MN.HSM/MS REPUBlItJUE D U S E N E G A L S E C...
MN.HSM/MS
REPUBlItJUE D U S E N E G A L
S E C R E T A R I A T D ’ E T A T
:IIIJI3TE?E DE L ’ E N S E I G N E M E N T S U P E R I E U R
A Ici RECHERCHE SCIENTIFIQUE
C T 3E L,? R E C H E R C H E SCTENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
AtfMENTATION AZOTEE DU SOJA :
ETUDE, SUR MILIEU CONTROLE DE L'INFLUENCE DE L'AZOTE
I:
ET DU FACTEUR WARIETAL SUR LA FIXATION DE L'AZOTE
M. NDIAYE
Ingénieur de Rochcrches 21 l'ISRA/CNRA BAMBEY
H, SAINT-MACARY
Ing6niaur de Recherches ? l~IRAT/GERDAT/MunLpellicr
Pl3r3 1982
Centre National de Recherches Agrcnomiquus
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)

I N T R O D U C T I O N
Dans la zone de culture potontiellc du soja au SBnBgal (carte
d u S6nBgal) 1
*os premi$res pluies qui mattent fin 21 une longue piiriode
38chc ( 7 2 8 m o i s ) , d é c l e n c h e n t u n e phase de min6ralisation de l a matiere
organique du sol. Celle-ci se traduit par l’apparition, une dizeiine d o
jours après la première pluie, d e quantit83 de nitrates pouvant représen-
ter entre 24 et 100 kg N/ha (BLOMDELJ 1 9 7 1 ) .
Il est donc intdressant que les cultures puissent profiter de
ces nitrates, car ce3 derniers sont lossiv8e p a r .l.es p l u i e s v i o l e n t e s , a u
fur et à mesure de leur apparition (BLONDEL, 19’71 ).
O r c e t t e p é r i o d e c o r r e s p o n d à celle de l’installation des cul-
turt3s, notamment à la mise en place du syst2me fi;.<ateur s u r l e s r a c i n e s (je5
.légunineuses e t a n s a i t q u e l a prése-nce d’azote m i n é r a l
dans le milieu
;X?lJt
influencer la nodulation et la fixatian, Compte tenu des quantites i-12
nitrates qui peuvent @tre p r é s e n t e s d a n - ; la sol el; auxquelles sI ajoute
Oventusllemant l’azote-engrais, o n p e u t cral ndre qu’il y ait un antagonisme
untre l e 3 d e u x systernes d’assimilation d(azote du soja.
Cependant I une premiare axpdrimontation au champ (GANRY et \\jfEY,
IYOO), a laissé apparaftre des comportements riiffilrents, du point de vue
d e l a f i x a t i o n , d e cultivars st5né,dalsis, vis-&-vis; d 1 un apport de 100 1kg I,J/
ilt3. SO premier rbsultat laisse espérer qu’il existe d e s variBté3 ‘ltoldrantc!s”
u t i l i s a n t d e mani&re e f f i c i e n t e l e s n i t r a t e s prdsents d a n s l e soit e n ddbut
cle c y c l e ; ce qui permet d’csp6rcr uno bonne vi.gueur végr5tative an début
d e cycle et un système fixateur moins perturbé.
Nous avons voulu, dans cette étude, préciser l’influence de
I.@azoto mindral
s u r l a n o d u l a t i o n e t l a f i x a t i o n dtune p a r t e t l’aspect
quantitatif du phénomène de concurrence ou de complémentarit6 du deux sys-
t2~1es d’assimilation d’azote du soja, dtautro p a r t .
Ces deux aspects sont, traitl5s dans dos conditions expérimentales

