I NST i TUT SENEGALA I S DE RECHERCHES AGRICOLES ...
I NST i TUT SENEGALA I S DE RECHERCHES
AGRICOLES ( I .S .R.,G. f
---_.=.----_.-.“---.------
:LhEORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETER I NA I RES
DAKAR-HANN
ANALYSE DU PROBLEME
DE LA V;\\LOR I St’\\TI ON DES ACQUI S
DE LA RECHERCHE AGRONOM 1 QUE SLNEGALA i SE
,/
.

Par J.P. D E N I S
REF, N o 49 /ZOOT .
M A I 1906

SOMMAIRE
l NTROOUCTI ON
I * LA RECHERCHE: AGRONOMIQUE SENEGALAISE EST-ELLE EFF1CACE ?
t.t - Crlt43res d'efficacité
1.1.1 " R&iultato scientifiques
1.1.2 - Impact de la recherche sur.
les actîvfths paysannes
1.1.3 - La recherche, facteur d'évolution de I1agricutture
J ,2 - Efficace ou MI effletace
i .2;1 - Sùr le plan scien+iff$ue
t .2.2 - Sur l'impact de ces recherches
I .2.3 - Sur l~évotution de I~agriculture

1 .3 - Conciusion
Il - LA VALORISATION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
II .1 - La valorIaation des travaux sclentlfiques
II .2 - Pmetioration de I'impac t sur les activitbs rurates
11.2.1 - Bases
il .2,1.1 - Responsabifisat
on de l'individu
11.2.1.2 - ClbJage des ad vités ou des moyens de production centraux.
fl.2.1.3
- Facteurs externes et internes
11,2,1.4 - Maftrlse des facteurs externes et groupement des exploitants <\\
ii .2.1.5 - L'encadrement

a) - de départ
b) - de maintfen et développement

11.2.1.6 - Liens entre les questions et les réponses.
11L2.2 - Organisation pratique de la valorIsailon
t t ,2.2.1 - fraductlon
a) r&ultats internes
bf
11
externes
c) rëgJt3 0-t strategies
.,. /
. . .

11.2.2.2 - Organisation dU ihnsfurt
11.3 - Aspecte prospectifs
CONCLUSTION
RESUFIE
BIBLIOGRAPHIE CITEE

R E S U M E
.
.
Dans ce document, on s’ interroge sur I ‘eff IcacitE de la recherche agro-
nomique sénégalaise selon un triple point de vue : scientifique, lie à l’impact
des recherches sur le monde rural et enfin en rapport avec IFévolution g6nérale
de I ‘Agriculture. Des améliorations de cette efficacité G-tant rkcessaires, un
certain nombre de mesures sont proposées : inventaire et traduction pour iTuti-
lisation chez les producteurs des résultats de la recherche, organisation du
transfert des données dans le monde rural au depart de la Cellule de Valorisation
par I f intermédiaire de Cel Iudes d’Encadrement temporaire et de Recherches
d’Accompagnement (CETRAI canpos6es de représentants de la recherche, d’agents
de developpement actuellement employés dans les CERP, et de représentants de
regroupement ou d’organisations professionnelles de producteurs.
.


ANALYSE DU PROBLEME
DE Lf\\ VALORISATION DES ACQUIS
DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE SENEGALAISE
lNTROOUCTION
_- . . .
La recherche agronomique sénégalaise est réputée avoir à juste titre, un
des plus forts potentiels de I'Afrlque de ifOuest, Hwmes coFRpétents, Labwatoir~s,
stations de recherches, existent et fonctionnent, des programmes de recherches
sont élaborés, menés à bien, les r6sultats analysés ei publies, tout cela est
fort bien et on ne peut que se f6liciter de cette branche des activités du pays.
Cependant, et volontairement, l’aspect financier n’a, pas été abordé : la
recherche coûte cher et m6me si une partie du fi nancement des programmes est
assurée par des apports extérieurs, le reste @onst i tue une lourde charge pour le
pays. D6libéremet-17, et là encore, à juste raison, le Sénégal a opté pour le
maintien et même le développement de ses activités de recherches, pensant que
seule une recherche structur6e peut aider b résoudre progressivement les pro-
blèmes, en I’occurenco ceux liés à la nécessaire autosuffisance alimentaire,
Mais pour que cette aide de la recherche soit réelle, II faut qu!alle soit effi--
cace. Et c’est ici que l’interrogation essentielle est posée.
l - LA RECHERCHE AGRONOMIQUE SENEGALAISE EST-ELLE EFFICACE ?
C’est une question très actuelle au niveau de I’I.S.R.A., Institut
Sénégalais de Recherches Agricoles
, qui rejoint d’a1 I leurs les réflexions
des services pubfi’ksdans le domaine agricole : nouvel le politique agricole,
nouvelle politique de I’Elevage. La nécessité de ces réflexion5 s’est imposée
devant le constat d’une détérioration senslbie des apports de I1agriculture
sén6galaise devant les besoins de la population
avec comme consBquence impor-
tante l’~aognentation des Importai-Ions nécessaires (riz, lait par exemple)
Dans le même courant d’idbes, et parce que des solutions doivent obligatoirement

proveni r de la recherche, I q ISfX a ét5 amen6 à se poser 13 quuctloni
de la quaIil- do ses activités.
Le prob I ème est donc bi en génera I , mais la Gponse ngest ni simple, ni
univcque et il est important d’analyser l’ensemble des facteurs en cause.
.* .
._”
,..
:
.

.

