A P P R O C H E M O N O G R A P H I Q U E D ’ U N...
A P P R O C H E
M O N O G R A P H I Q U E D ’ U N E
G R A N D E
S E N N E D E
P L A G E D E
H A N N
A
D A K A R
A V E R T I S S E M E N T
Cet article est le produit d'une enquête d'un mois parmi des pëcheurs de
Iiw-n-1. Il. :; 'inscrit dan:; le cadre du vaste programme d'etude socio-i?coriomique
de la Pêche artisanale en mer au Sénégal : programme mis en
oeuvre par
le
ZRODT (J. WEBER, 19-B et 1980).
Pour recueillir les données, l'auteur, sociologue stagiaire au CRCDT, a
/?/ .
p-rociui, ;L des interviews, ‘3 des discussions avec les p?cl;eurs en faisant les
,?C-ecoupC?rz?kfits
n6ce;saires avec l'observation directe sur le terrc,cn; il a /ci--
lement participé aux: travaux de l'équipage et à différents aspects de la vie
r~NAi cli erI!Ic, il 2::t retourn6 plusieurs fois sur le terrain pour conpl?ter !.es
donn6cs initialement recueillies. A cet égard, il tient a reno.uveler ici 2;~'s
remerciements sincsres à El Hadji JXDOUR, le chef de famille, aux ?e:~es et
aux membres de l'équipage pour la chaleur des rapports humains et l'ouverture
d'esprit qu'ils ont manifesté à son égard.
Ce travail met donc
l'accent s*dr les aspects sociologiques des rapp:>rts
entretenus par les hommes dans le cadre de l'activité d'une senne de plage.
L'unit6 GtudiGe est uni3 senne exerçant son activitz le long de la plage en--
tre liann et Tiaroye, mais dont les détenteurs résiàent e:: permanence ?: Hann
plage, village de pêcheurs datant des années 20 (1922) et depuis lors large-
ment intégré à la ville cosmopolite qu'est Dakar.
Au,jourd'hui , l'im~plant:~tion de nombreuses conserveries de Ijoisson (de
la Jardinafric 2 la SXYXPlSCA, en passant par la SAPAL, etc...) ,‘i Zann en
fait; autant un village de pêcheurs qu'une cité ouvri&e. Il n'est pas rar'e
de voir un pêcheur travailler 2: temps perdu à l'usine ou une ouvrière par-
ticiper àe terqx à autre au commerce du poisson. Sur la plage, se
co'toient
en permanence pêcheurs, ouvriers, bana-bana, mareyeurs ainsi que des femme~~
des enfants, des marchands ambulants ; tandis qu'à côté des baraquements de
(1) Sociologue St<agiaire au Centre de Recherches océanographiques de
Dakar-Tieroye.

