~gyTU!I' SENEGALAIS DE RFCEIERCFES AGRICCLES ...
~gyTU!I' SENEGALAIS DE RFCEIERCFES
AGRICCLES (1.S.R.A.)
ACTIOIJ MOLLUSCICIDE D'AMBROSIA MARITIMA
EXPERIMENTATION EN LABORATOIRE
Par 6. VASSILIADES et O.T. DIA!9
Mai 1980

ACTION MOLLUSCICIDL D'AMEROSIA :IARITIMA
EXPERIMENTATIOM EI\\,' LABORATOIRE
Par G. .VASSILIADES et O,T. DIAK (*>
--w------a--
I - INTRODCCTION ..-
La prophylaxie g&êrale des Tr6matodoses humaines et animales est
basee sur la lut-te contre les Mollusques, hôtes intermediaires des parasites
qui les causent, Parmi ces maladies; la Bilharziose humaine (S&is-toscF-'ase)
et la Distomatose des ruminants sont considii&es, encore à l'heure actuelle,
comme de véritables fléaux dans les r6gions tropicales chaudes et humides
du globe.
PWr oct-te prophylaxie, les actions menées sont principalement la
lutte &zologique q.ui vise à supprimer les habitats favorables aux xolhlsques
et la lutte directe contre les Mollusques, essentiellement par utilisation
de Molluscicides d'origine cSimique (5). A côté de ces substances chimiques,
on cherche de plus en plusà utiliser les propri&tés molluscicides de
certaines plantes, notamment en Afrique, afin de réaliser des op&ations
d'assainissement simples et peu ccKiteuses et, par conséquent, 2 ia -portée de
populations @n&al,ement pauvres.
A liheure actuelle, les plantes nxolluscicides citées dans la littera-
turc sont pt?u nombreuses et, pour la plupart, insuffisamment étudiées.
A titre indicatif, nous en donnons ci-apr& une liste, non exhaustive, par
ordre alphatitique (les esp&cs marquées dsIme astérisque sont citees par
BERKAUT (2) dans sa "Flore du S&&ali').
- - - - - - -
--._
-.-.
-_.-.._---.---‘“----____1___111_
-.Y--
L - -
- - - -
L - - - I - - - - - - - - - - - I
---.
“_
-----
C*) I.S.R.A. - kaboratoix national de 1'Elevage et de Recherchas
vét6rinxires.
Service de Parasitologie. B.P. 2057-DAKW tS&-&al>.

Pzmi les plantes cyi existent au Sén6ga1, Adwusia mariti:m phsente
l'avantage d 'avcir déjà fait l'objet d'études assez, poussées ea &,@e
quant à ses propriétés molluscicides (10) (111.
Au Sérkgal, SABANXIL (9) en se basant sw les conclusions des auteurs
égyptiensI a zu l'idée d'utilisw A.ma~itima pour ent?ep~%nclre l'hdica-
tion d'un gîte a !$?ollusques en i%yznne-CasaRance, au Sud du S&-k@,,
p3rallèl.emerit
d une campagne de traitement de masse contre la EU-w~ziose
urinaire ,pazG la population de cette même région. Cependant, pz pr&aution
élémentain 3 C~X? ce qui est valable e:'i Egypte ne l'est pas f~zh?e~t au
Sénégal, et- ay":
.v~nt de mettre en application cette phase de son py:ojet, il a
été dem3nd6 8 ZX~'IZTS laboratoire de tërtw l'action n?zUuscicide C;'une
souche s&&&Laise d'hbrosia et de v&ifie~ si r6cllerfien-t aucune toxicité
n'était cons-ta-&, notamment pour les Poissons. Le &pz+ du plw-notez de
cc projet a mis un terme 2 l'opération .initTalement +vue sur? le tewain
mais R~US avons tiéanmoins powsuivi nos es3~71s en laboratoi=, Ce sont les
résultats de czs recherches qui sont pkentés dans cette corw~ication.
. . ./ . . .

-3
II - AN3ROSIA MkRITT?4A L.
---.
Ambrosia rmitim L., de la famille des Composées, est une plante
herbac6e vivace, haute de 30 cm 2 1 m, suffrM-escentc, liLgzuw 2 la base,
ù nombreuses l'anches dressées; feuilles alternes, profond&nt divisées,
bipenrkes, rwllement pubescentes, argwt~es en dessous ; fleurs jaunes
verG?tres ; ak&7es tis petits, lisses (d'ap&s BERHAUT (3) et lGH-&RO et
NIAN (6) 1.
Cette plante est localisee dans les lieux humides qu'atteignent les
infiltrations des eaux marines, donc non loin des côtes. On la rwcontre
donc dans la PreFqu'île du Cap-Vert iniayes>, à l'embouchure du Salaan
(Iles du S&ou~): dans le Iklta du Fleuve Sknêgal @.ichard-Tollj et ex?
Basse-Casamzwze (7Quinchor).
. . ./ . . .

