REPUBLIQUE DU SENBGAL .MINISTERE DE L‘ENSEIGNE~ ...
REPUBLIQUE DU SENBGAL
.MINISTERE DE L‘ENSEIGNE~ SUPERIEUR
ETDELARlZHER~S~QUE
-m
SEZREJTARIATD‘ETATALAREC2$ERCHE
S-QUEET TFJCHNIQUE
/-)PERÇU SUR LA CULTURE IRRIGUEE
DANS LA REGION DU FLEUVE SENEGAL
NOv.EhtBRE 1982
pQmADouKHouMA
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tiGl5NdJR pGRONOME
: *i :’
68
I
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CENTREmmS AGRICOLES DU FLEUVE
.,. ,,--:
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=

2
lNTRODUCI’ION
LarkgionduFleuveSkégalre&
:idXmmenses~tihydroagri~~que
1’OMV.S. doit valanser àt‘fwexs sanimportaa
progammed’Wcomprenaaaenlre&es,
le~&D~auS&&al&celuîdeb%
u3ntali.su.r la rivière Bafing au Mali.
Nousawnswuluàtraversœd
~dégagerlesac.quislespluss.îg&!~en
mati~deresherdledde<ianeloppemeatagtiti
MoutcYksi&&surles~àl~pourtirer
lemeillrprofitdesaménagemeaisiùturs.
Cet trous semble d’autant plus important que les barrages
ne-pasunetiensoî,œrsansmesun i idaccompagnem& l’impact des ouvrage6 sur le
dthdw agrimle sera ccmsi&rablemcnt su .4Thldri
Apr6sunbrefrappel suxlesmi .ccuxphysiqueethumain,nouspassansenxwuela
redwrdw agricole, PeVoluticx~. et les, contnktes t2sstnrcturede~el~,lescara~iqut?s
deslxmgesdenfurquel~aspectsreaatifsau j.xobl~~ de l’envimmanetlt.
MILIEU PHYSIQUE
CLIMAT
Leciimatdelarégi~dutypes udano-sahélien daus la partie Sud, devient
fraucbement sahéha au Nord Les précipitati~ #&roissent du Sud au Nord. La pluviom&rie
aumdemoymnequieatde7OOmmàBakdest
tlfiirieure à 300 mm vers Podor. Les préc@atia se
œra- par leur irr&ular& tant au niveau 4 9 la quantité qu auniveau de la réptim La durée
delasaisonsècheaugm&eauiùretàmesureq
‘on remonte vers le Nord
Les Ikmpbum moyennes jour ijdiéra sont relativeme& élevées avec des maxima
pouvant atteindre 450 OC l&ema. Les écart.2 mbe températures diurne et noctumepewent &re
importants pendant la saison skbe fi-oide (1520 C). Durant fxdte même saison, les minimanociumes
peuvent dfscaire aux alentours de 10 OC.
La durée moyame de l’insolatic 01 joumaliére dépasse 8 h dans la nigion. Les vents
dommnts sont de dimdion Nord nord-est. Ils ~01 ~particulièreme~&cbaudsetsecsdeIvksenJuin.
Avec une vitesse comprise &re 7 et 14 mis. Ces dents violents, par la mise en suspckcm des particules
fines, sont à d!origine des lmunes sè&s fréqyenl di dans la kgion.
L’évaporation amwellepeut va perde 1971 mmplusauSudà3358mmàMatam.
VEGETATION
Sur les sols sableux dunaires (. ti) la végétation arbustive est à dom&& de
I3akmites aegyptiaca (Soump) en association a\\1 c Acacia seyal, Acacia tortilis, Acacia raddîana et
Acacia nilotica &makié) plus fi- dans les’ mes de transition souvent inondées entre le Jeeri et le
Waalo. Combretumglutinosum et F3oscia sen . densis accompagnent souvent ces formations. Les
1
/

fonds de cuv&e est souwnt CanJtiatée @‘Acacia nilotica & d’acacia scorpi&les xcompagnés de
lwf4#- inemis.CypérusiEa~Ila~herbacéedoatrinante dansleDel@unev&é&ati~bal~tie
,prendplaceavecleaTama& etles*.
LES SOLS
L,essolspeuveutsesubdiviserendamgraudesunitesphysiographiques:
Quelquesnuancespewtmtêtredistinguées
comme le sol d%pport fluviatile peu évolué
!~~~~doucedUlitrnineur
(le fhalo) et le complexe de sols hollaldé et de sols à tâches.
La transition entre Jeexi et Waalo est souvent umstiiti de sol de terrasse
hydromorphe à tâches et amgestions (le Djedjogol).
COURS D’EAU
Le fleuve Sbégal est le cours df3iu le plus împortaut.
Le bassin versant du fleuve
tmvre une superficie de près de 300 000 km2 dont plus des 2/3 pour le haut bassin. Les sources sont
sitwks dans le Fouta Djallon et le plateau mandingue.
LarkmiondulMngetduBakoy à Bafoulabé , au Mali, donne naissance au Fleuve Si&gal dont le
principal afknt de rive gauche, la Falémé, se situe a aiviron 30 km al amont ck BakeI au Séx&al. La
plaine alluviale prend naissance à partir de la jonction de la Falémé et se poursuit juqu’à l’Océan
atlantiqy.
~plainequisétendsur600kmaunelar%eurvanantentre
lOet25km. Ellecouvre
11 Ooo 000 d!h&e parmi lesquels 400 000 sont recouverts par les eaux en an& de crue moyenne. La
très faible pente dans les moyerme et basse vallées favorise Rntrusion de l‘eau marine qui peut p&&rer
juscp’à 200 km de l’embouchure.
Les crues médianes dkxmale et cdcire sont respectivement de 2490 m3/s, 3 175 m3/s et 3725 m3/s.
L’dguemcntdepuis 1964dulitmineursurplusde
1OOkmauSédgalparla
diminution de la durée de la submersion qu‘il provoque a modifié le régime hyclroIogique.
Dans le bas
estuaire non enctigué, il s’est produit une augmentation de, la sédim&ation (E!quipe Tecascn).

