REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
ANALYSE CRITIQUE DU POINT DE VUE STATISTIQUE
DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
DES ESSAIS MIS EN PLACE AU C.R.A. DE DJIBELOR
AU COURS DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 1986
RAPPORT DE TITULARISATION
par :
Mamadou Lamine DIEDHIOU
Juillet 1987

REPUBLIQUE DU SENEGAL
\\
----------
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
-P-mm------
SUR LES
INSTITUT SENEGALAIS
PRODUCTIONS VEGETALES
DE RECHERCHES AGRICOLES
-.mw-m-ww---
-mm.-------*--
ANALYSE CRITIQUE DU POINT DE WE STATISTIQUE
DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX DES ESSAIS
MIS EN PLACE AU CRA DE DJIBELOR AU COURS DE LA
CAMPAGNE AGRICOLE 1986.
RAPPORT DE TITULARISATION
Mamadou Lamine DIEDHIOU
Juillet 1987

P L A N
P a g e
Liste des figures
V
Liste des tableaux
VI
1- INTRODUCTION
II- RAPPELS ET TERMINOLOGIE
2.1- Tests d’hypothèses
2.1.1- Hypothèse nulle
2.1.2- Hypothèse alternative
2.1.3- Types d’erreurs
2.1.4- Puissance d’un test
2.1.5- Test d’hypothèse
2.2- Analyse de la variante
2.2.1- Analyse de la variante à un critère de
classification
4
2.2.2- Principe
5
2.2.3- Equation de l’analyse de la variante
6
2.3- Modèles
7
2.3.l- Modèle fixe
7
2.3.2- Tests d’hypothèses
8
2.3. .3- Modèle aléatoire
9
2.3.4- Modèle mixte
9
2.3.5- Modèle hiérarchisé
1 0
2.4- Comparaisons multiples de moyennes
1 0
2.4.1- Facteurs qualitatifs
11
2.4.1.1- Méthode de la plus petite différence
significative
1 1

I I
2.4.1.2- Méthode de Newman et Keuls
12
2.4.1.3- Méthode de Duncan
12
2.4.1.4- Méthode de Dunnett
13
2.4.1,5- Méthode de Tukey
13
2.4.1.6- Méthode de Gupta
13
2.5- Facteurs quantitatifs
14
2.5.1- Méthode des contrastes
14
2.5.2- Méthode de schéffé
14
2.5.3- Régression polynomiale
15
2.6- Transformations des variables
16
2.7- Méthodes d’analyse de variante non-paramétrique
17
III- ANALYSE DES PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
18
3.1- Eléments d’un protocole expérimental
18
3.2- Plan aléatoire complet
22
3.2.1- Essai de lutte chimique contre les insectes
nuisibles du diakhatou (annexe 1)
23
3.3- Blocs aléatoires complets
23
3,4- Analyse de protocoles expérimentaux d’essais en
blocs aléatoires complets
24
3.4.1- :Essai de comparaison d’itinéraires techniques
sur l’arachide en station (annexe 2)
24
3.4.2- Essai de comparaison d’itinéraires techniques
sur l’arachide en milieu paysan (annexe 3)
25
3.4.3- Essai de test du semoir dans les rizières
(annexe 4)
26
3.4.4- Essai de sarclage mécanique du riz de nappe
(annexe 5)
27

3.4.5- Essai de labour et sarclage du malts en plein
champ (annexe 6)
27
3.4.6- Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan (annexe 7)
28
3.4.7- Essai test vraie grandeur de riz de nappe en
milieu paysan (annexe 8)
29
3.4.8- Essai test vraie grandeur de sorgho en milieu paysan
(annexe 9)
29
3.4.9- Essai de fumure sur mars en station (annexe 10)
31
3.4.10- Essai de fertilisation du maJs en plein champ
(annexe 11)
33
3.4.11- Essai d’évaluation de la nuisibilité des
mauvaises herbes du riz (annexe 12)
34
3.4.12- Essai d’évaluation de la sélectivité
d’herbicides sur le riz aquatique (annexe 13)
37
3.4.13- Essai de comparaison de méthodes mécaniques et
chimiques de désherbage du riz pluvial (annexe 14)
37
3.4.14- Essai de désherbage chimique du mil - Test
d’efficacité (annexe 15)
38
3.4.15- Essai de désherbage chimique du sorgho -Test
d’efficacité (annexe 16)
38
3.4.16- Essai de lutte chimique contre les insectes
nuisibles du riz : Essai matières actives X doses (annexe 17)
38
3.5- Efficacité relative du plan en blocs complets par
rapport au plan alétoire complet
39
3.6- Plan en split plot
40
3.7- Analyse du protocole expérimental d’un essai en
s p l i t p l o t
41
3.7.1- E:ssai fertilisation minérale sur riz de nappe
(annexe 18)
41
3.8- Plans en split split-plot
43
3.9- AnaJyse de protocoles expérimentaux d’essais en
s p l i t s p l i t - p l o t
44

XV
3.9.1- Essai de l'étude d'une méthodologie d'évaluation
régionale du degré de résistance variétale aux maladies (annexe
19)
4 4
3.9.2- Aménagement des bolongs - Suivi de la vallée de
Oulampane (annexe 20)
4 6
IV- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
4 8
4.1- Conclusions
4 8
4.2- Perspectives
4 9
V- BIBLIOGRAPHIE
5 0
VI- ANNEXES

Liste des figures
Page
Figure 1.. Distribution des différentes populations dans
l’hypothèse d’égalité des moyennes.
5
Figure 2-. Distribution des différentes populations dans
le cas où les moyennes sont différentes.
6
Figure 3. Orientation des blocs et parcelles.
20
Figure $. Nombre de répétitions ou de blocs nécessaires pour
comparer deux ou plusieurs traitements - attitude
explicative.
21b
Figure 5. Nombre de répétitions ou de blocs nécessaires pour
comparer deux ou plusieurs traitements - attitude
pratique.
2k

VI
Liste des tableaux
Page
Tableau 1. Probabilité d’erreur de première espèce effective
pour un F-test au niveau nominal = 5%.
4
Tableau ,i. Nombre de traitements nécessaires pour comparer
deux ou plusieurs traitements.
21a
Tableau 3. Essai de comparaisons d’itinéraires techniques
sur l’arachide en station: tableau d’analyse de
la variante du rendement produit en kg/ha.
2 4
Tableau 4. Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan : tableau d’analyse de la variante
du rendement paddy en kg/ha.
29
Tableau 5. Essai fumure sur maïs en station : tableau
d’analyse de la variante du rendement
grain ( données transformées ).
3 2
Tableau 6. Essai fumure maïs en station : tableau d’analyse
de la variante du rendement paille/parcelle en
kg/ha.
3 2
Tableau 7. Essai d’évaluation de la nuisibilité des
mauvaises herbes : tableau d’analyse de la
variance du rendement en t/ha.
3 4
Tableau 8. Essai fertilisation minérale sur riz de nappe :
tableau d’analyse de la variante du rendement
paddy en kg/ha.
4 2

VIf
.
TabILeau 9. Données fertilisation riz de nappe.
-
-
428
Tab:Leau 10. Esquisse du tableau d'analyse de la
variante d'un essai split split-plot mené
en plusieurs lieux.
4 5
Tableau 11. Essai aménagement bolongs : tableau
d'analyse de la variante du rendement en
kg/ha ( données transformées ).
47

REMERCIEMENTS
J’adresse mes vives remerciements à Jacques Faye,à
M’baye Ndoye et à Faustin Sagna pour tout ce qu’ils avaient
fait pour ,moi.
Je remercie également tous les chercheurs du CRA de
Djibélor pour leur collaboration .
Enfin, je remercie tous ceux qui de près ou de loin
m’ont soutenu tout au long de ce travail.
Toute ma profonde gratitude va à Francis Laloé, mon
maître de stage, pour ses conseils et suggestions.

RESUME
Ce rapport constitue une critique des protocoles
expérimentaux.
Après un bref rappel des notions
statistiques nkessaires
à la compréhension des critiques
portées aux protocoles, il examine pour chacun d’eux les
éléments fondamentaux qui le constituent. Le rapport présente en
outre l’importance du dispositif expérimental et insiste sur les
étapes qui conditionnent la réussite d’un essai.

” La connaissance d’une méthode est seule
garante de la légitimité des pratiques et des conclusions
concernant données réelles et problèmes concrets.”
T. Foucart, J-Y Lafaye

INTRODUCTION
L’éxpérimentation en recherche agronomique se résume à
l’implantation d’essais destinés à tester des hypothèses ou à
estimer des paramètres.
L’association de l’éxpérimentation
et de l’outil statistique
ne sont pas des techniques nouvelles. Déjà dès le 17” siècle,
Francis Bacon (1561-1620) et René Descartes (1596-1650)
donnaient les principes de base. Au 20” siècle, ce sont surtout
les travaux de Ronald Aylmer Fisher (1890-1962) dans le cadre de
la station de Rec:herches de Rothamsted (Angleterre) qui ont
contribué au développement des méthodes statistiques dans la
recherche agronomique. Ses travaux remontent à 1930.
La mise en place d’un essai en vue de rsr”ei’%lir des
renseignements qui méneront à une bonne sélection du matériel
végétal, ou d’un ensemble de pratiques agronomiques convenant
aux besoins du monde rural, nécessite :
l- une bonne connaissance des conditions agro-pédologiques
et climatiques des zones d’intervention
2- une connaissance des limites et des exigences des
méthodes statistiques.
Le but de la recherche agronomique est d’accroître la
productivité du monde rural. Dans cette recherche, la rigueur du
raisonnement,
la précision des conclusions et leur justesse sont
de règle.
Notre contribution dans ce rapport de titularisation
consiste :
- au rappel des éléments statistiques les plus fréquemmment
utilisés en expérimentation
- en l’analyse de protocoles expérimentaux d’essais tout en
insistant sur les étapes qui conditionnent la réussite de
ceux-ci.
Nous clôturons le rapport par les conclusions et les
perspectives.
Nous n’avons reproduit que quelques analyses statistiques à
t i t r e i l l u s t r a t i f .
En annexe, figurent tous les protocoles expérimentaux
analysés.

2
II-
RAPPELS ET TERMINOLOGIE
2.1- Tests d’hypothèses
Un des problèmes auquel s’intéresse l’analyse de variante
est celui des tests d’hypothèses. Par exemple, tester l’égalité
des moyennes des traitements.
Avant de définir ce qu’est un test d’hypothèse, il serait
bon de rappeler les notions d’hypothèse nulle, d’hypothèse
alternative, de types d’erreurs, de risque de première
et de
seconde espèce et de puissance
d’un test.
2.1.1- Hypothièse n u l l e
On appelle hy:pothèse nulle ( HO ), l’hypothèse que l’on veut
éprouver.
HO peut être l’égalité des moyennes de k traitements :
HO: ml = m2 =..,.= mk
2.1.2- Hypothèse alternative
On appelle hypothèse alternative ( Hl ), l’hypothèse que
l’on accepte quand l’hypothèse nulle est rejetée.
2.1.3 Types d’erreurs
En éprouvant HO contre Hl , on peut commettre deux types
d’erreurs : l’erreur de type 1 ou l’erreur de type II. L’erreur
1 ,est l’erreur commise quand on rejette HO vraie et l’erreur
II, est celle commise en acceptant HO fausse. A ces types
d’erreurs, sont associés des risques de première (&) et de
seconde espèce ( ):
e
q = probabilité de rejeter l’hypothèse nulle vraie
= probabilité d’accepter l’hypothèse nulle fausse.
e
2.1.4- Puissance d’un test
La puissance d’un test, P = l-6 f est sa capacité à détecter
une différence quand il en existe réellement une. C’est donc la
probabilité de rejeter HO fausse. Cette puissance va donc
permettre de juger de la qualité d’un test.
2.1.5- Test d’hypothèse
On appelle test d’hypothèse une règle permettant de décider
de l’acceptation ou du rejet d’une hypothèse nulle.

3
2.2- L’analyae de variante (ANOVA)
Rappelons tout d’abord à quel type de problèmes s’intérèsse
1’ANOVA :
1) estimation de moyennes ou de variantes
2) évaluation de la précision de ces estimations ou encore
détermination d’erreur standard ou d’intervalle de confiance
3) applicatin des tests de signification ou d’hypothèses
4) estimation des composantes de la variante
Tout dispositif expérimental repose sur un modèle
mathématique. Considérons le modèle correspondant au bloc
aléatoire complet , c’est un modèle croisé mixte à deux critères
de classification :
Xij = u+ai + bj + Eij
où Xij est la valeur observée
u est la moyenne générale
ai est l’effet du traitement i
bj est l’effet du bloc j
Eij est fe résidu ou terme d’erreur
Les Eij sont en fait composés, d’une part d’un effet liant
les objets aux blocs et, d’autre part d’un effet résiduel
proprement dit.
L’application de 1’ANOVA repose sur les hypothèses suivantes:
- indépendance des erreurs
- égalité de leurs variantes
- normalité des erreurs
L’importance à accorder aux conditions d’application de
l’analyse de variante et les méthodes d’analyse vont dépendre du
but poursuivi par l’essai. Pour les tests d’hypothèses on
s’intéressera à l’hypothèse de normalité , d’égalité des
variantes et d’indépendance.
Ne pas vérifier
les conditions d’application de 1’ANOVA
peut conduire à de graves erreurs d’interprétation.
La randomisation ou affectation au hasard assure l’hypothèse
d’indépendance.
Le non respect de la randomisation peut
entra’iner la corrélation des erreurs qui peut invalider le test
F utilisé en ANOVA .

4
Le non respect de l’hypothèse de narmalité à des
conséquences moins graves en pratique . Une distribution
unimodale suffit à peu près.
L‘inégalité des variantes peut être due à :
l- l’existence d’un matériel hétérogène
2- l’existence de conditions expérimentales moins bien
contrôlées
Lorsque les effectifs des échantillons s0nt égaux, on peut
montrer que le risque de première espèce réellement encouru en
appliquant le test F est peu sensible à l’inégalité des
variantes ( T a b l e a u 1 >.
Par contre ,le risque de première espèce est augmentée de
manière
sensible lorsque les effectifs sont variables et que
les variantes maximales correspondent aux échantillons possédant
les effectifs les plus réduits. L’utilisation d’une variante
commune au niveau des comparaisons de moyennes est alors une
s o u r c e d e d i s t o r s i o n s . ( Dagnélie,i975 >.
Le test de Bartlett permet de tester l’hypothèse d’égalité
des variantes. Cependant, son application suppose l’hypothèse de
normalité.
Tableau 1 - Probabilité d’erreur de première espèce
effective pour un F-test au niveau nominal * = 5% pour 2
populations; nl et n2 étant les nombres de répétitions et
4= cy y. (d’après Hsu (1938), cité par .J. Cours01 (1980).
l
2.2.1- Analyse de variante à un critère de classification
Considérons l’analyse de la variante à un critère de
classification pour illustrer le principe de 1’ANOVA.
L’analyse de la variante à un critère de classification a
pour but la comparaison)des moyennes de k populations à partir
d’dchantillons aléatoires et indépendants prélevés dans chacune
d ’ e l f e s .

5
Par exemple, pour déterminer l’influence d’une fumure
minérale sur le rendement d’une culture, on va comparer les
moyennes de parcelles ayant reçu respectivement les quantités
ql, q2, q3 d’engrais azoté; dans cette expérience, les 3
populations comparées sont définies par les 3 niveaux de la
fumure minérale.
2.2.2- Princ:ipe
Pour chacune des k populations , on effectue ni observations
aléatoires et indépendantes, notées
Xil, Xi2,. . . ,Xij , . . . ,Xini
où Xij est l’observation n”j de la population i .
On teste généralement l’hypothèse nulle :
HO : ml = . ..= mk
contre l’alternative :
Hl : les mi ne sont pas tous égaux .
Sous HO, la variante entre populations est statistiquement
égale à la variante à l’intérieur d’une population ( Figure 1
),alors que sous Hl la variante entre populations est très
élevée par rapport à la variante à l’intérieur d’une population
( Figure 2 >
/ p o p u l a t i o n #’
/
moyennes des différentes populations
Figure 1 - Distribution des différentes populations dans
l’hypothèse d’égalité des moyennes.( Gouet,1974 )

Figure 2 - Distribution des différentes populations dans le
cas où les moyennes sont différentes .( Gouet, 1974 )
2.2.3- Equation de l’analyse de la variante
La comparaison des moyennes théoriques--mi des populations se
fera à partir des moyennes expérimentales Xi et X définies ,.,a7 :
Pour établir l’équation de la varianc%,,nous allons définir
différents types d’écarts :
l-l’écart ec.tre une observation et la moyenne générale,
(Xij -X> ,appelé écart total.
?- l’écart entre une observation Xij faite pour la
population i et la moyenne expérimentale Xi de cette population,
(Xij - xi ) ,appel.é écart résiduel.
3- l’écart entre la moyenne de la i”e population, g et la
moyenne générale X.
A partir de ces écarts, on a :
Xij - X=(;i - 8 C (Xij - G)

7
En élevant au carré et sommant sur toutes les observations
et en tenant compte du fait que la somme des doubles produits
s’annule on obtient l’équation de l’analyse de la variante :
(1)
c’est-a-dire que la somme des carrés des écarts totaux (SCT) est
égale à la somme des carrés des écarts factoriels (SCF) plus la
somme des carrés des écarts résiduels (SCR).
On a:
2.3- Modèles
L’analyse de variante est basée sur un modèle mathématique.
Ce modèle peut être fixe, aléatoire ou mixte .
2.3.1- Modèle fixe
Dans un modèl.e fixe, les populatians expérimentales
résultent d’un choix non aléatoire; elles correspondent à
différents niveaux ou variantes d’un traitement ou facteur
ccntrôlé ( facteur dit fixe > .
On peut citer en exemple :
- la comparaison des produits phytosanitaires
- la comparaison variétale
Dans le cas d’un modèle fixe, une observation Xij peut
s ‘ é c r i r e t
Xij = ml + Eij (2)
où mi est la moyenne de la population i, les Eij
sont
des variables aléatoires normales, indépendantes, de moyenne
nulle et de variante
(p .

8
En posant :
mi = m -f- ai
où les ai sont tels que rI%la;
= 0
(ai est l'écart entre la moyenne du i"é niveau et la
moyenne générale m; ai est l'effet du traitement au niveau i )
(2) peut s'écrire :
w = m + ai i- Eij
(3)
2.3.2- Tests d'hypothèses
Le problème principal est l'examen des différences entre les
moyennes des populations expérimentales ou des niveaux du
traitement.
Les hypothèses à tester sont :
HO : ml := . ...= mk
HI : les mi ne sont pas tous égaux
Ces hypothèses deviennent :
HO :
ai = 0, v i
Hl : il existe i, tel que ai différent de 0
Le test de HO se base sur la comparaison des dispersions
factorielle et résiduelle. Si la dispersion des moyennes
expérimentales Xi est grande comparativement à la dispersion des
observati,ns de c'haque échantillon, on mettra en doute HO .
On peut montrler que :
,L
E(SCR)=(N-k) fj
E(SCF)=(k-1) 7~' + Z-fil: ff,'
.l
Posons CMF = SCF / k-l et CMR = SCR / N-k
On note que :
2.
1) E (CMR) = v
'L
2) Sous HO, E (CMF) = Q-
-2.
3) Sous Hl, E(CMF) > 'J
( E est l'espérance mathématique )

9
f
Sous HO, SCF/B’
e t SCR/ $”
sont des v.a
indépendantes
à k-l et N-k degr&de liberté respectivement.
Sous Hl, F=CMF/CMR suit une loi F à k-l et N-k degrés de
liberté. C’est cette statistique qui est utilisée pour éprouver
HO contre Hl.
La région critique de niveau o( est :
Fobs > FIwOi
La F,,w
e s t d é f i n i e p a r : P ( F <F,,o( ) = L-4
où F suit une loi F à k-l et N-k degrés de liberté . Cette
valeur est généralement tabulée pour o( = 5% et 1% .
Ce modèle est plus restrictif, en ce sens que les
conclusions déduites ne concernent que les objets effectivement
étudiés.
Par l’analyse de variante, on arrive à révéler des
différences significatives ou non. Dire qu’un effet est
significatif veut simplement dire que les différences observées
entre les moyennes des traitements ne sont probablement pas le
fait du hasard.
Lorsque la F calculée ( Fobs > est supérieure au F théorique
(F tabulée ) ,on dit que
l ’ e f f e t e s t s i g n i f i c a t i f s i o( = 5 % e t
hautement significatif si K = 1% . Dans le cas contraire on dit
que l’effet est non significatif .
2.3.3- Modèle aléatoire
On a un modèle aléatoire lorsque les populations étudiées
constituent un échantillon prélevi de façon aléatoire dans un
ensemble plus large de populations.
Par exemple, pour contrôler l’homogénéité de répartition du
phosphore dans un champ d’essais on effectue k prélèvements au
hasard; pour chaque prélèvement on effectue n analyses
différentes.
Le modèle aléatoire correspond en fait à une méthode
d’échantillonnage à 2 degrés :
l- l’échantillon aléatoire des k populations est formé des
unités du premier degré
2- les échantillons aléatoires prélevés dans chaque
population constituent les unités du second degré .
Les moyennes des populations (unités du premier degré) sont
des variables aléatoires M1,M2 ,....,Mk, ayant même distribution
qu’une variable aléatoire M d’espérance m et de variante ;I-q.


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13
D’àprès Dagnelie ( 1975 ), la méthode de Newman et Keuls
assure un meilleur équilibre entre les 2 risques d’erreur.
2.4.1.4- Méthode de Dunnett
Cette méthode permet de comparer plusieurs moyennes à un
objet de référence ( témoin ) .
Par cette méthode, on n’effectue que k-l comparaisons au
lieu de k(k-1)/2 dans le cas général.
On calcule la plus petite différence significative entre une
moyenne quelconque et le témoin à partir de la relation :
Les valeurs critiques dl,“c/z
se trouvent dans des tables
( Tables de Dunnett >.
2.4.1.5- Méthode de Tukey
C‘est une méthode comparable à la PPDS, où l’on compare
toutes les paires de moyennes à une valeur critique qui
correspond à la PPAS de Newman et Keuls calculée pour p
traitements.
Tout en étant proche de Newman et Keuls, le test de Tukey
est beaucoup plus conservateur (risque de première espèce moins
élevé). ( Dagnélie, 1975 )
2.4.1.G Méthode de Gupta
Le but de cette méthode est de délimiter le plus petit
ensemble de moyennes ayant une forte probabilité d’englober la
moyenne théorique maximale (ou minimale).
La méthode est comparable à celle de Dunnett, mais on prend
la valeur la plus élevée (ou la plus petite), au lieu de prendre
le témoin commme valeur de référence; et on envisage le cas d’un
test unilatéral ( la valeur a,,412
est remplacée par di-q ).
Concrètement, on réunit les valeurs Xi qui sont telles que

1 4
2.5- Facteurs quantitatifs
2.5.1- Méthode des contrastes
On appelle contraste toute combinaison linéaire des moyennes
des k populations :
1 = clml +.,.... -t ckmk
où les, ci sont des constantes liées par ,?rC; = 0
i
On dira que 2 contrastes relatifs au même ensemble de
moyennes sont orthogonaux lorsque leur produit scalaire est égal
à 0:
Une somme de carrés d’écart relative à k moyennes peut être
décomposée en k-l. contrastes orthogonaux ayant chacun un degré
de liberté.
La somme des carrés d’écart d’un contraste est
Pour tester un contraste particulier, on compare la somme
des carrés d’écart de ce contraste par rapport à la variante
résiduelle. Ce rapport définit une variable aléatoire F dont le
nombre de degré de liberté du numérateur est 1 et celui du
dénominateur est égal au nombre de degrés de liberté de la
variante servant de base de comparaison.
2.5.2- Méthode de Schéffé
Cette méthode est peu sensible à la non-normalité et à
l’inégalité des variantes des populations comparées; la méthode
se base sur la propriété suivante :
Elle permet de tester simultanément la signification de tous
les contrastes.
.