.
.;
I .l - Quels sont tes critercs d’efficacite dpunc recherche agroncmique ?
--L. ._-- - - -_.
-
-
!.
! .Y.. !’ :,
:
: . :, ,.
I .I-
“.‘;‘c:,*~,,,;.‘, ,. ,, ~.( <“,
<”
Trois volets d?snalysc peuvent être abordes :
:
I
1 ,,,
t.
<“..
I
*_.
.; ,
<y :
.
. _,
i
>
c
I .l.l - I?ésultats s c i e n t i f i q u e s
,,,
Y’,i
:‘.
,. ,î ,’
La d6marche scientifique est tour à.tour .,anaIytique et
.I
” synthktique, expérimentale, méthodique et donc, ne peut Gtrk conçue au niveau
_j. .:
dgun pays qu’à IP image d’un Bvc.nta i 1. de programmes d i vers, découpés en opérai- ions
1. , ‘.
et actions de recherchas (protocoles) s’efforçant d’analyser ios probICmes.
_;
L’or-i gins de ces programmes est double, provenant soit d v un besoi n du paysanp
soit d’uno interrogation de la recherch t? dans le cadre pr@cis dvun probl&me con-
sequent (ces deux aspects seront d&elopp6s plus avant). L’action de rechercha
‘, *
est donc une i ntorrogati on (hypothese) 3 laquelle une solution ou des solutions
“,
d o i v e n t Gtre a p p o r t e e s . Le r&sultr:t est donc unt: donneo scienti f ique brute, rapon-
,’
3; dnnt à la question posée.
.I
1.1.2 -,L’impact dc; la recherche sur les activites paysannes
---
--_ --..--- -_.--
Le sekbid. YO~l&- cohcorhe~ donc? I’è tpnysan
( agr i cu I t cur,
éleveur . D D 1 qui se pose des quwti ons t-e I a-t-i ves au fonct i cnnoment de ses animaux,
de son uxpIoitation,:~u~sénd~lc?nt
de’son ma?s, bu coût & à l’efficacité dos
.) :
: 8 :
encrais, ci l’eau . . . I i s’agit IA de problème3 clairs, o-t P&is. La recherche
,.
agroncmiquc r&pond-et le & ces questions ? Les paysans ont-i Is A leur d i sptrsi t i on
.: ,I ,: j I ;
*
4
:
le5 sot ut i ons adaptées ‘? :’ .‘*I’ ‘- !

!I.“’ :. ” : :
,:: i’ ,-.!.
:
;
: ,i<
.,
1.1.3
-
Lb. t%harchu, facteur d’évolution do I 7/Ioriculture
-_.- e..--
- - - - - - - h..-
t 7 ; : ..i. *‘- ;;
: ,
:

cq :

. .\\:,- .!.T,X<’ ,/.
C’est un aspsct qui est souvent soit necj’li’gè, soit confondu
. .
I

.,
! ?.: I ‘,<
‘~
avec les autres, mais qu’i 1 nous semble important de signF:ler et’ d’isoler. II
.
svagit 15 d’une prospactivo, c’es.t G-dire d’uno identif icstion d,es problèmes
-
. . ./ . . .

. ..3. . . .
future auxquels se heurteront les paysans si l’évolution de leurs facteurs et
*r
moyens de production se fait dans un certaih sens consecutif ?I l’application des
précédents rCsu I tais de rechsrches . La recherche dans CO cas alde le paysan 2
v
comprendre mieuX ses problèmes futurs
que spontanément P i I ne pourra imagi net-,
1 .% - Efficace ou non efficace ?
Compte tenu des critères précedemment dCf i nis, on peut donc s’ 1 n-
tcrroger de façon plus claire ?I propos de l’efficacité :
1.2.1 - Sur 12 plan scientifique
On peut avoir une idee de la qualitb des productions scien-
ti f iques en oxami nant I es ecri ts des chercheurs
dans les revues scientifiques
spécial isCes, ce qui est classique, mais aussi en essayant de prendre en compte
I es rapports, comptes rendus de missions, de réunions... En effet, I1éthique de
la publication scientffique internationale exige que les résultats présentks
r6pondent 3 un certain nombre d’impératifs de fond et de forme. Ce qui conduit
2 él iminer tous les autres documents qui ne se conforment pas a ces exigences,
6liminatlon qui devient même physique car e-tant rarement r&w-toriés, i Is se
pot-dent sans trop d’espoir dc; r3cupération.
Cette disparition progressive semble
ngôtre pas le cas au Seniigal, CO qui permet de dress et- les tableaux n”1 (exemple)
Qn peut constater quo 1 es documents publies représkttent 1% p 100 du iota l ..dos
documents offectlvement produits par les chercheurs, ils canstituent une garan-
tie ou une caution pour l’ensemble de la production, mais dans la très grande
majoril- des cas, i 1s tw cPnstituont bien quo des résultats de recherches r&pcn-
dan-k 5 des interrogations precisos èt pontituelles.
D&is cet ordre d’idées, les recherche5 ont donc Qté off i caces pui sque
t e s programmes
e t protocoles3 ont @té menés 3 bi vn et que 1 ‘on dispose ds resul”
t a s kcicnttfiquek f i a b l e s .

I .2.2 - Sur I ‘Impact du ces recherches
I
I
-
‘.,
Les r0sulta-ts obtenusont-i Is 3% uti t ls6s pour ameliorer
_
les performances de I’agriculturs s6rGgalaise
? Réponcfrc: n o n serait cwtainwent *
contrai t-c à la vérité : des prog&&s cons i derables ont 6-h? acccmp I i s dans le Jo-
main0 agricole par les paysans appliquant des techniques nouvel Ios, des vaccins
ont permis d’eradiquer la plupart des maradies qui d6cimaien-t les troupeaux
périodiquement, l e s exemples f o i s o n n e n t . I
Et pourtant comment peut-on expliquer la diminution progressive du dis-
ponible par habitant, en faisant bien entendu abstraction du taux de croissance
tr&s important dc la population (pr&s de 3 p lOO/an) qui ne fait que compliquer
encore l c! prob Ihmc;, Tous les résultats de recherches ont-i Is 6-l-6 employés pour
am6 I iorer les productlvitRs des différents secteurs ?
Si on examine les choses de Pr&, on s’aperçoit que la plupart des étCi-
ments qui ont 6-G appliquk, relevaient de mesures plus coI!eci-ives qu’individu-
el les, c’est-B-dire faisant intwvenir les structures administratives, quel-
quefois “autor i tai t-es”
de I’6tat plus qu’une réelle participation responsable
des populations paysannes. Le paysan, d’une manière g&&rale, ne s’est passznti
di ract6ment impl iqu6, ce qui expl ique aisément le faible perennité des actions
entreprises, une 70 s 1 es structures motrices t-et i rées (pot- exemp le I es soc i i!tks
de dévc loppement ).
Ii y a là un problème important provenant dv un fort contraste e n t r e les
résultats de recherche et les modifications des structures de production du
monde rural. Telles que présen-%es, ces modificafions
procon i SI& peuvent paraî-
tre trop “productivistes lp (1 1. La remarque est vraie si on considhre uniqueeent
les I’masses rura I es”, les “~aysansr’, , . elle ne l’est plus ou beaucoup moins si
o n c h e r c h e 2 int6resser1~1e ~‘paysan”,“le productcuPpris vn t a n t q u ’ i n d i v i d u
responsable et dlont l ‘adh&ion I’ personnel 19” à un nouveau processus est la
--
- ._-.-
-.--
-.._
-c_
(1: -’ voi r Mondes en dévo loppement n“ de MARS 85.

seulc vote du dévetoppement (11 justifiable.
e
Dans ce domatno donc, on peut adme?trc que ta recherche n'a pas &i% suf-
ftsamm6nt efficace, A slgnaier que cwtatns pensent! aolwettement qu'un change-,
ment pourra 8-t-w apport6 à cet Ofat do fat-t en modiftant tes programmes de re-
cherches putsqu'alors r&ti&. L'analyse précédente semble montrer quo cette
modiftwt'lon des programnea doit ô?re secondaire à une analyse approfondie dos
acquis et à leur fraductlon en une forme applicable aux problemes des paysans.
Cet aspect esçentiel sera abord6 on défatt plus avant.

