Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1980, 33 (41 : ...
Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1980, 33 (41 : 401-406.
Action molluscicide d’une souche sénégalaise
d’Ambrosia maritima. Essais en laboratoire
par G. VASSILIADES et 0. T. DIAW
1. S. R. A. Laboratoire national de 1’Elevage et de Recherches Vétérinaires.
Service de Parasitologie. B. P. 2057, Dakar, Rép. du Sénégal
R É S U M É
En laboratoire, Ambrosia maritima, plante commune au Sénégal, utilisée
à l’état sec, en suspension dans de l’eau, à raison de 375 ppm, est un excellent
molluscicide CQ .tre Bulinus guernei et Limnaea natalensis principaux vecteurs
locaux de bilharziose et de distomatose bovine. La teneur en principes actifs de
la variété sénégalaise d’dmbrosia à l’état vert paraît être moindre que celle de
la variété égyptienne.
Cette efficacité et l’absence de toute toxicité envers la faune des eaux douces
permettent d’envisager son utilisation dans les programmes de lutte contre les
mollusques aquatiques du Sénégal, une fois ces résultats de laboratoire confir-
més par des essais sur le terrain.
i. INTRODUCTION
citées dans la littérature sont peu nombreuses et,
pour la plupart, insuffisamment étudiées. A titre
La prophylaxie générale des trématodoses
indicatif, nous en donnons ci-après une liste,
humaines et animales est basée sur la lutte contre
non exhaustive, par ordre alphabétique (les
les mollusques, hôtes intermédiaires des para-
espèces marquées d’un astérisque sont citées par
sites qui les causent. Parmi ces maladies, la
BERHAUT (2) dans sa « Flore du Sénégal »).
bilharziose humaine (schistosomiase) et la
distomatose des ruminants sont considérées,
Ambrosia maritima” (11, 12, 13, 10) ; Balanites
encore à l’heure actuelle, comme de véritables
aegyptiaca” (11, 12,6, 13, 10) ; Croton tiglium (6)
fléaux dans les régions tropicales chaudes et
Derris elliptica (12) ; Euphorbia cotinifolia (9) ;
humides du globe.
Neorautenia pseudopachryrhizus (6) ; Phytolacca
I
Pour cette prophylaxie, les actions menées sont
dodecandra (6, 13, 12) ; Paulinia pinnata* (6) ;
Pistia stratiotes*
(11,
-,
principalement la lutte écologique qui vise à
13) ; Potygonum senega-
supprimer les habitats favorables aux mollusques
lense” (8, 4, 10) ; Sapindus saponaria* (6, 13) ;
et la lutte directe contre les mollusques, essen-
Securidaca longipediculata” (6, 10) ; Swartzia
tiellement par utilisation de molluscicides d’ori-
madagascariens?
(6, 13, 10) ; Stenolobium velu-
gine chimique (6). A côté de ces substances
tinum (6) ; Tephrosia vogeZii* (11, 12, 6, 13, 10) ;
chimiques, on cherche de plus en plus à utiliser
Yucca schnidgera (6).
les propriétés molluscicides de certaines plantes,
Parmi les plantes qui existent au Sénégal,
notamment en Afrique, afin de réaliser des opé-
Ambrosia maritima présente l’avantage d’avoir
rations d’assainissement simples et peu coû-
déjà fait l’objet d’études en Egypte quant à ses
teuses et, par conséquent, à la portée de popu-
propriétés molluscicides (11, 12).
lations généralement pauvres.
Au Sénégal SABARDEIL (10) se basant sur
A l’heure actuelle, les plantes molluscicides
les conclusions des auteurs égyptiens a eu
- 401 -
4

l’idée d’utiliser A. maritima en vue de I’éradica-
Sur le plan de la médecine traditionnelle,
tion d’un gîte à mollusques, en Moyenne-Casa-
BERHAUT (3) signale que ses feuilles peuvent
mance, parallèlement à une campagne de trai-
être utilisées en cataplasme sur les panaris.
tement de masse contre la bilharziose urinaire
D’après KERHARO et ADAM (7) cette espèce,
dans la même région.
en association avec d’autres plantes, est utilisée
Par précaution, ce qui étant valable en Egypte
comme remède antisyphilitique et comme stimu-
ne l’étant pas nécessairement au Sénégal, il nous
lant. En Egypte, A. maritima, que l’on trouve en
a été demandé d’étudier l’action de la souche
vente chez les herboristes, est consommée par
sénégalaise d’dmbrosiu sur les mollusques locaux
la population comme antispasmodique en cas de
et de vérifier sa possible toxicité sur la faune
coliques et comme diurétique, en décoction ou
aquatique, les poissons notamment.
infusion (11). De cette plante, 2 composés ont
Ce sont les résultats des recherches effectuées
été isolés à l’état cristallisé : ce sont 2 lactones
qui sont présentées dans cet article.
sesquiterpéniques : l’ambrosine de formule
C,,H,,O, et la damsine C,,Hz003 qui est
de l’ambrosine hydrogénée par suppression
II. AMBROSIA MARITIMA L. (*)
d’une double liaison (7, 1).