-4
Sur le plan de la médecine traditionnelle BERHAVI (3) signale que les
feuilles peuvent &re utilisées en cataplasme sur les panaris. D'après
KERHAROetfiDAM (6) cette Espèce, en association avec d'autres plantes, est
utilisée comme remsde antisyphilitique et comme stimulant. Fn Egypte>
A. m~r2tiima, que l'on trouve en vente chez les herboristes, est conson-unee
par la population comme antispasmodique en cas de coliques et comme diuréti-
que, en decoction ou infusion (10). De cette plante deux composés ont eté
isolés à l'&tat cristallisé : ce sont deux lactones sesquiterpeniques :
1'Ambrosine de foule C15Hi803 et la Ikmsine Cl&~03 qui est de 1'fJmbrosine
hydrogénée par suppression d'une double liaison (61 (î).
Les proprrié-tés molluscicides d'Ambrosia raaritima ont éte mises cn
évidence pour la lère fois en Egypte par SHERIFetEL-SAWY (101. mac\\%ko;a-
toire, ces auteurs ont montré qu!A. maritirm avait une tr& bonne/mollusci-
cide sur Bionph~Z.aria, Lim~a cailtaudi et Physa acuta, de même q.ue sur les
pontes de ces I?c711usques, à des concentrations allant de 200 à 1 000 ppm,avec
une efficacite maximale à 1 000 ppm soit 1 g d'Ambrosia par litre d'eau.
De plus A. muritima seraït actif contre les oeufs, les miracidiums et les
cercaires de &lzistosoma haematobiunr. Par ailleurs A. na-ritim ne serait
pas toxique3 ni pur les Foissons (TiZapia), ni pour le bétail, ni évidem-
ment pour l*IIomme q,ui consomme cette plante en infusion comme du thé.
Toujours en laboratoire, SHOEB et El-N%M (12) ont egalement teste l'action
molluscicide d'Am?wosti maritime ; ils obtiennent de bons résultats contre
BuZinus truncatus et BiomphaZaria alaxvzdrina, à des concentrations t&s
faibles, inférieures à 200 ppm.
En 157'7, SHERIF et El-StlWlr (ll>.> toujours en Emte, mais cc-t-te fois
sur le terrain, plus exactement dans des canaux d'irrigation naturellement
infestés, confirment l'action molluscicide d 'Ambrosia wzritima sur Biomphak-
ria alexuudrina et Lirrmeu euiZZaudi qui sont détruits en 3 semaines après
introduction de la plante dans l'ea7.1 à assainir, mc‘is les concenlrations
utilisées ne sont pas précisées.

-5
III - EX'EX~~TATIOK
--
1 - Matériel
--I
Les souches d'Am;brosia utilisses dans les essais proviennes-t d'un plant
en pot du jardin botanique de la Faculté de,.c Sciences de Dakar, pur ce qui
est des essais réalisés d'avril à juin 1979, et dsune culture au laboratoire
à partir de jeunes pousses récoltées aux environs de B&ar pur les essais
suivants.
Les Mollusques ayant servi dans leac tests d'efficacit6 sont des Lim&es:
Limwa nata?hzsis (souche de Sangalkam, près de Rufisque) et des Bulins :
Bdinus gmrnei (souche de Dakar-Bszngo, près de Saint-Louis), entretenus
en permanence au laboratoire à des fins expkimentales.
2- E3d33coles
"Le-
- Tests d'efficacité
Le prtixipe de ces essais est relativement simple. Il consiste 2 mettre
en p&sence, dans un volume d'eau donne, une qucantité connue dïAmkwia soit
à l'état frais, soit après séchage plus ou moins long, et un certain nombre
de ?!ollusques. Un décompte quotidien pendant une pkiode de 1 2 15 jours,
selon les résultats obtenus, permet d 'Gtablir le pourcentage de mortalité
pour chaque essai, comFativement 2 -un lot t6min. Les tests ont ét6 r&li-
sés dans des voPrt,es d'eau de 500 ml et 3 litres. Les concentrations
dV,4&x+zwia ont varie de 100 à 1 000 ppm en utilisant des feuilles et des
tiges fraîchement coupées, puis après séchage pendant 4 jours. ks essais
suivants ont et6 réalisés : en avril, mai et juin 1979 : 19 essais en bûchers
de SOOml, sur des lots de 10 Mollusques de chaque esp&e, à des concentia-
tions de lo(js 500 et 1 000 ppm de plante fraîche ou séchée, so5.t 11 essais
sur Lim&es et 8 essais sur Bulins (cf tableau 1). En novembre e-t déce*
1979 : l-2 essais en aquariums de 3 litres sur des lots mixtes de 30 Nollus-
ques (15 Li?&e,e et 15 JUins), aux concentrations suivantes : 250, 315,
375, 500 et 1 000 ppm, plante fraîche et plante s&hée (cf tableau II).
1.. /.
.
.

