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i
INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE
VETERINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
- ET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
I
Analyse de la lactation
de vaches pakistanaises au Sénégal
par J. P. DENIS et A. 1. THIONGANE
(avec la collaboration technique de S. N’DIAYE)
Tome XXVII (nouvelle série)
te 3 - 1974
VIGOT FRERES, EDITEURS
23, rue de I’Ecole-de-Médecine, Paris-VI”

Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1974, 27 (3) : 331-346
Analyse de la lactation
de vaches pakistanaises au Sénégal
par J. P. DENIS (*) et A. 1. THIONGANE (**)
(avec la collaboration technique de S. N’DIAYE (***)
RESUME
L’étude de 146 lactations de 52 vaches pakistanaises fait apparaître
une production moyenne de 1147 k 126 kg de lait pour une durée
moyenne de 241 rt 7 jours de lactation. Différents facteurs pouvant
intervenir sur la lactation ont été abordés : le numéro d’ordre de lactation,
l’âge au ler vêlage, l’intervalle entre les vêlages, l’époque de mise bas,
le poids de la femelle.
INTRODUCTION
9 mois, les mois de mars et avril étant les plus
secs.
Les besoins en lait du Sénégal sont impor-
tants et non couverts par la production des
Les températures moyennes sont élevées, en
taurins et zébus locaux. C’est dans l’esprit
particulier dans la région du Centre de Recher-
d’amener une amélioration de cette production
ches Zootechniques : la moyenne annuelle est
que des importations de zébus laitiers ont été
de 280 C. L’évaporation est intense, l’hygro-
effectuées. Ces animaux Pakistanais doivent
métrie moyenne annuelle basse (49 p. 100).
servir dans des opérations de métissage effec-
La pluviométrie est faible, inférieure à
tuées chez les éleveurs producteurs de lait. Dans
400 mm.
le présent document, les performances des
souches pures entretenues au Centre de Recher-
La distribution et la répartition des quantités
ches Zootechniques de Dara sont présentées.
d’eau sont très variables d’une année à l’autre
(1969 : 776 mm, 1970 : 209 mm). Mais, depuis
trois années, la pluviométrie est devenue plus
CLIMATOLOGIE
faible (250 mm en moyenne) avec des périodes
de sécheresse intercalaire qui aggravent encore
Le climat de la zone Nord du Sénégal est de
la pauvreté des pâturages. Ce phénomène a une
type tropical sec. 11 existe au cours de l’année
influence très importante sur les conditions
deux saisons bien différenciées : la saison des
d’entretien des animaux.
pluies qui dure en moyenne trois mois (juillet
à septembre) et une longue saison sèche de
MATERIEL ET METHODES
(*) I.E.M.V.T., Laboratoire National de l’Elevage,
Service de Zootechnie, B.P. 2057, Dakar-Hann, Répu-
blique du Sénégal.
1. MATERIEL ANIMAL
(**) Directeur C.R.Z. Dara-Djoloff, République du
Sénégal.
En fait, la dénomination de « vaches pakista-
(***) C.R.Z. de Dara-Djoloff, République du Sé-
négal.
naises > recouvre la présence de deux races :
- 331 -

