MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL INSTITUT...
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
---.---------__
LABORA'L'O~A
NATIONAL DE L'ELEVAGE
l
<1 b
E
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
:
x
DAKAR-HANN
FONDATION INTERNATIONALE POUR LA SCIENCE
(F.I.S.)
SEMINAIRE SUR LA GESTION DE L'EAU ET DES RESSOURCES
NATURELLES POUR AMELIORER LA PRODUCTION AGRICOLE
NIAMEY 9 AU 14 MARS 1987
APPLICATION DE LA METHODE DU BILAN HYDRIQLJE
ET DE LA TELEDETECTION A L'ESTIMATION DU DISPONIBLE
FOURRAGER DES PARCOURS NATURELS DU NORD SENEGAL (FERLOI
Par Kh. DIEYE

S O M M A I R E
INTRODUCTION
1 - METHODE D'ESTIMATION DE LA PRODUCTION FOURRAG7RE DES FORMATIONS LIGNEUSES
_ -.
1.1 - Matériels et méthodes
.
1.2 - Applications à l'aménagement des parcours naturels
1.2.1
- Résultats
1.2.2 - Applications
II - EVALUATION DE LA BIOMASSE EPIGEE DES FORMATIONS HERBEUSES PAR LE BILAN HYDRIQUE
2.1 - Relation biomasse épigéejpluies utiles
2.1.1 - Matériel et méthodes
2.1.1.1 - Collecte des données
2.1.1.2 - Evaluation de la pluie utile
2.2 - Relation biomasse et réserve utile des sols
2.2.1 - Eléments bibliographiques
2.2.2 - Objectifs
2.2.3 - Matériel et méthodes
2.2.4 - Résultats
2.2.4.1 - Bilan hydrique mesuré
2.2.4.2 - Bilan hydrique simulé
2.2.4.3 - Validation application
III - EVALUATION DE LA BIOMASSE EPIGEE DES FORMATIONS HERBEUSES PAR LA TELEDETECTION
3.1 - Matériel et méthodes
3.2 - Résultats et applications
CONCLUSION

._._._- -.__- .-.- --.-.-
.._-.- -_-_- .._.. - .__ __
INTRODUCTION
, :.
Pour une saison pluvieuse donnée, il importe, en milieu sahélien, de pouvoir
procéder, de façon rapide et suffisamment fiable, à l’évolution quantitative et
li
qualitative du disponible fourrager. Cette démarche a pour but de pBrveni.r dans le
temps et dans l’espace, a: définir les modalités d’exploitation rationnelle des
parcours naturels. Il s’agit de produire régulièrement
(tous les 10 jours) des
cartes de biomasse élaboréesdu début jusqu’à la fin de la saison des pluies, Les
cartes de biomasse fournies
aux autorités permettront à ces dernières d’organiser,
entre autres activités, la transhumance, la lutte contre les feux de brousse, la
lutte contre les phénomènes de dégradation, etc.,. La réalisation de cet objectif,
repose sur la modélisation de la production primaire. La modélisation pose néanmoins
des problèmes difficiles et fort complexes à résoudre, lorsqu’il s’agit des forma-
tions naturelles spontanées. En effet, il est bien connu que la production primaire
d’un végétal est la résultante de l’action combinée de plusieurs facteurs. Ces
derniers pewent être propres aux plantes et particulièrement sur le plan physio-
logique. Ils sont également liés à l’alimentation minérale, aux facteurs hydriques
et énergétiques. L’étude de tous ces facteurs nécessiterait des moyens matériels,
financiers et humains dont nous ne disposons pas,
Cette communication expose les résultats obtenus par le service d’Agropasto-
ralisme du LNERV/ISRA*, pour le développement de techniques fiables, relativement
simples et directement opérationnelles au Ferlo* pour l’évaluation du disponible
fourrager des formations ligneuses d’une part et d’autre part de la végétation
herbacée spontanée. Dans le premier cas, les travaux effectués portent sur la
recherche de relations allométriques entre la production
foliaire et les paramètres
tels que le biovolume du houppier et la circonférence de l’arbre. Dans le second
cas, après l’analyse des relations entre la biomasse épigée et la pluie totale, nous
exposons les résultats partiels obtenus en travaillant directement sur le bilan
hydrique déterminé suivant la méthode de FOREST et DANCETTE (IRAT/FRANCE), celle
de PETIT et POPatr (FAO), celle de BROCHET et GERBIER (OMM/FRANCE) ainsi que celle
de BACQUERO (Espagne).
,.. /. . .
* ISRA :
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
* F~~rlo : Partie Septentrionale du Sénégal

-2-
1 - mmoms D'EVALIJATION DE LA PRODUCTION F~L~AIRE DE~ FORMATIONS LIGNEUSES
- -
Les formations ligneuses jouent un rôle prépondérant dans l’alimentation du
cheptel dans la région sahélienne du Nord Sénégal (Ferlo). Ce rôle d’autant plus
marqué au cours de la saison sèche, se traduit par des proportions élevées dans
la ration alimentaire comme en attestent les travaux du LNERV ; bovins et ovins
(25-50 X) ; caprins (75-85 2) (H. GUERIN, 1985).
Outre l’apport considérable sur le plan nutritionnel,
les formations li-
gneuses revêtent également une importance capitale dans le domaine de l’inventaire,
du suivi et de 1 ‘aménagement ; éléments qui représentent des actions de recherches
démarrées depuis 1979 avec le projet LAT/(G.BOUDET1979).Depuis 1985, nous avons tra-
vaillé sur la détermination de la production foliaire qui constituait une lacune
dans nos activités. Parmi les multiples problèmes que suscitent l’estimation de
la production foliaire des ligneux, 1’ approche méthodologique représente sûrement
l’aspect le plus délicat à résoudre.
1.1 - Matériel et méthodes
1.1.1 - Eléments bibliograEhiques
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Au Sénégal, les travaux de H. POUPON 1980 constituent l’unique
référence bibliographique. Cet auteur utilise une équation de regression logarith-
mique, établie au préalable par KITTREDGE (in POUPON H. 1980). L’équation utiliséees
de la forme log P = a + log C (avec P = production foliaire en gr. et C = circonfé-
rence en cm). Les résultats obtenus restent cependant d’une application limitée
à cinq (5) espèces : Comiphora africana, Acacia senega2, Balanites aegyptiaca,
Grewia bicolor et Boscia senegaZensis.

A la même époque, CISSE M.I. 1980 publiait les résultats des travaux réalisés
au Mali avec la même formule et portant sur Pterocarpus Zucens, Ziziphus mauritiana,
Conuniphora africana et Balanites aegyptiaca.

.-
Pour toutes les espèces, ces deux auteurs ont enregistré une corrélation
hautement positive entre le logarithme de la biomasse et de la circonférence (Sénégal
d’une part et d’autre part, la circonférence du tronc, la hauteur de l’arbre et la
* Ferlo : appellation commune du Nord Sénégal

-3-

f,
surface de la couronne.
Parmi tous les paramètres étudiés, la relation production foliaire et la
circonférence du tronc fournit les meilleurs résultats,
L’application de ces résultats aux formations ligneuses sur l’ensemble de
la région étudiée (Ferlo) couvrant une superficie de 30 000 km’, a posé des diffi-
cultés de deux ordres. D’abord, il est bien connu que les ligneux réagissent diffé-
remment sur le plan comportemental selon l’impact de la zone climatique. On note
également une variabilité individuelle et interannuelle de la production foliairc
(H. POUPON : 1980. Compte tenu de ces facteurs, nous avons inventoriés les espèces
les plus représentatives du Ferlo à savoir 17 espèces sur lesquelles porte notre
travai 1, à l’exception de Commiphora africana qui n’était pas
en feuillaison lors
de notre passage.
1.1.2 - Collecte des données
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
C’est en période de pleine feuillaison des arbres que les
données ont été collectées
suivant un transect Nord-Sud et couvrant les systèmes
dunaires et la partie ferrugineuse. Sur chaque site, on a prélevé un nombre d’indi-
vidus allant des arbustes jusqu’aux grands arbres. Pour chaque individu, les para-
mètres suivants ont été mesurés ou estimés : la hauteur du tronc CH,) jusqu’à la
bas + -iu houppier, la hauteur du houppier (Hz), la circonférence du tronc (cm) à la
bast>- (.:u houppier, le grand axe (Al 1, le petit axe (AZ) de la projection au sol de
la surface du houppier.
En assimilant le houppier à une calotte ellipsoîde,on
détermine le volume
de l’arbre en utilisant la formule :
v = 1/6 TT D, Dz H2
Pour chaque individu “échantillon”, la production foliaire a été déterminée
par élagage et effeuillaison de toutes branches. Les mesures sont exprimées en
matière sèche à partir d’un échantillon vert à poids connu, séché et pesé après
passage à l’étuve (r05”cj.
. . /. .**

