c/~s;moaa F-Sao 1ccq CIRAD-CA 1.S.R.A...
c/~s;moaa
F-Sao 1ccq
CIRAD-CA
1.S.R.A /C.N.R.A
Cultures annuelles
Institut Sbnbgalais de Recherches Agricoles
Programme Cultures Alimentaires
Centre National de Recherche Agronomique
Commission Européenne
Programme STD3
Contrat No TS3* CT93-0216
Amélioration génétique de l’adaptation à la skheresse de
l’arachide
Quatrième rapport scientifique (période de mai 1997-avril1998)
D. Clavel
Coordonnatrice
Septembre 1998
---
---

SOMMAIRE
- Synthèse . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . ,. . 2
- Rapports des participants
. Sénégal
. Burkina Faso
. Portugal
. Botswana
. Brésil
- Annexe : note méthodoiogique - acquis et perspectives

Ce rapport porte sur les activités de recherche conduites en partenariat sous l’égide de la CORAF, sur
le thème de l’amélioration génétique de l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse. Le contrat de projet
signé avec la CCU DGXII en est à sa quatrième année d’exécution. II est plac6 sous la responsabilité
de I’ISRA /Sénégal (D. Clavel, CIRAD-CA) pour la partie scientifique et du CIRAD-CA pour la
coordination financière.
Les partenaires scientifiques associés sont :
.
Bostwana : MABW-DAR l G. Maphanyane
.
Brésil : UFC-CCA / F. J. Tavora
.
Burkina Faso : INERA / B. Zagfe
.
France : CIRAD-CA / R. Schilling *
.
Portugal : EAN-DFV / M. Dos Ceu Matos
La première partie du rapport présente une synthèse des travaux conduits par les différentes institutions
partenaires selon le plan suivant :
.
Introduction (~2)
.
Matériels et méthodes (~3)
.
Résultats et discussion (~5)
.
Missions, échanges et formation (p 13)
.
Publications (p 14)
.
Activités du prochain semestre (~15)
Les rapports détaillés de chaque partenaire figurent en annexe.
* Les activités du CIRAD-CA (France) ne figurent pas sous forme d’un rapport individualisé du fait de
la nature de la contribution apportée dans la période considérée : appuis scientifique, documentaire et
éditorial, auxquels s’ajoute l’affectation (hors contrat) d’un sélectionneur arachide à I’ISRA.
Le partenariat scientiique avec le CIRAD a été concrétisé cette année sous forme de la mission de deux
experts, M. GAUTREAU ( physiologiste, CIRAD-CA) et M. BARADAT (généticien, INRA) qui ont
contribué à l’animation scientifique de la réunion des partenaires tenue à Bambey (Sénégal) en
septembre-octobre 1997 (cf document “Atelier des Partenaires du projet”, cité dans le chapitre
‘Publications”, ~14).
A la suite de cette réunion, Mme CLAVEL, coordonnatrice scientifique, a rencontré en France M.
BARADAT et bénéficié directement de son appui en génétique quantitative dans le cadre de l’exécution
de l’action 2 (cf chapitres “Missions, échanges et formation” (~13) et “Activités du prochain semestre”
(PI%
Quatrihe rapport scientifique pour le contrat N” TS3’ CT93-0216
-
2

I . Introduction
Rappel des principales actions conduites dans le cadre du projet :
.
action 1 : création de variétés à cycle très court
.
action 2 : obtention de vari&és physiologiquement adaptées à la sécheresse
.
action 3 : recherche sur la physiologie de l’adaptation ti la sécheresse de l’arachide
.
action 4 : contribution CI l’amélioration des systèmes de cutture
.
action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination par Aspergillus tlavus et sur la
composition en acides gras des graines
?
Les activiiés d’évaluation du matériel végétal à cycle court et très court ainsi que la sélection de
variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse (action 1 et 2) ont concerné le Sénégal, le
Burkina Faso, le Botswana et le Brésil.
.
Au Portugal, la recherche a porté sur l’étude des effets de l’acclimatation sur certains paramètres
physiologiques adaptatifs. (action 3).
.
Des expérimentations concernant l’action 4 ont été conduites au Sénégal et au Brésil.
.
Les activités de recherche liées à la contamination par A. flavus (action 5) ont été poursuivies au
Sénégal.
.
Enfin, une réunion de coordination des partenaires du projet, organisée à Bambey, Sénégal, a
bénéficié de l’appui scientifique du CIRAD-CA/ France notamment dans le domaine de la
génétique.
II . Matériels et méthodes
Matériel végétal, sites et conditions d’expérimentation
Le matériel végétal testé dans les essais variétaux rentrant dans le cadre des actions ‘1,2 et 4 est constitué
par des génotypes à cycle très court (SO-9Oj) ou court (90-l 1 Oj) issus des évaluations antérieures et des
programmes de sélection collaboratifs (lignées obtenues par sélection généalogique à partir de la
Premiere (Popl) et de la deuxième population sénégalaise (POP~) en cours de sélection récurrente). Dans
certains essais, notamment au Botswana et au Burkina Faso, des introductions de I’ICRISAT sont
également évaluées. Les expérimentations concernant /‘action 3 (Portugal, Sénégal) ont été conduites
sur des cultivars sénégalais, essentiellement 57-422,73-30,73-33, GC8-35 et Fleur 11, connus quant à
leurs principales caractéristiques physiologiques d’adaptation à la sécheresse. Le matériel végétal testé
au niveau de /‘action 5 est constitué par des variétés sénégalaises adaptées à la sécheresse et par du
matériel ICRISAT plus ou moins connu sur le plan de son niveau de tolérance à I’aflatoxine.
Au Sénégal, la station de Bambey, où ont été conduites toutes les expérimentations au champ à part les
essais multilocaux, la pluviométrie, bien que déficitaire (397 mm), a été relativement “bonne” dans le
contexte de sécheresse dramatique qu’ont connu le centre et le nord du pays en 1997. Les essais
multilocaux ont été conduits au niveau de 5 localités à l’ouest et au nord de Bambey. Ces zones ont été
particulièrementtouchées par la sécheresse (entre 240 et 330 mm, selon les sites) et I’arriiée tardive de
la première pluie de l’hivernage.
Les deux sites d’expérimentation du Burkina Faso sont la station de Gampéla / rbgion centre, où les
conditions pluviométriques ont été limitantes (620 mm) et le point d’essai de Pobé/ nord, site marqué par
un fort déficit pluviométrique (403 mm).
Au Brésil, les essais de variétés introduites des pays partenaires sont conduits à Fortaleza (Céara) en
conditions pluviales (800 mm utiles, environ, en 1997). L’évaluation des lignées précoces issues de la
sélection sur la Premiere population ISRA ainsi que la sélection généalogique en cours sur PopU ISRA ont
été réalisées en contre-saison sous irrigation, sur cette même station. Le site de Pentecoste a été utilisé
QuatriBme
rappotf scienbi5que
pour le contrat N” TS3’ CT93-0216
_
3
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~II~w..L.---
.I.I
- m I _
- -

et SR1-4 montrent deux points forts : une taille de graines élevée et une três bonne maturité. Ces
résultats confirment donc la valeur de ICGS 26 dans les conditions relawement favorables de
Gampéla mais les 3 introductions sénégalaises, apparaissent plus précoces. Par ailleurs elles ont
été sélectiannées pour un environnement plus sec et devraient donc être testées à Pobé.
*
A Gampéla, l’essai des 14 variétés ICRISAT tolérantes à la sécheresse retenues après 3 ans de
test de comportement a mis en évidence les vanétés 122 et 113 qui font les meilleurs rendements
en gousses à l’hectare et en gousses par pied. Les rendements en fanes ne sont ‘pas distingués.
Les autres caract&istiques de ces deux variétés sont à un bon niveau en particulier la maturité et:
la taille de gousses du N” 122. Ces deux variétés s’étaient également bien comportées en 1996.
Sur le même essai conduit à Pobé, c’est le rendement en gousses qui ne s’est pas montré
discriminant alors que le rendement en fanes a permis de distinguer les variétés. La variété 113
faii le meilleur poids de fanes à l’hectare de l’essai. Les poids de gousses par pied sont également
différenciés, celui de la variété 121 est le meilleur de l’essai. Les variétés 121, 122, et 123
remarquées l’année dernière, ont eu un comportement satisfaisant mais sont égalées cette année
par 114 et 115. En résumé nous retiendrons particulièrement les variétés 1 ? 3,121,122 et 123 quii
sur deux sites et sur deux années montrent de bonnes performances.
.
L’essai des 8 lignées ISRA/ INERA issues de Pop1 / ISRA conduit à Gampéla, a permis de
confirmer la valeur des lignées 21 B-9a et 21 B-3 tant sur les critères de rendement que sur ceux
de la maturité et de la taille des graines, C’est la troisième année consécutive que ces deux lignées
donnent les meilleurs résultats sur ce site malgré une pluviométrie fluctuante d’une année sur
l’autre, ce qui montre leur stabilité. A Pobé, les résultats signalent un comportement variétall
différent : 21 B-9a et 21 B-l 0 font des rendements en gousses significativement inférieurs à ceux
des autres variétés. La meilleure lignée tous critères confondus est 21-Bl suivie de 21-83 et du
témoin 55437. Les lignées 21 -Bl et 21-83 s’étaient bien comportées en 1996. La lignée 21-83
était également bien classée en 1995 (218-l n’avait pas été testée) mais cette année-là les
rendements moyens avaient été à un très bon niveau à Pobé et 21 -B9a avait fait le meilleur score.
Au vue des trois années d’expérimentation, il apparaît donc que les lignées 21 -B9a et 21 B-3 sont
remarquées chaque année dans au moins l’un des sites. Mais, alors que 21 B-3 parait
s’accommoder des deux environnements, 21 B-9a semble à préférer dans les environnements
plus favorables quant à la pluviométrie.
.
Certaines F6 sélectionnées à partir de POP~/ ISRA dans l’objectif de poursuivre la sélection
généalogique entreprise depuis 1995, apparaissent trés prometteuses au regard des résultats
obtenus sur les taux de maturités et la taille des graines. Les 28 lignées testées, en grande partie
fixées, ont faii l’objet d’un regroupement des plantes homogènes à l’intérieur de la ligne pour une
utilisation future sous forme de lignées stabilisées aptes à l’évaluation variétale (après
multiplication de leurs semences).
Au Brésil, les essais rentrant dans le cadre des actions 1 et 2 ont été conduits à Fortaleza en saison des
pluies (variétés introduites) ou en contre-saison sous irrigation (lignées expérimentales).
.
Wngtquatre lignées à cycle court retenues suite à la sélection généalogique sur Popl/ ISRA ont
comparées au témoin PI 165317 depuis 3 campagnes. En 1997, l’essai n’a été que faiblement
discriminant sur la production de gousses et aucune lignée ne dépasse le témoin contrairement
aux années précédentes. Cependant certaines d’entre-elles, notamment 13 15 02, 18 03 04, 18
19 01 et 03 07 01, confirment leurs bonnes performances de 1996.
.
L’essai variétal de variétés introduites à cycle court (80-90 jours) a été réalisé en pluvial strict. Sept
variétés sur les 14 testées dépassent le témoin sur la production de gousses mais seule Chico est
significativement inférieure aux meilleures d’entre-elles. La variété ICGS 31 confirme son intérêt
mais les nouvelles variétés introduites du Sénégal , SR1-4 et Fleur 11, sont équivalentes en
rendement et supérieures sur la taille de graines (très supérieure en ce qui concerne Fleur 11 avec
plus de 60g aux 100 graines). En outre, SR1-4 possède le meilleur taux de maturiié et le meilleur
coefficient au décorticage de l’essai alors que le taux de décorticage de Fleur 11 est le plus faible
à cause de la taille élevée de ses graines.
.
L’ essai d’adaptation variétale contenant des matériels de cycle compris entre 90 et 110 jours s’est
Quatrième
r a p p o r t s c i e n t i f i q u e p o u r l e c o n t r a t N” TS3* CT910216
-
1s

