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Notre prèmier objectif Gtait de déterminé@! ies revenus dégagés’par la
transformation maia étant donné leur...grande variabilité, cela s’av$re diffi-
cile et sans doute moins intéressant que l’analyse des déterminants du gain.
Pour cela il serait utiJe,,,de faire sur un grand .nombre d’observations une
analyse facto.bielle portant’ sur L$e espèces’; .‘le nombre de pièces par lot,
la taille des;poissons,
Le prix d’achat, prix de vente et bénéfice. par pis-.
ce, toutes ces. variables se lient selon un mode .encore inconnu.
Ce système de vente par lot obéit Ei une rationalité différente.de 1%
notre, ce pourquoi il nous a été difficile de l’appréhender.
Nous pensons que les;,gros producteurs de guedj peuvent dégager.des
revenus supérieurs aux producteurs de kétiakh à taux d’activité, équivalent.
Rais il y a une beaucoup plus grande inégalitG entre tr&sformateurs pour
ce secteur. Cela est lié à l’hbbileté ët la fcrmetEl dans le maF6han$agc EI
l’achat et a la vente du poisson mais surtout h l’écoulement de la #produc-
tion. Certains transfbrmafeurs (N”I) (tabl. XXX) assurent leurs débouchfs
en liant des relations privilégiés avec des bana hanas. La.rotatiOn rapide
des stocks leur permet un fond de roulement et un volume de production plus
important. Leur esp&aace de gain est plus grande. Cela engendre un protics-
sus cumulatif. Les femmes réalisant de faibles revenus ou des pettes, ne
pouvant se pebmettre d’emprunter ont un volume’d’activité,de plus en plus
réduit (no 12, 13, 14) (tabl. XXX).
:
Ainsi les transformateurs SC différencient toujours pIus entre.. eux.
Cette disparité est surtout grande chez les fcmes, Lea ~O&&S, plus dis-
ponibles, plus réguliers, mais surtout, à charge de famille et donc;,plus
motivés et pl’us exigeants
srir
la rentabilité de leur activit8, Qorment
un groupe rel;ativemcnt homogsne quant aux revenus.
. 5
Une étud,e sur les revenus dggagés par la transformation devra dl’abord
débuter par la localisation dè‘ ces “g&“, “moy%ns” et “petits” transforma-
teurs de se faire par suivi mensuel 2: plusieurs Gpoquee ac l’année qur un
petit nombre d’entre eux. Ce suivi devra comporter le comptage systèmatiqu<:
des pikces par lots et leur uesure, le recueil. des c:oQts ét prix de ‘vcnto.
(noubre e t t
a1‘ 1
1e des piiicea par lot) plut8t qu’au montanF des ventes qui
conduirait à ‘des erreurs.
I
4.2.3. Conclusion
L”
a.
Les transformateurs de guedj et de k6tiakh se distinguent quant 2 leur
comportement &onomique.et leur comportement social.
- Comportement social.- Les femmes transformant le kétiakh ne viennent.
sur la plage. que lorsqu’eLles braisent le poisson et participent effective-
ment au travail toute la journGe. Par contre les transformateÙrs -de guedj
sont présents ’ chaque jour . Même- désargentés ) ne pouvant acheter de poisson
et n’ayant ri@ à vendre, ils ,viennent cependant “travailler”. Ils restent .
B bavarder sous les clai,es. La vie sofiale sur la plage joue un r8le dans
le comportement des transformateurs et avoir 10 statut de transformateur est
aussi importa& que les gains retirgs de cattc activité.
Au kétiakh, toutes la.s$emmes arrivent a gagner relativement bien leur
vie, et si certaines degagent de tri$s gros revenus, cette inégalité.liée E
la capacité de production : ‘surface de .séchage,est bi&i acceptée ceLa. cnt
sans doute due a l’égalité dans’&‘ travail, Au &edj’; la di’spersion entre
les revenus des transformateurs est plus. .grande. Cette dispersion 1iG
non pas à la capacité de production mais a la plus ou moins grande “chance”
des transformateurs et a leurs disponibilités monétaires n’est acceptée
que dans une certaine limite. La transformation an guedj pourrait permettre
avec un volume de production important de retircr.des revenus considérables,
mais il y a une certaine pression Égalitarista. Ainsi le transformateur no1