1.2.3 - Sur t~évalu~ton de tlagrtcutture
Les ac-l'ivit& agricoles ne se déroulent pas d?une facgon
Immuable et une évotu"rton peut-?tre constatée d'autant plus importante que la
quantité dqnnovs-hlons IntroduItse 4' retenues est plus grande , Le conptot est
banat en soi, mats ses lmpllcatfons dolvent être examin6es avec soin. En effet,
51 on veut que t'agrlculfure r6ponde aux ob,jec+tfs d'une part de la communauté

rolldatre et d'autre par? de I'lndlvldu producteur, il ust nécessaire de penser
des formes de eysfèmes de productions plus efficaces et donc d'essayer de créer

une Image, un but vers lequel tendre parce que semblant repondre correctement
aux probtemes poser;, C'es? 2 la recherche de créer ca+;
Imagtnalre et de
s'assurer qu'elle peut &Pondre aux questions qut en decouleront. Elle pourra
alors faire t'inventalro 4' 1'6vatuatlon de c;es acquis, construire ses program-

mes d'acquîsltfon de connstçsahces,
Actuellement, il no semble pas que ta recherche ait suffisammen+ explor6
cc?ti-e voio qui n'est pas une Simple projection des activt%s ;:résentes, mais
bton Iflnvcntion d'une nouvelle agrtcutture, ou peut 6%tro de façon plus réalfs-
4% dans un avenlr proche, de nouveaux secteurs modernises de production agri-
cole.
A-.....
(l)-- Anatyso du passage à t'action chez te paysan par J.P. DENIS
'
- (Ref. n" 88/ZOOT/LNERV/AOUT 85)

l .* / *.*
*
.

..“t; . .
I *3 - Concltision
SI sur le plan scientifique les résultats obtenus ne sont pas
.
contestablesi par contre pouk tout ce qul représente un transfert des r6sultats
*
vers I e monde rural, i I apparaft assez clairement que des lacunes Importante@
*
existent. Les combler devient un impératlf pour,la justification des efforts
de recherche du pays. 1 I siagit donc de définir les conditions de valorisation
des r&ui$arts, tant sur le plan scientifique que sur celui de I~amGlioration
des conditions d’existence des paysans.
1 I ..= LA VALORISATION DES RESVLTXS DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE SENEGALAISE
Justifier son existence par la qualit ‘et I’efflcacit6 de ses résultats,
cela constitue une façon nouvelle d’appréhender la recherche. Le Sénégal, compte
tenu de ses difficultés Ckonomiques d’iverses, doit pouvolr se reposer sur cl35
structures de progrès dont les activités débouchent valablement sur des améi’o-
rations tekhniqusdes pr?cductions agricoles, avec des résultats économiques
individuels e c o l l e c t i f s c o r r e c t s , a b o u t i s s a n t 5 la diminution’de l a dépendant;;
al imentai re v s-à-vis des pays plus fortunés et à la satisfaction des besoins
d e l a populat on. La chosa est.possible, mais une Athodolcgie pnatique correcte
do\\t ê t r e d6f nie,
11 ,l - Valorisation des t r a v a u x s c i e n t i f i q u e s
-
-
l I ekiste plusieurs façons de valoriser les r6sultats des travaux
scient1 f iques, on peut distinguer :
-. l a p u b l i c a t i o n
dans des revues 6c i ent 1 f iques étrangères. 1 i est
important que les travaux r&lis6s par le Sénégal apparaissent dans ces revues.
En *f%kf, e n d e h o r s d e l a notori0té s c i e n t i f i q u e , ce~sont les ressowces F- ‘r
*
.
*VI%.,1

pctent iot les pour fe f 1 nan&ment des programmes découlant des r&u Itats expos&s
“.?
. .
qui çon-t vi sées l
- la publication dans la revue de 1 ~ISfiA. Le SénEgal se
dote d’une revue scientifique dans le domaine agronomique qui va lui permettr6
de di,ffuser les t%sultats dti ses travaux. La zone d’tnfluence de cette revue
est 5&&3iaise, mais aussi internationale, en pat-ticullcr dans les pays sah6-
liens. On peut d’ai I leurs se demander si celte revue ne pourrait pas être eei le
do I a recherche sén6ga lai se englobant non sou lement I ’ 1 SM mais aussi les autres
s-h-uctures de recherche du pays. Le nombre d’articles deman& à chacun des
SptCi2liS7BS33rait rwins i m p o r t a n t e t l a q u a l i t é p o u r r a i t âlnsi être am&Iior&.
Le pt-obléme m6rlte d’être abat-d& car une revue scientifique coûte très cher, La
question e s t posee.
- la publication dans des bul l&ins d’information, Clame
indiq& plçrs h a u t , seuis des articles répondant â certains crSt3res sont accep--
t& dans les revues. I I reste donc toute la f ittérature dite %csui-erraine” quf
doit wkessairement trouver une forme de diffusion. Un exemple vient de d6mart-w
ac niveau du département dl,‘x Recherches sur tes Productions e-i’ fz %TIG animales
de t”tSRA sous fa fornre d’un butfztin d’information : -bus les documents 6cr its
par les agents du d6partemcnt sont ci t&, accompagnés c1’u.n rGsw6, e? d:es t%fi?-
rentes de !eur !ocatisa”Fion. Ce but letin doit paral”tre tous 6es frais mois, i I
est simplement ronéot6, diffus& 6 raison drenv4FQn. cent exemptaires e-k permet
de suivre les késultats présent&, d’Féventuel lement contacter les auteurs, bref p
de cr&r un IJ&n *entre person’nes intéressées aux mêmes prob t&rcics ét qui ne peu-
vent attendre ta pubfication dfun article de forme classique pour dhcider de
coop6rer a De plus, ce syst&me peut conduire à éviter de r6a I î’s&r des programmes
similaires ou, identiques dans divers organismes ; fe’ SGn6ga1 n’en a pas les
moyens. Chaque département Fourrait ~Cr%i prendre Ier responsabi I i’té de pub! icr
un bu I /et in de ce type,