-
Sahiwal et Red Sindhi. En raison des multiples
MAD/U.F. = 1.12), soit 240 g MAD et
formes intermédiaires trouvées dans les deux
2,7 U.F.
troupeaux en particulier sur le plan phéno-
typique, il a été admis que les animaux étudiés
- Le pâturage naturel à volonté.
seraient regroupés sous le vocable précité.
La composition de ce pâturage est très
Les premières vaches importées sont entrées
variable d’une part en fonction de sa composi-
au Sénégal en 1963, puis deux autres importa-
tion floristique et d’autre part en fonction de la
tions ont été effectuées en 1965 et 1968. Le
saison (tableau 1).
troupeau comprend actuellement 192 animaux
dont 67 vaches.
TABLEAU No 1
Ces importations d’animaux à vocation lai-
Composition du foin à 3 époques
différentes (Dara 1970)
tière avaient été effectuées dans le but de créer
au Sénégal des souches plus laitières que I’ani-
mal local, mais conservant l’exceptionnelle
rusticité des animau.x locaux.
En effet, le zébu peulh sénégalais ou Cobra
-
est un animal dont la vocation est essentielle-
ment bouchère. La production laitière chez les
femelles courantes ne dépasse pas 4 à 500 kg
au cours dune lactation d’une durée moyenne
de 5 à 6 mois. Il est vrai que les méthodes de
sélection peuvent améliorer sensiblement cette
production, les résultats actuels obtenus au
C.R.Z. de Dara étant de 750 à 800 kg pour
une lactation dont la durée n’a pas été modifiée.
Mais cette production laitière supplémentaire
ne sert qu’à augmenter les possibilités de crois-
sance du veau jusqu’à son sevrage et ne peut
Cependant, le but essentiel de la présence de
être utilisée pour une spéculation laitière pro-
ces animaux importés est la production de
prement dite.
mâles destinés à être distribués dans des éle-
vages traditionnels pour en améliorer la pro-
duction laitière moyenne. II importe donc que
ces géniteurs conservent une rusticité suffisante
2. MODE D’ENTRETIEN
pour résister aux conditions très précaires qui
leur sont offertes dans les zones d’élevage et
La logique voudrait que des animaux à
donc le mode d’entretien même en station peut
vocation laitière bénéficient d’une alimentation
n’être pas à la mesure des besoins réels des
rationnelle tenant totalement compte des
animaux de manière à assurer la meilleure
besoins d’entretien et de productions.
rusticité possible.
Malheureusement, les possibilités alimentai-
Le vêlage se produit à la bouverie. Les
res offertes aux animaux sont faibles. Les con-
femelles viennent deux fois par jour à l’étable
centrés sont d’un prix de revient élevé et les
pour y être traites à la main, avec le veau
pâturages naturels ont une faible productivité.
présent, ceci dans le but de stimuler la pro-
duction.
Les besoins théoriques d’une femelle pakista-
naise de 350 kg et produisant 4,5 kg de lait
Le taureau est maintenu en permanence
par jour durant sa lactation sont environ de
dans le troupeau de femelles, la saison de monte
4 U.F./jour et de 450 g de MAD par jour.
employée pour les animaux à vocation bouchère
En fait, les femelles reçoivent :
(Gobra) de la station n’étant pas appliquée à
ces animaux de manière à assurer une produc-
- 3 kg de concentré par tête et par jour
tion laitière générale continue au cours de
titrant 0,80 U.F. et 90 g MAD/kg (rapport
l’année.
- 332 -

METHODE D’ETUDE
sont effectués tous les 15 jours et que, par
conséquent, ils encadrent de plus près la durée
Un contrôle laitier est pratiqué tous les
réelle de la lactation, 7 jours au lieu de 15 sont
15 jours, La quantité de lait produite journa-
ajoutés à la période comprise entre le vêlage
fièrement est constituée par la somme des
et le dernier contrôle.
résultats de la traite du soir et de la traite du
matin suivant, cette méthode étant employée
S’agissant de la période comprise entre le
pour éviter une trop grande influence journa-
vêlage et le premier contrôle, étant donné que
lière sur le résultat. La première traite com-
le premier contrôle est toujours effectué moins
mence moins de 15 jours après le vêlage et la
de 15 jours après le premier vêlage, elle est
dernière est constituée par l’ultime quantité de
donc englobée dans le premier intervalle.
lait recueillie.
Quant au calcul proprement dit de la pro-
Malheureusement, seul un contrôle quanti-
duction, il s’effectue de la façon suivante :
tatif de la production est effectué et l’étude de
calcul de l’intervalle moyen entre tous les
la quantité de matières grasses produites n’a
contrôles (i) comptant une observation par
pas, jusqu’à présent, pu être menée à bien.
mois, puis calcul de la moyenne mensuelle à
partir des deux contrôles à 15 jours (x1, x2,
x3.. .). La production totale devient donc :
RESULTATS
(XI + x2 + x3... + x,> i
Les résultats des contrôles laitiers ont été
interprétés en utilisant fa mkhode de POLY ou
méthode rectangulaire (CRAPLET), adaptée
1. FORME GENERALE
aux opérations effectuées au C.R.Z. de Dara.
DE LA COURBE DE LACTATION
En ce qui concerne la durée de la lactation,
le principe de la méthode de FLEISCHMAN
La courbe de lactation, calculée sur 146 lac-
a été adopté, mais étant donné que les contrôles
tations de 52 vaches apparaît au graphique no 1.
Graphique no 1. - Courbe de lactation des femelles pakistanaises (146 lactations de 1 à 7).

