RSPECTS ECONDMXL?UES DE LR PRODUCTION ET ...
RSPECTS
ECONDMXL?UES
DE LR PRODUCTION
ET 2E 10
CCJMMERCIRLISQTIIJN
DES PRODUITS
f=GRICOLES
RLI NIVEAU
DES MENRGES
DU BRSSIN
ARQCHIDIER
ET DU CENTRE
Dil SENEGK4L ORIENT&
Projet
IFPRI/ISRA/BQME
11-1s: itut
Sénégalais
de Recher-cb>es
Agr-icoies
(ISRGj
et
International
de
Recherche
sur
les
Politiques
Aiimentaires
(IFF’RII
/.
Communication
pr&parée
potir
l’atelier
du Project
IFPRI/ISRQ/RRME
sur
“Politiques
Rgricoles
et
Comportements
des
MPnages
dans
le Bassin
Rrachidler
et
au Sénégal
Oriental”,
LNERV/Dakar-
Hann,
29-30
Mars
1993.
‘Les
id ées
expriméen:.,dans
cette
note
s.ont ,ceTies
de :
l’aute
UV
et
ne reflet
ent-
pas
1 e point”
‘de vt&$
“‘
offici
el de l’ISRF1
ou de
1’IFPRI
s

.
I. INTRODUCTION
Ce document
a pour
objectifs:
(l)de
décrire
l’économie
de la
production
céréalière
et
les
activités
de commercialisation
dans
le
bassin
arachidier
et
le
Sénégal
oriental
pendant
la période
d’octobre
1988
A septembre
1990,
et
(2)d*évaluer
dans
quelle
mesure
les
politiques
agricoles
actuelles
encouragent
la
production
au niveau
de
l’exploitation
et
de
déterminer
si
il
y a adéquation
entre
le
comportement
des
acteurs
et
les
objectifs
de la
politique
agricole,
en part
icul
ier
ceux
de
la
politique
cérealiére.
Pour
réaliser
ces
objectifs
nous
nous
proposons:
(1)
d7éxaminer
le
revenu
net
agricole
--
son
niveau,
sa
remunération
du travail,
‘sa
part
dans
le
revenu
total
du ménage,
et
sa capacité
de couvrir
les
besoins
de
subsistance
des
menages
ruraux.
(2)
de décrire
l’importance
relative
des
différentes
catégories
d’intrants
dans
les
coûts
de la
production
agricole;
(3)
de discuter
du niveau
de la
sécurité
alimentaire
et du
surplus
+3 commercialiser
provenant
de
la
production
ceréaliére
du ménage
par
rapport
aux
quantites
effectivement
commercialisées;
(4)
d’identifier
les
caractéristiques
qui
differencient
les
ménages
ayant
un niveau
plus
élevé
d’auto-suffisance
cerealiere
et
de commercialisation
d’avec
les
autres;
de discuter
de
l’implication
des
conclusions
vis--A--Vic>
des
objectifs
d’auto-suffisance
ceréaliere
du
Sénégal.
Des
renseignements
détaillés
sur
l’&chantil,;,.onagek,et
les
mkthodes
de collecte
de données
se trouvent
dai\\,s:
la
no-~
%ur
la
méthodologie
distribuée
A tous
les
participant?;.
La
%èU-1.e
.’
,’
précision
à faire
document
proviennent
d’ u
projet.
Ce sous-ensembl
zone5
suivantes:


t
De 14 d 21
pourcent
du revenu
brut
agricole
est
utilisé
pour
1’ achat
d’ intrant
s. les
ménages
du SJ31? dépensent
le moins
(14
F1
15 pourcent)
pour
les
achat
d’ intrants
et
au NBR on dépense
le
plus
(21
pourcent
1.
Il
est
utile
de comprendre
dans
quel
mesure
les
revenus
nets
satisfont
les
besoins
de
subsistence
minimums
et
d’étudier
la
part
du revenu
net
dans
le revenu
total
du
ménage.
Le tableau
2
démontre
que
suivant
la récolte
exceptionnelle
de
1989190,
seulement
la moiti&
des
zones
(CBFIC,
SOBQ et
SEBFI)
ont
eu des
revenus
agricoles
moyens
qui
ont
dépassé
les
niveaux
minimums
de
subsistence.
Dans
le NBR et le SO le revenu
agricole
au fractile
0,75
se situe
toujours
en-dessous
des
critéres
de besoins
minimums
(voir
tableau
FI. 1 A l’annexe).
Tableau 2 -- Niveaux
du revenu agricole net, les coûts des besoins ninirurs, et la part du revenu agricole net
dans le revenu total pour l’annhe 1989/98
Zones: Nwi cMN c8ac s0e.a ma
SO
Coût des besoins rinirursleafan
26435 29310 19245 20135 18958 22230
Rrvenu
agricole eayen
nat/ea/an
13170 3400 44030 35010 46410 1744u5
Part du revenu agricole net
dans Ie revenu total/ea/an
n.d*
0,79
0,7S 0,Sl
0,69 0,39
Source: donnles
d’enquhtes
IFPWISRh,
Note: Les besoins einiiur ont It4 difinis coeae htant le coût de 19BB kcallea de chéales utilisant des prix
splcifiqurs aux zones) plus 28 pourcent
pour couvrir d’autres besoins
essentiels de nourriture et autres, Ces
besoins iiniaui peuvent Btre interprCt4es
came des “seuil de pauvreti" permettant la rise en relief du bien-
Qtre relatif des elnrpes dans des zones
cartiirirks par des coûts de la vie diffkents.
Des donnles sur les
prix des clrla2es pour 1949/98
n’ltant pas disponibles pour le nord du bassin arachidier nous avonc utilis# les
besoins einieues de 19W89.
2 <'.
2:"
‘)
La
part
du revenu
net
agricole
dans
le
reve’nu
total
.r L.
disponible
du
menage
reste
importante,,.
Cette
p.+rt
h?atteint
pas
les 50 pourcent
uniquement
dans
le cài~' spéqia,,l;.,,~.u.SO
0'9
le
revenu
agricole
s’ était:
trouve
plus
faible
que
d’habl.,t.ud,e
;‘A .c’ause
du
,:
boycott
du coton.
Les
zones
qui dépendent
le:p
: 4.q .reven’u
“_
agricole
sont
le
CBR (78
pourcent),
suivi
du SJZ
;j’t,t,9
pou;*cent,)
‘:?
et
puis
du
SOBFI
(51
pourcent).
Etant
donne
qu’&:
.‘l’fr.&ço~It:es~
$e
.’
:.
1989/90
étaient
relativement
bonnes,
ces
part
‘ç’,~‘S.~~~~~~~9r~çh,àn,~.
*‘f,x;,;:l
‘;
la
limite
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du. possible
en tenant
~or&i%#$.de,s~
tech$~$q.s$~~:‘..,j
>
de producti.on
disponibl.es
actuellement.
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*.s a, ,.: :
)
<

