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REPUBLIQIJE DU SENEGAL
.f
6'
--AN-
I4IIiISTERh DU DEVELOPFEMEN'T RURAL
.I u/
DEFARTEMENT DE RECHEECHlSL
---^
/‘
SUR
IIW'ITUT ,ENEGALAIS DE RECHERCHES
LES PRODUCTIONS VEGETALES
-------
AGRICOLES
AMELIORATION VARIETALE, ETAPE A MOYEN TERIIE
EXPLOITATION DU MATERIEL EXISTANT
par Aminata Thiam NDOYE
DOCUMENT PRESENTE A LA REUNION
D'EVALUATION DU PROGRAMME MIL
19 - 20 - 21 MARS 1986

SOMMAIRE DES ACTIONS TRAITEES
I-
STRUCTURE ET EVOLUTION DE SYNTHETIQUES
II -
CREATION DE ]LIGNEES
III -
ESSAIS DE RENDEMENTS NATIONAUX
IV -
ESSAIS DE RENDEMENTS REGIONAUX
V-
AMELIORATION DE SYNTHETIQUES

1
I- STRUCTURE ET EVOLUTION DES SYNTHETIQUES
Par
NDOYE THIAM A.
Dans un premier temps, le programme s’est fixé comme but l’exploitation
des lignées creees dans le programme FED sous forme de variétés synthétiques
et de composites en cherchant à apprehender certaines questions d’ordre méthodo-
logiques, d’optimisation des paramètres qui définissent la valeur d’une variété
synthétique, à étudier l’évolution des synthétiques au cours des générations de
multiplication et à améliorer les plus prometteuses.
1 - Structures de synthétiques :
_________-----------------
La valeur des parents en croisement a été l’une des bases de leur choix
au cours des premiers tests d’aptitude à la combinaison par des top-cross ; ce qui
a réduit le nombre de constituants des diallèles. Ainsi les 332 hybrides obtenus à
partir des diallèles entre les lignées choisies et les populations testeurs, compa-
rés entre eux et avec leurs parents en deux générations successives n et n t 1 ont
donné les résultats suivants :
- Effets globaux :
- des effets de croisements significatifs dans tous les cas ;
- des effets blocs non
significatifs dans certains cas, significatifs
à cause de l’hétérogénéité des terrains concernés dans d’autres cas.
- Effets spécifiques :
- des effets d’Heterosis moyens relativement élevés dans l’ensemble ,
on enregistre des gains de 21 à 119% par rapport à la génération n de parents et
des gains de 93 à 233% par rapport à la génération n t 1.
- Les effets d’inbreeding moyens étendus de 17 à 54% au niveau de con-
sanguinité n et 48% à 6’9% au niveau n t 1.
- certaines lignées et populations ont des AGC intéressantes.
- les variantes liées aux AGC sont dans la plupart des cas très impor-
tantes.
- certaines combinaisons hybrides intéressantes entre 4 et 4,6 tonnes
peuvent être exploitées;.
- Les valeurs; en autofécondation des lignées sont assez faibles sous
reserve des conditions climatiques et édaphiques de l’a.nnée 1979 et les dépres-
sions sont fortement négatives et dépassent généralement 10%. En se permettant
de tolérer une chute de 211, on a retenu 8 lignées et 2 populations qui manifes-
tent apparemment le meilleur comportement en régime de consanguinité.

2
- Les valeurs intrinsèques des lignees 80-85 sauf quelques unes d’entre
elles sont. faibles. Ces valeurs dépendent des performances des croisements dont
les lignées sont issues et du niveau de consanguinité Fn où elles se trouvent. Le
calcul du coefficient de consanguinité Fn dans le cas des lignees non fixées et
l’estimation de la valeur des lignees à la génération n t 1 doivent permettre de
faire une bonne selection.
D’après Les informations ci-dessus, differentes voies dont essentiellement
les aptitudes spécifiques ont été suivies pour la realisation
des variétés synthéti-
ques.
Dans tous les cas, la 3ème generation (2ème recombinaison des lignées) ne
ressemble pas à une syn. 2 théorique. Pour certaines variétés on a des hybrides dou-
bles, pour d’autres des hybrides à 3 voies, d’autres variétes sont constituées
d’hybrides à 3 voies et de back-cross.
En contre-saison 1981-1982, la 4ème recombinaison des lignees parentales
a eté r é a l i s é e .
2 - Evolution des synthétiques :
_______-__----------------
L’ évolution d.e 8 synthétiques de la génération parentale à la synthétique
4 a été étudiée en hivernage 1982 dans un essai blocs randomisés à 4 répétitions
en Split-plot implanté à Bambey, Louga et Nioro. D’aprfs les observations effec-
tuées, les générations suivantes ont été retenues pour suivi et amélioration &.,;en-
tuelle.
- 4 GAM 3/4 H:K SYN. 3 dénommé 8501
-5GAM3/4EB. S Y N . 3 ”
8301
-10 GAM 90 SYN . 2
11
7901
-11 GAM 90 SYN. 4
,t
8202
- 5 GAM 3/4 SOUNA SYN. 4 ”
8201
La 5 GAM 3/4 EB Syn. 3 est SUpérieUPe au Souria 3 dans tous sites d’exptni-
mentat ion.
Sauf pour les maladies (mildiou, charbon) et les insectes (chenilles!,
les coefficients de variation des autres caractères observés à savoir date de
floraison, hauteur, longueur des chandelles, rendements et poids de 1000 grains
sont relativement faibles.
Les différences entre synthétiques sont significatives et elles sont
hautement significatives entre les générations des synthétiques.
Une analyse plus approfondie des données est entreprise pour appréhender
l ’ e f f i c a c i t é d e s d i v e r s schémas utilisés lors de la constitution de ces synthéti-
ques.

3
3- Test multilocal des synthétiques :
__-------.----------------- --_---
Les meilleures générations des variétes retenJea ont éte évaluées par
rapport au Souna 3 et la variété 8203 (H7-66), meilleure variéte GAM en prévul-
risation, à Louga, Bambey et Nioro en hivernage 1984.
La variete GA14 8301 confirme sa supériorité au Souna 3 de 20% et à la
8203 (HT 66 ) de lO%, à Nioro. Elle a et6 fournie à l’Institut du Sahel pour les
essais régionaux du CILSS de l’hivernage 1985. Elle est également testée en milieu
paysan (tableau 1).

Tableau 1 : Performances des variéths synthétiques testées à Nioro par rapport aux témoins Souna 3, GAM 8203 et GAM 8205
en hivernage 1984.
-l--
l-
n-l
ENTREES
cd
RC=I0v)
c
1. GAM 8501
2516,17
95
9760
161,33
l
48,67
53333
20,84
19,79
41,32
0,oo
49,31
2. GAM 8301
3095.33
117
9.45
207.33
39.53
50917
9972
6,60
26,74
0,oo
53,82
3. GAM 8302
2580,OO
98
8,82
l55,l7
37,33
5l,l7
21,88
7,29
26,74
0,oo
54,86
4. GAM 8201
3187,17
121
8,62
l47,83
43,60
50,50
21,x8
25,45
57,29
0,oo
4?,31
5. GAM 7901
1640,33
62
8,17
l92,83
39,l3
5X,67
19,79
16,18
45,55
0,oo
33.68
6. GAM 8202
2144,50
81
7,56
224 ,17
40,67
47,33
8,63
9,03
18,40
0,oo
60,00
7. SL 28
2071,17
78
8,92
240,67
48,lo
65,50
2,08
3l,60
18,75
0,oo
5,42
8. SL 59
2078,67
79
8,50
254,00
44,93
59,80
17,61
32,28
22,22
0,oo
6,25
9. GAM 8203
2832,83
107
10,43
214,50
44,93
49,17
20,14
3,14
24,17
0,oo
56,67
10. GAM 8205
2494,67
95
9,35
230,50
46,77
46,17
23,27
1,25
22,51
0,oo
77.08
11. SOUNA 3
2639,83
100
9,17
274,83
54,40
53,67
9,03
l2,l5
23,56
0,oo
21,53
MOYENNES
c
2474,61
94
8,96
209,38
44,32
52,41
15,83
14,98
29,75
0,oo
42354
GENERALES
;
F. TRAITE-
t
t
16,::
19 ,tz
8,:;
MENTS
1 ,kg
t
LSD 5%
29358
4,99
3,62
Cf. DE VARIA-
35,l7
12,15
9,71
5,94
TION %
t
t

