INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES ...
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
RECHERCHE AGRICOLE BASEE SUR
LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
(PROGRAMME PRIINRBAR)
RAPPORT DE MISSION
APPUI AU PROGRAMME
URA-SOCIO-ECONOMIE/POLITIQUE
AGRICOLE:
LES ETUDES D’IMPACT
ET LE PLAN STRATEGIQUE
JOHN SANDERS
NOVEMBRE/DECEMBRE
1996
En collaboration avec
l’Agence des Etats-Unis pour le Développement
International (USAID)
Numéro de l’Accord de Subvention USAID: 685-SO2
et
le Consortium
pour le Développement
International (CID)
Numéro
du Contrat
USAID:
685-0285-C-00-2329-00

Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA)
Route des Hydrocarbures Bel Air
B.P. 3120
Dakar, Sénégal
Téléphone (221) 32.24.28 / 32.24.30
Fax (221) 32.24.27
Bureau NRBAR:
Bureau 38, Direction Générale
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA)
Route des Hydrocarbures Bel Air, Dakar
Adresse Postale
USAID/ANR/CID,
B.P. 49, Dakar, Sénégal
Téléphone (221) 32.17.88
Fax (221) 32.17.84

RAPPORT SOMMAIRE DE MISSION DE COURTE DUREE
PROGRAMME/SODRCE DE FINANCEMENT:
PRl/NRBAR
NOM DU MISSIONNAIRE:
John Sanders
ISRA UNITE:
URA/PASE
AGENTS RESPONSABLES:
ISRA UNITE:
Moustapha
KEBE
DEBUT DE LA MISSION:
DATE: 25 Novembre
1996
HEURE: 8:am
FIN DE LA MISSION:
DATE: 06 Décembre
1996
HEURE: 6:pm
OBJET ET TERMES DE REFERENCE:
1. finaliser
la collecte
de données,
l'analyse
et les projets
de rapport
sur
l'étude
d'impact
du mil,
du sorgho
et du mais,
2. développer
des termes
de référence
pour
la formation
de courte
durée
de
M.Kébé à Purdue
de Janvier
à Mars 1997,
3. faire
une proposition
d'article
à paraître
dans le journal
sur les études
d'impact
de 1'ISRA
4. aider
à la préparation
du CST
5. autres
tâches
de planification
de la recherche
assignées
par le DG
6. développer
un plan
de travail
pour la finalisation
du travail
de recherche
d'impact.
TACHES ACCOMPLIES:
J'ai
fait
des observations
sur
les
deux
révisions
des trois
documents
&-oposés
par 1'ISRA.
Avec Mr Kébé,
nous avons
apporté
un élément
de réponse
aux commentaires
critiques
et apporté
certaines
modifications.
Les études
sur
le coton
et le riz
seront
maintenant
finalisées
par Kebe et publiées
comme
documents
de 1'ISRA.
Je prendrai
avec
moi à Purdue,
le
document
sur
la
Méthodologie,
le réviser
et le renvoyer
à Kebe avant
le ler
Février
1997.
2.
J'ai
émis
des
suggestions
détaillées
sur
comment
procéder
avec
la
proposition
d'étude
d'impact
des céréales
de base
(mil,
mais et sorgho).
3. J'ai
finalisé
les termes
de référence
pour
le prochain
travail
sur cette
étude
en Mai et pendant
l'été.
4. J'ai
fait
des suggestions
sur le plan
de travail
du Programme
Economique,
surtout
sur le moyen d'associer
M. Sidibé
compte
tenu de ses travaux
de thèse
de Doctorat
PHD.
5. Fait
des critiques
sur les récents
travaux
sur l'économie
(thèse
de Aifa).
RENCONTRES AU DEBUT ET A LA FIN DE LA MISSION:
Au début:
ISRA: Jean Pierre
Ndiaye
A la fin:
ISRA: Tom Cusack
DOCUMENTS JOINTS:
Termes
de référence
Emploi
de temps
Rapport(s)
du missionnaire
Autres:
Estimation
de l'impact
de la recherche
- Document
d'accord
final
avec M. Kebe

ISRA
RAPPORT SOWAIRE POUR LES CONSULTANTS A COURT TERME
PROJETjSOURCE DE FINANCEMENT:
PRl/NEBbR
NOM DO CONSULTAT:
&hY\\ w.su W&J -4
AGENTS RESPONSABLES:
h
Ke5e
DEBTJT DE LA CONSULTATION: DATE: bOvJ$
iEuRg: &&fl
FIN DE LA CONSULTATION:
DATE: ,ec. 6
QmRE: &?fu.
MISSION
ET TERMES DE REFERENCE:
1. complete the data collection, analysis and first d.r& reports of the millet, sorghum and maize
impact studies,
2. develop a TOR for the short-term training of M. Keybe
at Purdue JAN-m7
3. sketch out a proposed Journal Article based on the ISRA impact studies.
4. assist with preparations for the CST.
5. other research planning tasks as requested
by the DG
6. develop a workplan for completion of the research
impact work.
TACHES ACCOMPLIES:
Tasks Accomplished:
1. Responded to the two reviews of the three proposed ISRA documents. With M.
Kebe and Abdoulah responded to the critical comments and made some further
modification. The cotton and rice studies will now be finished up by Kebe and
published as ISRA documents. I will then take with me the Methodology paper to
Purdue and revise it and send it back to Kebe before Feb. 1.
2. Developed the detailed suggestions on how to proceed with the proposed study of
the impact of the basic cereals (millet, maize, and sorghum).
3. Did the terms of reference for our future work on this in May and during the
summer.
4. Gave suggestions on the Economics Program workplan especially on integrating M.
Sidibe into it for his Ph.D. thesis.
5. Critiqued other recent economics work (thesis of Aifa).

