R é p u b l i q u e d u S é n é g a l (.:‘ ...
R é p u b l i q u e d u S é n é g a l (.:‘ ï 1 : L
< ,“_i .: i.
L
AGENCE DE COOPERATION
CULTURELLE ET TECHNIQUE
INSTITïJT SENEGALAIS
(A. c. c. r-.1
DE
RECHERCHES AGRICOLES
MUSEUM NATIONAL
D’HISTOIRE NATURELLE
CENTRE NATIONAL
DE RECHERCHES FORESTIERES
ANTITRANSPIRAN’I’S
V E G E T A U X
D E T Y P E
R E G U L A T E U R S T O M A T I Q U E
EXPERIMENTATION AU SENEGAL 1986
Compte rendu des résultats
obtenus en octobre 1986
20 DECEMBRE 1986
par Michel CAZET
Chercheur au CNRF/ISRA
Parc forestier de Hann - BP 2312 DAKAR

AVANT-PROPOS
Face à
La sécheresse persistante, le forestier sahélien, comme
l'agronome, peut avoir deux attitudes : abandonner certaines espèces
qui ne
résistent plus
aux nouvelles conditions climatiques au profit
d'espèces plus résistantes ou tes conserver en améliorant leur alimentation
hydrique ou en réduisant leurs besoins en eau.
Or Les besoins en
eau d.'&e parcelle plantée, caractérisée par
son évapotranspiration
maximum,
peuvent
être modifiés en
agiqsant sur
le micro climat -par
L'intermédiaire de brise-vent- ou en agissant
sur la physiologie de La plante et notamment sur sa transpiration.
Nous savons en effet que sur
les 2000 ou 3000 tonnes d'eau consommée
par un hectare de culture ou de parcelle boisée, plus de 97 % sont
rejetés dans I'atmosphère par transpiration.

La transpiration des végétaux représente en fait une double déperdition
-hydrique
et énergétique. puisqu'environ 0,3 % de l’eau seulement
est
utilisée dans tes processus photosynthétiques -1,8 % participant à
la turgescence cellulaire- tandis que la vaporisation ..à la sortie des
stomates
représente 45 % de L'énergie captée par la plante
cgntre
1 % pour la photosynthèse. Mais la transpiration n'en demeure pas moins
Ce
"moteur"
indispensable du flux d'eau dans la plante et notamment
du courant ascendant de sève brute qui
véhicule les éléments du sol
utilisables par la plante.
Si dans des conditions optimales d’alimentation hydrique, toute
réduction artificielle de la transpiration entraîne une baisse du rendement
photosynthétique, en revanche, en
conditions de contrainte hydrique,
C'efficience de l’eau peut être améliorée.
Ainsi,
l'objet de I'antitranspirant n'est pas d'augmenter la biomasse
d'une
plante
isolée
mais d'accroître l'efficacité de
l'eau
reçue
-c'est-à-dire la matiére sèche produite- sur une surface donnée.
Mais il
est essentiel que L'eau économisée par la limitation de l.a
transpiration ne soit
pas perdue par évaporation. Ainsi
l’emploi d e
I'antitranspirant devra obligatoirement
être associé à des techniques
visant à conserver ou
à utiliser l’eau économisée -par exempte grâce
à la mise
en place d'hydrorétenteurs ou de cultures intercalaires.
Deux
types d'antitranspirant
sont actuellement disponibles.
Les anti-
transpirants
type
"fi Lm”
consista,nt à
recouvrir
Ces feuilles d'une
. . . / . . .

cuticule
artificielle ont l'inconvénient d'avoir une réponse du type
"tout ou rien".
Les
antitranspirants
métaboliques ou
stomatiques
provoquent
une
réponse plus nuancée.
Agissant
seulement au niveau des
stomates dont
le degré d'ouverture dépend du dosage de l'antitranspirant, ils constituent
un véritable régulateur stomatique. '
Les
expériences faites au
Museum National d'Histoire Naturelle
ont montré que l’acide usnique possède des propriétés antitranspirantes
par une réduction de la transpiration d'environ 30 % et corrélativement
une
augmentation de l'efficience
de l’eau consommée d'environ 34 %.
Il est également prouvé que les plantes traitées à l'acide usnique
acquièrent une meilleure résistance à la sécheresse.
Gageons que
l’acide
usnique
permettra
aux forestiers sahéliens
de maintenir et de développer certaines espèces en dépit de la sécheresse
prolongée.

S O M M A I R E
PAGES
A. ESSAI MUSEUM SUR PLANTATIONS D'ACACIA ALBIDA
1. Les conditions exoPrimentales
11. Les facteurs physiques
111. Implantation - pédologie
1
112. Pluviométrie
1
12. Les modifications du protocole initial
121. Dispositions générales (expériences A, B et Cl
2
122. Dispositions propres à I'expérienze B
3
13. Mise en place des essais
131. Préparation du terrain
132. Trcuaison et mise en place des produits
133. Plantation
134. E;:mis d'arachide
135. Entretien
5
2. Interprétation des premiers résuCtats obtenus s!lr Les arbres
21. Remarques préliminaires
211. Dispcsitifs expérimentaux retonss
*
212. Variable étudiée
.
213. Analyse statistique
22. Analyse du taux de reprise
221. Expérience A : Antitranspirant seul
6
222. Expérience B : Antitranspirant + Hydrorétenteur
dans le trou de plantation
8
223. Expérience C : Antitransp-irant + Hydrorétenteur
placé dans 2 puits latéraux
9
224. Expérience globale A -t B + C ou expérience M
(comme Museum)
9
3. Analyse des résultats obtenus sur la culture intercalaire
d'arachide
31. Expérience A : Antitranpirant seulement
311. Rendements obtenus
11
312. Comparaison des moyennes
11
32. Expérience B : Antitranspirant + Hydrorétenteur mis
en place dans Le trou de plantation
321. Rendements obtenus
11
33. Expérience C : Antitranspirant + Hydrorétenteur
mis en place dans des puits Latraux
331. Rendements obtenus
12
. . . / . . .

34. Expbrience globale A + B + C
341. Rappel des rendements moyens d'arachides obtenus
13
342. Comparaison des moyennes avec dispotitif en sptit-plot
13
343. Comparaison des moyennes dans un dispositif en blocs
complets
344. Conclusion relative à La récotte d'arachide
4. Conclusion sur Les résultats obtenus dans ta triple expérience
antitranspirants végétaux aprés 3 mois de végétation
41. Sur ta culture intercalaire d'arachide
il4
42. Sur te taux de reprise des arbres
14
8. ESSAI COMPLEMENTAIRE SUR SEMIS DIRECT D'ACACIA ALBIDA
1. Objectif de cet essai
16
2. Conditions expérimentales
21. Implantation de L'essai
16
22. Dispositif expérimental retenu
16
23. Mise en place de L'essai
17
231. Préparation du terrain
17
232. Trouaison et mise en place des produits
17
233. Semis d'Acacia atbida
18
234. Semis d'arachide
18
235. Entretiens
19
3. Interprétation des premiers résultats obtenus sur les arbres :
te taux de survie
31. Note préliminaire
19
32. Analyse des résultats
321. Analyse du dispositif initial à 4 répétitions
19
322. Analyse du dispositif redécoupé en 6 blocs
4. Interprétation des résultats obtenus sur la culture
intercalaire d'arachide
41. Note préliminaire
21
42. Rendements obtenus
21
43. Analyse des résultats
21
44. Conclusion concernant L'effet de t'antitranspirant sur
te rendement de La culture intercalaire d'arachide
22
C. CONCLUSIONS CONCERNANT LES PREMIERS RESULTATS OBTENUS
AU SENEGAL AVEC LES ANTITRANSPIRANTS VEGETAUX
1. Sur le taux de reprise d'Acacia atbida
24
2. Sur te rendement d'une culture intercalaire d'arachide
24

