CIRAD 1.S.R.A Cultures annuelles Centre...
CIRAD
1.S.R.A
Cultures annuelles
Centre Nord Bassin Arachidier
Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse
de l’arachide
Deuxième rapport scientifique du contrat
No TS3* CT93-0216
D. Clavel

DEUXIÈME RAPPORT SCIENTIFIQUE DU CONTRAT
No TS3* CT93-0216
lier mai 1995 - 30 avril 1996
“Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide”
D. Clavel
Ce rapport porte sur les activités de recherche menées en partenariat sous la responsabilité scientifique
de I’ISRA (Sénégal), pendant la deuxiéme année d’execution de ce contrat. Les partenaires associes sont
les suivants :
- Burkina Faso : INERA / B. Zagre
- Botswana : MABW-DAR / G. MMopi Maphanyane
- Brésil : UFC-CCA / f. J. Tavora
- Portugal : EAN-DFV / M. Dos C’eu Matos
- France : CIRAD-CA / R. Schilling
Les résultats de ces travaux seront portés a la connaissance des institutions membres de la CORAF.
La Premiere partie du rapport fait la synth&se des différentes contributions. On trouvera en annexe les
rapports détaillés de chaque partenaire
Deuxiéme rapport scientifique du contrat N” TS3* CT93-0216

I - Introduction
fiappel des principales actions conduites dans le cadre du projet :
-action 1 : création de variétés à cycle très court
-action 2 : obtention de variétés physiologiquement adaptées à la skheresse
-action 3 : recherche sur la physiologie de /‘adaptation à la sécheresse de l’arachide
-action 4 : mise au point d’itinéraires techniques adaptés aux systèmes de culture
-action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination parAspergil1u.s flavus et sur /a composition
en acides gras des graines
Les activités d’évaluation du matériel végétal $I cycle court et trés court ainsi que la sélection de variétés
physiologiquement adaptées CI la sécheresse (action1 et 2) ont concerné le Sénégal, le Burkina Faso et
le Brésil. La recherche au Portugal a porté sur l’étude de variétés sénégalaises au niveau de différents
aspects liés à la physiologie de la résistance à la sécheresse. La construction d’un prototype d’automate
de pesée de feuilles détachées piloté par ordinateur pour l’estimation des paramétres de la transpiration
foliaire ,a été réalisée au Sénegal. Cet automate sera testé pendant l’hivernage 1996 au Sénégal. Les
activités de recherche concernant l’action 4 ont été conduites au Sénégal et au Brésil. Enfin, les activités
de recherche liés à la contamination par A. Havus ont commencé cette année au Sénégal en
collaboration avec le CIRAD à Montpellier/ France.
II - Matériel et méthode
IDans tous les pays du sud, le matériel végétal utilisé pour les essais variétaux au champ rentrant dans
ie cadre des actions 1 et 2, est constitué par des génotypes c1 cycle court issus des évaluations
~multilocales antérieures et des programmes de sélection collaboratifs (lignées obtenues par sélection
igénéalogique c1 partir de la premiére et de la deuxiéme population sénégalaise en cours de sélection
récurrente). Au Burkina Faso, certaines lignées ont été évaluées sur deux sites (Gampala, bien arrosé
et et Pobé, pluies limitées) alors que dans les autres pays les expérimentations ont ét& conduites dans
la station principale (Bambey et Fortaleza).Les dispositifs statistiques utilisés sont des blocs complets
totalem’ent randomisés avec entre 4 et 8 répétitions selon le cas ou des lattices à trois répétitions.
Au SénBgal, d’autres lignées spécifiques au programme de sélection conduit dans ce pays, ont été mises
en essais variétaux au niveau de la station de Bambey. Les meilleures d’entre elles ont fait l’objet de tests
multilocaux dans le cadre de l’action 4 et 5.
Les essais de sélection concernant l’évalùation des lignées extraites de la deuxiéme populati& en cours
{de sélection récurrente sont des essais en lignes ZI deux répétitions. Ils concernent tous les partenaires
‘du Sud. Au Sénégal, d’autres essais de sélection sont conduits à partir de lignées (F5 à F8) issues des
différents programmes de back-crosses spécifiques. Par ailleurs, dans ce même pays, le criblage de 300
iignées sur tests agro-physiologiques en rhizotrons rentrant dans le cadre de la sélection récurrente, a
été réalisé.
.Au Portugal on s”est intéressé CI différents aspects de l’activité photosynthétique et des relations
hydriques sur deux cultivars sénégalais constituant deux ideotypes d’adaptation : 57-422, et 73-30 et sur
deux nouvelles variétés vulgarisables au Sénégal : GC 8-35 et Fleur 11 (sur une partie des
Nexpérimentations seulement pour cette derniére variété).
Les cinq objectifs des recherches conduites au Portugal sont les suivants :
1 - Etude du taux d’assimilation nette du CO2 (Pn) en relation avec la conductance stomatique
(g) en conditions de bonne alimentation hydrique. Les critéres physiologiques ont été suivis en serre sur
trois rep&itions (trois pots et trois mesures par pot) grâce ZI un appareil portatif de type Licor-11-6200.
2- Etude de l’effet du déficit hydrique sur l’évolution de Pn et des caractéristiques hydriques. Les
plantes, cultivées en serre, ont Btk soumises à un déficit hydrique par suspension d’arrosage. La
conductance stomatique a été suivie par la méthode porométrique grace à l’appareil Delta-T MKII . La Pn
est mesurée comme précbdemment.
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3- Etude de I’efficience de l’utilisation de l’eau (WUE = rapport entre la production de matière
séche et l’eau transpiree) évaluée par la méthode gravim,étrique.
4- Etude de l’effet d’un déficit hydrique plus ou moins accentué (3 situations : bonne alimention,
déficit hydrique modéré et accentué) sur l’accumulation dle proline.
5- Etude des caractéristiques stomatiques d’un point de vue anatomique : “densité stomatique”
(rapportée B a la surface du limbe), “densitc? stomatique relative” (comparant les deux faces du limbe) et
“indice stomatique”
(considérant le nombre de stomates par rapport au nombre de cellules
épidermiques).
III - Résultats
Au Sénégal, les tests physiologiques de contre-saison, réalisés en rhizotrons sur 300 génotypes/ F3 issus
de la deuxième population en sélection recurrente, ont permis d’opérer une sélection large multicritére
sur index familial d’une quarantaine d’individus dont I’intér&t relatif devra être comparé par une évaluation
agronomique au champ prévue en saison 1996.
La physionomie générale de l’hivernage en 1995 au Séniégal a été plutôt favorable pour les essais au
champ sans période déficitaire en pluie trop marquée. Les essais de variétés très précoces de 80 jours
ont permis d’identifier deux nouvelles variétés : 55-138 et 55-l 14 qui surpassent la GC 8-35 à Bambey.
Pour 55-114, il s’agit d’une confirmation. Cette dernière variété, testée à Louga, ne s’est pas montrée
significativement différente de GC 8-35 mais les essais dans cette localité manquaient de précision.
Concernant les variétés de 90 jours, Fleur 11 a confirmé sa valeur sur le plan du rendement en fanes et
en gousses. Mais, pour cette variété, on note une faiblesse au niveau de la maturité et du rendement au
‘décorticage qui conduisent à relativiser les rendements obtenus du fait de la nécessité d’écarter les
gousses non saines au triage. Cinq autres variétés ont été remarquées : 55-113, US 83, 55-l 18, SR-1-27
et SR-1-4, dans une moindre mesure. Pour les deux premières et SR-l-4, il s’agit d’une confirmation. Les
rendements obtenus par ces variétés sont: en général légèrement inférieurs ou équivalents à ceux de
Fleur 11 mais elles ne présentent pas de défaut de maturité.
Les essais de sélection des lignées issues des programmes de rétrocroisements pour la précocité
(r&trocroisements sur Chico) et pour la réduction de la taille des graines de 57-422 (rétrocroisement sur
57-437) ont permis de choisir les plants qui constitueront les plantes qui seront testées en pieds- lignes
et les lignées stabilisées qui passeront en cessais statistiques la saison prochaine.
En ce qui concerne les programmes de back-crosses proprement dits , 200 croisements ont été réalisés
parmi lesquels on choisira ceux qui sont issus des plantes les plus précoces pour constituer le 5* BC de
73-30 sur Chico et le 4” BC de 55-437 sur Chico. Les choix de plantes suivant la taille des graines ont été
réalisés sur la F2 du BC 5 de 55-422 sur 55-437. Ces plantes serviront de males pour la réalisation du
6” BC, la saison prochaine.
Les essais multilocaux dans la région nord du bassin arachidier n’ont pas donné de résultats significatifs.
Au niveau des itinéraires techniques pour la culture de GC 8-35 en zone trés déficitaire en eau, II semble
cependant qu’une haute densité (au moins 220 000 pieds/ ha) et une fertilisation de 100 kglka en engrais
complet minéral donne les meilleurs résultats, ce qui confirme les observations de l’année précédente.
Le comportement de Fleur 11 est paradoxalement relativement meilleur que celui des autres variétés, à
cycle nettement plus court, testées dans cette zone.
L’étude de génotypes connus sur le plan de certains mécanismes de résistance ZI la sécheresse mis dans
différentes conditions de culture, du niveau d’infestation naturelle par A. Havus et de la composition en
acide gras de leurs graines a été engagée. Trois essais multilocaux ont été mis en place et l’analyse
agronomique est complétée par les résultats des analyses réalisées au CIRAD (cf infra § CIRAD) et au
sein du laboratoire “Aflatoxine” de I’ISRA. Cette étude sera enrichie par des dosages d’aflatoxine en
condition d’infestation artificielle in vitro et fera l’objet d’un rapport complet à la fin de l’année.
Au CIRAD, les échantillons de graines d’aralchides récoltées en 1995 ont été analysés au laboratoire de
lipotechnie de Montpellier début 1996. Entre autres paramétres, les teneurs en acides oléique et linoléique
et leur rapport 18:/18:2 ont été partiellement exploités. On note que ce rapport est très variable selon les
variétés testées; il varie cependant moins entre les différents sites qu’entre les dates de semis pratiquées

sur un même site. Un début d’interprbtation des résultats a été fait (cf annexe VI) mais il faudra attendre
les r&ultats complkmentaires
des dosages d’aflatoxine pour les compléter.
La mission d’appui prévue en année 2 du Projet a ét& réalisée au Sénégal par Mr Gautreau du CIRAD-CA
du 26 juin au 04 juillet 1996. Les résultats obtenus ont été examinés et discutés avec les chercheurs
concern&s et les actions de recherche à entreprendre pour la prochaine campagne ont été précisées. La
rkalisation du Projet à ce jour apparaît satisfaisante, cependant certaines procédures exptirimentales sont
susceptibles d’amélioration, notamment dans l’exécution des essais multilocaux et dans la présentation
des résultats. On trouvera en annexe VI une copie du rapport de mission rédigée $I l’intention de la
Direction générale d’e I’ISRA.
Au Burkina Faso, les pluies ont été globalement déficitaires surtout en début de campagne. De ce fait,
on a enregistré de mauvaises levées dans certains des essais et notamment à Pobé.
L’essai variétal sur lignées ISRNSPl/ F9 conduit $I GampBla et à Pobé a révélé quatre lignées
particuliiirement intéressantes sur le plan de la production de gousses et de fanes : 102 G-7 (Gampéla),
21 B-10 (Pobé), 21 B-9 et 21 B-3 ( Gampéla et Pobé). Par ailleurs, la taille des graines des lignées 21 B-9
et 2A-7 permet d’envisager une destination sur le marché de l’arachide de bouche.
Dans un deuxieme essai implanté CI Gampéla, sur le même type de matériel dont certaines lignées
communes, c’est la lignée 151-12 qui s’est révélée la meilleure alors qu’elle avait été pénalisée par une
très mauvaise levée dans le premier essai. En revanche, dans cet essai, 102 G-7 n’est pas
significativement différente du témoin 55-437.
Une séilection généalogique réalisée sur les lignées F4 de la deuxiéme population issue de la sélection
récurrente, a été initiée cette saison à Gampéla. Elle a abouti au choix d’une quarantaine de pieds qui
constitueront les lignées F5 qui seront testées la campagne suivante.
du Brésil, trois essais au champ ont été conduits a Fortaleza. Le premier avait pour objectif l’évaluation
de lignees issues de la sélection généalogique & partir de la premiére population de I’ISRA. II a permis
de repérer une dizaines de lignées supérieures au témoin. Une expérimentation bilocale est prévue afin
de valider ces résultats la saison prochaine. Le deuxiéme essai visait g comparer des v(ariétés précoces
introduites depuis quelques années. Les rendements ont été faibles du fait de la mauvaise densita de
récolte. Cependant plusieurs variétés introduites du Bostwana ou du Sénégal se sont montrées nettement
supérieures au témoin. Le troisième essai visait à déterminer la longueur de cycle optimale pour la culture
de l’arachide dans cette région. II a montré que les variétés de 110 jours, en particulier 73-33 et 57-422,
iitaient mieux adaptées et produisaient au moins deux fois plus que les variétés précoces de 90 jours.
Comme au Burkina Faso, la sélection généalogique en F4 sur la deuxième population de I’ISRA a été
Initiée.
ilne expérimentation sur la variété témoin PI 165317 comparant trois densités de semis et deux
espacements entre les lignes a permis de conclure que les rendements augmentaient avec la densité
sans que les caractéristiques technologiques soient affectées. La plus forte densité testée (333 000
piedlha) a permis d’augmenter le rendement de plus d’une tonne (+75%) par rapport à la densité la plus
faible (i 11 000 pieds/ha).
Au Portugal, les études ont concerné quatre variétés que l’on a comparées au niveau de différents
paraméktres d’adaptation CI la sécheresse. Les résultats sont les suivants :
l- Le taux d’assimilation nette du CO2 (Pn) de 57-422 et GC8-35 est supérieur à celui de 73-30
en conditions de bonne alimentation hydrique. Sur les trois variétés, les valeurs de Pn et de conductance
stomatique (g) trouvées le matin sont significativement inférieures CI celles relevées en début d’après-midi
lorsque la demande évaporative est maximale.
2- En condition de déficit hydrique, Pn est fortement réduite :entre 90 et 80% de CRE (contenu
relatif en eau) sur 57-422 (51%) et 73-30 (50%) et moins reduite (27%) sur GC 8-35. Cependant, les taux
d’assimilation du CO2 sont trés supérieurs au départ sur 57-422 par rapport à ceux de 73-30, ce qui laisse
la premiére variété à des niveaux de Pn supérieurs en moyenne à ceux de 73-30 à CRE =80%. Les
variétés 57-422 et GC 8-35 présentent de meilleures conductances stomatiques en condition de bonne
alimentation en eau. Lorsque le déficit hydrique s’accentue le niveau de CRE à partir duquel les stomates
se ferment augmente relativement rapidement pour 57-422, un peu moins vite pour GC 8-35 et lentement

pour 73-30. Dans l’absolu, méme si la reduction de g est importante sur 57-422, la conductance est
supérieure a celle de 73-30 pour un mêrne niveau de CRE. GC 8-35 est intermédiaire. Ces résultats
confirment ceux du Sénegal obtenus par une autre méthode lors des tests physiologiques de contre-
saison.
3- En condition de sécheresse, Fleur 11 et 57-422 presentent une meilleure efficience de
l’utilisation de l’eau (WUE). WUE augmente lorsque les conditions d’alimentation hydrique deviennent
défavorables. Les variétés ont été classées en ordre décroissant relativement à leur WUE : Fleur II, 57-
422, GC 8-35 et 73-30.
4- L’évolution de la teneur en proline, parfois considéré comme un indicateur de l’état hydrique
des plantes du fait de son action sur le maimtien du potentiel de turgescence réalisé à travers la réduction
du potentiel osmotique des cellules, a été considérée dans trois conditions d’alimentation hydrique. Seules
les conditions de fort déficit font significativement augmenter les taux de proline. Ce taux est
significativement superieur a celui des autres pour 57-422, intermédiaire pour Fleur 11 et GC 8-35 et le
plus bas pour 73-30.
5- Les densites stomatiques des feuilles des trois variétés testées présentent des différences
significatives au niveau de la densité stomatique par unité de surface du limbe, de la densité stomatique
relative et de l’indice stomatique. Aucune différence n’a été relevée entre les variétés lorsqu’on a
comparé le nombre de stomates des deux faces du limbe.
IV - Echanges et congrès
Semences
L’ISRA/Sénégal a envoyé trois nouvelles variétes créées au Sénégal pour tests variétaux a tous les
partenaires du sud. Le Portugal a reçu des semences qui lui permettront de poursuivre l’étude
physiologique sur la gamme variétale précédemment utilisée et de la compléter par un témoin de
sensibilité.
Missions
D. Clavel s’est rendue au Portugal du 16 au 18 avril 1996 dans le cadre de la coordination scientifique du
projet.
J. Gautreau s’est rendu au Sénégal du 26 juin au 04 juillet 1996 selon la programmation prévue au
calendrier du projet.
Congrés
Sénégal, Portugal : participation au premier congres international sur les études intégrées de la tolérance
a la secheresse des plantes supérieures, INTERDROUGHT 95, à Montpellier du 31 août au 2 septembre
1995.
L’équipe portugaise a egalement participe à deux congres luso-espagnols qui se sont déroulés au
Portugal (voir publications).
V - Activités du prochain semestre
Au Sénégal, les activités concernant l’action 1 et 2 se poursuivront suivant le schéma habituel, hormis la
mise en place d’un nouveau type d’essai au champ concernant l’étude de lignées prometteuses en
conditions controlées pour une meilleure caractérisation physiologique de ces lignées avant leur “sortie”
de la station de recherche de Bambey. Le processus de sélection récurrente se poursuivra par la
réalisation des croisements de recombinaisons pour créer la troisième population, la variété Fleur 11 sera
incluse dans le plan de croisement. Le dernier back-cross (destiné à réduire la taille des graines de 57-422
sera réalisé. Les actions 3 (essais multilocaux) et 4 (“Aflatoxine”) seront intensifiées grace a la mise en
place de collaborations internes a I’ISRA.
Au Burkina Faso, on poursuivra la sélection généalogique sur la deuxième population de I%RA. Les
essais comparatifs des lignées extraites de la première population auront lieu sur trois sites : Gampéla

(centre), Pobé (nord) et Kouare (est).
Au Brésil, les activites de recherche seront comparables a celles de cette année. L’étude de la réponse
des variétés d’arachide 8 la sécheresse sera étendue à une autre région, le Pacajus. S’y ajoutera un essai
de lutte chimique contre les mauvaises herbes.
Au Portugal, les études envisagées compareront deux méthodologies d’appréciation des activités
photosynthetiques (fluorimétrie et utilisation du Licor 11-6200) sur une gamme variétale incluant un témoin
de sensibilité à la sécheresse.
VI - Publications et rapports
Clavel D., Annerose D. 1995. Amélioration genétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide. In
Projets de recherche 1987-1991, Vol 2. Résumes des rapports finaux : 26-32.CTAISTD2-DGXII,
Bruxelles, Belgique.
Clavel D., Annerose D. 1995. Breeding groundnut for drought adaptation in Senegal. Poster présenté a
la reunion Eucarpia “plantes tropicales”, Montpellier 11-15 mars 1995. ISRAI Sénégal et CIRAD-CA,
France.
Clavel D., Annerose D. 1995. Amélioration genetique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide.
Premier rapport semestriel d’activités, période de mai à octobre 95 pour le contrat N” TS3-CT93-0216.
1 p + annexes. ISRAI Sénégal et CIRAD-CA, France.
Clavel D., Annerose D. 1995. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide.
Premier rapport scientifique pour la période de avril 94 a avril 95 pour le contrat N” T,S3-CT93-0216. 6
p + annexes. ISRA/ Sénégal et CIRAD-CA, France.
Clavel D. 1995. Amélioration génétique de l’adaptation a la sécheresse de l’arachide. Rapport d’activités
pour la campagne 1994. ISRA /CNRA, Sénégal. 24 pages.
Clavel D. 1996 . Un pari nécessaire : la création de variétés résistantes a I’aflatoxine. Arachide Infos N”
6, décembre 1995, pp 25-26 . CORAF, Montpellier, France.
A para’itre :un article de vulgarisation sur les recherches a I’ISRA destiné au quotidien sénégalais “Soleil”
en collaboration avec D. Annerose, 0. N’doye, A. Mayeux.
Lauriano J.A.,Quartin V., Ramalho J.C., Lidon F., Matos M.C. 1995. A case of study on the interaction
between the photosynthetic electron transfer efficiency and water content on Arachis hypogeae. Poster
presented at the 1 st portuguese-spanish biophysics congress held in Lisbon, Portugal. 4-7dec. 1995.
Lauriano J.A.,Carvalho C.A.S., Matos M.C. 1995. Comportamento estomatico do amendoim em condiçoes
de seca. Poster presentado en le 4” congresso hispano-portugues de fisiologia vegetal. Estoril. Portugal.
3-6 de Outubre, 1995.
Lauriano J.A., Campos P. C., Ramalho J.C., Lidon F., Matos M.C. 1995. Partial decline of Arachis
hypogeae photosynthesis triggered by drought stress. Accepted for publication in Photosynthetica.
Tavora F.T. 1995 _ Genetic improvment for drought adaptation of groundnut. (Contract TS3* CT 93-0216).
Report of activities for the period from May to October 1995.4 p.
Tavora F.T. 1995. Relatorio final das actividades do projeto de melhoramento do amendoim para
resistancia a seca. 14p.
Zagre B, Balma J., Gautreau J. 1995. Amélioration de l’arachide. Rapport d’activités de la campagne
1995.
Zagre B, Balma J., Gautreau J. 1995. Amélioration de l’arachide. Rapport de synthèse 1995.

Zagre B, Balma J., Gautreau J. 1995. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide
(Contrat TS3* CT 93-0216). Rapport d’activités pour la période de mai à octobre 1995.
Zagre B, Balma J., Gautreau J. 1995. Amélioration génétique de l’adaptation g la sécheresse de l’arachide
(Contrat TS3* CT 93-0216). Rapport scientifique annuel.
VII - Equipement
L’équipement a été essentiellement acquis au Sénégal : il s’agit d’un compteur de graines électronique
de type “Numigral” , d’un déshumidificateur pour la salle climatisée de conservation de semences et d’un
moniteur couleur d’ordinateur équipé d’une souris.

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1
ANNEXE 1 SENEGAL

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
ISRA Centre nord bassin arachidier
Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de
l’arachide
Deuxième rapport scientifique du Sénégal pour la campagne 1995
Contrat N” TS3*-CT93-0216
D. Clavel
Avril 1996

SOMMAIRE
I - Synthèse des réalisations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~.................. P 3
II - Conditions générales d’expérimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p7
1 - Pluviométries ...............................................................................
p 7
2 - Définitions des paramétres utilisés ..............................................
pl 0
3 - Dispositifs et conditions d’ expérimentation .................................
Pli
4 - Déroulement de la campagne .....................................................
PI2
5 - Présentation des résultats ............................................................
PI2
Ill - Résultats et conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PI3
1 - Tests physiologiques de contre-saison.. .....................................
pl3
2 - Expérimentations conduites en saison des pluies.. .................... p 1 7
Essai BEV 8OJl .......................................................................
P17
Essai BEV 8OJ2 .......................................................................
PI9
Essai BEV 9OJl .......................................................................
P21
Essai BEV 9OJ2 .......................................................................
~23
Essai BEV 9OJ3 .......................................................................
~25
Essai variétal “Aflatoxine” / Bambey.. ....................................
p 2 7
Essai variétal “Aflatoxine” / Nioro.. ..........................................
p28
Essai variétal “Aflatoxine” / Louga ..........................................
P 2 9
Essai variétal /Région de Louga.. ..........................................
p30
Essai “‘itinéraire technique”/ GC 8-35 /Louga.. ....................... p 3 1
Annexes : résultats chiffres des tests physiologiques . . . . . . . . . . . . . . . . ~ . . . . . p33
Deuxiéme rapport annuel ISlWSénégal pour le contrat N” TS3*-CT93-0216
Page 2

I - Synthèse des réalisations
i - Pré:sentation des expérimentations 1995
-Contre-saison 1995 : des tests physiologiques ont été réalisés a la fin de la periode sèche, en
juin-juillet 1995. Ils concernent /‘action 2 : création de Vari&és physiologiquement adaptées ZI la
sécheresse. Ces tests constituent la phase de criblage sur caractères agro-physiologiques des meilleures
entrées F3 issues de la deuxième population en Co#urs de sélection récurrente. L’expérimentation a été
rbalisée en rhizotrons, en collaboration avec le CERAAS (Centre d’Etude Régional pour [‘Adaptation
& la Sécheresse).
La mise au point de tests de criblage sur les caractères physiologiques d’adaptation à la sécheresse est
un préalable indispensable au programme de sélection récurrente basé, entre autres, sur les r&sultats de
ces tests. Le matériel végétal en disjonction issu de la deuxième population en cours de sélection
récurrente doit être test6 a la fois sur le plan agronomique, tests de 1992 et 1993 (84 familles) et de 1995
1143 familles), et sur le plan physiologique afin de ne retenir pour la phase de recombinaison (brassage)
(que les entrées qui présenteront la meilleure combinaison de caractéres agronomiques et physiologiques.
- Campagne agricole 1995 : CI Bambey, 5 essais variétaux (EV), 9 essais de sélection ont été
mis en Iplace. Deux rétrocroisements “précocité” ont été réalisés.
ies essais variétaux contiennent essentiellement un choix des meilleures lignées originales extraites des
programmes de retrocroisements (BC) et de sélection récurrente (SR) entrepris depuis 1984.
Les 9 essais de sélection (BC et SR) découlent des résultats de la campagne pr&édentes : 6 d’entre eux
sont constitués de lignées non stabilisées (F5), qui ont donc été reprises, en général, en sélection
généalogique. Les trois autres essais sont constitués de lignées stabilisées (>F7) extraites des premiers
rétrocroisements soit pour la précocite, soit pour l’adaptation physiologique A la sécheresse. Pour ces
derniers, il s’agit, en fait, d’une reconduction des essais 1994 qui ont dû être en grande partie repris du
fait de la mauvaise qualité des essais de Aection 1994 dont les semences avaient très mal levé.
Dans la région de Louga, un essai “itinéraire technique” pour la culture de la variété GC8-35 a été réalisé
ainsi que le test de deux nouvelles variétés issues du programme de sélection (action 4).
Enfin un essai multilocal “aflatoxine” a été conduit dans trois localités dans le cadre de l’action concernant
l’effet dle la sécheresse sur la contamination de l’arachide par cette toxine (action 5).
2 - Principaux résultats
Acfion ,1 : cr6afion de variétés à cycle trés court
- EV 8OJl et EV 8OJ2 : lattices rectangulaires, 12 var X 3 rép. / essai. Les lignées sont des
sélections généalogiques issues de croisements spontanés et du BC 1 de 55-437 (le témoin de
productivité) et Chico (le géniteur et témoin de précocité) et des variétes introduites du Burkina Faso. Ces
essais ont été récoltés $I 80 jours. Ces deux essais ont des caractéristiques générales comparables au
niveau des principaux critéres étudiés. Du fait d’une bonne qualité des semences et d’un régime des
pluies favorable, une bonne précision statistique des essais a été obtenue, ce qui a permis de dégager
clairement deux variétés 55-138 et 55-114. Notons que pour cette derniére variété, il s”agit d’une
confirmation des résultats de 1994.
- BC73/55g : poursuite de la sélection généalogique. Quarante-sept pieds choisis dans BC73155
(1994), constituant des lignées F5, ont Bté placés en collection avec 2 témoins intercalés (GC8-
35/procluctivité et ChicoIprécocité), sur une seule répétition, faute de semences. Ils s’agit des lignees
issues du BC3 de 55-437 et du BC4 de 73-30 sur Chico. L’analyse de récolte a eu lieu sur pieds
individuels : les pieds choisis en F5 donneront les semences F6 pour un test identique en 1996.
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*-CT93-0216
Page 3

- BC55g et BC73g : trente-trois lignées stabiliskes (>F~)I ont été testées en collection, avec
témoins intercalés, sur 2 répétitions, cette fois, grke à un conditionnement familial qui permet d’avoir un
plus grand nombre de graines. Ces lignées sont des extractions généalogiques des BC 2 de 55-437 et
des BC3 de 73-30. A l’issue de ce test, on a opéré les choix de lignées qui passeront en essai variétal
l’année prochaine.
- BC73/55 male : quarante lignées F5 de même origine que celles de l’essai préc&dent. II s’agit
des meilleurs pieds issus des lignées les plus précoces (20 plantes / BC) de l’essai de 1994. Vingt pieds,
choisis sur la base d’une mise à fleur précoce, ont servi de parent male pour les rétrocroisements
“précocité”.
- Rétrocroisements “précocité” : 5’BC de 73-30 sur Chico et 4” BC de 55-437 sur Chico. Vingt
plantes femelles par BC ont ktté croisées avec 20 plantes mâles choisis dans BC55/73 male soit environ
200 hybridations. Le choix final a eu lieu a jlosferiori : les !j plantes femelles hybridées avec les 5 males
les plus précoces sur analyse de maturité ;B la récolte, ont été conservées pour le BC suivant prévu en
1997.
Action 2 : création de variétés physiologiquement adaptées à la s6cheresse
-Tests physiologiques de contre-saison : l’objectif de ces tests était de mesurer les caractéres
physiologiques sur une partie des familles (43) issues des croisements de recombinaison de la deuxiéme
population. Chaque famille était représenté,e par 7 individus issus de 7 plantes différentes. Des variétés fixées
témoins ont étk intercalées dans le dispositif. Les talons de semences ont été conservés en vue de la phase de
brassage prévue à partir de 1996.
A partir des résultats des mesures agro-physiologiquesi (longueurs et volumes racinaires, masses sèches
foliaires et racinaires, résistance stomatiqlue et intégrité membranaire), un index familial a été établi et une
selection large d’une quarantaine d’individus répartis sur une vingtaine de familles a été réalisée. Elle sera
affinée en fonction des résultats du test agronomique mis en place durant hivernage sur les mémes familles.
-EV 9OJ1, EV 9OJ2 et EV 9OJ3 : lattices rectangulaires, 12 var X 3rép. / essai. Les lignées sont des
extractions généalogiques réalisées à partir de la premiére population de sélection récurrente (lignées SR), des
extractions généalogiques du BCI sur 55-437 de longueur de cycle supérieure à 80 jours et des introductions
des USA et du Botswana. Les témoins sont 55-437 et Fleuir 11 (la nouvelle variété en vulgarisation dans la zone
centre). Ces essais ont été récoltés A 90 jours.
Fleur 11 est la meilleure variété sur le plan du rendement rnais quatre variétés apparaissent intéressantes. Ces
variétés sont, d’une part 55-I 13 et US 83, remarquées auparavant, et, d’autre part, 55-I 18 et SR-l-27, qu’il
n’avait jamais été possible de différencier statistiquement auparavant au niveau du rendement. Ces quatre
variétés ne présentent pas de graines aussi grosses que Fleur 11 ni, par conséquent, de faiblesses particulières
sur la maturité, ni sur les rendements Tout-Venant et Semences qui constituent les défauts de Fleur 11. Par
ailleurs, la taille de graine et le niveau de maturité observés sur les trois variétés, US 83, SR-l-l et SR l-2
permettent de penser qu’elles pourraient achever leur cycle en 80 jours dans des conditions d’alimentation
hydrique limitantes. On pourra passer l’anntze prochaine à un test multilocal dans la région centre-nord pour ces
différentes variétés.
Par rapport aux conclusions globales de l’année dernikre, 55-16 et 55-17 montrent les résultats moyens
auxquels on pouvait s’attendre, en revanche SR-1-22 et SR-I-4 ne confirment pas la bonne impression qu’elles
avaient donnée. S46 et S45, qui possédent un bon niveau de maturité et une taille de graines supérieure CI 40
grammes, apparaissent globalement comime les meilleures variétks de la série des S du Botswana.
- BC 57-19
: reprise de l’essai de ‘1994 qui n’a pas permis de choix ni donné assez de semences pour
le passage en EV. II est constitué de 41 lignées F7 semées sur 2 répétitions quand la quantité de semences le
permettait. Le témoin est Fleur 11. Les meilleures lignkes passeront en EV statistique l’année prochaine.
-BC 57-29 : poursuite de la sélection généalogique. Quarante-neuf pieds choisis dans BC 57-29 (1994)
constituant des lignées F5 ont été testés en pieds-lignes sur une seule répétition. Le témoin intercalé est Fleur
II. L’analyse de récolte a lieu en pieds individuels : les pieds choisis en F5 donneront les semences F6 pour
un test identique en 1996.
- SR VAR F4g : sélection généalogique sur lignties extraites de la premiére population de sélection
récurrente. L’essai est composé de 29 pieds choisis dans SR VAR F4 (1994) constituant les lignées F5 qui ont
bté testées en pieds-lignes sur une seule &Pétition. Les pieds choisis à la récolte procureront les semences F5
d’un test équivalent en 1996 auquel seront joints les piecls choisis de l’essai suivant.
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat F\\I” TS3*CT93-0216
P a g e 4

-SR VAR F5 : reprise de l’essai SR VAR F4 (1994) qui a mal germé, ce qui a interdit une analyse
convenable.
L.es deux essais SR VAR seront rassemblés en une seule sélection généalogique en 1996.
- SR PROD F3 - 95 : cet essai rassemble les memes 43 familles que le test physiologique conduit en
contre-saison. II fournira les critères agronomiques qui permettront le choix définitif des individus-famille qui
constitweront une partie des numéros qui seront recombinés pour former la troisième population issue de la
sélection récurrente.
Action 4 : contribution à I’améliorafion des ifinbraires techniques pour la culture d’arachide précoce et fesfs
variéfaux mulfilocaux.