révélé trop peu précis (CV = 38,6%) sur le rendement. Cependant les variétés sénégalaises de
110 jours, 57-422 et 73-33, confirment leur valeur : elles dépassent largement le témoin PI 165317
en rendement et possèdent les meilleures tailles de graines de l’essai.
.
La sélection généalogique à partir de la deuxième population ISRA s’est poursuivie en contre-
saison sous irrigation. Les 200 meilleures plantes (dépassant d’au moins 10% le temoin en
rendement) ont été choisies pour titre semées en pieds-lignes en saison sèche 97. Ces lignées,
actuellement en F6, devraient être maintenant stabilisées et l’évaluation en essais statistique des
meilleures d’entre-elles pourra commencer à partir de 1998.
Action 3 : recherche sur la ph,ysiologie de l’adaptation à la sécheresse de
l’arachide
Au Sénégal, une étude a été conduite en vue d’une amélioration des tests de sélection pour l’adaptation
à la sécheresse. Cette étude, constituée par deux expérimentations complémentaires a été conduite en
collaboration avec le CERAAS (Centre d’Etudes Régional pour I’Amélioration de I’Adaptation à la
Stjcheresse/ CORAF / Sénégal). Elle a comstitué le stage pratique d’un étudiant de D.E.A de l’Université
de Dakar.
L’IDbtentiOn
de variétés à cycle court, égal ou inférieur à 90 jours, et qui possèdent des caractères
physiologiques leur permettant de supporter d’importantes périodes de sécheresse au cours du cycle est
un objectif majeur de sélection de I’arachicle pour les régions sahéliennes. Cette recherche, suppose de
dii;poser d’une méthode rapide et fiable pour sélectionner les génotypes à partir de critères physiologiques.
L’objectif de cette étude est d’une part, d’améliorer la connaissance de la physiologie de lignées
nouvellement créées et d’autre part, de perfectjonner la m&hodologie de criblage variétal précoce sur tests
physiologiques en milieu contrôlé.
.
Le matériel végétal du premier essai était constitué par 8 entrées potentiellement adaptées à la
sécheresse dont 4 sont encore au stade expérimental. Les unités expérimentales étaient
constituées par 64 rhizotrons disposés en 4 blocs randomisés. L’ expérimentation a été conduite
pendant 7 semaines, en contre-saison chaude et conditions d’alimentation hydrique contrôlées.
Une suspension d’arrosage a été réalisée de la 3’ semaine à la fin de l’expérimentation, pour la
partie “&essée”de l’essai. Le deuxième essai a été réalise dans des pots. II ne concernait que 4
génotypes, Fleur 11,57-422, 55-435 et 73-30, choisis en fonction des résultats du premier essai.
L’expérimentation a duré 5 semaines en contre-saison sèche juste après l’hivernage 1997.
L’arrosage a tenu compte de I’évapotranspiration spécifique de chacun des génotypes. La
suspension d’arrosage a été réalisée de la 3” semaine à la fin de l’expérimentation.
.
On a procédé à différentes mesures de croissance et physiologiques pendant la période de déficit
hydrique. Les paramètres de croissance sont des mesures de surfaces des systèmes aériens et
racinaires complétées par des longlueurs racinaires (rhizotrons) et des matières sèches (MSA et
MSR). L’efficience de l’utilisation a été évaluée lors de la deuxiéme expérimentation. Les
paramétres physiologiques ont éte mesurés sur la 3’ feuille du rameau principal en partant du
sommet et répétées à intervalles réguliers pendant la période de déficit hydrique. Lors de la
première expérimentation, ils ont concerné les contenus relatifs en eau / CREl (1” sem. de déficit)
à CRE4 (4’sem. de déficit), les potentiels hydriques foliaires Wfol 1 à Wfol4, les transpirations et
conductances stomatiques. Lors de la deuxième expérimentation, la photosynthèse nette (Pn) a
été mesurée et les mesures de transpiration et de conductance stomatique ont été rééditées et
intensifiées (deux fois par semaine et à deux moments de la journée /9h-1 Oh et 12h-14h).
.
Les analyses de variantes ont port6 sur chacun des paramètres mesurés. Sur les résultats de la
première expérimentation, des corrhlations entre les différents paramètres ont été calculées et une
analyse multivariée (ACP) a été r6alisée
Sur la base des résultats obtenus lors de ces expérimentations, certains principes pour la réalisation des
tests précoces de criblage sur criières physiologiques d’adaptation à la sécheresse de l’arachide peuvent
être avancés.
.
Les différences entre régimes hydriques apparaissent très précocement, quelque soit la variable
physiologique mesurée mais les différences variétales et surtout les interactions n’apparaissent
Quabiéme
rapport s c i e n t i f i q u e p o u r l e c o n t r a t N’ TS3’*-CT93-0276
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-9

bien qu’au bout de 4 semaines de stress pour les CRE et pour les potentiels hydriques, à partir de
la deuxième semaine pour la photosynthèse et dès la première semaine pour la transpiration. Ceci
indique une bonne sensibilité de ces paramètres et donc leur intérêt pour les tests de

criblage précoce.
.
Un choix de quatre paramètres (CRE4,uJfol4, MSA et MSR) a été opéré sur la base des
interactions et des effets observés sur chacune des 21 variables mesurées au cours de l’essai 1
(rhizotrons). A partir de ces 4 variables, on a pu obtenir une bonne definition des stratégies
variétales e,n matière d’adaptation à la sécheresse. En effet, l’analyse multivariée a montré que
85 % de la variabilité observée est expliquée par ces 4 variables. La représentation graphique de
cette variabilité dans un plan a permis de définir des groupes de comportement variétal qui
correspondent bien aux observations agronomiques de terrain des variétés. La technique de
criblage variMai pnkoce devra donc tenir Principalement compte du comportement variétal
au niveau de ces paramètres mesurés après quatre semaines de déficit hydrique.

.
Lors de l’évaluation des flux transpiratoires au moyen du poromètre, une forte variabilité des
résultats
de mesure a été observée. La reprise de cette mesure 2 fois par jour au cours de la
2e expérimentation n’a que très peu amélioré la précision des résultats. Néanmoins, malgré de
fortes erreurs résiduelles, il a été possible de dégager deux interactions intéressantes sur les
valeurs obtenues en début de déficit hydrique lors de l’expérimentation 2. Ces interactions
confirment les groupements variétaux réalisées à l’issue de l’expérimentation en rhizotrons : Fleur
11 et 57-422, d’une part et 73-30 et 55-437, d’autre part .
.
De fortes corrélations ont été détectées entre certaines de ces mesures porométriques, les
mesures de CRE et celles des uJfol, lesquelles ont présenté une bonne répétabilité dans notre
étude. II apparaît donc possible, dans un objectif de sélection, d’évaluer indirectement la
transpiration et la conductance stomatique grace à la mesure de la CRE et des potentiels
hydriques foliaires.