Ambrosia maritima L., de la famille des Com-
Les propriétés molluscicides d‘dmbrosia mari-
posées, est une plante herbacée vivace, haute de
tima ont été mises en évidence pour la 1 re fois
30 cm à 1 m, suffrutescente, ligneuse à la base,
en Egypte par SHERIF et EL-SAWY (Il). En
à nombreuses branches dressées ; feuilles
laboratoire, ces auteurs ont montré qu’A. mari-
alternes, profondément divisées, bipennées, mol-
tima avait une très bonne action molluscicide sur
lement pubescentes, argentées en dessous ; Biomphalaria, Limaea caillaudi et Physa acuta,
fleurs jaunes verdâtres ; akènes très petits, lisses
de même que sur les pontes de ces mollusques,
(d’après BERHAUT (3) et KERHARO et
à des concentrations allant de 200 à 1 000 ppm,
ADAM (7)).
avec une efficacité maximale à 1 000 ppm soit
Cette plante est localisée dans les lieux humides
1 g d’Ambrosia par litre d’eau. De plus, A. mari-
qu’atteignent les infiltrations des eaux marines,
tima serait actif contre les œufs, les miracidiums
donc non loin des côtes. On la rencontre dans
et les cercaires de Schistosoma haematobium. Par
la Presqu’île du Cap-Vert (niayes), à l’embou-
ailleurs, A. maritimu ne serait pas toxique, ni
chure du Saloum (Iles du Saloum), dans le
pour les poissons (Tilapia), ni pour le bétail, ni
Delta du Fleuve Sénégal (Richard-TOI]) et
évidemment pour l’homme qui consomme cette
en Basse-Casamance (Ziguinchor).
plante en infusion comme du thé. Toujours en
laboratoire, SHOEB et EL-AMAN (13) ont
également testé l’action molluscicide
(*) Noms vernaculaires : nonan a
d’Ambrosia
mbel, nit niti (sérère) ;
ngundal nak, ngine (wolof).
maritima ; ils obtiennent de bons résultats
- 402 -

contre Bulinus frunca’tus et Biomphalaria akxan-
concentrations de 100, 500 et 1 000 ppm de
&ina, à des concentrations très faibles, infé-
plante fraîche ou séchée, soit Il essais sur
rieures à 200 ppm.
Lim&es et 8 essais sur Bulins (cf. tabl. 1). En
Toujours en Egypte, mais cette fOiS Sur le
novembre et décembre 1979 : 12 essais en aqua-
terrain, dans des canaux d’irrigation naturelle-
riums de 3 1 sur des lots mixtes de 30 mollusques
ment infestés, SHERIF et EL-SAWY (12)
(15 Limnées et 15 Bulins), aux concentrations
confirment l’action molluscicide d’dmbrosia mari-
suivantes : 250, 315, 375, 500 et 1 000 ppm,
fima sur Biomphalaria et Limnaea qui sont détruits
plante fraîche et plante séchée (cf. tabl. II).
en 3 semaines. EL- SAWY, BASSIOUNY,
- Tests de toxicité
RASHWAN et EL-MAGDOUB (5) observent
Dans tous les essais, des petits poissons d’aqua-
également la disparition des mollusques Biom-
rium (guppy) étaient présents dans l’eau pour
phalaria et Bulinus 7 jours après le traitement des
déceler sur eux une éventuelle action toxique
eaux par Ambrosia à la concentration de 70 ppm,
que la plante soit utilisée fraîche ou, au contraire,
d’A. maritima.
Par ailleurs, des petites souris de laboratoire
sèche.
ont été abreuvées pendant plusieurs jours d’une
III. EXPÉRIMENTATION
eau contenant une forte quantité d’rlmbrosia.
1. Matériel
1
Les souches d’dmbrosia utilisées dans les
IV. RÉSULTATS
essais proviennent d’un plant en pot du jardin
botanique de la Faculté des Sciences de Dakar,
1. Tests d’efficacité
pour ce qui est des essais réalisés d’avril à juin
Les résultats sont exprimés sous forme de
1979, et d’une culture au laboratoire à partir
tableaux. Les pourcentages de mortalité sont les
de jeunes pousses récoltées aux environs de
moyennes pour tous les essais portant sur une
Dakar pour les essais suivants (*).
même série (concentration donnée d’Ambrosia
Les mollusques ayant servi dans les tests
SOUS forme de plante fraîche ou séchée, activité
d’efficacité sont des Limnées : Limnaea natalensis
sur les Bulins ou Limnées et le lot témoin).