15
2.5.3; Régression polynomiale
L’analyse de la réponse de l’application de différentes
doses de fumure peut être faite par les méthodes de régression,
en établissant une relation ( courbe de réponse ) entre la dose
et le rendement. On s’intéresse de savoir si la relation est
linéaire ,quadratique ou non.
Pour cela, on décompose la somme des carrés des écarts
factoriels ( liée à l’effet dose ) de 1’ANOVA en sommes de
carrés d’écarts relatives à la régression linéaire et
quadratique.

16
2.6- Les transformations des variables
Lorsque les conditions d’application de l’analyse de
variante ne sont ‘pas vérifiées , on peut envisager de transformer
les variables.
Les trcnsformations
des variables permettent de se
rapprocher des co,ndit ions “idéales”.
Le choix d’une transformation peut se faire de façon
empirique ou de façon théorique.
Le choix empirique d’une transformation se fait en
établissant un diagramme de dispersion des moyennes et des
variantes, en portant en abscisses les moyennes et en ordonnées
les variantes. La forme du nuage de points ainsi obtenue oriente
le choix de la transformation. ( Dagnélie, 1975 ).
L’approche théorique ( Coursol, 1980; Dagnélie, 1975 )
repose sur l’existence d’une relation liant les variantes (#)
aux moyennes (m) : û2 = f(m)
La méthode consiste à chercher une transformation g(x) telle
que la variante de la variable transformée y soit une constante.
D’une manière
é c r i r e :
Pour que
soit une constante, on doit avoir :
P
Considérons par exemple, des valeurs observées suivant une
distribution Poisson. Celle-ci se caractérise par le fait que sa
variante est égale à sa moyenne :
3
b
Choisissons g(m) =
- = c-
on
evù
Il s’ensuit que la transformation racine carrée est celle
qui stabilisera les variantes .

17
2,7- Méthodes d’analyse de variante non-parametrique
Il peut arriver que les conditions d’utilisation de 1’ANOVA
ne soit toujours pas satisfaites après transformations des
variables. Dans une telle situation, on peut procéder à une
analyse de la variante non-paramètrique . La particularité des
méthodes non-paramétriques est qu’elles ne font aucune hypothèse
sur la distribution de la population dont est extrait
l’échantillon.
Le principe des méthodes non-paramétriques est de remplacer
les valeurs observées par leurs rangs ou encore de classer les
observations dans 2 groupes selon qu’elles sont inférieures ou
supérieures à la médiane. Lorsque les tests paramétriques sont
applicables, les tests non-paramétriques sont moins puissants .(
Dagnélie,1975 >.

18
III- ANALYSE DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
Les essais ont été implantés en station et en milieu paysan.
Par essai en station, nous entendons tout essai entièrement géré
par le chercheur #quelque soit son lieu d’implantation. Par essai
en milieu paysan , nous entendons tout essai partiellement ou
entièrement géré ‘par le paysan.
Des connaissa,nces acquises en station, il convient de mettre
en oeuvre une nouvelle série d’essais, cette fois-ci en milieu
paysan, dont le but principal est de confirmer ces
connaissances.
Du point de vue technique d’analyse statistique, il n’existe
aucune différence entre ces deux types d’essais. L’essai en
station, est un essai en milieu contrôlé et l’essai en milieu
paysan se caractérise par une grande hétérogénéité
On peut
??
cependant s’attendre à des résiduelles plus grandes en milieu
paysan, ce qui aura pour effet de réduire la puissance des
tests.
Il arrive souvent que des essais soient mis en place sans
qu’au préalable des considérations statistiques soient prises en
compte. Dans ce chapitre , nous analyserons pour chaque protocole
les éléments fondamentaux qui le constituent :
- objectif de recherche
- nature et nombre de traitements
- dispositif expérimental
- randomisation ou affectation au hasard des objets
- taille et forme des blocs et des parcelles
- nombre de blocs ou nombre de répétitions
- techniques culturales
- site d’implantation de l’essai
- observations
En plus de ces éléments , nous porterons notre attention sur
les conditions d’utilisation de 1’ANOVA classique.
3.1- Eléments d’un protocole expérimental
Rappelons brièvement les éléments fondamentaux d’un
protocole expérimental,
a- objectif de recherche
L’objectif de recherche doit formuler de manière claire et
précise le but de l’expérience. Pour plus de clarté et pour ôter
toute ambiguïté au moment du choix des méthodes d’analyse
statistique, l’objectif de recherche peut être formulé sous
forme de questions :
Y-a-t-il différence entre traitements ? Si oui, quels
traitements sont significativement différents ?
Qu’elle est la dose optimun d’azote à considérer ?
Quel est le traitement économiquement rentable ? etc...

19
Présenter l’objectif de recherche de cette facon va
permettre d’avoir non seulement une idée claire sur les
questions que se pose l’expérimentateur en lançant 5on essai,
mais aussi de proposer 1”approche statistique la plus adéquate
en vue d’apporter les réponses précises.
b- Nature et nombre de traitements
La détermination de la nature des traitements et de leur
nombre appartient au chercheur expérimentateur. Cependant le
dispositif expérimental, peut dépendre du nombre de traitements.
Pour plus de 20 traitements on peut envisager des blocs
incomplets ,c’est-à-dire des blocs comportant moins d’unités
expérimentales que d’objets.
c- Dispositif expérimental
- Le choix du dispositif expérimental dépend :
- du nombre de facteurs à étudier
- de l’homogénéité ou non du terrain
- du but de l’expérience
Il résulte d’un compromis entre les contingences pratiques et
les considérations théoriques.
d- Randomisation ou répartition au hasard
Elle consiste à déterminer par des tirages au sort quelles
parcelles seront affectées à un traitement donné. Elle donne à
n’importe quel couple de traitements une chance égale d’être
appliqué à deux parcelles adjacentes, si bien que les effets de
corrélation ont tendance à se compenser lorsque le nombre de
répétitions est assez grand. L’analyse des résultats supposant
l’indépendance des erreurs , peut conduire à des évaluations
biaisées si les erreurs sont corrélées. La randomisation assure
I’hypothSse d’indépendance des erreurs et permet d’éliminer tout
risque d’erreur systématique. On doit toujours procéder à une
randomisation quelque soit le nombre de traitements
e- Taille et forme des blocs
La taille des blocs dépend des contingences pratiques
(matériel de labour, disponibilité des surfaces c.ultivables
e t c . . . > ( Dagnélie, 1980 )
L’existence ou non d’un gradient de fertilité dicte la forme
des blocs et des parcelles. Lorsqu’il existe un gradient de
fertilité oriente dans une direction donnée, il faut adopter des
parcelles rectangulaires,allongées parallélement à la direction
générale de cette hétérogénéité ( Figure 3 >. Ce qui implique
que les blocs auront une forme allongée perpendiculaire à la
direction du gradient ( Kempthorne,l952 > . De cette façon , les
blocs seront les plus homogènes possibles. Lorsque le terrain
est relativement homogène, les blocs comme les parcelles auront
une forme aussi carrée que possible ( Kempthorne,l952 ). En
l’absence de toute information relative à l’hétérogénéité du
terrain, les bloc:s doivent être aussi compacts que possible . (
Kempthorne, 1952 )

20
Parcelle‘
m-m
---1.------1------1-------------------
t
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
--------._----------_________________I__--
\\
------I-*--I------_-----------------------
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
\\
! !- Blocs
--------._--------------------------------
/
..,....................*.*.............*.
/
--------.---I-----------------------------
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
d
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
/
--------.-----------__________l_______l_--
Figure 3 - orientation des blocs et parcelles

f- Nombre de blocs ou de répétitions
Le choix du nombre de répétitions relève de 4 critères:
l- du risque d de première espèce.
Z- du risque 6 de seconde espèce.
3- de la différence (A) exprimée en pour cent de la moyenne
à mettre en évidence pour conclure à une différence entre
traitements.
4- de la valeur du coefficient de variation .
Cochran et Cox ( 1957 ) fournissent des tables permettant
suivant les éléments ci-dessus de déterminer le nombre de
répétitions nécessaires pour atteindre une précision donnée. (
Tableau 2 )
Considérons deux traitements Tl et T2 de moyennes
respectives ml et: m2. Soit m la moyenne générale. On sait que
toute observation Xij suit une loi normale de moyenne mi et de
variante T” . Il s’ensuit que le coefficient de variation
(C.V.) est égale à $/m. Supposons d’une part que la différence
exprimée en pour cent de la moyenne générale est : f!l = (ml-m2) /m
= 30%, et d’autre part que C.V. = 20% .
Le tableau 2 montre qu’avec& = 5% et pour une puissance de
test de 80% (8 chances sur 10 de déceler une différence
significative) il faut 8 répétitions pour mettre en évidence les
différences significatives.
Considérons un autre essai pour lequel le C.V. = 10%.
P o u r
o( = 5%, l.- f = 80% et A = 30%, la table montre qu’il
faut considérer 3 répétitions.
On remarque donc que dans le cas d’un essai où la résiduelle
est plus grande ( cas des essais en milieu paysan ) il faut
augmenter le nombre de répétitions pour mettre en évidence des
différences significatives.
Le nombre de répétitions à considérer dans un essai est
fonction de l’expérience. Il est donc souhaitable avant de
lancer un essai de consulter les abaques ou les tables
permettant de le déterminer .
L’Institut Technique des Céréales et des Fourrages (ITCF)
fournit aussi des abaques permettant de déterminer le nombre de
blocs ( répétitions > et la puissance des tests correspondant à
un nombre de répetitions données.( Figures 4 et 5 )
Plus le nombre de répétitions est élevé, plus le test
statistique sera puissant, puisque la variante de la différence
entre 2 moyennes évolue comme l’inverse du nombre de répétitions
:
n
Var(Zl -- 22) = 7
Plus le nombre de répétitions est grand, plus grande est la
précision. Cependant, il ‘ne faut pas perdre de vue le coût élevé
de l’essai qu’engendrera un nombre élevé de répétitions.

21a
Tableau 2. Nombre de répétitions nécessaires pour comparer
deux ou plusieurs traitements.
NUMBER OF REX'LICATIONS IQR TESTS OF SICNIFICANCE
Two-tiledtarts
-.-
Ï
lhe diffu-
Truc standard error pu unit (v) M pcrœnt of thc mean
enœ (d) 88
perœnt of
tha nK%n
a
3 4
5 6
7 8
11 12
14 16
-
- .
-
-
-
6
4
7 11
17 24
32 41
5
9 15 22 31
42
7
14 u
38
10
2
3 4
5 7
9 11
14 17
a024
32 41
2
3 6
7 9
12 15 18 22
27 31
42
3
0 7
11 14
19 24
30 37
46
15
2
2 3
3 4
6 0
7 8
10 11
15 19 2429
2
2 3
4 6
6 7
9 11
13 16
19 25 31 39
3
3 4
6 7
9 12 14 17
21 u
3 3 4 2
20
2
2 2
3 3
3 4
0 6
6 7
9 11
14 17
2
2 2
3 3
4 5
6 7
8 9
12 15
18 2 2
2
3 3
4 6
6 7
9 11
12 14
19 u
30 3 7
25
2
2 ’ 2
2 2
8 3
3 4
4 6
6 7
9 11
2
2 2
2 8
3 4
4 6
5 6
8 10
12 15
2
2 3
3 4
Ji u
6 7
9 10
13 16 mu
<ao
2
2 2
2 2
3 8
4 4
6 6
0
.2 3
2
2 2
2 2
3 3
3 4
4 0
6 7
2
2 a
a 3
4 4
6 6
6 7
9 12
14 17
N&I. h ~n#hcting the tabla, it WM USILI& thst tbe number of dem of
freedom for errer in 3(r - 1); chia would &pply in a randornhd bloch ewrjment
with 4 tr*atmenta.
TABLE
&per figure: Te+& of signihnœ st 5% hwl, probability 80%
hliddle figure: Test of sigdknœ St 6% k~e!, probabsty 90%
Lower figue: Test of aignihnœ rt 1% ~VI, pmhbiky 95%

Figure 4
ABAOUE 1, NCWRE DE REPETITIONS DU DE BLDCS
NECESSAIRES POUR COMPARER DEUX DU PLUSEURS
TRAITEMENTS -
ATTITUDE EXPLICATIVE
-
RISWE DE Iére ESPECE 0(=0.05. test t.itat&rl
\\
.

21c
.
A
S O - -
+
Figure 5
ABAOUE2, NOMBRE DE REPETITIONS OU DE BLOCS
NECESSAIRES POUR COMPARER DEUX OU PLUSIEURS
TRAITEMENTS w
ATTITUDE PRATIOUE
30--
t
t
m--

22
L’absence de signification statistique peut résulter des
faibles degrés de libertés liés à très peu de répétitions.
g- Techniques culturales
On doit veiller à ce qu’il y ait régularité des techniques
culturales quand celles-ci ne sont pas les facteurs étudiés.
Tous les facteurs non étudiés ou mesurés doivent restés
constants tout au long de l’expérience ( épandage d’engrais,
méthode de sarclage , mode de semis, mode de labour, précédent
cultural, e t c . . . ) sous peine d’accroitre
la résiduelle (dans
tous les cas) ou de faire des biais ( dans les mesures ).
h- Site d’implantation de l’essai
Le choix du site d’implantation de l’essai est un acte
capital. Avant d’implanter un essai, il faut bien connaztre et
bien apprécier les conditions agro-pédologiques du lieu
d’implantation. Connaft-on l’histoire culturale du champ ou de
la parcelle ? Cette information préalable est indispensable en
ce sens qu’en cours de déroulement de l’expérience, les
phénomènes insolites peuvent Fendre difficiles toute
interprétation tant statistique qu’agronomique. En effet, les
effets résiduels des précédentes cultures peuvent être
d’importantes sources d’erreurs systématiques.
i- Observations
-
On peut distinguer deux types d’observations: les
observations essentielles et les observations accessoires. Les
mesures des observations doivent être faites avec le plus grand
soin et avec précision . Les observations essentielles
permettront d’établir les différences ou les relations entre
facteurs’ , par contre les observations accessoires joueront un
rôle important au moment de l’interprétation des résultats car
elles caractérisent en général, les conditions de
l’environnement.
Nous regrouperons les protocoles expérimentaux par type de
d i s p o s i t i f s .
3.2- Les plans complètement aléatoires ( Completely
randomized designs >
Principe
Dans ce plan, les niveaux des facteurs ou traitements sont
répartis de façon aléatoire sur les unités expérimentales. C’est
le dispositif le plus simple à réaliser. Le nombre de facteurs
et de niveaux n’est pas limité. La randomisation peut se faire à
l’aide de tables de nombres aléatoires. La préparation des plans
peut se faire par ordinateur ( logiciels MSTAT, STATITCF,etc...).

23
Le plan complètement albatoire suppose un terrain fort
homogène. Plus le terrain est homogène, plus petite est l’erreur
expérimentale , et plus grande est la précision des comparaisons
des traitements.
Lorsque le nombre d’objets à comparer est important, les
plans aléatoires complets fournissent des tests peu puissants
car l’augmentation des parcelles peut accroftre la résiduelle
suite à l’utilisation de grandes surfaces.
3.2.1- Analyse d’un plan complètement aléatoire: essai de
lutte chimique contre les ennemis du diakhatou ( annexe 1 ).
Considérons le protocole expérimental de lutte chimique
contre les ennemis du diakhatou ( annexe 1 )
L ’ o b j e c t i f e s t p r é c i s : il justifie la nécéssité de mener
des actions de protection du diakhatou, et précise clairement
les interrogations du chercheur. Le but de l’essai est de
comparer quatre traitements.
Le protocole ne renseigne pas sur l’homogéneité ou non du
site d’implantation. Ce type de dispositif n’est pas adéquat
lorsque l’homogénéité
du site n’est pas garantie.
Aucune information n’est donnée sur le précédent cultural.
Y-a-t-il eu homog,énéisation des pratiques culturales avant
l’implantation de l’essai ?
Aucune référence n’est faite sur la topographie du site
(existence de fortes pentes) mettant en évidence l’existence
d’un gradient de fertilité. La présence d’un gradient de
fertilité peut privilégier certains traitements au détriment
d’autres.
Le schéma de l’essai ne prévoit pas de bordures. A-t-on
pensé aux effets de “contagions”.
On ne précise pas l’unité de mesure de l’efficacté des
traitements.
Faute de noix; de neem cet essai n’a pas été mené
conformément au protocole expérimental.
3.3- Blocs aléatoires complets (Randomized complete block
designs)
Principe
Contrairement au plan complètement aléatoire, le bloc
aléatoire complet permet de contrôler un facteur d’hétérogénéité
en faisant des blocs. Il n’est pas nécessaire que les blocs
soient contigus. La seule exigence au niveau des blocs est qu’à
l’intérieur de ceux-ci, les parcelles soient les plus homogènes
possibles. Ces blocs sont dits complets lorsque tous les
traitements mis en expérience sont présents une fois dans chacun
d’eux.
Les avantages d’un tel dispositif sont :
- la possibilité de supprimer des blocs ou même des
traitements en cours de réalisation de l’expérience
- le contrôle d’un facteur d’hétérogénéité.

2 4
3.4- Analyse de plans en blocs aléatoires complets
3.4.10 Comparaison des itinéraires techniques sur
l’arachide en station ( annexe 2 )
Le but de cet essai est bien précis: il s’agit de comparer
en station les itinéraires techniques de la culture de
l’arachide des zones 4 et 5.
Rappelons briévement que l’équipe Systèmes de Recherche des
systèmes de productions du CRA de Djibélor a divisé la Basse
Casamance en cinq situations agricoles homogènes selon les trois
critères suivants ( Equipe Système Basse Casamance, 1985 ):
- division sexuelle du travail
- importance du riz repiqué
- degré d’adoption de la traction bovine
Ces critères n’ont pas trait aux conditions du milieu.
Les résultats de l’analyse de variante sur le rendement
produit en kg/ha .figurent dans le tableau ci-après :
Tableau 3 : E#ssai de comparaison d’itinéraires techniques
sur l’arachide en station : tableau d’analyse de .la variante du
rendement produit en kg/ha.
Source de Variation ! Dl !
MS
! F
!
!
!
!
!
répétition
!
2
!
835468.583 ! 2.27
!
traitement
!
3
!
1294680.306 ! 3.52 NS!
résiduelle
!
6
!
368211.806 !
!
!
!
!
!
Total
!
11 !
!
!
c.v = 14.54% , moyenne générale =4172.083
Moyennes :
Traitements 1
2
3
4
3199.68
4444.333
4644.33
4400.00
L’effet des traitements est non significatif.

2 5
Le nombre de répétitions ( 4 dans le protocole et 3 en
réalité ) est insuffisant. Les abaques fournies par ITCF (
Figure 4 ) montrent qu’avec un nombre de répétitions égale à 4,
un q égale à 5%, un coefficient de variation ( C.V.) de l’ordre
de 15% et pour (A> de 20% de la moyenne générale, la puissance
du test est de 10%. En effet,( Figure 4 ) l’horizontale
d’ordonnée 4 ( nolmbre de répétitions > et la verticale
d’abscisse 1.3 ( A/L.\\~ > se rencontrent à peu près en un point
situé sur la cour’be 8 = 0.90. Ce qui signifie que la puissance du
test, l- 6, est égale à 10%. Cela veut dire que le chercheur n’a
que 10 chances sur 100 pour mettre en évidence une différence
significative.
De même, en utilisant la table de Cox et Cochran ( Tableau
z ), on note que pourti = 5%, I-e= 90% ,A = 20% et pour n = 3,
le coefficient de variation ne devrait pas dépasser 7%.
11 serait donc bon d'augmenter le nombre de répétitions
pour
s'assurer du bon fondement des recommendations destinées
au monde rural.
Les traitements ont été effectivement randomisés au sein des
blocs.
Puisque le protocole ne fait aucune référence sur
l'existence ou non d'un gradient de fertilité, les blocs
auraient dûs être aussi compacts que possible.
Les observations à faire, mises à part les observations
essentielles ( temps de travaux et rendement ) se trouvent dans
une fiche complémentaire au protocole expérimental.
3.4.2- Comparaison des itinéraires techniques sur
l’arachide en milieu paysan ( annexe 3 )
Il est à noter que les protocoles expérimentaux des essais
d'itinéraires techniques en milieu paysan n'étaient pas conçus
en ayant l'idée d'une possible exploitation statistique (
analyse de variante par exemple > des résultats; ce sont en
priorité des essais démonstratifs ou didactiques à l’intention
des paysans et oG le facteur temps de travail est l'observation
essentielle. La réduction de ce temps de travail par
l'utilisation des matériels de culture attelée aura pour effet
de libérer le paysan qui pourra se consacrer à d'autres
activités. Cependant, les caractéristiques mesurées, le temps de
travail et le rendement, peuvent être analysées statistiquement
en augmentant le nombre de paysans; chaque paysan constituant
une ou deux répétitions.
Le protocole expérimental ne précise pas explicitement le
dispositif expérimental à mettre en place. Le schéma de l'essai
laisse supposer un plan en blocs aléatoires complets à deux ou
trois traitements suivant les sites d'implantation de l‘essai.

26
En parcourant les données effectivement recueillies on
constate une variation du nombre de traitements
au niveau d’une
même zone :
Zone 4
village 1 : deux traitememts (T3 et T4) en deux répétitions
village 2 : trois traitements (Tl,T2,T3 > en une répétition
Zone 5
village 1 : deux traitememts (Tl et T3) en deux répétitions
village 2 : trois traitements (Tl,T2,T3) en une répétition
Le fait de n’avoir pas initié les mêmes traitements dans les
villages d’une même zone rend difficile toute généralisation des
résultats à l’ensemble de la zone. Les essais d’une même zone
devraient être organisés sous les mêmes conditions : mêmes
traitements, mêmes dispositifs expérimentaux, etc...
Le choix des paysans dans les différentes zones est en fait
d i f f i c i l e
: on ne travaille qu’avec les paysans volontaires. On
ne sait donc pas pendant l’élaboration de l’essai avec quel
paysan on va travailler et surtout sur quel site.
3.4.3- Test du semoir dans les rizières ( annexe 4 )
Le but de cet essai est de comparer la technique locale de
semis et celle du semis au semoir Super-Eco.
L’observation essentielle sera le temps de travail au niveau
du sarclage.
Le dispositif expérimental est un binôme, c’est-à-dire un
bloc alétoire complet à deux traitements.
Le protocole expérimental ne précise pas le nombre de
paysans par village qui participeront à cette action. La
répartition des essais est la suivante:
Zone
v i l l a g e s
répétitions
variétés
3
1
2
R.T et S.C
4
1
2
S.C
5
1
1
s . c
R.T = Richard-TO11
s . c = Sény Coly
Le nombre de répétitions est insuffisant pour prétendre à
une analyse statistique valable des données.