4
Lelac&GuiersestLmeil.?lmense
on communiquant avec le SENEGAL par la
Taoueylonguede25kmdcmtlecmrssimmxété
épartmcanalafhderelhat-elesnombreuses
pertesaee
&duu;gelarsdu~lissagedula~Avantla
dupcdmage&Richar&TdléBgéeu
1948etcdle&laroutediguedeKeurMomarS
dmslapartieS~lacrueremmtaitàtraversle
lacleunminfiki~duFedo. LelacdeGuiexscu
uuesuperfi~e&24OOOha. llfbumituneparti~
desbesobeueaudelavilledeDakar&
Sucrière S-d d’irriguer 6 à 8
oooha.
MlLJEuHuMAJN


POPULATION
Lapopulationaétéestimkà806
rwcaea& de 1976 pour le
SENEGAL et la MAmANIE. La ville de Saint
e?cclue. Les vinages cïagri-
etde~ti*lelaqg&lavallée~
lVnt&ieur des terres sur le Jetxi. Les ag$mémh
fleuve qui antpolarisé beauaq dacti* durant
La plupart de ces escales cmt perd de leur importance avec la baisse du trafic fluvial lié
au dévelw& cunmel de la route du
qui va de Saint-Louis à Bakel.
Rémrtitian de la Potd~m de la Frontière mali
Rive Gauche
TOTAL
Bas-Sélégal
120500
116000
236500
Moyenne Vallée aval
88000
144000
232OCKI
Moyenne Vallée amont
101500
173 000
274500
secteur sélibabi Bakel
3oooo
33 000
63000
TOTAL
34oooo
466 000
806ooo
ETHNIES
Towmleur
38%
M a u r e
20%
Peul
1 8 %
Scmmtcé
1 0 %
Wolof
9%
rIldf$twé
5%
source LERICOLLAIS 198 1

LesMauresetl~Peuls~lesgro~lesplus~~apnés~~~s
Toucouleurs.
Chez les Maures la di.fErwziation se fait ae hommes libres et (esclaves. La commuaauté
Pdparaitmoinshi~. Lelkt Sédgalfut&puisl~sbabitep~~les
Sakkésetles
lvlkkk& et ce n’est qye rw que les Maures, les Kakoros, les I&xwml& @la mzmd&k&)l, les
Bambams, Toucouleum, et Wolofs y sont installé s . Les Wolofs sont surtout lodsés daus le Waalo
&reSaint-Louis&~leurs strwtwssocial~~proches&cell~desT~wrs. Les
papulatiotns&la~~~<hrfleuveS~~G~p~beaucotq,de~:
“Les contrôls terdmiawc les droits fonciers, lkgank&on du travai.& la répartki~tm
deslaproductiansefanten~~del’appartenancedessrploitaatsauxethrn~auxcastes,
auxl@ages,auxdassesd5ge...
ils exprima& des rapports de cbipe&me, de clide, de vckinage . . .
qui&3vol~quetrèsl~” LERICOLLAIS.
EMIGRATIQN
Detoutesles~~&SENEGAI,larégionQ~~estkplustouchßeparle
phénomène migratoire qui afEcte, toutes les coudxs socdes de la population. Cette migration sU.ktue~
d’une part, vers les grades agglomérations du SENEGAI et,, d’autre part, vers I’Afkiclue de l’Ouest et
l’Europe. Les Toucouleurs et les Sonikés constituaient 83 1979 80 % des travailleurs noirs à Ptis selon
M. SALL cité par M. KANE.*
Les~ditioas$eviedeplusenplus~cileslieesàlasécheresse~sévit~~risplusdedixaxlsetl,a
mcdarktim de l’économie ont favorisé c&te émigration dans certaks villages de la région le déficit en
actif agricole est prîncipalemcnt imputable à ce phknnke. Cependant une certaine campantion existe,
dans la mesure où l’knigré par le revenu mo&taire @il procure permet à la fmille restée au terroir de
saatisfti~besains.
‘RECHERCHE AGRICOLE
La rdcbe agricole a une langue tradition daus la région. Les premiers essais ont
~clébuté avec l5nfxoduction de la cdture in&&. La bkclimatologie et la dkalicdture ont été.
!mconte&ablem~ les deux domaines dans lesqdles les progrès ont été le plus tibles. Tout
:rti
les cultures maraîchères cnt c4nmu une n&te progression grâce à l’introduction de vaniétés
mieu7c adaptées d à la maÎtrise de f’eau d?rrigation.
*In Etude Socio-écononnque clu Bassin du Fleuve SENEGAL.

6
Plusieum~~euamenerles~
yarmms & re&er&e (IRAT, ORSTOM,,-FAO,
OMVS, ADRAO, CILSSE ISRA) soit cm.jM
t, soit succes9~eot. Dailleurs les stations et
pointsdkssaissontàquelqyesvxiaxk@prèsrestc
kes mêmes.
L’exploitation des données rec
llies dans les d.if&ealt.es statim de hilIt-Louis à
Bak4apermis,Memklhrea8mkwmœdespi nè&escljlnatiques&desreaationssol-p-u
Lesbesoinseneaudea~alescultur~cmtpu
tiêtxedtStamh~(canueàsucre,~irriguéet
&d8crue,blé,~mais,Uiébéetdi-cuhure
urragères).
Le+J caltes hâtif* pc iogiques & daptitude culturale à l’édxlle du 1/50
ooo(oatétéétahliesenl%9pouflessolsQ~
delavallée. De&.u&s~quesplus~
au lr12O Ooo ou 1110 000 Oas ete e&du&s par 1’C
TOMpour les cuvettes de NDeUe-NDiaye, de Pont
Gendarme,deNWXllk,,etpcWlep&iI.U
I: de Ballcy (ex. C!olœ& de Richara-Tell). Plusieum
caaeSfactori&escmtégalementétédres&esdans
buts pré& daménagem& &linité, drahabiliti,
PH e.1
Lescantraintesmajeuresî~
esdausleDekasesitw&auniveaudelasahité
exesaivedesterresquipeutêbeassocifhàunefc
acidité. Les essais menés à Boundoum sur des sols
argîlm avec une couche dargïlene dépassant par
Icmcmtmontredespossibilitési&esw&sde
récupérationdecessolsparunlessivageetundra
ge profond Sous certaines levées la nappe
phr&diquerecèlede8taux~absoxpticnduSodiun:
.A.R.) élevés qui ct2n&wsmBsqlleceItaiu
ballon des sols avec comme wnséqwnce u1
qex&abilisationdeshori.z,cwdeprof~dueà
la dispersh de l’argile.