La sécheresse a conduit à rechercher des variétés ZI cycle trés court. Les nouvelles variétés trés précoces (80
jours) qui sortent actuellement du programme de sélection doivent être testées dans un dispositif multilocal.
E:lles ont des exigences culturales différentes de celles des variét& de 90 jours, adaptées à une pluviométrie
supérieure, cultivées jusqu’à présent. Ainsi, pour la vari&& de 80 jours, GC8-35, qui rsera multipliée pour la
vulgarisation $I partir de la prochaine campagne, on ne dispose que de trés peu réferences fiables sur les
itinéraires techniques (densités, fumures..) les plus performants.
Les résultats concernant les niveaux de densités X fumures requis pour la meilleure expression du rendement
de la variété GC 8-35 sont difficilement interprétables à partir de 1’ expérimentation conduite à Louga /station.
Ii semble, néanmoins qu’une forte densité, minimum 220 OOOpieds/ha (30Xl5cm) et lQOkg/ha de NPK donne
les meilleurs résultats. On constate que dans les sols très pauvres associés $I la pluviométrie déficitaire de la
station de Louga, même la variété de 80 jours GC 8-35 ne peut assurer une maturation correcte sans engrais.
Deux essais variétaux en blocs totalement randomisés comportant 6 variétés, dont deux nouvelles, ont été
programmés en milieu paysan, un seul a été semé. Ces variétés (moins une) ont été également testées à
Louga/station à l’intérieur d’un autre essai plus important implanté dans le cadre de l’action 4. Les résultats
agronomiques de l’essai implanté dans la station de Louga montre les mêmes caract&istiques que l’essai
irinéraire technique, à savoir : rendement très faibles et mauvaise maturation. Ceux de l’essai de Pakhi Kébé
(milieu paysan) sont plus conformes CI la normale, ils font apparaître que la variété de 90 j’ours, Fleur 11, testée
pour la premiére fois dans ce milieu, fait les meilleurs résultats en rendement mais pr&sente une maturation
incompl&te qui se répercute défavorablement sur les rendements au décorticage tout venant et semences. Les
deux nouvelles Vari&és sont inférieures B GC8-35 contrairement aux résultats de l3ambey sur ces deux
derniéres années. La bonne performance relative de Fleur 11, variété de 95 jours, est surprenante. Une
confirmation est nécessaire de maniére $I en tirer les conséquences au niveau du programme de sélection en
cours.
Les essais multilocaux ont été volontairement limités car les moyens humains et logistiques de suivi sont
iwuffisants pour le moment. Par ailleurs, le site expérimental de Louga/station sera aban’donné car les résultats
y sont inexploitables depuis plusieurs années.
Action 5 : effet de la sécheresse sur la confaminafion par Aspergillus f7avu.s et la composifion en acides gras des
graines.
1.’ aflatoxine est une toxine extremement dangereuse pour la santé humaine, d’autant plus dangereuse que l’on
en retrouve dans la plupart des produits de l’arachide traditionnellement consommés. E:lle est synthétisée par
le champignon du sol, saprophyte, Aspergillus flavus lorsqu’un certain nombre de conditions sont réunies. Ces
conditions (nature du substrat, température, hygrométrie...) correspondent précisément à celles que l’on
rencontre au niveau des gousses d’arachide au moment de la culture dans le bassin arachidier, tant pour
I invasion primaire par le champignon que pour la contamination subséquente par I’aflatoxine.
Dans le sud du bassin arachidier, c’est généralement (mais pas exclusivement) lors du séchage des gousses
au champ en conditions de trop forte humidité que I’infestation se produit (infestation post-récolte). Dans le
centre et le nord du bassin, on craint surtout I’infestation en pr&récolte car on a montre que l’on pouvait ‘éviter
I’infestation en évitant le stress hydrique, en particulier celui de la fin du cycle, le plus fréquent dans cette région.
Cependant, les mécanismes précis, d’ordre biochimique, par lequel ce stress hydrique entraîne la contamination
ne sont pas vraiment compris. Toutefois, l’on sait, depuis peu, que des phytoalexines normalement produites
par la plante en réaction à l’invasion par le champignon, ne sont pas retrouvées lorsqu’il y a stress hydrique. Les
recherches conduites dans le cadre de l’étude des mécanismes de réponse B la sécheresse peuvent contribuer
Deuxième rapport a,nnuel ISRA/Sénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 5

A l’identification des mécanismes en jeu dans la résistance A I’aflatoxine de même que la recherche des
changements biochimiques liés à la non infestation par la toxine peuvent également éclairer certains
mécanismes de réponse à la sécheresse de l’arachide.
On se propose d’étudier le comportement de génotypes connus sur le plan de certains mécanismes de
résistance c! la secheresse et mis dans différentes conditions de culture au niveau de leur infestation naturelle
par le champign’on et l’effet de cette infestation sur la composition en acide gras de leur graines. On sait, en
effet, que le ratio en acides gras oléique/linoléique conditionne le Iniveau de résistance des variétés.
Par ailleurs, on se propose de comparer trois méthodes d’appréciation de la contamination par le champignon
et/ou la toxine sur les mêmes variétés cultivées dans des conditions homogènes et normalement défavorables
à la contamination au champ. Une nouvelle méthodologie intéressante pour 1’ appréciation quantitative de la
toxine sera testée en comparaison avec la chromatographie sur couche mince, classique mais trop lourde pour
des screenings variétaux.
En 1995, douze génotypes ont été testés dans trois localitk : Bambey (pré-récolte), Louga (pré-récolte) et Nioro,
sur trois dates de semis (post et pré-récolte). Les tests de contaminations naturelles et les analyses de la
composition en acides gras sont réalisés pour 45 échantillons variétaux issus des 3 sites. Les analyses de
I’aflatoxine produite en conditions d’infestation artificielle seront exécutées sur 12 khantillons produits en
principe sans stress hydrique A Nioro, selon les deux mkthodologies (résultats en cours d’acquisition)
3- Missions et congrès
Participation au premier congrès international sur les études intégrées de la tolérance à la sécheresse des
plantes supérieures, INTERDROUGHT 95, B Montpellier du 31 août au 2 septembre 1995.
Mission de coordination scientifique au Portugal entre le 16 et le 18 avril 1996.
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
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I - Conditions générales d’expérimentation
i - Pluviométries
Pluviométrie : hivernage 1995 / Station de Bambey
--
Mois-
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Jours I
-
-
1
36,0
2
10,7
15,9
3
0,7
084
4
5
I*l
67
111
8
23
9
18
1 0
-
-
Décade 1
-
- ao
o,o
o,o
47,4
20.3
2.3
11
683
5,O
1 2
139
1 3
93
1 4
14
28,0
1 5
36,0
1 6
35,0
1 7
19,l
1 8
27,6
o,g
1 9
42,0
4,2
10,5
2 0
-
-
14.0
Décade 2
-
-
0.0
0.0
50,2
118.8
66.1
5.9
2 1
16,7
2 2
66
093
12,0
55,o
2 3
73,6
8,5
‘316
2 4
19,0
2 5
24,7
2 6
2,4
118
2 7
3,6
2 8
T R
10,l
10,o
2 9
191
3 0
18,0
31
-
-
Décade 3
-
-
80,2
613
Ill,9
65,6
0.0
Total mois
-
-
0.0
80,2
56,5
278,l
152,O
82
Nbre jours
t-
2
6
1 9
11
3
Cumul
0.0
80,2
136,7
414,8
566,8
575,o
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
P a g e 7
- - -
----.__i
-.---

Pluviométrie : hivernage 1995 / Station de Louga
Mois-
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Jours!
1
14,2
2
03
470
3
0,3
zg
4
2.4
5
6
7
8
59,4
60
9
10
Décade 1
0.0
68,7
63
11
13.6
318
12
4,1
13
5,7
14
1,8
15
137
3,3
16
2S
17
17,o
18
20,o
19
17,8
20
13.2
-
-
-
Décade 2
26.8
15.8
21
14
22
27,5
23
0.6
19,8
9,7
24
25
191
26
19,8
03
27
28
0.5
13
29
4.4
30
1.8
31
Décade 3
0.0
7,3
7.3
43.3
38.1
390
Total mois
0.0
7,3
_
34.1
74,l
147,l
14,5
Nbre jours
0
1
6
13
10
4
-
-
Cumul
o,o
7,3
71.4
115.5
262.6
277.1
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 8

Pluviometrie : hivernage 1995 / Station de Nioro
Mois-
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Jours 1
1
32.7
2
8.6
23.0
3
4
5
2.3
1.5
6
TR
18.5
1.4
7
0.3
16.3
0.5
8.2
8
1.0
28.2
9
10
Décade 1
0,O
QO
0,3
60.9
70.2
11.1
11
56,6
0.3
TR
12
14.5
28.0
13
33.1
2.7
3.3
14
8.7
TR
15
3.2
16
28,7
17
4.0
18
18.0
19
10.2
36.5
TR
20
0.8
33.7
10.4
Décade 2
0,8
o,o
99.9
132.0
32.0
28.0
21
1.7
15
22
0.3
13.3
11.2
26,5
23
1 . 1
3.5
0.3
24
0.3
25
0.8
4.3
26
55.6
27
1.7
0.3
5.7
1.0
28
34.5
58.5
29
2.2
35.0
30
1.2
31
Décade 3
0,8
38.5
135.9
59.6
27.5
0.0
Total mois
0,8
38.5
236.1
252.5
129.7
39.1
Nbre jours
1
4
12
21
10
4
Cumul
03
39.3
275.4
527.9
657.6
696.7
.-
3euxiéme rapport annuel ISRA/Sénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 9
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2 - Définitions des paramètres utilisés
Densités (pourcentage)
Densité réelle (nbre de pieds présents) sur densité théorique (nombre de graines semées) X 100.
20J : au 20” jour
40J : au 40” jour
REC : le jour de la récolte
Floraison (nbre de jours)
Nombre de jours a partir du jour de semis pour obtenir :
1” FL
: la 1” fleur
F 50% : la floraison de 50% des fleurs sur les pieds présents
F 75% : la floraison de 75% des fleurs sur les pieds presents
Maladies (pourcentage)
Nombre de pieds malades sur nombre total de pieds récoltés X 100 :
Macro : % de pieds touches par Macrophomina phaseolina
Clump : % de pieds touches par le virus du Clump.
Maturité (pourcentage)
% Mat : nbre de gousses mûres à la récolte (examen de la coloration interne de la coque)
sur nbre total de gousses d’un échantillon de 2 X 70 g.
Rendements
F kglha : fanes
G kglha : gousses
G glpied : gousses en grammes par pied.
Caractéristiques technologiques
Déterminées par les analyses de récolte “sur table” d’échantillons parcellaires de 200 grammes.
T V % : rendement au décorticage Tout Venant (graines non triées)
S%
: rendement au décorticage Semences (tri des plus grosses graines)
P 100s : poids de 100 graines Semences.
Analyses statistique des essais variétaux
Réalisées grace au logiciel MSTAT-C.
Les différences entre moyennes sont déclarées :
THS : si le risque d’erreur est inférieur a 111000
HS : si le risque d’erreur est compris entre I/l000 et 9,99/1000
S : si le risque d’erreur est compris entre l/lOO et: 5/100.
Les comparaisons de moyennes sont effectuées par le test de Newman & Keuls au risque de 5%.
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 10

3 - Dispositifs et conditions d’ expérimentation
* Essais variétaux (EV)
Les 5 EV de la Station de Bambey sont des lattices rectangulaires 3 X 4.
- 12 variétés X 3 répétitions
- 4 lignes de 6 m/parcelle utile (pas de ligne de bordure)
- 41 pieds par ligne, parcelle utile de 12,6m*
- Ecartement : 50 x 15 (50cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densité
del 30 000 pieds/ha.
L’essai varietal de la région de Louga est dispose en blocs complétement randomisés.
- 6 variétés X 6 répétitions
- 4 lignes de 6 m/parcelle utile (pas de ligne de bordure)
- 41 pieds par ligne, parcelle utile de 9,8m*.
- Ecartement : 40 x15 (40cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densité
de 166 000 pieds/ha.
* Essai multilocal “Aflatoxine”
Cet essai a été implante en trois sites : Bambey (centre-nord), Louga (nord) et Nioro (centre-sud). II vise a
evaluer 1’ effet de la sécheresse sur la contamination par Aspergillus ?~~VUS et la composition en acides gras des
graines d’arachide.
Le dispositif statistique est celui des EV de Bambey. A Louga, la densité a été portée ;a 166 000 piedslha. A
Nioro, les trois répétitions sont constituées par trois dates de semis en décalage de 10 jours afin de disposer
d’échantillons variétaux ayant subi différentes conditions pluviométriques en un même site.
* Essai “Itinéraire technique” de la variété GC 8-35
II s’agit d’un essai factoriel de type split-plot, densités X fumures, conduit à Lougalstation : 3 densités x 3 niveaux
de fertilisation minérale ont été testes sur 4 répétitions.
* Sélections
Les 9 essais de sélection sont implantes sur la station de Bambey.
Le dispositif est une collection à une ou deux répétitions (selon la disponibilité en semences) avec témoins
intercalés. Un ou deux témoins par collection : un témoin “productivité” et un témoin “précocité” supplémentaire
pour les sélections de variétés a cycles trés courts. La parcelle utile est constituée par une ligne de 6m (41121
pieds théoriques dont 39/19 utiles)
Le nombre de génotypes et le niveau de consanguinité (inbreeding) est variable suivant les essais.
Le niveau de consanguinité des génotypes testes conditionne les modalités de préparation des semences,
técarternent à l’implantation et la récolte :
-jusqu’à la génération F4 (incluse), les semences sont conditionnées en SSD à partir des récoltes “pied
par pied” de l’essai antérieur, l’implantation a lieu a 50cm X 30cm (21 piedslligne) et la récolte en “pied par pied”.
- A partir de la génération F5 (incluse) , les semences sont conditionnées en familles (mélange des
semences dans la parcelle) à partir des récoltes de l’essai antérieur, l’implantation a lieu a 50 X 15cm (41
piedslligne) et la récolte est réalisée en familles.
* Conditions générales d’expérimentation
On s’efforce de tenir compte des pratiques paysannes. Ainsi, l’ensemble des essais est conduit sans fertilisation
(a part, naturellement, l’essai densités X fumures de Louga) ni produit phytosanitaire et sans irrigation d’appoint.
Le désherbage est manuel et, à Bambey au moins très minutieux.
Deuxiérne rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
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A Bambey, une rotation mil-arachide est rnaintenue en permanence dans la sole d’expérimentation. Le mil est
utilise comme engrais vert ce qui constitue une différence avec la pratique paysanne. Afin de limiter les
hétérogénéités, notamment liées CI la faible fertilité, la totalité de la sole est emblavée chaque année, pour moitié
en arachide (expérimentations et multiplications) et pour moitié en mil-engrais vert. Les allees sont pérennes.
A Louga-Station et Nioro, on se place sur un mil et a Palkhi-Kébé, c’est un paysan qui conduit la culture selon
sa méthode habituelle.
4 - Déroulement de la campagne
* Choix de programmation
La campagne 1995 a été plus importante en volume d’essais conduits que celle de l’année precédente. A
Bambey, des tests physiologiques ont été réalisés en contre-saison dans le cadre de la sélection récurrente Des
essais multilocaux concernant l’action 5 ont été implantes. Seuls trois essais de sélection ont du être reconduits
pratiquement sans changement afin de multiplier les semences obtenues en nombre insuffisant en 1994.
Les essai variétaux multilocaux destines ;a la région nord ont été volontairement limites car l’implantation, une
partie du suivi et la récolte doivent être sont réalisés par les techniciens de la station de Bambey. Les moyens
humains et logistiques sont pour l’instant insuffisants pour intensifier cette action.
* Pluviométrie
A Bambey, la saison a été caractérisée par un niveau pluviométrique conforme a la normale (575mm) par
rapport a la longue période. C’est une bonne année en référence aux années sèches de la période recente. La
repartition est marquée par un déficit important en juillet et octobre et un excès en août et septembre.
L a
Premiere pluie utile est intervenue précocement, le 23 juin. Les semis n’ont pas été réalisés après cette pluie
du fait du risque de sécheresse, habituel, au mois de juillet. Les semis ont eu lieu aussitot aprés la deuxième
pluie utile, les 20 et 21 juillet. La phase d’implantation s’est déroulée normalement, la floraison a été trop arrosée
et la formation des gousses, période la plus sensible a la sécheresse, n’a été pénalisée que dans sa phase
finale (octobre). En conséquence de quoi, les rendements moyens se situent autour d’une tonne par hectare
pour les gousses et à 3 tonnes par hectare environ pour les fanes.
A Louga, la pluviométrie montre des caractéristiques globales comparables à celles de Bambey relativement
aux différentes périodes. Cependant, le total pluviométrique, inférieur a 300 mm, associé à la mauvaise fertilité
des sols, n’a pas permis d’extérioriser de rendements corrects. Les semis ont eu lieu les 22 et 23 juillet, 48
heures après une pluie de 13 mm, ce qui constitue un délai trop important pour permettre une bonne
implantation.
A Nioro, la pluviométrie a été globalement déficitaire. Seuls les mois de juillet et le mois d’août sont normaux.
Les pluies ont été très fortement déficitaires en début et en fin de campagne, ce qui a mis les variétés précoces
et semi-tardives en situation de déficit hydrique de fin de cycle au moins a partir de la deuxiéme date de semis
de l’essai.
5 - Présentation des résultats
Les résultats chiffres concernent les essais variétaux et les tests physiologiques de contre-saison. Les essais
variétaux de 80 jours de Bambey ainsi que les actions conduites a Louga se référent à /‘action 1 : recherche de
varif%% à cycle trés court.
Les essais varietaux de 90 jours ainsi que les tests physiologiques de contre-saison concernent I’acfion 2 :
recherche de vari&& physiologiquement adapfées à la sécheresse. L’action 3 : mise au point de tests
physiologiques pour /a sélection
a également bénéficié cfe la mise en place de ces tests physiologiques.
Les activités de sélection concernant ces deux actions ont été présentés dans le chapitre I -Synthèse des
réalisations.
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 12

Hi - Résultats et conclusions
1 - Tests physiologiques de contre-saison 1995
Tests physiologiques - Matériel et méthodes
Dbjecfif
L’objectif général est un choix de familles présentant une bonne combinaison de caractéres agronomiques et
de caractères physiologiques en vue du brassage pour la création du troisiéme cycle de sélection de la
population améliorée par sélection recurrente (troisième population).
II s’agit, dans ce test, de cribler sur caractéres physiologiques une partie des familles (43) du deuxiéme cycle
en vue d’un premier choix de familles. Le choix final sur ces 43 familles tiendra compte des résultats
agronomiques obtenus en saison 95 sur le meme matériel végétal.
Matériel végéfal
43 familles de plantes F3 constituant environ le tiers des familles retenues à l’issue de la phase de
‘recombinaison pour le deuxième cycle de sélection (deuxiéme population). II y a 50% d’homozygotie entre les
familles F3 et 75% d’homozygotie entre les plantes d’une même famille. Sept individus par famille seront testés
soient 301 génotypes.
,Disposr’fif
L’expérimentation a eu lieu en rhizotrons.
Randornisation totale des 43 familles. Chaque famille F3 était représentée par 7 plantes issues si possible de
7 pieds différents (si le nombre de plantes initial le permettait). Deux plantes par famille et par témoin ont
bénéfic’ié d’un arrosage optimal (50ml/j), les quatre autres ont subi un stress par suspension d’arrosage à partir
du 13” jour de culture dans le but d’ observer leur réponse adaptative au niveau des racines.
Les sernis ont eu lieu après pregermination en boîte de pétri de 2 graines par individu (issues d’un même pied).
Le repiquage en rhizotron a eu lieu aprés 48 h, en trois séries de semis.
Dans chaque série on a intercale quatre témoins (a raison de 7 plantes par témoin) : 57-422 (Tl) et 73-30 (T2),
connus au niveau des caractéristiques physiologiques, ainsi que Fleur 11 (T4) et {SC-8-35 (T3): variétés
vulgarisables dont les caractéristiques sont a confirmer.
On dispose donc de 364 rhizotrons, en trois séries (124/122/118), en semis décalés de 1 semaine.
Méthodes
Deux grands types de mesures ont été réalisées : mesures de morphologie des systèmes aérien (sa) et racinaire
(sr) complétées par des matières sèches (PS) et mesures physiologiques sur feuilles détachées.
- Systéme racinaire : longueurs mesurées au 13” jour (racl3) / longueur initiale et au 27” jour (rac27)
I réponse au stress. A la fin de l’expérimentation (28’jour), l’évaluation du volume racinaire (vol) par la technique
du déplacement volumique et les matiéres séches (psr) ont été réalisées.
- Systéme aérien : matiéres séches (psa) au 28” jour.
- Mesures physiologiques sur feuilles détachées : ces mesures ont été réalisées entre le 28’ et le 30”
jour sur la 3” feuille (résistance stomatique) et sur la 4”+ 5”feuille (intégrité membranaire) en partant du sommet.
La résistance stomatique est une mesure caractérisant le mécanisme d’évitement de lia sécheresse alors que
la résistance protoplasmique décrit un potentiel de tolérance a la secheresse.
La résistance stomatique est évaluée par le suivi du contenu relatif en eau (cre) dans les feuilles en fonction du
temps selon la méthode des pesées successives de feuilles en cours de déshydratation (méthode de Huygens).
Des courbes présentant I’evolution du cre en fonction du temps sont établies pour chaque génotype. Ces
courbes sont caractérisées par deux valeurs : le contenue relatif en eau au point de fermeture des stomates (cre
pfs) et le contenu relatif en eau a la fin de l’expérimentation (cre 2h).
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 13
- -
~~.,.,-l----

- .
-5/-4zTXXcaracténsée par un système racinaire profond et dense (évitement), une régulation
stomatique faible autorisant une déshydratation de tissus foliaires relativement imoortante au moment de la

L’intégrité membranaire est évaluée par le dosage des électrolytes membranaires (conductimétrie) qui diffusent
dans une solution d’eau désionisée SI partir de disques foliaires auxquels on a fait subir un choc osmotique à la
PEG 600 (-24,5 bars ). Le résultat est donne en pourcentage de dégâts membranaires (pd).
Tests physiologiques - Résultats et conclusions
Les résultats chiffrés figurent en annexe. Les derniéres colonnes (précédées d’un ‘*m”) correspondent aux
moyennes familiales (ou par temoin) calculées pour chacun des critères étudiés. Les trois tableaux présentés
correspondent aux trois séries de semis. Les témoins de chaque serie figurent à la fin du tableau et sont repris
ci-dessous.
Une pluie de 78 mm est survenue au milieu de l’expérimentation, ce qui a annule, sur les séries 1 et 2, le stress
hydrique que l’on se proposait d’ imposer sur certains génotypes. L.a série 3 , en revanche, n’a pas ou peu été
perturbée par la pluie. Cependant l’observation des critères racinaires sur les témoins, n’a pas permis d’observer
de réponse adaptative consécutive au déficit hydrique. On n’a donc pas tenu compte de la différence d’arrosage
pour le classement des familles sur les criteres racinaires.
*Résultats moyens sur les témoins
Série 1
(‘) psr/psa repl-ésente la moyenne des psrlpsa de chacun des témoins
y) dans la sétie 3, las masures ont étb faites sur des plantes tigbes d’une semaine de plus qua dans les deux autres.
Le témoin 1, 57422, et le témoin 2, 73-30, représentent les deux idéotypes d’adaptation à la sécheresse
identifies precedemment parmi les cultivars sénégalais. Leurs caractéristiques agrophysiologiques sont
différentes :
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 14
-e--
Deux corrélations apparaissent très fortes : psr/vol et crepfskre2h. La Premiere était attendue, elle nous
-----_LA-- _1,L,!--!--- ,_-__-....-I _ I.__._ _~ ., -I’-Im-----~L ~-a mm.- _ I -1. .1--- --1 -I
, . . .