27
La préparation du sol devrait Gtre faite sous les mêmes
conditions dans une même zone pour avoir une bonne base de
comparaison.
Aucune référence n’est faite sur le précédent cultural et le
gradient de fertilité. La connaissance de ces éléments est
indispensable pour une bonne organisation des essais.
3.4.4- Sarclage mécanique du riz de nappe ( annexe 5 )
Le même protocole expérimental a été conçu pour l’essai en
station et pour les essais en milieu paysan.
L ’ o b j e c t i f d e l ’ e s s a i e s t
clair: il s’agit de comparer
trois techniques de sarclage du point de vue du temps de
sarclage.
Les villages d’une même zone devraient être choisis
aléatoirement. A L’intérieur d’une même zone, on devrait
disperser les essais pour permettre d’avoir une bonne
connaissance du milieu.
Pour chaque zone on devrait être à mesure de fournir les
informations sur :Le nombre de paysans avec lesquels on compte
travailler.
Dans une même zone, on devrait utiliser la même variété,car
considérer différentes variétés ne permettra pas de dire si les
différences effectivement constatées au niveau des rendements
sont dues aux techniques testées ou aux variétés. L’objet de
cette étude étant de comparer des itinéraires techniques,ceux-ci
doivent l’être sur une base commune.
Le schéma de l’essai suppose qu’aucune randomisation des
traitements n’a été effectuée.
On ne sait pas au moment de l’élaboration du protocole
expérimental où sera implanté l’essai,d’où l’impossibilité de
connaitre l’histo,ire culturale de la parcelle avant la mise en
place de l’essai.
Récapitulons les essais.
Zone
v i l l a g e s
répetitions traitements
----v----- -------,-------------____________I_______-
station
---Mm--
2
3
4
1
2
3
5
1
1
3
3.4.5- Labour et sarclage du mafs en plein champ ( annexe 6
>
L’objectif de cette action de recherche est bien précis. Il
fait ressortir la question fondamentale à laquelle le chercheur
veut apporter réponse : l’utilisation de certains types de
matériels de culture attelée ( charrue
ucf,butteur-billonneur,houe
sine no9 ) permet-t-elle d’augmenter
la productivité de la main-d’oeuvre ?

28
C’est en fait le type de sarclage qui fait la différence
entre le traitement 1 et le traitement 2.
Le nombre de répétitions bien que non précisé dans le
protocole expérimental est fort variable: 2 en zone 3, 15 en
zone 4 et 2 en zone 5.
Le protocole expérimental ne renseigne pas sur l’existence
d’un gradient de fertilité. Une information sur celui-ci
permettrait de définir la forme à donner aux blocs.
L’information sur les champs est souvent manquante pour la
simple et bonne raison qu’au moment où est établi le protocole
expérimental l’on ne sait pas encore sur quel champ va -t-on
implanter l’essai.
Pour toutes les zones, la variété ZMlO a été utilisée.
On doit réaliser l‘expérience dans les conditions les plus
homogènes possibles car le problème le plus important en
itinéraires techniques est la possibilité de généraliser les
conclusions au niveau d’une zone. En collectant des données, on
doit toujours se poser la question de l’adéquation entre les
observations et la population qu’elles sont censées repésenter.
Ainsi, des informations relatives à une expérience realisée dans
un champ d’essai localisé sur un seul site seront jugées
insuffisantes pour tirer des conclusions valables pour toute une
zone. Un nombre élevé de répétitions accroîtrait la précision
des résultats en réduisant la résiduelle et ferait ressortir de
faibles différences significatives..
3.4.6- Test vraie grandeur de riz aquatique en milieu
paysan ( annexe 7 >
Le but de l’essai est de comparer les variétés améliorées et
les variétés locales du point de vue rendement.
Le protocole ne mentionne pas quelles variétés locales
seront testées au niveau d’une zone donnée.En parcourant les
données collectées on remarque que les variétés améliorée et
locale varient d’un paysan ( un paysan constituant une
répétition ) à un autre dans même zone. Par exemple, dans la
zone 5 on note :
variétés
paysan 1
paysan 2
paysan 3
paysan 4
A
rock 5
rock 5
rock 5
DJ684D
L
ekouly
gheghène
yaghoiolal
yahitaI
variétés
paysan 5
paysan 6
paysan 7
paysan 8
A
BW2401
IR207 1
IR207 1
IR207 1
L
ebandioulaf ebandioulaï gheghène
ebigne
A = améliorée
L = l o c a l e

29
Pour analyser cet essai , on va dans une même zone,
considérer un paysan comme une répétition. Par exemple pour la
zone 1 on aura 22 répétitions . Le traitement étant la variété à
deux niveaux ( améliorée et locale >.
L’analyse de variante sur le rendement paddy en kg/ha (
données transformé!es > donne le tableau suivant :
Tableau 4 . Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan: tableau d’analyse de la variante du rendement
paddy en kg/ha ( données transformées ).
Source de Variation !
Dl !
MS ! F
!
répétition
!
21 !
0.727 ! 1.07 !
traitement
!
1 !
0.049 ! 0.07 NS !
résiduelle
!
21 !
0.676 !
!
To,tal
!
43 !
!
!
c.v = 30.25%
L’analyse statistique révèle que l’effet du traitement est
non significatif.
Le labour et le mode de semis doivent être identiques pour
une même zone. Les façons culturales ne doivent pas varier car
elles ne constituent pas l’objet de cette action de recherche.
3.4.7- Test vraie grandeur de riz de nappe ( annexe 8 )
Le protocole expérimental de cet essai est identique au
précédent. Les mê’mes remarques s‘imposent.
3.4.8- Test vraie grandeur de sorgho ( annexe 9 >
Cet essai
de comparaison variétale n’a été implanté que
dans deux villages de la zone 4 :

30
village 1
nombre de répétitions : 1
nombre de paysans : 1
précédent cultural : mil
variété améliorée : SSV6
variété locale : coutirey
village 2
nombre de répétitions : 6
nombre de paysans : 4
La répartition des essais par paysan est la suivante :
paysan 1 ( 2 essais >
paysan 2 ( 2 essais)
SSV3 et Farafegni
SSV5 et Windy
SSVO et Farafegni
SSV8 et Windy
p.'c : mil
p.c : arachide
paysan 3 (1 essai)
paysan 4 (1 essai)
SSV5 et Windy
SSVO et Windy
P*C : jachère
P*C : arachide
P*C = précédent cultural
Chaque paysan constitue une ou deux répétitions. Pour cette
zone on compte 7 répétitions.
On doit veiller à ce que les facteurs non étudiés ( mode de
semis, mode de labour, type de labour, etc...) restent uniformes
au cours de l'essai. En somme, il faut tout homogénéiser. "Tout
le monde fait la même chose":
- mettre l'engrais ou pas
- associer le sorgho à d'autres cultures ( les mêmes pour
tous les paysans d'une même zone > ou pas
- même type de labour
Le précédent cultural devrait être le même pour avoir une
bonne base de comparaison.
Aucune attent:ion n'est accordée à l'existence d'un gradient
de fertilité .

31
Four mettre en évidence une réelle différence significative
entre traitements, il conviendrait d’augmenter autant que faire
se peut, le nombre d’essais ayant des objets et des précédents
culturaux identiques.
3.4.9- Fumure sur mars - Essai en station ( annexe 10 )
L’objectif de cet essai est en fait multiple, il s’agit :
l- d’élaborer une courbe de réponse du mars à la poudrette
2- de comparer cette courbe à celle des engrais chimiques
3- de comparer dès la deuxième année d’implantation de
l ’ e s s a i , l ’ e f f e t r é s i d u e l d u parcage.
La façon dont les traitements ont été conçus, ne permettra
pas de comparer la courbe de réponse du mars à la poudrette et
la courbe de réponse des engrais chimiques. La fonction de
production de la dose de poudrette englobe un seul paramètre (
dose de poudrette ) alors que celle des engrais chimiques
englobe deux paramètres ( engrais de fond et engrais de
couverture >.
Le dispositif expérimental n’est pas explicitement cité. Le
nombre de répétitions n’est pas mentionné, mais le schéma de
l’essai laisse supposer un bloc aléatoire à 4 répétitions . Ce
nombre est insuffisant . 11 conviendrait de l’augmenter pour
s’assurer de la validité des conclusions de cette étude.
Aucune information sur le p%cédent cultural de la parcelle
n’a été donnée . Tiendra-t-on compte de son impact sur le
rendement ?
Que fera-t-on des tiges de mars après la dernière année ?.
Les laisser sur le champ ne va-t-il pas jouer sur l’apport réel
de matières organiques ? . Cet apport de matières organiques ne
permettra pas de répondre avec certitude, au bout de la
troisième annèe ,s’il y a ou non effet résiduel du parcage car
la première bande aura béneficié de cet apport alors que la
deuxième n’en aura pas béneficié .
L’analyse des résultats des données transformees
(transformation logarithmique) du rendement grain donne le
tableau suivant :

32
Tableau 5 . Essai fumure sur mafs en station : tableau
d’analyse de la variante du rendement grain.
Source de Variation ! Dl
!
M S
! F
!
!
!
!
!
répétition
!
3 !
0.035 ! 1.34 !
traitement
!
5 !
0.025 ! 0.96 NS!
résiduelle
!
15
!
0.026 !
!
!
!
!
!
Total
!
23
!
!
!
!
!
!
!
C*V =
5.29%
On note que 1”effet du traitement est non significatif pour
la variable rendement grain, par conséquent il n’est pas
nécessaire d’établir la courbe de production.
L’analyse des données brutes sur le rendement
paille/parcelle
en kg montre que le traitement est hautement
significatif ( Tableau 6 >
Tableau. 6 . Essai fumure sur mafs en station : tableau
d’analyse de la variante du rendement paille/parcelle en kg/ha.
Source de Var:Lation !
Dl !
M S
! F
!
1
!
!
!
répétition
!
3 !
163793.375 ! 0.52
!
traitement
!
5 !
4548068.842 !
14.51** !
résiduelle
!
15 !
313393.442 !
!
!
!
!
Total
!
23 !
!
!
1
I
1
c.v = 21.12%
,moyenne générale =2650.79 kg/ha
** = hautement significatif

3 3
Moyennes par traitement du rendement paille/parcelle en
kg/ha.
Traitements
moyennes
Tl
1996.25
T2
1954.25
T3
1916.75
T4
2072.00
T5
3564.75
T6
4400.00
Pour comparer la poudrette aux engrais chimiques, nous
allons considérer le contraste suivant:
*Y
La somme des car& des écarts ( SCEQ
> liés à ce contraste
est:
9
a 1
SCE
=,------ = 19361940.033
R
rcc"
D'où F = 61.78 à 1 et 15 degrés de liberté.
De ce résultat, on peut tirer la conclusion suivante: pour
des parcelles traitées aux engrais chimiques, le rendement
paille/parcelle est significativement plus élevé que celles
traitées à la poudrette. Le rendement moyen paille/parcelle est
de 3982.75 kg/ha pour les engrais chimiques et est de 2971.5
kg/ha pour la poudrette.
3.4.10- Fertilisation mars en plein champ ( annexe 11 )
L'essai a été implante en milieu paysan dans différentes
zones . Son but est de proposer le traitement économiquement
rentable pour la production du mafs en plein champ.
Les précédents culturaux des parcelles devraient être connus
avant l'implantation de l'essai . De même les analyses de sol
devraient être faites plutôt . Pour obtenir des résultats
fiables, iP faut regrouper dans une même zone des paysans dont
les parcelles ont eu un même précédent cultural et dont les
pratiques culturales sont identiques.
L'affectation au hasard des traitements aux parcelles n'a
pas été faite .

3 4
3.4.11- Essai d’évaluation de la nuisibilité des mauvaises
herbes ( annexe 12 )
L’objet de cette étude est de connaitre la période critique
de sensibilité du riz à la concurrence des mauvaises herbes .
Les caractéristiques de cette période critique ne sont pas
explicitement précisées dans le protocole expérimental .
Le protocole expérimental ne donne aucune information ni
sur l‘existence OU non d’une direction privilégiée de fertilité,
ni sur le précédent cultural de la parcelle .
Le nombre de répétitions est insuffisant . 11 serait bon de
l’augmenter en vue d’augmenter la puissance des tests.
Les résultats de 1’ANOVA sur le rendement en t/ha figurent
dans le tableau C:i-après:
Tableau 7 . E#ssai d’évaluation de la nuisiblité des
mauvaises herbes : tableau d’analyse de la variante du rendement
en t/ha.
Source de Variation ! Dl !
MS ! F
!
!
!
!
!
répétition
!
3 !
0.892 ! 2.32
!
traitement
!
13 !
9.004 ! 23.41** !
résiduelle
!
39 !
0.385 !
!
!
!
!
!
Total
-!
55 !
!
!
!
!
!
!
c.v = 18.44%
,moyenne générale = 3.363 t/ha
** = hautement significatif
L’analyse statistique révèle qu’il existe des différences
très hautement significatives entre traitements.

35
Appliquons le test de Newman et Keuls pour la comparaison
des traitements 2 à 2 .
Ce test donne les résultats suivants:
Oriqinal Oidw
Rani e d ?rder
tlean !=
1.95
EF
Hean 8=
5.17 F
H e a n ?=
2,43
E
Hem !=
5.05 kL
Hpan 3=
3.7& P C
Mean 9=
4.86 RE
H e a n 4=
4.51 AP
Yedn
L=
4.!0 AL
H e a n 5:
4.69 AL
!lean 5=
4.cIQ l?P
neën In-
4.!0 AP
Ilpan 4=
4.51 kE
Ilean 7=
5,nll AP
Hean 3=
li.!.: pc
Gin E-
5.i7 A
H e a n lf3=
;,jg
Ly!
H e m 9=
4.86 R P
tiean ?=
2.4:
E
lean 10:
S*3@ CD
nean 11=
7 7:
L . il _s
DE
Heafi
il=
?.3j DE
nean 1 =
1.95 EF
Mean 125
1191
EF
tlean 122
1.91 EF
H e a n 13=
1.48
EF
Hean !3=
1.4E1
EF
Itean 14=
?.Pb
F
tîean 141
V.&
F
-.
Les traitements ayant une
lettre commune ne sont pas
significativement différents.
Pour ce seul essai et à titre illustratif, nous allons
,examiner les conditions d’application de 1’ANOVA. IL faut noter
qu’en plus des hypothèses habituelles ( normalité des erreurs,
indépendance des erreurs, égalité des variantes ), on ajoute
l’hypothèse d’additivité pour le plan en blocs aléatoires
complets.
L’additivité veut simplement dire que la différence entre
deux traitements reste constante d’un bloc à un autre. Elle est
testée par le test de non-additivité de Tukey.
Nous fournissons ci-après les analyses produites par le
l o g i c i e l STATLTCP .

36
V A R I A B L E rdt I rrndercnt
1 1
I!
24
31
52
14
1241
2?
52 51
bl
l?
bIr
34
10;
6’ 10:
44
71 12 14 91
3321
Il! 104
92
93
64
121
114
IIî 1 1 3 101
EWCllFS 3
3 3 9
7
11 12
b
1 0 1
DokNES
-1.21
-0.72
- 0 . 2 4
0.25
0.73
l.Z?
-0.97
-0.48
O.OP
0.49
0.98
1.4b
nIkln!JH :
-1.21
nsrlnlv! :
1.4É
INTERVALLE :
0.24
INCICES D E YDPtIALIU Icotff~cirnti
d r K.F’fARS@N;
__.-__*___._-.-_---_.--------.---*----.---------
..--...
SVnETRIf
Ivrltur idd~lr fhbrique * OI : BETA 1 2 0 . 0 0 PROM 0.4,41>
J
APLAIISSE!W ivrlrbr id+Jit thloriqur : 31 : BEIA 2 i 3 . 2 9 PROBP 4 0.6480 ,!
l.*J
RfSiDt5 !iLlSPfC!S
Imdfh~~dr dr 6R!lP[rS:
CCAPTS-IVPLS
FAtlEUR 1
= trJlt?WDt
---L-_-_---._---_--__________
Il:
1
Ill
2 (21
3 (31
4 141
5 IS!
b lb)
7 (71
e (61
9 (P!
10110!
llll!i Clli~
0.31 0.57
o.e4
0.49
0.57
0 . 4 :
O*S!
1 . 3 2
0.s
0.4?
6.34
O.!?
II(‘:) 1. IIll4\\
0.67
0.33
I
IHI:*
15.13
ECAWS-TVPfS R:OCS
* BLOCS
---_-_-_.-___---_.-.-*~-.----
F2:
1 IF11 2 (B?J
! IBJ!
4 (841
0.41
0.41
0.5!
O.bB
Yhl: =
3.hP

37
L’histogramme des résidus sur la variable rendement en t/ha
présente une allure normale .
L’interaction traitement X bloc est non significative.
L’hypothèse d’égalité des variantes intra blocs et intra
traitements peut fitre acceptée.
Pour juger du caractère d’indépendance des erreurs, nous
nous baserons sur la randomisation. Une cartographie des résidus
aurait pu permettre de tester visuellement l’hypothèse
d’indépendance des erreurs, mais son établissement suppose une
connaissance du plan de l’essai tel qu’il a été mis en place.
3.4.12- Essai d’évaluation de la sélectivité d’herbicides
sur le riz aquatique ( annexe 13 )
Le but de cet essai est bien précis : il s’agit d’évaluer le
niveau de tolérance du riz à l’application d’herbicides pour le
désherbage sélectif .
Les remarques faites sur le précédent essai restent
valables. L’échelle de notation ( O-9 ) n’est pas précisée : à
quoi correspond le 0,le l,etc...
3.4.13- Essai de comparaison de méthodes mécaniques et
chimiques de désherbage du riz pluvial ( annexe 14 )
Il s’agit dans cette étude de comparer différentes méthodes
de désherbage du riz de nappe ou d’immersion faible du point de
vue du rendement (a
Mêmes remarques que précédemment.

38
3.4.14- Essai de désherbage chimique du mil -Test
d’efficacité ( annexe 15 >
L’objectif de cet essai est double, car il s’agit :
l- de tester l’efficacité de l’action combinée du
propazine-terbuthylazine-glyphosate
2- de comparer le traitement
propazine-terbuthylazine-glyphosate au traitement
propazine-atrazine
Pour statistiquement établir des comparaisons fiables, il
fallait répartir aléatoirement les traitements tout en adoptant
le principe des tlémoins systématiques . Un inconvénient majeur à
l’introduction des témoins systématiques est qu’elle implique
une augmentation lde la taille des blocs, ce qui peut provoquer
une augmentation ‘de la variabilité résiduelle . L’analyse d’un
tel essai nécéssite des techniques d’analyse particulière :
analyse de la covariance
( Dagnélie, 1980 ).
Les traitements ont été partiellement randomisés. Une telle
répartition des traitements permet de comparer visuellement le
témoin ( objet de référence ) et le traitement adjacent . Elle
permet aussi de soumettre à un même peuplement d’adventices un
même herbicide à différentes doses.
3.4.15- Essai de désherbage chimique du sorgho -Test
d’efficacité ( annexe 16 >
Le protocole expérimental de cet essai est identique au
précédent par conséquent, les mêmes observations s'imposent.
3.4.16- Lutte chimique contre les insectes nuisibles du riz
:essai matières actives X doses ( annexe 17 )
Le but de l’essai est de comparer 5 traitements dont 4
traitements herbicides.
Le nombre de répétitions ( 8 ) est satisfaisant.
Le schéma de l’essai ne prévoit pas de bordures. Pour les
essais herbicides, insecticides et “maladies’ il faudra toujours
prévoir des lignes de bordures entre parcelles,cela évitera des
“contagions” possibles entre parcelles voisines. Par exemple
dans le cas des maladies, les lignes de bordures peuvent être
constituées par des variétés résistantes.
Aucune référence n'est faite à l'histoire culturale de la
parcelle et au gradient de fertilité .

3.5- Efficacité relative du plan en blocs aléatoires
complets par rapport au plan aléatoire .(Gomez et Gomez, 1984)
Pour évaluer le gain de précision qu’apporte le plan en bloc
aléatoire complet par rapport au plan complètement aléatoire, on
c a l c u l e l ’ e f f i c a c i t é r e l a t i v e ( R . E ):
(r-al)Eb + r(t-1) Ee
R.E = --_.-------1----1---------
(rt-1) Ee
où r = nombre de blocs
t = nombre de traitements
Eb et Ee sont respectivement le carré moyen du bloc
et de la résiduelILe, Lorque le nombre de degrés de liberté de la
résiduelle est inférieur à 20, on multiplie le R.E par un
coefficient d’ajustement k :
( ( r - l ) ( t - l ) + 1 ) ( t ( r - 1 ) f 3 )
k = ---__------_--------_____I____
((t(r-1) + 1 ) ((r-l) (t-l) + 3 )
A t i t r e i l l u s t r a t i f , c o n s i d é r o n s l ’ e s s a i d ’ i t i n é r a i r e s
techniques sur l’arachide en station ( annexe 2 ) dans lequel on
désire comparer 4 traitements. On dispose de données sur le
rendement produit en kg/ha . L”analyse de variante sur les
données brutes donne le tableau suivant :
--------------------__________I_________-------------------
Source de variation ! Dl 1 Carré moyen ! F observé !
l
i
l
^___-_---------_-,-----,-------.--------------.------------.
1
Bloc
!
2
! 8 3 5 4 6 8 . 5 8 3 !
2.27 !
Traitement
!
3 ! 1294680.306 !
3.52 NS !
Erreur
!
6 !
368211.806 !
!
----------------------!------- !----------!------- !
Total ! 11 !
!
!
^-------------_-_.------------------------------------------
NS = non significatif
c.v = 114.54%
Le degré de liberté de l’erreur étant de 6 on calculera
l’efficacité relative ajustée avec r = 3, t = 4 :
k =77/81 = 0.9506
e t R.E =1.2307
d’oùK X R.E = 1.170
En termes de pourcentage , on obtient 117X, cela veut dire
que le plan en blocs aléatoires complets augmente la précision
de 17% par rapport au plan complètement aléatoire.