III.
Superficies
cultivées
et
ut;lisation
des
intrants
La surface
moyenne
cultivee
par
ménage
en
1989190
varie
considérablement
d'une
zone
A l'autre.
Les
exploitations
les
plus
petites
(taille
médiane
de 4,l
et
4,8
hectares)
sont
localisées
dans
le
nord
du Bassin
Rrachidier,
dans
la
zone
de
Niakhar
au
centre
du
bassin
arachidier
et
au sénégal
oriental.
Les
exploitations
les
plus
grandes
sont
localisees
dans
la
zone
de
Colobane
dans
le
centre
et
dans
le
sud-est
du
bassin
arachidier
(Il,
1 et
13,8
hectares
respectivement).
Dans
la
derniére
zone
(au
sud-ouest
du bassin
arachidier),
la
taille
mediane
est
de
7
hectares
approximativement.
3
La
surface
cultivée
par
equivalent
adulte
est
moins
variable
que
la
taille
de l'exploitation,
elle
est
en
moyenne
de
0,553
hectares
A Niakhar
et
de 1,56
dans
le
sud-est
du bassin
arachidier.+
La
taille
relativement
petite
des
exploitations
de
Niakhar
est
dûe
a une
contrainte
sérieuse
de terre.
Fiu sénéqal
oriental
; le
manque
d'équipement
et
les
sols
plus
lourds
rendent
la culture
de larges
superficies
plus
difficile
qu'au
centre

les
5015
sont
plus
sablonneux.
La
semence
d'arachide
est
de
loin
l'intrant
variable
le plus
Important
du point
de vue
de sa valeur.
En général,
au
moiris
50
pourcent
de sa valeur
totale
provient
des
stocks
familiales
tandis
que
le
reste
est
acheté.
Colobane
au
centre
du
bassin
arachidier
a le
niveau
d’achats
de
semences
d’arachides
par-
EG
le
plus
i-levé
(plus
de 5000
CFFI par
EA comparé
b moint,
de 2000
CFQ/EQ
pour
les
autres
zones).
TrPs
peu
de
semences
de
ceréales
sont
achetees.”
L'engrais
est
utilisé
presque
exclusivement
sur
les
produits
pour
lesquels
le
crédit
est
disponible
: le coton
(SEBR)
et
l'arachide
de bouche
(SDBR).
Des
engrais
ont
été
utilisés
sur
80
pourçent
des
champs
de
coton
et
100
pourcent
des
champs
d'arachide
de bouche.
Les
ménages
de
1’ échantillon
du NBR et du
CBR n’ont
pas
utilisé
d'engrais.
Dans
le SOBf7 et
le
SEBQ,
4 a 5
pourcent
des
champs
de ceréales
avaient
reçu
de
l'engrais;.*dans
; . .:.
La taille
médiane
est
utiliw#k
au
li,e$$
;l'a, .rnmy,&{&..,.
parce
que
les
distributians
sont
biaîsées
B ~$.@,y~$~ certale
exploitations
exceptione+lement
larges
dans cha$,ke.,z?:né;
: z *:~,.-.,,
':. .
<. &,,.Y
,,j ,' _I
*
Les valeurs
moy&nrs
et
médianes
de&
,e$$$$;~.i,q~e&
sont
similaires
dans
ttS&&s
les
ZcIrJPS
8
1 ’ ex~S&Lxafi~‘.~ki~
:‘S$
bassin
arachidier.


