MF/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
MF/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCTENTIFIQUE ET TECHNIQUE
AVANT PROJET DE RECHERCHE EN ECONOMIE, SOCIOLOGIE
ET ECONO5lETRIE DANS LE SECTEUR AGRICOLE
DU SENEGAL
A .
,
.
Octobre 1970
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)

1
1 - DESCRIPTIIIN DU PROJET
1. Objectifs
L'originalite et l'intérêt des recherches en economie et
sociologie rurales actuellement conduites par 1'ISRA vionnent de ce
qu'elles ont été entreprises .Si l ’ i n i t i a t i v e e t d a n s l e p r o l o n g e m e n t
des recherches agronomiques classiques et en liaison directe avec
celle-ci et le développement.
Ccttc demarche i n t é g r é e s e situe e n a\\tal d e s r e c h e r c h e s
agronomiques analytiques et a pour objectif d’am6liorur leur ad4-
quation aux problèmes de dcveloppement rural.
Ces recherches ont essentiellement été conduites dans le
cadre des Unités expérimentales et quelques autres villages. L1expB-
rience acquise, les besoins de la politique agricole de L’état et
la dynamique propre de la démarche montrent que le champ de ces
recherches doit @tre élarqi au niveau national :
- La mise au point de systèmes de production vulgarisab2es
implique la connaissance des structures réelles d*exp.loitation g
- L’élaboration de ces systèmes vulgarisables ndcessite
la connaissance de.s conditions économiques de la production (fonc-
tions de production, offre, demande, filieres des produite) et de
l’environnement Qconomique des producteurs (politique des prix,
credits, subventions) ;
- Ces systèmes vulgarisables doivent, en fin, s’intégrer
dans un certain aménaqcment de l'espace ru,rale, que ce soit au niveau
régional ou au niveau local.
En somme toutes ces recherches concernent les aspects
socio-économiques du développement et permettront d'une part, d’avoir
des indications sur les voies d'évolution des structures familiales
traditionnelles vers des structures nouvelles dégageant des surplus
importants et compatibles avec les capacités techniques, Qconomiques
et les aspirations sociales des paysans, et d’autre part, de f o u r n i r
au Gouvernement des informations et des éléments d’appréciation pour
une politique générale en matière agricole.
2 . J u s t i f i c a t i o n s
L ’ a g r i c u l t u r e e s t l e s e c t e u r d o m i n a n t d e l ’ é c o n o m i e s é n é -
galaise. Elle représente environ trente pour cent du produit interieur
brut et intéresse soixante dix pour cent de la population. Elle est
e n c o r e l a p r i n c i p a l e a c t i v i t é genératrice des surplus nécessaires au
developpement des a u t r e s a c t i v i t é s économiques.
O r u n e s u c c e s s i o n d ’ a n n é e s h pluwiométrie d é f i c i t a i r e a e u
pour conséquences des pertes de production évaluées 21~Plusieurs di-
?.
z:-rines d.2 milliards et un déficit vivrier important.
Par ailleurs des recherches ont montré que ces pertes
auraient pu dtrc considérablement réduites par une application de
techniques c u l t u r a l e s i n t e n s i v o s , par une meilleure gestion des trou-
peaux et par le développement d1am6nagements hydre-agricoles.