ACQUIS EN MATIERE DE RIZICULTURE
L%vdutiaudela distribution 1
btale s’est faite surtmt en fonction du degré de
sophisti~tion des aménagemm.
CT’& ainsi que D52-37 ; LS-26 ; et GAIMBIAKA
t ‘été préwaiisées pour les am&agements
sommaira. Les variétés à haut rendement et à pai
courte ont connu le maximum de difiùsion avec la
maîtrise complète de l’eau. On peut citer entre aul
iIR8 ; IKP , TNl, JAYA, DJ684D, DJ346D. Les
résultats les plus récents ont permis d’ikntifkr B(
/2 et IET 1996 comme étant les variétés les plus
performantfsencutture~~e.
Enmatièredadaptationvariék
la sensibilité au i3uid des variétés usuelles amtitue
la principale cxmtrainte à lever pour garantir une
turc de saison sèche froide (Octobre à Février) sans
risqueLesessaisef&d&ssurdesvariétésJapon
s (YONESHIRO, TATSUMI MOCHI, SORACHI)
par l’équipe ADRAO ouvreot des perspectives intéa ;santes. Un rapport Az.oMPhosphore de 1/2 dans la
fùmure semble avoir M effkt bénéfique sur la tol& r a;e.
f

7
La fùmureminéralepnk4xsisée comprqx3 :
-
120 à 130lqleN
w
60
kg de P24
-
60
Irg&Kzo.
Lefkactianemfstdelkot8~recnmmandeen~de
1irZaurqiquageouau
semis, 1/4 autallage et 114 à l%tiationpaniculaire.
-Propanil(STAMF34)àladose9l/ha
- Oxadiazm ,f Propanil (RONSTAR PL) à la dose 5 L%a - Bentazan + PrqxniI (BASAGRAN PL) à la
dose 6 l/ba. L’applkatkm s’effectue gékal~tst au stade 2-3 fkuilles des adventices après prkrigatiau.
Des produits disponibles, seul le glyphosate assure une lutte s&sf&i& contre le riz
,à rhizome.
L’entomofaunepouvaut
causer des d&âts importants sur riz comprcndplusieurs
Borers : M&u@a sepamtella, Cbilo sp. Sesiamia
Difoliateurs: M+timna loreyi, Diacrisia sp.
Suceurs : Al- Nephokttix sp, Sagatella.
La seuleprotection actuell~tipreconisée
consiste enlkp@ication de Carbofkm
(‘FURADAN)àladosecEel,5à2kgéematiereactiveparhecbre.
LtqYpaxitioKl localisée de sympt&xw de fléttis=& bactérien et les attaques
tXaczuieas dans la moyame valléene ccmstimpas à l’heure actuelle de sérieuses menaces, cependant
des actions de suivi phytosanitaires seront nécessaires pour parer à toute éventualité.
Lbption sur la taille de la motorisation czontke de susciter le débat. On peut
czpendant I-W une certaine maîtrise des techniques de grosse motorisation par la recherche qui a
donne lieu à des essais de transfert cn milieu paysan dans le colonat de Ri&ard-Tell errtre 1972 et 1974.
Sur le plan technique les résultats fixent très satisfaisants. L’étude sur la petite motorisation en
riziculture à Savoigue a également permis Craccumuler une masse importante de données de base
techniques. Une des applications de ces résultats se trouve concrétisée dans le projet d?ntrtia de la

8
petite motordions à TWombo-Thiago. Les difficu~kés rczwmtrées avec la mécanisati~ ne sont que trop
b$3lcolmues.
/
préiigué&beletbi~possible&devrait&e~
dansles~ts~esvillageois
.
oùlataiJledesparcdlesetledqgrédemotivationck
canstw&des~~plus
ACQUIS EN CULTUREI DU SORGHO
Lesacticmsde~fure
&decruequiestl0type
& culture le plus répandu daus la vallée. Une prc
WlgboslocauXdela
valléeapermisunrqqqemwtdeceux~en4~
fimilles. Laséledionquiaétéop&éeparla
suiteadigagéunedizaiuedevari&squisemées
del0OOOpoquetsàlbectareavecunapport
de50unitésd’azoteàlkctaredonnaitcksrcndei
lordrede2Oquintauxparbedareaicukurede
décrue. Parmi ces variétés, il faut citerRT13, R1
0 et SD24. La lutte contre les oiseaux
granivores cz0nstitu.e l’un des aspects les plus cent
sorghodedécnle. Lesclégâts
sontsurtoutélevésenborduredeschamps. Lepc
sur épis protégés est estimé
parRueIleetSEMAILLEà5,7tandisquelepou
l’ensemble des cipîs est de 10,3. La
protection cunsiste à envelopper la pauicule avec
avec tout autre matkriau.
LWrodudiondeladtureirrigufk&lamaîtrise
daméuagemcntqGlaccompaeperos.ztont
ouvert des perspectives intérsm à le culture ( /
Pour rentabiliser I’eau et les am’
em&, il Mlait disposer dematériel végétal très
performant à bonne propriétés organokpti~, i ”
i~diUecourtedr@ondantbienàlafumure.
Les
&ercbesprUes sur les calen&= cultura~ Ixi CEéternnnèretlt l’hivernage et la saisoil sèche froide
(semis en début octobre pour cette dernière) c03m UC, &ant les périodes les plus favorables.
/
Eh culture clkmnage l’hybride 612Ax 73-208 et la ligtGe 73-13 sont proposeeS à la
vtdguisation. En saison sèche froide, l’hybride 6: l
[LCAx75-14etlalig&e75-14sontproposées. Toutes
cesvari&ésontunpot&iddereudemcntde5à~
5 l!.cmnes par hectare. La fumure suivante est
recommandée :
- 120 kgka de phosphate Crihoniaqy (18-46-O)
- lOOkg/ha&KCl
-50kg/hadeperl~.