2
8
g<~c;,,~ü~*;; se &-dsjerlt &-s vj_llas
& (:?Le d;-s 'catea-ux de plaiszice snertirl 2
-.,;(->- c"'(.C
1 ____ id _.., ;&tres $ies S;onnes vieilles ~iro,gues traditionnelles.
.h 1. ' cri TLÜ ,&nt;c1*, 1 ' : i->tude des ~r.-bI~r2.ctloni; entre le vi 7;;l{:;l ,lcr: tr2:i;:-
:';;Ly.l&.-d*c;r;.; f-n 501~ sein 3-t la senne -ie plage en question, serait Z
la :.u:,.s
i
,. <; -...l(j,‘~,CI.T-~~,
c“*""' . ..LGd*L.-
et iKlstructl‘vi- ;
c e l a ;-e -jxult malheureusement 2tre fait ici.. .
Jf;t$t3 &ude a pou- but de réve.-c
': .'r les relations complexes qui s0;:3-5Cï-
2 > ') +
.*.-r.il \\SI, ;jr;l3nge2t l'activitk de la senne de plage progement dite : le sys-
. .
. .
. .
i; .:;ll:: del I,rcl-ri;tc, les relations familiales et la répartitiondes responsa:)i-
1J--!;&
2.c :,c;:rA
des p:mpriétaires ; l'&pipaC;e : sa compositions et ses
Tc~h~-;LcJ:j~*' Istiqurs, la. riZpartition C?~E: tâches en son sein ; le mode de rémun&
r;!,;;i.on du travail et de '3 prJpri6ti: ; la place des femmes dans
l'organiss-
t:+~-l r;;:;t ce la senne que des ménag,2s ; la destination du produit...
L'iris-~ffisance d'une telle 6tude est qu'elle ne prétend pas faixzl'~co--
n.;m:. e , :ic:x l'angle macro-sociologi:je, de l'organisation scciale des sennes
Ui? p1 ap 6.n g6néra.l.
sein avantage réside dans le fait qu'elle permet l'appr3che systkiatiyx
't pyl fiy-Lt..sel' d'une serine de plage .s:,écifique et, peut ainsi contribuer comxz
<j~:;c.nt; (-2 >a~(? 2 Er;e
compréhension des rapports sociaux dans la Fêci-ie arti-
:.ianalc uu S&G@l. . .
1. LA
SETJME D E
F L A G E
PRSSENTATIO:J
E T
HISTORIQU1:
333s la classification officielle, la serine de plage en q~~~?rti.o~l est L~X-
.,~idi?r~$: comme une "petite senne de nlage" ( 1) . S'il est vrai qu'3. existe ~22s
1 1s .,~il:1.;~~~.: de Iiann trois serines de :)la.,~~c dz 91~; grande dim.cnsitir, do::t ZP::X
3'c~i.i~: iozgueur mont& de plus dz 1 200 m, la senne des NIoxC 11' cl2 est -as
-3
"31.12
,:i~p.c,j :lCrcf> par l--c: pêc;qeurs
comte L'une des quatre "gran&:s senp.es" du v~ilc,ge.
:.ixpe 2x 4Gû m , elle est de loin nius grande que les senncs de f-:last- en :xti-
yiiti cki~.; d'autres localités (ICayar, Yoff, etc...) ; on ne peut cn outre .f=~ire
-! ,
. xaELl$Ee avec les sennes de Hann de plus petite dimension (ICO, 753, 203 II~-
'crcs maximum) q2i jouent essentie1.3.?:nent un -rôle d'agptiint aux ,grande:; senres
dl2 ;:jlage . Chacune des quatres "granr-les" sennes de Hann a en réserve uxe "Iieti-
$y:" :; e ri2 $2 qi* 'c2.1~ l.tilise 2 certsin~s périodes lorsque la $che ;TC n6zs;ii.2
ps de Grands d6plcfiements de filet et même quelquefois, pour p;.user 122 wi2-
c3K-l 2 -l'int6rieur du grand filet, lorsque celui-ci, trop lourd, r,e jeut êty2
r~fi,-.r~r/i
x -. :> tcrrc.
?our tûutes ws rai,ons,
-c
nous emploierons la qualification de "gra;;dè" cc
parlant de la senne de plage des NI~.NG de Hann.
El1 iai t , lors~zu'ellé a étg acqzine par un pêcheur tioub313, ûriC;LIiXi:w;' 21:
5, LL-t'LO)
1.1 y a un13 r;u=trant.aine d 'annr‘cs, la senne de plage: 51;ai-t. et-: dijyLe->3A. i,c!l
1 y;;- rC,J-ti,te
; depis lors celle-ci a 6té progres..,
<;v.Zment 3U~î:*ltCE. I?; 1 y0.i 1.1 t.
{; t 9'- t- t -‘ ..-
u , .,Zre salcr;g.;rur actuelle. Aujourd'hui, le filet est encor:: es: -Don ck:,t et
:; ,s'lt',> lL:i k;-~l-jLiyJ;&A.L(~,~
de plusieurs dizaines de personnes et de Z.ecrs familles.
::xi îonctionncment est assur par ur? &quipage de 40 à 50 perscn:leu et par w:e
- -
( 1)+ -7. i- '
saua~o &
ue des engins 6e Lêcl?e artisanale du Séyligal"
,-A
py; ;; (ji3J yacE;e. ;,c-cp _l'Atlantique Centre-;nst-CûkACE/-ACii79/18