*
La répétabilité des résultats sur les mesures des paramètres de croissance étant bonne, ces
mesures doivent être maintenues. L’intérêt des rhizotrons résidant essentiellement dans la
possibilité d’observer les longueurs racinaires et celles-ci n’ayant pas permis de discrimination,
les criblages pourraient avoir lieu dans des pots. Ce dispositif simplifierait la mise en
oeuvre et Permettrait d’effectuer un meilleur dosage de l’alimentation hydrique des plantes.
.
Les résultats de la mesure instantanée de Pn ne reflètent pas les comportements variétaux
attendus par rapport à l’adaptation à la sécheresse : cas de 73-30, variété la moins productive et
montrant une forte réduction de croissance sous stress mais qui présente la Pn moyenne la plus
élevée. Comme l’ont suggéré certains auteurs, les résultats de la photosynthèse nette doivent être
couplés avec ceux de la conductance stomatique. Une méthode de couplage de cette mesure
avec une autre variable traduisant la régulation stomatique doit être mise au point,,

Les recherches conduites au Portugal ont traité des effets de l’acclimatation sur les variables
physiologiques de l’adaptation variétale de l’arachide à la sécheresse.
Avant acclimatation, on a montré une baisse généralisée des échanges gazeux (Pn, Gs, Tr ) ainsi que du
rapport Fv/Fm, ce rapport traduisant une altération de l’appareil photosynthétique. Parallélement, chez
tous les cultivars, le contenu interne en CO, et la teneur en chlorophylle augmentent au fur et à mesure de
la progression du stress. Les potentiels hydriques et osmotiques des deux variétés sénégalaises (55-437
et 73-33) sont apparus légèrement plus affectés par la sécheresse que ceux des autres variétés. Leurs
taux de proline sont nettement supérieurs quelque soit le régime hydrique. La pression de turgescence de
55437 apparaît peu sensible au strass hydrique, contrairement à celles des autres variétés,
celle de 73-33
étant en situation intermédiaire. Avant acclimatation et jusqu’à 50°hCC, le CRE des variétés est très peu
affecté par le déficit hydrique mais en deçà de cette teneur en eau dans le sol, les CRE chutent
brusquement quelque soit le cultivar.
Après acclimatation, la chute de CRE est plus lente après SO%CC et l’on observe une différentiation
variétale: le CRE du1 cultivar 88-439 chute moins vite que celui des autres. C’est aussi sur ce cultivar que
le rapport Pn/Gs est le plus élevé. Ces observtions permettent d’accréditer l’hypothèse que l’acclimatation
permet de mieux exprimer les différences variétales observées au niveau de la CRE. Les potentiels
hydriques foliaires atteints pour un même CRE sont bien plus bas après acclimatation qu’avant. Sur
d’autres paramétres, comme le maintien de la pression de turgescence et la teneur en proline, des
différences variétales apparaissent mieux mais elles changent de sens : le cultlvar 88421 est très
nettement supérieur aux autres alors que c’était plut& le cas de 55-437 avant acclimatation.
.
L’acclimatation permet aux plantes de mieux tolérer la sécheresse et n’entraîne pas de
Quattihe rapport scientifique pour le contrat No T.S3*XXX3=0216
- 10

perturbation dans la machinerie photosynthétique de l’arachide comme le montre la tendance à
l’augmentation du rapport Fv/Fm. Cette tolérance acquise de l’appareil photosyntthétique
correspond bien à l’observation courante qu’un cycle de sécheresse en début de culture de
l’arachide permettra une meilleure production in fine.
.
L’accumulation de proline est beaucoup plus accusée et plus différenciée en fonction des
génotypes après acclimatation, ellle témoigne d’une tolérance de l’arachide via l’ajustement
osmotique et d’une variabilité génétique de ce paramètre chez l’arachide.
.
L’acclimatation semble accroître les différences variétales observables au niveau de la plupart
des indicateurs physiologiques de l’adaptation a la sécheresse mais elle entraîne parfois une
modifications des classements variétaux au niveau d’autres paramétres. Ce qui complique le
problème au niveau de la sélection.
Action 4 : essais variétaux muîtilocaux et contribution à I’amélioratic~n des
systèmes de culture
Au Shégal, cette activité a consisté en deux essais variétaux multilocaux en 4 sites ( Darou Sam, Pakhi
Kébé, Maka Fall, N’Dièye N’Diaye) pour le premier essai et en 2 sites (Thiénaba et à Darou Sam) pour
le deuxième. Ces essais ont été conduits en champs paysans en zone nord et centre-nord du Bassin
arachiiier. Un essai factoriel “densité x fumure” a été mis en place sur le point d’essai de Thilmakha sur
la ,variété vulgarisable, GC 8-35, mais il a été rapidement abandonné suite à un forte sécheresse qui a
detruit la plupart des plantes. II en fut de même pour le deuxième essai de Darou Sam. Le premier essai
variétal comparaient 5 variétés (55437, 55-114, 55-138, CC 8-35 et Fleur 11) et le deuxième était
colmposé de 6 variétés précoces, 55-437,55-l 14, GC8-35, Fleur 11, ICGV87I 10 et ICGSl , dont les deux
dernières sont des introductions de I’ICRISAT supposées tolérantes à la sécheresse.
.
Ces essais ont été en général très affectés d’une part par la tardiveté de la reprise des pluies -
celle-ci est intervenue mi-août- après la toute première pluie de juin et d’autre part par la faible
pluviosité (entre 200 et 333 mm, selon les sites). II s’en est suivi une répartition pluviométrique tres
concentrée de mi-août à mi-septembre qui n’a pas permis aux essais semés tardivement de se
développer et de mûrir normalement.
.
Seul l’essai semé le 19 juin à Darou Sam a pelrmis d’extérioriser des rendements en gousses
“norma&. Le déroulement végétatif de l’arachide dans la zone d’implantation de cet essai mérite
d’être précisé. Au moment du semis, le cumul pluviométrique de juin étaii de 50 mm, alors que
ce cumul était de l’ordre de 20 mm, au niveau des autres sites. Cette petite différence a permis
d’effectuer un semis très précoce quli a “tenu” jusqu’aux toutes petites pluies de fin juillet lesquelles
lui ont sans doute permis de “résister” ensuite jusqu’au démarrage réel de l’hivernage à la mi-août.
L’arachkie a manifeste alors son étonnante plasticité. Un long retard végétatif de près d’ un mois
a été enregistré (au 60’ jour de culture, aucun gynophore n’était formé) mais l’essai était
homogène et potentiellement productif. La récolte a eu lieu avec un mois de retard avec des
rendements moyens en gousses très satisfaisants (806 kgnia en moyenne de l’essai) compte-tenu
du faible cumul pluviométrique (260,6 mm). En revanche, le rendement en fanes a été pénalisé
avec 1738 kg/ha en moyenne de l’essai. La précision de l’essai pour les rendements en gousses
et en fanes a été bonne (CV de l’ordre de 1 S”h) mais aucune différence significative n’a pu être
détectée : les meilleurs rendements en gousses ont été réalisés par Fleur 11, GC8-35 et 55-l 14
(939,882 et 818 kg/ha, respectivement).
.
Au niveau des 4 autres sites, les conditions de croissance ont été gravement perturbées par la
sécheresse car le cumul pluviométrique de juin était trop modeste pour envisager les semis, ces
derniers ont donc eu lieu en août ce qui a entraîné une dégradation de la récolte tant sur la
quantité que sur la qualité : le rendeiment des meilleures variétés a été de l’ordre de 200 kg/ha de
gousses et de 600 kg/ha de fanes, le taux de maturité a rarement excédé 40%, les taux de
décorticage ont été faibles (moins de 60% en général) et les tailles de graines sont rédluites 4 à
5 points.
.
Dans ces conditions, les variétés Fleur 11, GC8-35 et 55-l 14 font des performances très voisines
sur le rendement en gousses mais GC8-35 est faible en fanes, ce que nous savions déjà. La
Quabième ra~scienMque
pour le contrat N” TS3*-CT93-0216
- 77

variété témoin 55-437 a un comportement variable selon les essais en ce qui concerne le
rendement en gousses mais elle se montre bonne et stable sur le poids de fanes, ce qui est
également une confirmation. La taille des graines de Fleur 11 plus importante que celies des
autres porte en général un préjudice plus grave à la qualité de la récolte. La variété 55-l 38, ainsi
que les lignées ICRISAT, en première année d’essai multilocal, ne sont pas apparues
intéressantes.
Au Brésil, un essai factoriel constitué de 9 traitements et 4 répétitions a été mis en place à Pentecoste
(Céara) sous irrigation sur la variété vulgarisée PI 165317. Les traitements consistaient en 2 espacements
entre les lignes (40 et 8Ocm) combinés avec 4 niveaux de densités (62 500 à 200 000 plts/ha) comparés
à un témoin (166 600 plts/ha /60cm).
.
Cet essai a permis de confirmer la réponse positive de l’arachide a l’augmentation de densité et
de mettre en évidence une meilleure réponse sur la plupart des critères lorsque les lignes de
semis sont faiblement espacées (40 cm).
.
Le rendement le plus élevé a été obtenu avec 200 000 plts/ha combiné à l’interligne de 40 cm.
Mais des rendements statistiquement équivalents ont été réalisés avec le traitement témoin et
certaines densités inférieures en interligne réduit.
Les indices de récolte sont sensiblement identiques quelque soit les traitements du fait d’une forte
augmentation de poids de gousses par plante quand la densité décrolt.
En début de cycle, l’augmentation de matiére sèche produite ainsi que la surface foliaire (Leaf
Area Index) dépendent principalement de la densité mais en fin de cycle, on note une amélioration
de la réponse quand 1’ interligne est faible.
Le traitement à 62 500 pltsiha / 80cm est le seul qui ne permet pas une interception lumineuse
totale après 70 jours de culture.
L’amélioration du taux de croissance journaliére (Crop Groth Rate) lorsque la densité augmente
est faiblement significative en début de cycle mais ne l’est plus en fin de cycle.
II ne semble pas y avoir de relation entre les taux d’assimilation photosynthétique (Net Assimilation
Rate), lesquels apparaissent stables, et la densité.
Les coefficients au décorticage sont équivalents dans tous les traitements sauf dans le cas de la
très faible densité associée à l’interligne important où l’on observe une chute.
Action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination par A.flavus et la
composition en acides gras des graines d’arachide
Cette action concerne le Sénégal et la France.
L’ essai au champ conduit au Sénégal en 1996 avait pour but d’observer le niveau de contamination par
A. 17evus en pré-récolte ainsi que l’évolution du ratio acide oléique / acide linoléiq,ue (ratio OIL) sur une
gamme variétale soumise à des conditions pluviométriques différentes. Douze variétés dont six variétés
créées à Bambey pour l’adaptation à la sécheresse et six introductions de I’ICRISAT plus ou moins
résistantes à l’aflatoxine, ont éte testées dans deux localités (Bambey et Nioro). Les analyses ont concerné
le niveau d’infestation naturelle par A. iiavus et ont été interprétées en fonction des resultats agronomiques
et de ceux de la composition en acide gras reportés en 1996197.
Les principales conclusions de cet essai sont les suivantes :
.
Le taux d’infestation naturelle par A. flavus est très lié au déficit hydrique mQme lorsqu’on analyse
des échantillons de graines bien formées et extérieurement saines.
.
L’intensité de la sécheresse, la qualité des graines (maturité, tailles des graines et coefficient au
décorticage), la stabilité du ratio OR et le taux d’infestation naturelle par A. flavus sont très liés :
plus la sécheresse est marquée plus la récolte est mauvaise (tant en qualité qu’en quantité) et plus
la contamination par le champignon est importante. L’évolution positive du ratio OR en condition
de sécheresse est apparue favorable à la tolérance à la contamination des variétés. Le ratio OR
Quatime rapports&nMique pour le contrat N” TS3*-CT930216
- 72