7 1
ancien manoeuvre d@origine étrangère ayant obtenu une claie en se mariant
Azay: une,.,hranafprmafrj~-~ngrlg,.p. wyE~~~~,~~~y d?byt: -,il,.ggtnait jusqu’à.
plus de 200 OOO”$ CFA par mois .’ 11 emij~oyal~ pl~i;feuf$~q~~&&.es. i &&&
‘< c .-. i .., ,’ ,. 3
confSres, auxquels il confisit l’argent nécessaire’ ZLI’ach8t du’poisso<,et
ne se consacrait qu’à la commercialisation vers l’intérieur du pays de se?
importantes productions. Un jour, de retour de voyage, il a trouvé un “gri-
gri” sur son stock.,de po.tssop et,. 1’ ayant. touché, est. resté paralysé durant
une semaine... 9epui.s lors if 8 cesse la commerci&lisation et réduit son
activité ?A un niveau soCialornent “rniaonnabl.etJI
- Comportement.économique.: Au kétiakh, les femmes achètent le poisson
au panier. Ces p2niars ont une taille réglementée et sont donc d’un poids
2 peu près constant. Elles vendent leur production BU kilogramme. Si elles
ne ma%trisent pas le prix de 18 sardinelle obEissant 8,la loi de l’offre
et de 18 demande elles peuvent influer sur le prix de vente de leur produit.
Cette influence est.fqible du fuit du caract?Zrc oligopolistique du marche
du kétiakh mais on: l.!$. vu, le ,prix du kiJo,gramme de kbtjakh se fixe
A un
niveau permettant gBnB.ralement un.bGnéfice. ce& signifie que’lcs femmes
conscientesde ~,eurs..~o~,t’~ ar+i$fkt~ a “m8ttrisei’,,le marché. L’existence’ de ”
pertes est due au temps “de iaten& eptre l’achat ‘et la vente entz%inant.un
débajustement . malheurew , dos prix ou,, au, pomb?c. ds papiers par Achat inf lu&.~
considEr<lem+t sur les cogts. Mais’: on a. .pu çonstater que, ICI’., femmes, cher-,
chent toujours, a’braiser un nombre maximum hc pani,ers. Et oil& ri’ont aw5.1~
..: 8.
pouvoir de contf;ble,, sur ..c,es pertes 6ventuelles.
Pour ‘lc gucdj,:I’a.chat,$u.p,oisson se,fai.t par lot, spuvent indiv&Itiél~
lemenc. e.t 1aiss.e une largo pl+ce au marchandage. Le poisson destin5 au gue4j
est .un poisson ‘po.ur.r~~ invendu du mareyà’ge. o.u non consom& en ‘fr’8i.s. Le. ~tj&&
fonqateur~n’egt,.donc .jama)..s.. en concurrence 3ve6. le mareyeur pour l’achat”&
poisson et les prix sont fiibles etssscz 3tablCs.’ Le’.transformateur‘$eut~”
:.
avoir une relative,: pa$tripe su Fix 3 ‘ach$,T
CT est, Je ‘transf orn+eur, ,qu’L: établit,, son prix. de vente. Lq im$ortance de
13% concurrence. .su~~ la plage’ est’ un des factaurs qui’ en, ,fixe le n~vc&.’ Ij.,
en ré&lte des g&ns.,,c,o.mme .des pertes qui pr_&n.t être considérable’ et’ I
,’
dont nous ..n’.8ppr~c,ions’;pa, fe, d.egrC de responsabillt$ et de’ consc,i..encn; qu ‘~1s
ont les ,transfarmat.eurs. Avec ce syst8me d’~a,chzt .et de vente par lot l’iiii
t6 de vente diffgre à chaque’ fo.is . Elle a utic valeur en soi et ‘son< prix est
ind++ant de ,son coQt .,. Ce,. système ,anglobe, des. valours, non marcharides r?ux,-
quelles les s transfprmateur3,: obeisscnt . Cette +Jour~ d’usage qui“.$eut ‘.l’empr)r..
ter. sur. la va$qur’ ,m8&l8nde du produit expl,iquc: 1 ‘absence de relat’ion direct r.
prix de venteycopt dp‘produ~tion. Le kéti&h...c.t: le ‘$uehj et t&badi$nz se,”
distinguent..enfin. ,quant 3. leur histo,+e ict cola ‘est,. 3anB’ do.ute la clef des
‘.’
)’
différences ohserv&a .ent,re, :Ces deux ,activi&s,: . ,.
Le k&iakh est un: techn.iiue nouvellomo$tV ‘&<rue, import& avec’ ‘des
outils appropri%s-F un& ,ac.ti+vitG commer$a$e dont elle’a eu dès le d$art
la dimension, l’achat’ et”ia -vente à liunité de poids’.’ ““’
“’
Le guedj est une technique ancienne. Avec son d6veloppement en volume
il a subi une Evolution rapide de son mode de prodnct$.on.qui est pas66 de
la production pour l’usage 21 la production pour’ ï’échange. Mais cettk acti-
vite. a conservé, .+on modo, $e- jfo,nctionnemcn,t qui. ,relsve .donc ,d’une ratio.nal4.t:’
di,f f &ente ,de celle d’.un +#$%ue ..marchand. pur;” ’I ,subsiste toujours l& valwrr.
traditionnelles et le mode ‘d’&hange, en vigucdi iia& un Systsme de p’rodu,r,-
tion dpmes,tique~, .: la ,‘oep.te. ppze~t.lot.,. :~:‘JI. q..$qc y!, dQy.&m, entre 1~ h-
mens.ian commerc.ial*e” de ;Fe.tte .rscfivi$é é t @on ‘mode ,de f onqt,iqnnemOept. Ce
Pourquai’ jJ no<s. e s t . , qgi+u i.+$~,&&~ .., ..,l’j”:.. ; ., ’
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r m Et une des’ ,è,xpl.ir$ti.ons de ,‘,la ‘meilieuyc’+euesite,,d~.s hommes e’t q~lo~nr&-
venant de .l ’ ex&r’ie’ur , ~en$$&~ ‘.r&emr@nt ..dan’s’ ‘fa .$ro’fes s ?o,g ,’ :<L:a subi$sCnt.
moins les, .val.e,,urs,, ,tr.8d~t$$i&~~s~ de, ,.c,ç i$@i$u’~$ par” !Jl mat tr js+t “nn’%e& ’ ‘.
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5, I‘,, LES ‘DGNNEES DISPONI&S
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Deux servicea dont chargés des statistiques relatives’ ‘au secteur de In
pêche : la Direction de l’océanographie ,et des Pkhes maritimes (DOPM) dGpen
dant du Secrétariat r?‘Etat à la. Pkhe maritime et lie Centre de Recherches
océknographiques (CRODT), dgpendant -de l’Institut sénégalais de Recherches
agricoles.
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. Le CRODT n’établit que les stati’stiques de d6barquements. Les mises ;Z
terre sont estimÉes par comptage journalier des sorties en mer par engin .ct
par échantillonnage des pirogues. Les enquiStes de la DOPM ont lieu dans ch,n
que centre de débarquement., Celles du CRODT ne concernaient jusqu’en 1979
que Saint-Louis, Rayar et ,Soumb,6dioune, A Mbour et Joal n’étaient estimés
que les débarquement,s de poissons pélagiques, Depuis 19R0, les statistiques
de mises B terre sc fqnt. Egalement sur lfonscmble du Cap-Vert et %alur.Pour
le mareyage 9 la consommation locale et la transformation, nous ne disposons
que des données de la DOPM.
Tous les mareyeurs et bana banas de poissons transformés sont tenus coup
peine d’amende de dklarer leurs achats aux services .de la ~x?P~I. Les ap&:;
de la DOPY leur dElivrent un certificat dqorif;ine et de salubrit6 moyennant
100 F CFA. Ces certificats ‘ont A la fois pour but un contrôle de salubrit’
et un contr8le statistique, Les agents transcrivent ,jour par jour dans un
registre, le nom du bana bana, la nature du produit,, la quantitÉ achetée et
la destination.
Nous pouvons penser qu’il y a très peu de fuites et la quasi totalité
des produits transformés. pourraient être connue par ce registre.,Malheureu-
sement ces registres ne sont pas utilisés dans 1’6laboration des statistiqwn
de l a DOPM.
Les agents de la DOPM estiment las quantit% traaaform&s par
diffgrence entre les mises à terre, le mareyage et la consommation locale;
Le mareyage est calculé d’ap,r$s les certificats de, salubrita, la consomma-
tion locale en se donnant un.chiffre variable .sclon les agents de coworrna~~~
tion journalière rapport6 :q.une. évaluation de la palpulation.
T-i,
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5.2.: LES QTJANTITES TRAffSFORMEES
:
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-*Nous avons utilis0 les. registres. des cortificatë d’origine et ldc salw
brité et calculé jour par-jour. le8 quantitlE,o, transformées des différents pro.
rluits.
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Pour Mbour et $a1 ,. no&. avons emplcry6 lew statikiques de .d6barqueccnt.
du projet PNUD/FAO/SEN 73/009 démarré enr.1976 et terrqiné en 19gl pour les
engins pêche suivants : .f$lets dormants de fond, .fJlet maillants dormants
de surf ace:, li.gnes. i. sennos :,de plage.; ?OU~ les.tsennes rournantes et 113s. filets
maillant8 .encercXants .noug avons. .$ris .les :;stat5atîqtiea ; du CRODT. En 1979 3 Ii‘
Joat, lea statistiques du CRGDT nous ayant paru- surestimÉes nous avons uti..
lisé celle du projet EWD/FAO pour tous les engins.

