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OF NUCLEAR TECHNIQUES IN FOOD AND AGKIC’\\JLTURt-
!S KI-PLI’ PLtkSE RF.FER TO
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Second Research
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Coordination
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IndiRenous African Livestock using
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4-9 September 1984
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Harare,
Zimbabwe
I=LS~: ANACYSE DES CARACTERISTIQUES DE LA REPRODUCTION :
ETUDE DU CYCLE SEXUEL CHEZ u-A BREBIS DE RACE
SENEGALAISE.

Author(si: ‘- Mamadou
--__-
kl&AYE
- palpa El Hai;sane DIOP
- Abdou4WONE
.
Summary
- - - -
: L’analyse des caractéristiques de la reproduction chez les rumi-
nants, objet de la convention no4828 a démarré avec l’étude du cycle chez les
brebis Peu!-Peul, Djallonké et Touabire, Elle a été menée au niveau des deux

grandes zones d’élevage du Sénégal : la zone sylvo-pastorale où se pratique un
système dit pastoral et la zone de la Haute-Casamance au Sud où le système de
production est de type agropastoral.

Les observations faites sur 23 brebis (10 Djallonké, 7 Peul-Peul et 6 Touabire)
ont porté sur deux cycles oestraux successifs suivant le cycle induit.
Les auteurs ont pu déterminer :
.*
. sur la base du niveau de la progestérone pjasmatique, 9a durée du cycle sexuel
q+~i est de l’ordre de 17,25 -L 0,25 j o u r s ; 18,25 f 1,2 jours et 18,2 Y! 0,86 jours
respectivement chez les Ujallonkh, Touabire et Peul-Peul.
la courbe d’&wolution de la progestérone, avec respectivement chez les Djallonké,
* Touabire et Peul-Peu1 le niveau qui est respectivement de 0,Ol ngiml à 0,09 ng/
mi * 61,03 ny/mi à O,O8 ngiml et le niveau maximal de l’ordre de 4,98 !.: 2,6 à
/,S’T 2,9 n g i m l ; 6,40+ 1,19 nglml e t 6,67 nglml ; 7,8” 2,7 e t 9,42 z 2,9 ngr
ml.


1%
REPUBLIQUE DU SENEGAL \\
3
-
-
-
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
lABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
DAKAR - HANN
ETUDE DU CYCLE SEXUEL CHEZ IA BREBIS
SENEGALAISE DE RACE DJALLONKE
- Mamadou MBAYE
- Papa El Hassane DIOP
- Abdou1 WONE
Cunmunication Atelier A. 1. E.A. du
R E F . No UIZOOT.
1 au 10 septembre 1989
AOUT 1989.
I

1. INTRODUCTION
t
Le cheptel ovin du Sénégal se compose d’un effectif estimé à 2 500 000
têtes, il assure 18
% de la couverture des besoins en viande de la population
du pays en croissance régulière de 3 %
Outre un intérêt réel sur le plan religieux et coutumier, les ovins peuvent
jouer un rôle capital dans la réalisation de l’autosuffisance alimentaire en pro-
duits carnés.
Aussi, dans la nouvelle politique de l’élevage, l’objectif retenu est un
doublement des effectifs. Pour se faire, il est mis en place et exécuté des
programmes de recherches intégrant différentes disciplines dont la reproduction.
Dans ce domaine, les acquis actuels portent sur des essais de synchronisa-
tion, de flusching et la connaissance des paramètres de la reproduction.
Ces connaissances demeurent très limitées quant aux phénomènes de bases
qui régulent cette activité de reproduction et qui permettent Uhe adaptation
parfaite des races ovines sénégalaises aux conditions environnementales parfois
rudes.
Aussi, des études sont entreprises au niveau de l’Institut Sénégalais
de Recherches agricoles (ISRA) afin :
- d’élever le niveau de connaissance sur la reproduction chez les brebis locales,
- d’apporter des données nouvelles sur l’endocrinologie sexuelle afin de mettre
en évidence les possibilités d’une gestion de la reproduction dans le contexte
agro-climatique.
Les travaux menés en station et au niveau des élevages traditionnels
ont démarré par l’étude du cycle sexuel.
I
. . . . . .

