Actions de Vulgarisation menées dans les Régions du ...
Actions de Vulgarisation menées dans les Régions du
Cap-Vert et de Thiès pendant la campagne
1978 - I979
<
par
S. Roorda van Eysinga
et
A . Seck
Expert FAO en Vulgarisation
ITA, CO-expert en Vulgarisatio;.
avec la c0llaboration de
S. Navez, Expert FAO en Vulgarisation
Juin 1979

Ière PARTIE
SYNTHESE
Page
I-1 Les Jardins pilotes
. . . ..~.“.......0.~....~..~...~.,.~..~~
2
I-l-i Les tournées de prospection et de prises de contact
2
I-l-2 Les maraîchers pilotes et les villages encadrés ,,,
4
I - l - 3 L e t r a v a i l s u r l e t e r r a i n ..D........D..,.n....,..
6
1-1--3-I L e s v i s i t e s
..,.OO.....~.~,...~~*....,,~.
6
I-l-3-2 Le matériel végétal distribué
. . . ..$..D..
9
I-I-3-3 Les résultats culturaux
e...,L..........*
10
I-2 La production précoce de pomme de terre à Ndeye
..” . . . . . 0
16
I-2-1 Inventaire des visites
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 7
I-2-2 Description des démonstrations
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
I-2-3 Récapituhtif et appréciation des cultures
. . . . . . .
19
I-2-4 Aspect commercial de la culture
. . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 1
1...3
L’enseignement
2 3
..,~.~...0..,..,~D~~...
D.O.....*e.......e.
I-3-1 Les maraîchers
OO a.....c.....~..OO...~*..~.,..,...
24
I - 3 - 2 Les vulgarisateurs de la SODEVA O.....,...~..~,...
2 8
I-3-3 Les Volontaires de la Paix Américains
.OD.ee.,....
22
.a./

Page
II PARTIE
: DONNEES
2-I
Définitions ...............................................
32
2-2
Prospections et prises de contacts ........................
34
2-3
Tableau des Jardins pilotes ...............................
36
2-4
Le profil du maraîcher pilote .............................
37
2-5
Données géntsrales sur les visites
38
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2-6
Sondage sur les visites ..................................
39
2-7
Donndes g&&rales sur les démonstrations .................
41
2-a
Les démonstrations, analyse ................................
43
2-9
Les distributions de semences .............................
44
2-10
Les résultats culturaux : le chou pomme
..................
46
2-n
Les résultats culturaux : l'oignon ........................
48
2-12
Les résultats culturaux : la pomme de terre ...............
50
2-13
Les résultats culturaux : la tomate .......................
54
2-14
Les caractéristiques de la pépfni&re et de la culture ......
56
2-15
Les formules d'engrais utilises ...........................
57
2-16
Les résultats à Ndeye .....................................
58
2-17
Les cours assures à la SODEVA .............................
60
2-18
Les cours assurés aux Volontaires de la Paix américains ...
61
2-19
Liste des documents remis à l'occasion des cours ..........
62
2-20
Graphique no 1 : &olution du nombre de maraîchers présents.. 63
aux démonstrations
2-21
Graphique no 2 : courbe des moyennes mensuelles des.......... 65
températures maximales
2-22
Graphique no 3 : courbe des moyennes mensuelles des.......... 66
températures minimales
Tn f Tx
2-23
Graphique no 4 : courbe des moyennes des
2
. . . . . . . . . .
67
2-24
Graphique no 5 : courbe des moyennes mensuelles des humi-... 68
dités relatives
2-25
Graphique no 6 : courbe des moyennes mensuelles de l'dva-... 69
poration (piche).
2-26
Carte
no 1 : la Région de Thiès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
70
2-27
Carte
no 2 : Les Jardins Pilotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
71

1.
Actions de Vulgarisation menées dans
les Régions du Cap-Vert et de Thiès
pendant la campagne 78/73
Première partie : SynthEse
Le programme de travail du C.D.H. pour l'année 78/79 mettait l'accent sur les
activités de vulgarisation et c'est dans cette orientation que l'expert et
le CO-expert furent détachés du Centre pour résider 3 Thiès, a partir du
18 Ddcembre 1978.
Trois actions principalement furent menées :
- une action de vulgarisation "de base'l auprès des marafchers dans
le cadre des jardins pilotes pour les regions du Cap-Vert et de
Thiès ;
- Un essai de production de pomme de terre primeur a été réalisd à
Mbéouane et Ndeye
- Une action de formation J'agents de vulgarisafion et Je' d&eloppoment
tims 10 p-égion de Thiès.
Afin d'alléger la lecture, cette synthi?se, sera divisée en 2 grandes parties :
- La Ière partie donnera les commentaires de la campagne passée et en
dressera le bilan ;
- La 2ème partie fournira les résultats et analyses de la campagne
Beaucoup de personnes ont participé pour que les actions de cette campagne
puissent se réaliser. Sans leur gentillesse et leur disponibilité, qu'auraient
donc pu se faire ?
Que chacun trouve ici l'expression de tous nos remerciements.
. . . /

2.
I-I Les Jardins Pilotes
Les jardins pilotes où furent orzenisés les demonstrations de techniques
culturales constituent l’essentiil du trwail accompli cette annee.
Ce paragraphe résume uniquement les ,?.ctio ns des 2 villages du Cap-Vert et les
& villages de ThiZ?s (voir tableau 2.5 p 35) c’est B dire écarte les actions B
Mbeouane , Ndeye .
Pour les actions à Mbéouane et Ndeye, veuillez vous reporter B la P*I~...,...
et suivantes.
S.I.I Les tourn4es de prospection et prises de contacts
Au total 23 tourn&es furent Consacr!!es CI cette activité soit S6,O % du total
des visites.
Sur cela 7 dans le Cap-Vert et 21 dans la rGgion de ThiEs.
Au mois de juillet 78 eurent lieu les premières prises de contact (Inspecteur
d’agriculture, Préfet de Thi&s) et une Ier:? rournée dans le dtlpartement de Thiès.
Après deux mois d’interruption, aoQt-septembre, h cause d’hivernage, les tour-
nées reprennent le 3 octobre.
Un probleme administratif apparait avec la Prefecture de Tivaouane, non informer.
de nos actions. Ceci explique qu’elles n’ont pu être reprises dans ce départe-
ment qu’h partir de fin janvier.
Les tournées dans le ddpartement de Hbour n’ont début& qu’a la mi-février, afin
de pouvoir concentrer les actions sur les 2 autres ddpartements, plus importants
du point de vue maraîchage.
. . . /

3.
Le sch&na des prises de contacts est le suivant :
frise de contact avec les autorités gouvernementales
tournée dans les principales zones de cultures
choix des villages prioritaires
prise de contac t avec le clef du village et avec les notables
discussion avec les maraTchers au cours d’une réunion générale*
choix des maraTchers pilotos *’
bes jardins pilotes sont en place dans la Région du Cap-Vert des novembre I.C,7d,
dans le département de Thiè.s et dnrs le dgpartement de Tivaouane des Mars 1979.
A part cet incident pansager déjà mentionne dans le ddpartement de Tivaouane,
les actions n’ont rencontre que très peu de problèmes. Deux villages retenus
initialement ont exprimé leurs réserves ?I participer h l’action entreprise et
ils furent remplacés.
c au cours de la Sunion générale RVCC ies marakhers il était bien souligné
que. l’action concernait un encadrement du village entier, bien que seulement
le maraîcher pilote recevait des semences dans le cadre des démonstrations.

4.
I-l-2 Les maraïchers pilotes, les villages encadres
-
I-I-2-I Les maraîchers nilotos
-.----Y.-
Le choix des ZO-ES prioritaires a 5t6 fait par les autorités gouvernementales :
Préfecture, Inspccticn d'e;ricultar.:.
Le nombre total 23 maraîchnrs etait Fixe d'apres les possibilités de la Section.
La répartition rkionrle
._
a été faite en collaboration avec les responsables
régionaux.
Le choix de:; mnrakhers pilotes a étA laissé au village, aprss la reunion
gisnéralc avec tous les ma rc.khe-,ro cl:* vi2lage.
Si initialement 2c‘ jardins étaient prévus, en realité la mise en place a été
comme suit :
3 mara?.chers dans 2 villages de la Région du Cap-Vert
21 maraîchers dans G villages dans la Région de Thiès.
Initialement 4 marakhers etaient prévus dans le département de Msour, mais
1&es jardins ;:e furent pas mis en place : éloignement des zones, époque avancée
dans la saison culturale. De mêr:le un -iillage dans le département de Tivaouane
fût postposé, faute de temps.
Un village dnns la JGgion du Cap-'!ert fût abandonné, faute d'encadrement
résident sur place.
D'aprEs les r&sultats d'une enqu8tc, le profil du maraîcher pilote est le
suivant : (voir p 37 1.
Il est de scxc masculin (une seule fcrnn?e parmi les 29 maraîchers pilotes)
d'âge moyen de 40 ans, ayant 2 @ouscs et ri enfants.
Il appartient3 l'ethnie wlof (19 X dc; maraîchers sont d'une autre ethnie :
socé, peuhl, bar,?ara) et il ne parle que sa propre langue nationale.
S'il sait lire, (scrire, co;r.pier en brabc? et compter aussi en Français, il ne
sait ni lire, ni écrira en Français. Ceci est dû 9 son instruction essentiel-
lement coranique.
. . . /