-4-
1.2 - Résultats et applications
1.2.1 - Choix de modeles
azEroEriés e t t e s t s d e v a l i d i t é
--------------w-w--
- - ------------L------------
A raison de 25 échantillons à l’exception de Combretm glutino-
.çurn et de Feretia apodanthera, 415 échantillons ont été collectés pour seize (16)
c’~nC.Ces
-. .
.
.-
Grâce au recours à l’ordinateur, l’exploitation des données a pu être
réalisée en envisageant toutes les combinaisons possibles : en regression simple
et en ajustement Logarithmique.
L’annexe 1 fournit les variables qui donnent les’meilleures correlations
avec la production foliaire.
Sur la base de l’annexe 1, on a procédé à un classement par ordre décroissant
des coefficients de regression significatifs entre la production foliaire (P) et
les deux paramètres étudiées tels que le biovolume et la circonférence sur lesquels
ont été effectués par ailleurs des transformations logarithmiques.
L’annexe 2 présente six (6) catégories d’équations.
Analysant ce document (annexe 2), on peut s’apercevoir que les meilleures
corrélations sont obtenues entre la production foliaire et le biovolume. Cette
dernière variable intervient 12 fois sur 16 ; logarithme (P)/biovolume et
logarithme (P)/logarithme de la circonférence (CI, interviennent ensuite respecti-
vement 5 fois pour 16 espèces, logarithme (P)/circonférence dans l’équation de
.
3 et qerne ordre, logarithme (P)/biovolume et Production (P) et lagarithme CC> pour
\\
.
l’équation de 5emeordre. Enfin (P)/logarithme (C) pour l’équation de gerne ordre.

-5-
t.
TABLEAU N" 1 - CHOLX DES VARIABLES CORRESPONDANT A DES COEFFICIENTS
-
DE REGRESSION SIGNIFICATIFS SELON L'ORDRE DES EQUATIONS
~-
C
TYPES D'EQUATIONS
lEORDRE
2e ORDRE je ORDRE
4e ORDRE
5e ORDRE
6e ORDRE
* P = f(BV)
12
-
2
2
0
0
P = f(C)
0
3
0
3
1
P = f(LnC)
0
0
2
1
4-
*Ln P = f(BV)
0
5-
2
2
4-
*Ln P = f(C)
0
1
5-
5- <
2
Ln P = f(Ln BV>
2
0
0
1
0
Ln P = f(Ln C)
2
5-
2
1
0
On observe également (annexe 2) que toutes les variables, en général présen-
tent des coefficients de correlation significatifs au seuil de probabilité de
0,05.
Partant d'une stratification verticale des formations ligneuses : arbustes bas
(l-125 cm), arbustes hauts (126-200 cm), des arbres bas (200-400 cm) et des arbres
hauts (+ de 8 m), nous avons procédé à un test de validité de la production primaire
obtenue pour chaque espèce, respectivement avec chacun des six modèles (Tableau No 2).
Pour Balanites aegyptiaca (Tableau N" 31, la biomasse calculée est comparée,
à titre d'exemple à la biomasse théorique obtenue respectivement par l'équation de
e r
ème
1
et 2
ordre. Dans le premier cas, les valeurs deX* trouvée chez les arbustes
"bas", arbustes "hauts" et arbres "bas",
sont inférieures au X2 (0,05).Le biovolume
semble par conséquent refléter une réalité certaine et
les différences observées sont
imputables aux erreurs d'échantillonnage.
ème
Par contre l'équation de 2
ordre, semble introduire des divergences signi-
ficatives (X2 = O,OS>, dès qu'on rentre dans la catégorie des ligneux "hauts" (arbuste:
hauts, arbres bas) (Tableau N" 3). On note également,
pour cette deuxième équation,
que l'hypothèse de divergence n'est pas vérifiée dans les arbustes hauts (Xzo or>.
,:
Chez les arbustes la divergence est constatée dans tous les cas.(tableau no 3;
* Ln = Logarithme népérien
.
. . / s..

TABLEAU N" 2 - RELATION ENTRE LA PRODUCTION FOLIAIRE DES LIGNEUX ET LES PARAMETRES
MESURES :BIOVOLL%E (m3> ET CIRCONFERENCE (cm),
JOMBBRE
T-
PERIODE DE FEUILLAISON
EQUATIONS DE RE-
ESPECES
)'INDIVI-
REGRESSION SIMPLE
r
GRESSION
r
NAVETT
LOLLI
NOR
'IOVONE
I
)US
t
(Ajustement loga-
juil-Oct.
I~V.-Janv
@v.-Avr.
[ai-Juin
:OUPES
rithmique)
ilanites aegyptiaca
25
(A.X
FrF)
3M = 0,402 BV + 0,033 tI 0,913 LnP=1,8830 + 1,40 LnC 0,900
:acia senegal
25
(A.X
Fr)1/2
.nP= 3,04 - 2,04 LnC
0,972
LnP= 3,041 LnC - 2,04
0,971
:acia raddiana
25
(TA.~
Fv.Fr)
? = 0,153 BV = 0,612
0,893
LnP= 0,748 LnBV+0,893
0,872
:acia seyal
25
(A)
;nBM = 2,23 + 0,98LnC
0,908
LnP=0,0739 C + 5,595
0,824
:lérocarya birrea
25
(A.X
Fr)
LnBM= 07008 BV= 9,265
0,817
P = 0,651 BV - 64,215
0,786
-ziphus mauritiana
25
(A)
P = 0,342 BV - 9,161
0,951
P = 1,853 C - 87,52
0,803
iuhinia rufesceus
25
(A.X
F. Fr)
P = 0,256 BV + 2,72
0,896
Ln = 2,343 * 1,41 LnC
0,806
liera senegalensis
20
(A)
P = 0,627 BV + 1,872
0,970
Ln = 2,43 + 1,59 LnC
0,902
:érocarpus lucens
25
(TA. BO
F.Fr)
P = 0,684 BV - 13,71
0,877
Ln = 1,951+2,680 LnC
0,779
?retia apodanthera
25
(A.X
F)
LnBM= 0,164 BV + 7,06
0,721
P = 0;897 BV - 0,645 , 0,459
ilbergia melanoxylon
25
(A.X
Fv.FsFr)
P = 0,194 BV + 8,47
, 0,817 LnP= 0,0093 BV + 9,05 0,713
:ewia bicolor
25
!
(TA. Bo
F)1/2
P = 0,820 BV + 4,65
0,940
LnP= 0,228 BV + 9,36
0,914
logrissus leiocarpus
25
(A.B0
jF.jr>
P = 0,157 BV + 22,05
0,752
P = 0,0023 BV + 10,2
0,72
Itiagnina inermis
25
(TA OU c p Fv Fr)
P = 0,980 BV - 2,30
0,874
LnP= 0,017 BV + 9,56
0,833
>Scia senegalensis
25
(PA
AX F.Fr)
P = 0,848 BV + 1,246
0,961
LnP= 2,442 + 1,78 C
0,878
)mbretum acculeatum
25
(TA
X Frjr)
P = 0,790 BV - 0,134 1 0,947 LnP= 0,542 BV + 5,47 1 0,893
. P = Production foliaire (kg MS)
. Ln : Logarithme népérien
BV = Biovolume (m')
* F = feuille verte ou sèche
c
= Circonférence
Fv= feuille verte
.
Appétabilité de quelques espèces ligneuses
Fr= fruit vert ou sec
jr= jeunes rameaux
* PA = peu appétée
A
= appétée ou recherchée
TA = très appétée
X
= tous les ani,maux
R0 = bovi 13'5
'
.
m