est lui même très corrélé à l’indice d’iode beaucoup facile à mesurer. La mesure des facteurs de
composition en acides gras est donc potentiellement utilisable en tant qu’indicateur de la tolérance
à I’A.flavus.
.
Le test de Nioro faii ressortir les vari&% 55-437 (t&moin de résistance/Sénégal), M-47-7 ( variété
ougandaise donnée comme résistante à la colonisation in V&O) et GC8-35 (nouvelle obtention à
cycle très court/Sénégal). La variétl5 Jl 1 (témoin de résistance/lCRISAT) cumule également des
résultats très favorables sauf sur la stabilité du ratio OR pour la quelle elle n’est que moyenne. Les
variétés très précoces SRI -4 et 55-l 14 paraissent intéressantes mais elles semblent avoir subi
une infestation en post-récolte qui a interféré sur la lecture des r&ultats en conditions de non
stérilisation superlïcielle des graines.
.
Le test de Bambey conduit dans des conditions de déficit hydrique poussé fait ressortir les variétés
55-l 14, M-47-7 et ICGV 91287 (non testée à Nioro). Les variétés Jl 1, 55-437, Fleur1 1 et GC8-
35 se situent dans un groupe intermédiaire.
.
En matière variétale, les résultats présentent donc certaines divergences dans les deux localités.
Nous les attribuons aux différences de conditions d’alimentation hydrique et aux limites de la
méthodologie de mesure utilisée. Nous retiendrons néanmoins le bon comportement de U4-47-7,
la confirmation de 55-437 et Jl 1 et l’intérêt de l’utilisation de variétés à cycle très court (GC8-35,
55-l 14 et SR1-4) pour lutter contre I’infestation de pré-récolte.
IV. Missions, échanges et formation
?
Atelier des partenaires
Une réunion de travail des partenaires du projet a étté organisée à Bambey du 30 septembre au
octobre 1997. Elle regroupait les représentants des institutions partenaires du projet : Burkina Faso (1
personne), Botswana (2 personnes), Portugal (1 personne)
et France (2 personnes), et des
participants du CERAAS et de 1’ ISRA.
Les objectifs de cet atelier étaient les suivants :
w faire le point des acquis scientitïques,
w améliorer la collaboration dans le cadre du projet en cours,
w en examiner les résultats et les perspectives afin de mettre en oeuvre une stratégie
commune permettant la poursuite de la collaboration à travers un autre mode de financement.
Clette atelier a permis en outre, de sensibiliser les chercheurs à l’approche “génétique quantitative” de
la sélection récurrente grâce à l’intervention d’un spécialiste de I’INRA dans ce domaine. La
participation de ce chercheur a été organisée par le CIRAD /France dans le cadre de l’appui
scientifique à ce projet.
La mission à I’INRMvlontpellier (France) que Mme Clavel a réalisé en avril 1998 auprks de ce
chercheur permettra de mettre en place en 1998 au Sénégal un dispositif expérimental adapté à la
Mection multicaractère sur caractères agronomiques de la nouvelle population Pop3 (sélection
récurrente). L’application d’un modèle g6nétique correspondant au plan de croisement à l’origine de
Pop3 permettra le calcul des paramètres génétiques qui amélioreront la qualité de prédiction des choix
à opérer pour le cycle suivant.
AIJ cours de 1’ atelier, plusieurs visites ont 6té organisées :
858 parcelles expérimentales “arachide” de la station de Bambey et en milieu paysan
03~ visite et présentation du CERAAS à Thiès.
Qi~atriMe
rappoftsciemWqua
pourle contrat N” TS3*-CT934216
__
- 13

Sept communications ont été présentées et discutées. Le compte-rendu exhaustif de l’atelier est
disponible (voir “publications”).
?
Autres réunions
MMme M. Do Ceu Matos et P. Scotti Campos (Portugal) ont assiste au V congres luso-hispanique de
physiologie végétale qui s’est tenu à Cordoue (Espagne) en septembre 1997.
M. B. Zagre (Burkina Faso) a assisté à un atelier sur la sélection des légumineuses à I’IITA à Ibadan
(Nigeria) du 6 au 17 octobre 1997.
?
Formation
Mme M. Do Ceu Matos dirige la thèse de Joaquim Augusto Lauriano de l’Université Agostinho Neto,
Angola.
Mme D. Clavel en collaboration avec le CEfWAS, a encadré le stage pratique d’un étudiant de D.E.A
de l’Université Cheikh Anta Diop /Dakar dont la soutenance est prévue en 1998.
La succession de Mme G.M. Maphanyane au Botswana sera assurée par Mme Mashungwa qui a
assisté avec Mme Maphanyane à l’atelier des partenaires organisé à Bambey en septembre-octobre
1997.
V . Publications
Baradat P. 1997. Des outils pour le programme d’amélioration de l’arachide. In : Compte-rendu l’atelier
des partenaires du Projet “Amélioration génétique de l‘arachide pour l’adaptation à la sécheresse”,
Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France). Annexe 7 : 7 pages + annexes.
Clavel D., 1998. Compte-Rendu de l’atelier des partenaires du projet “Amélioration génétique de
l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”. Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et
CIRAD-CA (France:). 15 pages + annexes.
Clavel D., 1997. Présentation du projet “Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de
l’arachide: une démarche pluridisciplinaire conduite en pattenariat”. In : Compte-rendu l’atelier des
partenaires du Projet “Amélioration génétique de
l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”,
Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France). Annexe 1 : 15 pages.
Clavel D., Diouf M,., 1997. Etude des paramètres morpho-physiologiques en rhizotrons de huit variétés
d’arachide en vue d’une amélioration des tests de sélection pour l’adaptation à la sécheresse. In :
Compte-rendu l’atelier des partenaires du Projet “Amélioration génétique de l’arachide pour
l’adaptation à la sécheresse”, Bambey, 30 sept-02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France).
Annexe 2 : 8 pages + graph.& fig.
Clavel D., 1997. .Amélioration génétique de l’adaptation a la sécheresse de l’arachide. Rapport
semestriel d’activités pour le contrat N” TS3* CT93-0216. 5 pages + annexes.
Clavel D., N’Doye O., 1997. La carte variétale de l’arachide au Sénégal. Agricukwe et Développement
(14) : 41-46.
Clavel D., Annerose D., 1997. Sélectionner l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse. Agriculture et
Quatrikne
apportscientique pour le contrat N” TS3*-CT93-0216
- 14

Arachis Newsletter (17) : 33-35.
C:lavel D., Gautreau J., 1997. L’arachide. In : L’amélioration des plantes tropicales. Jacquet M.(ed.) et
Charrier A. (ed.), Montpellier (France), CIRAD et ORSTOM, p 61-62.
Giautreau J., 1997. Historique et bilan des recherches concernant l’adaptation à la sécheresse de
I’iarachide en Afrique et dans le cadre des projets STD. In : Compte-rendu l’atelier des partenaires du
projet “Amélioration génétique de l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”, Bambey, 30 sept-02
oct. 1997. ISRA (Sénégai) et CIRAD-CA (France). Annexe 6 : 7 pages.
Lauriano JA., Campos PS., Ramalho *JC., Lidon F.C., Guedes M. E., et Matos M. C. 1997. Partial
decline of Arachis hypogaeae L. photosynthesis triggered by drought stress. Photosynthefb 33 : 81-
90.

Lauriano JA., Lidon F.C., Carvalho C. et Matos M. C. 1997. Drought effects on photosynthetic
electron carriers of Arachis hypogaeae L. Poster présenté au V congrès luso-hispanique de
physiologie végétale qui s’est tenu à Cordoue (Espagne) en septembre 1997.
Lauriano J.A., Marques N., Semedo Rebelo J.E., Drumond et Matos M. C. 1997. Effeito de seca no
crescimiento, na partiçao da biomassa e na WUE de ameindoim (Arachis hypgaeae L.). V congresso
hispano-luso de tisiologia vegetal. Cordova, Espana, 23-26 setembro, 1997.
Maphanyane G.M. 1997. Genetic improvment of groundnut for adaptation to drought in Botswana : a
research Progress Review. In : Compte-rendu l’atelier des partenaires du Projet “Amélioration
génétique de l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”, Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA
(Sénégal) et CIRAD-CA (France). Annexe 5 : 13 pages.
Maphanyane G.M. 1997. Genetic improvment of groundnut for adaptation to drought. Report of
activities from May to October 1997. DAR, Gaborone, Botswana. l page.
Matos M. C. et Lauriano J.A. 1997. Contribution des aspects physiologiques pour l’amélioration
génétique de la résistance à la sécheresse. In : Compte-rendu l’atelier des partenaires du Projet
L;prmélioration génétique de l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”, Bambey, 30 sept -02 oct.
1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France). Annexe 3 : 17 pages.
Tavora F.T. 1997. Genetic improvment of groundnut for adaptation to drought. Report of activities from
hflay to October 1997. UFC, Fortaleza, Brazil. 3 pages.
Zagre B., Balma D. 1997. Amélioration de l’arachide (zone Centre et Nord). Rapport d’activités de la
campagne 1997 + synthèse. INERA, Ouagadougou, Burkina Faso. 39 + 7 pages.
Zagre B., Balma D. 1997. Amélioration génétique l’adaptation à la sécheresse de l’arachide. Rapport
s,emestriel d’activites. INERA, Ouagadougou, Burkina Faso. 3 pages.
Vl . Activit& du prochain semestre
A noter qu’il s’agira de la dernière campagne d’évaluation de ce! projet qui a été prolongé de 10 mois
sur proposition de la coordination scientifique (ISRAISénégal). Cependant, les engagements financiers
n’ayant pas eu lieu au m&me rythme pour tous les partenaires, le volume d’expérimentations réalisées
de certains d’entre-eux sera lié aux Capac~ités de préfinancement de leurs activités de recherche.
.
Au Sénégal, les activités de contre-saison 1997 sont constituées par des multiplications et le
passage en F2 des familles constituant la troisième population (POP~). Pour la campagne 1998,
QuatMne rappwtsden6Rque pourle contrat N’ TS3*-CT930216
_
-
15

