REPUBLI@JEDU SENEGAL ---------- MINISTERE DE...
REPUBLI@JEDU SENEGAL
----------
MINISTERE DE L'ENSEIGNE!~~ SUPERIEUR
INSTITUT SENCGALAIS DERECHERCHES
ET DE LA RECHERCHE WXNTIFIQUE
AGRICOLES (1.S.R.A.)
----...-.w---
-----------
SECRFTAflIAT D'ETAT A LA RECHERCHE
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LT DERECHERCHES VETERINAIRES
SALON DE L'AGRICULTURE, DE LA PECHE,
DE L!ELEVAGE ET DE L'1-IYDRAULIQUE
SAPEHDAK
DAKAR 2- 8 FEVRIER 1982
JOURNEE D'ETUDE SUR L$ELEVAGE
APPLICATIONS DE LA RECHERCHE
AU DEVELOPPEMENT DE LsELEVAGE
Par Philippe LJ3OSTE
REF. No 16/W.
FEVRIER 1982.

SALON DE L'AGRICULTURE, DE LA PECHE,
DE L'ELEVAGE ET DE L'HYDRAULIQUE
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SAPEHDAK
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DAKAR 2.- 8 FEVRIER '1982
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JOURNEE D'ETUDE SUR L'ELEVAGE
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AP,PLICATI,Cm DE LA RECHERCHE
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AU DEVELOPPEMENT DE LPELEVAGE
Par
Philippe'LHOSTE'
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La li&& Reche&he/D&eloppem%t coktitueune p?6%upatiOn
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~je~'act&lle-t car elle conditionne 1'&&tis&ent'du Wvail
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de h peche~he,a~no~q&? (au &-si l&&ji”i.A f&.dit6 'prihcifiale de
m-t-te Echede', particulièremnt~dans les pays ttipicaux peu kidustiia-
lisés, est bien de per@ttre l'évolutiori de la production du paysan ou
de l'éleveur, pour arr&iorer son révenu3 ses conditions de vie,'son
.'
bien-être...
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Ce
._ thème !'Reche~he/Dévelop~.~~t~~
est d'ailleurs à l'ordre du
jour dans différents pays ,et il a,fait,l'objet de diverses tentatives
,.
plus ou mins heureuses, surtout, dans, le domaine des productions végé-
tales. ti r$lsxion sur ces pr$&res de liaison Recherche(D&eloppement
n.'est pas propm :aux pays tropicaux car celle-ci pose égalemnt 1:
probl&re dans,les pays européens à agriculture plus avancée (cf. .INRA et
divers organismes professionnels en France par exemple).
Ce débat est quelque peu compliqué par le fait que ce terme de
. . Recherche/Déw$oppemnt recouvre SOU~~$
,, des conceptions et des approches
assez diffémwtes suivant les auteurs,. les pays, etc.,..
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*ISRA- TLaboratoire national de IpElevage et de Recherches vét&.iaaires
BP 2057 - DAKAR (Sénégal).
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-2
Un ouvrage récent de la série "techniques vivantes" publié aux
Presses universitaires de France en 1981 - "Recherche et Développement
en agriculture" par R. BILL!% et M:.DUFUKIER - présente la problèmatique
de cette liaison à la lumière de cinq expériences menées en Afrique et
en AmGrique latine. (L'expérience menée--au Sénégal dans les unités
expérkwtales du Sine-Saloum est notam&nt présentee).
Eh mti&e d'élevage, la réflexion et les tentatives en matière
. . ,.:
de Recherche/D&eloppement sont indiscutablement .moins avancées et ceci
ne facilite pas cette présentation.
Comment le probl5ma se présente-t-il ?
:
,On constate en général, tant dans le domaine des p~duction~~'ani.rra-
les que v&+tales, une importante dist'orsion entre les rkiltats obtenus
en station (milieu maîtrisé ou contrôlé) et Ceux observés chez les kle-
veurs9 les'ago-paste& ou les paysans' (milieu.réel). Le message
technique passe donc &US ou moins bien et nous pourrions citer divers
exemples pour illustrer ce point (rendewnt des céréales arrkliorées,
croissances des jeunes, perforknces du cheptel am%or@...). On -.
s'accorde donc pour reconnaître quPune fonction particulière de liaison
entre la recherche .Pt 'le développement doit être assurée.. Le vieux
débat ;i ce sujet entre chercheurs et .développeurs.qui consistait à se
renvoyer la balle'd!un camp à l'autre, nous semble. devoir &re totale-
ment d&passé:~ Le,s acquis de .la recherche et les pro<~ès qu'ils ont
permis sont des faits connus et non discutables : l'évolution observée
':
,en milieu rural grâce aux agents diencadrement et de développement le
sont égalemznt.
C'est donc aux difficultés et aux acquis de cette liaison
"Recherche/Développement et aux conditions de son .arnélioration que nous
nous attachez-ans; en'nous référant spécifiquement 2 1'6levage en-..
Afrique occidentale.
Nous nous proposons de discuter d'abord ~111 schéma théorique de
liaison Reoherche!Développement,
puis de faire un bref rappel historique
des aI@oches de l'élevage dans la rÉgion ;'nous terminerons par un
commentaire sur la spécificité et les r&Gltats des &-trions vers.l'élevage.
. . ./ . . .

