INSTITUT D’CLEVAGE ET DE ti1 ZINE ...
INSTITUT D’CLEVAGE ET DE ti1
ZINE
VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROF
AUX
REVUE D’ÉLE’ TAGE
ET DE
i MÉDECINE VÉTi
*
RINAIRE
DES PAYS TROII: :CAUX
Adaptation du virus de la pc ;te
*
des petits ruminants aux cultures cellulaires
Note préliminaire
par Y. GILBERT et J. MONNIER
1’ L
Tome XV (nouvelle série)
Na 4 - 1962
c
==VIGO~- FRÈRES, ÉDITEU s
23, rue de l’École-de-Médecine, PARIS-VI’

Adaptation du virus
peste
des petits ruminants aux cul res cellulaires
Note prélirninaire 1
par Y. GILBERT ef J. MONNIE
INTRODUCTION
rticle rapporte les premiers résul-
L’affection dénommée « Peste des petits rumi-
nants » (PPR) est due à un ultra-virus étroite-
EL ET MÉTHODES
ment apparenté à celui de la peste bovine, avec
lequel II possède une communauté antigénique
s suspensions cellulaires.
etrorte : les épreuves de séro-neutralisation
croisées ‘n vfvo (1) et in vitro, et la précipitation
ériences ont été réalisées à
en milieu gélifié, ne permettent pas de les dis-
s épithéliales de reins d’embryons
tinguer : seul, leur pouvoir pathogène montre
ance de l’abattoir de Dakar.
une différence marquée.
bryons n’a pas été pris en consi-
En effet, si le virus PPR provoque chez les
caprins et les ovins I’évolutior, d’une affection
t décapsulés, la zone corticale
dans laquelle les symptômes observés sont très
etits fragments à l’aide d’un bis-
semblables à ceux que présentent les bovins
ments sont hachés, lavés 3 fois au
infectés par le virus de la peste bovine classique
l’action d’une solution de tryp-
(hyperthermie, état typhique, ulcération de la
0) à 3 p. 1 .OOO pendant 20 minutes
muqueuse buccale, diarrhée profuse et mort) ce
re du laboratoire, sur agitateur
même virus injecté à des bovins des races les
trypsine est éliminée par décan-
plus sensibles à la peste bovine ne provoque
lacée par une solution fraîche de
qu’une légère hyperthermie suivie de I’appari-
ypsination est poursuivie pendant
tion de la résistance au virus PB.
au réfrigérateur. Au bout de ce
La PPR a été signalée d’abord au Dahomey,
nsion cellulaire est filtrée sur
en Côte d’lvoire et, plus récemment, au Sénégal
rs), centrifugée à 900 tours/mi-
où elle entraîne des pertes sensibles dans les
à 5 minutes. Le surnageant est
effectifs de petits ruminants.
lot cellulaire lavé avec de la solu-
Aucun vaccin n’est jusqu’ici disponible, sauf
Hanks additionnée de 10 p. 100
le vaccin bovipestique lapinisé qui aurait donné
n. Après centrifugation, le culot
de bons résultats en Côte d’ivoire ; mais ses
mis en suspension à raison de
difficultés de production et son prix de revient
300 de milieu nutritif composé
élevé en interdisent un emploi extensif.
Hanks additionnée de 0,5 p. 100
C’est pourquoi il a semblé intéressant de tenter
e lactalbumine, et 0,l p. 100 d’ex-
l’adaptation de ce virus aux cultures cellulaires,
e, auquel on ajoute 10 p. 100 de
dans l’espoir que des passages en série en atté-
sérum de vc bu (importé de France) ainsi que des
nueraient le pouvoir pathogène et permettraient
antibiotique
: Pénicilline, 100 Ul!ml et Strepto-
la production d’un vaccin efficace.
mycine, 0,l ng par ml.
Les renom vellements ultérieurs de milieu sont
Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop. 1962, 15, no 4.
Reçu pour publication : août 1962.
* PBS:Pk
xphate buffer solution (Solution Dulbecco).
321