ta Pop3 fera l’objet d’une évaluation agronomique tres précise selon un dispositif spécifique
établi en collaboration avec I’INRA afin de permettre une analyse génétique. Cette population
sera distribuée aux partenaires du projet au cours du prochain semestre. Par ailleurs,
l’évaluation multilocale 98 concernera 3 nouvelles lignées issues de la sélection pour la
prk.ocit&
.
Les différents partenaires seront prêts à commencer la phase d’evaluation variétale et
multflocales des lignées issues de Pop2.
?
Au Brésil, au Botswana et au Burkina Faso, les activités de sélection, d’évaluation variétale et
pour I’amelioration des itinéraires techniques (action 1,2 et 4) suivront leur cours en fonction
des résultats de 1997 mais aussi des reliquats de financement disponibles. En l’état actuel de
leur situation d’exécution budgétaire, le Botswana et le Br&i/ devraient être en mesure
d’exécuter une campagne normale. Ce n’est pas le cas du Burkina Faso, du CIRAD / France
et du Portugal qui devront faire appel au préfinancement des 10°h de la retenue de garantie
pour poursuivre des activites car ces pays ont justifié le montant de leur part contractuelle.
QuatrMm ra~s&nMque
pour le contrat N” TS3*-CT93-0216
-
-
76

SENEGAL

!NSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
Centre Nafbna/ de Recherche Agronomique de Bambey
1.S.R.A / C.N.R.A
-
Amélioration génétique de l’adaptation à ta sécheresse d
génétique de l’adaptation à ta sécheresse dee
l’arachide
Qua-me rapport scientifique du MMgal pour la campagne 1997
Contrat No
No TS3*-CT93-0216
D. Clavel
juin 1998

SOMMAIRE
C:HAPITRE I - Conditions générales d’expérimentation . . . . . . . . . .._.................................. p 3
1 - Pluviométries
... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.............................................................................. . . . . . . . . . . . . . . P3
2 - Conditions d’ expérimentation.. .......................................................................................
P 7
3 - Dispositifs statistiques .....................................................................................................
p 9
4 - Définitions des paramètres utilisés pour l’analyse des essais variétaux.. ................ p 9
5 - Présentation des résultats.. ...............................................................................................
p 10
CHAPITRE II - Expérimentations 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 11
1 - Programme d e sélection ..................................................................................................
P l l
2 - Etudes physiologiques / contre-saison 97 ....................................................................
p 13
3 - Essais variétaux de la station de Bambey I hivernage 1997 ......................................
P 36
Essai BEV 8OJl .......................................................................
P 36
Essai BEV 8OJ2.. .....................................................................
P 38
Essai BEV 8OJ3 .......................................................................
P40
Essai BEV 8OJ4.. .......................................................
. .
............. p 42
Essai BEV QOJl .......................................................................
P45
Essai BEV QOJ2.. .....................................................................
~49
4 - Essais variétaux multilocaux . . . . . . . . . . . . . . . ..,......,_......,...~......................................................
P 54
5 - Effet de la sécheresse sur la la contamination par A.flavus et sur la composition en
acides gras des graines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~........... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~58
CHAPITRE Ill - Atelier, formation, publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 63

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y~awapual un yy 6 ~-ggy~v Y~~$?!JEA saqne sap a@uf$s!p luawanbwge$s lsa !nb Qvsla31)
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*sall!weJ saw?w sa1 jns ?s!leaJ ~66 1 (~3) uos!es-aquo eI ap anb!6olo!sAqd
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.
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sal no (s?dwnla + SU!ES) S?$~OD~J spa!d sap alqwasua‘l aJap!suala uo,l anb syJawassel3 sawqbw
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uo]spyd el Q alqep!pn[?Jd $Qlnld lsa ‘aqm?J el yu!esse alla !s ‘s@wnp spyd sap uo~eu!w!l?,l a’nb
luenb!pu! (~13) suaAow sadb syea? sap la ~3 sap uoym!w!p aun aAJasqo uo ‘(s?dwnlg spa!d
t Su!es spa!d) saue4 ua $a sassno6 ua
uogmpoad el ap anbgsgeJs asAleue,l ap neayu ny
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iap aJnl3xa sal ap $a Jau!w!l? sal ap nay ne .s?dwnp, spa!d sa3 ap aJyln3yed atileue aun ?s!le?J suoAe
snou ‘! 06 ap s?iyJeA ap s!essa sal suep dwnl3 np asne t+ s?ye3? spag ap ajuwodw! aNuenl3 el IueAaa

.ayA&mpoJd el Jns anb +y303?Jd el Jns $ue$ !3a3 $3 ‘(l-LS) ZZ~& ap sassno6
!sap allie3 el ap uoi$mp?J el Jnod ~uawas!oJ3oJ~?J ap awweJ6OJd np salla3 anb sa$uessaJgJ!
mld $uawaleqolB luass!eJedde (/A~S) l,dod / ajuaJJncr?J uo!$3al?s el ap sanss! sa$yJeA sa1

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s$idleue saJ!ellasJed suoll!&iey? sap sau!eJ6 ap Sall!e$ sal Jns s+uasqo ?$a yo syJeuodw!
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saJue$s!s?J s?$?!JeA ap sed alsspta,u 11 ‘uo&mpoJd el Jns a!pelew el ap pedw!,( $a uoyJedde,l lua!eJas!JoAq
(~~661 u a puo#)Jd dol) Jnoqel) saleJn)lrm suo5e) sau!euaD n o suo~e)oJ a p acNJasqe,l ‘anbye6Jo
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Jed la s!was ap alep Jed ‘?$+ye~ Jed sau!eJ6 09 ap uoll~ue43? un : 96 ayos?J el suep pJeseq ne sasyd
sau!es $uawaJnaygxa sau!eJ6 sap Jed s?n~suocl yos JaSAIeUe t$ suollgueqcy sa1 .sau!eJô sap alqeleyd
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CHAPITRE I II Conditions générales d’expérimentation
1 - Pluviométries de l’hivernage 1997
------7
R&partItion des pluies sur la Station de Bambey : hlvernrge 1997
CUMUL ANNUEL : 897,8 mm
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2 0
0
mrl
lmln
sepkmbn
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-
-
-
R6partition des plulas P ThYnaba : hivernage 1997
CUMUL ANNUEL : 888,s mm
_------./
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CO
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R a p p o r t “ A m é l i o r a t i o n gt5nétique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à la s&heresse”/ 1997/ D. C/ave/
3

1 - Pluviométries de l’hivernage 1997 (suite)
R&partltlon des pluies i Darou Sam : hivernage lSS7
CIIJMUL ANNUEL. : 260.6 mm
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R6partltlon des plults ii Pakhi KCb& : hlvcrnage lSS7
CUMUL ANNUEL : 244,1 mm
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R a p p o r t “ A m é l i o r a t i o n g é n é t i q u e d e Yarachide p o u r l ’ a d a p t a t i o n à /a sécheresse”/ 19’97/0.
C/ave/
-
4

1 - Pluviométries de l’hivernage 1997 (suite)
R&partitlon des plulcr il N’Dl6yc N’Dlayc : hlvcrnagc 1997
CUMUL ANNUEL : 239,7 mm
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Ncumul
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RCpartition des pluleo P Maka Fall : hlvcrnagc 1987
CUMUL ANNUEL : lS8,6 mm
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R a p p o t f “ A m é l i o r a t i o n génltique
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à /a sécheresse”/ 1997/ D. C/ave/
5

1 - Pluviométries de l’hivernage 1997 (fin)
- _.. ----.--.------
,
1
Riprrtttlon des pluies P Thilmrkha : hivernage 1957
CUMUL ANNUEL : 260.5 mm
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120
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- - - - -
1 0 4
IOC,0
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R a p p o r t “Amblioration
g&étique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à /a sécheresse”/ 19971 D. C/ave/
-6

