Projet GCP/SEli/OlZ/BEL S I T U A T I O N ...
Projet GCP/SEli/OlZ/BEL
S I T U A T I O N
ORGANISATION - PRODUCTION
\\
ET
?
.y
PERSPECTIVES .
\\
,J
DES CULTURES MARAICHERES
!* .*’
AU
SENEGAL
RAPPORT FINAL
de
S, N A V E Z
Expert en Vulgarisation
(Je prhent rapport n’a pas encore été approuvé par l’Organisation des Nations
Unies pour l’M.mentation et l’A,@-iculture, qu$ne partage donc pas nécessai-
rement les opinions qui y sont exprimées),
r‘ \\
8
‘.4

Table des matières
Page
1 - Présentation
1
1.1.
Structures des services agricoles au Sénégal
1
1.2. Le personnel d’encadrement
3
1.3.
La formation de techniciens horticoles au S&Bgal
4
1.4.
Situation des programmes pour le d&eloppement du mararchage
5
dans les Régions
1.5. Superficies cultivées et production
6
1.6. Situation des acquis de la recherche - C.D.H.
8
1.7. Conclusion6
2 - Description d’une zone de production type : les “Niayes”
12
2.1.
Le site
12
2.2.
L’exploitant moyen et la main-d’oeuvre
13
2.3.
L’eau et l’arrosage
14
2.4.
Les fumures
16
2.5.
La protection et les produits phytosanitaires
17
2.6.
Les semences
18
2.7.
L’outillage
20‘
2.8.
Démarrage des campagnes et aspects culturaux
20
2.9,
La commercialisation des produits du jardin
22
2.10.
Conclusions
3 - Conclusions générales et recommandations
28
3.1. La situation
28
3.2.
Les options dans le développement des cultures marafch&res
28
3.3. Moyens à mettre en oeuvre
29
.
3.3.1. L’organisme responsable
29
3.3.2. Le personnel
3 0
3.3.3. La formation du paysan
30

3.3.4. L’approvisionnement en intrants
31
3.3.5. Calendrier cultural et campagne de production
32
3.3.6. La commercialisation
32
3.3.7. Désenclavement des zones de production
32
3.3.13. Transfert des acquis de la recherche
33
4- Synthèse des recommandations
34
5- R&um& des travaux effectués durant la période comprise entre jan-
35
vier 1972 et juin 1983
5.1.0. Généralités
5.1.X. Situation et Qvolutio., du personnel de la Section
35
5.1.2. Am&lagement des blocs de culture sur Station
35
5.2
Enquete technico-sociale effectube dans les zones maragchkes
36
du Cap-Vert
5.3.
Studc technico-économique
37
5.4.
Etudes et tests divers
38
5.5.
Production de materie didactique
38
5.6,
Jardins pilotes et jardins de formation
39
5.is.l. Région de Thies
42
5.6.2. Rdgion du Sine Saloum
42
5.6.3. Region de Casamance
43
5.7.
La formation
44
5.8.
Divers
45
Remerciements
47
Annexe x- Liste des rapports at documents
48
Annexe II- Carte du Sénégal
50

1 0
Prése.:tation
Avant de passer à l'aspect de la productioo,
il est ihtéressatit et mlCme
i;ldispensable de décrire le plus brièver:lent possible le contexte et le cadre
admir.istratif dans lesqüels se place la production maratchère.
Ceci permettra de juger de la complexité du système eiA place, de la dispersion
des responsabilites et de l'abser:ce, j wzqu'en 1962 (S T.N-), d'un organisme
chargé de la coordination et de la planification des programmes maratchers b
1 'échelon national
1.1.
Structures des services agricoles au Sénégal
Le Minist&re dti Développement &rai dispose pour le suivi de l'exécution du
programme agricole national de la Direction G&&ale de la Production Agricole
(D G P A.)
La D.G P A. comprend trois Directions Techniques :
- Direction des Etudes, Méthodes et Plans (D.E M P. )
- Direction de la Protection des Végétaux (D. P.V.)
- Direction des Actions et Programmes (Ii A P !
La D.A. P. est l'organe co!tcepti.onr.el et exécutif de la D.G P A et la Division
de 1'Horticulture dépend directement de cette Direction.
Le territoire National est divisé en 8 Régions administratives (1) :
l- du Cap Vert
- Superficie
550 km2 - Population :
984.700 hab.
2 - de Thi&s
14
6 660 km2 -
13
:
699 y 000 hab.
3 - de Diourbel
PI
4.340 km2 - " :
425 100 hab.
4- de Louga
II
27.850 km2 -
St
:
417.700 hab
:
5- du Fleuve
"'
-
Br
44 040 km2 -
"
:
528 500 hab
6- du Sine Saloum.\\
<-
FS
23 990 km2 -
"
: 1.007.700 hab,
7 - de Casamance
-
Il
28 330 km2 - "
:
736.500 hab.
8 - d.. Sénégal Oriental -
FV
57 230 km2 -
@I
.
286.200 hab.
La D.G,P.A. est representée dans chacune des 8 Régions par un service :
Inspection Régionale de la Production: Agricole (IRPA).
De plus, sept régions .slr Ii:lit disposent d'!::!e société de développement.
(1) Voir carte, annexe 2

2.
- la S 0 D.E v A (Sociéte de Développement et de VJgarisation Agricole)
coiffe 4 Régions, celle de Thi&s, du Sine Saloum, de Louga et de Dîourbel,
elle se compose d'!h:le Direotioi G&ierale à Dakar et d'une Délbgation dans
chacune des quatre Régions
- la S A E D (Societé d'Aménagemez:t et d'Exploitation de la Moyenne Vallée
et de la Falémé), sa Direction zst à Saint-Louis
- la S 0 M 1 V.A C. (Société de %lse cn Valeur de la Casamance) sa Direction
est à Ziguinchor
- la SO DE.FI.TEX,
(Société de Développement des Fibres et Textiles) au
SénQgal Oriental, Direction Gnérale à Dakar, Direction Technique à Tambacunda.
Seule la Région du Cap-Vert ne dispose pas d'une telle structure.
Ces quatre Sociét& ont la responsabilité de l'exécution ou de la supervision
de l'ensemble des programmes de d&eloppement et ceci dans les différents
secteurs de l'agriculture (cultures vivrières ou de rente, reboisement, éle-
vage, peche, maraîchage, alphabétisation, formation-wlgarisation, etc.,.)
Chacune de ces Sociétés a dans le cadre de son programme des actions plus
spécifiques ou prioritaires : cultures à vocation industrielles (arachide,
coton, tomate pour concentré), ou vivriéres (riz, mil, sorgho).
Toujours sur le plan Régional, nous trouvons des actions plus ponctuelles
réalisées en général sous la forme de projets fonctionnant à partir de finan-
cements extérieurs - Pour n'en citer que quelques unes ayant un volet marat-
cher :
- le P.I.D.A,C (Projet IntégrB do Wveloppement Agricole en Casamance)
- le P.R,S (Projet Rural de Sèdhiou)
- Caritas Sénégal - Projet Hydre A@cole (actions dans plusieurs régions)
?'i - SENPRIM (Sénégalaise des Primeurs) 3 pGrir&tres (ex : BUD)
- Projet Exp&rimental Bas Saloum - dans le Sine Saloum
- SODAGRZ (Soei&té de DQveloppement Agricole) région de Louga
- Des services dépendants du Secrètariat d'État aupres du Minist&re de
1'Education Nationale chargé de la Promotion Humaine : le û)pEC - les Maisons
Familiales - les CER.

Enfin, sur le plan National :
- la S.O,N A.R. (SociEté Nationale pour l'Approvisionnement Rural) est un
établissement public à caractère industriel et commercial placé sous le
tutelle du M.D.R
Les activit&s principales sont :
- gestion et distribution des semences sélectionnees d'arachide
- achat et mise en place des engrais et du matériel agricole
- achat et distribution des semences de pommes de terre dans les
coopératives marafchères
Direction C&&ale P Dakar plus huit agences, une par Region.
- 1'I.Ç R A. (Institut Séndgalais de Recherches Agricoles) dépend du Ministère
de la Recherche Scientifique et Technique -
L'1.S.R A, est l'organisme de tutelle du C D.H. (Centre pour le Développement
de l'~Horticulture?.
- la S.T N (Société des Terres Neuves) après une mission de colonisation
dans la Rdgior. du Shégal Oriental, s'est vu confier (par décret loi du
7 juin 19821 l'encadrement du secteur marafcher et fruitier pour l'ensemble
du territoire et plus particuliercment pour la zone des "Niayes" de Dakar
à St-Louis. Le programme de la S.T Id, sera r6alisé à partir d'uns Etude
entreprise par l.e BDPA France (Bureau de Développement de la Produstion
Agricole).
Actuellement, la S.T.N. a mis en place 2 projets tests, l'un dans la zone
du Candiolais, l'autre à Keur Momar Sarr, tous deux lancés en 1982.
Cette Société n"est pas encore devenue opérationnelle dans l'ensemble du pays,
ceci pour des raisons d'organisation et d'accords avec les autres Se&Ws
d’intervention, de budgets, et dans une certaine mesure de disponibilit& en
personnel qualifié.
La S.T.N. et le C.D H. travaillent en étroite collaboration, cette Sosi&e
sera le trait d'union entre la recherche et le monde rural dans le domaine
mara2cher.
1.2.
Le personnel d’encadrement
Les differentes Sociétes de développement disposant d'un nombre parfois

4.
important d’agents ayant en charge les actions de vulgarisation - Sur le
terrain ce personnel es-+ affecté au niveau villages, groupements, ou commu-
nautés rurales - Dans le cadre de leur zone de responsabilite, ce personnel
est appelé à intervenir dans les differents secteurs du programme de d&elop-
pement intkgré soit : cultures de rente, vivrières, Elevage, reboisement,
maraîchage, pêche, etc. . CId’où une necessité de disposer d’agents ayant des
connaissances pluridisciplinaires.
Leur formation générale et (ou) technique est extremement Vari&e, depuis
l’agent formé sur le terrain, J‘usqu’au bachelier poss&dant un diplbme d’une
école technique agricole ou horticole. Ce personnel présente le désavantage
d’etre tres souvent instable, mutations et permutations interviennent régu-
lierement apres 2 a 3 ans dans un poste, ceci est le cas pour la SO.DE.VA.
et les I.R.P.A.
Les techniciens horticoles, dans ce secteur, sont en général extremement
rares, et eux-memes n’échappent pas à la règle des transferts pour se tetrou-
ver dans une Région à vocation céréaliere ou cotonniiire par exemple ou le
marakhage est marginal ou absent.
Cet état de fait implique :
- la prdscncc d’un personnel sur le terrain ayant des connais-
sances extremement limitées en maraichage, bien souvent le vieil exploitant
fait montre de plus de savoir que l’agent concerne.
- une formation theorique et pratique telle que la Section T?uf-
garisation du C D.H. avait instaurée, liée à un apprentissage sur le terrain
est souvent sans effet dans le temps du fait d’une mutation.
- enfin, Cette politique géntsrale provoque un manque d’intérét
et de motivation pour la tache souvent ingrate du vulgarisateur,
1 1 13 ,,
La formation de techniciens horticoles au SBntSgal
La formation de techniciens agro-horti 21 l’échelle nationale se fait dans
trois écoles :
- 1’Ecole de Bambey, forme des 1. T. A (Ingénieur des Travaux Agricoles), ce
centre a dans son programme d’enseignement un volet horticulture, Le cycle
des études est de 3 ans et le recrutement est fait au niveau des bacheliers.