-7-
TABLEAU N" 3 - VERIFICATION DE LA VALIDITES DES MODELES
DE ler ET Zeme ORDRE DE BALANITES AEGYPTIACA
(P = C"883 x Cls4 : en gr pour la 2èmeéquation)
CIRCON-
CLASSES DE
T- PRODUCTION FOLIAIRE (kg MS) T-
AJUSTEMENT
FERENCE
BIOVOLUME
l
HAUTEUR
JU TRONC
(m3>
Calculée I? = f(BV) I? = f(LnC)
(cm>
(cm)
(1)
1 et 2
et 3
(2)
(3)
1
3 : (50-75)
3
0,170
0,177
0,101
0,031
ddl = 7
ZZ
7
-3 : (50-75)
4
0,094
0,028
0,071
0,006
3 : (50-75)
8
0,046
0,050
0,050
0,121
’ =
**0,03 = 14,07
14,07
4 : (75-100)
10
0,419
0,429
0,201
0,165
4 : (75-100)
10
0,216
0,133
0,120
0,165
5 : (100-125)
7
0,079
0,065
0,065
0,100
18,48
x2o,o1 = 18,4fI =
5 : (100-125)
7
0,163
0,347
0,098
0,100
5 : (100-125)
13
0,451
0,385
0,214
0,238
X2
= 1,ll =
Cal
1,95
6 : (125-150)
18
1,727
0,958
0,787
0,376
6 : (125-150)
10
0,146
0,180
0,092
0,165
ddl = 9
9
6 : (125-150)
17
1,357
1,365
0,58
0,347
) ZZZ
x2o,o5 = 10,9;
10,92
6 : (125-150)
12
0,730
0,540
0,326
0,213
7 : (150-175)
13
0,932
0,765
0,410
0,238
7 =
xzo,ol = 21,6;
21,6?
7 : (150-175)
16
0,617
0,624
0,281
0,319
7 : (150-175)
17
1,924
0,652
0,806
0,347
X2
=
Cal=
5,5
15,21
8 : (175-200)
13
1,414
0,819
0,601
0,238
8 : (175-200)
25
0,994
1,587
0,432
0,238
8 : (175-200)
15
3,351
0,743
1,380
0,596
!9: (200-400)
26
4,477
1,491
1,833
0,629
ddl= 6
6
9 : (200-400)
40
14,996
2,368
6,061
1,150
Xzo,o5= 12,55f =
12,59
9 : (200-400)
21
3,534
1,444
1,454
0,466
.
(200-400)
27
4,72
2,976
1,927
0,663
9 ;
**0,01 = 16,8. 1 =
16,81
> : (200-400)
39
15,71
4,626
1,930
1,110
10 : (400-800)
57
29,322
15,341
Il,82
1,887
10 : (400-800)
30
15,71
2,667
6,348
0,769
X2
=
Cal = 9,83
-b.-
-

-a-
1.2.2 -
.
&Elications des résultats à l’aménagement des parcours naturels
--------------------_I___________
- - - - - - - - - - --------w----m--
De nos jours, l’évaluation du disponible fourrager des parcours
naturels sénégalais, est déterminée sur la base des espèces herbacées annuelle, la
composante ligneuse n’étant pas prise en compte. Les travaux de J. VALENZA et
A.K. DIALLO,1972 montrent qu’en saison sèche et sur cinq types de sols, l’estimation
de la valeur fourragère en apport énergétique varient de 0,30 à 0,42 par kg MS. La
valeur azotée digestible (MAD) ne dépasse guère 19 g MAD par Kg MS. Confrontant ces
valeurs à celles établies par G. BOUDET et RIVIERE, 1968; les formations herbacées
spontanées.qui constituent l’essentiel de l’alimentation du cheptel, ne permettent que
la couverture des bësoins d’entretien de 1’UBT. Pour .cette denière, G.BOUDET et RIVIERE
définissent les besoins d’entretien, y compris les déplacements (15 km), à 3,1 UF et
181 MAD par jour. Or, les nombreuses analyses bromatologiques montrent l’importance
de la composante ligneuse surtout pendant la saison sèche. Ces travaux ont été réalisés
par de nombreux auteurs parmi lesquels Maïmouna S. DICK0 au Mali
, H. GUERIN au
Sénégal, 1985. On citera également les travaux
de H.N. LE HOUEROU, 1980.
Depuis 1985, le fourrage ligneux est pris en compte dans l’expression de la
capacité de charge. Toutefois, une des difficultés majeures réside dans la détermina-
tion de la biomasse accessible aux animaux.
La production foliaire des ligneux dépend de la densité des individus à l’hectare
et de la stratification verticale, C’est dans ce contexte que nous avons complété le
protocole de suivi continu du projet LAT/GRIZA
, initié par G. BOUDET (1979-80-81)
et celui du projet écosystèmes pastoraux(l983) en mesurant les paramètres suivants :
- Petit axe et grand axe de la projection de la surface du houppier
- Hauteur du tronc et du houppier en utilisant une perche de 2 m graduée en classe
de 25 cm : Classe 1 (O-25 cm) ; classe 2 : (26-50) ; classe 3 : (51-75 cm) ; classe 4
(76-100 cm) ; classe 5 : (101-125 cm) ; classe 6 : (126-150 cm) ; classe 7 : (151-175cm
.-
c l a s s é 0 : (175-200 cm), classe 9 (2 à 4 m) ; classe 10 : (4-8 m) ; classe 11 : (+8 m)
Cette division en classe a permis de déterminer la production foliaire accessible,
celle qui ne l’est pas directement par les animaux mais susceptible
d’être élaguée.
(Tableau N” 4).
. . . / . . .

I
ch
TABLEAU N" 4 - DETERMINATION DE LA PRODUCTION FOLIAIRE LIGNEUSE ACCESSIBLE PAR LES ANIMAUX
I
(Kg MS ha-'
Ex de MB. 22. 1985)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
NOMBRE D'INDI-
Il
VIDUS ha-'
CLASSES
:SPECES
(cm>
O-25
25-50
50-75
75-100
100-125
125-150
150-175
175-200
200-400
4-8 m
+8
Fr. Abs, Fr.rr
m
Totale
Tata;
rlanites
'gyptiaco
13. abs.
7-
18
25
-
-
28,7
(k: MS)
12
40,8
).seia
E:r. abs
2
4
12
7
-
-
-
-
18
-
43
-
49,4
-egaZensi, s-
(k;*MS)
3,04
5,28
19,54
19,42
32,2
scia
EFr. abs.
10
9
19
-
-
21,8
?zegaZ
(k;*MS)
\\
7,22
48,78
équence at
lue totale EFr. abs.
2
4
17
7
9
36
=
-
-
Il2
C 87
-
-
-
-
équence re E:r. rel.
tive total
(Xl
293
436
!3,8
19,5
8,06
10,3
41,4
99,9
'roduction
47,28 kg MS ha-'
:Cessible
~--
-oduction
-1
)n
140,70
47,28 kg MS ha
:Cessible
--
roduction
-1
)tale
T
187,98 kg MS ha
i
(En souligné les fréquences absolues)

-1 o-
CONCLUSION
Disposant de placeaux fixes, répartis sur la quasi totalité du Nord Sénégal
(30 000 km21 et implantés systématiquement à 2 et 5 km des forages, (G. BOUDET,1979)
les recherches sur les arbres fourragers constituent un élément du programme
agro-
pastoraliste.
L'inventaire et le suivi continu de ces placeaux fixes, feront l'objet d'un
traitement informatique grâce à l'utilisation de formulaires préparés à cet effet.
Toutefois,
il est certain que le choix du modèle le plus approprié et son application
concrète nécessitent d'être approfondis et en prenant compte notamment la variabilité
des ; 'Leurs stationnels, temporels, en termes
de croissance, adaptation à la coupe,
comportement phénologique, etc...
II - EVALUATION DU DISPONIBLE FOURRAGER DES FORMATIONS HERBACEESPAR LE BILAN HYDRIQUE
De nombreux auteurs ontcherché à établir des relations analytiques entre biomasse
épigée des formations herbeuses et la pluie totale ou des indices de pluies utiles.
On citera les travaux de J.C. BILLE (1977) et de A. CORNET (1981), réalisés à Pété Olé
dans le Nord Sénégal et de ceux de H.
BREMAN et al. (1982) dans le ranch de Niono
(Mali). SICOT et GROUZIS (19811, de même que H.N. LE HOUEROU et Ch. HOSTE (1977)
entreprirent,
respectivement le même travail dans la zone sahélienne du Burkina Fasso
et de la Tunisie.
Dans le cadre de la synthèse des travaux agrostologiques effectués dans le Nord
Sénégal durant les vingt dernières années,
nous avons collationner une série de
données concernant la biomasse.
Ces données sont analysées en termes de relations
analytiques avec la pluie totale et une formulation simple du bilan hydrique. Les
4
résultats obtenus montrent l'existence de facteurs limitant la généralisation de ces
modèles et qui sont liés essentiellement aux différents types de sols et à leurs
caractéristiques hydriques. Pour cette raison,
nos travaux ont été orientés, depuis
1984,vers une autre démarche méthodologique faisant intervenir le bilan hydrique.
.,. /. . .