r
A - ESSAI MUSEUM SUR PLANTATIONS D'ACACIA ALBIDA 1
I
0. OBJECTIFS ET PRINCIPE DE L'EXPERIMENTATION
Voir protocole expérimental en annexe.
1 - LES CONDITIONS EXPERIMENTALES
11 - Les facteurs physiques
111 - Implantations - Pédologie
-- ------------_-w--m_
--
L'essai,
initialement
prévu à la
Station
CNRF/ISRA
de Bambey a , en fait,
été implanté à La Station d'agroforesterie
de Thiénaba et cela pour trois raisons :
a> - le terrain de Thiénaba est situé à 15 km à L'Est de Thiès,
sur des sols sableux (SOCS dior) caractérisés par :
. des teneurs en argile + limon inférieures à 5 % ;
. des taux de matière organique voisins de 2'0/00;
. une faible réserve ut;le en eau (de l'ordre de 6:. % 1 ;
. une grande
pauvreté
chimique (P205 KY 0,06 o/oo)
Ce terrain est
représentatif d'une très vaste zone de ce
secteur
nord
du Bassin
arachidier dégradé par
La mono-
culture de I'arachiG'3: et la surexploitation d'Acacia albida.
b> - L'essai
comprenant
une
culture
intercalaire
d'arachide,
il
a paru préférable de l'installer dans L'unique station
agroforestière du Nord-Sénégal ;
cl - La Station de Thiénaba dispose
d'un responsable permanent
(Agent Technique des Eaux & Forêts)
capable d'assurer La
mise en place et Ce suivi des essais.
112 - Pluviométrie
----s-m-----
La
pluvi â:métrie annuel1.e moyenne,
qui'
était
d'environ
570 mm avant 1980, est inférieure à 370 mm depuis 1970. En 1985,
elle a été de 385 mm.
En 1986,
le cumul piuviométrique est de
334 mm réparti sur 25 jours.
L'année 1986 a été marquée par
une
répartition
irrégulière et
inhabituelle de la ptuviométrie
avec :
I 1 seule pluie de 22 mm en juillet suivie de 21 jours sans
pluie ;
. un
cumul de 82,3 mm du Ier au 8 août suivi d'une
période de quasi-sécheresse de 23 jours ;
. une
pluviométrie
forte
(220 mm) et
bien
répartie
en septembre.

-2-
12 - Les modifications du protocole initial
121 - Dispositions générales Cexeeriences A, B et CI
--- --------- ------------ -------s-- --------
a) - Les bandes
intercalaires de 8 m, prévues entre tes trois
essais, ont été supprimées pour deux raisons :
1. L'interaction entre
tes
traitements des essais A, B,
et C paraissait peu probable ;
2. ta mise en place d'une Ligne de plantation entre tes
essais
représentait un
risque
supplémentaire d'erreurs
tors des mensurations et comptages ultérieurs.
b) - La culture intercalaire d'arachide a été réalisée sur L'ensemble du
dispositif. Toutefois, pour tenir compte de La faible ptuvio-
métrie et

pour
faciliter
tes
entretiens
utltérieurs d e
L'arachide a
ta houe
occidentale
attelée,
sans
risquer
d'endomager
tes
jeunes
ptants, ta
disposition
suivante
a été retenue :
%
)c - Ligne d'arbre
--------------_____
.
--------m---------*
6 Lignes d'arachide
L---------------
---
espacées de 0,50 m
--------m-----------
---_----------------
-------------------
I 2 bandes de 0,75 m
%
k
x
non semées en
I
arachide
----------a----
----
-------------------
w------e-----------
w-----------
d-----m
-e----------------w
-----m----------w
--
-q-
%
X
x
4 m
4 m
cl - Trous de plantation et mise en forme du terrain
Les trous de plantation ont été
réalisés aux dimensions
0,50 m x 0,50 m et 0,60 m de profondeur. Avant rebouchage,
tes parois et te fond d2.s trous ont reçu un
s a u p o u d r a g e :
,f . *. _-.
au Dietpoudre.
Pour éviter
un trop grand
remaniement des couches de
sot,
ta terre extraite a été séparée en 2 parties (supérieure
et inférieure> qui ont été remises en place dans Leur position
respective.
i

- 3 -
*
Après
rebouchage,
le terrain a été aménagé en cuvette
sur L'ensemble du dispositif CA, B et CI, ceci afin d'homo-
génèiser tes conditions d'essai.
Cuvette d'envirw
Mise en forme du terrain après rebouchage
d> - Mise en place des produits
1) humus seul ou humus + acide usnigue
------------------------- ---c--- --
3 litre de produit
: humus seul ou humus + acide usnique
(soit 4 mm d'épaisseur) C*>
I
-*,,r.,- k ~&TE couche (*)
Phase 1
-
-
#jase 2
.-%’ ..‘: . [. .l
-
< . _ :
Ière couche (*>
w
puis remplissage complet et mise en forme du terrain (phase 3)
2) Acide 'Jsnigue seul
_--------- ----w--
Même principe que précedemment avec :
. saupoudrage (avec un tamis) de 0,75 g au fond du trou
. rebouchage à mi-hauteur
. saupoudrage de. 0,75 g d'acide usnique à la surface

de cette première couche de rebouchage
. rebouchage complet et mise en forme du terrain.
122 - Dispositions propres à l'expérience B : Hydrorétenteur
--""---"""""'""'-"""""-
au fond du trou de plantation
L'hydrorétenteur (60 g) est, dans cette expérience, incorporé
dans ta première couche de rebouchage entre - 30 et - 50 cm,
de ta façon suivante :


- 4 -
60 g de P. A. A.
Incorporation de I'hydror&enteur
dans les 10 cm scpériwr de la
1
Ière couche de rebouchage
Phase 1
Phase 2
puis
rebouchage
complet du trou et mise en forme du terrain.
NB : I'hunus et l'acide usniqw sont, dans l'expérience B, mis en place selon
-iemême procédé qw dans l'expérience A.
123 - Dispositions propres à L'expérience C
--- --------- -- ---------- ---------
seubxrlent
2 trous à la
- tarrière
sont
réalisés
sur Ca lig7e de plantation
à 0,Xl m environ dr bord

ci.~ trou de plantation.
Les 60 g d'hydrorétenteur sont
mélangés a

4 litres de
terre ; 2 litres de mélange,
représentant 0,25 m, sent

vidés
au fond de chaque
trw
avant
rebouchage
conptet.
Ce dispositif a été préféré à
celui du protocole qui prévo-
yait 3 puits obliques et ceta pour 3 raisons :
a> - des puits verticaux sont plus facile a réaliser que des
pluies obliques ;
b) - Le creusement des puits étant une opération relativement
Longue, ce
dispositif
permet
d'économiser
1/3 du
temps
c> - ta disposition des trous sur la ligne de plantation nous
a
semblé être une garantie pour que
l'eau emmagasinée dans
C'hydrorétenteur soit utilisée par
l'arbre plutôt que par
l'arachide.

13 - Mise en place des essais
131 - Prbearation du terrain
--- ------------------
Le terrain d'implantation de l’essai (environ 2 hectares)
a été désherbé et débroussaillé du 3 au 14 juin 1986. Un labour
simple a ensuite
PtP effectué au moyen d'une houe "sine" attelée
avec Pquipement canadien 3 dents.
132 - Trouaison et mise en place des produits
--------------------- --------- ----a--
Le piquetage, la trouaison, la mise en place des produits,
Le rebouchage
et la mise en forme du terrain ont été effectués
du 25 juin au 10 juillet. Les puits à la tarrière ont été réalisés
du 27 juin au 12 juillet.
133 - Plantation
- - - - - - - - - -
La plantation s'est faite le 11 juillet après une pluie
de 22 mm (tombée te 10 juillet) et un cumul de 22,4 mm pour
1986.
Etle a été réalisée à partir des plants en gaines de poly-
éthylène de 8 cm de diamètre et 25 cm de hauteur..Les plants, issus