II - CREATION DE LIGNEES
Par
NDOYE THIAM A.
Deux types de croisements ont été exploités pour la création de lignees
pendant ces dernières annees :
- le croisement de 23 d2 B par 13 cultivars africains
- le croisement de 37 lignées GAM 75, 80, 85 jours par des testeurs :
les 3 populations 3/4, Nigerian composite et Mid late composite.
L’origine des lignées croisées et les premiers travaux efectués sur ce
matériel sont synthetisés dans le document no 1 : II-4 pour le premier croisement;
1-BC, 11-5 et III-2 pour le deuxième croisement ,Janvier 1981 présenté à la réunion
d’évaluation du programme mil.
La sélection pedigree debutée en 1976 a été poursuivie en hivernage 1977
à Bambey sur 52 familles F
issues du croisement avec 23 d2 B et 25 populations F2
3
issues des cinq meilleurs hybrides avec chaque testeur du top-cross multiple. Au
terme de cette saison,883 et 1320 plantes autofécondées et sélectionnées respecti-
vement dans les deux essais ont été récoltées.
Certaines de ces lignées ont été testées à Bambey , Louga et Nioro, d’au-
tres autofécondées pendant l’hivernage 1978.
A l’issu de l’hivernage 1978, les lignées issues du premier croisement
étaient en f
et celles issues du top-cross multiple en F
5
4’
l”) Sélection des lignées :
Le tri des F4 et F
sélectionnées en 1976, 1977 et 1978 a débuté en hi-
5
vernage 1979 par l’observation d’un le lot de 203 F4 (GAM x testeurs) pour le ni-
veau de production et la tolérance aux maladies par rapport principalement au Souna 5.
Des meilleures
A
> 12 ont éte définitivement retenues en deuxième annbe üe test.
à Nioro (document ri’ 3 et annexes, Janvier 1981 présenté à la réunion d’éValUatiGi
du programme mil tableau no 1 et 2) .
- Le deuxième lot testé en 1981 à Bambey concernait 82 F4 (GAM x testeurs?
et 79 F 5 (23 d2 B x 13 africains). 44 F5 ont été à nouveau testés à Nioro en 1982
parmi elles 28 lignées reproduites en croisement frères et soeurs et par autofécoc-
dation ont fait l’objet en 1983 de test initial de rendement. 19 F4 reproduites en
contre-saison 82183 n’ont subi le test de 2è année à Nioro qu’en 1983 à partir du-
quel 6 lignées non fixées ont été provisoirement retenues :

2
Le 3e et dernier lot de F4 (GAM x 5 testeurs) et F5 (23 d2 B x 13 afri-
tains! testes en lère année pendant l’hivernage 1983 est constitué de 104 entrees
pour l e s F4 et 17 entrées pour les F
Un choix de 17 F4 et 1 F basé uniquement
5’
5
sur les observations visuelles a éte fait en fin de cycle pour un test de valeur en
croisement..
L’evaluation en 2e année à Nioro, n’est intervenue qu’en hivernage 1984.
Au total, 389 F4 (GAM x 5 testeurs) et 96 F5 (23 d2 B x 13 africains)
ont été testées de l’hivernage 1979 a l’hivernage 1984 parmi lesquelles 35 F4 du
le croisemen;, 29 F5 du 2e croisement et les F6 qui en sont issues par autoféconda-
tion ont fait l’objet d’essais de rendement nationaux et regionaux pour celles qui
se sont révelées très performantes.
2O) Test multilocal initial de rendement :
- Ce test a concerné en hivernage 1982, 8 lignées des 12 premières li.-
gnées performantes sélectionnées des F4 (GAM x 5 testeurs) du le lot, évaluées par
rapport au Souna 3 et à un témoin local à Louga, Bambey et Nioro. Les meilleurs
rendements moyens, inférieurs à celui du Souna 3 et du témoin local sont obtenus
avec H7-88 (1890 kgha) ; H18-83 (1796 kg/ha), type indien avec un tallage utile in-
téressant; H
(1945 kg),nain avec des chandelles intéressantes; H7 116 (2063 kg/
12-30
ha) et H
(2126 kg/ha) . Les caractéristiques des 8 lignées sont portées au ta-
9-124
bleau 1.
- Le même type d’essai devait être conduit avec les lignées du 2e lot
dans les mêmes sites d’abord en hivernage 1983 avec les 28 nouvelles lignées F 5
(23 d2 B x 13 africains) multipliées par endogamie, et les F6 qui en sont issues
par autofécondation , puis en hivernage 1984 avec 8 lignées choisies dans les sibs
les 11 lignées F choisies dans les lignées autofécondées de ce même matériel, et
6
les 6 F 4 (GAM x testeurs) issues du îe test à Nioro en hivernage 1983. Pour ce 2e
lot ) les essais n’ont pu être implantés qu’à Nioro compte tenu du retard et de la
faiblesse des pluies à Bambey des hivernages 1983 et 1984.
- L’évaluation des 16 F4 (GAM x 5 testeurs) et de la F
issues du 3e lot
5
dans un essai test en 2e année à Nioro, élargi à Bambey a été faite en même temps
que leur test de valeur en croisement en hivernage 1984.
En résumé l’évaluation pendant les hivernages 1983 et 1984 de 6 F 4’
issues du 2e lot de lignées et 16 F4 et 1 F
du 3e lot par rapport au
7 F5 et IL1 F 6
5
Scuna 3 et aux meilleures obtentions consanguines du programme a permis d’identifier
27 bonnes lignés qui sont documentées au tableau 2. Parmi elles, 21 lignées très
intéressantes pour leur rendement devaient être homogéneisées pour la taille et
améliorées pour le mildiou en hivernage 1985.

3’) Test avancé du matériel :
Ce test a Concerné les obtentions les plus performantes du le lot de
lignees évaluées en 1979 et 1980 à savoir H 7-66 H24-38’ H9-127 et H4-24 et a ét6
fait dans le cadre de deux essais coopératifs : bilateral (essai conjoint ISRA-
ICRISAT) et multilatéral (essais régionaux). H,, 24 a été supprime de l’essai con-
joint ISRA-ICRISAT aprés la lère annee a cause de sa tardivité.

Tableau 1 : Permformance de a nouvel les 1 ignées F4 (GAM x 5 testeurs) du le lot à Louga, Bambey et Nioro (année 1982).
Charbon /Chenille
Mildiou
Poids
Rendement
Rendement kg/ha
moyen
Bambey
Louga
N i o r o
2594
1060
2560
2072
2329
1057
2001
1796
, , n ,,-tnju
II 7-88
I"I
9°C
167-f
14ûg
?CQll
, Qn?
CJ”-f
A”,1
11 x 3/4EB
Ha-32
45
191
35
13 ,a3
15 231
3,13
7,62
2455
759
1956
1723
70 x NC
H 24-35
47
156
22
15,66
I 13,89
1,aa
733
1713
1264
2203
1727
56 x 3/4EB
H -124
44
161
36
17,01
23,59
2,30
a,11
3138
823
2417
2126
I
j0 x 3/4 SI H12-30 '
49
' 143
31
lO,75
I 14,89
I 5,07
7,61
2463
1306
,
2066
1945
)9 x 3/4 S
H 14-71
45
187
36
16,02
22,19
4,ao
7,73
2157
I 1007 ! 1774
1646
-
9
SOUNA 3
51
236
51
13,23
Il,25
3,04
7,31
2840
1283
2530
2218
10
LOCAUX
50
259
54
10,64
11,84
1,41
7,00
2931
1049
I
2749
I
2243
. Hors mis le rendement, tous les autres caractères sont exprimés en moyenne des 3 localités.