Il est apparenté au chef du village et possède une responsabilité dans l'ad-
ministration villageoise : conseiller rural, responsable politique, ensei-
gnant coranique, président de la coopérative agricole, . ..)
Outre le marakhage en saison sèche, il cultive en saison des pluies, du
mil (autoconsommation), de l'arachide (vente), du maïs (vente), du manioc
(autoconsommation et vente) et il possède quelques arbres fruitiers.
* * . /

6.
I-I-3 Le travail sur le terrain avec les maraîchers
I-I-3-I Les vbites (voir tableau 2.5. p 38 >
Les actions avec les maraîchers ont repos& sur la DEMONSTRATION : réaliser
devant eux un geste, une technique. C'est aussi dgmontrer la validité d'une
innovation ZecFxique par 1'apprGciotLon du rêsultat cultural au moment de
la récolte.
Ensuite ies entretiens, les discuss!.ons, les différents échanges, jouent un
rSle fondaciQnta1. T.?nc vulgarisation n'est pas un mouvement unidirectionnel
mais un mouvement de va et vient, un échange entre le maraîcher et le vulga-
riszteur.
Afin de di:::>oscr é'un moyen pour analyser: l'action sur le terrain, la notion
de visite a et4 utilisée.
. .
TTnc visite est un de-placement :rQalis5) de l'$uipe dans un village ou dans
une exploitntion.
Ce déplacement a un lx.2
-....- : prospection (prise de contact
avec une zone de culture, entretiens 3vcc le chef du village ou avec les
maraîchers) une dEmonstration, ou une simple visite de suivi routinier.
Dans le tnblcnu r&capitulstif C?C~ visites (p 38 ), apparaissent les visites
dans le Cap-Vcrr (2 villages), ThiGs 2.P. (8 villages), ThiCs divers (Mb&ouane
et Ndeye), Divers (prospection? diverses dans la Région de ThiSs : Mbour,
Foua, Tène toubab,,..)
D'aprss le sondage sur les visites cp 391, il apparalt que 6 Z des renden-
vous pris n‘ont pu être respec:$v pzr 12 Section ; au total 175 visites ont
eté réalisZes entre le Ier Octobre 1972 et le 31 Mai 1979.
IIG jours de travail furent consacrés aux Jardins Pilotes, soit I,5 visites
'par journée de déplacement.
. . . /

7.
Ce total de 175 visites se répartitcomme suit :
- le Cap-Vert
22 visites
(12,6 %)
- Thiès J.P.
120 visites
(68,6 %)
- Thiès Divers
19 visites
CIO,9 %>
- Divers
14 visites
( 8,C %>
Total
175 visites
100,o %
En éliminant les "Divers", la répartition entre les 3 types de visites est :
- prospection
31 visites
(19,3 %>
- démonstration
47 visites
(29,2 %>
- routine
83 visites
(51,6 %>
Total
161 visites
IOO,O %
De ces données il est possible de 1:" :.ger les rapports suivants :
Pour effectuer 1 démonstration il a fallu 3 autres visites sur le
terrain.
Une démonstration correspond h 2,5 jours de travail sur le terrain.
Plus de la moitié des visites ne sont que de simples visites de routini.:
Le rythme de visites varie d'un villcge <? un autre : pour la Région de Thiès
entre 2,3 et 4,4 visites par mois et par village. En moyenne dans la Région de
ThiCs il y eut 3,I visites par mois, dans la Région du Cap-Vert, I,6 visites.
Au total 32,3 visites par mois pour l'ensemble des J.P.
Entre le Ier Janvier et le 31 Mai 7800 km furent parcourus dans le cadre
des J.P. Comme pendant cette période 104 visites furent effectués, et
36 démonstrations. Les besoins en déplacements sont :
75 km pour effectuer une visite
217 km pour effectuer une démonstration.
. . . /

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1
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. . .

9.
I-l-3-2 Le matériel végétal (voir tableau p.44)
~a priorité avait été donnée 2 la pomme de terre, la tomate, l'oignon et le
chou pommé.
Lc tableau 2.9 p.44donne les diffdrentes distributions en semence de cette
campagne.
Les semences étaient distribuées aux maraîchers en sachets, contenant la
quantité de semences nécessaires pc;r.r mettre en place environ 40 m2 de cul-
ture. Le nombre de lots ainsi dtstr'.bués est le suivant :
Chou pommé
Pak Rite
17 lots
Green Express
17 lots
Fabula
1 lot (94 plants)
Oignon
Texas Early Grano
II lots
Pomme de terre
Cardinal
13 lots
Claudia
13 lots
Mirka
12 lots
Tomate
Ihp? no 1
15 lots
Rossol VI??!
IG lots
Le nombre de lots distribués est tres supérieur au nombre de cultures suivies.
Il s'agit de distributions faites a un maraîcher non pilote ayant assisté a
une démonstration et qui voulait essayer chez lui la nouvelle méthode, ou
alors de distributions 3 un marazcher pilote qui n'a pas mis en place la cultui:
. . . J

10.
I-X-3-3 Les résultats culturaux
Ne figurent dans cette synthèse que les 4 espèces prioritaires :
Chou pommé
Pak Rite
Green Express
Fabula
Oignon
Texas Early Grano 502 PRR
Pomme de terre
Cardinal
Claudia
Mirka
Tomate
Hope no 1
Rossol VFN
. . . /

I I .
I-I-3-3-T Le Chou pommé
(Ile partie p.46 )
Les semis ont. ét& réalisés au mois de janvier (département de Thiès et le
Cap-Vert) et en mars (département de Tivaouane).
Sur 13 semis, 4 furent abandonnés en pépiniere et 3 abandonnes après repi-
quage. Avec la mise en place directe de Notto, nous arrivons h 7 cultures :
recoltées (2) ou en cours de culture (5) h l’heure de la redaction de cette
synthèse.
La duree moyenne en pépinière a été de : 33 j. les 2 cultures menées 3 leur
terme ont accusé une durée dc culture moyenne de 88 j.
Le cultivar Fabula, plants provenant des Jardins de France, a donné de bons
résultats.
La culture traditionnelle du chou pomme pose les probli-mes suivants :
La pépiniGre est semée trop dense. Le repiquage a lieu trop tardivement.
La plantation se fait sans chemins et h une très forte densité (le marafcher
recherche des pommes de petit calibre). Les attaques de chenilles sont
redoutables.
Le village de Tore Diender réalise une trSs bonne culture précoce de chou
pommé (en 1978 : Ière récolte dès le 15 Dec. >
Dans les autres villages le chou pomm6 est cultivé en fin de saison, mais
les problèmes phytosanitaires sont alors importants.
Au point de ‘vue vulgarisation, le problème essentiel est la lutte phytosa-
nitaire ce qui implique que 1 e maratcher devra laisser des chemins. Au point
de vue variétal, le desiderata est un cv 3 petite pomme (moins de 1 kg) et
précoce.
L’esp&ce est beaucoup utilisée dans l’alimentafion nationale. Aucune perspec-
tive d’exportation n’existant, le développement de cette espèce devra 2itre
contralé pour que la production ne dépasse pas les limites de la demande.
.
Cette espece, présente peu de probl&mes au point de vue vulgarisation et les
marafchers lui témoignent un intérêt certain.
. . . /

12.
I-f-3-3-2 L'oignon
(II partie p.48 1
Seulement 9 semis en pepin;lère eurent lieu. Trois ont ét& abandonnes au stade
plantule. Un seul repiquage a été récolte au moment de la rédaction.
Sur les 5 cultures aujourd'hui encore en place, deux sont convenables, les
trois autres n'assureront qu'une récolte mgdiocre.
En général, les cultures d'oignon dans la région furent mises en place trop
tardivement. Nous pensons qu'il est nécessaire de semer t8t ; la culture h
ICer Mattar Gueye (semis en début décembre - récolte fin Avril) a assuré un
rendement très correct.
En génbral la pépiniere est semée trop dense, et les plants repiqués trop
frêles. Peu de problhmes cette annee du point de vue phytosanitaire.
Au point de 'La vulgarisation, l'attention devra ‘être portée sur la pépinière
et la fumure minérale, ainsi que sur les techniques culturales CdensitQ et
arrêt des irrigations quelques jours avant récolte).
Des disparitions incontrblées -nocturnes- poussent le propriétaire h récolter
le plus t19t possible, sans sèchage au champ.
Les marakhers de Ker Mattar Gueye où des cultures ont pu être menées jusqu'A
la récolte, furent très attentifs h la précocité du TEG par rapport au Jaune
Hâtif de Valence.