de graines prégermées, étaient âgés de 11 semaines.
A noter qu'au moment
de la plantation, la coupe du
fond de pot a entraîné le sectionnement du pivot au dessus d'un
enroulement dépassant généralement un tour complet au fond de
La gaine.
La motte,
débarassée de sa gaine, a été mise en place
dans un trou réalisé à
la bêche aux dimensions de 20 cm x 20cm
et 30 cm de profondeur, aprés
saupoudrage des parois et du fond
de trou
avec du Dielpoudre.
‘!..a :
A noter qu'une période de sécheresse totale de 21 jours
a suivi La plantation (prochaine pluie Le Ier août avec 18,3 mm>
et
qu'aucun apport d'eau n'a eu lieu.
134 - Semis d'arachide
____------------
Un désherbage préalableavait été effectué Le 13 juillet sur
toute La surface des interbandes avec une houe occidentale attelée
équipée de 2 rasettes.
Le semis d'arachide a eu Lieu Ces 2 et
3 août au moyen d'un semoir attelé (type SUPERECO équipé du
disque 24 trous) à raison de 60 kg de graines à L'hectare, correspon-
dant à des écartements entre

les poquets de 0,50 m. La variété
retenue - 55/477 - obtenue à SONACOS-GRAINES, est une variété à cycle
l
court (90 jours).
135 - Entretiens
----------
Les entretiens manuels à
La hitaire ont été effectués
sur Les lignes de plantation du 20 au 24 août, du 8 au 14 septembre
et du 13 au 16 octobre. En juillet, août et septembre, des binages
de L'arachide étaient
réalisés à
La houe occidentale équipée
de 2 rasettes.

L
-6-
2- INTERPRETATION DES PREMIERS RESULTATS OBTENUS SUR LES ARBRES
21 - Remarques préliminaires
211 - Dispositifs expérimentaux retenus
--- ---------- c-----------------
Le comptage
des survivants à 3 mois fait ressortir,
en première analyse, les éléments suivants :
- à l'exception peut-être de la troisième ligne de l'expérience C,
l'effet ligne semble peu remarqué ;
- en revanche, l’effet colonne est beaucoup plus net.
Ces constatations nous ont amené à analyser :
- les expériences A, B
et C comme des dispositifs en blocs
complets, les blocs Ptant représentés par les colonnes ;
- l’ensemble de l’essai A + B + C, comme un dispositif en SPLIT
PLOT, avec les deux facteurs suivants :
facteur 1 : hydFOFétenteUF (en sous bloc)
facteur 2 : antitranspirant

Les blocs,
représentés par les colonnes,étaientainsi les mêmes
que ceux de t’analyse des expériences A, B et C prises séparément.
212 - Variable étudiée
-----------------.
La variable retenue est
La taux de reprise à 3 mois.
POUF
plus
de rigueur dans l’analyse statistique, nous avons
effectué Les analyses de variance sur*la'grandeur R : arc sinus
C% de graine > 112
100
Cette
transformation des proportions en Arc sinus ou
transformation
angulaire
est
proposée
Par
SNEDECOR et COCHRAN
dans "Methodes statistiques".
213 - Analyse statistigue
---- ----------L --
ElLe a
été
effectuée
SUF
micro-ordinateur
IBM PC à
l'aide du
Logiciel
STAT-ITCF
(ou
MICROSTAT).
Pour
simplifier
la saisie des données, la variable "REPRISE" a été introduite
directement en y = arc sinus (proportion) 1/2 exprimée
en degrés.
Pour connaître le taux de reprise à partir des valeurs
du listing,
il faudra don2
effectuer la transformation inverse,
soit x = % Reprise = Csin y> x 100.
22 - AnaLyse du taux de reprise
221 - EX@FienCe A : Antitranseirant seul
-- --------------------- ----------
a - Taux de reprise à 3 mois
Il varie de 50 à 100 % pour
l'ensemble de L'essai avec
une moyenne générale de 71,9 %.

-7-
Pour les différents traitements,
les moyennes sont les
suivantes :
- Traitement 0 : TEMOIN
: 76,0 %
1 : humus seut
: 80,2 %
2 : acide usnique seul: 64,6 %
3 : a. usnique + humus: 66,7 %

soit une différence de 15,6 X entre le meilleur traitement (humus
seul) et
le moins bon (acide usnique seul).
b- Comparaison des moyennes
L'analyse
de variante du dispositif en bloc
complet
effectuée
après
transformation
angulaire de la
variable fait
ressortir :
- un effet traitement significatif au seui.L de 5,3 % ;
- un faible effet bloc (au

seuil de 10,5 %j ;
- pas d'interaction traitement-bloc.
L’analyse d e
variante d u
dispositif
considéré
comme
un carré latin donne tes résultats suivants :
I
SOURCE DES VARIATIONS
S C E
d d 1
C.M.
F
calculé
Seuil
:
1
Totale
-Fg!;46
15
48,83
-
-
,
I
Traitement
29Q,16
3
96,72
3,85
8 %
Colomes(ex-blocs)
2l1,n
3
70,40
2,80
12 %
L-b-e
80,57
3
'
26,86
' 1,07
I
30%
Rési&lle
150,52
6
25,CB
-
-
L’analyse en carré latin est moins performante que l'anatyse
en blocs complets. Elle fait ressortir un effet traitement au
seuil d'environ 8 % et pratiquement aucun effet Ligne.
C - Puissance de I'essaiCdans l'analyse du dispositif
en bloc)
On notera qu'au seuil - ou risque de Ière espèce de
5 % -
te risque de 2ème espèce est relativement élevé
(35 %)
La puissance de L'essai est donc faible.
D- Analyse des résidus
La
distribution
anormale des
écarts-types des
résidus
du facteur bloc (probabilité = 5 %>, révèle une forte hétérogénéité
du terrain d'implantation de L'essai et peut-être des bruits

de fond" d'anciens essais agricoles.

-8-
e - Conclusion
Malgré La puissance médiocre, cet essai fait apparaître
un effet plutôt nr+gatif de l'acide usnique sur le taux de reprise
des plants à 3 mois.

222 - Expérience B : Antitranseirant + hydrorétenteur dans te
-- --------------------- --------w ---------_----------
trou de plantation
-------- ----w----
a - Taux de reprise tà 3 mois)
11 varie, pour cet essai,
de 70,8 % à 100 % avec une
moyenne de 84,9 %, soit 13 % de plus que pour l'essai A. Les moyennes
des différents traitements sont les suivantes :
- témoin (0) :
78;i %
- humus seul (1) :
87,5 %
- acide usnique seul (2) :
85,4 %
- a. usnique + humus (3) :
88,s %
soit
une différence de 10,14 % entre Le meilleur traitement (3)
et Le moins bon (0). Notons que cette différence est moins importante
que dans I'expérience A - antitranspirant seul - où etCe atteignait
15,6 % .

b- Comparaison des moyennes
L'analyse de variante fait ressortir :
- un effet bloc.très significatif (seuil de 2,2 %) ;
- un

effet
traitement
très
peu
marqué,
significatif au
seuil
de 21,9 % seulement.
On notera qu'il n'y a pas d'interaction bloc-traitement.
c - Puissance de L'essai
Etle est très faible puisque, au risque 4 de 10 %, la
puissance n'est que de 56 %, c'est-à-dire que Le risque de déclarer
Les
traitements
non différents, aiors qu'ils le sont, est de
44 %.
d- Analyse des résidus
La
distribution anormale des
écarts-types des résidus
du facteur bloc (probabilité de 5 %> révèle Là aussi une hétérogénéité
importante du terrain d'implantation de l'essai, elle même liée

à la faible puissance de cet essai.
e - Conclusion
Compte tenu de sa faible puissance, cet essai ne permet
pas de conclure sur
l'efficacité du traitement antitranspirant
+ hydrorétenteur.