2
Ces dernieres années, et maigre la conjoncture économique
défavorable, l'agriculture senegalais a consenti un gros effort de
modernisation, principalement en s'équipant on moyens de tractions
et matériels de semis et de binage.
Cela découle des priorités accordées au secteur primaire
par les plans successifs de développement Qconomique et social. Dans
Ie Verne plan, le secteur demeure glus que jamais prioritaire avec
les objectifs principaux suivants :
- AccBleration de la rgalisation des projets visant une
meilleure maîtrise des facteurs de productions, particulièrement
l'hydraulique ;
- Diversification agricole par l'extension des cultures
de consommation locales, surtout vivrières en vue de l'autonomie
alimentaire, et l'intensification des cultures d’exportation ;
- V a l o r i s a t i o n industrielle d e l a p r o d u c t i o n a g r i c o l e ;
- Conservation de la nature.
Il est certain que dans la réalisation de ces objectifs
la recherche agricole a un r8lc primordial 51 jouer qui correspond A
la priorité qui lui a été accordée au cours des différents plans.
Ses résultats nombreux permettent d’apprehender dans les
diffërents secteurs des potentialites reellcs. Cependant des Etudes
suffisantes de synthése et de prospectives font defauts.
Les etudes d'économie rurale, tant pour l’dlaboration
des projets que pour le suivi des operations revetent alors une
grande importance.
De nombreuses opérations de développement sont en cours
o u e n p r o j e t d e r é a l i s a t i o n ; la réalisation des objectifs suppose
d'une part une modification profonde de la structure des exploitations
actuelles et plus généralement des habitules socio-économiques du
monde rural, de ses manières d'agir, et d’autre part une adaptation
et une amélioration de l’environnement economique du producteur
pour une meilleure utilisation des investissements consentis par
l’état dans le secteur.
3. Bénéficiaires
Les résultats du projet intéressent aussi bien les ins-
titutions concernées de l'état que les agriculteurs qui en seront
les veritables bénéficiaires.
a/- Les sociétés de dt5veloEE~~ie~~
----11------------11--
En plus de la disponibilité de donnees, il leur sera
possible de mieux orienter leurs actions en se basant sur des sys-
ternes d'exploitation de reférence,
pour différents niveaux techniques
et différentes dimensions par région.
b/- La politique agricole
--“---au-- - - e - --h-I”
Le projet de par la nature de ses résultats, sera un
instrument de planification, d'étude des prix et d'ajustement de la
politique
agricole.

3
c/- Faqriculteur
mm"m"-œ-m
- Meilleure adéquation de son systerne de production ;
- Efficacité plus grande des actions de développement ;
- Amélioration des conditions de production et des
revenus par une politique agricole beaucoup plus adaptée.
4. Description
Le projet d'une durée de cinq (5) ans, sera dirigé et
mis en oeuvre par L’ISRA, par l’intermédiaire de son département
dlEconomie et sociologie rurales, avec la collaboration de 1lORSTOM
et des societés de développement sous 1'6gide de la DGRST.
lO/- Les recherches au niveau du projet comprendront
deux volets : des études dans l'économie des exploitations (micro-
économie) et des études do macro-économie et d’econométrie,
Dans lletude des exploitations il convient de distinguer
trois niveaux qui sont menés simultanément :
a/- Etude et test de systèmes techniques de
œl-œ*IImI--mœ-œ--l
œœm-œLmœœœ""- mm--œœ- eroduction
œœ11"mm-m
en structure de recherche
““--1œ”-œœœœœ1-œ1œ-œœœœœ”
Ces études consistent en une première approche des poten-
tialités agricoles des différentes zones Ecologiques, Elles permet-
tent ci partir des objectifs nationaux et régionaux du plan de déve-
loppement, des caractéristiques pédo-climatiques, des contraintes
Qconomiques :
- d ’ é t a b l i r p a r z o n e iscologique plusieurs systémes
de production, d'axploitation de la plante, de l'animal et de la
foret ;
- d’évaluer techniquement et économiquement ces
systemes,
qui constituent la première synthèse des données de la
recherche sous une forme opérationnelle ;
- de fournir des donnees normatives en vue
d’autres études.
b/- Etude et suivi des systèmes socio-economiyues
."œmmœ-mm-œ---m--mm-- ---m.œœ-LIm--m-"mmm"œ mm-
vulqarisablcs en milieu réel
CI” ~œI”*œœl”œ”-ll”“lœœœ”œœœœ
Les modéles résultent de la synthèse des données recueillies
au cours des études précédentes. I l s o n t p o u r o b j e c t i f d e r é a l i s e r
la combinaison optimale des facteurs techniques sociaux et écono-
rniquos
d e l a p r o d u c t i o n ,
Ils sont é t a b l i s e n c o l l a b o r a t i o n a v e c l e s a g r i c u l t e u r s
en vue d'une insertion progressive de systémes intensifs dans l'cx-
ploitation
traditionnelle.