40
3.6- Plan en isplit
---.-- -.-
p l o t
Le split plot peut être classe dans la catégorie des blocs
aléatoires complets ; il se caractérise cependant, par le fait
que la répartition des objets (ou traitements ) se fait en deux
étapes:
- étape 1 : le bloc est subdivisé en p parcelles
correspondant aux p niveaux du premier facteur (A)
- étape 2 : c’haque parcelle définie ci-dessus est partagée
en q sous-parcelles correspondant aux q niveaux du second
facteur (B)
Le modèle mathématique correspondant au split plot s’écrit :
L’analyse des résultats d’un split plot se fait par
l’analyse de la variante à trois critères de classification , Le
tableau d’ANOVA correspondant à un split plot se présente comme
s u i t :
Source de variation
degré de liberté
Répétition
r - l
A
a - l
Erreur (1)
(r-l) (a-l)
B
b - l
A X B
(a-l) (b-l)
Erreur (2)
a(r-1) (b-l)
Total
rab-l

41
Le split plot se caractérise donc par deux sources d’erreurs:
l’erreur (1) et l’erreur (2) . L’erreur (1) sert de base de
comparaison pour le facteur alloué aux grandes parcelles tandis
que l’erreur (2) sert de base de comparaison pour le facteur
alloué aux petites parcelles et à l’interaction des deux
facteurs . Il faut noter que les comparaisons relatives au
facteur lié aux grandes parcelles seront toujours moins précises
que celles relatives au facteur lié aux petites parcelles et à
l’intéraction
des deux facteurs . Cela se traduit par un
coefficient de variation (C+V) correspondant à l’erreur
(2)
inférieur à celui correspondant à l’erreur (1). Il y a donc
perte de précision pour le facteur appliqué aux grandes et gain
de précision pour le second facteur et pour l’interaction des
deux facteurs .
On utilise le split plot quand ( Dagnélie,l980 ):
- on s’intéresse plus particulièrement à un facteur (
facteur prioritaire > qu’à l’autre
- on s’intéresse uniquement à l’un des deux facteurs et à
leur intéraction
- on introduit un facteur supplémentaire non prévu
initialement en cours d’expérience.
3.7- Analyse duqrotocole expérimental d’un essai split
.--
--.-
- - - - - -
p&t
-
3.7.1- Fertilisation minérale sur riz de nappe ( dans les
bonnes rizières > ( annexe 18 )
Le but de cet essai est de déterminer le niveau de
fertilisation minérale pour le riz de nappe économiquement
rentable dans différentes zones .
Le protocole ‘ne nous renseigne pas sur la façon dont les
sites où seront 2mplantés les essais ont été choisis . Pour une
meilleure représentativité, il faut choisir aléatoirement des
sites dans chaque zone car les conclusions de cette étude seront
généralisées au niveau de chacune des zones étudiées.
Le protocole expérimental assigne les variétés aux grandes
parcelles et les traitements aux sous parcelles sans pour autant
préciser quel facteur est prioritaire. Vu le but de l’expérience
,c’est au niveau des traitements où l’on désire le plus de
précision . Les traitements devraient être assignés aux sous
parcelles . Mais le schéma de l’essai dans le protocole
expérimental n’assigne pas les traitements aux sous parcelles.
Le fait de ne pas sérier les facteurs peut entraîner des erreurs
d’interprétation . Ce dispositif est trop lourd pour être
conduit en milieu paysan * Il ne faut pas perdre de vue qu’en
milieu paysan la qualité des essais réside dans la simplicité et
la facilité de réalisation . Puisque les variétés répondent
différemment à l’engrais, on aurait pu envisager un bloc
aléatoire complet au lieu d’un split plot car, l’objectif
principal est de détecter le traitement économiquement rentable
pour différentes variétés de riz .

42
L’histoire culturale des parcelles d’expérimentation n’avait
pas été établie avant l’implantation des essais, de même aucune
analyse des sols n’a été faite plutôt ,
Le nombre de répétitions est très insuffisant pour tirer des
conclusions fiables.
Cet essai n’a été implanté que sur un seul site de la zone
4. Quelques variables observées sont données dans le tableau 9
Les résultats de 1’ANOVA sur le rendement paddy en kg/ha
figurent dans le tableau ci-après :
Tableau 8 : Essai fertilisation minérale sur riz de nappe
:tableau d’analyse de variante du rendement paddy en kg/ha.
Source de variation ! Dl !
M S
! F
!
!
!
!
!
Répétition
!
3!
1131730.233
! 2.37
!
Traitement (A)
! 4!
1568193.850 !
3.28*
!
Erreur (1)
! 12 !
477464.650 !
!
Variétés (B)
! l!
1650786.900 !
4.70*
!
A X B
! 4!
64453.150 !
0.18 !
Erreur (2)
! 15 !
351546.967 !
!
!
!
!
!
Total
! 39 !
!
!
!
!
!
!
c.v (1) = 23.70%
; C.V (2) = 20.34% ; moyenne générale =
2915.55 kg/ha
* = sgnificatif
On note que les effets traitement et variété sont
s i g n i f i c a t i f s .
Une analyse économique devra permettre de proposer le
traitement économiquemnet rentable pour chaque variété.

I -
. .-km.-..“-
-.__ _.--.
^. .
^
--
---
.’
ht4
4ilc
FER-t-RN
1
Titlc: F E R T I L I S A T I O N RXZ DE NAPFE PASSE CA5AflANCF: 1986
F u n c t l o n : PRLIST’

ht4 c4s~ n o .

1 to
4 0
Uithout rolection
LIST OF VARIABLES
--.“--------------
VfiR T Y P E
NAME/DESCRIFTION
1
numer i c
ANUEE
2
numer i c
V I L L A G E 14=EOULANDOR :l =PANDJIt:Al’I
3
t e x t 10
COLLAEORATELJR
4
numeric
NUMERO
IX L ’ E S S A I
5
nbmer i c
T Y P E D E RIZfEfiE luHAUTE 3MDYENNE Z-BASSE
b n u m e r i c
P R E C E D E N T CULTURAL E N 1 9 8 5 <=JACHERE 20=RI7 ACIUAT. :LI=E:Z Dr WF?
7
numer i c
D E R N I E R E A N N E E A P P O R T FUMUFE
8
nümer~c
TYFE DE FlIHURE 1 =ûRGANX G’LIE Z=M I NERALE
9
numer i c
TAUU Dk- IWATIERE ORGANIfWF Et< %
10
numer 1 c
OUT IL DE LAADUE SQ 1 Q=tAYEtZDO f0 1 C!=IJCF R??~=~AP;T I t:ci
)
11
numer i c
T Y F E D E ILAEOLR l=F’LAT ?=LILLON’
1:
numer I c
V A R I E T E S 5=IRAT-1Jt
7=Al3DOCILCYF MANC!
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Tableau 9. Données fertilisation riz de nappe.
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43
3.8- Plans en split split-Plot
La répartition des objets dans un split split-plot se fait
en trois étapes :
- étape 1 : le bloc est subdivisé en p parcelles
correspondant aux niveaux du premier facteur (A).
- étape 2 : chaque parcelle définie ci-dessus est partagée
en q sous-parcelles correspondant aux q niveaux du second
facteur (B) .
- étape 3 : chaque sous-parcelle définie ci-dessus est
partagée en k sous sous-parcelles correspondant aux k niveaux du
troisième facteur (C).
Trois sources d’erreur caractérisent le split split-plot .
Le tableau d’analyse de la variante se présente comme suit :
Source de variation
Degré de liberté
Répétitions
r - l
A
b-1)
Erreur (1)
(r-l) (a-l)
B
b - l
A X B
(a-l) (b-l)
Erreur (2)
a(r-1) (b-l)
c
c - l
C X A
(c-l) (a-l)
C X B
(c-l) (b-l)
C X A X B
(c-l) (a-l) (b-l)
Erreur (3)
ab(r-1) ( c - l )
Total
rabc-1
Le split split-plot permet de simplifier l’expérimentation
en réduisant le nombre de parcelles à considérer . On a plus de
précision au niveau du facteur alloué à la sous sous-parcelle .
La répartition des facteurs tient compte du degré de précision
désirée . Il est donc nécessaire de sérier les facteurs. Avec ce
d i s p o s i t i f , c’est au niveau du troisième facteur et des
intéractions de ce facteur avec les autres ( C X A, C X B, C X A
X B ) que l’on a plus de précision, l’erreur (3) servant de base
de comparaison .

44
3.9- Analyse d’essais split aplit-plot
3.9.1- Etude d’une méthodologie d’évaluation régionale du
degré de résistance variétale aux maladies. ( annexe 19 )
Ce protocole expérimental non seulement précise le but de
l’expérience mais aussi justifie l’action de recherche .
L’objectif multiple de cette étude est :
- d’évaluer la résistance variétale aux maladies
- d’évaluer la variation suivant les sites de la résistance
variétale aux maladies du riz
- d’étudier l’effet de la fertilisation sur les différentes
maladies du riz
Ce dispositif est bien conforme au but de l’expérience .
Compte tenu du fa.it que l’on désire étudier le degré de
résistance variétale aux maladies, il est normal que le facteur
variété soit affecté à la sous sous-parcelle. C’est en fait à ce
niveau que l’on désire le plus de précision . Cependant le
protocole expérimental ne série pas les facteurs : quels
facteurs sont prioritaires ?. Il faut toujours avoir à l’esprit
que le niveau auquel on affecte un facteur dépend du degré de
précision désirée.. Aux grandes parcelles seront assignés les
facteurs de moindre importance.
L’échelle de notation ( ( O-9 > ou ( O-5 ) ) n’est pas
précisée. En effet, le protocole expérimental doit ‘définir de
manière précise la signification des différentes notes afin
d’éviter toute discordance au niveau des observateurs .
Aucune explication n’est donnée sur la façon dont les sites
d’expérimentation ont été choisis. On ne signale pas l’existence
ou non d’un gradient de fertilité . L’analyse des sols devrait
être faite avant que l’essai soit implanté. Le fait que les
lignes de bordure soient constituées par des variétés
résistantes permettra de réduire les phénomènes de ‘contagions’.
L’estimation des données manquantes dans le cadre d’un split
s p l i t - p l o t e s t d i f f i c i l e . Il serait donc bon d’augmenter le
nombre de répétiéions .
Ce dispositif bien qu’ayant l’avantage de combiner plusieurs
facteurs, ne doit pas être implanté en milieu paysan.
Au mom’ent de la rédaction de ce rapport, les données de
cette étude n’était pas encore disponible. Aussi, nous ne
donnerons qu’une esquisse du tableau d’analyse de la variante
correspondant à cet essai en split split-plot mené en plusieurs
endroits:

4s
Tableau 10 : Itsquisse du
tableau d’analyse de variante
d’un essai split split-plot mené en plusieurs lieux.
Source de variation
Degré de liberté
Lieux
l - l
Répétitions dans lieux
l(r-1)
Dose d’azote l(A)
(a-1)
L X A
(l-l) (a-l)
Erreur (1)
la (r-l)
Fongicides (B)
b-l
LXB
(1-l) (b-l)
AXB
(a-l) (b-l)
LXAxB
(1-l) (a-l) (b-l)
Erreur (2)
la(r-1) (b-l)
Variétés (C)
c-l
LXC
(l-l) (c-i)
CXA
(c-l) (a-l)
L X A X C
(l-l) (a-l) (c-l)
CXB
(c-l) (b-l)
L X B X C
(l-l) (b-l) (c-l)
C X A X B
(c-l) (a-l) (b-l)
L X A X B X C
(l-l) (a-l) (b-l) (c-l)
Erreur (3)
lab(r-1) (c-l)
Tot<al
lrabc-1

46
3,9.2- Aménagement des bolongs 1986 - Suivi de la vallée de
Oulampane - Effet de la préparation du sol sur le dessalement
d’un sol de tanne et sur le niveau de submersion en amont du
barrage de Oulampane . ( annexe 20 >
L’objectif de cette action de recherche est :
l- de comparer différentes techniques culturales de labour
2- d’étudier l’effet de la date de semis
3- d’étudier des niveaux de submersion
L’ordre de priorité des facteurs n’a pas été spécifié or une
attention particulière doit être accordée aux facteurs les plus
importants .L’avantage du split split-plot permet d’étudier
plusieurs facteurs à la fois et suppose une priorité au niveau
de ceux-ci .
La répartition des facteurs n’est pas conforme au but
poursuivi . On devrait avoir les variétés en parcelles
principales,les
dates de semis en sous parcelles et les
techniques culturales en sous sous-parcelles, car on désirerait
avoir plus de précision sur les facteurs constituant l’objet de
l’étude . La comparaison variétale n’étant pas l’objet de cette
action de r’echerche, les variétés devraient être allouées à la
parcelle principale .
Les mesures agro-pédologiques devraient être faites avant
l’implantation de l’essai .
Le protocole expérimental ne renseigne pas sur l’existence
d’un gradient de salinité en amont du barrage.
Nous avons soumis aux données brutes une transformation
logarithmique ( log(X+l) > en vue de stabiliser les variantes.
Cette transformation a l’avantage d’exprimer toutes les
différences entre traitements indépendamment des unités de
mesure. Les résultats de 1’ANOVA du rendement en kg/ha (données
transformées) se trouvent dans le tableau ci-après :

4 7
Tableau Il : Essai aménagement bolongs: tableau d'analyse de
variante du rendement en kg/ha ( données transformées ).
Source de variation
Dl
MS
F
répétitions
2
4.891
3.87
Date de repiquage (A)
1
8.406
6.66 NS
Erreur (l.)
1.263
Traitement (B)
1.774
2.94 NS
A X B
2.617
4.34 NS
Erreur (2)
0.603
Variétés (C)
3
1.804
8.08**
A X C
2
0.555
2.49 NS
B X C
4
0.153
0.69 NS
A X B X C
4
0.056
0.25 NS
Erreur (3)
2 4
0.223
Total
5 3
C.V (1) = 56%
;C.V (2) = 38%
;c.v (3) = 23.64%
* * = hautement significatif
Ce tableau montre que seul l’effet variétés est hautement
significatif.

48
- IV- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
4.1- Conclusions
Lorsque l'on entreprend des essais en station ou en milieu
paysan, il convient dès la conception de l'essai de considérer
un certain nombre de contraintes qui permettront d'obtenir des
résultats fiables tant sur le plan statistique que sur le plan
agronomique.
Le plus grand soin doit être requis pour :
l- définir clairement et précisément le but poursuivi par
l'essai.
2- choisir un modèle mathématique pouvant cerner la réalité
du problème à étudier.
3- réaliser sans erreur l'ensemble de toutes les opérations
culturales.
L'association de l'expérimentation et de l'outil statistique
doit permettre de faire une meilleure utilisation des ressources
disponibles,
en faisant une répartition convenable du nombre
d'échantillons dont on dispose, en vue de tirer le maximun
d'informations possibles. En conséquence, le biométricien ou le
statisticien doit être associé au programme de recherches dès la
préparation du protocole expérimental. Cela l'amènera à mieux
comprendre le problème de recherche de façon à pouvoir utiliser
les méthodes statistiques les mieux adaptées au but poursuivi
par l'essai. Cette collaboration, doit être permanente et doit
permettre d'éviter de collecter des données qu'on ne peut
exploiter statistiquement ou qui ne peuvent apporter des
réponses aux questions de l'expérimentateur. Le rôle du
biométricien,
avec l'aide de la logique mathématique
est de
suggérer le modèle qui au mieux cernera la réalité du problème à
étudier.
S'il est vrai que le biométricien doive acquérir une
compréhension suffisante des problèmes de son collègue cherheur,
il est non moins vrai que celui-ci acquière une compréhension
suffisante des contraintes imposées par l'outil statistique
:d'où un besoin d'information et de formation aux méthodes
statistiques.
Bien que les méthodes statistiques constituent un outil
indispensable à l'expérimentation agronomique, leurs résultats,
significatifs ou non, ne peuvent en aucun cas se substituer à
l'expérimentateur à qui il revient d'assumer l'entière
responsabilité de sa recherche et surtout de ses conclusions.
L'analyse statistique devra donc être complétée par une
analyse agronomique et celle-ci doit être soutenue par une
analyse économique car nous devons tenir compte de la
faisabilité et de la rentabilité des innovations proposées.

t
49
4.2- Perspectives
L’obstacle majeur au développement de la biométrie au sein
de L*I%A est le manque d’information et / ou de formation des
principaux utilisateurs de l’outil statistique. Aussi, nous
comptons mener les actions suivantes :
- organiser des stages de formation en statistique et en
informatique à l’intention des chercheurs et techniciens.
- élaborer des plaquettes techniques présentant brièvement
les méthodes statistiques et leurs champs d’application.
- entreprendre un programme de recherche sur les méthodes
statistiques en relation avec les chercheurs nationaux ou
étrangers.

50
BIBLIOGRAPHIE
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expériences.Paris,
Masson et Cie, 190 p.
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New York, Wiley, 617 p.
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4- DAGNELIE, P. (1975). Théories et méthodes statistiques.
Vol 2. Gembloux, ]Presses agronomiques, 463 p,
5- DAGNELIE, :P. (1980). Principes d'expérimentation.
Gembloux, Presses agronomiques, 182 p.
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8- GOMEZ,A.A. et GOMEZ, K.A. (1984). Statistical procedures
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17- SNEDECOR, G.W. et COCHRAN, W.G. (1980). Statistical
Methods. Iowa State University Preks, 7' édition.


ANNEXE 1
IUTTE CIIIRIQUE C O N T R E L E S I N S E C T E S N U I S I B L E S
2---
D U DIAKHATOU
1. J u s t i f i c a t i o n e t o b j e c t i f :
-_I_
La culture du diakhatou est tres répandue en Casamance.
Le seul dbpartement de Ziguinchor produit 700 tonnes de fruits.
Cependant,
cette production est très sérieusement menacée par
tes insectes dont \\'impact se traduit en une perte d'environ
50 % des fruits portés par 1 plant. Aussi s'avère-t-it nécessaire
de mener des actions en vue de protéger le diakhatou contre ses
principaux ennemis que sont la cecidomyie Aspho~dylta FP et L'Eury-
tomidae Ezc~ytorn~ 6p.Z.
2. D i s p o s i t i f e x p é r i m e n t a l e t t r a i t e m e n t s :
-
-
Le dispositif est un bloc complc?tement randomise avec
4 objets r&oétés 6 fois :
TO = t&moin@ sans traitement
Tl = 200 g de noix broy&e de neem dans 5 I d'eau
T2
=
400
g
"
"
"
'I
t,
$8
t<
T3
=
600 g
"
"
"
II
,I
SI
I,
Les parcelles éC&mentaires sont de 1 m x 8,5 m = 8,5 m2,
Les traitements insecticides sont faits 5 la frequence de 2 fo:is
par semaine à partir de la floraison.
3 . RPalisation :
-.
La mise en place de l'essai est confiée à Mr. DIOUF du
CEFOH.
4 .
N o t a t i o n s e t prélevcments
:
-
L'efficacitP des traitements sera mesur6e touter les semait
. . . /

-.---
_)U
--Y
- 2 -
& partir d u debut d e l a f r u c t i f i c a t i o n .
A c h a q u e c o n t r ô l e o n pro-
cedera a u c o m p t a g e d ’ a u m o i n s 1 0 0 f r u i t s q u e l ’ o n s é p a r e r a e n
f r u i t s s a i n s e t f r u i t s attaquds.
O n p r é l è v e r a l e s f r u i t s attaques
p o u r u n e d i s s e c t i o n a u l a b o r a t o i r e .
O n n o t e r a l a prbsence d e t o u t a u t r e r a v a g e u r s u r l e
d i a k h a t o u .
A C a r é c o l t e o n n o ’
- a l e n o m b r e d e fruits/plant (en
comotant s u r 1 0 olants) e t
? p o i d s d e s f r u i t s d e c h a q u e p a r c e l l e .

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-
-
-
--
--
--e
---
----
--
---
4 W
4 A
4 2
4 W
4 --L
0
4 N
0
0
2
0
-4 N
--
--

I
-4-
Annexe 2 : Lutte
contre les insectes nuisibles du
diakhatow
- comptage
Date ................. CIm
No parcelle.........
Traitement...........1
.......
/
Ibre
Plants b r e t o t a l I
Fruits
I(ruits
Observations
onsidérés!
f r u i t s I
sains
attlaqués
1
l
!
j
I
1

I
/
TOTAL :
3: Attaque :

*
t
-5”
(”
*
,
A n n e x e 3 : L u t t e c o n t r e l e s i n s e c t e s n u i s i b l e s d u diakhatou-
d i s s e c t i o n f r u i t s a t t a q u é s .
T r a i t e m e n t . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
No Darcelte ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
N b r e t o t a l
Dateprelévement
A s p h o n d y l i a
E u r y t o m a 2
T&trastichus 14
r u i t s disséqutl
Nbre
Nbre
Nbre
Ubre

ANNEXE 2
1. S. R. A.
C.R.A. de Djibelor
-L--I
MACHINISME
--m.----
Protoc!ole Comparaison des Itinkrnires Techniques sur l'arachide
1. - Objectifs
Cet essai A pour objectif de faire la comparaison entre les diff&ents iti-
n&aires techniques mis en oeuvre pour la culture de l'arachide notamment dans les
zones IV et V identifiées comme zones U forte pén6tration de la culture attelée.
11 servira aussi de réf&entiel d'analyse pour des études comparatives entre les
deux zones précit6es.
II. - Traitements
Nous nous proposons de comparer quatre traitements dont chacun est la combi-
naison des diff&entes opérntions culturales depuis la pr6paration du sol jus-
qu'à la r6colt.c :
Traitement
Prdparation du sol
Mode de semis
Mode de sarclage
T1
'B.illonnage 3 la T.B*
Manuel
Manuel
T2
Labour à plat
w
Manuel
Menue1
T3
Labour b plat
:t
Semoir Super Eco
Manuel
:
T,+
Labour 0. plat
'
Semoir Super Eco
Houe Sine no 9
* T.B. : Traction Bovine
Le traitement T, est en d'autres termes, la méthode traditionnelle et eon-
cerne les deux zones (IV et V) alors que T2, T3 et T4 concernent plutôt 1s zone
IV bien que le T4 soit au stade d'initiation.
III. - Dispositif exp&imental
Le dispositif utilis6 dans cet essai-est un bloc aléatoire complet (Rsndomi-
zed Complcte Block) avec quatre rép&itions pour chaque traitement (voir schéma).
I
?'
Parcelle Clfmentsire
30 m x 20 m =
6;;' In2
Distance entre bloc pour permettre aux .wimaux de tourner : 3,5 a
Surface totale 134 m x 80 m = 10720 m2 (1,07 ha).
. . . / . . .