effectués tous les 2 OIJ 3 jours à l’aide du même
Passage du virus.
milieu, mais la proportion de sérum est ramenée
à 5 p. 100 de sérum de bovin (importé de France;
a) Premier passage.
au Ier changement, et à 2 p. 100 pour les chan-
Rate et ganglions sont broyés séparément au
gements ultérieurs, qui s’effectuent lorsque If
mortier en présence de poudre de verre, puis
virage de l’indicateur coloré indique un pH nette-
des suspensions à 10 p. 100 de ces tissus sont pré-
ment acide.
parées dans de la solution de Hanks, et centri-
fugées à 2.000 tlminute pendant 10 minutes.
Dans des tubes contenant des cellules de rein
Récipients pour culture.
d’embryon de mouton mises en culture quatre
La suspension cellulaire est répartie soit en
jours auparavant, on introduit 2 ml de suspen-
tubes de verre neutre ou de Pyrex de 18 ;< 180
sion de rate ou de ganglion, ou de sang défi-
à la dose de 2 ml, soit en tubes de Leighton à la
brin&
même dose, soit en flacons plats pharmacie de
Après 24 heures d’incubation à 370 C, le
150 ml, à la dose de 15 ml, soit en flacons de
liquide infectant est remplacé par du milieu
250 ml en verre neutre à la dose de 22,5 mi.
Jutritii de Hanks, après rinçage des cellules au
Pour la production de grandes quantitCs de
‘BS.
virus, on utilise des boîtes de Roux de 1 I recevant
b) Passages ultérieurs.
75 ml de suspension cellulaire.
Ils sont effectués en ajoutant du milieu du pas-
;age précédent à une suspension cellulaire fraî-
Incubation.
:hement préparée, ou au milieu de renouvelle-
nent de couches cellulaires déjà constituées.
Les flacons et tubes sont placés, après réparti-
tion de la suspension, en position stationnaire
ritrage du virus.
pendant 2 à 3 jours.
En vue des titrages, le virus est dilué en série
Le milieu est alors renouvelé.
décimale dans du liquide de Hanks (dilutions
Les flacons demeurent immobiles, alors que
O-1 à 10--y.
les tubes sont placés sur un tambour tournant
On porte alors 1 ml de chacune des dilutions
(système roller-tubes).
lans un tube contenant 10 ml de suspension cel-
La température d’incubation est, selon les cas,
ulaire. Après le mélange, le contenu de chaque
de 370 ou 400 C.
ube de suspension infectée est réparti à la dose
le 2ml dans 5 tubes en verre neutre ou Pyrex
le 18 x 180.
Souches de virus.
Chaque tube reçoit donc 0,2 ml de la dilution
Des virus de différentes provenances ont été
C onsiderée.
utilisés pour tenter d’infecter des cultures cellu-
Pour les titrages plus précis, on recourt à
laires. Seule a été couronnée de succès l’infection
0 tubes par dilution.
/l
de couches monocellulaires par le sang prove-
nant d’un mouton de race maure, spontanément
I dentification du virus par séroneutralisation.
infecté de PPR.
Le vit-us à identifier est dilué en une série de
Ce mouton, amené malade au laboratoire,
dilutions décimales 10-l à IO-“.
présentait une température de 410 4 et des ulcé-
Deux séries de 6 tubes sonf préparées.
rations de la muqueuse buccale et pharyngée.
Chaque série reçoit 1 ml des différentes dilu-
Un prélèvement de sang fut pratiqué par ponc-
tions de virus.
tion veineuse immédiatement avant I’abatiage,
A chucun des tubes d’une série on ajoute 1 ml
puis, après celui-ci, la rate et des ganglions
de sérum antibovipestique préparé soit sur lapin,
furent prélevés. Le sang obtenu fut aussitôt défi-
soit sur bœuf.
briné par agitation dans un ballon contenan: des
Les tubes de l’autre série reçoivent 1 ml de
billes de verre.
sérum de bovin réceptif.
322

Après agitation, les tubes sont mis en incuba-
RÉSULTATS
tion ‘1 h au bain-marie.
Les différents mélanges sont repartis à la dose
Premier passe
e du virus sur cultures cellulaires.
de 0,2 ml par tube contenant 2 ml de suspension
Suspension 1 rnglionnaire.
cellulaire.
Après 24 ht
res à l’étuve à 370 C, les cellules
On utilise 2 à 5 tubes par mélange.
sont complète
Tent détruites (effet toxique de
Le virus est considéré comme neutralisé s’il
l’inoculum) et
s tubes sont éliminés.
existe une différence d’au moins 2 log à base
10 entre les titres des virus respectivement en
Suspension (
rate.
présence de sérum normal et de sérum antibo-
Après 24 t- ures à l’étuve à 37O C, un effet
vipestique.
toxique limiti est observé sur la couche cellu-
laire ; cepend
It la majorité des cellules demeure
Préparations colorées.
intacte.
Aucun eff
cytopathogène n’apparaît en
Elles sont réalisées à l’aide de tubes de Leigh-
11 jours et, I tapis cellulaire étant décollé, les
ton recevant 2 ml de suspension cellulaire, infec-
tubes sont éli inés.
tée ou non.
Un deuxiè e passage est effectué, puis un
troisième, ma
aucun effet cytopathogène ne se
Pour la coloration, les tubes sont vidés, lavés
ant la période d’observation. Les
3 fois au PBS, la couche cellulaire est fixée 3 à
manifeste per
bandonnés à l’issue du quatrième.
5 minutes au Bouin alcoolique, puis colorée par
passages sont
I’hémalun de Mayer et I’éosine. Montage au
Sang.
baume du Canada.
Après 24 ht res à l’étuve à 37O C, les cellules,
après lavage IU PBS, apparaissent intactes. Le
Inoculation aux animaux.
milieu est ré<
lièrement renouvelé.
Dix jours c rès l’infection, de larges plaques
Bovins. -Sont utilisés des bovins sans bosse
ressemblant t tes cellules géantes se forment au
de race N’Dama, provenant de la région de
sein de la CC
che cellulaire. Ces plaques aug-
Kédougou, très sensibles à la peste bovine.
mentent en tc Ile et en nombre, et se creusent
Avant toute inoculation un prélèvement de sang
d’énormes vc Joles.
est effectué, et le sérum soumis à une épreuve
Ces lésions ersistent pendant plus de 21 jours,
de séroneutralisation, en culture cellulaire à la
délai au bout uquel les tubes sont éliminés.
dilution I : 2. Seuls, sont retenus pour les expé-
Dès le 2e F ssage, un test d’identification par
riences, les bovins dont le sérum apparaît com-
séro-neutralis
.ion indique que l’effet cytopa-
plètement dépourvu d’anticorps neutralisant le
thogène est te Ilement inhibé par le sérum d’un
virus bovipestique en culture cellulaire (présence
bouc guéri dr PPR et par le sérum antibovipes-
d’effet cytopathogène dans les quatre tubes
tique.
inoculés avec le
mélange
sérum-virus de
A partir du
rus obtenu par premier isolement
culture).
en culture, ri olté à plusieurs reprises entre le
Caprins. - Sont utilisés des caprins âgés de
Ile et le 21e
)ur après l’infection, deux séries
6 à 12 mois provenant de la région de Fatick
de passages c t été commencées, l’une à la tem-
(Sénégal) de Thiès, ou de Kédougou. Le sérum
pérature de : 1, l’autre à 400 C,
de ces caprins est examiné avant toute inocula-
tion pour détection des anticorps neutralisant le
Passages à 4
C.
virus bovipestique de culture.
utrjtif baignant les cellules infec-
Quinze jours après inoculation de virus PPR
lement du virus est mélangé à une
et avant toute épreuve, les animaux survivants
lulaire de rein d’embryon de mou-
(bovins ou caprins) subissent un second prélè-
ise en culture. Un effet cytopatho-
vement de sang en vue d’obtenir du sérum
é 9 jours plus tard ; il se traduit
(sérum 9).
on au sein du tapis cellulaire, de
323
J