-57-422 est caractérisée par un systéme racinaire profond et dense (évitement), une regulation
s tomatique faible autorisant une déshydratation de tissus foliaires relativement importante au moment de la
farmeture des stomates et une très bonne résistance protoplasmique (tolérance).
-73-30 présente un systeme racinaire moins profond mais avec un poids sec du même ordre en moyenne
et un rapport psr/pra plus important que celui de 57-422. Sa capacité d’evitement de la déshydratation foliaire
par fermeture précoce des stomates est supérieure a celle de 57-422 et sa tolérance (résistance
protoplasmique) nettement inférieure a cette derniére.
L’ensemble de ces caractéristiques est globalement retrouve dans les résultats présentés ci-dessus. On
remarque que le classement des variétés sur psr/psa varie (en fonction des séries et que le classement des 4
variétés sur cre 2h est a peu près équivalent a celui obtenu sur cre pfs.
En ce qui concerne les deux nouvelles variétés, on peut les décrire comme suit :
- GC 8-35 présente un systeme racinaire sensiblement équivalent en longueur a celui de 73-30. Le
rapport psn’psa est variable en fonction des séries. La régulation stomatique est intermédiaire et plus proche de
celle de 73-30. La résistance protoplasmique est également imtermédiaire mais plus proche de celle de 57-422.
- Fleur 11 présente un systéme racinaire de longueur presqu’aussi importante que 57-422 , une
régulation stomatique intermédiaire mais plus proche de ‘celle de 57-422 que de celle de GC 8-35 et sa
r’ésistance protoplasmique est équivalente en moyenne à celle de 73-30, c’est a dire faible.
* Moyennes et variabilifés
La variabilité de la population étudiée pour un critére donne a éte évaluée par le calcul de l’écart-type . Les
résultats font apparaître une variabilité plus grande sur la mesure de rac27 que celle observée sur racl3. On
observe une faible variabilité sur les mesures de cre avec un cre 2h toujours plus variable que le CRE pfs alors
que les valeurs sont inférieures. Ce manque de variabilité est peut-être attribuable à l’absence de déficit hydrique
car des résultats obtenus sur d’autres espéces (coton) concluent a une interaction entre les conditions d’irrigation
cet les CRE mesures par cette technique. La variabilité sur pd est importante, elle est un peu plus faible sur la
‘série 3 pour laquelle ces mesures ont été réalisées sur des plantes plus agées d’ une semaine. Par ailleurs, les
critères cre et pd paraissent affectes par l’age des plantes. P(ar rapport aux série 1 et 2, on remarque que leurs
,Jaleurs moyennes sont supérieures pour les cre et inférieures pour les pd dans la série 3. Cependant la
‘dariabilite reste sensiblement identique pour le critére cre quelle que soit la série.
*Corrélations
critères
racl3
rac27
cre2h
1pd
1
I w
~
psa

I vol
I crepf
l
s
racl3
0.618
0.428
-0.031
0.028
I
(0.382) (0.183)
rac27
0.520
0.569
0.103
0.188
(0.271) (0.323)
wr
0.668
0.892
0.049
0.090
-t-
(0.446) (0.795)
0.017
0.344
cre pfs
0.887
I
(0.787)
cre2h
Les corrélations les plus significatives figurent an gras et les wafficients de d&erminstion correspondants entre parenthbss.
Deuxiéme rapport annuel ISWSénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 15
c--

Deux corrélations apparaissent trés fortes : psrlvol et crepfslcre2h. La Premiere était attendue, elle nous
permettra d’éliminer la mesure laborieuse du déplacement volumique. La deuxiéme est plus surprenante, si elle
est confirmée, elle pourrait considérablement alleger la procédure d’évaluation de ce paramétre.
Des corrélations relativement modestes ont été trouvées entre des paramètres que des résultats antérieurs
avaient trouves très lies comme racl3 /rac27 et psr /psa.
On observe des corrélations faibles mais négatives entre les niveau de CRE et pd qui correspondent à l’idéotype
57-422, ce qui montre que la population dans son ensemble représente sur ces deux critères une source
d’adaptation intéressante.
* Sdection
Une sélection large d’une quarantaine d’individus répartis sur une vingtaine de familles a été réalisée sur index
familial. Les individus étant apparentes a ‘75% à l’intérieur de chaque famille, les moyennes familiales ont été
réalisées pour chacun des critéres afin d’apprécier la valeur de la famille. L’index familial est calcule de la
maniére suivante : (rac27+100psr)-(1OOcre2h+0,5pd).
Ce mode de calcul privilégie l’architecture racinaire et une
régulation stomatique autorisant la photosynthése (idéotype 57-422) il permet de ne pas trop pénaliser les
genotypes a résistance protoplasmique faible, comme Fleur1 1. Afin de limiter les biais dus aux conditions de
culture, on a applique cet index série par série en comparant les familles aux témoins de chaque série.
*Conclusion
Sur le plan methodologique, l’absence de réponse adaptative racinaire au niveau de la troisième série, permet
de penser que l’expérience ne s’est pas prolongée assez longtemps pour observer une variation et/ou que la
méthode d’application du déficit hydrique n’est pas suffisamment discriminante.
Dans les conditions de l’expérimentation, on observe qu’il est préférable de maintenir la mesure racinaire au 27”
jour plutôt que la mesure précoce car elle est mieux corrélée au volume racinaire (0,57 au lieu de 0,43). Le
poids sec racinaire donne une idée précise du volume colonise.
La bonne corrélation entre les deux niveaux de cre devra être vérifiée en conditions de déficit hydrique plus
important.
La résistance protoplasmique devra être mesurée le plus précocement possible.
Deuxiéme rapport annuel ISRNSénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 16

2 - Expérimentations conduites en saison des pluies 1995
Essai BEV 80511 Bambey - Résultats
Densités et rendements (varibfës classées sur G Kgha)
--
Variétés
2 0 J
40J
Rec
Macro
clull~p
-
-
G Kglha
F Kglha
Glpied
5 5 - 1 1 4
84.6a
78.5a
75.8ab
0
1 . 6
9 8 4 a
3407.5 b
lO.la
5 5 - 4 3 7
94.7a
91.3a
90.9a
0 . 2
1 . 4
952.2a
4074.2a
8.lab
5 5 - 1 2 1
94.3a
86.2a
84.5ab
0
2 . 2
903.4ab
3276.4 b
6.3ab
GC8-35
95.la
89.2a
86.2ab
0 . 2
1
888.5ab
3212.1 b
7.8ab
5 5 - 1 1 5
86.0a
84.2a
81.lab
0 . 4
2
861.3ab
2961.3 b
8.7ab
5 5 - l 2 3
94.3a
88.8a
87.8ab
0 . 4
4
813.8ab
3033.8 b
7.7ab
5 5 - 1 1 6
89.2a
84.la
82.5ab
0 . 2
0 . 4
7 7 3 . 1 a b
3089.3 b
7.2ab
GC8-38
87.2a
85.2a
83.lab
0 . 6
6
724.9ab
2608.4 bc
7.lab
GC8-37
93.7a
90.2a
89.8ab
0 . 8
7 . 3
707.7ab
2850.4 b
6 . 5 b
Chico
90.5a
75.6a
71.0 b
0
2 . 8
6 2 2 . 3 b
1930.6 c
6.8 b
GC8-31a
80.la
74.4a
74.4ab
0 . 6
2 . 8
6 1 2 . 2 b
2469.6 bc
6.6 b
5 5 - l 2 8
53.7 b
52.4 b
51.6 c
0
1.4-
390.6 c
1889.8 c
6.3 b
c v
6
8 . 2
8 . 5
-
-
1 3 . 9
1 2
1 3 . 6
Signlf.
THS
THS
T H S
-
-
THS
T H S
S
MOY
8 6 . 9
8 1 . 8
7 9 . 9
0 . 2 8
2 . 7 4 ,
-
-
7 6 9 . 7
2 9 0 0 . 3
7 . 6
E T M
3 . 0 4
3.88
3 . 9 1
-
-
7 7 . 7 5
8 0 . 1 9
0 . 5 9 6
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
--
Variétés
I’FL
F 50%
F 7 5 %
% MAT
-
-
% T V
% s
P 100s
Chico
20 b
22.3 d
2 3 b
68.9a
73.7a
47 ab
24.1 e
GC8-35
21 ab
23.3bcd
24 b
68.2a
67.7bcd
43.9ab
3 3 . 7 b c
GC8-38
20.7ab
23 cd
24 b
66.4ab
70.7b
50.2a
30.1 cd
6 6 - l 2 1
22 a
2 4 . 3 b
25.7b
64 ab
69.7bc
49.5a
31.1 cd
GC8-37
21 ab
23 cd
24 b
61 ab
68.4bc
46.2ab
3 3 . 3 b c
GC8-31a
21.3ab
2 4 b c
25 b
58.5ab
66.9 bcd
40.lab
3 3 . 8 b c
5 5 - l 2 3
21.7ab
2 4 b c
25 b
56.6ab
6 8 . 8 b c
46.3ab
33.9 bc
6 5 - l 2 8
22.3a
26 a
28.7a
53.8ab
65 d
4 1 .Qab
3 3 . 8 b c
65-437
21.7ab
2 4 b c
25.3b
50.4ab
69.lbc
49.7a
2 8 . 2 d
5 5 . 1 1 4
21.7ab
23.3 bcd
24.7b
49.7ab
67.9bcd
44.4ab
37.4ab
5 5 - 1 1 6
21.7ab
2 4 . 3 b
25.3b
48.lab
67 bcd
3 7 . 9 b
36.6ab
55-115
21.3ab
24 bc
25.3b
47.lab
-
-
66.7 cd
4 1 .Qab
38.6a
c v
3
1 . 9
3 . 1
1 2 . 4
-
-
2
a.4
4 . 8
Signif
S
THS
THS
H S
-
-
THS
S
THS
M O Y
2 1 . 4
2 3 . 8
2 5
5 7 . 7
-
-
6 8 . 5
44.9
3 2 . 9
E T M
0 . 3 7 5
0 . 2 6 5
0 . 4 4 4
4 . 1 1 9
-
-
0 . 7 8 2
2 . 1 2 1
1 . 7 4 8
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 17

Essai BEV 80Jl IBambey - Conclusions
Cet essai contient des variétés à cycle tres court habituellement récoltées à 75j. Cette année, la récolte a eu lieu
à 80 jours car les bas niveaux de maturité observes sur ces variétés récoltes à 75 jours les années précédentes
témoignaient, à part pour Chico, d’une longueur de cycle probablement supérieure. La série des GC est
constituée par les lignées-soeurs de GC8-35, 2e témoin pour la productivité générale (vulgarisable). La série des
55-1 correspond à des sorties généalogiques du le back-cross de 55-437 (1” témoin de productivité générale,
actuellement vulgarisé) sur Chico. Le témoin de précocité est Chico.
Densitb
Elles sont correctes (supérieures a 80% en moyenne), sauf pour la variété 55-128 qui n’a pas été testée l’année
dernière et dont les semences dataient de la récolte 1993. Relativement peu de perte de plants en végétation
cette année (env. 7% en moyenne). Cette perte est principalement due aux attaques conjuguées de Clump,
Macrophomina phaseolus et Aspergillus niger.
Rendements
Les rendements en gousses sont relativement bons par rapport aux années précédentes avec deux variétés
avoisinant 1 tonne/ hectare car le niveau et la répartition pluviométrique ont été favorables. Les meilleures
variétés, dans ces conditions, sont 55-114 et 55-437 (témoin). La variété 55-114 confirme ses résultats de
l’année derniére révélant ainsi un bon potentiel de rendement associe à un bon comportement en condition de
déficit hydrique de fin de cycle (cas de 19!34). 55-l 16, en revanche, ne confirme pas la supériorité révélée en
1994. GC8-35 se montre cette année légerement inférieure a 55-437.
Le rendements en fanes sont bons également. Le meilleur rendement est observe sur 55-437. 55-I 14 se place
en deuxiéme position sur ce critére mais en net retrait par rapport au témoin.
Concernant le poids de gousses par pied sain (non clumpé), 55-I 14 se montre, comme pour le rendement en
gousses, significativement supérieure aux autres variétés.
La variété 55-128 est globalement pénalisee par sa mauvaise levée.
Prckocité
Les niveaux de maturité sont, cette année, du fait de la recolte a 80 jours, nettement meilleurs que ceux des
années précédentes. On remarque, pour 55-128, une floraison plus tardive et surtout plus étalée que celles des
autres variétés. Ce caractère n’a pas de répercutions sur la précocité de maturité (critére le plus fiable pour la
mesure de la précocité). GC8-35 est comparable a Chico (témoin de précocité) sur ce critère, ces deux dernières
variétés se démarquant significativement de toutes les autres.
Caractéres technologiques
Les rendements au décorticage sont globalement améliorés par rapport aux années précédentes du fait d’une
meilleure maturité mais ils restent relativement faibles sauf pour Chico qui bénéficie de sa taille de graines
réduite. 55-437, en revanche, n’en tire aucun avantage probablement du fait d’une maturité imparfaite.
Conclusion pour cet essai
On retiendra donc, cette année la confirmation de la valeur de la lignée 55-114, révélée l’année dernière. les
autres variétés également repérées, 55-l 16 et 55-l 15 ne se montrent pas spécialement intéressantes.
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 18

Essai BEV 8052 IBambey- Résultats
Densités et rendements (variéfés classées sur G Kglha)
--
Variétés
205
40J
Rec
Macro
Clump
-
-
G Kglha
F Kglha
Glpied
7 8 - 9 3 6
94.5a
90.la
90.la
6 . 1
1065.la
1731.2 c
9.7a
5 5 - l 3 8
95.la
90.2a
90.2a
0 . 0
0 . 6
9 8 1 . O a b
3158.lab
8.4 b
5 5 - 1 3 1
86.lb
84.6a
84.6a
0 . 0
2 . 8
807.9abc
2929.4ab
7.7 bc
6 5 - 1 4 8
96.3ab
90.la
87.8a
0 . 4
2 . 9
807.9abc
2 5 2 3 . 7 b
7.3 bc
GC8-35
97.0a
90.la
90.la
1 . 4
1 . 0
754,12abc
3466.7a
6.5 bc
5 5 - 4 3 7
95.la
93.la
91.9a
0 . 2
1 . 4
748.4abc
2842.9ab
6.3 bc
6 5 - l 3 5
95.la
92.7a
92.7a
0 . 0
7 . 5
747.7abc
2874.8ab
6.5 bc
6 5 - l 4 7
90.9a
90.3a
90.3a
0 . 8
5 . 7
739.7abc
2518.6 b
6.7 bc
6 5 - 1 3 9
89.8ab
87.0a
86.5a
0 . 0
4 . 1
7354abc
2979.0ab
6.9 bc
ICGS 1 1
89.8ab
88.4a
87.8a
0 . 0
1 . 8
729.8abc
2488.0 b
6.9 bc
Chico
93.lab
88.8a
86.0a
1 . 2
5 . 9
608.6 bc
1687.7 c
5 . 8 c
AHK 85-19
66.3 c
6 3 . 4 b
62.4 b
0 . 2
9
- . 0
-
5 1 8 . 1 c
1732.7 c
7.6 bc
c v
-
3 . 1
4 . 2
4 . 3
-
-
1 5 . 9
1 2 . 4
1 0 . 1
Signif.
T H S
THS
T H S
-
-
H S
THS
T H S
M O Y
9 1 . 1
8 7 . 4
8 6 . 7
0 . 3 5
4 . 1
-
-
7 7 0
2 5 7 7 . 7
7 . 2
E T M
1 . 6 1 5
2 . 1 3 8
7 . 9 1 9
-
-
8 9 . 3 2
2 3 2 . 7
0 . 5 2 7
Précocité et caract&isfiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
r,l-
% TV
% s
P 100s
74.3a
4 5 . 9
28.4 c
70.3 bc
4 8 . 3
35.7 b
67.8 bcd
4 3 . 0
35.0 b
69.4 bcd
4 7 . 2
34.0 b
66.7 cd
4 4 . 8
35.0 b
69.3 bcd
4 7 . 2
35.2 b
66.3
d
3 8 . 2
36.6 b
68.5 bcd
4 7 . 8
33.9 b
70.9 b
4 9 . 6
27.9 c
71.4 b
4 2 . 2
52.9a
67.8 bcd
4 6 . 0
37.9 b
68.5 bcd
3 9 . 5
27.1 c
1 . 9
9 . 5
4 . 4
T H S
N S
THS
6 9 . 3
4 5 . 0
3 5 . 0
E T M
0 . 3 0 5
0 . 1 7 0
0 . 3 6 9
3 . 4 7
0 . 7 4 7
0 . 8 8 5
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 19

Essai BEV 8052 IBambey - Conclusions
Traitements
Cet essai contient des variétés a cycle tres court récoltées a 80 jours. Les 3 témoins sont les mêmes que ceux
de l’essai précédent (55-437, GC8-35 et Chico pour la précocité). L’essai regroupe principalement des sorties
généalogiques du 1” back-cross de 55437 sur Chico. Trois introductions sont présentes également : une variété
chinoise 78-936 et une variété du Botswana retenue des, essais antérieurs, ICGS 11 et la variété AHK 85-19,
introduite du Burkina Faso.
Densités
La levée et le nombre de pieds récoltés sont bons sauf pour AHK 85-19, ce qui ne permettra pas de comparer
les résultats de rendement en gousses et en fanes de cette variété a ceux des autres variétés.
Rendements
Les rendements moyens en gousses sont comparables à ceux de BEV80J1, c’est a dire augmentés par rapport
a ceux des années précédentes. Les rendements en fanes sont, en revanche, équivalents a ceux de l’année
dernière où ils avaient été assez peu réduits, par rapport au poids de gousses, par le stress hydrique. La variété
78-936 se détache pour le rendement en gousses mais se montre particulièrement mauvaise pour les fanes
conformément aux observations antérieures. En dehors (de 78-936, on remarque cette année, 55-138, bonne
pour les gousses, les fanes et le rendement par pied. Cette variété se classait également bien l’année derniére
sans toutefois montrer de différence significative par rapport aux autres variétés sur ces critères du fait du
manque de précision de l’essai 94 (CVs supérieurs à 20%), Dans cet essai, contrairement au précédent, GC8-35
est plutôt meilleure que 55-437 surtout pour le rendement en fanes ou la différence est significative.
Précocité
On remarque la floraison groupée et précoce de Chico, GC8-35 et 78-936. A part pour Chico, ce caractère ne
se traduit pas par des %MAT supérieurs à ceux des autres variétés. 55-437 accuse sa différence de précocité
par une maturité inférieure 8 50%, cependant elle se situe dans le même groupe que 78-936. ICGSI 1 ne se
montre pas aussi médiocre que l’année derniére par rapport a ce critère.
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage sont comlparables a ceux de l’essai précédent. Notons le bon rendement au
décorticage de 55-l 38. Pour ce critére, on remarque des performances du même ordre pour 78-936 et AHK
89-19 : cette observation permet de constater à nouveau que les meilleurs rendements au décorticage ne sont
pas obligatoirement liés a la petite taille des, graines puisque ces deux variétés se trouvent aux deux extrêmes
pour le critères PI OOS.
ICGS 11 et 55-437 traduisent leur tardivité relative par un mauvais rendement Semence.
Conclusion pour cet essai
Pour de nombreux caractéres, on remarque 78-936 mais ta faiblesse du rendement en fanes, déjà remarquée
les trois années précédentes, pénalise beaucoup cette variété dans sa zone de vulgarisation potentielle au
Sénégal.
Parmi les variétés de la série des 55-1, cet essai aura permis de mettre nettement en évidence l’inter& potentiel
de 55-138, ce qui n’avait pas pu Atre fait precédemment du fait du manque de précision des essais.
Conclusion pour les deux essais de 80 jours
Ces deux essais ont des caractéristiques g6nérales comparables au niveau des principaux critéres étudiés. Du
fait d’une bonne qualité des semences et d’un régime des pluies favorable, une bonne précision statistique des
essais a éte obtenue, ce qui a permis de dégager clairement deux variétés 55-l 38 et 55-114. Notons que pour
cette dernière variété, il s’agit d’une confirmation des résultats de 1994. On observera par ailleurs, que, cette
année, en conditions d’alimentation hydrique satisfaisante, la variété 55-437 est équivalente a la variété GC8-35,
à Bambey.
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 20

Essai BEV 9OJl / Bambey- Résultats
Llensités et rendements (variétés classées sur G Kg/ha)
Variétés
20J
40J
Rec
Macro
Clunip
Cluny
-
-
G Kglha
F Kglha
Glpied
Fleur 11
94.1
87.1
74.9
0.4
10.0
1598.2a
3663.2a
14.6
55-113
94.1
87.9
84.5
0
3.2
1305.6 b
3152.1a
11.6
US83
91.7
85.9
79.3
0.6
6.3
1276.0 bc
3690.8a
10.2
55-16
92.1
85.8
77.4
0.4
8.1
1238.8 bcd
3361.0a
11.0
55-17
92.7
86.9
82.1
0.4
4.0
1217.1 bcd
2857.0a
11.5
66-140
92.7
85.2
79.7
0.4
6.8
1207.1 bcde
3131.6a
11.9
55-15
93.9
92.2
92.9
0.0
0.5
1205.1 bcde
2824.0a
10.1
SR-14
93.7
87.1
69.5
0.5
3.3
1176.9 cde
3182.5a
12.9
s45
93.5
90.3
57.3
0.2
33
1165.9 cde
3485.8a
13.1
SR-1-2
94.7
87.6
79.6
0.6
7.0
1142.2 def
3632.9a
11.3
SR-1-22
90.9
86.3
70.4
0.4
16.2
1086.8 ef
2661.6a
11.4
65-437
92.1
84.6
76.9
0.6
6.3 -
1054.1 f
2939.3a
10.0
CV
2.7
6.8
14.9
-
7.6
10.7
15.4
Sianif.
NS
NS
NS
THS
HS
NS
9 3
87.3
77.1
0.38
8.7 -
1221.8
1 3206.8
1
-
ETM
34.66
254.5
-
Précocit6 et caractéristiques technologiques (Varié@s classtles sur % MAT)
--
Variétés
1"FL
F50%
F75%
% M A T
-
-
% TV
% s
PI005
US83
22.3 b
25.0 d
26.7 b
86.7a
75.1 b
67.2a
33.9bc
55-140
21.6 bc
23.3 e
24.0 e
86.4a
73.9 bc
62.7a
38.4bc
SR-1-2
22.5 b
24.7 d
26.0 c
85.6a
74.4 bc
65.0a
34.8bc
55-437
22.5 b
24.3 d
25.3 d
83.3a
73.1 bc
61.2a
32.9c
55-15
20.7~
23.0 e
24.0 e
81.8a
73.5 bc
57.7a
40.lbc
SR-14
22.6 b
26.0 c
27.0 b
81.5a
77.4a
67.la
41.3bc
55-17
21.5 bc
23.3 e
24.0 e
81.3a
73.6 bc
61.9a
41.lbc
s45
21.8 bc
27.0 b
28.3a
79.3a
75.8a
59.7a
43.4b
55-113
21.5 b'c
23.0 e
24.0 e
79.0a
73.7 bc
54.8a
40.9bc
55-16
20.9 c
23.3 e
24.3 e
77.la
72.2 bc
59.8a
41.5bc
SR-l-22
24.3a
27.7a
28.7a
74.5ab
75.7 b
60.7a
41.3bc
Fleur11
21.0 c
23.0 e
23.7 e
68.6 b
-
-
70.9 d
52.9a
50.7a
ÇV
71
1.5
1.5
5 . 1 3 -
1.3
7.4
95
THS
THS
THS
HS
THS
S
JHS
M O Y
21.9
24.5
25.5
80.5
-
-
74.1
61.0
40.0
ETM
0.269
0.211
0.225
2.384
-
-
0.565
2.62
1.848
beuxihne rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 21

Essai BEV 9OJi IBambey- Conclusions
Traifemenfs
Cet essai contient les meilleures varietés précoces de 90 jours. Les variétés de la série SR-1 sont des
extractions généalogiques réalisées a partir du 1”’ cycle de la population en cours de sélection récurrente pour
l’adaptation physiologique à la sécheresse. Les variétés de la série 55-l sont issues du premier back-cross
“précocité” de 55-437 sur Chico. US 83 est une introduction américaine. Les témoins de productivité sont la
variété 55-437 et la variété qui est amenée à la remplacer en zone Centre, Fleur1 1.
Densifés
Les levées sont bonnes, mais on observe en moyenne 15% de perte en végétation essentiellement dues au
Clump : les variétes S 45, SR-l-4 et SR-I-22 sont les plus touchées au niveau de la densité a la récolte même
si le pourcentage de Clump a la récolte n’est pas le seul indicateur du niveau réel d’attaque en cours de
végétation. Pour SR-l-4, la même chute avait été observee l’année dernière ce qui signifie peut-être que le virus
est présent dans les semences de la lignée. Les tris à la récolte doivent être encore plus rigoureux pour éviter
la contamination par la semence qui n’est pas négligeable en ce qui concerne ce complexe viral.
Rendements
Les rendements en gousses comme en fanes sont corrects témoignant d’une pluviométrie assez favorable cette
année. Les pourcentages de pieds clumpés étant élevés sur certaines parcelles : neuf d’entre elles ont été
traitées en données manquantes pour le rendement en gousses et en fanes. La précision de l’essai s’en trouve
très améliorée (les chiffres fournis pour les variables poids de gousses et de fanes à l’hectare tiennent compte
de ce reajustement). Les 12 variétés sont equivalentes pour le poids de fanes. En revanche, les différences sont
trés significatives pour le rendement en gousses : Fleur 11 est, comme l’année dernière, la meilleure variété sur
ce critére, suivie de 55-113, de US 83 et des autres variétes de la série des 55. L’ensemble de ces résultats est
en bonne correspondance avec les résultats antérieurs et particulièrement avec ceux de l’année dernière. 55-
437 se classe derniére, ce qui est normal puisque cet essai regroupe les meilleures variétés de 90 jours.
Précocité
Les pourcentages de maturité sont élevés et peu différents entre eux sauf en ce qui concerne SR-l-22 et Fleur
11 chez lesquelles ils apparaissent significativement inférieurs. Ce résultat est très différent de celui de l’année
derniere où Fleur 11 se classait bien à très bien sur ce critère et ou SR-1-22 s’était montrée la meilleure! Mais
il est en bonne correspondance avec ceux de 1993 et 1992 où Fleur 11 se montrait en net retrait en général pour
la précocité. Des différences tres significatives apparaissent sur la précocité et le groupement de la floraison
mais celles-ci ne se traduisent pas par des niveaux de maturités différents a la récolte sauf pour les deux
variétés déjà citées. Fleur II et SR-1-22, en effet, présentent la particularité de se placer aux deux extrêmes
en ce qui concerne la floraison et d’etre, en même temps, les deux seules variétés significativement plus tardives
au niveau de la maturité. Nous avions constaté, l’année dernière, que la mauvaise répartition des pluies avait
nui 3 la maturation, ce qui est un fait connu. L’hypothése selon laquelle Fleur 11 aurait échappé à ce phénomène
en 1994 grace à sa floraison groupée, se trouve validée par les résultats de cet essai.
Caracféres technologiques
Bons résultats de SR I-4 et S45 pour le rendement au décorticage conformément aux resultats de l’année
derniére. Au niveau de ce paramétre, Fleur 11 est faible mais sa taille de graines est très nettement au dessus
de celles des autres variétés. 55-l 13 fait plus de 40 grammes ce qui est bien, alors que 55-437 retrouve une
taille de graines “normale” par rapport aux essais de 80 jours mais la plus faible de l’essai.
Conclusions pour cet essai
Fleur 11 domine nettement les autres au niveau du rendlement. Ses paramètres de maturité et de rendement
au décorticage faibles traduisent une précocité un peu limite pour la région et aussi un nombre relativement
important “d’écarts au triage” dû à des problèmes divers qlui sont peut-etre la conséquence de difficultes lors de
la phase de remplissage des gousses. 55-I 13 est la deuxième variété et US 83 la troisième, à son habitude.
Comme observé auparavant, la série des 55-1 de cet essai presente de meilleures varietés que l’ensemble des
SR y compris SR-1-22 et SR-I-4 qui avaient paru relativement intéressantes l’année dernière.
Deuxieme rapport annuel ISRA/Sénégal pour le contrat PJ” TS3*CT93-0216
Page 22

Essai BEV90J2 / Bambey - Résultats
Densités et rendements (variétés classées sur G Kglha)
--
Variétés
20J
405
R e c
Macro
C:lump
-
-
G Kglha
F Kglha
Glpied
Fleur 11
90.8abc
89.0abc
87.2a
0.4
7.9
1281.8a
3242.0
12.3
S46
94.9ab
93.9ab
90.la
0.4
39.9
1179.0ab
1856.4
10.3
PI 166.317
97.0a
95.7a
9l.la
0.6
30.1
Illl.Oabc
2209.0
10.8
s43
97.0a
94.7ab
84.2a
1.0
13.8
1004.0 bcd
2927.5
8.5
SR-1 -1
89.2 bc
87.6 bc
84.5a
0.4
13.0
983.3 bcd
3157.0
10.7
s34
97.2a
94.5ab
92.5a
0.8
25.2
930.4 cde
2671.3
9.3
55437
93.7ab
92.3ab
89.8a
0.0
36.4
848.0 cde
2494.0
10.9
SR-I-23
96.3a
93.3ab
90.3a
0.2
25.4
846.3 de
2306.8
9.3
SRI-II
89.0 bc
88.2ab
84.4a
0.8
38.8
844.4 de
1417.0
8.3
SR-1-6
86.0 c
84.4 c
82.la
2.0
23.2
813.5 de
2542.6
8.6
SR-1-9
94.7ab
92.7ab
90.0a
0.2
44.9
963.7 de
1506.6
9.6
SR-1-12
90.5abc
89.0abc
90.2a
1.2
31.1
-
-
687.8 e
1645.1
7
.
9
c v
2.8
3
4.5
-
-
10.9
37.7
17.6
Signif.
THS
HS
S
-
-
THS
NS
NS
M O Y
93.2
91.3
88.0
0.67
27.7
-
-
950.2
2331.3
9.7
ETM
1.516
4.20
8.983
-
-
-
68.63
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
--
Variétés
1’ FL
F 5 0 %
F 7 5 %
% MAT
-
-
% TV
%S
P 100s
SR-l-l
22.0 b
24.3 b
25.5 bc
83.4
73.3 b
64.0
30.0 d
65-437
21.3 bc
24.0 bc
25.0 c
78.8
74.5ab
63.1
31.2 d
S46
23.0a
26.3a
27.3ab
77.1
77.5a
61.0
41.7 b
SR-I-II
2l.Oc
23.7 bc
26.2 bc
77.0
75.7ab
61.0
39.6 bc
PI 115-317
21.7 bc
24.0 bc
25.2 c
77.0
72.3 b
54.1
30.2 d
SR-1-12
21.0 c
24.3 b
25.9 bc
75.7
73.8ab
53.9
39.2 bc
SR-1-9
22.0 b
27.0a
28.5a
75.6
75.8ab
54.1
36.6 bcd
s 34
21.3 bc
24.0 bc
25.1 c
71.5
73.3 b
58.3
30.5 d
Fleur II
21.0 c
23.0 c
24.7 c
69.5
72.6 b
55.6
51.2a
s43
21.0 c
24.3 b
25.2 c
67.9
71.4 b
55.9
32.6~ d
SR-l-23
21.0 c
24.0 bc
26.1 bc
60.4
71.3 b
59.3
39.9bc
SR-l-6
21.0 'C
24.0 b
27.8a
55.6
-
-
68.0 c
46.1
42.1 b
c v
1.4
1.7
2.7
14.3
-
-
2.2
11.5
8.9
Signif.
THS
THS
THS
NS
-
-
THS
NS
THS
M O Y
21.4
24.4
26.0
72.5
-
-
73.3
57.7
37.1
ETM
0.1713
0.2338
0.4066
-
-
0.9399
1.897
deuxième rapport annuel ISRAlSénégal pour le contrat N” ‘TS3*CT93-0216
Page 23

Essai BEV 9052 / Bambey- Conclusions
Traitements
Cet essai contient des extractions en sélection généalogique du Botswana (série des S) et du Sénégal (série
des SR-1 a partir de la population en premier cycle de sélection récurrente. PI 165-317 est une introduction
américaine. Les témoins sont 55-437 et Fleur 11.
Densifb
La levée est bonne et seulement 5% des plantes ont été perdues en végétation. Cependant on reléve prés de
28% de plantes attaquées par le complexe viral du Clump avec des taux avoisinant 40% pour plusieurs variétés.
On note que Fleur 11 est beaucoup moins attaquée que les autres variétés. Cette observation recoupe d’autres
résultats allant dans le même sens.
Rendements
Du fait de l’attaque de Clump, les résultats réels de rendement n’etaient pas interprétables. Ces résultats sont
reportes tels quels en ce qui concerne le poids de fanes (CV 37,7%). Cependant, grâce au poids de gousses
par pied, on a opére un réajustement en considérant 16 valeurs manquantes sur les parcelles les plus attaquées
par le Clump. II s‘ensuit un classement des variétés que l’on doit considérer avec prudence. Quoiqu’il en soit,
on’ observe que le rang des variétés correspond globalement a ce qui était attendu au vu des résultats antérieurs
: Fleur 11 supplante toutes les autres, SFI-I-l est la meilleure des SR présentes (supérieure a 55-437), les
autres SR peu différentes de ce témoin qui se situe au milieu du tableau comme prévu également car il ne s’agit
pas, a priori, des meilleures variétés de 90 jiours. On note, par ailleurs, que les rendements moyens en gousses
pour les témoins de cet essai sont inferieurs a ceux de I’ essai précédent ce qui s’explique par l’attaque de
Clump.
Précocité
Le pourcentage de maturité est influence par l’attaque de clump : les parcelles très clumpées accusent une chute
de maturité ce qui explique le CV assez élevé (14,3%). Fleur 11 et SR-I-l, peu touchées par le virus, affichent
probablement leur niveau réel. Les autres variétés sont en général en dessous de leurs niveaux véritables. Bien
que les différences pour ce caractére ne soient pas significatives, on remarque que la mauvaise maturité de
SRI-23 et SRI-6 avait également été repérée les années précédentes. Fleur II se distingue encore cette année
par la précocité et l’excellent groupement de sa floraison. Ce caractere lui avait permis en 1994 de réaliser un
score de maturité normal alors que ceux des autres varietés avaient été trés diminues par la sécheresse en fin
de cycle.
Caracfères technologiques
Les plus mauvais rendements au décorticage sont réalisés par les variétés les moins mûres, ce qui, de ce fait,
valide le classement (non significatif) sur la maturité. Fleur II est parmi les plus faibles malgré une attaque de
clump tres réduite. SR-I-1, avec des graines tres petites et le meilleur niveau de maturité pourra être testée, de
meme que SR-l-2 (essai 9OJl) dans les essais de 80 jours en 1996.
Conclusions pour cet essai
Cet essai, du fait de la forte attaque de clump ne permet pas de tirer de conclusion sûre sur le plan du
rendement. II confirme cependant les tendances déjà observées sur la valeur de Fleur 11, le relatif intérêt de
SR-I-l et le fait que les autres SR ne présentent guère d’avantage comparatif par rapport 21 55437 et a fortiori
par rapport a Fleur 11.
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 24

