REPUBLlQIJE DIJ SENEGAL INSTITUT S:ENEGALAIS D:E ...
REPUBLlQIJE DIJ SENEGAL
INSTITUT S:ENEGALAIS
D:E
RE!:HERCHES AGRI(:OLES
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DEPARTEMENT DE RECHERCHE SUR LES SYSTEMES
DE PRODUCTION ET LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
EN MILIEU RURAL
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AGROCL IMA TU.OGIE ET ADAPTA TI&?N VARIETALE
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DE L ‘ARACHIDE AU SENEGAL
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1 IT!Ti?ODUCTION
Pour f;avoriser des choix varietaux rationnels, la cli-
matologie agricole dispose des BlQments suivants :
- La PluviomBtrie annuelle moyenne)et celle qui est atteinte
ou dépassée dans 80 $ des annees (cette dernière donnee est bien
plus utile que la première en agriculture) ; on dispose de cette
pluvionétrie sur des periodes lonques (30 années au minimum) ou
sur les 15 derniikes années caracterisées par une sécheresse indé-
niable (1968 à 1982 ; on peut, bien sOr, rajouter maintenant 1983).
kucune Qtude ou recherche sérieuse ne permet
de oire quand se
terminera cette rsequence sèche, La prudence et la recherche de la
s6curité paysanne font qu’il vaudrait mieux essayer de s’adapter
2 cette série de 15 années de sécheresse, plutbt qu’g 1s. série le
plus longue possible. Le choix est plus d’ordre politique que
scientifique : autant dire qu’il n’a pas été fait. Nous raisonne-
rons donc dans les 2 hypothèses : série longue et 15 dernières
annees.
- Les $urées d’hivernage utile entre la premi&re pluie
permettant le semis et la fin de la période d’utilisation des
réserves hydriques (utiles) du sol, @n dispose surtout de travaux
concernant le mil semé en sec et démarrant sur une première plr.lis
souvent inferieure B 2b mm (levée à partir de 6 mm). Aussi les
di.rées moyennes seraient peur l’arachide, plus courtes de 2 à
3 jours, sans tenir compte par ailleurs d’une pdriode d’utilisa-
tion des réserves hydriques plus brève que pour le mil. En effet
l’arachide n’est pas capable d’extraire l’eau de façon aussi pro-
fonde et intense que le mil. Pour les durees d’hivernage utile,
il est bon de raisonner là encore
sur les valeurs à 80 $ des cas,
pluUt que sur les valeurs médianes.
- Les mesures au champ sur plusieurs annees, des besoins
en eau des principales variétds d’arachide, différenciées essen-
tiellement par leur longueur de Cycle végetatif : 90, 105 et

- 2 -
120 jours. Ces besoins sont serres au plus près, mesures par bilan
hydrique (humidimetrique) in situ (confirme par des mesures en
Qvapo-transpirometres de 4 m2), au sein de parcelle de 200 m2, sur
des cultures très bien conduites au point de vue agronomique (les
rendements en gousse sont compris entre 29,5 quintaux/hectare pour
la 55 437 et 37 quintaux/hectare pour la 28 206). Les arrosages
sont mod6rés et se font en complement des pluies de façon à ne
pas entretenir de percolation et a n’affecter le plus souvent que
les 30 à 40 premiers cm de sol, De toutes les façons, taus les
facteurs du bila,n hydrique sont comptabilisés ou maîtrisés (ruis-
sellement par example). Les valeurs de besoin en eau sont modulees
en fonction de la demande evaporative de l’année ou du lieu : pour
ce dernier point,,nous disposons d'une carte de demande Bvaporative
au Sénégal, obtenue à partir des relevés en bac narmaliaé classe A.
En adaptant les mesures précises faites a Bambey, il est possible
d’estimer, en tout point du Sénégal, les besoins en eau d'une cul-
ture classique ; les variations inter-annuelles en un m@me lieu
ne peuvent
exceder plus ou moins 10 $.
- Les zéserves en eau des principaux sols sableux du
Sénégal. Les principaux sols sableux ont étB caractérisés eu point
de vue hydro dynamique ; la connaissance du réservoir permet de
pondérer beaucoup ce que l'on peut affirmer au seul vu das pluvio-
métries reçues et des besoins en eau quantifiESe tout au long du
cycle.
- La"simulation du bilan hydrique des cultures
Ce n'est en fait que la synthtsse des Qléments précédents,
assemblés de façon rationnelle et “collant” le plus pr6.s possible
à l a realité ; en effet,le modèle de Forest-Franquin, pour notre
cas prècis de l’arachide, a éte calé sur nos bilans “in situ”, au
cours de plusieurs campagnes et s'est avéré &tre suffisamment pré-
cis pour nos besoins. tes écarts sur les consommations reelles
globales mesurées au champ ou simulGes dépassent rarement; 7 Ct FS 7;.
Le mod&le permet de savoir)de 5 jours en 5 Jours,dans quelles
conditions s'est faite l'alimentation en eau de la culture (stress
et excès),
. . ./ . . .