Tableau 2 : Performance de 27 l.ignées issues du 2e et 3e lot à Nioro.
l-
Poids
3endement
50%
Hauteur
Longueur
Mildiou
Charbon
Chenilles Rnnées de
le 1000
moyen
floraison
plante
zhandelle
incidence incidence incidence
test
Pédigrée
Code
grains
(kg/ha)
(jours)
(cm)
(cm)
(%)
(%)
(%)
(grs)
15356 x 3/4 EB
H9-107
F4
797
4163
47
t 230
43
2
12
45
a4
14973 x 3/4 EB
H7-113
F4
832
3327
50
190
43
3
19
42
83-84
15356 x 3/4 EB
Hg-125
F4
772
2590
48
210
42
5
1.6
43
84
.-. 0.
14973 x 3/4 EB
H7-141
F4
a,1
2382
54
155
43
2
37
25
1'4973 x 3/4 EB
H7-108
F4
7,9
1932
54
170
41
1
21
22
84
15356 x 3/4 EB
Hg-106
F4
792
2813
51
160
43
2
24
45
a4
F3 46-38
46-38-2
F5
870
2453
52
200
30
18
45
41
a4
F3 29-21
29-21-19
F5
872
1960
49
184
46
23
24
67
a4
15356 x 3/4 EB
Hg-119
F4
895
2910
50
170
48
0
19
75
84
15356 x N.C
H23-37
F4
637
2279
52
175
38
7
16
37
84
15356 x 3/4 EB
Hg-134
F4
890
3703
60
195
42
6
39
18
84
13050 x 3/4 Sna
~12-32
F4
696
1884
54
165
37
1
22
40
83-84
F3 48-24
48-24-13
F5
7>2
2488
49
220
34
6
18
85
84
F3 48-24
48-24-14
F6
891
2027
49
210
30
10
28
61
a4
~3 12-23
12-23-18
F5
695
3670
59
210
44
11
42
32
a4
14973 x 3/4 EB
H7-122
F4
797
3117
50
220
42
2
37
25
a4
14973 x 3/4 EB
H7-111
F4
790
1837
50
204
46
0
26
69
a4
7.71
x MLC
H20-91
F4
695
1949
52
150
47
0
52
51
83-84
15356 x 3/4 EB
Hg-131
F4
7,5
2118
51
233
48
0
29
74
a4
14973 x 3/4 EB
H7-121
F4
635
1861
52
150
47
1
5
0
83-84
F3 11-46
11-46-25
F6
971
1876
50
200
24
6
22
59
a4
~3 48-41
48-41-60
F5
671
2482
47
181
28
6
13
30
a4
F3 11-46
11-46-25
F5
991
2436
51
206
26
9
25
29
83-84
F3
2-34
2-34-42
F5
892
4542
53
233
36
55
14
42
a4
F3 44-38
44-38-5
F5
898
2863
55
210
47
17
22
38
a+u4
F3 48-41
I-18-41-45
F6
6,6
1889
53
225
40
5
30
41
84
F3 50-40
50-40-30
F6
5,6
1647
58
218
25
a4
1
43
26
23

I I I - ESSAIS MULTILOCAUX DE RENDEMENTS NATIONAUX
ESSAI CONJOINT ISRA-ICRISAT
Par
NDOYE THIAM A. ET GUPTA S.C.
Trois obtentions du programme national H 7 66 (GAM 8203), ~~4 38 (GAM
8101), H9-127 (GAM 8205; et une s2 issue du composite PS 90, ont été testées pen-
dant 4 ans (1981-1984) dans 4 sites avec le meilleur matériel ICRISAT IBV 8001,
IBV 8004, ICMS 7819 et IBMV 8401 comparativement au Souna 3 et une variété locale
de Louga, Bambey, Darou ou Nioro.
Sur une moyenne de 4 ans, 16 sites et 96 répétitions, les trois varié-
tés IBV 8001, GAM 8203 I:H 7-66) et IBV 8004 se sont révélées supérieures au Souna 3
de 16,9%, 12,6X et 11,4% et présentent une meilleure stabilité que les témoins tfig.11.
IBV 8001 et H
sont plus stables que IBV 8004. Ces variétés sont de taille infe-
7-66
rieure au Souna 3, ont un cycle plus court, un poids de 1000 grains plus élevé et
possèdent une meilleure résistance au mildiou que les temoins (tableau 1).
En 1984, le plus haut rendement intersite a é:é réalisé par H
( GAM
7-66
8203), suivie de IBV 8001 et H
La variété H
reste la variété la plus per-
24-38.
7-66
formante à Bambey avec 19% de plus que le Souna 3, IBV 8001 la plus performante à
Louga avec 32% de plus que Souna 3 (tableau 2). A Darou les trois variétés IBV
8001, H 7-66 ' IBV 8004 et le témoin local sont significativement supérieures au Sou-
na 3. A Nioro, aucune des entrées testées n'est significativement différente des
témoins. Pour les autres obtentions du programme H 24-38 ’ H9-127 et PS 90 S
2 2-40
les rendements moyens sont équivalents de ceux des témoins. Les entrées H
et
9-127
PS go2 s
ont une meilleure stabilité que H
et les témoins.
2-40
24-38
Les trois variétés IBV 8001, H
et IBV 8004 sont testées en milieu
7-66
paysan au niveau du programme national et du projet régional CILSS (mil, sorgho,
ni5bé, mais).

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3


IV -
BILAN DES ESSAIS VARIETAUX REGIONAUX ET MULTILOCAUX AU SENEGAL
(1981 - 1984).
PERFORMANCE ET REGULARITE DU RENDEMENT DES VARIETES
SENEGALAISES EN ZONE SAHELIENNE.
Par
NDOYE THIAM A. ET SY 0.
1 - OBJECTIFS :
L’objectif du projet est de tester dans les différentes zones de culture
du mil de chaque pays membre du CILSS, les meilleures variétés vulgarisées ou en
prévulgarisation afin de permettre à chacun d’identifier le matériel qui répond le
mieux à ses besoins.
II - MATERIEL ET METHODES :
-
Au démarrage du projet en 1981, 15 entrées ont été testées. L’essai a
ensuite été modifié successivement pendant les deux années suivantes. On note la
suppression à partir de 1982 de 3 variétés tardives du Burkina Faso : SRM 12, DANS
et synt DAN0 et 1’addit:ion de 9 nouvelles variétés du cycle court et 3 variét.és de
cycle long.
L’introduction dans les essais du témoin local cultivé par les paysans
et la répartition en groupes de cycles différents permettant une meilleure adéqua-
tion entre la biologie de la plante et les conditions climatiques des zones d’im-
plantation des esais ont été des décisions judicieuses des comités scientifiques.
Ainsi en 1982, les 24 entrées en provenance de la Gambie, du Burkina Faso, du Mali,
de le Mauritanie, du Niger et du Sénégal ont été réparties dans 2 types d’essais :
cycle court (semis-floraison inférieure à 60 jours) et cycle long (semis-floraisoz
supérieure à 60 jours).
A partir de 1.983, les entrées de cycle semis-floraison supérieure 3 d0
jours, ont été SC indées en 2 groupes : intermédiaire et. long. Ce qui ramène le no=-
bre L’essais à 3 : cycle court (semis-floraison inférieur à 60 jours!, cycle int.er-
nédiaire (semis-floraison compris entre 60 et 70 jours) e t c y c l e l o n g Isemis-flcrai-
son superieur à 70 jours).