Essai BEV 9053 / Bambey - Résultats
LIensif& et rendements (variétés classées sur G Kg/ha)
-w
Variétés
20J
4 0 J
R e c
Macro
Clump
-
-
G Kglha
F Kglha
Glpied
55-118
96.0a
9abO.O
89.7
0.2
4.5
1265.8
3139.0 de
11.4
Fleur 11
92.la
90.9ab
86.4
0.0
8.9
1264.3
4226.5a
11.4
SR-l-27
97.6a
94.la
91.0
0.2
28.5
1251.0
3573.6 c
9.6
55-14
97.2a
92.5ab
87.0
0.0
18.3
1163.2
3494.7 c
10.5
SR-l-30
92.3a
87.4 b
83.9
0.8
4.1
1161.3
3891.6 b
11.0
SR-l-42
94.la
86.8 b
86.9
0.8
16.6
1106.6
2 9 1 6 . 2 e
9.8
SR-1-31
95.5a
92.5ab
91.2
0.6
14.C)
1010.1
3 0 0 0 . 7 e
10.0
55-I 22
91.5a
89.3ab
87.5
0.2
8.7
1088.2
3 0 2 3 . 8 e
10.5
55-11
94.5a
90.9ab
88.0
0.0
a.9
I 083.7
3334.3 cd
10.6
55437
94.5a
92.3ab
88.7
0.0
7.1
1000.7
2 9 7 5 . 7 e
9.3
65-112
957a
92.7ab
85.5
0.2
17.g
1000.5
2583.8 g
10.7
55-I 32
90.4a
88.0ab
85.4
1.2
7.7
-
-
941.7
2682.9 fg
9.5
c v
2.1
2.5
3.5
-
-
12.5
11.7
14.4
Signif.
HS
H S
N S
-
-
N S
H S
N S
M O Y
94.3
90.2
87.6
0 . 3 5
12.2!
-
-
1117.4
3244.0
10.4
ETM
1.815
1.295
6
-
-
100.8
Wcocifé et caracf&istiques technologiques (variéfh C/as&es sur % MAT)
--
Vari&és
1’ FL
F 5 0 %
F 7 5 %
% MAT
-
-
% TV
%S
P 100s
55-437
22.0 bc
24.0 c
25.0 b
84.3
72.8
62.5ab
3 2 . 7 d e
55-I 22
21.5 bc
24.0 c
25.0 b
83.5
71.9
61.8ab
35.8 cde
SR-l-27
21.3 bc
24.0 c
24.7 bc
82.4
72.9
60.4ab
3 1 . 3 d e
55-118
21.3 bc
2 3 . 0 d
24.1 c
82.2
72.8
60.9ab
38.3 c
SR-I-42
2 2 . 3 b
24.0 c
24.6 bc
80.6
72.4
59.8ab
33.8 cde
55-l 12
21.3 bc
2 3 . 0 d
23.9 c
79.6
72.7
58.6ab
33.3 cd
65-l 1
21.2 bc
24.0 c
24.9 b
78.9
71.8
60.7ab
35.1 cde
55-14
21.5 bc
2 3 . 0 d
24.0 c
77.7
72.0
67.7a
43.4 b
SR-I-30
21.7 bc
26.3 b
29.6a
77.6
73.1
57.5ab
3 5 . 5 cde
65-l 32
22.1 bc
24.0 c
24.7 bc
77.3
71.7
59.3ab
38.0 cd
Fleur 11
21.0 c
2 3 . 3 d
24.1 bc
75.6
71.5
51.3 b
49.6a
SR-1-31
23.0 a
27.0a
30.la
70 2
L- 71.7
55.2ab
3 1 0 e
c v
2.0
1.0
1.2
7.9
-
-
1.8
7.5
5.9
Signif.
HS
THS
THS
N S
-
-
N S
S
THS
M O Y
21.7
24.1
25.4
79.2
-
-
7 2 . 2
59.7
3 6 . 7
ETM
0.248
0.056
0.182
2 . 5 9 9
i ,248
Deuxiéme rapport annuel ISRAlSénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 25
-
w - - 1 1 1 1 1 1 -

Essai BEV 9OJ3 I Bambey - Conclusions
Traitements
Cet essai est constitue par des variétés issues du premier back-cross de 55-437 sur Chico (série des 55-I.)
et des SR-1 extraites à partir de la population en premier cycle de sélection récurrente. Toutes ces variétés
s’étaient montrées significativement inférieures à Fleur II en 1994. Auparavant, il avait été impossible de les
departager statistiquement au niveau du rendement en gousses. Les témoins sont 55-437 et Fleur 11.
Densités
Les levées et le pourcentage de pieds récoltés sont bons et homogénes contrairement à ce qui s’était passe
l’année derniére pour ces variétés.
Rendements
Le classement des variétés sur le rendement tient compte du remplacement de 7 données par leurs estimations
du fait d’une attaque de clump assez importante sur ces parcelles (plus de 30% de pieds touches). Cette attaque
de clump a diminue la précision de l’essai qui ne fait pas apparaître de différence significative entre les
rendements en gousses. On note, toutefois, deux variétés 55-118 et SR-I-27 équivalentes à Fleur 1 i . Pour le
rendement en fanes, en revanche, Fleur 11 se détache nettement.
Précocité
Le % Mat ne fait pas apparaître de différences significatives entre les variétés, il en était également ainsi l’année
derniere. On observe la relative faiblesse, dejjà remarquée, de SR-1-31. On note, encore une fois, la floraison
précoce et groupée de Fleur 11.
Caractéres technologiques
Fleur 11 et 55-14 montrent une taille de graines très significativement au dessus de celles des autres variétés.
Les rendements au décorticage sont tous équivalents. Le rendement en semence de Fleur Il est le plus faible.
Conclusions pour cet essai
Supériorité de Fleur 11 au niveau du rendement en fanes et pas de défaut majeur si ce n’est le rendement
Semence qui traduit un pourcentage assez élevé d’écarts au triage. Très bonnes performances de 55-l 18, qui
n’est inférieure à Fleur 11 que sur le rendement en fanes et la taille de graines et de SR-l-27 qui possède a peu
près les mêmes caractéristiques.
Conclusions sur les essais de 90 jours
Fleur ? 1 est la meilleure variété sur le plan du rendement mais quatre variétés apparaissent intéressantes. Ces
variétés sont, d’une part 55-l 13 et US 83, remarquées auparavant, et d’autre part 55-l 18 et SR-I-27, qu’il n’a
jamais été possible de différencier statistiquement au niveau du rendement (sauf en 1994) mais qui se
classaient toujours très honorablement par rapport à Fleur II. Ces quatre variétés ne présentent pas de graines
aussi grosses que Fleur 11 ni, par conséquent, de faiblesses particuliéres sur la maturité, les rendements Tout-
Venant et Semences qui constituent les défauts de Fleur 11. Par ailleurs, la taille de graine et le niveau de
maturité observes sur les trois variétés, IJS 83, SR-,1-l et SR l-2 permettent de penser qu’elles pourraient
boucler leur cycle en 80 jours dans des conditions d’alimentation hydrique limitantes. On pourra passer l’année
prochaine a un test multilocal dans la region centre-nord pour ces différentes variétés.
Par rapport aux conclusions globales de I’annee dernibre, 55-16 et 55-17 montrent les résultats moyens
auxquels on pouvait s’attendre, en revanche SR-1-22 et SR-14 ne confirment pas la bonne impression qu’elles
avaient donnée. S46 et S45, qui possèdent un bon niveau de maturité et une taille de graines supérieure à 40
grammes, apparaissent globalement comme les meilleures variétés de la série des S du Botswana.
Deuxième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat No TS3*CT93-0216
Page 26

Essai multilocal “Aflatoxine”
Suivant l’approche décrite dans la partie synthese de ce rapport en page 5, on se propose d’étudier les
interactions existant entre génotypes et conditions de culture (trois sites : Bambey, Nioro, Louga) sur la
contamination naturelle primaire et sur la composition en acides gras des graines (ratio oleïquellinoléique). Les
résultats concernant les taux de contamination et la composition en acides gras étant en cours d’acquisition,
r;euls les résultats agronomiques seront présentés dans ce rapport.
Essai multilocal “Aflatoxine” / Bambey - Station
La station de Bambey constitue habituellement un site de contamination en pré-récolte du fait de l’occurrence
frequente d’un stress hydrique de fin de cycle. Afin d’augmenter ce risque, l’essai a été semé avec un retard de
10 jours par rapport aux autres expérimentations.
!s variétés sont classées sur G Kglha
Variétés
F 5 6 %
Rec
Macro
Clump
G Kglha
F Kglha
% M a t
% TV
%S
P 1 0 0 s
F l e u r 1 1
23.3 f
9 0 . 3
0 . 0
1 . 6
8465a
25363ab
62.6bcd
7 1 .Oab
57.8ab
51.lb
SRI-4
26.9 cd 88.6
0 . 0
1 2 . 6
822.8a
33369a
81.3a
76.0a
61.5a
4 2 . 4 d
5 5 - 1 1 4
24.0 ef
83.9 1.2
0 . 4
744.2ab
278i .Oab
70.5b
7 1 .Oab
58.7ab
38.1 ef
5 5 - 1 1 6
24.5de
8 6 . 1
0 . 0
1 6 . 3
666.7abc
316i .Oa
61.8bcd
69.7ab
51.4ab
36.0 fg
T S 3 2 - 1
25.3de
88.6 0.2
7 . 3
648.4abc
288!35ab
67.215~
72.lab
58.4ab
39.0 e
GC 8-35
23.0 f
85.1 0.8
2 0 . 3
514.0abcd
2570.5ab
60.7bcd
67.5b
51.4ab
33.6 gh
5 5 - 4 3 7
24.9de
9 0 . 7
0 . 2
7 . 9
498.7abcd
1 5 1 1 3 . 2 b c
57.lcd
70.7ab
55.7ab
31.3 h
SR-I-22
27.8bc
8 8 . 9
0 . 6
7 . 9
475.4abcd
190:2.9abc
81.3a
75.0a
49.8ab
41.7 de
7 3 - 3 0
26.2cd
6 8 . 1
0 . 4
9 . 8
426.8 bcd
1574.3ab
52.7a
66.8ab
43.9b
33.7 gh
SR-1-2
2 4 . d e f
8 4 . 2
1 . 0
7 . 3
412.1 bcd
2497.0ab
60.3bcd
7 1 . O a b
55.4ab
31.2 h
68.7bc
70.2ab
51.5ab
56.6a
24.8 e
6 7 . 1 b
48.4ab
45.6 c
7 . 3
3 . 3
8 . 8
4 . 2
T H S
H S
S
T H S
6 2 . 4
7 0 . 7
5 3 . 7
4 0 . 0
2 . 6 3 7
1 . 3 3 2
2 . 7 4 2
0 . 9 3 4
- Conclusions agronomiques
Cet essai contient des variétés à cycle tres court (récoltées a8Oj) : GC 8-35, 55-114 et 55-I 16, des variétés a
cycle court (récoltées a 90 jours) : 55-437, Fleur 11, TS 32-1, 73-30 et la série des SR, et des variétés semi-
tardives (récoltées a 105 jours) : 57-422 et 73-33.
Pour ce site, les variétés adaptées sont, théoriquement, les variétés de 90 jours.
LIensif& ef rendements
Les rendements sont faibles et les CV élevés sauf sur le nombre de plants récoltés. La presence de parcelles
assez fortement clumpées a oblige a traiter 7 resultats de rendement en données manquantes.
C:onformément à ce qui était attendu, ce sont deux variétés de 90 jours qui font les meilleurs rendements : Fleur
11 et SR-1-4. Les variétés de 80 jours 55-l 14 et 55-I 16 remarquées l’année dernière (et également cette année
pour 55-114) se classent immédiatement après. Logiquement toujours, on trouve a la fin les deux variétés les
plus tardives.
Précocif&s et caracfbisfiqoes technologiques
t)euxiéme rapport annuel ISRAEénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 27

Les résultats sur les critéres de maturité et de rendement au décorticage ne rendent pas vraiment compte de
la valeur comparative des différentes variétés du fait de la récolte échelonnée. Les résultats montrent que la
variété 73-33 n’est pas du tout à sa place dans ce site.
En conclusion Fleur 11 confirme mais SR-1-4 fait globalement de meilleures performances dans cet essai.
Essai multilocal “Aflatoxine” / Nioro - Station
La station de Nioro constitue habituellement un site de contamination possible par I’aflatoxine en post-récolte.
L’objectif est de collecter des échantillons variétaux ayant subi ou non un déficit hydrique en cours de cycle etlou
un excés d’eau en post-récolte. L’essai a étQ conduit sur 3 dates de semis (Dl, D2 et D3) décalées de 10 jours.
La récolte est échelonnée en fonction des dates de semis et de la longueur de cycle des variétés. La récolte a
séché en botte en plein champ suivant la pratique habituelle au Sénégal. Les résultats agronomiques sont
présentés ci-dessous.
55116IDl
143
779.6
61.5
68.2
48.9
39.6
ID2
142
479.7
513.3
66.3
40.4
35.3
ID3
142
451.3
47.0
59.4
33.2
34.2
Fleur11 IDI
146
1911.7
56.3
59.7
38.9
49.6
ID2
150
779.4
34.6
67.0
50.9
50.1
ID3
141
1054.0
61.6
64.9
40.0
50.3
GC-6-35lDl
150
886.7
62.5
67.3
46.0
33.5
ID2
142
509.1
76.4
69.9
44.3
33.4
ID3
144
456.9
77.1
68.5
47.7
33.8
SR1-41Dl
151
1277.6
5!3.2
72.0
48.6
39.2
ID2
140
880.2
8!5.5
76.7
57.8
38.7
ID3
139
647.5
6:3.7
69.1
41.7
36.9
73-301Dl
140
1060.9
66.5
67.6
48.7
32.4
ID2
111
370.4
5'1.1
64.8
40.9
31.4
ID3
153
393.5
52.8
63.5
34.4
30.9
TS 32-I/DI
140
1098.7
67.8
69.9
57.4
36.8
ID2
131
701.3
80.6
74.2
59.6
38.6
ID3
144
660.0
6!3.2
68.9
54.3
39.5
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat Ni” TS3*CT93-0216
Page 28

- Conclusions agronomiques
Cn remarque que toutes les variétés meme les plus précoces (GC 8-35, 55-I 14 et 55-116) sont penalisées par
les semis tardifs. Ce fait indique qu’elles ont toutes été mises, des la deuxième date de semis, en situation de
déficit hydrique de fin de cycle comme la physionomie de la pluviométrie le laissait prévoir. Ces résultats ont
permis de procéder a l’échantillonnage pour les analyses prévues, en particulier de repérer les variétés n’ayant
pas subi de sécheresse pour les tests en contamination artificielle par A. flavus.
Essai multilocal “Aflatoxine” / Louga - Station
L’objectif de cet essai est double : il constitue un site supplémentaire pour le test des variétes de l’essai de Pakhi
I<ébé, a part GC 8-38 (voir p 30) et le troisiéme site d’essai pour l’essai multilocal “aflatoxine”.
5s variétés s
t classées
ur G Kglha
.
-
Variétés
R e c
G Kglha
F Kglha
% Mat
‘% TV
% s
P 100s
.
-
Fleur 11
7 8 , 1 a
356.1a
1286.5a
14.9
57.0
40.3
37.8a
SRI-4
70.2ab
277.9ab
879.1b
33.6
s49.0
33.9
34.8ab
SR l-2
84.4a
238.7 b
440.9 cde
28.8
136.8
27.0
24.6 cd
55437
82.0a
235.8 b
618.7
c
24.5
137.6
22.3
24.8 cd
TS 32-1
83.0a
219.1 b
437.4 cde
24.1
:38.2
24.4
28.9abcd
GC 8-35
81.la
195.7 b
400.1
cde
29.5
41.1
24.4
29.5abcd
55-114
83.6a
195.5 bc
581.2
cd
11.2
135.2
12.3
24.1 cd
73-30
83.7a
165.7bc
477.1
cde
12.9
z22.5
10.9
26.2 bcd
SR l-22
80.la
165.5 bc
452.8 cde
23.0
i29.9
14.8
30.2abcd
55-118
76.4a
147.6 c
438.9 cde
6.3
125.6
9.1
22.7 d
57-422
59.4b
66.6 c
202.9
e
13.8
52.9
29.7
33.1 abc
73-33
60.4b
50.5 c
171.6
e
21.6
-7.6
3 7 . 2
36.0a
c v
9.1
24.7
25.1
31.7
:27.2
.
-
25.5
11.2
Signif.
HS
THS
THS
.
-
HS
M O Y
76.9
194.9
532.2
17,3
40.3
.
-
23.9
29.4
ETM
4 . 0 2 2
27.8
77.1
.
-
1.899
- Conclusions agronomiques
Traitements
Cet essai contient les mêmes variétés que l’essai précédent.
Pour ce site, les variétés adaptées sont, théoriquement, les variétés les plus précoces.
f?endements
Les rendements sont faibles et les CV avoisinent les 25% sauf pour le nombre de plants a la recolte, qui est
correct, et le poids de 100 graines, critere en général peu affecte par l’imprécision des essais.
Contrairement a ce qui était attendu, ce ne sont pas les variétés les plus précoces qui font les meilleurs
rendements mais les variétés de 90 jours, en particulier Fleur II et SR l-4. Nous avions déjà remarque l’intérêt
de Fleur Il dans l’essai de Pakhi Kébé et SR l-4 dans l’essai de Bambey (~27).
fJrécocif&s et caractéristiques technologiques
Les résultats sur les critéres de maturité et de rendement au décorticage ne sont pas interprétables, ce qui est
i)euxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 29

logique pour les variétés de 90 et 105 jours, trop tardives pour la région. La méthode d’échantillonnage a
notamment permis aux variétés les plus tardives d’exterioriser, en moyenne, des performances comparables,
voire supérieures à celles des variétés précoces car les grains incomplètement formes ou avortes ont été
écartes de l’échantillon analyse. Cependant, les très mauvais scores réalisés par les variétés de 80 jours au
niveau de ces paramétres, laissent supposer un probléme agronomique, probablement lie à la mauvaise qualité
des sols de la parcelle associe au déficit pluviométrique.
En CO~C/US~~~, le fait que les variétés de 8Oj se comportent moins bien que les variétés de 9Oj dans cet essai
ne peut pas avoir de valeur générale pour la région car les valeurs anormales de la plupart des paramètres
attestent d’une perturbation importante du processus de maturation lies aux conditions environnementales.
Essai variétal I région de Louga (site : Pakhi Kébé)
Cet essai a pour objet d’evaluer, en conditions paysannes dans la région de Louga, la lignée de 80 jours GC
8-35 par rapport à une de ses lignées-soeurs, a deux nouvelles lignées de 80 jours issues du programme de
sélection, 55-I 14 et 55-116, et aux témoins de productivité pour la zone centre-nord, 55-437 et Fleur II.
-Résultats
Les variétés sont classées sur G Kg/ha
Variétés
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G Kglha
F Kglha
Fleur 11
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500.la
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GC 8-35
63.5
342.1 b
623.9
GC 8-38
57.2
305.2 b
1312.5
55437
65.1
282.8 b
1299.9
55-114
61.7
246.1 b
362.4
55-118
61.5
244.9 b
742.0
c v
12.4
21
51
Signif.
N S
THS
MOY
62.6
320.2
879.0
E T M
27.6
- Conclusions
Densitb et rendements
Les densités a la récolte sont faibles et les rendements aussi. Ces derniers sont cependant bien plus élevés que
l’année derniére grace a une meilleure répartition des pluies. Les CV sont élevés, ce qui rend ininterprétables
les rendements en fanes. Avec un CV de 21% obtenu en remplaçant 13 valeurs douteuses sur 36 par leurs
estimations, on obtient un classement variiétal qui fait aplparaître la supériorité de Fleur 11 pour le rendement
en gousses. C’est la Premiere fois que cette nouvelle variété de 90-95 jours, logiquement vulgarisable dans une
aire plus arrosée plus au sud, est testée dans cette zone. Cette performance est surprenante et doit être
confirmée. La variété GC-8 35 est la deuxième variété.
Précocités et caractéristiques technologiques
Ce sont les variétés GC qui font globalement les meilleurs résultats sur l’ensemble de ces caractères a part pour
Deuxiéme rapport annuel ISRA/Sénégal pour le contrat W” TS3*CT93-0216
Page 30

la taille de graines où Fleur 11 dépasse les autres variétés avec toutefois des résultats médiocres en ce qui
concerne la maturite et les rendements au décorticage.
C:onclusion pour cet essai
Le net avantage comparatif pour le rendement en gousses de Fleur 11 par rapport a des variétés de cycle plus
court dans cette zone devra etre confirme. On devra également étre attentif aux problèmes de remplissage des
gousses sur cette variété. Les variétés 55-I 14 et 55-I 16 qui se montrent supérieures à GC 8-35 à Bambey, ne
confirment pas dans cet essai.
Essai “itinéraire technique” pour la GC 8-35 / Louga
Cet essai, conduit sur la station de Louga a pour but de déterminer la densité et la fertilisation optimales pour
l,a culture de la variété GC 8-35 dans la région de Louga
II s’agit d’un essai factoriel en split plot où trois niveaux de densité (dl :165 000, d2 : 220 000, et d3 : 335 000
pieds/ha) sont testes sur 3 niveaux de fumure (0, 100 et 150 Kg NPK /ha).
II est conduit sur quatre répétitions.
- Résultats et conclusions
Cet essai a été implante sur une parcelle trés pauvre et héterogéne. Les résultats concernant les rendements
présentant un CV supérieur à 30%, ils ne sont pas interpretables : si l’on considère les 4 répétitions, ni l’effet
fumure ni l’effet densité n’apparaissent. Les pourcentages de maturité sont anormalement bas (22% en
moyenne) témoignant d’une perturbation importante dans, le processus physiologique de maturation. Les
rendements au décorticage et la taille des graines sont également trés en dessous des performances normales
de la variété. Ces résultats ne sont pas la conséquence du seul déficit hydrique puisqu’ils sont nettement
meilleurs dans la répétition 1 pour l’ensemble des caracteres mesures. Nous nous bornerons donc a présenter
les résultats de la répétition 1 et à dégager les tendances a partir de cette seule répétition.
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100 NPK X densité 2
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59.5
45.8
64.0
567
63,7
27.1
I
46.2
58,6
27,7
150 NPK X densité 3
364
60.7
27.7
- Conclusions
Deuxième rapport annuel ISRAEénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 31

Concernant le rendement en gousses, on voit que l’effet fiumure est sensible entre 0 et 100 mais pas entre 100
et 150 kg/ha. La réponse aux hautes densités parait bonne A partir du niveau 2 de fertilisation. La densité
optimale semble être supérieure ZI 220 000 pieds/ha (30 X 15 cm) au niveau intermédiaire de fertilisation mais
ce résultat n’est pas confirmé par les rendements réalisés au niveau maximal de fertilisation testé. Les résultats
concernant la fertilisation sont conformes aux observations de l’année dernière. En revanche la réponse positive
aux hautes densités qui avait été observée, n’est que partiellement confirmée puisque le rendement plafonne
à partir de 220 000 pieds/ha au niveau de fertilisation 3.
Pour les autres paramètres, on observe qule l’absence totale de fertilisation perturbe le processus de maturation
ce qui entraîne une chute des chiffres pour les caractéristiques de rendement au décorticage et de taille des
graines par rapport à ceux obtenus dans les parcelles fertilisées.
Conclusions pour les essais de Louga
GC 8-35 est la variété vulgarisable dans la région de Louga. Elle se montre réguliérement, depuis 1988,
superieure en gousses (en moyenne 27%) et légèrement inférieure en fanes A la variété actuellement utilisée,
55-437. Ce résultat n’est confirmé que dans un seul des deux essais mis en place cette année. L’observation
importante est que la variété Fleur II, qui possède pourtant un cycle légèrement supérieur B celui de 55-437,
fait les meilleures performances en rendement dans les deux essais avec, en bémol, des problèmes de maturité
qui influent négativement sur les rendernents Tout-Venant et Semences. Ces essais, à eux seuls, sont
insuffisants pour conclure c1 la supériorité de Fleur 11 dans cette région. Ils présentent en outre des CV élevés.
Cependant les trés bonnes performances relatives de Fleur II l’année derniére A Bambey, en condition de fort
déficit hydrique de fin de cycle incitent à penser que cette variété posséde une excellente adaptation à la
sécheresse. II faudra donc, d’une part l’utilüser dans le programme de création variétale en initiant un nouveau
programme de back-cross pour réduire la taille des graines de cette variété, et, d’autre part continuer A observer
ses caractéres morpho-physiologiques d’adaptation .
Deuxiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 32

ANNEXES : résultats chiffrés des tests physiologiques
ÎJeuxi&me rapport annuel ISF!A/Sénégal pour le contrat N” TS3*CT93-0216
Page 33

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T3-16
3Q,6
83,4
2,162
1,1509
1 6
0,85
0,76
14,1
If38
I
0,oo
T3-17A
31
72,5
1,93R'
1711?fi
oa6s
076
a9
1.60
T3-18
392
74,5
l,","
l,l"&w
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.,. .
I
I
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38,2,
7 7
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I
T3-20
3093
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1,0162
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0,82
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1,08
l
T4-12
453
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1,8334
1,7284
1 8
035
0,76
9
1,06
35,90/
74,14
1,671
1,31
17,m/
0,843
iT4-13A
1

341
X3,51 1,83%1 1,-i 161 W3t
0,731 14-41
I@l
Ill

i
i
l
i

l
T4-14
42,s
7 0
1,7611
1,8lQ5
21,6
0,97
0,oo
T4-15
362
68,5
1,6386
1,1755
34,5
1,44
I
0.00
T4-16
21,5
84,2
1,2468
0,76a3
0985
0,81
SI,2
1,64
0,oo
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/ 29,071
66,281
1,15661
0,97381 Il,91
0,8361
097661
17,561
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I
I
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I
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I
I
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15,291
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0,37141
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O>=f/
/
1
Page 3

ANNEXE 2 BURKINA FASO

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE,
BURKINA FASO
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
INSTITUT D’ETUDES ET DE RECHERCHES
AGRICOLES
Rapport Scientifique annuel.
ler Mai 1995-30 Avril 1996
Bertin ZAGRE
Didier BALMA
Jean GAUTREAU
INSTITUT D’ETUDES ET DE RECHERCHES AGRICOI,ES
03 B.P. 7192 OUAGADOUGOU 03
,

S O M M A I R E
Pages
1. INTRODUCTION
1
2. ASPECT CLIMATIQUE DE LA CAMPAGNE DE CULTURE
1
3. METHODOLOGIE
3. 2. Essais sur lignées ISRA /SP 1 /F9
3. 2. Sélection sur familles ISRA /SP 2 /F4
4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
4. 1.
Lignées ISRA physiologiquement adaptées à la sécheresse
4 1 . 1 .
Essai No 1 de Gampela
4 . 1 . 2 .
Essai sur lignées ISRA /F9 de Pobé
4 . 1 . 3.
Essai No 2 de Gampela
4. 2.
Sélection sur familles ISRA / SP 2 /F4
5. CONCLUSION
5
6, MISSION ET COOPERATION
5
7,s ACTIVITES DU PROCHAIN SEMESTRE
6
8. PUBLICATIONS
6
9. BREF RAPPEL HISTORIQUE DES TRAVAUX
6
ANNEXES


1. INTRODUCTION
Le présent rapport scientifique décrit et commente l’expérimentation menée au Burkina
Faso dans le cadre de la troisième phase du Projet intitulé :
“Amélioration génétique de
l’adaptation à la sécheresse de 1’Arachide” (Contrat CEE No TS*-CT 93-0216). Elle se
compose de deux actions de recherches suivantes :
0
Essai sur les lignèes ISRA /SP 1 / FP.
Des deux mille (2 000) graines F2 provenant de la première sous-population SP 1
envoyées par I’ISRA pour poursuite de sélection, un certain nombre de variétés prometteuses
fixées ont été obtenues après six années d’expérimentation. Les plus performantes ont fait
l’objet d’un essai ISRA No 1. Cette opération compare 9 lignées F9 résistantes à la sécheresse
aux deux témoins chico (précocité) et 55-437 (productivité) en bloc de Fisher de 8 répétitions
de 4 lignes de 6 m par variété. Les lignées à performances moyennes sont regroupées dans un
essai appelé ISRA No 2 comportant le même dispositif que l’essai No 1 mais regroupe 6 lignées
avec 5 répétitions.
Ces deux essais sont implantés à Gampela, situé à 22 Km à l’Est de Ouagadougou
avec une pluviométrie de 700-900 mm Selon la disponibilité en semences des deux types
d’essai, un autre essai est conduit à Pobé (zone Nord avec 400-600 mm). Cet essai compare 8
lignées aux témoins précédents,
Sèlectiun sur families ISRA /SP 2 /F4.
?
Il s’agit de 84 familles de la deuxième sous-population (SP 2) envoyées par I’ISRA au
Sénégal pour poursuite de la sélection au Burkina Faso, dans le but d’obtenir une ou plusieurs
variétés précoces (75-80 jours) productives et physiologiquement adaptées à la sécheresse. Cet
essai est implanté à Gampela. Les familles sont semées ligne par ligne et intercalées toutes les
6 lignes de deux lignes de témoins (55-437 et chico).
2. ASPECT CLIMATIQUE DE LA CAMPAGNE: DE CULTURE
Le tableau ci-dessous récapitule les pluviom&ies (mm) mensuelles enregistrées sur
trois stationsde 1’INERA d’Avri1 à Octobre 1995 et leurs totaux. A titre de comparaison, les
totaux correspondants de 1994 étaient respectivement de 998 mm, 930 mm et 726 mm.
Tableau No 1 : Pluviométries mensuelles et totales en 1995.
Mais
Site
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août Septembre Octobre
Total
Gampela
5
56
166
165
170
133
1 3
708
Kamboinsé
10
89
157
9 6
176
182
43
753
t
Pobé
-
45
91
9 2
181
6 4
6
479