/
En cours de végétation
- 8Olcg/hadeperl~éeaudém a. i3e
-80kg!haàlamontaison
i-

9
Leadensitksdesemisrewmma&%wmtde55555poqu&haetde
111111poqwWbarespectiv~~
pourl%ivexnageetlasaisonsèdxfioi&.
LedéanariageskfEctwà3pi~~. Uneinigatiian
, f
*aprbsemia,suivied’une~onparsemairae
de6ommeatpIrjcuansée.
uutraikm&aurul[etaFystemoxcanvientencasdattaque&puceraas.
La protection cuntre 1~ oiseaux est indispensable après la flokscm. Actuellema la
solutiorllaplus~amsisteeilungardi~&a~es.
Variéees amqwites : EarLy-Thaî, Peqjaljnan, JkIimus, CPJBOUAKE et Diara.
variétés syIllh&iv : sy49, SY57 â-sy 66
Varié& hybrih : JDS a BDS
Deuxmodes&semisfùrentmisaupoint
-uilsemissurbilloIls.
Le8solsfandkconvifzfmcntlemkuxàlacultureciumaïs.
L’hiveanageetlati
skhe froide sont égalm& les périodes qi convierment le mieux à la culture.
La fkmure r~~eestdutype3N80Pz0~60KzOa~seams~46Nau
tallage, à la montaison et à la floraicnn mâle.
La mi-novembre czcmstitue une date limite de semis en saison fkide.
Une dose d’irrigation de l’ordre de 55 mm par semaine est prtisée.
3ou4passagessontn écessaires en cas de désherbage manud tandis qu’un
dkberbage chimique peut &re 8-é avec le Lasso GD (6 l/ha) en pr&mergcn ceouàl’ATRAZJNEen
post éanergence,
Une gamme variée de produits est disponible pour les traitemeuta phytosakkes
(Ektospeine, Thimul, Furadan, Baciudine . ..).
Lesrendements2-3tormesmaal~~ecorrtre3-4~ensaisaa~~
peuvent être améliorés avec une meilleure maîtrise des tecbniv culturalea et
égalema avec une protection plus &kace contre les perroqteis suivis des petits
ciseaux dugeme quelea et ploceus.

10
/
Lacul~dumaissuscitebeal
d%&.&êtdansles~artebnents &M&lll&
Bakeloùile!àteutxé,plusqu’ailleurs,dansles
alimentairesdespopulationsetoùlapossibitité
motivatim.
ACQUIS EN CULTURE DUBLE
Lespreulî~tentati~&~
‘on&laculturedubléeurentlieudansledeltamais
+
très~~app~Qs~(~,(dispornbiliteeneauetc.)qui~~favwacl”un
$épla~~dupôleclectitltù9onverslamoyenne~~àGUEDE. Trèstôtilfut&abliquelac&uredu
blé n’était possible dans les ccmditions agroclkti
delavalléedufleuveSENEGALquedurantla
saisonsèdiwfkoi&,avecunepéfiodestridiede
se&uex&rele15novembreetle15
Décembre. Audelàdu 15Dkembrelerisque
lamatur&ionaveclesv&sdxmdsd
secaest ‘~etpeutse~parune
esvxif%4kquisesontlemieuxz&pttkavecunepr~~ -dél~sont
-lkExIPAK
- SIETE CERROS
- NACOZARI-S
-CONDOR-S
- CHENAB.
Lesrendemeotsobtenusvari
qntre3,5tomWba&5tonneSma. Sousinigati~le
planage de la parcelle de blé est indispensable. Ce sont les sols fon&é qui canviennent le mi= à la
culture. La fùmure appliquée est du type IOON j
80P205 60Kz0,1’Azute est fiactionné à raiscm de 114 au
semis, 1/4 au tallage et 1/2 à la montaison.
Le ftible tallage des plants est compensé par une b‘té de semis élevée de l’ordre d 200 à 250 kgiha.
Lebléduretletriti
emeut fait l’objet de re&er&es qui ont été
mcnéespamllèlemcntà celles efFectuées sur
Lesmoinsboxmesperfonnanceseu.rqktr
èmes de phytopatbologie expliquent la dimkutiun
de la pression de recherche sur ces deux produits d
plus que le blé tendre qui connaît une
réussite techique incontestable ne trouve pas d’éd
en milieu paysan. La faiblesse du prix au
produ&ur d le manque d’infiastructur~ locales d
on sont autant de facteurs d&vorables.
L’0.M.V.S. qui a assuré le £tnsmcemeni des rechen
au cours des dix demières années a
monté à le poursuivre. Par résolution du wnseil
Ministres au cours de la 15” session olx&aire tenue
/
àBamakctmDécembre
1981,ilestditceci
1
/
“Comptstcnu des bons résultats technique 1 acquis dans le domaine de la culture du Blé, le
(ZbWil~~stres:
/l
.te de la prévulgarisaticm de cette culture n’est plus
nécessaire

11
- r~,:eLIuw+mce,
aux Etata membres & prendre des mesures
incitativesnota~dansledomamednspnXauxprodu~~. *
Pose en ces termes le problème du ibléwste txktier.
N~US penscxls qu’une des soltions les’plusjuditi~ réside dans l’insertion de la culture du blé dans
me. rotatiorl que les essais en cours devaiti penMZ.re de mieux dékir. La triple culture céréalière est
posaibledans~~ons.
L&e~aaisàWEDEc&produitunreadetmrntti&16
T~aveclesystème~~:b~ensaisan.froide,Rizenaaisan~~(K.S.S.)etRizen
hi- (K.S.S.).
LeMéproduitlacal~~d’excel~qpalitésmwaneres~boulzmgezles,
comparables à celles du blé qw; le !BNE?GAL impom chaque année pour une-- quantité moyerme de
hrdre de 120 ooo tQl.mB.
