REPUBLIQUE DU SENEGAL _. ,&.,<&.,' .. *-...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
_. ,&.,<&.,' .. *- -- -.
DIRECTION DE RECHERCHES SUR
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
LES PRODUCTIONS VEGETALES
ET DE L'HYDRAULIQUE
------m---m_----
D.R.P.V
INSTITUT SENEGALAIS DE
,REeHERCHES AGRICOLES
.
--------------
AGRONO&lIE/PROGRAMME MIL
RAPPORT DE SYNTHESE 1990
Par
Saliou DIANGAR
Mars 1991
Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey
C.N.R.A.
--

INTRODUCTION
Au Sénégal, le mil est parmi
les principales céréales Cultivées
(mil, sorgho, riz, maïs) celle qui représente plus de la moitié des super-
ficies emblavées avec une production de 500.000 tonnes par an. La culture
du mil est généralement pratiquée dans les zones comprises entre les isoh-
yètes 250 mm et 900 mm qui correspondent aux zones Nord.<région de Louga :
250 - 350 mm), Centre-Nord (régions de Diourbel-Thiès : 400 - 500 mm), Centre
Sud (régions Kaolack - Fatick : 600 - 700 mm), et la partie septentrionale au
Sud et Sud-Est (régions de Casamance - Tamba : 800 - 900 mm).
La culture du mil Gtait naguère basée sur une agriculture de subsis-
tance intégrée dans un système traditionnel équilibré. Avec l'introduction des
cultures d'exportation et industrielles, cette culture a connu une certaine
intensification. Cependant, la détérioration des conditions climatiques (séche-
resse, irrégularité des pluies) et l'utilisation de matériel agricole et de
techniques culturales
inadaptés ont accéléré la dégradation des sols et de
l'écosystème. Face à ses diverses contraintes, on assiste à un réel changement
des mentalités du monde paysan qui se manifeste notamment par :
- une évolution des techniques (changement de variétés et de
modification de dates de semis, diminution des travaux lourds),
- une évolution des systèmes de production (association des cultures
et de gestion des ressources.
Néanmoins,
ces changements ne sont pas toujours accompagnés d'une augmentation
significative de la production et le paysan reste confronté à un. problème de
valorisation et d'utilisation rationnelle des ressources disponibles.
C'est'dans ce cadre que s'inscrit l'objectif de l'opération Agronomique
Mil à savoir la mise au point de
',. techniques culturales appropriées pour l'amé-
lioration des systèmes paysans de production.
Les quatre actions de recherches suivantes ont été menées en 1990 :
1) Essais de démonstration : vérification de technologies en
milieu paysan

2
2) Essais association mil-niébé
3) Essai sur les effets de dates de sarclage et d'intensité
de démariage sur les rendements du mil.
4) Expérimentation multilocale
OBJECTIFS
Il s'agit de répondre aux besoins des paysans par :
- la détermination de techniques culturales appropriées
- la mise à la disposition des producteurs de l'ensemble de
pquets technologiques adaptés à leur technicité dans les
différentes zones de culture du mil pour l'amélioration des
systèmes de production du mil.

3
I- ESSAIS DE DEMONSTRATION : VERIFICATION DE TECHNOLOGIES EN MILIEU PAYSAN
l- Localisation
Zone Centre-Sud (Kaolack-Fatick) : Soulkou Loyen, Paoskoto,
Diofor, Niakhar; &J',x-.
Zone Centre-Nord (Diourbel) : Taïré Sérère.
2- Dispositif : Split-plot en 4 répétitions avec des parcelles de 625 m2.
Le facteur principal est composé de deux variétés :
- Souna 3
-1BV 8004
Centre Sud ou
Centre Nord
- Variété locale
-Variété locale
Le facteur secondaire comprend deux systèmes de cultures :
. techniques culturales améliorées (150 kg/ha de 10-21-21
+ 100 kg/ha d'urée, semis à 90 cm x 90 cm,,
démariage à 3 plants au 12e jour après levée, sarclage précoce au
7e jour après levée, ,deuxième sarclage à 15 jours après le premier.