RENCONTRES
AU DEBUT ET A LA FIN DE LA MISSION:
Au debut:
A la fin:
DOCUMENTS JOINTS:
Termes de reference:
Emploi de temps:
Rapport(s)
du consultant:
COMMENTAIRES DU CONSULTANT:
The data on the farm level performance of basic cereals are much more difficult to
obtain than for the cases with commodities with historically good public support.
Hence, it takes longer to do this type of work for maize, millet, and sorghum. The
work is off to a good start with the diffusion and seed use data collected. But some
sustained efforts to put together diffusion and farm level yield differences from
different sources is now necessary to make this a credible study. An ISRA economist
would need to put this together working in Kaolack and Dakar and frequently
consulting with the scientists associated with these new cultivars. See Estimating the
Impact (enclosed at end) for further details.
SIGNATURE DU CONSULTANT:
/j-f&m
iadQ-
v
COMblENTAIFlES DES AGENTS RESPONSABLES:
SIGNATURE DE L'AGENT
RESPONSABLE DE L'ISRA
ATTESTANT
QlJEi LE TRAVAIL
EST
SATISFAISANT:
NOM :
POSITION:
DATE:
SIGNATURE DE L'AGENT DU PROJET/SOURCE DE FINANCEMEXT:
NOM :
POSITION:
DATE:
/2011LSR.TDY
'&Jp-,-\\:;q 7,;::'7 ( _ '$4t14x(1fr' ,'fl 5, i kr
,
$3-5
1
\\
/J

TRAVAIL DE SUIVI PREVU: Voir
le document
d'accord
final
avec Kebe qui indique
le travail
à faire
pour
améliorer
ces estimations.
COMMENTAIRES DU CONSULTANT: Les données
sur la performance
des céréales
de
base au niveau
des fermes
sont plus
difficiles
à obtenir
que ceux concernant
les commodités
qui sont bien appréciées
par le public
depuis
des générations.
De ce fait,
ça prend
plus
de temps
pour
faire
ce genre
de travail
pour
le
mais,
le mil et le sorgho.
Le travail
a bien
démarré
avec la diffusion
et les
données
collectées
sur
l'utilisation
des grains.
Mais
certains
efforts
soutenus
pour mettre
ensemble
la diffusion
et les différences
ressorties
par
différentes
sources
sont
à présent
nécessaires
pour
rendre
cette
étude
crédible.
Un économiste
de L'ISRA
aura besoin
de mettre
tout
ceci ensemble
en
travaillant
à Kaolack
et
à Dakar
et
en
consultant
souvent
avec
les
scientifiques
associés
à ces nouvelles
cultures.
Voir
Estimation
de 1'Impact
(ci-joint)
pour
les détails
complémentaires.
SIGNATURE DU MISSIONNAIRE:
Date:
COMt4ENTAIRES DES AGENTS RESPONSABLES DE L'ISRA:
SIGNATURE DE L'AGENT
RESPONSABLE DE L'ISRA
ATTESTANT QUE LE TRAVAIL
EST
SATISFAISANT:
SIGNATURE DU RESPONSABLE DU PROGRAMME/SOURCE DE FINANCEMENT:
NOM :
TITRE:
Lkd
Dw-(-co4
DATE:
w&J
r6

I
I
I
I
1
1
I
I
1
i
I
1
I
I
EMPLOI DU TEMPS MENSUEL
MOIS
MO” A.-
ANNEE
19%’
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
1
SAMEDI
SIGNATURE DU CONSULTANT
DATE p@
@, 17%
Il
SIGNATURE DU SUPERVISEUR 1 x-u
b b Lu-.
DATE \\qtcec ve
Indiquer pour chaque
jour :
Nombre d’heures
Nombre d’heures
A = Vacances
S = Congé de maladie
W = Jour de travail
L = Congé sans solde
W/E = Week-end
TOTAL
47*$

I
I
I
TUESDAY
WEDIIESDAY
THURSDAY
FFilDAY
SATURDAY
41
sl
I
23
4 , J-
J
i
Mark each day wllh onr 01 tho followlng acronymr:
!
Heurs
tiOllfS
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RAPPORT DE MISSION DE JOHN H. SANDERS AU SENEGAL DANS LE CADRE
-
DE LA COLLABORATION AVEC L'ISRA
SUR LES ETUDES D'IMPACT
22 novembre
- 6 décembre
1996
-
Arrivée
: 22 novembre,
un peu avant
minuit.
25 novembre
: Dans les
locaux
de l'ISRA,
brève
rencontre
avec M.
KEBE.
Ce dernier
a également
reçu un expert
de la FAO en matière
de
Pêche
venu
travailler
avec
lui
pour
la
semaine.
J'ai
pris
connaissance
des commentaires
sur les trois
études
d'impact
et j'y
ai
répondu.
Leur
publication
prend
du retard.
J'ai
également
commencé la lecture
et l'examen
des documents
du CST, l'évaluation
annuelle
de 1'ISRA
n'ayant
été finalisée
que la semaine
dernière.
11 existe
à présent
huit
programmes
régionaux
de recherche,
des
économistes
sont
affectés
dans les six.
26 novembre
: J'ai
consacré
la majeure
partie
de la
journée
à
l'étude
du programme
de recherche
en matière
d'Economie.
L'Unité
socio-économique
de
1'ISRA
travaille
sur
divers
aspects
des
reformes
de marché
avec 1'IFRPI
et de la dévaluation
avec PRISAS-
INSAH . Cela a permis
de commencer
à imaginer
la manière
dont
la
thèse de SIDIBE va s'insérer
dans les activités
en cours
de l'Unité
socio-économique
de 1'ISRA.
Possibilité
d'approfondir
la réflexion
à ce sujet
afin
d'évaluer
les capacités
d'intervention
sur les substituts
aux importations.
En particulier,
quels
sont
les
effets
de la dévaluation
sur
la
production
locale
de riz
et de mil
? Il
convient
de voir
comment
les marchés
de semences,
d'engrais,
de crédit
et de produits
se
comportent
par rapport
aux céréales
traditionnelles
(mil/sorgho).
Pour
ce qui
est
des produits,
il
y a la bière,
le pain,
les
nouveaux
usages
du sorgho
blanc
de meilleure
qualité
et
les
aliments
de bétail.
Ainsi,
la principale
question
liée
au processus
de transformation
agricole
se rapporte
à l'évolution
satisfaisante
de ces marchés.
Le Sénégal
a des revenus
supérieurs
à ceux des
autres
pays
sahéliens
et il
produit
des engrais.
Le marché
des
concentrés
évolue
à un rythme
beaucoup
plus
rapide
que dans les
autres
pays du Sahel.
L'avantage
comparatif
qu'offre
l'Unité
socio-économique
est qu'elle
soutient
les
autres
spécialistes
et qu'elle
rend
crédibles
les
données
économiques
dont
ces spécialistes
ont besoin
en ce qui
concerne
les nouvelles
technologies
en gestation.
Il s'agit
surtout
de mettre
l'accent
sur l'évaluation
de la technologie
plutôt
que
sur la politique
économique,
cependant
la récente
dévaluation
a
créé un contexte
particulier.
Il semble donc raisonnable
de prêter
une
attention
toute
particulière
aux
multiples
effets
de la
-
dévaluation
et
aux mesures
d'accompagnement
requises
en vue de
l'amélioration
du système
des prix
et des rendements
agricoles.
27
novembre
:
Second
jour
des
élections,
les
services
de
l'administration
ainsi
que 1'ISRA
n'ont
pas travaillé.
DIONE a
présenté
un excellent
résumé
du processus
de dévaluation
en