CULTURES MARAlcHEREs
Le~~~desculturesmaraîchèresest~~~éàla~se~l’eau
Id?rli@icm. Deparleurvaleur~~hande~~,lles~~~consr~unesourc;e
~&por&~&derevcnum&&tiresufB~mat;rbicepourlespaysans.
La culture & la ‘lromate s’est considérablement développée dans les périm&res
hydroagiiodes malgré la fàiblesse du pxix au produckw d malgré la nature ca&tive des liens entre les
Usines de transfkmation e& les prodwkurs. Les rendemetrls élevés obtams d la possibilité découler
une partie de la produ&on sur le marché libre cuntribuèrwt pour une bonne part à l’aplanissemeat des
diffkultés.
Les~~dr:tomatepewents’édz$onneademi-octobreàjumavecles~iétés
SLUMAC, ROMA VFN et ROFORTO. Des pointes de rcndem& de 4OT/ha peuvent être obtenus dans
lles~es hydroagric&s sur sol de type “fondé”.
Les dégâts les plus importants sont causés par le papillon H&this armigem contre
Ikquel l’application dendosulfan & le pi@xige aux phéromcmes constitwnt à l’heure aduklle des :moyws
de lutte efEc.aces.
Des techuiques de production daignons bulbes et semences ojti été mises au point sur
rsol de type fondé. Des semis se si-
tuant wtre la mi-novembre et la mi-décembre sont indiqués. La fkmure préconisée S’établit unmwsuit :
175kg/hade18-46enfknuredefond
125kg/hadeKcl cnfkmuredefd
217 kg deperlurée dont 1/3 15 jours après plantation ($263 30 jours après
cdte dernière date.
Pour la prutedion de la culture 2 à .3 binages sont nécessaires.
Des applications de Furadan 3G (8 kg&) e$ de Difolatan (258/10 1 d’eau) peuvent s’efkdxer ii la
demande.
La densiti de 500 000 plants à l’hectare (ckartema 2Ocm x 10 cm) conviart.

l
12
Lfzsacquisles
&tamsclansleDelta. La
sAEDdallslapÉaspective&miseen
avaitcmfiéàlarecherdzles
&udesdebasesurlaftibiW,larréatisationetla
d!unmod&le dexploition familiale
a!3suwtlaliziculture~solargileuxdecweae
e!tlemaraîdlage0lsolsableux
dunairepiadantlasaiscmsècbe. Camptetfm
.mode d%rrig&~par aspersion et
latradhnbovhefufdadoptéspourlemaraî
ont matré qdune fimille comprmant
5actifspouNBif~lloiteareo5aMenieat1ba&
aMeae~lha&~marajidrèrestnSOl
sablm
~~~&travailauSgn&:‘eJlptaitahmpermetla~~~~~~étalemeas&
i
laprodudicn LerexnumcnsuelparadifseM ~enmo~à22OOOFCF.Asurles3dehèaw
armées*

L’arachide commepré&ht CI
QS cultures maraî&ères skst avérée efEcace
dans la lutte biologique contre les &matdes
me contrainte majeure. les
spkdationslesplusintéres~ sont :
-
LaTomate(Roma
Rossot PieKeasole) 38 tonnes/ ba
-
l’oignan(violetde
-
leUwu(pak-Rite.
-
lapommedeterre
, Baraka, lllésiré) 25 tannes/ha.
vasansdirequedfzspointesdeplus
Les lois du marché sont actuel1
très favorables aux produdew hâtifs dtarcla
mais il es& à craindre cph développem& g&&rali
chage nhtraîne rapidement une
surpr~on suivie de méwnte, si Il%coulema d
Parmi les légnmes de type afkic
le gombo suscite adxeknent le plus cWté& par
ses performances et sa précocité. Les vari&& Pous
Pop 12 ont eu un excellent comportemcxxt dans la
rhgion.
4,7. coNTlbmTEs
La re&er&e agricole
e débouche sur la
résolutkm de problèmes concrets posés par 1’
prospectifidqxnsable à toute stratégie de
résultats fiables, c’est-à-dire soutenus par
une fais les problèmes posés, justi&nt la
solutions ou des amorcés de solution 1
malheureusement pas toujours bien camp
qui SOU~& ne s’adressd à
de c@en cas d’impasse inéluctable.
Ilfautqxdantr
Iles rapports cntxe chercheur et d&eloppeurs ont
connu des moments difEciles dont les responsa
mnt partagées. Force est de r=Ire que la
recher&e a souvent dégagé seule les priorités az
ère de programmes de recherches faute dune

L’absence ou la nonfonc&malité des -deliaisonredlerche-développ~
n’était pas de nature à favoriser un dïalogue pennanti entre cbercbeurs et “df%&ppeurs”.
$XVELUPPEMENT
AGRICOLE
EVOLUTIONDES STRIXXURES;
En 1904 un projet de cowtru&on de plusieurs barrages a éckws et canaux :parall&s
au fleuve fut élaboré, il sera par la suite jugé coûteux, non ktible, et aba&xm&
I!?n 1928 fut coqu un autre projet. d’un grand barrage sur le SENEGAL à GOUINA à
8OkmenamontdeKayesaveccommeobjectifk
-.
- la kgularisation du débit du fleuve à 185 m3/s au confhmt de la Faléané
- la navigabilité permanente
- la fourniture d’énergie hydroékkque
- la ~~&&~ération ~du Ferlo avec une station de pompage qui refoulerait l’eau dans la
vallée du Fe&-Boundou.
(Ce projet fut définitivemt rejeté en 1948 pour des raisons Cnancières.
Legigantisme des proj&s & leurs importantes implkatioî~~ financières apparurtxt
comme défavorables à leur adoption. Les choix se portèrent vers des amkagemc~ plus simples et
moimcoûteux.
La mission d’Etude du Fleuve Sénégal fùt créé en 1935 dans le but de pallier des
t5f&ult6s lieeS à l’importati~ du riz dInd.ocbine. Elle fut remplacée 3 ans plus lard par la Mission
d’aménagemm du SENEGAL(MAS).
En 1939 la MAS mis en place ses premiers casiers 83 amkxîgement simple. Cest
ainsi que 1000 ha furent endigués à GUEDE et dot& d’une station de pompage.