arges plaques constituées par d’énormes cellules
Caractéristiques microscopiques des lésions
géantes.
déterminées par le virus sur les cellules culti-
Au cours des passages suivants l’effet cytopa-
vées in vitro.
thogène peut être décelé par observation à
l’état frais dès le 5” jour ; il se traduit toujours
10 Dans des couches cellulaires obtenues par
par l’apparition de syncytiums. II n’exisie pas
infection de suspensions /ors de la mtse en culture
de cellules rondes réfringentes isolées ou grou-
des cellules, incubées 0 370 C.
pées en chaînes, comme on en observe dans les
En raison de la rapidité de croissance des cel-
cultures infectées par le virus bovipestique.
lules de mouton et de la lenteur d’apparition de
Dans une deuxième série de six passages effec-
I’E. C. P. (effet cytopathogène) celui-ci ne com-
tuée dans les mêmes conditions, à partir du virus
mence en général à se manifester qu’au sein
de Ier isolement, par passages successifs en sus-
d’une couche cellulaire entièrement constituée.
pension cellulaire fraîche, l’effet cytopathogène
Au 5” jour, les premiers effets cytopathogènes
se manifeste régulièrement après 7 jours d’incu-
se traduisent par l’apparition d’amas de 2 à
i
bation.
6 noyaux, constituant l’amorce de cellules
Après apparition des premiers syncytiums,
géantes, au milieu d’une zone de cytoplasme
ceux-ci s’accroissent en taille et en nombre, et
clair. Souvent, ces noyaux contiennent des Inclu-
bientôt la culture est constituée par des cellules
sions sous forme d’une à 4 taches circulaires
i
géantes, séparées par des cordons de cellules
incolores, centrées par un point fortement éosi-
de type fibroblastique. Cet aspect persiste très
nophile. /Le nucléole est toujours intact. Par ail-
longtemps, et une couche cellulaire presque con-
leurs, des inclusions de ce type se rencontrent
tinue est visible à l’oeil nu sur des flacons ense-
dans les noyaux de cellules encore individuali-
mencés 36 jours plus tôt.
sées. Ces cellules sont en général groupées par
zones bien déterminées.
Passages à 37” C.
Au 7” jour, on observe des groupes de plu-
sieurs petites cellules multinucléées, dont les
Une série de 12 passages en série a été réalisée.
noyaux renferment de 1 à 6 inclusions rose vif
Le milieu du précédent passage est incorporé
entourées d’un halo clair. De même, nombreuses
à la suspension cellulaire lors de sa mise en cul-
sont les cellules isolées possédant de telles inclu-
ture, sauf au 2” passage effectué par infection
sions, dont la taille tend à augmenter. La tache
2 jours après leur mise en culture de cellules de
éosinophile centrale est circulaire ou de forme
rein d’embryon de mouton à l’aide du milieu
allongée.
nutritif de tubes du Ier passage, et au Se passage
Au 8e jour, les inclusions sont encore plus nom-
effectué sur des cellules de 5 jours. L’effet cyto-
breuses, ef occupent la plus grande part de la
pathogène apparaît en 6 à 7 jours, se manifes-
surface du noyau.
tant par des zones d’apparence unie, renfer-
A partir du 9~ jour se constituent, par fusion
mant de nombreux points réfringents qui sont
d’éléments multinucléés voisins, de grands syn-
les nucléoles des noyaux des syncytiums. Comme
cytiums, dont les noyaux se disposent en cou-
les cellules de rein d’embryon de mouton don-
ronne, autour d’une zone centrale circulaire ou
nent des cultures extrêmement denses et qu’il
ovoïde fortement éosinophile. Les noyaux de ces
n’est pas rare d’observer des zones où les cellu-
cellules contiennent ou non des inclusions dont
les forment plusieurs couches, les lésions dues à
certaines occupent la quasi-totalité du noyau.
l’infection sont parfois difficiles à identifier, En
En ce qui concerne le reste de la couche cellu-
12 à 14 jours, toute la surface du verre semble
laire, les limites des cellules deviennent difficiles
couverte de syncytiums sans tendance marquée
à distinguer, d’autant plus que la culture est en
à la vacuolisation. Ces cellules géantes subsis-
général très dense. Le cytoplasme renferme des
tent pendant un temps très long (plus de 3 jours),
masses eosinophiles, et la plupart des noyaux,
elles présentent une partie centrale réfringente,
des inclusions.
opaque et jaunâtre, bordée par les noyaux dis-
Au 13” jour, presque toutes les cellules sont
posés en une couronne entourée d’une zone
infectées. Les cellules géantes ont atteint des pro-
périphérique plus claire.
portions étendues. Les inclusions intranucléaires
324

