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PORTAIL DOCUMENTAIRE DE L'INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
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Auteur Ndéye Katérine NDIAYE
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Culture de la pastèque (Citrullus lanatus (Thunb.), Matsum. & Nakai) dans les parcs agroforestiers de Niakhar au Centre du Bassin arachidier du Sénégal : Perceptions et conséquences écologiques [texte imprimé] / Ndéye Katérine NDIAYE, Auteur . - Dakar, Sénégal : université cheikh anta Diop/ Département de Biologie Végétale, 2021 . - 63p. : cart ; tab ; ill. ; graph ; photos ; ref. Langues : Français ( fre) Catégories : | FORESTERIE
| Mots-clés : | Pastéque - Régénération - Diversité ligneuse - Sécurité alimentaire - agroécologie - culture de rente - Centre Bassin arachidier - Niakhar - Fatick - Sénégal | Index. décimale : | K121-Systèmes agroforestiers | Résumé : | La zone soudano-sahélienne a connu des épisodes de sécheresses récurrentes depuis 1970. Au Sénégal en particulier dans le Centre Bassin arachidier, celles-ci ont entrainé la diversification et l’adoption d’autres cultures de rentes comme la pastèque (Citrullus lanatus). Cette étude vise à étudier les raisons de l’adoption et les conséquences écologiques de la culture de la pastèque dans les parcs agroforestiers du terroir de Niakhar au Centre du Bassin arachidier du Sénégal. La méthodologie utilisée a consisté à faire des enquêtes (entretiens semis- directifs) et des inventaires des espèces ligneuses dans les champs. Au total 60 ménages dont 30 adoptants de la culture de pastèque et 30 non adoptants de pastèque ont été enquêtés. Pour l’inventaire de la végétation ligneuse, 44 placettes de 2500 m2 ont été inventoriées dont 21 champs d’adoptants de la culture de la pastèque et 23 champs de non-adoptants. Il ressort que l’augmentation et l’acquisition précoce de revenus sont les principales raisons de l’adoption de la culture de la pastèque. Les raisons principales du non adoption de la culture de pastèque sont le manque de terres et de main d’oeuvre. Dans cette zone, la pratique de la culture de la pastèque est une activité agricole conventionnelle intensive avec près de 64% des adoptants qui font deux cultures de pastèque sur une même saison culturale accompagnés de labours. Les adoptants de la culture de la pastèque sont plus exposés à l'insécurité alimentaire que les non pratiquants si l'on considère la durée de la consommation annuelle de leurs produits agricoles (7% des adoptants contre 21% des non adoptants vivent grâce à leur production agricole au-delà de 12 mois). La diversité ligneuse est plus élevée dans les champs des non adoptants de la culture de pastèque que ceux des adoptants avec 34 espèces réparties en 29 genres et de 16 familles contre 19 espèces réparties en 17 genres et de 10 familles. Il en est de même pour la capacité de régénération qui est meilleure dans les champs des non adoptants de la culture de pastèque que dans ceux des adoptants de cette culture (220.43 ind/ha contre 105.39 ind/ha). La culture de la pastèque permet certes aux ménages de se procurer beaucoup de revenus mais elle affecte négativement le potentiel de régénération des champs en raison des labours. |
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FT2200017 | K121-NDI | Diplôme | CNRF | Dépot numérique | Exclu du prêt |
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