.
sont
variables
et
ainsi
il
est
tres
difficile
de calculer
un
salaire
moyen
pour
chaque
zone.
Les
niveaux
assez
faibles
d’utilisation
de
la
main-d’oeuvre
temporaire
et
l’absence
d$ un
niveau
de salaire
consistant
suggerent
que
les
marchés
de
la
main-d’oeuvre
dans
le
milieu
rural
ne
fonctionnent
pas
bien.
Le tableau
A.2
de
l’annexe
offre
des
détails
supplémentaires
sur
les
dépenses
moyennes
et
médianes
par
produit
pour
les
trois
catégories
d’ intrants
principales
(semences,
engrais
et produits
chimiques
et
main-d’oeuvre).
IV.
Taux
de
rémunération
de
la
main-d’oeuvre
familiale
Dans
ce
document,
“taux
de
remunération”
est
défini
simplement
comme
étant
le revenu
net
agricole
pour
un
champs
donné
divisé
par
le
nombre
de
journées
de
8 heures
travaillées
dans
les
champs.
Aucune
distinction
n’est
faite
pour
les
differentes
catégories
de
travailleurs
(homme,
femme,
enfant)
et
aucune
allocation
n’est
faite
pour
calculer
les
taux
de
r-énumération
du
capital
ou de la
gestion.
Le
tableau
3 presente
les
valeurs
moyennes
pour
une
journée
de
travail
de 8 heures
et
le tableau
a.3
de
l’annexe
fournit
des
détails
sur
les
taux
de
rentabilité
des
fractiles
d’ordre
0,25,
0,50
et
0, 75.
Tableau
3 --
Taux @oyens de rentabilitt dr la uin-dfaruvra apricole en FcFfl durant une journbe de 6 heurte
en 1989190
Zones: WI
C%M CBIY: SM SEBfl SO
hwhides
1895 1885 1598 le4e 11891 186%
ClrCaler
b4M 1075
i2!M
1135
765
788
Flutres produits
m
6
245
70
9e8: 36%
‘~
Source: donnees
d’enqu4te
IFPRI/ISf@
Les
taux
de
rentabilité
de la
d’arachide
sont
variables
d’un

w
23
champs
d3un
meme
menaqe.
Par
Cont$e
la
taux
de rentabilité
sgnt “‘resque
ttpujours
l’intervalle
de
:1000.&.
!
l’exception
de
Colob;
;‘
près
de
1500
FCFCJ/jour’
d’ oeuvre
pour
les
cér
zones.
Trois
zones
on
comprise
dans
un
inte
. . . !

autre
trois
zones
avec des taux de rentabilité
dans un intervalle
de 600 à 700 FCF'F1 par jour.
Les taux de rentabilité
de la main-d'oeuvre
dans la
production
de l'arachide
est
considérablement
plus
élevé
que les
taux de rentabilité
dans la production
de céréales
dans les
quatres
zones (NBR, CBRC, SEBR, SO) si l'on
considère
le prix
de
l'arachide
de
70
FCFQ/kg
en
1989190.
Trois
de
ces
quatre
zones
(NBR,
CBRC
et
SEBQ)
ont
une
part
plus
importante
de
leur
revenu
agricole
provenant
des arachides.
Dans trois
zones
la
part
du
revenu
des ceréales
dans le revenu
total
agricole
dépasse
50%
(CBFIN,
SOBA
et
SO);
dans
deux
de
ces
trois
zoneç
(CBFIN
et
SOBFI),
le taux de rentabilité
de
la main-d’oeuvre
céréaliere
est Pgale
ou depasse
legerement
celle
pour la production
arachidière.
En
bref,
toutes
les
zones
a l'exception
du
Sénegal
Oriental
paraissent
donner
plus d'importance
au produit
leur
permettant
d'obtenir
un taux de rentabilité
de la main-d'oeuvre
plus
élevé.
v. La commercialisation
des céréales:
potentialités
et
actualités
CL
Les
quantites
potentiellement
commercialisables
Nous
supposons
que
les quantités
potentiellement
commercialisables
sont les quantités
qui dépassent
les
besoins
de
consommation
du
menage.
En Pvaluant
les besoins
céréaliers
nous
utilisons
un niveau
de
1900
kcal/QE
comme
norme.
Etant
donnt!
les
niveaux
assez éleves
de consommation
de légumineuses
au Sénégal
et
le role
important
que
jouent
l'huile
végétale,
le lait
et <les
légumes
dans
l'alimentation
en milieu
rural,
nous
utilisons
1900
kcal
plut8t
que
les besoins
minimums
caloriques
de
2400
kcal.
Cette
norme
refl&te
mieux
la demande
réelle
des
cérnéales.’
Le
tableau
4
illustre
qu’en
1988189 la production
ceréaliere
est tombe bien en deGa de la norme de 1900 kcal
dans toutes
les
zones.
Les
rapports
d'auto-suffisance
céréaliPre'*
ont été moins
de 0,s dans trois
zones
et
entre
0,6 et 0,8 dans les autres
zones.
.)‘.,
. .
‘,
9
Les donn&s
de l'IFPRI/I
sur l& Fp$' ‘i.‘*d’..‘, . ' .;
céréales
a Pt& utilisée
comme gui
dans la'~'&l:
*
de 1'300 kcal.
10 Le rapport
d
quantité
de céréales
nécessaire
pour fourni
équivalent
du ménage;
compte mais pas les pe
.:::.’

Tableau
4 -- Taux eoyens d'auto-suffisance chréalihre pour les annhes
1988189
et 1989/9%
1908189
il, 14
0147
4%
8,58 0183 8,70
19aw98
0,25
0,76
0,98
1,03 l,&? 8,b9
source: enqu4te
IFPRi/ISRR,
Le m&me tableau
montre
que la production
céréalière
s'est
beaucoup
amPliorPe
en 1989/90.
Trois
des six
zones avaient
un
taux d'auto-suffisance
céréalier
(TAC) moyen
d'environ
1 (CBA,
SOBA, SEBA) et les deux autres
Ptaient
dans l'intervalle
de 0,6 a
0,8.
Le nord du Basin
Arachidier
Ptait
seul
a connaitre
un tres
large
déficit
(voir
tableau
A.4 pour les valeurs
des fractiles).
Les
TAC moyens n'offrent
pas une idee exacte
des quantites
de
céréales,
au-delà
des
besoins
du-menage,
qui pourraient
être
commercialisbes.
Le tableau
5 montre
des estimations
du surplus
moyen
commercialisable
par menage pendant
les deux annees de
l'etude.
En 1988189 les montants
étaient
insignifiants
a
l'exception
du sud-est
(126 kilos
par ménage)
et
du SPnPgal
Oriental
(503 kilos
par ménage).
La situation
s'est
améliorée
en
1989/90
quand les montants
disponibles
Ptaient
localisés
dans
l'intervalle
de 400 à 600 kilo
pour trois
zones
(CBAC, SOBA et le
SEBA) et dans l'intervalle
de 100 a 300 pour deux autres
zones
(CBAN et SO).
Tableau
5 -- Kilos de cCrCales
cwercialisablrr par dnager 1908189
et 1989/98
Zonrrr
NM
CBFW cw
SLW SER su
1988/89 #RENNE
8
3
9
14 126 %3 .y.;, :.>;.
;.:..
1989190
HOYEME
1
116
622
428
,&@
’ -e>
Source t enquate IFPRf/iS~~
-:;..,
ésente
des
d
Le
tableau
FI.5 pr
pour
Btre
commerciali
SP
A une
fra&%ile
dq br&e,0
0,75.
Le
surplus
comm
zPr0
jusqu’à
la fract
de
l’échantillon
avai
la récolte
de
1989190
surplus
céréalier
pro

