i! e t Jan UEN.LEST Expert F.A.O. ...
i!
e t
Jan UEN.LEST
Expert F.A.O.
(Document rédige a v e c l a c o l l a b o r a t i o n d e s d i f f é r e n t s c h e r c h e u r s a u
ni.veau d u C e n t r e p o u r l e D6veloppement de 1 ‘ H o r t i c u l t u r e (C.D.11.) ,
a y a n t particjpé 5 c e s a t e l i e r s d e prospection) .
Fbvrier 1.986

PROGRAMME
A.
DIENDER
Lundi 29 Avril 1985
08h 30
Départ de Dakar
Zones visitées : Beer-Tilane, N'diare-Tidiane,
N'diare-Layène, Ndiokhope
14h 00
Pause
16h 00
Réunion de synthèse à Diender
18h 30
Départ de Diender pour Dakar
B.
GANDIOLE, périphérie de Saint-Louis
Lundi 20 Mai 1985
0711 15
Départ pour Saint-Louis
1Oh 30
Prise de contact avec Moussa Fall, Directeur
du CRA, F:leuve
1Oh 45
Prise de contact avec MM. Guère, Chef de Projet
à la S.T.N. et Verdonck
llh 45
Visite des carrés mara'ichers encadrés par la
S.T.N., dans le secteur de Gouyrène.
Mardi 21 Mai 1985
07h 00
Visite des carrés maraîchers dans le secteur
de Khor
10h 15
Réunion de synthèse avec les paysans de Khor
14h 10
Départ de Saint-Louis pour Dakar.
.

INTKODLJCTION
Toute recherche qui se veut en adéquation avec les problèmes
concrets qui se posent, doit nécessairement assurer une jonction
entre les travaux menés en station et les préoccupations du milieu
à transformer. Ceci tient essentiellement au fait que les priorités
évoluent dans le temps et dans l’espace. Par conséquent, l’organisation
d’ateliers se fixant comme mission la prospection des préoccupations
du monde maraîcher, constitue à notre sens un instrument efficace
pour l’actualisation de notre connaissance des problèmes délicats
du secteur maraîcher, secteur en pleine mutation, vu le rôle et la
place que lui assigne la nouvelle politique agricole.
Deux grandes zones de production maraTchère ont constitué
nos centres d’intéret :
- la zone de Diender
- la zone de Candiole.
Le choix de celles-ci s’explique par leur longue tradition
maraîchère et leur contribution pour l’approvisionnement du Sénégal
en légumes de types africain et européen.
Les ateliers ont respecté le schéma directeur que .voici :
1.
visites et enquêtes informelles d’exploitation
2.
réunions dans chaque zone avec des marafchers
représentant les différentes communautés rurales.
La première étape avait pour but d’identifier les conditions
,
d‘exploitation, de recueillir le point de vue des marakhers sur
leur technique culturale et éventuellement de leur faire des suggestions
pour une meilleure organisation de leurs activités. La seconde étape,
quant à elle, était une discussion couvrant tout leur champ d’inter-
rogations. Dans cette note succincte , nous livrons les résultats
obtenus et .Les perspectives qui méritent d’être dégagés. Pour ce faire,
le document sera divisé en quatre parties :
. . . /

2.
i.
Atelier de Diender
11,
Atelier de Gandiole
I I I .
Synthèse des discussions dans les zones retenues
IV.
Conclusions et perspectives.
1.
ZONE DE DIENDER
1.
Gombo
La culture est souvent associée avec celle de l’oignon,
Elle est semée un mois plus tard, après le repiquage de cette
dernière. Cette façon de procéder permet de faire profiter au gombo
de la fumure résiduelle non utilisée par l’oignon, mais ne favorise
pas le ressuyage des oignons, Le problème majeur pour la générali-
sation de la culture du gombo est la non disponibilité de variétés
adaptées à la saison sèche et froide.
2.
Tomate
La culture est pratiquée sur sol dior, sur les versants
des dunes bordant les bas-fonds. Les lignes de plantation sont per-
pendiculaires à la ligne de plus grande pente.
Les plants sont repiqués au bout de 20 à.25 jours de
pépinière, suivant les écartements moyens de 60 cm sur la ligne et
90 cm entre les lignes. Pour augmenter les chances de survie de la
culture, surtout pour les versants exposés au vent, deux plants sont
repiqués par poquet et sont maintenus jusqu’à la fin de la culture.
L’utilisation de haie vive sous la forme de culture de mars leur
est interdite par la présence dans la zone, de singes très friands
de ma?s et qui pourraient entrafner d’importants dégâts sur l’autre
culture.
L’irrigation des plantes se fait manuellement, soit à
l’aide de seau en plastique , soit grâce à un tuyau souple relié
à une moto-pompe pour l’exhaure de l’eau, L’eau est déversée
directement au pied des plantes.
. . . /