II.3 conc I
tiels qi.;i ,lusti
d i recterrent :
- l a no-l-
i
. dt: I ?orgsn i sme
. ci ,2s chercheurs travai I I.ant dans cet (-?rganigrw
b* la I)ossibi lit& C!FJ j u s t i f i e r d e s demandes de fi nanctii:;&nt
- Gien qu’uw
pi2t-t i 8 dos dGpensos de wcherchcs soit 2 I a charge de I ‘6i.3 ‘en parti CU l ior,
sur le +)Ian du personnel ), 13 recherche s6nGgalaise dans qwl~~ue domaine qui3
si“ soit, est I wyment tri butn i t-o des ai);>orts f i nanc i ors oxt@r i Gurs , Mai s Iz
conjoncture &t3nt diff i c i l e ~1~uns m:wiGre $néralv, i I sg;:sit ;!cj s a v o i r ‘~gagnerg!
cm fi nancwwnts en montrant Ics ccpacitAs do ses structures c! ut i I isw les
subventions de la mani&re l a ~::lus efficace possible.
.- un8 moi 1 I6uw ~:rocyammat ion des net i v i -i+s des Ci f fCr:::lts cherchûws ~.i-
o r g a n i s m e s afi9 df&vitor le (IouiJ)(~ e,moloi (cf le but letin p::t-i&ique d’inforrna*-
t i o n !
*
I l .2 .= L’ame I ioration U&
---_l_ “_, 1 v imyac-l- ~CI: l a r e c h e r c h e SI:!- l e s :&ivit6s
- - - - - - --“.--“..-. _ - ,- .--. ., I . . . .,- _---
rut-a les
I I .2.1
- L e s basss
..---*-
Au dQy; r-t, i I sczmbte important cl:> &f i rli r un certai ri nc;.n--
bt-e de pri nci pcs de base qui IKXIS :;pparai ssent tout 2 $7 i t cc:ser,tie I s .
I I .3.1 .l
- Rc>iwnsa!.ii I is3tiw de I ‘individu
.--e-A-w-- ,--. “- _.
-w----e

dise aboutissent ccmme prévu au d6veloppement d’une responsabîfit0 coI+c$ctivo
qui n’est perçue qu’en tant que teJ le, c’est-&-dire que J’JndJvJdu ne se sent
en fait que très peu concerné par ce qui est présent6 par Jes servfces de
%uJgarJsation “; En faisant ebstractlon des +zonnatatlons socio-politfques des
dl fférents mots, on peut penser que cette “~0 I I ect l v I sat f on” ne ref l&tc pas
la réailté des céacilons des habitants de ce pays qui sont en fa fi de caractere
t r è s l~Jndluldualistel~.
Cala Qtant entendu, 1 I faut en conclure que pour que les
Jnnovatlons proposbes s o i t b i e n comprlses e t appllq&es, II e s t néeessafre d e
construire un systGme permettant de s’adresser à I~exploltani, à l’éleveur, 3
l~agrfcutteur, qui constftuent tous des cas partlculJers (nous verrons plus
IoJn jusqu’a q u e l pointf.
11,2.1.2
- Clblage des actJvlt6s ou des moyens.*decproduc-
tlon5 centraux.
conwnet a été d6f Jnl dans un document pr&é-
d e n t (1 f , n o u s n o u s l nl%ressons J c I à P ndivldu -producteu? sans outre ambitJon
que de permettre à I ‘lllndividu-personne”
le meilleur épanouissement possible
d’une manlbre ghnérale. Le producteur a d ont un certain nombre draçttvlt&
centrees sur une ou plusJeurs productfsns bien partJculJéres : J’Blevage des
bovins ou des ovlns, la proéucilon marafchP,re,
levtvrler, J’arachido, Dans Je
cadre de notre analyse, nous ferons porter notre ai-tsntlan successlvemeni OU
parall8lerrtent s u r les dJff&enfs -Mmes c e n t r a u x ,
Un exemple dol t permettre de mi eux appréhender cette v l sion des choses,
Dans le cas des productions anlmalss, l e f a c t e u r c e n t r a l e s t hlen I1antmal ;
par exarnpls la vache laitlbrc (ou la vache en lactation dans les sysfhes mm
sp&lai I&I ; on doft identifier autour de cet antmal l’ensemble des &I&nents
qui conccwrrent n&zessairement à s o n fonctJonnement ( f i g u r e no 1). C’est s u r l e
&gr65
de maîtrise de ces dJff6ren-k él&nents que l’on dolt s’interroger,
c’est une d&narck &k~Jn~ent pratique qui doit btre fatte à ce nJveau,
SJ o n examine le probJ&ne d u maraJckage,
l e 7hèm3 cewiral swar l e 16gume
et- I’examen devra p o r t e r d u r les Gliknents qui dsJvent p e r m e t t r e ds dominer
J’exploJtatJen d e LB p r o d u i t (flg, no 21,
I-
a--
11) Programnatfon de recherches ZOOYETO par WJS (j.P.j et MWfE (Nd.1 ‘. .
REF, Ma 43/ZOOT~Al 86,

Sl;comme c'est souvsnt le cas; il n'y a paç qu'i~he activité dans i'ex*-
ploita-tion, les différentes &i~oi(es doivent &re examikes ensembles et ei~ par-
_.-_
tlculier,
les pohts entre elles dalvent ê-i;re IdentlfiGsj car ils sont souvent
sources de valorisaSlon mutuelle, (fig. ho 3).
-.a
On peut remarquer dans ies dlffken-tes figures ditun partage peu+ Btr,r
effectub entre éléments permettarit !c fonc~lonnerriotit
dir facteur de pVodktioh
central,
11.2.1,3 -. FCrcteUr$. o$èknes et internes
-
--111-
En effet', il ex/sfe des Gléments sùr /e9qtiel3
le producteur fita auçtfne prise, cl&t-3-d il;e que Ieur dëturminlsme ti'es'i pz3S sous
Sa vo ton-l-é d i recte : li sOagif dos facteWs dits "e%ternesF'. Ilvautres facteurs
dépendent des canphm~s, dé I'acfEVi%, des d&isl;ons dti prodkfeür e-f sd&
dits r'infernes" à scm s~sf&ne de productiori (-houpeau, i?xpioitaSion Sii) Ce-fi-~:

diSt~M:tion &tânt fa#to, on peut os9ayer d'&ziUeP poür chncUne ds ceS c&égcv-ies
de facteurs ie degr-6 de mar-t-riso acfuei. Pour ce faire, li,natyse eh éfoi i'&
succcssiVe-3 peu? êfre G-!argFo. On: peut voir appa&tro,
une stwctWe hi6rijirchi-'
~60, d'apparence cr?stafftne, ho%!stique,
c'@sf4-diref crsnstW{t'e de telis
mani'&rs que chaque RIément est un -i-ouf par rapport! aùx ~5tihents qtif en' dcicouth-!
tit une p;3rtie par r'apport aux i':ICmon‘ts d'ont eflio est conls+uencc (kbl:ofi -F?g.
n' 4 (1)) -- Un oxmp~o de cet-1;~ strucf'ure peut ê-f~c donno comzmia'nt fa pioduc-

tiers ra%ti&t-e cfbg PJ' 51i Cette man$ère de Voir $es ctioses dc?t pe-ïWt$W de
Four ce qui est des facteiws infernes,
i:es 6lGments sowt pour I'a plticart
identiques aux externes mais 1'iGs au' foneti'ommomen~ rcoproc%: de 1'"ani:maI at
5 6 /
z . . .
.--
_.--- -._. -- ..-
---‘. :
(11 A KOESTbR
.
P

-ll-
sous la dépendance de I’Gleveur : distribution correcte de I’arliment, reconnais-
sance de l’état de maladie. Dans le cas du maraichage, autre exemple, il s’agir-z
de fournir au 1egumo en question, la quantité d’engrais correcte appliquée au
moment adéquat, la quantite d’eau adaptée . . . Le producteur doit mai-tri ser ces
facteurs internes et il est donc important d’assurer sa formation à cet égard.
11.2.1.4
- Maitrise des facteurs externes et groupement des
.-
exploitants
Les facteurs externes doivent être mai-tri ses,
If i n d i v i d u n e p e u t lt f a i r e , p ar contre le groupement des differcnts exploi-
tants doit pouvoir réa1 iser la chose. En fait, i I faut imaginer une structure
centralisatrice du type cooperative ou groupement de producteurs. C’est cette
structure, émanation des volontés des exploitants, qui prend en charge la
Qc?S-
tion de ces facteurs.
I I .2.1.5 cm Lvencadrement
Les exploitants ne peuvent maitriser leurs
problemes externes et internes au début d’une opération,04 ont besoin d’une
aide dans le fonctionnement normal de leur groupement. II s’agit donc de mettre
en place deux types de structures, l’une capable d e fai re démarrer I ‘opération,
l’autre d’en assurer la continuit et surtout le développement.
a) - L’encadrement
Cet, encadrement @pond 21 un cet-i-ai n nombre de principes déve IoppSs
dans un autre document
. On pout en ret-eni r les aspects essent i e I s :
-. l *encadrement est in’kpsndant hi~rsrchiquornont et structure.i Ii:mont &:s
cxp foltants ~enadd@s ou de leur groupement.
- I ‘vnc34rumvnt cist conçu do tel Ic maniero que le tr::nsf2rt dùs rosponsa-
bii it&s puissi> SC? r&liser dc: I n menièr4 la p l u s SSUf) l e ct jc7 plUS TIClUC? pAss i -
,
bic. A c e t offoi-, 43s I’e’debut, i I kgroupo do6 chercheurs, C!US 3gènts d e s
services administratifs de développement, un ou des representants des oxp loitants
Les décisions sont prises par l’ensemble de ces personnes.
/
. . . . . .

- p a r essence, I ‘encadrement est donc temporai re.
- i I nous semble important que les opérations de.cc: type soient initik:s
,-
par 13 recherche qui constitue I1cssentisl du potentiel de dbmzrt-age.
:- De toute manière, apr6s passage “prot5gé” des rlzz,ponsab i I ii-Os (maitr i sti
-
des facteurs externes pour Ii?. groupement), même les ogcnts du ‘îdBveloppementi’
doivent ebaadonner les anc’iennss attitudes de “dominationr’ dos exploitants, mzis
plutôt se concevoir comme des conseillers 5 leur service, les dkisions ne leur
appartenant absot ument p I us.
Ce groupe de depart doit essayer de concevoir, compte tenu du bagage
technique actuel de la recherche, la mise en place d’explcitstions (2 dominanzc
vbgétalbou animale) en mettant 3 la dispostion de Ivacteur principal, les i:lBments
“nécessaires au fonctionnement de ses moyens de production. Cette &-tape est dBjà
un invcnt;ii t-e comp$ei- des acquis dans I e domai ne qui doit permattre le d6marr3ge
de l ‘opéra-t ion,
Un exemp le de ce type d’encadrement est on vigueur dans le projet de
“développement de la production laiti&re intensive et semi-aintensivo dans les
Niayes?’ (2).
I I s ’ a g i t d e 1~7 CETRALAIT, s o i t “Cei lule dFkccomy:agnement
tempor3irc
et de Recherches d ‘Accompagnement” dont l’&volution se fait on 3 phases succejsi,-,
ves (3) dans le sens d’une rcsponsabi lisation de plus en plus grande pour ce qci
est des prob I&mes
résolus de la partie plus
L::-r-t Icu I ihrement chzrg?e du
“d$, 1 opp~>m<~r+ . C/C; 1,: C~I!~IC: ot surtout C!I! gc?r,tionn?ii~cz d?lGgu6 d
o
s

~~lewurs ct
du groupement a
I I faut y ajouter bien entendu, 1 ‘aspect recherches d ‘accompagnement l;u i
es-t t o u t C^I fait essentiel dans la dkterwination des actions de recherches sur
des problèmes non encore rBsolus.
Ajoutons encore que cette CETf?Afpeut ê4re conçue pour I es ovi ns, I es
b o v i n s à v i a n d e , l e maraichage, une produc-tior, vivriero.. . .
. . ./ . . .
.---
-__ .I_- -
--
(3 1 dot n” 77/ZOOTiOCT.
8L’I
,:
i
(2) Rapport nn 35/ZOOT/FEV.
I6, DX no 37/ZOOT/MARS 8 6 , Dot n” 43/ZOOT/AVRIL 136.
i
(1) CETRA nouvelle structura tic transfert par J.P. DENIS...
-