-ll-
2.1 - Relation biomasse épigée/pluies utiles
2.1 .l - Matériel et méthodes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
2.1.1.1 - Collecte des données
I
La compilation des documents agrostologiques relatifs
à la rdE,ion Nord Sénégal a permis de collationner depuis 1979, 779 données de biomasse
effectuées par des auteurs, travaillant en équipe et utilisant la même démarche
méthodologique : J. VALENZA et A.K. DIALLO (19721, J. VALENZA et Kh. DIEYE (19831,
G. BOUDET et al. (19831, A. GASTON (1980-83)) Kh. DIEYE et A. GASTON (1984-85-86) .
Chaque biomasse est complétée par une localisation géographique du site de pré-
lèvement, d’éléments descriptifs de variables stationnelles (topographie, type de
sols) et des variables temporelles (pluies annuelles). La finalité de ce travail
cherche à établir des relations entre la biomasse et la pluie utile selon la distance
aux postes pluviométriques le plus proches et des différents types de sols.
2.1.1.2 - Evaluation de la pluie utile
Dans la pratique, on a longtemps considéré le mois comme
unité de temps d’observations pluviométriques.
A l’évidence, les moyennes mensuelles saisonnières, tout au moins, en milieu
sahélien, ne peuvent pas refléter la qualité de la répartition de la pluie dans le
temps et dans l’espace, encore moins les conséquences sur le cycle végétatif de la
strate herbacée. Pour conférer à la pluie une signification réellement biologique,
il a été défini la notion de pluies utiles , qui équivaut à la quantité de pluies
enregistrées,
diminuées des pertes par évopotranspiration (ETP) et par ruissellement.
Cette quantité d’eau serait suffisante pour provoquer une bonne germination et assurer
le bon développement et la croissance végétale, à condition que la première pluie
soit supérieure ou égale à 6 mm suivie par des pluies de 2 mm par jour au cours de la
première décade suivante sinon le cycle est stoppé (G. BOUDET : 1983). Très peu de
renseignements existent dans la bibliographie concernant les pertes par ruissellement
des sols sahéliens. Des valeurs de pertes par ruissellement et percolation sont
néanmoins admises. (Memento de l’agronome . Min. coop. Française, 1980).
a> sol sableux : 5 % de ruissellement (R) et 40 % de percolation soit 45 %
b) sol moyen
: 40 % de ruissellement (R) et 10 % de percolation soit 50 %
c) sol argileux : 15 % de ruissellement et 5 % de percolation soit 20 %.
. . . / . . .

-12-
Les valeurs moyennes de 1’ETP ont été calculées sur 5 ans d’après les mesures
effectuées à Pété Olé et à Dahra en appliquant aux mesures d’évaporation, les coeffi-
cients de DANCETTE (1981) CO,78 en hivernage et 0,65 en saison sèche)
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
ETP/j.
6,70
bd
594
4,70
4,30
Les données collectées ont permis d’établir des corrélations entre la biomasse et
la pluie totale d’une part et d’autre part la pluie utile (Pu = P - ETP - R). Les
meilleurs résultats sont obtenus par la relation pluie totale et biomasse. Une trans-
formation logarithmique de cette dernière variable permet d’améliorer les coefficients
de corrélation (tableaux N’5 et 6). Toutefois, ces résultats suscitent des réserves
lorsqu’il s’agit de leurs généralisations. Lcanalyse des tableaux 5 et 6 appellent
à cet effet, deux remarques.
En terme de quantité de matière sèche (F> produite parun millimètre de pluie, la
distance du site de prélèvement de la biomasse par rapport auxtpostes
pluviométriques, ne semble pas jouer un rôle déterminant dans la variabilité de la
biomasse. Par contre, on observe que cette quantité de matière sèche élaborée par un
millimètre de pluie varie d’un type de sol à un autre : 4,5 à 5,5 kg MS mm -’ (PS)
2,6 à 3,8 kg MS mm-‘(PA), 3,5 à 4 kg MS mm-’ (D) ; 2,5 à 3 kg MS mm -’ (G)
- Sur la base du coefficient de corrélation, il se dégage des tableaux 5 et 6,
que les meilleures corrélations sont obtenues sur les systèmes dunaires (D) suivis
par les parcours de type PS, et de type PA.
Les parcours de type “G” sont manifestement plus sujets aux phénomènes de
dégradation.
Les corrélations sont négatives voire positives mais non significatives
.
sur les 5 premièrs kilomètres. Au-delà, la corrélation est positive bien que faible.
Cependant, elles ne sont significatives qu’au seuil de 95 %.
Par ailleurs, le traitement de la totalité des données, compte non tenu de la
différenciation des types de sols constitue inévitablement une source de sous-
estimations ou de surévaluation du disponible fourrager (Tableaux 5 et 6).
. . . / .*.

-13-
1.2.1
- Résultats
-_--------
1.2.1.1. - R&ations simples entre biomasse/pluie totale et
pluie utile
L
TABLEAU # - ESTIHATIONS DE LA BICMASSE ET COEPPICIENTS DE COIWLATION
a, B.*lariongluics
cotrlcr&3mass*
- - - - - --w-----
---e-
b . 9alation pluie
- - - v - m -
u t i l e <P - STPL
- - _ - - - m - - - -
DISTANCES AUX POSTES
'EPI Dl! PARCOURS
TYPES DE PACNRS
PLwIcneTnIqUEs
Totalitdr
T o t a l i t é s
PS
PA
D
0
PS
PA
D
c
LI rclevir
d e : relevé!
s
1
5,32
1,50
0,65
3,b
96
10
9
116
0,36
0.32
0.06
)
0.27

(S)
(NS)
(NS)
;
(S)
_
l
P
4.79
2.64
3,39
3.88
0
594
0,63
7,Ol
0.59
3,76
N
216
3 1
7
2 1
281
16
3 1
7
4
'286
w
r
0,Sb 6)
0.54
0,73
0,30
0,50
0.43
0.13
";s:
0,03
0.33
(SI
(SN)
(NS)
6)
(S)
(NS)
(NS)
(S)
I
I
P
b,b7
2.00
3.5
3,1b
4.16
KW10
N
302
51
9
3 2
606
*
0.59 6)
0.60
0.75
0,bl
0,56
(SI *
(SI
(S)
6)
F
b,b2
3,12
3,90
3,05
3,95
Ml5
N
3 5 8
7 3
17
44
515
r
O*S8
(S)
0.59
0,75
0,bS
0.55
6)
(S)
6)
6)
P
b.44
3.23
b,O8
2.85
3.94
N
402
90
2 1
6 1
611
r
0,54 (S)
0,52
0.76
0,46
0.55
(SI
(SI
(2.1
(S)
P * 3,71
Totalitd der
N - 779
r - 0.53
N - 779
r - 0,39 (S)
parcourr
6)
*
(S) - Corrdlation eignificativa (9s X)
P S - S o l s sablwx k sabla-srgilcux
( N S ) - Carrdlatioa
n o n significative
l PA - Sol# rrblo l rgilwx A argile-sableux
P
- P r o d u c t i o n matiire siche p a r nm d e p l u i e
‘D
- S o l s sableux (formationa dumiras
‘C
- S o l s squdl*ttiques

-14-
1.2.1.2 - Ajustements logarithmiques entre la biomasse/plGie
totale et pluie utile
TABLEAU N’ 6 - ESTIHATIONS DE LA BIOMSSE ET COEFFICIENTS DE COW.F.LATION
b. Rei*tioo logbiomassa/P
- !XR - r)
- - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
l-
TYPE DE PARCWllS*
TYPES DE PARCOURS*
PS
PA
D
I
----.
--
7’--
-’
P
0,00846
o,oo537
0,00256
0,00723
0,00993
0,00195
CT:
N
j 96
10
9
116
96
10
r
0.67
! 0.64
0,16
O,b
0,56
0,29
I

(SI
(SI
(NS)
.(S)
(SI
(NS)
c
1
I
I
0,01156
0,OOlba
0,01197
216
3 1
7
0,bZ
0,19
0.94
(S)
(NS)
0,00568
o,oo651
0,01131
0,0039a
0,01211
0,00484
0,00868
ti
Kml i,
302'
5 1
9
302
5 1
9
32
406
r
0,72
0.65
0.89
0,67
0.43
0,92
(S)
(S)
(S)
(S)
6)