-3-
Des series de 40 annees sont analysees et permettent
par projection de se faire une idee de ce qui peut se passer à
l’avenir. Ceci suppose bien sllr que le climat ne se dégrade pas
et que l’on estime que les 40 annees ecoulees sont representa-
tives de ce qui nous attend f Nous avons là encore essaye de dis-
tinguer l’ensemble de 40 annees, de la dernière periode des
15 ann6es séches, ce qui montre bien cl ‘ailleurs la degradation
de la situation agroclimatique et infirme notre hypothese d’une
certaine permanence climatique.

II PLUVIOMETRIE
On se basera sur les cartes d’isohyètes jointes (graphi-
ques I: et II) : pluviom8trie moyenne d’une part, et pluviom4tri.e
atteinte ou ddpassde au seuil de 80 $. 11 nous parait raisonna-
ble, connaissant les besoins en eau des principales vari<itGs
d’arachide, de faire en sorte qu’ils ‘lcollentl’ avec la pluviométrie
espérée au seuil de 80 j04. Cependant cette démarche est trop som-
maire car toute la pluie recueillie n’est pas forcément utile à
la plante et il faut,dans la pratique) tenir compte des P:luies hors
saison utile et des certes par ruissellement et percolatiw (nous
passons sur l’interception). La carte B 8C ;Ci, montre ainsi quJà
Louga, il faudrait des variGt8s n’ayant besoin que de 280 mm
(ce18 n’existe pas), à Tivaouane de 4OC mm, B Bambey de 48C mm,
B Kaolack-Kaffrine de 600 mm, à Pjioro de 68~ mm etc.,,
Cette methode à notre avis est trop optimiste, connais-
sant l’efficience ,souvent médiocre, des ressources pluviométriques
brutes.
En ce qui concerne la d8gradation de la situation plu-
viomdtrique au ÇénBgal, comme d’ailleurs dans tout le Sahel, nous
avons mis à jour les tableaux suivants où nous donnerons seulement
les moyennes et cNonclusions.
Dans le premier tableau, on a actuali.sQ ce qui avait
gté prépar en 19’77 pour le colloque de Nafrobi sur la dGsertifi-
cation. Le second provient d’une 6tude de 3.P FrBteaud faite ofi
1383.
Pour les durées d’hivernaqe utile, on peut consulter
la carte du graphique IV qui Btait valable pour le mil ; elle -;e
concerne que la moitié Nord, du pays ; on peut rdduire de 2 OC~ :T
tes nombres de jours indiques, pour l’arachide,