I - NATERIEL ET METHODE
‘1 1 - Les conditions de culture
F~OUS avons adopte un dispositif do culture in vitra consistant
en UIIC culture sur brouillard nutritif et un dispositif de culture en
vases de v6gétation en serre.
. La technique de culture sur brauil.lar;i nutritif est inspirer
L~OS travaux de ZOBEL. et col1 (1976) et SAINT-MACARY et col1 (1981).
Los graines des warigtes Jupiter et ISRA 44 A 73 sont désinfec-
tcos 38 minutes a l'hypochlorite de calcium (6,7 $) et ringrc5ss i% l"eau
stérile. Elles sont mises a germer a 28OC dans de la vermiculito eterilo,
!i pr b s 72 heures, les plantulos atteignant 2 & 5 cm, sont enroulBes au
nivouu du collet, do mousse et inserrbos sur des plaques jointives en
P,V,C, de 2 cm d!épaisseur et i0 om de large servant de couvercle à une
enceinte en plastique qui contient une solution wtritive pulveriséc par
dos humidificateurs,,
quatre doses d'azote : 0, 25, 50 ot IOC ppm N sont êtudiees.
Chaque enceinte correspond donc a uno dose d'azote. L'azote est apporte
sous formo Ca (N03)2, 4H20. Le milieu liquide est inocule, 2 jours apres
la mise on place des plantules, avec une auspcnsion bactérienne de la
souche G3 St2 (USAID 138) contenant IDIo bastérias/ml). Les plantules
aont placéas sous un eclairornent de 40.000 à 50.000 lux 12 heures sur 24
<i 25°C le jour et 15.OC.la nuit,
L'hygrométrie ambiante au sein des plantules a 0scillG entre
3C et 50 7:. Dans ces conditions de culture, le comptage et la mesure de
l'activité réductrice de C2H2# sont effectues en cours de cycle vegetatif
ot les plantes rGcoltées 50 jours üpràs l'inoculation.
s La culture de so.ia on aorre ast realisée solon un dispositif
en blocs de Fisher avec 6 répétitions,
Les traitements sont las suivant3 t
I
!
1
I
Doses d'azote en ppm PJ-N03" i
1
! """""""""""""""""""~""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
; ISHA 26/'72 ; 25 ;
I
.
s 0
1 75
100
; ;
! Variétés1 -"""""""~-"""""""""""" """""""""*""""""""-""-"-
!
T
1
!
I
1
I ISRA 44 A/73 I 25 ! 50 I 75 !
100
I
f
I
!
I
3
1
!
Les Graines désinfectées a lyhypochlorito de calcium (6,7 y;),
sont semées dans des pots en plastique désinfectés à raison de 10 grninos
(pcr pot) zt remplis de sable sterilisé (5,5 kg) et dé gravierau fond
(1 kg).
Un démariage à 3 plantes par pot est operé à la levée des plan-
tules, suivi de ltinoculation et de la fertilisation azotée.
L'inoculation est faito à raison do IlCi9 bactÉrios (Rhizobium
USD 138) par pot (soit 3,3 x 108 batteries par pleinte).

La fertilisation azot&c est f,?ito à ra:!.son dz 137,,5, 275,
412,5 et 550 mg N sous forme dl2 Ca (NO3)3 dloxcès isotopiquc do 2,lO 5 :i~:
fJ 1 5 *
Les plantos sont cultivsos en serre oii la températurc et l'hu-
midita sont contr818os. La nutrition minérale et hydriqua est a;surGd
PG2 dos apports, a :LA demande, de solution nutritive sans azote (SAINT-
M&CAl?y ot coll., 19t31).