B.
Les
caractéristiques
des
ménages
ayant
un
excédent
de
cér&al
es
En
utilisant
des
tables
de
contingence
deux
par
deux
et
des
tests
de
significance
Chi-carre
nous
avons
essayé
d’ identifier
les
facteurs
qui
differentient
les
ménages
avec
de
larges
surplus
commercialisables
des
autres
ménages.
En
général,
les
18
ménages
avec
des
surplus
commercialisable
en 1988/89
Ptaient
plus
aptes
a
avoir
les
caractéristiques
suivantes:”
une
surface
totale
cultivée
1 6 hectares
une
surface
Cultiv&e
par
RE
> 1 hectare
dans
la
catégorie
de
revenu
la
plus
@levée
plus
de
40
pourcent
du
revenu
provenart
du
revenu
agricole
résidait
dans
le
SEBFI
ou
le
SO
résidait
dans
un village
sans
marché
le riz
fournissait
moins
de
10 paurcent
des
calories
provenant
des
ceréales
Les
facteurs
qui
ne
semblent
pas
avoir
influencer
le
niveau
du surplus
en
1988/89
étaient
le niveau
d’auto-suffisance
calorique,
les
taux
de
dependence,
et
le
groupe
ethnique.
Suite
A la
meilleure
récolte
de
1989/90
52
ménages
de
l*échantillon
avaient
un
surplus.
Ces
ménages
Ptaient
plus
aptes
A avoir
les
caracteristiques
suivantes:
une
surface
totale
cultivée
> 6 hectares
une
surface
cultivée
par
FIE > 1 hectare
*
se trouvaient
dans
les
categories
de revenu
moyens
et
éleves
-
plus
de
40
pourcent
du
revenu
provenait
du
revenu
agricole
*
résidait
dans
le SEBR et
dans
une
faible
mesure
le.SOBFI
et
le CBfX
residait
dans
un
village
sans
marché
.
*
le
riz
fournissait
moins
de 25 pourcen%,.des
calories
: .: z “‘.
provenant
des
céréales
<..“.
*
taux
de
suffisance
calorique
atiateint
Un
“+”
indique
les
caractérist
annbe
à l’autre.
L’auto-suffisan
important
avec
plus
de 65
pour%en$$,d
consommant
plus
de
2400
kcal/EQ
pJB”r
I1 “Plus
aptes”
veut
dira
qlr”ii
statistique
significative
--
noFm~T1
confiance
de 0,0i
ou rni&y
mais
au’ m’o
0,10.
::
‘ ..<
d.
i
. .
1,

ménages avec un surplus
qui ne semblent
pas
avoir
un
niveau
adéq,uat en calories.
Les
facteurs
revenu,
consommation
en
riz
et
zone
sont
siynificatifs
durant
les deux
années;
cependant,
aprés
la
meilleure
recolte,
rares
étaient
le5
ménages
avec
un
surplus
commercialisable
qu’on
pouvait
classer
dans
les catégories
extrémes.
Par
exemple,
un
revenu
plus
élevé
est associe
normallement
,4 une
situation
de
surplus
commercialisable;
mais
contrairement
a la situation
rencontrée
en
1988/89
un
nombre
plus
Plevé
de menages qu'anticipé
se trouvent
localises
parmi
les
classes
3 revenus
moyens
et
@levés.
Ceux
sans
surplus
se
retrouvent
dans
la
classe
à revenus
faibles.
C. Quantites
reellement
commercialisées
Nous
présentons
les
chiffres
sur
la
commercialisation
des
céréales
dans
le
cadre
de
la
commercialisation
de
tous
les
produits
agricoles
pour
montrer
la place
relative
des céreales.
Presque
tous
les
ménages
vendent
des
arachides
et
plus
de
90
pourcent
vendent
une
certaine
quantité
de
céréales.
Le
tableau
6
démontre
que
le
revenu
en
espèces
provenant
des
ventes
de
céréales
est une part relativement
insignifiante
du
revenu
total
provenant
des
ventes
des produits
agricoles.
En 1988/89,
les
cultures
de
rente
(arachides
et
coton)
or,t
génerées
plus
de
90
pourcent
du
revenu
provenant
de
la commercialisation
dans
toutes
le5
zones.
La
situation
a changé
légèrement
en
1989190
a cause
des
meilleures
récoltes,
avec une augmentation
des ventes
de
céréales
A Colobane
de
8 3
12
pourcent
du
revenu
provenant
des
ventes.
Le boycott
du
coton
au
Sénégal
Oriental
a également
contribue
a cette
augmentation
des ventes
de céreales
de 1 A 8
pourcent
du
revenu
provenant
des
ventes.
le tableau
6 montre
également
la valeur
totale
des ventes
agricoles
par
EFI permettant
ainsi
un examen de l'importance
relative
du
revenu
en
espéces
généré
par
les ventes
agricoles
a
travers
les zones.
Le
sud-est
du
bassin
arachidier
a le niveau
de
revenu
le
plus
elevé
provenant
des
ventes
d,urant
les deux
anntes.
Le senégal
oriental
s’est
classé
deuxième
en
1988
avec
la
majorité
du
revenu
des
ventes
provenant
du
coton’.!?
.Coloban.e
et
le sud-ouest
du
bassin
arachidier
ont généres,:""~'
FCFR/RE
en
ventes
et Niakhar
et le nord
d
avait
moins de 5.000 FCFA.
Les
ventes.
b C
le
sud-est
ont
augmenté
considérab+ement
sénéqal
oriental
ont
baissées
et
~!$Ile-s
d
,c
,’
12
Cette
comparaison
$ts‘t' trompe
caracterisé
par des coûts
d'intsents
-hi
autres
produits.
Le revenu
net provenent
,aes ventes
dG;coton
e$$$:'
probablement
moins
que &.moitié
du revenu
brut.
.*,' .' :
*** : ,.
'.
10
':'
':
'*