-6
- Tests de toxicité
D;i~s to:ls Les essais, des petits Poissons d'aquarium (guppy) étaient
présents dam lpeau pour C&eler sw eux une eventuelle action toxique
d'A. mri-t;-î:m~
Par ailleurs, des petites souris de lalxwatoire ont et@ ab~euvi:cs pen-
dant plusiews jours d'une eau cor;tenant une forte quantité d'Ambra.s-ta.
IV - RESULTAT~
1 - Tests d'efficacité
Les résultats sont exprik sous forme de tableaux. Les pvwcentages de
mortalité sont les moyennes pour tousles essais portant sur une m&ne serie
(concenkation donnée d’Arnbrosia sous fcxme de plante fraîche ou séchee,
activité sur les Aulins ou Lim&es et le lot téminf.
Tableau 1 : rkultats des essais réalisées3 en avril, mai et juin 1370,
Concentration A. .mritimcz
Plante fraîche
Plante séchée
en g/l et pp!2
-
-
Il
mzwtalités en pourcentage chez :
--mm
-
-
Lim&es
Bulim
----.
1 g/l (1 000 pp4-n)
1.00
100
-.-
- - -
- - - -
C,5 g/l (500 ppmj
87,5
100
---.--
------.-
0,l g/l (100 pprn)
0
---
-----_
T&l-&lS t mortalité Limn6es = 13.,33 p.100 ; Bulins = 8,Gp.lO
- -
-
--._-_
. . /. ..*

-7
Tableau il : &ultats des essais &alist3
L en IIOV~I&XE et déceïnbre 1979.
_--.--
-.-


--.e..
Plante séchée
Concentration A, ?X&
Plante fraîc1ie
t6?rX
l
-
-
-
-
-"
1 . .
en g/l et ppm
n-0~talitk en pourcentage chez :
-
Limrlées i miG--
1 p/l (1 ooo pprn)
0,5 g/l (500 ppm)
------...-,-
0,375 g/l (375 ppd
0,315 g/l (315 ppm1
0,250 g/l (250 ppm)
Témil-ls : rx.~taki.t6 Limnges = 14,27 pGIOO ; Eulinc, = 16,66 p.‘lOG
-._.---.
.-..----
-----
Les Shilt~ts présentés dans les t&lzaux I et II peuvent E-b?e r+egrou-
p&s et les wyennes g&-&x?ales ainsi obte?xxs, indiquées SUT un: courbe fai-
sant appawî-&z le seuil d'efficacit< ~ni^xim~~ d'Ar&ro& ma~4f;~im~ qui se
situe à :k? concentration rsink~:n de 3'75 ppm, avec la plcmte s~cl~c,
Cow$c dsefFi.cacitÊ : vaxyiations du ?ourccntage de mortalité E:P, fonction
de la concentration d'A&ro&n nnzr~thn (cf. page 8).
.*. /. . .

100.
%
.
LIMNEES
--e-m BULINS
10,

-9
2 - Tests de toxicité
_II__---
- /ktion sur les Poissons : les Guppysont très bien suppzt6 l-es
ooncentrations utilisées pour les tests d'efficacité de 100 à 1 000 ppm.
Aucun cas de n-ortalit6 n'a et& obser&.
- Action sur les souris : aucun trwble particulier n'a && observé
chez les souri.~ abreuv&spzndant une semaine avec une solutiorl d"Amb~os&
à des conce&pations t-&s élevées, superieures 2 1 000 ppm, plantes fraîches
ou séchées.
v- c~cwsIoN
Dès les lers essais (cf tableau 11, il est apparu nzttement qu'Ambrotia
mritirm avait une bonne action molluscicide contre Limnea nutuZemis et
BuZinus
yruernei, et, à fortiori, contre d'autres espèces de Bulins.
Si on utilise une solution à partir d 'Ambrosia fraîchement coupé, la
concentration maximum active est de 1 g par litre d'eau, soit 1 000 ppm
alors qu*avec la plante sèche, on obtient une bonne action mAluscicide s
partir de 500 ppm.
Les essais suivants (cf tableau II? cherchaient à préciser davantage
les doses léthales. Avec la plante frakhe, pas de changement, il est
impossible de descendre en dessous de 1 000 ppm et d'ailleurs, même à cette
dose, les résultats ne sont pas vraiment satisfaisants, notamment chez les
Eulins, avec une rfwtalité moyenne à peine supkieure à 50 p.100, Par contre
drec la solution utilisant la plante kchée, l'action nxAluscicide est bien
meilleure puisqu'à partir de 315 ppm la mortalité est proche de 100 p.100
et qu'.?i 375 ppm l'action léthale est complète, Il est d'ailleurs logique
qu'il en soit ainsi, le poids sec d'Ambros<a étant 4 à 5 fois nxoindre que
celui de ia plante fraîche, 375 ppm sec correspnd en fait à une dose t&s
supktxieure à 1 000 ppm frais, très exactement 5 1,875 p. De toute fapn,
il est plus rationnel de baser le calcul des concentrations sur le poids
.*. /
,*.