2
Les variét6s de cycle court (15 entrees dont 1 temoin) ont ete semées
dans les zones de 300 à 850 m/m à Louga, Bambey et Nioro, c e l l e s d u c y c l e interme-
diaire dans les zones 1de 850 à 1200mm à Nioro et Sefa et les autres de cycle long
dans les zones de 1200 à 1500m/m à Séfa et Djibélor.
Les essais ont été conduits conformement aux protocoles de l’Institut du
Sahel.. Les maladies sont observées et exprimées en pourcentage de plantes attaquees
indépendamment de l’eclnelle Lutte Intégrée.
Le dispositif expérimental est un bloc de Fisher de 4 à 6 répétitions avec
6 lignes de 5,6m par parcelle élémentaire et 8 poquets par ligne, soit un ecartement
de 80 x 80cm. La parcelle utile se compose des 4 lignes centrales, soit
32 poquets
sur une surface utile de 6,40 x 3,220 = 20,48 m2.
La fertilisation est la même dans toutes les localités : 61N.31PO
2 5'
31K20 scit 150 kg de NPK 10.21.21 à la préparation du terrain et 2 épandages d’urée
de 50 kg/ha au demariage et à la montaison après binage.
Le démariage est à 2 plants/poquet
pour tous les essais.
Des traitements phytosanitaires au dicofol e’t au thimul 35 ont eté faits
aux periodes d’attaques d’insectes.
Les essais ont été entretenus par de fréquents sarcla-binages et les plan-
tes tombées après chaque pluie accompagnée de vents violents ont été redressées.
Les conditions dans lesquelles les essais ont été réalisés et les résultats
obtenus au niveau des différents sites d’implantation pendant les quatre années d’ex-
p&rimentation ont été l.es suivants :
III - RESULTATS :
1981
En 1981, 15 entrées ont eté testees dans un essai unique implanté à Bambey,
Nioro et Dj ibélor dans des condit ions pluviométriques satisfaisantes.
Les rendements ont été malgré tout faibles à Bambey et Nioro, en moyenne
Y21 kg/ha à Bambey et 1.343 kg/ha à Nioro à cause certainement des fortes tornades
survenues en Septembre.
Les plantes en floraison sont toutes tombées et ont perdu beaucoup de
leur pollen. Dans ces conditions, les resultats enregis:trées
ont mis en évidence la
supériorité du Souna 3 et des variétés nigériennes dans les deux localités de Ba:b?y
ei: Nioro.
A Dj ibélor , l’essai constamment inondé avec un cumul de près de 99Ym/‘m a
finalement et é abandonné.

3
g&
En 1982 il y’eut 2 types d’essais : le cycle (court implanté a Louga,
Bambey et Nioro et le cycle long à Nioro, Sefa et Djibélor.
Cycle court :
A Louga la pluviométrie a éte déficitaire tout au long du cycle de vegé-
tation des plantes. Beaucoup de variétés ont dû souffrir de la sécheresse : c’est
le cas de SRM Dori, NKK, P3 Ko10 et Ex K. Nyang qui n’ont pas étC récoltés. Ces
entrées ont un cycle beaucoup trop long pour Louga. Seules les deux variétés ITV
8001 et souna 3 ont/% :rendement superieur à 1500 kg/ha, les variét es sénegalaises
IBV 8001, IBV 8004 et H
avec 1300 kg/ha venaient en deuxième pos ition.
‘7-66
A Bambey, la pluviometrie a été satisfaisante malgré l’arrêt précoce
des pluies dès le 16 Septembre. Toutes les plantes ont bouclé leur cycle en ayant
pu bénéficier des réserves du sol. On note la supériorité de IBV 8004 avec 3,8 ton-
nes , ITV 8003 2,6 tonnes, CIVT et NKK avec 2,5 tonnes.
A Nioro, la situation est la même qu’à Bambey, l’arrêt précoce des pluies
a été bénéfique au cycle court. Ainsi, on note la supériorité des variétés sénéga-
l a i s e s Souna 3 , IBV 8001, IBV 8004 avec 3 tonnes/ha et H
ITV 8003 avec 2,9
7-66 ’
tonnes/ha.
Pour ce qui est des cycles longs, il y ‘eut de la récolte à Nioro et à
Séfa. A Djibélor, la phase post-anthèse a connu de violentes tornades auxquelles
serait attribuée la non productivité du mil et à quoi se sont ajoutés de serieux dégât:
d’oiseaux. Il n’y a pas eu de récolte.
A Séfa, P 172 avec 1423 kg/ha et Zalla avec 1310 kg/ha se sont révélées
supérieures au témoin local Sanio de Séfa qui n’a eu que 1260 kg/ha. Ces variétés
ont confirmé leur performance à Nioro avec 2313 kg/ha pour IRAT P 172 et 2293 kg/ha
pour Zalla alors que le témoin ne donne que 827 kg/ha.
1983, 1984
Cycle court :
En 1983 la première pluie utile a été tardive à Louga : 15 août et le
cumul de 153,7 mm est un record de sécheresse. Les récoltes ont été insignifiantes.
En 1984, la campagne agricole a été également catastrophique dans la zone. La I.evée
a été compromise des le départ par des vents de sable et une sécheresse de 40 :Ours
après le semis qui a empêché toute possibilité de resemis.

4
La pluviométrie de la campagne agricole a été de 173,6m/m et le cumul entre le BEI-
mis et la récolte est de 89,7m/m réparti sur 9 jours seulement de pluie. Le ren-
dement moyen est de 368 kg/ha ; le coefficient de variation de 86,47% trop éleve
rend difficile toute exploitation scientifique d’un tel essai cependant, les ren-
dements de l’ordre de 600 kg/ha peuvent paraître intéressants pour la region où on
a souvent observé le mil seché sur pied. La variété 31’4 HK, de cycle court et de
taille naine est la plus productive avec 599 kg/ha soit ‘144% du Souna 3. Elle est
suivie par IBV 8001 (133%), HKP (116%) et H 9-127 (109%).
A Bambey, en 1983, le cumul pluviometrique a eté de 313 ,9m/m et les varié-
tes les plus performantes ont ete IBV 8001, IBV 8004 et ICIVT avec 2,6 tonnes/ha ;
HKP et ITV 8001 avec 2,5 tonnes/ha. En 1984 le rendement moyen de l’essai a ete de
227 kg,‘ha avec un coefficient de variation de 50,58%. Ces résultats insignifiants
par rapport à ceux obtenus les années precedentes ont pu faire l’objet d’une
quelconque exploitation. Dans ces conditions on a noté simplement que ITV 8001 et
IBV 8001 étaient équivalents au témoin local.
A Nioro, en 1983 le semis a eu lieu le 9 Juillet en humide sur un terrain
à précédent arachide et le cumul pluviométrique est de 4139,1~/~. Cependant des pé-
riodes de sécheresse pendant les mois de Juillet et de Septembre ont été prejudi-
ciables à certaines parcelles. HKP arrive en tête avec 2,7 tonnes/ha suivie de IBV
8004 et GI\\:T avec 2,5 tonnes/ha alors que Souna 3, P3 Kolo, H7 66 et PS 90-2 ;
s
ont un rendement de 2,4 tonnes/ha.
2 - 4 0
En 1984 deux variétés IBV 8001 et H
se sont démarquées nettement du
9 - 1 2 7
lot pour être les variétés les plus performantes avec 113% du témoin Souna 3. Pour
les deux autres entrées ITV 8003, HKP, le rendement équivalait au Souna 3 avec 105
ou 106% du Souna 3. Le groupe suivant P
Kola, CIVT, ITV 8001, PS 90-2, S
Ex-K
3
2-40 ’
Nyang ,Ex Daru, IBV 8004, H
et Demiri Souna ont été moins productives que les va-
7 - 6 6
riétés précédentes (95 à 78% Souna 3) pour l’hivernage 1984. Pourtant ce groupe en-
globe les entrées les plus performantes des années précédentes telles que IBV 8004
et H7-66. La variété la moins productive a été la 3/4 HK ; elle est de taille naine
et de cycle inférieur à toutes les autres sauf pour H
.La maturation a surt,out
9-127
colncidé avec la poche de sécheresse signalée plus haut.
Cycle intermédiaire :
A Nioro les besoins en eau des variétés de cycle intermédiaire n’ont pas
et& satisfaits en 1983 et le développement de la plupart des plantes s’est bloqu:
au stade epiaison.