Apartirde 19451aMAS
5OOOObaen1Oanspourlaprodu&on
de80OOOtormesdepaddygrâceàlaréaerved
GlJlER!S.
C’est ainsi que le casier de Ri& rd-Tell fut aménagé a partir de 1946 d’après le projet
P&ier-Delisle.
k
Nous repmw cidessous la chronologie des
Twteslesopér~onscultural~fbr~mécaui
le casier avec utilisation & tracteurs et de
moissonneuses-battewx.
LWim&Hion eneau
ersgtâceàuubarrage
vam&surlaTAOUEYqykmpê&lavidange
l’in.husioil de l’eau salée. Le réseau
dkIQati~estdessepviparutlcanal&25kmdelo
eu1953,lecasierest&réparlestxvicede
1’AgriculturealaMBS. suiteàdesilifficuttésfma
gestimfut~ée,àunetiétéde
travaux publics (ORTAL). En 1960 la Sociétk de 1
Rkicole du SENlZGAL (SDRS) prit le
relais. Les difE~titedmicyut?s etlesproblknes d
larecxmversiondupkimètreen
casiersuuieràpartir&
1971
e Sucriere Sawaise (C.S.S.). A la suite des
accords signés entre le Groupe
&égalais, la C.S.S. reprkxxitoutes les
terres de la SDRS à l’exaqtkm du col
casier de Richard-Toll, la
t#xhuiquedelasubmersoncontrôlée,
‘égide & l’organktion
Autouome de la Vallée (OAV) et de FOrgukti~ 1
qyiavai~pourmission
dedévdoppermsystèdned~mperm~de
àlmminimmuenutilisaut
les cund&ions hydrologiques et morphologiques nat~
Vallée du SENEGAL. L’~~I~Ix et
Fécoulem~ de l’eau d5rr&tiou devant enprilxiipe
a déclivitknaturelle...”
(FUNEL et LEEOIN, 1980).
L’O.AD. réalisa en 1964 pour
0 millicins C.F.A. la protection de lknsemble du
Delta avec une digue périphérique de 100 km de 1
Devant les multiples diflicultés
disparut au profit de la Société d’Am&agement
Lati~egéuérationdesam~emeutsfi~t
aménagemetrts sont appelés “type secondaire avec d
Mveau~alimeaieeneauddrainéparlemême(
La très mauvaise réwlte de riz
révision & principe de
l’amkagemfxt gravitaire simple, en re4xuvrant au
les diflïcultka dues au manque
de planage devaieut rapidemeut conduire à la troisi
amiaa.gem&s avec une maîtrise
’ Actuellement la majorité des attributaires des
agricoles (ISRA-!MED), de la C.S.S., et des
Souss).

15
compl&e & L’eau ~unrGseautiérarcbisé8~anetdedrainage.
1.972aé.Guntomnant
pour l’imgatian. Qu$ques années avant (1969) lks&anœ dkise avait introcluit la technique du
rqi~&deladoubleculturedanslamoyczmevallée.
L’~~~laSAE3Dàses~étaitl’aménagementdegratldspenmètresdilaila
~~epeutvarierde400aplusc~2500haavecdesmailleshy~~~dellOhaouplusetces
parœlle ch 0,5 à 3-4 ha. Lkt4î~on des parcelles pouvait être individuelle (Delta) ou collective
O%F=--)-
L,espaysansmmtorganisésaut&ndes groupemerrtcrdeplwhzcteurs~le~.dentestl’inierlo~r
:privil&ié de la MED. Les travaux de préparation du sol sont ef&dués au trackur, le semis est cn
:prégemé et le désherbage peut* chimique, ou manut& Le battage s’&ectue mécaniqwnd.
Les
~graIlds~~s4mtgéléralementaituésdallslesgrandescu~argil~.
Ulediguedecr~~~
~lesprot~descxuesexceptioxmelles..
Lesp&m&ressunt&tésdestations&p~mpageàd&it~~mt.
uneculturedenzr~ppratiqueedurantl~~eeta~~unecuhurede
itønate~Za~saisan~~~oùla~~eneaulepermet.
Lecoûtforfaitairedes
iuputs par campagne rizkole et par h@are S’élevait à 100 000 F en 1980. Le rdemd moyen en riz
lestgtUéà3~~ha.Les~~~~s~uundéwloppetrletlt~(197~~),ils
1~localiséalelongctufleuve~defiesdéflueats~eGUEDEdBAKEL.
Lagcademotivation~
paysans est à l’origine de leur crkatio~~.
Une large part dkitktives et de reqxmsabilité est laisséa au
groupemat des prodwteurs qui provieuneut le plus souvent du même village. La MED participe au
choix dut.main et &ectue le levd tqograptique. Elle assure &alenxnt la foumdure de la motopompe
rwrba~Wtantquelegr~ee~erad’amortir. ~paysa~~participentpaurunegfadepattie
ri l’ami qui est mmmakmentdutypt?~. Lespeiits~soQtengénéralsitnéssur
ks bourrelets de berge du Fleuve (sol Fcmdé) ou rarement sur des cuvdtes argileuses (sol hollaldk) à
proximité des villw. ll n’existe aucune protedion contre les crues exceptidjes. La taille ti pe&s
périmètres varie de 10 à 30 hectares rwiron. Les superficies par adhknt surit de 10 à 30 ares. Le coût
approximatif de l’amkagement par hectare est de 300 000 F CFA dont 45 % pwr la mot-r (en
l980). Le coût par hectare des inputs par campagne rizicole est dkxwiron 50 000 F CFA.
La double culture est souvent possible avec du riz d!bivemage et du riz de cd..re
????????????????????????????????????????????????????????? ?????????????? ???. Toutes Iles opérations a&urales
sont efTb&&s mantiemd. Le riz est cultivé en repiquage dans les petits pkimfkres. Le radement
moyen en riz est évalué à 5 tomxdha (HUBERT 1981).