3.
Comme fumure, une poignée d'urée a été appliquée à chaque
plant, juste après le repiquage. Il est prévu plus tard, l'épandage
'
de fumure organique ou de tout autre engrais disponible pour le
paysan.
Les semences de tomate sont auto-produites, donc prélevées
sur la récolte précédente. Elles donnent des fruits de même calibre
que ceux de la variété Xeewel i Nawet, sélectionnée au C.D.H.,
c'est-à-dire intermédiaire entre la grosse tomate et la petite,
du genre cerise, d'où le nom "Duma Dara" donné à cette tomate.
La culture de tomate vient dans la rotation des cultures
après celle de la pomme de terre. Cette succession de deux espèces
appartenant à la même famille des Solanacées sur la même parcelle,
présente des risques sur le plan phytosanitaire (par exemple :
présence de nématodes), de même que celui de l'épuisement du sol par
la première culture.
Le seul prédateur signalé sur la tomate est Heliothis
armigera qui perce les fruits et provoque la chute des fleurs.
-
L'association Décis-Lannate était utilisée pour la lutte contre cet
insecte nuisible. Il est à remarquer que ces deux produits pris
séparément, assurent un excellent contrôle des populations du ravageur.
En outre, il a été observé quelques plantes virosées.
Les principaux problèmes qui ressortent de cet exposé
sont :
- l'état phytosanitaire des semences : le prélèvement
des semences sur la production augmente les risques de prolifération
de certaines maladies virales, dont très souvent le marakher ignore
l'existence, aussi un effort devra être fait dans le sens d'une
meilleure information sur le choix des semences ;
- l'utilisation des fertilisants est un acquis, mais
leur disponibilité reste problématique. En plus, les doses requises
. . . /

4.
et les moments d’épandage ne sont pas bien maztrisées ;
- la position de la culture de tomate dans la succession
culturale après la pomme de terre, n’est pas la plus indiquée.
Irrigation
La baisse de la nappe phréatique, conséquence de la
faiblesse de la pluviométrie des années précédentes, a conduit à la
désertion des bas-fonds pour les versants dunaires.
Ce déploiement des cultures vers la périphérie des Niayes
pose certaines difficultés. L’arrosage est devenu une nécessité et
la fréquence de celle-ci est plus rapprochée, d’où un accroissement
de la, main-d ’ oeuvre. L’utilisation de moto-pompes pour l’exhaure
de l’eau, permet une réduction de la main-d’oeuvre, mais augmente
les charges par des frais de carburant, de lubrifiant et de maintenance,
qui très souvent, fait défaut pour cette dernière. Les céanes de
plus en plus profondes, n’offrent qu’une faible quantité d’eau dans
la journee, c e qui entraIne une réduction des superficies cultivées.
La pauvreté des sols en éléments fertilisants, impose l’emploi de
fumure organique et minérale pour avoir un niveau correct de production,
d’où une augmentation des charges de fonction de l’exploitation.
Cependant, la culture sur les versants dunaires longtemps
souhaitée par le C.D.H., présente un intérêt surtout pour la pomme
de terre. Les tubercules récoltés ne seront plus gorgés d’eau, comme
ceux récoltés dans les bas-fonds, auront une meilleure qualité
gustative et se conserveront plus longtemps, avant leur écoulement
vers les marchés.
3.
Association gombo-oignon
Culture d’oignon en association avec le gombo
Durée des pépinières :
1 mois
Semis du gombo
:
1/2 mois après repiquage de l’oignon
Récoltedes bulbes
:
2 mois après repiquage
. . . /

5.
Variété
:
Texas Early Grano (le Jaune hâtif de ValenceL
est utilisé en culture tardive).
Densité moyenne
:
38.400 pl/ha
Achat des semences dans
1.250 F/lOO g pour le gombo
le secteur maraîcher
I
6.000 F/lOO g pour l'oignon
Vente des bulbes
:
300 F/kg pour les récoltes hâtives
75-100 F/kg pour les récoltes en avril/mai
Engrais utilisés
:
14-7-7, coques d'arachide, fumier.
4. Manioc
Culture de manioc chez El Hadji Matar Diop (t 9 ha)
-----------_---_--------------------------
Expérience dans le secteur :
20 ans
l)robièmes rcncontrfis
:
cochenilles, mosn!tque, sécheresse
Variété
:
Kombo (type clair et type foncé)
Caractéristiques variétales :
le type clair est plus résistant à la
cochenille et plus tolérant à la sécheresse.
Malheureusement, il est extrêmement sensible
iila mosaIque
Plantation
:
juin (au moment des premières pluies)
Kécolte
:
fin juillet/août
Prix de vente au bana-bana
15.000 F/sac (50 kg)
(les prix les plus élevés seraient obtenus
en mai/juin).
5.
Pomme de terre
Variété
:
Claustar
Techniques culturales
-------I------------I
Nombre de tiges m2 brut :
8 à 10
Quantité de semences utilisée
$ 1.000 kg/ha
Profondeur de plantation :
15 cm
Pas de buttage
Densité de plantation :
2 7 morceaux de tubercules par m2 brut ;
5 à 6 morceaux par tubercule.
. . . /