2 - Conditions d’expérimentation
?
Essais variétaux de la station de Bambey
On s’efforce de tenir compte des pratiques paysannes. Ainsi, l’ensemble des essais au champ de la station
de Bambey est conduit sans fertilisation ni produit phytosanitaire et sans irrigation d’appoint. Le désherbage
est manuel et, en générai, très minutieux. La semence est traitée par poudrage au Granox - Thirame 15%
Benomyl7% Carbofuran 1 O%- produit très généralement utilisé par les paysans sénégalais sur l’arachide.
A Bambey, une rotation mil-engrais vert /arachide était maintenue depuis une dizaine d’année et jusqu’en
1996, sur la sole d’expérimentation dont les allées sont pérennes.
Cette année, c’est lune jachère naturelle qui a été incorporée au sol en début de saison sèche 1996 afin
d’enrichir le terrain en matière organique pour les essais de l’hivernage 1997. Grâce à l’acquisition de
nouveaux matériels agricoles, les opérations culturales (enfouissements et labour) ont eu lieu, cette année,
sur une profondeur très supérieure à celle des années précédentes. Ce travail du sol en profondeur est
peut-être l’une des causes de l’attaque de Clump très importante qui a sévit cette année sur différentes
soles de la station de Bambey.
.
Essais variétaux multilocaux en milieu paysan
Ces essais variétaux ont pour objectif de tester en différents sites deux ou trois variétés très précoces (80
jours) en comparaison avec le témoin 55437 (90 jours) désormais trop tardif. Ils ont été conduits en
relation avec I’ONG “Vision Mondiale” qui encadre certains villages dans le département de Kébémer
(nord-ouest de Bambey). LONG collabore au choix des sites dans lesquels des pluviomètres sont installés
et apporte occasionnellement un soutien logistique pour le suivi des essais. L’ISRA ne disposant pas de
points d’appui dans cette région, ce sont des parcelles paysannes qui sont utilisées pour l’implantation de
ces essais variétau.x dont le suivi est entièrement pris en charge par la recherche. Toutes les opérations
culturales (à part le désherbage) et les observations sont réalisés par I’ISRA.
Les semences ont été traitées au Granox et les essais conduits sans fertilisation (ni organique ni minérale).
La rotation culturale est celle habiiuellement pratiquée dans cette zone, à savoir mil /arachide.
.
Contexte pluviom&rique
Les commentaires se réfèrent aux graphiques pluviométriques présentés dans les pages qui précèdent.
L’hivernage 1997 a été particulièrement sec sur l’ensemble notre zone d’intervention (régions administratives de
Diourbel et de Thiès). II fisure parmi les années les plus sèches de cette dernière décennie. Cependant, la station
de Bambey (région de Diourbel) a reçu près de 400 mm de pluie ce qui correspond à une bonne pluviosité en
comparaison avec les localités voisines. Ce bon total pluviométrique est principalement attribuable à une pluie
de semis abondante et précoce, 80 mm le 9 juillet, qui laissait présager des rendements elevés.
Malheureusement, une longue pause pluviométrique est intervenue durant la période de la mi-juillet à la mi-août.
Elle a considérablement perturbe le calendrier des semis dans toute la région. La station de Bambey n’a pas ëté
épargnée par ce ralentissement des pluies qui a occasionné un retard de maturation et un allongement du cycle
de de l’arachide de 5 jours environ.
Les points d’essais au nord de Bambey ont été particulièrement touchés par le retard de la première pluie utile
et par la sécheresse : la majorité des semis a été réalisée à la mi-août et les quantités de pluie utiles ont varié
autour de 200 mm. Un seul point d’essai, celui qui a bénéficié de pluies précoces (50 mm), a permis de bons
rendements en gousses. Ce site est, singulièrement, celui qui n’avait pas eu de récolte en gousses l’année
dernière du fait d’une très faible pluviométrie (170 mm). Au niveau des trois autres sites, les essais ne sont pas
arrivés à maturité, du fait de pluies de semis trop tardives et d’un arrêt des pluies tout aussi précoce que
d’habitude (début octobre). Les rendements en gousses des paysans ont été très faibles dans la majeure partie
de ce secteur.
Rapport “AmPlioration
g&Gtique
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à la sécheresse”M997/ D. C/ave/
7

3 ., Dispositifs statistiques
?
Essais Var-Maux (Eu) de Bambey
Les 7 EV de la Station de Bambey sont des lattices rectangulaires 3 x 4.
- 12 variétés X 3 rép&itions
- 4 lignes (ou 2 lignes dans certains essais) de 6 m/parcelle utile (pas de lignes de bordure entre les
parcelles)
- 41 pieds par ligne, parcelle utile de 12,3 m*
- écartement : 50 x 15 (50cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densite théorique
de 133 300 pieds/ha.
.
Essai Vari&a1 multilocal
Les essais variétaux multilocaux du département de Kébémler (au nord de Bambey) et de Thiénaba sont disposés
en blocs complètement randomisés.
- 5 variétés (6 à Thiénaba) x 4 répetitions
- 5 lignes de 6 mIparcelle élémentaire
- parcelle utile de 3 lignes soit 7,38 mz (1 ligne de bordure de part et d’autre de la parcelle, 2 lignes si la
parcelle est en bordure de l’essai).
- écartement : 40 x 15 (40cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densité de 166 600
pieds/ha.
.
Essai Wn&aire technique” de la variete GC 8-35
II s’agit d’un essai factoriel complètement randomise, densités x fumures, conduit sur le point d’essai de
Thilmakha (département de Kébémer). Trois densités x deux niveaux de fertilisation minérale ont été testés sur
4 répétitions.
?
Etude des paramdtres morpho-physiologiques de vari&& d’arachide
Deux expérimentations ont été conduites len milieu exterieur sous abri, en conditions d’alimentation hydrique
controlée. La première, en rhiiotrons, en contre-saison chaude (mai-juin 97) et la deuxième, en pots, juste après
l’hivernage (octobre-novembre 1997). Les dispositifs sont de type factoriel à deux facteurs étudiés (variété et
régime hydrique) en blocs totalement randomisés et 4 repétitions.
.
SMections
Les 6 essais de sélection ont été implantés sur la station de Bambey.
Le! dispositif est une collection à une ou deux répétikns (selon la disponibilité en semences) avec témoins
intercalés. Deux témoins par collection : un témoin “productMté” et un témoin “précocité”. La parcelle utile est
constituée par une ligne de 6m (41 ou 21 pieds théoriques dont 39 ou19 utiles)
Le nombre de génotypes et le niveau de consanguinité (imbreeding) est variable suivant les essais.
Le! niveau de consanguinité des génotypes testés conditionne les modalités de préparation des semences,
l’écartement à l’implantation et les modalités de la récolte :
-jusqu’à la génération F4 (incluse), les semences sont conditionnées en pied-ligne à partir des récoltes
“pied par pied” de l’essai antérieur, l’implantation a lieu à 50 x 30cm (21 pieds par ligne) et la récolte en “pied par
pied”.
- A partir de la génération F5 (incluse), les semences sont conditionnées en familles (mélange des
semences dans la parcelle) à partir des récoltes de l’essai antérieur, l’implantation a lieu à 50 x ‘15cm (41 pieds
par ligne) et la récolte est réalisée en famille.
Rapport “ A m é l i o r a t i o n g6nMque d e l’arachide
p o u r / ‘ a d a p t a t i o n è l a s&heresse”/l9!?7/D, C/ave/
-8

4 - Définitions des paramètres utilisés pour l’analyse des essais variétaux
.
DensMs (pourcentage)
Densité réelle (nbre de pieds présents) sur densité théorique (nombre de graines semées) x 100.
205 % : au 20” jour
405 % : au 40” jour
REC % : le jour de la récolte
.
Floraisons (nbre de jours)
Nombre de jours, à partir du jour de semis, pour obtenir :
1’ FL
: les premières floraisons
F 50% : la floraison de 500/6 des pieds présents
F 75% : la floraison de ~~OXI des pieds présents
.
Maladies (pourcentage)
Nombre de pieds malades sur nombre total de pieds récoltés x 100 :
% Macro : % de pieds touchés par Macrophomina phaseolina
% Clump
: % de pieds touchés par le virus du Clump.
MaturW (pourcentage)
% Mat : nbre de gousses mûres à la récolte (examen de la coloration interne de la coque)
sur nbre total de gousses d’un échantillon de 2 x 70 g.
.
Rendements
Fa kglha : poids de fanes /parcelle, ramené en kg/ha
Go kglha : poids de gousses /parcelle, ramené en kg/ha
Go glpied : poids de gousses en grammes par pied récolté.
.
CaractérMigues technologiques
Déterminées par les analyses de récolte “sur table” d’échantillons parcellaires de 200 grammes.
% TV : rendement au décorticage “Tout Venanr (graines non triées)
% s
: rendement au décorticage “Semences ” (tri des plus grosses graines)
P 100s : poids de 100 graines “Semences”.
?
Analyses statistiques des essais variefaux
Réalisées grâce au logiciel STATITCF (Version 5 , 1991)
Les différences entre moyennes sont déclarées :
THS : si le risque d’erreur est inférieur à l/lOOO
HS : si le risque d’erreur est compris entre I/l 000 et 9,99/1000
S
: si le risque d’erreur est compris entre I/l 00 et 5/100.
Les comparaisons de moyennes sont effectuées par le test de Newman & Keuls au risque de 5%.
Rapport “AmtWoration
@-Mique de l’arachide pour l’adaptation B /a s&heresse”M997/0.
C/ava/
0

5 - Présentation des r#Sultats
Les recherches ont concerné :
s-
l’action 1 / Création de vari6fés à cycle très court
s-
l’action 2 / Création de vari&fés physiologiquement adaptées à la sécheresse
3
l’action 3 / Recherche sur /a physiologie de l’adaptation à la sécheresse
s+
l’action 4 / Contribution à I’améliorafion des systèmes de culture
>
l’action 5 / Efu& de l’effet de la s&heresse sur la contamination par A. flavus et la composition
en acides gras (AG)des graines
.
Les résultats chiffrés concernent les essais variétaux et les études physiologiques de contre-saison. Les
essais variétaux de 80 jours de Bambey ainsi que les actions conduites en milieu paysan se réfèrent à
l’action 1: recherche de variéfés B cycle très cwrt.
.
Les essais variétaux de 90 jours concernent l’action 2 : recherche dë vanétés physiologiquement
adaptées & la skheresse.