Elles proviennent du CNRA cia Bamboy où les wari6tés ISAA 44/A/7?
2t 1 s z A 26/72 ont Qté sgloctionnCos, Seulos le3 vnriAt0e Jupiter at iSRA
44/A/73 ont OtS cultivéos dans l'exp8rioncc sur kcouillard nutr.itif.
13 - Observations et mesuros
Dans 1'oxpBrioncc sur brouillard nutritif, nous avons cfFectu6
on cours de croissance des plantules
dos comptages des nodosittJs Et
mesur l'activité do la nitrogonase T méthode de HARDY ot ~0111; *1968) gr9zc
a un ïispositif adapt& aux plantes cultivdes on o.Groponio ct mis au poin'~
+i?r ,AINT-MACARY et coll. (lYt31). Pour 10s deux oxpericnces conduitos;
nous avons dosé l'azote total selon la m6thode KJIXDHAL, compté le nomUri.

des nodositbs et pesd lc poids soc do ces ,jernicrs à la fin de l'expori-
mentation,
Dans le cas du soja cultiv8 on sorro, nous avons quantif.iB la
fixation dtazoio. En effet, pour Btudicr l'importance relative dos dotix
Processus d'utilisation d'azote d'uno légumineuse, on mesuro la partiui-
pation do chacune des sources d'azote (azote minbral ot azote do l'air) à

la nutrition azotba do la plante. Pour cela, nous avons utilisé un3 rnbthadt-
(lui consiste à enrichir la source drN minjral on isotope lourd i5 N. L,I
fixation est estiméo par la formule suivante :
4 NP = QNx L-1 . -+$- J - QlYrJ où :
ré rdF = quai-kit& d'azote provùnant da In fixation ;
qrh = azote total de la plantc (indice :( = partius aéritinnos,
racines, nodosités, planto onliére) ;
ONg - quantité d'azote contenu dans les Qrninos ;
Ex
= excès 1514 dans la plante ;
Ee
= excès 15fJ dans la nolution de nitrates (on tenant compta
do QN&
Les contributions respoctivee do la fix::tion symbiotir;ue et dir
l'::bsorption des nitratas à l'alimentation ozotge du soja saint calculéos
pour chaque trnitomcnt. A ce propos, nous distinguons les parties 2éritinn;s,
1c.z rccinos ot le3 nodosités (l'azote fixci: soîa surcstimec du f2i.t dc 1~~
part de llN dos graines) et considérd la plante onti&rc.


4
II - RESULTATS - DISCUSSION
-.
21 - Résultats,
211 - Influence des nitrotos SUJ
a syl:lbioso
Culture sur brouillard
-LIIII"II"I"IIIIII-~--
En absence de nitrates, les premiùres inodosités apparaiss~~nt
une semaine après l'inoculation, alors quo leur apparition est retûrddti
d'uno semaine on presenco de 25 ppm N (graphique no-j), Copcndant, comparé
au traitomsnt "inoculation seule", le traitomont llinoculation + 25 ppn 8"
donna un nombre et un poids soc de nodosites plus $lovés vers la fin du
cycle (graphiquo n*'2),
Par contre, aux doses de 50 et 100 ppm N-NOS, la nodulation
est prosqua completsment inhibée. Les plantos en alimentntion mixto
(25 ppm N + N2 do l'air) manifestent uno actiwitr.S fixotrico d'azote plus
intense que colles ,ayant l'azote do l'air comme soulo sourw d'azote
(graphique n03).
L'analyse de variancc dos données fait ressortir Iun effet positi.?
signifioatif do l'azote sur le poids sec do nodosités alors qu'il est non
signifioatif sur leur nombre.
La reponso de la variablo **poids sec nodosites" aux doses crais-
santos do NO; est de 'cypc quodxatique (parobolo) t le maximum de massi:
noriolaire ost atteint avec uno dose théorique do 73 ppm N, au-dol& da 1.3~
quelle l'offet inhibiteur de ltazoto SO manifosts (graphique no{+).
Los rdsultats obtenus sur la quantiPicc.tion do lu fixation de
N2 sont illustrés p::r les graphiquos nos 5, 6, 7, 8. Iis montrent quo la
contribution des nitrates à la mobilisation en azote des partios aericnnos,
dos nodosités et de la plantièro antibre auymcnte 3voc la dose dc nitratos
:lors quo colle de la fixation diminue et occi quelle que soit ILa varieté
considor&o (graphique nos 5, '7 ut 8). En outra, on peut remarquer quu la
contribution dos nitrates est beaucoup plus forto dans les racines que!
dans les parties aeriennes et les nodosités (graPlhiquc n06),,
212 - Influence du facteur vnrietal sur la symbiose
Culture sur brouillard
---~-lr""--"""1----"-
En nbsenco de nitrates, crost la varietc? ISRA 44/A/73 qui forma
le plus de nodosités jusqu'au 480 jour, mois au-dolà de cotte pt-iriode
3upitor révelo un nombre de nodosites plus tXové, Les comportements dos
doux varietés sont similaires en presonco do 25 ppm N, mais la supériorité
de Jupiter apparatt une semaine plus tBt (graphique n"i).
Dans nos conditions expérimontalos, 10 potentiel fixateur dc
3upitor est supérieur à celui de ISRA 44/A/73 lorsqu'elles sont inoculdos
sans apport d 'azote minéral ou en présence do 25 ,Fpm N (graphique n’Z>. On
note des augmentations de l'activité spdcifiquo (:ianomoles.C2H&)
de
g M,S nodosité
+ 29 /o ot de t 10 $ par rapport au traitonent "inoculation seulo”, res-
poc%ivomcnt pour Jupiter et ISRA 44/A/73.