- 9 -
223 - Expérience C : Antitranseirant + hydrorétenteur
-- """"""""""' --------- ------------- PtacP
----
dans 2 puitslatéraux
----m-m ------------
a - Taux de reprise a 3 mois
11 varie, sur cet essai,
de 62,5 X à 100 X avec une
moyenne de 85,4 %.
Les moyennes observées pour les 4 traitements
sont Les suivantes :
- témoin (0) :
82,3 %
- humus seul (1) :
88,5 X
- Acide usnique seul (2) :
85,4 X
- A. usnique + humus (3) :
85,4 X
soit une différence de 10,4 % entre les extrêmes - humus seul (Ilet té-
moin (0) - identique à celle observée dans l'expérience B.
b- Comparaison des moyennes
L'analyse de variante, effectuée sur
le dispositif en
blocs complets, fait apparaître :
- l'absence complète
d’effet traitement
- un effet bloc significatif au seuil de 5,s %

- l’absence d'interaction blocs-traitements
c - Puissance de L'essai et conclusion
La puissance de cet essai est très faible - 23 % au
risque de Ière espèce de 10 % - et rend cet essai non significatif
quant à L'efficacité probable du traitement.
224 - Expérience globale A + B + C ou Expérience M (comme
-- -------- ---------------------- ----------------
Muséum).
-------
a - Taux de reprise à 3 mois

Rappelons
les
taux
moyens
obtenus dans chaque essai :
- essai A : antitraspirant seul
.
.

71, 9 %
- essai B : antitranspirant + hydrorétenteur .
dans le trou de plantation
.
84, 3 %
- essai C : antitranspirant + hydrorétentkuc mis.
en place dans des puits latéraux
85, 4 %
*
La différence entre les taux de reprise moyens des essais
A et C est donc de 13,5 %.
b- Comparaison des moyennes
Rappelons que, pour
L'analyse de variante, le dispositif
a été considéré comme un SPLIT-PLOT avec le facteur 1 - hydrorétenteur-
en

sous
bloc. De
cette
ana Cyse,
ressortent
les
constatations
suivantes :

e
-
10
-
- un effet très
sïgn7ficat:if d e
l'hydrorbtenteur s u r
le taux
de survie (au seuil de 2 %> ;
- un effet moindre,
significatif au seuil de 10 X de l'antitrans-
pirant (facteur 2) ;
- un effet bloc très marqué cd= 1,s %>
- pas d'interaction entre les facteurs 1 et 2.
Pour l'ensemble des 3 essais, les taux de reprise moyens
.I,~%
pour les 4 traitements sont les suivants :
',
/ ".. *
- témoin (0)
78,8 %
- humus seul (1)
85,4 X
- Acide Isnique seul (2)
78,s X
- A. unique et humus (3)
80,2 %
c - Puissance de L'essai
Au risque de Ière espèce de 10 % :
- pour le facteur 1 - hydrorétenteur : la puissance de L'essai est très
bonne : 96 %
- pour Le facteur 2 - antitranspirant : la puissance est médiocre : 76%.
- pour l'interaction 1/2 : La puissance est excellente : 99 %
d- Analyse des résidus
La distribution des résidus est normale. En revanche,La dis-
tribution des écarts-types
des résidus du facteur antitranspirant
est anormale (probabilité de 5 % seulement).
e - Conclusion de L'essai global M (A+B+C)
. Concernant L'antitranspirant, ce
dispositif
global ne
permet
pas de mettre en
évidence un effet positif de
L'acide Lsnique
sur le taux de reprise a 3 mois.
Seul le traitement-humus seul”
présente un Léger avantage par rapport au témoin et au traitement
*
acide Lsnique seul.
. Concernant L'hydrorétenteur,
sa présence améliore significativement
le taux de reprise : + 13 % quand il est appliqué au fond du
trou de plantation (expérience 8) + 13,s % quand il est placé
dans des puits Latéraux.
On peut dire qu'il n'y

a pas de différence notable entre les
2.modes de mise en oeuvre quant au taux de reprise à 3 mois.
. L'interaction
entre
I'antitranspirant et
L'hydrorétenteur n'a
pas été mise en évidence.
Nous
retiendrons,
enfin,
que L'essai
reste peu puissant
pour l'effet antitranspirant et cela est probablement Lié à I’hétéro-
génèité du terrain.

- 11 -
3- ANALYSE DES
RESULTATS OBTENUS SUR LA CULTURE INTERCALAIRE
D'ARACHIDE
31 - Expérience A : Antitranspirant seulement
311 - Rendements obtenus
------------------
Les rendements
obtenus dans cet essai, tirés des poids
secs de gousses et de fane, sont réportés au tableau suivant
T
Ecarts par rapport au témoin
Rendements Ckg/ha>
63-l %)
I
gousses
fanes
1
Total I
fanes
/ TotaL
I wsses
I
637,5
677,5
1315
0
0
0
Q’.o,o
682,5
1322,5
+ 0,4
+ 0,8
+ 0,6
695,0
762,5
1457,5
+ 9,0
+ 12,6
+ 10,9
A. usniw + hurus
690,O
742,5
1432,5
+ 8,2
+ 9,6
+ 8,9
665,6
716,25
-WI,85 1
_(_
Les rendements
obtenus
avec
l'acide
usnique
sont,
pour cet .
essai,
en moyenne supérieurs
de 10 % a ceux qui ont été observés
sur les parcelles sans acide usnique.
312 - Comparaison des moyennes.
__- -------------- -----
L'analyse de variante ne permet pas de mettre en évidence
un
effet du traitement et
cela
s'explique par la très faible
puissance de l'essai
(environ 15 % pour un risque de Ière espèce
de 10 %>,
32 - Expérience B : Antitranspirant + hydrorétenteur mis
en otace dans te trou de otantation
321 - Rendements obtenus
------------------
1 Ecarts par rapport au témoin
Rendements (en kg/ha)
I
(en %>
No
Traitements
Gousses 1 Fanes
Total
Gousses
Fi3lW3
Total
0
Témoin
640
640
1280
0
0
0
1
HUlUS
690
705
1395
+ 7,8
+ 10,2
+ 9,0
2
Acide usniw
680
755
1435
+ 6,3
+ 18,0
+ 12,l
3
A. usnique + hurus
635
7l7,5
1352,5
- 0,8
+ 12,l
+ 5,7
-
Pbyemes
661.3 1
m,4 1 1365,7 ( - 1 - 1 -

- 12 -
Si les écarts
observés
dans
les
rendements
moyens
des
traitements sont
relativement faibles -
inférieurs à 18 X - les
variations entre
les parcelles sont, en revanche, très importantes
- 630 à 1930 kg.ha - et cela bien qu'aucun effet bloc n'ait pu
être mis en évidence. La

puissance de 1 'essai
est de l'ordre de
12 % (au risque de Ière espèce de 10 %>.
La grande
variabilité des résultats ne permet donc pas
de mettre en évidence un quelconque
effet du traitement sur Le
rendement de l'arachide.
On notera,
par ai 1 leurs, que le rendement
moyen obtenu sur cet essai est du même ordre de grandeur que celui
qui avait été relevé dans l'expérience A : antitran9parantpseul.

33 - Expérience C : Antitranspirant + hydrorétenteur mis en
place dans des puits latéraux.
331 - Rendements obtenus
------------------
1 Ecarts par r-t-t au Groin 1
' Rendements (en kg/haI
Traitements
I
I
kn %)
I
I
Gousses
Gousses 1 1 Fanes
Fanes 1 1 Total
Tota 1
1 'tisses
Gwsses 1
Fanes
'
Total
I
1
I
0
Téfroin
350 470
350
470
820
0
0
0
1
I-hJS
340
447,5
787,5
- P,9
- 4,9
- 4,0
2
Acide usnique
Acide
363
410
770
+ 2,9
- 12,8
- 6,l
3
A. usnique
A.
+ huws
+
357,5
437,5
795
+ 2,l
- 6,9
- 4,3
-l--l-
Moyernes
351,9 ) 441,3
441,3 1 793,2
793,2 1 -
-
~
I
Comme pour l'expérience B, les rendements moyens obtenus
pour les traitements 1, 2 et 3 sont peu différents des rendements
moyens

c.stenus sur le témoin, tandis que tes variations interpar -
ccl laires
sont grandes -
550 à 1070 kg/ha et alors qu'aucun effet
bloc n'a pu être mis en évidence.
Cette hétérogénéité du dispositif
se traduit encore par une faible puissance de l'essai (15 % au
risque alpha de 10 %>.
Il est à noter que Les rendements moyens observés sur
cet essai sont inférieurs
- d'environ 42 % - à ceux des expériences
A et B.
Cette différence, très importante, doit être imputée, non
pas
au traitement,
mais à une grande différence dans
la fertilité
des terrains d'essais.