I3.
I-I-3-3-3 La Pomme de terre
(IIe partie p.50 1
Pendant cette campagne les 13 coopératives maraPchEres de 1'ONCAD dans la
Région de Thiès ont distribue 722.850 kg de tubercules de semences, un peu
plus (50 % du total) dans le département de ThiC-s, que dans celui de
Tivaouane (43,3 ?!>.
L'habitude ancrée est de découper les tubercules en 4 2 6 morceaux, autant
qu'il y a de germes. Souvent une partie de la chair intérieure est consommée.
Deux sondages furent réalisés pour estimer la quantité de semences utilisées
par ha ; dans un cas 2,5 T/ha, dans l'autre 10 T/ha, mais dans ce dernier cas
la moitié des tubercules furent gardés pour consommation.
Si nous estimons la quantité de semences plantges entre 2 et 3 T/ha, la
surface mise en culture cette année varie entre 241 ha à 361 ha soit I8,5
B 27,7 % de la surface totale estimée du marafchage.
Ce découpage des tubercules nuit B la qualite de la production, puisque le
calibre de celle-ci est diminucS, et aussi le rendement à l'ha, puisqu'on cons-
tate souvent une levée mGdiocre.
Un autre facteur nuit 2i la qualité de la production : de très nombreuses cul-
tures occupent les bas fonds plus ou moins humides. Le résultat est de gros
tubercules gorgés d'eau ayant une faible conservabilité.
Dans les jardins pilotes, la pomme de terre a indiscutablement intéressé les
maraîchers. Sur 15 mises en place, un seul abandon.
Le schéma cultural (buttages, engrais) fut assez bien suivi. La plantation eut
lieu soit 9 plat, soit en sillon. Il n'y a pas assez de donndes pour mettre
en evidence la différence entre les 2 méthodes.
Les rendements obtenus sont :
Cardinal
22,6 T/ha
t 10,4 T/ha
Claudia
26
T/ha
!Y I2,7 T/ha
Mirka
23,9 T/ha
t 3,7 T/ha
On établit l'égalité des 3 rendements par le test "t" de Student.
*.. /

14.
Les productivités par jour de culture et par plant sont :
Cardina 1
4,3 g/ jlplant
+- 2,og
C laud ia
5,2 g/j/plant
+ 3 , 1 g
Mi rka
3,3 g/ j/plant
+ 2,&g
Le test “t” de Student 6tablit l’égalité des moyennes.
Le vulgarisateur devra prZXer attention aux points suivants :
- le decoupage du tubercule
- le terrain de culture
- le skhage de la culture avant récolte.
Le Ier point. est l@ancrage d’une habitude.
Le maraîcher argumente que le découpage epargne de la semence ; ce qui semble
G tre erroné.
Les autres points sont en relation l’un avec l’autre. Le choix du terraîn est
lié 3 un interêt du maraîcher, puisque ses rendements sont augmentes.
Une appréciation de la production devra i?tre effectuée si on veut modifier
cet Btat de choses et une correction correlative du prix de vente.
Le dernier point (séchage avant récolte) est lié h un besoin financier du
maraîcher et sa crainte de voir disparaître une partie de sa production.
Si les techniques culturales semblent être prioritaires, des problèmes
phytosanitaires existent.
Grîllotalpa africana pose des problkmes o et nous cames l’occasion de voir un
champ détruit par des pucerons. Des pourritures du collet sont aussi h
l’origine de nombreux dégats.
. . . /

15.
I-I-3-4 La tomate
(IIe partie p.54 1
A part la tomate-cerise en hivernage,
la tomate ne figure pas parmi les
cultures importantes de la Région de Thiès.
Ceci peut expliquer le manque d'intérêt Ges maraîchers pour cette espece,
ce qui s'est traduit par des abandons de 7 cultures de démonstration sur
12 mises en place par la Section.
Un seul rendement a pu être estimé, mais ce chiffre est sujet à caution.
En général les pepinières des J.P. furent bonnes et les cultures observees
ne permettent pas de penser que cette espke ne soit pas adaptee à la Region
de ThiEs.
Il est vrai que le fruit se prête mal aux transports ce qui est un handicap
dans une région où les villages sont dispersés et éloignés.
Bien sûr Heliothis annigera fut noté parmi les prédateurs mais peu de mala-
dies fongiques.
cette espèce E:st à développer dans des villages possedant une possibilité
aisée de transport proches d'une route goudronnée. Et priorit& devra être
donnée aux cv. 3 fruit ferme.
Au point de vue vulgarisation, lgeffort devra se porter sur la pépinière,
le repiquage (date), les techniques culturales, l'utilisation des pyréthri-
noïdes de synthiise facilitera certainement l'aspect phytosanitaire.

16.
1-3 La production précoce de pomme de terre à Ndeye
Le village de Ndeye est situé 0. 7 km, au N de Pout auquel il est relié par
une piste non amgnagtse.
Le choix du village a été fait sur proposition du Secteur Agricole du
département de Thie s .
La population active s’adonne aux cultures maraîchères, aux cultures sous
pluie et à la culture fruitiere (mangues, goyaves). Elle exploite les bords
du Lac Tamna.
-
Le village a reçu du CDH 1200 kg de semences, q ue les habitants ont eux m&mes
répartis entre 13 maralchers en tenant compte de la surface cultivable dispo-
nible et la taille de la famille de chaque maraîcher.
Cette production précoce de pomme de terre s’inscrit dans le cadre d’un
essai d’exportation de pomme de terre primeur de la section commercialisation.
Une inspection a été effectuée par cette section le 5 Fev. 1979, la qualité
de production n’a pas été jugée convenable et il avait &té décidé de conduire
la culture 2 son terme (SO j) et la production sera commercialisée localement.
Mais h 63 j de la plantation, 3 journées d’harmattan ont detruit entièrement
l’appareil aérien et une r&oltc s’est imposée B 65 j, malgré des rendements
trt:s faibles.
N.B. Un autre village, Mbéouane Dorong, reçut 800 kg de semences de pomme
de terre C.V. PremiEre pour un essai similaire r3. celui de Ndeye. Un probleme
est app r u
de disponibilité en eau /avant m me
fi
que l’harmattan ne conduisit h un résul-
tat de culture tout à fait désastreux et aucune analyse n’a été faite sur les
récoltes.
. . . /

I7.
I-2-1 Inventaire des visites effectuées
ku total II visites ont été effectuées h Mdeye. Elles sont réparties comme
l'indique le tableau suivant :
f
NEW3 DE
\\
MXXF
: VISITES :
I.Wll%S
>
@! ---sm-------- --------------------~~--:-----o--------~-------:------------- i
( Prise de contact et visites jardins
.
.
1
: Le II.12.7b >
(
:
:
1
( Démonstrations
..
3
: Le I5.12.70 1
(
.
. Le 18.12.76
.
* Le 20.02.79 )
(
.
.
.
.
)
( Distribution engrais et semence
.
.
3
: Le IS.12.78 )
(
.
. Le 20.12.78
.
' Le IZ.OI.79 >
(
:
.
.
>
( Comptage des tiges et des tubercules :
1
: Le 16.OI.79 1
c
.
.
.
.
1
( Récolte et collecte de la production
:
2
: Le 22.02.79 >
(
.
.
. Le 26.02.79 >
.
( Prise d'échantillons de la production :
1
: Le 20.02.79 1
(
:
.
.
)
( Visite Experts C.D.H.
.
.
1 :
05.02.79 )
(
:
:
>
. . . /

1‘c.4 .
Un comptage de tubercules et de nombre de tiges par plant a été effectuE
sur 4 exploitations à 29 jours aprks la plantation.
Les résultats sont les suivants :
(
: nombre de tiges: nombre de
: poids de : nombre de tu- >
.C’
:
par
: tubercules mis : semences : hercules/
I
:
plant
: en place
.
. 100 kg de sem. ;
l
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-
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1365
: 150
:
911
>
(
:
.
.
:
:
)
En moyenne il y a donc S4 tubercules dans 100 kg de semences, ce qui
correspond à un calibre de 55.