L’absence d’intérnction dose do nitrates X varieté indique quo
les doux variétes, e n lloccurronze I S A A 44/A/?3 e t ISRA 2ti/‘72, o n t dos
comportements identiques du point de vue statistique. Cependant, on peut
noter la tendance suivante t ISRA 26/72 forme un maximum do nadosites
avec 50 ppm N alors que ISRA 44/A/73 forme plus de nodosi.tÉis a v e c 7 5 ppw [ii,
22 L) Discussion dos resultots
En conditions de culture sur brouillard, las qurintitBs d e r,i-
t r a t o s aont apporttks e n u n e s e u l e f o i s , à la mise en place des plantulus.
Comme l a concsntration d o s n i t r a t e s d i m i n u e a u f u r e t à rnoauro d e leur
absorption par la plante, dès lors, on peut penser que plus la dose d’azote
o s t o1owé0, p lus l’épuisement dans le milieu est lent et par consequent
plus la nodulation est retardée,
Le nitrate (NO;) induirait une inhibition de la production
d’auxinos,
a u n i v o a u d e s sites d~infoction t l e n i t r a t e o n catzlysant lc\\
destruction d e
l’acide indol-occtiquu (AIA), ontraincrait 1’ inhibition de
la courbure dos poils absorbants (DART, 1375), ~?t.apu praalablo à la pBné-
tration du Rhizobium. Par contra, pour le soja cultive en Sarre, le nitrnto
i n d u i t u n e f f e t s i g n i f i c a t i f s u r l e p o i d s s o c d o no$esités
uniqucmcnt j
ce qui semble indiquer que l’offvt du nitrate sur la nodulation intervient
s u r lo dovoloppomant d a l a nodositer une fois qulellc est f ormbe,plus que
s u r l’infectivite. Ce résultot corrobore ceux d6ja trouv8s p a r MUNNS ( 1 7 6 8 )
et W,RPER o t C O O P E R (1971) qui ont mis on bvidonco des effets inhibitcurs
do l’azote combin6
sur las stades do nodulution /Postérieurs à la péndtra-
tien d u Rhizobiumr
L’analyse dos contributions des deux systemcs dl assimilation
d’azote exprimées on pourcentage de N total révè.Lc qu’il peut avoir soit
u n e concurrents s o i t u n e complemcntarité,
En cffut, lorsque dos quantités
importantos de nitrates sont présentes dans le milieu do culture, il y a
un antagonismo entre les deux systemes dtaasimilation au dQ,triment do la
fixation, fait deja observe par d’autres auteurs (WEBER, ‘19~56 ; HARPER et
COOPER, 1971 r’ DECAU e t ~011, lY75). P a r c o n t r e o n préscnce d e f a i b l e s
quontites de nitrates on observe un effet favorable sur la fixation qui
pourrait s’axpliquor par une couvarturo des besoins azotés de In plonto o n
debut do cycle, C O qui pormet la fabrication d’une masse vegétalo, donc
d? une photosynthèse plus Qlovea quo celle do la Plante poussant dans un
m i l i e u d6pourvu d ’ a z o t e . O n s a i t e n effet q u o ctoat la photosyn,bhoso q u i
fournit le pouvoir reductcur et 1’8nergio nécessairesau méeanisrno do fixa.=
t i o n f elle e s t d o n c : etroitement lice à In f i x a t i o n d*azoto d e :Ln légumi-
neuso.
En outre, la concentration plus 6lovéo dans les racines quo lion
observo pourrait stoxpliquor par le fait que les racines sont beaucoup
Jépcndantes dos nitrates (ot do l*azoto d e s ootylQdons) quo les partics
nérionnos o t l e s nodosit&s e t p a r consdquont u t i l i s e r a i e n t sélectivomonk
cette source d10zot3 pour leur propre croissance iavant quo las nitrates
u t 1~3 P r o d u i t s d e l e u r reduction ncaoiont acheminés v e r s Itos Parties
sup5rinuros d
o