occupent toute la surface du noyau, à I’excep-
ur et à l’extérieur de la couronne
9
tion d’un liseré périphérique. La tache rose cen-
trale est plus ou moins éiendue. Les plus petites
nclusions nucléai-
. .
sont intensément colorées alors que d’autres de
rtout sous la forme d’une
plus grande dimension présentent une coloration
ntourée d’un halo
plus pâle.
é d’un liseré chromatique
Au 17e jour, l’image est à peu près la même,
mais la culture devient moins dense par suite
s’étend et sa cou-
de la dégénérescence et du détachement de
tensité et sa limite avec le halo
quelques cellules.
e. Enfin, d’autres noyaux mon-
La durée maxima de survie des cultures infec-
rose pâle homogène, bordé d’un
tées n’a pas encore été déterminée.
la culture persiste pendant plu-
20 Dans les couches cellulaires obtenues par infec-
Un flacon coloré 36 jours après
tion de suspension cellulaire lors de 10 mise en cul-
présentait une couche cellu-
ture, des cellules incubées à 400 C.
n on pouvait distinguer de
r
L’effet cytopathogène observé dans ces condi-
tiums de grande taille, au cyto-
ditions est analogue à celui qui se manifeste
L’examen au fort grossissement
à 370 C, mais l’évolution en est plus rapide.
tué en raison de l’épaisseur du
Dès le 4” jour, se constituent de petits amas de
quelques noyaux. Les inclusions intracellulaires,
petites, claires et centrées par un point rouge ne
se voient qu’au 5e jour.
Au 6e jour, de nombreuses cellules géantes
ont essentiellement été effectués
sont déjà constituées, dont les noyaux, disposés
e maintenue à 400 C dont il était
en couronne, renferment des inclusions rose vif
connaître le titre pour des raisons
entourées d’un halo. Ces inclusions ont une taille
très sensiblement supérieure à celle des inclu-
sions observées en même temps à 370 C.
II
e des chiffres en-
Au 7e jour, ces cellules multinucléées occupent
egistrés :
f
une part appréciable de la surface de la culture :
114 à lj5 environ. Les noyaux sont disposés en
lour du pré- titre par cm3
couronne autour d’un centre intensément coloré,
0
Série du
lèvement
(nombre de
la taille de ces cellules varie, elles peuvent con-
ssage
après mise
DI/CT)
en culture
tenir de quelques noyaux à plusieurs centaines.
r
Pratiquement tous les noyaux, tant dans les syn-
cytiums que dans les autres cellules, renferment
e
8e
+-- e --
des inclusions, à part quelques petites zones
-.--- -.--.,E--
5e
éparses qui renferment des cellules apparem-
db--
ment normales.
12e
_ -
Après le IOe jour, un certain nombre de cel-
e
16
14”
lules se détachent et la culture apparaît moins
Ile
dense. Les inclusions nucléaires s’observent
dans tous les noyaux. Certaines cellules géantes
13”
présentent des signes de dégénérescence : les
noyaux semblent se rétracter, montrent des for-
mes irrégulièrement polygonales, la bordure
Une courb
de croissance a été établie pour
chromatique perd de sa netteté et le reste du
e virus du 4e passage incubé à 400 C.
noyau prend une coloration violacée.
Au Ier titra e, effectué 4 jours après infection
Le cytoplasme devient vacuolaire, lâche et
%
ors de la mis en culture, le milieu nutritif con-
325