Les petits I~&I&&I~ de Bakel fùmt à l’origine sur initiative des paysans cx.oura&s
par me assistauœ technique extérieure. Pour les paysans de Bakel “l’irrigation de& qdun appoint aux
cultures pluviales” bien dfkloppées dans la zone grâce à une pluviomkie plus fworable, Les entre la
SAED et les paysans regroupés au stk de la Fédération des groupements furent assez cxmflictueas
L’oigine. Les paysans tenaient beaucoup à œ que le rcle de la SAED Se limitât txclusiw~ à l’aspect
tecbnique de klcadremw.
De nouvek formes dorganisation d de gestion du matéliel sont
expérimaées aduelkment à Dagana, Guédé & Nïanga. Il s’agit des coopératives d’utilisation a]
œmmun du matiel agricole (CUMA) sous tutelle de la FAO/OWS et de la SAED. Outre les erreurs
I’hivemage va de Juillet à Octobre Laa Contr~saiscm fkoide de Novembre à Février La contwsaison
??
&dedeMarsàJuin

1 6
li~au&okdhnepartiedumathrielquiest
rapidité des répartions et lkntfeti~ sont
apparuscommefacteurslimitMuneutilisati~
eavecdescharges&mortisWn~
acceptables. LeqGcesdéta~coûteniCaer~l
anormateaneotl~deli~~
SowçmtleaW. Lematérielacquissursut:
chanues, des semoirs multi-rangs, une moissonneu
etdesaccewoiresdivers. Lesétudes
&W par le projet mtisati~ de 1’ADRAO
sdedresserunelisted’éc&wxntadéquat
pourdesgroupemewmécanisésexploitant8Oà%
unnombre dadhér& compris antre, 55 et
60.
Laliste&matéxielr&nuparleprojdse
-2tramde65CV
-2oEs&lourds
-2baUmseaàposteiïxe
-l~&Stonnes
-1Cbanueàsocs
-1l3illonneuseàcliques(pourlacuthuedela
Les chaqys diamortissemcnt en cas de Troubl
s’élèveraieni à 26 380 F par campague et par
hectare (~I%XZXX 1980). Les problèmes d’organi
et l’absence &m crédit agricole à
faible taux d’intérêt pour l%quipemeut sont autant c
conviendrait de lever pouf la pleine
klisatiian des objectifs.
CONTRAINTES
L+es objectifs assigués aux
périmètres santraremcxktatteints.
Lesurplus
commercialisable dans ces périmhes est
bien en dqa des prévisiuns pour plusieurs raison.
RATSONS D’ORDRE TECHNIQUE
Toutes les sqerfkies
’ ne sont pas cultivables par inadéquatim de
l’exemple le pius frappant à cet égard
sousestiméeaudf+rtcombin&à
origine Gfabandcm des parcelles. Il faut
plan quantitatif qfau plan
age,auxrupturesclestocksdecarburantetaux
l’enherbema i?nmre et la fmesse duplanage
prestations de service ef%ctuées par la MED
mtrants (engrais, pesticicks)peuvent h-e des
esinduisentdanslamise~place~le
RAlSONS IYORDRE HUMAIN
Lt?sprestationsdeserviceenvigueurdansles
érimètrea est tel qu’il nkst pas nkssaire Cpêtre
dans les périmètres pour les exploiter. Ce&ns
es exemnt des activitk extra-agricoles. Le
système favorise l’abs&&me eC le d&el
dune cextainefonne de salariat à travers laquelle
l’attributairenégocie lhhtion de quelques
manuels avec des tacherons.
des parcelles collective où la
on dutravail effectiveanetrt
foumi par l’adhèrent qui peut mobiliser un nombre
Le petit matériel agricole mis en commun n’est pas

1 7
Cesprobl~debéficit~à~r~duphénomene~migratouecIuirmarque:
trèsf~lespopulaiiioasdelam.o~vallée. Sdadaphysi~ &I%i~ un axtaine
amcurrenœpeut gubsister eatre la culture irriguée et les dtures traditides, damment en début et
al fin de cycle. C&e con-œ ‘est sou- à l’avantage des cuhxes traditictrmelies qui ciomne toute
comportent moins de risque au plan mo&aî.re.
D$memanièref&béraie,
ii fàut signaler qyl’axafzlrementte~~dapas~ours
eul’~~~qu’cwétaiten&aitdaaendredelui. Lesraisomsetr~tantautiveau&~
concqtionqdauniveau&sstrwtuiresmisesenplaœ.
L?dervdi~eumili~pa~asou~&
conçue de mariire unibkaie et aatipédagogique.
Les paysaus sont rarement associi% a la prise de
décisianles~~alorsquedcmsbiendescasilsantunebienmeilleure~&l~
milieu cpi pourrait être juclitimmise à profit par l’enca&ement. Une plws grande
reqxmsabïlisation et unelargepartkipation des associations libremwt cxmsedia de paysans devraient
sansdoutewnduireàunemdleure:ranMditidfzs
sommfs im3sties dans le dtkel~ rural.
PERSPECTIVES
L’achèvem& des 2 principaux ouvrages de 1’O.M.V.S. est prévu avant la fin des
années 80. La mise en fonction du‘barrage de Diama est programmée pour 1986 tandis que pour le
barrage de Manantali 1989 a été’ retawe.
IBARRAGE DE DIAMA.
LesiteestceluideDIAMAà23kmenamcntdeSaixt-
Louis. La fonctions esdelles du barrage seront :
-
d%viter iintrusion des eaux salées prownant de l’embouchure pedant les p&iodes de basses eaux
-.
La créatrion dune réserve en vue d’augmenter les possibilit& dirrigation tout a dimin~ les
hauteurs de pompage.
--
l’amélioration du remplissage des lacs de Guiers & RKIZ et de la ddpression de l’Afkout-es-Sahel,
Une écluse de navigation accolée au barrage en rive gauche est également prévue.
Ihe digue de bouckre sera wnstruite dans l’eau., le barrage lui même &ant exédé hors de l’eau.
Compte tenu de la topographie, des fndiguements seront nécewîires pour la retenue.
L’option endiguem& haut insubmersible, a été pkconisée.
Un endiguement exiske sur la rive gawhe
depuis 1964, ii sera réhabilitk en fonction de la côte (+1,5 m). En rive droite tout reste à faire. UFne

-
.