19.
I-2-2 Inventaire et description des démonstrations
Durant tout le cycle de la culture, cinq démonstrations ont éte effect&es.
Tous les maraîchers ayant reçu des semences participaient
i ces démonstra-
tions, sans compter les jeunes et les femmes. Les sgances de démonstration
se sont succédaes dans l'ordre chronologique suivant :
Le 15.12.78 : - Demonstration de confection des planches devant 20 mara'ichers
- Démonstration d'épandage d'engrais de fond à raison de 40 g/m2
10-10-20
- Plantation : réalisée en fond de sillon 2 raison de 60 cm
entre les sillons et 30 cm sur le sillon (lignes doubles ou
triples). La quantité de semences h l'ha s'élève à 6,SI T,
dQ au tr&s gros calibre des tubercules.
Le 12.OI.79 : - buttage, faisant suite à l't-pandage d'entretien (20 g/m2 )
Le 20.02.79 : - Récolte sur un jardin.
I-2-3 Recapitulatif et appréciation de la culture
1-2-3-I Résume
La culture ssest dtalée du 1<,.12.73 au 26.02.79 et a fait en moyenne 65 jours
de cycle cultural. C'est l'harmattan du 63e jour du cycle qui a ainsi imposé
la récolte. Seules les deux calibres les plus gros ont &té commercialishs, les
grenailles étant rendues aux producteurs. Le tableau en annexe indique les
rendements respectifs de chaque maraTcher et pour chaque calibre.
L'ensemble de la production s'élcve h 1311,7 kg sur 1200 kg de semences
distribuées,
soit 769,9 kg de gros calibre et 541,8 kg de petit calibre.
Notons toutefois la grande différence entre les rendements extrêmes des
maraichers
: 3,13 T/ha et II,63 T/ha.
Le rapport récolte/semence est de 1,09 ce qui est très faible.
. . . /

20.
1.2.3.2.
Appréciation de la culture
La production
- Aspect phytosanitaire
L'état sanitaire de la culture tout au long du cycle a Bté assez bon.
Cependant on a noté une attaque d'Alternaria solani et de Rhizoctonia solani
dans un jardin et quelques tubercules,
i: la récolte, endommagés par
Grillotalpa africana. Cependant aucun traitement phytosanitaire n'a été
effectué.
- Développement véggtatif
La levee et la végétation durant tout le cycle ont été bonnes dans l'en-
semble. La taille moyenne de la culture peu avant le ministre a et& évaluGe
h 40 cm environ.
- La qualité et les quantités
La production a été triée en 3 calibres :
Un "gros calibre" : superieur .? 50 mm
Un "petit calibre": de 25 2 50 mm
La grenaille
: inférieure h 25 mm.
Les rendements, en raison de la destruction précoce du feuillage, ne sont
pas très élevés.
Le rendement moyen pondéré s'él&ve ?? 7,12 T/ha (production totale/surface
totale mise en culture).
13
Si on calcule le rendement moyen par la formule
<Ri/13, on trouve
6,& T/ha et le test 'stC1 de Student une limite de confiance de + 2,17 T/:A.
+
La moyenne de la productivité journali&re en g par pied est de I,S9 - 0,6 g*
En kg/ha, cette valeur moyenne est de 105,32 kg/j/ha, soit 24 % de la
valeur obtenue au CDH avec le même lot de semence, à la même Epoque de l'anni:
Bme le meilleur rendement n'attend que 41 % de la productivité obtenue
au CDH.
. . . /

21.
La proportion des gros calibres (plus de 50 mm) n'est satisfaisant que
chez quelques maraîchers. Elle varie 6normément
: 88,5X B I&,Iti% de la
production. l?ar contre la grenaille (inferieur à 25 mm> a été négligeable.
I.2.4. Aspect commercial de la culture
1.2.4.I. L'écoulement
Les prix de vente ont varié pour chaque calibre
de la maniere suivante :
Gros calibre
: de 125 Ti 100 F CFA
Petit calibre :
de 100 B 70 F CFA
1.2.4.2. Aspect financier, paiement des recettes
Le total brut des recettes s'él&e à I25.770 F.
La retenue totale des engrais s'élève h 5000 F et celle des sacs de jute
d'emballage à 4958 F. Dans le tableau en annexe, il apparait des nombres
decimawx exprimant les sacs de jute, car le nombre de sacs à restituer a
été calculé proportionnellement au poids r&olté.
Les différents remboursements ont fait l'objet d'un retrait direct h la
source et leur total général s'élgve B 10.958 F CFA.
Le prix moyen de vente calcule, s'élève ? 125.770/1331,7 kg = 95,c16 F/kg.
Le grbs calibre ayant Et6 acheté à 100 F, le petit calibre cî 70 F, le total
h percevoir par les mara^rchers s'élève & 103.956 F. La diff6rence entre
cette s-mme et le total des recettes de la vente, soit IO.a380 F, constitue
une réserve communautaire pour l'achat de semences de la campagne prochaine,
I.2.5. CONCLUSION
Les effets de l'harmattan auraient certainement pu être moindre si les
producteurs avaient pensé à temps, 3 augmenter la dose d'irrigation, ce
qui n'a pas été le cas et cette hypothèse est confirmée par le fait que
les jardins mieux protegés des vents ont mieux gardé leur végétation.
. . . /

22.
N,:t<,ns malheureusement que ces villageois, sont sans encadrement technique
bien qu'une bonne réceptivite ;i cette action d'encadrement ait été enregistrée.
Outre les aspects techniques de la culture de la pomme de terre, une compta-
bilité simple a été abordée, ainsi que la notion de "r'éserve" pour l'achat
de semences de la campagne prochaine (bien que la somme retenue soit tr&
faible : X.0 % de la recette nette du maraîcher).

23.
1.3.
L'Enseignement
Ce terme s'entend ici d'une façon tres large. L'enseignement dispensé est
du type extra scolaire - (non forma1 education des Anglosaxons).
L'enseignement s'est adressé cette année h 3 groupes :
- les mara!Ichers (jardins pilotes)
- encadreurs Sodeva
- volontaires de la Paix Américains
Trois groupes qui différent fortement de par la langue de communication
(Asueriurin, Français, Langue nationale), par leurs références socio-cultu-
relles, 'par leurs connaissances techniques (spécifiques et solides mais
emplrlques,
. .
g&nérales et solides mais/s$Z%ifiquement maraTchères . ..).
par la position socio-professionnelle qu'ils occupent ou ont à occuper.
Ceci a conduit à Qlaborer un enseignement "2 la cartes'.
Le travail sur le terrain avec les kfarakhers, des cours différents pour
les Vulgarisateurs et les Volontaires.

24,
1.3.1. Les maraîchers
Pendant cette campagne, la méthode didactique utilisée fût exclusivement la
DEM3NSTRATION.
Une démonstration peut être simplement la réalisation d'un geste technique
devant un ou un groupe de maralchers. Cependant, elle fut généralement compa-
rative, c'est 5 dire qu'en même temps quo la culture de demonstration, une
culture témoin était mise en place, réalisée par le maraîcher lui-même selon
ses propres méthodes culturales traditionnelles. L'innovation est jugée ?t
la recolte.
Les démonstrations eurent lieu sur l'exploitation d'un maraîcher volontaire,
dit mara'icher pilote. C'est 5 dire que l'équipe de vulgarisation se déplaçait
sur le lieu de démonstration. Cette méthode est longue et onéreuse. Cependant
elle répond la répugnance des maraîchers i se déplacer vers un lieu de for-
mation. Dans un progrès technique réalisable (et le marakher dans l'ensemble
reconnait qu'il est perfectible), l'exploitant a une tres forte tendance
9 accorder une importance majeure aux investissements en matSrie (surtout
d'irrigation). A dépense égale pour lui, il achetera de préférence une moto-
pompe que d'aller suivre un cours (bien sQr ! d'autres facteurs jouent dans
ce choix , pris en exemple).
La démonstration comparative (uno culture traditionnelle en face d'une cul-
ture de demonstration) demande :de l'attention, du suivi
régulier .
L'exploitant a une facheuse tendance à n'accorder au vulgarisateur qu'un
2e choix de terrain, ‘5 moins bien entretenir la culture de démonstration,
même si la production lui revient de droit.
N'oublions pas que la culture de démonstration contient fondamentalement une
notion de risque pour le maraîcher. Ce risque est compensé partiellement par
les semences et les engrais distribués, mais aucun autre "cadeauD' (pour emplo-
yer le terme des maraîchers) n'est entré en jeu.
. . . /

25.
La démonstration, lgexpérience l'a montrée cette année, n'est pas suffisante
en elle-même pour décidale maraîcher, en tout ca3 son efficacit6 peut être
améliorée par l'emploie de materiaux pédagogique3 simple3 :
panneaux, brochures, . . .
Çe matériel devra être simple dans sa conception et sa réalisation. Un grand
int6rZ.t *a
emporté de3 panneaux qui reprenaient sous forme schématique les
principaux aspects de la culture de la Femme de terre. Le texte était réduit
au minimum (la mgmoire auditive des maraîchers est très développée) et il
est recommandé d'utiliser la langue nationale écrite en caractères arabes.
La sensibilisation des populations au maraîchage n'est plus B faire sauf
dans quelques villages fort isolés. C'est pourquoi des projections bien
quiintéressant fortement les gens auront une efficacité moindre que les
matériaux plu3 légers. Un tel programm e audio-visuel pourrait Stre assuré
par une unité mobile.
Quelques problème3 de vulgarisation au niveau du maraîcher ont été identifiés
cet année:
1") Une erreur culturale peut sFêtre ancrée par simple habitude : comme par
exemple le découpage des semences de pomme de terre. Cette technique ne
conduit 'pas ? une épargne de semence, le taux de levée est généralement plus
faible. :Le maraîcher reconnait que cette technique augmente le taux de
grenaille, mais le rendement n'est que suffisamment peu affecté dans la
pratique pour que le maraflcher puisse mesurer les pertes.
L'habitude est néanmoins bien enracinee et une campagne d'information bien
structur&e est nécessaire pour changer 'i'etat des choses.
2') Le manque d'aisance financiGre rend le maraîchar très retiscent h accep-
ter une innovation : "mieux vaut tenir que couriraî. En realité ce problsme
est lié au point suivant.
. . . /