.6
tient déjà 1 05~1 doses infectantes pour culture
lisait pas le virus bovipestique en culture cellu-
cellulaire (DICT) par ml. Le maximum’ est
laire provoque, après une incubation de 3 et
atteint au 10e jour de culture, avec 105~3 DICT
5 jours respectivement, une élévation thermique
par ml.
de 20 C. Au 8e jour, la face interne des lèvres et
Le titre baisse vers le 14e jour et se stabilise du
des joues sont couvertes d’un enduit nécrotique.
16eau25ejouraux environs de 104 DICT par ml.
La diarrhée apparaît le 8e jour. La température
Le titre baisse alors sensiblement pour attein-
descend brusquement et redevient normale le
dre au 35e jour après la mise en culture un titre
IOe jour tandis que les lésions buccales dispa-
de 101p4 DICT par ml.
raissent. Les deux boucs survivent.
L’expérience a été interrompue alors que les
Avec le virus du 6e passage, l’un des deux
flacons présentaient encore une couche cellu-
boucs inoculés ne présente qu’une réaction ther-
laire discernable formée de syncytiums et de
mique très faible (moins de 10 C) et survit jus-
traînées de cellules de type fibroblastique.
qu’au 2le jour après l’infection. A l’autopsie,
Un seul titrage de la souche entretenue à 370 C
seules sont relevées des lésions de pneumonie.
a été effectué au 12e passage.
Le sérum prélevé au 16e jour après infection
Le milieu prélevé au 108 jour de culture con-
neutralise le virus bovipestique de culture à la
tient 105J DICT par ml.
dilution l/lOO.
Le second bouc montre une réaction thermi-
.
Pouvoir pathogène des souches PPR de culture.
que intense du 5” au Ile jour après inoculation.
II meurt le 17e jour mais ne présente aucun signe
10 Souche enfrefenue à 37oC.
de PPR à l’autopsie.
Au 12e passage, le virus inoculé à deux boucs
Pouvoir pathogène pour les caprins.
réceptifs ne provoque qu’une réaction thermique
Le virus de 1” passage de culture cellulaire
fugace (2 jours au maximum) et n’excédant pas
inoculé à deux caprins dont le sérum ne neutra-
10 C. Les deux animaux survivent.
326
s

20 Souche entretenue à 400 C.
I
a) Pouvojr pathogène pour les co~rlns.
e passage est titré sur des lots de
Au 3~ passage à 400 C, 4 jeunes boucs sont
. .
inoculés. La maladie évolue chez eux de façon
similaire : après une incubation de 3 jours la
temperature s’élève brusquement, atteint et
dépasse même 410 C au matin du 5e jour. Les
i calculé sur cultures cellulaires
lésions de la muqueuse buccale apparaissent du
6” jour au 7e jour suivant l’inoculation, et la
mort survient du 6e au 9e jour.
A l’autopsie, les lésions caractéristiques sont
observées : nécrose de la face interne des lèvres,
de la face inférieure de la langue, de la muqueuse
Seule a été inoculée aux bovins lu souche
du pharynx, congestion de la valvule iléo-caecale.
entretenue par/ passage à 400 C.
TABLBAU 1
Titrage du virus PI?3 sur cqrins (jbme paû qe ù 40" C)
lf
Mor-t=M
Anticorp z ncutrali ants
i!&ction
L&ions ou
dans lr rérum 1
L&ions à
t!:crmlqilc bucmles Surviei3
Axant
15 j.a rès
l'autopsie
inoculation ir.oculC.tion
0
0
s
+
+
+
0
S
0
+
+
+
M $2 j.
0
+
+
+
1‘ 7b j.
0
+
+
+
Y4 7è j.
0
f
0
0
M 5è j.
0
0
n:ort de pneu
monle.
c
+
1~1 10è j.
0
+
‘r
0
s
0
+
+
0
M 6è j.
0
0
congestion
pulmosaire
.L
+
M Il?! j.
0
+
+
+
IG 1 Oè ; .
0
+
c
0
14 1Oè j.
0
+
+
+
I*I 7è j.
0
+
+
+
s
0
+
0
0
f.1
0
0
2