- 13 -
34 - ExpPrience atobate A t B t C
341 - Rappet des rendements moyens d'arachides obtenus
EXPERIENCES
A
Acide usnique
665,6
716,3
1381.9
B
A.usnique + hydrorétenteur
(dans te trou de plantation)
661.3
x34,4
1365,7
A. usnique + hydrorétenteur
C
(dans tes puits Latéraux)
/ 351,9
1 441.3
1
793,2
bymtes
559,6
620,6
1180,2
342 - Comparaison des moyennes avec dispositif en salit-plot
- - - ---------_--------c-__I_________________----------
RappeLons .que
dans
ce dispositif,
les
expériences A,
B et C étaient considérées comme des sous-btocs, les 4 blocs tant
constitués par des bandes nord-sud.
Ce dispositif fait bien sûr
ressortir un
effet du facteur
"hydrorétenteur" mais aucun effet
de t'antitranspirant sur
Les rendements d'arachide. Or, il est
c
quasiment
certain
que La séparation de L'antitranspirant et de
t'hydrorétenteur, appliquée sur
tes Lignes de plantations, ne peut
avoir un effet aussi important sur Le rendement de la culture inter-
calai re d'arachide.
Cette différence, comme nous
L'avons dit au
paragraphe
précédent, a
toutes
les
chances d'être imputable au
terrain d'implantation des essais.
Au surplus,
Le dispositif global,
considéré comme SPLIT-
PLOT,
fait
ressortir des distributions anormales des résidus et
de Leurs écarts-types qui en interdisent 1”analyse de variante.
343 - Comparaison des moyennes dans un dispositif en blocs
--- -------------- ----------------- --------------_
cometets
--- -a--
Dans cette
deuxième
approche,
rious
avons
considéré
que
t'hydrorétenteur n'avait aucun effet sur le rendement de L'arachide,
ce qui ressort de la comparaison des expériences A et 9.
Le
dispositif
global
peut
alors
être
considéré
comme
un dispositif
à 12 blocs complets constitués par tes 12 bandes
- est-ouest
- de
4 parcelles
élémentaires
correspondant
aux 4
modalités du facteur "antitranspirant". Notons que ce modèle permet de
“norma t i ser” ta distribution des
résidus et de Leurs écarts-types
et d'éviter un effet bloc hautement significatif.

- 14 -
Les rendements moyens observes dans cette nouvelle confi-
guration du dispositif global sont
reportés au
tableau suivant
Rendements Ckg/ha)
Ecarts par rapport au tém3in 1
(en %>
NO
Traitements
--
Gcusses
Total
Gousses
I FTF?S
Fanes
Total
-
-
0 TérrrYns
542,5
595,8
1138,3
0
0
0
1
I-hJS
556,7
611.7
1168,4
+ 2,6
+ 2,7
+ 2,6
578,3
642,5
1220,8
+ 6,6
+ 7,8
+ 7,2
560,8
632,5
1193,3
+ 3,4
+ 6,2
+ 4,8
559,6 1 62Q,6
1180,2
-
-
Les variations par rapport au témoin sont faibles - infé-
rieurs
à 8 % - et,
compte tenu de L'hétérogénèité du terrain qui
se traduit par
une faible puissance de l’essai - 18 % au seuil
alpha de 10 % -,
l’analyse de variante ne permet pas de mettre
en évidence un éventuel effet de L'antitranspirant sur te rendement
de l'arachide.
344 - Conclusion relative à la récolte d'arachide
-------------------------------------------
Les
rendements de La
culture
intercalaire
d'arachide,
que ce
soit au niveau des gousses,
des fanes ou de la biomasse
totale,
ont été t r è s
influencés par des différences de fertilité
au
niveau
des parcelles. Dans ces conditions, un éventuel effet
de L'antitranspirant
ou de l'hydrorétenteur n'a pu être mis en
évidence.
4- CONCLUSION SUR LES RESULTATS OBTENUS DANS LA TRIPLE EXPERIENCE
ANTITRANSPIRANTS VEGETAUX APRES 3 MOIS DE VEGETATION
41 - Sur la culture intercalaire d'arachide.
Aucun
effet de l'antitranspirant et de l'hydrorétenteur
n'a pu être mis en évidence par L’analyse statistique sur le rendement
de la culture intercalaire. On note, néanmoins dans L'essai A "Antitrans-
pirant seul",

une amélioration d'environ 10 % du rendement global
dans les parcelles avec antitranspirant.
42 - Sur le taux de reprise des arbres
_s
Un des': objectifs visés' par L'utilisation des antitrans-
pirants &ait d'avancer ia date de plantation. Dans la région de
Thiénaba,

ta période de plantation
la plus propice se situe début
août.

e
-
15
-
Dans La présente expérimentation, La date de plantation
a
volontairement
été
avancée au ler juillet apres
une pluie de
22 mm et un cumul pour 1986 de 22,4 mm.
Compte
tenu des
conditions
climatiques
qui
ont
suivi
la mise en place de l'essai et, en particulier, des 2 périodes
de secheresse d'une vingtaine de jours qui ont eu Lieu en juillet,
immédiatement après la plantation et durant les Zème'et 3ème décades
d'août, on aurait pu s'attendre à un effet bénéfique marque de
l'antitranspirant sur le taux de reprise. Il n'en est rien et c'est
même plutôt t'inverse qui est observé au bout de 3 mois de plantation.
Cela tient
probablement aux
caractéristiques particuliers
d'Acacia albida, espèce à racine pivotante, particulièrement résistante
et adaptée aux conditions écologiques de
la zone.
Il est probable
que l’effet aurait été différent sur des espèces plus exigeantes
ou à système racinaire superficiel.
IL est néamoins trop tôt pour tirer une conclusion définitive
sur t'influence réelle de t'antitranspirant sur la survie et la
croissance juvénile des arbres dont on sait qu’elle est très tente
chez Acacia albida.
Bien plus que L'influence sur la reprise à 3 mois, c'est
L'effet sur la survie à 1 an qui nous renseignera vraiment sur
l’effet de l'antitranspirant et de son association avec un hydro-
rétenteur.

1
B- ESSAI COMPLEMENTAIRE SUR SEMIS DIRECT D’ACACIA ALBIDA
1 - OBJECTIF DE CET ESSAI
La restauration du parc à
Acacia albida dans le bassin
arachidier sénégalais peut être envisage de deux manières :
- protection de la regénération naturelle lorsque celle-ci est
suffisante ;
- enrichissement par plantation ou
semis
lorsque la regénération
est insuffisante.
05
jusque-là,
les techniques
de regénération artificielle par
semis direct se sont avérées décevantes,
tes plantes disparaissant
dans une forte proportion au cours de la première saison sèche,
faute d'avoir un enracinement suffisant.