26.
3*) L'instruction technique générale des maraîchers est en moyenne réduite.
Or le maraîchage est complexe, non seulement par le nombre d'espbces cul-
tivées, mais aussi, l'origine génétique de beaucoup d'espèces rend les tech-
niques culturales exigeantes.
Si dans quelques cas une seule innovation a pu r&olutionner une agriculture
(les hybrides FIcbmaïs, par exemple), cette recette miracle n'a pas encore
été trouvée pour le pays. Par conséquent le progrès technique doit être le
résultat d'un ensemble cohérant de petites améliorantes, plus ou mouns liées
les unes aux autres.
Par exemple la faible densité de semis en pépinière préconisée peut être
désastreuse si le marafcher continue ,2 appliquer par ailleurs la désinvol-
ture traditionnelle. La forte densité de semis est alors une sauvegarde
(même si les plants sont au repiquage très chétifs et les rendements plus
faibles).
La démonstration comparative cherche généralement 3 mettre en évidence un
facteur. Or nous venons de voir que l'anblioration globale est résultante
d'un ensemble cohérant d'innovations.
La faible étendue de ses connaissances ne permettent pas au maraîcher de
mesurer le raie de la connaissance technique, ni d'appréhender en sa tota-
lit& un programme de vulgarisation.
C'est ce qui explique en partie pourqndle maraîcher est attiré vers des
innovations simples et radicales : la moto-pompe par exemple, et l'est
déjh moins vers un matériel de traitement phytosanitaire, qui exige une
bonne connaissance technique.
Bien sûr joue le raie social de l'achat d'une moto-pompe etc. etc...
Quelques lignes directrices se dégagent alors pour un programme de vulgari-
sation en milieu rural.
. . . /

27.
1") Le vulgarisateur devra resider soit sur place, soit dans un village
proche. Le maraîcher répugne 5 se déplacer et le vulgarisateur pourra donner
aux cultures de démonstration toute l'attention voulue,
2") Le contenu du programme doit etre bas6 sur la pratique : démonstration
des techniques h l'aide de cultures de dknonstration, suivi
régulier de
ces cultures. Compléter ces démonstrations par des réunions, des projec-
tions (qui doivent elles s'insgrer dans les démonstrations, et non pas
adapter 'Les démonstrations au matériel audio-visuel disponible), de pamplets
ou affichage de panneaux qui tracent de façon très simplifiée la démonstra-
tion.
Les thèmes des démonstrations seront dans un premier temps (2 ou 3 ans) des
problt?mes du village, des cultures déjh en faveur. Plus tard il est possible
d'élargir .$ l'introduction de nouvelles spéculations.
Ces thèmes seront simples et un th&me par démonstration.
4") L'ensemble des modifications proposées doivent s'insérer dans un
ensemble cultural cohérant.
si par exemple dans une démonstration le vulgarisateur désire mettre en
évidence la pépinicre, date de repiquage et distances de plantation, il
ne lui faudra pas oublier les autres exigences culturales : sarclage, binage,
protection sanitaire, fumure qui seront faits en déhors de la démonstration.
Une démonstration suivante pourra mettre en évidence les facteurs délaissés
une I&re fois. Ceci dégage un difficulté rencontrée pendant cette campagne.
Une culture de démonstration où tous les travaux culturaux sont faits sous
forme de démonstrations, conduit ,2 un ensable trop complexe, surtout si
le niveau général de connaissances techniques est faible. Escamoter certains
aspects est risqué car les maralchers ont alors tendance B leur accorder une
importance exagérée dans la réussite de la culture.
. . . /

1.3.2.Les vulgarisateurs de la Sodeva
Les vulgarisateurs sont en place dans les villages pour encadrer essentiel-
lement la culture de l'arachide et du mil. Ce but était aujourd'hui de les
recycler en cultures maraîch2re.s afin de répondre à la demande des paysans.
Dans le cas des encadreurs qui ne travaillent pas directement avec le maraT-
cher, si l'enseignement pratique sur le terrain est nkessaire et indispen-
sable, la partie théorique est aussi tr&s importante. Outre une information
spécifique, une vision plus globale du maraîchage leur était utile.
Quant au vulgarisateur de base,
sa connaissance pratique est fondamentale
et elle devra être très solide, ce qui ne peut être acquis qu'à travers des
cessions répétées de recyclages.
En général le vulgarisateur Sodeva a une très bonne connaissance de la
vulgarisation ; ce qui manque est une connaissance technique spécifique-
ment maraîchsre.
Le vulgarisateur de base Sodeva peut sans difficulté s'intégrer dans un
r6seau de vulgarisation maraTchère.
1.3.3. Le Volontaire du Corps de la Paix Amkicain
Depuis 1975, la Section assure les cours .le maraîchage pour de nouveaux
volontaires au cours de leur etage avant le départ dans les villages.
Le but de l'enseignement horticole est de familiariser un peu les volon-
taires avec cette branche de l'Agriculture.
Depuis 2 ans les cours th&ri-
ques sont complétés par un jardin marafcher rgalisé par les Volontaires.
En g&éral si le niveau d'instruction générale est très élevge, les connais-
sances techniques spécifiques sont plus faibles.
. . . /

29.
D'autres problgmes apparaissent dans cet enseignement :
IO) la faible disponibilité des volontaires pour les enseignements tech-
niques. 111 est tout à fait comprehensible que leur priorité aille 3 l'etude
des langues, de la civilisation africaine.
2") la répartition des volontaires est nationale. Compte tenu de l'horaire
tr&s court disponible, il est difficile de parler en détail de chaque
Région du Sénégal.
Ceci a orient6 l'enseignement vers 2 pôles :
1") Un enseignement pratique : réalisation du jardin ; chaque Volontaire
2
ayant quelques m B sa disposition.
Mais deux mois ne suffisent pas h conduire une culture de semis h la récolte.
Cette année les repiquages furent faits U l'aide de plants provenant de
Dakar.
A l'avenir, une solution serait de réaliser les planches de démonstration,
avant l'arrivee des Volontaires et qui seraient en production au moment du
stage.
2") Le contenu théorique vise 2 objectifs.
Tout d'abord 2 donner des connaissances élémentaires de base : caractéris-
tiques des oemis, distances de plantation, formules de fumures...
Un deuxi5:me aspect important est la conception de lsexploitation : évalua-
tion de l.a surface totale 5 mettre en culture, choix des esphces, dates des
mises en place, etc. Cet aspect demande des connaissances plus générales,
comme les interactions climat-espèce, notions d'irrigation, les successions
culturafes, ..*
Une partie de ce dernier type d'information a été donnée sous forme de docu-
ments écrits.
. . . /

30.
11 est indiscutable que la durée du stage ne suffit pas h transmettre
1"information technique dont a besoin le Volontaire dans son village s'il
veut y d&elopper le maraîchage.
Par ailleurs, 2 ans -même 3E- compte tenu de la p6riode d'adaptation du
Volontaire au début de son s6jour dans le village permettent à peine 3
mener A son terme un projet maraîcher.
Cependant une formation technique des Volontaires est indispensable.
Cela donne d'une part au Volontaire plus de confiance en lui-même. D'autre
part l'affectation très large des Volontaires B travers le pays est un
moyen de diffusion des recommandations du C.D.H. Ceci souligne une fois de
plus l'importance de l'aspect technique pratique.
Il serait une bonne chose si le suivi d'un projet pouvait &tre assuré sur
une période plus longue (2 mandats successifs) - Ou si le Volontaire était
intégré dans un projet d'investissement d6jZi en cours de réalisation,
sinon en fonctionnement.

31.
Actions de Vulgarisation menées dans les R&ions
du Cap-Vert et de Thiès
pendant la campagne 1278 - 1979
II Partie : Tableaux

32.
2-I
- Définitions -
1.
Rendez-vous
: promesse des Agents du CDH h se rendre dans un
village ou un lieu.
2.
Rendez-vous direct
: RV prjs par un Agent du CDH directement avec le
ou les personnes intéressées.
3.
Rendez-vous par personne interposée :
le RV est pris avec le (s) intéressé(s) par inter-
médiaire d'une tierce personne non directement
impliquee dans les actions.
4 .
Rendez-vous annule
: Un KV non réalisé, c'est h dire que le déplacement
n'a pa eu lieu.
5. visite
: le déplacement effectif des Agents du CDH soit
dans un village, soit dans un lieu.
6.
Visite de routine
: Ce sont les visites effectuées entre les démonstra-
tions et qui ont pour but de suivre le déroulement
des cultures ou de visiter une exploitation.
7.
Visite inutile
: les agents du CDH se sont rendu au iieu du RV mais
aucun travail n'a pu être fait.
ii.
Prospection de zone : Première prise de contact avec une zone géographique.
Visite de quelques villages, quelques zones de
culture.
9.
Prise de contact
: I;re entrevse avec un chef du viliage, un notable,
un marakher pilote.
10.
Réunion
: Entrevue avec un groupe de personnes.
Réunion avec les maraîchers par exemple
, . . /

33.
II.
Jardin pilote
: Maraîcher chez qui sont réalisées les cultures de
MaraPcher pilote
démons Ira t ion, son exploitation.
12.
Dkt-fonstration
: Effectuer devant un (ou généralement un groupe de
maraTcher un geste, une succession de gestes
techniques,
une technique.
La démonstration est fixée en avance par R.‘V. direct
et tous les maraichers du village sont invités à y
assister.
Les demonstrations ont lieu généralement sur les
cultures de d6monstration.