- 2
II. MATERIEL ET METHODES
Les essais ont été menés de septembre 1988 à nivembre 1988 au niveau
des locaux de la bergerie du CRZ de Kolda de l’Institut Sénégalais
de Recherches agricoles.
1. Les animaux
Les ovins utilisés dans cette étude appartiennent à la race Djallonké,
trypanotolérante,
elle vit dans la partie méridionale du Sénégal, zone à voca-
tion agro-pastorale avec une pluviométrie de 846 mm!an (pour la période 1968-
1986), une température de 28*C et une alternance de sept (7) mois de saison
sèche et cinq (5) mois de saison des pluies.
Dans cette zone, la population humaine, variée, est à dominante Peul,
la taille du troupeau varie de 1 à plus de 20 animaux selon le statut social de
la famille, les contraintes pathologiques dominantes sont les pneumopathies.
La race Djallonké se caractérise par sa petite taille, la hauteur au gar-
rot est de 40 à 60 cm, sa robe blanche ou pie, la crinière et le camail du mâle
adulte et son poids moyen à un an est de 19 kg et 17 kg respectivement chez
le mâle et la femelle. L’âge à la première mise-bas est de 14 mois.
Un lot de 10 brebis appartenant au troupeau du CRZ de Kolda a servi
dans cette étude.
2. Technique de synchronisation de l’oestrus
II a été appliqué la méthode chronogest avec une injection de 400 Ul
de PMSG à la fin du traitement.
3. Les prises de sang
Elles ont démarré le ler cycle suivant le cycle induit au rythme d’un
prélèvement par jour , ceci pendant deux cycles.
. . . / . . .

- 3
4. Diagnostic des chaleurs
II se faisait par observation directe avec en plus la présence d’un
bélier.
Les signes mis en évidence sont :
. la recherche du male,
. la levée fréquente de la queue,
. l’émission fréquente d’urine.
5. Méthode de dosage de la progestérone
La méthode radio-immunologique utilisée est celle préconisée par l’Agence
Internationale pour I’Energie Atomique (AIEA) . Elle consiste à pipetter dans des
tubes dont le fond est tapissé d’anticorps anti-progestérone, 100 ul de plasma à
doser et 1 ml de solution à base de progestérone marquée à l’iode 129.
Le tout est incubé à la température du laboratoire toute la nuit, puis vidé
énergiquement pour être compter grâce à des compteurs individuels qui donnent
le résultat en coupspar minute (CPM).
La conversion de ces valeurs ainsi obtenues en ng/ml a été faite grâce
à la courbe standard tracée par l’ordinateur sur papier millimétrique. La courbe
exponentielle ainsi obtenue répond à l’équation y = exp (a + b x) où
y = la concentration en nglml
x : le nombre de coup par minute
a et b : des valeurs constantes spécifiques à chaque courbe standard.
Les coefficients de variation intra et extra-dosages sont respectivement
de 3,6 et 3,3 %.
Pour les analyses de l’évolution de la progestérone plasmatique, les para-
mètres suivants ont été pris en compte :
. no = niveau de base de la progestérone plasmatique,
* nm = niveau maximal de la progestérone atteint au cours du cycle sexuel,
TI = durée de la phase lutéale,
l
. Va = vitesse d’augmentation du niveau de progestérone,
. Vr = vitessse de réduction du niveau de progestérone.
/
. . . . . .

- 4
III. R E S U L T A T S
I
3 . 1 - Durée du cycle oestral
Elle correspond à l’intervalle entre deux oestrus et sur les 9 brebis suivies,
elle est de l’ordre de 17,25 + 0,72 jours.
Des variations individuelles sont obser-
vées (16 à 18 jours).
3.2 - Evolution du niveau de progestérone
Les 9 brebis, objet de cette étude, ont présenté une évolution identique
de la progestérone (fig. 1 et 2).
Nous notons au moment de l’oestrus,
un niveau faible de progestérone de
l ’ o r d r e d e 0,Ol ng/ml à 0,09 ng/ml.
Et à partir du 2è et 3è jours du cycle,
ce niveau augmente jusqu’à atteindre vers le 14è et 16è jour du cycle un taux
maximal compris entre
4,98 f 2,6 ng/ml e
t

7,2 ? 2,9 ng/ml.
Mais la secrétion de progestérone subit une augmentation significative du
niveau vers le 4è jour du cycle avec un taux compris entre 0,33 et 0,46 nglml.
Ce niveau maximal est suivi par une chute brutale du taux de progesté-
rone qui débute 2 à 3 jours avant l’oestrus et à un taux compris entre
- 0,29 :!
0,30 e
t

- 2,117 I 1,33 ng/ml/jour.
IV. DISCUSSION
La durée du cycle oestral déterminée à partir de l’échantillon étudié est
semblable à celle obtenue sur les autres ovins du Sénégal (MBAYE et al., 1989)
e t s u r l a b r e b i s P e u l d u N i g e r ( Y E N I K O Y E , 1 9 8 6 ; I B R A H I M , 1 9 7 5 ) .
Pour le niveau de progestérone, l’évolution observée chez la brebis Djal-
lonké est simulaire à celle faite sur les brebis Peul et Touabire du Sénégal
( M B A Y E e t a l . , 1989 (a) et (b)) sur la brebis Peul du Niger (YENIKOYE, 1986)
..* I. . .