5
La moyenne de rendement de 1 ‘essai a et& de 900 kg/ha, en outre, on a pu noté le
bon comportement de SRM :Dori avec 1595 kg/ha. En 1984 les dernières pluies de SerI-
tembre ont été benéfiques d’une manière genérale aux variétes de cycle intermediai-
re en parachevant la formation des graines et leur maturation. Ainsi, on a pu nc$t&
une nette amélioration d’es rendements en grains par rapport ci ce qui a toujours eté
observe durant ces dernières années de sécheresse. La moyenne de l’essai est de
1541 kg./ha avec un coefficient de variation assez éleve de 35,2%. Toutes les varietes
testées
ont #te moins productives que le Souna 3. Elles sont également de taille
et de cycle supérieurs au témoin mais, sauf pour Zalla, l’incidence du mildiou est
plus faible. En dehors du Souna 3, M2D2 serait l’entree la plus productive alors que
NKK est la moins productive.
A Séfa les rendements ont été également très bas en 1983, avec une moyenne
inférieure à 500 kg/ha. Il y a eu un développement important du charbon et de l’er-
got avec de sévères attaques d’oiseaux. SRM Dori avec 1590 kg/ha a eu un comporte-
ment stable au niveau de Nioro et de Séfa. En 1984 le cumul pluviométrique de 1018~/
a été largement suffisant pour les besoins des plantes. Les effets de terrain iCyper:s
et inondation) ont contribué pour une large part à la faiblesse des rendements.
Néanmoins l’essai s’est comporté d’une manière assez correcte pendant cette campagne.
La moyenne de l’essai a été de 915 kg/ha mais avec un coefficient de variation (43,26%!
elevé. Toutes les variétés testées ont été moins productives que le témoin de Séfa
(1115 ‘kg,‘ha), qui par contre a semblé plus sensible au mildiou. En conclusion M D
2 2
fut la variété la plus intéressante des entrées testées en 1984 avec un rendement
inférieur au Souna 3 à Nioro et équivalent au Sanio de Séfa.
Cycle long :
En 1983 à Séfa, toutes les variétés ont été nettement moins productives
que le Sanio de Séfa (2028 kg,/ha). Tandis qu’à Djibélor la différence entre la va-
riété la plus productive IRAT P 173 (1015 kg/ha) et le témoin local (801 kg/ha)
n’est pas significative.
En 1984, la moyenne de l’essai a été de 554 kg/ha à Séfa et le coefficient
de variation de 36,66%. La différence entre 1’entrée la plus productive et la
moins productive n’est pas significative. Par rapport au témoin de Séfa, on a note
le bon comportement de IRAT P 172 avec 1054 kg/ha soit 55% du témoin, suivi de
avec 88% du temoin. La P 4 174%) et 1’IRAT P 173 (68%) ont été les moins
M5r’3 et p4
productives.

6
Contrai.rement au témoin :local, IRAT P 172 est de taille naine, avec un tallage plus
important et des chandelles plus petites. Les variétes testées ont un meilleur com-
portement vis-à-vis du mildiou que le témoin de Sefa qui par contre est moins atta-
qué par le charbon et l’ergot. La P5 en fait une exception. A Djibelor, les variétes
ont éte nettement plus productives qu’à Séfa maigre les problèmes de
moisissures qui se sont :posés avec l’excés d’eau. Le rendement moyen de l’essai a été
de 1903 kg/‘ha mais le coefficient de variation est élevé (36,76X). La différence en-
tre les varietés les plus productives et les moins prodwtives n’a pas éte significa-
tive. Les rendements ont varié de 2283 kg/ha avec le témoin local à 1550 kg/ha pour
IRAT P 173. IRAT P 172 s’est comporte de la même manière qu’à Séfa, avec 2158 kg/ha
soit toujours 95% du témoin. Les entrées les moins productives ont été P4 et IRAT
P 173. En conclusion, on a remarque la stabilité quasi générale de toutes les
entrées en 1984. IRAT P 172 a semblé être la variété la plus productive, suivie de
MgD3 et de P4.
IV - BILAN DE QUATRE ANN:EES D’ EXPERIMENTATION :
Méthodes d’analyse
La synthese de,s résultats des quatre années d’expérimentation est entrain
d ’ ê t r e rialisée. A travers l’analyse faite par la cellule régionale à partir d’une
gamme plus large d’environnements, il est possible d’apprécier les performances et la
stabilitis des variétés GAM 8203 (H
1, IBV 8001, IBV 8004 et Souna 3 recommandées
7-66
au Sénégal.

ESSAIS MULTILOCAUX DE RENDEMENTS REGIONAUX CILSS
ANALYSE REGIONALE
Par
INSTITUT DIJ SAHEL
Le zonage climatique a éte redéfini selon les pluviométries observées
de Juin à Octobre pendant les quatre années d’expérimentation et non plus des plu-
viornetries normales classiques. Les sites sont donc caractérisés individuellement
année par annee selon la quantite de pluie reçue, en faisant abstraction des condi-
tions édaphiques et regroupés dans les trois grandes classes suivantes :
- Classe 1
200 a 400 mm production faible à moyenne de caractère
aléatoire.
- Classe 2
400 à 600 mm production moyenne a élevee.
- Classe 3
600 à 800 mm production p o t e n t i e l l e élevee.
Les sites pour lesquels des irrigations d’appoint sont régulièrement
pratiquées pendant l’hivernage sont assimilés à la classe 3 (figure 1).
L’analyse de variante faite sur quatorze varilotés de cycle précoce et
dix sept sites montre un effet régional hautement significatif dans la zone infé-
rieure à 400 mm. Les plus hauts rendements sont réalisés par les variétés HKP (1,63
t/ha) CIVT cl,55 tlhai du Niger, par H 7-66 cl,53 t/ha), IBV 8001 (1,52 t/ha) et
IBV 8004 (1,51 t/ha) du Sénégal. Dans la zone de 400 à 600 mm qui regroupe
sept sites dont Bambey et Nioro en 1982, l’analyse des données ne met pas en évidence
un effet régional des variétés de cycle court. Il en est de même de la zone entre
600 et 800 mm.
L’analyse de :La stabilité du rendement par la méthode d’EBERHART et
RUSSEL a permis de distinguer un groupe de variétés stables dont HKP, IBV 8004, ITV
8003, IBV 8001, H
et Souna 3 et un groupe de variétés instables dont une varié-
7-66
té gambienne (Ex Daru J , une variété mauritanienne (Demeri Souna) et deux variétés
nigériennes ITV 8001 et P
Kolo. Les variétés stables conviennent aux zones de 200
3
à 400 mm et à celles de 400 à 600 mm avec des rendements potentiels de 1,5 tonnes
à 2 tonnes (figure 2).
Pour les cinq variétés de cycle intermédiaire, l’analyse régionale faite
à partir de seize sites ne met pas en évidence un effet variétal de même que l’ana-
lyse combinée de l’ensemble des sites. Les variétés ont manifesté une certaine sen-
sibilite aux maladies d.ans tous les pays. L’analyse de la stabilité du rendement
faite sur cinq sites représentatifs de la zone Soudano-sahélienne (deux au Niger,
deux au Mali et un au Tchad) montre une stabilité des variétés M2D2 et NKK du Mali
et IRAT P8 du Burkina.

8
Les varietes M2D2 et NKK (68-70 jours semis-épiaison) sont mieux adaptees aux zones
de classe 1 et 2 et IRA?’ ~8 (71 jours du semis à l’épiaison) à celle de la classe 3.
Pour les cinq varietés de cycle long, les anal.yses sont réalisées sur
quatorze sites dont Séfa 82, Sefa 83, Sefa 84 et Djibelor 84. Neuf sites appartien-
nent à la classe 2 et cinq sites a la classe 3. Les analyses de variante effectuees
sur les données ne montrent pas d’effet variétal. Les varietés de cycle long sont
aussi sensibles aux maladies que les variétés de cycle intermédiaire dans les zones
de 600 à 800 mm et les rendements dépassent rarement ltj’ha. Les variétes les plus
precoces (P4, P172 et PI!731 sont plus sensibles que les variétés les plus tardives
(P5 et M D ) et malgré une productivité superieure, les grains des plus precoces
9 3
sont détériorés par les moisissures dans les zones de pluviométrie supérieure à 800
mm.
En conclusion, l’analyse régionale fait ressortir les deux variétés SRM P5
et M9D3 (78 jours du semis à l’épiaison) comme les mieux adaptées aux zones de plu-
viométrie supérieure à 600-800 mm.
Les deux varietés IRAT P 172 et P 173 (74 jours du semis à l’epiaison:
présentent un certain intérêt en raison de leur meilleure productivité dans les zo-
nes à pluviométrie utile comprise entre 400 et 600 mm ou les conditions sont moins
contraignantes sur le plan phytosanitaire.