L'intérêt
économique du semis direct sur ta plantation
en motte serait pourtant
très grand,
tant au niveau du coût de
la production
des plants que
de celui de leur transport sur le
lieu de plantation.
Toute technique susceptible de
concourir à
la réussite des semis directs doit être recherchée.
L'utilisation des antitranspirants considérés comme écono-
miseurs
d'eau devait aider les jeunes plantules à traverser les
"trous de sécheresse" qui sont souvent fatals
pendant la première
année de végétation.
2- CONDITIONS EXPERIMENTALES
21 - Implantation de l'essai
Cet essai a été mis en place dans la Station de Thiénaba,
à l'ousst des expériences A et C, sur un terrain de 24 m x 128m, soit
3072 m .
22 - Dispositif expérimental retenu
Il comprend 4 traitements :
- TO
: Témoin
- Tl
: 1,5 g d'acide usnique mis en place à Cl,30 m de profondeur

- 17 -
-T2 :
0,75 g d'acide usnique mis en place à 0,30 m de profondeur
t 0,75 g d'acide usnique répandu en surface
-T3 :
1,5 g d'acide usnique mis en place en surface.
Ici, le support de l'acide usnique était constitué par un
humus léger -
récolté a Mboro
sous
un peuplement de Casuarina
equisetifotia
- a raison de 2 titres d'humus pour 0,75 g d'acide
usnique selon tes schémas suivants :
TEMOIN
1,5 g d'A. usniw
0,75 d'A. usnique
1,5 g d'Acide
kbouchage sans
dans 4 titres d'Huws
dans 2 Litres d'huws dans 4 litres d'hwus
procGt.1
à 0,30 m de profondeur
- en surface
en surface
- àO, m
TO
T1
Le dispositif expérimental prévu
initiatement é+aiti U-I dispositif à
4 blocs conptets randanisés.
Chaque traitement
était
représenté
par 2 Lignes de 12
emplacements,
L'écartement entre tes emplacements étant de 2 mètres
sur tes Lignes
et 4 mètres entre les Lignes, soit un total de
24 x 4 x 4 =
384 assiettes de semis.
chaque assiette de semis
recevant 3 graines prégermées.
Une
culture
intercalaire
d'arachide
était
complantée
sur toute ta surface de l'essai, dans
tes mêmes conditions que
celtes des expériences A, B et C.
23 - Mise en otace de L'essai
231 - Préparation du terrain
--- ------------------
Le débroussait lage
du terrain d'implantation de L'essai
avait
été
effectué début juin, suivi par un labour superficiel
au moyen d'une houe sine attelée avec équipement canadien 3 dents.
232- Trouaison et mise en place des produits
- - - - - - - - _ - - - - - - - - - - - - - -
Des moyens potets, aux
dimensions de 0,50 m x 0,50 m
et 0,60 m de profondeur ont
été réalisés du 3 au 8 jui Llet 1986
au niveau de chaque assiette de semis.

- 18 -
Ce travail du sol, sur une bpaisseur de 60 cm, avait
un double objectif :
1. faciliter la pénétration de L'eau et du système racinaire dans
un volume de sol important ;
2. permettre
ultérieurement la comparaison de la croissance des
semis directs et des plantations en motte.
Avant
rebouchage,
chaque
trou
recevait un
saupoudrage
des parois et du fond avec 20 g de Dielpoudre.
Comme pour
la plantation en gaine,
la terre extraite ,
des trous avait été séparée en deux parties
r e m i s e s e n p l a c e
dans leurs positions respectives lors du rebouchage.
L'acide usnique incorporé dans
L'humus était mis en place
sur la première et/ou deuxiéme couche de rebouchage dans les traite-
ments Tl, T2 et T3. Après

rebouchage,
chaque
assiette de
semis
était aménagée en cuvette de 0,80 m de diamètre environ.
233 - Semis d'Acacia atbida
Un premier
semis a
été
effectué le 12 juillet 1986 à
partir des graines prétraitées à l'acide sulfurique et prégermées.
Chaque assiette recevant 3 graines qui étaient disposées en triangle
selon te schéma suivant :

3 graines prégermées mises en
place à 1 cm de profondeur
environ
pic@ de plantation sit& au centre
de l'assiette de semis.

La période sèche qui a suivi a
entraîné une fonte très
importante de ce premier semis qui a été complètement repris te
5 août 1986, après un cumul pluviométrique de 75,4 mm.
Ce deuxième
semis a
été
effectué dans des conditions
comparables à
celtes du premier, après scarification soignée de
l'assiette de semis par 5 opérateurs, dans le sens des lignes de
semis (sens est-ouest 3 .
Le 6 août,
un traitement contre les
iules a été appliqué
à chaque assiette de semis au moyen d'appâts imprégnés de Carbofuran
(DiaLaaLtox).
234 - Semis d'arachide
----------------
Ils ont été réalisés les 2 et 3 août 1986 avec un semoir
attelé à raison de 60 kg de graines à l'hectare à des écartements
de 0,50 m entre lignes et entre poquets.

- 19 -
La variété a cycle court - 551497 - avait Pgalement été
retenue pour cet essai.
235 - Entretiens
----------
Des binages de l'arachide ont eu lieu avec la houe occiden-
t a l e l e s 1 3 j u i l l e t , 20 août et 8 septembre. Des entretiens manuels
6 la hilaire étaient en outre réalisés sur Les lignes de semis
en août, septembre et octobre.

3- INTERPRETATIONS DES PREMIERS RESULTAS OBTENUS SUR LES ARBRES :
LE TAUX DE SURVIE
31 - Note préliminaire
Comme dans le cas de la plantation en motte, la variable
étudiée
est le taux de reprise calculé à partir des comptages
des 10 et 20 octobre 1986, c'est-à-dire à moins de 2 mois et demi
de végétation. La variable utilisée pour
l’analyse
des
données
est aussi la grandeur R = arc sinus
( % de graines ) 1/2
100
32 - Analyse des résultats
321 - Analyse du dispositif initial à 4 répétitions
_-mm --------- -----------_---------
--------
Cette analyse a été effectuée à partir des cdmptages du In
octobre 1986. Les pourcentages moyens de reprise à 65 jours, calculés
à
partir de toutes Les graines semées, c'est-à-dire 3 graines
par assiette de semis et 72 graines par traitement et par répétition,
sont
les suivants :
- TO
: Témoin
77,4 %
- Tl
: Acide usnique à 30 cm de profondeur 78,l %
- T2
: A. usnique en surface et à 30 cm
de profondeur
71,2 %
- T3
: A. usnique en surface
70,8 %
soit un taux de reprise moyen de 74,4 %.
On observe qu'avec l'acide usnique mis en surface (Traitement
T2 et T3), le taux de reprise est d'environ 8 % inférieur au témoin.
Cependant,
l’analyse de variante ne permet pas de mettre en évidence
un
éventuel effet du traitement.
Mais it
faut signaler que la
puissance de l’esssai
n'est que de 34 % au risque de Ière espèce
de 10 %, ce qui est très faible.
Si
le coefficient de variation des résidus est faible
(8,l %>,
tes variations entre 2 Lignes d'un même traitement sont
parfois importantes (CV = 23 %>, traduisant L'influence de L'opérateur
sur le taux de reprise.

- 20 -
Pour attxnuer ceteffetde l'opérateur, il convient donc de
decouper les blocs dans le sens perpendiculaire au sens des Lignes
de semis.

322 - Analyse du dispositif redécoueé en 6 blocs
- - - - -w-------
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
a - Note préliminaire
Pour améliorer la puissance de l’essai, nous avons découpé
le dispositif en 6 blocs constitués par 6 bandes de 4 mètres de
largeur
étirées dans le sens nord- sud
et correspondant
à une
largeur de 2 assiettes de semis. Dans chaque bloc, on fera donc
la somme des survivants relatifs à chaque traitement que l’on
ramènera aux nombres de graines semées, soit 48 graines.
En toute rigueur, le dispositif ainsi remanis
n'est pas tout à fait un dispositif en blocs complets randomisés,
puisque

les traitements éclatés en 4 parties à l'intérieur de
chaque bloc ne sont pas randomisés, mais cela n'a, à notre avis,
qu'une incidence négligeable sur les résultats.
b- Taux de survie
Dans ce nouveau dispositif, les taux de reprise, calculés
à partir des comptages du 20 octobre 1986, sont les suivants :
TO : Témoin
77,l %
Tl : A. usnique à 30 cm de profondeur
78,l %
A. usnique en surface et à 30 cm de
T2 :
71,2 %
profondeur
T3 : A. usnique en surface
69,8 %
IL apparaît donc que
ces taux de reprise ont peu varié entre les
comptages des 10 et 20 octobre 1986.
c - Analyse des résultats
Là encore,
l’analyse a été effectuée sur
la variable
obtenue après transformation angulaire des taux de survie.
Cette
analyse n e
fait pas
ressortir d'effet bloc. En revanche, elle
met en
évidence un
effet antitranspirant
significatif au
seuil
de 10 %.
A ce seuil de signification, la puissance de l'essyi
est passoe F 75 % (contre 34 % dans la précédente analyse).
Il apparaît donc que l'acide usnique, placé en surface
(c'est-àddire directement au contact de la radicelle, a eu un
effet défavorable sur la survie de $a jeune plantule dans les
conditions particulières de cet essai. IL est probable qu'en freinant
l'activité photosynthétique de la jeune plantule, L'acide usnique
a
également
ralenti
te développement de son pivot, la rendant
plus vulnérable à la longue période sèche qui a suivi le semis.

a
- 21 -
4 - INTERPRETATION DES RESULTATS OBTENUS SUR LA CULTURE INTERCALAIRE
D'ARACHIDE.
41 - Note préliminaire
Cette culture intercalaire ayant été semée de façon homogène
en lignes parallèles aux lignes d'arbres, nous reprendrons, pour
l’analyse des résultats, le dispositif en 4 blocs complets.
L'analyse
portera
sur les rendements de gousses et de
fanes et sur le rendement total. - gousses + fanes -. Les pesées
des produits ont été effectuées les 10 et 11 novembre 1986, environ
10 jours après la récolte avec une précision de 100 g.