*
‘\\
- 5
et sur la brebis européenne (Mc NATY cité par THIBAULT, 1976). Cependant,
des différences existent quant au

taux maximal de progéstérone atteint au
cours du cycle.
En effet, les niveaux observés sur la brebis Djallonké semblent être beau-
coup plus importantes que ceux observés par YEN1 KOYE sur la brebis Peu1 du
Niger (1986) et Mc NATY cité par THIBAULT (1976) sur des brebis européennes.
Mais ces valeurs sont proches de celles obtenues sur les autres races ovines du
Sénégal.
Dans ce cadre, il est observé aussi une différence nette entre les vitesses
d’augmentation et de réduction du niveau de progestérone plasmatique.
Est-ce une caractéristique de la race ? Est-ce liée à la méthode de dosage ?
Une autre étude sera menée afin de mieux cerner le problème et l’évolution de
façon à déterminer le niveau de progestérone révélateur d’un corps jaune fonc-
tionnel.

- 6
Tableau 1 : Durée des cycles oestraux et des différentes phases (en jour)
T
2è cycle
No brebis
Phase
Phase
oestrale
lutéale
-
1
1 7
2
17
18
3
15
3
16
1 8
4
14
5
17
18
5
1 5
6
18
8
18
16
3
13
9
18
3
1 5
17
4
13
Tableau 2 : Paramètres des courbes d’évolution de la progestérone
pendant le cycle oestral
T
Paramètres
T Nombre
No brebis
d e
n0
TI
Va
Vr
ng/ml
ng/ml
nglml
cycles
0,03
5,lO
13
0,81
- 1,96
0,02
5,45
14
2,9
- 1,81
0,Ol
4,29
1 2
2,57
- 3,08
0,Ol
5,15
15
2,4
_ 3132
0,04
12,55
15
3,83
- 6,06
0,Ol
5,31
1 5
1,37
- 1,65
0,02
9,08
15
1,67
- 2,20

- 7
B I B L I O G R A P H I E
,
1 - BOSHOFF (D .A.) (1984) - Reproduction of Kara Kul Sheep, year book,
Kara Kul Breeders Society of Southern Africa ; p : 27-45.
2 - COLE (H. H .) et al. (1969) - Reproduction in domestic animal.
Vol. Acad. Press, N.Y., 2è edit. : 657 p.
3- CUNNINGHAM (N.F.) and Coll. (1975) - Journal Reprod. Fertility (45)
P : 177-180.
4 _- GAILLARD (Y .) (1979) - Caractéristiques de la reproduction de la brebis
Oudah. Rev. ELev. Méd. Vét. Pays trop., 32 (3) : 285-290.
5- HAFES (E.S.E.) (1974) - Reproduction in Animal farm.
1 vol. Lea Febriger, 3è edit : 480 p.
6- HANSEL (W.) et Coll. (1972) - An Zoologist, 12 ; p : 225-243.
7 - IBRAHIM (A.T.) (1975) - Contribution à l’étude de l’élevage ovin au
Niger : état actuel et propositions d’amélioration. Thèse de Doctorat Vét.,
Dakar.
8- KATONGOLE (C.B.), COMBE (S.) (1985) - A study of the reproduction.
Hormone of indigenous goats in Uganda.
Small ruminants in Africa agriculture proceeding of conference Held in
I LCA, Addis-Abeba. Ethiopie.
9- Mc DONALD (L.E.) (1969) - Veterinary endocrinology and reproduction.
1. Vol. Lea Febriger. Philadephia : 450 p.
10 - MBAYE (M.), DIOP (P.E.H.), WONE [A.) (1989) (a)- Etude du cycle sexuel
chez la brebis sénégalaise de race Peul-Peul. A paraître.
. . . / . . .