- l*Ecole Nationale d'Horticult:;rc (2 Cambérène F. Dakar), est la seule écol@
spécialisée en horticulture au SBnégal.
Elle a comme objectif de former des techniciens pour le secteur public et
privé.
La formation est donnee à trois ni.veaux :
a) les B,T, (Brevet de Technicien! le cycle des études est de trois ans, le
recrutement des éleves est le D.F F.M. (Diplôme de Fin d'Etudcs Moyennes) ou
le C A,? (Certificat d'Aptitude Professionnelle). Le programme comprend des
cours theoriques et pratiques ainsi qu'un enseignement complémentaire général.
b) les deux autres niveaux sont le B.P.
(Brevet Professionnel) et le C.A.P.
(Certificat d'Aptitude Professionnelle), les auditeurs de ces cours sont admis
à la demande de leur employeur, organismes privés ou publics ou encore sur
leur propre demende.
Ce sont des adultes actifs non diplomés
- Le cycle des études est diacontinu
sur une période de 3 ans et repose sur l'alternance d'une formation ecole-
employeur.
- l*Ecole Technique d'Agriculture de Ziguinchor (.:asamance) c'est une &ole
d'enseignement général agricole avec un volet horticulture. Le cycle est
de 3 ans et donne droit a un B.T (Brevet de Technicien).
En plus de ces trois écoles qui dépendent du Ministère de 1'Education Natio-
nale, il existe dans les Régions des Centres d'initiation à 1'Horticulture
dépendant de la Promotion FiumcBine, et deux Centres de Formation Rurale, un
21 Nianing et un à Bambey créés par Jaritas
1.4.
Situation des programmes pour le developpement du maraichage dans les RCSgions
En g&éral, les Directions des différentes Soci&és d'intervention recon-
naissent l'interet de développer et dynamiser les programmes et actions
i
marafchères dans le pays, tant sur le plan nutritionnel qu'économique. En
fait, les réalisations restent timide6 et très ponctuelles malgré les recom-
mandations du Chef de 1'Etat et du Gouvernement.

6.
~ea raisons invoquées à ce manque d'efficacité sont, l’absence de moyens
financiers et plus récemment le problème de l'organisation et du partage
des responsabilités entre la S T H
et les différentes Sociétéss implantées
dans les Régions.
Il ne fait aucun doute qu'un développement harmonieux et dynamique des cul-
tures mara$chères ne peut se réaliser à l'échelle nationale qu'a travers un
organisme unique de conception et d’execution et ceci en étroite collaboration
avec les autres sociétés d'intervention.
Les actions les plus marquantes dans le domaine des productions 1Bgumièree
sont 21 mettre a l’actif de projets tels que :
- Caritas : région de Thiès, département de Mbour, création de plusieurs
petits périmètres irrigués totalisant 225 ha et touchant 2,350 paysans.
~ - Le PIDAC : en Basse Casamancc, organisation de groupements de femmes daas
Iles villages, au total 46 hz de jardins potagers,
- SENPRIPI : avec 3 périmètres, Rirène, Baobab, Sl bis (ex BUD) dans les
Régions du Cap-Vert et de Thiès, concerne 310 ha en irriguB pour 625
familles.
- Le projet Nema .- dans le Bas Saloum (Sine Saloum) 18 ha en irrigud pour
57 exploitants,
- Projet test Gandiolais (SIR> région du Fleuve, action récente juin 82,
encadrement de 80 exploitations maratchères traditionnelles,
Si les r&ultats obtenus au niveau de ces actions ponctuelles sont encoura-
geants elles ne représentent en fin de compte qu'une infime partie de la
i -. #*. ; production et de la surface totale cultivges en légumes. Il ne fait aucun
i
doute que la masse potentielle se trouve dans le secteur rural, petits
._
I. . . *1 _r, _ ""vl.*.
maraîchers traditionnels qui assurent actuellement l'approvisionnement des
centres urbains.
Il est donc évident que l’effort principal doit tendre B aider, organiser?
conseiller cette masse rurale afin d’atteindre les objectifs de production
fixés par le Gouvernement.
,
1.5.
Superficies cultivées et production
i
La situation Chiff&e des cultures marafchères au Sénkgal est extremement " 1

7.
difficile à donner du fait de l'impr&ision des statistiques.
Les chiffres présentés sont divergents suivant leur origine et sont à consi-
dérer avec prudence,
- Ainsi : en 1971 le Ministère du Développement Rural publiait pour l'ensemble
du Sdnégal : cultures maraîcheres 4 736 ha et une production de 70.276 ton-
nes.
en 1980, ce merne ministère donnait 5.628 ha et 83.420 tonne6 de
produits.
- Suivant un document établi par la Cwmission de l'Agriculture pour le
Réajustement du Verne plan de D&eloppement Economique et Social et concer-
nant la campagne 76-77 nous trouvons :
Ci.609 ha pour une production de
99 850 tonnes
.I
Si nous nous référons à l'&tude réalisée par le BDPA en 1982, et concernant
1 *un inventaire des surfaces cultivées sur une bande côtière partant de Dakar
\\
-.,
a St-Louis, soit environ 180 km sur 30 km (5 400 km2)“et comprenant les
Régions : Cap-Vert (dans sa totalité), de Thiès (partielle), de Louga (par-
tielle), du Fleuve (limité au Gandiolais). Les chiffres donnés sont : sur-
face cultivée annuellement 11.900 ha pour une production de 137.000 tonne6 -
. .,
Les Régions concernées par cette étude représentent sans aucun doute possible
la zone la plus importante de maraPchage du Sdnégal mais les chiffres donnés
dGpaS6ent de loin les estimations les plus optimistes données pour l'ensem-
ble du pays.
Ces différentes données chiffrées reflètent bien le flou de la situation
%
1.
\\
et rendent extrêmement difficile d'apprécier l'évolution des cultures ma-
raltcheres dans le temps, et compliquent toute planification et interventions
à l'échelle nationale dans ce domaine.
Cette impr&ision des statistiques provient surtout du type d'exploitation
existant ; petits jardin6 traditionnels de 2.000 B 3 000 m2 implantés par
G;Tts groupes, dans des dépressions inter-dunaires le long de la cete, de
certaines vallées ou en bordures de lacs, et dispersés dans de6 zones d'ac-
cès souvent difficile
Il ressort toutefois de l'ensemble des renseigzrcments disponible6 deux
éléments d'appréciation de la situation présente :

- les rendements à la surface sont relativement moyens, 10 a 14 tonnes/ha
- la production est saisonnière et ne peut assurer les besoins du marcht-
national Zi. part entière, sans faire appel aux importations, que sur une
période de 4 B 5 mois.
1.6,
Situation des acquis de la recherche - C.D,H.
Su cours de ses 1Ff
,,)ars d'existence oil peut co.sidérer que 13 recherche a
travaillé er: 2 phases bic!: di.sti:!ctes : L'une Comprena:it les légumes de
type europée::., l'autre à domi::a-:ce légumes de type africain
pour la première phase une sélectior: d'espèces légumières prioritaires,
d'intBrêt national, fut retenue :
- l'oignon :
- consommation azisuelle estimée à 34 000 tonnes
- import3tioV:
aknuelle estimée à 22.2OG tonnes
- production :iationale
estimee B 21.800 toniles
- la pomme de terre :
- consommatioB*. a-: :cellc: estimée à 16 500 tonnes
- importation
annuelle estimée 9 10 500 tonnes
- production na:zior>nle
estimée à 5.000 tonnes
- la tomate (en frais)
- cousommation anniie1l.e estimée a 19,000 tonnes
- importatioT>
annuelle estimée à
250 tonnes
- production nationale
estimée à 18.750 tonnes
- lc ChO!> :
- coirsOmmetio!i; an-Iuelle estimée à 11 600 tonnes
- importation
a;,:wclle estimée à
110 tonnes
- production natio.:lale
estimée 8 11 430 tonnes
- le haricot-vert : cette derniBre espèce a essentiellement étd retenue pour
sari intérêt ,? 1 ' exportation, er' 1981 les ventes à l'étranger furent de
3 882 tonnes - sur un total de 5.210 tonnes de legllmes exportés.
N.Z. chiffres à considérer avec pr::dence - (réf. campagne 3O/i’<l)!
i” .L_. __
L'oignon et la pomme de terre représentent 87 % des sorties de devises sur
L'ensemble des légumes impor:és

9.
Ce sont ces valeurs qui ont déterminé les critères du choix de ces 5 especes
légumières, 3 savoir :
- importar.ce du volume des consommations
- importance des sorties de devises pour assurer l’approvision-
.2
y<
nement du marche.
c
ALL cours de la première phase les différentes sections assurant la recherche
'--Y-
% i
i
au C D.H avaient comme objectifs :
- trouver, à travers les disponibilités mondiales, des cultivars mieux
'4 s
adaptés aux conditions climatiques saisonnières, à rendements élevés,
tolgrants ou résistants à certaines maladies et insectes
- 1'étalemer;t des cultures eo; dehors de la saison traditicnneïle de production
- "
..s .~
- la mise au point de techniques culturales et de méthodes simples de conser-
vation (pomme de terre - oignon)
- l'inventaire et l'étude des insectes et maladies, ainsi que la recherche
de moyens de lutte appropri6s.
Les résultats positifs obtenus ne sont plus à décrire, ils apparaissent dans
les nombreuses brochures dditées par le C D.H.
La deuxième phase, toujours en cours,
à vu la recherche porter sa priorité
sur les principaux légumes de type africain :
Gombo (Hibiscus esculentus)
Patate douce (Ipomoea batatas)
Diakhatou (Solarium sp - Aubergine amer)
'\\
I \\
Piment (Gapsicum f?W52~ensX 1
r
1
Manioc (Manihot uti,liss&a)
L'intér@t des consommateurs africains et plus spécialement sénegalais, pour
ces différents légumes, n'est plus à décrire, ils représentent sur les dif-
férents marchés une masse de produits commercialisables très importante.
Les objectifs de la recherche peuvent être consid&$s comme identiques &
ceux dejà donnés pour les 16gumes de type européen.
1 7 ,.
Conclusions
La description rapide du milieu et des outils de travail dans lequel et avec
lcsqw3.s In section vulgarisation n travaillé :l'o;:t 3viderment Pas Eté sta-
tiques au cours de ces 10 dernières arrn&es, évolution du contexte mais Bga-
lement dvolution est progression des données de la recherche.

10.
- Ref. point 1 1
- Organisatio;: administrative des services agricoles au
S&légnl~
La Section a travaillé successivement :
- avec les Inspections Regionales de la Production Agricole
- avec les Soci6tés de Ddveloppement - SO,DE,VA
- SO,MI,VA C, - S A.E,D
- avec la Société des Terres I?euves, & partir de 1981.
Cet organisme représentera certainement le partenaire idéal du C.D.H.,
de par ses responsabilités sur l'ensemble du territoire et ses objectifs
spgcifiquement dirigés vers l'horticulture.
- Ref. point 1.2. - Le personnel d'encadrement
Ici aussi la S.T.N, est pleinement consciente de l'importance du recrutement
d'un personnel techniquement qualifié, et dans la mesure du possible expé-
rimente, conditions indispensables pour les agents d'encadrement sur le
terrain pour leur permettre de jouer leur rifle de conseiller efficace et
averti disposant de ce fait de l'entière confiance du paysan.
De plus cette formation et qualification de base requise au départ devrait
permettre de simplifier la formation cyclique permanente prévue, sEminaires
destin& à transmettre les derniers acquis de la recherche.
- Ref. point 1.3
- La formation des techniciens horticoles
Ceci concerne particulisrement 1'Ecole Nationale d'Horticulture située a
Cambérene. Une réorganisation du programme est en cours d'étude. La section
vulgarisation a participe activement à des réunions afin de dBfinir une
nouvelle formule de formation, mieux adapt&e aux besoins des différents
organismes de d&eloppement utilisateurs de ce personnel.
- Ref. point 1.4. - Situation et perspectives des programmes pour le dévelop-
pement du maraichage.
Si les différentes Sociétés d'intervention ont reconnu L'intérBt de la
;nise en place d'un programme spécifiquement maraicher, elles n'ont jamais
'
matérialisd. cet intér&t par des actions concretes sur le terrain. De plus
ces différents organismes, de par une certaine indépendance d'action au