4
Le suivi s'effectue chez quelques agriculteurs (par
exemple 0 paysans correspondants,
Unités expérimentales) pour vcjrifier
la viabilité économique et technique des thémes proposés, avant une
plus large diffusion.
c/- Etude des structures actuelles de la production
-~--"L""----cI------"~"------------"-
r--rrm"*œ#
La diffusion d'innovations en milieu rural pose de nombreux
problhmes techniques, fonciers, sociaux, Economiques. Si dans la
plupart des cas les problèmes techniques sont relativement faciles
a resoudre, les problèmes humains, fonciers et Qconoiniques sont
beaucoup plus complexes, difficiles à appréhender et d’autant qu'ils
sont souvent liés entre eux.
Dans un but opérationnol, il est nécessaire de bien
connaftre et comprendre les structures actuelles de la Production,
en particulier 16s centres de decisions, les relations de travail,
l'utilisation des facteurs de production, la repartition des revenus,
l’usufruit de la terre, le mode conduite de l'élevage, les produits
de la peche,
les infrastructures commerciales, les problèmes sociaux
et plus généralement tous les freins au transfert des innovations.
Le volet macro-8 conomie et Bconométrie rev@tent une
importance non moins grande.
Actuellement seules les infrastructures de commerciali-
sation de l’arachide, du coton et dans une moindre mesure du riz sont
fonctionnelles. Dans les autres productions, céréales, légumes,
fruits, viande, bois, poissons, les circuits de commercialisation,
de stockage, de transformation, les processus de formation des prix,
sont déficients et mal connus.
L’objectif des études est de fournir, pour les principales
productions des éldments pour une politique coherente d,e prod.uction
et dc commercialisation.
Ces études comprendront :
a/- Etudes des filières des produits
et de l’or-
-“-““1---““1”-------“--”
~~.m~i”-rr-----~rr”
ganisation des marchés
----------““----1---I-
Il s’agit d’analyser pour les grands produits tous les
aspects liés à leur production, stockage, commercialisation, dis-
tribution et transformation.
Cette approche permettra de bien cerner l’offre des produits
agricoles,
son dynamique interne et les facteurs cxogènes influeGant
son évolution.
Parallèlement la demande des produits agricoles et les
besoins potentiels de la population seront analyses dans l'optique
d'une meilleure organisation des marchés et des circuits de dis-
tribution,

5
f
b/- Etude de la politique agricole
““---““--m-1 -1113 -1-m ““““Wrn
Elle concerne l'évaluation des actions des services
spécialisés ainsi que ce110 des interventions de l'état au niveau
du secteur agricole.
Il s'agira surtout d’analyser 1'6conomi.e des productions
afin de donner à l’état les instruments d'uno politique efficace des
prix, subventions et credits.

2O/- L-a mise en place du projet devra s’inspirer des
experiences passées et devra permettre d’éviter la tendance dangereuse
des “recherches d'accompagnement" avec un agro-économiste isole,
Car, d'une part chaque chercheur se trouve absorbé par une quantité
anormalement élevée de taches annexes, d'autre part, il profite mal
de l’expérience acquise par ailleurs d'où une efficacité réduite.
11 est necessaire de creer une équipe de chercheurs en
.
.
socio-économie du développement où chacun a une specialité dominante ;
il est donc proposé un noyau stable, ayant des actions dans toutes
les zones géographiques et s'appuyant sur les structuras régionales
de recherches existantes.
A c8té des services communs, cinq sections de recherches
sont envisagées (voir organigramme)
S tructure agraires (organisation sociale, régime
foncier, démographie; utilisation de l'espace rural)
- Approche du milieu et transfert de technologie
(recherche sur les méthodes de vulgarisation, conseil de gestion etc.,)
- Economie et gestion des exploitations agricoles
(simulation, dynamique et intégration des systèmes, 6tude des fonc-
tions de production...)
- Politique agricole et économie des productions
{étude des prix, coC?ts, subventions, crédits, filieres des produits
agricoles.. .)
- Informatique et statistique (appui aux autres
scrvices,traitement automatique des données, mise au point de pro-
grammes),
Le travail de terrain se fera essentiellement dans le
cadre des stations régionales et des projets de recherches dlaccom-
pagnement "horizontaux".
D'un point de vue scientifique, fonctionnel, il faut
prevoir un coordinateur des programmes des différentes sections et
des stages ainsi qu’un animateur de programme pour chaque section.
II - RELATIONS ENTRE LE .PROJET, LES PRIORITES DE DEVELOPPEMENT
E-T LE D.A.P.
La priorité des priorités du Gouvernement sénegalais
qui apparait dans le cinquième Plan Quadriennal, comme celle de
lWSAID/Sén0gal , qui apparait dane l'exposé de sa politique de
développement du pays, insiste sur l'aide aux ruraux deshérités au
moyen du développement de l’agriculture.