La partie ascendante se poursuit en moyenne
durée-production calculée chez les femelles
jusqu’au 2” mois de la lactation soit au maxi-
pakistanaises est de 0,68 (S**) pour 146 cou-
mum 9 semaines. L’ascension est rapide jus-
ples.
qu’au premier mois, puis beaucoup plus modé-
Comme il apparaît sur le graphique no 1, la
rée du 1” au 2” mois. La durée maximale de la
durée maximale de la lactation peut atteindre
lactation est de 11 mois.
11 mois. Cependant, l’analyse plus précise de
La courbe descendante chute de façon régu-
ce facteur montre que la moyenne générale de
lière à partir du 2” mois. Le coefficient de
durée est de 241,4 -t 7,4 jours, soit environ
persistance calculé comme étant le rapport de
8 mois.
la production d’un mois à celle du mois précé-
dent, est de 0,92 du 2” au 8” mois, ce qui
Cette valeur de la durée moyenne de la
lactation peut être rapprochée des résultats
représente en moyenne une chute de 8 p. 100
obtenus ailleurs sur d’autres zébus ou dans
de la production par mois d’activité laitière.
d’autres régions si l’on s’en tient aux pakistanais
Au-delà au 8@ mois, ce coefficient devient
(tableau nu II).
faible (0,85) et traduit la chute rapide des
possibilités laitières des femelles après le sevrage
Dans l’ensemble, les durées moyennes de
de leurs veaux.
lactation sont faibles. Chez les Pakistanais de
Dara, l’analyse de la durée a conduit à cons-
truire I’histogramme de répartition de 10 en
2. DUREE DE LA LACTATION
10 jours (graphique no 2). Il apparaît que :
90,5 p. 100 des lactations dépassent 6 mois
La durée de la lactation est un facteur
75,6
»
7 mois
important du niveau de production. GALU-
47,2
»
8 mois
KANDE et collab., 1962, montrent que la cor-
26,3
»
9 mois
rélation entre la production et la durée de la
période de lactation du zébu de l’Est africain
934
»
10 mois
est comprise suivant les troupeaux considérés
2
»
11 mois
entre 0,68 et 0,Sl. A Dara, la corrélation
Aucune lactation ne dépasse 12 mois.
p.100
Graphique no 2. - Répartition en p. 100 des durées de lactation chez les femelles
pakistanaises.
- 334 -