- 8
11 - MBAYE (M.), DIOP (P.E.H.), WONE (A.) (1989) (b)-Etude du cycle sexuel
chez la brebis sénégalaise de race Touabire. A paiai’tre.
12 - SHIPILOV (V.S.), GOVOROUNOVA (L.T.) [ 1981) - Sexual maturity and
time of insemination of Young Romanov erves.
Sel Skokhoryaistvennykh Nank ; p : 31-32.
13 - Y ENI KOY E (A.) (1986) - Etude de l’endocrinologie sexuelle et de la crois-
sance folliculaire chez la brebis nigérienne de race Peul : influence de la
saison de reproduction. Thèse de Doctorat es Sciences naturelles.

L REWBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPE!MENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (1 .S.R.A.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
DAKAR - HANN
ETUDE DU CYCLE SEXUEL CHEZ LA BREBIS
SENEGALAISE DE RACE TOUABIRE
- Mamadou MBAYE
- Papa El Hassane DIOP
- Abdou1 WONE
Communication Atelier A. 1. E .A. du
REF. No 45lZOO-r.
4 au 10 septembre 1989
AOUT 1989.

1. INTRODUCTION
Le cheptel ovin sénégalais, composé certes de 2 500 000 )têtes, et malgré
son intérêt réel sur les plans religieux et coutumiers, a toujours été relégué
au second plan, ainsi, il a pendant longtemps peu préoccupé les pouvoirs
publics.
Mais face aux difficultés d’atteindre les objectifs fixés quant à la couver-
ture des besoins en viande de la population, un intérêt particulier est mainte-
nant porté sur les ovins pour la réalisation de l’autosuffisance alimentaire.
En effet, dans la nouvelle politique de l’élevage, l’objectif retenu est un
dédoublement des effectifs ovins actuels, et il est mis en place entre autre des
programmes de recherches dont celui relatif à la maïtrise des bases physiologi-
ques de la reproduction, Et le thème intéressant le cycle sexuel a été exécuté
au niveau des structures de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA).
II. MATERIEL ET METHODES
Les essais ont été réalisés au niveau des locaux de la bergerie du Centre
de Rech#erches Zootechniques de Dahra-Djoloff, de septembre à novembre 1988.
1. Les animEaux
Les ovins utilisés au cours de cette étude sont de race Touabire, encore
appelée mouton maure à poil ras.
Cette race se caractérise par sa haute taille (0,70 m à 0,90 m), sa robe
généralement pie-noire ou pie-grise et ses qualités bouchères avec un poids à
un an de 36 et 32 kg respectivement chez le mâle et la femelle. Au Sénégal,
on le rencontre dans la zone du Fleuve, et en zone sylvo-pastorale.
2. Technique de qnchmisation de l’oestrus
II a été appliqué la méthode de chronogest avec une injection de 400 lJI
de PMSC à la fin du traitement.
l
. . . . . .

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si
- 2
Elles ont démarré le ler cycle suivant le cycle induit au rythme d’un
prélèvement par jour, ceci pendant deux cycles.
4. Dïaqmstic des chaleurs
II se faisait
par observation directe avec en plus la presence d’un bélier.
Les signes mis en évidence sont :
. la recherche du mâle,
. la levée fréquente de la queue,
. l’émission fréquente d’urine.
La méthode radio-immunologique utilisée est celle préconisée par l’Agence
Internationale pour IlEnergie Atomique (AIEA). Elle consiste à pipetter dans des
tubes dont le fond est tapissé d’anticorps anti-progestérone, 100 ul de plasma à
doser et 1 ml de solution à base de progestérone marquée à l’iode 129. Le tout

est incubé à la température du laboratoire toute la nuit, puis vidé énergique-
ment pour être compter grâce à des compteurs individuels qui donnent le résul-
tat en coups par minute (CPM).
La conversion de ces valeurs ainsi obtenues en ng/ml a été faite grâce
à la courbe standard tracée par l’ordinateur sur papier millimétrique. La courbe
exponentielle ainsi obtenue répond à l’équation y = exp (a + b x) où :
y = la concentration en nglml
X
: le nombre de coups par minute
a et b : des valeurs constantes spécifiques à chaque courbe standard.
Les coefficients de variation intra et extra-dosages sont respectivement
de 3,6 et 3,3 %.
Pour les analyses de l’évolution de la progestérone plasmatique, les para-
mètres suivants ont été pris en compte :
. . . / . . .