P

0.00837
0.00568
O,OO651
0,01131
0,0039a
0,OiZll
5
302.
51
9
Km15
302
51
9
r
0,72
0.65
0,89
0,67
0,43
0,92
j
(SI
(S)
(S)
(S)
(5)
.-_-_
. . . -_-
P
O,OOBO4
0.01021
o,oo4oo
0,011bi r
tb:
s
402
402 -
98
2 1
i r
0.71
0,63
0,41
0 . 7 9
l
/
(SI
IS)
(S)
L
-
P - 0,00705
P - 0,00744
r - 0,62 (S)
N - 779
r - 0,49
-
* P S : S o l s s a b l e u x i sabla-argileux
(SI
- Coafficiant d
e

corrdlarion mignlficacif
(95
* PA : Sols sabla argileux i i arpih-stblrux
(NS) - Coefficient d e corr<lstion non sipnificatif
l D
: S o l s s a b l e u x (formationa dumirer)
P - P r o d u c t i o n d e ratilre sbche per an dc p l u i e
* c
:
S o l s s q u e l e t t i q u e s


- - - .
_
_

_
- - I I
. -
. -
-15-
Afin de mieux cerner la notion de pluie utile et de lui conférer une meilleure
précision I nous avons initié une action.de recherche prenant en compte le bilan
hydrique.
2.2 - Relation biomasse et bilan hydrique
La quantité de matière sèche produite par un végétal relève d'un processus
d'échanges de matière et d'energie (LEMEE,
19781, lié à la transpiration qui, elle
dépend de l'offre et de la demande climatique.
Alors que l'offre traduit ce que le
système "sol-plante" est capable de céder à l'atmosphère (ETR), la demande climatique
(ETP) représente non pas les besoins de la plante mais les exigences imposées par le
climat.
Pour une saison donnée, les besoins de consommation d'eau d'une plante peuvent
être définis par le rapport entre l'évapotranspiration réelle (ETR) de la plante et
l'évapotransporation maximale
(ETP)
2.2.1 - Eléments bibliographiques
-------------- -- -- ---
Le rapport ETR/ETP calculé sur l'ensemble d'une saison végétative
constitue un indice d'humidité que plusieurs auteurs ont utilisé pour établir une
relation avec la production primaire.
Les travaux de F. FOREST (1974) adaptés au
Sénégal par C. DANCETTE (1981) permettent aujourd'hui de faire un suivi correct de
l'hivernage et de l'état des cultures pluviales.
P. BROCHET et N. GERBIER (1975) ainsi que G. BAQUERO et J. AGUILO (non datée)
utilisent la même démarche comme méthode pratique d'évaluation du rendement des cul-
tures. M. FRERE et G.F. POPOV, (1979) partent du même principe pour définir un index
de végétation dans le cadre de la surveillance agrométérologique
pour la prévision des
récoltes effectuées par la FAO.
2.2.2 - Objectifs
_- -----w
Pour les formations herbeuses,
le rapport ETR n'est pas directement
ETP
accessible puisque le terme ETR n'est pas connu.
Depuis 1984, nous menons des expé-
riences pour étudier la production primaire en fonction du bilan hydrique en incluant
.,. /. . .

-16-
dans les différents méthodes proposés, les caractéristiques propres aux formations
herbacées.
Le but de ce travail cherche à parvenir à une meilleure compréhension du
rôle prépondérant et du déterminisme de la plwiosité sur la dynamique de la végétation
et par la même occasion étudier le comportement et la productivité primaire des
formations herbeuses dans la partie sahélienne du Sénégal.(Ferlo)
2.203 -- ------------------
Matériel et méthodes
2.2.3.1 - Conditions expérimentales
Les travaux sont menés à deux niveaux :
- le long d’un transect Nord-Sud intéressant quatre types de sol
d i f f é r e n t s :
Tatki, Windou Tiengoli, Amali et Dahra.
- dans un dispositif expérimental où l’on a transporté de la terre prélevée à
5 cm de profondeur dans les principaux types de sols retenus. L’équivalent de 20 tonnes
de terre a été ramené à la station expérimentale.
Dans le premier cas, les observations sont effectuées dans des candi ti.ons n;lt urellc
en fonction de la plwiométrie enregistrée.
Dans le second cas, les observations sont effectuées dans des conditions de simu-
lation de la pluie (annexe
),
2.2.3.2 - Détermination de 1’ETR
Pour approximer les valeurs pentadaires de l’ETR, les
observations suivantes ont été réalisées aussi bien le long du transect Nord-Sud qu’en
station expérimentale de mesure de 1’ETP.
L’évaporation est mesurée avec un hoc enterré type ORSTOM (versine Colorado).
L’ETP est calculé en utilisant les coefficients de DANCETTE : 0,65 en saison sèche et
0,78 en saison des pluies.
Suivi de la variation du stock d’eau AR
Y
Après avoir procéder à la caractérisation hydrique “in situ” des
quat -J.
types de sols par la méthode du MUNTZ GEANT (P. ZANI’E et Kh. DIEYE, 1985),
un suivi de la variation du stock d’eau est réalisé tous les 5 jours. Les mesures sont
effectuées avec une hollandaise sur une profondeur d’enracinement des plantes de
50 cm. La quantité d’eau est déterminée par la formule :
AR (mm) =
s. Hp x A2 . 0,l (avec s = densité apparente,
Hp = humidité pondérale, A2 = profondeur d’enracinement en cm)
. . . / . . .

-17-
Calcul d'un coefficient de stress:obtenu par le rapport de la
variation du stock d’eau (AR> sur la valeur de la capacité de rétention propre à
50 m de profondeur, propre à chaque type de sol à défaut de connaître la racine de
c
survie a
Calcul de 1'ETR
Le coefficient de stress appliqué à la fonction de I.R. EAGLEMAN
(1971) permet d’approximer la valeur de 1’ETR.
ETR < = a + br - c r2 + dr3
J
a = (0,73i - 0,05 ETP;)
J
b = (4,97 ETP. - 0,661 ETP2 j)
J
c = (8,57 ETP. - 1,56 ETPZj)
J
d = (‘,35 ETP. - 0,880 ETP2 >
J
Calcul de K. (besoins en eau sur ETP)
Ces observations sont accompagnées par des mesures de biomasse, de
la contribution spécifique, du comportement phénologique et de la composition floris-
tique,
.

-18-
2.2.4 -RESULTATS
2.2.4.1 -Bilan hydrique mesuré et modélisation de la Production Primaire
.-a----- --- -------------------_----------- __-------- -------
I
Les suivis de l'évolution du bilan hydrique en milieu réel et en conditions
*
expérimentales ont permis d'appréhender les caractéristiques des formations herbeuses
ont été déterminées en termes d'efficiences d'eau et de production potentielles.
L'expression recherchée dans la relation bilan hydrique et production primaire
des formations herbeuses est de la forme : (A. CORNET,
1 981)
. Y = k.
-a (Z ETRI
+ b (CETR)
+c 1 1 ETR
c ETP
C ETP
avec K = Production potentielle (g.m > = efficience de l'eau
c ETR
. ETR
- = Evapotranspiration moyenne durant la période.
ETP
2.2.4.2 -Bilan hydrique simulé
-.
m------ -- ---------
Notre objectif vise à obtenir des cartes de biomasses donnant l'état de
l'évolution du disponible fourrager tous les 10 jours en fonction du bilan hydrique.
Ce bilan hydrique peut être simulé par les modèles de F. FOREST, de PETIT et POPOV,
de BROCHET et GERBIER ainsi que de POPOV.
Ces modèles cherchent à traduire la
pluviométrie enregistrée dans une zone donnée en indice d'humidité exprimée par le
rapport
c ETR
1 ETP
2.2.4.3-Validation et application
Elles porteront sur un fichier de données composées des relevés pluviométrique
de 30 postes collectées sur une période de huit ans (1979-86), et de mesures de
biomasses.
La variable pluie est exprimée en en indice d'humidité suivant les quatre
c
modèles,
. ,
Une comparaison biomasse mesurée et biomasse simulée permettront de choisir le
modèle le plus approprié et le plus fiable.
Les travaux de modélisation du bilan hydrique et de la biomasse épigée entre-
prise depuis 1984, ont permis de réaliser de très nombreuses mesures qui doivent nous

-18-
2.2.4 -RESULTATS
2.2.4.1 -Bilan hydrique mesuré et modélisation de la production primaire
.s----_- ___ --___----_-_--------____I______ __-m-_--v- -w-----
Les suivis de l'évolution du bilan hydrique en milieu réel et en conditions
expérimentales ont permis d'appréhender les caractéristiques des formations herbeuses
ont été déterminées en termes d'efficiences d'eau et de production potentielles,
- L'expression recherchée dans la relation bilan hydrique et production primaire
des formations herbeuses est de la forme : (A. CORNET, 1981)
. Y = k.
a (2 ETR)*
+b (CETR)
+c
C ETR
2 ETP
C ETP
1
-2
avec K = Production potentielle (g.m > = efiicience de l'eau
C ETR
.ETR = Evapotranspiration moyenne durant la période.
UTP
2.2.4.2 -Bilan hydrique simulé
-.
------- -- ---------
Notre objectif vise à obtenir des cartes de biomasses donnant l'état de
l'évolution du disponible fourrager tous les 10 jours en fonction du bilan hydrique.
Ce bilan hydrique peut être simulé par les modèles de F. FOREST, de PETIT et POPOV,
de BROCHET et GERBIER ainsi que de POPOV. Ces modèles cherchent à traduire la
pluviométrie enregistrée dans une zone donnée en indice d'humidité exprimée par le
rapport
c ETR
C ETP
2.2.4.3-Validation et application
Elles porteront sur un fichier de données composées
des relevés pluviométrique
de 30 postes collectées sur une période de huit ans (1979-861, et de mesures de
biomasses.
La variable pluie est exprimée en en indice d'humidité suivant les quatre
modèles.
Une comparaison biomasse mesurée et biomasse simulée permettront de choisir le
modèle le plus approprié et le plus fiable.
Les travaux de modélisation du bilan hydrique et de la biomasse épigée entre-
prise depuis 1984, ont permis de réaliser de très nombreuses mesures qui doivent nous
. . ./ . . .