.
Les activités de sélection concernant les actions 1 et 2 font l’objet d’une présentation synthétique au
début du chapitre II - Expérimentations 1997 (p 11).
.
Les activités de contre-saison concernent /‘action 3 : recherche sur /a physioiogie de E’adapfafion à la
sécheresse,
liée à l’action précédente.
.
L’acfion 4 est consMuée par des essais variétaux multilocaux (l’essai ‘ITK” su GC8-35 a été abandonné).
.
L’acfion 5 consiste en l’étude des taux d’infestation naturelle par A.davos sur des échantillons de graines
provenant des essais conduits en 1998 et dont la composition en AG avait été analysée par le CIRAD en
1997 (voir 3” rapport).
*
*
*
R a p p o r t “AmHioretion
g&Mique d e Yarachide p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a sécheresee”/l997/0. C/ave/
-10

CHAPITRE II - Expérimentations 1997
1. Programme de sélection
.
Action 1 : crbation de vari&& à cycle t&s court
BC 73/55g-F8 : semé le 11 juillet et récolté le 8 octobre. L’objectif général est le raccourcissement du cycle
des variétés 73-30 et 55-437 par rétrocroisement (BC) successifs de la variété de 75j, Chico, sur ces variétés.
Dans cet essai, on reprend la sélection généalogique sur les meilleures lignées des BC3155-437 et BC4i73-30
car l’attaque de Aphanus sordidus au cours du séchage de la récolte en 1996 n’avait pas permis un choix
suffisamment précis. Le dispositif est une collection constituée par 38 lignées (issues de la multiplication de
contre-saison 97) testée en comparaison avec des témoins adjacents intercalés régulièrement. Parmi ces
lignées, neuf figurent également dans un des essais variétaux 1997.
Les meilleures @nées de cet essai seront multipliées en contre-saison puis reprises en essais variétaux de SO]
en hivernage 1998.
II BC 73-F3 : récolté en pied par pied le 22 octobre. L’objectif est le passage en F3 des graines issues du
cinquième et dernier rétrocroisement destiné à augmenter la précocité de la variété 73-30. Cette variéte étant
dormante et les semences de cet essai ayant été récoltées 2 semaines avant le semis 97, la levée a été assez
irrégulière ce qui ne permettra pas une sélection très poussée après 1’ analyse de récolte.
Celle-ci sera réalisee en F4 sur la reprise de cet essai en hivernage en 1998.
.
Action 2 : ctiation de vari&& physiologiquement adaptks à la sécheresse
o SR2 VAR/PHYS-FS : semis le 11 juillet et récolte en familles après épuration et/ou groupement des pieds
homogènes à l’intérieur des lignées. L’objectif est la poursuite de la sélection généalogique démarrée en 1996
sur une sous-population extraite de la deuxième population en sélection récurrente. Cet essai est constitué par
96 lignées F4 choisies parmi les lignées ayant eu un comportement satisfaisant au niveau des tests agronomiques
et des tests physiologiques conduits sur la deuxième population. Le dispositif est une collection testée avec deux
témoins adjacents (Fleur 11 et GC8-35) intercalés toutes les 4 lignées.
Reprise en CS 98 pour obtenir des semences en quantités sut%antes pour /es essais variétaux de 1998.
t SR2g-F5 : récolte en familles après épuration eUou groupement des pieds homogènes à l’intérieur des lignées.
L’objectif est de poursuivre en sélection généalogique sur la sélection unipare démarrée en 1996 au niveau de
la deuxième population en sélection récurrente. 76 familles F4 constituent cet essai disposé en collection testée
avec deux témoins adjacents (Fleur 11 et GC8-35) intercalés toutes les 4 lignées.
Reprise en CS 98 pour obtenir /es semences en quantités sut7kantes pour les essais varietaux de 1998.
D BC 57-49 -F4 : récolte en pied par pied le 23 octobre. Epuration avant l’ensachage. L’objectif est la poursuite
de la sélection généalogique démarrée sur le BC4 de 57-422 en 1996. Cet essai s’inscrit dans le cadre de
l’opération de rétrocroisement sur 57-422 destinée à réduire la taille de graine et le cycle de la variété 57-422.
Reprise en pied-ligne en 1998 après analyse da récotte en pied par pied.
D BC 57- F3 : récolte le 23 octobre en pied par pied. L’objectif était le passage en F3 des graines issues du
cinquième et dernier rétrocroisement pour la réduction de la taille des graines de la variété 57-422, La variété 57-
422 étant dormante et les semences de cet essai ayant été récoltées 2 semaines avant le nouveau semis, la
levée a été difficile et irrégulière ce qui n’autorisera pas d’analyse des rendements pertinente.
Celle-ci sera réalisée en F4 lors de la poursuite de cet essai en hivernage 1998.
Rappoti “AmtYioration
g4nétique
de l’arachide pour l’adaptation à /a s&heresse”/l997/D.
C/ave/-
11

.
Programme de croisements
.
Ce programme concerne les croisements de recombinaison / 3” population. II prévoiyait 5 Li 600
hybridations sur les 44 entrées (talons F3 de la 2” population) choisies à partir des résultats de l’essai SR
PROD P2-1995 et du test physiologique de la contre-saison 1995 realisé sur les mêmes familles.
.
Cette saison, les croisements ont concerné la dernière moitié du programme, soient 21 entrées prises
comme femelles dont chacune a été croisée avec 3 males différents. Cela a représenté environ 300
hybridations manuelles qui ont produit 150 gousses hybrides.
.
L’ensemble des graines hybrides FI de ce programme structuré en 89 familles FI, est en cours de
passage Fl + F2 (CS 98, sous irrigation). Cette opération permettra d’obtenir la semence F2 :
.
pour la poursuite du programme de sélection récurrente multicarctéres au Sénégal.
.
et pour la distribution aux partenaires de la 3’ population (en F3, fin 98).
*
*
*
R a p p o r t “Am&oration g&Mque d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à / a .s&heresse”M99 7/ D. C/ave/
-72

2 - Etudes physiologiques / contre-saison 1997
Etude des paramètres morpho-physiologiques de variétés d’arachide en vue
d’une amélioration des tests de sélection pour l’adaptation à la sécheresse.
D. C/avel/CIRAD, ISRA Centre Nord Bassin Arachidier, BP 53, Bambey, Sénégal
Macumba Diouf / CERAAS, BP 3320, Thiès Escale, Thiès, Sénégal
Cette étude composée de deux expétimentations complémentaires a été conduite en collaboration
avec le CERAAS. Elle a également constifué le stage pratique d’un étudiant en D. E. A de l’Universit4
Cheikh Anta Diop /Dakar.
?
Introduction
Les conditions pluviométriques se sont gravement dégradées depuis une quinzaine d’années dans les régions
sahéliennes et sub-sahéliennes. Au Sénégal, les régions les plus touchées par la sécheresse occupent la
majeure partie de la zone de production de l’arachide, le Bassin Arachidier.
Par conséquent, l’obtention de variétés à cycle court, kgal ou inférieur à 90 jours, et qui possèdent des caractères
physiologiques leur permettant de supporter d’importantes périodes de sécheresse au cours du cycle est le
principal objectif de sélection de l’arachide pour les régions centre et nord du Bassin Arachidier sénégalais. Cette
recherche nécessairement pluridiiplinaire suppose de disposer d’une méthode rapide et fiable pour sélectionner
les génotypes sur critères physiologiques (Clavel, 1996, Cedola, 1994, Annerose, 1990, Khalfaoui, 1990 )
Nous nous proposons dans cette étude, constituée par deux expérimentations, de tester des lignées connues sur
le plan agronomique dans un dispositif d’évaluation agro-physiologique en conditions d’alimentation hydrique
contrôlées.
L’objectif de cette étude est double :
.
on cherche, d‘une part, à améliorer la connaissance de la physiologie de l’adaptation à la secheresse
de ce matériel,
.
et on vise, d’autre part, à perfectionner la méthodologie de crlblage variétal précoce sur tests
physiologiques.
La première expérimentation a eu lieu en rhizotrons durant la contre-saison “chaude” (fin de la saison skhe
96/97), du 12 mai au 23 juin 1997 (6 semaines). Le deuxième essai, complémentaire, a été conduit en pots en
début de contresaison Froide” (début de saison sèche 97/98), du 14 octobre au 20 novembre 1997 (5 semaines
et demi).
0
Matériel et méthodes
.
Expérimentation 1
Le matériel vé@tal est constitué par 8 entrées : 4 Vari&és issues du programme de sélection ( 80 jours) : $5114,
55-i-138, SRI-4 et GC 8-35, 2 variétés vulgarisées, adaptées à la sécheresse ( 90 jours) : 55-437, Fleur ‘l 1 et 2
témoins d’adaptation à la sécheresse connus sur le plan physiologique : 57-422 (105j) et 73-30 (95j).
Le dispositif est un plan factoriel à 2 facteurs étudiés (génotype et régime hydrique) et à 4 rép&itions. Les unités
expérimentales sont constituées par 64 rhizotrons disposés en 4 blocs randomisés.
L’ expkimentaiion a été conduite pendant 6 semaines + 1 semaine de pré-irrigation, en contre-saison chaude et
conditions d’alimentation hydrique contrôlées. Les graines ont été mises en prégermination 24 heures avant le
semis. Le semis a été réalisé le 12 mai 1997.
R a p p o r t “AmMoration g&Gtique
d e l ’ a r a c h i d e p o u r / ‘ a d a p t a t i o n à l a s6chetmse”/l997/D.
C/ave/
1 3