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TABLEAU ri* 2
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~a c a r t e a v a i t eté d e s s i n é e e n 1 9 7 5 e t l à e n c o r e i l
faudrait probablement réduire les durées indiquées, compte tenu
des derniéres saisons des pluies, de 1976 à 1983,
D ‘apré:s cette carte, il faudrait des varietés de mil de
73 jours à L o u g a ( p o r t e r à 75), 9 3 à Sambey ( p o r t e r 21 90), 9e 2
Pibour ( p o r t e r à 95), 1 0 7 à F a t i c k ( p o r t e r à 105), 113 à Boule1
( p o r t e r à i10), ‘12.9 à Koungheul.. .
P o u r l e s s t a t i o n s p l u s a u S u d , on d i s p o s e d e q u e l q u e s
do nnbes s u r Nioro d u liip e t Sefa, A Mioro du Rip,on sait que la
d u r é e d ’ h i v e r n a g e p e u t é g a l e r o u depasser 1.18 j o u r s d a n s &O ;! des
anr&es et qu>& Séfa,(mais s a n s t e n i r comPte d e s r é s e r v e s e n e a u
du sol après la derni&re p l u i e ) o n p e u t c o m p t e r s u r 7ll-r j o u r s
(auxqr3?ls on pourrait facilement rajouter une quinzaine de joL:Yr
d’utili satiorl d e s réserves s o i t a u t o t a l PrEi,s d e 13C j o u r s ) ,
T o u t e s c e s durGes,Précisons-le b i e n , P a r t a i e n t c!e l a
premi2re P l u i e ut.i3.~ de semis ; elles sont donc optimistes dans 17
mesure où toute l’arachide ne peut dans la Pratique Paysanne @tre
sende s u r l a Prem#ière P l u i e . T o u t e s c e s valeurs n e s o n t I~I”’
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catives, compte teru des réserves faites plus haut,

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A r a c h i d e * 105 j
' BESOINS EN EAU DES
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CULTli!RES AU SENEGAL SONJ PROPb?RlX!lNNELS A LA LONGUEUR
ph&ue IFo .Q I_
OU CYCLE DE VEGE@K/ON-


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et celles de 105 jours de 535 mm donc :
- à Kaolaek,
c e l l e s d e 105 j o u r s et de 120 j o u r s a u r a i e n t
Lesoir: respectivement de :
535 :x C ,Y2 = 49C’ mm
57 8: :K 0,92 = 525 mm
- à riioro d u
iiip, celles de 105 et de 120 jours auraient
besoin respectivement de :
5 3 5 x C,85 = 455 mm et
57r )( 0,85 = 485 mm etc...
C’n p e u t c o n f r o n t e r t r è s u t i l e m e n t ces besoins er, eac;,
aux pl~.~vIométries espér9es dont nous avons parlé plus 1: 2 IL t.

- 10 -
Une Qtude feite en collaboration avec F. Forest (IRAI -
DRD Î,Îontpellier) a porté sur 3 stations : Lcluga, Bambey, /Jioro dti
Ri?&3
sortes de sol : 50, 80 et 120 mm de réserve en eau utile
SlJr ‘! IiI&tra,
et les 3 variét8s d'arachide de 92, 105 et ,120 jours;
on peut résumer les résultats dans le tableau comparé qu:: suit et;
surtout,dans le graphique no VII, Sur le graphique, on peut se
rendre compte aussi de la p6joration due à la sdcheresse des der-
nisres
années (68-79).
Très brièvement,ces travaux mettent en évidence que :
pour Louga, on ne peut rien faire de mieux qu’avec la 55 437, en
attendant peut”étre d’avoir des “75 ou 6C jours Asistant,es à la
sEcheresse et à potentiel de rendement correct,.,”
Pour Eambev,
les variétés de 90 jours sont très bien adaptees et
ne sont pas trop p8nalis8es par 1'Qvolution actuelle de ].a pluvio-
metïie,
à ccndition toutefois de ne
les semer qu'aprks le
premier Juillet, ce qui permet d!évite.r les faux d6perts (premiCre:,
pluies pr6caces suivies de longues slcheresses),