La planto (oGHoGHoRIE ot PATE, 197.1).
E n c c q u i concorne 10 f a c t e u r vari$tal, J u p i t e r somblo prescntor
un nombre de sites d’infection specifiqucs à la souche G3 (I&DA 138) plus
010~0 que celui do IÇRA 44/A/73. Ceci se traduit Par une nodulation ut une
f i x a t i o n superiourcs.Cotto s u p é r i o r i t é est dtaillours d ’ a u t a n t P l u s n-w-
quse on présence do faibles doses d’azote, en l’occusronce cie 25 ppm W

6
pour 10s plantes cultivées sur brauillard. E n ohltru la wûridté ISRA 44/A/73
manifeste une affinit6 plus grandes vis-&-vis dc? P o r t e s d o s a s dr? n i t r a t e s ,
qua la vari6t6 ISRA 26/72 ; e n e f f e t , l a q u a n t i t é d ’ a z o t e f i x é d a n s 13
pl:into antièro atteint sa valeur maximalo avec la dose dc .40 ppm N pour
IJUA 26/72 alors qu*ello n’atteint son plus grand niveau qu*8 75 ppm K
pour ISRA 44/A/73 (graphique n”9). L’examen du ijraphique no6 montro bkn
cette tendance do différences ontru variétda aoumisea à une alimentation
azot60 m i x t e g e l l e s e r a i t 10 f a i t d’une diff6ronco d a comportements
racinairoa.

C O N C L U S I O N
Pour assurer sos besoins azotbs, le soja possède deux syst&mes
d'assimilation d*azoto : 10 prélèvement de ltazote min6ral du sol ou/ut
de l'engrais et la fixation d'azote on prdsence ~do son cndophyto le
Rhizobium Japonicum
En presencc de quantités importantes dTazoto, an constate qu'il
y ü antagonisme entre ces deux systbmes, au ddtrimont de le fixation. P:JT
oontre on peut stimuler la nodulotion ut la fixation ÛVQC un apport de
faibles qunntitgs d'azote. Ce qui mantro bien qu?il uxiste unc cortüine
plaoticite ti3 la PlEInte absorption il' azote minera1 ot fixation pouvant
etTe ooncurrcntas ou compl6mentairo.e.
Il revient donc ci llagronomc de
reunir les oonditions les pluç fnvoroblcs tant à la production lquf h
l'orrièro offet de cette culture.
A co propos, touta action favorisant la fixation r: source gra-
tuite , permet de réaliser une économie d'azote et un maintien do la forii-
lit.6 des sols.
CU Qgard nu rblo prgpondbrant joug par la fixation dans le nutri-
tion azoteo de la plante ; l"inoculatian de souches de Rhizobium tres
officientes ot le scroening de variatés utilisant lu minimum drazoto mind-
rai pour un niveau de fixation le plus 6luv6, sont vivement salués. Cnmme
technique d'inoculation, la recherche agronomique préconise l'épandage
dans le sillon do semis, de granulés bact6riséa mi.3 au point par le laboru-
taire de Rhizobiafogio du CNRA de Bambey. A cette protique, devront s1!3sso-
cisr des techniques de recyclage de la matière organique du sol ; il
serait en effet irréaliste de raisonner sur la rentabilité de la culture
du soja sur dos bases qui tiendraient compta d'uno fumure azotée ; mQme
un apport dlazota starter ne serait pas n6cossniris dans l'airo potentiollc
do culture où l'on observe un pic de minéralisation de la matiere orgûni-
que du sol en début 'de cycle.