-19-
permettre d'atteindre notre objectif. Grâce à l'assistance de Mr. D. FRIOT et
J.C. BERGES, le traitement informatique est actuellement en cours en vue d'élaborer
les programmes de simulation du bilan hydrique à partir du fichier pluviométrique de
1979 à 1986 et d'estimation de la biomasse.
Par ailleurs, une autre méthodologie d'estimation du disponible fourrager est
en cours. Elle s'applique essentiellement à la télédétection,
III - EVALUATION DE LA BIOMASSE EPIGEE DES FORMATIONS HERBEUSES PAR LA TELEDETECTION
La cartographie de la biomasse épigée est un travail réalisé en colla-
boration entre le service d'hgropastoralisme
du LNERV* et l'unité de traitement des
images satellitaires (UTIS). Les images NOAA sont acquises à la station de Mas Pala-
mas aux Canaries et traitées à l'atelier de l'UTIS*. Il a été décidé d'acquérir des
images de début, milieu et fin de saison des pluies 1986.
- début de saison des pluies : image du 11 juillet. Cette date a été volontai-
rement choisie après les premières pluies.
- milieu de saison des pluies, on a acquis des images des 14 et 15 août.
- fin de saison des pluies, on a acquis des images des 20, 22, 23 septembre.
3.1 - Matériel et méthodes
----^------------_
3.1.1
- Traitement des données
L'Atelier de traitement d'LJTIS, composé d'un Mini 6
Bull et d'un Pericolor permet,
à partir de la bande de données brutes reçues de
MAS PALOMAS de redresser les images pour chacun des canaux PIR et IR, d'effectuer
un calage géométrique à partir d'amas connus et de traiter les images en Index de
végétation IR - R/IR + R
On a choisi une fenêtre dans l'image limitée :
- au Nord par le parallèle 17"
- au Sud par le parallèle 14"ll
- à l'Ouest par le méridien 16"
- à l'Est par le méridien 13"ll
Ces limites représentent une partie du Nord Sénégal sous forme d'un carré de
300 km de coté.
* A. GASTON - Kh. DIEYE du LNERV (Service Agropastoralisme)
* J. CITEAU et J.C. BERGES (UTIS)
.., / .v.

.--
-2o-
L'image traitée, correspondant au format de l'imprimante couleur, mesure
30 cm x 30 cm, elle est à l'échelle du l/l 000 000.
L'atelier a produit les images suivantes :
- 11 juillet 1986 : image canal rouge Index de végétation
- 14 et 15 août 1986 : Image canal rouge pour chacune des dates et Index
de végétation de synthèse
- 20, 22, 23 septembre 1986 : Image canal rouge, Index de végétation
pour chacune de ces dates.
Image de synthèse des 2Oy 22, 23 septembre en Index de végétation.
3.1.2 - Analyse des images
Elle est faite en tenant compte des facteurs qui
interviennent dans la productivité primaire,
à savoir la pluie et le type de
substrat.
a. Image du 11 billet 1986
--- -------- -----v-m-
Cette date du 11 juillet a été volontairement choisie pour avoir une image
du Ferlo après la première pluie. On considère que cette pluie a lavé les feuilles
des ligneux des poussières accumulées au cours de la saison sèche et par conséquent,
en l'absence de végétation herbacée verte,
on doit apercevoir sur l'image de l'index,
la signature spectiale de ces ligneux.
Il n'en est rien. La seule végétation chlorophyllienne du Ferlo est celle des
cannes à sucre de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) de Richard-Tell. Beaucoup
plus au Sud, dans la région de Bakel,
une tache à Index élevée peut correspondre à
une levée d'herbacées annuelles,
résultant des premières pluies qui ont débuté le
1 er juillet.
D'après cette image, on peut conclure que les ligneux du Ferlo, en DEBUT DE
SAISON DES PLUIES n'ont pas d'activité chlorophyllienne suffisante pour marquer en
Index de végétation.
La question reste posée pour la FIN DE SAISON DES PLUIES
Cette image traitée en index de végétation sera utilement comparée à la carte

-21-
des précipitations du Ferlo arrêtée au 10 juillet.
b. Images des 14 et 15 août
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ces dates avaient été choisies car elles correspondent à la situation après
l’arrêt des pluies à la mi-août.
A cette date, le Ferlo est coupé en deux par l’isohyète 100 mm qui le traverse
du Nord-Ouest au Sud-Est.
La partie qui a reçu moins de 100 mm (en réalité plutôt
50 mm> n’a pas de
réponse chlorophyllienne en Index de végétation, tandis que la partie qui a reçu
plus de 100 mm (et même
200 à Mbané) a une très forte réponse.
Dans le cas de ces deux images, on observe donc un développement concomitant
de la végétation et de la hauteur comulée des pluies.
c. Images des
- - - - - - - - 20,
-
22,-23 septembre -----------
1986
Ces trois images ont été traitées séparément en Index de végétation, ce qui
permet de localiser les différentes parties du Ferlo qui restent stables sur les
3 images et qui ne sont donc pas des artefacts dus à la couverture imageuse, ce
q u i f a c i l i t e l ’ i n t e r p r é t a t i o n d e l ’ i m a g e d e s y n t h è s e .
Les dates avaient été choisies d’après
les cas des saisons des pluies précé-
d e n t e s . E n e f f e t , entre le 20 et le 25 septembre, on a de fortes probabilités d’avoir
des enregistrements correspondant à un stade végétatif vert du tapis herbacé. Plus
tôt on risque d’avoir des données satellitaires qui ne correspondront pas à
l’optimum de biomasse, plus tard, on prend le risque d’avoir un enregistrement
satellitaire correspondant à de l’herbe sèche, si la saison des pluies a été courte.
En 1986, elle s’est prolongée jusqu’à la fin septembre, il est possible que la
croissance des annuelles ne soit
pas terminée
Cependant, comme les mesures ont été effectuées sur le terrain entre le
1 er octobre et le 13 novembre, elles correspondent à l’optimum de biomasse et elles
pourront être carrelées aux Index de végétation.
. . . / . . .

-22-
3.2 - Résultats : Corrélation biomasse-index
----------------------------------
3.2.1 - Comparaison Image Index de végétation-Carte des pâturage
Si l'on compare la carte Index de végétation (échelle
à l/l 000 000 en sortie d'imprimante) à celle de la carte des pâturages de
J, VALENZA et A.K. DIALLO (1972), on constate que la partie à Index de végétation
élevé correspond assez exactement aux pâturages P S "sur sol sableux à sablo-argileux'
les alignements dunaires et les creux interdunaires y sont nettement visibles.
La partie à faible Index correspond aux parcours Pa
"Formations sur sol sablo-
argileux à argilo sableux" et G "Formation sur sols squelettiques".
Cette distribution de 1'Index selon les types de substrats amène à conclure
qu'il est préférable de comparer ce qui est comparable, à savoir Index Biomasse
zone écologique par zone écologique.
3.2.2 - Saisie des données Biomasse
Elles sont saisies sur l'ordinateur de 1'UTIS selon
leur numéro d'ordre, coordonnées géographiques, rendement/ha de matière verte,
pourcentage de matière sèche, rendement/ha de matière sèche, recouvrement de la
strate herbacée.
3.2.3 - Traitement des données Biomasse
Le traitement informatique consite à trouver pour
chaque biomasse, la valeur de 1'Index correspondante.
On peut donc avoir, p our chacune des mesures de biomasse, une correspondance
avec une valeur d'index pixel par pixel. Mais à cause d'erreur de repérage au sol,
il peut y avoir un décalage d'un pixel,
on corrèle alors une biomasse avec la
V,LL ur du pixel voisin.
Pour pallier à ce risque d'erreur, on effectue un "filtrage" c'est-à-dire que
."
le pixel identifié comme correspondant à la biomasse devient le centre d'un carré.
- si le carré est de 3 pixels de coté,
on fait la moyenne des 9 valeurs, c'est
cette moyenne qui est carrelée à la biomasse. On a un filtrage dit 3 x 3
. . . /
. . .