($7i. ;,“o&)L gI,Q;G. 11 ne s'agit pas en effet d'un des fils du d6funt XkX?, 3 q::,i
l'h~;~*itngc ne donne ~YWX~ droit sur la senne. Dans le systeme tradl':?.onnel pa-
triiitéaire ;ïolof ou te~xzouleur, c'est le fils qui hérite et non 15: Yr?re. (1'11
e c t sun~os6 que celui-ci a déjà hérite de son propre père). Cependant, c 3YYx'
- A
ltindiqx WI proverbe wolof : "Personne ne peut prendre en hcritagc la veuve
LC ::or. pke. Far contre on peut prendre en mariage la veuve de nor.
;y*&y3" <
:"e..;t. un szbcle
v
qui indique que le frsre du p&e remplace celui-ci ; 4x.x le::
r.-I;,rt-! axx de 1s vie sociale.
pa;- rapport à la senne, le mode d'appropriation est collectif de type fa-
milial et le mode d'organisation dc la FropriétC recoupe les pri nc;.-3i's
*
ii- h :;-
~.ri:,'utinn des responsabilit$s au sein de In famille.



t.-.-
-
-..._.-----.1-------
!
-
T- -.- -------.
!
.-.
..------e--e
i
.;






ii0
S&&& ,;yie7,t
;1
r\\
) 1
~ul;-ï<~L;l“c
2.
56
T;]Lilo
6~
FvUta
45
WL1 0
2 0
Cap-Vert
78
\\Jriic,
29
TiJZ>,>
2 2
T 'Y.-
;<CL 0
1
31
ITt3.10
3 2
Wslo
16
Djolof
17
Walo
3 2
Sine
26
Sine
21
Sine
2 2
Sine
2 2
Sine
25
Sine
20
Sine
21
Gxkie-Bissau
.c c
CL!
SiIle
28
Sine
2 0
WEIL0
24
Sine
21
.
Sine
26
Sine
18
Sir-e
26
Siiie
26
Sine
25
Si!??
27
Fouta (Guinée)
23
Sine
32
Sine
!.[ 0
Caszxtnce
'0
Sir:,=
': Ti
J -8
; ..j
16


1
/

l.,
i
:


: _: , !
i

i

; , _ ,_ ‘, .< . . ; ,; .‘
l------_

---._-
.

<-”
:

:
+-. c. . ?. -, ., : . c .” :. ?’
I.
i
:- c.
z

-
.-----
-
---.-.--_

---

---.-

--

._,_-.-_-_
--_

..-_
.._.,
.
.”

:
::

.




.
.
:_
‘._


._ .,;