dOUt
6,
rr,ais
elles
sont
restées
extr&mement
faibles
compartZes
à
d’autres
zones
du
bassin
arachidier.
Tableau 6 -- Pourcentage et valeur totale des revenus provenant des ventes de la production
agricole par zone,
annh de la rlcolte et produit
Zones:
1988189
NM
SO
la part:
d’arachides
91
98
91
96
a3
13
de coton
0
0
0
0
5
a6
de clrhles
0
2
0
2
7
1
de ni&&
9
0
0
0
8
0
Valeur totale de toutes
les ventes en FCWER
4041
1819
10645
8552
22210
15309
1989/90
La pairt:
d1 arachides
n. a,
91
87
94
a6
91
de C&M
n. a.
0
0
0
7
$
de cCr4rles
n, a,
9
12
6
7
8
de ni4bih
n. a,
0
0
0
0
1
Valeur totale de toutes
les ventes en FCFWf3
n,a,
32330
15i?%
34772
542%
Sourcer erqu4te IFPRI/IsRR.
Note: les rhultats illustrh dans ce tableau proviennent
de Kelly et al. (19921
et sont bas& sur la serie
co#plMe des chapes enquhtles plutbt que 5ur le sous-enreable
da 177 ehages utilicl pour les fins de la
prlsentr analyse.
Le
tableau
7 illustre
la distribution
des
menages
sur
la
base
de
la
quantité
de céréales
commercialisées
en
1988/89
et
1989/90.
Le nombre
de
ménages
ayant
vendu
plus
de 500
kilos
a presque
doublé
d'une
annbe
à l’autre.
La tendance
a été
pour
les
ménages
ayant
commercialisé
entre
50 à 200
kilo
en 1988/89
de
monter
dans
la classe
A revenus
plus
Plevés.
Tr&s
peu
de .E(tt&&ment.s
s’0ht
visibles
pour
les
ménages
ayant
vendu
moins
akilos;
A peu #.’
prPs
le
m@me nombre
de ménages
se retrouve..
ette.
classe
., i’
durant
les
deux
années.
En gPnéra1,
ces
meo
nt
,%pndance
A
Cstre
les
m@me,
ce qui
suggérerait
que “que14
de bénéficier
économiquement
de la
meille,ur
mElme façon
que
les
grands
vendeurs.
Nous
'?kupposon
ménages
n’ augmentent
pas
d’ une,maniére
Èjgnificat
de
leur
production
céréaliér6
.pendant
les
années
pluviomét-ie;
plus
de travail
e.st
nécessaire
ici
la nature
exacte
du problème,
.,’
:.:

Tableau
7 -- Distribution des hapee sur la base de kilos de cMales coirercialisés
durant 19W89 and 1989198
bionbre de elnaper Nombre
de rhager
$atCuorie
198w89
1969/90
gucune vente
12
i0
ts0
25
27
(288
57
36
(Y?@3
31
37
13490
16
31
Source: donnees d'enqutie IFPfWfSfW.
D.
Caractéristiques
des
ménages
ayant
commercialise
dçs
quantités
importantes
de
ceréales
Rans
cette
section,
nous
nous
proposons
d’ examiner
les
caractéristiques
des
menages
ayant
vendus
des
quantités
importantes
pour
voir
dans
quelle
mesure
ils
ont
les
m@me
caracteristiques
que
les
menages
avec
un surplus
commercialisable.
L?echantillan
global
avait
47 ménages
qui
vendaient
plus
de
200
kilos
de céréales
en 1988189
et 68
en
1989190,
En utilisant
des
tables
de contingence
deux
par
deux
et
des
tests
de
significance
Chi-carré
nous
avons
essayé
d'observer
les
caracteristiques
qui
différenciaient
les
grands
vendeurs
des
autres
ménages.
Nous
avons
trouvé
que
les grands
vendeurs
étaient
plus
aptes
A:
- @tre
basés
dans
le
sud
du
bassin
arachidier
- vivrent
dans
des
villages
sans
marches,
- étre
wolof
ou fulani
- se trouver
dans
les
categories
de revenu
supérieur
- avoir
des
activités
agricoles
rappor\\,?nt
plus
de 40%
du revenu
du
ménage,
- avoir
des
PSR supérieurs
a 0,75
- cultiver
plus
de 6 hectares
et
plu:’
hectareiRE
- dériver
moins
de 10% des
Salories
c
1 i Pr-es
du r ik’~;
; _
.f$“..
importe
.
?
Bien
que
les
grands
vendeurs
sont
plus
aptes
A exhiber’.;,1
caractérisqueç
mentionnées
ci-dessus,
i Z est
i mportant-f$e
qu’il
y a quelques
exceptionç;i*Par
exemple,
trois
des
$.1-k;
sont
grands
vendeurs
mais
ils
font
parti
de
la
classe’
de
les
plus
faibles.
Il
y a egalement
des
grands
Vendeur;s
,q
partie
de ménages
A risque
alimentaire
(57
pourcent
en.1
I .L
i;
;
. _