- 3
.
n0
= niveau de base de la progestérone plasmatique,
. nm = niveau maximal de la progestérone atteint au cours’du cycle sexuel,
. TI = durée de la phase lutéale,
. Va = vitesse d’augmentation du niveau de progestérone,
. Vr = vitesse de réduction du niveau de progestérone.
III. RESULTATS
3.1 - Durée du cycle oestral
La durée du cycle oestral varie entre 16 et 20 jours selon les individus.
Elle est en moyenne égale à 18,25 :t. 1,2 jours (cf. tableau 1).
3.2 - Evolution de la progestko~ (Tableau 2)
Chez les trois brebis cyclant normalement l’évolution des niveaux de proges-
térone dans le plasma est identique (figure 1).
augmentation de la
II est à noter au moment de l’oestrus unelconcentration plasmatique à par-
tir du 2è jour selon un taux qui est significatif vers le 4è et le 6è jour (0,45
ng/ml). La concentration de progestérone est maximale vers le 1 lè et le 14è jour
du cycle et elle est comprise entre 6,40 2 1,18 ng/ml et 6,67 nglml. La décrois-
sance du niveau de progestérone à partir du moment où la concentration est
maximale débute 2 à 4 jours avant l’oestrus ; et se fait de façon brutale à un
taux compris entre - 0,44 t 0,59 e t - 1,64 t 0,58 nglml par jour.
IV. DISCUSSION
La durée du cycle oestral obtenue à partir de cet échantillon ne diffère pas
de celle observée sur les autres races ovines Peul-Peul et Djallonké du Sénégal
CM. MBAYE et al., 1989), sur la brebis Peul du Niger (YENIKOYE, 1986,
IBRAHIM, 1975) et les races européennes (Mc DONALD et al., 1981).

L’évolution du niveau de la progestérone chez la brebis Touabire pendant
le cycle sexuel est semblable à celle observée sur les autres races bovines Peul-
Peul et Djallonké au Sénégal (M. MBAYE et al., 1989), sur la brebis Peul du

I
. . . . . .

“.
_,
. . _..
Niger (YENIKOYE, 1986) et sur des races européennes’(Mc NATTY cité par
THIBAULT, 1976, CUNNINGHAM N.F. et Coll., 1975, HANSEL W. et Coll.,
1972) . Contrairement aux races ovines ci-dessus citées, la vitesse d’augmenta-
tion du niveau de progestérone et la concentration maximale atteinte par la
progestérone au cours du cycle sexuel semblent plus importantes chez la brebis
Touabire.
Cette différence peut être due à un certain nombre de facteurs qui vont
être cernés dans une prochaine étude. Toutefois, une telle observation a été
faite chez la chèvre en Ouganda (KATONCOLE).
Tableau 1 : Durée des cydes oestraux et des dift%hWes cmqmsantes
ler cycle
2è cycle
NO brebis
Durée
Phase
Phase
Durée
Phase
Phase
totale
oestrale lutéale
totale
oestrale
lutéale
H
1 8
4
1 4
16
4
12
J
2 0
4
16
K
2 0
4
1 6
Table!au 2 : Paramètres des cmurbes d’évolution de la progestérone
pendant le cycle oestral
Paramètres
Nombre
No brebis
de
n0
nm
TI
Va
Vr
nglml
nglml
cycles
H
0,Ol
5,85
1 3
1,60
- 2,06
2
J
0,02
7,17
16
2,29
- 2,Ol
1
K
0,02
7,00
16
4,46
- 1,50
1
I
. . .i *..

- 5
B I B L I O G R A P H I E
8
1 - BOSHOFF (D.A.) (1984) - Reproduction of Kara Kul Sheep, year book,
Kara Kul Breeders Society of Southern Africa’ ; p : 27-45.
2- COLE (H.H.) et al. (1969) - Reproduction in domestic animal.
Vol. Acad. Press, N.Y., 2é edit. : 657 p.
3- CUNNINGHAM (N.F.) and Coll. (1975) - Journal Reprod. Fertility (45)
P : 177-180.
4- GAILLARD (Y.) (1979) - Caractéristiques de la reproduction de la brebis
Oudah. Rev. ELev. Méd. Vét. Pays trop., 32 (3) : 285-290.
5 - HAFES (E.S.E.) (1974) - Reproduction in Animal farm.
1 vol. Lea Febriger, 3è edit : 480 p.
6- HANSEL (W.) et Coll. (1972) - An Zoologist, 12 ; p : 225-243.
7 - IBRAHIM (A.T.) (1975) - Contribution à l’étude de l’élevage ovin au
Niger : état actuel et propositions d’amélioration. Thèse de Doctorat Vét.,
Dakar.
8 - KATONGOLE (C.B.), COMBE (S.) (1985) - A study of the reproduction.
Hormone of indigenous goats in Uganda.
Small ruminants in Africa agriculture proceeding of conference Held in
ILCA, Addis-Abeba. Ethiopie.
9- MG DONALD (L.E.) (1969) - Veterinary endocrinology and reproduction.
1. Vol. Lea Febriger. Philadephia : 450 p.
10 - MBAYE (M.), DIOP (P.E.H.), WONE (A.) (1989) (a)-Etude du cycle sexuel
chez la brebis sénégalaise de race Peut-Peul. A parai’tre.
. . . I . . .