0
0
In, -- ---
Analyse de rtabillitk & rrmkment (IWSAH 0255 - 3791
ïwbq)

v-; AMEL,IORATION DE LA POPULATION PS 90-2 PAR SELECTION RECURRENTE SI
Par
NDOYE THIAM A. ET FOFANA A.
La population PS 90-2 a été creée à partir de deux recombinaisons pan-
mictiques des meilleures lignees FED de 90 jours pour l’etude des inter-relations
cycle-rendement et arachitecture-rendement
(tableau 1). Cependant la faiblesse de la
variabilite de la plupart des caractères observés en hivernages 1977 et 1978 ne per-
mettait pas de réaliser l’objectif initial (tableau 2).
Cette population est particulièrement proche de la population naine 3/4
Ex Bornu du Niger en ce qui concerne les caractères architecturaux sauf pour la
hauteur de la plante et la longueur des feuilles. Les plantes de PS 90-2 sont de
taille supérieure (168/159 cm) mais de longueur de feuilles plus petite que celles
de 3/4 Ex Bornu (60/66 (cm).
Les résultats de l’essai multilocal de rendement conduit en hivernage
1979 à Nioro, Bambey et Louga sur diverses entrées montrent un meilleur potentiel
de production de PS 90-2 comparé à 3/4 Ex Bornu et une bonne stabilité d’après
l’analyse faite par les méthodes de FRANCIS et KANNENBERG et FINLAY et WILKINSON
( f i g . a et b). Son rendement intersite atteint 96% de celui du Souna 3. A la lumière
de ces informations il ,a été décidé de l’améliorer pour elle-même par sélection
récurrente S 1’
1 - Premier cycle de sélection recurrente
Cent et une (101) descendances S1 ont été constituées en hivernage 1978
et testées en hivernage 1979 à Bambey et à Nioro à l’issu duquel les quinze
meii-
leures Sl pour le rendement en grains puis les vingt sept suivantes ont été choi-
sies pour constituer deux composites : PS 90-2 (15 SI) et PS 90-2 (27 Sl).
La comparaison des deux produits issus du premier cycle de selection recur-
rente dans un clispnsi: i:? b l o c alk?atrjire ri q u a t r e rép&+‘+
c-,lo~s montre qu’il n’yi pas de
différence significative entre les deux composites pour le rendement en grains, le
delai de floraison et l’incidence du mildiou (tableau 3). Les deux produits ont été
melangés en quantités égales en un composite unique PS 90-Z (15 et 27 S1).

2- Beuxieme cycle de sélection rewrrente
Le deuxième cycle de sélection recurrente a débute en hivernage 1982 par
la constitution de SI et s’est poursuivi en contre saison 1982/1983 par l’augmen-
tation du nombre de SI. T r o i s c e n t s e p t (307) SI
ont fté évaluées en hivernage
1984. Par suite d’attaques d'acariens, neuf entrees seulement ont eté sélectionnées
a partir des observations visuelles effectuées dans les différentes parcelles. Ce6
ont éte recombinees deux CI deux selon le modèle du diallèle en contre saison
s1
1984/1985 et les hybrides issus du diallèle testés en hivernage 1985. L’analyse des
résultats permettra d’effectuer un choix judicieux des hybrides devant constituer la
population améliorée. Un mélange a faibles quantités égales a permis de constituer un
composite expérimental pour l’évaluation des gains
obtenus après deux cycles de
sélection recurrente.
3 - Comparaison des deux cycles CI et C2 à la population d’origine (CO)
Les produits issus des deux premiers cycles (de sélection recurrente sont
évalués par rapport 2 la population d’origine et à quatre temoins : 31’4 HK B78,
5 GAM 8201, IBV 8001 et Souna 3 à Nioro et à Bambey dans un dispositif en blocs de
Fisher à six repetitions . A Bambey , la population d’origine PS 90-2 a éti: remplacé
par suite d’une mauvaise levée par 3/4 Ex Bornu qui malheureusement a été attaquée
par l’ergot à cause du semis tardif. Les deux produits sont comparés en l’absence
de la population d’origine. A Nioro, la levée a été bonne pour toutes les entrées.
RESULTATS
A Bambey les résultats montrent que les deux produits C
et C
sont si-
1
2
gnif icat i.vement différents pour la hauteur des plantes, la longueur des chandelles
et l’incidence du mildiou pendant la phase reproductive. PS 90-2 (2e cycle! a mon 4
une augmentation de la taille par rapport à PS 90-2 (ler cycle). Cette augmenta-
de la taille est accompagnée d’une augmentation de la longueur des chandelles, Il
est à noter que cette augmentation de la longueur des chandelles n’a pas engendré
une différence significative pour le rendement au niveau des deux produits (ta-
bleau 4). La variété IBV 8001 pris comme témoin a été la plus performante avec
2040,3 kg/ha suivie de PS 90-2 ( C2 1 avec 1813,3 kg/ha. PS 90-2 (C,) est significa-
tivement plus performante que Souna 3 et 5 GAM 8201. Les rendements de PS 90-2
(Cl) et iC,> et 314 HK B78 ne sont pas significativement différents.
A Nioro, la comparaison des produits CO, Cl, C2 montre une différence
hautement significative pour la hauteur des plantes, le nombre de talles producti-
ves/plante et le rendement (tableau 6).

Les résultats du tableau 7 laissent croire à une amélioration du ren-
ment parallele à une au,gmentation de la taille des plantes. Par contre le nombre de
talles productives par plante a diminué progressivement au cours de la sélection
recurrente. L’augmentation de la taille des plantes peut s’expliquer par la predo-
minance des gènes favorisant ce caractère au niveau des SI sélectionnées pour le
rendement indépendamment de la taille. Il faut remarquer qu’au cours du deuxième cycle
de sélection recurrente, les Sl qui ont résiste à l’attaque des acariens sont toutes
de grande taille. Cette question sera appronfondie avec l’analyse du diallele.
PS 90-2 (C,) est plus performante que PS 90-2 (Cl). Les gains genétiques sont res-
pectivement de 159% pour Cl et 34% pour C2. Le rendement du meilleur témoin Souna 3
4623,8 kg/‘ha n‘est pas significativement différent de celui de PS 90-2 (C,) 3945,5
kg/ha à Nioro (tableau 8).
CONCLUSIONS
La comparaison des résultats des deux sites montre que la taille des
plantes augmente au cours des cycles de sélection recurrente. Cette augmentation de
la taille est accompagnee d’une augmentation significative de rendement à Nioro,
A Bambey, le gain obtenu en C2 par rapport au CI n’est pas significatif.
A Bambey comme à Nioro, les témoins ne sont pas significativement diffé-
rents de PS 90-2 (C,). Un choix judicieux des hybrides constitutifs de PS 90-Z (C,!
après l’analyse du diallèle entre les descendances SI de PS 90-2 (Cl 1 doit améliorer
les résultats constatés, en C2.
Un troisième cycle de sélection recurrente peut être initié pour voir
si le produit amélioré (C,) est stable ou si il peut encore être amélioré.

Tableau 1 : Lignée6 constituantes du pool de sélection pS 90-2.
--
_
1;;Lignées
l
Lignées sur
Maevia
16585 + 86 t 87 t 88 t 89
Kajoure
15845 t 16591 t 92
Aniata
16614 t 15
cytoplasme 239 d2 i
----l--A
Lignées sur
Bandiagara
16601 t 02 t 03
cytoplasme 23d2B
/
Goundam
16214 +6o~+o~~o8+o9+1o+11~-12
Aniat a
15694 t 86 t 18 t 83 t 22 t 44
Lignées sur
P3 KOLO
16593 + 94 + 95
cytoplasme 1 472
Souna
1 16624 +25+26+27+28+2qt30+32
16636 t 37 t 38 t 39 t 40 t 42 t 4:
-
-
-
-
-
I
I

Tableau 2 : Coefficients de variation ($) de cliff'érents caractères observés en hivernage 1977 et 1978 au niveau de la
population PS W-2.
I
Hauteur
Longueur
DiamPtre
Diamètre
Nombre de
Longueur
Années
plantes
1
chandelles
chandelles
tige
talles
50% feuilles
50% feuilles
1977
22
13
I
22
34
12
14
1978
17
7.8
/
12.09
34.7
11.9
11
I
I