Au 3” passage, un veau reçoit 2 ml de milieu,
Le virus PPR ne semble donc pas se propager du
soit environ 300.000 DICT par voie sous-cutanée.
bovin Infecté au bouc sensible par cohabitation.
II ne présente dans les jours suivants qu’une
L’épreuve d’innocuité étant concluante, du
élévation thermique de 1” C environ les 5e et 6”
virus du 3” passage a été titré comparatlvement
jours sans aucun signe clinique. Son sérum,
sur boucs, cellules et veaux.
dépourvu avant inoculation d’anticorps neutra-
Le virus, ainsi qu’il a été signalé plus haut,
lisant le virus PB, le neutralise 14 jours plus tard
renferrnait 105pz DICT par ml et infectait 4 boucs
à la dilution 1125. Cet animal demeure indiffé-
sur 4 à la dose de 1 ml d’une dilution 10 ms.
rent à l’inoculation de 100.000 DL,, de virus
Des 5 bovins de race N’dama recevant chacun
bovipestique caprinisé pratiquée 35 jours après
1 ml d’une dilution 10--a de virus, deux meurent
inoculation de virus PPR.
avant l’épreuve d’affections intercurrentes (para-
Deux boucs placés au contact de cet animal
sitisme et misère physiologique) et le troisième
durant toute la durée de l’expérience ne mon-
possède dans son sérum prélevé avant inocula-
trent aucun trouble et succombent à I’inocula-
tion de virus PPR, des anticorps neutralisant le
tion de virus PPR pratiquée le même jour que
virus PB. Seuls, les deux autres veaux doivent
l’épreuve par virus caprinisé chez les bovins. 1 donc être pris en considération.
Titrage du &IX; i:Tii (le cuit~.~? j~xxz !‘a:'. y-e :i Xl0 C sur bovi?n
-
-
Dil . Ao Veau li&xti,x: thenkique
~T-ml A 1 :2 1
sbm :io
‘-
:Q~(Q,J~
p:>r .;j.mL: c.iprinizS
Obz x-:ati ~)IX
-3
2111
0
1;
P
1'
Absence de r&ction
Swvi t
2120
0
Ii
1) P
Abwncc de rc::!cti^r!
smi.t
-
2cm
+ 12-152 j.19
3
P
P
Abc!:nce :IC nkctic,n
;Su n;i Ab
-.l
2ce, '2
XO!‘U
- -
Fi:ère phyciolo-
;-i 2.x
. *
21021
t;a - 12è j.
Ii
il
II
iCm? ion moùtirCe
Survit
2118
66 - lO& j.
:i
1' 1'
.4b~mce ilc rkxtio!i
Survit
2122
I;O.RT
-
-
I.;ir,>rc ?i~-iiolo-
ri
<. ;ue .
2c!s'j
t 7% - 12è j.
Ii
P
II
Absence Cie ri- ic kicii
Sir-rit
2092
Te;:.pir;turc ir&yli&e Ii
N w
.4hZCliCC de r&ction
Survit
- 5
2101
5è - 6è j.
P
P 1:
Absence de r&cti.m
Survit '
2109
llè - 14è j.
N
N
fi
Absmce de zC:~ctia
Jitri-it
2121
G j.
II
ii
;;
C,?~ctiw forte
Sut75 t
-
2083
4è - 9è j .
i!
ii
J
iGüc'-ion
i
forte
Surri t
- 6
2100
55 -Ilèj.+t
1:
ii
îJ
l?&ction Forte
survit
2119
+ llè - 1 !è j.
i!
i;
ii
Rkction forte
Survit
328

L’un deux possède dans son sérum prélevé
idents, et, en particulier, des
15 jours après inoculation du virus PPR, des anti-
microbiennes, ont obligé à des
corps neutralisant le virus PB et ne réagit pas à
ière si bien que la souche n’a
l’épreuve par virus bovipestique caprinisé.
que le 12e passage.
Le second, dont le sérum se révèle dépourvu
o n à 400 C est envisagé le maintien
d’anticorps neutralisant le virus PB 15 jours
thogène pour les petits ruminants,
après l’inoculation du virus PPR, réagit faible-
immunogène pour le bœuf, afin
ment à l’inoculation d’épreuve de virus bovi-
ntuellement d’une souche vacci-
pestique caprinisé.
Des 5 veaux recevant le virus PPR à la dilu-
pas souhaitable de multiplier
tion 10-5, quatre possèdent avant l’expérience
n culture à 400 C, le virus PPR
un sérum dépourvu d’anticorps neutralisant le
me suffisamment atténué pour les
virus PB. De ceux-ci, un seul renferme dans son
nt d’être toléré par les races les
sérum, quinze jours après inoculation du virus
C’est pourquoi la majorité des
PPR, des anticorps neutralisant le virus PB à un
t été consacrées à la souche main-
taux faible (112) et ne réagit pas à l’épreuve.
(titrages en culture, sur caprins
Des trois animaux au sérum dépourvu d’anti-
corps neutralisants, deux ne présentent aucune
l’isolement du virus en culture,
réaction thermique à l’inoculation d’épreuve,
alors que le troisième réagit fortement.
Une nette réaction thermique est enregistrée
a i s à partir du 6e ou
après épreuve par virus bovipestique caprinisé
délai d’apparition ne se raccour-
chez les trois bovins inoculés avec 1 ml de la
la répétition des passages.
dilution 10-e de virus PPR.
de latente des lésions cellulaires
supérieure à celle observée dans
DISCUSSION
ne, et, à l’état frais, l’aspect des
siblement différent. On ne note pas
Plusieurs tentatives d’adaptation du virus PPR
gentes, filamenteuses
sur cultures cellulaires avaient abouti à des
yers d’infection des
échecs ; l’infection des cultures de cellules épi-
bovipestique, mais
théliales de rein de mouton, était tentée à l’aide
s zones arrondies ou ovalaires,
de suspensions de rate ou de ganglions. Le pro-
grandes cellules multinucléées, au
cédé ne semble pas convenable, puisqu’il a
ps de se constituer
échoué avec les suspensions d’organes de I’ani-
compte tenu de la rapidité plus
mal dont le sang au contraire a permis I’adapta-
uverture » du verre par les cel-
tion du virus aux cultures.
II est inhabituel de constater la PPR chez les
petits ruminants des zones sahéliennes, et encore
tion cellulaire est assez forte
plus chez les ovins de ces régions.
difficile de distinguer à l’état
L’origine de la coniamination du mouton-
cytopathogènes en raison de
souche n’a pu être élucidée. II s’agit là d’un heu-
des cellules. L’aspect le plus
reux hasard, et les circonstances ont permis de
t cytopathogène réside dans les
l’exploiter.
eaires, qui s’observent dans la
Deux séries de passages, à différentes tempé-
es cellules, qu’elles soient mono
ratures, ont été effectuées.
s. II est difficile de rapprocher cet
De la série à 370 C, est attendue l’atténuation
gène de tout autre produit par
de la souche pour les petits ruminants, dans
l’espoir d’obtenir un vaccin efficace. Les seules
e le maintien à 400 des cultures
expériences effectuées consistent en I’inocula-
conserve a
irus sa faculté de produire des
tion de boucs pour recherche du pouvoir patho-
s qu’à 370 on assiste à la diminu-
gène et de son atténuation éventuelle. Malheu-
quence et de leur taille.
329