IV. - Déroulement de l’essai
1. Lieu : Plntenu du CRA de DjibGlor
2. VariEté : 69 - 101 (80 ~rl~/jq~. il. raison (le 2 gsaines/poquetl;.
3. Fumure : un zmcndement de/ 775 kg/hn de 8 : 18 : 27 sera appliqué & chaque
/
p a r c e l l e él&mentaire /
4. type de sol : sols rouges1 de plateau.
v. - Observations (prkédent cultuirti et donn6es agronomiques : taux de levée,
flornison, etc/. ,. . )
/
/
1. Caractkistiques de chaquk travail effectué p-c pnreelle xlémentaire
- Prépzrntion du sol : chwrruc UCF
dimension du type je joutT, utilisé
?
. largeur du travail/ i:sp&ifier le matériel utilis6)
. profondeur du trnvsiil
. hnuteur et distrknc? interbillon polur un billonnage
- Mode de semis
/
. profondeur de semi-1
. nombre poquets suri 110 m pour un semis manuel
/
. diskance entre les/ ;Lignes de semis : 60 cm
/
. distance sur In li,glc 15 cn
.
disque utilisd Pou(r le semoir (nombre de trous)
- Mode de sarclage (deux sarclage & 2 et 4 semaines aprks le semis
. out il de sarclage :wanuel)
. nombre et dimensions; des pièces trsvaillnntes sur la Houe SinenT
0 dimension du t;ype I1 e joug utilis6
2. Temps de travaux pour chaque op4ration sur chaque parcelle 616ment,aire
3. Rendements par la m&hode~des cnrr8s de rendement (environ 25 m2)
VI. - Plan de 1’ essai
30 m 3,5m

~'CI" RESULTATS ESSAIS AGRO2OKICUES
1. Titpe de l’essai :
2. Nom du village :
Zone :
3. lion du collaborateur : - - -
Code :
4. Chanps de case/plein champs :
5. précédent cultural :
1985
1984
1983
1982
198i
-
-
-
. - . . _
6. Type de préparation du sol en 1985 :
7. Clprnière année dr parcas? : -
E. Pve:-vous pris un échantillcn du sol :
-
-
-
4.,. Variété :
-
-
10. ikmure :
-
Ï-
I
i


T
I -
/
1 1 . 3érculepent d e l ’ e s s a i
1
T1
l2
I.-
1 (témoins)
I
/
3
:
T4
1
Ï
-
-
r
-
-
-
/
i
- Superficie (m*)
1
I
I
I
I
/
l
I--
--l--
I
-7
I
I
*
Présarztion du SO!
l
i
/
l
I
I
l
- date de labour [J/aoisj
I
I
'-
I
I
1
- type de !ahour (D, 1, h, 1)
I
/
i
I
I
- sd:irie! do !stour
/
7
i
---I i
il
/ 1~;
- temps de trabatix*
1
I
!
1
-_-
I
l
I
i
-!
. s P R 1 :.
1
~-
4
!
I
. <
l
/
t
I
- cire de semis ( j/!TOiS )
1
I
I
I

/
.5éco1te
‘?.j '.' * -
I
-
d a t e de r é c o l t e (j/oois)
I
-
I
/
I
i
- m o d e d e récol-e
I
/
-

I
- matériel de récolte
r---
i
_ temps de récolte
----L----
*I
++--
i--
1 12.
Evaluation
rendement
1
1
-
-
I

!
5
3
I
T4
1---
(témgin
i
* Sur l’échantillon
’ 1 j 2
1
I
l
1
Y-
1
I
l
I
/
-
l/_
I
carré de rendement (m2)
I
/
l-i-i
1 1 i
i
i
i i i
i
I
I l-ï-lll-r+~
nombre de plantes
l
-
r - T - - -
I
- poiCs buiides ?rûcxit (kg)

1
/
)
- p o i d s Ciuwides nat. vèg.(kg)
i__ _-
-
i - - T - -
I
Echantillons regroup<s**
l
*
I
- surface récoltée (CI~)
/
I
I
i
-
-
/
l
I
i
‘- plantos/ha
--
I
l
- poids sec produit (kg)
I
l
/
/
taux d’humiditi (%)
I
-
l
1
1-
- - T - - -
I
I
I
1
poids sec ma:. vég. (kg)
I
/
-
I
/
I
- t a u x d’hunidit: (%)
l
“7
;
l
*
/
!
Rendenelr produit (kg/ha)
i
*
l
:-
-
-
-
I
1
-
I
I
1
I
1
.
I
Rendement m a t . v6g. (kg/ha) 1
i-
-
_
l
/
l
l
’ 13.
D e n s i t é -acinaire (kg/dm3'i
--r---
I
I
l
I
I
à
I
10 cm
I
!
I
I
1
l
à
I
I
i
29 cm
:-- -
-
-
-
-
-
l
l
/
-4.
-fil
zvltural
T------.
I
I
I
I
I
l
l
I
I
f
I
I
I
/_l__--~---.
--~-
-. _------i-e
,i*
.
-2------ Obser7 3: ions
!
I
!
I
l
I
I
I
I
I
/
!
l
I
I
!
I
l
/
1
L
/
- .---.-- --._ .--~ --..- -..-_. .--_ -__~ _____,
-.I.-i.----I-..---.i.----I--.--I--- _-__- ~
. . / . . .

c
if-t-pc, de tr,val"
I"I minutes par parcelle
- en manuel
: nombre de personnes Y temps ue Favaux
- en traction animale : temps de travail global mais il faut spEtifier
en observation la constitution de l'équipe : une paire de boeufs
+ 1 ou 2 manoeuvres (lPB2M)

** Regrouper les produits des trois échantillons et les sicher ensemb le, c'est-à-dire dans les mêmes
conditions (durée, endroit, etc...)
faire la même chose pour les matières végétales.
Une fois, les échantillons séchés, peser et calculer le rendement (se reporter à la fiche "carré de

rendement" pour les différentes spéculations).

ANNEXE 3
1
1. S. R. A.
C.R.A./Djibélor
l
----
MACHINISME
i
----
Comparaison des Itinéraires Techniques sur l'arachide
en milieu paysan
(voir essai en station)
1. - Objectif
Comparaison entre les itinéraires techniques les plus courants dans la
zone et un ou deux niveaux am&liorks.
II, - Traitements
Quatre traitements qui seront combinés en binôme ou en trinsme t
Traitement
Préparation du sol
Mode se semis
Mode de sarclap;e
T!
Billonnage à la T.B.
Manuel
Manuel
T2
Labour & plat 1,
Manuel
Manuel
Labour 8 plat '
T3
Semoir Super Eco Manuel
T4
Labwr à plat "
Semoir Super Eco Houe Sine N* 9
‘!irZ. - Dispositif
Suivant le nombre de paysans disponibles, on aura une combinaison (r&pé-
tition) par paysan ce qui constituera en fait un 'bloc :
Parcelle blérncntaire : 30m x 20m = 600m2 (prkvrir de la place pour que
les boeufs puissent tourner)
IV" - Déroulement de l'essai
1. Lieux
--EWlandor
Combinaison : T3et T4
Nombre de paysans : 3
- suc1
Combinaison : T,, T2 et T4
Nombre de paysans : 2 ou 3
- Fandjikaki
Combinaison T,,
et T
x
3
Nombre de paysans : 2 ou 3

-2-
v. - Observations (précédent cul cral, taux de levke, floraison, etc...)
!
1. Caractéristiques de chaq =ac travail effectué
- Preparation du sol
. dimension du type $e joug utilisk
. largeur du travai
(spécifier le matériel utilisé)
. profondeur du tre ail
e hauteur et distar E! interbillon pour un billonnage
- Mode de semis
. profondeur de sen1:i si
. nombre de paquets ài sur 10m pour un semis manuel
e distance entre 1~2! 5 lignes de semis
” disque utilis6 pc)11 r le semoir (nombre de trous)
- Mode de sarclage
. outil de sarclage t manuel 1
* nombre et dimensi nss des pièces travaillantes sur la Houe Sineno
. dimension du type dle joug utilisé
2. Temps de travaux pour IA qiue opkration sur chaque parceUe 616mentaire
3. Rendements : par la mét1 de des e car& de rendement
VI. - Plan de l’essai

-l-
ANNEXE 4
.; ‘&.R.A. d e Djibélor
CAMPAGNE AGRICOLE 1986
- - - - - - -
Mach i ni sme
TEST DU SEMOIR DANS LES RIZIERES
--c------I----------___________I
1 . - OBJECTIFS
c - - - - - - - -
L ’ i n s t a l l a t i o n p r o g r e s s i v e d e l a s é c h e r e s s e a p r o f o n d é m e n t m o d i -
f i é l e s s y s t è m e s d e c u l t u r e s d e l a B a s s e C a s a m a n c e . L e s e m i s d i r e c t
d u r i z e s t d e p l u s e n p l u s r e c o m m a n d é a u l i e u d u r e p i q u a g e . L e b u t d e
1’ i n t r o d u c t i o n d u s e m o i r d a n s l e s r i z i è r e s e s t d ’ u n e p a r t , d e r é a l i -
s e r l e s e m i s d i r e c t d a n s d e s l i m i t e s d e t e m p s r a i s o n n a b l e s e t d ’ a u t r e
p a r t ,
d e l e v e r l e g o u l o t d ’ é t r a n g l e m e n t c o n s t i t u é p a r l e s a r c l a g e
m a n u e l d a n s l e s z o n e s à t r a c t i o n a n i m a l e .
I I .
- TRAITEMENTS
s - - - - - - v - - -
D u p o i n t d e v u e r e n d e m e n t , l e s d i f f é r e n t s i t i n é r a i r e s t e c h n i q u e s
( l o c a l e t amélioré:1 d o n n e n t d e s r é s u l t a t s t r è s p r o c h e s , c ’ e s t a u n i -
v e a u d e s t e m p s d e t r a v a u x q u e l a d i f f é r e n c e s e f a i t s e n t i r n o t a m m e n t
p o u r l e sarclage .(&if %gp~e\\ A ’ Rt\\;u;t(> n; 4 , 3 , 4. d.r 1’ Ç”r-;p4 SygQb.bi;&r)
T
= t e c h n i q u e l o c a l e
1 = semis au semoir Super-Eco
T2
I I I .
- DISPOSITIF
------v-w-
L ’ e s s a i e s t rébalisé s o u s f o r m e d e biname a u n i v e a u d ’ u n e riziérr
d e 1 0 3 1 5 a r e s ( a u m o i n s ) . L a p a r c e l l e e s t d i v i s é e e n d e u x pour’semar
u n e m o i t i é s e l o n l a t e c h n i q u e l o c a l e e t l ’ a u t r e a u s e m o i r S u p e r - E c o ,
S i c ’ e s t p o s s i b l e e s s a y e r d e f a i r e u n l a b o u r B p l a t SI l a c h a r r u e
a v e c l a t r a c t i o n b o v i n e . ( v o i r s c h é m a ) .
IV. - DEROULEMENT DE L’ESSAI
------------_----------
1. Lieux
: d a n s l e s v i l l a g e s d u “ P r o g r a m m e V a l l é e ” d u PIDAC,dans
l e s z o n e s à t r a c t i o n a n i m a l e ;
2. V a r i é t é : 144/89 (108kg/ha a v e c l e disque 3 2 t o u r s a v e c d e s
l i g n e s d e s e m i s d e 30cm): 5 &bl rr<‘.\\\\C c‘\\ ’ t
9
C%L4 dJn,
? ? ? ? ?
? ?

v. - OBSERVATIONS
_-----------
C a r a c t é r i s t i q u e s d e l . a p r é p a r a t i o n d u s o l ( t y p e d e m a t é r i e l o u
d ’ o u t i l ) ;
. N o t e r l e s t e m p s d e tr v a u x p o u r l e l a b o u r , l a f i n i t i o n , l e
semis d e c h a q u e p a r c e :.e é l é m e n t a i r e ;
. N o t e r l e p o i d s degrai Iles s e m é e s p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t :
. Noter les temps de sa clage p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t ;
. N o t e r l e s t e m p s d e r é olte ;
. E v a l u e r l e s r e n d e m e n t
p o u r c h a q u e p a r c e l l e é l é m e n t a i r e .
V I . SCHEKA
- - - - - -

ANNEXE 5
S A R C L A G E MECAtlIQUE RIZ DE NAPYE
___-. -I-----.w-----_- -w-e --e----v.-
1. -
OBJECTIFS
- - - - - - - - -
te semis djrpcl du r i z e n lignes p r e n d d e l ’ i m p o r t a n c e d a n s l a
r é g i o n d e Z i g u i n c h o r . L a p é r i o d e d e s a r c l a g e c o n s t i t u e t o u j o u r s u n e
p é r i o d e d e pointe pleur l a m a i n - d ’ o e u v r e d i s p o n i b l e a u n i v e a u d e s d i f -
f é r e n t e s v a l l é e s . L e b u t d e cet e s s a i e s t d e c o n t r i b u e r à l a r é s o l u -
t i o n d e c e p r o b l è m e a v e c l ’ u t i l i s a t i o n d ’ u n m a t é r i e l d e s a r c l a g e mécei
n i q u e e n I’occurcnc~e u n e h o u e r o t a t i v e à t r a c t i o n m a n u e l l e ,
I I .
- TRAITEMENTS
----L------
Nous nous p r o p o s o n s d e c o m p a r e r t r o i s t r a i t e m e n t s ?
T, ( t é m o i n ) = t e c h n i q u e d e s a r c l a g e l o c a l e
Tli
= s a r c l a g e a v e c l a h o u e r o t a t i v e
=
T3
s a r c l a g e a v e c l a h o u e r o t a t i v e s u i v i d ’ u n n e t t o y a g e
c: ? l a p a r c e l l e .
L e p a s s a g e d e l a h o u e r o t a t i v e p o u r le Thsans n e t t o y a g e d o i t
n o u s p e r m e t t r e d e c o n s t a t e r e t d ’ é v a l u e r p a r l.a s u i t e l e t a u x d e r e -
p o u s s e d e s m a u v a i s e s h e r b e s .
I I I .
- DISPOSITXF
---M-e---_
E s s a y e r d e t r o u v e r u n e r i z i è r e d e 10 à 15; a r e s . L a p a r c e l l e s e r a
d i v i s é e e n t r o i s p a r t i e s .
L e s e m i s d e c h a q u e p a r c e l l e é l é m e n t a i r e d o i t
ê t r e e x é c u t é e n l i g n e , e s p a c é e s d e 2 5 à 3 0 c m ( a u s e m o i r o u a u rayonneur)
( v o i r s c h é m a ) .
IV. - DEROULEMENT D:E L’ ESSAI
-__-------------------
1. L i e u x : Roulandor,S\\bi\\m, B a n d j i k a k i , Médieg a v e c 2 à 3 p a y s a n s
2 . V a r i é t é s : 1.448/9 (108kg/ha a v e c l e d i s q u e 3 2 c r a n s a v e c i n t e r -
l i g n e s d e 3Ocm,
f o u r n i p a r ISRR o u PIDAC) o u v a r i é t é l o c a l e
( f o u r n i e p a r l e p a y s a n )
; (

5

g, 1 gfi”‘\\\\’ é\\;wt.ntur*e
)
3 .
Fumure : pratiques p a y s a n n e s u n i f o r m e s s u r t o u t e s l e s p a r c e l l e s
é l é m e n t a i r e s .

V<, .- OBSERVATIONS
_____-------
.
N o t e r l e m o d e d e prepai ktion d u s o l ( t y p e d e m a t é r i e l , o u t i l s
mi3nucls,
e t c . . . ) ;
.
N o t e r l e s t e m p s d e t r a
IUX p o u r l e l a b o u r , l a f i n i t i o n , l e semia
d e c h a q u e p a r c e l l e blé1 :ntaire :
.
N o t e r l e p o i d s d e grai 1:s s e m é e s e t d e s i n t e r l i g n e s p o u r c h a q u e
p a r c e l l e é l é m e n t a i r e ;
*
N o t e r l e s t e m p s d e s a r ilage ( t e m p s g l o b a l + n o m b r e d e pereonnce)
.
N o t e r l e s t e m p s d e r é c Ilte ( t e m p s g l o b a l + n o m b r e d e p e r s o n n e s ) ;
. E v a l u e r l e s r e n d e m e n t s p o u r c h a q u e p a r c e l l e é l é m e n t a i r e .
VI.
- SCHEMA
10-R
- - - - - -
3

LABOUR ET SARCLAGE DU MAIS EN PLEIN CHAMP
--------_-----------____11______11_____1-
1 . . OBJECTIFS
- - - L - - - - -
D a n s l a p e r s p e c t i v e d u d é v e l o p p e m e n t e t d e l ’ e x t e n s i o n d e s cul-
t u r e s céréaliéres e n C a s a m a n c e , l e m a l s o c c u p e u n e p l a c e pr&pond&rantc.
Le programme *lqrlar t d ’ h e c t a r e ” i n i t i é p a r l e PIDAC c o n s t i t u e u n m a i l -
l o n i m p o r t a n t d e l a c h a î n e . Il s ’ a g i t p o u r c e t t e a c t i o n d e r e c h e r c h e
a u s t a d e
d e prévulg,arisation, d e m o n t r e r l e s p o s s i b i l i t é s p o u r o p t i -
m i s e r l ’ u t i l i s a t i o n d e c e r t a i n s t y p e s d e m a t é r i e l s d e c u l t u r e attelée
p r é s e n t e dans l e s e x p l o i t a t i o n s e n v u e d ’ a u g m e n t e r l a p r o d u c t i v i t é d e
l a m a i n - d ’ o e u v r e d i s p o n i b l e ( c h a r r u e UCF, b u t t e u r - b i l l o n n e u r , h o u e
s i n e no 9 ) .
11. - TRA 1 TEMEHTS
----e------
L e s r é s u l t a t s o b t e n u s p a r l’cquipe systéme d e DjibClor o n t montrb;
q u ’ i l n ’ y a v a i t p a s d e d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t i v e e n t r e lea rendementa
p o u r les d i f f é r e n t s i t i n é r a i r e s t e c h n i q u e s (billon B p l a t ) appliqubs
e t t e s t é s e n m i l i e u p a y s a n ( v o i r : r a p p o r t s d ’ a c t i v i t é s no 2 , 3 , 4 )
c ’ e s t p l u t ô t a u n i v e a u d e s t e m p s d e t r a v a u x g l o b a u x q u e l a d i f f é r e n c e
e s t a s s e z s i g n i f i c a t i v e . L e s t r a i t e m e n t s r e t e n u s s o n t l e s s u i v a n t s :
=
T1
labour à p l a t a v e c l a traction bovine + s e m i s a u semoir
S u p e r - E c o a v e c l e d i s q u e 1 6 t r o u s . ( é v e n t u e l l e m e n t ) + sarclage
m a n u e l ;
T
= labour à p l a t a v e c l a t r a c t i o n b o v i n e + Semis’ a u Semoir
2
S u p e r - E c o a v e c l e d i s q u e 1 6 t r o u s (éventuellemont) + sarclagé
o u b u t t a g e m é c a n i q u e .
I I I . - DISPOSITIF
- - w - - I - - - -
L ’ e s s a i e s t m i s e n p l a c e s o u s f o r m e d e binome e n d e h o r s d e s champa
d e c a s e ( d e p r é f é r e n c e ) , L e s p a r c e l l e s é l é m e n t a i r e s d o i v e n t o c c u p e r u n e
s u r f a c e d ’ a u m o i n s d e 500m * ( voir schéma : lOmx5Gn).
Il f a u t a u s s i p r é v o i r a s s e z d ’ e s p a c e p o u r p e r m e t t r e a u x b o e u f s d e t o u r -
n e r e n b o u t d e r a i e ( v a l a b l e p o u r le T2), s o i t u n coul.alr d e 3 B 4 m d e
l a r g e
Ce d i s p o s i t i f s e r a r é p é t é a v e c l e p l u s g r a n d n o m b r e Q c p a y s a n s p o s s i b l e s ,
I n t e r l i g n e d e s e m i s : 90cm
D i s t a n c e e n t r e paquets : 2Scm.
/
. . . ..’

!
,
-2-
IV. - DEROULEMENT DE L’ESSAI:
/
1. Lieu : dans les villages du 1
p. egramme “quart d’hectare” dans
les zones à traction animale.
2. Variété : ZMlO ou variété disponible (local) ;
(1.25 kg/parcelle élémentaire)
3. Fumure : Au moins fumure de f >nd de lOOkg/ha de 8: 18:27
avant le labour pour chaque parcelle élémentaire (10 kg pour
lOOOm2) et un apport de 5kg d’urée sur chaque parcelle
élémentaire au moment du sarclage.
v, - OBSERVATIONS
1. Caractéristiques du travail d
s o l
Il faudra noter les données su,Kvantes :
.dimensions
l
des types de joug \\Utilisés
.type de matériel utilisé
j
2. Semis
*distance entre les lignes : 910 cm
.distance entre poquets pour um semis manuel : 25 cm (2
graines par poquet);
Procéder au démariage (1 plar.t/poquet) à deux semaines après
le semis.
Pour un semis mécanique (semoir Super-Eco),donner les
caractéristiques du disque utilisé.
3. Sarclage
.Outil manuel utilisé pour T:
.Spécifier le matériel de cu:.ture attelée utilisé et la
largeur du travail (nombre et d:imension des dents de sarclage
pour la Houe Sine)
.dimension et type de joug u:flisé (prévoir un joug de 1,80
1
m>
4. Temps de travaux pour toutes1 $es opérations sur chaqque
parcelle élémentaire
5. . Chaque bande est récoltée ptièrement et séparément
Il
Les spathes sont enlevées (et les épis sont comptés et
pesés.
Ensuite prener un seul échantillon de 50 épis (mélange des (deux
parcelles) et les peser. Faire &Cher l’échantillon, le peser de
nouveau et le faire égréner. Peser finalement les graines.

1
1
.
4


49 ‘ISRA/BJib ..LOR
” *il’
ANWEXE 7
*\\ .SYSTEME DE PR~DUCTIDN
------
1 9 8 6
AXELIORATION RIZ
------.w
VRAIE GRANDEUR DE RIZ AQUATIQUE EN MILIEU PAYSAN
_____----------c-----------------------~--------
Localités : Loudin-Cuolrf, Bcukitlngo, Séléky, Bandjikaki.
---------
1, BUT : Comparer 1~3s meilleures variétés améliorées de riz aquatique
---
du point de vue production avec les varïétés locales dans le
système traditionnel paysan et veri"re:- iztir s-e511:1-1.
- -
_-
'I?FIE~ES~
.L .
EN ETUDES :
____-_-----es------
1. Si:i Coly
2. DG-584D
3 . Rock 5
4. w-244
5. 'IGJ.m~S~6
6 . Locaie
Chaque Varié%6 EY.<I;o:~? S?rC czrnFari5 a v e c 123 Variét< locale du
pa;rsan.
III. DISPOSITIF :
---_------
La parcelle élémentaire sera représentée par le casier Su pays--n,
labouré à la manière traditionnelle il est divisé en 2 parties
épâlt s où une partie sera repiquée avec la variété locale et Ilâu-
t r e :artie avec l'ameliorée (veiller â ce que les superficies
repi .uIEes avec l'améliorée et la locale soient les mêmes).
NI3 : vous
--
pouvez donnez 2 variétés différentes à. 1 seul paysan mais pas
les mêmes.
I *’ .
:SI 1 S z
E ij
PLACE DES PEPIIU'IERES :
__-__-_----------,------s--e-
- chaque sache,t pèse lkg si bien que la même quantité de riz
*
aTc:-
livré semee.dans la pépinière doit @tre la même que celle de la
locale.
- SeFier 13 p&pinière szlvônt la
mPthode traditionr.?lle du psy--..
c ,'A r,
- é*Jl ter qu'il y .alt 'in mélange entre les variétés au mcmen7 de la
ml-e er. place àcs pes!n:ères et du repiquage.