6

u al m
3 "
0 h
03 m
V t-i
---
w fin &
u
000 --
rl m
.%
0
03
+
ri c-d
.
v-4 m
.
u-l
m m


Q
v\\
7

Tableau 5 : Comparaison des produits Cl et C2 aux tfimoins pour le rendement à Bambey.
--
Entrées
Rendement (kg/ha)
-
PS 90-2 (le cycle)
1t;17,2
PS 90-2 (2e cycle)
1813,3
3/4 HK B78
1618,2
5 GAM 8201
1377,3
IBV 8001
2040,3
l
SOUNA 3
1517,2
x
1663,92
LSD (5%)
280,g

Tableau
6: Analyse de variante sur les trois produits C
-
Cl, C2 j Nioro.
0’
1’
50%
Hauteur
Longueur
Talles
Rendement
Poids
Mildiou
Charbon
floraison
plantes
chandel-
productives
kg/ha
' iooo '
phase
x
L (jours)
(cm)
les (cm) ,
grains-g
végetative
Source
dl
t
Carrés Moyens
Blocs
3
0,31
246,7-i
8,76
1,ll
244083,67
0,04
245,91
55.45
Populations + 2
9,34
12472,75**
63,2l
20,25*
8053118,71""
0,09
283,88
201,29
Erreur
6
2,56
136,08
l2,31
3,03
244378,21
1,63
308,49
127,86
x
I 48,08 191,25 39,55 8 2676 >92 9,Ol 8,69 49,04
CV%
393
691
839
21,8
l8,5
14,2
202
23,1
* : Significatif au seuil de probabilité de 5%
** : Significatif au seuil de probabilite de 1%
t populations : PS 90-2 (origine), PS 90-2 (le cycle) et PS 90-2 (2e cycle).

10
Tableau 7 :
Performance de trois produits C ,
_---
C A, Cy pour le rendement, la hauteur des
plantes et le nombre de talles Erod c t i e s % N i o r o .
Rendement
Gain
Hauteur
Ga:in
libre de
Gain
ENTREES
kg/ha
gén& ique
i e s plan-
Izénét :ique
t a l l e s
génétique
;es
produc t i-
(cm)
I_-
ves
ps go-2 ( o r i g i n e CO 1
1136,8
151
10
PS go-2 ( l e c y c l e C,)
2948,8
159%
167,8
8
PS 90-2 (2e c y c l e C,)
3945,3
3 4 %
255
6
- 25%
LSD 5%
855,4
14,3
3 ,Ol
Gain ger,étique observé, calculé pour chaque produit par rapport au cycle précédent.

11
Tableau 8 : Comparaison ders produits CO, Cl et C2 aux temoins CI Nioro pour le
rendement (kg/ha).
T-
Entrées
Rendement (kg/ha)
PS 90-2 (orig ine)
:1136,5
/
PS go-2 (Cl)
2948,8
PS go-2 (C2)
‘3945,3
*
3/4 HK B 78
2821,5
5 GAM 8201
:2112,5
IBV 8001
3262,3
SOUNA
t
3
,4623,8
MOYENNE GENERALE
:2978,-i’
LSD 5%
957

V-- AMELIORATION DE LA VARIETE GAM 8203
(H 7-66 ) pour le rendement en grains
ET LA HAUTEUR DES PLANTES,
Par
NDOYE THIAM A.
La variété GAM 8203 initialement codéeH
est une famille de plantes
7-66
performante issue du croisement entre une ligne naine 14 973 (descendance 1/2 Inde)
et la population naine 3/4 Ex Bornu du Niger aprCs deux autof&ondations
successi-
ves à partir de la F2. Les tests multilocaux de rendements nationaux et régionaux
effectués au cours de ces quatres dernisres années (1981 à 1984) montrent une per-
formance et une rkgularité du rendement de cette variétli. E l l e e s t d e t a i l l e i n f é -
rieure aux temoins locaux améliorés (Souna 3) ou non amOliorés c local paysan). Elle
a un cycle plus court, un poids de 1000 grains plus éleve et possède une meilleure
resistance au mildiou que les temoins (NDOYE THIAM A. et GUPTA S.C. 1985 ; INSAH 1985).
La question de savoir si la supériorité de cette variéte par rapport aux temoins de
structures à priori plus héterogènes est quelque chose cle génétiquement solide est
cependant déterminante pour le choix d’une stratégie de production de semence et de
diffusion d’une telle variété.
La variété GAM 8203 se présente par ailleurs comme un produit imparfaite-
ment fixé notamment pour la taille des plantes, et doit être homogénéisé pour ce ca-
ractère agronomique essentiel. Une tentative d’amélioration de la productivité et de
la résistane aux maladies de cette variété est également; entreprise depuis l’hiver-
nage 1983. Four répondre ne serait-ce que de façon partielle à toutes ces ques-
t i o n s , nous avons conduit à partir de l’hivernage 1983 des expérimentations dont les
principaux résultats sont les suivants :
1 - RESULTATS
-
1) Problème de la conservation de la productivité de GAM 8203 :
a/ - Rendement; interne
La variété GAM 8203 donne un rendement moyen de 2378 kg/ha au moins équi-
valent à ceux obtenus en parcelles communes. En hivernage 1983, les rendements de la
même variété étaient de 2100 kg/ha et 2282 kg/ha dans les différents tests variétaux
nationaux et régionaux.

2
b/ - Multiplication de la variété avec sépara.tion des formes
Le6 rendements obtenus en hivernage 1983 à Bambey (2014,l kg/ha) et a
Nioro (2828 kg/ha) sont superieurs à celui du produit de départ de 20 et 15% respec-
tivement dan6 les deux sites. Cette hausse est correlative
à l’augmentation de la
taille des plantes à Nioro.
En conclusion, la variété GAM 8203 con6erve apparemment 6a productivite
en première géneration de multiplication avec même une tendance a la hausse. Cette
hausse parait cependant étroitement lice au choix de la hauteur qu’on désire conser-
ver en même temps.
2) Amélioration de la varieté GAM 8203
Deux schéma6 de sélection ont été utilisés à partir de l’hivernage 1983
pour la stabilisation de la taille et l’amélioration de la productivité de la varié-
té 8203 GT : la sélection recurrente gl et la sélection ma66ale avec “rogueing” des
plantes naines avant la floraison et des autres.indesirables dès le stade juvénile.
J
La selection
recurrente a débuté par la constitution en hivernage 1983 de
443 S1 puis 247 en contre saison 83/84. Elle a permis d’isoler quatre produit6 (i-,K)
différents du point de vue de la taille tandis que la sélection massale a donné un
produit épuré pour la taille.
a / - Performance des produits dans les trois localités Bambey, Nioro et
Louga pour le rendement en grains
La performance des entrées varie d’un site à l’autre. La figure 1 montre
les performances moyennes des produits par rapport au Souna 3 et à IBV 8001 à Bambey.
La meilleure entrée est GAM 8203-02 (SR) avec un rendement en grains de 2720 kg,/ha,
soit 45% de plus que le Souna 3 et 12% de plus que IBV 8001.
Il n’y a pas ‘de différence significative pour le rendement entre les en-
trées à Nioro et à Louga (tableau 11. Néanmoins, GAM 8203 GT dépasse toutes les en-
trees avec 3754 kg/ha soit 2% de plus que le Souna 3 à Nioro. Tandis qu’à Louga,
c’est la forme naine obtenue par sélection recurrente GAM 8203-04 qui est la meil-
leure entrée avec 843 kg/ha soit 22% de plus que le meilleur témoin Souna 3. Le coef-
ficient de variation de l’essai est assez élevé (38%) pour le rendement à Louga par
rapport à Bambey 15,4$ et Nioro 13,6%.
b/ - Comparaison des 4 produits issus de GAM 13203 (GT) par selection
recurrente S
- 1 ’
Les analyses de variante faites sur le rendement en grain et la hauteur
des plantes pour chaque site figurent aux tableaux 2 et 3.