2
-
collaboration
avec différents
pays sahéliens.
L'INSAH
s'intéresse
surtout
aux cultures
d'exportation
et à leur
commercialisation
mais
il
s'agit
d'une
synthèse
très
perceptive.
Il
faut
à présent
-
intensifier
la recherche
sur les effets
de la dévaluation
sur les
substituts
aux importations,
le riz,
le mil,
le maïs et le sorgho.
28 novembre
: KEBE est absent
de la ville,
j'ai
donc encore
passé
la journée
au bureau
à exploiter
les
documents.
J'ai
étudié
le
Mémoire
DIFA pour
Tom. Elle
a évalué
le programme
WINROCK-ISRA.
L'une
des technologies
consiste
en tas de compost
amélioré
et en
nouveaux
cultivars
de mil.
J'ai
fait
quelques
commentaires
et
suggestions
sur l'orientation
de ses activités
à venir
étant
donné
qu'elle
va être
recrutée
pour collaborer
au programme
économique
et
qu'elle
va poursuivre
ses recherches
dans le cadre
de son travail
à 1'ISRA.
29 novembre
: Rencontre
avec KEBE, lui
ai soumis
mes commentaires
sur
l'examen
des
différentes
publications.
Echanges
sur
le
programme
envisagé
pour le reste
de la visite
et sur les activités
futures.
30 novembre
- ler
décembre
: Examen des trois
précédentes
études
d'impact.
Amendements
apportés
à celles
concernant
le coton
et le
riz.
Les
études
relatives
au coton
et
au riz
peuvent
être
finalisées
avec KEBE et Abdoulaye
Fall
puis
publiées
sans retard.
Il
faudra
ensuite
retourner
les
documents
définissant
la
méthodologie
à Purdue
et les finaliser
sur place.
23 décembre,
Kaolack
: Voyage à Kaolack
avec KEBE afin
de collecter
des informations
sur la production
de mil,
de maïs et de sorgho.
La
collecte
de données
effectuée
au cours
des derniers
mois par KEBE
était
surtout
centrée
sur
la
diffusion
et
les
décisions
d'acquisition
de semences.
Examen, dans l'après
midi,
des résultats
avec les techniciens
de KEBE.
Le Bassin
arachidier
a connu la prospérité
pendant
la période
1974-
1982.
Il
a bénéficié,
s'agissant
du crédit,
de l'extension,
de
l'acquisition
des intrants
et de la garantie
du prix
de l'arachide,
du soutien
de l'organisme
gouvernemental
responsable
du secteur
de
l'arachide.
Par
conséquent,
utilisation
des
engrais
pour
les
arachides
et
rapide
vulgarisation
de la
traction
animale.
Les
engrais
chimiques
sont
produits
au
Sénégal
et
facilement
accessibles
dans les centres
régionaux.
L'on
assiste
actuellement
à l'explosion
de la
production
de
pastèques
dans la région.
Elles
sont,
en général,
produites
près
des habitations
mais
de nombreux
paysans
disposent
d'un
à deux
hectares
et utilisent
des engrais
chimiques
qu'ils
déposent
dans
les trous
qui accueillent
les semences.
Elles
prennent
souvent
la
suite
du maïs précoce
planté
pour servir
de fourrage
vert.

.
m
3
-
Un grand nombre d'agriculteurs,
en particulier
les plus
importants
(qui
exploitent
plus
de 8 hectares,
voire
plus
de 15 hectares)
utilisent
les engrais
minéraux
pour l'arachide
et le mil.
Ce tout
-
nouvel
intérêt
pour les cultures
maraîchères
va se maintenir
dans
les régions
agricoles
déjà relativement
développées
et proches
des
grands marchés
urbains
(Dakar,
Kaolack,
Fatick)
qui bénéficient
des
revenus
les
plus
élevés.
On note
également
une
expansion
de
l'aviculture
et de la production
d'oeufs,
il
en résulte
un rapide
accroissement
de l'utilisation
des concentrés.
Jusqu'à
présent,
ce
secteur
dépend
du maïs
importé
pour
l'addition
de céréales
aux
concentrés.
La substitution
aux importations
est
jugée
possible
pour les céréales
locales,
à savoir
le mil,
le sorgho
et le maïs.
Le
technicien
de
KEBE
affirme
que
les
agriculteurs
ont
considérablement
réduit
le stock
d'animaux
au niveau
de la région
en continuant
à acheter
des intrants
et du fait
d'autres
pratiques.
Il convient
de faire
l'inventaire
des stocks
d'animaux
détenus
par
les paysans
et suivre
leur
évolution.
S'agissant
des
effets
de la
dévaluation
sur
la
consommation,
certains
individus
à faible
revenu
disposent
de moins de nourriture
mais comptent
aussi
substituer
le couscous
de mil
au riz
importé.
Cela dépendra
aussi
de la réaction
de la production
locale
de riz.
Présentement,
les prix
du mil
sont plus
rémunérateurs
que ceux de
l'arachide
et le prix
réel
du mil par rapport
aux engrais
minéraux
a augmenté
en 1996.
Ainsi,
il
y a un intérêt
à augmenter
la
production
de céréales
de base,
en particulier
celle
de mil.
L'accroissement
de la production
devra principalement
être générée
par
l'amélioration
de
la
productivité,
d'où
l'avantage
des
techniques
de production
plus
intensives.
Lorsque
les
paysans
ont
les
moyens
d'acheter
des engrais,
ils
préfèrent
les utiliser
pour le mil
plutôt
que pour l'arachide.
Le
sorgho
est
produit
sur
de petits
périmètres
à haute
teneur
d'argile.
Le maïs est
produit
près
des habitations,
les
ordures
ménagères
et le fumier
servant
d'engrais.
Le technicien
de terrain
a,
à
plusieurs
reprises,
exprimé
les
préoccupations
des
agriculteurs
au sujet
des dangers
de l'utilisation
des engrais
minéraux.
Au Sénégal,
il
faut
réduire
les risques
de chute des prix
et augmenter
la demande en céréales
de base en mettant
notamment
l'accent
sur les concentrés.
Kaolack
est
situé
dans
la partie
sud du Bassin
arachidier
qui
bénéficie
de la pluviométrie
la plus élevée
(600 mm/an en moyenne).
Auparavant,
les efforts
du gouvernement
en matière
de développement
étaient
concentrés
au niveau
de l'organisme
étatique
chargé
de
promouvoir
la
production
agricole.
Il
faut
regretter
que ces
efforts
aient
échoué au début des années 80, l'arachide
ayant perdu
sa compétitivité
sur le marché mondial
des oléagineux.
Le Bassin
arachidier
est en récession
depuis
1982.
A présent,
la
Banque
mondiale
a demandé
à une
Commission