7 3
‘XBLEAU ?BXI <I - Quanti& transformEes des diffErentç produits à Mbour, Joal
et Kayar en 1978 et
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(1) ni3 SOI$ pas kmp~is:’ d+ns”c.es chiffres les ..qois d’6cto~re-novemb,r:e~décembié
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(2) à Kayar 16s produits pe sont :PCS diffézxzn+s, et .qmt, tous inscrits*.:;8’Ous. :’
la dénomination’ gued j’: O n 9 fait ce&qzlan,tq. & peu.+le %alE ,séchL I .$. I,%,’
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Pour.Sai&Louis et Kayar, les statistiques de débarquement aont tel-3
les du CRODT.
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A Mbouiz le registre de COS du moie d’octobre 1979 au mois de aleptembre
1980 fl. -te perdu. .- Nous
. . . evgna .ftudié,. les années 1978 .,et 1979 et nous dispo -
sons donc paa de l’annbe 1979 en entier pour ce centre.
Nous &*otis re&ei’lli les ‘don&& de Mbou?, Joal et’ Kayar. A Saint-ZVouis ;
les registres de COS pour les produits transform& ne sont pas tenus. Lec-
statistiques Qtablies dans c,haque. centre de ddbarquement sont cnvo@es. tous
les mois B l’inspection.rQionale de la DWM pour Yl’Élaboration de statisti-
ques regionales. A l’inapectfon de la région du Fleuve, les donnÉes du poste
de Saint-Louis sont resrées .introuvables. Nous disposons donc d’auc.un rensci,,
gnement pour Saint-Louis. I
A Kayar, la tenue des registres conduit 2 douter de la validitc des
chiffres obtenus. Toutefois les quantitfs transformées 3 Kayar sont tr?s
faibles. Si les dannGes recueillies dans les registres sont ce qu’il y e r!r
plus approchant de la réalité, elles sont entachGeB de beaucoup d’erreurs.
- Certains bana banas ne prennent pas de certificat dOorigine et de
salubrité.
- Les agents de la DOPE$ omettent parfois ,de reiporter dans le,s registres
les certificats delivrés. :
- Les bana banas dEclarent un nombre de e’olis achetés, et ce s’ont 1e.r:
agents de la DOPM qui
sans toujours les voir cn estiment le poids.
- Il peu% y avoir 8oua déclaration de la part des bana banas*
Nous ne pouvons apprgcier l’exactitude des quantités transcrites, ces
chiffres correspondent B une valeur minimum.
D’après les stalietiques de la DOPM, 1~ part dana la proh?tio~ ontiona-
le des produits transform& dans ‘la rdgion de Thiès dont font partie &OU~,
Joal et Kayar Gtaient en 1978 et 1979 de 69,4 X et 62,s X.
Mbour et Jonl sont les principaux centres de cette rggion, 110~13 devons
donc cerné* avec les .données recueillies à hfbour et.3 .Joal, pr?Zs .ae la. rzoi-
tic des quantités trans’forméee &I Sénégal.
Le kétiakh constitue B Mbour et B Joel plus de la moitié des produits
traneform& (tabl. XXXI). Ceci s’explique car les dgbarquements de sardinel-
les et ethmaloses représentent en 1978 n 71,s X des mises à terre B Mbour
et 62 % B Joal, en 1979 respectivement : 69 X et 63 2.
Le kgtiakh a absorbé en 1978 45,s X à Mbour et 45,3 % à Joal des mises
à terre de ces poissons, respectivement en 1979 : 69,8 % et 34,6 X (cf., an-
nexe I),
Durant les périodes de faibles prises pour ces especes : février et
novembre, les transformateurs de Mbour affrétent des camions pour Kayar 09
les débarquements sont plus importants. Ceci prouve le dynamisme de cette
activité (fig. 23) ,,
Le tambadiang n’utilise que des pélagiques frais ou avariés (filets
dormants de surface, mareyage), Les prises des filets dormanta de fond sont
destinées en totalitE exceptEes les soles et les langoustes B la transforma-
tion en guedj, yeet et m&ora. Certaines esp&os bêchées par d’autres engins
vont également B la transformation en guedj : silurea, raies, requin.s ,, murs--
nes, poisson perroquet, brachydeuterus (fig. 24: annexe TII). Le métora ne
se fait qu’a partir des ethw&oses, raies, requins, silures et néceaaitc un
produit fraie. Il est donc approvisionnée à la fois par les engins de captu-
re des poissons pélagiques, les lignewet les filete dormants de fond (fig.35).
Si nous examinons la période de janvier a septembre pour 1978 et X9793
(tabl. XXXII, XXXVITI).
- La part des quantités transfarmGes a Mbour passe de SO,2 % 3 63,S X,
- Ce-pourcentage &olue en sene inverse 3 Joal : 48,8 X et 37,2 X,

t o n n e s
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2000
MBOUR
1000
0
m o i s
2000
7
tonnes
1000
\\
/
/
0
m o i s
t o n n e s
3000
MBOUR
e t
JOAL
2 0 0 0
Ketiakh
Mises à t e r r e
1000
en ‘tonnes
0
Fig.23:Evolution mensue&le d e s m i s e s a t e r r e d e s a r d i n e l l e s
e t e t h m a l o s e s e t d e s q u a n t i t é s transformbes en@&tiakh 3
Nbour e t J o a l e n 1 9 7 8 e t 1 9 7 9 .