t
--~--I1
2
--l

6
Ce projet devra permettre de renforcer la competence en
matiere d'analyse des agonts du Gouvernement du SBnBgal travaillant
au plan, au dgveloppement rural, et à la recherche agricole, en vue
d'une meilleure approche du developpemont.
Les études permettront de dégager et d’approfondir les
spécificités régionales et partant, de mieux rasseoir les projets et
les programmes de developpement et aussi de mieux réaliser des plans
intégrés.

La région du Fleuve est le théatre d’importants travaux
.
d’irrigation et d'aménagement hydro-agricole. Los problemcs technico-
économiques, sociaux et écologiques découlant de l’agriculture irriguee
doivent trouver une solution dans le cadre du projet.
Dans les autres rQgions,
les problémes qui se posent en
matière de systèmes de production, dt! d&eloppernent agricoles, sont
différents,
et demandent à Ytro résolus a chaque niveau suivant les
spécificités qui seront dégagées B partir des études.
III - REALISATION DU PROJET
1. Coordination
Le projet étant bien structuré et ayant comme maftre-
d’oeuvre unique l!ISRA n’aura pas de problèmes de coordination ;
Cependant les programmes de recherche, les priorités à dégager et
ltopportunuité d ’ u t i l i s e r c e r t a i n s r é s u l t a t s , seront le fruit d'une
concertation soutenue avec les représentants du developpoment, les
responsables de la politique agricole et d’autres instituts de
recherche ou experts étrangers.
A cet égard, la nouvelle methode de programmation mise
en oeuvre par la DGRST, associant chercheurs et développeurs, tant
au niveau national que dans le cadre des regions, rev&t une très
grande importance et permettra au projet de mieux répondre aux besoins
des uns et des autres.
2. Methodoloqie
L'ISRA, qui s'est substitué h l'IRAT, a une longue
experience en matière de recherches en économie et sociologie
rurales , particulierement sur les systèmes de production.
En 1968 est formulé après plusieurs années de reflexion
un système integré de recherche appel6 SYSTEME DE CREATION - ,DI,FFLlSION
OU DEMARCHE - SYSTEME et qui a constitué une méthode nouvelle d'ap-
proche des problèmes du developpemont rural (très appréciée sur le
plan international).
En outre, 1'ISRA a mis en place au Centre Peytavin de
Dakar (Direction des traitements automatiques de l’information) une
serie de programmes d’analyse sur bande d’ordinateur :
- Budqet automatise (CESAR) : compte dlexploitation des
fermes selon leur système de production ;
- Proqramme d'é,tude du travail dans la ferme et des possi-
bilités de réalisation des assolements (SABRICOL) ;

7
- Proqramme de tableaux croises et de reqression : en
vue du dépouillement des données et de l’exploitation de l’infor-
mation ;
- Programme d’analyse factorielle : analyse des
donnés dtoxploi.tation ;
- Proqrammation linéaire : son implantation est en cours,
Tous ces programmes concourent a l’étude economique de
l’exploitation agricole ; quant au niveau macro-économique il existe
des mathodes classiques ; le tout est d!Cstro d’accord dans tous les
cas sur la démarche B suivra“, pour atteindre les objectifs assignés
à chaque section de recherche.
Dores et dej& il paralct plus judicieux d’entamer le
travail suivant trois phases , qui doivent @tre abordees pratiquement
simultan&ent :
- Premiere phase : Le zonaqe des pr-incipales
situations
Il s’agit de définir, a partir de documents existants et
de contacts auprès des agents de la recherche, du developpement et
de l’administration, les principales situations agricoles du Sénégal,
Ces situations doivent f?tre représentées par un nombre
tres réduit de modeles et suffisamment pou nombreuses pour ne pas
aboutir à une mosaïque de cas particuliers.
Ce decoupage s’appuyera sur :
- les données climatiques
- las types de speculation praticables
- les modes d’exploitation existants
- les limites administratives
- l’environnement socioaéconomique.
- Deuxième phase : Mise en nlace des enquétes
et constitution d‘un fich,,ier do références
Le fichier rassemblera l’ensemble des données nécessaires,
compte tenu de chacune des zones précédemment definies,
Ces références porteront sur :
- l e s donnees techniques : l’exploitation, les
productions,
les infrastructures, le milieu physique etc.. ,
- les données économiques :
. Prix
. Débouchés, commercialisation
. CoOt des facteurs, quanti tés
. Quantités de production etc.,
. Nombre d r exploi tations,