La teneur en unités infectantes du milieu de
délai de 15 jours ne suffit peut-être pas à leur
culture est inférieure d’un log. à base 10 environ
élaboration à un taux décelable.
à celle enregistrée avec le virus PB. Cependant,
Ainsi se trouve une fois de plus confirmée la
si le maximum est moins élevé et atteint ~11,~s tar-
parente antigénique entre les deux virus. Toutes
divement, le titre du virus se maintient pendant
les recherches sérologiques ont été effectuées
plus longtemps à une valeur relativement forte.
par neutralisations croisées, c’est-à-dire que le
On peut rapprocher ceci de ce que l’effet cyto-
virus bovipestique de culture a été utilisé pour
pathogène du virus PPR est plus ménagé que
la recherche des anticorps induits pcr le virus
celui du virus PB, et de ce qu’il n’y a pas destruc-
PPR dans les sérums des boucs et des ‘veaux
tion totale des cellules atteintes par le virus. Au
inoculés, et que le sérum antibovipestique a été
contraire, I’obsei-vation
de flacons de culture
employé pour l’identification du virus PPR.
conservés 35 jours montre que, si les cellules
II reste maintenant à comparer les titres des
infectées occupent du IOC? au 20e jour après la
sérums vis-à-vis des virus homologues et hété-
mise en culture la quasi-totalité de la surface, il
rolog ues.
se produit ensuite une sorte de «cicatrisation »
Le comportement particulier du virus PPR en
par prolifération de cellules de type fibroblas-
cultures cellulaires apporte un élément nouveau
tiques restées saines, qui réoccupent une part
permettant de considérer cette affection comme
importante de la paroi de verre.
une entité nosologique distincte de la peste
Cependant, on peut conclure à une diminution
bovine, bien qu’étroitement apparentée.
de la faculté des cellules géantes à produire du
II est permis, à notre sens, de considérer le
virus puisqu’au 35e jour après la mise en cul-
virus PPR comme un virus bovipestique sponta-
ture, le titre en virus est de 101~~ seulement, bien
nément adapté aux petits ruminants et se per-
que le tapis cellulaire soit encore constitué pour
pétuani désormais chez ces espèces, indépen-
une bonne part de cellules infectées.
damment de l’espèce bovine. II diffère donc des
Le maintien à 400 C des cultures de virus PPR
souches bovipestiques pouvant accidentellement
semble avoir exalté le pouvoir pathogène du
contaminer les ovins ou caprins telle celle étudiée
virus, puisque si les 2 boucs inoculés avec le
par JOHNSON (4) qui, pathogène pour deux
milieu de l’isolement du virus à 370C ont sur-
espèces, affectait à la fois bovins et ovins.
vécu, après, il est vrai, une très forte réaction,
Le virus PPR ne peut non plus être confondu
ceux inoculés avec le virus du 4e passage à
avec certains virus bovipestiques adaptés en
400 C succombent régulièrement.
laboratoire à l’espèce caprine, et qui, par la
II est vraisemblable que la température de
suite se sont révélés spontanément transmissibles
culture élevée sélectionne les mutants virulents,
au sein de cette espèce. Ces faits ont d’ailleurs
comme cela a été observé pour d’autres virus.
été rupportés en Asie, mais non en Afrique.
La possibilité de multiplication à température
D’autre part, le comportement chez les caprins
élevée est d’ailleurs considérée comme carac-
des virus bovipestiques artificiellement adaptés
téristique des souches virulentes (marqueur
est tout à fait différent de celui du virus PPR.
Thêta).
Seul ce dernier reproduit le tableau clinique de
Malgré cela, le pouvoir pathogène du virus
la peste bovine, alors que les virus vaccins bovi-
cultivé à 400 C reste faible pour le bœuf, et les
pestiques caprinisés ne provoquent aucune
bovins N’Dama n’ont montré qu’une faible réac-
lésion visible chez les caprins infectés. L’exis-
tion thermique après inoculation.
tence de PPR a d’ailleurs été reconnue antérieu-
Ils ont parfaitement résisté à l’épreuve, et leur
rement à l’introduction en Afrique occidentale
sérum 14 jours après inoculation renfermait des
de virus vaccins caprinisés.
anticorps neutralisant le virus bovipestique à
Enfin, il n’a pas été jusqu’ici possible de culti-
une dilution appréciable. Cependant la présence
ver sur cellules le virus bovipestique caprinisé
d’anticorps neutralisants n’est pas indispensable
(PLOWRIGHT et FERRIS, 5).
à l’état d’immunité puisque les bovins ayant reçu
Des études entreprises, peut résulter I’obten-
de faibles doses de virus se révèlent immunisés,
tion d’un vaccin efficace contre la peste des
bien que leurs sérums en soient dépourvus, Un
petits ruminants et la peste bovine. Des expé-
3 3 0