4@ pour-cent
en
1389/903.
Ces
ménages
ont
besoin
d’@tre
examiné
de
plus
prPs
pour-
que
nous
pui5
slons
comprendre
pour-quoi
ils
vendent
de
grandes
quantit&s
de
cérbales
plut8t
que
de
conserver
leur
production
pour
leur
auto-consommation.
Nous
avons
trouvé
assez
troublant
le
fait
qu’avec
le
surplus
commercialisable
le
plus
large
en 1988189,
le
SO
ne
se
retrouve
pas
parmi
les
zones
avec
une
large
Part
de
ventes
de
ckréales.
Est-ce
dû au
manque
de
demande
pour
leur
production
(maïs
et
sorgho)?
Est-ce
le
coût
du
transport
qui
rendent
la
vente
de
leurs
produits
dans
les
autres
zones
moins
compétitive?
L’ afc-PS
=1 la
terre
semble
&tr-e
un
facteur-
encourageant
le5
Vei-iteS
et
la
production
des
céréales.
Le
fait
qu’une
exploitation
soit
supérieure
b 6 hectares
semble
revtstir
plus
d’importance
que
la
taille
de
l’exploitation
par
ER.
Le
fait
d’@tre
à proximité
d’un
centre
commerciale
devrait
norma’llement
inciter
ILne augmentation
de
la
pr.oduct:u!i
et
de
ia
commercialisation
puisque
Zes
coûts
de
transaction
!léS
au
transport,
A l’achat
d’intuants
et
à
la
vente
des
produits
se
trouvent
réduits.
Par
contre,
dans
les
zones
r-urciIes
suIvIes,
!e
fait
de
se
trouver
A proximitP
des
infrastructures
tic’
commercialisation
ne
mPne
pas
A une
augmentation
de la
prcduction
et
de
la
commercialisation
ayricoles.
Les
points
saillants
A retenir:
(1)
La
moyenne
des
revenus
nets
agricoles
se
trouvait
au
dessus
des
coûts
des
besoins
de
subsistance
pour
les
ménages
dans
3 des
6 zones
Ptudiées
suivant
la
bonne
pluviométrie
de
1989/90.
Dans
les
zones
OY
les
revenus
n’étaient
pas
adéquats
(nord
du
Bassin
Rrachidier,
Niakhar
dans
le centre
du
Bassin
Rrachidier
et
le
centre
du Sénégal
Oriental),
entre
50
et
75%
des
menages
ne
pouvaient
pas
couvrir
leurs
besoins
de
subsistance
avec
leurs
seuls
revenus
agricoles.
(2)
L’arachide
rt-munbre
le
travail
familial
mieux
que
les
céréales
dans
4 des
6 zones
Ptudiées.
Seules
les
zones
de
Niakhar
au
centre
et
Passy
au
sud
ouest
du
Bassin
krachidier..
ont
une
rémunération
du
travail
d peu
prés
&gale-
‘p’gur-
les
çér&ales
et
l’arachide.
.,$
id:.
(3)
Toutes
les
zones
sauf
le
Sénégal
Oriental-
tirent
un
‘I-
.’
, : ..’ i
pourcentage
éleve
de
leurs
revenus
&ricoles
à” partir
de
!a
culture
qui
rtmunére
le
mieux
la
main
d’ oeuvre.
.
(4)
L’utilisation
de5
intrants
dits
“modernes”
est
,três
1
Les
charges
6’ intrant
s concernent,
pour
la
plupart,
les
ço’
semences
d’arachides.
Les
intrants
représentent
14
Gt 21%
~cje&;?‘~.~~~.
.*
..* i.
revenus
bruts
agricoles,
selon
le5
zones.
,. .:
.’ ‘K