. techniques culturales paysannes (techniques culturales pratiquées
par le paysan).
3- Résultats
3.1. znne-CenLre-Snd
3.1.1 Site de Soulkou Loyen
Au niveau de ce site était intervenu une sécheresse au stade floraison
du mil ; les rendements des variétés étaient plus affectées en techniques paysanne:
Les rendements de la Souna 3 ont été supérieurs à ceux de la variété
locale avec un surplus de rendement de 218 et 291 kg/ha respectivement dans le
système amélioré et le système paysan soient des rendements à l'hectare de 1106
et 725 kg pour la souna 3 contre 888 et 434 kg pour la variété locale.
Le rendement moyen en techniques améliorées (997 kg/ha) est statis-'
tiquement supérieur à celui obtenu en Techniques culturales paysannes (580 kg/ha).

4
3.1.2 - Site de Darou
~~~-------__-
En techniques améliorées, le rendement de la Souna 3 (1816 kg/
ha) dépasse légèrement celui de variété locale (1730 kg/ha), mais avec les '
techniques paysannes c'est le contraire.
Le rendement moyen obtenu en Techniques améliorées (1773 kg/ha)
a procuré une plus-value de 306 kg/ha.
3.1.2 - Site de Paoskoto
-----------_____
A Paoskoto, il y a une nette augmentation du rendement de la
Souna 3 (1325 kg/ha) en Techniques améliorées en comparaison aux techniques
paysannes (852 kg/ha). La variété locale a répondu moins aux techniques amélio-
rées avec un rendement de 1175 kg/ha contre 804 kg/ha en système paysan.
Le rendement moyen avec techniques améliorées (1250 kg/ha) est
statistiquement supérieur au rendement obtenu avec les techniques paysannes
(828 kg/ha) avec un surplus de 422 kg/ha.
3.1.3 - Site de Diofior
---------------
Les rendements de la Souna 3 ont été supérieurs à ceux ,de la
variété locale. En système amélioré les rendements de Souna 3 et la variété
locale sont respectivement 2100, 1623 kg/ha et en système paysan 1455, 926 kg/ha.
Malgré la supériorité des rendements de souna 3, la variété locale répond bien
aux techniques améliorées.
Le rendement en techniques améliorées (1861 kg/ha) est plus
élevé que celui obtenu en techniques paysannes (1190 kg/ha).
3.1.4 - Site de Niakhar
-F--1-_------_--
La pluviométrie (315 mm) était largement déficitaire et a affecti
les_rëndsments. La souna 3 s'est mieux comportée aussi bien avec les techniques
améliorées qu'avec les techniques paysannes. La variété souna 3 A-mieux répondu
aux techniques améliorées avec 1099 kg/ha contre 491 kg/ha pour la variété locale.
Le rendement obtenu en techniques améliorées est supérieur à
celui obtenu en techniques paysannes avec respectivement 795 et 478 kg/ha.

5
3.2. Centre Nord
__---------
3.2.i - Site de Niakhar
---------______
L'essai a souffert d'une sécheresse en début de cycle et la variété
locale semble être mieux adapEie6-à ces conditions de sécheresse que l'-IBV 8004. La
variété locale en système amélioré
a donné un rendement de 848 kg/ha contre
781 kg/ha pour la souna 3.
4 - CONCLUSIONS
Au Centre Sud pour l'ensemble des essais, le rendement moyen de la souna 3
avec 1261 kg/ha est statistiquement supérieur à celui des variétés locales avec
986 kg/ha. Le rendement moyen en techniques améliorées (1335 kg/ha) est également
statistiquement supérieur à celui obtenu avec techniques paysannes (912 kg/ha).
Les rendements de la souna 3 ont été plus élevés que ceux des variétés locales dan:
les deux systèmes de culture. Les variétés locales ont augmenté leurs rendements
avec les techniquesaméliorées.
Au Centre Nord, le nombre d'essais limité ne permet pas de se prononcer
sur la supériorité de la variété locale.
II - ESSAI ASSOCIATION MIL - NIEBE
Les recherches ont pour but d'étudier les possibilités de la pratique
de culture associée mil-niébé dans des différentes zones écologiques du Sénégal.