4
sénégalaise
de
haut
niveau
d'élaborer
un
rapport
sur
les
difficultés
qui entravent
le développement
agricole
du pays et de
proposer
une stratégie
sur laquelle
la Banque pourra
se fonder
pour
définir
une nouvelle
démarche.
KEBE affirme
que la Banque mondiale
a révélé
au Sénégal
qu'elle
avait
jugé décevants
les résultats
des
programmes
précédents.
Exposé très
intéressant
sur le maïs fait
par le sélectionneur,
le
Dr.
Abdou NDIAYE. Nécessité
d'un exposé similaire
sur le sorgho-mil
mais le sélectionneur
est à St Louis.
5 décembre
: Bonne
réunion
de programmation
avec
KEBE.
Il
se
chargera
de la publication
des études
sur le coton
et le riz
après
insertion
des derniers
aménagements.
Sommes convenus
que SIDIBE
et
moi nous retrouverons
pour deux mois,
en mai,
pour travailler
sur
ces trois
études
d'impact.
6 décembre
: J'ai
eu une intense
séance de travail
avec Abdoulaye
FALL
pour revoir
l'étude
sur le riz
et j'ai
transmis
le document
amendé à KEBE. Il a promis
de poursuivre
le processus
et de publier
les études
sur le coton
et sur le riz
comme documents
émanant
du
personnel
de 1'ISR-A.
Evaluation
de 1'Impact
de la Recherche
sur les
Céréales
de Base
(mil,
sorgho
et maïs)
Céréales
de base : Notions
théoriques
L'évaluation
de l'impact
sur les secteurs
du coton
et du riz
n'a
pas été difficile
grâce
à l'intervention
durable
et à long
terme
d'un
certain
nombre
d'institutions
publiques.
Par conséquent,
la
collecte
de données
sur les rendements,
les ventes
de semences
et
la
diffusion
au
niveau
des
exploitations
agricoles
a
été
relativement
aisée.
L'évaluation
de l'impact
dépend
de la bonne
estimation
des différences
de rendement
des exploitations
agricoles
et de la diffusion.
Compte
tenu
du fait
que le
soutien
de 1'Etat
sous
forme
de
semences,
engrais,
possibilités
de crédit
et commercialisation
des
céréales
de
base
n'est
pas
constant,
on note
des
périodes
d'expansion
et de recul.
La qualité
des semences
régresse
à la
longue,
quand il n'y a pas de renouvellement.
Le prix
des céréales
de base
a tendance
à s'effondrer
pendant
les
années

la
pluviométrie
a été
bonne.
L'utilisation
des
intrants
(engrais
minéraux
et organiques)
est plus
fréquente
pour le maïs que pour le
sorgho et le mil.
Dans les grandes
exploitations
(plus
de 8 ha) les
informations
recueillies
dans
le
cadre
de cette
activité
de
diffusion
révèlent
que l'on
a de plus
en plus
recours
aux engrais
minéraux
pour
le
mil
et
le
sorgho.
Les
pertes
croissantes
d'éléments
nutritifs
dues
au recul
de la
jachère
ont
entraîné
l'abandon
de
certains
autres
systèmes
de
promotion
de
la
production,
sauf
pour
ce qui
concerne
l'utilisation
de plus

5
importantes
quantités
d'engrais
minéraux
associés
à de nouveaux
cultivars.
En 1994 et
1995,
le premier
effet
de la dévaluation
a été une
réduction
du prix
des céréales
par rapport
à celui
des engrais.
Toutefois,
la tendance
a été inversée
en 1996 et il
est maintenant
intéressant
d'augmenter
les
quantités
d'engrais
utilisées.
La
dévaluation
devrait
avoir
un impact
positif
à long
terme
sur les
céréales
de base en augmentant
le prix
des céréales
importées
et,
de ce fait,
en renforçant
la nécessité
de les
remplacer
par les
céréales
locales.
Compte tenu du relèvement
des cours
et du meilleur
rendement
des
céréales
locales,
il
convient
de faciliter
l'évolution
du marche
des intrants
et de celui
des produits
afin
que le secteur
des
céréales
puisse
répondre
rapidement
aux
prix
élevés
par
une
production
plus
importante.
Autrement,
les pressions
exercées
par
les consommateurs
des centres
urbains
pour amener le Gouvernement
sénégalais
à revenir
à la
politique
de
subvention
de
leur
consommation
alimentaire
par
des
importations
à faible
coût
porteraient
leurs
fruits.
Il est manifeste
que cette
politique
a eu
des conséquences
désastreuses
sur le développement
du secteur
de
l'alimentation
des pays
sahéliens.
La perte
de rentabilité
des
céréales
locales
a incité
les paysans
à utiliser
moins
d'intrants
et à se diversifier
ou,
en d'autres
termes,
à se réfugier
dans
l'agriculture
de subsistance.
Contrairement
à la situation
de 1996,
caractérisée
par des prix
réels
plus
élevés
pour les céréales,
il
sera intéressant
pour les
secteurs
privé
et
public
de faciliter
la
mutation
du secteur
céréalier
vers
l'augmentation
des quantités
d'intrants
utilisées.
La production
des semences
et la distribution
des engrais
devront
I .
connaître
une expansion
et une plus
grande
efficacite.
L'un
des
objectifs
de l'étude
est de déterminer
comment ces marchés
se sont
comporté
par
le
passé
afin
de les
améliorer.
C'est
aussi
le
principal
problème
empirique
de l'étude.
Etant
donné
que ces
marchés n'étaient
pas très
compétitifs,
sauf lorsque
des programmes
spéciaux
étaient
mis en oeuvre
(ex.
: programme
du GTZ pour
le
maïs),
la diffusion
de nouvelles
semences
et la disponibilité
des
engrais
minéraux
étaient
rarement
satisfaisantes.
Le sentiment
que
ces
marchés
ont
été
autrefois
compétitifs
nous
conduirait
à
exagérer
profondément
l'impact
des nouveaux
cultivars.
Evaluation
de 1'Impact
des Nouvelles
Technologies
sur les Céréales
de Base
Jusqu'à
présent,
l'Unité
socio-économique
de 1'ISRA
a été en mesure
d'identifier
les
nouveaux
cultivars
des trois
céréales
dans les
exploitations.
Une brève
étude
a été
initiée
pour
évaluer
la
diffusion,
le
processus
de renouvellement
des
semences
et
les
achats
au niveau
des agriculteurs.
Les nouveaux
cultivars
sont
présentés
ci-après
:

6
Mil
: La variété
Souna III
a été introduite
en 1972.
Il s'agit
d'un
composé
de matières
locales
identifiées
et testées
à Bambey par
I'IRAT.
Les variétés
IBV 8001 et 8004 ont été introduites
en 1982
et 1983.
Elles
étaient
issues
de sélections
faites
à Hyderabad
(ICRISAT)
à partir
de variétés
résistantes
au mildiou.
Elles
provenaient
essentiellement
de populations
africaines,
notamment
sénégalaises.
Le Souna III
figurait
également
au nombre des parents
de IBV 8004.
Ces cultivars
existaient
déjà
depuis
un certain
temps au Sénégal.
Les organismes
publics
basés à Dakar ont régulièrement
produit
des
semences
de
ces
trois
variétés.
En outre,
les
agriculteurs
reproduisent
des semences
pour
leurs
propres
besoins
et pour des
échanges
avec
les
autres
paysans.
Ainsi,
la première
difficulté
consiste
à collecter
toutes
les
informations
disponibles
sur la
diffusion
en mettant
en commun l'ensemble
des données
sur la vente
des semences
et en les
associant
à toutes
celles
concernant
la
diffusion
au niveau
des
fermes.
Compte
tenu
du fait
que les
agriculteurs
produisent
et
distribuent
également
leurs
propres
semences
améliorées,
les données
relatives
aux ventes
de céréales
ne suffisent
pas à elles
seules
à permettre
l'évaluation
de la
diffusion.
Maïs : Le sélectionneur
de maïs de 1'ISRA
a identifié
les nouveaux
cultivars
de maïs
ci-après
qui
font
actuellement
l'objet
d'une
diffusion
: JBD, C synthétique,
7728 hybride,
Thaï précoce,
BDS et
JDS. Les deux derniers
sont hybrides.
Il convient,
au sujet
de ces
matériaux,
de recueillir
plus
d'informations
sur leur
origine,
la
date
de diffusion
et le niveau
des ventes
de semences
au fil
du
temps.
Les cultivars
de maïs
diffèrent
d'après
la longueur
des
saisons
et selon
leur
réaction
aux intrants.
A l'époque
du projet
de développement
allemand
(GTZ),
pendant
la période
1983-1991,
le
crédit
était
accessible,
de même que les
semences
et les engrais
pour
la
production
de maïs
* c'était
grâce
au
service
de
vulgarisation,
la SODEVA. Cette
assistance
aux paysans
a disparu
en
même temps
que le projet.
On remarque,
à l'heure
actuelle,
une
importante
dégradation
de la qualité
des semences.
Sorgho
: Trois
nouveaux
cultivars
ont
été
identifiés
par
les
populations
sur
le terrain
: CE 146-66,
F2-20
et
SS V5.
Nous
n'avons
pas pu, pendant
ce voyage
à Kaolack,
nous entretenir
avec
le sélectionneur
de mil-sorgho.
Il faudrait
maintenant
disposer
des
mêmes informations
générales
que pour
le maïs
sur
les ventes
de
semences,
les dates
de diffusion
et les informations
sur le degré
de diffusion
de ces cultivars
au niveau
des exploitations.
Besoins
en matière
de Données
Les besoins
en informations
cruciales
permettant
de déterminer
les
niveaux
de rendement
concernent
la portée
de la
diffusion
des
nouveaux
cultivars
et les différences
de rendement
au niveau
des
exploitations.
A partir
des enquêtes
effectuées
sur le terrain
et