34.
2-2 Prospections et priscsde contact
Date
i
:; Juillet 78
Discussions avec l’Inspecteur du Cap-Vert sur l’action des jardins pilotes
IC Juillet 76
Discussion avec l’Inspecteur de Thias sur l’action des jardins pilotes
Discussion avec le Préfet de Thies sur l’action des jardins pilotes
20 Juillet 78
Prospection dans la agion de Thiès : Ker Mattar Gueye
26 Juillet 78
Prospection dans la Région de ThiEs : Ndame Lô, Diender, Kayar
3 Octobre 75
Prospection dans la Région de ThiEs : Pambal, Baiti Eacar, Noto Gouye Diama
Mboro.
Discussion avea.le Chef de Secteur Agricole de Tivaouane
/ Octobre 7~5
Prospection dans la Region de ThiEs : Mbour, Thiénaba, SessQne
10 Octobre 76
Prospection dans la Région de Thi6s : Fandène, Bangadj, AnnEne, Ndoukhane,
Noto
30 Octobre 70
Prospection dans le Cap-Vert : Iier Massar - Sangalkam
25 Octobre 76
Réunion a IRPA Ct ThiCs, avec l’adjoint de l’Inspecteur et les chefs de
Secteurs Agricoles.
2ci Octobre 73
Discussion avec l’Inspecteur d’Agriculture du Cap-Vert sur le programme
30 Octobre 7;
Reunion B la Prefecture de Thies sous la prtlsidence du Préfet avec les
principaux responsables départementaux.
.>I Octobre 78
Prospection dans le Cap-Vert
‘L Novembre 78 Rgunion avec les maraîchers de Sangalkam
2 Novembre 78
Il
I l
de Déni lKiram Ndao
i, Novembre 7 8
Prise de contact et réunion avec les maraîchers de Berr Tilane
7 Novembre 7 8
Prise de contact avec Tjendem : refus. Prise de contact avec Tore Diender
5 Novembre 78 RBnnion avec les maraîchers de Tore Diender
Entrevue avec l’adjoint du Préfet de Tivaouane qui demande des instruction
officielles pour nos actions
15 Novembre 78
Entrevue avec Hr. Diakhaté, Gouverneur de la agion de Thiès
20 Novembre 76
Prise de contact avec le Chef du village de Her %ttar Gueye.
2e reunion avec les maraichers de Tore Diender
24 Novembre 75
Reunion avec les maraTchers de l.:er Plattar.
. . . /

35.
1.
,ovembre 78
Réunion avec les mara'lchers de Uangadj et Daru Samb
i
Xcembre 76
Discussion avec le Préfet de Tivaouane qui demande des instructions
i
officielles pour nos actions
i
.y %cembre 76 Discussion avec le Chef de village de Berr Tilane qui signifie son refus
1
de coop&rer avec les actions.
'..Y. Janvier 79
Discussion avec l'adjoint du préfet de Tivaouane qui nous informe de la
l
réception de la lettre officielle annonçant nos actions.
1 .- ,Tanvier 79
Discussion avec le Chef de Secteur Agricole de Mbour
Discussion avec le Préfet de Mbour sur nos actions
!
IL Janvier 79
Prospection dans le département de Tivaouane avec le Chef de Secteur
j
Agricole de Tivaouane.
/t
Prise de contact avec le chef de village de Baiti
j 1. P&q-ier 75
Réunion avec les maraîchers de Raiti
I
.,. . .
!. I P5vrier 79
Prise de contact avec le chef de village de Mboro et Noto Gouye Diama
l
: .I S Fivrier 79
Prospection département de Mbour : Tène Toubab
!
i
; ? Février 79
@union avec les maraîchers de Mboro
1
1 .:. Février 79
Réunion avec les maraîchers de TEne Toubab
1i 15 Mars 79
Discussion avec le chef de village de Noto Gouye Diama : les débuts des
/
actions remises B l‘an prochain.
t
' 2: Mars 79
Prospection du departement de Mbour : Zone de Foua
i
i
1 Avril 79
Prospection de la zone de Diogo
i
] 1. Avril 79
Prospection du département de Mbour : visite des phrimètres de Caritas.
. . . /

36.
2-3 Tableau général des Jardins Pilotes
i Nombre de '
DistancL
i
&5gion
Village
I maraTchers
pilotes
km
;ap-Vert
Déni Biram Ndao
4
38
Sangalcam
4
42 km
Total Cap-Vert
I
!

_
-' L
"..
i‘ s
Bangadj
17 km
Baïti
32 km
Daru Samb
20 km
Ker Mattar Gueye
17 km
Mboro
50 km
Notto
15 km
Tattene Bambara
20 km
Tore Diender
33 km
Total ThiEs
21
T
Mbéouane
i
Collectif
41 km
i
/
Ndeye
13
! 23km
----.
Total
29 jardins pilotes
-
* Cette distance comprend les déplacements dans le village pour se rendre
dan3 les exploitations.
..* /

37.
2-4 Le profil du maraîcher pilote
(sur 16 questionnaires)
!
QUESTIONS
8EFORSES
MOYENNES
I- sexe
16 masculin
100% masculin
l! 2- age
644
40,25 ans
3- nombre d'epouses
36
2,25 épouses
I 4- nombre d'enfants
IO4
6,50 enfants
S- ethnie
13 wolof, 1 SOC~,
wolof=tiI,25%, socé = 6,25%
1 peuhl, 1 bambara
peuh1 = 6,25%, bambara - 5,25%
t 6- langues parlees
13 wolof seulement,
wolof = IOO%, bambara - 12,5%
1 wolof et bambara
socé
= 6,25%... 1 langue=aI,25%
1 wolof et peuhl,
2 langues=6,25%, 3 langues=6,25%
1 wolof, bambara et
SO&
7- sait-il lire en
13 oui et 3 non
oui = 81,25??, non = 18,75%
arabe ?
;j- sait-il Bcrire
12 oui,
4 non
oui = 75,0%,
non = 25,0%
en arabe ?
i
l 9- sait-il compter
13 oui,
3 non
oui c= GI,25%, non = 16,75%
en arabe ?
IO- sait-il lire
16 non
non = 100%
en français ?
II- sait-il écrire
16 non
non = 100%
en français ?
I2- sait-il compter
15 oui,
1 non
oui = 93,75% non = 6,257~
en français ?
;13- instruction
16 &O~C coranique
ecole coranique uniquement= 100%
'14- est-il parent du
10 oui, 6 non
oui = 62,5%
non = 37,5%
chef du village ?
t15- autre responsabi-
12 oui, 4 non
.
ou1 :- 75,0%
non = 25,0%
l
lit& au village ?
notable, enseignant coranique,
!
I
président coopérative, responsable/
i
communauté rurale
jI6- cultures sous pluie
13 oui, 3 non
oui = X,25% non = Ib,75%

2-5 Tableau général des visites
<_I..

..-
Nombre de visites *
nombre de
Date de la IGri
i
,
i
i
visites
prospec-,réunion
,
f
I
D
i
R
i Total
‘L
par mois
tion
t
t
1
8
699
1,o
*zY-z-kz
icam
1
5
i
10
i 537
I,4
Cap-Vert
2
1 3
2 2
12,6X
f
7
::dj
10
1 4
[
1 2
I (3,o
2,3
. ,.
.
1
; *u
I 4,6
236
3 oct
12 fév.
1
:: Samb
9
1 4
i
I Q,O
2,9
10 oct,
29 nov.
* Mattar Gueye 1 4
9
22
1 12,6
3 ,4
20 juil 1124 nov.
7
I2
3
1 2
t
i
i 6,s
434
13 fev. 127 fev.
I I
2 2
I2,6
394
10 oct. l 3 nov.
1
7
1 3
! 724
2,3
i 3 nov.
Diender
13
10
1 5
0,6
3,ü
7 nov.
i 8 nov,
!
L ThiCs J.P. 1 21
39 60
!
120
t 68,6X
cuane
2
2
.
4
1
8
I
l V
136
4 6
/
I I
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2,7
I
. J .
.,.
21 Thiès divers 3
6
10
!
19
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i
i
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‘5
i 14
I
i
i
I
1
14
I
G ,O%
4
l
i
i
lI 45
47
;
;j3
i
175
! 100 ,O%
i
: 25,7X i
26,9X i 47,4X 1
1.00% '
% P Signifie prospection
D signifie démonstration
R signifie routine
. . . /

2-6 Sondage sur les visites
, Bangadj
laru Samb
ill(er Mattar Notto 1 Tattène Tore Diender Total
1
Nombre total de visites
ç
6
15
13
6
13
62
Appréciation générale :
T
. Bon
2
14
11
4
38
. Moyen
0
.I
a
3
9
. Mauvais
7
0
0
6
I5= 62
Nbre de RV pris
10
15
14
7
13
66
Sbre de visites effec-
tivement réalisées
9
6
15
13
6
13
62
KV annoncée par avance
. oui
I
6
12
10
4
II
52
. non
;
1
3
4
3
2
14
66
RV direct
1
7
5
12
9
3
II
47
W indirect
2
1
0
1
1
0
5
52
Nbre de jours en avance
5,7
736
6,O
5,li
s,3
595
Est-ce que la visite a
été changée . oui
0
1
0
1
0
0
2
. non
4
II
50
52
!
3
5
12
9
Est-ce que les butsde la
visite ont été atteintsj
. oui
2
4
13
10
4
7
40
. non
7
2
3L
3
2
6
22
62
Cause :
. maraîcher pilote e
cause
4
2
0
2
13
. baptême au village
0
0
0
0
0
. décès
11
1
0
0
0
0
a
. fête
i;
1
0
0
0
0
I
1
'.
1* c.
3
c
2
i
0
6
22
i
_.
_
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_ .
,, -___ -.._-_-
_ ..---- .---. --

40.