-3
I- IA LIAISON REC1ZRCHE/DEVELPP= : SCHEBA,EI'.PRQPOSITIO~S
.-
l/l - la démarche classique dc la recherche
.Celle-ci a consisté à passer du milieu maîtrisé de 1.a station
expérimentale ou du laboratoire au milieu réel, par une succession
vari&le d'étapes ,:
- station (ou laboratoire) centrale,
J,
- sta ion régionale,
.<<
E
-antennes (PAPEM : point d'appui pour la prévulgarisation et 17,ex@i-
1'
men ation multilocale -- ex. du Sénégal>
1
:.
:
- Va sans suivis,? paysans-tests" (troupeaux 'Gmoins...)
1
Y
- milieu réel (unités, exp&imentales 7 - ex.du Sénégal).
. .
:
Il apparaît indi,spensaJle,9
et ce n:est pas toujours le cas, que
les chercheurs ;(pu.certains membres des équipes de recherche,'- moins),
'.
interviennent. sur,,15 teFa+, <en milieu ré,+,, au contact du paysan et
de l'&eveur. Ceci permettra de connaître le milieu (facteurs écologiques),
les systèmes de production; les unités de production (exploitations,
parcelles, troupeaux...) ; ces enquête3c dans le milieu font l'objet de
typologies très utiles.ltis.de la mise en oeuvre des solutions techniques
proposées par la rqcherche (r&%rentiel technique>. Cette insertion du
.:
chercheur dans le milieu réel a égalezw$z les objectifs skiwants :
:
- la liaison à la base avec les agents du dévelop~wnt,,
'.
- le retow des informations vers les structures tint de la recherche,
- et surtout, la prise en compte de l'how;e qui, au.coeur du système,
décidera en dernier ressort ; c'est en effet le paysan, ou lvélevcur
qui donnera.la réponse~définitive,,
sn adoptant ou non l'innovation
technique proposée.
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- 4
1/2 - La liaison Recherche/,Developpemnt
Ce sont encore les a,g~~nomes qui ont tenté de discuter cette
liaison et nous coFnterons,.en particulier, certains schémas proposés
._
par R. TOURTE, .ancien chercheur du S&égal et l'un des promoteurs du
projet unités exp&imentales du Sine--Saloum. On peut, en effet, 'essayer
.
de traduir? l'évolution de la démarche, en commentant les schémk ..
suivants :
.l) Recherche -> Développerrent -> FYcduction
"
I
i
2) Recherche $Développement<" i?rcxluction'
; :
. .
_: ;.
3)
(PI : échantillon suivi par la recherche '- P2 : ensemble production).
.
Quelque soit sa forme, la liais& sur le terrain entre les agents
de la recherche et ceux du développement est ressentie par les deux
parties comre une néceksité pour atteindre plusieurs objectifs :
- mieux valoriser 'les acquis de la recherche, :
- prendre en compte lcs difficultks rencontrées à la base, et remonter
les informations aux chercheurs en station,
- rwttre au point en commun un référentiel technique, c'est-à-dire; un
ensemble de solutions techniques adaptées pour franchir des étapes
d'intensification, de diversifica-tion, ou d'amélioration de la.prcduc-
tivité.du troupeau.
Ceci doit se traduire par des actions'communes.sur le terrain, et
non pas seükrrent p&r des projets et des concertations périodiques.
C'est ce que pourrait permettre, en particulier, la "recherche d'accom-
pagnement des projets", trop rarement mise en place sur des bases
pérennes et fonctionnelles (ex. fonctionnel : la "cellule d'appui de
la SODEPRA Nord en Côte d'1voir-e). Ces actions communes doivent se
situer à plusieurs niveaux : conception, animation, réalisation et
évaluation. "
. . ./ . . .