7
grâce
à
l'assistance
du
technicien
en
ce
qui
concerne
la
représentativité
de l'échantillon,
il est possible
d'évaluer,
pour
1996,
la diffusion
des nouveaux
cultivars
des trois
céréales
de
base.
Il
a aussi
été
possible
de collecter
des données
sur
la
production
et l'utilisation
des intrants,
même si cela n'a pas été
systématique
et l'on
note de grandes
différences.
Ces statistiques
doivent
être
réexaminées
avec
les
techniciens
chargés
de
la
supervision
et,
éventuellement,
avec
les
agriculteurs,
pour
une
meilleure
évaluation
des différences
de rendement
au niveau
des
exploitations.
Cela permettra
de disposer
d'estimations
de base sur
la diffusion
des céréales
en 1996 et les différences
de rendement
des céréales
de base.
D'autres
estimations
sur
la
diffusion
peuvent
être
obtenues
à
partir
de
nouvelles
études
sur
le
terrain
associées
aux
informations
fournies
par les spécialistes
de 1'ISRA
et les agents
de
vulgarisation
sur
la
représentativité
des
échantillons
spécifiques.
Il
est
regrettable
que les
différences
variétales
n'aient
pas été précisées
au cours
des enquêtes
sur le terrain.
Les données
concernant
les
essais
sur
le
terrain
sont
souvent
disponibles
pour
déterminer
les
différences
de rendement
des
exploitations.
Les stations
régionales
d'essai
peuvent
aussi
être
utilisées
lorsqu'il
n'y
a pas d'essais
en champs.
Il
convient
de
faire
ici
des aménagements
pour tenir
compte
des différences
dans
la gestion
des agriculteurs
et celle
des chercheurs.
L'agriculture
non irriguée
connaîtra
d'importantes
différences
de rendement
d'une
année à l'autre
et,
sans aucun doute,
de considérables
écarts
de
rendement
sur une même année.
La variété
précoce
aura son meilleur
rendement
pendant
les
années
de
faible
pluviométrie.
Par
conséquent,
il
serait
opportun
de consacrer
de gros efforts
à ces
estimations
des différences
de rendement
afin
de faire
le tableau
des situations
qui
prévalent
dans
la
nature.
L'assistance
des
spécialistes
(sélectionneurs
et
agronomes
travaillant
sur
ce
cultivar)
peut
contribuer
à réajuster
les
données
disponibles
au
sujet
des rendements
et des différences
de rendement.
Les tableaux
récapitulant
la
diffusion
et
les
estimations
de
rendement
ainsi
qu'un
chapitre
ou deux consacrés
à l'examen
des
différences
et
des
similitudes
sont
d'importants
éléments
du
présent
rapport.
D'autres
données
sont nécessaires.
Toutefois,
si
ces chapitres
ne rendent
pas compte
d'importants
efforts
sur le
terrain,
il
ne faut
pas
s'attendre
à ce que les
estimations
relatives
à l'importation
soient
crédibles.
Accord
final
conclu
avec M. KEBE sur le Programme
des Activités
futures
en matière
d'impact
1.
SANDERS emmènera,
à Purdue,
la
disquette
et
une copie
du
document
relatif
à
la
méthodologie
à
suivre,
il
fera
les
amendements
nécessaires
avec SIDIBE et renverra
le document
à KEBE
avant
le premier
février,
par l'intermédiaire
de Tom CUSACK. KEBE,

8
111’
Abdoulaye
et SANDERS ont
réagi
aux commentaires
sur
les
études
d'impact
et apporté
de nouveaux
amendements.
Ces deux documents
seront
bientôt
publiés
sous
forme
de bulletins
de 1'ISRA.
La
m
version
révisée
du document
relatif
à la méthodologie,
transmise
à
KEBE, sera également
publiée
par 1'ISRA.
Les trois
études
d'impact
sur les céréales
de base (mil,
maïs et sorgho)
restent
inscrites
au
I
programme.
Les projets
y relatifs
doivent,
dans nos prévisions,
être
élaborés
au cours
de l'année
1997.
2. SANDERS reviendra
en mai,
avec SIDIBE,
pour
un séjour
de deux
I)
semaines
en vue d'étudier
l'impact
des trois
céréales
de base et
afin
de dispenser
un cours
de un à deux jours
pour les économistes
de 1'ISRA.
SIDIBE
présentera
sa ferme modèle du Bassin
arachidier.
S
Le cours
permettra
de porter
les résultats
de nos études
d'impact
à la
connaissance
des économistes
de l'ISRA,
de les
former
à
certaines
méthodes
utilisées
dans
ce
cadre,
d'examiner
il
l'exploitation
des prix
financiers
et économiques
pour l'évaluation
des projets.
J'envisage
de passer
une semaine
à Kaolack
pour
étudier
l'impact
des céréales
de base.
Le cours
sera
organisé
à
Dakar ou dans l'intérieur.
I
3. KEBE se rendra
à Purdue
pendant
l'été
(vers
le
7 juin
- 10
août).
L'objectif
principal
sera cette
fois-ci
de collaborer
avec
ill
SIDIBE
et
SANDERS en initiant
la
synthèse
sur
les
6 études
d'impact.
Il
coopérera
également
avec
SIDIBE
et
SANDERS pour
évaluer
l'impact
de la dévaluation
sur l'adoption
des nouvelles
1
technologies
et les revenus
des agriculteurs.
Pendant
son séjour
à Purdue,
KEBE assistera,
en auditeur
libre,
au
cours
dispensé
par SANDERS sur le développement
agricole,
suivra
I
des cours
d'anglais
et participera
aux réunions
de l'Association
américaine
d'Economie
agricole
à Toronto
pendant
la
première
semaine
d'août.
3

1
I
Trip Report for John H. Sanders to Senegal for Collaboration with ISRA on Impact
Studies, Nov. 22- Dec. 6:
Arrived Nov. 22 at almost midnight.
Nov. 25. In the ISRA office and saw M. Kebe briefly. He also has a FA0 fisheries
expert to work with him this week. I reviewed and responded to the comments on the
three papers on impact. It is taking a long time to get these published. Then also
began reading and reviewing the CST documents as the annual review of ISRA was
1
just finished last week. Now have eight regional research progams and are putting an
economist in each program. Concerned with the training of these economists.
Nov. 26. Spent most of the day going over the research program of Economics. The
Economics Unit of ISRA is working on various aspects of devaluation with IFRPI
(markets for the export crops) and with PRISAS-INSAH (Dione on collecting basic
price data). This was helpful to begin conceptualizing on how Sidibe’s thesis will fit
into the on-going work of the ISRA Economics Unit.
Can expand this to analyze the potential for work on import substitutes. Specifically
what are the effects of the devaluation on the local production of rice and millet.
I
Need to see how the seed, fertilizer, credit and product markets are functioning here
for the traditional cereals (millet/sorghum). On the product side there is beer, bread,
new uses of higher quality white sorghums, and animal feed. The principal issue of
the agricultural transformation process is then the successful evolution of these
markets. Senegal is a higher income country than the other Sahelian countries a and
produces fertilizer. The concentrate market is evolving much faster than in the other
Sahelian countries.
The comparative advantage of the Economics Unit is to support the other scientists
rl
and to ascertain the economic information that the other scientists need to know
about the new technologies being developed. The fundamental emphasis
needs to be on technology evaluation rather than on economic policy but have an
unusual situation with the recent devaluation. So it seems reasonable to focus
attention on the multiple effects of devaluation and the complementary measures
necessary to improve the functioning of the price system and to increase the
profitability of agriculture.
Nov. 27. The second election day so the public services including ISRA were closed,
Dione did an excellent summary of the devaluation work collaborating with different
Sahelian countries. The principal emphasis of INSAH is on the export crops and
am
marketing but this was a very perceptive synthesis. Now more research effort is
necessary
on the effects of devaluation on the import substitutes, rice, millet, maize,
and sorghum.
-
Nov. 28. Kebe went out of town so spent another day in the office working on the
documents. Reviewed Aifa’s undergraduate thesis for Tom. She did an evaluation of
111)
the Winrock-ISRA program. One of the technologies was improved compost heaps
and new millet cultivars. Did some comments and suggestions for further work as she