(souche de Sangalkam, près de Rufisque) et des
Bulins : Bulinus guernei (souche de Dakar-
TABL. N’I-Résultats des essais rhlisés en avril,
Bango, près de Saint-Louis), entretenus en per-
mai et juin 1979.
manence au laboratoire à des fins expérimentales.
C o n c e n t r a t i o n
,$ . 1m’i L im :
2. Protocoles
e n g/l e t ppm
- Tests d’ejpcacité
Le principe de ces essais est relativement
1 g/l (1000 p p m )
simple. Il consiste à mettre en présence, dans un
volume d’eau donné, une quantité connue
0,5 si1 (500 ppm)
d’Ambrosia soit à l’état frais, soit après séchage
0,l g/l (100 ppm)
12,5
0
plus OU moins long, et un certain nombre de
Témoinsxnortalité Limnées=13,33p.lOO:Bulins=8,66p~
mollusques. Un décompte quotidien pendant une
période de 1 à 15 jours, selon les résultats
obtenus, permet d’établir le pourcentage de
TABL. N’II-Résultats d e s e s s a i s rEa,lisés en
novembre et décembre 1979
mortalité pour chaque essai, comparativement à
un lot témoin. Les tests ont été réalisés dans des
volumes d’eau de 500 ml et 3 1. Les concentra-
tions d’rlmbrosia ont varié de 100 à 1 000 ppm
en utilisant des feuilles et des tiges fraîchement
coupées, puis après séchage pendant 4 jours. Les
essais suivants ont été réalisés : en avril, mai et
juin 1979 : 19 essais en béchers de 500 ml, sur
des lots de 10 mollusques de chaque espèce, à des
(*) Nous remercions M. NONGONIERMA, chef du
Département de Botanique à 1’1. F. A. N., Dakar, de
nous avoir indiqué ces localisations.
- 403 -
-

100-
%
-LIMNEES
m-m--BULINS

Ces résultats, regroupés et traduits en une
sont pas vraiment satisfaisants, notamment chez
courbe d’efficacité, montrent qu’Ambrosia mari-
les Bulins, avec une mortalité moyenne à peine
tima, séchée, est d’une efficacité totale (100 p. 100
supérieure à 50 p. 100. Par contre, avec la solu-
de mortalité tant chez les limnées que les bulins
tion utilisant la plante séchée, l’action mollusci-
sujets à observation) dès la concentration de
cide est bien meilleure puisqu’à partir de 3 15 ppm
375 ppm.
la mortalité est proche de 100 p. 100 et qu’à
375 ppm l’action léthale est complète. Il est
2. Tests de toxicité
d’ailleurs logique qu’il en soit ainsi, le poids
- Action sur les poissons : les Guppys ont
sec d’Ambrosia étant 4 à 5 fois moindre que celui
très bien supporté les concentrations utilisées
de la plante fraîche, 375 ppm sec correspond en
pour les tests d’efficacité de 100 à 1 000 ppm.
fait à une dose très supérieure à 1 000 ppm frais,
Aucun cas de mortalité n’a été observé.
très exactement à 1,875 g. De toute façon, il est
- Action sur les souris : aucun trouble parti-
plus rationnel de baser le calcul des concentra-
culier n’a été observé chez les souris abreuvées
tions sur le poids de la plante sèche qui reste fixe
pendant une semaine avec une solution d’Am-
alors que celui de la plante fraîche, du fait de sa
brosia à des concentrations très élevées, supé-
dessiccation progressive dès qu’elle est coupée,
rieures à 1 000 ppm, plantes fraîches ou séchées.
est très variable. En lin de compte, il ressort de
ces essais que pour obtenir une bonne action
molluscicide, la concentration d’Ambrosia qu’il
V. CONCLUSION
faut utiliser est de 0,375 g d’Ambrosia sec pour
1 1 d’eau à traiter, soit 375 ppm.