La campagne 1995 à l’inverse de l’année précédente a été défit
diminution de 290, 177 et 247 mm de pluie respectivement à Gampela, Kar
Cette situation traduit la variation des résultats obtenus allant du bon au ma
ont été réalisés dans la première semaine de Juillet dans les deux sites.
campagne a été éprouvante pour les plantes qui n’ont pas bénéficié de pluie ut
et pendant les dix jours suivants pour se développer ; c’est ce qui expliquer;
levées enregistrées dans les différents essais. Par suite de manque d’eau en fir
non seulement affecté la qualité des graines et des gousses mais a aussi condu
des conditions souvent précaires.
I
1
3. METHODOLOGIE
i
3. 1.
Essais sur les lignées ISRA /SP 1 ./F9
L’essai No 1 de Gampela compare 9 lignées aux deux témoins chico et 55-437 dans les
conditions du centre du Burkina Faso).
Dispositif expérimental : blocs de Fisher à 8 répétitions (88 parcelles de L lignes de 6 m
chacune soit au total 164 pieds par parcelle de 1 3 1.2 graines par lignée ou témoin).
Réalisation
f
r
Semis à plat (40 cm x 15 cm), une graine par poquet.
t
.
Application de 100 kg / ha d’engrais à la levée.
/
*
Comptage de levée au 1 Sème jour après semis.
5
I
.
Désherbages, traitements phytosanitaires à Ila demande.
!
I
Test de vigueur au 50ème jour après le semis.
i
.
Récolte par parcelle : chico est récolté après à 75-80 jours, trois lignées
et 15 1 - 12) sont récoltées au 1 OOème- 1 OSème jour après semis et les i
jour.
.
Comptage des pieds présents à la récolte.
.
Pesée des gousses et des fanes après deux semaines de séchage sur la pl rcelle ou sur
une aire.
.
Analyse de récolte sur un échantillon moyen de 1 kg de gousses par vati été (y compris
analyse de maturité).
Au total les paramètres suivants sont calculés et éventuellement soumis à comparaison
statistique :
Analyse statistique
Pas d’analyse
- pourcentage de pieds levés
- rendement au décorticage en graine toi t venant (%)
- pourcentage de pieds récoltés
- rendement au décorticage en graines d = semence (%)
- rendement en gousses g / pied
- taux de maturité (%)
~
- rendement en gousses kg / ha
- poids de 1100 graines de semence
- rendement en fanes kg / ha
L’interprétation statistique des pourcentages de pieds levés et récoltés
fois directement et par le biais de la transformati.on en arc sinus racine.
groupes de moyennes est faite par le test de Newman-Keuls (5 %). En cas de
l’interprétation après transformation qui prévaut et qui s’inscrit dans les tablea
Le logiciel de calcul statistique utilisé est STATITCF.
2

L’essai No 2 de Gampela compare 6 lignées aux deux témoins chico et 55-437. Le dispositif
expérimental est un essai en blocs de Fisher de 5 répetitions de 40 parcelles de 3 lignes de 6 m
chacune soit 123 pieds par parcelle et 615 graines par lignée ou témoin. Les conditions de
réalisation sont les mêmes que celles de l’essai précédent.
L’essai de Pobé compare 8 lignées aux mêmes témoins dans les conditions du Nord du
Burkina Faso. Le dispositif expérimental est un essai en blocs de Fisher de 8 répétitions soit 80
parcelles de 4 lignes de 6m chacune (164 pieds par parcelle et 1 3 12 graines par lignée ou
témoin). Les conditions de réalisation sont identiques à celles de l’essai No 1.
3. 2.
Sélection sur familles ISRA /SP 2 /F4
Cette opération s’est déroulée à Gampela. Vu la grande variabilité du nombre de graines
disponibles par famille SP2, 3 classes ont été distinguées, faisant chacune l’objet d’un dispositif
particulier : No 1 pour familles de 12 à 16 graines et plus (24 familles, 28,6 %), No 2 pour
familles de 7 à II graines (36 familles, 42,8 %), No 3 pour familles de 2 à 6 graines (24
familles, 28,6 %). Chaque dispositif consiste en lignes contiguës intercalées toutes les six lignes
de deux lignes de témoins 55-437 et chico. Les lignes ont 3 m (16 graines max.), 2 m (I I
graines max.) et 1 m (6 graines max.) respectivement selon les dispositifs No 1, No 2, No 3.
Dans les dispositifs en lignes, l’écartement entre poquets est porté à 20 cm afin de permettre
une meilleure croissance des plantes.
La récolte a été effectuée famille par famille et pied par pied après 80 jours de semis.
Les critéres de sélection ont porté sur l’examen des gousses et des graines, le pourcentage de
maturité, le poids de 100 bonnes graines et le rendement gramme par pied en gousses.
Le numéro du pied noté 16-6 signifie :
16 = numéro de la famille ;
6 = le pied No 6 de la famille.
4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
4. 1.
Lignées ISRA physiologiquement adaptées 8 la sécheresse de la SPl.
4. 1. 1.
Essai No I de Gampela
L’examen du tableau 2 permet de formuler les commentaires suivants : la levée a été
satisfaisante avec des pourcentages compris entre 82 et 90 % pour les lignées 102 G-7, 15 I-7,
2 A-7,21 B-9 a et 21 B-3, moyenne pour 55-437, chico, 29-2-5 et 29-2-l dont le pourcentage
varie entre 64 et 73 % et médiocre pour les deux lignées (608-2-6 ; 15 1- 12) de l’ordre de
40 %. Les pertes en végétations ont été dans l’ensemble modérées de l’ordre de 2 points. Les
rendements individuels en gousses varient entre 15 et 3 1 g. Les meilleures lignées pour ce
caractère sont : 15 l- 12 et 608-Z-6 statistiquement supérieures aux deux témoins. Le
classement interlignées pour les rendement gousses à l’hectare se présente de la manière
suivante : la 102 G-7 vient en tête avec 3 430 kg / ha;, suivent les lignées 2 1 B-3, 2 1 B-9 a avec
des productions respectives de 3 035 et 3 085 kg / ha. La lignée peu productive est la 29-2-l
avec 1 880 kg / ha. Les rendements en fanes donnent lieu à des différences significatives. Le
témoin chico et la 29-2-I se classant en tête du lot avec respectivement 3 840 et 3 925 Kg / ha.
Au plan de la production totale de matière sèche, 3 lignées et les deux témoins (102 G 7,
21 B-9 a, 21 B-3, 55-437 et chico) dépassent 6 tonnes / ha, ce qui constitue une excellente
performance.
3

Sous l’angle qualitatif les résultats sont moyens. Le rendement au décorticage est
généralement inférieur à 71 %. Le taux de graines1 des semences est médiocre pour l’ensemble
des lignées (inférieur à 53 %) sauf le témoin 55-437 qui a un rendement moyen de 70 %. Les
taux de maturité sont moyens et variables du fait des dates de récolte différentes selon les
cycles présumés. Notons que ces lignées sont d’assez forte taille par rapport aux deux témoins
sauf la 151-7.
Au total on peut retenir la bonne production de matière sèche de 3 lignées dépassant
6 tonnes / ha : 102 G-7, 21 B-9 a et 2 1 B-3. Les graines des lignées 21 B-9 a et 2 A-7 ont
respectivement 59 et 01 g / 100 alors que les témoins sont à 27,4 g (chico) et 39 g (55-437).
Cette particularité intéressante Perme:t d’envisager une destination sur le marché de l’arachide
de bouche.
4. 1. 2.
Essai sur lignées ISRA / F9 de Pobé.
Les résultats de cet essai sont récapitulés dans le tableau 3. Les taux de levée et les
pieds présents à la récolte sont médiocres, fluctuant respectivement entre 17,6-72,4 % et
13,9-62,3 %. Un important décalage entre le semis’ et la pluie (5 jours) est à l’origine de cette
mauvaise levée. La lignée la moins médiocre est la 21 B-9 a avec une levée de 72 % et une
densité à la récolte de 62,3 %. Malgré ce mauvais départ, les rendements en individuels en
gousses sont satisfaisants, de l’ordre dle 30 g pour 1”ensemble des lignées testées sauf la lignée
15 l-12 qui a une valeur très élevée pour ce caractère (62 g), Les productions à l’hectare des
gousses sont moyennes mais satisfaisantes pour les trois lignées de la série 21 B supérieures à
2 500 kg. En ce qui concerne la produ.ction en fanes à l’hectare, ces trois lignées se distinguent
en plus de la 15 I-7.
Les niveaux de qualité des lignées F9 à Pobé se présentent de la façon suivante : les
taux de maturité relativement bons pour les 7 lignées testées ; la maturité de la 21 B-10 est
médiocre (61 Oh). Dans l’ensemble les tailles des graines de semence supérieures à 47 g sont
plus fortes que celles des témoins (chico, 22 g et 55-437,30 g).
En résumé, 3 lignées sur huit se sont assez bien comportées à Pobé avec des productions de
gousses dépassant 2 600 kg / ha : 21 B-3,21 B-9 a et 21 B-10.
4. 1. 3.
Essai No 2 de Gampela
Les résultats de cet essai se trouvent regroupés dans le tableau 4 et appellent les
commentaires suivants : cinq des six lignées testées montrent une levée fluctuant de 75 à 85 %,
ce qui est un très bon résultat. La lignée 15 l-12 présente une très mauvaise levée (26 %). Les
pertes en végétation ont été modérées (1-5 points) pour J’ensemble des lignées. La moyenne de
production en gousses par pied est identique à celle de l’essai No 1 (23 g contre 22,8 g) avec
des disparités importantes 11,2 à 36,s g. La 15 l-12 est en tête. La lignée 150 J-l -4 avec sa
production en gousses de 3 135 kg / ha est statistiquement supérieure aux autres. La 102 G-7
et les deux témoins (chico et 55-437) sont statistiquement équivalents avec des productions en
gousses à l’hectare respectives de 2 880 kg / ha, 2 680 kg / ha et 2 885 kg / ha à la lignée de
tête. La lignée 150 J-l -4 se trouve encore en tête avec une production en fanes de 3 970 kg/ha,
statistiquement équivalente aux deux témoins. La production totale en matière sèche de cette
dernière dépasse 7 tonnes / ha, ce qui constitue un très bon résultat.
Les rendements au décorticage sont moyens (59-72 %) et ceux des graines de semence
assez faibles. Le taux de maturité est satisfaisant (I> 70 %). Trois Iignées de la série 21 B
possèdent une taille de graines (56-58 g / 100) meilleure aux autres lignées testées (46-50 g) et
nettement supérieure au témoin de productivité 55-437 (41 g). Ces trois lignées pourraient
constituer des arachides de bouche.
4

La meilleure lignée ressortissant de cet essai est la 150 J-l-4 pour sa production en
gousses, en fanes et en matière sèche totale. Les lignées de la série 21 B ayant d’assez bonnes
productions en gousses et en fanes par hectare possèdent les plus fortes tailles en graines et
peuvent être orientées vers la recherche de variétés de bouche.
4. 2.
Sélection sur familles ISRA / SP2 / IF4
L’examen opéré pied par pied à la récolte, suivi de celui réalisé sur la qualité de la
récolte a conduit à la sélection de 41 pieds dont les résultats figurent au tableau 5. D’une façon
générale, le taux de maturité de tout le matériel végétal retenu a donné des résultats assez
satisfaisants après 80 jours de semis. Les pieds retenus ont un taux de maturité variant entre 70
et 100 %. Les poids de 100 bonnes graines relativement moyens donnent lieu à des valeurs
comprises entre 34 et 64 g / 100 avec 10 pieds dont les chifl?es dépassent 50 g / 100.
Les rendements en gousses individuels ont été très élevés , atteignant même 90 g peut
être à cause du fait que les semis ont été réalisés à l’écartement de 20 cm entre poquet au lieu
de 15 cm comme d’habitude, ce qui a permis aux plantes de se développer un peu plus et
donner une forte production.
C’est sur ces 4 1 numéros que portera l’expérimentation 1996, compte tenu des
enseignements consécutifs à l’examen qualitatif sur table des gousses et des graines de ce
matériel.
5, CONCLUSION
La campagne agricole 1995 a été caractérisée par une pluviométrie très inférieure a
celle de l’année précédente par une baisse de près de 200 mm par site expérimental et une
mauvaise répartition des pluies tout au long de la culture (dans la zone Centre et Nord). Les
résultats obtenus ont souvent été meilleurs à Gampela qu’à Pobé en ce qui concerne les
différents essais en expérimentation.
Les mauvaises levées observées partout sont dues aux mauvaises conditions de semis
(décalage de 4 jours entre la pluie utile et le semis). Malgré ces mauvaises conditions de
culture, certaines lignées testées se sont pourtant bien comportées en témoignent les lignées
ISRA de la série 21 B qui se sont distinguées par leur bonne production en matière sèche.
6. MISSION ET COOPERATION
13
Monsieur Jean GAUTREAU précédemment Conseiller Technique du Programme
.Protéagineux depuis 1989, impliqué dans les travaux du présent projet, au terme de son séjour
au Burkina Faso est rentré définitivement en France le 20 Juin 1995. Nous le remercions du
service rendu et lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles fonctions,
II
Dans le cadre d’une étude diallèle entrant dans la préparation d’une thèse de 3ème cycle
de Bertin ZAGRE, une demande d’assistance (stage d’un mois pour des croisements) a été
adressée à I’ICRISAT / Centre Sahélien à Niamey au Niger qui atteste avoir reçu la demande
qui est en étude.
.
Une mission d’échange d’expérience proposée par la partie Burkinabé et adressée à
Mme Daniel CLAVEL en vue de se rendre à Bambey au Sénégal n’a pu se réaliser.
5
----

7. ACTIVITES DU PROCHAIN SEMESTRE

Poursuite du processus de selection génétique sur la Zème sous-population issue du
second cycle de sélection récurrente menée à I’ISRA de Bambey reçue en Novembre 1994,
comportant 84 familles.
.
Poursuite également des essais comparatifs des lignées ISRA de la première sous-
population dans trois sites expérimentaux : Gampela au Centre, Pobé au Nord et Kouaré à
l’Est.
8. PUBLICATIONS
B. ZAGRE, D. BALMA, J. GAUTREAU : Amélioration de l’arachide (zone Centre et
Nord). Rapport d’activités de la campagne 1995.
B. ZAGRE, D. BALMA, J, GAUTREAU : Amélioration de l’arachide (zone Centre et
Nord). Rapport de synthèse 19915.
B. ZAGRE, D. BALMA, J. GAUTREAU : Amélioration génétique de l’adaptation à la
sécheresse de l’arachide (Contrat No TS 3*- CT 93-0216). Rapport d’activités période
Mai à Octobre 1995.
B. ZAGRE, D. BALMA, J. GAUTREAU : Amélioration génétique de l’adaptation à la
sécheresse de l’arachide : Rapport scientifique annuel de Mai 1995 à Avril 1996 (Contrat
No TS 3*- CT 93-0216).
9. BREF RAPPEL HISTORIQUE DES TRAVAUX.
De 1989 à Mars 1995, les années d’expérimentation se sont succédé. sans interruption
durant six campagnes agricoles consécutives, ceci dans le cadre de deux actions de recherches.
La première action a porté sur l’expérimentation comparative de nouvelles variétés de
Cycle très précoce (75-80 jours), face à deux témoins chico (précocité) et TS 32-1
(productivité). Les variétés testées provenant de trois origines géographiques : série GC venant
de I’ISRA au Sénégal, série ICGS de I’ICRISAT / Centre Sahélien à Niamey au Niger, série
AHK de I’INERA au Burkina. Les meilleures variétés ont été ICGS-26, ICGS-3 1, AHK 85 19,
AHK 85-3. Leurs performances ont été égales et parfois supérieures à celles du témoin le plus
productif et leur longueur de cycle a été équivalente à celle de chico.
La seconde action a consisté en une sélection généalogique sur une première sous-
Population améliorée pour la tolérance à la sécheresse (à partir d’un croisement pyramidal de 8
parents et d’une sélection récurrentes). Elle portait à l’origine sur des lignées F2 / ISRA
actuellement au stade F9 (graines), Au cours du processus continu de sélection, les critères
principaux retenus ont été la productivité en gousses, la précocité et la grosseur des graines.
Les témoins utilisés à titre de référence ont toujours été les deux variétés chico (cycle) et
55-437 (productivité). On dispose maintenant d’une quinzaine de lignées fixées (répondant aux
critères choisis) qui font l’objet de test comparatif deux campagnes. Cette phase de l’action de
recherche se trouve ainsi proche de son terme. :Elle est actuellement remplacée par une
démarche équivalente prenant le relais et portant à partir de 1995 sur une seconde sous-
population améliorée (donc théoriquement meilleure que la première) fournie par I’ISRA. Pour
cette nouvelle sous-population, 41 pieds ont été retenus et feront l’objet d’expérimentation
pour la campagne 1996.
6

A N N E X E S


Tableau 2 Essai N’ 1 sur lignées ISBA F9 / SP 2 - Gampela 1995
Variétés
% Levée % Pieds Rendement Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Pourcentage
Poids
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorticage
graines semence
maturité
100 graines
(g I pied)
(kg I ha)
(kg / ha)
(T V %)
(%)
saines
21 B-3
83.8 b
81.8 b
22,3 c
3 035 b
3070d
69.9
34
55,8
51
21 B-9 a
86.3 ab
84.4 b
22.0 c
3085b
3015d
65.1
45.3
76.7
59
2 A-7
90.2 a
89.4 a
18,9d
2810 bc
2605e
65.4
46.5
71 .l
61.1
29-2-l
77.2 c
75.5 c
15.0 e
1880f
3935a
71.9
48.5
75.9
47.5
29-2-5
64.5 d
62.9 d
21.8 c
2280d
3 465 bc
71,2
52
64.5
46.4
151-7
85.2 b
83.0 b
17.0 d
2340d
3410bc
70.8
39
81.3
38.1
151-12
42.3 e
38.5 f
31 .O a
1 980 ef
1990f
70.8
47.4
76.1
50.2
102 G-7
82.3 b
79.6 b
25.8 b
3430a
3160cd
62,9
36.7
82.4
48.1
608-2-6
45.5 e
43.0 e
30.3 a
2160de
3070d
64
52.1
79,6
44.7
chico
74.4 c
72,9 c
22,2 c
2685~
3840a
69
52.1
61
27.4
55-437
73.3 c
71.9c
24.6 b
2 940 bc
3715ab
70.6
70.6
81.7
39.5
~-
cv %
5.6
5.5
8.5
8.8
8
F traitement
?? *
??*
t.
*t
? ? ?

Tableau 3 : Essai sur lignées ISRA F9 - Pobé 1995
-
Variétés
% Levée
% Pieds Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Pourcentage
Poids
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorticage
graines semence
maturité
100 graines
(9 1 pied)
(kg 1 ha)
(kg 1 ha)
(-r v %)
(40)
saines
21 B-3
65.1 b
54.1 b
29.3 cd
2 655 ab
2 095 bc
69
47.1
86.4
48.9
21 B-9 a
72.4 a
62.3 a
28.9 cd
2995a
2145bc
70.4
59.7
87.5
55.3
21 B-10
63:7 b
54.3 b
29,1 cd
2 595 ab
3135a
72.3
62.6
iii ,8
52.7
29-2-5
39.0 d
31.9e
33.4 e
1 765 de
2 055 bc
75,6
64.6
90.2
51.5
151-7
61.5 b
48.6 bc
26.3 d
209ocd
2 340 b
73,6
60.7
80.2
49,6
151-12
17.6e
13,9f
61.6 a
1 420 e
1 855 bc
72.3
63.4
84.5
52,3
150-5-l -5
58.6 b
47.6 bc
30.8 cd
2 420 bc
2 070 bc
71.7
58.6
83,3
48,6
608-2-6
22.3 e
19.4 f
89.6 b
1 585 e
1 820 bc
62.7
47.9
91.2
47.4
chico
43.2 d
38.1 d
34.7 cd
2190bc
1 575 c
71.3
40,6
93
22.8
55-437
52.1 c
43.3 cd
35.6 c
2 480 bc
2 080 bc
71.2
59,7
85.2
30,7
cv%-
9.9
13.8
16.4
15.1
18.9
F traitement

Tableau 4 : Essai N” 2 sur lignées ISBA F9 / SP 1 - Gampela 1995
-~
Variétés
% Levée
% Pieds
Rendement
Rendement Rendement
Rendement
Rendement
Pourcentage
Poids
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorticage
graines semence
maturité
100 graines
(9 1 pied)
(kg f ha)
(kg f ha)
(-r v %)
W)
saines
21 B-1
84.2 ab
82.3 a
18,3d
2500 b
3250 bc
59.1
34.2
82.4
64,8
21 B-8
80.0 abc
75.6 a
19.8 cd
2470 b
3035 bc
62.3
45
70
58.2
21 B-10
81.1 a
!1,2e
1510 c
2945 b^
62.4
40.3
85
SS,9
151-12
26.3 e
23.2 c
36.8 a
1380 c
1775 d
72
51.5
77
50.5
102 G-7
75.8 bc
71.4 a
24.6 bc
2880 ab
2730 c
65.1
56
85.9
46.4
150 J-l -4
85.8 a
82.4 a
22.9 bcd
3135 a
3970 a
65.6
48
79
49.4
chico
72.4 c
71.5 a
22.7 bcd
2680 ab
3805 a
71.5
49
83
31.2
55-437
64.1 d
62.4 b
28.0 b
2885 ab
3545 ab
72.1
56.1
78.2
41
-
-
-
c v %
7.2
8.4
14.1
11.5
11.3
F traitement

Tab‘leau 5 Résultats de la génération F4 dela sous Population SP2:
Récherche de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse.
No du pied
% de Maturith
Poids de
Rendement
Graines
100 BGrs *
g/pied
disponibles
l-2
100
60
'52
19
1-3
93
56
36
23
6-l
100
43
55
28
14-1
100
48
72
32
15-4
88
51
55
25
16-2
93
51
32
20
16-6
95
34
34
32
24-3
100
36
76
25
24-5
94
35
76
39
28-l
100
46
35
17
37-l
100
32
62
30
37-5
94
34
67
30
38-3
87
42
40
20
38-4
85
40
21
20
41-4
94
45
75
20
42-4
100
54
71
30
44-3
76
51
39
20
48-2
92
54
75
20
55-1
70
35
74
29
62-1
86
37
76
19
63-l
100
43
44
20
63-5
90
41
60
30
71-3
100
46
34
20
71-6
100
44
36
18
84-2
95
45
30
21
5-2
87
34
80
30
5-3
100
45
27
20
10-5
100
45
64
20
34-7
92
34
54
24
54-4
93
38
30
20
65-8
100
35
78
20
70-3
100
41
34
20
80-2
88
56
23
15
33-l
100
54
70
20
11-1
100
44
90
20
20-4
75
45
48
20
25-3
87
49
64
20
56-3
93
51
65
20
61-1
70
36
51
20
79-l
92
50
45
20
79-5
93
64
35
20
* bonnes graines
41

ANNEXE 3 BOTSXANA

A REPORT ON GROUNDNUT
IMPROVEMENT RESEARCH IN
BOTSWANA
1994/1995 SEASON.

Variety evaluation
Introduction
Cjilseed crops are a source of edible oil and protein for human
diet and livestock feeds. The oils also have various
industrial uses. Groundnuts, sunflower, soybean and sesame are
among the oilseed crops grown worldwide. They make up a major
component of agricultural systems in most developing
countries. In Botswana there is a need to increase grain
yields and oil content of oilseed crops to ensure a stable
supply and an increased potential for processing and better
returns for the producers. Vegetable oil intended for human
consumption constituted about 35 million Pula worth of imports
in 1994/95 (External Trade statistics, 1995). Increased
production and reliable supply of oilseeds might create an
incentive to industry to set up oil extraction plants and thus
reduce the importation of edible oils. Research therefore
seeks to develop technologies that will promote increased
production.
Work is continuing on the evaluation of groundnut germplasm
for adaptation and high yield potential under Botswana
conditions. Both varieties obtained through collaboration with
the SADC/ICRISAT Regional Groundnut Improvement Project and
other institutions such as ISRA in Senegal were evaluated in
rnulti-locational and observational trials.

2.2 Materials and methods
Groundnuts
Several multi-locational trials were conducted in 1994/95
season.
Randomised complete block design with four
replications was comrnonly used unless otherwise stated. A plot
was comprised of 3 or 4 rows of 6m length, 0.75m apart and
within row spacing of O.lOm was used. The plots were
continuous with no path between two plots in the same block.
Single superphosphate (200 kg/ha) and LAN (100 kg/ha) were
applied immediately after emergence. Gypsum was applied at
flowering at a rate of 500kg/ha. Data collected include
emergence stand (plants per hectare), final stand (plants per
hectare), days to 50% flowering, haulm weight, pod weight,
;shelling %, and 100 seed weight. Pesés and diseases were
monitored throughout the season.
12.3 Results and Discussion
2.3.1 Short Duration Variety Evaluation Tria1 1 (EX - ICRISAT)
,Significant differences among lines were only observed for pod

yield. The best line (ICGV 92194) gave yields 37% higher than
the composite(GC8-13/35) of the best selections from the
Botswana-Senegal breeding programme (Table 1). However, the
shelling percentages were low, thus resulting in low grain
yields.
2.3.2 Short Duration Variety Evalu(ation Tria1 2
There were significant differences among lines in emergence
and final stand, days to !50% flowe:ring, pod yield, haulm
weight, shelling percentage and 100 seed weight. Several lines
gave
yields above the overall mean, however,
Sellie, the
commonly grown variety is still pe:rforming comparatively well
(Table 2). The best yielder ICGV 9,2263
has low shelling
percentage, and ICGV 92238 has a combination of good yield and
a high shelling percentage, which is desirable in achieving
good grain yield.
2.3.3 Selections for earliness and dormancy (ex-ICRISAT)
The lines were significantly different for emergence and final
stand, days to 50% flowering, haulm weight, pod weight,
.shelling percentage and 100 seed weight. Most of the lines
performed well over the mean and out yielded the check variety
55-437 (Table 3). The best yielder had 33% yield advantage
over the check variety. Shelling percentages of the lines were
high (up to 72%), indicating good seed fill, an important
characteristic which is difficult to maintain under dryland
production.
2.3.4 Regional Spanish groundnut variety tria1 (ex-ICRISAT)
At Sebele there were significant differences among varieties
in a11 measured variables,, with several varieties giving above
average yields(Table 4). The check varieties, Sellie and 55-
437 gave yields above 1500 kg/ha, iand the best line only 4%

more than
Sellie,
the commonly grown variety.
Similar results were obtained at Mahalapye with a11 the
measured variables being significantly different among
varieties (Table 5).
Variety SS-4137 was superior in both
yield and shelling percentage when compared to the rest of the
lines.