Les essais se sont déroulés dans deux conditions :
- en contre-saison
- en hivernage
l.- Essais association mil-niébé
L'étude a été menée en collaboration avec le CERAAS (Centre d'Etude
Régionale pour 1'Amélioration à la Sécheresse).
1.1 - Matériel et méthodes
-__-_-----_----~3~--
l.l.l- Localisation
------------
L'essai a été implanté en contre-saison 1990 au CNRA de Bambey dans
un système d'irrigation différentielle permettant de simuler la pluviométrie dans
différentes zones du pays.

6
1.1.2. - Matériel végétal
___-_-----e-v---
Les variétés suivantes ont été utilisées :
. mil :
Souna 3
. niébé :
Bambey 21
1.1.3. - Dispositif
--- ------
Le dispositif comprend 4 traitements en 2 répétitions. A chaque traite-
ment on fait subir un stresshydrique avec arrêt de l'irrigation durant 15 jours à une
période donnée du développement du mil :
Tl :
Témoin sans arrêt d'irrigation
T2 :
Stress à 15 jours après levée
T3 :
Stress à 30 jours après levée
T4 :
Stress à 45 jours après levée
Dans chaque traitement sont randomisés les 3 systèmes de cultures
su::vanis :
. mil pur
. niébé pur
. . mil et niébé associés
Le:; deux répétitions se trouvent de part et d'autre d'une ligne d'arroseurs*
1.2.
Fumure
-----_
- mil pur : 150 kg/ha de 10.21.21 + 100 kg/ha d'urée
- niébé pur : 150 kg/ha de 6-20-10
- mil et niébé associés : fumure du mil pur
1.3. Résultats
---w-s---
Les relevés d'irrigation ont permis de définir 3 zones :
. une zone sèche :
260 - 370 mm
f une zone moyennement humide : 370 - 480 mm
. une zone humide : 480 - 660 mm

7
Le mil associé a été plus productif que le mil pur pour toutes les zones préala-
blement définies. Les rendements moyens en mil grains sont les suivants :
260-370 mm
370-480 mm
480-660 mm
Rendements
en grains(kg/ha)mil pur: 405
1035
1556
11
11
11 11 mil associé 619
1132
1636
Cependant, dans la zone de 370-600% mm, il y a une variabilité des rendements du
mil en fonction de la période de stress. C'est ainsi que dans cette zone, les
rendements du mil pur sont supérieurs à ceux du mil associé pour 1~ témoin, avx
stress 15 et 45 jours après levée.
Rendements kg/ha
mil pur
mil associé
Témoin sans stress (zone 480-660)
1623
1586
Stress à 15 jours après levée (zone 370-480mm)
1232
930
Stress à 45 "
M
11
11
11
1204
1044
Les rendements du niébé pur ont été plus élevés que celui du niébé
associés. Les rendements en grains du niébé en fonction de la quantité d'eau
sont les suivants :
260-370mm
370-48Omm
480-66Ommm
Rendements en grains (kg/ha) du niébé pur :
722
1452
1781
11
11
11
11
du niébé associé
304
487
532
En utilisant le LER (coefficient d'équivalence en surface) comme
critère de jugement de l'efficience de deux systèmes de culture pour la production
en grains, la culture associée de mil-niébé était plus rentable que chacune des
deux cultures pures en particulier dans la zone sèche où le LER était en moyenne
2,0 contre 1,3 pour la zone humide.
*
2.- Essai association mil-niébé d'hivernage
2.1- Localisation
------------
L'essai a été mené au CNRA de Bambey et à Nioro durant l'hivernage de
1990.

8
2.2- Matériel et méthodes
____-___---------I---
2.2.1- Matériel végétal
-------w--s ----
mil
:
Souna 3
niébé :
Bambey 21
2.2.2- Dispositif :
Blocs de Fisher en 4 répétitions.
--- ----__
Les traitements sont :
. T1 :
mil pur de Souna 3 avec 8 lignes de 12m60 aux écartements
0,90 m entre les lignes et 0,90 m sur la ligne.