(5)
Le5
marchés
de
la
main
d’oeuvre
ayr-lcole
ne semblent
pas
tr-PS
dynamiques,
étant
donné
1’ utilisation
trPs
restreinte
de la
main
dY oeuvre
temporaire.
(6)
Les
ménages
produisant
les
plus
grandes
quantités
de
céréales
(surplus
de production
positif
en 1988/89
et
plus
de 100
kilos
de
surplus
en 1989/90)
ont
non
seu lement
des
superficies
totales
plus
vastes
06
hectares)
mais
aussi
des
surfaces
cultivées
par
équivalent
adulte
plus
grandes
0
1 hectare
par
equivalent
adulte).
Ces
ménages
se trouvent
surtout
dans
le
sud-
est
du Basin
Rrachidier,
mais
aussi
dans
le
sud-ouest
et
le
centre
(zone
de
Colobane)
du Bassin
Flrachidiei,.
Ils
figurent
aussi
parmi
les
catégories
de revenu
total
les
plus
élevées.
(7)
Les
menages
qui
vendent
plus
de 200
kg de
céréales
par
an
sont
en
maJ0r ité
les
ménages
qui
pt-odulserit
plus
de c&réales
(d&crits
dans
le
paragraphe
préc&dant!.
Eien
qu’il
s’agit
des
cl
tJ.‘u~
grands
producteurs,
ce sont
souvent
des
ménages
qui
n’ont
pas
une
veritab1.e
excédent
de
production
(niveau
de
suffisance
de
la
production
souvent
moins
( 1).
Les
zor:es
let,
plus
excé@entaires
en
c6.$réales
ne sont
pas
toujours
celles
qui
ont
le5
ventes
de
céréales
les
plus
elevées
(!a
zone
du ÇPnégal
Oriental
a vendu
trPs
peu
de
céréales
en
1988/G?
bien
qu’ayant
eu le
surplus
le
plus
important
par
équivalent
adulte).
15:
La
proximité
de
1’ 1nfrastructur.r
commet-claie
des
marchés
hebdamadaires
ne
semble
pas
inciter
une
plus
grande
production
et
commercialisation
des
produits
agricoles.
Implications
pour
les
politiques
de développement
rural:
(i)
Le fait
que
les
revenus
agricoles
ne
couvrent
pas
les
besoins
de
subsistance
pour
plus
de
la
moitié
des
ménages
dans
certaines
zones
souligne
1’ importance
d’ une
politique
de
développement
rural
qui
prend
en
compte
les
liens
entre
les
secteurs
agricoles
et
non
agricoles.
Ci?)
Les
liens
entre
les
revenus
non
agricoles
réalises
pendant
la
saison
sèche
et
l’investissement
dans
la
$+mpagne
agricole
suivante
semblent
@tre
un
volet
de recherches.2
approfondir
pour
voir
dans
quelle
mesure
un
niveau
de
revenu
non
agricole
plus
PlevP
est
associb
à un
niveau
plus
important
d’ invest
issement
dans
les
intrants
(semences
amélior&es,
engrais’).
(2)
Le
fait
que
l’arachide
donne
une
meilleure
rémunératiori
travail
dans
la
majorité
des
zones
étudiées
semble
@tre
une
,,i’..‘.:.’
contrainte
pour*
l’augmentation
de la
production
c&rtali&re.
3
‘.:
‘,& ,i#$;
’ ,-i%i
(4)
La
libéralisation
des
marchés
cPrPaliers
dans
un
contexte
ck$-
la commercialisation
d.es
arachides
garantit
les
prix
et
l’écoulement
de
ce
produit
peut
contribuer
à la
tendance

lIo:l<3tùtPt?
au nl’deau
de5
I!l t- : 1 a g e 5 9 cti bavoir
que
ces
derniers
favorisent
la
production
arachidière
au
détriment
des
cérealeç.
(5)
Le
fait
que
les
plus
grands
producteurs
de
céréales
soient
les
ménages
avec
les
superficies
les
plus
importantes
ou
les
menages
les
plus
riches
conduit
A demander
s’ il
n’y
a pas
des
Pconomies
d’echelle
de
la
production
céréaliére
qui
ne
peuvent
pas
&tre
réalisées
par
les
producteurs
avec
des
superficies
plus
petites
et
des
revenus
plus
bas.
Cette
hypothèse
est
renforcée
par
le
fait
que
les
ménages
avec
les
revenus
les
plus
bas
en
:988/89
ont
tres
peu
augmenté
leur
production
ceréaliere
tr&s
peu
suivant
les
bonnes
pluies
de
1989/90
par
rapport
aux
ménages
le5
plus
riches
et
le-,
plus
dotés
en
terre.
(6)
i-e
fait
que
la
rémunération
du
facteur.
travail
par
les
ct-réales
soit
plus
élevée
dans
2 des
6
zones
(dans
le
centre
et
le
sud
ouest
du
Bassin
Qrach?dier)
peut
suggérer
qu’une
plus
grande
spécialisation
par-
culture
selon
les
zones
contribuera
plus
a la
réalisation
des
ubjectifs
nationaux
de
production
cereal
I&re.
>:’
“‘.
:
‘ii,
.
;.;._

GNNEXES
Note:
Zans
les
tableau
des
annexe5
les
valeur-s
au niveau
des
fractile
0,25
- 0,50
- 0,75
sont
identifiées
comme:
25 % tile
- 50 % tile
- 75 % tile
*,
:.:;
..<-
,i
.‘:’
.,a
r!
:*.
. .

P
Tableau
FI.1 -- Revenu agricole net par equivalent adulte pour 1989/9%
2
0
NE
S
Cultur
STFtTISTIC NF’% CPM cmc
sim
SWB SO
-_---_-L---------_--____^_______I_______-----------------------------
Arachidis
HIN -3940
-9%
-270 -967%
0 -1113
25 %TILE 361% 339% 1291% 9996 18856 1%93
5% %TU
b31% b%B 1912% 1Jll
23858
6534
75 %TU
15440 1
37264 216818 494W 15666
mx
2591
!w#
117870 42%0 118340 22b28
IEQN
859% 932% 31078 14960 31690
9111
--~.----"-----r-----_____I_________c____---------------------------*---
LBr#aÀes
MIN
-110
387%
0
17%0
0
-1%
25 ICTILE =S% 816% 6000 7488 7940 2258
50 %TU
810
11660 lb400 1330% 1373% 5484
75 XTIlE 7310 19@4%
2321% 1933% 17458 10952
I@X 1543% 3!%%% 46550 281070 4448% 25b%%
!ERN 3940 144%% 166%0 19690 13440
7824
aütre
MIN
-6%
0
-38
-16 -12%% -47
produits 25 %TU
70
0
0
0
0
0
5% %TU
220
0
0
0
0
b%%
75 %TU
1%90
0
33%
0
39%
1490
MU
276%
0
3000
3240 1477% 2922%
#RN
630
0
360
170
127% 138
MN -3888 374% 3158 17%% 0 -581
25 %TU
676% 14%30 2S53% 21158 2952% 1%2%0
58 %TU
1133% 2#&% 4127% 3%19% 4119% 17340
75 %TU
1803% 3@1% 578381 3912% 6M%
2189%
c#X 328M 7%92@ 124760 23X50 1&?%2% 45875
HE@4 13170 23&% 4003% 3!M10 46410 17440
Lù parti
Qrachi#as % OF TOT&
65
39
65
45
60
52
CCr4alit
% ff TOTAL
3%
61
35
56
28
4%
Outres %OF TOTRL
5
0
0
0
3
7
------_-----_1_---_-___l_______________l-"----"----"----------"--~--~
TOTGI.
l%%
1eB
1%0 101
99
17
.