niveau R&$onal , ne pourroïlt que difficilement s’int8grer dans un programme
planifié B l’échelle nationale,
Ici aussi, la S.T.N. est appelée a jouer pleinement son rOle de coordinateur
actif-
- Ref. point 1.5. - Superficies cultivées et production.
Ce point ne devrait pas faire l’objet de commentaires, les chiffres présen-
tés étant suffisamment significatifs,
Toutefois, si ce manque d’information peut Gtre genant dans un cadre gC5néral
de conception et de planification., il ne repr&ente pas un frein B la mise
en place de programmes progressifs ~rtrnsMs pour l’a~éltor(Lfio& dosvcondi-
tions de culture dans les zoues maraîchères existantes.
- Ref. point 1.6. - Situation des acquis de la recherche O.D.H.
Pour les I&umes de type e:,.ropécn., le Centre dispose actuellement d’un
tapi ta1 important de renseig:jeme:~ts pré t
21 @tre transfér6 aux organismes
d’intervention :
- cultivars adaptes aux conditions climatiq:les saisonnières
- calendriers d’étalement des cultures en dehors de la saison traditionnelle
de production
- techniques ctllturales
- conservation d’oigno,: et de pomme de terre suiva!,.t ane technique simple
e,t peu coflteuse
- disponibilité d’un mntérinl didactique : documents, fiches techniques,
diapositives.
Polrr les légumes de type africain u:’ travail important a déja ét6 réalisé
en ce qui concerne la sélection de cultivars plus productifs et mieux
adaptés aux conditions locales, principalement pour le gombo, la patate
douce, le diakhatou, le piment.
Les renseigaements sur 1 ‘amélioration des techniques culturales : densités
de semis OU de pla:.ctation h la surface, dispositifs d’ecartements, fumures,
r e c o l l e s , e t c , sont C~I cours d’expérimentation et les premieres données
seront disponibles fit: 1983.

12.
2 . 0 ,
- Description d’une zone de production type : les “Miayes”
2.3..
- Le site.
La “n iaye” est une dépression interdunaire,
plus OA moins inondée en hiver-
nage et qui se caractérise par :ln sol tourbeux, hydromorphe, et par la
présence de la nappe phréatiquc B faible profondeur cï: saiso-:i seche.
.’
La zone des niayes s’étire le long de la c6te atlantique e;ztre Dakar et
St-Louis à l’abri du cordon duwire du littoral.
Ces bas fonds sont irr&gulièrernent dispersés sur unie bande de terrain de
plus ou moins 160 km de longueur sur 7 R 8 km de largeur.
Les niayes ont des superficies extrémement variables allant de quelques mil-
liers de m&tres carrés à plusieurs hectares
Le phtsnomène de salure des sols y est plus ou moins prononcé, certaines
niayes sont incultes, cette salinité s’est encore accentuée ces dernières
années par 1 e dsficit pluviométrique enregistré et le manque de lessivage
qui en résulte ~
Cette présence de sel a d’aillecirs poussé les maraechers à s’organiser et
ii repartir leurs cultures sur deux niveaux, en fond de niaye les espèces
tolérantes au sel (chou, tomate, pomme de terre) et sur les flancs dunaires
bordalit le bas fond, les especes sensibles (haricots, laitues, etc.. .>
Parallèlement 9 cette zone geographique des niayes, se trouve egalement deux
autres sites de culture
Les “dioukis” petites cuvettes de sable vif de 1 000 à 2.000 m2 de superficie
moyenne, situés sur une ligne parallèle à celle des niayes, à quelques cen-
taines de mètres de l’océan et à peine protégés par les premieres dunes,
Les maraîchers des dioukis disposent d’eau douce à environ 3 mètres de pro-
fondeur,
Du cst:e Est des niayes, vers l’intérieur, se trouve également d’autres
dépressions cultivées dites interdunnires mais de dunes au profil extrêmement
émoussé, le sol y est sablonneux sur des fonds localement humiferes,
Il se trouve également des zones de culture sur les rives des lacs et en
bordure de certains marigots
La rgpartition des surfaces cultiv&s, pour les 3 sites décrits, et pour

13.
la ZOL:~ concernée, est de : +Aqyes 60 Y’,
dioukis 13 %
bas forids divers 27 %
Ces emplacements culturaux sont souvent éloignés de plusieurs kilomètres
du village, d’où u:ie perte de temps importante en déplacements.
L’importance de la superficie du “jardin” se place dans une fourchette de
2.000 h 8.000 m2 (moyenne 4 500 m2) et ceci pour une surface culturale de
planches de 1 300 h 3,000 m2 (moyenne 2.000 m2).
2.2.
- L’exploitant moyen et la mairi-d’oeuvre
L’exploitant moyew est agts de 40 a 50 ans (49 T%i des exploitants), il est
marié, polygame a en général 2 épouses. - Le nombre moye:l d’enfants est de
6 et les parents et amis représentent une charge supplémentaire de 4 person-
nes, soit environ un total de 13.
L’exploitant est en général, dans les 56 ‘Z, des cas, propriBtaire d’un ou de
plusieurs autres jardins ou surfaces agricoles destinEes A la production
vivriere, les jardins secondaires sont cultivés par WI membre de la famille,
les cultures vivrières ou de rente (arachide) sont rGalis6es en hivernage.
Les actifs par exploitatioil, comprennent : le propristaire, un ou des adultes
et les adolescents de la famille, en général et suivant l’importance de la
surface cultivée, les actifs sont représentés par le chef de famille, 2 ado-
lescents et un adulte ou ouvrier salarié (“sourghas”). La main-d’oeuvre sala-
riée est le plus souvent des arachidiers qui campagne terminée viennent louer
leurs services dans le secteur marafcher.
La surface moyenne cultivée (planches) par unité de travailleur actif est
de 070 m2 (entre 365 et 914 m2)
L’intervention des femmes dans les travaux du jardin est très variable
suivant les régions, ainsi dans le Cap-Vert et la r6gion de Thiès les femmes
ne participent qu’aux cueillettes et récoltes ceci ,1 l’inverse de la Qsamance
ou ce sont les femmes qui assurent la majoritg deo travaux, les hommes exé-
cutent le défrichement, le labour et l’aménagement des clôtures.

2,3.
- L’eau et l’arrosage
Suivant la nature des sols, .tourbeux h hydromorphie temporaire, ou sols
dior itabke::x des flancs dunaires, 1 ‘arrosage des cultures y est quasi
absent ou très important, ces deux conditions sont souvent présentes dans
un méme jardin.
L’arrosage tel qu’il est réalis traditionnellement, en sol sableux, est
un poste de travail nécessitant des besoins Importants en main-d’oeuvre.
Il a &é estim6 que le puisage, le transport et l’arrosage proprement dit
représentaient en moyenne 60 % du temps total des actifs nécessaires à une
culture e
L’eau d’irrigation provient de la “Céane”, trou creusé dans le sol, de
forme plus ou moins tsvasée suivant sa profondeur.
Dans les bas fonds tourbeux l’eau est proche de la surface et est disponible
entre 0,50 et 2 m, en sols sableux cette profondeur augmente jusqu’à 5 m et
parfois meme 5 m, au-delà des 6 m la construction d’un puits s’impose.
Les puits bus& ou maçonn& sont encore relativement rares car cotY.iteux, ils
permettent à partir d’une certaine profondeur de disposer d’une r&serve
d’eau plus importante, mais nt améliore pas les temps consacr& à 1 ‘arrosage.
L’exhaure 3 partir d’un puits est faite manuellement au moyen d’un seau et
d’une corde avec ou sans l’aide d’une poulie,
Les moto-pompes sont peu courantes et ne se trouvent en général que dans
les jardins appartenant 3 des fonctionnaires ou des commerçants, elles sont
coffteuses, peu fiables dans les conditions d’utilisation des niayes (sable -
poussii-re) , ont une hauteur d’aspiration Ilmit& (5 m, ), I.a plupart du temps
elles sont mal utilisées servant d’engin de transit entre le puits et l’ar-
rosoir.
Dans certaines zones et dans les “dioukis” particulièrement les parois du
trou d’eau sont maintenues par des branchages, w Casamancc le sol suffisam-
ment argileux permet de foncer un puits sans renforcement des parois.
Le transport de 1 ‘eau et 1 ‘arrosage se font au moyen d’arrosoirs ceci d’une
façon g6néralc dans les Régions du Cap-Ver? et de Thiès ainsi qu’autour des
grandes villes ; dans les zones plus recuI&s au moyen de bidons et de grandes
boites de conserve.
L’irrigation est faite journali@rem2nt 2’1 deux fols, le matin de bonne heure

et en fin d'ap&s-midi.
La hauteur d'eau apportée aux cultures est en gén6ral Satisfaisante 7 &
8 mm/jour.
Le rendement de la main-d'oeuvre chargée de l'arrosage avoisine lm3/heure
avec des variations li&es à la profondeur de la C&ane et la distance à
parcourir pour atteindre les planches de culture,
le nombre moyen de C&anes à l'hectare est d'une dizaine et la distance maxi-
male à parcourir entre le point d'eau et les cultures de 20 a 25 m,
La saXinit& des eaux d'irrigation est extrêmement variable même au niveau
d'une méme niaye.
De nombreux pr&lèvements d'échantillons suivis d'analyses ont donné des
valeurs en C.F. (Conductibility Factor - 10 C.F. = 1 mmhos) de 4 B 30
avec toutefois une moyenne g&&ale inférieure à 11 C.F.
A titre indicatif, au-del& de 22 C.F. l'eau est difficilement utilisable
en culture marakhére, et pour le haricot des phénomènes de toxicité et
des chutes de rendements apparaissent avec une eau d'un C.F. supérieur à 7.
L'existence des cultures de niayes est directement liée aux disponibilités
en eau, cette disponibilité est tributaire d'une pluviom&rie correcte
pendant les 3 à 4 mois d'hivernage afin de permettre la réalimentation de
la nappe des sables et surtout de celle des sables dunaires qui font office
de réservoirs
En ce qui concerne les disponibilit& en eau profonde elles se situent dans
plusieurs vallées fossiles, mais la situation actuelle ne permet pas un
optimisme excessif quand A leur utilisation pour l'agriculture :
- comp&ition alimentation humaine, industrie, agriculture
- épuisement des réserves
- invasion saline
De plus captage et équipement sont excessivement onéreux.
La SO,N,E.E.S. (Sociét6 Nationale d'Exploitation des Eaux du Sénégal) a
le monopole pour l'exploitation de l'eau sur l'ensemble du territoire.
Les prix, pour usage agricole, pratiqués par cette soci$t6 sont élevés,
37 à 46 F.CE'A du mètre cube suivant les tranches de consommation, ces prix
qui se veulent d'ailleurs dissuasifs représentent une charge &Levée ne
permettant Pas 3 ‘1’eXplOitaIlt utilisateur de l'eau de la S0.N.E.E.S. de 1
rester compétitif sur les marchés Lors de la vente de sa production.