Les vari8tés de 1E5 jours manquent souvent d'eau en fin
de cycle, même si on considsre toute la pQriode :9.iz-~97,: : le
taux mo)ten de satisfaction est de 54 ;J en phase de maturztion ;

il tombe 2 76 ': entre 195e et 1474. Les variét6s de 1~5 jours
grasentent donc un risque certain en fin de cycle, Il faut cepen-
dant reconnaître que de bons rendements sont; parfois observés,

nC?me
êV8 t (Jne zli.mentation hydrique mediocre en Tin ce c;!cle,
fiinsi en 1973, année où la moyenne des renllemcrts
id ' e s s s.i s comparatifs est sur la 5? 422 de 115 jours Ce ?%,G;i
de gcu3se et st’r
I!a 55 437 de 9C. jours de 2637 I’*‘i:a 46:
satisfaction des
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besoins en fin de cycle ES~. de .,IS moi!:' la
57 ii22 et, de !r;q
: pour la 55 43-Y.
En :535, année de semis tr&s tardifs (CT hoût) or; obti;l;:-:i.
1372 i’ ‘i:a sur la 57 422 et 1855
sur la 55 43’7’ceci n'est pas éton-
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nant, avec une trÈzs mauvaise fin d’hivernage.’

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et 2529 sur la 515 437, alors que la satisfaction des besioin est
tr8s mauvaise pour la 57 422 en fin de cycle (25 $ pour la 57 422
et 91 $ pour la !i5 437). Une alimentation hydrique m6diocre en
fin de cycle n’est donc pas Porchnent catas%rophique.
Pour les autres annees de la pdriode 1972-1980, les
diff6rences sont faibles : on arrive en fin de compte à une
moyenne de 2122 @!Ha pour la 57 422 et BiZJEh~K&Ia pour la. 55 437 I
0
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Sur 14 anndes de comparaison de vari8tds de 90 jours
(28 204 puis 55 437) et de 105 jours (57 422), les résultats sont
aussi très voisins (DANCETTE - FOREST-Avril I982) à Bambey en
solqde s6lection :
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IV 57 422 105 jours ! V 55 437 90 jours !
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dormante
non dormante
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! Rendements gousse !
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! Rendements fan& !
3810
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! ETM ou besoins en !
540
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! Satisfaction gllo- !
83 $
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88 ;:
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! bale des besoins !
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Ce sont surtout des considérations relatiws & Z'écono-
mie de l'eau et Èt un meilleur Equilibre du bilan hydrique général
qui peuvent fairE! militer en faveur de la variete de 40 jours,qui
consomme 200 mm de moins que la 105 jours, ce qui est énorme
(1000 m3/Ha), beaucoup plus que les consid8rations agronomiques
li8es aux essais et Qtudes si station, Il faut reconnaître aussi

que la variGt4 d'e cycle plus long sera plus p6nalis6e .(etn: reci&-
ment et en qualit4) que celle de cycle court, en cas de semis
retard6 ce qui est frdquent et souvent indvitable en miJ.ieu pay-
/
san. Re@Sons-le, notre simulation et les essais portent sur des
rasultats de station oh la plupart des intrants sont relativement
bien maftrises, ce qui est rarement le cas en milieu paysan où
les contraint& sont multiples et souvent insurmontables (sous
Bquipement, manqiue de main d’oeuvre, retards divers de clistri-
bution des fE!CtSrJrS de production etc. ,.)
A Bambey, la variéte de 1211 jours est exclue, d’un point
de vue agroclimatique et hydrique (voir tableaux et graphiques) .
Pour Nioro du Hip
Pas de problèmes de manque d’eau pour les variétes de
9C e t d e 105 j o u r s , encore que l’on constate un fléchissement
notable en fin de cycle pour la ID5 jours, sur la période 1968-
1979.
I l n’y a p a s t r o p d e prublirmejpour l e s v a r i é t é s d e
120 jours,si on considére la p6riode complète 1940-1979 ; maie Jea
p r o b l è m e s a p p a r a i s s e n t a v e c l e s derni&res annees,
Le pessimisme (si on pense que la periode de sécheresse
va se prolonger longtemps encore) ou la prudence, si on estime
que la variéte d e 120 j o u r s e s t t r o p à l’etroit / c o m p t e t e n u d e l a
durée de l’hivernage (égale ou supérieure & 118 jours dans 80 5
des cas> et laisse trop peu de lhtitude de manoeuvre au point de
vue calendrier cultural, f o n t q u e l ’ o n p e u t p e n c h e r e n f a v e u r d e s
varietes d e 105 j o u r s .
Une soJ.ution sage consisterait à garder dans la région
des varietés de 105 jours et de 1’2~’ jours.
Pour la Casamance, le probleme ne se pose pas trop
encore, sauf si Jes conditions climatiques se degradent de plus
en plus. En tout cas, pour le moment, meme avec des hivernages
totalisant 6 0 0 à 700 mm, l’alimentation hydrique des, v a r i é t é s d e
12@ j o u r s est encore très correcte.*. D e plus,les s o l s s o n t e n
I