42 - Rendements obtenus
Rendements kg/ha
Ecarts par rapport au t&in
NO
TRAITEMENTS
(en%)
Cïxsses
Fanes
Total.
Gausses
Fanes
Total
0
Tém3in
7l5,o
707,5
1422,5
0
0
0
1
A. u7iw à 30 cm
-
-
-
de profondeur
487,5
390,o
877,5
31,8
4f+,9
38,3
2
A. usnique en
surface
495,0
467,5
962,5
- 30,l
- 33,9
- 32,3
3
A. usniqw à 30 cm
et en surface
467,5
430,O
897,5
- 34,6
- 39,2
- 36,9
I
I
I
I
I
bbyennes
541,2
498,8
1040,O
32,2
39,3
35,8
RappeCons que cet essai "semis direct" est implanté dans
le prolongement des essaisA et C effectués sur plantation d'Acacia
albida.
Pour
ces deux essais,
les
rendements globaux observés
avaient
été
respectivement de 1381,9 kg/ha et 793,2 kg/ha, soit
en
moyenne
1079,5 kg/ha peu
différent du rendement moyen relevé
sur cet essai "semis direct".
43 - Analyse des résultats
Compte tenu de la variabilité des résultats, nous pouvons
considérer que Ces rendements obtenus avec les 3 traitements à
L'acide usnique sont du mêmeordre de grandeur.
Les
analyses de variantes effectuées successivement sur
les
rendementsde gousses, de fanes et de biomasse totale don-
nent les résultats suivants :

- 22 -
Interaction
Effet - bloc
Effet antitranspirant
Trait:/bloc
CV de la
VARIATIONS
l
Seuil
Seuil
Puissance au
Seuil
variation
seuil de 10 X
résichlle
Gousses
1,9 39
7,4 %
1
92 %
57 % (N.9
15,4 %
FS-ES
7,s %
9,l %
70%
7 % (9
33,4 %
1
, Bianasse totale
1,6 %
2,8 %
_ 83%
19 % (N.9
22,4 %
L'effet de
I'antitranspirant
est
toujours
significatif
au seuil de 10 %. Pour la biomasse totale, le seuil de signification
est ramené à 2,8 X.

La puissance de l’essai est acceptable pour les gousses
et la biomasse totale (respectivement 92 et 83 %>. Elle est en
rapport
inverse avec
le coefficient de variation des résidus (15,4
et 22,4 X1.
Pour les fanes,
la puissance médiocre de l’essai (70
%) est en rapport
avec le fort coefficient de variation résiduel
(33,4 %>.
44 - Conclusion concernant l'effet de l'antitranspirant sur
le rendement de la culture intercalaire d'arachidier
L'anaCyse des résultats semble montrer que l'acide usnique,
qu'il soit placé en surface ou à 30 cm de profondeur dans un support
humifère
local, entraîne une diminution du rendement de la culture
intercalaire d'arachide (de l'ordre de 35 %>, cette diminution
étant
particulièrement
significative au
niveau de
la biomasse
totale (gousses + fanes).
Ces résultats sont surprenants et, en tous cas, différents
de ceux qui ont été observés, notamment sur l'essai A effectué
sur plants en motte.
Rappelons
que dans cette expérience dont
la puissance
était certes très faible
- 15 % au risque de Ière espèce de 10
% - aucun effet de I'antitranspirant sur le rendement de l'arachide
n'avait
été
observé.
Néanmoins,
le rendement moyen relevé sur
les parcelles traitées à l’acide usnique était supérieur d'environ
10 % à celui des parcelles témoins.
Cette
différence de
l'influence de
I'antitranspirant
doit-elle
être recherchée au niveau du spport de l'acide usnique,
différent dans Les 2 expériences.?

- 23 -
Doit-on considérer que, dans le cas des plantations effec-
tuées le 11 juillet, L'eau des pluies tombee au debut du mois
d'août a été Utilis&e en grande partie par Les arbres alors que,
dans Le cas du semis direct effectué Les 5 et 6 août, L'acide
usnique

a pu diffuser de part et d'autre de La Ligne d'arbres
dans Les semis d'arachide.
Une réponse définitive ne pourra être
trouvée sans experimentation supplémentaire.

- 24 -
c -
~~ -1
CONCLUSIONS CONCERNANT LES PREMIERS RESULTATS OBTENUS
AU SENEGAL AVEC LES ANTITRANSPIRANTS VEGETAUX
I
1 - SUR LE TAUX DE REPRISE D'ACACIA ALBIDA
Dans les conditions particulières de L'expérimentation qui
a ét6 marquée par deux périodes de sécheresse inhabituelles en
juillet et en août, il apparaît que L'acide usnique a un effet
défavorable sur le taux de survie d'Acacia albida - a deux mois et
et demi de végétation - lorsque te produit est placé au niveau des racines
au moment de la plantation ou du semis.

Ainsi, dans La plantation en g aines, l'antitranspirant avait été mis
en place au fond et au milieu du trou de plantation. Dans l'expérience où
L'antitranspirant n'est pas associé B l'hydrorétenteur, on observe une dimi-
nution du taux de reprise d'environ 16 %., En revanche, aucun effet de
l'antitranspirant sur le taux de reprise n'a pu être mis en évidence
lorsqu'il était associé à un hydrorétenteur, que ce dernier soit mis

en place au fond du trou de plantation ou dans des puits latéraux
creusés
à la tarrière.
Dans I'expérience globale, l'effet de L'acide usnique n'a pas été
mis en évidence. Mais il faut noter que la puissance de ces 3 derniers
essais était respectivement de 56 %, 23 % et 76 % (au risque de première
espèce de 10 %>.

Au niveau de L'expérience globale, nous noterons néanmoins un .:ffet
favorable de support humique, avec une amélioration d'environ 8 % du
taux de survie et un effet positif de l'hydrorétenteur (environ + 10 %>.

Dans le semis d'Acacia albida, on observe une diminution de l@ %
des taux de survie dans les parcelles traitées à L'acide usnique, ,lorsque
ce dernier est mis en place en surface.
2- SUR LE RENDEMENT D'UNE CULTURE INTERCALAIRE D'ARACHIDE
Les effets de l'antitranspirant sur le rendement d'une culturt: inter-
calaire d'arachide sont en revanche apparemment contradictoires bien que
les semis aient été effectués dans des conditions identiques les
2 et 3 août 1986.
Dans le cas des plantations d'Acacia albida effectuées aux écarte-
ments de 4 m x 4 m Ce 11 juillet 1986, les rendements d'arachide ne'sont
pas significativement influencés par I'antitranpirant, bien que dans
L'expérience A, Les rendements obtenus avec l'acide usnique soient
améliorés d'environ 10 X.
Dans Ce cas des semis directs d'Acacia albida réalisés aux écarte-
ments de 4 m x 2 m le 5 août 1986, la présence d'acide usnique a, au
contraire,
un effet négatif sur Le rendement de la culture intercalaire
d'arachide et cela quelle que soit la profondeur de sa mise en place.