3
A Bambey comme à Nioro, les produits sont significativement différents
aussi bien pour le rendement en grain que pour la hauteur des plantes. Il est denom-
tre avec le tableau 3 que cette différence de taille est seulement due B la forme
naine (GAM 8203-04).
A Bambey, le produit de grande taille GAM 8203-02 est equivalent au pro-
duit de taille moyenne GAM 8203-01 pour le rendement. Il est significativement plus
performant que GAM 8203-03 et GAM 8203-04.
A Nioro, GAM 8203-01 est le meilleur produit pour le rendement.
A Louga, les potentialités de rendement des 4 produits ne sont pas signi-
ficativement différentes les unes des autres. La forme naine GAM 8203-04 semble
néanmoins être le produit le plus adapté à cette zone avec un rendement de 843kg/ha.
Le tableau 3 montre qu’il n’y a pas de difference de taille entre les
trois formes de grande taille (moyenne, grande et très grande) à Bambey, à Nioro
comme Louga. La recombinaison dans chaque groupe de Sl n’a donc pas permis une diffé-
renciation de taille au niveau des produits. Ce qui laisse supposer que la différen-
ce de taille entre les S
constituant ces trois produits n’était pas trCs importan-
1
te et due à des effets génétiques. Par contre ces trois produits sont significative-
ment différents de GAM 8203-04 (C;RI qui est issu du bulk à quantités égales d’hy-
brides entre Sl de taille naine.
L,e tableau 4 confirme ces informations avec une extention à GAM 8203 GT.
On pense donc que la différenciation des tailles moyenne, grande, très grande ne
s’imposait pas. Mais il faut souligner que l’hétérogénéité de la taille qui prévalait
au niveau de GAM 8203-GT n’a pas été mesurée et vérifiée expérimentalement avant d’en-
t,amer a sélection recurrente
S . En réalité à part les q,uelques plantes naines (2 à
1
5%) qui peuvent être éliminées par “rogueing”
au cours des multiplications, il appa-
rait qu’une autre catégorisation de taille n’est pas nécessaire.
Le rendement n’a pas significativement évolué. On observe une légère hws-
se (8 et 26%) d’un produit des produits améliorés à Bambey et à Louga. Tandis qu’à
h’ioro c’est plutôt une lilgère baisse (5%) par rapport au produit de départ qui est
observee (tableau 4 ‘J . Cette tendance n’est pas très marquée pour permettre une géné-
ral isat ion.
C/ - Evolution de la productivité de GAM 8203 (en sélection massale
Cette évolution a été suivie au niveau du rendement en grains et de la hau-
teur des plantes, en éva:Luant les produits suivants : GAM 8203 (80-81 origine) GAM
8203 GT et GAM 8203 GT épuré.

4
On peut constater à la figure 2 que le rendement en grain suit la même
tendance que la taille de la plante dans deux sites (Nioro et Bambey). C’est à dire
que le rendement augmente quand la taille de la plante augmente. La tendance inverse
parait exister pour Louga.
Il parait donc nécessaire pour optimiser le rendement en grain en sélec-
tion rnassale, de choisir des plantes de taille égale % la moyenne à Nioro et supé-
rieure a la moyenne à Bambey où les conditions pluviométriques sont assez bonnes.
Par contre, % Louga il ressort que la selection devrait s’orienter vers la taille
naine de la variéte GAM 8203.
II - CONCLUSIONS
La productivité de la varieté GAM 8203 doit pouvoir se conserver si on
conserve en même temps la taille optimale en sélection massale et si on localise
convenablement le produit pendant la diffusion.
D’une manière générale, les produits issus du bulk d’hybrides entre
descendances Sl de taille moyenne à très grande ont montré un meilleur comporte-
ment à Nioro et à Bambey tandis que le produit issu de bulk d’hybrides entre sd
de taille naine est le meilleur à Louga. A part ce produit, aucune différence de
taille n’est observée entre les autres entrées testées.
La sélection récurrente avec test des descendances SI parait plus effi-
cace pour l’amélioration du rendement en grains que la sélection massale avec
épuration avant la floraison.

‘...
Tableau 1 : Performances de
neuf entrées testees à Barribey, Nioro et Louga pour le rendement
en grain (kg/ha) en hivernage 1985.
Sites
I
BAMBEY
NIORO
LOUGA
Entrées
GAM 8203 (80-81 origine)
1
2210
3507
708
GAM 8203 (CT)
2514
3754
664
GAM 8203-01 (SRI
2446
3602
574
GAM 8203-02 (SRI
2720"
3337 :
714
GAM 8203-03 (SRI
2209
3292
663
GAM 8203-04 (SR)
2171
3286 i
843
GAM 8203 GT épuré
2175
3481
581
IBV 8001
2421
3484
x72
SOUNA 3
1878
3671
689
BLOCS
17,81.10'
12,25.104
1,64.10'
ENTREES
12$-l.loi*~
36,35.10
16,46.104
3,78.10'
ERREUR
22.43.10' I
6,72.104
MOYENNE
2304,91
3490,35
678,ll
LSD 5%
414
CV%
1594
13,6
38,2
* Signification B 5%
ul

‘.’
Tableau 2 : Performance pour le rendement en grain et la taille des 4 produits issus du le cycle de sélection récur-
rente S 1 sur GAM 8203 GT à Nioro, Bambey et Louga en hivernage 1985.
111
R;;;;EenI*oRo
FI::;;;
Re;;;;ntBAMBEy
H;;,t;t;s
Renci;;;;tLouGA
Bg;;;;
cm
GAM 8203-01 (SR)
3602
276,6
2446
266,8
574
209,7
GAM 8203-02 (SR)
3337
275,8
2720
269,5
714
216,B
GAM 8203-03 (SR)
3292
280,5
2209
259,7
663
213,7
GAM 8203-04 (SR)
3286
249,3
2171
226,7
843
19i',8
BLOCS
12,9.104
213,64
38,9.104
x70,9
7,1.104
79,9
4**
PRODUITS
13,6.10
1229,98*
38,6.104
2346,l""
7,6.10'
479,23**
.
ERREUR
2,5.104
337,24
7.6.10'
23o,98
j,6.104
76,32
MOYENNE
3379,29
270,55
2386,58
255,67
698
210
LSD 5%
194
92,6
338
18,7
10,7
CV%
437
698
12
6
1
39
I
* et ** : Signification au seuil de 5% et 1%.
cn

i cm )
Tableau 3 : Performance pour la taille/des 3 entrées (GAM 8203-01, GAM 8203-02 et GAM 8203-03)
~E~US du le cycle de sélection recurrente sur CAM 8203 GT à Bambey, Nioro et Louga.
ENTREES
/
BAMBEY
I
NTORO
I
LOUGA
1
GAM 8203-01 (SR)
226,8
276,6
209,7
I
GAM 8203-02 (SRI
269,5
275,8
I
218,8
GAM 8203-03 (SR)
259,7
280,5
213,7
t ----A
BLOCS
82,27 N S
115,51 'NS
58,85
NS
ENTREES
155,17 N S
38,73
NS
126,72
NS
ERREUR
247,23
151,69
102,52
x
265,33
277,63
214,l
cv %
579
494
497
NS : Non signification.

.-
..‘y ; .
:. :.
Tableau 4 : Performance8 des produite de la sélection récurrente et de GAM 8203-GT pour le rendement en grain
et la hauteur des plantes 2 Bambey, Nioro et Louga en hivernage 1985.
Rendement
kg,ha N1oRo kI;;Itz;
Rendement
kg,ha LoUGA F;i:;:;
Entrées
(cm)
(cm)
GAM 8203-GT
2514
267,5
3754
278,6
664
214,5
GAM 8203-01 (SR)
2446
268,8
3602
276,6
574
209,7
GAM 8203-02 (SR)
2720
269,5
3337
275,;
714
218,8
GAM 8203-03 (SRI
2209
259,7
3292
280,5
663
213,7
GAM 8203-04
2171
226,7
3286
249,3
843
197,8
BLOCS
24,3.104
177,07
26,5.10'
257,27
4,7.104
140,4
ENTREE
30,9.104
lg28,62**
27,0.104
999,61*
5,9.104
383,7*
ERREUR
11,4.104
2og,o6
21,7.10'
335,90
6,910'
94,8
x
2412,06
258,03
3454 > 17
272,15
691,1
210,9
cv %
14
596
1375
637
38
496
LSD
17,4
22,l
11,7
* et ** : Signification au seuil de 5% et 1% respectivement.

s