-23-
- si le carré est de 5 pixels de coté, on fait la moyenne des 25 valeurs. On
a un filtrage dit 5 x 5.
Les données biomasses, carrelées aux 3 types de valeur d’index (Pixel unique,
Filtrage 3, Filtrage 5) seront présentées sous forme d’un listing indiquant pour
chaque mesure :
. coordonnées géographiques
., rendement /ha M verte,
. taux de matière sèche,
. rendement/ha matière sèche,
. recouvrement,
. localisation de la mesure, ligne et colonne de l’image
. index pixel par pixel
a f i l t r a g e 3 x 3
. filtrage 5 x 5
3.2.4 - Corrélation Biomasse-Index
Comme dit en 2.2.2.1, on effectue ces corrélations
zo:‘!~ ecologiques par zone écologiques. On dispose donc :
PS (sol sableux à sablo-argileux)
97 mesures
Pa (sol sablo argileux à argilo-sableux)
50 mesures
G (sol squelétique)
31 mesures
A (sol argilo sableux à argileux)
19 mesures
I
D (sols sableux)
Il mesures
Les corrélations sont faites manuellement, afin de pouvoir mieux cerner les
mesures aberrantes et/ou déceler les erreurs matérielles.
Pour chacune des 5 catégories de pâturages, on a 3 corrélations à faire
( p i x e l , f i l t r a g e 3 , f i l t r a g e 5 ) s o i t 1 5 g r a p h i q u e s .
S e l o n l e s r é s u l t a t s , on choisira l’un des 3 traitements celui qui donne la
meilleure corrélation et on pourra éventuellement regrouper certains types de
pâturages , par exemble PS et D et Pa, G et A.
. . /. .*.

-24-
L’image de synthèse des 20, 22, 23 septembre 1986 permet de produire une carte
de biomasse dans de bonnes conditions ; cependant , pour qu’il y ait une meilleure
adéquation entre Index et Biomasse, il faudrait traiter dans les mêmes conditions,
une image entre les 1 et 5 octobre 1986.
CONCLUSIONS GENERALES
L’évaluation du disponible fourrager des écosystèmes pastoraux du Nord Sénéga
permettra non seulement de déterminer les potentialités mais aussi de mieux appré-
hender sur fonctionnement et de suivre son écolution. Trop souvent, les actions
d’z4s ::agement et d’exploitation des parcours sont engagées en n’accordant qu’une
faible importance à l’étude et la compréhension du fonctionnement des écosystèmes
concernés.
La gestion rationnelle des ressources en question n’obéit pas forcément
à une méthode “passe-partout”. Une gestion rationnelle doit s’appliquer sur les
réalités propres de chaque zone dont il importe auparavant d’analyser dans toutes
ses composantes intégrées.

12I
ANNEXE N" 1 - VALEURS DU COEFFICIENT DE CORRELATION SIGNIFICATIVES A 5 X ET 1 %
T
EFFECTIFS
VARIABLE y
= BIOMASSE (P)
VARIABLE y = Ln BIOMASSE (P)
)'INDIVI- .l
ESPECES
)US COUPE!
X = B V
X=C
T X = L n C
X = BV
X=C
-
r X=LnC
(NI
-
r
5 5:
1 9;
r
5 %
1 %
r
5 %
I SO
r
i 5:
x
r
5 9.
I 9.
r
3 9.
I 2
-
-
3alanites aegyptiaca
25
0,913
S
S
0,844
S
S
0,640
S
S
0,726
S
S
0,870
S
0,900
S
S
acacia senegal
25
0,897
S
S
0,904
S
S
0,660
S
S
0,688
S
S
0,846
S
0,972
S
S
acacia raddiana
25
0,893
S
S
0,850
S
S
0,850
S
S
0,769
S
S
0,729
S
0,848
S
s
acacia seyal
25
0,799
S
S
0,709
S
S
0,630
S
S
0,732
S
S
0,824
S
0,908
S
s
;clérocarya birrea
25
0,786
S
S
0,135
NS
0,138
NS
0,817
S
S
0,211
NS
0,207
NS
:iziphus mauritiana
25
0,951
S
S
0,803
S
S
0,682
S
S
0,796
S
S
0,743
S
0,766
S
2
iauhinia rufesceus
25
0,896
S
S
0,639
S
S
0,684
S
S
0,631
S
S
0,619
S
0,806
S
s
;uiera senegalensis
20
0,970
S
S
0,829
S
S
0,753
S
S
0,760
S
S
0,876
S
0,902
S
s
?térocarpus
luceus
25
0,877
S
S
0,364
NS
0,454
S
NS
0,721
S
S
0,511
S
0,779
S
c
?eretia apodanthera
25
0,459
S
S
0,012
NS
-0,04
NS
0,721
S
S
0,161
NS
0,163
NS
>albergia melanoxylon
25
0,817
S
S
0,508
S
S
0,479
S
NS
0,713
S
S
0,453
S
NS
0,425
S
N!
kewia bicolor
25
0,940
S
S
0,163
NS
0,142
NS
0,915
S
S
0,238
NS
0,207
NS
1vogeissus leiocarpus
25
0,756
S
S
0,381
NS
0,375
NS
0,725
S
S
0,443
S
NS
0,458
S
N!
lyhagina inermis
25
0,874
S
S
0,693
S
S
0,635
S
S
0,834
S
S
0,653
S
S
0,628
S
S
3oscia senegalensis
25
0,961
S
S
0,856
S
S
0,659
S
S
0,579
S
S
0,665
S
S
0,878
S
S
Xombretum acculeatum
25
0,947
S
S
0,111
NS
0,113
NS
0,893
S
S
0,139
NS
0,137
NS
-
-
-
BV = Biovolume (mJ
C = Circonférence (cm)
S = Singnificatif
NS = Non significatif
i

-26-
.-
ANNEXE N" 2 - CLASSEMENT PAR ORDRE DECROISSANT DES COEFFICIENTS
DE REGRESSION SIGNIFICATIFS ENTRE LA PRODUCTION FOLIAIRE (P)
ET LES DIVERS PARAMETRES MESURES : (biovolume, circonférence
T
E Q U A T I O N S
ESPECES
1
-
1 er Ordre
2 ème Ordre
3ème Ordr e
4 ème Ordre
5 ème Ordre
6 emeOrdre
alanites aegyptiaca
P = f(BV)
LnP = f(LnC LnP = f(C)
P = f(C)
LnP = f(BV) P = f(LnC)
r = 0,913
r = 0,900
r = 0,870
r = 0,840
r = 0,726
r = 0,640
cacia senegal
LnP = f(LnC: P = f(C)
P = f(BV)
LnP = f(C)
LnP = f(BV) P = f (LnC)
r = 0,972
r = 0,504
r = 0,897
r = 0,846
r = 0,688
r = 0,660
cacia raddiana
P = f(BV)
P = f(C)
LnP = f(Ln c) LnP = f(BV) P = f(LnC)
LnP = f(C)
r = 0,93
r = 0,850
r = 0,848
r = 0,769
r = 0,755
r = 0,729
cacia seyal
LnP = f(BV) P = f(BV)
r = 0,817
r = 0,786
.iziphus mauritiana
P = f(BV)
P = f(C)
LnP = f(BV > LnP =f(LnBV LnP = f(C)
P = f(LnC)
r = 0,952
r = 0,803
r = 0,796
r = 0,766
r = 0,743
r = 0,682
:auhinia rufescens
P = f(BV)
LnP =f(LnC) P = f(LnC)
P = f(C)
LnP = f(BV) LnP = f(C)
r = 0,896
r = 0,684
r = 0,684
r = 0,639
r = 0,631
r = 0,619
iueria senegalensis
P = f(BV)
LnP =f(LnC) LnP = f(C)
P = f(C)
LnP = f(BV) 0 = f(LnC)
r = 0,970
r = 0,902
r = 0,876
r = 0,829
r = 0,760
r = 0,753
'terocapus luceus
P = f(BV)
LnP =f(LnC) LnP = f(BV > LnP = f(C)
P = f(LnC)
r = 0,877
r = 0,779
r = 0,721
r = 0,511
r = 0,454
jalbergia melanoxylon P = f(BV)
LnP = f(BV) P= f(LnC)
P = f(LnC)
LnP = f(C)
LnP = f(LnC
r = 0,817
r = 0,713
r = 0,508
( r>= 0,479
lx->= 0,453
r)= 0,425
;rewia bicolor
P = f(BVj
LnP = f(BV) LnP = f(C)
LnP= f(LnC)
r = 0,940
r = 0,915
rr> = 0,238
(r>= 0,207
klogeissus leiocarpus P = f(BV)
LnP = f(BV) LnP=f(LnC)
LnP = f(C)
r = 0,752
r = 0,721
:r> = 0,458
( r>= 0,443
qitragina inermis
P = f(BV)
LnP =f(BV)
LnP = f(C)
LnP = f(C)
P = f(LnC)
LnP =f(LnC)
r = 0,874
r = 0,834
r = 0,693
r = 0,653
r = 0,635
r = 0,628
Boscia senegalensis
P = f(BV)
LnP =f(LnC) LnP = f(C)
LnP = f(C)
P = f(LnC)
LnP = f(BV)
r = 0,961
r = 0,878
r = 0,856
r = 0,665
r = 0,659
r = 0,579
Combretum acculeatum
P = f(BV)
LnP = f(BV)
r = 0,947
r = 0,893
- -
--I_-- I. -.---
P
= Production foliaire (Kg MS)
BV = Biovolume
C
= Circonférence (cm)
r
= Coefficient de corrélation significatif à 5 %etl %
(r) = Coefficient de corrélation significatif à 1 %
(-1 = Coefficient de corrélation non significatif