Consommation locale-mareyage,
7 6
rrœœs-œr,rr-e-r, - -
Engins de pêche :
S.T. = Senne tournante
F,M.E.= Filet maillant
encerclant
,” .
L. = Ligne
ST-FME-FDS
85%
F.D.F. k Filet dormant de
fond
F.D.S. = Filet dormant de
surface
Produits transformés :
K. = Kétiakh
M B O U R
T. = Tambadiang
c3. = Gueclj
Y. = Yeet
M. = Métora
9. = Sali
M 0.5
Consommation locale-mareyage
--I)-------mam-
-.
ST-FME-FDS
FDF
JOAL
F-ig. 2 5 : Répartition de mises à terre par engin entre différènts produits
transformés et entre le mareyage et la consommation locale (1978)

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7 7
TABLEAU : XXXII . -. Evobtim sa.i$omi?he des quantiit+Zs !tranehrmÉes eti &ffé-
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rents prod&.t.s:,a $fboqïr .J 978’;: 1979;.\\1. :
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% des mises @ terre
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775’i’ 1 561
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815 ,’ 1 670
.‘. s -.
./I
414‘ i
: 7ifi ! .1 996
I
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TOTAL DE
... 3. Zi S.” f978
4 311 1
12 997
L
0
419 i
2 183
673
2 64C
.l 176
1 58s
I 1 051
I 1 507
1 1 55E
1 694
2 062
2 443
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Evalv~i-o~!~sai~,o0~ii3re ,des .quanpit,&/, txyandformhs en diff érecte
produits if Jobl.,7! i?78-1?79..:,.% des. &.$es a tcfre es ‘tonnes dc
p+pong. fyjp. .,j . ‘#’ .‘: :. .. i I
:
7.
-. -
F
1
il
i
A
j
M
l
‘JJ
i
A
i
S
I
i TOTAL DE
! .J..%. 79
l---x
\\
N
I
D
1
,
i TOTAL
I ANNEE 79 1
,
--

7 Y
500 - Tonnes de poisson frais
MBOUR
250 -
0 JFh!AI 1 WJ~Ab'ON 1I Dl1 I
1
I I
1
I I I
F M A M J J L A S
MOIS
1978
1979
500 'J
JOAL
A
Fig.24:Evolution mensuelle des mises à terre des filets dormants de fond
et des éspèces:silures,requins,raies,murènes,poissonsperroquet
et
des quantités transformees en guedj et yeet en 1978 et 1979.
------ Mises 3 terre
guedj et yeet

I
/\\
:
,Y ;
/ 1
//
1 I
\\ I/
1000
;- ” MBoUR
0
1 9 7 8
1 9 7 9
2000
P
1 ‘1 \\
I
\\
1000
\\\\

‘,
I
v
\\ *-
I
I
JOAL
0
MBOUR.
et
3 000'
JOAL
2 000
----- Mises à terre
Quantités trans-
forméesen tonnes
I


1

1
1 1
I
I
I
I
1
I
I
I
I
1
l
I
I
I
1
,.
Ii i.g . 2.5 : Evolution men&ellé .des. .mCd&s ci. .t,crre- des .espèces
Pélagiques prises par les sènnes tourna&tes, filets maillants
encerclants,
filets dormants de surface et les quantités trans-
formées en kétiakh et tambadiang en 1978 et 1979.

H 1
- Il y a eu à Josl une augmentation importante des mises 3. terre ,4Q ‘.
Mbour et Joal .2 sont,ldistants de 20 kilomctres. Ces variations en ,rcn!:
i TIVCTP;C des qunntitcs transformi&s dans cc6 deux centres sont dues au de~!.~..
,*lrnent des mareyeurs 3 Joal 0Q 1 ‘importance des débarquements in-luit une
*;sisse fies prix. ,
Si on cumule les quanti& transformces à Mbour et Joal, la part des
filises 3 terre destinées 9 la transformation reste sensiblement équivclente
(tahl.
XxrsnJ),
.‘-

TABLEAU XXXIV. - Pourcentege’des mises h terre &a Mbour et Joal
destinses à la transformation en 1970 et 1979 sur la période
de janvier 3 septembre - en tonne dc ,poissons frais
LA variation, des q&ntitGs transforpées dans les diffGrents centrzs
:rt lue $3 la mohilitG au mareyags auquelle la. txansfermation s ‘ajuste. Ain-
I:i il seublerait qu’on ait atteint une situation,de stabilitG entre le cou-
1.11~ mareyage - consommation locale et la transformation au niveau de la Pe-
vite C&e.
Cette complèf3aat*rlt~ .entre les .ieu.x centres ujexiste!. que pour le kcti -.
b,b, seul produit qui soit vraiment en concurrence avec le mareyage et dans
line moindre mesure po,ur le tambabiang (fig. 23 et 26 T ,annexss 1 et Xi)i,
Guedj, yeet et métora non concurrencés par le mareyage s’adaptent
%xactement aux quantitgs ddbarquees dans.chaque centre des .espZces qui leur
qor.t destinées (fig. 24 ! annexe III).,
Sur la Potite’C%te, la transformation absorbe donc.prGs de la moiti’:
ITS mises A tnrre (cabl. XXXIV) ,

Ceci est 3 nuancer car la traneformation est également aliment&
onr 1,~ mareyage. Mais ce circuit parallèle nc.concerne que le guedj et le
Yaftibadi’ang ,qui
représentent en 1978
130 Z de,a produits transformée â
Mhour et 27 z’ 3 Joal respectivement 25,4 % ct 25 % en 19.79. Le guedj, est
approvisionna par’les invendus du marchG dakarois et le tarnbadiang par las
cutplus de la p^cchc dans les centres secondaires de la Pet& Cbte non des.
servies par le, mcrcyagc n Mais ce circuit aet de trèa minime par rapport T
(-olui du poisson frais.
Nous ne powons appr&icr les effet6 particulier8 liés aux annees
:vw nous avons prises’, ri noua faudrait disposer d’une &Je statistique
Plus longue pour conclure vsritablement quant 3 l’évolution annuelle des
nu4nti t% transf ormfes,
Nous abens recueilli pour Mbour les chiffras des quantitcs transfor-
q ~9 8ur la pgriodc ?c janvier 3 juin 1981.
Il y 9 eu sur ces quatres an&33 une augmentation importante de la
Fart des mises .? terre deatin&s R la transformation qui s’est accru tic 61 7
:;~ir 1.a pcriode ?e janvier à j u i n (tabl. XXXV).