TABLEAU N'II
.
Quslques dcnnées sur les lactations de zébus indièns et ayricains
Durée
Intervalle
Production
Races
Auteurs
Durée période
Age ler
Production
Nombre
lactations
sèche
entre les
vêlage
totale kg
vêlages
par jour
lactations
ou Lb, Gai
Pakistanais
Dara
241 _+ 7,4
421 2 15
1199 2 70 j
1148 + 126 kg
498
146
Zébu Est
Galukande et
239 cv
123 CV
362 CV
1290
j CV
1 8 3 G a l C V
africain
Collab. 1962
24 p.100
65 p.100
19 p.100
15 p.100
40 p.100 (832)
(3,5)
Malik et
Sahiwal
49Lb
Sindhu 1968
218,3
195,5 2 67,2
2143,l -+
973
(4,5)
174
Sahiwal
Johar et
Red Sindhi
Taylor 1967
2562,6 2
62,2Lb
343
2310,5 + 105,2Lb
102
Red Sindhi
Kumar 1969
268,8
1529,0 j
1159,3 kg
(4,3)
Sahiwal
Nagpal et
Acharya 1971
1856 -+ 16kg
White
Knudsen et
Fulani
Sohael 1970
850,O Lb
Iw Azawack
Pagot 1951-52
300
672,5 + 20 kg
@,a
250
Nord Soudan
Osman 1970
12,93 _+ 2,96Lb
(5,8)
-
Ï
Red Sindhi
Pires et
44,6 1 , 0
(Brésilj
Collab. 1971
240 2 5,7
478,5 2 12,9
2
mois(1350)
1304 _+ 4,9kg
(5,4)
127
Sahiwal
Kenya Annual
Kenya
Report 1964
281
413
1521 kg
(5,4)
Deshi
Moulik et
(Inde)
Collab.1972
264 2 81
139 2 80
419 2 90
44,5 + 6,8
412 178Gal
_+
(1350)
(1873)
(7,l)
Sahiwal
Mahadevan et
283 CV
105 cv
388 CV
42,3 CV
334 Gal CV
Collàb. 1962
18 p.100
70 p.100
19 p.100
12p.100(1290)
3 6 p.100
Red Sindhi
Krishna et
Desai 1969
8,72 2 0,16kg
cv 17 p.100
NGanda
Mahadevan et
267 CV
153 cv
42 mois CV
Marples 1961
18 p.100
61 p.100
13 p.100
Boran et
Mahadevan et
382 CV
40 mois CV
231 Gal CV
Jiddu
Hutchison 1964
23 p.100
12 p.100
3 9 p.100
Butana
'Alim 1962
253
313 Gal(1423)
(5,6)
1311
Conversion x Gal x 4,546 = quantité en litres., x Lb x 0,454 = quantité en kg; CV = Coefficient de variabilité.

Divers facteurs peuvent agir sur la durée de
Recherches Zootechniques de Dara, les moyen-
la lactation; les possibilités alimentaires offertes
nes de production par lactation de 1 à 7
aux femelles lactantes sont une condition très
apparaissent au tableau no III.
importante de la persistance, mais il faut noter
que le sevrage du veau semble intervenir de
Il faut noter dès l’abord que les lactations
façon non négligeable. En effet, après que le
d’ordre 6 et 7 sont peu nombreuses et donc
veau ait été retiré de sa mère, la lactation de
que la valeur de la moyenne des termes n’est
celle-ci diminue très rapidement et le tarisse-
pas un reflet réel des possibilités de la popula-
ment intervient au maximum deux mois après
tion bovine envisagée.
l’opération, soit en moyenne au 8” mois. Chez
Cette remarque faite, on note donc une
le zébu, il est en effet affirmé que la vache ne
augmentation de la production moyenne jour-
peut donner son lait à la traite qu’en présence
nalière de la 1’” à la 4” lactation. En ce qui
du veau. Au C.R.Z. de Dara, une expérience
concerne la production totale, les lactations 2,
visant à supprimer totalement le veau au
3 et 4 donnent des chiffres équivalents. Quant
moment de la traite est en cours et permettra
à la durée, elle semble diminuer de la 1” à la 4”.
de se prononcer sur ce problème.
Le graphique no 4 montre que suivant le
numéro d’ordre de lactation envisagé, la courbe
3. PRODUCTION TOTALE
revêt un aspect différent. Cette différence réside
essentiellement dans l’aspect du 1” au 7” mois,
La production totale calculée sur les lacta-
en effet, de la 1” à la 4”, la production journa-
tions de rang 1 à 7 est de 1 1475 + 126 kg
lière de départ est de plus en plus élevée. La
en moyenne pour 146 lactations dont 5:L de
persistance est identique, mais la durée diffé-
génisses, soit une production moyenne jouma-
rente.
lière de 4,75 kg. 11 faut signaler que l’ensemble
des lactations disponibles a été utilisé et que,
4.2. Facteurs physiologiques
par conséquent, les productions des vaches
de la production du lait
réformées ou promises à la réforme sont uti-
lisées dans les calculs.
1. Age au premier vêlage
L’histogramme des productions apparaît au
La valeur moyenne de l’âge au 1”’ vêlage
graphique no 3. Le maximum est regroupé au
calculée sur 45 observations est de 1 199 f
niveau des productions de 900 à 1 200 kg
70 jours. Ce facteur agit essentiellement sur la
(40,4 p. lOO), Seuls 36,s p. 100 des lactations
valeur de la première lactation. La moyenne des
dépassent 1 200 kg, production qui constitue
lactations 2, 3 et 4 représente une production
actuellement le seuil de sélection des femelles.
de 1 191 kg de lait. La production moyenne au
cours de la première lactation est de 1 074 kg.
Forme, production et durée moyenne sont
Cette dernière représente donc 90 p. 100 de la
des notions purement indicatives comme nous
production ultérieurement observée. La valeur
allons le voir au cours de l’étude des facteurs
du coefficient de corréIation entre l’âge au
tels que le numéro de lactation et surtout
premier vêlage et la valeur de la production au
l’époque de vêlage.
cours de la première lactation a été recherché,
mais la liaison n’est pas significative. De même,
l’âge au premier vêlage n’a pas d’influente
4. INFLUENCE DE DIFFERENTS
significative sur la durée de la période de
FACTEURS SUR LA LACTATION
production (du 1”’ vêlage à la fin de la dernière
lactation complète).
4.1. Numéro d’ordre de la lactation
En général, ce facteur est assez difficile à 2. Intervalle entre les vêlages
analyser car l’influence du numéro d’ordre de
L’intervalle entre les vêlages, calculé sur
vêlage est imbriquée avec celle de l’âge de la
20.5 observations, est en moyenne de 421 -r
femelle. Cependant, classiquement, il est admis
15 jours, soit environ 14 mois. Classiquement,
chez les taurins qu’on assiste à une augmenta-
chez les taurins, la production laitière diminue
tion de la production laitière de la 1’” à la
120 jours après la saillie en raison de la
4r lactation. Chez les Pakistanais du Centre de
production d’œstrogènes par le placenta. Chez
- 336 -