ANNEXE N" 3 - PLAN DE SIMULATION DES PLUIES
-~
TYPE DE PLUIES
PRECOCES
"REGULIERES"
TARDIVES
TIR=
,
Tm =
Hr =
Tm =
Hr =
Hr =
DOSES D'ARROSAGE
Tm =
Rayt =
Tm =
Rayt =
Tlll=
Rayt =
/--
1.12j.l l/.lO 1 1/20
1 1/2 j.
1
i 1/2 j.1 I 1/2 j.1
1/20 j. 1 l/lOj.l
1/2 j
I
l
I
Il" mois‘2' mois'3O mois
1" mois
2" mois 3" mois
1" mois
2" mois 3" mois
Total : 57 mm
Total :135mm
Total : 57 mm
1/2 j.1 ?/lOj 1 1/2Oj
1/2j
1 l/?j 1 1/2j
1/2Oj
1 l/lOj 1 1/2j _
1
i
I
I
l
1
/
l
/
1
h
P-4
5mm
I
Total : 95 mm
Total : 225 mm
Total : 95 mm
1/2j 1 l/lOj 1 1/2Oj
1/2j
1 1/2 j 1 1/2j
1120 j il/10 j 1 1/2j
I
I
i
l
1
1
10 mm
Total : 190 mm
Total : 450 mm
Total : 190 mm
1/2j 1 l/lOj 11/2Oj
1/2j
1 1/2j 1 1/2j
1/20 j 11110 j 1 1/2j
I
I
1
I
r
I
15 lml
Total : 285 mm
Total : 675 mm
Total : 285 mm
Tm et T. = Température maximale et minimale (Normale sur 30 ans> (Podor - Linguère)
Hr
= Humidité relative (Normale sur 30 ans) (Podor - Linguère)
Rayt
= Rayonn~b.l~nt et durée d'éclairement

_...-
* -28-
ANNEXE N” 4 - PRODUCTION PRIMAIRE ET BESOINS EN EAU DES PLANTES
(Résultats expérimentaux partiels >
c ETR
c ETR
RENDEMENT
BLOCS
M d
E T P
ETR
mxlOOCETRXETR
gMSm2
l
7
BI
115 mm
585
204
35
71
19
.
-
B 2
36 mm
585
70
O,I2
84
5
CI
230 mm
585
368
63
232
165
c2
120 mm
585
281
38
107
37
1
c4
180 mm
585
316
54
170
56
Dl
345
585
421
72
303
286
D2
180
585
328
56
184
72
El
585
415
71
295
265
E 2
585
351
60
211
106
I
F2
360
585
392
67
263
225
(Aire du bac)
570
585
465
80
374
580
--Ï
. .

B I B L I O G R A P H I E
1 - ADAM J.G. (1966 - Les pâturages naturels post-culturaux du Sénégal.
Bulletin de L'IFAN - T. XXVIII - Ser. A No 2
2 - BQUDET G. (1980) .- Système de production d'élevage au Sénégal
\\
Etude du couvert herbacée. lere campagne
IEMVT - Maisons-Alfort: 48 p., 19 tabl., 2 fig., 18 ref.
3 - BOUDET G. (1981) - Système de production d'élevage au Sénégal
è m e
Etude du couvert herbacé. 2
campagne
IEMVT - Maisons-Alfort : 21 p, 5 fig., 11 tabl.
4 - BOUUET G. (1983) - Système de production d'élevage au Sénégal dans la région du
Ferlo.
IEMVT-ISRA
5 - BOUDET G. et RIVIERE R. (1968) : Emploi pratique des analyses fourragères pour
l'appréciation des pâturages tropicaux.
Rev. Elev. Méd. Vét. Pays trop. 21 (2) - 227-266
6- BOUDET G. (1975) - Manuel sur les pâturages tropicaux et les cultures fourragères.
2 ème édition
Ministère coop. Française (IEMVT Paris)
7 - BROCHET P. et N. GERBIER (1975) - L'évapotranspiration - Aspect agrométéorologique,
évaluation pratique de l'évapotranspiration potentielle
Edition revue et complétée
SMM - Climatologie - Paris
Monographie 65 - Météo National
Ministère coop. Française (IEMVT Paris)
8- CISSE M.1 (1980)
Production fourragère de quelques arbres sahéliens : relations
entre la biomasse foliaire maximale et divers paramètres phy-
siques
CIPEA - Colloque sur les ligneux en Afrique 1980
9 .- CORNET A. (1981) - Le bilan hydrique et son rôle dans la production de la strate
herbacée de quelques phytomasses sahéliennes au Sénégal.
Thèse doct. Ing. Université - SC et rech. langue dot.
Montpellier - France

10 - DICK0 M.S. (1980) -
Contribution des fourrages ligneux à l'alimentation des
bovins du système sédentaire de l'office du Niger.
CIPEA - Colloque sur les ligneux en Afrique 1980
11 - EAGLEMAN J.R. (1971) - An experimental derived mode1 for actual evapotranspiratiol
Ago. méteorology, A. 385.394 - Amsterdam
12 - FOREST F. (1974) - Bilan hydrique et perspectives décadaires des besoins en eau
des cultures pluviales en zone soudano-sahélienne
Cahier pédagogique Min. coop. Française
13 - FRERE M. et POPOV G.F. (1979) = Surveillance agrométéorolgique pour la prévision
des récoltes.
FAO - Production végétale et protection des plantes.
14 - GUERIN H. et al. (1985) - Le choix alimentaire des ruminants domestiques (bovins,
ovins, caprins) sur les pâturages sahéliens, leur facteur de
variation et leurs conséquences.
Commnication présentée au
Colloque de 1'ALSAD et 1'AOAO. 7 - ‘2 septembre (Damas)
15 - LE HOUEROU H.N. and HOSTE H. (1977)
- Rangeland production and annual rainfall
relations in the Mediterraneen Basin and in the African Sahelo-
soudanien Zone,
Journal of Range Managment vol 30. N" 3 - p. 181-189
16 - LE HOUEROU H.N. (1982) - Production of range production from weather records in
Africa
Technical conference on climate i? Afyica
ARTJSHA, TANZANIA - 24-30 janv.
17 - POUPON H. (1980) - Structure et dynamisme de la strate ligneuse d'une steppe
arbustive au Nord Sénégal.
Travaux et documents ORSTOM - Paris
18 - ZANTE P. et DIEYE Kh. - Caractéristiques hydriques des sols de trois types de
parcours du Ferlo sableux.
ORSTOM - Dakar.
19 - VALENZA J. et A.K. DIALLO (1972) - Etude des pâtruages naturels du Nord Sénégal.
Maisons Alfort, micrograph. 31 p, 8 fig., 11 pl., un tableau,
carte en couleur au 1/200 000 en 3 feuilles.

L
20 -
VALENZA J. et DIEYE Kh. (1983)
- Evolution des pâturages naturels de la zone
1
i -
sylvo-pastorale.
Rapport annuel LNERV/ISFU Dakar.