16‘
Un rapide calcul permet de situer la dc5pensc d'achat de l'eau pour un
hectare de culture 9 raison de 70 m3/jour et pour un cycle cultural moyen
de 90 jours, donne une consommation totale de 6.300 m3 représentant une
somme de 233,000 F CFA, ceci en précisant que cette valeur est un prix
compteur et que le travail du transport et de l'arrosage 3 la plante reste
3 faire.
2.4
- Les fumures
Il est évident que si l'usage des fumures dans les bas fonds tourbeux ne
o'impose pas de façon précise, il devient indispensable sur les sols sableux
très peu fertiles.
Il est considéré que l'utilisation, d'une quclconquc fumure organique, est
pratiquée tres largement par les maraîchers (92 X> et il en est de marne
des engrais chimiques (95 x).
Les fumures minerales d'usage courant se presentent sous la forme
de ternaires, d'utilisation specifique pour certaines cultures (arachide,
mil - sorgho, riz, coton et cultures maraîchères en g&éral). Elles sont
fabriquées B Mbao, a une vingtaine de kilomètres de Dakar, par l'usine de
la S.I.E S. (SociEte Industrielle des Engrais du Sén6gal) - Les phosphates
proviennent du gisement de TaIfba (Région de 'I%i&> et sont transformés en
acide phosphorique à l'usine, tandis que les engrais azotés et potassiques
sont importes.
Le Gouvernement du SBnégal fait un très gros effort financier en ce qui
concerne la subvention des fumures minérales (+ SO X>
L'ensemble des ternaires est vendu en 1983 au prix de 50 F-CFA le kg., à:
ces engrais complexes s'ajoute deux engrais simples : l'urée et le chlorure
de potasse.
Le ternaire 10-10-20 dit engrais marafcher est utilisé couramment par les
producteurs de lggumes, mais h des doses relativement faibles, ainsi dans
le Cap-Vert il a' été estimé une application de 1,000 B 1.200 kg par hectare
et par campagne, quantité certainement plus réduite dans les RtCgions du
nord ; de plus, ils utilisent en cours de vég&ation l'urée & raison de

17
plus ou moins 250 kg/ha campagnes mais ceci pour un moins grand nombre
d'exploitants.
les principales fumures organiques sont au nombre de trois :
- les d&hets des usines de transformation de l'arachide comprenant : la
"terre ou poudre d'arachide" constitu6e de sable, brisures de coques de
feuilles et d'amandes, est un engrais complet et riche en éléments fer-
tilisants (azote 1,s % - PZOS 0,6 % *- K20 1,4 % - Ca0 O,7 ‘% - Mg O,4 %),
- :Les coques d'arachide, tr&s riches en cellulose (53 X) sont plus
utilisées en paillage.
- les débris de poisson, sont constitués pour la plus grande part des tetes
et viscères provenant essentiellement de la p&che et du s&chage artisanal
des sardinelles. Ce SOUS produit fait l'objet d'un commerce important à
partir des zones de p&zhe
En fumure il est utilisé er, localisation au fond du trou de plantation
ou d6posé en cours de cultusz dans les interlignes,
Tri?s apprécié des maraîchers pour les résultats obtenus, le C.D,H. n'a
pour sa part jamais utilisé ce type de fumure très odorant et peu recom-
mandable sur le plan hygiène.
- le fumier de parc, le nomadisme des troupeaux ne permet pas une production
valable de fumier. Le fumier dit de parc est en fait la récupération des
déjections s&zhées par le soleil dans les enclos où les b@tes sont regrou-
p8es.
- enfin nous citerons pour mémoire le fumier de poule provenant des diff&-ents
&levages implantés autour des grandes villes et principalement de Dakar.
Le choix et l'utilisation d'une de ces 3 fumures est directement lié & la
proximité du lieu de production.
Les quantitds employ6es par l'exploitant sont très variables suivant le type
de fumure, les disponibilités et les prix,
2.5
- La protection et les produits phytosanitaires.
La protection des cultures maratchères représente certainement un des
secteurs le plus pauvre et le moins évolué.
Les raisons sont multiples :
- complexité du problème et formation insuffisante du personnel a tous
les niveaux

- produits sp&ifiques de lutte non disponible sauf sur Dakar
- conditionnement des pesticides non appropriés aux besoins et pouvoir
d'achat du paysan
- prix souvent élevés
- pas de matériel appropriQ pour l'application
Actuellement, seuls les p8rim6tres placés dans le cadre de projets disposent
de techniciens, produits et matériel adaptés aux traitements.
L'exploitant traditionnel constate et subit, pourtant on remarque d'apr&s
l'enqu@te C,D,H. r6aliséc en 1973 dans la Région du Cap-Vert une volonté
d‘intervenir et de défendre Les cultures, 32 X des producteurs enqu@tés ont
des actions de protection.
En g&éral les produits utilisés sont presque exclusivement insecticides,
mal utilisés et mal appliqués par manque de matériel, ainsi et toujours
suivant l'enqu&te 5 % des maratchers disposaient d'uz pulvérisateur et 97 X
appliquaient les produits pour poudrage par projection manuelle.
La section Protection du C.D.8, a réalisé un travail important tant dans
la d&ermination des agents prédateurs, que dans le choix des pesticides et
d'un matériel adapt& aux conditions d'utilisation dans le milieu rural,
des cours de formation ont 6té donnes, mais hélas, trop de maillons manquent
à la chaine des bonnes volontés.
2.6.
- Les semences
Ici aussi le problème d'approvisionnement des zones villageoises se fait
fortement ressentir.
Il faut por.rtarlt reconnaître que le secteur priv6, grainetiers de la place
de Dakar, a fait un effort en crénilt des points de vente dans les principales
villea, du Sénégal, cet effort est e;acore insuffisant si on considère l'éloi-
gnement et la dispersion des zones de production par rapport aux difftsrents
centres urbains approvisionnés
Cette situatioz a provoqu6 l'apparition d'une forme de colportage de reventc
de semences OU encore par le biais de petites épiceries tenues par des Maures,
De l'ensemble de cette situation il résulte :
* la qualit des semences ve=.dues est très irrégulière, graines trop
vieilles OU conservées dans de mauvaises conditions

19.
- un choix variétal limité de cultivars mal adaptés aux conditions
écoclimatipues
- des quantites limitées et des ruptures de stocks fréquentes,
11 existe pourtant un secteur où cet approvisionnement est correctement
réalise, il concerne les cultures de haricots verts destinés ?I l’exportation.
L’AS.E P.A.S (Association des Exportateurs de Productions Agricoles du
SénGgal) regroupe une dizaine d’exportateurs, ces derriiers se sont divis&
et partagés en zones d’activités commerciales les Régions de Thiès et du
Cap-Vert (principalement).
Le producteur et l’exportateur sont liés dans une certaine mesure par un
contrat, le premier a pour obligation de produire et de récolter suivant les
normes demand&es, le second assure l’approvisionnement en semences et certains
autres facteurs de production, l’achat des haricots h un prix minimum fixé
avec droit de ristourne après vente
En 1982 ce systhme a représentB pour les haricots filets et mangetout :
- la distribution de 70 tonnes de semences
- la mise en culture de quelques 77C ha
- et un tonnage de haricots exportés de 3 900 tonnes.
Ces chiffres montrent le dynamisme du système.
La S0.N.A.R. (Société Nationale pour l’;%pprovisionnement Rural) assure pouti
sa part, la globalisatidn des commandes de semences de pommes de terre,
l’importation et la distribution niveau coopQratives En 1983 les commandes
ont porté sur 1.360 tonnes de semences de pommes de terre reparties en 3
dates de réception (octobre - novembre - décembre).
Le dernier point abordé sera celui de l’autoproduction de semences, pour
les legwmcs de type africain (gombo, patate douce, diakhatou, piment, etc...)
le producteur sénégalais assure son propre approvisionnement en graines ou
matGrie.1 végétal.
Le C.D H. dispose depuis deux ans d’une section production de semences de
base qui devra approvisionner le Service Semencier charg6 de la multiplica-
tion, actuellement le Centre est B même de distribuer directement aux pro-
ducteurs de petites quantités de graines de gombo, piment, diakhatou ainsi
que des boutures de patates douces, ceci pour des cultivars nettement plus
performants que ceux traditionnellement cultiv&.

20"
Pour les légumes de type européen l'autok>roductioil est extr&mement variable
tant sur le plan des erpèccs multipliées que sur celui des regions où cette
technique se pratique.
D'une façon générale il semble que la tomate fait l'objet d'une production
importante de semence en milieu rural, le r&sultat est la prdsence d'une
proportion élevtse de tomates (Etes cerise qui ne sont en fin de compte que
des cultivars dég4nérés.
D'une façon particulière, par exemple dans le Candiolais (Région du Fleuve)
zone spkialis8e dans la production de l'oignon, un certain nombre de maras-
chers produisent les semences de ce légume
Dans le Sine Saloum c'est la
laitue,
Le ha,ricot à rames cultivé en hivernage est également dans une certaine
mesure multiplié au meme titre que l'aubergine, le navet et la courgette.
2 7
- L'outillage
L'importance du petit outillage dans les jardins est extrémement limité,
ceci s'explique par la simplification des opérations culturales du sol dans
les sables. Dans les sols tourbcux le travail le plus important est le net-
toyage du terrain en début de campagne,
terrain souvent fortement envahi
par le Cynadon dactylon ou d'Imperata cylindrica, ce désherbage se fait à
la houe
La part des dépenses la plus importante est celle attribude à l'achat des
arrosoirs, le nombre moyen par jardin est de six.
Leur valeur : achetés dans le commerce, ils coatent environ 3 500 F.CPA,
fabriqués localement par l'artisan du village le prix est d'environ 1.500 F.CFA
Par ordre d'importance d'utilisation nous citerons : les arrosoirs, l'hilaire
(ou houe provençale), la houe, le rateau, une binette de fabrication locale
en fer à béton, la machette.
En géndral l'amortissement de cet outillage peut 8tre pr&.w sur une période
de 3 B 5 ans.
2.8,
- D&ar%age des campagnes et aspects culturaux
A quelques rares exceptions près,
la culture des l&umes au Sénégal fait
l'objet de deux campagnes distinctes.

31
La premii-rc concerne tout particulièrement les ldgumes de type européen,
elle est réalisée en saison seche et fraiche et débute entre le 15 octobre
et le premier novembre pour se terminer en mai-juin.
La deuxième comprend les l&gumes de type africain avec une mise en place
qui est liée à l’installation de la saison des pluies en fin juillet dtsbut
août.
La culture de saison sèche dans la zone des niayes se distingue par la mise
en place de deux dispositifs de plantation lies à la nature des sols.
Dans les bas fonds tourbeux, ou les cultures de tomate, chou et pomme de
terre prédominent, la plantation y est anarchique, les écartements sont
rQduîts au maximum, pour le chou et les pommes de terre (coupées en morceaux>
les densités atteignent 140 000 h 150.000 plantslhectare, aucun alignement
n’est respect&, et les passages d’entretien ou de cueillettes sont înexîstants.
Par contre, sur les sols sableux, ou les légumes sont irrigués, on constate
des cultures organisées en planches plus ou moins grandes mais souvent de
dimensions standards constituant des unit& d’arrosage, chaque planche est
séparée par un passage réduit (0,50 m> permettant 3 la main-d’oeuvre de
circuler.
Le concept de rotations et d’assolements n’intervient apparemment jamais
dans la mise en place des cultures.
L’ordre des successions est dicté par un intérG!t commercial, par une habitude
ou une spkialisation régionale de production. Ainsi dans le cas de la pro-
duction du haricot vert il est fréquent de trouver sur la m&me sole deux et
meme trois cultures se succ&dant au cours de la meme campagne avec répetition
la ou les années suivantes
Dans le Gandiolais, l’oignon succede à 1 ‘oignon,
Sur le plan organisation, il semble intéressant de mentionner le probléme
que represente, pour l’exploitant, les notions de :
- surface 3 semer par rapport h la surface à planter
- et en cours de campagne, durée optimale des plantules en pépiniere par
rapport $3 la durée d’occupation du préc$dent cultural
Ceci a pour r&ultats : pertes de semences par surface semée trop grande,
terraîn de culture occupfl, plantules trop %gées et inemployables
- un manque à gagner par des successions culturales interrompues.