- les données sociales
.
Régime foncier
Organisation sociale
: Démographie etc. i
Ces reférences proviendront :
- d’un travail de normalisation et de concertation
au niveau de la Recherche et du Développement ;
- df enquetes complémentaires et de depouillement
d’cnquetes existantes.
L’ISRA possède une série do fiches d’enquetcs susceptibles
d’etrc u t i l i s é o s .
- Troisième phase : Misc en forme des données
et étude approfondie
Phase très importante, surtout sur le plan de la métho-
dologie.
Les instruments dlanalyso existants seront mis à profit.
Cette phase qui nécessite un personnel hautement qualifié,
s’appuyera sur les chercheurs de l*ISRA existants et sur des experts
étrangers en attendant la formation aux états unis de sonégalais dans
les disciplines intéressant le projst.
3. Stratéqie du pro,iet et budqet prévisionnel
a/- L’ISRA ne disposant que d’un nombre très reduit d’agro-
économistes ; il conviant d’en former dès maintenant.
Dès 1~ début du projet, il faudrait en formation :
- 6 économistes spécialises dans les
principales productions agricoles
- 1 agro-informaticien.
Il faudrait recruter aussi en Ière année :
.
- 1 psysico-sociologue et 1 sociologue,
b/- Au cours de la mise en place du projet, 3 expatriés
sont nécessaires au moins pendant les deux premières années du projet,
tous devront conduire un programme, l’un appuyera le chef d o p r o j e t .
c/- Le personnel de recherche comprendra :
- 3 expatriés
- 10 nationaux en années de croisière
- En début de projet le personnel de 1lISRA existant,
et les 3 expatriés seront renforcés par l*ORSTOM-Dakar, qui conduit
actuellement certains programmes similaires.

Y
d/- Investissements
- 2 laboratoires
- 1 centre de documentation
- 12 bureaux
- Mobilier de bureau

- 6 véhicules légers et 2 camionnettes
- Logements (et location)