c
-s
Cela suppose.assur&nt.un min.iW! d'o~g~i~at~on.d~s sM?yes
~
concern6es et des moyens ~FO~I%S, dpoù l'inté&t de la p&visio!-1 des
recherches d$accorrgagnement dès l'Êlab?at~on des prQje,ts. Cette liaiSOn
demait égalenznt permettre le déblocage de situations trop fréquentes
actuellerrent où.les dew pwties ont terikmce à ester sm leurs Fxi-
tions respectives, ~QIJY des raisons diverses, liees aux struct~es, aux
iridividus,. au passé (con$entieux anciens...). C'est donc parfols une
réelle mutation des mntalités et des m&hcdes de travail qui est
nécessaire.
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6
II - RAPPEL HISTORIQW DE L'APPROCHE DE L!ELEVAGE EN AFRIQUE OCCIDE?JTALE
L.M. F'EUXEW, alors chef du service de 1'6levage de l'AOF, fait
en 1954 le point, à l'occasion de l:,inauguration du Laboratoire d'Ele-
vage de Dakar-&nn, dans un rapprt intitulé :s'l'élevage en Afrique
occidentale française -Son.importance kconomique et sociale -
' Les conditions de son développement et de son ~amélioration"(publii'dans
la Revue d!Elevage et de'&decine v&kinaire des Pays tropicaux, '1955,
pp. 137-262).
>J~US nPinsisterons que sur deux points :
ca > le caract&e très récent des approches scientifiques de l'élevage
en Afrique occidentale
b) l'efficacité remarquable des interven-tions dans le domaine sanitaire
qui se sont traduites pzw une au~gmentation s~ctaculaire des
effectifs.
dl L'approche scientifique de l'elevage est encore très récente
en Afrique occidentale
FEUNT'FUN écrit pour caractériser la situation à la fin du sikle
passé : 'l'élevage, périodiquement décimé par de graves maladies conta-
gieuses, la peste bovine notamment, qui &Vissaient sous forme d'épizoo-
ties meutrières, détruisant parfois les trois-quarts du cheptel existant,
comptait peu dans la vie économique du pays".
Ce n'est que vers 1890 que les prenriers vét&inaires, officiers
de l'escad27on des spahis sénégalais, commencent 2 s'intkesser 2 l'éle-
vage et prcduisent les premiers documents sur les races domstiques,
les m&hoc!es d!élevage et les maladies.
En 1904 est créé "le service zc&echnique et des épizooties" de
l'AOF, qui deviendra ensuite le service de 1'Elevage et des Industries
anixmles, ce qui traduit bien une nouvelle préoccupation de l'adminis-
tration de Ifépoque.
. . ./ . . .