V . OBSERVATIONS :
/
--_-------- ----
l
a) pépinière. Date de nettoy.dge pépinières
- Date de mise en place des pépinières
- Mode de labour des pépinières
- Mode d'entretie'n,
situation phytosanitaire etc...
- Levée régulière ou irrégulière, faible ou moyenne.
b) Rizières
T:rpe de rizière's
- Fumure utilisée
.- Type de labour ,- Instrument de labour
- Date de repiquage
- Methode de repiquage
- N nbre de lignes/billons
- Largeur des bilions - Ecartement moyen entre billcns
- Ecartement moyen entre poquets et entre lignes
- Nombre de brins moyens/poquets
- Comment a été la reprise
- Date de floraison (50 %)
- Situation phytqsanitaire
- Date de récolte etc...
VI. SCHEMA DE L'ESSAI
----------------e
CASIER DU
P,AYSAN
VARIETE LOCALE
VARIETE AMELIOREE
I
I
I
I

9,
1
ANNEE 1986
RESULTATS VRAIE GRANDEUR DE RIZ AQUATIQUE
---- --------------_____--__I_I_C___L______
1.
biom rfu village :
2, TJOITI du collaborateur:
Code :
?c . Type de rizière :
4. Précident cultural 1985
1584
1983
C_I
-
5. Dernière année d'apport de mziière organique:
Type :
6. Instrment de labour :
7 . Type labour (plat, billon)
7 . Pluviométrie aprèsOF+jQ (mm)-
i.’
1Jah-e de ligns'billcn
I

--.-_-,.-.m
-.-j-m
-II_-
--qz------
I
L
I
.
1
1
N o m d u colljaborateur :
/
CRCQUIS D E L ’ E S S A I

ANMISE 8
ISRA / DJIBELOR
CAMPAGNE 1986
SYSTEMES DE PRODUCTION
TEST VRAIE GRANDEUR RIZ DE NAPPE
1. - LOCALITES :
Maoua
Boulandor
Sue1
PZDAC
Bandjikaki
Toukara
Tendimane
But :
Comparer les meilleures variétés améliorées introduites en
milieu paysan du point de vue production avec les variétés
locales dans le système traditionnel paysant.
11. - VARIETES :
- 1448/9 - R:iz pluvial strict de 1OOj qui peut être mené dans la zone
transition, mais sur les partie hautes.
- IRAT 112 -- Riz pluvial strict, et de nappe de 1OOj qui peut être
semé le long de la toposéquence.
- IRAT 133 - Riz pluvial de nappe de cycle de 1OOj pour les zonnes
humides.
- DJ-12-519- Riz pluvial de nappe de 120j pour les zonnes humides.
- TOX - 728-l - variété de nappe.
- Sénicoli - variété locale de 130j bien adaptée à la zonne de nappe
comme sur les plaines alluviales acides.
- Chaque variété améliorée sera comparée avec: la variété locale
du paysan et en appliquant sur chacune de l'engrais (25 % de la
dose recommandée) - voir schéma.
111.
DISPOSITF :
La parcelle élémentaire sera représentée par le casier du paysan,
labouré à la manière traditionnelle (soit à plat ou en bilions)
il est divisé en deux parties égales (Binôme à 2 traitements)
Une partie sera semé avec la variété améliorée (Tl) l'autre partie
avec la variété locale (T2)
La quantité de semence pour 500m2 dépend du taux de germination
analysé en station 4 .kg/500m2
(faire le test avec 5 - paysans/villages).
1v. -
MODE DE SEMIS ET FACONS CULTURALES
Labour et semis selon la méthode du paysan. Juste avant le semis
il faut ajouter JOkg/ha de 8:18:27 sur les deux parcelles (2,5kg/
500112 ) et aumoment du sarclage (37,5kg/ha d'urée (1,875kg/500m2
. . ./ . . .

v.
- OBSERVATIONS A FAIRE
- Noter les dates des act i viltés agricoles
- .Noter aprés semis la da t e de l'arrivée de l'eau dans le casier et le
nombre de jours de stag,na tion de l'eau dans le casier
Noter la date de florai SC n (50%) et la hauteur des plants à la récolte
- Noter la date de matura,ti' o!ns de chaque variété
- Faire un comptage de no
rie de panicules/m2.
V 1.
- RECOLTE
- Récolter chaque variété! cl e chaque parcelle séparément et la
peser (poids sec de paEIdJ' ) soit par méthode des carrés,ou par
la méthode des gerbes.
- Rappeler au paysan qu'i.Ij titoit prélever dans sa réco 1 te le même
poids de semence (4kg) P' ur rembousement.
Noter l'utilisation des ; I!ja)us produits de la récolte (paille) et l'apprécia-
tion du paysan sur les
alités organoloptique des var,iétés.
Vil.
SCHEMA DU DISPOSITIF
r-----------___-------
I
I
I
LOCALE
Variété améliorée
I
25 % RE(
{MANDATION
en engrais
sur
I " I_ .
ia b ue vari*:Le
1

I
*
2;
-3-
*#
1tiDJIBELOR
it
*
ANNEE i9&
SYSTEMES AGRAIRE ET
i
ECONOMIE AGRICOLE
RESULTATS VRAIE GRANDEUR de Riz de Nappe
1.
Nom du village
2.
Nom du collaborateur
Code
3.
Type de riziPres (harltP-rn~jr-nr!--RR~~e)
4.
Précédent
cultural
1985
1984
1983
1982
1981
5.
Dernière année d'apport de fumure
Type
Ei .
Instrument de labour
7. Type labour (plat, billon)
Tl
amélioré
T2
local
-i------
T3
T1
I
T2
1.
T3
I
T4
Amélioré )I ( Local )t(
(
l
)j(
I
I
Superficie de traitement (M2)
Date de labour
Date de semis (j./mois)
Date de sarclage (j/mois)
*
Intervalle semis-sarclage (j)
Date de flonraison à 50%)
Nombre de jours de submertion
Date de récolte (j)
i
.i
Intervalle semis-récolte. (j)
I
i
i
Surface récoltée (M2)
N b r e paquets*
Unit6 de récolte **
Poids de la récolte (kg)
Hauteur***
Rendement (kg/ha)
il
Unit& de récolte :
.
.
Riz : comptez le nombre de panicules sur plusieurs M2, mettez la moyc:;ne/M2.
*+ Hauteur : Riz : ras de sol au sommet de la panicule redressée -

. ,;+,'STE#LS DE PROD~CTION/PA,OGkAMME
SORGHO BAMBEY
i r:p
l
v' -*
ANNEXE 9
TEST SORGHO EN VRAIE GRANDEUR EN MILIEU PAYSAN
_______I---__-------_l__________l_______------
LOCALITES :
--m-----w
- BQULANDOR
- TENDIMANE
- BAMDJIKAKI
- TOUKARf\\
T
- .

- BUT
--- : Comparer les meilleures variétés du programme sorgho-Sud
avec les variétes locales dans les systèmes de production tradi-
tionnel.
I I .
- TRAITEMENTS EN ETUDE
_____-----------.- ----
T1 = variété locale
T2 = variété améliorée
NB.
--
: Vous pouvez donner 2 variétés améliorées à un seul paysan
mais il faut toujours qu'il sème sa varié-te locale à côté.
variétés en étude :
SS-va ; SS-VS ; SS-V& ; ss.vg:
III. - DISPOSITIF
_---------
- Binome (variété améliorée et variété locale) soit 2 traitements,
paysan
- Choisir 4 - 5 paysans par site - un paysan est considéré comme
1 répétition
- Chaque sachet contient Ikg de semence, à peu près suffisônt pou:
2000m2
- Si le paysan est disponible, les variétés de sorgho peuvent
être semées à 40-50cm entre poquet et 80-9Ocm entre lignes
sinon elles sont semées à la manière traditionnelle (1ocal.e)
- Dans le poquet, on met 5-10 graines et à 15 jours après la levéf
on demarie à 3 plantes
- N'oubliez pas de semer la même.superficie en variété locale et
améliorée.

!
/
/
IV. t FACONS CULTURALES
____--------o-w--
/
- Labour avec la tractioj Il bovine à plat ou en billon suivant la
préférence du paysan
- S'il veut mettre de l'( f El
_----------------------
Igrais, c'est son choix
mais l'obser-
-i-. --------.-------------',-----
---------
vateur ne le fournira 1 ) B
-----------.------------
IS (mais noter la quantité d'engrais
-7. .-
apportée et le type si ! c: e dernier a été rBalis6)
- S'il veut associer le : lrgho avec d'autres cultures, il .faut
qu'il fasse la même as: Iciation avec la locale améliorée.
U. - RECOLTE
--w--s-
- Récolter toutes les 2 pz #celles séparémment ou prendre 3 carrés
de 100m 2 chacun (10m x 1 In) pour estimer la production
- Prendre la hauteur moyer i-r e sur 10 plants pris au hasard et le
nombre de plants récolt{ 8 par carré
- Prendre le nombre de parii cules par 2
m
et rendement dans la par-
celle de variété amélior.é e comme celui de la locale.
- Noter la situation phytc:s anitaire.
A la récolte, il faut que !1 e paysan nous rembourse notre semence
(3,5kg) et nous espérons cllU 'il sera d'accord de nous vendre une
partie de la production.
VI, - SCHEMA
------
1
i
I
Variété
I
l
Variété
1
I
locale
I
améliorée
I
I
I
2
2 0 0 0 m
I
I
2000m2
1I
i
I
---
/
NB. : Les dimensions sont; j
--
irariables mais les superficies semées
par vagiété doivent Gtre les mêmes et de préférence égale
à 200m .

FICHE RESULTATS ESSAIS VRAIE GRANDEUR DE SORGHO
______-_-_----_.-___-_______I____________-~-----
1. T i t r e d e l ’ e s s a i
3 . Nrrr\\ dri v i l l a g e :
Z o n e :_ _-- .-. __ _._. _-
3 . N o m d u c o l l a b o r a t e u r :
Code :
4. Champs de case/plein champ:
5. P r é c é d e n t cultural :
1985
1984
1983 1982
-
-
6 . T y p e d e priparation d u s o l e n
1 9 8 6 :
7 . D e r n i è r e a n n é e d e parcoge :
8. A v e z - v o u s p r i s u n é c h a n t i l l o n d u s o l :
9. V a r i é t é s :
A m é l i o r é e ;
L o c a l e :
1 0 . F u m u r e ;
Q u a n t i t é :
<--
i
I
I
I
1 11. Dkx.lermt d e l ’ e s s a i
I
T1
I
T2
1
T4
i
1 A-zS1ior-G 1
} A&lio* 2
i -
l
I
i ’ Sqxrficie <m2)
I
L
I
t
1 ” Pr+zzkia7 du sol
!
- L&e d e la!xm (j/m%)
i
l
l - tJpe de 1aSarr (plat, billd
i - r;a+k-le1 àe l.Sbxr
1-
:/ .serris
I
I
I
I
I
E Zi& de semis (jhis)
i
- lxde Cie sfsis
ii - mz+Zriel de se;nis
1I -tqssdewis
l
1 - k’J&
- - -
1
L.-
I
I
I
f
I
I
I
t
- i -
-
-
- I _
.
I
-1

- n-atiiel de rkolte
I
-tGp5df?kdtE
I
12. Evaluaticn rexkck
I
I
T1
T2
I
T3
I
T4
I P.+lic+e 3
i tilior$e 2 1 Lxale 1
1
Lcxale2
1
1
I
I
I
1
I
l
I
I
I
1
.
S..n- 1’édx3ntillcn
2
-czréderxn&3xnt(m)
f
I
1
I
I
i --
I
- l-xxbre de plantes
I
I
I
__ poids humides prokit (kg)
/
’I
1
r - - T - T -
- poids hunides mat. vé&ale (kg) 1
1
1 --
Echantillcns
I
.
w!Pa3
I
I
- 5ixrfàce récctltées (m2)
--
- pl.antes/ha
--
- poids sec prc&it (kg)
--
- taux d’hunidité 1%)
,-II I
-a 1
I
1
1
- poids sec rrat. végétale (kg)
I
- ta.~ d’hunidité (%)
I
1
-
?
??????????? ??????
? ? ? ? ? ? ? ?
?
I
. Rer&mmt mat. végétale (lqy’ha)
1
I
--
1. Ter;ps de travaxx : en minutes pw parcelle
-enrwwl:nukredepersawe
rtqxsdetravaux
-entracticnaximale:
te;psde lavU global tis il faxt qécifier en obswvaticn
la ccnstituticn de 1’Cqiipe : 1 ?lLJairedeboeufs+im2rrcnoewres(uBz~)
2. Levée ; 1 = knre ; 2= faible ; 3 = médiocre
3. Regnxper les pti4ts des tr6s &hantillcns et le i
SI5 3S2i-m ezx54Ae, c’est&dire da7-6 les r~êxz~ ccxxki-
ti.cns (fzhr&, endroit, etc...).
-F’aire la I+X c.hose prxr les nxàtiènz vé&ales.
/
.
Lk fois, les é&zntillons c5&&és, peser et cakule:I-j .
pxr les différartes cqéculaticrs).

Nom du collaborateur :
SCHEEA DE L'ESSAI
~JBSERVATIONS :
(Précise: en détail toutes les contraintes liées à la
*
culture et les appréciatipns du paysan sur les variétés
améliorées et locales).

II. - ï l-i A 1 1 S 1.: i. Ii T S
E !l : T U LI %
._-_ --.--_ __-- -.--..-_. . ..------
?’
= f;
P a r p a r c e l l e 54m*
1
,‘ka ~CLIC.. et t e s è c h e
16,2kg
:2 = st
-i
= C%/h Ô poudrette s è c h e
32,4kg
2
T a = 1 Tt/h2 pc-‘\\. .Iret te
64,5kg
= 17Okg.‘ha F:18:27
0,540kg
T5
j .? 0 1: g / h a : ;’ é e
0, 54O!ig
1 ,080kg
1, OGOkg
111. - DISFCÎ:ITTF
----_-_-- -
c.
CL 106fI l
a

rre-,~Crebar‘de dr m a l s s e r a semiSe (3i,4tn x 41213). A p r è s
u:; rl~t.,?oy2g~ c!r- ! a ; r - c e l l e , i l y :ux-a u n l a b o u r à p l a t f a i t p a r l e s
F 7, .- _, 4- i-
u . ; _ . :: r. 7 , 2
i _rd: ; :.]:,;p
-
rcra pic;etie, l a p o u d r e t t e e t l ’ e n g r a i s
iplT,dlJ(:
e t, .r . - ? , j 5: I J ‘cide d e s r:lteaux.
[ s-4
C‘ 0 P 1 c
du ni 7. ï 3
( z :4 - 10 )
SC f a i t a p r è s Ia d e u x i Gme b o n n e p l u i e ,
no:.r~.al~ tÏt?nt c-:i’irC- Ic 15 et le 30 Juin.
L’Ecartement
e s t d e 9Qcm e n t r e
1-s ligne:. !t ligrlr L l jlarcelle il0nentaiïe) e t 2Eicm e n t r e paquets
(? g r a i nes.‘;.tcc;unt
) . S uzte avant’ 1.e s a r c l a g e e t l e d é m a r i a g e , à 3 o u 4
s t7 , -# ? i n E s , 1’ urée e s t app1ique.e s u r l e s t r a i t e e e n t s 5 e t 6 . L e sarclage-
but-toge esi, fait manuellement.
_
. -
E n
1 5 (3 7 t l a pl.c.::ière b a n d e p l u s u n e d e u x i è m e s e r o n t s e m é e s . sur

I;l p~,crrii-rc
t!:+r:dc I:!:i n’ajcute p l u s de p o u d r e t t e m a i s l e s d o s e s d ’ e n g r a i s
s:!r l e T, e ? T6 s o n t r~~tcnues.' L’abjet d e l a p r e m i è r e b a n d e p e n d a n t l a
J
ùeuxiE-r.e ZI:~G~ est de roir l ’ e f f e t rGsidue1 d u parcage. L a d e u x i è m e
!, 7 r r!-~ , ['a I c.:.jltre > rec:e\\rra l e s c!c.z:~c. :!e p:udrettc e t d ’ e n g r a i s comme
lild,C1 ,.’ t;G.l:I. Jo. prTtoc -lp. cc::,. d e u x i è m e
$j. (1 II d c Il 0 u c: p t I-n e t d c r: 0 “P I-. i F J’
1 ‘e f ~IL : : .: :- ’ is.0. 1 .?I: - rf= l.g~, (bande 1)
’ ‘rf.fct o r i g i n a l (tl :!;(i: 2 .

.
i
E n 1988, u n e t.roisiCrne b a II (je s e r a m i s e e n p l a c e e n p l u s d e s ‘ d e u x
a u t r e s .
L a p r e m i è r e e t 1~: d e u x i/i>rle b a n d e ser.ont e x p l o i t é e s S a n s r e -
nouvellement de pr 12Gre ttss (T
-/ r,
2
l ’ 11)
m a i s a~:t\\c l ’ a p p l i c a t i o n d e l’cn-
031-1 3 s u i v r a l( p r o t o c o l e o r i g i n a l .
<i,C : la bande,
i 1 f’audra h o m o g é n é i s e r
.,ide.
I\\I. - s c l l E t.1 A
------
Bande 1
Fande 2
1
- -
Ï-T----T--l---T-‘-l-l
I
I
I
l
1
I
1
I
I
l
I
I
I
I
I
I
1
I
i
I
1 î5 1 T3J T6j T1j T4] T2J
l
I
1
1
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121 123 119
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T5/
Tli T3/
Tz!I
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114 115 116 117 118 1
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1 Il 12 13 14 15 16 1 1 I I I I l -1
5,4
5,4
i-
=,41
,
i.
IV ,,
- OBSERVATIOMS : Echan t i I l
. . ..------w--m-
((1 t1 d e s o l a v a n t l a b o u r

-3-
Avec 1 ‘aide, d u r,blll~rbolo1F!isL.e
v o i r s i 18 poudrette
- A la récolte - en1evc.r 1~s (i~.ilx l i g n e s d ’ e x t é r i e u r e t 5 0 c m s u r
chaq\\lc b o u t de parcelle (32,Ln*) e t f a i r e :
c e l l e . pre!:ez 10% d e s é p i s a u iifsard, p e s e z - l e s e t l e s
séct,ez. Er-cuite prenez l e p o i d s s e c , e t l e s é g r é n e z
- A v e c l a pa:lle.pI-v!.cz l a hauteur m o y e n n e e t s u r 2 bil-
..-
l o n s p e s e z l a p a i l l e , l a f a i r e s é c h e r e t l a r e p e s e r
p o u r déterniner l e p o i d s s e c .
VI. - E C O N O M I E
r;;ot;rchaque annee les temps de travaux à des périodes critiques : Sarclage,
.
J?.J: Cette étude
dcit encore garder un aspect Furement technique.
‘2
.-

ANNEXE 11
.
-1” 21
SYSTEMES DE PRODUCTlON
ANNEE 1986
------
FEHTILISATlON MATS EN PLEIN CHAMP
_____-__ - ____ -- _-__-- -- ________.__ ---
1. - LOCALITES :
MA 0 II A
BADJIKAKI
PIDAC
__-------
HOULANDOR
TOUKARA
TENDIMANE
BOUKITINGO
I I * - BUT : Une des contraintes à l'extension de la culture du maïs en
---.
Basse Casamance est le problème de fertilité. Le but de cet essai
est de préciser les doses d'engrais minéraux économiques sur la
production du maïs en plein champ.
I I I .
- TRAITEMENTS EN ETUDE
T1 = pas d'engrais (témoin)
T_, = 50kg/ha de 8:18:27 au semis et 50kgjha d’urée au sarclage .
T:
= lOOkg/ha de 8:18:27 au semis et lOOkg/ha d'urée au sarclage
. .)
= 150kg/ha de 8:18:27 au semis et 150kg/ha d'ufée au sarclage
T4
T, = 200kg/ha de 8:18:27 au semis et 200kg/ha d'uAée au sarclage
-I
(4 semaines).
T6 = pas d'engrais de fond
120kg/ha d'urée au sarclage (environ 4 semaines},
III. -. DISPOSITIF : C'est un bloc fisher à 6 traitements et 2 répéti-
tion (6 x 2).
Sur un champ de défriche récente, délimiter douze bandes de
1Clm x 25m 1.
.
Entre deux traitements laisser
une allée de lm (voir schéma)
T = cars engrais
1
T 2 - l,zkg de 8:18:27 au semis et1,25kg
d'urée au sarclage
T 3 -2,EJy de 8: 18 : 27 au semis et2,sg d'urée au sarclage
T4
= 397%
de 8:18:27 et3,Ekg
d'urée au sarclage
T5 =3<g
de 8:18:27 au semis
%
urée au sarclage
T6 = pas de 8:18:27
3.g d'urée au sarclage.
Dans chaque village, ce test sera conduit au niveau de 5 paysans
differents.
. . . /, . . .

IV.
- MODE DE SEMIS ET FACONS CU
-______------.~I~------~---
L
.-TURALES
..-----e-p
- A p r è s u n l a b o u r d e préfi? r ience à p l a t ,
l ’ e n g r a i s d e f o n d e s t
é p a n d u e t e n f o u i a u n i v e a u l1 Ides p a r c e l l e s e t l e m a ï s (ZM-10) e s t
s e m é à 90cm e n t r e l i g n e s elt 25cm entre poquets (2 pines/mret soit
0,625kg d e semences/bande) s o i t 25kg/ha.
S i l e s l i g n e s d e m a ï s s o n t /plus a p p r o c h é e s ,
i l f a u t é c a r t e r davan-
t a g e l e s p o q u e t s .
E c a r t e m e n t e n t r e b i l l o n s
_---__------------------
E c a r t e m e n t e n t r e p o q u e t s
_ _ _ _ _ _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(cm)
(cm)
90
25
80
28
70
32
60
38
- D e u x s e m a i n e s a p r è s l e 5;e*mis,
a u m o m e n t d u s a r c l a g e l e déma-
riage d e s p o q u e t s e s t e f ‘ e c t u é à 1 plant/poquet
- A 4 s e m a i n e s e n v i r o n a p r 5,s l a l e v é e ,
l e s b a n d e s s o n t s a r c l é e s
( s o i t à l a t r a c t i o n bovi le, s o i t m a n u e l l e m e n t ) e t l ’ é p a n d a g e
d ’ u r é e e s t f a i t . A c e m c ‘ent, i l f a u t c o m p t e r l e s n o m b r e s d e
p o q u e t s s u r 2 b i l l o n s , I j.rcelle p r i s a u h a s a r d .
v. _-----------
-
--.------
OBSERVATIONS A FAIRE
- P r e n d r e d e s é c h a n t i l l o n s /cile s o l a v a n t l a b o u r a u n i v e a u d e c h a q u e
t r a i t e m e n t ‘(O-20cm) e t pi,, (rciser l e n o m d u c o l l a b o r a t e u r s u r l e
s a c h e t .
/
- N o t e r l e s précédents culij; I;Iraux d e l a p a r c e l l e 1 9 8 5 , 1 9 8 4 , 1 9 8 3 ,
1 9 8 2 e t 1 9 8 1 .
- N o t e r l e s d a t e s d e s actil ttés a g r i c o l e s ( d a t e d e l a b o u r , d a t e d e
s e m i s e t c . . . l e v é e , nombi ? d e p l a n t s m a n q u a n t s . . . e t c .
- N o t e r l e s t e m p s d e traval 3 d e s a r c l a g e e t d e r é c o l t e d e t o u s l e s
t r a i t e m e n t s .
- A l a r é c o l t e , c o m p t e r l e ,iombre d e p l a n t e s v e r s é e s ,
l e n o m b r e d e
p l a n t e s r é c o l t é e s p a r ba’ de, l e n o m b r e d’épis réc:oltés p a r parcel-
l e s e t Las @pis fortemen a t t a q u é s p a r l e s o i s e a u x .
..* /. . .