-13-
b! - I ‘encadrement de mai n-t i en et de d&efoppement
Après que I’ensemblo des pouvoirs de dkisions ait é-te transfere ::u
Comite de direction du groupement (ou de la Cooperative), ii reste S La Cellule
un r-ô le d’ i nfotmat ion permanente dans son aspect “d~veloppemont’s et de recuui I
de donnees techniques et socio-konomiques dans sa partie “recherche”. Ce qui nc.
constitue pas un changement dans I’evolution dopuis le depart. Ce qui va se
modi.fisr, c’est le nombre d’exploitants qui, logiquement, doit progresser et qui
n5coss i tera une couverture i nformat i ve p I us importante.
t I semble qu’existe au Sen6gal
une structure qui pourrait pleinement
jouer ce rôle : i I s’agit des “Centres d’E p
x ansion Rurale Polyvalents” (C E R PI,
Ces centres regroupent des agents des principales spéci a I i t6s rurales : i I y
manque une participation directe do la Recherche et une participation plus
act i ve de représentants deç groupements ou organisations agricoles, Des contacts
et une organigation commune devraiont pouvoir 8-w mis sur pied.
II .2.1.6 aa Liens entre les questions des exploitants et
--e---v
les réponses de la recherche.
. - -_-.
Cet aspect des choses a e-l-e developpé dans un
travùi l precédent (1 1. tfcssonti OI de ce qu’i I faut en retenir apparaît sur la
figure n” 6 .
Deux quest I&w importantes peuvent être pokas O~@S * I a ’ 1 oct-w-a du
schcima, qui toutes deux ont trait 5 la méthode d’ i ntervcnt ion chez les producteurs
Bien qu’une m&thodologie assez efficace soit actuel Icment uti lisée par exemple
dans le cadre du projet laitier, i I semble qu’un approfondissement théorique de
certaines notions soit nécessaire. La premier-e question est relative à la manière
d’intervenir chez les paysans i 1). II s’agit de hihrarchiser en niveaux d’inten-
sification successifs contenant chacun un certain nombre d’actions
é lementai rus
(ou mieux de r&gIes élementaires qui sont “la plus petite règle d’intervention
iden+ifiab\\e et isolable sur le terrain dans le cadre du fonctionnement de
l ’ e x p l o i t a t i o n .
/
. . . . . .
-_-
(1 ! DENIS J .P, et MBAYE f.4d. ‘_ Vrogrnmmation de la Recherche. DOC n” 43/ZOOT/AVRI
L
19%.
(1’) Hiérarchisation des interventions en mi lieu éleveur traditionnel par Ji’ DENI S
REF. Ni’ 91 /NOV. 84/ZOOT.

Cotte façon d'aborder la proyressivc intensification dc:s systèmes de
product ion quoi que soit leur point de départ, nousSemt)le, 3 retenir.Res appli-
ca-t-ions actuel lement r&alis6es0 parm&ttront peut-être des gSnérallsations kit&-,
rieures . La deuxième question concerne le comportementdv I'tinc.:drawnt ::t ses
~
moyens do proposer dis innovations aux p,Tys,>ns.
Il s'agit un <:ffot .!; zvi;ir Ipnr
quel- procc:ssus
un,: pro?osi,tion ~i:ut êi.r@!sruivi~:
d Y.m~-: 7c-F ion (2 f , C:tti conni: i :;-,
.sqq! r;st ossvn;i-i%.+I lot c3r elle cQndit:ionni:.
Ii,. fond ct 17, forw du mt:çs;:g;
.i trzns-
m&tro 9 la m3n,i&t-< ?o 1;: pi6scnter (seul, *dsns un czritcxt,.., 1-u p::r rapport 5 in
cont<:xtti !, s'i I faut lo i+pGtzr.,. Toutrs les im;IIicntions pt-;+i,quks c“~, ci:
travail n'ont cncorc pzs 6th tirées,

11.2.2 - 0rganis:~ticn pratique de la valorisation
.-
Des discussions pr6c6dontes, on peut retirer deux points
particuliers :
ra les bons résultats de,rccherche d'sponibles
-- le manque d'organisation et d'efficacite du transfert
qui vont permettre d'6tablir des 6l6ments d'action précis I
- ia traduction des' resultnts de recherches en données disponibles pour
les producteurs
.- l'organisation du trsnsfort
11.2.2.1 '- Traduction
21 -a R&ul-tats internes
Comme le constat en a 3-6 fait plusieurs fois, les r6sultats de
rechcrchos no sont que rarement directoment utilisables par les producteurs
agricoles. Il convient donc de leur donner une forme appI+knbIc. Comme il n'est
. . . / .**
(31 ak, Id (2) II. Applications pratiques
(2) -= f,naIyse du passogc 2 I'wtion chez lo paysw par J.F. DENIS

1. Aspects thkoriques.
Réf. n(' 88/2007'/NOV. Ijri

pas question de cr6er une unit6 de valorisation très importante, une grando
partie du travai I de traduction devra être r6aIisée par les chercheurs eux-mcmes,
A id lecture des fiches technique c> Emanant chaque année des services de rccher-
ches, on peut constator même au niveau des actions
un grand f fou concernant ^n
parti cul ier
les r6sulta-ts ai-tondus et la dut-de de Iqaction. Les chercheurs ne
ssattachent pas assez 2 pr6voir 19aspect u-l-i lisable de leurs travaux aussi bien
sur le plan global que sur le plan ponctuel. Ce confort i ntol lectuel qui a un
goût d’irresponsabilité doit c6der le pas à une remise en question permanente
dans la mesure 09 des donnk applicables doivent être retir6cs des r6sul-ta-k.
En conséquence :
- la présentation devra faire apparaître. clairement les programmes,
op6mt ions et actions :
l’action devra se confondre avec un protocole annuel. A
chacun de ces stades, mais surtout 3 celui de I’;iction, il est nécessaire de don-3
ner un e idée de la façon dont le r6sulta t escompt6 devra ô-i-t-e employé sur le
terrai n.
s- cette façon de vo i r les choses sera renforcée par le fait que des
op5rafions ( le maximum:) devront ôtre tra t&es comme des projets bien identif iUs
et pr&sentés comme tels à d’&entua I I es sources de financement extérieures
(conventions particul i&res.. ,)
-a le chercheur doit donc se trouver impliqué dans les conséquences
pratiques de ses travaux 2-t par cons6quen-t élaborer ses hypothèses de travai I
sur des problèmes actuels ou futurs.
En second lieu, la structure de valorisation devra r&zupércr ces donn6es
déj2 cn partie transformées par les chercheurs et finaliscr leur forme définitive
applicable en fonction des besoins. D’une manière gén6rale pour toutes les infor-.
mations disponibles à ce jour, il convient d’en faire une analyse exhaustive
( inventaire des acquis j9 les structurer, I es classer on fonction des grands th&mes
de fonctionnement des exploitations. I l s’agit de créer unc sorte de banque des
donnbes acqui ses par I a recherche ot prkentables sous une formo app I icab le.
Chaque information (ou grcupe> d’informations) pourra être présenté sous forme
drune fiche dont la forme pourrait être tel le pr6sen-G en annexe n” 1. 1 I exis--
terait donc ainsi un fond documentaire pratique 3 partir duquel pourrait être
. . . / .,.