.lOO
1 2
11
1 0
Graphique no 3.
Histogramme des productions.
9
6
.’
.
.
TABLEAU No111
Nombre de
Durée
Production
Production
de lhration
ktation
IllOy~~tl~
!JlOy~IlIE
m0yenneJ.l.
51
247,ll
1 074,34
4,34
41
243,07
1 196,12
4,92
21
235,76
1 183,29
5,Ol
16
222,06
1 194.32
5,37
7
257,2a
1 160,20
4,50
6
235,a3
1 102,lO
4,67
4
238.00
1 252,27
5,26
- 337 -

Production en kg
0
1
7
3
11
5
6
7
8
9
1 0
1 1
1 2
Graphique no 4. - Lactations pakistanaises en fonction du numéro de lactation.
les Pakistanais, si l’on considère que la durée de
Chez les Pakistanais du C.R.Z. de Dara, la
la gestation est d’environ 10 mois, la saillie a
liaison entre poids moyen durant la lactation
lieu par conséquent 4 mois après le vêlage et
et production a été recherchée sur 93 couples.
donc l’effet dépressif de la gestation se pro-
La corrélation n’est pas significative (r =
duirait 7 mois après le début de la lactation. La
0,22 N.S.). Ce résultat est peut être dû aux
courbe de lactation a donc été étudiée dans ce
faibles productions enregistrées en général. En
sens, mais sur 47,2 p. 100 des lactations,
effet, les meilleures laitières, dépassant 1 800 kg
puisque seul ce pourcentage des vaches dépasse
de lait, sont en moyenne les animaux les plus
la durée de 8 mois d’activité laitière. Aucune
lourds.
variation nette de la production n’a pu être
mise en évidence.
4.3. Facteurs du milieu agissant
.
sur la production de lait
3. Poids de la femelle
1. Epoque de vêlage
En général, les vaches de format supérieur
donnent plus de lait que les plus petites. Mais
En fait, la majorité des auteurs pense que
la production du lait n’est pas directement
cette action est indéniable. Le problème qui se
fonction du poids vif, mais plutôt d’une amé-
pose est surtout celui du mécanisme d’action
lioration globale des capacités digestives, d’as-
réelle. L’augmentation de production est-elle la
similation, respiratoires, excrétoires et sécré-
conséquence de la consommation de l’herbe
toires (45). Pour ce dernier auteur, si le poids
nouvelle ou d’un mécanisme physiologique par-
augmente de 1 p. 100, la production augmente
ticulier qui amène une forte production à cette
de 0,7 p. 100.
époque sans que le système d’alimentation soit
en cause? (WOOD, 1972). Pour KHA-
En fait, il existe un poids optimal de la
LIFA (23) au Soudan, l’action serait climatique
femelle, car la production diminue si Ic poids
ct non nutritionnelle. Pour HAMMOND (17)
corporel augmente ou diminue dans des pro-
par contre, les variations de production sont
portions trop importantes (1).
liées à un problème de nutrition et très secon-
- 338 -