6.
CollseLlF3 :
densité de plalltotion sous optimale : couper les tubercules
en 3, maximum 4 morceaux, en utilisant 1,5 t.aulieu de
1 t. de semences/ha.
Fertilisation
: d’après enquête
- - - - - - - - - - - - -
a>
+ 1.000 kg/ha de
6-20-10,
fond et couverture
b)
-+ 1,000 kg/ha de
14-7-7,
fond et couverture
Conseils
: (gains de rendement de 20 % possible)
a>
plantation
500 kg de 6-20-10
pl. + 20 jours
500 kg de 6-20-10
50 kg d’urée
100 kg de sulfate de potasse
pl. + 135 jours
50 kg d’urée
100 kg de sulfate de potasse
b)
plantation
500 kg/ha de 14-7-7
200 kg/ha de super-simple
pl. + 20 jours
250 kg/ha de 14-7-7
100 kg/ha de sulfate de potasse
pl. f 35 jours
250 kg/ha de 14-7-7
100 kg/ha de sulfate de potasse.
Semences du Service Semencier
--------------------____I____
Les semences traitées au Rindite ne doivent (pour des
variétés mi-tardives et tardives) pas être replantées avant deux mois
après la récolte ou un mois, après le traitement.
La germination trop lente du matériel planté trop tôt, est
à l’origine des pourritures.
. . . /

7.
Conseil
: (pour le Service Semencier)
Organiser la multiplication de façon à récolter entre le

l/l et le 5/1 ; traiter le 20/1 et distribuer les semences
entre le 25/2 et le 5/3, pour les variétés Baraka et
Claustar. La variété Première peut être traitée le 15/1
et distribuée entre le 1/2 et le 28/2.
6 .
Jaxatu
1)ens Lt6 de plantation
:
+ 1.0.000 pl/ha
Variété
:
mélange de matériel à petits fruits et à
feuillage glabre
Parasitisme
:
très attaqué par la foreuse des fleurs
(Scrobipalpa SP.)
début d’attaque d’acariens.
Conseils :
- augmenter fortement la densité de plantation
20 .OOO pl/ha en saison seche
30 .OOO pl/ha en saison des pluies
- utiliser la variété “Soxna amélioré’< très porductive
en saison sèche
- lutte contre le papillon borer : D&is - Acéphate.
7.
Piment
Pour le piment, il s’agissait du type “gros piment” dont deux
variétés mélangées, le genre Safietle gros piment allongé. Semé en
octobre, le repiquage a eu lieu deux mois plus tard, en tenant compte
du développement de la pépinière. Avec des semences produites localement
(le paysan lui-même) , la quantité semée en pépinière étant de 50 g,
d’après le paysan la levée était bonne, les plants étaient repiqués
dans des cuvettes confectionnées pour la circonstance à des distances
variant de 0,80 à 1 m, entre les pieds répartis pêle-mêle, chaque pied
recevant 10 litres/jour après la reprise. Cette dose est doublée au
moment des épandages de fumure organique, pour atténuer les températures
dûes à la décomposition du fumier.
. . . /

8.
Les probleines rencontrés sont :
- attaques de pucerons et virose (appelée communément Leem) ;
- dégâts de chenille, genre Heliothis, sur les fruits (troués)
et de mouches ;
- dégâts d’oiseaux sur le feuillage.
Comme moyen de lutte , on utilise le Décis et le Diméthoate.
La durée du cycle est fonction :
- du prix au producteurs , qui est intéressant pour cette
période : le sac de 40 kg coûte entre 20 et 25.000 F CFA ;
- de l’état sanitaire de la culture.
Le paysan fait des épandages à la demande, de fumier
de vache (Toss), de poulailler (élevage), d’engrais i urée, 14-7-7
ou S-20-10 (engrais disponible dans la zone).
8.
Patate douce
Les variétés cultivées sont Ndargu et Walo issues du C.D.H.
(1982) ; la multiplication se fait avec n’importe quelle bouture
sur les feuilles âgées (la pépinière date de juin 1984), pas de ferti-
lisation de couverture et parfois même de fond, ce qui explique en
partie l’état même de la végétation : les plantes virosées (Walo surtout)
sont multipliées, le paysan ne connaissant pas cette maladie.
Du point de vue production, il nous a signalé que la récolté de l’année
précédente a été bonne. La variété Ndargu avait donné le meilleur
résultat à 90 jours de récolte. D’ailleurs cette variété était cultivée
jadis dans les bas-fonds et communément appelée Israël.
C’est avec la sécheresse qu’elle tend à disparaître. Le paysan est
intéressé par l’introduction ou nouvelle variété à tester dans son
exploitation et aussi,pour de,s conseils sur les techniques de boutures
(boutures de tête, âges, plantes saines), de même que les fumures.
l . . /

9.
9.
Aspect phytosanitaire
1) Beer-Tilane
POMME DE TERRE
. Claustar
. Organisation en planches de 4,5 x 2,20 m
Densite
: 0,35 x 0,55
// tiges/m2
l
. Surface globale
: 4 1.500
2
m
Mesures culturales
------------------
. Plantation :
planter profondément (-20 cm)
. Fertilisation,
- de fond
300 kg/ha 10-10-20
- 20 jours après plantation
300 kg
- engrais
14-7-7
. Irrigation,
- 1 fois/2 jours
- la pompe appartient à la coopérative
Rendements
-...--------
2 tonnes/1.500 m2 --+ 13,3 t/ha
Problèmes Ehxtosanitaires
---------- - ------------
. La façon de planter élimine les attaques éventuelles
de Rhizoctonia
. Pucerons
. Pesticides utilisés,
- fongicide dont le nom est inconnu
- utilisation d'un fongicide pour trempage des tubercules
- diméthoate X pucerons
- décis