Table 1: Yield, yield components and other variables measured
on groundnut lines selected for short duration at Sebele (ex-
:ICRISAT) .
Acte.
Emer
Days
Final
Haulm
Pod
Shell
100
number
stand to
stand
weight
yield %
seed
(000)
50%
(000)
kg/ha
kg/ha
wt
plant
flo-
plant
(g)
/ha
wer
s/ha
ICGV 92194
60
26
73
2535
1571
56.9
34.1
ICGV 92195
61
27
74
2282
113
61.2
28.4
ICGV 92197
61
26
71
2751
1027
54.5
33.1
ICGV 92198
62
25
58
2018
428
57.7
29.6
ICGV 92199
66
26
64
2323
837
61.7
38.6
ICGV 92200
61
25
67
2517
823
57.2
31.6
ICGV 92201
62
26
69
2537
611
56.4
31.5
ICGV 92203
65
25
72
3301
1145
62.7
34.0
ICGV 92204
64
26
70
1701
823
62.3
46.9
ICGV 92206
62
26
70
947
566
64.2
27.6
ICGV 92207
69
25
68
2514
998
61.6
39.1
ICGV 92208
63
25
68
2155
556
51.2
34.0
ICGV 92209
65
26
71
2865
948
54.1
31.8
ICGV 92210
58
25
62
3786
650
47.5
32.3
ICGV 92211
64
26
75
3384
940
54.0
37.2
ICGV 92212
65
25
69
1942
826
61.0
32.4
ICGV 92214
1076
61.4
34.1
ICGV 92216
1213
57.0
32.5
ICGV 92217
1068
55.5
32.6
ICGV 92219
918
51.9
31.1
ICGV 92220
906
60.5
32.5
ICGV 92221
948
59.1
30.5
ICGV 92222
1314
62.3
45.9
ICGV 92224
752
52.5
33.4
ICGV 92227
881
44.3
35.0
ICGV 92228
605
52.8
29.7
ICGV 92229
1133
58.8
33.2
ICGV 92230
712
57.4
33.7
ICGV 92231
1073
55.9
37.5
ICGV 92232
751
39.0
30.4
ICGV 92233
1142
61.7
30.4
ICGV 92234
1263
53.1
29.9
ICGV 92235
972
69.1
33.7
ICGV 92237
816
60.0
31.9
1150
65.7
32.5
1052
64.5
40.0
933
57.4
33.6
24
11.4
12.3
223
6.54
4.13
Eff.over
162
105.3

Table 2: Yield, yield components and other variables measured on groundnut lines
selected for short duration at Sebele (ex-ICRISAT)
Accession
Emer
Final
Days
:Pod
Haulm
Shell
100 seed
number
stand
stand
to
:yield
weight
%
weight
(000)
(000)
50%
:kg/ha
(kg/ha)
(grams)
plants
plants
flow-
/ha
/ha
ering
ICGV 92238
56
69
27
1090
2715
76
30
ICGV 92239
62
75
25
1072
2231
58
28
ICGV 92240
68
78
26
1248
2972
58
31
ICGV 92241
71
78
24
1200
2316
59
30
ICGV 92242
62
69
25
923
2210
58
29
ICGV 92245
75
79
26
1046
2656
62
34
ICGV 92247
63
75
26
648
3044
40
28
ICGV 92249
79
84
26
819
3520
48
31
ICGV 92250
65
67
28
547
3016
43
32
ICGV 92251
64
71
27
1223
3161
56
32
ICGV 92252
64
68
27
980
2582
61
39
ICGV 92253
63
72
25
704
2038
59
30
ICGV 92255
61
69
25
1088
2456
66
3
ICGV 92257
67
72
28
931
2653
57
32
ICGV 92258
68
75
26
1133
2608
60
38
ICGV 92259
66
79
28
1057
2857
57
39
ICGV 92260
74
75
25
1142
2632
63
35
ICGV 92261
74
79
25
842
1981
62
30
ICGV 92263
64
72
27
1509
2818
55
35
ICGV 92267
70
76
27
a092
2084
56
27
ICGV 92270
59
64
29
1088
2103
50
33
S 45/46
67
74
28
1241
2902
68
54
Sellie
77
95
25
1460
3523
59
34
ICGS 31
68
76
29
1231
2981
62
30
GC 8-13/3S
67
73
26
1126
2658
64
30
1058
2669
58
19.4
20.3
11.4
205.6
541
6.7
158
144
125

Table 3: Yield , yield components and other variables measured on
groundnut lines bred for earliness
and dormancy (ex-ICRISAT)
Acc. Numher
Emer
Day8 to
Final
Haulm
POd
Shell
100
stand
50%
stand(01
weight
weight %
seed
(000)
flowe-
00)
(kg/ha
(kg/ha
weigh
plant
ring
plants
1
)
t (g)
s /ha
/ha
ICGX-SM 88081/5/69
86
28
116
3346
1276
71
33
ICGX-SM 88081/5/24
75
29
96
3253
1205
72
38
I C G X - S M
88082/5/1
87
27
130
3434
1474
72
34
ICGX-SM 88083/5/2
9 1
28
120
3469
1403
71
36
I C G X - S M
88081/5/73
8 6
25
111
3168
1225
71
34
ICGX-SM
88081/5/67
77
27
93
2223
1113
72
42
ICGX-SM 88081/5/19
84
24
109
3219
1444
72
36
ICGX-SM 88081/5/63
70
28
90
3479
1077
62
53
ICGX-SM 88081/5/20
88
26
99
2432
920
57
40
ICGX-SM 88081/8.50
70
27
67
3249
1280
71
37
ICGX-SM 88083/5/7
90
26
120
3712
1 1 7 9
65
35
I C G X - S M
88084/5/24
79
26
107
3089
986
58
45
ICGX-SM 88083/5/20
91
26
116
4082
1606
68
34
ICGX-SM 88083/5/5
82
26
99
3796
1 0 1 9
66
37
I C G X - S M
88083/5/3
83
26
80
4130
990
65
34
ICGX-SM 88084/5/23
89
3381
1223
62
42
ICGX-SM 88083/5/45
93
25
125
3146
1 1 9 3
67
40
ICGX-SM 88084/5/17
87
30
1 0 9
4062
1648
69
46
I C G X - S M
88083/5/29
83
28
106
3440
1680
68
39
ICGX-SM 88084/5/21
76
26
104
3373
1518
68
42
ICGX-SM 88081/5/2
3211
1213
64
39
ICGX-SM 88093/5/3
81
25
102
3335
1507
71
35
55-437
2511
1258
65
47
ICGX-SM 88088/5/12
84
27
104
2505
1326
71
44
3574
1397
69
34
3305
1286
67.5
39.2
14.8
5.7
7.2
15.2
190.6
3.8
2.8
503
135.6
-
133

Table 4: Yield and yield components of lines evaluated at Sebele
-
- --
Acc. nunher
Eh-ter
Days
Final
Haulm
Pod
Shel
100
stand
to
etandl
weight
Yield
1%
seed
(OOO)/ha
5 0%
(000)
(kg/ha)
(kg/ha)
wt
flo-
/ha
(9)
wer
-
- -
-
ICGV 87119
78
2 9
96
3196
1536
67
43
ICGV 87069
85
2 6
94
3916
1276
66
42
ICGV 87063
83
2 I3
77
3683
1338
68
33
ICGV 87981
75
2 !j
93
3301
1630
68
34
ICGV-SM 91001
66
2 7
72
3480
1470
62
46
ICGV 86950
86
2 4
104
3282
1498
68
38
ICGV-SM 87069
69
27
83
3358
1653
59
42
ICG 11215
80
25
85
3647
1416
56
41
ICG 9212
69
2 !9
80
3012
1382
63
45
ICGV 87003
76
2 19
91
3063
1618
60
44
ICGV-SM 90015
77
29
92
3540
1218
59
48
ICGV-SM 91002
69
30
88
4587
1269
53
47
FLOWPR-11
65
26
78
3026
1539
65
40
SELLIE
80
26
122
3349
1583
66
33
55-437
86
2'7
100
-
- - - -
3461
1556
70
31
MEAN
76
27
91
3460
1465
63.5
40.6
CV(%)
8.4
9.0
17.4
11.9
13.1
9.7
10.1
SE
6.4
2.4
15.8
-
- - - -
41.3
192.7
6.1
4.1

Table 5: Yield and yield components lines evaluated at Mahalapye
Acc. numher
Ezner
50%
Final
Haulm
Pod
Shell
100
stand
flo-
stand
wt
Yield
%
seed
(000) /
wer
‘000
kg/ha
W/ha
wt
ha
plants/
(ST)
ha
ICGV 87119
23
33
16
1406
748
65
54
ICGV 87069
28
29
19
1378
844
67
60
ICGV 87063
27
30
17
1146
812
64
37
ICGV 87981
25
30
15
1356
727
70
46
ICGV-SM 91001
29
34
14
1324
773
61
58
ICGV 86950
29
29
22
1442
772
68
46
ICGV-SM 87069
20
32
16
1306
806
65
58
ICG 11215
28
30
20
1325
786
66
52
ICG 9212
18
32
15
1283
551
68
60
ICGV 87003
22
30
12
1177
795
70
57
ICGV-SM 90015
26
34
19
1296
565
61
59
ICGV-SM 91002
23
35
16
1767
650
67
59
FLOWER 11
22
31
18
1606
922
71
58
SELLIE
27
29
20
1291
794
66
42
55-437
25
29
20
1492
1008
71
43
MEaN
24
31
17.2
1373
770
66
52.6
cv(%)
17.9
7.7
25.1
25.8
23.7
8.9
10.5
SE
6.4
2.4
5.0
413
193
6.1
4.1

Across location analysis only showed significant differences in
yield between locations and among varieties, but the interaction was
not significant (Table 6). This indicated that the major differences
are environmental with some genotypic variations within locations.
2.3.5 Preliminary Early matturity trial, Botswana - Senegal
The lines in this tria1 are selections from the Botswana-Senegal
collaborative breeding effort. Significant varietal differences were
observed in haulm weight, pod yield, shelling percentage and 100
seed weight. Several lines gave yields above the mean and out
yielded the check varieties Sellie and 55-437. The highest yielding
line 014 BS, gave a 26% yield advantage above that of the popularly
grown variety Sellie (Table 7). The average shelling percentage is

66.7%, while that of the best line is 67.3%. This is good
considering the low rainfatll received throughout the season. A
direct relationship does mot seem to exist between pod yield and the
other significant variables. However, the potential advantage of
high shelling percentages in reflecting good seed yield potential is
recognised. There is good potential for selection within this group
of lines.

.2.3.6 Evaluation for Adaptation and yield (ex-SARGEIT Plus)
Significant varietal differences were only observed for final stand,
haulm weight and shelling percentage. The variety ICGS 31 had the
highest pod weight (1.8 T/'ha),
followed by Flower-11 (1.7 T/ha).
Both of these lines had reasonably high shelling percentages, 65%
and 61% respectively. Flower 11, however had the largest seed size
(0.4Og per seed) as compared to ICGS 31 which had a seed weight of
0.33g per seed. Two lines,
S45 and S46 had significantly higher
shelling percentages, 71% and 72% respectively (Table 8). These
varieties are a11 in the pre-release stage. Pod weight made up 46%
of the total biomass in Flower-11, as compared to 38% for ICGS 31.
At Goodhope, significant differences among varieties were evident in
emergence stand, pod yield and haulm weight. ICGS 31, Flower 11 and
GC-8-13 had yields significantly higher than the rest, but their
shelling percentages were below the mean (Table 9). S46 had the
highest shelling percentage. Pod weight at Goodhope was low probably
due to low rainfall and termite damage.

At Mahalapye, the line ICGS 31 performed better than the rest of the
lines(TableiG), although pod yield was not significantly different
among the varieties.

Table 6: Pod yield of the lines evaluated at two sites
Acc. number
Sebele
Mahalapye
Mean
ICGV 87119
1536
748
1141.8
ICGV 87069
1276
844
1060.3
ICGV 87063
1338
812
1075.5
ICGV 87981
1630
727
1178.5
ICGV-SM 91001
1470
773
1121.3
ICGV 86950
1498
772
1134.7
ICGV-SM 87069
1653
806
1229.1
ICG 11215
1416
786
1100.9
ICG 9212
1382
551
966.6
ICGV 87003
1618
795
1206.3
ICGV-SM 90015
1218
565
891.7
ICGV-SM 91002
1269
650
958.7
FLOWER-11
1539
922
1230.8
SELLIE
1583
794
1188.4
55-437
1556
1008
1282.1
MEAN
1465
770.2
1117.8
cv (%)
13.1
23.7
16.8
SED
191.9
182.5
187.8

Table 7: Yield, yield components and other measured variables
of the early maturing lines evaluated at Sebele
-
Variety
Emer
Days to
Final
Haulrn
Pod
Shell
100
stand
50%
stand
Weight
weight
%
seed
Plant
flower
Plinnt/h
Kg/ha
Kg/ha
weight
/ha
a
(9)
' 000
'000
-
010 BS
84
26
110
31401
1452
68.9
32
053 BS
87
27
115
3150
1689
68.0
35
093 BS
90
27
109
3921.
1338
67.5
30
008 BS
86
27
113
3668;
1509
68.3
34
014 BS
86
26
108
4136
1790
67.3
32
064 BS
84
26
103
2847
1425
69.8
32
Sellie
80
27
96
3549
1414
67.3
35
55-437
81
26
101
3433
1505
69.5
33
0022 BS
81
26
106
3824;
1583
68.0
27
0024 BS
72
26
78
2823
1374
67.7
32
0035 BS
66
26
85
3190
1403
69.6
38
0044 BS
69
30
87
4143
1141
57.4
36
0046 BS
82
26
100
3742
1665
69.3
31
0049 BS
69
27
85
3930
1619
67.6
37
0058 BS
65
26
84
3118
1450
65.6
33
0060 BS
66
26
83
3724:
1498
68.1
39
0061 BS
65
28
80
2869
1427
59.5
33
0068 BS
50
26
65
2962
1309
66.8
37
0095 BS

Table 8: Yield, yield components of groundnut varieties
evaluated at Sebele (Ex- Sargeit P~UE~).
weigh
t
1713 61
40.0
1578 68
34.8
1294 68
31.4
1582 62
35.4
1237 60
42.6
1615 62
39.6
1610 64
37.6
1661 69
37.0
1381 65
31.1
1492 68
36.1
1601 71
40.6
1434 72
41.4
1853 65
33.52
1543 65. 37
13.7 8
5.9
SE
7.2
9.5
2.2
5.5
211
3.7
2.19
2.4

Table 9: Yield, yield components of groundnut varieties evaluated
at Goodhope (Ex- Sargeit plus).
Variety
Emerg.
Final
Days
Haulm
Pod
Shell
100
stand
stand to
weight
weight %
seed
Plants
plant
50%
Wha
Kg/ha
wt.
/ha
/ha
flow
'000
' 000
er
Flower 11
68
68
30
2109
326
65
34.6
Sellie
87
94
33
1696
304
64
32.6
55-437
52
53
33
1701
304
67
31.2
Agaat
94
101
3
1 2128
390
58
30.2
Harts
71
80
3
2 1230
193
70
39.3
Jasper
82
82
31
2175
378
68
40.7
Robbie
92
84
31
1970
281
65
30.2
Kwarts
82
87
34
1462
230
70
33.3
GC 8-13
83
83
32
2012
422
65
30.4
GC 8-35
85
84
32
1365
363
67
31.7
s 45
89
90
35
2215
309
63
39.8
S 46
85
83
37 1 1336
109
83
38.6
ICGS 31
91
88
30
2442
578
65
33.2
Mean
82
83
32
' 1834
322
67
34.3
C V
11.6
7.9
7.4
24
49.5
10..6
7.7
SE
9.5
9.5
2.4
439
159.2
15.8
2.65
- -

Table 10: Yield, yield components of groundnut varieties evaluated
at Mahalapye (Ex- Sargeit plus).
Variety
Emer-
Final
50%
Haulm
Pod
shell
100
gence
stand
Flo
wt
wt
%
seed
stand
plants
w-er
Kg/ha
Wr/ha
wt.
plants
/ha
/ha
’ 000
’ 000
~
--
Flower 11
41
31
30
2242
1067
60
49.6
Sellie
48
33
32
2400
859
65
40.2
55-437
50
41
32
1950
1315
68
42.9
Agaat
47
45
33
1854
763
62
41.3
Harts
40
36
32
1501
849
61
49.1
Jasper
38
32
30
2232
1126
60
52.6
Robbie
46
34
35
1644
775
59
42.9
Kwarts
53
34
30
1704
1062
67
45.2
GC 8-13
44
35
31
1401
1128
60
41.5
GC 8-35
40
48
31
1100
1217
62
42.6
52
41
35
2321
1086
65
44.8
50
42
35
1776
1186
64
44.5
48
38
30
1284
1404
68
40.0
46
38
32
1801
1064
63
44.4
31.7
26.7
6.1
39.4
37.2
7.3
9.6
14.6
10.1
2.0
70.9
396.2
4.6
4.25

At Pandamatenga, significant varietal differences were observed
only for pod weight (Table 11). Generally the yields were poor due
to termite damage, a common problem in the area.
Analysis of variante accro'ss sites showed significant differences
(PcO.001) among varieties and sites for emergence and final stand,
days to flowering, haulm wreight and pod yield, but only
significant differences (PcO.05) among sites for shelling
percentages (Table 12). Thte genotype x environment interaction was
only significant (PcO.001) for final stand. The overall mean pod
yield of 752 kg/ha was exceeded by varieties ICGS 31, Flower-11, S
45, Jasper and GC 8-35, some of which are in pre-release stage. It
is also interesting to note that the same varieties are among the

best performers at each of the sites (Tables 8, 9 and 10). Sebele
gave the highest site mean followed by Mahalapye, with Goodhope
and Pandamatenga giving low yields primarily due to termite
damage,
which is often aggravated by drought. It seems the
shelling percentages are good despite the low yields and limited
moisture especially at Goodhope. Generally, the varieties flowered
much earlier at Sebele than at other sites. This may have
implications on critical stages for moisture, rainfall
distribution and subsequently yield advantage.Its shelling
percentage was significantly higher than most varieties (Table
10) .
Significant differences were observed among varieties in emergence
and final stand, haulm weight, shelling percentage and 100 seed
weight. Although pod yield was not significantly different among
varieties, several varieties performed well above the mean. The
check variety 55-437 is one of the few varieties with a shelling
percentage of over 60%. The differences in haulm weight do not
seem to be related to those in pod yield or any of the measured
parameters (Table 12).
2.3.7 Drought Tolerance Variety Evaluation Tria1
Statistical analysis of the data showed no significant difference
among varieties evaluated in days to 50% flowering and pod weight.
There was however some significant differences (p ~0.05) among
varieties in a11 the other parameters. The highest yielding line

was ICGV 90114 (1.5 T/ha),, followed by the check 55-437 (1.4
T/ha). Both of these lines had a shelling percentage which was
reasonably high (Table 13). It seems there is no direct
association between haulm weight and pod yield or any of the other
parameters. For example, a haulm weight of 4.8 T/ha produced by
ICGV 90109 did not directly relate to the highest pod yield by the
same line as is observed in Table 113.

2.3.8 Variety Evaluation for Adaptation (ex-ICRISAT)
Significant differences were observed among varieties for days to
50% flowering, final stand, haulm weight and pod yield. Several


Table 11: Yield, yield components of groundnut varieties evaluated
at Pandamatenga (Ex- Sargeit plus).
Variety
Emergenc
Final
50%
Haulm
Pod
Shel
e
stand
Weigh
yiel 1
Flower t
d
plants/h
plants
%
a
/ha
Kg/ha
Wh
a

' 000
'000
Flower
90
34
33
832
311
32
11
91
40
33
588
62
60
Sellie
84
47
34
1314
64
58
55-437
99
38
34
953
94
49
Agaat
94
40
34
1249
32
56
Harts
87
41
34
788
39
72
Jasper
95
37
33
1207
99
53
Robbie
91
36
32
625
54
64
kwarts
99
33
33
543
64
71
GC 8-13
94
31
35
370
37
56
GC 8-35
84
31
33
501
76
55
s 45
98
32
37
452
32
69
S 46
93
43
35
945
79
64
ICGS 31
Mean
92
37
33
79.7
80.3
58
cv (%)
11.1
23.0
2.9
60.7
39.4
34.7
SE
10.2
8.5
1.0
484
31.7
20.3

lines including the check (Sellie) performed above the mean.
However this variety had at low shelling percentage. The highest
yielding line was ICGV 87379 (Table 14).
Table 12: Variety Evaluation for adaptation (ex-SARGEIT), results
across locations.

Variety
Eherg.
Final
Days
Haulm
Pod wt
shell
stand
Stand
to
wt.
(kg/ha
%
Plants
Plants
50%
(kg/ha
)
per
pe=
Flower
1
ha'000
ha'000
Flower 11
69
54
30
2182
854
54.7
Sellie
80
72
32
2011
701
64.2
55-437
64
54
31
2066
744
65.6
Agaat
84
76
31
2184
707
57.8
Harts
72
63
31
1766
578
61.7
Jasper
73
65
30
2309
790
65.7
Robbie
81
68
31
2149
691
60.3
kwarts
80
69
30
1828
752
67.5
GC 8-13
78
63
30
1693
750
65.2
GC 8-35
76
67
31
1262
777
63.5
s 45
78
66
33
2186
768
63.7
S 46
80
66
34
1816
690
72.1
ICGS 31
80
72
30
1907
979
65.7
Mean
77
66
Sebele
86
105
Goodhope
82
83
Mahalapye
46
38
Panda.
92
37
C!v 1%)
14.0
13.8
SE
10.8
9.1

Table 13: Yield, yield components of groundnut varieties
cevaluated for drought tolerance at Sebele (ex-ICRISAT)
Variety
Enter.
50%
Final
Haulm
ma
Shell
100
stand
Flower
stand
wt.
weight %
seed
' 000
' 000
kg/ha
Kg/ha
wt
ICGV 90105
82
25
101
3192
1103
48.9
35.9
ICGV 90107
95
28
110
2785
1041
51.0
35.2
ICGV 90108
87
31
117
3593
1245
67.0
33.6
ICGV 90109
88
27
105
4800
1347
57.5
41.6
ICGV 90113
66
27
72
3406
1037
50.1
28.5
ICGV 90112
69
26
76
2710
820
55.0
30.7
ICGV 90114
87
27
104
3858
1548
58.1
39.9
ICGV 90118
69
27
76
4192
1313
46.7
36.6
ICGV 90121
91
26
100
2887
1210
62.4
31.8
ICGV 90125
82
24
97
2983
1090
51.7
32.7
ICGV 90120
74
26
91
2809
968
60.9
31.2
ICGV 90132
81
27
97
3423
1119
60.8
36.0
ICGV 90135
78
27
87
3539
1225
45.4
29.5
55-437
84
27
109
2675
1447
63.7
29.7
Mean
81
27
96
334,7
1179
56.4
33.8
c v
7.0
8.0
6.3
18.3
20.0
6.3
9.2
SE
5.67
2.16
6.05
612.5
235.8
3.53
3.11
Table 14:Yield, yield components and other variables of
groundnut varieties evaluated at Sebele (ex- ICRISAT)

Variety
Emer
5 0 %
final
Haulm
Pod
Shell
100
stand
Flo
stand
weight
yield %
Seed
plants
wer
plant
Wha
Wha
weight
/ha
s/ha
' 000
' 000
ICGV 87976
80
26
97
3354
1634
61.5
32.2
ICGV 87983
87
2 5
110
2998
1 3 4 8
5 8 . 0
34.7
I C G V 87386
89
25
1 0 1
3 5 2 8
1546
6 1 . 8
2 8 . 5
ICGV 87979
81
25
103
3445
1369
6 2 . 6
30.0
ICGV 87390
84
2 6
112
3412
1625
5 7 . 4
30.5
ICGV 87953
82
33
94
3015
1 3 8 0
62.7
28.9
ICGV 87394
72
24
73
1 7 4 1
852
5 5 . 5
29.9
ICGV 87980
1635
6 3 . 6
31.6
ICGV 87982
85
2 5
97
3 0 0 6
1117
59.3
27.9
ICGV 87380
86
25
106
3309
1 4 8 1
65.3
29.4
ICGV 87388
83
2 6
100
3659
1 6 2 5
61.0
30.8
ICGV 87975
6 8
27
84
3342
1300
6 8 . 4
30.5
ICGV 87379
80
2 6
94
3972
1 6 5 8
6 4 . 6
3 2 . 0
1 5 7 1
5 5 . 8
30.4
1 4 3 9
61.3
30.5
14.5
9.3
13
2 0 8 . 7
5.7
4 . 0

2.3.9 Breeding materials from Senegal, SR2 F3 lines.
The lines marked with asterics in Table 15 are those that were
selected based on their superiority in pod yield and general
performance. The progeny of these l.ines, F4, Will be planted
next season and further serlections Will be made.
Table 15. Pod weight per plant for F3 lines (SR2) from
Senegal.
Line
Pod
Line
Pod
Line
Pod
Line
Pod
No.
Weight
N o
weight
No.
weight
No.
weight
(9)
I
(9)
(9)
-
(9)
21
22.0
51*
56.3
84
13.3
54
12.4
50
15.7
51*
28.6
39*
28.3
54
16.4
24
11.2
51*
27.7
33*
16.9
54
23.0
57
22.7
49*
25.1
48
18.1
54
13.3
34*
12.2
49*
24.1
62
11.2
54
20.8
34*
30.9
69*
32.4
41
15.7
54
17.5
34"
28.5
70*
20.9
26
15.5
74
13.5
59
17.2
70
13.6
76
18.2
74
16.8
58
21.0
43*
17.9
77
4.2
74
14.1
19
23.4
43*
25.4
40*
15.9
47*
~
52.3
15
14.5
7*
25.1
40"
20.8
47*
51.4
15
15.0
7
14.2
40*
19.7
47*
~
34.2
15
14.1
7
16.6
30*
11.9
47*
32.0
71*
21.3
4
18.7
30*
20.6
46
~
19.9
71*
32.9
4
17.5
30"
20.3
46
~
27.6
65
15.3
14
13.1
78"
14.6
46
26;7
45*
20.3
8
13.7
78*
37.4
46
23.0
45*
33.3
3
10.7
78*
26.4
46
23.1
45*
11.5
35*
39.9
54
31.4

ANNEXE 4 PORTUGAL

Rapport d’activitées concernant le
projet TS3-CT934216
Département de Physiologie Végétale
Esta@o AgrorGmica National
(Portugal)
Responsable Scientifique:
Maria do Céu Matos
Mars 1995~AvriI 1996

INDEX
OBJECTIF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..~....~....~...............~................
3
DESCRIPTION DES EXPERIMENTATIONS~.~..~......~.~.~~~..~.~...~.~..~~~.~~~...~.......................~
4
73-30 ET GC S-35, .4ucOuRs DE LAJOURNÉE.. .......................................................................
.4
I n t r o d u c t i o n
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
M&had&gie ....................................................................................................................
4
Xe.5xltfft.r.. ........................................................................................................................
.5
Evolution de la conductance ,sfomafirpc uu cours de la journée.. ......................................
6
Rapport Photosytthèse nette (pn) w conductance .stamatiique &,j ......................................
7
2. EFFETDEL~~SÉCIIERESSESURL'ÉVOL~~TICINDELAPHOTOS~~SI:NETTEETDES
CtzRrlC~R~S~~I~~SHyDRIO~~Es DETROIS V.~~TÉS .................................................................
7
M fhod&gie .....................................................................................................................
7
XésuI~ffts.. .........................................................................................................................
.8
Relation entre le contenu rela@,f en eau et Ia photqvn fhése ..............................................
#Y
Relation entre le contenu reIafïJen eau et la conductance stomatique ...............................
ri’
.3. EkFKXfZNCE D'UTILISATIONDE L'EAU(bm) .......................................................................
.
3. TENJXR ENPRCILJNE .........................................................................................................
10
5. C.4tt~~2tiEttsTf~UI23
STO~UTICWES tmp0mDEVm A~ATOh~V~TE ......................................
11
AUTRES ACTIVITÉS ....~.~.~...............~.~...........~..~~,...~.~.~~~“.....~~.......................“.~...~....... 1 2
Participation à des réunions scient@ques ou techniques.. ...............................................
12
Publicati0n.s et poster8 présentés en Congrés ......................................................
.......... 12
Missions. .........................................................................................................................
13
Orientation~Formation ....................................................................................................
1.3
MOYENS HIMAINS
CONCERNÉS ““““....“*.“““I*““...*““““.*““““”””..””*.”””**”““*
1 3
2

Instituto National de Investigaç% Agrhia
Portugal
Estaçh Agron6mica Nacional
Deuxikme Rapport d’activités
Contrat TS3-CT934216
Objectif
Le prksent rapport d’activités porte sur les travaux développés de Mai 1995 à
Avril 96. Ils concernent l’activité photosynthétique et les relations hydrïques de
variétés d’arachide.
II inclut egalement des informations sur les publications et posters présentés en
cong&s.
En ce qui concerne les activités de recherche, on a comparé trois variétés (57-
423, 73-30, GC S-351, et parfois la Fleur 11.
Obiectifs de recherches
1. Evolution du comportement stomatique et photosynthétique de trois \\.ariétés
bien irrigués~au cours de Ia journée:
?
Variation diurne de la photosynthése net.te (Pn)
?
??
conductance Somatique (8)
a Relation Pr&
2. Effet du déficit hydrique sur l’évolution de la photosynthèse nette et des
caractéristiques hydriques.
3. Effkience d’utilisation de I”eau
4. Accumulation de praline en conditions de déficit hydtique modéré et
accentué.
5. Caractéristiques stomatiques du point de vue anatomique:
?? Densité stomatique
?? Densité stomatique I face
?? Densité stomatique reIative
?? Index stomatique
3

Description des expérimentations:
I-Comparaison de l’évolution de la phofosynthèse nette de trois
variétés: 57-422, 73-30 et GC 835, au cours de la jorrrnée
Introduction
On a suivi le déroulement de la photosynthése de trois varietés 57-422, 73-30
et GC 8-35, en conditions d’irrigation, au cours de trois journées successives.
Méthodologie
Le deroulement de la photosynthése nette, de la conductance stomatique et de
Ia transpiration ont étè suivis au cours de la journée, en utilisant un appareil
portatif ‘* Licor-Li-6200”. Les measures de la radiation photosynthétique active
(PAR), température de l’air et des feuiIIes, concentration externe et interne de
CO2 et de I’humidité relative, ont étè également réalisés. Four chaque variété on
a considéré trois répétitions(trois pots, chacun avec une plante): On a fait trois
measures sur chaque plante.
Les measures ont été réalisées sur des plantes âgées de deux mois. EIIes ont
commencé vers 1 Oh du matin et se sont po”rsuivies jusqu’a 18h. Les plantes
avaient été semées en pots de 11 contenant une métange de tourbe (Triohum
tray substrat) et vermiculite (5:4) et ont été cuItivéer dans une serre en
conditions de lumière naturelle. Les conditions envir&ementaIes des jours des
déterminations sont représentées sur les figures 1,2 et 3 _
Fig. 1 et 2 Evolution de la
radiation et température de I’air au cours de trois jours.
4

Fig. 3 Evolution de l’humidité relatkde l’air a.u cours de trois jours.
Resultats
D’une façon générale il n’y a pas de differences significatives au niveau de la
photosynthèse nette au cours de la journée entre 57-422 et GC 8-35 (avec une
moyenne diurne respectivement 7.29 HI.51 11, 6.15 10.34) bien qu’ on peut voir
une tendance pour la première, a avoir des \\,aleurs supérieures. La variété 73-30
a présenté des valeurs significamvement inférieures à celles des deus autres (fig.
4). On a observé une réduction significative de la photosynthèse entre Ie matin
et la pot-iode située entre 12 et I5h.
Les variétés 57-422 et GC 8-35 présentent en conditions de bonne disponibilité
hydrique une photosynthése nettee supérieure à 73-30
Fig. 4 Moyenne chume de la photosynthèse nette des variétés: 57-422, 73-30 et
GC 8-35 (1,2,3 respectivement) en conditions de bonne disponibilité hydrique.
Me .sures réalis& au cours de trois jours. Les barres représent.erreur standard
de la moyenne.
5

Fig.5 Évolution diurne de la photosynthèse nette des variétcs: 57-422, 73-30 et
GC 8-35 f1,2,3 respectivement) en conditions de bonne disponibilité hydrique.
Me. sures réalisésjau cours de trois jours.
Ceci est en accord avec les informations preaIabIement rapportésr provenant
des mesures de la capacité photosynthétique., où l’on a pu voir les plus basses
valeurs pour 73-30 par rapport aux deus autres variétés.
?
Evolution de In conductance stomatique au cours de la journée
En ce qui concerne la conductance stomatique il y a eu des différences
significatives entre la conductance de CX 8-35 et 73-30, cette derni&e
présentant des conductances infkieures. La 5’7-422 a présenté une conductance
intermédiaire, sans différence significative par rapport aux autres.
La conductance à 11 - 12 h a été Significative#ment inférieure à celle de l’apres-
midi.
6

Fig.5 Évolution diurne de la conductance stomatique des variétés: 57-422, 73-
30 et GC 8-35 (1,2,3 respectivement) en conditions de bonne disponibilité
hydrique. Measures rkalisés au cours de trois jours.
?
Rapport Photosynthèse nette (Pn) YS conductance stomatique (g)
Pour des valeurs ïdentiques de conductance stomatïque les variëtés 57-322. et
Gc 8-35 présentent les
taux d’assimilation du CO2 les plus kIevés
(Fig. 6)
2. Effet de la sécheresse sur i’évolutiion de la photosynthèse nette
et des caracfétisfigues hydriques de trois variéfés.