2 9
- La commercialisation des produits du jardin
Les circuits de commercialisation sont extremement complexes et anarchiques,
surtout pour la partie des r15coltcs destinée au marche intérieur
La Section Commercialisation A travers de nombreux rapports a mis en évidence
les faiblesses du système en place et a recommandé une serie de mesures ayant
pour objet l’organisation de ce secteur, et pour but, de préserver l’int6rêt
des producteurs et des consommateurs.
11 est donc inutile de reprendre ce sujet dans son ensemble mais de présenter
bri&vement la situation de l’exploitant obligatoirement intégré dans un sys-
terne qui ne lui permet aucun recours.
Avant d’exposer le sujet pot!r l’ensemble des légumes qui représente la plus
grosse part de la productioii,
il est intéressant de donner un aperçu pour
quelques espèces présentant des particularités dans le circuit production-
vente.
A part un cas particulier ce sont les destinations de ces produits qui en
font des cas d’espèces : - l’exportation
- l’industrie de transformation
-. et le cas unique de la pomme de terre de consom-
mation locale
- l ’ e x p o r t a t i o n : les haricots verts destinés à l’exportation ont d&jà fait
l ’ o b j e t , au paragrapne 2.5, “les semences”, de commentaires, nous ajouterons
que ce type d’accord passé entre le producteur et l’exportateur se pratique
également pour le :
melon,
670 tonnes exportees en 81
poivron, 220 tonnes exportées en 81
piment,
214 tonnes exportées en 81
- l’industrie : la tomate destinée B la fabrication du concentré est cultivée
uniquement dans la Région du Fleuve et dans les périm&tres de la S A E D
(Société RBgionale de Développement)
La commercialisation de cette production est assurée par la S0.g.A.S.
(Société des Conserves Alimentaires du Sénégal) et par S.N. T.I D (Société
Nationale de la Tomate Industrielle).
Annuellem-nt quelques 800 ha sont plantés en tomate, reprbsentant une
production d’environ 13 000 tonnes de fruits. Le prix payé au producteur,
tous frais déduits (eau, engrais, traitements, etc y ) est de 21 F*@A
au kg.

23.
- la pomme de terre : est actuellement le seul produit mara£cher faisant
L’objet d’une intervention du Gouvernement dans la fixation des prix :
achat au producteur
90 F CFA/kg
achat au grossiste
100 F CFA/kg
achat au détaillant 120 F CFA/kg
A part ces exceptions l’ensemble des legumes au Sdnégnl fait donc théorique-
ment appel à la loi de l’offre et de la demande
Le producteur n’a le plus souvent comme seul débouchd et interlocuteur que
l’intermgdiaire dit “bana-bana” qui fait office de collecteur, transporteur
et revendeur 1 il se ddplace en géndral .Zt bord d’une camionnette type 404
vers les zones de production mais dans les limites des pistes carrosables.
Les “bana-bana” disposent le plus souvent d’une zone privilbgiee et la
concurrence entre ces intermddiaires est rare.
La vente n’est jamais pratiquee au poids, mais au volume suivant des conte-
nants relativement bien dGfinis qui varient avec La fragilité des produits,
ainsi :
- le sac (type B gtrains) est employé pour les patates douces, les oignons,
les navets, les carottes, les choux, les piments
- La corbeille en vannerie pour les tomates, les salades, les poivrons,
le gombo, le diakhatou
- sont vendus B l’unité : pastèque, melon, papaye
- en bouquets : persil, menthe
Le transport des ldgumes du jardin vers le lieu de stationnement du vtcthicule
de l’intermédiaire est à la charge du maratcher, dans les zones enclavdes il
n’est pas rare que cette distance atteigne 10 km., ce transport est fait à
dos d’ane ou de dromadaire dans le nord (oignons du Gandiolais). Distance et
conditions de transport souvent trop rudes pour de nombreux ldgumes délicats.
Suivant des estimations, la part des produits commercialieds par les “bana-
bana”, représenterait 80 % de la production nationale,
ün deuxième aspect ou type de vente concerne plus spécialement les producteurs
implantés autour des grandes villes et plus particulièrement autour de Dakar.
Dans ce cas, c’est l’dpouse du maratcher qui achète une part de la production
a son mari et va la vendre sur les marchés officiels, s’installe sur un

24
trottoir ou encore fait du porte à porte pour des clients habituels. On en
trouve également regroupées en bordure des grands axes routiers.
2.10.
- Conclusions
2.10.1. Ref. point 2.1. Le site.
La description de la zone des niayes donne une idée gén6rale de la dispersion
de ces bas-fonds marafchers tout au long des 160 km de côte séparant Dakar
de St-Louis.
ande de territoire de quelques 4 500 km2 sur laquelle travailleraient
18.000 actifs producteurs de légumes, représentant très estimativement une
population de 125.000 personnes vivant directement du maraîchage.
Les "niayes" est un milieu extr&mement fragile du fait de son entière dépen-
dance pour sa survie, de la disponibilitf quantitative de la nappe phréatique
des sables dunaires et des phénomènes secpndaires de salure des sols et des
eaux d'irrigation, provoqués par une plu&ométrie dgficitaire.
L'occupation des 'niayes' cultivables est considérée comme totale dans la
zone concernée.
Une r6gression du maraechage apparaet dans la Région du Cap-Vert du fait des
.
.
extensions urbaines, par contre une progression paraît avoir lieu dans la
Region de Thiès.
Enfin, l'enclavement de certains points de production, par manque de pistes
carrossables, pose des problèmes CI leur développement.
2 10 2. Ref. point 2.2. L'exploitant et sa main-d'oeuvre
Etant don& l'âge moyen du chef d'exploitation, cette personne est peu
perméable aux innovations culturales
Il donne facilement son accord de principe à des recommandations ou des
conseils, ceci par gentillesse et politesse vis-à-vis du visiteur, mais ne
les applique que rarement
Les maraTchers d'rncienne tradition font preuve d'une bonne technicite base$e
essentiellement sur l'observation.

2.10.3. ReC. poiut 2.3. C&ari et l’arrosage
Dan6 le cas particulier des “niayes” il semble difficile d’intervenir
efficacement pour améliorer les système actuellement en place, la “céane”,
leur nombre a la surface et les faibles débits au niveau de chacune, s’in-
téigre bien au rythme et organisation du travail.
Une modification partielle, construction de puits par exemple, ne modifierai
que trlis peu les problemes actuels (exhaure, reprise de l’eau, arrosage) et
le nombre important de ces ouvrages pour couvrir la zone représenterait des
investissements énormes.
Des puits équipés de moto-pompes amélioreraient les conditions de travail si,
en complément, l’arrosage est exécuté à partir de la pression donnée par
l’engin d’où dépenses complémentaires en tuyauterie, des investissements qui
laisseraient r0veur et des amortissements et moyens <te fonctionnement peu
supportables par le maraecher. De plus la nappe située en deseous de 5 m de
profondeur n’est plus exploitable à la moto-pompe.
La section s’est pench6e sur les conditions d’utilisation de pompes manuelles,
si elles conviennent particulièrement bien pour l’exhaure de petites quantites,
alimentation humaine par exemple, elles deviennent rapidement un fardeau peu
supportable dans l’arrosage des cultures du fait des quantités importantes
d’eau nEcessaires et du travail fastidieux et pénible que represente ce mode
de pompage.
Toute intention de modification du système d’arrosage traditionnel devra
etre fait avec prudence et après des essais pr&alables.
2,10.4. Ref. point 2.4. Les fumures
Quelles soient d’origine organique ou minérale, la situation des disponibilités
est bonne dans son ensemble.
Ce point reste perfectible, comme pour l’ensemble des intrants culturaux,
par une meilleure organisation de l’approvisionnement et du suivi de celui-ci,
2.10.5. Ref. point 2.5. Les produits phytosanitaires
Il a dejà et6 mentionng que la Section Protection du C.D.H. dispose de données

.
.
I
‘_
.‘i?
.
.
.i.
trés completes pour la lutte contre les principaux ennemis des cultures
l&umières.
La solution se trouve dans la levbe des blocages actuels :
- approvisionnement en produits et matGrie1 de traitement
- modulation des conditionnements pour les pesticides
- recherche de prix adaptés au pouvoir d’achat des mararchers
2.10 6. Ref. point 2.0. Les semences
Se présentent un peu comme les produits phytosanitaires mais avec moins
d’acuit6. Un début d’efforts et d’actions sont actuellement en cours tant
dans :Le secteur privé que dans celui gouvernemental, avec la mise en place
prochaine d’une production semenciere pour certaines espèces légumières.
Il reste toutefois le cas de certains cultivars d’origine japonaise ou
am&icaine entre autres, recommandés par le C.D.H. depuis plusieurs années
et impossible a obtenir chez les grainetiers de Dakar.
2.1.0.7. Ref. point 2.7. L’outillage
L’ensemble du petit outillage utilisé par les maraTchers est simple mais
fonctionnel, et l’image actuelle des jardins nous montre que la plupart des
travaux peuvent &tre exdcutés à partir de ce matériel.
Il y a peut etre lieu d’encourager l’artisan forgeron du village, qui a
démontre son adresse lors de la fabrication d’arrosoirs, d’hilaire, etc...,
à amplifier et améliorer encore sa production.
Cette activité annexe du maralchage serait bénéfique A l’ensemble de la
communautts rurale et particulièrement aux paysans qui paieraient moins cher
669 outils.
2.10.8. Ref. point 2.8. D6marrage des campagnes et aspects culturaux
La politique et objectifs généraux du C.D.H. ont toujours été de promouvoir
un étalement de la production, principalersnt pour les especes prioritaires
de consommation courante.
Cette recommandation du Centre trouve un certain frein h son application
par le fait que le paysan dans l’ensemble du territoire est traditionnellement

27.
attaché 3 produire ses propres réserves ceréalières (mil, sorgho, riz, etc...)
O U des cultures de rente telle que l’arachide.
11 se trouve donc, que dans
une certaine mesure, ces cultures pluviales entrent en compétition avec les
cultures hatives et tardives de légumes.
Notre intention n’est pas de pousser vers un choix, cultures vivrières ou
marafchéres, mais de tendre à une organisation du travail familial permettant
la rCalisation des deux systèmes de production. La modification des habitudes
en milieu paysan est toujours longue, il a bté toutefois observ4 dans la
Région de Thiès, région où la section a son plus ancien programme de vulga-
risation,
l’apparition de cultures hatives et tardives concernant plus spé-
cialement deux espèces, la tomate et la production d’oignons à partir de
bulbilles. Cet aspect encourageant est dû essentiellement à la forte rentabi-
lité de ces cultures B des périodes de production ou les légumes sont rares.
Les techniques culturales sont perfectibles surtout dans le sens organisation
et économie liges a une plus grande intensification des cultures, une au-en-
tation des rendements et une amdlioration de la qualité des produits.
2.10.9. Ref. point 2.9. La commercialisation
Si 1”on considère l’aspect qualitatif de la marchandise produite et vendue,
ce facteur qualit se place evidemment en premier lieu comme objectif de la
production, mais également après récolte par un triage des légumes. Le maraf-
cher doit s’astreindre B exécuter cette opération afin de présenter des lots
homogenes,
exempts de pourritures qui déprecient l’eneemble de la marchandise.
11 est bvident que le système de commercialisation en vigueur ne pousse pas
l’exploitant à ce genre d’effort, la difftsrence de prix rer;u ne serait pas
signi.ficative,
enfin et surtout la notion volume qui prévaut dans les tran-
sactions, sans distinction de qualit&, représente un élément extrêmement
négatif.
Les zones enclavées ou éloignées des marches devront tendre a une production
de l&gumes peu fragiles supportant bien les aléas du transport.
Faire prendre conscience de l’intérêt de conditionner au mieux les produits
transportés afin d’éviter les pertes certainement tres importantes, mais
inchiffrables, que supportent certains 16gumes au cours des trajeta et des
manipulations.