Les agents économiques intervenant au niveau de la commercialisation sort
llOTl37~CUZ~.
3:s que le filet touche terre, on constate autour de la senn~ de >]a,-
ge
cetie intense L&rilit$ earact$ristique de la pêche artistna:Ie d!r L:,CX~~::.. .
1,e gr~;7s des espèce,3 pn^chées est constitué de juvéniles (sar(iinell~?s, e-2‘. -
m..lo:~E'S
etc..,), de faible valeur commerciale, mais la senne capi:;ire ~~:eleme:-L-t
\\-: *p t- ,.P~r,r~-~-c2~
32 \\.,-aA CU, ÇLLLU ) des poissons trompettes, de liches glauques, des ;.cniC,~::r, r,a~;~~s,
6~:: ;:oicscns volants, dles aiguillettes, etc... de plus grande va:' e';r c'.!rn-!x-:%l^
1.a destination du poisson sera fonction de la valeur comme:~i.~~Ic dc:-: er---
~?CES cq~furées . Il y a quatre grande destinations du poisson.
Les cardinelles et ethmaloses sont venduessans intermédiaire !?, trois grands
types d'acheteurs :
- Les usiniers.- Les usiniers clients de la senne si .t au nombre Ge deux.
TElY-
. - cc';ivité consiste pour l'essentiel 2 fabriquer industriellement d,-; la ?.ri-
Ill-' dc poisson. Il s'agit d'un EuropGen du nom de PISAN0 et d':rnc soci<+:6 con.:~$-
16e par des E&~galais : "S&égal Protein" (SP) . Les poiusor~r:lcw:; s(;n'. vcn4,:.:;
e2 c:~ncurrence , le client du jour acquérant la totalité des prises. Le:-. usiner-s
r,cl:tkent les sardinelLes à un prix très bas (7 fr CFA/kg par S&'cc,l P~o+.?!.r,"
et ?~:puis peu 8 frs/kg par PISANO) ?. raison de 4 2 6 tonnes par ?'~IJ.T-. Y:*'!::; 71.::.
ccmccpCion des pêcheurs, on ne note
aucune âpreté aau; gains. Pari;ant t-.12 pot%:t
de vue qu'il y a auelqws années, les "juvéniles pêchés étaient i.cüt s.k5cm~~z-k
rc,jc::,Gs 5 la mery '-*
, il ne sentent pas la nécessité d'obtenir de meillc~;rr~ ~r5x
pour les sardizelles.
Le transport des tonnages vendus est assuré par les usinier:.: eux-r:kcn,
dont les c,amions viennent % même la plage, prendre livraison des poissonn.
,
Le:s achats sont psy'-s comptant. ,chnque jour 2 un reprcsctntnn:': r3~9~. ~~f.f:~;~riir:;.
- ic
7. parc zoologique de Hann.- Un contrat de fourniture a étc si;:n< a-bec
lui. Chaque jour la serine doit lui livrer un panier de juvéniles (de 10 ;~ 12 cm
en g6nérnl). Ces poissa:% sont destic&s ;i la consommation des bê":;.ec Y canti-ii-
t,; . La livraison se fait tous les jours par un jeune pêcheur qu:i lcr:;~;.u'~l ?e
tait -pas le trajet à pied, utilise une calèche ou prend le car-rapide.
Le prix &J paulie;? ,a 656 fixé à 200 frs CFA. Les paiements sont eZYectu$s
~kJbalerne*+ tocs les six mois (quelque ,fois sept) au responsable Ses -r~Lcz.
UC Co!:~tsxl: pK-?wynit; k?" p,;yi(~i]eitt~ (1~ Tr:qtifica.tion du pri.:: ~111 7;:'~ i C:I-., '.',-.y':'.
fo:is qui> les ccndi-Lions du marchs le r.&essiteraient. D'eux-même::, le:; p?c?::..;rs
semiclént avoir renonclS 3 cette cla~w du contrat, en optant pour le mi n-S !- cr
du prix du panier .< son montant actuel.
- Les pkheurs à la ligne.- Ceux-ci participent eux-mêmes a:; tri t-:t C?C~-
.
s~3sen.t
I ^
sur le tas les :poissons devant leur servir d'appâts.Leur inter-.-entl2-.
cet moins régulière que celle des autres clients et le poisson nc-'s I.r:-ir 07‘; r,'.z
-<-l'. :r,:2,; ;;
.
_ u:~ prix fixe dsterminé. Les r6flexes de solidarlt6 c::n.tre :
c ..L
f- x '. ') j-y,- : <-
., .' '?Il?'
;
$c+lcxent 2 ce na-"-c-au. Pc-x le respcns2,bLe des ventes , il. nc cc7,:: ?.;y * ;;f:~“ j.yr
(If> "-.-fi.ri~:f-" 1" poisron $ 0' autres pêcheurs. Le pxiement se :Tsii
!- ', - 3 '7
, '. .r,. -f'-rbG 1'.
($ ' 1.3; i?..$~_ I,-l,~p"~~:~+.
_.... *-; -
q:""?oliq-.je, le mor~~,~.r-:t, 4~ celui -ci <l;ant -.rqeioy.-' :: i y-s-,yi .:T+*. .Ir,,' ,'-
F, f yyl. ]i:,i3yy ; la libre ~~~:iéciatlcn F.2 cI.Lent. 72 arr:.-02 a.i.n:.i c:‘.;r
+_
Y,$‘.' _._