__,_ _ -... _...-. l~_.l-l.-.-.-l . -.----. .-- --
1 1 - - - - - 1 -
I.
.x 2
TABLEAU XXXV . -. Zvoluti~ des quant!.tGs transfornGe8 A Mbour
SU~ la @riodo-:de-, janvier’ i! juin annfes’ 1978, 1979, 1981:
:“En tonnes de poissons frais
i-’
*‘:’
*:
I. :
I
I ANNEES
QUANTITE !
DONT
KETxm 13 ’ PWZES A ’ T. EN Z DES i
~TEANSFORMEES : %ETIAKH
DU “TOT, T ,
TERRE
I~IISEC A TERRE
-
J-b.,> .,<:1 , ,
<,
.’
4 ,.,
1978 4 220
2 829
67
7 770
1979 r 4 730
3.406
7 2
5 998
i 1981
,‘,$:g!8’
‘,,’ 4 952
72,6
-1
1
. - . _. -.-. . . _
-
Nous tic disposons .p+ des .données ~correepondantes -i Joal, Il est possi-
ble que nous aseis&nsàune spbcialisation de Mbour dans la transformation
_.., .- -
et de Soi1 dans le mareyage. Pi -nombreux mareyeurs sont ,propriGtaires de
serines tournantes à Joal et vont de préférence dans ce Centre.
11 est également possible.que la part deo mises B terre destiGes A la
transformation augmente au’ dbtriment du mareyage et de la consommation locn-A
le sur la Petite C?&e. Les.transformateurs sont très nombreux et leur capa-,
cité de production (surface de séchage) est sous utiliege.
Cette soue~Eti=lieation est .due’aa’-la’grande variation journalière des
mises Zi terre. Les transformateurs de k@ti’akh~ PMbour cherchent toujours’ B
obtenir un nombre; maximum de paniers et? ils concurrencent aCtivement l&
mareyeur8,
I I . , ’
*
: .
‘:
Ce dynamisme des transformateurs de Mbour a pour conséquence.un prix
de la sardinelle toujours plus élevé & Mbour qu”B‘3oal (CHABOUD cm. pers.)
Cela explique la fuite des marey&urs n JoBl.,:‘l”imp6rfance‘ef- ia relstivc
stabilité des quantités’~transforméés B Mboix.’ ” Les ectivi t& de ‘transf ormati?; I
se pratiquent done, de. :f açon asse& -rfguli&rc ind@endamment de la ‘gt&de va--
-. ,
tiabilité des!:débarquements (f ig, 27 ,et 28).
Cela est moins vrai B Joal oit l’hivernage (juin, juillet; aoQt et sep-
tembre) tiorrespond. a de faibles mises a ‘teière, T,a forte hygrométrie étant
peu propice B la transformation du poisson, la production est rMuite B Cct-
te périoda: Cette.:istabilité e&t dtie &ueiii ‘en grande ‘pii&ie’ à ‘la collecte des
données qei ne son.t~que!l’enre~i’str&ént desventes des p&duifs’?~ansform~s.
Cependant ~l’écoulèmént ‘est assez rapide et ‘il ëst ‘rare .qtïe le po’isisirjn ‘trons-
formé .attende deuit’semaines awint d’ztre vendu. ‘No$ oourbee sont lissées et
les variations :saisonniéres attérméesi

La situation est différente snr la @ande c6te, la pârt de la transfer
mation y est beaucou~moinsimportante. La pêche concerne &?sentiello.ment des
espkces adultes de haute valeur commerciale destinée8 dè’erime abord au ‘marc
yage, La -transformation tproduisant surtout du gued j n’absorbe que ’10s invcn .
dus du mareyage et de la consoaimation locale et les invendus 8urmareya@.
Mais ktant don& le .caractére trés .‘saisonnier ‘de cette $êtihe “(fip,, 29,): et
la capacité d’écoulement limitée du mareyage, ces résidus peuvent &re relb -
tivement importants, ‘6
.:
‘8
Notamment & Saint-Louis lors *de la! pZ5riode de’ grosses mises a terre 7
Rayar. Les campagnes! de ,p@che .de Kayar et ‘Saint-Louis sont trÉs peu d&zalEcr:
(fig. 29), et les mareyeurs sq app&visio&ent en $tioritE 3’ Keyat phzs proche
de Dakar. Ceci explique les tré5.s ftiibles quanti&8 transf armées à ‘Kdyar
(tabl, XXXVI),

8 3
5000
2500
I
,
,
,
,
,
I
I
1
1
I I 1 I I [ I I , , I f MOIS
O.1
F M A MJJLAS ON6 J F M A M J J L A S O N D
Fig.28:Evolution mensuelle des débarquements totaux CumuIes de SaiIlt-Louis,
Kay&,$fbour et Joal en 1978 et 1979. en tonnes
2500
--------
I 1 , , , , , , , , ,
I Il I II,, , ,f
- _
/
. *
Fig.27:Evolution mensuelle .des quantités transfbpées à Mbour et Jcal
en 1978 et 1979.en tonnes
l

.
1 000
0
SAINT-LOUIS
2 000
1 000
0
KAYAR
2 000
Mises à terre
---e-m
Quantités trans-
formées.
en tonnes
1 000
0
MBOUR
3 000
2 000
1 000
0
JQAL
.
Fig. 29 : Evolution mensuelle des débarquements tot:aux à Saint-Louis, Cayar,
Mbour, Joal et des quantités transformées 3 Mbour et Joal en 1978 et 1979.