3 0
- ~~nchsions pénérales et recommandations
3 1.
- La situation
~a situatio:. du mara£chage ql.!i. yr4vaut actuellement au Sé ,égal peut brievement
se définir par :ine série de facteurs, favorables OC! d6favorables) modifiables
ou non
Les facteurs favorables :
- le climat en géneral, la bande côtiére nord en particulier
‘- l’rxpérience et les connaissances. d’u:\\<: grande, partie de la
population mar&chère
- les disponibilités importantes en sols de culture
Les facteurs defavorables :
- ressources eii @a:, d’irrigatiozl limitées et de qiialité variable
- difficultés d’acc&s de certaines zones de production
- absence d’ilne organisation et d’une programmation pour la
distribution des intrants
- un personnel d’ encadrement iris table, techniquement insuff isam-
ment formé
- un systeme de commercialisation anarchique
Il est évident q:ie la presque totalité des facteurs d&favorables sont modi-
fiables et perfectibles, mais qu ‘ils ne peuvent &trc dissoci& les uns des
autres dans un programme de d&eloppement devant présenter le maximum de
chances de succès
3.2.
- les &ions dans le développement des cultures maraîchères
-
-
-
Les différentes etudes, propositions et rapports réalisés au Sénégal prtssentent
souvent des opinions opposées quand il s’agit de présenter un avis sur la
priorit4 B donner : pour le déve1oppemen.t du secteur maraiScher traditionnel
ou la création de périmetres,
Ili:it& de production éq-.ipées d’une infrastruc-
ture souvent coateuse
Les deux positions prése;itent à notre avis des avantages et des inconvénients,
toutefois il ne faut pas perdre de vue que le secteur traditionnel assure
actuellement plus de 90 % des approvisionnements en légumes et qu’il doit
nécessairement faire l’objet d’un programme important de soutien.

s11r $11 plan plus regional les options de développement seront définies
par La destiI:ation des productions :
- approvisionnement du marché national
9 exportation
- autoconsommation
ces trois aspects liant 11ne productiot 1 vers :.ne destination ne sont évidemment
pas rigides, ils peuvent s’interpén~trer si les r,onditioc,s indispensables à
leur développement sont risunies.
Ainsi s si nous prenons le cas des R&ions du Cap-Vert et de Thiès l’ensemble
des facteurs sont présents :
-. approvisionnement des marchés tirbains : plus de 1.100 000 citadins et
plus de 560.000 ruraux -O;:r les deux Regions, UI reseau de grands axes
rotitiers
en bon état
- exportations : Dakar est pol.rvu d’un aéroport moderne desservi par de
nombreuses compagnies aériannes et d’un port :,laritime bien équipe
- autoconsommation de légw~s : les invendus et les écarts de triage ne
laissent aucun doute sur cette destination et utilisation importante.
Si nous considérons maintenant les Régions défavoris&es du SénBgal représen-
tées par l’ensemble de l’intérieur du pays jusqu’aux frontieres de la Mauri-
tanie et du Mali, où la majorité de la population est rürale (5 a 10 habitants
au km%! desservies par un réseau routier quasi inexistant, l’objectif sera
d’amdliorer les conditions de sübsistance de ces populations, cultures de
cases ou champs communautaire6 pour une production destinée essentiellement
à f ‘autoconsommation
3.3
- Moyens à mettre en oeuvre
3.3.1.
- L’organisme responsable
L’élérsent prBpondérant est l’organisme unique charge de la planification
et de la coordination des programme6 et actions sur l’ensemble du territoire
du Sénégal.
La S.T. N. (Société des Terres Meuves) présente dans le cadre des responsabi-
lités qui lui sont attribuées, le profil voulu pour mettre en place et
rgaliser le programme maraTcher

La S .T N. devra également se charger de rechercher les financements indis-
pensables et déterminants à l’execution des différents projets
3.3.2
- Le personnel
Le personnel devra, B tous les échelons, être hautement qualifié: et disposer
dans la mesure du possible d’une expbrience en rapport avec leurs responsa-
bil ités
Les agents techniques, diplomés E.N.H. (Ecole Nationale d’Horticulture),
appelés à encadrer les maraîchers des zones de production, devront vivre
en dtroite symbiose nvec les populations villageoises afin de s’intégrer au
maximum dans le milieu rural et au rythme de travail des exploitants.
Il est difficile de ddfinir à posteriori le nombre de vulgarisateurs & placer
dans une zone d’action, cela dépend :
- de la densité ou de la dispersion des jardins
- des facilités de pén&tration dc la zone et des moyens de déplacement
mis à la disposition du personnel
- de 1 ‘importance des thèmes de vulgarisation choisis
- du temps imparti pour atteindre les objectifs fixés
L’agent de terrain aura également comme tâche de sensibiliser et d’organiser
les producteurs pour la création de groupements ou d’associations afin de les
responsabiliser dans les décisions prises au niveau village, tant au point
de vue cultural, commercial, que pour les prévisions d’achats des intrants,
Le groupement sera l’interlocuteur de l’organisme de développement et les
dkisions seront prises en commun accord.
Ce dernier point revêt un Fntér& tout particulier pour la continuité, dans
le futur, des actions entreprises et fera toute la diffgrence de mentalité
entre un paysan simplement assisté et un paysan responsable
3.3 3.
- La formation du paysan
La formation des paysans a déjà fait, dans les systèmes proposés, l’objet
de nombreuses controverses, il n’est pas dans nos intentions de prendre parti
pour une méthode ou d’en proposer une nouvelle.

31
Tous les paysans du monde sont en général méfiants (et pour cause) en face
des nouveautes qui leur sont présentées, sa position est bien souvent “voir
pour croire”, il adoptera une nouvelle technique dc travail s’il est assuré
de la r&ssite et si elle se concrtstise par une augmentation de ses revenus.
S’il accorde sa confiance professionnelle 2 l’agent encadreur, la moiti.6 du
chemin de la réussite est ddj& parcouru.
Il est donc important que le w.ilgnrisateur dispose d’un bagage de connaissances
techniques des plus complet
3.3.4.
- L’approvisionnement en intrants
Ce point a d&j2 fait l’objet de nombreux commentaires, mais il est de par
son importance la priorité num6ro un
Il est donc indispensable de prévoir
et de mettre en place un réseau de magasins le plus dense possible, permettant
aux producteurs de s’approvisionner en engrais, semences, pesticides, outil-
lage et matériel de traitement suivant ses besoins du jour et selon les
recommandations du C.. DO H.
Il ne fait aucun doute que la mise en place d’un tel système et par la suite
l’approvisionnement régulier de ces points de vente, présenteront des problèmes
d’organisation, de fonctionnement et de gestion, mzis seule cette intendance
garantir8 la réussite des résultats a espérer de toute action de développement.
L’intervention du secteur prive, au niveau de ces magasins, est dans une
certaine mesure souhaitable, il doit Mre de toute façon concerné pour les
normes de conditionnement des produits qui leur seront indiquises
Le responsable de chaque point de vente sera, en plus d’un bon gestionnaike,
un technicien comp6tent à meme de conseiller et de guider la maraicher dans
le choix d’une variété ou d’un produit de traitement spécifique.
Il est vivement conseillé de le laisser à son poste après la suppression ou
l’allégement du personnel d’encadrement de terrain. Il fera office de cor-
respondant entre la S. T.N. et ie zone de production sous sa tutelle, afin
de signaler rapidement les nroblemes pouvant surgir en cours de carapagne.
A plus long Qrme, il serait recommandable qu’un jeune du village prtssentant
les capacités requises et ayant resu une formation :&quate (bourse) puisse
assurer la relève de l’agent S.T.N.

32
3.3.5
- Cal.endrier cultural et campagne de production
Les propositions concernant le dkoulement de chaque future campagne seront
soumises et discut4es avec les comités repr&entant les groupements de pro-
ducteurs e
Les th&mes de vulgarisation devront être simple et tenir compte des sp6cula-
tions principales dejà réalisées dans la zone Concern&e.
Mettre en évidence l’intér& financier que peuvent procurer les cultures
hatives et tardives, ou encore la conservation des oignons de fin saison
pour les restituer dans le circuit commercial au fur et 3 mesure des besoins
du marché.
Promouvoir la culture des légumes de type africain en saison des pluies,
mais également en saison sèche, est un objectif important.
La mise en place d’un calendrier cultural devra tenir compte de la qualité
de l’eau d’arrosage ainsi que des quantités disponibles en fin de saison sèche.
11 est esseWie1 de ne pa s vouloir bouleverser 1 ‘ensemble d’une situation
existante, mais de progresser suivant des objectifs limités et raisonnés
présentant le maximum de chances de succès sur le plan cultural mais aussi
sur celui des débouch&.
3.3.6.
- La commercialisation
AU m&ne titre que les magasins d’intendance, il est nécessaire de prévoir
la création de marchés des producteurs afin de faciliter la commercialisation
des légumes au mieux des intérets des maraîchers.
La S.T,N, ne désirant pas intervenir directement dans les transactions com-
merciales, devra cependant rechercher des débouchés et organiser les contacts
entre groupements de producteurs et exportateurs, grossistes, commerçants ;
les contrats passés entre les deux partis auront Bté examin& par la S.T.N.
Enfin, tendre à ameliorer les conditions de transport et de conditionnement
des légumes du champ au point de vente sans oublier l’aspect qualitatif et
présentation des produits vendus.
3.3.7.
- Désenclavement des zones de production
La construction de routes et dc pistes est également un élément cl6 pour
le développement de ces zones mara.fchères.
Sans ce type d’infrastructure l’approvisionnement en intrants et la cormer-
~iAl+.Qatinn rlnr ---1..-~- --. -a~
-a

3.3.8.
- Transfert des acquis de la recherche
La mise en oeuvre des différents points et recommandations décrits dans
ce chapitre auront comme r&ultat une meilleure p&x?tration et r&ception
des acquis de la recherche à destination du monde rural.
11 est important que le C.D.H poursuive son programme portant sur l’orga-
nisation de séminaires ou journées d’informations, sur des sujets bien définis
et spécialisés, afin de communiquer au personnel des sociétés de développe-
ment intervenant dans des actions marafchères,
les derniers résultats de la
recherche, l’irvolution et les progrss enregistrés en matière de techniques.

4.0
- Synthèse des recommandations
Il est particuli&?ement recOmm2ndé :
1 - de favoriser, dans le programme national de développement du marafchage,
les zones traditionnelles de production et tout spécialement la région
des “niayes”.
2 - que les sociétés et projets recrutent un personnel qualifié, spécialistJ
en marafchage, et dans la mesure du possible exp&rimenté.
3 - de créer et d’organiser dans les villages, un réseau de points de vente
et d’approvisionnement en intrants, afin que les exploitants disposent
notamment des semences et produits pesticides recommandés par le C.D.H.
4” de responsabiliser les producteurs par la création de groupements, petites
coopératives villageoises d’achats et de ventes, et dont les représentants
serviront d’interlocuteurs aux sociétés d’intervention.
5 - de procéder avec prudence lors de la mise en place des programmes de
développement, de déterminer des thèmes d’action de vulgarisation progres-
sifs, à objectifs 1imitQs et raisonnés.
6- d”encourager et de développer tout spécialement l’étalement des productions
et particulièrement les légumes de grande consommation, par des cultures
hltives et turdives.
7 - d’assister et de conseiller les marafchers lors de la vente de leura
productions, d’organiser et de favoriser les contacts avec des interlocu-
teurs commerciaux.
8 - de crQer des marchés de producteurs, de les informer de la situation
des d&bouch& et des prix pratiqués.
9 - d’ameliorer, dans certaines Zones, le réseau routier afin de faciliter
les contacts et les transports.
10 - de poursuivre l,a politique du transfert des acquis de la recherche par
tous les moyens disponibles et principalement en organisant des journées
d’information à destination du personnel des soci&& de d&velonnemont