2
II
will be contracted to work in the economics program and will continue her thesis
investigiation in her ISRA work.
Nov. 29. Met with Kebe and gave him my comments on the review of the various
publications. Discussed plans for the rest of this visit and for future work.
Nov. 30, Dec. 1.
Worked on the three earlier impact papers. Made changes in the cotton and rice
papers. With Kebe and Abdoulah can fix up the cotton and rice papers and publish
them right away. Then take the methodology paper back to Purdue and finish it
there.
Dec. 2,3 in Kaolack.
Went to Kaolack with Kebe to get the data on cereal production for millet, maize,
and sorghum. The data collection that Kebe had done in the past few months was
focused on diffusion and the seed purchase decision, Discussed the results with
Kebe’s technicians in the afternoon.
One boom time for the Peanut Basin was from 1974-1982. Had the assistance of
governmental peanut agency for credit, extension, input purchases, guaranteed price
for peanuts. So utilized chemical fertilizer on the peanuts and extended animal
traction rapidly, Chemical fertilizer produced domestically in Senegal and widely
available in the regional centers.
Presently have a boom in the region for watermelon production. Produced principally
on the area near the house but many farmers having one to two ha. and fertilizing
chemically but concentrated on the holes where the seeds are. Often following the
I
early maize, which was planted for green consumption.
Many farmers especially the larger farmers (greater than 8 ha. of crops and especially
over 15) utilize inorganic fertilizer on peanuts and millet. This shift to horticulture
crops will continue in the agricultural regions that are already well developed and
close to the major urban markets (Dakar, Kaolack, Fatick) with the higher incomes.
Have also an increasing poultry industry and egg production so the use of
concentrates is increasing rapidly. Have industries now that sell chicks and
concentrates. So far for the cereal addition to the concentrate this industry depends
upon imported maize. Import substitution expected to be possible for domestic
cereals ie. millet, sorghum, and domestically produced maize.
I
Kebe’s technician claims that farmers have run down animal stock in the region trying
to keep buying inputs and for other uses and now the animal stocks are largely gone.
L
Need to look at the animal inventory that farmers have and see how that is changfing
over time.
I
On the devaluation effects on consumption some low income people are just having
to eat less but also expects some substitution of coucous of millet for imported rice. It

3
will also depend upon how domestic rice production responds. Now the millet prices
are more favorable than the peanut prices and the real price of millet relative to
inorganic fertilizers has increased in 1996. So there is now is an incentive to increase
basic cereal especially millet production. Most of output increase will need to
originate from productivity increases so there are also incentives for more intensive
production practices.
If farmers can afford fertilizer, they put it on the millet now rather than on the
peanuts. Sorghum is produced on small areas with higher clay content. Maize is
II.
produced near the house using the refuse from the house and animal manure for
fertilizer. The field technician repeatedly expressed the farmers’ concern about the
riskiness of inorganic fertilization. Need to reduce downside price risk and expand the
demand for the basic cereals looking especially at concentrate in Senegal.
Kaolack is in the southern part of the Peanut Basin, where the rainfall is higher (600
mm/year average). Previously governmnetal developmental efforts had been focused
through the state organization to promote peanut production. Unfortunately these
efforts collapsed in the early ’80s as peanuts lost their competitveness in the world
oilseed market. The Peanut Baisin has been in recession since 1982.
*
Now the World Bank has asked a high level Senegalese Commission to report on the
constraints to agricultural development in Senegal and to propose a strategy so that
the Bank can define a new approach. Kebe says that the World Bank told Senegal
that they were not happy with the results obtained from previous programs.
Had a very good briefing on maize from the maize breeder, Dr. Abdou Ndiaye. But
need a similar briefing from the sorghum-millet breeder and he was in St. Louis.
Dec. 5
I
Good planning meeting with Kebe. He will be taking responsibility for getting the
cotton and rice papers published with the final changes that have been made now.
Agreed that Sidibe and I would come here for two weeks in May to work on these
three other impact studies.
Dec. 6.
Worked frantically with Abdoulah Fall to revise the rice paper and gave the corrected
paper to M. Kebe. Kebe promises to carry the ball from here and get the cotton and
rice studies out as ISRA staff papers.

4
Estimating the Impact of Research in the Basic Cereals (Millet, Sorghum, and
Maize)
Basic Cereals: Conceptual Background.
The cotton and the rice sector impact evaluations have not been difficult because
there has been sustained intervention from state institutions for a long time period so
obtaining data on farm level yields, seed sales, and diffusion was relatively
straightforward. Impact evaluation depends upon the accurate estimation of the farm
level yield differences and of diffusion.
Since the public support for seeds, fertilizer, credit, and product marketing of the
basic cereals is sporadic, there are periods of expansion and contraction. Seed quality
deteriorates over time when not renewed. Prices of basic cereals tend to collapse in
good rainfall years. Input use (inorganic and organic fertilizers) is high on maize and
lower on sorghum and millet. On the larger farms (above 8 ha.) according to the
information gathered in this diffusion work inorganic fertilization of millet and
sorghum is increasing. The increasing nutrient mining with the decline of the fallow
system has been eliminating other alternatives to increase output except for higher
inorganic fertilizer levels combined with new cultivars.
The initial effect of the devaluation in 1994 and 1995 was to decrease the price of
cereals relative to the price of fertilizers. However, the price changes have been
reversed in 1996 so there is an incentive to increase fertilization levels. Devaluation
should have a long term positive effect on the basic cereals by increasing the prices ( 3f
the imported cereals and thereby increasing the demand for substitution of imported
with the local cereals.
With increasing prices and profitability of the local cereals, it is necessary to facilitate
the evolution of the input and product markets so that the cereals sector can respond
rapidly with higher output levels to the higher prices. Otherwise urban consumers are
expected to be successful in their lobbying efforts for the Senegal government to
I,
return to the policy of subsidizing urban food consumption through cheap imports.
Clearly, this has been a disasterous policy for the development of the food sector in
the Sahelian countries. By reducing the profitability of domestic cereals farmers were
encouraged to reduce input use and to diversify or in other words to retreat into
subsistence.
L
In contrast with higher real cereal prices of 1996 there will be incentives in the
private and public sector to facilitate the transformation of the cereal sector to higher
input use. Seed production and fertilizer distribution will need to expand and increase
in efficiency. One objective of this study is to trace how these markets have
performed in the past so as to improve them now. But this also is the chief empirical
problem of the study. Since these markets did not perform very well except when
there were special programs, such as the GTZ program in maize, diffusion of new
seeds and the availability of inorganic fertilizers were often inadequate. Assuming
that these markets functioned well over time would lead us to substantially overstate
the impacts of the new cultivars.