- 25 -
La quantité
importante d'eau tombée au debut du mois
d'août (82 mm du Ier au 8 août) peu absorbée par des semis trPs
jeunes,

aurait-elle entraîne l'acide usnique au niveau du systPme
racinaire de l'arachide en pleine phase d'installation ? Le support
de l'acide usnique - tourbe dans Le Ier cas, humus local peu décompos6
dans Le second cas - aurait-il. joué un rôle different sur la rbtention
de L'acide usnique au niveau du trou de plantation ou de semis ?-

L'explication des effets observés nécessitera sans doute
des expérimentations complémentaires sur
le support,
les doses
et la mise en place de I'antitranspirant.
L'action
de l'antitranspirant sur des plantes annuelles
ou perennes apparaît en tous cas complexe et il est probable qu’elle
varie avec les espéces
et ies conditions du milieu.
Pour les plantes perennes, il i a lieu, en tous cas,
d'attendre les résultats de la croissance et de la survie a 2
ans pour se prononcer sur les véritables effets de L'antitranspirant.
la présence d'acide usnique dans
le sol aprés la saison des pluies
laisse en effet supposer une influence de l'antitranspirrant au cours
de la deuxiéme année de végétation.
Enfin, il est probable que I'antitranspirant, s’il a une in-
fluence sur la survie et ta croissance des arbres, a également un effet
sur
le déveCoppement de leurs systèmes racinaires.
Des profils racinaires entrepris sur les semis directs aideront
peut-être à mieux comprendre Le mode d'action de t'antitranspirant" sur
cette espèce particulière qu'est L'Acacia aLbida.*
PS : *Une monographie effectuée par Le Centre technique forestier tro-
--
pical sur cette espèce et en cours d'exécution nous coiduirait
à rwplscer dans tout ce compte rendu La dénommination "Acacia albida"
par"Faidherbf.> albida". Le lecteur voudra bien excuser l"srn-io!dc
cette wrienne appellation.

A N N E X E S
- Protocole initial Muséum / ACCT
- Schéma des essais
- Relevés ptuviométriques de La Station de Thiénaba pour juillet 1986
- Tableau de comptage des expériences A, B et C au 6/10/1986.
- Tableau de comptage de L'essai semis direct au 20/10/1986
- Tableau des pesées des gousses d'arachide pour Les expériences A, B et C
- Tableau des pesées des fanes d'arachide
."
II
1,
- Tableau des pesées des gousses d'arachide pour Le semis direct
- Tableau des pesées des fanes d'arachide pour te semis direct
N. B. : tes Listing d'analyse des données pourront être fournis à ta
demande, par Le CNRF.

CAtlPAGNE 86 AU SENEGAL
PROPOSITION DE PROTOCOLE EXPERIMENTAL
D’UNE TRIPLE EXPERIENCE
ANTITRANSPIRANT STOMATIQUE ET HYDRORETENTEUR
M a î t r e d’œuvre ISRA/CNRF
.
.
1. OBJECTIFS
Evaluaticm d e l’efficacité des p r o d u i t s pruposkc.
Y Le púlt~scrqlarnide cm-mm hllrjt-ui-ét.ertteut-
-
c
2. PRINCIPE

2
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21
- -
-
w-m
0 à 0 : Cf légende tènS !e texte se rJopcr:an: à c?acuc ripirjcnct
3.
D.
suivantes :
_-_-- : lirjne fictive sI~.ars~: 1~: S!OC: ut
ré;étition.
Surface totale : 18032 m2.
L'expérience A doit être située au milieu des deux'autres.

3
PFFU&fCF A
TO . Thom (terre loc.ale)
T 1 : Support hutnique seul (2 litres pst- w-bre)
T2 : Acide usnique seul ( 1,5g/arbre)
T3 . Acide usnique 1,Sg + 2 M-es de support hurrsiquehr-bre.
,4 sachets de 369 d’atide usnique DU~,
Soit un sachet p o u r un pIsceau 12 de 24 wbr‘ec~. E t i q u e t a g e :
‘Sénégal A T2-

.8 sacs de 24 litres de support humiq=
Qti t 2 $6 [: 5; par- placeau T1 de 24 wtres Etiquetage : ‘Sénégal
ATl
8 SBCS d e 2 4 l i t r e s CL l i t r e s d e s u p p o r t humique + 1,,5g d’acjde
usn1 que).
t
Joit 2 ~&C:E: par ~IFJC~BLI T? de L’4 arbres. Etiquetage ‘Sénégal
AT3’

5
TO : PolyscrylmAde s e u l 1COgltirtrej
T 1: Support hunsique (2 litresj + pOh$m$8mide (COg)
T2:
Acide usnique C 1,5gj + pOlyaCt-yl8mide 60~~)
7’3: A c i d e usnqiue (1,5gj + pul~acrylsrr~ide (66gj + s u p p o r t humique ( 2
li tresj.
PRODUIT5 F O U R N I S
.4 sacs de 1,440kg d’aquastock 150A
Soit 1 sac pùur 24 arbres ou par plscesu TO. Etiquetage ‘Sénégal B
.
T(j.
.8 SBCS d e 2 4 l i t r e s d e mélangé (7209 d’squbstock + 2 4 l i t r e s d e
fupport hum1 que!
E;ait 1 ssc ~ICllJf- 1 2 arbre5 o u 2 C~&C:~~ par plweau Tl. Etiquetage
‘Sénégal BT ,-
.4 sacs de 1,446kg de mélange
(1,440kg d’sqimt.ocii + 369 d’acide
usni que,
Soit. 1 SBC par- ~hmx~u T2 de L4 arbres. Etiquetage ‘Sénégal BT2-.
8 sacs de 24 litres de mélange (24
litt--
eS d e S!J/I;tor? hlJi’r-~iI~lJ~ +
1tXJ d’bcj de UStÏi qlJE! + 72ng d’%q!fSStOckj.
Edit 1 $;a[. p[~lJf- 12 &t-tit-E!fo CI~ 2 C;~C.:, par plsceau T3. E t i q u e t a g e
‘Sénégal BTf

6
Elle diffère des deux yricbdentec. psr le rnlse en forme du terrain et la
:,kparstion de 1’hydrorÉtenteur qui, &msi, ne pourra concurrencer directement
16 plante vi..c à vis de l’eau (inconvénient mic, en évidence en 1934 par *une
expbrience maliennes.

Pour ce faire, art creuse b \\a tari&-e trois puits latéraux qui recevront
ch6c.w 209 d’aqusstock (cf fig. 3). Cette disposition est eppliqube fi tous les
placeaux de l’expérience C.
fipwe 3 . Mise en forme de I’exoérience C.
, (a) trous faits L la tarriZre; OOc1 de
profondrur; diaastre environ 1Ocm; rc-
ccvront 2Og de polyrcrylrmidc i sec 1~

fond.
Trou de plantation 5CxSOx50 recevra
l ’ a n t i t r a n s p i r a n t d a n s Ic scpport à 2
niveaux

7
P R O D U I T S F O U R N I S : (livras 6 Dakar )
1 t a r i è r e
16 sacs de 1,440kq de polyacrylamide pour les puits latéraux de
tous les placesux GXQ par trou. soit COg par sr-tire).
Soit 1 ssc par- plsceau de 24 arbres. Etiquetege ‘Sénégal C, puits
latéraux’.
8 sacs de 24 litres de Sup_port humiqa
Soit 1 sac: pour- 1 2 brbr-es ou 2 sacs par- plixew Tl. Etiquetage
‘Sénégal C 7,.
4 sachets de 369 d’ac’ide usnique pur.
Soit 1 sachet pour un {leceau T2 de 24 arbres. Etiquetage ‘Sénégal
C Tf.
8 s a c s de 2 4 litres de mélange (24 litres de v~~~~tot-t hmi~ue + 1E;g
d ’ a c i d e uwiquej
s o i t 1 $;‘jC: pOlJr- 1 2 tirbt-es O\\J 2 sbc:c; p a r placeau T3. E t i q u e t a g e
‘Sénégal C T3*.
4. EVALUATIONS
,

L
1
5
c