10.
AUBERGINE
. Densité :
1 x 1,30 m
. Irrigation :
5 l/plante/jour
. Problèmes phytosanitaires,
- chenilles
- pucerons
- jassides
TOMATE
. Densité :
60 x 80 cm
. Problèmes phytosanitaires,
- TYLCV
. Etant donné que les champs avoisinants étaient fortement
envahis par les pucerons, des traitements au Pirimor,
Diméthoate ou Acéphate (produits qui éliminent en même temps
Uemlsla tabacl, vecteur du TYLCV) ont été effectués, ainsi
que l'arrachage des pieds fortement attaqués.
HARICOT
. Attaque localisée de Rhizoctonia solani.
2) Ndiar Tidiane
*
OIGNON
. Jaune Hâtif de Valence
PIMENT
. Attaqué par plusieurs virus (complexe viral PVY, PVMV, TMV,
CMV, TSW) d'une variété.
. On a pris des échantillons de plantes apparemment saines,
entourées de plantes virosées, pour avoir les semences,
dans le but de les incorporer dans notre test screening
variétal, pour la résistance au complexe viral.
. l . /

PATATE DOUCE
. Très virosée, différents symptômes :
- marbrures
échantillons transmis à
Montpellier (Mr. Dubern)
- aspect panaché
. Alternaria sp. : légère attaque.
3) Ndiar Tidiane
MANIOC
. Varieté : Kombo
. Cycle :
16-17 mois
. Attaques :
cochenilles, virus.
4) Ndiar Tidiane
OIGNON
-~
. JnuIlissement uu bout des feuilles, d'origine physiologique,
- CF H20 irrigation : 2.0. bonne qualité
Discussion
Phytopathologie
---------------
1.
Traitements contre "le blanc" (piment, jaxatu, tomate, melon,
pastèque, courgette)
. Soufre,
- Thiovit
5 kg/ha
ou
50 g/lOO m2
- Bayleton (5)
1.500 g/ha
OU
15 g/lOO m2
Une attaque accentuée nécessite un traitement tous les j jours.
l . . /

12.
2,
Traitements contre fonte de semis,
(i
. oignon :
attaque de Pythium (traitement avec Ridomil
- métalaxyl : 10 % ; mancozèbe : 48 2,
1,5 kg/ha
ou
15 g/lOO m2)*
3.
Maladie des pommes de terre :
a) On n'a constaté que quelques attaques de nématodes.
La rotation éventuellement avec des plantes-pièges, comme
l'arachide, est une mesure culturale à conseiller.
b) Des pourritures qui s'installent après la coupe des tubercules
dûes aux mauvaises conditions de subération.
Entomologie
-----------
1) Reer-Tilone
1.1.
Champ de Saliou Dieng
POMME DE TERRE
. Nous avons remarqué quelques colonies de pucerons (Myzus
persicae) au niveau du feuillage. Les populations de Spodoptera
exigua étaient assez importantes, mais n'ont pas causé de
grands dommages.
1.X.
Champ de El Hadj Mbaye Diagne
AUBERGINE
. Fortes colonies de pucerons et de jassides, entraînant la
déformation des feuilles qui jaunissent. Quelques mines creusées
par Liriomyza trffolii ont été observées.
TOMATE
. Ici, les plantes étaient au stade de floraison (début de flo-
raison). Nous avons no& un très faible pourcentage de fleurs
. * . /

13.
coupées par Heliothis armigera.
2) Ndiare
2.1.
Ndiare Tidiane
OIGNON
. Cette culture était associée au gombo. Feuillage rongé
par Spodoptera exigua.
PLMENT
. Beaucoup de dégâts d’oiseaux auniveau du feuillage.
Des attaques assez séveres de Tomato Yellow Leaf Curl Virus,
ont été constatées.
MANlOC
. Fortes attaques dûes à la cochenille et à la virose du manioc,
Deux types de la variété Kombo, ont été identifiés, dont
l’un plus clair, semble être plus résistant à la cochenille.
2.2.
Ndiare Layène
PATATE DOUCE
. Les boutures ont été prises au C.D.H.
On a noté diverses
variétés, dont Ndargu et Walo.
Les cultures étaient infestées de termites et des dégâts très
sévères causés par le charançon de la patate douce (Cylas
puncticollis) ont été observés, ceci dû essentiellement au
retard de la récolte. Beaucoup de tubercules se sont lignifiés.
3) Ndiokhope
OIGNON
. Le développement végétatif des plantes était excessif. Les
feuilles se courbaient, tombaient et jaunissaient. Aucun
symptôme de maladie n’a été observé, ni de dégât de thrips.
Ce développement anormal du feuillage était sans doute causé
par l’excès d’azote.
. . . /

14.
4) Réunion de synthèse
De nombreux problèmes phytosanitaires ont été évoqués, dont
la protection :
- du chou contre la teigne des crucifères (Plutella xylostella)
- des diverses cultures contre les pucerons (Myzus persicae)
- de la tomate contre les attaques de Heliothis armigera
- de la pomme de terre contre la courtilière et les termites.
Toutes ces questions ont été élucidées et des mesures cura-
tives ont été proposées selon les recommandations du C.D.H.
II. ZONE DE GANDIOLE - PERIPHERIE DE SAINT-LOUIS
L,e Gandiolais
C’est une zone à longue tradition de maralchage. Elle est
située en bordure de la côte, dans les dépressions interdunaires.
Les cultures sont implantées en sol dior et l’arrosage effectué
manuellement, à l’aide de seaux ou de pots de conserve de récupération.
Quatre agents de la Société des Terres Neuves (S.T.N.)
encadrent 200 maraTchers, dans le cadre du projet-test gandiolais.
Les méthodes culturales pratiquées sont celles préconisées par le C.D.H.
La principale culture est celle de l’oignon, mais d’autres
espèces sont aussi cultivées, telles que le chou, la carotte, l’auber-
gine, la patate douce, le navet et un peu de tomate (les variétés
utilisées sont : Hope N” 1 et Small Fry).
Les problèmes auxquels sont confrontés ces maraTchers sont :
- l’existence d’un grand nombre de maladies et d’insectes,
sur les cultures et le coût élevé des produits chimiques
de lutte ;
. . . /