IWthodologie
Les conditions de culture sont semblables à celles de l’essai précédent. Les
plantes ont subi l’effet de la sécheresse par rsuspension d’arro sage.
La conductance stomatique a. été suivie par la méthode poromkique . Le
poromètre utilisé est le DeIta-‘T MKII, qui nous a permis de faire les me sures
séparément des conductances sur les deus .faces. L&a teneur hydrique du sol a
été suivie par gravimétrie, chaque jour par rapport à la capacité au champ.
La photosynthèse a été mesurée de façon identique à 1’ essai précédent.
7

15
‘,
I
:
/

;
.‘,
.,
:
A
12
‘.:
I)
.,
:
+A
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‘b
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15
0
?
b
12
cl
A
A
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A
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0
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4
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L
1 :>
.
?
?
A
1 2
?
200 .
3 0 0
4 0 0
6 0 0
9 (mmoi m‘* s-l)
Fig. 6 Variation de la photosynthèse nette en fonction de la
conductance stomatique, au cours de trois jours de me -.sures

Résultats
?
Relation entre le contenu relatif en eau et la photosynthke
Cette expérimentation nous a permis de constater que 57-422 a prksenté les
plus haut niveaux de photosynthcse nette en conditions de bonne disponibilité
hydtique; à vaIeurs de CRE entre 90 et 80%, 1’ assimiIation du carbone s’est
réduite de 5 1.8 % , tandis que Ia 73-30 et Ia GC 8-35 ont subi une réduction de
respectivement 50.7 et 27% ????????
Toutefois, cette différence est due aux hauts tiiveaux de Pn que 57-422 présente
en absence de déficit hydrique. En effet la dijK+rence des taux d’assimilation à
CRE entre 90 et 80% des trois variétés n’est pas significative ayant une
tendan ce pour des meilleurs taux de 57-422. Ceci est confirmé par la
comparaison avec Ies résuItats de l’effet du déficit hydrique sur Ia capacité
photosynthétique (prèaIabIement rapporté).
?
Relation entre le contenu relatif en eau et la conductance stomatique
Cette expérimentation a confirmé les données antérieures ori Ies variétés 57-422
et GC 8-35, avaient plus hautes conductance!; en conditions d’arrosage, tandis
que la conductance de 73-30 était dans ces conditions, plus rkduite. Toutefois,
Ies autres ferment leurs stomates a des teneurs hydriques plus élevés et 73-30
maintient ses stomates ouverts en conditions de déficit hydrique de 50%
environ (fig. 8).
8

Pn vs RWC
cv 57-422
15 t
10-
.b+
.5-
+

(je-2
I
0
20
40 50 60
80
100.
RWC (%)
peanul: pn vs Rwc 73-30
20 r
-a 0
0
20
40
60
80
1 0 0
RWC (%)
Pn vs RWC
cv GC 8-3'5
A
A
A A
%
A
A
0
20
4 0
6 0
8 0
100
R W C ( X )
Fig. 7 Relation entre la photosynthèse nette et le contenue relatif en
eau de trois variétes de Arachys hypogaea
_

2.0
cv. 57-422
9=-1,921+0.029RWC r2=0.2f 5
1.5 -
-7
.-4lll
4
E
LO-
?
?
? ?
?? ??
?? ????
?
?
? ? ? ?
?
???
?
?
?
?
? ?
o.oL
1
I
,.,~
0
20
40
60
80
100
-' RWC (%)
2.0-
=-O,l43+0,008RWC
Y
1.5-
RWC (%)
0’
,
,
/,:A^1
0
20
40
60
80
100
RWC (%)
Fig. 8 Relation entre la conductance stornatique et le contenu relatif
en eau de trois variétes de Arachjs hypogaea
. .

3. Efficience d’uti~isafion de l’eau (WïJE}
La méthode utiliseY ici a étC le rapport entre la biomasse produite et l’eau
transpirée, obtenu par gravimktrie. La 73-3’0 s’est montrée Ia plus efficiente en
conditions d’une bonne disponibilité hydrique. Les autres ne présentaient pas de
diffërences significatives. En conditions de: sécheresse Fleur Il et 57-422 ont
été les plus efficientes. Les autres n’avaient pas de différences significatives.
L’eflkience d’utilisation de ll’eau a augmenté quand les pIantes passent de
bonnes conditions hydriques en conditions de sécheresse. Les variétés avec une
plus grandlaugmentation de la WJE ont &é classéyen ordre décroissant: Fleur
11, 57-422, GC 8-35, et 73-30 (fig. 9).
A seza e ct aumetio do NUE
-
-
-
-
70 t
Fleur II
x 60 57-422
iLi 50
2

m 40
a
2 30

5
2 20
73
ie
-lo
\\
0
Cultiv~es de amendoim
Fig. 9. Augmentation de I’efkience d’utilisation de l’eau quand Ies plantes
passent de bonnes conditions hydriques en conditions de sécheresse
9

3. Teneur en Praline
L’accumulation en proline est considérée comme un des moyens permettant le
maintien du potentiel de turgescence, à travers
la réduction du potentiel
osmotique .
On a considéré trois situations:
1. Bonne disponibilité hydrique
2. Faibles conditions de déficit hydrique
3. Sécheresse accentuée
En général le déficit hydrique modCré n’a eu aucun effet sur la proline.
Cependant, quand ta sécheresse s’est accentuée,la 57-422 a présenté les plus
grandes augmentations, tandis que la 73-30 les moins élev&r.Les variétés GC 8-
35 et Fleur Il (avec un niveau d’augmentation intermédiaire} n’ont pas présenté
de différences significatives (fig. 10).
Efeitos da seca no teor DDE proh am 4 CYS. de
amelxhim
v-422
73-30
GC 8-35
Fleur II
Fig. 10 Teneur en proline expr:imhen absorbante par poids frais, des
variétés en conditions de: bonne disponibilité hydrique (Cj, faible (SM) et
accentuée.
10

5. Caractéristiques sfomatiques du point de vue anatomique
En ce qui concerne ta densitk stomatique (nombre total de stomates par unité
de surface du limbe) les variétés ont été classées en ordre décroissant: 57-427,
73-30 et GC 8-35. D’une façon sembIabIe on a classé les variétés en relation au
nombre de stomat. de la face abaxialeet adasials,En toutes les variétés on a
wkifié un pIus grand nombre de stomates dans la face adaxialeque dans la
abaxiale ,
La “‘densité stomatique relative” (nombre de stomates d’une face en rapport au
tota1) a rév& aussi que le plus grand pourcentage de stomates se trouve dans la
face adaxiaket que les variétés ne sont: pas significativement diffkrentes par
rapport à ce index. L’analyse de ‘l’indice stomatique” (densité relative des
stomates par rapport aux cellules épidermiques” a montré la plus grande valeur
chez la 73-30 (fig. II).
ikmiti stamatlquc
&s deux faces
Index stnmatlque
x1-
60-
M -
40-
M -
m -
KI-
O- n-472 13-3, GG-835
PI- Face abaxialc
PS- Face adaxkdr

7ensité stomatioue relative
0
n-422 73-30 Gc-835
73-30 C G - 8 3 5
Fig. Il
11

Autres activités
?
Participation a des réunions scientifiques ou techniques
Maria do Céu Matos a présenté une communication oral à l’atelier sur le thème
“Stratégies et méthodologies pour l’adaptation à la skheresse des espèces
cultivées”, qui s’ est déroulé à Dakar du 9 à li! Janvier 1.995.
Maria do Céu hlatos, PauIa Scotti Campos et Joaquim Augusta Lauriano ont
participé au IV Congris Luso-Espagnol de Physiologie végétale, qui s’est
déroulé à Estoril du 3 au 6 Octobre 1995.
hlaria do Céu Matos et Paula Scotti Campos ont participé au Congrès
International d’ “Études intégrésrsur la tolérance ê la sècheresse des plantes
supérieures - Interdrought 95” qui s’ est déroulé à hlontpeIlier du 3 1 Aotit au 2
Septembre 1995.
Maria do Céu hfaatos, Paula Scotti Campos et Joaquim Augusta Lauriano ont
participé au 1st Portuguese-Spanish Biophysics Congress qui si est déroulé à
Lisbonne du 4 à 7 Décembre 1995.
?? Publications et posters présentés en Congrk
Lauriano, J.A., Quartin, V., Ramalho, J.C., Lidon, F., Matos, M.C. ( 1995) A
case study on the interaction between the photosynthetic electron transfer
effkiency and water content in Arachis hqymgaea 1st Portuguese-Spanish
Biophysics Congress P75 (Lisboa, 4-7 de Dezembro) (PaineI)
Lauriano, J.A., CarvaIho, C.A.S.,
Matos, M.C. (,1995) Comportamento
estom&tico do amendoim (Armhis hpogaea) em condi@es d e seca. IV
Congresso Hïspano-Português de Fisiologia VegetaI pp. 49 (EstoriI, 3-6 de
Outubro) (Painel).
12

Lauriano, J.A., Campos, P.C. Ramalho, J. R., Lidon, F.C., Guedes M.E. and
Matos, M.C. 1995. Partial decline of .,4raclîis ?~jy>og~en photosynthesis
triggered by drought stress. Acceptée pour :pubIication (rev. Photosynthetica).
Maria do Céu Matos et Paula Scotti Campos ont participé à une réunion de
travail qui si est déroulée au Laboratoir)e de Biochimie et Physiologie de
I’Adaptation VégetaIe de 1’ Université de Paris 7, (4 à 7 Décembre 1495) en
CoIIaboration avec les Drs Yasmine ZuiIy - Fodil, responsable par Ie laboratoire,
Arih Pham Thi et Agnés Lametat.
?? OrienfationlFormation
Maria do Céu Matos dirige la. thèse de doctorat de Joaquim Augusto Lauriano
qui appartient k la Faculté de Sciences Agraires de l’Université Agostinho Neto
d’Angola et Ies BS.4 José Manuel Semedo et Nuno Miguel Marques du cours
d’ “Engenharia Agropecuk-ia”.
Moyens humains concernés
hkt-ia do Céu Matos (Inv. AuxiIiar)
Paula Scotti Campos (A~S. Invest.)
Joaquim Augusta Lauriano (Engo Agr., ‘bolseiro p/ doutoramento)
Maria da Gloria Drumond (Eng” Tee. Agr.)
José Augusta Semedo (EngO Tee. Agr.; prestaçao de sewiços)
Nuno Miguel Marques (Eng” Tee. Agr. prestaçao de serviços)
1 3

ANNEXE 5 BR.ESIL

ABSTRACT
Field experiments were carried out in Fortaleza, Ceara in order to accomplish the
objectives of the peanut breeding for drought rksistance project (Project EEUSTD3,
Contract n“TS3-CT93-0216).
A genealogical selection essay was conducted in order to proceed the evaluation of
several plants which had been selected in the previous genealogical cycle.
Three field experiments (short cycle breeding lines trial, short cycle cultivar trial and
variety adaptation trial) were developed in order to evaluate dif5erent peanut materials
under local min fed conditions. Some of the materials studied performed better than the
control cultivar, under the local rain fed conditions,,
Studies on plant population and row arrangement as well as fertilizer responses were
also conducted. Peanut responded to both fertilizaer tretament, and plant population and
arrangement.
The yields, in general, were lower than t:he ones obtained in previous experiments, as
a consequence, most probably, of the low final stand in most of the treatments.
The cultivars harvested with 110 days were more productive ‘than the ones with short
cycle (90 days). These results confkn previous data on peanut evaluation cultivars carried
out under the same research program.

SCIENTIFIC REPORT
Introduction:
The present report deals with the research activities developed by the project
EEC/STD3, Peanut breeding for drought resistance.
The objectives of the research project are:
a) to select peanut short-cycle cultivars adapted to drought conditions of
Northeastern of Brazil;
b) to develop peanut cultivars physiologically adapted to drought
c) to study the management of peanut varieties under limited water conditions;
d) to identi@ physiological drought mechanisms in peanut.
At the beginning the project suffered some delays due to problems relative to the
transferring of project fimds fiom CIRAD to the University of Ceara account in Banco do
Brasil. Since June 1995, the money is available in the UFC account. Despite of the delay in
transferring the fbnds some research work was developed in 1995.
Studies concerning the development of varieties adapted to drought were carried out
under field conditions in Fortaleza, located at the coastal area of the State of Ceara. Part of
the genotypes tested originated ffom the previous breeding program (STD2). Besides this
test of cultivars, a genealogical selection was developed in plant material from the third cycle
of the recurrent sefection carried out in ISRA/Senegal.
The field studies concerned with the development of new peanut management
technologies on semi-arid region consisted of response of new peanut lines to fertilizer
application (NPK and Ca), and behavior of peanut lines on different planting population
density and arrangement.
Figure 1 represents the rainf&ll distribution in the experimental area during the time
the experiments were carried out (January through July).

600 ’
E
0 ’
-
/
January February March
April
May
June
July
Month
Figura 1 - Rain fall in Fortaleza-Ceah. 1995
2. Genealogical selection of plants fiorn the 3rd. cycle of recurrent selection ( Plant material
fiom ISRA).
The seeds were planted in Fortaleza, in March 15, 1995 and harvested in June 16,
1995. As a control, PI 1653 17 was used. Out of thle plant material 96, plants were selected
for the next cycle. The plants were spaced 0,6x0,1 m. The plants selected originated lines
for observation and fürther genealogical selection. These plants were planted under
irrigation conditions in Fortaleza in September 21, 1995, in rows 3,Om long spaced
0,6xO,lm. The plants fiom the second cycle were harvested 90 days after planting. For
every ten rows with plant material undler selection we had one row with cultivar PI 1653 17
as a control. The plants that outyielded the control ones by 10% were selected for the next
cycle.
Two hundred and twenty plants were selected for the next cycle of genealogical
selection.

3 0 Evaluation of short cycle breeding litres.
3.1. Materials and methods
A field trial was conducted in Fortaleza with the objective of evahrating lines
obtained in the previous breeding program for drought adaptation. The following twenty
four short cycle lines were evaluated: 2.23.2; 2.23.04; 11.16.2; 3.21.4; 3.21.5; 13.8.3; 6.2.1;
13.10.1; 10.14.2; 10.18.3; 13.11.1; 13.15.2; 13.10.3; 13.14.3; 16.24.2; 17.3.2; 17.3.4;
17.7.3; 18.3.4; 18.19.1; 3.7.1;4.8.5; 6.8.2; 8.6.1; PI-165-317 (control).
The experimental design was a lattice 5x5. The experiment was planted in April 12,
1995 and harvest in December 12, 1995. The plots lad 3,6m*, with 2 rows 3 meter long,
spaced 0,6x0,1 m.
3.2 Results
Table 1 presents a summary of the characteristics of the lines studied. Some of the
lines had a low stand of plants. This ocurrence should have infiuenced the lower yield
reached. Only nine of the lines outyielded the control PI 1653 17.
The overall average yield of the experiment was relatively low (76Okg/ha) when
compared with results obtained previously. The lines did not show significant difl’erences for
flowering characteristics.
The study will be repeated in 1996 in two locations in order to corroborate the
present results.

4
Table l- Characteristics of peanut short cycle lines. Fortaleza, Cea&, Brazil. 1995
Line
N.days
N.days
Final
Weight:
$helling
Shelling %
Yield
lst.flower
50%
stand
100 seeds I %
% mature
control
O<g/ha)
flower
w
1
grains
02.23.03
23,3
25,6
100
3 5 , 5 -
62.0
56,3
177
1479
02.23.04
23,6
26,0
89
38,3
65,6
59,2
125
1043
11.16.02
23,0
25,3
76
47,3
66,5
54,8
113
943
03.2 1.04
23,0
25.3
93
40,8
66,4
56,0
129
1082
03.21.05
24,3
26,0
75
42,2
6433
52,2
92
766
13.08.03
24,3
26,0
91
54,6
66,4
57,l
121
1015
06.02.01
25,0
26,3
73
42,3
60,3
49,7
53
440
13.10.01
25,0
27,O
61
41,0
6027
53,7
84
700
10.14.02
24,6
27,o
68
56,9
53,4
41,o
94
785
10.18.03
24,3
26,6
82
48,8
63,9
54,2
108
904
13.11.01
25,3
266
51
55,0
61,9
54,3
63
531
13.15.02
24,0
260
59
44,5
64.3
55,0
70
584
13.10.03
24,0
25,6
44
51,0
64,2
52,7
74
622
13.14.03
24,0
26.0
43
60,6
64.4
52,0
75
628
16.24.02
24,0
26,O
79
42,7
55,8
50,4
96
804
17.03.02
24,0
26,3
49
47,6
5136
39,2
37
306
17.03.04
24,3
26,3
70
48,l
53,8
40,7
73
612
17.07.03
25,0
26.6
96
46,l
59,3
50,2
103
866
18.03.04
24,6
260
98
38,4
63,8
54,7
107
899
18.19.01
24,3
2633
93
38,9
62.8
53,4
118
991
03.07.01
25,6
2790
74
43,2
68,l
57,6
85
713
04.08.05
25,6
27,0
67
41,7
65,l
55,4
59
493
06.08.02
25,6
27,3
39
46,0
51,6
36,0
39
325
08.06.01
24,6
266
54
45,2
58,4
46,4
77
641
PI-165317
24,6
27,O
87
38,5
61,0
50,o
100
837
Average
24,3
26,3
72,4
45,4
61,4
51,2
90,9
760

~4. Short cycle cultivar trial.
4. I Material and methods
A field study was installed in Fortaleza, with the objective of studying the behavior of
12 peanut cultivars adapted to drought planting conditions. The following cultivars were
tested: GC-3-37; GC-8-13; GC-8-35; ICGS-26; ICGS-31; ICGS-55; AHK-85-3; AIIK-85-
18; AHK-85-19; Chico; and PI-165-317.
The experiment was planted Match 14, 1995 and harvested June 14, 1995. The
experimental des@ was a randomized block design with four replications. The plots had
4,8m2 with two rows four meter long.
‘4.2 Results
Table 2 shows a summary of the more important characteristics studied. We
experienced serious problems with plant stand at harvesting time (59,1%). As a consequence
the experiment average yield was very low, about 760 kg of pods/ha. Most of the cultivars
showed a yield superior to the control cultivar.

6
Table 2 - Characteristics of short cycle peanut cultivars. Fortaleza, Cea& 1995.
Line
N.&JJS
N.days
Final
Weight Shelling Shelling
%
Yield
%
1 st.
50%
stand
100 seeds
(4
% mahxe
mahue @/ha) c o n t r o l
flower
flower
02)
1
grains
Pods
CG-3-37
22,5
25,0
52,7
50,l
68,6
§7,6
55,4
891,5
122
GC-8-13
23,0
24,7
62,2
42,0
69,6
60,6
68,9
811,2
111
GC-8-35
22,7
24,7
73,2
47,4
69,l
56,9
65,O
918,2
126
ICGS-26
24,7
27,0
79,0
36,7
72 2
.,
59,5
61,2
971,7
133
ICGS3 1
24,2
26,7
67,0
39,4
70,l
57,o
@,O
1046,5
143
ICGS-55
24,O
26,7
68,7
43,5
66,0
50,9
66,1
1099,7
150
AHK-85-3
23,2
25,5
49,5
38,2
71.,0
57,4
56,7
597,7
82
Chico
22,2
24,O
48,5
30,4
67,6
54,7
66,1
341,5
47
55 437
23,5
26,7
50,o
38,4
70,8
61,1
66,6
854,CI
117
PI-1653 17
22,7
26,0
48,7
40,5
69,O
55,7
61,O
731,5
100
AIX-85-18
23,5
i6;2
49,o
37,4
681,3
SI,5
70,2
444,5
61
AHK-85-19
23,2
25,5
60,7
41,o
70,9
57,9
63,7
774,0
106
Average
23,3
25,7
59,1
40,4
69,4
56,7
63,s
790,l
-
5. Variety tria1 adaptation study
5.1 Material and methods
A field trial was installed in Fortaleza in March 13, 1995 and harvested in June 13
and July 15, 1995, depending on the cultivar cycle. The following cultivars were tested:
a)55437; b) 73-33; c) 57-422; de) 73-30; e) Tatu; f) PI 1653 17; g) Georgia; h) CE-68 11.
The experimental design was a randomized block with four replications. The plots, with
9,6m2, had four rows 4 meter long, spaced 0,6xO,lrn.
5.2 Results
Table 3 shows the main characteristics of the cultivars studied. In this experiment we
observed a very low stand at harvest (52,2%). Tbe two most productive cultivars, 73-33

7
(2910 kg/ha) and 57-422 (2841 kg/ha) were harvested with 110 days afier planting. The
:Short line cultivars had a very poor performance. Qnly two of them, 55437 and Georgia,
!
outyielded the control, PI 1653 17 by about 35%.
r
l
Table 3 Characteristics of peanut cultivars. Fortaleq Cea& 1995.
Cultivars
N@S
N.days Final
Weight Shelling Shelliog
%
Yield %
1st.
50%
stand 100 seeds
%
% mature
mature (kg/ha) control
flower
flower
(g)
grains pods
55 437
23,2
25,5
60,O
38,9
72,3
59,8
71,2
1383
135
73-33
26,7
29,2
50,7
58,l
70,9
62,l
75,6
2910
285
57-422
26,5
30,o
39,5
77,3
75,7
68,l
76,0
2841
278
73-30
22,5
24,5
39,5
38,2
71,3
56,5
69,2
918
90
Tatu
22,0
24,0
52,0
39,5
65,6
57,8
67,8
859
84
PI 165 317
22,5
24,5
47,7
40,8
69,7
61,7
72,2
1019
100
Georgia
22,7
24,7
6X,2
38,8
69,6
56,0
73,4
1367
134
CE-68-l 1
21,0
23,0
59,7
45,l
68,2
58,l
75,2
1164
114
Average
23,4
25,7
52,2
47,l
70,5
60,O
72,6
1558
-
6. Fertilizer tria1
0.1. Materials and methods
A field study was instalIed in Fortaleza, at April 01, 1995 and harvested at June 30,
1995 (short cycle Spanish cultivar Georgia) and at July 3 1, 1995 (Virginia type cultivar
57422) with the objective of evaluating the effect of application of fertilizers on peanut plant
yield. The statistical design was a factorial arrangement in a randomized block design with
four replications. The following treatments were tested:
A combination of two cultivars ( Spanish and Virginia type) with four fertilizer
treatments, was tested. The fertilizer treatments were: a)control; b) application of a foliar
commercial formula of macro and rnicronutrients ; c) soil application of NPK at the time of
planting according to the soil analysis ; and d) a combination of foliar and soil fertilizer NPK
.application. The foliar formula was applied at three stages of development, as follows: a)
lmicronutrients at Apri129, 1995; b) macro and micronutrients at flowering ( May 06, 1995);

8
and application of macro and micro nutrients at beginning of fiuiting (May 27, 1995) (Table
4). The fertilizer mixture was applied at the time of planting at the following rate: 20 kg/ha
I
of N, 30 kg/ha of P205 and 20 kg/ha of K20.
;
The foliar spray was applied at the rate of250 l/ha.
Table 5. Amount of macro and micronutrients applied as a foliar spray.
Fenological stage
Commercial product
Vegetative
Flowering
Fruiting
29/04/!95
6/05/95
27/05/95
Macronutrients (ml/20 1 water)
L4
50
100
50
(10% Ca)
L 6
30
100
100
(20% P,Os and 20% &O)
Micronutrients (g/20 11 water)
MS-77 *
100
100
50
* Mg: 2%; Zn: 13%; B: 4,5%; CU: 2,0%; Fe: O,l%; Mo:O,l%; Mn: 1.0%; BO: O,l%; Ni: 0,02%; Se: O,Ol%.
The plots had 8,4m2(2,4 x 3,51m) with four rows 3m long, spaced 0,6 x 0,lm. The
two central rows were harvested for data analysis.
The cultivar Ger$ia(Spanish) was harvest in June 30, 1995, while the cv. 57422
(Virginia) was harvest in July 3 1 , 1995.

16.2. Results
Table 5 summar izes the data on the fertilizer trial. We observe an increase in pod
yield as a response to fertilizer application either w! a foliage spray, when applied in the
soil., or as a combination of both. The most effective response was observed in both
cultivars when foliar spray and soil application were combined. The shelling percentage was
not afEected by the fertilizer treatments. The cv 57422, harvested with 110 days cycle, was
more productivity in terrns of pods/ha thon cv Georgia, a short cycle material(90 days).
Table 5
Yield and shelling percentage ofpeanut. Fertilizer trial. Fortaleza,
Ceari, Brazil. 1995
Fertilizer
Cv. 57422
Georgia
treatment
Pod yield (kg/ha)
Shelling
Pod yield
Shelling
%
@g/ha)
%
-Control
2980
75,5
2002
71,13
‘NPK
3158
74,2
2247
71,41
Faliar spray
3357
74,4
1662
70,88
‘NPK + Foliar spray
3300
75,4
2353
73,94
7. Plant population study.
7.1 Material and methods
A field experiment was installed in Fortaleza, ïm September 12, 1995, and harvested
December 13, 1995, with the objectives of studying the response of peanut to difEerent row
arrangement and plant population. The following treatments were tested: two row spacing
1:30 and 60 cm) combined with three plant populations (333,000, 166,000 and 111,000
plants/ha). The treatments are summarized in Table 6.

10
Table 6
Treatments of the plant :population study.Fortaleza,
Cear& Brazil. 1995
l
Plant populations
I-
Row width ,
( 1 0 0 0 plants!ha)
60cm
30cm
333
60x5
30x10
166
60x10
30x20
111
60x15
30x30
The statistical design was a randomized bloc& with 4 replications.
The cultivar used was PI-1653 17. The plots had four rows 3 meter long; The two
central rows were harvested for data analysis
A fertilizer mixture was applied at the time of planting, according to the soil analysis
at the following rate: 15kg/ha ofN, 50 kg/ha of :P& and 40 kg/ha of KZO.
7.2 Results
Tables 7 and 8 present a summary of the
characteristics studied in the population,
arrangement study.
Table 7
Characteristics of peanut grown under difSerent populations
and row widthf in Fortaleza, Ceara, Brazil. 1995.
Treatments
Yield
Weightl 00
Shelling
Shelling %
% mat-tue
0w-w
seeh (8)
%
mature grains
Pd
60 x 05
3468
44,9
73,0
- 69,2
77,7
60x 10
2312
43,4
70,5
66,5
70,7
60x 15
2421
44,0
72,5
69,0
78,2
30x 10
3444
45,5
72,7
69,2
77,7
30x20
2944
43,l
71,2
65,2
68,2
30x 30
2569
43,9
69,8
64,5
77,5
Average
2859
44,l
71,6
67,3
75,0
: .
:
.
_‘.
-.

11
Table 8
Yield (kg/ha) of peanut grown under difErent populatiomand row
widte in Fortaleza, Ce&, Brazil. 1995.
Row width
Population (1 OO? :plants/ha)
(cm)
333
166
111
Average
3 0
3444
2944
2569
2985
6 0
3468
2312
2421
2733
Average
3456
2628
2495
2859
The yield of the experiment was relatively high, ranging fiom 23 12 to 3468 kg/ha. In
general, pod yield increased with plant population and mrrow row.
The data suggest the possibility of increasing peanut yield by manipulating row width
and plant population.

.ANNEXE 6 CIRAD CA

GIRAD
CULTURES ANNUELLES
RAPPORT SCIENTIFIQUE
1995 - 1996
R. SCHILLING
J. GAUTREAU

L’activité du CIRAD-CA en tant que partenaire du Projet s’est exercée selon deux
axes principaux au cours de la seconde année d’exkution conformément aux objectifs et
prescriptions inscrits au contrat :
l)- l’étude de l’incidence des acides gras de la g:raine d’arachide, en particulier le rapport
acide/acide linoléique, en tant que paramètre lié au degré de résistance variétale à 1’A. flans,
2)- la réalisation d’une mission d’appui auprès de 1’ISRA (Sénégal) prévue durant la
deuxième année du contrat.
‘f - Relations entre composition en acides gras des graines et degré de résistance à
:I’Aspergillus flavus
(et à la contamination par l’aflatoxine).
Les études conjointes CIRAD-ISRA qui faisaient l’objet de l’action 5 du projet ont
Idébuté cette année sur 46 échantillons fournis par I’ISRA. Rappelons que l’acide linoléique est
m des composants majeurs de l’huile d’arachide avec l’acide oléique. Ces deux acides désaturés
(en C 18 entre en effet pour environ 78% dans sa composition moyenne. Des travaux ont montré
<que les variétés présentant des graines à faible teneur en acide linoléique donc un rapport
&ique/linoléique (C 18: 1 /C 18:2) fort sont moins sensibles à la contamination par l’aflatoxine.
Ce rapport est en outre dépendant des conditions hydriques de fin de cycle. On devrait disposer
.ainsi d’un paramètre, classiquement mesurable, susceptible d’être relié à la fois au niveau final
de contamination par l’aflatoxine et aux conditions climatiques prévalant en fin de culture. C’est
‘dire que ce critère est important à considérer dans l’améhoration variétale de l’arachide du double
point de vue de la résistance à la sécheresse et de la lutte contre A. Jlavus.
Les échantillons de graines ont été prélevés sur :la récolte 1995 des essais multilocaux de
Louga, Bambey et Nioro, comportant ou non des dates de semis différentes et envoyés au
laboratoire de lipotechnie du CIRAD à Montpellier. Les dosages ont porté sur les teneurs en 6
acides gras : palmitique (Cl 6:0 saturé), palmitoléique (C16: 1 désaturé), stéarique (Cl 8:0 saturé),
oléique et linoléique (C18:l et 2). En outre, l’indice d’iode a été mesuré et le rapport
oléique:linoléique a été calculé. Les résultats concernant les acides gras et les rapports o/l sont
regroupés dans l’annexe VI-a. On s’est attaché ici à étudier principalement les valeurs du rapport
18: 1/18:2 selon les variétés, les sites et les décalages de semis en attendant une interprétation plus
exhaustive. Il en ressort que ce rapport est généralement variable avec les variétés testées, mais
fluctue cependant moins entre les sites qu’entre les différentes dates de semis pratiquées sur un
même site. Un classement des variétés opéré selon la valeur du rapport o/l pour les 2 dates de
semis de Nioro montre que les 3 variétés présentant, les niveaux o/l les plus élevés restent
classées de même quelle que soit la date de semis. Oa remarque aussi que la variété 55-437
réputée (et de fait) résistante à l’aflatoxine remonte de 5 rangs au classement lorsqu’on la place
dans des conditions pluviométriques plus difficiles en fin de cycle (par décalage de semis). Ces
,observations rejoignent ce qui a été exposé plus haut.
Ces résultats sont encourageants; ils auront à être complétés par des tests en
contamination naturelle et des dosages d’aflatoxine en conditions d’infestation artificielle afin
de relier valeurs o/l et comportement des variétés vis-à-vis de l’aflatoxine et de confirmer la

validité du paramètre oléique/linoléique dans l’étude en cours. Cette voie apparaît prometteuse
et devra être exploitée aussi bien dans le projet actuel que dans la future proposition sur la lutte
contre l’aflatoxine si celle-ci se concrétise au niveau de la CEE par un nouveau projet de
recherche.
II - Mission auprès de I’ISRA
Cette mission était prévue dans le courant de la seconde année du contrat selon
les dispositions figurant au calendrier. Elle a eu lieu. du 26 juin au 04 juillet 1996 à Bambey et
Dakar (Sénégal) auprès des responsa.bles de I’ISRA. Elle a permis de faire le point de la
réalisation des travaux de recherche entre les partenaires du projet à Bambey, Mme D. Clavel
et Mr D. Annerose, et Mr Gautreau du CIRAD-CA. Les échanges de vue ont surtout porté sur
les résultats acquis et permis de préciser la teneur des actions de recherche à poursuivre durant
la prochaine campagne. Il est résulté de l’examen détaillé des données que des améliorations
pouvaient être apportées dans plusieurs domaines, en particulier les modalités d’expérimentation
et l’exécution des essais multilocaux.
Le séjour au Sénégal a égalem.ent été mis à profit pour débattre avec les autorités de
1’ISRA et les chercheurs concernés de :2 propositions de recherche sur l’arachide montées dans
le cadre de l’appel d’offres CEE/INCO-DC
96. Ces propositions sont relatives d’une part à la
lutte contre l’infestation par A. ~7avus et la contamination par l’aflatoxine, d’autre part à la mise
au point de techniques de culture de l’arachide irriguee dans la vallée du Fleuve Sénégal. Celles-
ci ont été bien accueillies par les interlocuteurs de 1’ISRA et des dispositions doivent être prises
rapidement afin de coopérer efficacement au montage de ces futurs projets dans les délais
impartis.
Une copie du rapport de mission envoyé à la Direction générale de 1’ISRA est incluse
dans ce document (annexe VI-b).