Quelques. auAmas datesillustrent enCo= cetted$*e elativement
.._
récente en mti&e de formation et de recherche :
1922, &éation à Paris de l'I&itut de I%dec~ine v&térinaire exotique
qui deviendra en 1948 l'Institut dsElevage et de M6decine V&&i-
naire des Pays tropicaux ;
1924, création à &m.ko d'une école vétérinaire ;
1953, création à m du Laboratoire de l'Elevage, ét~ablissemmt
f%éral.au départ,devenu l'actuel Laboratoire national d9 Eikqe
.'
et de Recherches @@naires de Dakar-Hann.
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"
. .
'Dar& la même p&iode, se Wt?&t en place un dispositif:d'&tie
zootechnique visant à l'a&lioration des races et des r&thoàes .d%levage
&p:“"“,
;
'.
- le Cent& de‘&her&es zoottihriiques de Sot&a.près de.E?am&o tiu Nali,
avec une &exe â ~M&mnkro près de J30wak6 en CGte d'ivoire* (Ces deux
structures existent toujours mis elles' sont évidement dissociées) ;
- des établiss,F/s etferms d'élevage dLans difféxients pays :
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ma
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&$g&
.
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.
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.
Nioro du Sahel au,I$ali,
Filingcle-Toukounous +u Niger j '
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J&nakelédag$ etiU'È/ute-Vol-ta
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Korhogo en Côte d'Ivo&e
Ditinn en Guinée
: .' ;...
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-
l)Okpara (P+r~&ou) au'Bénin. :
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'.Ce dispos-itif est relativemnt: récent et il a @té compl6té pW .'
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! divehes' structtis nationales+ j
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:_ I,.
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Les études: menées su)? l'éleva&, en dehors &es stations, sont elles:,,:
nGmes peu nombreuses et encore plus: récwtes ; On est en effet toujours
'; 2
,
.
frappé par le paradoxe. observé en-h% 17impmQnce du secteur pa&oral dans
_ .
certains pays d'Afrique occidentale et 1e:peu de données chiffr&qui
existent ,; nous ne disposons pastoujoum des effectifs de cheptel fia-
i

;
.,
1
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bles pour certaines r&ions .
:.
Ces données statistiques constituent pour%ant pour le développement
une connaissance de base indispensable.
. .
/
. l .,

,
N
-8
b) Efficacite des actions vétérinaires et évolution des effectifs
Il serait banal et cela constituerait une répetition de rappeler
ici l'efficacit& des (actions menées en mtikre de santé anirmle.
Une communication précédente de P.C. LEFEYRE a fait le point dans ce
d o m a i n e , icimêm,
Il est d'ailleurs admis que l'evolution des effectifs du cheptel
était en dents de scie jusqu'à une époque assez récente, pa?? suite des
épizooties et des périodes de sécheresse : ce n'est que rkemnt que
l'on a assisté à une augmentatioti très rapide et régulière du cheptel
bovin, rendue possible par un-D cfficace~protection~sanitaire.
Le rôle
des actions d'hydraulique p%tomle nJest pas negligerlble dms cette
évolution.
'.
Nous pr&eritons au tableau
ci-dessous) quelques chiffres indica-
tifs ; bien que les statistiques anciennes soient discutables, nous
constatons 19extraor&mire accroisse&nt'du troupeau sahélien et soudano-
, sahélien entre 1940 et 1970.
Tableau
,: Evolution,des effectifs bovins (en milliers de têtes)
-
1940
d'ap&s
1954
1970
1974
1978
DCUTRESOULLE
(FEUNTEUN)
1960
J- - -
Sénégal
440
1 000
1 746
2 615
2 318
2 500
Mali
1 174
2 650
5 300,
3 640
3 800
Haute-Volta
491
1 500
2 900:
2 300
2 600
Niger
754
2 000
4 200
'2 200
2 850
Mauritanie
850
700
2 100
1 175
1200
,:
dsous total
('1.2 950)
5 Etats)
(3 709)
7 850
.;
(17-115) (11 633)
/,'
Tchad
3 600
Côte d'ivoire
90
200
/ ”
i -
500
1
De telles densités de cheptel constituaierit, en zone sèche,.un
risque important de déséquilibre des écosystèms concernés qui a eté
&vélé de .façon c'lrmtique pm la sécheresse de 1972.
/
. . . . . .