EILONDEL, D, - 19'71
Contribution à la connaissance de la dynamique do l'azote
minéral en sol sabloux (DIOR) OU SQnég,rll.
Agronomie Tropicale Vol XXVI, N012, 131:13-1333

PART, P.3, - 1975
Host - symhiotic relation ships in nodule devolopmont and nitro-
gen fixation,
in biological nitrogen fixation in farrning system of tho tropics
Edited by AYANANBA, A and DART P.J. 3hon 'VJ, leg and sons

(Chichostcr).
DECA& 3. ; DOU~QIOLS,A. ; LENCREROT, F, et PUECH 3. - 1975
Concurrence OU complementarité de llalimentati.on azotge non
symbiotiquo et do la fixotion bactdriennc chez le soja (Glycine
max, L. MERRILL), C,R. Acad, SC. Paris ; t, 2EJ, Seria D, P.
535&38.

GANRY, F, et WEY 3, - 1980
Action de l'inoculntion at de la fumuro azotéo sur 10 rendement
et la fixation symbiotique du soja,

DOC. Ronéo. ISRA/CNRA/Bamboy.
HARDY, R.Id,F. j HOLSTEN, R.D., JACKSON, E.K. ; RLJRNS, R.C. I- 1968
The acetylene-ethylenc assay For N2 fixation : laboratory and
field evaluation Plant physiology, 43, 1185-1207.

HARPER, 3,E. and COOPER, R.L. - 1911
Nodulation rcsponse of soybean (Glyoino max. L, MERRI'!.L) $30
application rate and placement to
mmh-md
nitrogon.
Crop Science , 11, 438-440.
MUÎJNS, D.N. - 1968
Nodulation of medicago sativa in solution culture : I acid
sensitive steps.
Plant and soil. 2, 129-l k 6
OGHDGHDRIE, C.G.0. and PATE, 3.5, - 1971
Tho nitrate strass syndrome of tho nodulated fisld poa (Pisum
arvonse) Techniques for mcasurement and evaluation physiologi~~nl
torms.

Plant and soil. Çpocial volume ; 185-202.
SAINT-MACARY, H. ; EIEURARD, P. et PICHDT, 3, - 1901
Nadulation et fixation d'azote do 5 variétés do soja sn culture
sur brouillard.
Agronomie tropicale Vol XXXVI, N"I, 4343

WEBER, C,R, - 1966
Nodulating and non nodulating soyboan isolines t
II responsas to applicd nitrogon and modifiod soils conditions

Agronomy Journal, Vol. !%, 46-49.
ZOBEL, R,ti. ; DEL TREDICI, P. ; TORREY, 3.G. - 1976
Mothod for grocuing plants osroponically
Plant physiol. 57, 344-346.




Y
P
R
i

tfAi?fEE i5Rd Ci/Af?3
----..-.--
&m?te fM!.r

1.
J
.
.
.
.
..I_
.
..t
a
.*....“C*<i*”
‘i-T.--.---.- -,_