1.5.
- la commercialisation de l’oignon produit localement, très
souvent concurrencé par les importations ;
- l a disponibilité de semences de qualité en quantité suffisante
et surtout à temps, pour l‘étalement de la production.
La périphérie de Saint-Louis
Sur des sols antérieurement inondés par le fleuve, du côté
de Khor, sont implantés 400 maraîchers sur une superficie d’environ 300 ha
(ces maraichers sont pour la plupart des agents de l’état à la retraite).
C:M sols servant souvent de dépotoirs, sont recouverts d’une bonne
couche de sable, sur laquelle seront installées les cultures.
L’eau d’irrigation provient du canal à ciel ouvert par lequel
la station SONEES de Khor est alimentée. En effet, tout au long du
canal, sont placés des tuyaux en PVC, qui aspirent par siphon, l’eau
du ca na1 , situé légèrement en hauteur , par rapport aux périmètres de
culture et vers lequel est refoulé l’eau d’irrigation. Ensuite, cette
eau est stockée dans des bassins de dimensions variables.
Les périmètres ou “jardins”, du fait de leur faible dimension,
ne permettent qu’une forme de culture intensive. Les espèces cultivées
sont le chou-cabus, le chou-rave, la laitue, le persil, l’oignon,
la menthe, le diakhatou, l’aubergine, le piment, la patate douce et
.Le gombo. Pour cette dernière, il se pose de problème de disponibilité
de variétés adaptées à la période froide, pour l’étalement de la pro-
duction. La culture de tomate est exclusivement pratiquée sur les péri-
mètres encadrés par la SAED. Il existe une technique particulière pour
.la culture du persil, à l’approche des fortes chaleurs de l’hivernage,
qui limitent les performances de la culture. Il s’agit d’implanter la
culture dans des récipients que l’on surélève par rapport au sol, pour
permettre une meilleure circulation du vent.
L’essentieX de la production est destine à la consommation
de Saint-Louis. Les problèmes recensés au niveau de cette zone sont :
. . . /

16.
- le manque de terrain et d'eau, puisque la majorité des sols
!
est salée ;
- les problèmes phytosanitaires particulièrement l'apparition
fréquente des nématodes dûe à l'intensification des cultures
(pas de rotation) ;
- les problèmes de commercialisation des récoltes au moment
de l'inondation des marchés de Saint-Louis, par la production
venant du Gandiolais ;
- le manque d'encadrement des maraîchers et la disponibilité
en semences de qualité et en quantité.
A -
Gandiole
1.
OlGNON
. Variétés cultivées :
- Texas early grano 502 PRR
- Jaune Hâtif de Valence
- Jaune espagnol
- Violet de Galmi
- Yaakaar
. Rendements :
20 à 55 t/ha
. Principaux problèmes phytosanitaires :
- Racine rose (Pyrenochaeta) et fusariose des racines
- Thrips sur feuille
- En pépinière, fontes de semis (Pythium),
. Calendrier cultural proposé :
- septembre-décembre
a) bulbillea, 15/9 - 15/10 (var. Violet de Galmi)
b) Violet de Galmi et Grano (semis 15/9 - 30/12);
. . . /

17.
- janvier-mars
Violet de Galmi, Yaakaar, Grano, Jaune Hâtif de
Valence et Jaune espagnol.
. Lutte contre racine rose et fusariose en pépinière, désin-
fection de la pépinière au Vapam 1 l/lO m2.
. Fonte de semis en pépinière (Pythium), désinfection des
semences à l'llpron (m.a. = mbtalaxyl).
Il serait souhaitable que la direction du projet-test
Gnndiolais aide à l'organisation d'une coopérative d'achat de semences,
ce qui permettrait l'achat et la distribution de semences de qualité
et de variétés adaptées à l'époque de semis.
t
Note sur l'essai variétal C.E.E.
. Variétés concernées :
- Blanc de Soumara
- Blanc de Galmi
- Violet de Galmi
- Texas early grano
- Jaune hâtif de Valence
- Gandiolais
Commentaire
. Blanc et Violet de Galmi :
--l-l---l-----------_l_l
matériel du Niger à pourcentage de floraison trop élevé
(+ 50 W).
. Texas early grano et Jaune Hâtif de Valence :
-------------------------------------------
rendement correct, mais oignons de mauvaise conservation.
. Blanc de Soumara :
----------------
variétés blanches correctes.
. * . /