Dès les lers essais (cf. tabl. 1), il est apparu
Cette concentration est nettement supérieure
nettement qu’dmbrosia maritima avait une
à celle préconisée par les auteurs égyptiens (5,
bonne action molluscicide contre Limnaea
Il, 12, 13). II est possible que cette différence
natalensis et Bulinus guernei et, à fortiori, contre
soit due au fait que 1’Ambrosia du Sénégal est
d’autres espèces de Bulins.
moins riche en principes actifs que son homo-
Si on utilise une solution à partir d’Ambrosia
logue égyptienne, du moins pour ce qui concerne
fraîchement coupé, la concentration maximale
la souche utilisée, ou bien que les mollusques
active est de 1 g par litre d’eau, soit 1 000 ppm
que nous avons utilisés sont moins vulnérables
alors qu’avec la plante sèche, on obtient une
que les espèces égyptiennes, ou pour ces deux
bonne action molluscicide à partir de 500 ppm.
raisons à la fois.
Les essais suivants (cf. tabl. II) cherchaient
Au plan de la toxicité, rappelons que cette
à préciser davantage les doses léthales. Avec la
plante a l’avantage de pouvoir être utilisée sans
plante fraîche, pas de changement, il est impos-
crainte pour la faune piscicole des eaux douces
sible de descendre en dessous de 1 000 ppm et
qu’il convient absolument de protéger, car elle
d’ailleurs, même à cette dose, les résultats ne
est une source importante de protéines pour les
- 404 -

populations continentales, et qu’aucune toxicité
sont beaucoup trop fréquentées par I’homme et
n’est signalée ni pour le bétail ni pour l’homme.
le bétail (cultures de décrue, abreuvement du
troupeau, nombreuses activités ménagères) et
La difficulté d’une éventuelle utilisation
dans ces conditions, l’entretien d’une ceinture
d’A. maritima pour une campagne d’éradica-
tion des mollusques vient de ce qu’il faut cons-
d’Ambrosia sur les berges serait irréalisable dans
la pratique. Dans ce cas, il est nécessaire de dis-
tituer un stock très important, mais cette plante
poser, à proximité, d’un champ naturel ou d’une
peut être cultivée aisément et stockée jusqu’à
culture
obtention des quantités nécessaires.
d’Ambrosia.
Des stocks peuvent être
constitués et utilisés en temps opportun.
SHERIF et EL-SAWY (12) préconisent de
Toutes ces opérations pourraient être faîtes
cultiver Ambrosia sur le bord des plans d’eau
par les paysans eux-mêmes et ce, sans aucun
à traiter. En été, au moment où la plante atteint
danger pour les poissons, le bétail et la popula-
son plein épanouissement et où les mollusques
tion.
prolifèrent, les enfants, alors en vacances,
Mais avant de les entreprendre il paraît néces-
seraient chargés de couper les tiges et les feuilles
saire de réaliser des essais dans les conditions
et de les mettre dans l’eau. Ce procédé n’est
naturelles, à petite puis à grande échelle car la
cependant possible que dans le cas, par exemple,
nature des eaux à traiter, souvent riche en sels
des canaux d’irrigation entretenus par l’homme.
minéraux et en produits de décomposition orga-
Au Sénégal, une telle opération peut être envi-
nique, la nature du substrat, la végétation et la
a
sagée pour enrayer le développement prévisible
faune aquatique, peuvent interférer sur l’effet
des mollusques dans les canaux d’irrigation qui
molluscicide de l’dmbrosia.
sont mis en place dans le cadre des projets de
Cependant les résultats satisfaisants obtenus
développement hydro-agricoles, dans la région
dans ce domaine par les auteurs égyptiens (5,
du Fleuve Sénégal et en Casamance.
12) permettent d’envisager cette application
Ailleurs, les berges des mares et cours d’eau
avec de bonnes chances de succès.
SUMMARY
Molluscicidal effect of Ambrosia maritima Laboratory trials
Laboratory trials were performed using Amhrosia maritima. a common
plant in Senegal to assess its efficacy in controlling snails (Limnaea natalensis
and Bulinus guernei). There was evidence that a concentration of 315 ppm was
the most efficient. Therefore it is envisaged to utilize this plant to control
aquatic snails in Senegal.
RESUMEN
Accih moluscicida de una cepa senegalesa de Ambrosia maritima.
Ensayos en laboratorio
En laboratorio, Ambrosia marifima, planta comun en Senegal, utilizada
seca, en suspension en el agua, a razon de 375 ppm, es un excellente molluscicida
contra Bulinus gurrnei y Limnaea natalemis, principales vectores locales de la
bilarciasis y de la distomatosis bovina. La cantidad de elementos activas de la
variedad senegalesa de Ambrosin al estado verde parece menos importante que
la dela variedad egipcia.
Esta eficacia y la ausensia de toda toxicidad para con la fauna de las aguas
dulces permiten prever su utilizacion en 10s programas de lucha contra 10s mo-
luscos acuaticos de Senegal, en cuanto dichos resultados de laboraforio se
confirmaran por ensayos sobre el terreno.
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