Table Fi.2 -- CoMs dl intrants en 1989/90 in FCfW#iE
ZONE M’B
SIUB
SEPB SO
Culture
Arachide
Total:
Sciences
MOY 2755
5590
11350
5190
6290 2110
utili54es
EDIWJ 2480
6250
8680
5670
5320138-0
Seleqces
ache$&s
MOY 1595
400
5408
233
1486 625
Nain flov.
CWY 380
5
235
275
12i3? 655
payiie
WDIIVV
0
0
0
5
0 370
klttws
MOY
185
0
150
5
120 5
coûts
KDIAN
35
0
155
0
75 0
C&#ales
HOY
100
90
158
1;?8
160 80
Se8enres
REDIFIN
85
95
155
120
lb0 65
105
100
5
135
450320
0
5
0
0
0 155
Rutre
IUJY
0
5
0
0
b5
0
intrahts
EIUFW
1
0
5
0
25
B
Autres cultures
HOY
85
5
20
150
40 110
Semenps
EDIRN
60
0
25
5
0
48
kin d’ov
HOY
0
5
0
I
75
iWe
IEWîN
0
5
5
5
0
Autre
HOY
5
5
5
225
5
EDICHI
5
5
5
5
5
TOTAL
Intrant c
3650
5780
11880
5860
8540 2965
Part do6 intrants
dans les revenus
agricoles bruts
.25
.14
.15
.lb
18
*
e


d
:

Tableau 3 -- Rkwnkation au facteur travail
“ “ r ” “ l ” “ “ “ “ “ “ “ “ “ “ “ - “ L ^ - - - - - - - l - - - - - - - - - - - ” ” ” ” ” ” - “ “ “ “ “ “ “ “ “ - ” ” ” ” ” ” “ “ “ “ “ “ “ ”
Culture
STRTISJIC NPE
U%N CPBC BP3
SEPB ‘XI
““““““~“““““““~“““-“___________3_1______~-”””””“““““““~“~”””””””“~“”
Rrachidp
#IIJ
-!Ma
-48
-53% -1451
0
-512
25 %TU
650
513
826
74
816
397
50 %TU
940
1025
1561
959
1002
961
75 %TUE lbl
1159
2218
ma2
1394
1260
RX
2305
3223
3537
1561
2230
3228
IBRN 1095
1006
1=5X’ 1037
1100
1058
“““““““C”“““r”r”““““-----------r--r-----”””””””““*“““““~“””””~~~“~“““”
lMale$
#IN
-22
172
0
-4
194
-496
25 %TU
45
724
874
332
493
218
50 ZTILE
308
995
1204
856
545
763
75 %TU
1234
1393
1505
1582
881
1079
?lRX 1490
3070
3118
3825
2277
2245
600
1073
1202
1134
764
701
“““““1~~“““““-““““““““““““““““““”””””””””””””~”““““““““““””””~””“““““”
Ruires
14IN -130
0
-56
0
-112
-473
Cultures
25 %TU
lb
0
0
0
0
0
Lw %TILE
118
0
0
%
032%
75 %TU
296
0
346
0
100
543
#IIx
1610
0
17s2
1340
878
1588
247
0
244
70
87
362
““““““~““““““L”“““““-“--““““““““”””--””-””-””””“““““-““““”””””””““““”
:
î9

Tabieau A. 4 -- Taux d’autosuffisanre chdaiilre
ZGNE: NPB
WBN
WBC
sm sais SQ
1968189
#IN
db
*02
.lb
.30
.@0
25 %TU
.18
833
441
.68
.n
50 %TU
,47
.48
.50
.77
es0
75 %TILE
.75
.b7
.77
l 97 1.22
!dAwx
fg08
1.28
1.25
‘98
2.3
Moyen
‘47
.50
Id ‘8
.83
.7pi
1989/98
MN
.21
@
,20
.0!5
0
2S%TILE
.43
I 40
a76
.57
* 26
0 XTILE
*sa
.94
.93
‘89
,59
75 YJILE
1.00
1.34
1.33
1.30 1.02
Ha%
1,81
2.78
3,9b
3.33
2.67
WOYVI .7b
,98
le03
1.02
.69
.
:
.
20

Tableau k 5 -- Kilos de cdrdales ccarercialisables par rénage
ZOE: WPB cm4
WBC
19eafe9
HI#
0
0
0
0
0
25 %TU
0
0
0
0
0
50 %TU
0
0
0
0
0
75 XTILE
0
0
0
5
719
MX
90
370
406
15% 2704
Ployen
3
9
14
126
503
1989190
MIN
0
0
0
0
0
2!%TlLE
0
0
0
0
0
50 %T&E
0
0
0
0
0
75 %TU
7
691
595
606
5
I%x
1426
4719
5400
7809 2e65
Moyen
116
622
428
575
280
21