18.
. Gandiolais
- - - - - - - - - -
mauvais rendement, cycle trop long.
Remarque
Le C.D.H. dispose de 35 kg de semences de Yaakaar, variétés
résistantes au thrips et apparemment appréciées en culture tardive.
2.
CAROTTE
. Rendement : 25 à 27 t/ha.
. Densité
: 1 0 0 pl/m2 (bonne)
. Problèmes :
variétés adaptées à l’hivernage.
Le C.D.H. a sélectionné des variétés Japonaises pouvant être
semées jusqu’en mai :
- Kinko Chantenay
(Sakata)
- New Kuroda
(Takii)
Le Ç.D.H. peut fournir quelques centaines de grammes pour la
mise en place, fin mai de parcelles d’observation.
3.
PATATE DOUCE
La culture est effectuée à partir de variétés locales, dans
l’ensemble très virosées.
Il est à conseiller dans l’immédiat d’apprendre aux maraîchers
de ne prélever des boutures que sur des plantes saines, d’une plantation
en plein dbveloppement végétatif (pl f 60 jours) ou de mettre en place
des pépinières bien suivies (10.000 pl/ha).
Une deuxième action, par l’intermédiaire du projet-test,
devrait permettre la distribution des variétés sélectionnées par le
C.D.B.

19.
4.
NAVET
Variété "Marteau" du type Brassica rapa, parfaitement adaptée
a la saison fraîche.
Pour la saison chaude et humide, nous conseillons d'observer
la nouvelle sélection CDH de navet chinois, Raphanus sativus.
5 .
Entomol0gi.e
1) Zone de Gouyrène
1.1.
Champ de El Hadji Daouda Sow
-
OIGNON
Deux variétés y étaient plantées : Yaakaar, Texas Grano.
Le Yaakaar s'est bien comporté, quant au Texas Grano, on
pouvait noter de tres nombreuses piqûres (avec coloration argentée)
de thrips adultes sur le feuillage. Cependant, les attaques du ravageur
n'ont pas compromis le développement des bulbes. A noter que la variété
est tolérante aux thrips.
PATATE DOUCE
Cette culture a été fortement attaquée par la mineuse, Acrocercops.
Les mines recouvraient 45 à 60 % du feuillage.
CAROTTE
Très légères attaques d'alternaria dauci.
CHOU
Variété Fabula, très belles pommes saines.
NAVET
Légère perforation du feuillage par Plutella xylostella.

20.
TOMATE
Varibté Hope No 1, belle végétation, 7 à 10 % de fruits
piqués par Heliothis.
2) Zone de Ndiébène
0 LGNON
La culture était à maturité. Différentes variétés y étaient
cultivées (Blanc de Galmi, Violet de Galmi, Texas Grano, . ..).
CHOU
Légères attaques de Plutella.
B - Jardins "Khor"
1.
JAXATU
-
-
. Problèmes phytosanltaires,
- acariens : Tetranychus spp. et Eriophydae
- Scrobipalpa spp. : borer des fruits.
. Lutte,
- acariens ; des variétés résistantes seront disponibles
au C.D.H. début 1986.
- Scrobipalpa : traitement au deltaméthrine (Décis).
2.
CHOU
. Problèmes phytosanitaires,
- diverses chenilles + traitements réguliers, par ex. Décisr
. Manque des variétés adaptées à la saison chaude et mise en
observation de :
- Superette
- Summer H-50
- Fabula
- Green Express
l . .
/

21.
Semences disponibles au C.D.H. et chez ADISEM.
3.
AUIIERGINE
. Problèmes phytosanitaires,
- borer des fleurs : Scrobipalpa
- Fusariose (excès d'eau)
4.
MANIOC
-
-
Deux variétés distinguées, indemnes de mosarque.
Remarque
D'une facon générale, manque de matériel végétal adapté.
5.
Problèmes entomologiques - Zone de Khor
5.1.
Champ de Doro Sy
CHOU-RAVE
Très belle culture ; légères défoliations, cependant dûes
à Plute!lla.
-
-
CHOU POMME
Jeune repiquage, culture saine.
OIGNON
Nombreuses piqûres de Thrips adultes sur feuillage ; dévelop-
pement normal des bulbes.
JAXATU
Présence de Scrobipalpa ergasima. Quelques pieds présentaient
des symptômes d'acariose.
. . . /
*

22,
5.2.
Champ d ‘Abdou
AUBERCLNE
Importantes colonies de pucerons et d'acariens rouges. Les
feuilles jaunissent et se dessèchent.
CHOU POMME
Nombreuses perforations sur les feuilles causées par Plutella.
Aucun traitement dirigé contre le ravageur n'a été effectué dans ces
parcelles.
5.3.
glamp de Diarra
AUBERGINE
Début colonisation des feuilles par les pucerons. Fortes
attaques de Scrobipalpa ergasima sur fleurs.
NAVET
-
-
Dégâts moyens causés par Plutella, présence de colonies de
pucerons.
JAXATU
Présence de Scrobipalpa ergasima et de nématodes.
PIMENT
Chute des fruits causeé par Cryptophlebia leucotreta.
III.
SYNTHESE DES DISCUSSSIONS
1.
Zone de Diender
Quarante personnes, chefs de village et délégués, regroupant
23 villages de la Communauté Rurale de Diender, ont participé à une
réunion a Diender, suite à la visite des exploitations,
. . . /