E 5
‘.
TABLEAU XXXVI . . Part dan mises’~ ?& terre de Rayar .
destinéea ii’ la: transformation, ann6es ~1978~1979:
* (en’ tonnes de pdisBons, fiais.)..:.-
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i I I _< ‘-9. ; 7< : ,‘” ‘. i
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, boal~~pr$sente!.,le m$me .pic de prockction en début $Sannée &te Saint-Louis
et, Rayer . rf$.g,. 2,9).!; &çattc pfriode le mareyage absorbe, “li’m,ajoritf ‘des es-
pGcas débarqu&. ,sur,,,l.a .grqnde C?!+e et D “apprqvisionnc”B -J’oal en poissons
pélagiques qui r:serveqt ‘d” ap,p,$t pour les pêcheurs db Kayar , et ’ Saint-Louis.
Seule la campagne ;d.e ,pêche .,de, Mbour est vraiment d&&tQe.
Durant iYhivernage les mises B terre proviennent essentielleknt de cc
centre. L’hivernage correspond 3 une très forte penurie de poisson au
SénGgal (fig. 28). Or on remarque que les quantitÉs transformees à Hbour à
cette pGriode restent importantes. Ceci prouve encore que la transformaticn
n’est pas un régulateur des mises 2 terre et du mareyage mais une ccnstante
active et puissante dans l’emploi des débarquements.
C’est SQ mareyage qui du fait de ca mobilit6 absorbe les irrsgularit<s
des mises B terre :mais aussi en fait les frais, L.@ quantit&marey$e~ <ont UT?(~
beaucoup plus grande ,variabilité ,que; les quanti& transformfes.
: -..*’ 8
. .
:
:
I
‘.
5.3. LES. POSSIRILITES D’UNE .ESTIMATION DES QUAXTITES TRANSPORHEES, PESXWTIi’R?
. . Devant le; difficultk rencontrk au niveau’dcs statistiques dioyoni-
bles nous avons essayé de trouver une methodc d’estimation des quant?.tCe
transformÉes. IJnc estimation ciirecte au niveau des claies par :&zhonti~lonn,â-
ge s’avère impossible A moins. d’une très lourde, logistique.’ Il faudr$t’d+:
plus rcsoudrc un?: inconnue .fondamentalz ct tri-s. aléatoire , la pkiodicit?
des
<”
‘.., ,
stocks.:
Estimation indirecte par les. intrante. - Si nous $ouvons conrzitre lc
volume des intrants : sel et. travail) nous ne dis$osons d’,aucunc clef de
correspondance avec :les quanti&& transformiks en diff 6rents prodGta o
1 Les certificats -d?origino ,et de salubrité restent donc la seul<: poasi-
bilit6 .de cerner valablement 1~s ,quantitGs transf or&&. Il faudrait p’uvoir
imposer aux agents de la DOPM que la tenue de ces registres’ sjient faite
corwenablement .,et servent effectivement ,Z ,des fins statistiques. Cc ,&i n’est
1385 le, cas actuellement.
Nous ~aviona:pens.G. faire une cstimatlon indirecte d, partir des dkarquc-
ments. Sachant que les pirogues de filets dormants al$rovisionnent exclusi-
vement la transf ormati$on,:, les pirogues. de lignco le mareyage et .lr.s piro~nes
le .filets .mti.llants ien,cerclants et de serines tournantes C, la .fois 13 tracs-
.,f ormation 1st .le mareyagc, ssabant aussi que certaines espèces, ‘au ~$vcau’;du
dSbarquement : sont .k+estin&s .exclusivemont au mareyage ou B $,a consm4tiria
!.
locale et ‘d9autres uniquement 3 la tranofzormation
n o u s : CVOES +
fait ‘une ;Partition des -misas. B terre ientre les qu&itds apProvisionnant lo
nareyage, ..lc nareyage, et la tran,sfotpiatiFon, , la. transf ern+i&.
Ce partage beaucoup trop grossier. (1~s sennos’..‘tourn~u~as’ et 1~s’ filets
maillants enccrclants participent pour 70 2 dans las mises 8 terre) .b’.cpportc

86
en lui même que. .t&s peu d’informstion. Avec cette, partition nous avons
ii-tudie les variations, aaisonni$rcs des dfiborquem,e’nts danri les diff Grents
centres de pêche du Sisn,G&al,. soua certaines hypothèses relatives au mareyage
(nobilité, capacitE,d’absorption don&) et 3 la transformation ,(pao de con
traintes de production). Mais de trop nombreuses inconnues
subsistaient et
les données des registres .dazertif icats doorigine et de sahhrit6. se sont
révélées plus riches”&n: énseigtiement . les’ r6sultats: .quO ils ont permis d ‘ob.
tenir à savoir la plus grande. variabilité du mareyage n’ étai eut-pas pri”visi-,
hles, Cependant, cette analyse, me&e par un statisticien, des structures des
débarquements et de leurs évolutions spatiales et temnorelles complét% par
les données des COS pourrait être tri-s profitable 3 lpétude de l’emploi des
mises a terre et des relations mareyage transfartnation. Une observation sur
plusieurs annses permettrait d’améliorer les hypothèses émises ici mais aussi
de faire de la pri-vision’ qui serait tr8s utile d.ans un but de plahification
et dans les Gtudes prospectives de projets dè dkeloppement dont .le h~~nyagr
est actuellcment”lgobjet,~ Reste une inconnue : 4’approvisionneme(nit de la
transformation par T~Xes’ invendus du mareyage, Une Etude de la commer&%sa
tion permettrait de dégager les caractéristiques de ce circuit et d‘affiner
‘l’analyse.
.’
,,:. <’
,
~.
,*. ~.
.,
,C 0 N C L TJ S 1 0 R
GENE:RALE :
:
. ‘.
La pêche maritime artiaatiale est unc’.activi.t% primordiale pour le
SénZgal et son d&eloppement est l’objet ,dc? nombreux prcjcts. Ses débarque-
ments sont déja
considdrables mais, inf éod6s 2 des facteurs biologiques,
leur caractéristique est une grande irrGgularit6 journaliére et saisonnikc,
Avant l’smélior8tion de la production, lsécoulement et une meilleure valorie-
sntion des produits existants devraient être les premièrea prCoccu$ations.
Dgaprès noa,esti-;iationa un tiers des captures.sont destinfes à la transfor
metion artisanale et un tiers bgalement jl la*transformation industrielle
(farine de poisson), 8.
‘.
La transformation artisanale est g&Gralement considkée comme mai-gin.2
le, permettant 1 ‘emploi des refus et des invendus du mareyage. On ne. se dot:-
t e pas de son d.ynamisme et de la concurrence act:ive qu’elle oppose au mens-
yage. “Elle est’ malheureusement. aussi souvent perçue comme un facteur limi-,
tant au tourisme par la fumée et les odeurs qu ‘c?lle occasionne notamment ?.
Vbour et Joal ,oa3 elle est pr&ente .3 un.e grande Cchelle” (WEXER, 1950).
La’ transformation tient pourtant une place importante dans l’écoulcm~~~~
des mises’a.terre et son caractère artisanal lui confère de multiples av8w
tagea que n’ont pas des secteurs plu8 “modernes’l).
Ne n6cessitant ni connaissance ni capital, la transformation artisanal!.
Drésente un march5 du travail 3 libre entrée et sortie. Elle emploie de nom-
-t-breux Mkneurs dbguisés 3 e’ beaucoup de t,ranaformataurs sont occasionnels ou
saisonniers;
:
L’apharition des hokes en tant que, trksformateurs et non. plus: seule-e
ment manoeuvieea (travailleurs temporaires) est un indice du r6le que joue
la transformation dans l?absorption d ‘un charnage ouvert : refoules. déf initlfs
de l’.agriculture et des secteurs plus ~Capitaliotiques. ;On peut. penser qu’i J 2
vont être, de .plus.‘en plus, nombreux.
Pour ces ,rai.aow .:(pas: de .capi tal, libre marché du travail) la transf or-.
mation ne poss8de .autiuno.zontrainte de. iroduction minimale ou maximale. Ceci
est sa principale caractG524tSque ‘et son intsrêt.
_
. . .
, * i .Y.*.“.. ,.!)’ I
.<’
:

a 7
L,autononie..de Ce<tte acCivit6. et sa tei4t.~~~u.~tr-ditionnellc sont 2 1. ‘or 1,.
.Gne du,. peu .de eon~,i&~~ati.on ,qui lui est faito. ,. ;$a ,pcnsc bien souvent quel1 :
est une utilisation &‘,d&nier recours, une .aous!.vQlorisation des produits
de,.ja,.pf,eha,.:C~tte Iassertion ne s’applique qu(sti’gdedj et non pas au Mtiakh
r-.fçeFm.e& dGveI.oppB et’ actuellement dominant. $jn retrouve encore cette +~ch2-
: ?tomie, .,&i .@xis ti et&e, ,des typ+ ;~‘&iensf~ et .‘$@er&es!i, de transformation
, :’
arti~,&ale.
,;
,,i
,
:; .q: ;
Les transformateurs de k&iakh utiliaent.un produit frais qu’ils achzten..
au &me prix QU plus cher qu,eei;les mareyeurs (cas de Mbour et Jaal). Ils
permettent par la s6vGre ,co.ncurrcnco ,.qu’ ils opposent aux mareyeurs d” indu-i r 7
une augmentation du prix moyen du poisson et donc cl,? bGn&ficier nux pêchwr::.
Les transformateurs de gwdj par contre bGnéficient DUX mareyeurs. En
.?bsorbact leurs invendus 9 ils, sont aussi un dGbouch5 du mareynge et limitcn:
ûes risques. I~,$xx,t ,$ar ailleurs ?oss.iblc que çela ait un impnct au nive&t
372 conspmmntcur ,.,, d+..poi$.sqna, finis. i.zus cette vslor,is2tion toujours possibl,
des invendus,’ le’prix du Roisson frais 3x.1 niveau du mnrchf.de d&ail
1. ” .L
serait plw élevé. .”
.-ri;:
.
1
LR transforantion en kCtia& y,ost ]‘di&ztement oppos& 2 la trznsforma-
iion industrielle qui utilisa les rn&~s csp&es. jllt! poss,&lc <es wantcgc.s
induscutables:
. .
. .
-* $,lJe
-c,hÉte les, ~.s:ardinel$e~ ,? un prix kraÜcoup plus :i%.vG que les
wines ,.clq faf,inc,,de ppisson ‘(pqix fixF
I
nar. l.~entrcpr,.?neu~ .da .5 ,,,2. 7 T? CFA/!!:-) z
.~-::,&llc produ:@.- B mcindro co$,t 3 c’est dpnc .uce ~3434.11~ walori8ati5n.
311~; ne prtisegt?. pas l,es, risques ,d ej .fa’illite, :déjS observtis ,.auxq~el.s.. sont
cor;fro&+3 les usiqos. de ~tr,an,s~ormstion .et’, les ‘graves. cons<quences que
c~ln!.f-n~gaîce,..' , !:: ,..
‘-- FïTe p&$e, ,un con$r~. 2 cepiois be&ioui plus 61~6 .& qui, doit .
8+zc lm des pretiiera “objectif-n d’un’ &ays à ch6mngc yl6thoriqus &mme le
!X%+l. Elle off,rq ,aux .tr;v@.ll;:urp d e s revitnus çup~rieurs.~ &l@ .’
permet d&)c$gager ‘une .&‘eur a j ou$.c $US imn5rtant,e T mieu? ,i:t l,%rgemeqt
r‘iynrtie cf. p, ,dopc .$e nomhr&acs ,conséqu+cea bén6,f iques avec. ,lo~ !ef f ets
q:.11
sorit ‘iriduits;,,. :.. ,’ 1, y .‘1, ;‘,. :,
‘Y ‘.: .; r.
,;.. :, .P..
.
c Sa production est des&Gcs’ ,3 1 qalim&-&tion htimainc? sur us ‘ioarcht?
national et, international .+ns ,des pyys .,+ #vi& +n grave .dif icit :pr&eïq:Jc,
<ilors qu<,,les usines do fnrine,‘d:? ?oi,s~,5-1 2pprov$.sionuent les ,6Lev~gg8
ci ‘animaux &$i &$6. ,d&wlo$É’s!. i 1
:
‘y,
,
. .
.1,‘,.i
La $r~~nSfprma,:ion artisana,le n&ite &&’ d%i$tre recont&e .et valori&ilc:.
DC nnmbrcux d6fauts’ pourtant, &tnch&t cottç $ro!ductioll.
; : J :
La qualit,lj ,des produi.tq,.,,cat, te=PS’- #+i+e.. .$+ ,j.,cs techniques .de Fré-
;Jnration sont q~q,~lient2.s .+. l.05’ &nd,izti,cus, d ihygiP& sont d&Q,orables .
912s tentatives dë’ zodernis&tiZon sont !,,Qn cours (tantes çQlairc,s) . Mais
pl*:tGt que des modific,ations tschnologiquas il. friud.rai.t .&:~l.iorer 13
salubrits des zones de transformation. Cela a Gté tent4 wec le ‘.rrojet
<le Iiballing,“, Un centre mcdarne do transforwtion avec Rire dc s&zhagc
cimentée I eau cournntc,bnc de lavage c cuves do fermentation, cl:zies du
s&haqe métalliques, hangsro: de stockage a été. construit 2 trois
‘::.ilomètros. MP+WQ de -Mboür i #eis ce -projet ‘avait ‘pour ~rincipalcs
raisons d’éviter: les nuisances@es odeurs, et des fumées, nuieanceç surtout
1
4omcageables au centre touristique. Conçu sans prendre en compte lès
.!ltic~reases.~écns~~~onctis. 6conociiques et ;so&alas’ qu’il. entraine, etz..Gans
conkulter 38s:‘transd5~atecirs;‘:~l. SO héurta ‘Z”ièur refus obstin%. 'C&$%hit.
depuis troi.49 a& &$Zi,‘..oe centre moderne et dgsert nous offre :la ’ tris!toJ’
iznge d’un projet aberrant et QchouG.
f< : <.’
-t:<.
.,:.