dairement aux variations de température locale.
TABLEAU N'IV
Une expérience montrée par Mc INTYRE (30)
Influence du mois de vêlage sur la valeur
en 1967, montre sur des vaches australiennes
de la durée de la lactation
Shorthorn Llaware que si la nourriture est
appropriée, il n’y a pas d’influente de la saison.
-
r
tee moyem
blois
Nombre
Durée moyenne
pondérée
Au Sénégal, l’influence saisonnière est très
13
265
100
nette, en raison peut-être comme il a été dit
12
229
86
à propos des caractéristiques climatiques, des
9
260
98
grands contrastes saisonniers qui ont certaine-
ment une influence profonde sur le plan phy-
8
280
106
siologique, l’essentiel des variations obtenues
3
265
100
semblant être sous la dépendance des problèmes
12
219
a2
nutritionnels.
14
246
93
16
244
92
2. Forme de la courbe
16
232
a7
Suivant l’époque du vêlage, la forme de la
17
231
a7
courbe de lactation est très différente. PAGOT
15
225
85
en 1951-1952, montre chez le zébu Azawack
11
253
95
qu’il existe des courbes de lactation à 1 ou
2 maximums suivant la saison. Un maximum
mars, avril et mai est légèrement plus longue,
pour les vêlages survenant en mai, juin, juillet,
peut-être à cause du ressaut de la production
août, septembre. Deux maximums pour ceux
observé au moment du début de la saison des
survenant au cours des autres mois de l’année.
pluies qui procure un « second souffle » à la
Dans le premier groupe, le maximum de lacta-
lactation. D’ailleurs, les résultats de l’analyse de
tion se produit lorsque les conditions alimen-
variante appliquée aux durées étudiées mois
taires sont maximales, dans le second, le pre-
par mois, montrent qu’à 5 p. 100, F = 1,858
mier maximum se produit en saison sèche et
est à la limite de la significativité.
le second se produit quand l’hivernage survient.
4. Influence sur la production
Au Sénégal, des résultats similaires sont obte-
nus.
l Lactations individuelles
L’apparition des premières pluies, au mois de
L’influence de l’époque de démarrage de la
juillet, fait subir à la production une brusque
lactation apparaît sur le tableau no V et le
hausse qui est au maximum de 26,3 p. 100 par
rapport à la production journalière du mois
TABLEAU NO V
précédent (dans le cas du mois de mai). En
Influence du mois de vêlage sur la valeur
effet, la puissance de l’effet induit de la saison
de la production laitière
.
est fonction de l’état d’avancement de la lacta-
.
Production
Production
tion. 11 est d’autant plus fort que l’on se trouve
Plois
Nombre
moyenne
moyenne
plus près du début de la lactation. Le graphique
en kg
pondérée
no 5 donne une représentation très lisible de ce
1
13
1 312
100
phénomène.
2
12
1 093
83
S’agissant des lactations commençant en
3
9
1 262
96
période de saison des pluies, le niveau de départ
4
a
1 132
86
est important, mais il n’existe aucun ressaut et
5
a3
1 409
107
la diminution de la valeur de la production est
6
12
1 112
85
régulière, sans perturbation (courbe à 1 maxi-
7
14
1 173
89
m u m ) .
a
16
1 175
90
9
16
1 151
88
3. Influence sur la durée de la lactation
1 0
17
949
72
Les chiffres du tableau no IV montrent qu’on
11
15
959
79
ne peut noter aucune tendance forte, mais
12
11
1 225
93
cependant, la durée des lactations débutant en
- 339 -