2 3 .
Les discussions entre producteurs et chercheurs, ont porté
sur les thèmes suivants :
4
Commercialisation
- - - - - - - - - - - - - - - - -
. Un problème ponctuel de commercialisation se pose pour la
Communauté rurale. Les maraTchers désirent avoir un point de vente au
niveau de la Communauté rurale, ainsi que des magasins de stockage
et éventuellement des chantbres froides. Le problème du crédit pour l’achat
des semences et d’autres intrants, a été aussi posé.
. Bien que certains de ces problèmes dépassent la compétence
de la recherche, les chercheurs ont rappelé aux paysans la nécessit6
d’étaler la production marafchère et le respect de certaines techniques
cul.tural.es ayant comme but , une meilleure conservation de certaines
espèces maraîchères (choix variétal, irrigation).
b) Protection phytosanitaire
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. Plusieurs mara%Alers ont constaté l’existence de différents
problèmes phytosanitaires (sur leurs cultures), bien qu’ils n’en con-
naissent pas la cause dans la plupart des cas.
. Les chercheurs du service entomologie et phytopathologie,
dans la mesure du possible, essaient de répondre aux différentes
questions posées. De façon plus générale, les recommandations de la
recherche sont d’utiliser les fiches techniques et brochures proposées
par le C.D.H. à ce sujet et d’amener des échantillons phytosanitaires
au Centre, afin d’en déterminer la cause et de fournir des recomman-
dations plus précises.
c> L’eau et l’irrigation
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. Plusieurs maraîchers ont soulevé le problème de la baisse
de la nappe pliréatique, d’ou le problème du manque d’eau, de la sali-
nité de :L’eau d’irrigation à certains endroits, ainsi que celui de
l’exhaure de l’eau.
. . . /

24.
. La sécheresse et la qualité de l’eau d’irrigation sont des
problèmes ré.els au niveau du Sénégal et leur solution dépasse le code

de la recherche marakhère. Le C.D.H. est en mesure de faire des analyses
de L’eau sur le plan salinité, afin d’en déterminer le degré d’utili-
sation pour les cultures marafchères.
.
d) Semences mara?ch&res
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. Les marakhers déplorent la non-disponibilité au niveau
des Communautés rurales de certaines semences, ainsi que la mauvaise
qualité dans certains cas (pomme de terre, jaxatu). Certains maraTchers
désirent être informés en matière de production des semences.
Les semences du C.D.H. sont régulièrement soumises à des

contrôles de qualité rigoureux et le matériel issu du centre, est de
bonne qualité. Il faudra dans certains cas réviser les techniques
culturales de semis ou de plantation, qui peuvent être la cause
de certains problèmes de non-prégermination. Le domaine de la production
de semences est, sauf dans le cas de quelques exceptions, trop sophis-
tiqué pour les producteurs, si l’on veut obtenir des semences de
qualité.
e) D i v e r s
- - - - - -
. Problèmes phytosanitaires et baisse des rendements du manioc,
. On en est à la recherche de variétés tolérantes aux problèmes
phytosanitaires du manioc. Le C.D.H. ne dispose en ce moment que d’une
quantité limitée de boutures, pour la production du manioc. Les paysans
désireux de multiplier et de vendre des boutures eux-mêmes, doivent
prendre des précautions sur le plan phytosanitaire.
. Les paysans déplorent le manque d’engrais “maraîcher”
(10.10.20) sur le marché.
L’oignon, Violet de Galmi et la production de bulbilles, sont
l
fort appréciés par les maraîchers ; malheureusement, il y a pénurie
de ‘semences en ce moment.
. . . /


25.
Le C.D.H. produit des semences de base et n’est pas en mesure
l
de satisfaire les besoins des paysans. Il existe un projet du service

semencier, pour la production de semences marakhères.
2.
Zone du Gandiolais
Environ trente paysans encadrés par la S.T.N. dans le cadre
du projet-test du Gandiolais, ont participe à une réunion à Mouit.
Leurs préoccupations sont les suivantes :
a) Problèmes Ehxtosanitaires
- - - - - - - - - - - - - - - s - - l - l - -
. Plusieurs maraîchers ont constaté des problèmes phytosanitaires
sur leurs cultures (oignon, carotte, chou, . ..). Le problème des
“racines roses” se pose à plusieurs endroits. Les produits phytosanitaires
leur paraissent chers et il manque des pulvérisateurs.
. Les chercheurs ont tenté de répondre aux différentes problèmes
ponctuels, avec des recommandations précises. Le problème des “racines
roses” est un problème du sol et la solution rentre dans l’utilisation
des variétés moins sensibles, voire tolérantes. Le respect d’une rotation
culturale, sans Alliacées pendant au moins trois ans et éventuellement
la désinfection de la pépinière à l’aide de produits, tels que le métam-
<
sodium (Vapam) et autres. De nouveau, il a été recommandé d’amener
des échantillons au niveau du C.D.H. et d’utiliser les documents du
Centre à ce sujet.
b) Semences maraîchères
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le problème de la disponibilité des semences maraîchères au
niveau de la zone se pose. Les maraîchers souhaitent, outre l’approvi-
sionnement en semences de Violet de Galmi, que le projet-test du Gandiolais
leur fournisse aussi d’autres semences (chou, navet, . ..).
. Le projet-test s’occupe directement de l’approvisionnement
des semences de la zone. Il faudra coordonner la demande et ensuite,
passer la commande auprès du Centre . Le C.D.H. ne fournit les semences
et matériel végétatif que pour certaines espèces et variétés. La *liste
complète est disponible au Centre,