41 .
2-7 Les démonstrations dans les Jardins Pilotes
Date
Village
Objet de la démonstration
6 Dec 1978
Yotto
Semis tomate
3 dec I97i3
;Cer Mattar Gueye
semis oignon
19 dec 1978
Notto
semis tomate et chou-pommd
29 dec 1976
Tore Diender
plantation pomme de terre
29 dec 197s
Ker Mattar Gueye
plantation ponrne de terre
5 Jan 1979
Tore Diender
semis oignon
4 jan 1974
Ker Mattar Gueye
plantation pomme de terre
c Jan 1’:,7[1
4
Ker Mattar Guejre
préparation du sol pour oignon
3 jan 1974
Notto
semis tomate
10
II Jan 1979
Notto
plantation chou-pommg, semis auberginti
II
12 Jan 1979
Ker Mattar Gueye
plantation oignon
12
17 Jan 1474
Tatt&ne Bambara
traitement chou-pommé
.; 3
21 Jan I979
Daru Samb
semis chou-pommé et tomate
I 'i
23 Jan 1979
Sangalcam
plantation pomme de terre
15
24 Jan 1979
Notto
traitement aubergine
ru
24 Jan 1979
Ker Mattar Gucye
buttage pomme de terre
17
25 Jan 1975
Bangadj
semis pomme de terre
1:;
1 Fev 1979
Notto
traitement chou-pommé
19
14 E'ev I979
Notto
plantation chou-pommé
20
19 Eev 1379
Déni Biram Ndao
semis oignon
21
26 Fev 1979
Ker Mattar Gueye
plantation laitue
32
27 Fev 1979
Tattène bambara
plantation pomme de terre
23
27 Fev 1979
Notto
plantation chou-pomm&
24
6 Mars 1979
MBoro
semis tomate et chou-pomme
25
b Mars 1979
Baïti
plantation pomme de terre
26
12 tirs 1979
Baïti
semis chou-ponmé
27
15 Mars 1973
Daru Samb
semis chou-pommé et tomate
buttage pomme de terre
15 Mars 1973
MBoro
semis chou-pommé et tomate
20 Mars 1979
Dangadj
semis chou-pommé et tomate
22 Mars 1979
Tattène
plantation tomate
29 Mars 1979
MBoro
semis chou-pomme, tomate, aubergines 6
piment

42.
:2
25 P!ar9 ç 1979
Ker Mattar Gueye
rdcolte pomme dc terre
’ .?
2 Avril 1575
Ta t the
buttage pomme de terre
34
11 Avril X979
Mboro
plantation choc-pommé et tomate
3 5
13 Avril 1979
Baïti
repiquage chou-pommé, buttage pomme
de terre
17 Avril 1979
Daru Samb
repiquage chou-pommé, tomate
37
18 Avril 1973
MBoro
plantation chou-pomme, tomate
.-, ,.,
,i:,l
20 Avril 1979
Tattène
plantation oignon
30 Avril 1979
Ker Mattar Gueye
récolte oignon
2 Mal 1975
MBoro
piquetage des planches, préparation
du sol
41
7 Mai 1%79
MBoro
repiquage chou-pomme, tomate, auber-
gine, piment,

43.
2-t;
Les démonstrations
Au total les agents de la Section ont effectué 41 visites ayant pour but
une (ou des) démonstration(s).
Le total des démonstrations s’éli?ve 21 47.
La répartition par espèce est : chou-pomme
38,ij %
pomme de terre
3i;,b x
oignon
12,s x
tomate
27,7 7i
La répartition par type de demonstration est :
semis en pépinière
51,I ‘X
mise en place
29,3 %
buttage (pomme de t.>
5,4 x
récolte
4 ,3 (72
divers
ii ,5 %
Le chou-pommé et la pomme de terre ont beaucoup intéressé les maraîchers.
Lien que 27,7 Z des démonstrations ont été consacrées à la tomate, cette
espCce ne semble n’intéresser qu’en saison des pluies (tomate cerise, sans
irriga tien) .
11 faut noter que peu de semis ont pu être conduits jusqu’r7. la récolte.
*.. /

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.


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-

.

45.
Distributions diverses de semences
Aubergine, Early Prolefic
40 g
Piment,
cm PT" 1
32 g
Oignon
Texas Early Grano
25 I:
Pomme de terre, Cardinal
10 k:J.
Claudia
L* kg
Mirka
'. kg
Chou pommé, Pak Rite
3g
Green E.press
38
Tomate, Small Fry
15 g
!Iope N" 1
~5 g
Rossol V.F.N.
1135 g

46.
2-10 Résultats culturaux : chou pomme
.“.
date
2ngr.
Ier engrais
2c engrais ,
Village
N"
semis
do
date du
fond
repiq.
date
nature
.-
--
! : angadj
1
20 mars
,
/ .:aïti
1
12 mars
+
13 avr.
/
2
12 mars
+
13 avr.
3
2 avr
-i-
2mai
'cru S a m b
1
21 janv
2
5 mars
3
15 mars
-4
17 avr
?
!
*: or0
1
6 mars
f
II avr
2
15 mars
L
1;; avr
3
2; mars
-t
2 mai
‘Jotto
1
plants
3
II janv 14 fcl
10.10.2(
2
23 fev
-!-
)C-ni 7iram Ndao
1
23 janv
.:
?
?
10.X0.2(
2
23 janv
+
voir p
pour les formules d'engrais
utilisées.

47.
date de
date
'abandor cécolt
Remarques
1
2: mars
pas de germination
1
5 juï
15,36 T/ha Productivité : 2,77 g/j/plant
cycle : ci7 j.
2
en cours de production. Forte attaque de chenillX.r;
:3
en cours de production, Forte attaque de Cheni?l_;s
':L~U Samb
I
1.5 fev
termites
2
15 mars
plusieurs cv semés en mélange
:i
en cours de production
1
7 juin
attaque de chenilles
2
en cours de production. Forte attaque de cheni.Y.i;;
3
7 juin
manque d'eau
:to
1
2 avr
75,I T/ha Pr= I5,O gljourfpied 79 j de cycle
2
i, avr
manque d'eau
::ni Ziram Ndao
1
début
iii*,7 T/ha (Green Express et Pak Rite en mélani,r:;
mai
Pr = II,3 g/jour/plant. Cycle de 97 jours
2
date?
cause ?

2.11 &sultats culturaux : l'oignon
m
date de
engrais de fond
date du i .Le engrais de couverture
2e engrais de couverture
i
Village
i\\r”
repiqua-
semis
na’ rc
h.Se
ge
date
espèce
dose
date
espèce
dose
Daru Samb
15 mars
Ker Mattar G.
;i déc
CO.IO.20
40 g/m2
15 jan
15 fev
S.P.
!cJ mars
S.P.
3 glm2
S.A.
S.A.
6 g/m2
co.10.20
40 g/m2
1 fev
15 fev
LO.IO.20
!C; mars
S.P.
3 g/m2
S.A.
6 g/m2
c0.10.20
40 g/m2
15 fev
25 fev
LO.IO.20
!S mars
10.10.2c 20 g/m2
Notto
2; mars
TattCn<-
3 mars
:o.Io.20
40 g/m2
20 avr
Tore Diender
5 jan
Déni siran Ndao
23 jan
?
a
ICI fev
?
3
-
-
--
w---*-