35.
5.0,
- R&U~& des travaux effectués durant la p4riode comprise entre janvier 1973
et juin 1983.
5.1.0.
- Gén&zalités
5.1.1.
- Situation et évolution du personnel de la Section
Personnel F.A.O.
S. Navez - responsable de la section, d&embre 1972 à juin 1983
C.A. Muntjerverff - Expert associ.6, novembre 1972 B juillet 1973
S. Roorda Van Eysinga - Expert associé, septembre 1973 B septembre 1976
Expert senior, septembre 1976 à juillet 1980
J. Beniest - Expert en formation - d&embre 1980 toujours en fonction
J.F. Lays - Expert associé (~Casamance? - d&embre 1980 B mars 1983
H. Declercq - Expert associe <Sine Saloum; - janvier 1981 à janvier 1983
J.P. Renson - Expert associe CThiBs) - janvier 1981 toujours en fonction
Personnel National
M. M' Baye - Homologue (1.T.A > - novembre 1972 B décembre 1976
actuellement a la D,G.P.A./DAP.
Léopold Dieng - Homologue (I.T,A.) - décembre 1973 a octobre 1974
actuellement à 1'I.B.P.A. Gap-Vert
Paul Latyr Faye - Stag. F.F Homologue - novembre 1976 ci novembre 1977
actuellement responsable technique périmètre KirEne
Magaye l'hioune - Homologue (1.T.A.) - mars 1977 B septembre 1978
A. Fall - Homologue (1.T.A.) - mars 1977 B septembre 1977
actuellemeet Agro-Economiste B SENPRIM
Abdoulaye Seck - Homologue ('L%i&s) - mars 1978 B septembre 1982
actuellement boursier en France
Ibou Siaye - Homologue (1.T.H.) - février 1979 - en activité -
5.1.2.
- Aménagement des blocs de culture sur Station
Environ 16.000 m2 de terrain furent mis a la disposition de la section
début 1973.
Les différents aménagements destinés à la mise en culture de ces blocs furent
réalisés par le personnel de la vulgarisation :
mise en place du réseau d'ir-
rigation, terrassements, brise-vents, parcellaire.

36.
Ces diff&entes parcelles étaient destinées B rdaliser le programme suivant :
- mise en place de cultures de démonstration destinées aux cours de formation
- essais d’am6lioration des techniques culturales
- test des variétés retenues par la section expérimentation avant diffusion
es milieu rural
- permettre de réaliser une 6tude technico-économique
En 1982 ces parcelles furent abandonn6es et la section d&ménagea sur un
nouvtzu bloc mis B sa disposition sur les terrains de l’extension.
5.2.
- EnquBte technico-sociale effectuee dans les zones mara£chères du Cap-Vert.
Etant donné le manque d’information concernant l’importance et la situation
des mara$chers et du marakhage dans le Cap-Vert, il était indispensable de
recueillir des renseignements permettant d’établir un programme adaptés aux
problèmes existants.
Etant don& l’importance du travail et les disponibilités réduites en person-
nel, l’enquéte fut conduite par sondage 2 10 X.
Elle a débuté sur le terrain en mars 1973 et achevée en avril 1974, représen-
tant 10 mois de prospection répartis sur deux saisons culturales. L’enquete
a touché 12 villages ou zones maraîchères, 322 exploitants repreeentant une
surface de 147 ha de jardins dont 65 ha cultivés effectivement en légumes.
Les différents points abord& par le questionnaire utilise concernaient :
- les facteurs humains : Z’exploitant,
sa famille, la main-d’oeuvre
- la topographie du jardin : surface, &Partition des cultures
- l’eau et l’irrigation : disponibilités, qualité
- le matériel végétal utilisé : achat ou autoproduction
- les fumures organiques et minérales : quantités, application
- la protection des cultures : produits, matériel
- l ’ o u t i l l a g e
- les systèmes de commercialisation des produits
Après analyse et dépouillement des données recueillies, un document a été
rédige et édité par la Section (voir annexe liste rapports no 1)

37.
ont Ggalement &té rQaLisées,
Deux autres enqu@tes COmpl&mentaircS
- la premikre concernait l'origine et les disponibilités en
.
fumures organiques employées &néralement dans les "nrayes"
- la seconde, dans le but de completer les renseignements defa
disponibles sur la situation et les m&hodes d’utilisation
de 1’ eau d’ irrigation.
(cf. annexe liste rapports no 2)
5.3.
- Etude technico-économique
demandes d'information
Afin d'8tre a meme de répondre a de nombreuses
cultures,
concernant : les techniques culturales, les besoins en eau des
il s’est avéré nécessaire de
les besoins en main-d'oeuvre et en intrants,
réaliser ce type d’étude.
Débutéc en 1974 elle s’est achevee en 1978, elle a port& sur quelques 12
espèces l&&umières représent&s par 25 varî6tész
Les points abordés :
- déterminer les besoins en win-d'oeuvre par op6ration culturale et
globalement, etablissement r!e normes de travail
- 6tablir les besoins moyens en produits, engrais minéraux, produits
pesticides, etc.,.
- &Valuer les quantités d'eau nécessaires et utilisii;es, ainsi que le
coat du m3 en fonction du système d’arrosage
- placer les différentes op$rntions culturales dws la p&iode de crois-
sance des légumes et contrBler les temps d’occupation des parcelles
par la culture
- enfin, évaluer la rontabilitd des cultures observées.
Les parcelles concernées par cette Etude avaient une surface standard de’!’
1.000 m2, et le dépouillement final par espèce portait sur 5 répétitions i.
culturales r&ssies.
Les résultats se sont concr&tisés par l’édition de I! fiches technico-dconomi
sur :
1 ‘oignon
la pomme de terre
le chou cabus
la tomate

36.
le haricot nain
l’aubergine
la courgette
1 e calconbre
Cette action a ét6 supprimée du programme fin 1971 et il. reste des résultats
partiels sur la laitue, le poivron, le melon.
5.4.
- Etudes et tests divers
Un test a porté sur le choix et la solidit6 d’un petit outillage de base
adapté aux conditions de culture du maraîrher s&@$alais.
Deux outils de fabrication simple ont Bt& mis au point par la Section :
un bil lonneur manuel
et un marqueur rayonneur
Concernant le matériel d’irrigation et à la suite de mesures et d’observations
réalisées sur différents types dc pompes et systèmes d’arrosages, un document
intitulé “CoUt du m3 d’eau rendu culture suivant les moyens mis en oeuvre” a
été rédige.
5 5.
- Production de matériel didactique
-
Ce n’est qu’a partir de 1976 qi..e le Centre et la Section Vulgarisation en
particulier o.it eté zi mGme de produire les premières fiches techniques de
vulgarisation
Entre 1976 et 1979 les différentes sections du Ce:ltre ont permis de constituer
une série de 10 fiches do.-it les principaux thèmes 4taiet.t : les cultures, la
protectiorr des légumes, les stades de cueillette OU de récolte et le condition-
nement des produits”
k partir de 1980, et à la S:;ite d’u.;e recommandation! de la commission tripar-
tite,, les documents didactiques so.rt présentés sous une nouvelle forme, avec
un maximum de photos et un minimum de texte.
Pour Ç’c- part, la section fait imprimer 2 fiches :
- La Pépinière, son arnkzagcment 9 les semis, 1 ‘e :tret.ien
- La Pomme de terre - cul turc en sol sableux

39
La section Protectio!; a sorti 2 brochures suivant la m&me formule :
- Les principaux e;?i:emis des CULC ures maraîchères au SPnégal
- S&urit& et efficacite dais l’I.!tilisation des pesticidcs pour la produc-
tion maraîchère au Sé,-&gal .
Ces 4 documents ont Qté conplét& par des séries de diapositives.
En 1981 pour des raisons financières, les documents photos sont abandonnés
En 1982 la Vulgarisation fait paraftre 2 documents coucernaiit la production
des bulbilles et la culture d’oigr.ion en production h?ftivc
56
- Jardins pilotes et jardins de formation
Cette partie du programme fut mise en place pour La premi.ère fois au cours
de la campagne culturale 1973/1974 dans la Région d.. Cap-Vert
A, cours de cette première phase, qui s’est ac!levee en 1976, les buts de
l’opération étaient :
- d ‘etudier une méthode d’approcTic du maraîcher pour le transfert des
r&sultats obtenus a u Centre
- de tester en milieu rural les wuvelies variétés recommandt5es par la
section Expérimentation, et voir les réactions des producteurs
L’opGration jardins pilotes ddbuta par des actions préliminaires comprenant :
- présenter le C.D.H., :;or! programme et ses buts lors de r&nions organisées
dans les villages
- la sislection des marafchers disposés h participer ,5 1”action suivant
certains critères, tels qu.e : connaissances professionnelles, emplacement
du jardin, moyens d’accès, etc. .
- chaque jardin retenu a fait 1 ‘objet d’un examen du sol et de l’eau
La m6thode d’intervention dans ces jardins était :
- de placer cbte à côte et en concurrence la même espèce légumière, d’une
part la variét6 cultivée traditionnellement, d’autre part celle recom-
mandée par le Centre
- les semences et les engrais etaient distribués gratuitement, par contre
les travaux culturaux furent exécutés par l’exploitant suivant les direc-
tives données par le personnel de la section.
- dans la mesure du possible faire assister les exploitants voisins à

45”
chaque nouvelle démonstrntioc.
- lors de la recolte, mettre en $vidence la production obtenue CI partir
des techniques et varigtês recommanddes par le Centre par rapport à
celle du maratcher.
Les résultats de ces observations etaient transmis 3 la Section Expérimen-
tation a
La deuxième phase jardins pilotes a démarré au cours de la campagne 1976-1977
avec la collaboration de l’Inspecteur Régional de l’Agriculture du Cap-Vert
et de ses agents techniques affectés dans certains villages.
Maigre des visites régulières du personnel de la section les résultats obtenus
furent médiocres, les agents encadreurs n’ont pas r6alisé le programme prévu,
souvent par manque de dynamisme et d’int&&t ou une formation technique de
base insuffisante.
Pour la campagne 1978-1979, et h la demande de la D.G.P A. (Direction Génisrale
des Programmes Agricoles) nous étendons les activités à la Région de Thiés
avec le soutien de l’I.R,P.A, de cette région.
Les résultats obtenus dans les deux R&gions concernéas sont moyens. Au niveau
de la section il s’avère impossible, tant sur le plan humain que du matériel,
d’assurer un suivi sus des zones aussi dispersées.
Les bases d’une action similaire étaient à repenser, et les moyens à mettre
en oeuvre plus importants.
i
Cette troisième phase comportait les modifications suivantes :
- un expert F.A.O. et son homologue sénégalais prennent en charge, en dehors
de toutes autres activit&, l’organisation et le suivi des jardins pilotes
dans la Region de Thi&s,
- afin de limiter les pertes de temps en déplacements, leur lieu d’affecta-
tion est changé de Dakar sur Thiès
- un véhicule tout terrain leur est attribw?
- les thèmes de vulgarisation portent spécifiquement sur les légumes
d’int&& p r i o r i t a i r e : oignon, tomate, pomme de terre, chou
- abandon du support des IB2A sans budget de fonctionnement, sans personnel
sur le terrain, pour une collaboration avec la SODEVA
- support en intrants plus important de la part du Gentre - et notamment
production de matériel végdtal par la Section sur les parcelles du Centre.