26.
c> Commercialisation, production
.m----.m------------.œ
- - - - - - - - -
Sur le plan de la commercialisation et de la production, les,
l
paysans déplorent les importations d’oignon dans le pays. Les prix faibles
pour leur production à certaines époques, le manque d’engrais au niveau
de la zone, le coût des produits de traitement.
. Actuellement, l’assainissement de la filière horticole et la
fixation des prix sont à l’étude par le Gouvernement. Le C.D.H. a une
fois de plus, mis l’accent sur l’étalement de la production et l’amélio-
ration des techniques culturales, dans le but d’approvisionner les marchés
en légumes frais pendant l’année, y compris la période d’hivernage.
Ces renseingements existent au niveau du Centre et du projet-test et
ont été inclus dans les différentes brochures, rapports et fiches
techniques du Centre. Le projet-test Gandiolais approvisionne les maraTchers
en engrais et en produits phytosanitaires et le coût de ces derniers
n’est pas prohibitif à leur utilisation et vaut largement l’investissement.
3. Quartier Khor de Saint-Louis
Quarante-cinq maraîchers adhérents à la coopérative maraTchère
de l’bqueduc de Saint-Louis, ont participé à une réunion chez le
Président de la coopérative. Leurs préoccupations étaient les sufvantes :
a) Problèmes Ehytosanitaires
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. La plupart des marafchers ont des problèmes de maladies et
d’insectes sur leurs cultures. Il y a une grande dtversité de cultures
au niveau de leurs jardins. Il faut aussi signaler que les paysans ne
connaissent pas la cause des problèmes phytosanitaires.
. Dans la mesure du possible , se basant sur les descriptions
des maraîchers, les chercheurs compétents en la matière ont essayé de
déterminer la cause et de formuler des recommandations. En plus, il a
été recommandé de seprocurer et d’utiliser les brochures et fiches
techniques du Ç.D.11. relatives à la protection des cultures et d’amener
des échantillons au niveau du Centre, en cas de problèmes sérieux,
impossibles à résoudre sur place (S.T.N., C.D.H.-Ndiol). Un accent
particulier devra être mis
sur la prophylaxie dans ce domaine. Les
brochures du C.D.H. n’existent qu’en français.
. . . l

27.
b) Commercialisation
w-.,.----1------1--
. Les problèmes de prix de vente, conservation et commercia-,
lisation ont été posés.
* La solution rentre dans l’étalement et la diversification
de la production, ainsi que dans le respect des techniques culturales
(choix variétal, irrigation, .,.), dans le but d’obtenir une production
de qualité, apte à la conservation dans certains cas.
c> Documentation
.m.------------
. Tous les maraîchers sont fort intéressés par des documents
et fiches techniques adaptés à leur niveau, dans le but d’améliorer
leurs tecliniques de production.
. Bien qu’il y ait déjà un nombre de documents existants, le
C.D.H. a prévu d’éditer des fiches techniques simples destinées aux
producteurs et encadreurs de base.
d) Salini té
-------e
. Plusieurs marakhers ont constaté un problème de salinité
du sol.
. Le C.D.H. pourra exdcuter des analyses du sol dans certains
cas, afin d’en déterminer l’utilisation pour le marafchage. Il existe
des cultures sensibles et tolérantes à la salinité, Dans le
cadre de ce système de production unique où il s’agit d’une reconstitution
de sols, il est difficile de formuler des recommandations pour lutter
contre la sa1 inité.
.
IV.
CONCLUSIONS
Ces réunions avec les producteurs, ont permis de constater
que les préoccupations des paysans dans les différentes zones, sont
en général les mêmes, à savoir :
l . .
/

28.
- les problèmes phytosanitaires
-------------------L_l__l____
manque de connaissance des insectes, maladies, . . . qui attaquent
les cultures maraTchères.
- problèmes de commercialisation
-------------------e----------
suite au fait que les paysans produisent en même temps les
mêmes cultures, ce qui crée des problèmes de surproduction, à des époques
de 1’ année.
- eau et irrigation
-------.#.--1--1---
le problème de la sécheresse et celui de la salinité.
- manque d’intrants
-MM ---------I-I-
absence de semences, engrais, produits phytosanitaires, etc...
.
au niveau de certaines zones maraîchères et parfois le problème du
coût et de la qualité de certains intrants,

Participants
Atelier Diender
M.H. Ly
Directeur du C.D.H.
H. Van der Veken
Conseiller Technique Principal
J. Beniest
Expert P.A.O.
L. De Maeyer
Expert F.A.O.
G. Van de Plas
Expert F.A.O.
G. De Lannoy
Expert F.A.O.
E.V. Coly
Chercheur ISBA-CDH
P.A. Seck
Chercheur ISBA-CDH
T.B.G. Ha
Chercheur ISBA-CDH
A. Seck
Chercheur ISBA-CDH
A. Thiam
Chercheur ISBA-CDH
A.M. Sow
Technicien ISBA-CDH
Atelier Fleuve
H. Van der Veken
J. Beniest
G. Van de Plas
E.V. Coly
T.B.G. Ba
P.A. Seck
A. Seck
A. Thiam
0. Seck