_I_

_-
S.P. signifie sulfate de potasse
S.A. signifie sulfate d'ammoniaque

Daru Samb
saison trop tardive
I-er Mattar G.
rendement : 63,9 T/ha
en cours de production
en cours de production
Notto
en cours de production
Tattcne Gambara
manque d'eau
Tore Diender
abandon de la pépinigre
Déni Liram Ndao
de production
cours de production

f-i-4
-1-
-l-+-l-

+

f


-i-+-i-
Jr

c

+
i-i-+
T
+-l--l-

-i-

c

f
f++
-i-+-l-

+

+

i-

-k

i-

C”
-A-:
HH
fil-+
bb
II

‘c-*
i-i-+
+ + t-

+-k-l-
50.
._-t

Déni Ziram Ndao
i cardi
plat
23 jan
-t-
+
+
f
claud
5
5
kg
kg
/
plat
23 jan
+
+
+
+
mirka
plat
23 jan
+
+
+
+
/
5
kg
1
cardi
5
kg
plat
If jan
-!-
-i-
-!-
claud
5
kg
plat
II jan
+
+
+
mirka
5
kg
plat
II jan
-!-
-!-
-t
cardi
8"
5
kg
plat
J jan
i
+
i-
A.
claud
5
kg
plat
:I jan
+
c
-t-
-l-
mirka
5
kg
plat
G jan
+
I
+
+
Çangalcam
cardi
10
kg
sillon
21 jan
+
23 fev
+
23 mars
claud
10 kg
sillon
25
-c
23 fev
f
20 mars
1
i mirka
10 kg
sillon l
23 jan jan
+
23 fev
+
20 mars
i
I
% le signe + dans la colonne engrais indique que la
fumure de fond est conforme à la formule p
4~4~ Le signe i- dans la colonne date signifie que le
buttage a 6t6 fait mais la date est inconnue.
Le signe - dans la colonne date signifie que le
buttage n'a pas été fait.

i
?- de
ate d'abanjdate arrEt ' date de
Village
cv
Levée
don
des
récolte
Productivité
irrigations /
il
T
Gangadj
Cardi
28 mars
Claud
26 mars
mirka
23 mars
I
Daïti
cardi
?
?
23 mai
0,5 g/j/plant
claud
?
?
23 mai
1,6 g/j/plant
mirka
?
?
23 mai
0,3 g/j/plant
cardi
?
?
26 mai
2,6 g/j/plant
claud
?
?
26 mai
2,I g/j/plant
mirka
?
7
26 mai
0,4 g/j/plant
Daru Samb
cardi
?
?
cfaud
SI,47
?
mirka
51,0:
?
I
Ker Hattar G.
cardi
100,OT
IS mars 23 mars
3,8 g/j/plant
claud
100 ,o:
1'; mars 29 mars
5,O g/j/plant
mirka
3s ,o:
IS mars 24 mars
6,0 g/j/plant
cardi
?
claud
?
mirka
7
+
.-
Mboro
cardi
?
?
25 mai
i 55 j
32," g/j/plant
claud
?
7
125 mai
- 55 j
-II,0 g/j/plant
Tattène
cardi
100,o:
?
début mai
) 65 j
claud
IOO,Oc;
?
début mai
--k 65 j
mirka
IOO,O~
65 j
Tore Diender
cardi
100,o:
09 j
6,5 g/j/plant
claud
100,o:
sans
2ij mars
235 j
3,6 g/jlplant
mirka
SO ,04
irrigat. 20 mars
?S j
5,3 g/j/plant
l
1
N
.

53.

54.
2-13 Résultats culfxraux : la Tomate
.-
-
.
date
engrais de fond
date
engrais de couverture
Village
.*
de
semis
nature j
dose
repiiua
date
nature
dose
-
.angadj
1
20 mars
;ïti
1
7 mai
25 mai
;LI Samb
1
22 jan
2
5 mars
3
15 mars
IG.IO.20 50 g/n 2
17 mars
Mboro
1
5 mars
10.10.20 5C g/m2
II avr
2
15 mars
10.10.20 50 g/m2
1;' avr
3
20 mars
10.10.20 50 g/m2
2 mai
X0
1
6 dec
2
12 jan
'nttène
1
27 fev
10.10.20 40 g/m2
24 mars
(i avr
S.P.
6,5 g/?n*
2
S.A.
4,; g/m
Eki. Biram
1
23 jan
Sdao
. .

Date
.atc début
Village
1
l'abandon
Gcolte
Remarques
Langadj
1
20 mars
absence de germination
Laïti
1
en cours de production ; pas d'infor-
mation disponible
: I>aru Samb
1
15 fev
attaque de termites en pépinière
2
15 mars
semis en m4lange
3
en cours de production , pas d'infor-
mation disponible
1
7 mai
rendement estimé à I6,7 T/ha.
Productivité 1,3 g/j/plant
2
1 juin
en cours de production ; pas d'infor-
mation disponible
3
1 juin
manque d'eau
Notto
-l.
20 dec
manque de soins
/
2
27 fev
manque d'eau h la pépinicre
TattEne
1
en cours de production ; pas d'infor-
mation disponible
Déni Biram
'
1
destruction des plants aprbs le
Ndao
repiquage par le vent d'harmattan.
TrEs jolie pépinière
i
/

55.
2-14 Les caractéristiques de la pdpiniiire et dc la culture
Chou pomm6
Oignon
?omme de terre
Tomate
:J. de semences/'m2 de
3 g/m2
2 T semences/
1 g/m2
pépiniere
1 ha de cuit.
;Y3 . de pépiniEre/IOO m*
2 m2
700 m*
de culture
Distance des lignes de
0,IO m
0,IC m
0,20 m
$
en pépiniCrc2
Xstances de plantation
0,40 m
O,20 m
’ >
0,GO m
.:ntrc les lignes
listances de plantation
0,40 m
O,O7 m
0,30 m
0,40 m
: sur la ligne
t
j Dtinsitéh
55555 pl/h
25000 pl/t
';chEma de
lantation

57.
2-15
*
Les formules d'engrais minéraux appliquées :
Chou pommé
: fumure de fond
10.10.20
50 g/m2
fumure d'entretien
J + 3 sem
10.10.20
2 5 g/m2
J 3, 5 sem
IO.I0,20
2 5 g/m2
Oignon
: fumure de fond
10.10.20
4 0 g/m2
fumure d'entretien
3 -i- 2 scm
10.10.20
2 0 g/m2
J + 4 sem
Sulfate de potasse
3 g/m2
Sulfate d'ammoniaque
5 g/m2
J + 6 Sem
Sulfate potasse
3 g/m2
Sulfate d'ammoniaque
6 g/m2
Pomme de terre
: fumure de fond
10.10.20
4 0 g/m2
fumure d'entretien
J + 3 sem
10.10.20
2 0 g/m2
J + 5 sem
IO.IO.20
2 0 g/m2
Tomate
: fumure de fond
10.10.20
SO g/m2
fumure d'entretien
J + 13 sem
Sulfate d'am.
1295 &
Sl
ptas.
590 g
J + 5 sem
Sulfate d'am.
1225 8
II
potas.
590 g
La pépini8re
: 1 0 . 1 0 . 2 0
2 5 g/m2
* J designe la date de mise en place sur le trerrain de culture.

2,.16 Résultats culturaux $ NDeye
Récolte en kg
x
i S mise j
Nbre de
Productivité
i
i
i
I
%zraî,chers
en
t Rdm
jours
<
Gros
J Petit
Gros
Petit
culture'
T/ha
de
kg/d/ha g/j/plan
alibrc jc3librc
Total
:a libre
calibre
f
culture
i
1
35,5
I
20,o
55,5
(i3,i/6
36,04
I65,6
3,35
64
52,30
o,ij4
2
10,o
45 ,o
55,0
IC. ,L
,X,LZ
155,6
3,31
64
51,72
O,C3
3
34,5
l
3/,3
73,3
46,74
53,26
167,2
3,ç5
64
61,75
1,II
4
41,5
35,:
77,G
5
3
,iJY
46,11
t;2 ) 0
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Le Calendrier cultural
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Le calendrier aultural
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S. Roorda V.
Préparation du sol et repiquage
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Eysinga
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Commercialisation de la pomme de terr
TH
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M. Diouf
Protection des plantes : identifi-.... I
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A, Seck
La culture de la pomme de terre
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A. Seck
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11
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2-U Cours assurés au Volontaire de la Paix
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Responsable
Contenu
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3. Roortia V. Eysinga
Le maraïchagc - Généralité
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Le compostage - Préparation du sol
Le compostage -
Le repiquage
Le repiquage
Visite de jardins maraîchers 3
Mbéouane et Notto
E.F. Collingwood
L'ut.lXsation des pesticides
1:
Identification des maladies et insectes
(avec projections)
CDH
Visita du CDH
Mr. Sali, Directeur
Visite dc la Station Agricole de Mboro
S . Raorda V, Eysinga
La pGlini.cre
S. borda V. Eysinga
Semis en pepinicre
ii . s (2 ck
S. Roorda V. Eysinga
Le sol, la nutrition végétale, lsirrigation
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Cultures spéciales

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64.
Les courbes climatiques
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Le diagramme en b9tons trace 2: courbe normale, moyennes mensuelles
calculées sur 14 ans (19.51 2 E54?, den relevh de la Station EGtérologique
de Thiès-vil’ie.
En trait plein ont étts rcpr&~cn~~es les moyennes mensuelles à ThiGs-
ville pendant ?a campagne 1978-2973.
En t::-’ _ *y-traits ont été représentées les moyennes mensuelles h Mbour
pendant la cempagne I978-1979.

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