- 6
11 - MBAYE (M.), DIOP (P.E.H.), WONE (A.) (1989) (b)-Etude du cycle sexuel
chez la brebis sénégalaise de race Djallonke. A paraitre.
12 - SHIPILOV (V.S.), COVOROUNOVA (L.T.) (1981) - Sexual maturity and
time of insemination of Young Romanov erves.
Sel Skokhoryaistvennykh Nank ; p : 31-32,

*
13 - YENIKOYE (A.) (1986) - Etude de l’endocrinologie sexuelle et de la crois-
sance folliculaire chez la brebis nigérienne de race Peul : influence de la
saison de reproduction e Thèse de Doctorat es Sciences naturelles.

m
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (1 .S.R.A.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
,
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
DAKAR - HANN
ETUDE DU CYCLE SEXUEL CHEZ IA BREBIS
SENEGALAISE DE RACE PEUL-PEUL
- Mamadou MBAYE
- Papa El Hassanei DlOti
- Abdou1 WONE
Communication Atelier A.I.E.A. du
REF. No 46/ZOOT.
N au 10 septembre 1989
AOUT 1989.

1. INTRODUCTION
I
La République du Sénégal, localisée dans la partie Occidentale de l’Afrique,
couvre une superficie de 196.722 km*. Sa populationrecensée est de 7 millions
d’habitants. C’est un pays à vocation agricole, 70 % de la population tirent leur
revenu des activités agricoles, dont l’élevage.
L’élevage pratiqué sur l’ensemble du pays sous des formes différentes est
caractérisé par la diversité des races qui le compose, l’importance des effectifs
par race, mais aussi par le faible niveau de sa production face à un besoin
grandissant d’une population en croissance.
Cette situation a incité les pouvoirs publics à adopter et mettre en exécu-
tion une nouvelle politique de l’élevage où une place de choix est réservée à
l’élevage des petits ruminants en général et des ovins en particulier.
Le dédoublement des effectifs visé
dans ce cadre nécessite une bonne
martrise des aspects de la reproduction, or, dans ce domaine, les connaissances
restent limitées essentiellement à la synchronisation de l’oestrus, le flusching
et la détermination des paramètres de reproduction.
Aussi, une bonne connaissance des phénomènes qui régulent l’activité de
reproduction chez nos races ovines locales est nécessaire.
C’est dans ce cadre que des recherches sont en cours au niveau de I’lnsti-
tut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), lesquelles ont démarré par
l’étude du cycle sexuel.
II. MATERIEL ET METHODES
Les essais ont été menés de septembre à novembre 1988 au niveau des
locaux de la bergerie du Centre de Recherches Zootechniques de Dahra-Djoloff
de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) .
. . . / . . .

- 2
Ils sont représentés par sept (7) brebis Peu,-Peul:
race ovine sahélienne
classique caractérisée par une taille moyenne (0,65 à 0,75 m), une robe variée
(bicolore noire et blanche, uniformémebt acajou), son poids à un an est de 29
à 25 kg respectivement chez le mâle et la femelle. Le mouton Peul-Peul vit
dans la zone sylvo-pastorale où la pluviométrie est de 266 mm (1968-1986), la
température peu y atteindre des pointes de 40°C.
Cette zone se caractérise par une alternance de neuf (9) mois de saison
sèche et trois (3) mois de saison des pluies.
L’élevage ovin est pratiqué par des Wolofs et des Peuls, la taille des trou-
peaux varie de un à plus 40 têtes.
2. Technique de synchronisation de hestrus
.-
II a été appliqué la méthode de chronogest avec une injection de 400 UI
de PMSG à la fin du traitement.
Elles ont démarré le ler cycle suivant le cycle induit au rythme d’un
prélèvement par jour, ceci pendant deux cycles.
1. Diagnostic des chaleurs
II se faisait
par observation directe avec en plus la présence d’un bélier.
Les signes mis en évidence sont :
. la recherche du mâle,
. la levée fréquente de la queue,
. l’émission fréquente d’urine.
. . . / . . .