rédigksdes fiches techniques plus synthétiques ?&Pondant Z des besoins identi-
fiés par lus équipes systèmes (twnporaires ou permanentes do i ‘ISRA ou dos
dBpartcments 1 ( fig. n” 7 1.
b) -- Résu I tats externes
- externes à I p ISRA w is de sources sén6galnisss
I I est important de foui l Ier les resulfats obtenus dans d’autres
organismes du pays B savoir, sans’ilue la I iste en soit exhnust Ve : I ‘CRSTOM,
I ’ Ii&, I ‘INDR. IIe marne, les synthèses effectuues dans I u cndre de I ‘ensei gncmrnt
supérieur doivent &tra exploitdes. Enfin, les soct&i?s do d6ve oppement dé-t %n-
nent el les.-mêmes un certa i n nombt-ti de r@su I tais v-l- de donn&as,
exploités ou nonz
qu’i 1 est important de répertorier et d9exploi ter.
- externes au pays
Ces bourccs sont :k+ doux formes:. On peut en offet rechercher des
informations utiles-dans les t-cvuos scientifiques internationales, bien que ce
travai I
doive plutôt passer aucribld des chercheurs ci.ans 1:: cadre de leurs
act i v i t5s.
- dans i os revucs profess ionne I l es d v 6:utrcs pays. Les prob ltk1t3s
traites sont en général tres pratiques et il est certain.que dos idées intéres-
santes peuvent y être r cclt&as. I I f a u t i c i s i g n a l e r quf i I nvest p a s qucs ion
d ’ app I i q uer d i rwtement , sans analyse pr&alnble approfondie, des techniques e-t
dos m6thodes venues d ‘ai Icurs, mais Il faut cependant reconnaTtre qu’il ex s-te
des verites
universel les (cc que nous appelons les “règlzs”) applicables en trxls
lieux. Cotte vision des choses pourrait permettre d~&vitcr du; r&inventer ce qui
a dej5 et& fait et qui est uti lisabla et d’ainsi se consacrer aux particularismes
des problPmes du pays.
cl - Règles et stratogios
-
-
Une dernière d ist~act ion do ii être effectuée parmi I es données
r6cc 1 tees. I I s’agit de diff6rt:ncier ce qui dans une action est rêgle de ce qui
e s t stratdgie (1.1. L a rt;gle est d’uti I isation universel le et tout producteur doit
. . . / .**

absolument s’y conformer pour quo son exploitation ou son systt?me de production
fonctionne, S’agissant des strat&gies,
leur application est souple, adaptee ou
adaptable à chaque cas particul+k.
Compte tenu de sa manière d ïappréhender ses
.
probl6mes, le producteur pourra faire porter ces dkisions de choix sur plusieurs
stratggios p o s s i b l e s ; e I 1 es seront a lors fonction des comp6-kences,
des moyens
financiers, des goûts, des objectifs de I~exploitant,..
I I .2.2’.2 ‘- Organisation du trans &Q- t
Les données appl icables sont donc disponibles au
niveau de la ,CeI lule de valorisation (UNITE ?), i I s’agit maintenant de les mettre
à la disposition des paysans (exploitants, producteurs . ..I.
Compte tenu des r6sulta-k
actuel lement obtenus dans I e cadre de I a pro-
d u c t i o n l a i t i è r e , i I semble quo I~implantation de CETRA soit une solution valable
au problème. Cette CETRA doit avoirune organisation
composite de triple origine:
( f i g . n” 8).
.* la recherche :
En fonction de l’extension des op&rations, i l semble di ff ici le d’i nt6-
grer à l ‘équipe de la CETRA syst6mn-t iquement des chercheurs p surtout
que seu 1 s
des soniors suffisamment expGrimont&s peuvent donner la moilleurc effic’acité dans
ces conditiens, séniors 21 qui on ne demande d’ailleursPet cola est essentiel, ?as
de se conduire en spkcialistes dsune question doni-& mais d’apporter une mkthode,
une façon de se condui re devant Ics problèmes qui sont propres aux chercheurs.
Si c&l-e présence physique n’est pas possible, i I faut donc prtkoi r que des
chat-chwrs expérimentés pu i ssont r6gu I ièrement passer dans ces CETRA, d i scuter
des prob Ièmvs, apporter des solutions ou ramener avec eux des questions qui Ifiur
semblent impossibles à &soudre d’une? mani6ro immédiate, donner des fiches toch-
niquos,des informations divorsE:s.. *.
.
. . . / . . .

I-' des structures specialisees de d&veloppement y Comme indiqug pr&Gdem-
ment, i I semble quo les CERP repondent assez bien 3 notre vision de la probl&w-
tique
iitant.-
multidisciplinaires car constitues dPagents provenant des
grands corps de l'administration du developpement agricole du pays à savoir forêts ‘:
élevage, agriculture cl)... Lc probleme actuel est peut-ëtre le manque d'une
d3marche off i oace et i dent i que pour tous, garante d 9 un même ,mode d v i ntervent i on
chez les producteurs,Les grandes t i gnes essentiel I es, de cette ambthode, nr!ws .sem-
blent exi ster mai ntenant a
En g&-Gra 1, .les agents de, ces CERP
sont de niveau '%gent technique" i sous
d9Ecoles de bonne qualité ; dans ces conditions la collaboration avec In recher-
che qui devra occuper une pogition dominante du moins en début des actions sera
certainement faci Ii-tee. Tout au plus faudra-t-i 1 envisager que des contacts avec

les chercheurs existent pendant le déroulement des études de ces agents (en dl$r-
niEn snnbe par exemple),
On pout dvai I leurs se domandcr si une participation
pi us grande des chercheurs 5 la formation dans les Gcolcs ;: dominante agricole
ne devrait pas être prkonisee. Là aussi, la question est poséo.