Pourtant les :transf’orméteurs dgplarent eux-m3mes leurs conditions de
travail. Ce secteur loiù’d’êtré fi,@ est pr$t B’accepter des mod:ernisatiorls.
‘Il faudrait pour Cela ‘prendré 1 ‘avis Éclair5 -dès personnes concernées et
impliqtier leur’ resgor&bilitb. 0n â signale ,aussi que les transformateurs
utilisent du DDT depüi;s”plus de vingt ans dt5j3( i), Certdins consommateurs
8” inquiétent de cette’ ‘praflque et’ cela risque ‘b£entat d’être fort préjudicia.
bic au? &ansfotiatetirs. Un grodubt h base ds pyrcthre a Etf mis bu Poiilt ct
&+iGrimeritf5 au Mali : i+ Rioreem&r.ine (2).
Ce ‘produit utilisB 3 dose co+‘enabl,? serait: sans nocivitb, Il importcl,-
rait qur? leti’ agenta de la 3OPM s’accripcnt de le diffuser rapidement. 11 6c--
’ tait tt&s vii& adbptG p a r les iranllfortnateuro, 1.e. DDT Etant frhppé d ‘int~t’-
dit, L’autre dgfaut de cette production tient 3 1 “bcouiemcnt des produitt .
(In a vu qu’ils péngt&nt très mal dans le s zones rurales de l’interieur du
pays. Le poisson transformg est le seul B pouvoir alimenter ces regionz,
c’est un raie primordial qu’il devrait tenir. T,3. commercialisation du po!.r:.--
son transformé est laissé tl des bana banas qui sont souvent Ggalement agri-.
culteurs et font ce travail de façon irrGgulière. Cette activits nous scm-.
ble pourtant Btre
plus lucrative que le mareyage en frais. Mais elle
nccessite parf& plusieurs mois de VOycgQ et c’est sans doute la raisor>
du peu d’attrait qu’elle suscite. Une action en faveur de la trausfcr~3.;tior,
devra dc abord passer. par l’installation d”un rcseau dc commerci~~lisation
vers 1’ intérieur du pays et pour 1 ‘exportation. De nombreux pays sont tri:?
fortement demandeurs de poisson transformG et le payent très cher. Ce cir-
cuit est mal exploitQ et dsficient. Cet emploi possible des produits trans-
f orm& méri torait d ‘être d<velopp$ o Il f aiidrait pouvoir assurer une produc -
tien et un écoulement rGgulier de CQS produits ?az.lPoptique d’gchangcs
interafricains.
La transformation est un secteur qui cc -onsid&ablement &olluG e t se:
Pr:rspectives sont encore grandes. Il importe donc de lui reconnaltre la p7 a*
x qu’elle doit tenir ct lui permettre de se dGvetopper. L’c‘riginalit5 do
ï: transformation et sa richesse tiennent dans 1,s coexistance de deux sec-
Leurs distincts :
- Un secteur artisana19’ancicri9 qui fonctionno. sur des valeurs d*usn:;c :,t
a essentiellement pour r61e d’absorption dos invendus du mareyage et do?
espsces non marcyï,es. Il permet la valorisation cie produits qui sinon nereicr.?
Perdus. Le guédj tr3s appr8cié par la population sGncgalaisa est destin- ?
un marché national q&Gralement urbnin et se vend cher.
-s Un secteur artisanal Ilmoderne” directement en concurrence avec le 32
reyage et 1 a transformation industrielle et dont les avantages ne sont Plu,1
2 dhontrer’. De faible prix, le Etiakh fournit du poisson aux zones rural- :
pauvres mais aussi, ‘ilimente lgexportation.
I
(1). Déja signale Par If.&. PIETU@" (1961).
(2) Voir notamment s Rapport au gouvernement du Mali sur lea mLlioro -
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AN.NEXE I.- Pourcentage des mises 3 terre de sardinelles et ethmaloses
destinées 3 la transformation en kétiakh c! Mbour Joal: aour
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AHNEXZ II.- Pourcentage des .mises 3 terre des poissons p6lagiques destin6es A
la transfomdtion en kétiLikh et rambadiatig 9 Mbour, Joal, Mbour et
Joal An&e 1978-1879.
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7 717
15 836
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ANNEXE IIf.- Pourcentage des prises des filets dormants et des espèces :
silures, raies, requins, murènes, lagocephalus destinées à
la transformation en guedj et en yeet B Elbour et Joal 1978-147s
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J O A L ’
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109
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1
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TOTAL A>!XEE
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