*II : :,-
1_ 0 ,?/ ,.z
^" _. _ - ~.L~iY. <:Le T-:n->;
= ,_,
cq;cTp"
__L_ . c
..lld J
1' ~3,cketer,r t-e jcryp -prj.s p>Ys de 502 fys l".L,, ?:'Y(: T-1-r ,:T‘j,.
,-xi
-ns.-‘2
pcn,,%a -l.":?"
C:.vo*q s p71. le c3:1st,.-,T,c:':
.A\\ _.,._ - __‘S _c A.%, .A..,
?3i: frr, (J‘J\\,.
> s-
::,<a
c on s Cm?.CUt j on dom,,estique.- '5: ccco2de de par r,on iylc$d,3;cr ft..i::~: -;
‘_ _ _,' y+-
. .
.
:y y:. ;-' ,,..T ,
y, -b-' yyk.e FJJ,;c 1' c:-;niy ; ) la -LTsyi-:.I fJ‘-^kj,r$F ;, :ST con~@yy.::,L:.y! :; "; ryn*-,,--:-.y
,., <. .;, -' .-,
1,,.. 7* i'i“ f - t, '2,:: t; 6) 4*-i y CJ 13 -t, (19 x7 P
..,
:;,?,:y, iv: -= i]rr - _
._. ‘ '.L 4::. _..
.!
L:-?. ._.. ..C!.h cc-0 .:f:..‘ a.:::. :‘i::' .'.f J ,_

'- 82.


‘7 .
LES
F E M M E S
‘> ‘7
Le3
F’ 111. ,-< pc;.,l= :
,‘.-: _ .
‘avGn:j TpJ, les fey-en jouent 'a> rôle décisif &i..::s Ie
.-
S;*(jiz<,i