BUDGET PREVISIONNEL
( en milliers F CFA)
!
!Année
!
!
!
Annee , Année I Annee ,
!
1
3
I
4
!
5
I
-"""1""1"""-"-"""""-"---"---""-----~---
!
!
1
!
!
1
I 1, PERSONNEL
!
I
I
!
!
!
I
Chercheurs
!
1
!
!
!
!
I
!
!
I
!
!
!
1
Expatries
(3) 1 52.5001 57.600! 42,000! - ! - !
I
Nationaux (cf. NB) ! 22,000! 40.000! 56.000! 62,000! 68.000!
I
Documentaliste
!
2.000!
2,200!
2.4 20!
2.660!
2,930!
I
Techniciens supér.(8)!
9.600! 10,560! 11.560! 12,660! 13.830!
I
Topographe
(1) !
1.0001 1 ,lOO!
1,200!
1.400!
1,600!
1
Enqueteurs
! 18,OOOI 19.800! 21,700! 23.700! 25.000!
I
Secretaires
'3
!
2.8OOi
3,000!
3,300!
3.630! 4.000!
1
Chauffeurs
(3) !
2.100!
2,300!
2.5301
2.780!
3.0001
!
Plantons
(2) !
????????
? ?
?????
1.200!
1.3501
1,500!
! "I"~"""I~""""I"""""~"""~~ i--"""--i"""""""t"""*"---t-------i--~
I
I Total personnel
!111,0001137.660!741 ,910!110.1801119.860!
(inclus frais de ges- ,
f tion)
I
I
!
!
!
!
""""I-L--------"-"--""----------
1
!
J IX. FONCTIONNEMENT
!
I
!
!
!
!
I
!
!
I
!
!
?
1
Fournitures bureaux !
1.2001 1.3001 1.4001 1.5502 1.700!
!
Documentation
!
7501
825!
850!
875!
VOO!
I
Frais ordinateur !
1.500! 1.650! 1,800! 1,950!
2.1501
I
Main-d'oeuvre temp. !
800 I
9251 1.050!
1.075!
1.075!
I
Location logemants !
9.6OOI 14.520!
9.240!
- ! - 1
l
!
(8) f
(WI
(7) !
t
!
f
Location bureaux !
2,500! 4,125!
1.515!
- !
- !
I
!
(10) !
(15)!
(5) !
!
!
I
t Fonctionnement véhiculd
15.975; 17.570;
t
!
;
,.
1 Total partiel II
! 22.3501 33.245! 30.3‘75! 21.425! 23.395!
1 Frais de gestion (15%) !
3.353! 4.9651 4.555!
3.215!
3.510!
1
!
-““u”-~-I--““Ic”““-~-”
I
!
!
!
1
Total 1 et II
1 """""--1"---"-3----"""-
II III, INFRASTRUCTURES !
!
!
!
!
!
I
!
1
!
!
!
1
Laboratoires
(2) i
!
!
!
f
Burr;aux
(15)!150.000i100.000i
!
!
!
!
Centre documsn-
!
1
!
!
!
!
I
tation
(1) !
I
I
!
!
!
1
L o g e m e n t s
(IO)!
!
l
!
!
!
i
1
!
I
!
!
I
NB : En Premiere annde l'équipe sera compos&k de :
- 3 chercheurs oxpatrhk at 5 cherchaura nationaux
en deuxieme annee :
- 3 chercheurs nationaux
e n t r o i s i è m e a n n é e :
- DBpart d'un chercheur expatrie et rbcrutement
cl+-; 2 chorchour,; n a t i o n a u x
soit 10 chercheurs nationaux eu debut de l'année ;'4..

BUDGET PREVISIONNEL
(milliers F CFA)
Suite
IMobilier logements! -
I 5000
(5)! 5500
(5)!
-
I
-
i
1
!
I
I
1
IMobilier b u r e a u x ! -
1 4000
(8); 3850
(7);
- !
"
t
I
I
I
!
I
I
I
!Machines à calcul.1 1000
I 1100 !
-
!
-
!
-
I
1
!
!
I
!
!
I
I
II
à écrire !
1400
1 1540
!

!
-
!
-
1
I
!
I
!
!
f
i
IMathiel t o p o
!
1000
I
-
!
-
!
1000 !
-
l
i
1Wdhicules légers 1 SOOO(3); 3300 (1); '7260 (2); 12000(3)i 4400 (4)I
l
!
I
!
ICamionnettes
! 3000(1)I 3300 (I)l "
! 4OOO(l)i 4 4 0 0 (I)l
I
!
I
!
I
!
I
1 Frais divers
1 1000
L 1100
I 1210 !
1330
! 1465
1
1 “---“~~“-“-“~~~~~~“~““-“““~““““~”~~”f
!
!
I
“~~~--“-~-“-“-“~“1”~“~“““~““~
l
!
I
1
1 S o u s t o t a l
! 16400
119340
!17820
! 18330
!10265
1
303100
295220
194660
153150
157030
H
TOTAL GENERAL.,..,,.,.= lI 1.103.170,000 F CFA P?i
ARRETE LE PRESENT BUDGET A LA SOMME DE t UN MILLIARD CENT TROIS MILIJCINS
CENT SOIXANTE CII&&III. I F TUa.
pi -c- CFJ&/-
RECAPITULATIF POUR CINQ ANS
(milliers francs CFA)
I
I
1
! 1, P e r s o n n e l
1
620 610
!
1
I
!
!II. Fonctionnement
!
150 405
!
!
I
!
1111. I n f r a s t r u c t u r e
I
250 000
!
I
I
f
! IV, Equipement
I
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