- 3
,
La méthode radio-immunologique utilisée est celle préconisée par l’Agence
Internationale pour IlEnergie Atomique (AIEA). Elle consiste à pipetter dans
des tubes dont le fond est tapissé d’anticorps anti-progestérone, 100 ul de
plasma à doser et 1 ml de solution à base de progestérone marquée à l’iode 129.
Le tout est incube à la température du laboratoire toute la nuit, puis vide
énergiquement pour être compter grace à des compteurs individuels qui donnent
le résultat en coups par minute (CPM).
La conversion de ces valeurs ainsi obtenues en nglml a été faite grâce à
la courbe standard tracée par l’ordinateur sur papier millimétrique. La courbe
exponentielle ainsi obtenue répond à l’équation y = exp (a + b x) où :
Y s- la concentration en nglml
x : le nombre de coups par minute

a et b : des valeurs constantes spécifiques à chaque courbe standard.
Les coefficients de variation intra et extra-dosagessont respectivement de
3,6 e t 3,3 9,.
Pour les analyses de l’évolution de la progestérone plasmatique, les para-
mètres suivants ont été pris en compte :
. no = niveau de base de la progestérone plasmatique,
nm = niveau maximal de la progestérone atteint au cours du cycle sexuel,
l
. Tl = durée de la phase lutéale,
. Va = vitesse d’augmentation du niveau de progestérone,
. Vr = vitesse de réduction du niveau de progestérone.
III. RESULTATS
3 . 1 - Du& du cycle oe!eral
Sur les 12 cycles étudiés, la durée moyenne est de 18,2 I 0,86 jours et
selon les individus, elle varie entre 16 et 20 jours (cf. tableau 1).
. . /. .*.

- 4
3.2 -Evchtiom&la~
1
Pour les 7 brebis étudiées et sur les 2 cycles, cette évolution est similaire.
Au moment de l’oestrus, la concentration de la progestérone plasmatique faible
est de l’ordre de 0,03 ng/ml à 0,08 nglml, elle augmente d partir du 2è et 3è
du cycle.

Cette augmentation est significative à partir du 4è cycle, et la valeur obte-
nue à cette période est de 0,52 ng/ml.
Le niveau maximal est atteint vers le 13è et le 14è jour avec un taux com-
pris entre 7,8 ? 2,7 ng/ml e t 9,42 t 2,99 ng/ml.
A partir de ce niveau maximal, une décroissance du taux de la progesté-
rone est observée, elle démarre 2 à 3 jours avant l’oestrus et se fait de façon
brutale à un taux compris entre -0,73 + 0,65 e t -3,87 rt 2,36 ng/mlljour.
IV. DISCUSSION
Le observations faites sur la durée du cycle oestral à partir de I’échantil-
Ion étudié ne diffèrent pas de celles faites au Sénégal sur les brebis Djallonké
et Touabire (MBAY E et al., 1989 (a) et (b) au Niger sur des brebis Peul
(YENIKOYE, 1986) ; Oudah (CAILLAUD, 1979) et sur des brebis européennes
cMc DONALD L. E., 1969 ; HAFES E.S.S., 1974, COLE H. H., 1969, BOSHOFF
et al., 1984].,
SHIPILOV et al., 1981).
L’évolution du niveau de la progestérone plasmatique chez la brebis Peul-
Peul pendant le cycle sexuel est similaire à cefle observée par MBAYE M. et al.,
1989 (a) et (b) sur des brebis Djallonké et Touabire, YEN1 KOYE A., 1986 sur
des brebis Peul au Niger et par Mc NATTY cité par THIBAULT, 1976 ;
CUNNINCHAM N.F. et Coll., 1975 ; HANSEL W. et Coll., 1972 ; sur des bre-
bis de race européenne.
Cependant, on constate des différences dans le niveau de la concentration
maximale de progestérone atteinte au cours de la phase lutéale.
l
. . . . . .