riences complémentaires seront cependant néces-
des cellules,
>Paraissent des inclusions éosino-
saires pour confirmer l’impossibilité de conta-
philes de gr
je taille.
mination des ovins et caprins par les bovins
30 Le viru
iaintenu en cultures à40” C immu-
inoculés de PPR.
nise les bovi
contre la peste bovine et conserve
son pouvoir
thogène pour les caprrns.
CONCLUSIONS
40 L e vit-1
naintenu en cultures à 370 perd
rapidement,
n pouvoir pathogène pour les
10 Une souche de virus PPR a été adaptée à
caprins et le
nmunise contre le virus PPR viru-
la multiplication en cultures de cellules de rein
lent.
d’embryon de mouton.
Laboratofre nafional de recherches
20 Le virus provoque la formation au sein des
vétérinaires de Dakar-Hann
cultures infectées de cellules multinucléées de
(République du Sénégal).
grande taille. Dans la quasi-totalité des noyaux
Service de Virologie
SUMMARY
Adaptation of the virus of « rinderpest of small rum
.nts » te tissue culture
1. - A strain of the virus of PPR (peste des petits rumina
has been adapted to culture on
embryo ovine kidney cells on which it multiplies.
2. - The virus induces the formation in the infected tissk
cultures of multinuclear cells of
large size. In a fair proportion of the nuclei of the cells, there a1
‘ar eosinophile inclusions of large
size.
3. - This tissue culture virus maintained at 400 C immun
ses cattle against rinderpest and
retains its pathogenicity for goats.
4. - Tissue culture virus maintained at 370 C rapidly loses i
jathogenicity for goats and immu-
nizises this species against virulent « PPR » virus.
RESUMEN
Adaptation del virus de la peste de 10s rumiantes rr
ores al cultiva celular
1. - Una estirpe de virus PPR ha sido adaptada a la mu
llicacion en cultiva de células de
riEon de embrion de cordero.
2. - El virus provoca la formation en el seno de 10s cultiv
infectados células muliinucleadas
de gran tamago. En la mayor parte de 10s nucleos de las célu
aparecen inclusiones eosinofilas
de gran tama”no.
3. - El virus mantenido en cultivas a 400 C inmuniza a 11
bovinos contra la peste bovina y
conserva su poder patogeno por 10 que respecta a 10s caprinos.
4. -- El virus mantenido en cultivas a 370 C pierde rapidar
tte su poder patogeno por 10 que
respecta a 10s caprinos y les inmuniza contra el virus PPR virule
BIBLIOGRAPHIE
1. MORNET (P.), ORUE (Jo), GILBERT (Y.),
Françai
Ses rapports avec la peste bovine.
THIERY (G.) et SOW MAMADOU, - La peste
Rev. Ek
Méd. vét. Pays trop. 1956, 9 : 313
des petits ruminants en Afrique Occidentale
(Avec r-c
31 de la bibliographie antérieure).
331

Photo n” 1. - Culture de cellules épithéliales de rein d’embryon de mouton
- 8t’ jour -- jl 750.
l
r
.
Photo no 2. - Culture de cellules épithéliales de rein d’embryon de mouton
infectées par le virus P. P. R. - 4c! passage, incubation à 400 C,
8? jour, Y 125 - Cellules géantes, inclusions intranucléaires.
332

Photo n” 3. - Même culture que celle représentée sur la p loto n” 2 ‘.\\ 560.
Détail d’vn syncytium.
inclusions intranucléaire
Photo n” 4. - Même culture que celle représentée sur les ç lotos no 2 et 3 X 750.
Cellule multinucléée, inclusions intranucléc Ires.

Photo no 5. - Culture de cel!ules épithéliales de rein d’embryon de mouton
infectées par le virus P. P. R.--Ile passage, incubation 37” C, 9” jour, \\ 125
Aspect de la culture, cellules multinucléées.
i
.
Photo no 6. - Même culture que celle représentée sur la photo no 5, >: 750.
Inclusions intranucléaires dans des cellules non groupées en syncitiums.
334

2. PLOWRIGHT (W.) et FERRIS (R. D.). -
4. JOHNSOI
R. H.). - An outbreak of rin-
Studies with rinderpest virus in tissue
der pest
living cattle and sheep. Vét. Rec.
culture. 1. growth and cytopathogénicity.
1958, 70
57.
J. camp. Path. 1959, 69 : 152.
5. PLOWRIC
(W.)et FERRIS (R. D.).--Studies
3. GILBERT (Y.) et MONNIER (1.). -Adapta-
with rinc
jest virus in tissue culture. Atech-
tion d’une souche de virus bovipestique à la
niquefor
détection and titration of virulent
culture cellulaire. Rev. Elev. Méd. vér. Pays
virus in
le tissues. Rés. Vét. SC;. 1962, 3 :
frop. 1962, 15 : 4.
94.