. T2 :
niébé pur de Bambey de 13 lignes de 12m50 aux écartements
0,50 m entre les lignes et 0,25 m sur la ligne.
. T3 :
mil et niébé associés
+ Souna 3 : 5 lignes de 12m60 aux écartements lm50 entre
les-ltgneq et 0,90 m sur la ligne.
+ Bambey 21 :
8 lignes de 12m50 aux écartements 0,50 m entre
les lignes et 0,25 m sur la ligne. Le niébé est
semé en double ligne entre les lignes de mil.
2.3- Résultats
----_---_
. Bambey
Les rendements du mil pur et du mil associé ne sont pas significa-
tivement différents mais le mil pur avait le rendement le plus élevé. Les rende-
ments sont les suivants :
mil pur
mil
associé
1*
2**
Rendements en grains (kg/ha)
1492
1287
1237
Parmi les deux types d'association, le mil avec une ligne inter-
calaire de niébé a donné le rendement le plus élevé en mil grains.
*
association avec une ligne intercalaire de niébé
**
II
,1
deux lignes intercalaires de niébé

9
Le rendement du niébé pur (870 kgiha)
iébé
était supérieur à ceux du n
assoc iés
qui étaient environ 100 kg/ha.
. Nioro
Le mil associé avec une ligne intercalaire de niébé a été plus productif
que le mil pur (2723 contre 2432 kg/ha).
Le niébé pur (511 kg/ha) s'est mieux
comporté que les deux types de niébé associé (111 kg/ha avec
1 ligne de niébé
intercalaire et 197 kg/ha avec 2 lignes de niébé).
III - ESSAI EFFETS DE DATES DE SARCLAGE ET D'INTENSITES DE DEMARIAGE SUR LES
RENDEMENTS DU MIL
L'essai était à sa deuxième année d'expérimentation au CNRA de Bambey.
la --------------------
Matériel et méthodes
l.l.-
Matériel végétal :
Souna 3
-----w-w---- -_--
1.2.- Dispositif :
Bplit. plot en 4 répétitions
------m-w-
Le facteur principal qui est le démariage comprend 3 intensités
- démariage à 3 plants/poquet
11
à 7 plants/poquet
- sans démariage (20 plants laissés par poquet)
Le facteur secondaiee,
le sarclage comprend 4 dates :
.
sarclage à 7 jours après levée
.
sarclage à 15 jours après levée
11
. sarclage à 30 w 11
. sarclage à la demande
Ees parcelles élémentaires étaient composées de 6 lignes de 6m30 aux écartements
0,90 m entre les lignes et 0,90 m sur la ligne.
1.3.- Fumure :
------
150 kg/ha de 10-21-21 + 100 kg/ha d'urée
-
2- Résultats
Le cycle de la variété
Le retard de sarclage (30 jours après levée) a allongé le délai
de la floraison de 2 à 5 jours par rapport au sarclage précoce. L'allongement
du cycle dû à un sarclage tardif est plus grand d'autant plus que l'intensité
de démariage est plus élevée.

10
La hauteur des plantes
Le sarclage à 30 jours a provoqué un rabougrissement et une dimi-
nution de la taille des plantes de 15 à 60 cm. Cette diminution de la taille
des plantes est hautement significative pour l'intensité de démariage à 7 plants
et le traitement non démarié.
Le nombre de talles productives a augmenté avec l'intensité de démariage et
n'est pas influencé par la date de sarclage.
Le rendement en grains : le démariage à 3 plants combiné au sarclage à 7 jours
a donné le meilleur rendement avec 1296 kg/ha.
IV - EXPERIMENTATION MULTILOCALE
1 - Localisation
- Essaisoréférentiels
Zone Centre Nord et Nord :
CNRA de Bambey
Thilmakha, Louga
Zone Centre Sud :
Station de Nioro
- Essais en milieu paysan
Centre Sud
: Darou,
Boulel, NDimbe Dianko, Sob
Centre Nord : Same Thiallé, Taïré Sérère
2 - Matériel végétal
Centre Sud
: Souna 3, IBV 8001 + Variété locale
Centre Nord et Nord : IBV 8004, IBMV 8402 + Variété locale
3- Dispositif
Blocs de Fisher en 6 répétitions en stations et 4 répétitions en
milieu paysan.