V I . - RECOLTE
__-----
- C h a q u e b a n d e e s t r é c o l t é e e n t i è r e m e n t e t séearémment
- - - - - - w - - w -
- - - - m - - - M -
- L e s spathes s o n t e n l e v é e s e t l e s épjs s o n t p e s é s e t c o m p t é s
- E n s u i t e , p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t p r e n e z u n é c h a n t i l l o n d e 10 %
d e s é p i s s é p a r é m m e n t . E n s u i t e , q u a n d i l s s e r o n t s e c s , l e s égré-
n e r e t p r e n d r e l e p o i d s d e s g r a i n e s p o u r c h a q u e é c h a n t i l l o n
p r i s a u n i v e a u d e c h a q u e t r a i t e m e n t .
- N o t e r l ’ u t i l i s a t i o n d e s s o u s - p r o d u i t s d e r é c o l t e ( s p a t h e s - p a i l l e
- Demander au paysan l e p r i x a u q u e l i l c o m p t e r a i t v e n d r e s o n m a l s
s ’ i l o n a v a i t l ’ o c c a s i o n e t c o m b i e n i l s o u h a i t e r a i t q u ’ o n l u i
p a y e s ’ i l d e v a i t f a i r e u n e j o u r n é e d e t a v a i l s u r l e c h a m p d e
m a ï s d e q u e l q u ’ u n d ’ a u t r e .
V I I . - SCHEMA
- - - - - -
--
l
Ch~delElïS
1
-
lJn
lm
lm
lnl
lnl
I
I
I
1
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Rép. 1

r/ ’
R‘r::““‘,‘: ’ .-. TS FERTILISk’l ION DU LIAIS
-_--. -.. _.________._____- -__-__------_---.
/
1. iJom du v i l l a g e
‘,
,.
_----
-,---.
2. Ilom d u c o l l a b o r a t e u r
c 3 d e
-
-- --
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- .
c F, a r;l
p s
c‘ .: case/plein chaT.p
-,
----------7- -
-
-
,.
4. I r6f:~de r. t CU ! tural
1985 1!2$<!
1

1983
-
‘J83
1982
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C:roquis d ’ e s s a i
.eI__------C---L
O b s e r v a t i o n s
--_------m-v
* L e s t e m p s d e t r a v a u x sonr. e n perscnne/minute/‘~.:!rceIl.e,
c’est-à-dire
s i 3 p e r s o n n e s o n t t r a v a i l l e d e 1 C : O O à lL:OCl, i l f a u t n o t e r
‘120x 3 : :
360 perslmn./parcelle.
S u r l e vi’rsc, ‘2x;.liq::z :;ui a faut
l e travail e t c o m m e n t v o u s a v e z f a i - t v o s c31c::ls.

CALCULS EFFECTIJES peur déterrniiner la production.(kg/ha) et ie rcnde-
-.---_-------v-v--..-
i:! :nt (en kg/hia)

*ESSAI D’EVALUATXON DE LA NUISIBILI’fE
OES RAUVAISES HERBES DU RIZ.
OBJET
Connattre la periode critique de sensibilit6 du r$t B la
concurrence
des mauvaises herbes, ceci en condition de riricul-
turc submergd de !semis direct.
DISPOSITIF ET TRIXTEPIENTS
- Plsn : blocs complets rendomnfsés
--r
- Nombre de r6petitions : 5
- Dimensions d'une parcelle élementaire : 2,s AI x 7 m =
- Atlt!es entre parceiles : 0,OO m ; entre r&pCtitions : 1 m
- B o r d u r e : 1,s m
- S u p e r f i c i e e s s a i : 1950 m2.
TRAITEREWTS
(1); tlaintenu propre pendant les 10 premiers jours apr&s
emergence.
(2)
0
It
II
20"
0
et
émergence
13).
I,
,,
30
w
émergence
(41..
,,a
*t
40
0
bmergence
(5).
11‘
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50
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émergence
(6
1.

60
,,
I,
érr,ergence
. . . I

.
u_--.s..“---
-----_-
I s
-2-
(7). Maintenu propre ! pendant tout le cycle
(8). Maintenu proprtfl fi partir du 10 Pme jours epr&s émergence
(9).
N
0
.t
20 hne 1,
ta
(10).
"
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et
30 éme "
8,
(ll),

M
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40 bme "
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(12).
la
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50 4me ))
,a
(13)e
"
II
*,
60 &me u
I,
(141, Non desherbe.
CONDITIONS DE CULTURE
- Labour superficie{l et reprise de labour (traction animale)
.
- Variete : IRlS29 c
DJ684D
- Semis : en lignes
spacées de 25 cm
- Chaux agricole : Z 10-400 kg/ha
- Fumure de base : CI’ m 18.27 (NPK) 6 enrober au moment de ta
:
reprise de labour /: 200 kg/hs
- Urec : 150 kg/hs (i I deux dpendeges h 20 jours et 45 jours
spr&s semis ; trai ement contre les termites ; autres
traitements insecl
cides et fongicides B la demande ;
protection xontre
es oiseaux
- Récolte et treitcl Nnt des rêcottcs t s&parCment.
BESURES ET OBSERVATIONS /
l
Estimation visuelle/du pourcentage de recouvrement par
!
les adventices i lb,, 20, 30, 40, SO et 60 jours aprds
émergence.
- Recencement des espèces edventfces présentes avant chaque
désherbage et notb?ion de l'abondance - dominence
- Pofds 8 frais et & sec des adventices : par echantillon-
nage sur 4 x 0,251 e2/percelle
b 10, 20, 30, 40, SO et 60
jours rcspectiven/ent pour les trsltementr n* 8, 9, 10,
1

1 1 , 12 et 13
A te maturite
pour Les trajtements
no 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 ,
7 et 14
- E s t i m a t i o n d u n o m b r e d e telles 3/m2) b le f i n d u
tallagi?
- E s t i m a t i o n d u n o m b r e d e penicules (/m2) e t p o i d s p a r
paniculle 8 l a d m a t u r i t é .
- Mesure de rendement en paddy : surface nette : 10,$?7,75 m
x 6 or)
- apr&s elimination d e 2 Lignes d e b o r d u r e e t u n e
b a n d e d e 0,5 m d a n s l e s e n s d e L a l a r g e u r
- P o i d s d e l a paille aprPs b a t t a g e .
LOCALISATION
- D j i b é t o r .
SCHEMA D’I#PLANTATION
tVoi r a n n e x e ) .
INTRANTS
Semences
E C’ i.1, )
E n g r a i s : H P K , 4 0 k g d e 8 . 1 8 . 2 7
Azote, 30 kg d’uree
C h a u x a g r i c o l e : 4 0 k g
Pesticjdes 8 F u r a d a n : S-10 k g ; Thimul 35 : 1,s 1 .
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ANNEXE 13
-l-
ESSAJ D'EVALUATION DE LA SELECTIVITE
D'HERBICIDES SUR RIZ AQUATIQUE
-=s..=-
OBJECTIF
E v a l u e r l e riiveau d e to1éranc.e d u r i z #I l ’ a p p l i c a t i o n
d'herbicides pour le désherbage sélectif. Les herbicides ont
montre une efficacite acceptable lors d'essais de comporte-
ment.
SITE
Djibélor,
"Nouvelle Station".
DISPOSITIF
Plan : BLOCS c o m p l e t s randomnises
Nombre de répétitions : 5
Parcelle elémentaire : 2,OO x 7,00 m
Allhes e n t r e parcelles : 0,50 m ; e n t r e blocs : 1,00 m
Bordure : 1,SO m
Superficie essai : 42,00 m x 31,50 m.
TRAITEIIENTS
Doses
Herbicides
m.a./ha
p . c./ha
1/ Oxadiazon
a/ 1000 g
4 , 0 1
(RONSTAR 25 EiC : 250 g m.a./l)
b/ 1500 g
6,O 1
e/ 2000 g
8,0 1
2/ O x a d i a z o n - propanil
a /
500 g-1500 g
5,0 1
(RONSTAR PL :: 1009 - 300gm.a./1) b/
750 g-2250 g
7,5 1
cl 1000 g-3000 g
10,o 1
? ? ? ? ?
?

-------1-
*-.-
--..-”
/
1
1
-2-
31 Propani 1 Thiobencarb
/
a/
1
I
1728 g-960 g
8,0
/
(TAMARIZ
: 216-120f/L)
I
b/ 2592 g-1440 g
12,0 1
i
i
cl 3456 g-1920 g
16,O 1
4/ Bentazon - propanil
!
a/ 1440 g-2720 g
8,0 1
(BASAGRAN PL2 : 18Og-34Og/ I:i
b/ 2160 g-4080 g
1 2 , 0 1
/
c/ 2880 g-5440 g
16,O 1
51 Témoin non desherbé.
HODE E T E P O Q U E D ’ A P P L I C A T I O N ;
1
- En post-semis, prd-levée Cl-:Jj jours aprPs le semis) : Oxadia
j
. O x a d i a z o n (RONSTAR C E 25) i
- En post-bmergence,
au stade ;! feuilles des adventices (10 jours
apr&s semis) :
. Oxadiazon - propanil (RONSTA!
i PL)
.
Propanil - thiobencarb (TAMA<IIZ)
ri
- En post bmergence au stade 3!.& feuilles des adventices (15-20
I
1

jours apr&s semis) :
" Bentazon - propani 1 (BASAGRAI~ U-2).
L'application des herbibgdes est rbalisee par pulvCrisa-
I
tion A 300 l/ha.
I
C O N D I T I O N S D E C U L T U R E
/
- Labour peu profond et repris/e
- Semis en lignes espacbes de II,,25 m
- Variete : DJ 684 D
- Fertilisation : chaux agricobe - 1600 kglha
/
NPK - 200 kg/ de 8.18.27
Azote -
150 k pg/he d*ur&e.
. . . !

- Protection plhytosanitaire : traitement des semences, trai-
tement contre les chenilles defoliatrices et les borers
(endosulfan et carbofuran),
gardiennage contre les oiseaux.
- Desherbage compl4mentaire systématique.
NESURES ET OBSERVATIONS
-
-
- Notation (O-9) et observation (symptômes) de la phytotoxicitt!
2 20 jours et Q 40 jours aprés application.
- Densite du riz aprés la levée : 7 jours et 15 jours apr&s
semis,
- Nombre de talles par métre carré (mesure effectuée à la fin du
tallage).
- Hauteur des plants de riz a la floraison.
- Rendement en paddy
: récolte sur 10,SO m2 par parcelle, apr&s
elimination d ' u n e ligne de bordure et une bande de 0,SO m d a n s
l e s e n s d e l a l a r g e u r .

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N O T A T I O N
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l[l iollr? Pt
16 I’I
i 0 u r s
( o U
a v a n t
1 ’ irit-r j;ent i o n rn+cania~~r!;l
après trait-mer:t
: n o t a t i o n v i s u e l l e -
éctie1I.e U - 9
- pOUrCentaqP d? r?î~?!.1vrfin~?nt par I e s a d v e n t i c e s : a v a n t chaque
- r e l e v é des espCi>tps prés?ïtes et ric,tat i o n d ’ a b o n d a n c e - dominante
a
u
x
memes p6r i-dpc q u e
7911r i.0 rPrO1~vre~-ortt
/
- e s t i m a t i o n d e 1.0 de n s i t lb
ri IJ
ri7
3
l
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tP,n?
/
71
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nombre de parlir:IJI.+‘s(/m’f
r>t pnid~ par. pqniciJl0 #au m o m e n t d e l-a
récol. tp
- meslire
rl P.,
r f~ndf?men t :
swr f ace
IJtiIP p a r
r~arr:el.b? :
21,6 tn? (après
. . . /


S C H E M A D’IMPLANlhllON
-
(Voi r cn artrir,Yr)
INTRANTS
-
SemPnre$ :

7
1

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ANNEXE 15
E S S A I D E D E S H E R B A G E CHIIlIQUE
D U -fiIL
T E S T D ’ E F F I C A C I T E .
-=-=v
O B J E C T I F
-
-
Tester l'effet herbicide de l'association propazine-
terbuthylatine-glyphosate (A 7512) et en determiner la dose mini-
male efficace en vue de disposer d'un traitement plus performant
que 1' a s s 0 c i a t i on propazine atrazine actuellement préconisé.
DISPOSITIF
Plan : blocs complets incomplétement randomnises
Nombre de répétitions : 5
Parcelle élémentaire : 2,40 m x 5,00 m
Allées entre parcelles : 0,50 m ; entre blocs : 1,OO m
Bordure : 2,Og m
Superficie essai : 35 m x 32 m = 1125 m2.
TRAITEMENTS
Herbicides
Doses
m.a./ha
I-----v.
g.c./ha
------
1/ GESAGAD + GE:SAPRINE
(Propazine + atrazine)
a)
1 kg
lkg+l 1
b)
2 kg
2 k g + 2 1
cl
3 kg
3 kg+31
2,' A 7512
(propazine 206 g - t e r b u l i l a z i n e
1 0 6 g - g l y p h o s a t e 3 4 g)
a)
0 , 6 9 2 kg
2 1
b)
1,384 kg
4 1
cl
2,076 kg
6 L
. . . /

-2-
31 Temoin non desherbe.
Mode et epoque d'applicati 0 odes herbicides :
Les herbicides Las S:3 GD et A 7512 sont appliqués aprés
le semis, en prd-émergence
CONDITIONS DE CULTURE
- labour superfici
1 A la charrue 3 boeufs
- reprise 3 la her e en deux passages croises
/
- semis en lignes el sipacbes de 0,9O m et en poquets espacés
de 0,50 m
- démarriage b 15 j ûlurs apr&s la levée (pas de remplacekent
de poquets manquants)
- variéte :
sanio jii? Séfa pour Sefa ; CE.90 pour Bambey
- iumure NPK : 1SC
Rglha
14.7.7
t,
1ci kg/ha
- p r o t e c t i o n p h y t c
unitaire : traitement des semences avec
le mélange insecticide-for iicide Granox ; traitement contre les
insectes ravageurs (en ca5 d'attaque).
NOTATION
- notation visuel1 .Ie de l’efficacité des traitements a 20
jours et A 40 jours apr&s
lpplication (kchelle O-9)
.
- noter (estimatic
I
visuelle) le pourcentage de recouvrement

des adventices A 20 jours IP
!
-bt 40 jours aprés application
- noter toutes le!si espéces prCsentes et faire une notation
de leur abondance-dominani ce(20 j et 40 j>
- estimation de 1;i’C’ densite des adventices - comptage par
espece du nombre d'indivis
JS A l ’ i n t é r i e u r des surfaces echantillons
ddlimitees par des jets a
hasard de cerc le de 0 35,5 cm.
.*. /

- notation visuelle de la phytotoxicité sur le nti.
B 10 jours, à 20 joors et a 40 jours aprbs application Cechelle :
O-9)
- comptage des poquets leves B 10 jours apr&s semis.
LOCALISATION
Station de Séfa.
XNTRANTS
Semences :
1,s k9
Engrais 14.7.7 : 25 kg
Urée
: 25 kg
Insecticides Thimul 35 : 1 1.

L
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31IC
-l
U
ESSAI DE DESHERBA6È CH: LIQUE DU SORGHO ET DU Mil=

ANNEXE 16
-l-
E S S A I D E D E S H E R B A G E CHIHfQlJE DU S O R G H O
T E S T D ’ E F F I C A C I T E .
-=-=a
O B J E C T I F
-
-
Tester
l’effet herbicide de l'association propazine-
terbuthylatine-glyphosate (A 7512) et en déterminer la dose mini-
male efficace en vue de disposer d'un traitement plus performant
que L'association alachlore-atrazine actuellement oreconisé.
D I S P O S I T X F
Plan : blocs complets incomplètement randomnisés
Nombre de répétitions : 5
Parcelle élbmentaire : 2,40 m x 5,00 m
ALLées entre parceLLes : 0,50 m ; entre blocs : 1,00 m
Bordure
: 2,00 in
Superficie essa{ : 35 m x 32 m = 1125 m2.
T R A I T E M E N T S
Herbicides
Doses
-
-
m.a./ha
-------
3 s c . / i: a
b.-------
'?/ Lasso GD (témoin réf.)
(aLachLore-atrazine)
a> -
2 1
b> -
4 L
c>
-
6 t
2/ A 7512
(propazine 206 g - terbulilazine
'106 g - glyphosate 34 g)
a)
0 , 6 9 2 k g
2 L
b>
1,384 k g
4 L
Cl
2.07’6 kg
6 L
I
.
.
/

-2-
31 Témoin non desherbé.
Mode et époque d'applicati <I des herbicides :
Les herbicides Las QI GD et A 7512 sont appliqués après
le semis, en pré-émergence du sorgho.
C O N D I T I O N S D E C U L T U R E
- Labour superfici
1. à la charrue à boeufs
- reprise à la her 8: en deux passages croisés
- semis en Lignes
spacées de 0,90 m et en poquets espacés
de 0,SO m
- démarriage à 15
q)urs après la Levée (pas de remplacement
de poquets manquants)
- variété : 51.69
q)ur Séfa ; CE.90 pour Bambey
- fumure NPK : 150 k:g/ha
14.7.7
VI
125 Icg/ha
- protection phyto anitaire : traitement des semences avec
le mélange insecticide-fon licide Granox ; traitement contre les
insectes ravageurs (en cas d'attaque).
N O T A T I O N
- notation visuel1
de l'efficacité des traitements à 20
jours et à 40 jours après
pplication (échelle O-9)
- noter (estimatio
visuelle> Ce pourcentage de recouvrement
des adventices à 20 jours
It 40 jours après application
- noter toutes les espèces présentes et faire une notation
de leur abondance-dominant
(20 j et 40 j>
- estimation de ta densité des adventices - comptage par
espèce du nombre d'individ s A L'intérieur des surfaces échantillons
délimitées par des jets sui hasard de cercle de 0 35,5 cm.
y 'I c C?

- notat,ion visuelle de la phytotoxicité sur Le sorgho
& 10 jours, B 20 jours et 3 40 jours aprés application (bchelle :
O-9)
- 'comptage des poquets levés d 10 jours apr&s semis.
LOCALISATION
Station de Séfa.
INTRANTS
Semences : 1,s kg
Engrais 14.7.7 : 25 kg
Urée
: 25 kg
Insecticides Thimul 35 : 1 1.

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ESSAI DE DESHERBAGÈ CH
,IQUE DU SORGHO ET DU MI&

ANNEXE i7
L U T T E CHIHIQUE C O N T R E L E S I N S E C T E S NUISI.BLES D U R I Z :
E S S A I R A T I E R E S A C T I V E S x D O S E S
-
-
1 .
J u s t i f i c a t i o n - e t o b j e c t i f :
Les pertes de rendement imputables aux insectes sont en
moyenne de 15 ii ;?5 % (resultats d'essais en station). Les essais
ont montré qut cespertespeuvéntêtre réduites de façon économique par
1"utilisation opportune de produits chimiques. Le carbofuran qui
jusqu'a présent a donnéde bons resultats servira de référence
pour tester un plpoduit d'introduction récente au Sénégal.
On comparera l'action de l'lsophenphos (Oftanol 10CiR) à
deux doses différentes a celle du traitement "standard" contre les
borers du riz au carbofuran.
2 . D i s p o s i t i f e x p é r i m e n t a l :
C'est un bloc de Fisher comportant 8 répetitions.
Celles-ci se composent de 5 objets chacune :
TO = témoin zéro insecticide
Tl = carbofuran 8 800 g m.a./ha à R* + 30 et R + 50
(traitement de reférence)
T2 = Isophenphos à 800 g m.a./ha à R + 7 et R + 30
T3 = Isophenphos à 450 g m.a./ha à R + 7 et R + 30
T4 = Carbofuran a $50 g m.a./ha à R + 7 et R t 30.
S u r f a c e de p a r c e l l e / o b j e t : 8 x 4 = 3 2 m2. L e s p a r c e l l e s
unitaires sont indépendantes pour l'irrigation et le drainage.
*R= repiquage.
I
.
.
/

l
l
- 2 -
3 . R é a l i s a t i o n :
l")- L o c a l i s a t i o n j: p a r c e l l e no 5 , Nouvelle S t a t i o n
2")-
Techniques cul,turales :
- variété :
.:f'<G .
- pépinière :I . Surface égale à environ 11'20' de la
surface à repiquer, soit 64 m 2
/
/
-
densité de semis : 125 glm2, soit
l1 8 kg de semences pour 64 m2
1.
date de semis :
.k :. 1 k! t *
fumure : N-94 unité/ha Isoit 1,92 kg de
?
?
1
l
P-54 unité/ha
I 8.18.27 POU~ 648
i
K-81 unité/ha
1 + 0,96kg uree
(pour 64 m2

- avant repic/bage :
I
, . desherbage

- les adventices sont mises
/
hors de la parcelle
I
/
= labour tà
la houe), reprise et nivelage
mise en eau
- repiquage
semaines aprés le semis de la p&piniGre :
. 3 plantuleslpoquet
/
écartement 20 x 20 cm
??
?
?
?
fumure : N : 100,P : 40, K : 50
?
?
l
Epandage P,/K et 1.2N A la reprise du labour soit :
355,s g ur&e/32 m2 (urée 45 X NI
j
284,s g superphosphate triple/32 m2 (su-
/
j,perphosphate triple 45 % P205)
l
/
266,75 g de Kc1/32 m2 (Kcl 60 X K20)
!
/
. ” . /

Epandage de 1/2N en deux
fo'is à R + 30 et R + 60 soit
177,75 g urt?ei32 rn2 B chaque date.
3">- Traitements insecticides (cf. annexe 1)
--"-----I---------------
Les granulés des insecticides seront mélangés a du sabie
pour les épandre4 plus uniformement.
(Eviter de pietiner les par-
celles dPjA traitées).
.40)- Un traitement fongicide se fera a la demande, a
i'tiinosan a 0,8 I P.C. dans 000 1 d'eau pour 1 ha.
4 . N o t a t i o n s e t prél&vements :
- Indiquer date de semis, date de repiquage et date d'épiai-
son à 50 %. Noter La date d'apparition et I'importance des maladies.
- C'efficacité des traitements sera mesurde à 4 dates,
R + 20, R + 40, R + 60 et R + 80, par un prélèvement de lû0 tiges
de riz par parcelle unitaire. Ces tiges seront dissequées ati Iabo-
ratoire et on notera pour chacune d'elles i.e stade ai- developpement,
la presence d'attaque et l'insecte en cause, ie stade de developpe-
ment de cet insecte, et la presence d'entomophage (vcir Wnnexe 111
- A maturité on dégagera une bordure de 2 lignes dans tous
les sens, et récoltera la parcette utile pour l'estimation du
rendement. On effectuera le battage et le séchage des grains. Puis
on Pvaluera 1"humiditd et le poids de 1000 grains. On pesera ta
récotle en grains et en pailles.
5 . R é c a p i t u l a t i o n d e s b e s o i n s :
- semences :
8 kg de IR1529.680.3
- 1 parcelle avec 40 sous-parcelles de 32 m2 indbpen-
dantes pour l'irrigation et le drainage
- Engrais : Uree.............,......,.. =
30 kg
. . I /

sulxrphosphate triple
=
. . . . . e......
12 kg
Kcl C........*....."........,. . . . . . . =
11 kg
- Insecticides :
Furadan . . . . . . . ..*..*..*.a.*....... =
3 kg
Oftpnol . . . . . . . . . . . . . . . . . ..D Y...... =
1 kg.