5
-
Estimating the Impacts of New Technologies on the Basic Cereals
So far the ISRA Economics Unit has been able to identify the new cultivars of the
m
three cereals in farmers’ fields. A brief survey was undertaken to evaluate diffusion
and the process of seed renewal and purchase among farmers. The background on the
new cultivars is given below:
I
Millet: Sauna III was introduced in 1972. It was a composite of local materials from
Senegal and was identified and tested at Bambey by IRAT. IBV 8001 and 8004 were
introduced in 1982 and 1983. They were selections from Hyderabad (ICRISAT) of
material with Downy Mildew resistance. They came principally from African including
Senegalese
populations. IBV 8004 parents also included Sauna III.
These cultivars have been around for a long time in Senegal. Periodically public
agencies in Dakar have produced seeds of these three. Moreover, farmers reproduce
seed for their own use and for exchange with other farmers. So the first problem is
gathering all the available information on diffusion by pulling together all the seed
sales data and combining that with any available farm level data on diffusion.
Since farmers also produce and distribute their own improved seed, seed sales are
insufficient information for evaluating diffusion.
Maize: The ISRA maize breeder identified the following new maize cultivars being
diffused presently: JDB, Synthetic C, Across 7728, Early Thai, BDS, and JDS. The
last two are hybrids. More information on the origin, the release date, and the seed
sales over time of these materials is necessary. The maize cultivars differ by length of
seasons and differences in responses to inputs. During the time of the German
(GTZ) development project, 1983-1991, there was credit, access to seeds and
fertilizers available for maize production through the extension service, SODEVA.
When the project ended, this support to farmers also stopped. Presently there has
been a serious erosion of seed quality.
Sorghum: Three new cultivars were identified by people in the field, CE 145-66, F2-
20, and SS V5. We were not able to talk to the millet-sorghum breeder on this trip to
Kaolack. The same background information as for maize is needed now on seed sales,
release dates and farm level information on the extent of diffusion of these cultivars.
Data Reauirements.
The critical data requirements determining levels of the returns are the extent of the
diffusion of the new cultivars and the farm level yield differences. From the farm
interviews and with the technician’s help on the representativeness of the sample
estimates of the diffusion of the new cultivars can be made for 1996 for the three
basic cereals. There was also some yield and input use data generated but not
systematically and there was an enormous variability. These numbers need to be
rediscussed with the technicians doing the surveying and perhaps with the farmers to
improve the estimates of the farm level yield differences. Then there will be base
estimates for the 1996 diffusion and yield differences for the basic cereals.

6
I
Other diffusion estimates may be obtainable from other farm surveys again combining
them with information from ERA scientists and extension agents on the
representativeness of the particular samples. Unfortunately, varietal differences are
often not specified in farm interviewing.
For farm level yield differences farm level trial data is often available. This needs to
be adjusted for differences in farmer and researcher management. Regional
experiment station estimates can also be used if farm level trials are not available.
Again these need to be adjusted for differences between experimental conditions and
I
management and those at the farm. For rainfed agriculture there will be substantial
differences in yields between years and undoubtedly in yield differentials also. The
early variety will have its yield advantage in adverse rainfall years. So substantial
effort needs to go into these yield difference estimates to represent the different
states of nature. Again help from specialists (breeders and agronomists working with
this cultivar) can help for making adjustments in the available data on yields and yield
I
differences.
Tables summarizing the diffusion and yield estimates and a section or two discussing
the differences and similarities are important components of this report. There are
other data requirements. However, if these sections do not reflect substantial field
effort, then the estimates of impact are not expected to be credible.
Final Agreement with M. Kebe on the Timetable for Future Impact Work.
1. Sanders will take the diskette and the hard copy of the methodology paper to
Purdue and will make changes with Sidibe and send them back to M. Kebe via Tom
Cusack before Feb. 1. Kebe, Abdoulah, and Sanders have responded to the review
comments on the impact papers and made some further modifications. Both will be
published shortly as ISRA bulletins. Then with Kebe receiving the revised
methodology paper this will also be published by ISRA. Then still have on the
program the three impact studies on the basic cereals (millet, maize, and sorghum).
We are planning to have drafts done of these during 1997.
2. Sanders will come back for two weeks in May with Sidibe for the impact work with
the three basic cereals and to give a short course (one or two days) for the ISRA
economists. Sidibe will have his farm model running of the Peanut Basin. For
the course will bring ISRA economists up to date on the results of our impact work,
teach some of the methods involved in this work, review the use of financial and
economic prices in project evaluation. Would plan to spend a week in Kaolack
working on the impact of the basic cereals. The course could be either in Dakar or in
the interior.
3. M. Kebe will come to Purdue in the summer (approximately June 7-August 10).
The principal objective of this time will be to work with M. Sidibe and Sanders
beginning the synthesis work on the six studies of impact. He will also work with
Sidibe and Sanders on the impacts of devaluation on new technology adoption and
farmers’ incomes.

While at Purdue Kebe will audit Sanders’ course in agricultural development, take
English classes, and attend the meetings of the American Agricultural Economics
Association in Toronto the first week of August.