41.
Des contacts et des r&T;ions sint organises entre la SODEVA et le C.D.H. et
des accords d'actio,xs communes sont pass&s.
Ces accords comprennent spécialement :
- l'utilisation du personhcl d'e;lcadrement en place dans les villages
- la cr&ation d'un volet formation par l'utilisation des infrastructures
de la SO. DE,V.A. le CETAD (Centre d'Entrainement de Techniques Agricoles
de Développement) situé à Pout (12 km de Thiès),
Des tournées de prospection ont BtB réalisées afin de faire l'inventaire des
zones de production et des projets maraTchers, ainsi que des agents S.0.D.E.V.A
en place dans les villages,
Au démarrage de la campagne 1979-1980 un accent particulier est mis sur les
cultures hatives et 2 tonnes de semences de pomme de terre ainsi que 210 kg
de bulbilles sont distribués au niveau de 25 jardins repartis dans 7 villages.
Ce matériel végétal a été produit et conservé pendant l'hivernage par la
Section au Centre.
Afin d'illustrer les cours de formation ces mêmes cultures sont mises en
place dans le jardin du CETAD a Pout.
Dans l'ensemble, les résultats obtenus au cours de cette campagne furent
satisfaisants, les échecs enregistrés ont pour cause essentielle une pénurie
en eau d'irrigation.
L'équipe C.D.M
a effectue 43 visites dans les zones concernées et 22 d&nons-
trations de techniques culturalcç.
A noter, tout spécialement, l'interEt des mara[Schers pour la culture de
l‘oignon c;: production hâtive à partir de bulbilles.
La quatrième phase jardins pilotes, campagne 1983/1S81 a été marquée par des
modifications dans l'organisation, l'attribution des responsabilitbs et &ar
une extensions des progrnmmes au niveau de la Section.
Ces modifications ont comme origine :
I le ddpart définitif de l'expert en poste à Thies
- son remplacement par un expert 3ssoci.G
- la mise en place d'un programme sur 2 nouvelles Régions : le Sine Saloum
et celle de Casamance, la rblisotion de ces actions en est assurBe par
deux nouveaux experts associés.

5.6.1.
- Région de Thiès
La campagne engagée sous de bons auspices subit une désorganisation brutale
à la suite d’une successiot d’incidents :
- la responsabilité du poste de la Région de Tai&s n’est plus assurée
pendant une période de 2 mois
(départ et arrivée du nouvel expert)
- l’agent SODEVA chargE d'assurer l’intérim est mut& dans un autre secteur
- pour des raisons budgétaires la SODEVA réduit et transfert son personnel,
10 agents vulgarisateurs sur les 13 ayant subi une saison de formation
disparaissent de nos zones d’action.
Il faut attendre le mois de mars pour une reprise normale des activités.
Les campagnes 1981/1982 et 1982/1993 se déroulent sans problème majeur.
Au terme de ces campagnes il y a lieu de mettre en 6vidence les résultats
obtenus pour deux espaces légumières : l’oi@on et la tomate.
Pour l’oignon la technique de production de bulbilles destinée à une culture
d’oignon hRtif a rencontré un SUC&S important, Les rendements sont de l’ordre
de 30 à 50 tonneslha et un test de vente de semences pour la production de
bulbilles a ét& significatif. (45 kg vendus pour un montant de 450.030 F. CFA).
Pour la tomate l’intéret des producteurs s’est porté sur la culture d’arrière
saison avec une variété a petits fruits la Small Fry.
Le seul sspect &gatif concerne In product%on de pommes de terre de primeur.
Les rendements enregistrgs sont en baisse ce qui démontre un désintéressement
des maraîchers pour cette spéculation. Désintéressement yul peut s’expliquer
par :
- des rendements inférieurs B ceux de In culture de pleine saison
- un prix producteur fixé par le gouvernement non modul& en fonction de
la saison culturale ou de la qualité
- un surcroit de travail, la culture hCltive devant se faire dans les sols
sablonneux les fonds de “niayes” étant innondés.
5.6.2.
- Région du Sine Saloum
L’Expert associ& affecté dans cette RQgion est b.7.s: ? K~~ola&.
Les organismes de support sont :
- la SODEVA, Sine Saloum

- 1 ‘InSpecticin iiégionale de 1 ‘Agriculture
- l’I.S.R,h. Kaolack
Il est chargé d’une prospection afin de déterminer les zones les plus impor-
tantes de production légumière dans la Région et d’une enquéte technico-
sociale dans la ceinture verte autour de Kaolack (cf. documents rédig& par
1’ expert > .
Il organise un programme jardins pilotes autour de Kaolack suivant le systtlme
d6jà en place dans la Région de I’hiès.
Cet expert a donné sa démission et a quitté le Sénégal en janvier 1983.
La SO.DE,V,A., malgré les accords pass6sg n’a jamais nommé un homologue auprès
de notre agent.
5.6.3,.
- Région de Casamance
L’Expert associé affecté dans cette Région est basé 5 Ziguinchor.
Les organismes de support 8ont :
- l a S0.MI.V.A.C.
- 1’I.S.R.A. Casamance
Les principaux points et objectifs de son programme furent :
- la mis’: en place et le suivi des essais d’adaptation variétal dans les
conditions climatiques de la Casamance
- la connaissance du milieu maraTcher traditionnel et identification des
problèmes
- conseiller la S0.FlI.V.A.C. dans ses programmes de développement du
maraîchage.
- La partie recherche de ce programme était indispensable et prioritaire.
Indispensable par le fait que les conditions &o-climatiques de la Casamance
sont differentes de celles du Cap-Vert et qu’il était nécessaire de tester
les variétés recommand4es par le C.D. H. et d’en connaître les comportements
dans ce nouveau milieu. Dans le même ordre d’idée, faire le point des pos-
sibilit& d’étalement des cultures par le jeu des cultivars et de techniques
cul turales appropriées aux différentes saisons ,
Prioritaire étant donne que 163s r&ultats obtenus permettraient la réali-
sation d’un programme de vulgarisation et des recommandations justifiées
et représentatives des possibilités, liées aux conditions du climat,

44.
- La connaissance du milieu traditionnel maraîcher a fait l'objet d'un docu-
ment "Note concernant une prospection maraichere dans la Région de Casamance"
(J,F. Lays - mars 19831.
Cette prospection a permis de connaître dans une certaine mesure la situa-
tion du maraîchage en Basse Casamance, superficies cultivées, importance
des cultures, problèmes humains, complexité de la commercialisation.
- La SOMIVAC a largement utilis6 les services de l'expert associé dans ses
relations avec les projets P.I.D.A.C. (Projet Intégré de Développement
Agricole en Casamance). P,R.S. (Projet Rural de Sedhiou) et MAC (Mission
Agricole Chinoise) tous trois ayant un volet maraScher.
L’Expert associé a donné sa dgmission et a quitté le Sénégal en mars 1983.
La situation actuelle nécessite le remplacement de cet expert, il a tSté
proposé que Mr. J.P. Renson en poste dans la Région de Thi2s occupe les
fonctions de Mr. J.F. Lays en Casamance,
ceci permettrait principalement
de poursuivre les essais culturaux dont les resultats sont encore B l'heure
actuelle insuffisants et imprécis pour ??tre publiés et utilisés.
5.7.
- La formation
De 1975 à 1977 la formation est faite essentiellement au Centre à CambtSr&ne.
Le C.D.H. ne disposant pas de structures d'accueil (logement, réfectoire,
etc ..*:1, les organismes responsables du personnel en stage doivent assurer
ces services.
Pendant cette première période, ti;le cinquantaine de personnes sont pas&es
au Centre chaque année.
L’origine de ces stagiaires était extremement vari& :
- internationale : Mauritanie, Mali, Zaire
- nationale
: - Sociétés d'intervention
u El&ves &coles techniques
- Agents du Peace Corps et divers
Après 1977, il nous a été demandé de renforcer l'activité formation et
d&monstrations à l'extérieur du Centre.
Au cours des campagnes 1977/713 et 1978/79 un total de 103 personnes ont
. . n
.,, ,
<I
. .

45,
participé, soit par groupes, soit A titre individuel (au Centre) 21 ces cours,
stages ou démonstrations.
Les sujets traités ont surtout port6 sur :
- les cultures prioritaires, oignon,, tomate, chou, pomme de terre
et la pepinière
- les insectes et maladies ainsi que les moyens de traitements
- l'aspect récolte, conditionnement et commercialisation
C'est 9 partir de 1900, lors de l'affectation d'un expert dans la RGgion de
Thies et à la suite des accords passés avec la SO.DE.V.L!L. donnant l'usage
des infrastructures de leur centre de formation du C.E.T,A.D. ci Pout, et
plus particulièrement encore à partir de 1981, avec l'arrivée dans la section
d'un expert en formation, que cette partie du programme prend une plus grande
importance et un regain d'activit6.
Ainsi au cours de la campagne 1981/1982, 34 jours de formation ont tlt6 dis-
pensés a un total de 230 participants provenant essentiellement de la SO.DE.UA
S0,MI.V.k.C. et de la S.T.M,
Ce volet formation s'est intGgr& dans les Régions de Thiès J Sine Saloum,
Casamance, aux actions jardins pilotes et jardins de formation placés sous
la responsabilité des experts associtss en place sur le terrain,
De plus la Section a organis; at participe à 5 s&nWaires avec la collaboration
de diffgrentes Sections du Centre.
Sur le plan documentation, l'expert en formation rédige un manuel de culture
maraîchère à l'usage des enseignants 9 ceci à partir des resultats obtenus au
C.D.H.
Pour la campagne 1982/1953, non encore clôturee, 34 jours de formation ont
été dispensés a un total de 176 participants.
5.8.
- Divers
Ce rapport serait incomplet s'il n'6tait pas fait mention du temps important
consacrtl ZI :
- la participation S des réunions diverses
- lecture et commentaires, d'études et documents de projets

46.
=~ des visiteurs reçois au Centre ou des consultations sur le
terrain
- recevoir des missions
- la rédaction de rapports et programmes
Ces diffkents points ont permis d’dtablir de nombreux contacts profession-
nels tant au niveau national qu’ international,

47.
Remerciements
L’Expert tient B remercier l’ensemble des personnes qui ont particip6
à la realisation de son programme, et plus particulikement les coI.lQues
et le personnel du Centre pour le Dheloppement de 1’Horticulture.
Ses remercfements vont également à ses collaborateurs directs ainsi qu’B
la main-d’oeuvre de la Section Vulgarisation pour le travail accompli
tout au long de ces 10 années.

48.
Liste des rapports et documents
l- Résultats et consid&ations sur l’enquate technico-sociale effectu&
dans les zones marakheres de la Région du Cap-Vert.
par S. Navez - dtrcembre 1974.
2- Notes sur quelques probl&mes du maraîchage traditionnel au Cap-Vert
par S. Roorda Van Eysinga - S. Navez - ddcembre 1974.
3 - Evaluation du COQ~ du metre cube d’eau rendu culture suivant les moyens
mis en oeuvre
par S . Navez - dkembre 1976.
4- Fiche technico-économique sur la culture du haricot
par S. Navez - janvier 1977.
5- Fiche technico- economique sur la culture de la pomme de terre
par S. Navez - février 1977.
6 - Fiche technico-économique sur la culture de l’oignon
par S. Navez - mai 197g.
7 - Fiche technico-économique sur la culture du chou
par S. Navee - mai 197S.
8- Fiche technico-économique sur la culture de la tomate
par S. Navez - juin 1978.
9 - Fiche technico-économique sur la culture de la courgette
par S. Navez - juin 1978.
10 - Fiche technico- konomique sur la culture du concombre
par S. Navez - Juin 1978.

49,
11 - Fiche technico-économique sur la culture de l'aubergine
par S. Navez - juin 1978,
12 - Fiche de vulgarisation illustr&e de photos :
La pomme de terre - culture en sol sableux
par S. Navez - juin 1979
13 - Rapport concernant les : Actions de vulgarisation menées dans les R&ions
du Cap-Vert et de Thiès - Campagne 1978-1979
par S. Roorda Van Eysinga - S. Navez - juin 1979
14 - Fiche de vulgarisation illustr&e de photos :
La Pt-pini&re,
son amgnagement, les semis et les travaux d'entretien
par S. Navez - mars 1980
15 - La production de bulbilles et la culture de l'oignon précoce
Résultats des essais par S. Navez - mars 1982
16 - Fiche de vulgarisation : I!& production de bulbilles et la culture
de l'oignon précoce
par S. Navez - mars 1982
17 - Fiches récapitulatives d'informations pour :
La Pomme de terre
L'oignon
La Tomate
Le Chou
par S, Navez - mars 1983