- 5
Ce taux semble être nettement plus important chez, la brebis Peul-Peu1
comparé à ceux obtenus par les auteurs ci-dessus cités.
Cette situation a observé sur les autres brebis du Sénégal et sur la chè-
vre en Ouganda (KATONGOLE et al., 1985).
Une autres étude sera conduite afin de mieux cerner cette situation.
Tableau 1 : Dur& des cycles oestraux et des différentes phases (cm jours)
ler cycle
2è cycle
No brebis
Durée
P h a s e
P h a s e
Durée
P h a s e
P h a s e
t o t a l e
o e s t r a l e iutéale
totale
oestrale
lutéale
A
1 9
4
15
18
4
14
0
17
3
14
16
3
13
C
2 0
5
15
D
1 9
5
1 4
E
2 0
4
16
-
-
j
F
1 9
4
15
1 8
4
14
G
17
3
14
1 7
3
14
!
Tableau 2 :
- -
Paramétres des cttmlrbes d’évdution de la pl-qestérone
pendant le cycle oestral
Paramètres
N o m b r e
No brebis
d e
n0
n m
TI
Va
Vr
cycles
nglml
n g /ml
nglml
nglml
A
0,04
888
15
1,28
- 2‘81
2
B
0,011
8,4
1 4
1‘52
- 5,18
2
c
0,03
9,69
15
1,37
- 9,lO
1
D
0,03
5,81
14
1,37
- 3,41
1
E
0,03
5,39
16
1,89
- 1,72
1
F
0,03
12,58
1 5
1,575
- 4,97
2
L - -
G
0,03
5,95
1 4
1,585
- 3,27
2
--

- 6
B I B L I O G R A P H I E
*
l- BOSHOFF (D.A.) (1984) - Reproduction of Kara Kul Sheep, year book,
Kara Kul Breeders Society of Southern Africa ; p : 27-45.
2 - C O L E ( H . H . ) e t ai, ( 1 9 6 9 ) - Reproduction in domestic animal.
Vol. A c a d . P r e s s , N . Y . , 2é e d i t . : 6 5 7 p .
3- C U N N I N C H A M ( N . F . ) a n d C o l l . ( 1 9 7 5 ) - J o u r n a l R e p r o d . F e r t i l i t y ( 4 5 )
P : 177-180.
4 - GAILLARD (Y.) (1979) - Carac:téristiques de la reproduction de la brebis
O u d a h . R e v . ELev. M é d . V é t . P a y s t r o p . , 3 2 ( 3 ) : 2 8 5 - 2 9 0 .
-
5 -- HAFES (E.S. E.) (1974) -’ Reproduction in Animal farm.
1 vol. Lea Febriger, 3è edit : 480 p.
6 - H A N S E L ( W . ) e t C o l l . ( 1 9 7 2 ) - A n Z o o l o g i s t , 1 2 ; p : 2 2 5 - 2 4 3 .
7 - I B R A H I M ( A . T . ) ( 1 9 7 5 ) - Contribution à l’étude de l’élevage ovin au
Niger : état actuel et propositions d’amélioration. Thèse de Doctorat iét.,
Dakar.
8 - KATONCOLE (C.B.), C O M B E (!;.) ( 1 9 8 5 ) - A s t u d y o f t h e r e p r o d u c t i o n .
Hormone of indigenous goats in Uganda.
Small ruminants in Africa agriculture proceeding of conference Held in
I L C A , A d d i s - A b e b a . E t h i o p i e .
9 - Mc DONALD (L. E. 1 (1969) - Veterinary endocrinology and reproduction.
1. V o l . Lea F e b r i g e r . P h i l a d e p h i a : 4 5 0 p .
10 - MBAYE (M.], D I O P ( P . E . H . ) , W O N E ( A . ) ( 1 9 8 9 ) ( a ) - E t u d e d u c y c l e s e x u e l
chez la brebis sénégalaise de race Djallonké. A paraÎtre.
. . . l . . .

c
l
- 7
11 - MBAYE (M.), DIOP (P.E.H.), WONE (A.) (1989) (b),-Etude du cycle sexuel
chez ia brebis sénégalaise de race Touabire. A paraître.
12 - SHIPILOV ( V . S . ) , GOVOROUNOVA ( L . T . ) (1981) - S e x u a l m a t u r i t y a n d
time of insemination of Young Romanov erves.
Sel Skokhoryaistvennykh Nank ; p : 31-32.

*
13 - YENIKOYE (A.) (1986) - Etude de l’endocrinologie sexuelle et de la crois-
sance folliculaire chez la brebis nigérienne de race Peul : influence de la
saison de reproduction. Thèse de Doctorat es Sciences naturelles.