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g6ndral,plus argileux qu’au Nord et possèdent une réserve en eau
utile plus importante , permettant de mieux supporter les aléas de
&Partition pluviométrique. Les vari6tAs de cycle plus court peu-
vent Qtre envisag6es seulement dans le cas de semis retardés. Il
faut remarquer que les cultivateurs sgment souvent trés en retard
en Casamance; la première s8quence pluvieuse permet à l’herbe de
lever, la deuxibme de faire un labour d’enfouissement, la troi-
si.&me seulement de semer ; les semis sont de plus très échelonnés
compte tenu de la disponibilit6 en matSrie et en main d’oeuvre,
J’ai vu semer de l’arachide (sur billon heureusement) le 15 AoQt
en Guinée Bissau, sur d8friche rGcente, alors qu'il pleuvait depuis
le mois de Mai. Dans ces cas là, et sans s’a%tendre à des rende-
ments record, on peut bien sQr recourYïr 21 des variétés (dormantes
si possible) de 9Ci jours , qui vont porter les récoltes à la date
du 15 iu’ovembre ! (les cultures ne r6sisteron.t bien sOr qu'en
utilisant les réserves hydriques du sol, pendant 15 à 30 jours
après 3a dernière pluie utile),
L e s problémes de rdsistance B la sdcheresse ,
de durée
de cycle vdg6tatif' etc... ne devraient Qtre abordés en fait, que
dans le cadre du (ou des) systgmesde culture de la zone consi-
dérée,

- 14 -
QUELQUES TRAVAUX RECENTS, EN AGROCLIMATOLOGIE APPLIQUEE A
L'ADAPTATION VARIETALE, AU SENEGAL
- "Analyse agroclimatique de la saison des pluies en
vue de faciliter les choix de la recherche et du d6veloppement
agricoles. Le cas de Nioro du Rip"' C.N.R.A f3ambey - ISRA 1976.
C. Dancette et C. S. Sou~,
- "Carbs d'adaptation B la saison des pluies, des mils
à cycle court dans la moitié Nord du Sénégal." Comité consultatif
AIEA. Dambey : 10 - 14 IJovembre 1975. FAC-AIEA rech; dot. no 192
Vienne :376 - C. Dancette,

- "Des programmes pour l'évaluation et l'analyse fré-
quentielle d e s termes d u b i l a n hydriqcle” AL:;:[. T?c=. XYY;I ri” 1
1377. c, Franquin et F. Forsst,
- "?stimation des chances de réussite du 5 ty?zs d'ara-
chide (y~, ?:J.:
et 12ri jours) à partiï Ce 1'ar:alyse pluvbométriqun
pr~~~rarr!o;~ Sr1.,;7et-r.l oret (g?STC~.l), LE? czs d
e
C!sm!-;~!y”IS”,”
- Sy2c;
3 ar! I?C :p liiillet '1272 - C.
Dancette,