i?
*, _-v,:,
,/, .Y, ,.. -- P. 1
\\J..".*..L \\__ ,.;.i ::4tion da. poisson.
E:!les ont l'oligopole de la c-çmmerci-7&~~tTi;>!I 6.3
: :;'-&?;c;rY le; e;j;sces pêchées par la s(,~-~E) 23yart ule valeu Ccjn;r?,tifyJ$î; ci74 -'-r C:A-
oA-'-'- -
! -: -,,-. Y",
c 2 . &._L <kit c'est un groupe rcetrt.int de fermnes, tout es mcmbr i: ; de 1. a fcxl Iii.1 ;?
.".‘. (; ':: t
. . r.-Ccialis,é dcdn:; cette activit6. i3n distingue en particxiier l.?s $pou.;~~
,.: ;:I:;t;+:,:, t:L &A ~brie*~s: IJDOlJIx, un!? des "?):ijcen" dçz la fanille (me ;oe~lr à.d L.;k?zr~-ic
"-;(j(,;i ;:j-l,y:" ) c.I; i;cczsi onnollement 12 Pi1.1.~~ ain& (congls , Cte... ) & ].a :;:t;Lcr: >-
,,. ;*, .rr .
.._.. *, :L cillu.L-ci. Pour ces deux dernières, 1-a commercialioatio:i du pCj.i.;r;CtJ
--7
.; ,::it: Ci I'd- cf d'appoint 2 leur activité principale. La premik 6txi-k ouvri&x
ct la :-,oor,de vivant de petit coTnTnerce aprss avoir été vendeuse 2 Sandaga.
:$x.lc~ue soit 13 digri de parent5 les liant au responsable de la uc b--L
"nqe ) ,cj
7 -.
1; .?.gc c i 01: i !~II::;
du prix d'achat du poisson sont parfois longues et ardues.
"..?r~= fois le po' son achet6, ie:: ferzmes le revendent sur la plage m$=ie rt
';.ILEP,~ SC l'op&ation de substantiels bénéfices. Placées dans un% si-tuaticn
1::,icctive d'interm6diares "bana-bana",
les femmes revendent 3. des particuliers
.,,:;T it
1 .A_1 .a ._
r: 7i 't.1 2 souven-2 5 d'autres inter&diaires bana-bana qui L;e cll:irgc:1t (1~ ii-
,r." fiy. -
I_ -+ -e- !xisson aux marchés de la capitale, leur épargnant ainsi les fi.ais ei-
-,r , ', ï-
.e s Itra:73port, etc...). ces bana-'cana tirent aussi (malgré certains risqw~)
tic= jjt:r,:fices certains de l'opération.
:w::: la î:i.mill~, -toutes les femmes n'interviennent cepcndan~t 13s zu niv2zLi
:;
‘ \\, lct c-7-Y"'
,..,,.r;rcialisa*,ion du poisson. Plusieurs sont des ouvrières salari&c dans
> <" i;ZinC.'; de conserveries de poisson de la place. Dans cette si.%uztic:?, elles
-; -y -,-<. y! *', 1 r,: ~1; L-5cil<?:-, conditions propres aux ouvri&es en &&ral. C'est lc -i‘ ac(
!. , l‘f,!..Ï.J i. 1, (!c iz, prerni&e femme de El liadji NDOUR, qui travaille .3. l'usix de
,. .,:', :';' :-,, f. i / I "Snrdinafric", de même -UC l'a%& des NIANG, permanente &;in> 1:;
ff!":$e tzr,idyc.rj-rise.
3 ' M::': re 2 ccc orf: , telle la quati-i&x femme du défunt XGUO-u NIAFG, font, Ou
-,..-;d _it .I 237.xcrce . Notons en particulier, les trois autres veuves de celui-ci,
i.r:!'J.Ct.~ 1 '!.arr!:. CGTTLVC vc:ndeuseo au marCh6 (.la LjlUyart ?i Sanda@) .
] :, :-),iF t'es diverses ac-bivités, les femmes participent 2 la vie 6conomique de
-8
y f:yillc.
7.2. iE3 -'l3!4ES DAM L'ORGAXSATION DES XENAGES
A’
.L..-i-
:CI:-; i:ou+pc 1~s TemTes
.? ou
évoluant autour de la senne et de SC!; pnopri&:ai-
i-c;
"5
t~~3,-m,il:ent, . Comme le montre le descri+'
Ljbi~n du mode d'organisation dozres-
-,*_. I 2 : J 6.:; r " -.'c: =.,
~,r-c.~cxx, les femmes n'ont aucune charge financike particulike.
. :
.
-. .z - ._.- 1-s
* Tarticipent pas à la "&penue" journaliire, tandis que le "nadax-al"
._.
: ::c:; i, : ‘ , - .n ;.:;t fourni par les hommes travaillant sur la serine. 11 en 2s‘: de 3$-
: ' _ sr>C>i,Y’ 'Xi.lS le2 frais .liés 2 l'alimentation de la famille et de 1'Êqu~~pu~e.
5 1 :- SA :
..a . *<r. illement, la sante, les études (lorsque cela se pose)... sont égale-
,
!'., , i, :J::r 1,“ :: I'i r:n.nc< i:remcnt par le n::z7i . Disposant donc ent<?rcnent dc ltiur rc-
‘;':!;'.;, 11::; i'erxccs en f‘ont usage personnel. les achats qu'elles font de temps 3
. : , ,
‘.L" ,. .. i*
i ,
<. a:: yofit de la famille, sont faits en toute indépendance.
.
7 ' : ;y-, y. y ? 0
~,I... r?h.isih p.x len fomwe sõrlnai.+ c3n &&îYal di.?tarrc:d c363,r+ i.r~x!,iuraa
"~:i(i‘ii!:::r"i)'l, ;, l'~,y2nt accumul5 n'est pas &argné mais investi mavsivtimcnt d3ns
i (.TL &y&jy-ies
familiales (baptèmes, mariages, etc...) qui souvent prenmr,-;
.:z forme de véritables "potlatch",
_.-.._-_.
,- ..“~.I._.*
...-al-Y
_*
,--,--“__
,----
~~^
II
1-”
--..-
.- ..I-.-
.
-.-.

--..“-l.r-.ll^-.

__I.



B I B L I O G R A P H I E
L::::j: i 1:. ) ) 593f;.- "I,es pêcheurs de Guet Bdar".
6. -Y; c
- .A.L -ti Larose 1935.
__-

“.
.
_.-l-.“~.-.l

---.

-s,d-la..mw.

.-

---

.----.

_
-
_.“.
,.<.
-,-._

..^.
.-.-I--

*--.-..-

,.e-.

ly
.
.l. .z”.-
-~“-r.b”.~.--.--,-
--..

--
-

..,-
“,

,_ _
_