de la plante s&he qui reste fixe alors que celui de la plante fr-?A%?, du
fait de sa dessication progressive dès q!l*elle est coup&, est t&s waria-
ble. Fn fin de compte, il ressort de ces essais que potr obtenir un? bonne
action molluscicide, la concentration d'/imbzwsti qu'il faut utiliser est de
0,375 g d'Ambros2a sec pour 1 litre d"eau à traiter, soit 375 psm. Cette
concentration est nettement sup&ieure à celles p&conisées par les auteurs
égyptiêriS (3.0) (11) (12).
Sur le plan de la toxicité, rappelons que cette plante a l'avantage de
pouvoir 6Xre utilisée sans crainte pour la faune Fiscicole dulçaqdicole
qu'il convient absolument de protkger car elle est une source im~oztante
de protéines pour les populations continentales, et q,u'aucune toxicite n'est
signalée ni pour le Ixtail ni pour 17Horrcne.
I,a difficulté d'une &entuelle utilisation d'A. n;aritii~z T;ZU? une
C~PS~ dv&-&ica;tion des Rollusq~~~s vient de ce qu' il fa-!-t cc~"-~L~'r?l~
un stock très -important,
mis cette plante prt 2t32 cu!livéc 4sZmen-t et
stmkée jusqu'à obtention des qu~antit& n&ssnires.
SHERIF et EL-SNY (11) pr&onisent de cultiver .~YQ?XG~<U sur le bord
des plans d'eau 2 traiter. En été, au rrorn,ent ori la plante at-??int son plein
épanouissement et où les Mollusques prolifèrent, les enfcants, alors en
vacances, seraient charg" de couper les tiges et les feuilles <:t de les
mettre dans l'eau. Ce procedé n'est cependant possible que dans le moiti,
par exemple, des canaux d'irrigation entretenus par I'Homre. A-: S&egal, une
telle op&ztion peut être envisagée po,.,11~ enrayer
_ le d&eloppenent prcvisi-
ble des NZLusques dans les canaux d'irrigation qui sont mis en place dans
le cadre des pwjets de developpement hydro-agricoles, dzns la r@.w du
Fleuve S&-&gal et en Casamance.
Ailleurs, les berges des IIB.TTS et CGWS d'eau sont beau~:up trop
frP,quentées par l'Hozun-a et le bh$!. (cultures de décrue, abrcuvcrlmt du
troupeau, nombreuses activités m6nagères) et dans ces conditions; l'entre-
tien dvune ceinture d'Ambrosia sur les berges serait irr&lisable dans la
pratique. Dans ce clc s, il est n&essaire de dispser,c? pro;;imit6Yd9un champ
. . .! . . .

- 11
naturel ou d'une culture d'hbmsie. 2es stocks peuvent être constitu&
et uti1isé.s en temps opportun.
Tout~ ces opérations gmrraient être faites pm les pclysans ~~~~-?n&zes
et ce, s-ans aucun danger pur les Poissons, le bétail. et la ppulation,
.
. . ./ . . .

-RESUME-
T>es essais en laboratoire montrent qu'Ambrosia mcwitim, plante
c-e au S&Ggal, a une Donne action mlluscicide en solution dam l'eau
à la concentration de 375 g par litce contre Limnea nata2ensis et BuZinus
guemei. En conshquence,
il est envisag6 d'avoir ~~COUTS à cette plante
pmr des progrwmes de lutte contre les l%llusques aquatiques au S&gal,
- S U M M A R Y m'
L&mratory triais were performd usinp AmhwsZa mtitim, a comn
plant in Senegal, to assess its efficacy ~T-I controlling snxils Wmea
natdensie and .%Zinus gueme& Thm ms evidence that P concentration of
375 ppm was the mst efficient. Therefore it is envisaged to utilize this
plant ~CI contml aquatic snails in ?Senegal..
. . . / . . .

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