I
tr
VI c3
3 L m
m c
t-0 C
l- N
c M

-6-
Annexe II
: Tableau d' ! ;daluation des traitements
Date de dissection :.........
,* ...
Traitement : ..............
Etat vegétatif :.............
8. ...
RGpétition : ..............
.~ .--
Ï-
Tal(es
Ta(les
Insectes trou
I
Cou en cause
Observations
:otales
3ttaquéet
--
insectef dominant :
% attaque :

-._
,
_ --- -
--_.
,._.. . .I._ -,,- , .-.,.,< _,. . . II_
-7-
Annexe III : Schema de mise en place de L'essai.
N
RI
R2
R3 . R4
R5
R6
R7
R8

l;EFT 11.1 SATl O r ; M 1 NEPALE SUR R .I Z Dk: NAi’F’E ( dans 1 es t)(~rifi”c r 1 I 16res i
_--__-- ___....- --a--...-----__._______-_
-_____..-_-----
1. .- BUT :
Definir le niveau de fertilisation mindralc Iconomiquement
---
rentable pour le riz dans les zones de nappp en milieu payse,
II. - SITES : ROUL.hNDOR,
RANDJIKAKI, PIDAC (KALOUNAYES, BLOUF, FOGNY).
-----
III. - TRAITZMENTS EN ETUDE
--c--------.---------
*1 = témoin (sans engrais)
T2 = 25kg/ha de 8:18:27 avant semis
i/8 de la recommandation
18,75k,g/ha d'urée au sarclage
T3 = .SOkg/ha de 8:ïP:27 avant semis
2/8 de la recommandation
37,5kg/ha d'urée au sarclage
T4 = lOOkg/ha de 8:18:27 avant semis
75kg/ha d'urée ausarclage
4/8 de la recommandation
T5 = 20Okg/ha de 8:18:27 avant semis
150kg/ha d'urée au sarclage
8/8 de la recommandation
IV. - VARIETES EN ETUDE
-------.-----.-----
- Une améliorée
: IRAT-133
- Une locale
: Abdoulaye Mano
Toutes Ces 2 variétés doivent être traitées au HC,!+ pour eviter
l'attaque des termites.
V . - DISPQSITIF EXPERIMENTAL
---_-- ----- --.-------__-
C'est un split-plot avec comme parce1 les principa Les la Qa:: iété
et parcelles secondaires les traitements.
Choisir dans IJne rizière de nappe une superficie totale de 420m2
soit 3 Casier:s.
Chaque casier sera divisé en 2 parcelles élemen-
taires de
2
7Om
(14m x 5m) chacune (voir schema de l'essai),
Chaque parcelle élémentaire constitue un traitement.
Le test sera réalisé avec 5 paysans/village (nous devons pour-
suivre un objectif de 24 à 25 essais dans les
zones).
v1* - M-oE-oE-sEMlP-_--__--_____-__________S
ET TECïNIQUES CULTURALE
a) Labour et épandage de l'engrais minerale
* Choisir des casiers labourés à plat (de préférence); épandre
l'engrais avant le semis sur les différents traitements cités,
et veiller R ce 0\\1e les parcelles soient bien nivelées et que
l'engrais soit réparti uniformément.
.

-
-
-
.-
-
-
- -
-
-2-
l
l e s l i g n e s à l a dose/de lOOkg/ha o u à l a t r a c t i o n b o v i n e
( é c a r t e m e n t e n t r e l i g n e s 30cm)
c) S a r c l a g e e t a p p o r t djuréc(engrais d e c o u v e r t u r e ) . Au m o m e n t
d u s a r c l a g e ( 2 0 - 2 5 j o u r s a p r è s s e m i s ) é p a n d r e l ’ u r é e s u r l e s
t r a i t e m e n t s (T2 _ T3 ,- T4 - T5) ,?t é v i t e r d e p r o j e t e r l ’ u r é e
s u r l e s p l a n t e s a f i n / d ’ é v i t e r l e s r i s q u e s d e b r û l u r e s .
l
L e 2 e s a r c l a g e s e f e r a 1 l a d e m a n d e ( e n c a s d e b e s o i n )
VII. - OBSERVATIORS A FAIRE (vbir fiche de récolte)
-----d------------w-
1. p r é c é d e n t s c u l t u r a u x 1 9 8 4 e t 1 9 8 5
2. p r e n d r e ,des é c h a n t i l l o n s d e s o l d a n s c h a q u e c a s i e r a v a n t
l a b o u r d e s p a r c e l i e s s u r l ’ h o r i z o n (O-20cm).
3 . n o t e r l e s d a t e s d e s / d i f f é r e n t e s a c t i v i t é s a g r i c o l e s
4. n o t e r l e n o m b r e d e jaurs d ’ i n o n d a t i o n d a n s l e s p a r c e l l e s
5. n o t e r l e s t e m p s d e tiravaux d e s a r c l a g e
6, n o t e r l e s a t t a q u e s d ’ i n s e c t e s e t d e m a l a d i e s ( s u r t o u t d e l a
p y r i c u l a r i o s e ) a v e c Iles t r a i t e m e n t s e f f e c t u é s
7. n o t e r l e s d a t e s d e f/‘l.oraison ( 5 0 %) d e s v a r i é t é s e t l a h a u -
t e u r * m o y e n n e d e s 3J
1 .antes à l a r é c o l t e
8 . a v a n t l a r é c o l t e 311
(I I m o m e n t d e l a m a t u r i t é ) d é t e r m i n e r l e
I
2
n o m b r e d e panicule!
par m
9 . p a r l a r é c o l t e d e1 i!i p a i l l e , i l f a u t p r é c i s e r q u e l e s p l a n t s
d o i v e n t ê t r e sectic
31' inés a u n i v e a u d u c o l l e t , à r a s l e s o l .
V I I I .
- RECOLTE
- w - v - . - -
R é c o l t e z d a n s c h a q u e
traitement
3 c a r r é s e t p o s e r l e p a d d y
e t l a p a i l l e s è c h e à )rart ( v o i r f i c h e d e r é c o l t e ) .
---___-___
2 . Hauteur moyenne : prenldr-e d a n s c h a q u e c a s i e r , a u n i v e a u d e c h a q u e
t r a i t e m e n t 1 0 p l a n t e sai1 h a s a r d , m e s u r e r l a h a u t e u r d e c h a c u n e
d ’ e l l e e t p r e n d r e l a mOJrenne.
3 . N o m b r e d e panicules/m2 : P r e n d r e a u n i v e a u d e c h a q u e t r a i t e m e n t
3 carrCs e t c o m p t e z l e e
i* .ombre
d e panicules d a n s c h a q u e c a r r é e t
p o u r ensui t e c a l c u l e r II i51 moyenne.

IX. - S C f+ E FI A 1) is L ’ E: :; !; A 1
_-- ---__.- --_-- ---t -.-.-
14m
X. - ECONOMIE
- - - - - - - -
1. N o t e r l e s t e m p s d e t r a v a u x * p o u r l ’ é p a n d a g e d e l ’ e n g r a i s e t d e
r é c o l t e
2. N o t e r p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t l e s u t i l i s a t i o n s a c t u e l l e s e t p o -
t e n t i e l l e s de2
s o u s - p r o d u i t s d e l a r é c o l t e
3. E v a l u e r l a j o u r n é e d e t r a v a i l p a r l e p a y s a n .
* T e m p s d e t r a v a u x : l e s t e m p s d e t r a v a u x s o n t e x p r i m é s e n minutes/par-
c e l l e :
- e n m a n u e l : n o m b r e d e p e r s o n n e s x t e m p s d e t r a v a u x
- e n t r a c t i o n a n i m a l e : t e m p s d e t r a v a i l g l o b a l m a i s iï
f a u t s p é c i f i e r e n o b s e r v a t i o n l a c o n s t i t u t i o n d e l ’ é q u i p e a y a n t
f a i t l e t r a v a i l ( u n e p a i r e d e b o e u f + 1 o u 2 p a y s a n s ) .

!? il S U I ‘I’ R T S FER’.iLI:;riiTION
D;I EIZ LIE: :i.z.??F:
__----- _--- --- . ..-.---- -Y.- -_______ - _____-___ -----
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i-:
i
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-5-
*** Les temps de travaux sont exprimes en personne/minute/parcelle.
C’est-à-dire
si 3 personnes par exemple ont travaillé de 10 heures à 12 hewes il faut
noter : 120 x 3 = 360 pers. /m.in/parcelle.

ANNEXE 19
-1. -
l.‘analyYI;P drJ path@SyStème d
u

ri7 depiiir, 1980 a flprrnir.
d ‘id~r>tifiPr
le<.
m a l a d i e s eristanter,d’e~tim~,r
I’impr~rtarrr~
“cnr~r~mi~~tf
dF. la
nyricr.Jtair’ose (de5 trajtemcrttç fnrlgirlc!cr “II~
p r r rn i 5 rl’a1Jgrncr11 er I es rendement c; de + 71 ? av~( l ’ ] pP .+ -I (.(i(! :;
avec
Sc307G). l.ii r:trIJctUre r a c i a l e e t l a
compositinn cri r21r~;
p r i n c i p a l e s d e I’~!8z’,*~~Ic?zjo OP~;;:O~Z C a v . o n t éte p r é c i s é e s . I.F~I~
qpert
re d
e

virlJl.enrr ec,ttrés targe e t v a r i e d ’ u n e loca(itG
i
1 ‘ai~t r e .
Lr degrP d e resistance d ' u n mil.lier d e varii-7.6 a i-t+
@tudi& a S é f a (C!our t e r i z p l u v i a l ) e t à Djibélor (pour I e I i;
sLJhm9 rgé) .
I ‘ef.fet d e s t e c h n i q u e s c.ulturales (erlfnlJiçcrr*ent ijc:
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tisatinn a7ntée> sur !e dé\\i~lnr~~~~rnrr.rt
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egalement 6tudi.é.
Les dif*férer!ts r é s u l t a t s m o n t r e n t l a n@cer-itr’~ ~!‘&~.?~![~.IPT
l a r é s i s t a n c e m u l t i p l e a u x
d i f f é r e n t e s maladies existsrltclq Fbt
pas s e u l e m e n t à l a pyriculariose,
d e [F. f a i r e dany p\\:~rirt~tc
I.oca!it$s d i f f é r e n t e s e n vue d ’ e x p l o i t e r
I a
v a r i s t i 0 n d II
c-v c’ * 1 <.’ 1-2 i r
pst hnqbne d
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I. 0!‘!4,7(3P,d ’ é t u d i e r [ ‘ e f f e t d e l’utilicatic>n ro*;;binir
de rrrtaines t e c h n i q u e s d e l u t t e (variPtPs x niveauy rj’irbt or,< if;-
cat i o n ) povr m a i n t e n i r
Ier t a u x d ’ a t t a q u e Pn d e s s o u s CI~J !-c*Ili I
économiauc.
L a pr6srrltrj art i o n d e r e c h e r c h e ,
initiee deFuir 13Prb, :cr*tQ
dr d’velopper
urle m0thodologie d ’ é v a l u a t i o n
rf!gionate d
u

df’3rb
d e résitance varietale a(Jx m a l a d i e s
sui drvra Ljar ta mi;mc ?cca-l~f,:
pcrm”ttrI?
d’anatysfr le ni\\lpalJ et
l a s t a b i l i t é d e l a ~.~r~~fl~cti(:r~
d e c e s variAtes.
. . . i

rr?pG t i t i c>fi'~-
:
!
(1) -.
c h a q u e
repet./lt i o n e s t divisé? e n
4 grandes parcek\\ec
125
x 1 0 m = 2 5 0 m*) q u i c o n s t i t u e n t
l e s 4 n i v e a u x d ’ a z o t e (IJfl -
0 N / h a
; NI = 50 N/ha ; N2 = 100 N/ha) ;
)/3=“50 #fAa
(21 -
c h a q u e g r a n d e parcelle o u n i v e a u d ’ a z o t e e+t ‘7 , , h -
d 1 :I i 7 6
P
pn 7

c.nuq--Darcetl- (c.. (25 x 4
m
= IfJO m7> renrP?pilt air- 1~7
doses d e f o n g i c i d e (CO = ~;~SIS f o n g i c i d e ; C l = 3 x 4 0 0 gl40(! ! rj’q~w
1
h a d e Beam).
C e s 2 sous-pa/
irelles s o n t
sbnarees, a u
milieu dc I?
grande p a r c e l l e , p a r 5
ligllr?s (Pspacées de 25 cm) d’une :rar.+te
rbsirtante
(I/&L 819 e n r i z i u c l t u r e ptu*~.iale s t r i c t e , JRATl33 2’1
ri7iculture d e n a p p e , Dj68oB e n r i z i c u l t u r e s u b m e r g é e u t i l ir;aplt Lj*. 5
v a r i é t é s d e c y c l e c o u r t ;
‘RI529 e n r i z i c u l t u r e s u b m e r g é e
1.: t i 1 i -
sant l e s varitités d e c y c l e
Inoyen ; BKN6986.38.7 e
n

rizic~JI?‘!r~
[TI ofondbfn~nt srihmergbe)~ 1-f
c o m p r e n d 3 l i g n e s ( e s p a c é e :
(Rarafita e n r i z i c u l t u r c pi/
variétPs d e c y c l e c o u r t ; t
OA29 p o u r l a r i z i c u l t u r e PI
(3) -
c h a q u e sous-1
taires (1,511 Y 4 m = 6 m*)
d e 4 m d e + v a r i é t é s à test1
des a u t r e s p a r 3 I i g n e s (P
( s i g n a l é e s p l u s h a u t ) .
3 .
C o n d i t i o n s d e c u l t u r e :
- s e m i s d i r e c t
- f u m u r e d e hnce A
I
1 . . I
/

I ‘(-
-. ~IJ~~IUI~P aiotée a i n s i fractionriec :
.
riiiculture orofondemcnt submergée :
1 / 3 A
i n II r c. ;ic' f 6 8
!pvi,r ; 213 à 30 jours apfbs semis ;
. pour tes autres types de riziculturt : 213 à 2C! IolJri.
après semis (JAS: ; 1/3 à 40 JAs ;
.
traitements insecticides et desherbage A la demande ;
. traitements fongicides :
le ler traitement à 7UJAS ; ie
2~ traitement endébut épiaison; le 3etraitCmcnt. urlr
semaine après te ?e.
4 .
L e c t u r e d e s reactions a u x m a l a d i e s e t a u x a u t r e s c o n t r a i n t e s :
.---
---.._ .-
- p:riculariose fot.iaire à noter 3 fois de manière !het.rdom;!-
daire a partir d.es premiers symptômes
( n o t e r d a t e s d'annaritiorl)
suivant t'echelle O-9. Noter également la pyr;cu?arioce foliairc
5 I'ebauche oaniculaire.
- pyriculariose sur panicules (en TO de panicutes. malades)
a noter tous les 7 jours A partir de ['epiaison
totale.
- flétrissement des gaines suivant I'Prhelle U-9 et en
fréquence des tatles attaqués et sévf?rité de l ' a t t a q u e pour
i.1 nkd 1r
des
indices de maladie.
- helminthosporiose e t r h y n c h o s p o r i o s e s u i v a n t I'f;chetIe
(s-9.
- autres maladies : pourriturF des gaines en % dc I?;if\\iC~J~r”
m a l a d e s ;
"Rice Yellou Mott(e Virus" suivant échelle Cl-5
- insectes :
% de coeur c mer-t s ; % de iarricutes blanche: ;
a u t r e s attaqires
. . - /

de recouvremrnt) ;
- tovicité ferrewt
(rizieres suhmergécs) s u i v a n t f!ctlE>IIc
o - 9 : ?OJAS ; 6OJAS ; 8OJAiS.
5.
S u i v i d e s c a r a c t è r e s moqpho-agronomique
: !rsJde ; t a i 1. l e cip f
plante à 30JAS ; SO-6DJAS /; 70-80JAS ; cyle semis-début-épirli~clrr ;
7
nombre de talles/m2 à
i
I'épiiaison
.; nombre de p?nicJles/m- t er1
l
même temps qu'on fait le %jjde panicutos
mal ades) ;
,Jerse ;
(-Y! r)-
1
blémes du col
(carence; tcI,xicité) ; dégât5 d'r)isPaux ; dC;gc5tc de
r o n g e u r e s - P o i d s parcella
-
- - res ( c ' e s t - à - d i r e 03’ ,f.?riOt4) zr+nç
----.z
enlever des lignes de bord
r e .
-
6. -Pr6lévement d e s o l s a u
omis $ raison de 5 échantiI(nr~- r13'
rdpétition.
Analyse : m a t i é r e o r g a n i q u , Ntotal, P et K assimilables, Ca, Mg.
7 .
Prélèvement de feui C\\es
en debot bpiaiscn s\\rc
c '7 a q (3 e
~giff if? t é
et pour chacun des niveaux d ' a z o t e .
Si possible, analyse tJ mot\\i! i.31
8 . L o c a l i s a t i o n e t vari4tC
u t i l i s é e s :
a) R i z i c u l t u r e p l u v i a l e
w - - w - -
b)
Riziculture-p
luviate a v e c
' :
stricte : [)jib6\\or, Séf
I
a s s i s t a n c e (d'une naltEl_d'(?ju
- -
T h i a r , A f f i g n a m ,
Sapu(Gamb
e)
Djibélor, A f f i g n a m , Ebinhine
Anambb.
Vl = IRATlO
VI = IRAT133
V 2 = IRATIIZ
v2 = D j 1 2 . 5 1 9
V3 = Oj8.341
V 3 = B a r a f i t a
v4 = B a r a f i t a
v4 = IKI’
VT = Se302G
V6 = 5 9 7 . 5 Du Dj11.509
v7 = 9 8 6 . 3 . :
9lJ
]RAT144

Cl- variétes dr cycle court :
c2- ~~pjc~f~ d
e

- - - - - - - - - - - -
--^---^-
cyclze m<*y?n :
w--v
- .- - - - - _
Djihr!lor, Ebinkin'e, C o u b a n a o ,
P j i bh t 0 r ,
F tr i n k i rif I
C f?,;-
AnamhP,
Pirang (Gambie>
banao, Anambfi, Sac !(Gart,11
VI 7 TOS103
VI - @,r51.46.5
V2 - C1322.28
vz
=
IR4422.98.3
V3 = Kaulbbl
V3 = IR2071.586
V4 = IKP
v4 - 82360.8.9.5
v5 = Dj684D
V!S = BW248.1
V6 = IR934.4f&%@-)
Vb = BGÇO.2
I
i
Y7 - IR54
V? = BWIOO
V8 = IET3137
~8 = K~l44
‘J9 = ITA?i?
'~'4 = CRI022
VtO= Dj11.5@Y _
V1O=JR'l529.680.3
d) Riricutturt profonde- : DjibPlor, Coubanao
Vl
=
BKN6986.38.1
V2 = BKN6987.161
V3 = Rock5
V4 = DA29
V5 = Djabon
V6 = BW248.1
,-.
Vi
-
Adny301
~8 = IJizerait
b9 = Kumba t:dingo
VlO= 0. lhiam.
. . . !

- 6 -
Q, *
Sch6ma d e m i s e e n l a c e
- ~___~ - - - - -
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(
1 (’ - .-I_ -‘.-___.
Récaqituiatif
d e s p e s é El
.-- il à f a i r e p a r esa
“~-_
..- -_.. - i :
- s e m e n c e s
: 24 sach
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s (7 x 4 Y 3 = 741 dr bOq nar t’nr ibtr:.
ou 1,44
,lvari@té
- e n g r a i s d e b a s e :
- - ---,------^-- 11;: sachets (4 x 3 = 12) de 2,77Cg de
51 Iper’rifile
11 ; s a c h e t s (4 x 3 = 1)) rira 1,67bq rlc, ICI-’
- e n g r a i s a z o t e Curé
- - - - - - - - - - - -
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:
d ’ u r é e

Nl =
3
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e

0,90kg uree (‘1/3) 4 3

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1,81kg (213)
N2
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3
i.achets d e 1,81kg uree (11/3) t 3 s a c h e t :
d
3,63kg (213)
.
N3 = 3
:,achets d
e

2,71kg ur&e (Y/31
+ 3

sachFt:
d
5,44kg (2/3).

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CRA-D-J ibélor
Amiinagement des bolongs 1986
Bolong-SY SPRO
Suivi de la vallee de Oulampane
Effet de la préparation du sol sur le
dessalement d’un sol de tanne et sur le
niveau de submersion en amont du barrage
de Oulampane.
1- Justification et objectifs
Dans le cadre de la mise en valeur des zones sécurisées ou
récupérées en amont des barrages antisel des techniques
culturales assez performantes doivent être identifiées pour
d’une part rentabiliser les ouvrages (barrages) et d’autre part,
répondre au déficit de main-d’oeuvre généralement constaté au
niveau de la région. En effet, la majeur partie des terres
salées de Casamance contiennent un excès de sodium. Les
solutions de lutte contre la remontée des eaux salées par les
barrages anti-sel qui procurent en même temps les besoins
hydriques nécessaires aux lessivages des sels, doivent être
accompagnées de techniques culturales adéquates.
C’est ainsi
qu’un apport d’amendement pour les sols argileux pourra éviter
les phénomènes de peptilisation et de destabilisation de la
structure, pouvant entrainer plus tard une mauvaise aération du
milieu se traduisant par des désordres physiologiques.
Les objectifs vi& dans cette action de recherche sont de trois
ordres :
1- Etude de l’efficacité du dessalement en comparant différentes
techniques culturales de préparation du sol (iabour à plat et
billonnage).
2- Etude de l’effet de la date de semis
3- Etude des niveaux de submersion des différentes parcelles
aménagées afin d’obtenir une meilleure répartition de la lame
d’eau pour éviter de noye, le riz ciprès repiquage,
II - Traitements
~-
Trois facteurs sont combinés pour donner l’ensemble des
traitements :
- Date de semis :
- Travail du sol :: TSo (témoin sans travail du sol), TSl (labour
à plat à la traction animale > et TS2 (billonnage à la traction
animale ou au Cayendo)
- Variétés : VO (Etouhal) , Vl (DJ684L’ et V2 (Roc:k 5).
II- Dispositif expérimental
Le dispositif est un split split-plot arrangé en quatre
blocs aléatoires complets (I,II,III,IV) avec en parcelles
principales la date de semis (D1,DZ) e Les sous-parcelles sont la
non-travaillée (TSO) ,le labour à plat (TSl) et le billonn ;gc
(TS2). Les parcelles élémentaires sont représentées par les
v a r i é t é s (VO,Vl,V?).

---------,._
-13
em----
-2..
-“’
Les quatre blocs sont aménaigés dans la zone située en amont
du barrage de Oulampane. Chaque bloc est entouré d’une diguette
peu élevée (environ 30 cm de hauteur) exécutée à l’aide d’un
cayendo.
Parcelle élémentaire: 315 m X 5 m = 75 m2.
( V o i r s c h é m a ) i
IV- Déroulement de l’essai
l- Lieu: vallée de Oulampzne
/
2- Type de sol: tanne
~
V- Observations
l.Caractéristique de chaque opération culturale:
- Préparation du sol-elabour à plat,billonnage)
- Date et mode de rep4quage: distance entre les li.gnes,
nombre de graine par poquet, dat de repiquage.
2. Temps de travaux pour chaque opération sur chaque
parcelle élémentaire.
3. Bilan des prélévements
- Sols:- un programme de prélèvement et d’analyse
d’échantillons de sol et prévu pour déterminer ESP, CE,Eh,pH,
bases échangeables, N, P, Fe, i &l (initial et chaque 4 semaines).
- Granulométrie SUY les différents horizons suivant
dans chaque parcelle:
O-10 cm
I
10-20 cm
20-40 cm
50-60 cm
- Eau de nappe: grâce au
eseau de piézomètres installes
dans la vallée, un suivi de
hauteur de la nappe, de la
salinité et de son pH sera
tous les 15 jours.
- Eau de surface: la quantifté, de même que la qualité (CE)
des eaux seront suivies régul/iikement (bilan hydro-salin de la
vallée)
/
- Mesures agronomiques: profil cultural, hauteur plante,
tallage, rendement grain et paille, poids racinaire.
VI- Plan de l’essai ( Voir pagie suivante )

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