Les parcelles élémentaires étaient composées de 12 lignes de 13 poquets
aux écartements 0,90 cm x 0,90 cm.
4 - Fumure
150 kg/ha de 10-21-21 + 100 kg/ha d'urée.

5 - Résultats
5.1.
Zone Centre Sud
-----------s---v
5.1-l- Essai référent:i el de Nioro
La variété IBV 8001, nta lgré sa précocité et ses épis courts, a donné
le rendement le plus élevé avec ‘2 482 kg/ha et un meilleur rapport grain/paille.
5.1.2- Essais en mili
------w------m
.UJpY San
-----
5.1.2.1.
Site a6 Darou
Les rendements ne sont pas significativement différents mais 1'IBV 8001
a eu le rendement le plus élevé 'avec 1695 kg/ha.
5.1.2.2.
Site atb Boule1
Le rendement de Souna 3 est supérieur à ceux de IBV 8001 et la variété
localeet représente 1826 kg/ha.
5.1.2.3.
Site de NDimbe Dianko
Les variétés améliorées se sont mieux comportées que la variété locale.
Les rendements des variétés sont les suivants :
Bouna 3 :
1780 kg/ha, IBV 8001 = 1552 kg/ha, et la
Variété locale :
1486 kg/ha
5.1.2.4.
Site de Sob
Ce site a souffert d'un déficit pluviométrique et les rendements ne
dépassent pas 500 kg/ha.
5.2.
Zone Centre Nord et Nord
5.2.1-
Essais réfdrentiels
---m------i--------
5.2.1.1- Bambey
Il n'y a pas de diffdrences significatives entre les rendements des
variétés.
Les variétés amélior$es, 1'IBV 8004 (1412 kg/ha), 1'IBMV 8402 (1406 kg/ha
Ont surpassé la variété. locale '(1112 kg/ha). La variété locale a été plus sensible
au mildiou.
----- ----_
-
-I
~.. --

5.2.1.2.
Thilmakha
-u
L'IBMV 8402 a eu le meilleur rendement avec 1276 kg/ha contre respec-
tivement 1024 et 999 kg/ha pour 'la 1'IBV 8004 et la variété locale.
5.2.1.3.
Louga
Les rendements ont éte faibles et ne dépassent pas 250 kg/ha avec un
léger avantage de la variété locale.
5.2.2
Essais en milieu paysan
- -----_-----i----------w
5.2.2.1.
Site de Same Thiallé
-
Au niveau de ce site,'l'hivernage s'est install é très tardivement et
le semis a eu lieu en fin Juillet d'où la faiblesse des rendements d'environ
300 kglha.
5.2.2.2.
Site de Talré Sérère
-.-----qm---------m--v
A Taïre, il y a eu des poches de sécheresse en début de cycle. Dans
les champs des paysans à proximité, trois resemis au moins ont été effectues.
Dans l'essai, les poquets manquants ont été repiqués sans grand succès. La variété
locale s'est mieux comportée avec 725 kg/ha contre 629 kg/ha pour 1'IBMV 8402
et 454 kg/ha pour 1'IBV 8004.
v- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVE
1.
Essais de Vérificatio
de Technologies
Les résultats de l'e, semble des essais ont montré qu'il est possible
dans le Centre Sud d'augmenter les rendements du mil en milieu paysan qui sont
dans l'ordre de-800 kg/ha par 1 adeption de la Souna 3 et ou par l'amélioration
des systèmes traditionnels en u ilisant des techniques culturales améliorées.
Trois alternatives se présenten
au paysan :
a> - le remplacem&t des variétés locales par la Souna 3 selon le système
traditionnel de culture en cour
avec un rendement de 1000 kg/ha.
b)- le maintien des var étés locales dans un système de techniques cultu-
ra les améliorées qui procure un rendement de 1200 kg/ha.