m
e
x
N
h
m
r-
ÿ?
- 340 -

30 -
Graphique no 6. - Valeurs pondérées des durées de lactation en fonction du mois
de vêlage.
graphique n0 7. On note très nettement que les
l Production mensuelle
lactations les plus fortes se rencontrent au mois
de mars, avril; les plus faibles en octobre et
Pour l’éleveur producteur de lait, l’influence
novembre. L’analyse de variante, appliquée
du facteur saisonnier est surtout ressentie au
aux productions étudiées mois par mois, montre niveau de la disponibilité journalière en lait
que les différences observées ne sont pas signi-
commercialisable. Les variations mensuelles de
ficatives par rapport à la moyenne des obser-
cette disponibilité ont été étudiées sur quatre
vations (F = 1,08 pour 144 données). Par
années (68 à 71) (tableau no IV). La moyenne
contre, les valeurs extrêmes sont significative-
des productions mensuelles a permis d’établir
ment différentes = mois de mai et mois d’oc-
le graphique no 7.
tobre (F = 5,53 pour 144 données). Si on
Les variations journalières enregistrées sur la
compare avec les résultats précédents (chap. 2),
production totale sont évidemment fonction
on s’aperçoit de la concordance des facteurs
d’une part de la production journalière
production et durée des lactations aussi bien
moyenne individuelle au cours du mois consi-
pour les lactations les plus fortes que pour les
déré (fonction de la qualité de la femelle et du
plus faibles.
stade de lactation) et d’autre part, du nombre
Les lactations des mois de mars, avril et mai
de vaches en lactation durant ce même mois.
bénéficient du ressaut apporté par la venue de
En effet, comme chez les animaux Gobra,
l’hivernage, la lactation du mois de juin étant
les naissances chez les zébus Pakistanais impor-
probablement trop tardive pour en profiter. Par
tés sont inégalement réparties au cours de
contre, les lactations des mois d’octobre et
l’année, l’essentiel des mise bas se produisant
novembre dont nous avons vu le faible coeffi-
à la fin de la saison sèche et au début de l’hiver-
cient de persistance n’ont pas de « second souf-
nage (mai, juin, juillet). Ceci explique en partie
fle B ou alors seulement dans leur partie finale.
l’augmentation de la production constatée
- 341 -

Graphique no 7. - Production laitière totale en fonction du mois de vêlage.
111
100
90
et
s
70
Hoh
\\
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
: t
durant les mois d’hivernage pendant lesquels les
les besoins d’entretien et de production et enfin
lactations sont à leur début, et par conséquent
permet la reconstitution des réserves après
à leur valeur maximale. L’étalement des pro-
l’effort de lactation.
ductions sur l’ensemble de l’année est nécessaire
pour une production rationnelle de lait : le
moyen pour y arriver est certainement une
LES OPERATIONS DE SELECTION
action sur les apports nutritionnels.
l
Alimentation
1. SELECTION DES FEMELLES
Une bonne alimentation de la femelle lai-
tière est nécessaire pour plusieurs raisons. Elle
En 1970, toutes les femelles dont la moyenne
conditionne tout d’abord le développement
de production des trois premières lactations
maximal de la mamelle pendant la période
était inférieure à 1 000 kg, ont été éliminées.
postpubérale et en particulier pendant la
En 1972, ce seuil a été porté à 1200 kg.
deuxième partie de la gestation, puis elle couvre
Actuellement donc, dans le troupeau de femel-
- 342 -