I- des representants des c:xp loi tants. Cotte organisa-t ion n'est pas sous 1..
-
-
-
-
-
dépendance c! i recte do I a rechet-chti, mai s i I est imp5rati f que la nkessito d'un
regroupemcnt
off i cace des producteurs soit
demontrée car i I osi I a base d 'une
part do la. puissance du grcupe vi s-$-vis des problèmes extst-ieurs et d'autre part
de I v i ndopcndance dos productaurs par rapport aux structures ctatiques (carres-
pondant au souci actuel de privatisation). Le C!?IF-g&

des producteurs
rcpresente donc 1 eur "consci ences'
dans la CETRA et leur :iarantie
d'être présents
dans toutes les docisions concornant leurs speculations.
cl2 rrpr&entant est
nomm& et donc au service du Comité de gestion, s ‘ i I s f agi t d v un groupement econo-
.qUo, ou d'une quelconque structura d i ri geante d v un regroupement quo 1 J:e
que
soit sa forme.
. . . / . . .
~

. - - - - .
----
--I^

_
(1 1 Cf. 1. BA mémoire CPU .T CI LSS 1986.
i-

-19,
II .3 - Aspects prospect i f s
Le problème a déjà e-6 largement abordé dans le chapitre précedent
mais ii semble tout de même important de bien prkiser que le nouveau syst&me
ou le système améliore propos 6 au paysan doit être un système camp let, pense
d’une façon cbh6rente, lui pet-moi-tant effectivement de bien produire doune manid.-
re economiquement efficace,& dont par consaquent une bonne maîtrise doit déj5
&tre acquise. II n’est donc pas question d’intervenir de façon ponctuelle et
aveugle.
C’est à la recherche de concevoir ces différents modèles (1) en fonction
dv une part,des besoi ns des popu la-t ions et des producteurs, d Pautre part, de
I %-tat actuel des systèmes de production. Un chemi nement coheren-t doit être pro-
pose entre ces systèmes actuels o-t ies modèles vers lesquels il est nécessaire
de se dirigersi l’ondésire qupi Is concourren-i- 2 l’autosatisfaction alimentaire(2i
Ces mode I es techn i co-econom i ques, bien entendu susceptibles d’&oluer,
seront donc 2 la disposition des exploitants que l’encadrement se chargera de
guider dans leurs choix.
C O N C L U S I O N
Une approche diff~rontc de celles precedemment utilis6os est proposéa
dans ce travai 1. El le est tessentie lement bas& sur les reflcxions suscitées par-
la mise on place d’une opération de production laitière intensive dans la zens;
périurbaine de DAKAR, réf Icxions dictées dans un premier temps par les nécessit6s
pratiques du fonctionnement du projet puis développêes dans le cadre d’une intene-
rogation globale de I’I .S.R,,‘\\. L’onjeu est important car la rcchwche se doit
d’être efficace et de faire progresser les productions agricoles qui semblent
actuel lemont s’essouff’lur devant la constante augmentation de la population, la
sécheresse persistante...
P~!~US pensons cependant quo le dBfi peut être rcleve,
pour peu que les propositions de solutions de ta recherche, si elles sont bien
conSues, rencontre une ai de trf f.ect ive et constante de I a part dss pouvoi rs pub i i cs.
(1 1 ModEles dont les él6ments constitutifs de base sont Ics rhgles et qui varient
selon des approches strat&giques differentes.
(2) hiérarchisation des interventions en mi lieu . . . par J .P;. DLF?IS.
P&if, n’ 9 1 /ZOOT/NOV. :XI.

FIGURE N:, 1
-
Reproduction
p a t h o l o g i e
“\\
i
\\
F o r m a t i o n d e s 6leveurs
‘-..* ‘y
I
AN I MAL
l- ,,-Condui t e ds t 9anima I
FIGURE NI’ 2
S a v o i r f a i r e d u
Eau
Semences
maraichor
Engr2i s
C o m m e r c i a l i s a t i o n
I’
Produ i ts
\\ Sous produits
F I G U R E N” 3
,jSOUS-PnODUIT
/’
ANIMAL

‘\\.,
FIGURE fd” 5 - HIERARCHISATID~J DES FACTEURS EXTERNES I uxorlc-lu i ’ ;:nzlyse;
i
INDUCTEURS
\\
IIE CHALEL!RS
/
\\
i
\\
/
I
*..
i
/
..
I
._...
J
‘;‘t. :
-.-_11_
--
PATHULDGIE
“’ VACHE LAITIERE
l
GENERLILE F

FIGURE NO 7
r A LA. .I-.-p
RECHERCHE
1 - - - e - - m - _ . - -
L
-,-.- ..-. - _&.....
l- QUE ST I ON
t
l
FICHE
TECHNIQUE
.?

A N N E XE No1
No DE CODE DE LA FICHE
TITRE ftrk explicite i
-
-
MOTS CLcz G rnaxi. Icf nomenclature internationalcl
PRûDUCTION INTERESSEE(ou ;lro:!uit)
PROBLEME ABORDE (ox,r.!ression du besoin 1
- -
HYPOTHESE DE TRAVAIL
RES'JLTATS OBTENUS
UTILISATION DE CES RESULTATS SUR LE PLAN PRc\\TIQUE
DOMAINE D'APeLICATION frG~;le nu strc7tCgie ?l
EXE?Rl~ilL?S
d’applicatinn (liste e t rlfércncss 1
-_
-*
REMARQUES SUR L'UTILISATION DES RESULTATS
-.m- (en particulier
CJUCki
1iOs
sont np~~x~~sl
REFERENCE DES AUTEURS
REF. ET ixIcm~E &$~~~oc~~~ENTs ~~ONSULT&S

_II-
- _-. ,.._-- - .--. -- ----
6

F I G U R E Filo 8
C E L L U L E DE V/‘,LOR?S?.TION ‘
EXPLOITANT5
t-
AGRICULTURE
FORET
--...w--.-
_
--

x--._-.

.-.. _.....-
- a.-.-
-me m-w--
-
-.“-vji-m - -
1
-7
1
1985
-.,-,.“-m-...
5
6
y.I.” . . . . Y
w.-. mm_<-
11
.: --,.---
11
1 2
.” --.- m,-*.-.
4
1 2
.- -./m..-_ - -.*---
‘-l F
LJ
38
--- -n..-m-7 “_. -< .s
-
ï!j
16
,“-^ - -..- . ly”.... --
11
16
m- . r “.^--,m. -1-w.-.
27
19
I I -. a----m.
. --- ---
112
131
m.. -<_-. __.---r


. . - . - -
0 :; 1%
cl,14
_ -.e.,-.---