-9
III - SpECI&$'E ET RESULTATS DES ACTIONS VE3IS L'EL!Xf'@$
ks actions en direction de lséleva&e doivent tenir compte de
caractéristiques spécif'iques qui font que les kthcdes de la Recherche/
Développement en agricsilture doivent être adapt$es,.
.i
Cette sp6cificité
des ptiuctions ,animales :a été rappelée par les précédents orateurs :
- le poids,socio-culturel de cette activité,
..
- le rôle socio-économique du troupeauq
- la mobilité.de.l'éleveur'et
du troupeau qui.ne facilite paS.les
.,'
::
contrôles,
- l'éleveur lui-m%rte,,m@.ns ayzessible, que l'agriculteur au, pro&
1 .~
,.
: ; .<
technique car mGns alphab&tisé,,,p~lus traditionaiisti-',
_
‘,
2 " :
- 'la valokisation monktatie encore modeste des-productions .ani.r&es.
;. '
.<
::
Les thèmes techniques qui ont été proposés sont divers Lt ont plus
. .
ou moins bien reussi dans.,.le domaine de l'élevage :
':
‘.
1 - L'action sanitai% pr&&iale es-tasse& 'bien.maîtrisée comme nous
<.
: ,
l';ivons vu ; les solutions te&&iques existent. Nous n'insisterons
pss 'si ce n'est pou$‘préciser que la r6ussite est due aux faits que
l'adhésion des éleveurs était obtenue et que leur pzt~cipation PCS-
tait modeste ~vaccination...>
2 - Dans le domaine de l'alimentztion, com cela nous a é-t5 expos& ici
rnêm par Nd. MBAYE, les connaiss<anccJS et acquis techniques sont
importants et encore perfectibles. Les probl&ws qui se posent en
matière de développement relèvent plutôt de l'org~anisation de la
distribution et du coût des compl&nts alimentaires : mir-kraux,
,
compléments.protéiques...
Cela r+sjoint certains problètis politiques
,
évoqués : valorisation des sous,-produits', politique des" prti...
.;
:3 L Das 1~ domsine des fourrages les‘connaissances acquises récenanent
sur la dynamique et la gestion des formations naturelles sont impor-
tantes corrme nous l'a exposé A.K. DIALLO.
. . ./ . . .

-
*.
k
- 10
Zmcernant J.es cultures fourragèresT un ps travail reste à
faire et par la recherche et *par le developperrent :
- I~ttiUCtiOn de matériel végétal et prospection d'écotypes lmaw
- ethcdes d'implantation et dvexploitation
- Conservation
- ht+?ation de ces techniques dans les systèms agricoles.
Il y a tmp peu d'exemples en Afrique: ~cidentalc 02 çes probl&~~s
aient et6 bien maîtrisés dans le milieu paysan.
4- Dans le domine de la'conduite des troupeaux : reproduction,'
sevrage9 saison de mnte, exploitzt%n...
. .
"
Les travaux menés en station sont a3sez imp3rt~ants et sti sont
traduits dans une certaine mzsure, p.x~ des actions de vulgarisation.
.
!ï- L'association agriculture- Glevnge dont nous pcu?lemns cette après-
midi a eu des.développements tres divers suivant les régions : les
diffkences en matière de culture attelee sont particuli~~ernent
frappmtes d'une région 3 l'mtre. C'est cependant une r&lité
importante 2 porter au crédit de la Rechgche/Développement,
.'
6- Lsar&lioration génétique tiriterait de plus longs commentaires, Elle
siest faite le plus souvent en station, sur des effectifs Emit&
et dans des conditions de milieu particulières.'L~ vulgmisation
des animmx ar&lior6s
(can.~ux croisés ou sélectionn&3> .a souvent
posé des problèmes d'adaptation chez les éleveurs.
Il y a lieu de travailler, quand cela est possible, dans. le milieu
d'èlevage lui,-même.
Les méthodes de sélection et de contrôle des
performnces devront être adapt@es au milieu'réel. Il existe quelques
tentatities en.Afrique occidentale : Nord Côte d'Ivoîre en pwticulier.
i
. . ./ . . .
.

- 11
CONCLUSION
Nous avons expsé et comxnté la situation de la Recherche/D&eloppe-
ment en Jiwtière d'glevage
; ceci nous ~1 permis d'illustrer le fait que,
pour des raisons diverses, nous sommes moins avanc& sur le plan techni-
que dans le domine des productions ankles que dans celui des prcduc-
tions végétales, excepté sur le plan sanitaire où les solutions sont
dans l'ensemble assez bien rraîtris6es pour la plupart des espkes
domestiques.
Dans un souci d'efficacité, compte-tenu des myens limités dont
disposent les agents de la Recherche et du Développemnt, il paraît
essentiel de recherchela meilleure synergie de leurs actions respectri-
V~S. Celle-ci dcit être obtenue dans des apprxhes pluridisciplinaires
communes en milieu réel. C'est en effet par des actions intégr&s dans
les systkes r&ls de production que les solutions coh&entes et accepta-
bles seront adaptées et mise s à la dispxition des éleveurs et des
agro-pasteurs,