1
3
c)- l'adoption du p-&quet
technologique complet (Souna 3 + techniques
améliorées) avec 1500 kg/ha.
En 1991, des essais comp16mentaires devront être menés pour déterminer
dans le paquet complet en plus de la Souna 3 les technologies les plus appropriées
a accroître d'une manière significative-.leaJrendements
du mil (fertilisation, dates
.,
de sarclage, intensités de démariage).
2 - Essais association
I
Les essais d'hivernage~doivent
être reconduits en 1991 pour une année
de confirmation.
3- Essai dates de sarclagemet d'intensités de démariage
Le sarclage précoce et'le démariage ne dépassant pas 3 plants par poquet
donnent de bons résultats.
I
Essais multilocaux
Les résultats de deux années d'expérimentations ont montré :
l)- dans le Centre Sud et plus particulièrement dans la région de Kaolack,
la Souna 3 se confirme avec en station un rendement de 2716 kg/ha et 1640 kg/ha
en milieu paysan.
2)- dans le Centre Nord,l'.@V 8402 a un bon comportement avec un rendement
en station (Bambey) de 1450 kg/ha et 850 kg/ha en milieu paysan. L'IBMV 8402 et
1'IBV 8004 ne doivent pas généralement dépasser la zone de Bambey - Thilmakha.
En 1991, dans la vallée du Fleuve Sénégal, les études sont entamées
pour la mise au point de techniques culturales pour le mil irrigué.
.

14
RAPPORTS ET PUBLICATIONS
-ZZZ-=-=-&-=-=-=-=-=-
1 - Rapport d'activités 1989 du Service Agronomie, Juillet 1990, CNRA-Bambey.
2 - Expérimentation multilocale de Mill
Document présenté aux journées Ide travail consacrées aux différents programmes
de la DRPV du 19 au 28 Mars 199d au CNRA de Bambey. Mars 1990, CNRA de Bambey.
3- Essais de démonstration de production de mil et enquêtes sur les pratiques cultu-
rales dans le département de Niqro du Rip. Mars 1990, CNRA de Bambey.
4 - Expérimentation multilocale de m: _. Rapport d'activités. Mars 1990,
CNRA de Bambey.
5 - Fiche de Projet : Mise au point ( itinéraires techniques et amélioration des
systèmes de production à base ( : mil. Document présenté à l'atelier sur la
programmation de la recherche : Lronomique en milieu paysan tenu à Ouagadougou
(Burkina Faso) du 19 au 22 Fév] .er 1990, CNRA-Bambey.
6 - Note succinthe sur les principal6 ; recherches et les résultats obtenus sur la
fertilisation phosphatée au SéI igal.
Document présenté au Séminaire les Agronomes Phytotechniciens à 1'IITA
d'IBADAN (NIGERIA) du 7 au 19 . envier 1991. Janvier 1991, CNRA de Bambey.
7 - Rapport d'activités 1990 du Serv: :e Agronomie. Mars 1991, CNRA de Bambey.
8- Rapport de synthèse 1989 - Mars 1 191, CNRA de Bambey.
9 - Expérimentation multilocale. Rapl lrt d'activités 1990
Mars 1991, CNRA de Bambey.
10 - Expérimentation en milieu paysan. Rapport d'activités
Cilss-INSAH 1991, Mars 1991
CNRA de Bambey
11 - Projet de Vérification de Technoj Igies. Rapport d'activités SAFGRAD 1990.
Mars 1991, CNRA-Bambey.

15
Missions
-
-
- Atelier sur la Programmation
e fila Recherche Agronomique en milieu
paysan. Ouagadougou (Burkina Y
SO>,
19 au 22 Février 1990.
- Séminaire des Agronomes de 1
frique de l'Est et de l'ouest.
Ibadan (Nigéria), du 7 au 21
anvier 1991.
Formation
_
Accueil de stagiaire
MUTABAZI HAVUGIMANA, étudiant
1'ENCR du 5 Juin au 15 Octobre 1990.
Thème de stage : La culture as
ciée à base de mil au Sénégal.
Situation et Perspectives.