. -
1 8
pour raccuurcir letrajet Saint-Louis
BARRAGE DE MANANTALI
à 90 km au SudEst de Bakulal-,e.
-lari&dak&~&débità300m3/setla
une crue artifkielle de 2500 m3/s
pdantunmoispour permd&elaculture
-laproductiande8oomilhonsdeKwHpar
-lanavigabilitép
aint-tis et Kayes (948 km)
Lebanagepréstxtelestz.ara~sti~sui~
-1ongueurtotale 1432m
-hauteurmaximum66m
-c6t.ederedmenormale208m
-5groupesturbo-altemateurs
Le lac <Faccumulation aura une supedicie de 50
La taperficies irrigables à partir des 2 barrages
300 000 ha pour les 3 Etats-mb de
1’O.MV.S. (Mali, Mauritanie, Skégal)
Plwde1OOmdliardsdeFCFAsc&x6wsaires
&disationdestravauxd~structure~lecalCul
PROBLEMES DE LENWRONNEMENT
L’érecti~ douvrages
deDiama&deI%nant&nemau~pasde
produire des perturbations dans l’envir
la phase transitoire de Manant& c&aiws terres
de waalo ne recevront plus les crues.
esencléauedtrontme~on
sensible de même que les pâturages
prévisions en mat&e de forêt foaS état de la
Dansledomainedela
prévu @avec les barrages les captures dans
l’estuaire dmteront (de 4000 T d augmcnt
2500 T) dans la zone Delta-Lac de Guiers
grâce au medleur remplissage du lac. Une
on de la composition faunistique du fleuve
est prévisible dans la mesure où les espèces
neremonterontplusaiamontdeDiama.
Surleplandelasantéhumaine,
est à craindre une plus grande extension du
La qualité de l’eau à usage de
est actuellement médiocre. Anotre
connaissance seule la ville & Saint-Louis dispose
station detraitemd des eaux fonckmdle.
I

1
9
Ce problène & F’eau est partic&ènnt& pkccqxmt dans la zone de Richard-Ttill
o&lelacdeGuierssertd’ef3umtaucomplexe

*
agtumhdel de la C.S.S. Quant on sait l’ampleur &s
r~~~~~cuttiv8esa\\~l’utllisatiotzmassivecreogtaiset&peslicndes,
onestendroit&
s’inquiker de l’état de polluticm du lac de GlIkrs. Le m dea scim de l’enant &
1hmhd.é de Dakar avait entrepris une étqle du kimisme des eaux du lac, clans le cadre d’une thèse de
IDKA, mais il semble qu’il y ait eu xme&xruption dans le suivi.
Dea mesures wrrdves d’accompagwment seront indiqwables pour tirer le
rneillern:p~tdesouvragesetdesan~prrSvusdanslaBous~~.
Nouscitemns~eautres
la protection des parcs nationaux dans le Del&, le déwloppem& de la pisci&xe pour pallier Ile déficit
tnpcXssoqledéveaoppemeotdesculturesfourragéaesirriguéeset~~~~nti2isaticazdessaus-
produits de l’agriculture pour l’alimtzktation du bétail ; les actions de rebokem& en vue & sati&ire les
besoins des populations en bois de chauffe et de r&nt&er Parbre dans les paysages agricoles et enfk des
mesures prophylactiques adéquates pour am6liorer le niveau de sa& des populations.
C0NCLUSION
Dewant le déficit dnonique de la pltiom&rie pour l’ensemble du SENEGAL, la mise
ED valeur des ressources hydrauliques clu fleuve amktue un choix crédible et judicieux, car la région est
Iichealpoteniialitésagnoolesquela~ti~desouvragesdeDiama~de~~~~a
dexploiter pleinement. Les résultats de la recherche ont umt~3& et contxibueront pour une bombe part
encore au développema ck la culture iniguée dans la région. Cej+xk& une approche int&xmt toutes
les composantes des systèmes deprodkion s’avère indispensable pour une me&ure articulatim des
programmes de recherche6 autour des contkntea identifiées ea milieu paysan. La re&wWa&l de la
recherche dans la rkgion clukuve s’inscrit dans œ cadre.
Les objectifk fixks aux sociétés de clével~ rural ont &é rarement attktts clans
la région pour des raisons à la fois techuiques, éumomiques et sociales. Uhe bosme partie des
cantramtes techniquea est en voie d’&re levée mais des clifkulk subsisteni clans les stnxtures
d’exploitation à mettre en place pour rentabiliser les investissem&.
Ce&ns e&ts des barrages et des
amenagetnents sont actuellemd dif6cilem~prévisibles, mais d’ores et déjà il ~convi& deprendre des
me-sures de sauvegarde clans les domaks des forêts, des pâturages, & la pêche et de la santk. Ckst
seulemelt à œ prix que les rizque seront minimises. Lestelm~del’altemativescmtclairs:
?
Développer la culture iniguée d s’assurer de récoltes minimales garanties ou
?
Accroître la dép&ance vis à vis des alkas climatiques de plus en plus
d&favorables.
Lesbarragesnecunstituentqdun~~danslachaînectu~~~~agnwle~
c’est dès maintenant qu’il faut faire la jonction avec un plan directeur baménagameut de la r6gio.n en vue
de rentabiliser au mieux les ouvrages de L’0.M.V.S.
SIGNIFICATION DES ABREVIATIONS

20
A.D.R.A.O.
:Afsoc&ionpourleDévd
delaRizk&ureenAfriquederOuest.
C.I.L.S.S.
Z3édmse au Sahel
C.S.S.
: Cmpgnie Sucai&e S
F.A.O.
1’Alimmmicm et n@lkube.
I.R.A.T.
:I3l&Ut&Rm
et des culties vivrières
I.S.R.A.
: Institut Sénégalais de Rei
MAS.
0. AD.
O.A.V.
O.R.S.T.O.M.
: OflIce de la Recherche SC
que et Technique Outre-mer
S.A.E.D.
: Soci&National
d d’Eqloitation des Terres du Delta du
euve Séuégal et de la Falemé
S.D.R.S.

2 1
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