les sélectionnées du C.R.Z., la production
Intervalle moyen entre vêlages : 390 jours
moyenne est de 1550 kg en 271 jours de
(13 mois);
lactation, soit en moyenne 5,7 kg de lait par
N” 3133 : 1 892 kg de lait en moyenne sur
jour.
5 lactations, durée 300 jours
D’autre part, un certain nombre de femelles
Production journalière sur 300 jours :
de qualité supérieure ont pu être mises en évi-
633 kg
dence :
Poids moyen des veaux à la naissance :
- No 139 : 1776 kg de lait en moyenne sur
32 kg
3 lactations, durée 295 jours
Intervalle moyen entre vêlages : 404 jours
Production journalière sur 295 jours =
(13 mois et demi).
6 kg
Poids moyen des veaux à la naissance :
Les caractéristiques des lactations de ces
22 kg
femelles apparaissent aux graphiques nos 8 et 9.
Graphique no 8.
1. Vêlage : 16-1-1967 - veau: 24 kg.
Moyenne sur 298 j : 5,lO kg; Production totale : 1519,8 kg.
II. Vêlage : 6-2-1968 - veau : 20 kg.
Moyenne sur 260 j : 6,ll kg; Production totale : 1 .589,7 kg.
III. Vêlage: 6-3-1969 - veau: 22 kg.
Moyenne sur 326 j : 6,80 kg; Production totale : 2 217,0 kg.

Graphique no 9. - Vaches pakistanaises no 133.
1. Vêlage : 23-1-1967 - veau : 39 kg.
Moyenne sur 274 j : 5,83 kg; Production toi.aie : 1 599,O kg.
II. Vêlage : 20-12-1967 - veau : 23 kg.
Moyenne sur 308 j : 6,15 kg; Production totale : 1 894,2 kg.
III. Vêlage: 27-2-1969 - veau: 22 kg.
Moyenne sur 270 j : 6,34 kg; Production totale : 1713,O kg.
IV. Vêlage : 7-8-1970 - veau: 45 kg.
Moyenne sur 290 j : 7,18 kg; Production totale : 2 082,2 kg.
2. SELECTION DES MALES
CONCLUSION
Etant donné jusqu’à présent le nombre
De cette étude des lactations des femelles
restreint de femelles dans le troupeau et le
pakistanaises au Sénégal, il se confirme que le
temps faible d’étude, seule la qualité de l’ascen-
plan alimentaire est essentiel dans les problèmes
dance du mâle est utilisée pour sa première
de production. Le pâturage naturel est pauvre
sélection. Cet animal, placé dans les troupeaux,
et doit donc être largement complémenté si l’on
est évidemment testé sur la lactation de ses
veut voir apparaître les possibilités réelles des
filles, ce qui conduit ou non à son élimination
animaux. Partant d’un lot d’animaux très hété-
de la reproduction. Actuellement, le taureau en
rogène au départ, on voit se dessiner actuelle-
exercice dans le lot sélectionné de femelles, est
ment un troupeau de femelles de qualité
un fils de la femelle 3133 précédemment citée.
moyenne supérieure, d’une bonne rusticité dans
les conditions précaires offertes et d’une bonne
malléabilité zootechnique.
SUMMARY
Study of the lactation of pakistanese dairy cows in Senegal
The study of 146 lactations of 52 pakistanese dairy cows shows a
mean milk production of 1 147 f 126 kg with a lactation lenght of
241 ‘r 7 days. Different factors which cari influence lactation have been
taken to account : number of lactation, age at first caiving, calving season,
weight of the cow at calving.
- 344 -

RESUMEN
Analisis de la lactacih de las vacas pakistanesas en Senegal
El estudio de 146 lactaciones de 52 vacas pakistanesas muestra una
production media de 1 147 t 126 kg de leche para una duracion media
de 241 & 7 dias de lactation.
Se abordan 10s diferentes factores pudiendo intervenir en la lactation :
el ntimero de orden de lactacion, la edad a1 primer parto, el intervalo
entre 10s partos, la época del parto y el peso de la hembra.
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