ANNEXE 6 a
Résultats d’analyse d’acides gras

ARACHIDES DU SENEGAL (février 1996)
(demande de Mrs SHILLING et GAUTREAU)
COMPOSITION EN ACIDES GRAS ET RAPPORT lSlll82
16:( 16:1 18:( 18:1 18:;
20:1 22:(
- - - - - tri
-
- z
Ier envoi
1
SR l-4.B
7.8
0.1
1.8 7o.t
15.i
‘1.0
1.1
1.8
0.9
4 . 5 0
2
57.422B
8.9
0.1
2.0 57.t 26.1
1.2
0 . 9
1.7
0.8
2 . 1 5
3
55.116B
11.5
0.1
1.9 51.’ 29.:
‘1.2
0 . 8
2 . 4
0.9
1.73
4
SR l-22B
7.8
0.1
1.9 70.1 15.:
1.1
1.1
1.9
0.8
4.61
5
GC 8.35B
11.5 0.1
2 . 9 52.1 27.t
1.5
0 . 9
1.8
1.0
1.89
6
Fleur 11 B
11.2
0.1
2 . 7 52.5 2S.C
‘1.4
0 . 7
2 . 0
1.0
1.89
7
73.3OB
1I.Ç
0.1
1.8 51.5 29.1
1.2
0 . 8
2.4
0.8
1.84
8
73.33B
8.5
0.1
1.5
55.1 20.:
0 . 9
0 . 9
1.7
0.8
3 . 1 7
9
55.114B
11.5
0.1
1.8
51.1 31.1
1.2
0.7
1.7
0 . 8
1.64
1 0
SR- l -2B
9 . 7
0.1
1.9
51.: 32.C
1.2
0 . 9
1.9
0 . 8
1.61
11
55.437B
12.0
0.1
2 . 0
51.i 29.2
1.0
1.0
1.8
0 . 9
1.75
1 2
I-S 32-IB
10.7 0.1
1.9
55.c 27.1
1.1
1.0
2.1
1.0
2.03
-
.-
Zème envoi
1 3
SR 1-22N3
7.8
0.1
1.5
7o.c
15.5
1.0
1.0
2 . 0
1.1
4.51
1 4
SRI-2/L
13.5
0.1
2.4
52.6 26.8
1.0
0 . 9
1.8
0 . 9
1.96
1 5
55-l 16N3
12.4 0.1
1.6
13.7 36.S
1.2
0.8
2 . 4
1.0
1.18
10
SRI-4/L
7.9
0.1
1.6
70.2 15.6
0.9
0 . 9
2 . 0
0 . 8
4 . 5 0
1 7
TS32-l/L
10.8 0 . 2
1.9
51.3 3l.C
1.2
0 . 9
1.9
0 . 8
1.65
18
73 -3 O/N/ 1
7.0
0.1
1.6
39.8
17.c
1.1
0.8
1.8
0.8
4.10
1 9
SRI-4NI
6 . 6
0.1
1.5
72.3 15.9
10.8
0 . 7
1.4
0.7
4 . 5 5
20
GC S.3SL
10.2 0.1
2 . 7
53.7
28.4
1.2
0 . 8
2.0
0.9
1.89
2 1
Fleur 1 IN1
8.9
0.1
1.9
j0.3 34.0
1.0
0 . 8
2.1
0.9
1.47
22
55.437X.
9.6
0.1
2.4
ï4.5 2s.1
1.4
0.S
2.2
0.9
1.93
2 3
73-3O/L
9.0
0.1
1.4
55.2
19.2
1.0
1.2
2.1
0.8
.-3.39
2 3
73-33 y;!1
6.S
0.1
1.3
72.0
15 s
~3.5
0.8
1.7
0.7
4.55
2 5
Fleur 1 l,N3 JL
I
-

il 10.5
3.1
1.9
16.4
35.S
l.s
0.s
2.0
0.7
1.30
=-
--
-
z c
-
-
-

2ème envoi (suite)
Echantillon
16~0 1 16:l I18:O ~18:l 1
18:2 ]20:0 1 2O:l I22:O I24:O 1 1811182
/
11.1 0.1
1.4
1.22
27
SRI -4N3
6.9 0.1
1.3
4.15
28
SR l-Z/N/l
8.6 0.1
2.7
1.36
29
55.437N3
8.6 0.1
1.8
1.87
30
73-3ON3
10.0 0.1
2.3
1.26
31
SRI-22/L
7.4 0.1
1.5
4.97
32
TS 32-I/N/1
7.5 0.1
1.8
2.09
33
55-437Nl
9.3 0.1
1.8
1.38
34
Ga-35/N/l
7.9 0.1
1.7
1.65
35
Fleur 1 l/L,
11.:3 0 . 1
1.4
1.12
36
55.114/N/l
9.1 0.1
1.8
1.0 0.7
1.7 0.8
1.43
37
55.116/L
8.3 0.1
1.5
1.0 0.8
1.8 0.7
1.35
38
73-33lNf2
7.1 0.1
1.6
0.9 0.9
1.5 0.7
2.81
39
55-l 16/N/2
8.5 0.1
1.5
1.0 0.8
1.7 0.7
1.43
40
55.114N3
9.5 0.1
1.9
1.0
0.9
2.1 0.8
1.06
41
TS 32-I/N/3
9.3 0.1
1.5
1.0 0.7
1.7 0.8
1.24
42
SR l-2N3
9.2 0.1
1.7
0.9 0.7
1.6 0.7
1.32
43
57-422Nl
8.2 0.1
1.9
1.0
0.8
1.8 0.8
1.28
44
55.116Nl
8.7 0.1
2.5
1.2 0.5
1.7 0.7
1.30
45
SRl-22/N/l
6.4 0.1
1.6
1.2 0.8
1.7 0.8
4.14
46
GC 8-35N3 8.3 0.1
1.7
1.2
0.6
1.5 0.7
1.60

Afiatoxintt 05 - évolution du rappd acide sléique /acide 1SnaI~iwN3 SUT 12
vari&& schnises a des régimes pluviomWïques différents
Vnli~t~s~ l3ambw
Niora 1
N@a 2
-. ou
3-&..ga
1
-
-
57-422
.-_. -
,,-
.-.
SR l-22
-
-.
GC 0-35
.-
.--
Fleur 11
.-
,4.
.-.-...A-
.IA

.--
Bambey (B) : skcheresse de fin de cycle
NIarc 1 (NI): pas de skheresse
Nloro z ou 3 (N23): s&Awmsse de fin
dc cycle
~ouyn CL]. &xA~e~asor; G,, UVUIJ Ju ti,çIc rt un 4in de oyalo
torrel : coefficient de corr&tion entre le5 r&ultats obtenus sur les
dlffkmts sit&dates de semis (pour Nioro)

-

Allatoxine 95 : bmbtion du classement varibtall en fonction décrcksante du rapport
18:1/18:2 sur la lacalith *
.-_1--
1 5 5 - 6 3 7 - l - --mt ~-- 1.381
1
1 Sd1
Al1
1 ?SI
3-391
- ,.-
k
k -(
,Lj14--- -
..-
Ffsur 11
73--F’ I
-.
c57-422 --/-- .-. . ,-- -.---y ..+-
Vax
iBaml kW-*-- l Niaro 1* ]Ni or0 2 au 3 !Louga
. ..-
-1
__ -ST.
243
.;~yikI
---
GC 8-35 -t-
.~
1.89 --
Fleur11
?
i
1.89
_-St.
1747
---YQ 1.-_. 1,471
2,151
-13-J

ANNEXE 6 b

CIRAD-CA
PROGRAMME OLEOPROTEAGINEUX
AMELIORATION GENETIQUE: DE L’ADAPTATION
DE L’ARACHIDE A LA SECHERESSE
Appui au contrat No TS3*CT93 - 0216
RAPPORT DE MISSION
Sénégal 28 juin-04 juillet 1996
J. Gautreau
Juillet 1996

1 I- INTRODUCTION ET OBJECTIFS
Une mission d’appui auprès des responsables ISRA du projet de recherche
CEE/STD 3 No TS 3 CT 93-0216 intitulé : “Amélioration génétique de l’adaptation à la
skcheresse de l’arachide”
figurait au programme de la seconde année de réalisation afin de faire
le point sur le projet. C’est à ce titre que je suis venu passer une semaine à 1’URR de Barnbey,
avec pour principal objectif d’examiner avec les partenaires concernés l’état d’avancement du
pmjet et de détailler les prochaines actions de recherche àl entreprendre compte tenu des résultats
acquis. Le séjour au Sénégal a été mis à profit pour discuter avec les chercheurs intéressés de
deux nouvelles propositions de recherche dans le cadre de l’appel d’affres INCO-DC 96 de la
CEE.
Les débats ont donc porté sur la sélection de l’arachide dans le cadre du projet en cours
mais aussi de la préparation de ces deux propositions de recherche concernant l’une la lutte
contre I¶aflatoxine, l’autre l’irrigation de l’arachide dans la vallée du Fleuve. En outre, la manière
de concevoir et de réaliser la synthèse en matière de sélection arachidière au Sénégal demandée
à Mr Ousmane NDOYE et Mme D. CLAVEL par la Direction de I’ISRA a également été
discutée. Des échanges de vues approfondis ont ainsi eu lieu avec les divers interlocuteurs
rencontrés, notamment au niveau du CERAAS, de la1 Direction de 1’URR de Bambey, de
l’Institut de Technologie Alimentaire et de la Direction Scientifique de 1’ISRA.
Il- DEROULEMENT DE LA MISSION
Par suite de l’indisponibilité momentanée du Centre d’Accuei1 de Bambey,
l’hébergement a été assuré à Thiès du 26 juin au 03 juillet 1996, date à laquelle le retour de
B’ambey vers Dakar a eu lieu pour minimiser les inconvénients de circulation inhérents au
pélerinage de Touba.
Les personnes avec lesquelles les séances de travail ont été effectuées pendant le séjour
à Bambey ont été principalement les suivantes :
-Mme Danièle CLAVEL, sélection arachide
-Mr Ousmane NDOYE, sélection arachide
-Mr Daniel ANNEROSE, directeur CERAAS
-Mr Marc LACAPE, chercheur CERAAS
-Mr Dogo SECK, directeur URR 4
-Mr Amadou BA, coordonnateur RARKORAF
La dernière journée du séjour (4 juillet) a été consacrée à des entretiens avec les
personnalités et chercheurs suivants :
-Mme Danièle CLAVEL
-Mr Amadou KANE, biochimiste ITA
-Mr Dogo SECK
-Mr Jean-Pierre NDIAYE, direct.eur scientifique ISRA
-Mr Daniel ANNEROSE
-Mr Alain MAYEUX, agronome:

III - PRINCIPAUX THEMES
Les domaines suivants ont été successivement abordés durant le séjour à 1’URR
de Bambey et la dernière journée de mission à Dakar :
l)- Réalisation du projet Résistance à la sécheresse de l’arachide,
2)- Elaboration de la proposition Résistance à I’aflatoxine chez l’arachide,
3)- Eléments pour la synthèse sur la sélection de l’arachide à l’ISR4,
4)- Elaboration de la proposition. sur l’irrigation de l’arachide (Fleuve)
l)- Réalisation du projet “Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse
de l’arachide
Après un retard du démarrage effectif prévu initialement fin 1993, le projet achève
actuellement sa 2è année d’existence sanctionnée par la production du second rapport scientifique
annuel. Les discussion avec D. CLAVEL et D. ANNIEROSE ont essentiellement concerné les
points suivants :
a)- Etat actuel et suite à donner : Il ressort de diverses informations et des discussions
que le projet actuellement dans sa 3è phase sera le dernier. En effet, il est peu probable qu’une
demande éventuelle de 4è phase soit acceptée par la DG 12. Le projet étant étalé sur 4 années
prendra fin dans le courant de 1998, avec prolongation possible (après demande à et accord de
Bruxelles) de 6 mois à un an en fonction. des disponibilités budgétaires d’alors, ce qui fixe son
terme à l’année 1999. D’ores et déjà l’action de recherche No4 (anciennement 5) de ce projet
intitulée : “Effet de la sécheresse sur la contamination par A. Flavus et sur la composition en
acides gras des graines” doit être considérée comme un relais utile et une transition logique dans
l’élaboration du futur projet axé sur les mdthodes de lutte contre l’aflatoxine chez l’arachide (voir
infra}.
b)- Rôle de la composition des acides gras de la graine sur le degré de résistance de
la plante à I’A. flavus et à la contaminaltion par I’aflIatoxine : L’acide linoléique est l’un des
composants majeurs de l’huile d’arachide avec l’acide oléique. Ces acides désaturés en C 18
entrent en effet pour environ 78% dans sa composition .moyenne:. Des travaux ont montré que les
variétés présentant une huile à basse teneur en acide linoléîque donc un rapport oléîque/lînoléîque
(18: 1 /18 :2) élevé sont moins sensibles à la contamination par l’aflatoxine. Ce rapport est en
outre dépendant des conditions hydriques de fin de cycle. On devrait disposer ainsi d’un
paramètre, classiquement mesurable, susceptible d’#être relie à la fois au niveau final de
contamination et aux conditions climatiques (sécheresse) prévalant en fin de végétation. C’est
dire que ce critère est important à considérer dans l’amélioration variétale du double point de vue
de la résistance à la sécheresse et de la lutte contre A. jZavus.

Dans cet ordre d’idée, 64 prélèvements d’échantillons ont été faits en 1995 SUT des essais
multilocaux implantés à Louga, Bambey et Nioro, comportant ou non différentes dates de semis.
Ils ont été analysés au laboratoire de lipotechnie du CIRAD pour les teneurs en acides :
palmitique (Cl69 saturé), palmitoléique (C16: 1 désaturé), stéarique (Cl 8:0 saturé), oléique et
linoléique (Cl 8: 1 et 2). L’indice d’iode a également été dé:terminé. Le détail des résultats figure
dans le second rapport scientifique du projet.Nous nous sommes attachés ici à étudier
principalement les valeurs du rapport 18:1/18:2 selon les variétés, les sites et les décalages de
semïs. Il en ressort que ce rapport est généralement très variable avec les variétés testées mais
fluctue cependant moins entre les sites qu’entre les dates de semis pratiquées sur un même site.
Un classement des variétés opéré selon la valeur du rapport oléique/linoléique pour les deux
dates de semis de Nioro montre que les 3 variétés présentant les niveaux o/l les plus élevés
restent classées de même quelle que soit la date de semis. On remarque aussi que la variété 55-
43 7 réputée (et de fait) résistante à l’aflatoxine remonte de 5 places au classement lorsqu’on la
place dans des conditions pluviométriques plus difficiles en fin de cycle (décalage de semis). Ce
fait rejoint ce qui a été exposé plus haut. Ces résultats sont encourageants, mais ils auront à être
complétés par des tests en contamination naturelle et des dosages d’aflatoxine en conditions
d’jmfestation artificielle afin de confirmer la validité du paramètre oléique/linoléique dans l’étude
en cours. Ces tests et dosages sont déjà prévus. Cette voie apparaît prometteuse et devra être
exploitée aussi bien dans le projet résistance à la sécheresse que dans la future proposition portant
sur la lutte contre l’aflatoxine.
c)- slméliorations dans la réalisation et l’exploitation des expérimentations :
L’examen en commun des récents rapports des partenaires du projet a donné lieu à plusieurs
observations concernant entre autres la méthodologie à suivre en matière d’essais multilocaux
(homogénéisation des cycles - Burkina Faso), la “dérive” de la variétés Chico cultivée au Burkina
Faso, des précisions sur la pluviométrie, la réalisation des essais et l’interprétation des résultats
au Brésil.
Sur le second point, le comportement de la variété Chico dans la région centrale du
Bllrkina Faso reste un sujet de préoccupation, en raison du taux élevé d’allogamie constaté. 11 en
résulte une modification sensible des caractéristiques de: Chico (baisse du niveau de précocité,
augmentation du rendement en fanes et du poids des graines) qui tend à altérer les comparaisons
intervariétales. Face à cette situation, il importe soit d’opérer un tri drastique de la récolte pour
nr: conserver comme semences que les graines les plus petites, soit de n’utiliser que des semences
provenant de multiplications isolées et épurées en Végé:tation, à partir d’un lot pur envoyé de
Bambey.
Les résultats du Brésil posent aussi problilme. D’une part certaines données
piuviométriques relevées à Fortaleza laissent penser que les cycles précoces en essais sont
irbadaptés tandis que les variétés tardives se trouvent favorisées, ce qui ne correspond pas aux
objectifs définis. Des précisions ont été demandées à ce sujet. D’autre part, la taille des parcelles
expérimentales demanderait à être augmentée (au moins 12 mZ) sous peine de faible précision
des mesures et d’interprétation douteuse des résultats. Ce,lle-ci ne semble pas d’ailleurs appuyée
sur une analyse statistique apparente dans le dernier rapport. Il conviendrait d’améliorer la
présentation des résultats et des conclusions.
2)- Elaboration de la proposition intitulée : “Dévelalppement de techniques culturales et

génétiques pour le contrôle des aflatoxines chez: l’arachide (traduction libre de l’anglais
:“Development of genetic and cultural techniques fï2r management of aflatoxin in groundnut”
Ce projet peut être considéré comme découlant partiellement du précédent à
travers l’action 4 centrée sur I’aflatoxine. Il devrait lui succéder (s’il est agréé) et contribuer pour
partie au fonctionnement et au dynamisme des travaux de sélection sur l’arachide menés à
I’ISRA.
La rédaction du corps du projet dont le Pr R.h/l. STRANGE (U.C.L. Londres) est pour
l’instant maître d’oeuvre est très avancée. L’argumentation scientifique proposée par L’ISRA a
été fournie depuis longtemps (septembre 1995). Le prqjet regroupe 6 partenaires bien identifiés,
2 au Nord, 1’University College of London (Pr STFWNGE) et le CIRAD-CA (Mr
R.SCHILLING) et 4 partenaires au Sud, I’ISRA (Sénégal), 1’IER (Mali), 1’IAR (Samaru -
Nigeria) et BIOTROP (Bogor - Indonésie). Certains,, en particulier au Sud n’ont pas encore
fourni à ce jour une proposition technique détaillée ni un budget articulé. On possède cependant
déjà une idée précise des objectifs de cha.cun, les partenaires du Sud prenant surtout en compte
la gestion des risques d’infestation par A!. j7avus et la contamination par l’aflatoxine en pré- et
post-récolte, tandis que 1’IER compte de plus utiliser des agents microbiens antagonistes d’A.
jlavus dans le cadre d’une lutte biologique avec la collaboration de I’ICRISAT - Bamako
(partenaire non financier). L’ISRA pour sa part met en particulier l’accent sur les mécanismes
d’inhibition de l’aflatoxine en phase de pré-récolte et la mise au point de techniques de mesure
simples et fiables de l’aflatoxine à l’aide d’un mutant d’AspergiZlus spp produisant un précurseur
coloré de I’aflatoxine (acide norsoloronique, méthode NOR). Le Pr STRANGE a pour objectifs
la caractérisation et l’étude d’inhibiteurs néoformés d’A’. flavus par des techniques HPLC tandis
que le CIRAD prévoit les dosages d’acides gras et l’étude économique liée à l’incidence de
l’aflatoxine.
Parmi les questions abordées avec les personnes concernées (D. CLAVEL, A. BA, A.
KANE), deux sont évoquées ci-après. La première a trait à l’établissement des profils de
dessèchement des gousses et des graines dans un environnement pluviométrique de fin de cycle
variable. En effet, la plus ou moins grande vitesse de dessication des fruits au cours de la phase
finale de maturation commande l’étendue de la période: pendant laquelle les gousses présentent
des conditions favorables au développement de 1’A. flavus et explique d’ailleurs, au moins
partiellement, pourquoi des gousses récoltées après maturation défectueuse coïncidant avec une
période pluviométrique déficitaire, présentent des risques accrus de contamination par
I¶aflatoxine. Le dispositif d’irrigation différentielle en ligne utilisé par le CERAAS pourrait
parfaitement convenir à une étude de ce genre puisque la maîtrise de l’eau est complète. A mon
sens, la question mérite dêtre traitée, le projet fournissant un cadre adéquat pour cela.
La seconde question concerne le dosage de l’aflatoxine: par des méthodes de référence
afin de caler et d’étalonner les observations et mesures effectuées par la méthode NOR. Cette
question a été débattue à Bambey et à I’ITA avec D. CLAVEL, A. BA et A. KANE et il en est
résulté les points suivants : 1’ISRA est capable de dose:r les aflatoxines par la chromatographie
en couche mince (TLC) qui nécessite cependant des plaques coûteuses. Le matériel et les réactifs
sont disponibles sur place. 11 apparaît toutefois que la chroma”tographie à haute performance
(HPLC) pratiquée à I’ITA est une méthode très précise et fiable, dont le prix de revient a été
nettement réduit suite à des travaux récents. Elle peut constituer une alternative valable à la TLC.
Les prix indicatifs donnés par Mr Amadou KANE sont de 20.000 FCFA/ échantillon avec

extraction et de 10.000 FCFA/ échantillon sans extraction (celle-ci étant faite alors dans le
laboratoire Aflatoxine de Bambey). Mr KANE dispose du matériel opérationnel nécessaire aux
dosages et se dit prêt à effectuer sur préavis un nombre conséquent d’analyses pour 1’ISRA. Il
y a donc dans ce domaine une excellente possibilité de collaboration entre I’ISRA et I’ITA, dont
les modalités particulières à ce projet sont à discuter entre les institutions et chercheurs
concernés.
Une forte équipe sénégalaise est prévue pour prendre en charge les objectifs nationaux
du projet. Elle comprend les spécialistes suivants : D. ANNEROSE (CERAAS), A. BA
(Aflatoxine, coordonnateur RAIUCORAF), D. CLAVEL et 0. NDOYE (sélkectionneurs
arachide), A. MAYEUX (agronome) ou son successeur, A. KANE (ITA, biochimiste). Un
phytopathologiste serait à adjoindre à l’équipe en remplacement de Mr Mbaye NDIAYE, prévu
initialement mais qui n’est plus disponible. Les atouts humains et les moyens techniques ne
manquent donc pas pour participer au projet dans d’excellentes conditions. L’enveloppe
budgétaire revenant à 1’ISRA serait de l’ordre de 250.000 à 300.000 ECU sur 4 ans (sous réserve
d’ajustements) tandis que celle des autres partenaires du Sud serait sensiblement moindre.
L’actuelle proposition sur l’aflatoxine s’inscrit dans le nouveau cadre INCO-DC 96 de
la DG 12 dont l’appel d’offi-es correspondant se clôture le 12 septembre 1996. Ce délai très
rapproché constitue la principale contrainte à la production du projet entier et signé par tous les
partenaires.
Le CIRAD fera de son côté le nécessaire pour maximiser les chances de succès
auprès de la CEE/DG 12.
3)- Synthèse sur la sélection de l’arachide à I’ISRA
Ce thème a été abordé dans la cadre de la mission à la demande de Mr Ousmane
NDOYE, confirmée par Mr Dogo SECK, directeur de 1’URR de Bambey. La synthèse des
travaux menés en amélioration de l’arachide au Sénégal vient à point nommé au moment où
l’équipe de sélectionneurs de 1’ISRA se trouve réduite à deux personnes (D. CLAVEL , 0.
NDOYE) après avoir été plus nombreuse. Elle apparaît d’autant plus nécessaire que le départ de
J.C:. MORTREUIL n’a pas donné lieu à un rapport synthétique sur la sélection dite “générale”
et que les résultats acquis dans tous les secteurs de l’améhoration demandent à être inventoriés
et :;urtout mis en valeur.
Les échanges de vues avec les divers interlocuteurs ont abouti aux recommandations
suivantes : La partie introductive du document doit être particulièrement soignée du fait qu’elle
dol t bien délimiter le sujet et surtout comporter une certaine dose de rétrospective “historique”
dans la mesure où cet arrière-plan explique et justifie pour une bonne part l’évolution des axes
et thèmes de recherche spécifiques du programme. Le texte doit être divisé en autant de chapitres
qu’ il y a de thèmes bien identifiés et articulés les uns par rapport aux autres. Leur choix résultera
d’un travail conjoint des sélectionneurs. La conclusion devra reprendre les thèmes principaux en
mettant en exergue les résultats concrets auxquels ils ont abouti. L’idéal à mon sens serait de
considérer à priori cette synthèse comme une future “mine” ou un canevas d’où pourraient être
tir& à la demande et sans beaucoup d’interventions complémentaires, soit des articles de revue
SUI’ un ou plusieurs thèmes apparentés, soit des fiches de synthèse plus courtes à l’usage de
différentes catégories de lecteurs et d’utilisateurs. Elle devrait être conçue et rédigée avant tout
dans une optique de future valorisation, domaine dans lequel l’ISRA, à l’instar de beaucoup

d’autres institutions de recherche, présente un certain retard. J’ai proposé à mes interlocuteurs
ma collaboration dans la rédaction finale et la relecture du document, ce qui a suscité
l’assentiment de MM NDOYE et SECK.
4)- Elaboration de la proposition intitulée : “Mise au poinl: des techniques de cultures de
l’arachide irriguée”
Cette proposition sur l’arachide irriguée fait partie du même appel d’offies que
le projet sur l’aflatoxine (INCO-DC 96) e:t doit être présentée avant le 12 septembre 1996, délai
de rigueur. Elle fait suite au projet STD 2 d’intitulé identique, terminé depuis plus d’une année.
Son élaboration est moins avancée que celle relative à l’aflatoxine. Pour l’instant, seuls I’ISRA
et 1’INRAN du Niger ont manifesté leur intérêt et sont identifiés comme partenaires sûrs. La
recherche de partenaires au Nord se poursuit activement. Le CIRAD se chargerait en tant que
coordonnateur des aspects phytosanitaire et économique.
Les termes de cette proposition re:latifs à 1’ISRA ont fait l’objet d’une longue discussion
avec MM ANNEROSE et MAYEUX en fin de mission à Dakar, compte tenu des échanges de
vue précédents lors de la réunion à la direction scientifique. Il en résulte les points saillants
suivants : Si ce projet s’inscrit bien dans le cadre du PSI, il importe aussi que ses termes et
objectifs soient rédigés et définis en pleine collabor;ation avec Mr Sidy SECK, directeur de
I’URR Fleuve, et les chercheurs associés afin d’y inté:grer l’aspect éco-régional. Le diagnostic
de la situation ayant été établi par les chercheurs du Fleuve, il s’agit de positionner correctement
l’arachide irriguée dans cette étude avec leur aide active.
La diversification des cultures dans la région passe aussi par l’utilisation de terres plus
légères jusqu’alors inexploitées, mais dont les caractéristiques conviennent mieux à l’arachide.
Ceci implique, entre autres, de réfléchir sur les conditions d’amenée, d’adaptation et
d’exploitation de l’irrigation. Sur sol sableux, un pilotage soigneux doit avoir pour objectifs non
seulement d’économiser l’eau, mais aussi d’établir une partition satisfaisante des assimilats entre
les gousses et les fanes, ce qui n’est pas fawzile. Les résultats du projet précédent ont montré le fort
déséquilibre existant entre les fruits et la partie aérienne à l’avantage de cette dernière sur
l’arachide irriguée. Il importe de modifier la balance en faveur des gousses. De ce point de vue,
le volet variétal présente une grande im:portance car i.1 s’agit en définitive de sélectionner des
variétés présentant les meilleurs coefficients de partitionnement et valorisant au mieux les
quantités d’eau fournies.
Le temps pressant, il est nécessaire que Mr MAYEUX prenne au plus vite l’attache de
MM S. SECK et J.C. LEGOUPIL pour une définition claire des objectifs du projet et un
inventaire précis des moyens destinés à Iles atteindre.
IV - CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Une séance de synthèse a eu lieu le 4 juillet 1996 à la Direction générale de
1’ISRA. Elle réunissait avec le missionnaire MM J.P. NDIAYE, directeur scientifique, D. SECK,
D. ANNEROSE et Mme D. CLAVEL. L#e point a été fait successivement sur l’état de réalisation
du projet Résistance à la sécheresse, sur le niveau de préparation de la proposition sur la

résistance à l’aflatoxine et sur la manière la plus adéquate de concevoir la synthèse demandée sur
la sélection de l’arachide au Sénégal. La proposition :Sur l’irrigation de l’arachide dont la
discussion avait été reportée durant l’après-midi, a fait l’objet d’une présentation succincte, mais
il a bien été spécifié qu’elle devait être préalablement discutée avec tous les chercheurs concernés
du secteur Fleuve et du PS1 afin de s’entourer du maximum de garanties.
Les participants sont convenus unanimement de l’intérêt à monter des projets de
recherche très argumentés et présentant de surcroît une structure répondant au plus près aux
conditions (légèrement modifiées) de présentation imposées par la CEE dans le cadre de l’INCO-
DC. Ceux-ci ne doivent pas constituer seulement la redite de projets passés mais représenter
avant tout une volonté affichée d’avancée réelle pour remplir les nouveaux objectifs de recherche
de 1”ISRA.
Cette mission était principalement axée sur la realisation des objectifs en matière de
séiection arachidière conduite à 1’ISPA à travers des :Projets ou des propositions en cours
d’exécution ou à présenter à l’Union Européenne (ces dernières dans un délai particulièrement
court eu égard à la complexité des montages). Les thèmes de recherche impliqués recouvrent une
partie significative des travaux de sélection de l’arachide et en représentent actuellement ou dans
le futur proche un secteur particulièrement porteur. L’ISRA possède les compétences et les
infrastructures nécessaires pour réaliser avec plein succès les objectifs envisagés dans le cadre
du présent appel d’offres de la CEE. 11 s’agit dans les semaines qui viennent de faire tous
ensemble le maximum afin de mener à bon terme les propositions en cours.