Une moitié des génotypes a été bien alimentée en eau durant toute la durée de l’expérimentation grâce à un
armsage qui a tenu compte des besoins en eau de l’arachide : 4,5 litres d’eau ont été apportés ce qui simule 265
mrn de pluie répartis sur les 42 premiers ,jours de croissance de l’arachide. L’autre moitié des plantes a été
soumise à un déficit hydrique par suspension d’arrosage 14 jours après semis. Les plants stréssés de l’essai ont
reçu 1,8 litre d’eau soit l’équivalent de 106 imm.
Deux grands types de mesures ont été réalisées : mesures de morphologie des systèmes aériens et racinaires
complétées par des matières sèches et mesures physiologiques sur la deuxieme paire de folioles de la 3” feuille
du rameau principal en partant du sommet.
Système racinaire
??
Lo#ngueur du système racinaire (SR) mesurée au 14” jour (RACl)
n
n
au 24” jour (RAC2)
II
n
au 35 ejour (RAC3).
A la fin de l’expérimentation (au 42’jour), chaque plante a1 été dépotée, les racines ont été lavées et les masses
sèches des racines (MSR) ont été déterminées.
Système aérien
??
A la fin de l’expérimentation (au 42” jour), la surface de l’appareil aérien a été évaluée au moyen de la masse
surfacique (MSFE) et de la masse seche des parties aliriennes (MSA). La surface foliaire de la 3” feuille (en
partant du sommet) du rameau principal de chaque plante a été mesurée au planimètre puis cette feuille a été
pesée après séchage pendant 48h à l’étuve à 85°C. La MSFE a été calculée de la façon suivante :
MSFE = masse sèche /surface foliaire (g/clmq.
Les parties aériennes des plantes ont été prélevées le même jour et les masses sèches individuelles ont été
déterminées (MSA).
L’estimation de la surface foliaire (SA) est donnée par la formule : SA = (II MSFE) x MSA (cm?
Mesures physiologiques
??
Ces mesures ont été réalisées sur la 3”feuille, à partir de la deuxiéme semaine de stress entre 12h et 14h.
Le potentiel hydrique foliaire (Wfol) a été mesuré à la charmbre à pression. La transpiration (Tr) et la conductance
stomatique (Gs) ont été évaluées à l’aide d’un poromètre (Licor 1600). Le contenu relatif en eau (CRE) a été
déterminé par gravimétrie et calculé selon la formule : CRIE = ((poids frais - poids sec) / (poids turgescent - poids
sec)) x 100.
Le uJfol et le CRE ont été mesures une fois par semaine pendant 4 semaines ( 22’, 29” , 36” et 42” jour), tandis
que Tr et Gs n’ont été obtenus qu’à partir du 29” JAS (29, 36” et 42 jour). Ce décalage est dû à la taille des
plantes, encore trop petites au 22” JAS pour permettre des mesures au poromètre Licor.
.
Expérimentation 2
Le matériel végétal est constitué par quatre variétés identifiées parmi les huit génotypes de l’expérimentation 1
en fonction des résultats de cette dernière. Cn a choisi d’une part, les variétés Fleur 11 et 57-422 et d’autre part,
les variétés 55-437 et 73-30. En effet ces quatre variétés, mieux connues que les autres sur le plan physiologique,
ont été classées dans deux groupes de comportement différents par rapport à la sécheresse lors des
regroupements variétaux réalisés à l’issue de l’analyse multivariée de la première expérimentation.
Le diipositif est un plan factoriel à 2 facteurs étudiés (génotype et régime hydrique) et à 4 répétitions. Les unités
expérimentales sont constituées par 32 pots (4x2x4) en PVC de 15 cm de diamètre et 20cm de haut disposés
en 4 blocs randomisés.
L’lexpérimentation a été conduite pendant 5 semaines et demi, juste après la fin de l’hivernage 1997 - le semis
a été réalisé le 14 octobre 1997- et en conditions d’alimentation hydrique contrôlées. Trois graines traitées Granox
(Captafol-Bénomyl-Carbofuran)
ont été mises en terre dans chaque pot, le démariage à une plante par pot à été
réalisé 12 jours après le semis. De l’engrais minéral NPK a été apporté à ce moment -là SOUS~ la forme d’une
solution nutritive dosée à 1 SOkg/ha de 8-l 8-27.
Tous les pots ont été irrigués à capacité au champ la veille du semis. La moitié des pots a été bien alimentée en
eau durant toute la durée de l’expérimentation. L’ apport d’eau, réalisé tous les deux ou trois jours, était différents
selon les génotypes en fonction de leur évapotranspiration spécitique : la perte en eau moyenne de chaque
génotype à été évaluée par pesée avant chaque arrosage. Sur l’autre moitié des génotypes, le stress hydrique
a été appliqué à partir du 21 e jour par suspension d’arrosage
Rapport “Amblioration
g&étique de l’arachide pourl’adaptation
à la sécheresse”/l997/ D. Ciavel
-14

Mesures physiologiques
??
Les mesures physiologiques ont eu lieu deux fois par jour et deux fois par semaine durant les 16 derniers jours
de l’expérimentation. Les résultats liés à la transpiration ayant posé des problèmes d’interprétation lors de
l’expérimentation en rhizotrons, cette mesure a été réeditée pour cette expérimentation en pots.
La conductance stomatique (Gs), la transpiration (Tr) et la photosynthèse nette (Pn) ont été mesurées entre 9h
et 10h puis entre 12h et 14h sur la troisième feuille à partir de I’apex. Ces deux séries de mesures ont eu lieu deux
fois par semaine (les 6, 11,17 et 19 novembre 1997). Gs et Tr ont été mesurées par porométrie (poromètre
Licor 1600) et Pn par la chambre d’assimilation ADC (LCA-3).
Des prélèvements de disques foliaires ont été réakés à partir de la quatrième feuille et conservés au congélateur
afin d’être en mesure de réaliser a posteriofi des mesures de potentiel osmotique (n) et des dosages de
métabolites visant à évaluer la capacité d’évitement des génotypes par ajustement osmotique.
Mesures agro-morphologjques
??
Les masses sèches des parties aériennes (MSA) et les masses sèches de les parties racinaires (MSR) ont été
réalisées à la fin de I’exp&imentation (38” jour) afin d’évaluer I’efficience de l’utilisation de l’eau (EFF) . Cette
dernière est calculée en rapportant la quantité totale de masse sèche produite à l’unité de surface du pot
(constante) et à la quantité d’eau apportée.
?
Résultats et discussion
.
Expérimentation 1
Les analyses statistiques ont été réalisées grâce au logiciel SAS / STAT@ version 6.22. Les analyses de variantes
ont porté sur chacun des paramètres mesurés pendant les 4 semaines de déficit hydrique. Une seule mesure
été réalisée avant le début du stress hydrique : RACl (longueur racinaire à 14 JAS).
Les paramètres mesurés sont les suivants :
RACI , RAC2, RAC3 (cm) : longueurs racinaires à 14 jours après semis ( JAS), 24 JAS et 35 JAS
CREl, CRE2, CRE3 et CRE4 (Oh) : contenus relatifs en eau après 1, 2, 3 et 4 semaines de suspension
d’arrosage.
UJfoll , Wfol2, uJfol3 et Wfol4 (-bar) : potentiels hydriques foliaires après 1, 2, 3 et 4 semaines de suspension
d’arrosage.
Tr2, Tr3, Tr4 (ug H,O. cm-‘. s-l): transpirations après 2, 3 et 4 semaines de suspension d’arrosage.
Gs2, Gs3, Gs4 (cm.s-‘): conductances stomatiques après 2, 3 et 4 semaines de suspension d’arrosage.
SA (cm? : surface foliaire après 4 semaines de suspension d’arrosage.
MSA (g) : masse sèche de la partie aérienne après 4 semaines de suspension d’arrosage
MSR (g) : masse séche de la partie racinaire après 4 semaines de suspension d’arrosage
MSRNlSA : ratio des masses sèches racinaires sur les masses sèches des parties aériennes
.
Contenu relatif en eau
Le CRE au cours de l’évolution du déficit hydrique s’est révélé très sensible. Dès la première semaine de
suspension d’arrosage, une différence significative de 4Oh entre les plantes irriguées (irr) et les stressées (str) a
été notée. Globalement, cette diiérence s’accroit tres sensiblement au cours du temps (Figure 1). On reléve une
faible interaction au niveau de CRU (2%emaine) due à la variété 73-30 dont le CRE diminue moins que celui des
autres variétés en début de stress. Cette observation confirme les résultats obtenus antérieurement sur la
régulation stomatique de cette variété. En effet, 73-30 montre une fermeture précoce de ses stomates dès que
le CRE commence à chuter, ce qui pénalise du même coup sa photosynthèse en condition de déficit hydrique
(Annerose, 1990 ; Khalfaoui, 1988). Les différences entre génotypes ne sont pas significatives sauf en fin de
stress où la variété 57-422 montre un CRE4 (4’ semaine) sensiblement plus bas que ceux des autres variétés
avec 70°h alors que le meilleur CRE est réalisé par la variété Fleur 11 avec 81 W (Figure 2). Si, comme l’a
propose Levitt (1985) dans le cas de tissus en pleine turgescence, la capacité d’évitement peut être directement
évaluée par le CRE, ce serait donc cette capacité d’évitement réduite qui distinguerait la variété 57-422, seule
Virginia semi-tardiie du groupe, des autres variétés, Spanish et précoces, présentes dans cette expérimentation.
Rapporf “Am4liorabon
g&Wque d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”M997/D. C/ave/
75

Le tableau 1 montre de fortes corrélations entre les CRE2 à 4 avec Tr2 et Gs2 : les valeurs des CRE à partir de
la deuxième semaine de stress paraissent donc reliées à la transpiration et à la conductance stomatique évaluées
en début de stress. Lorsque le stress s’accentue, la corrélation disparait mais il est difficile d’interpréter cette
disparition du fait du maque de précision dans les mesures de Gs et Tr (voir ci-dessous).
.
Conductance stomatique et transpiration
Les mesures de transpiration (Tr2 à Tr4) et de conductance stomatique (Gs2 à Gs4) sont très peu precises du
fait d’un manque de répétabilité d’une mesure à l’autre. Les coefficients de variation sont supérieurs à 50% et
aucune différence significative n’apparait. Les conditions de stress hydrique pouvant considérablement perturber
la conductance stomatique nous avons effectué une anallyse de variante en ne tenant compte que des plantes
bien irriguées. Celle-ci n’a que très peu diminué l’importance de l’erreur résiduelle.
L’analyse individuelle de cette variable etant infructueuse, nous avons tente d’interpréter les corrélations
observées (Tableau 1).
Ls conductance stomatique est principalement influencee par l’état hydrique foliaire et probablement aussi par
des messages hormonaux d’origine racinaire (ABA, en particulier), on doit donc s’attendre à une certaine
cwrélation entre Ufol et Gs ou Tr. Le tableau des corrélations (Tableau 1) indique clairement que #a relation entre
les potentiels hydriques et la conductance stomatique est effectivement bonne surtout en fin d’expérience sur des
plantes de 42 jours (Tr4 et Gs4, avec Wfol3 et Wfol4) puisqu’elle est hautement ou très hautement significative.
En revanche, elle est quasi-nulle en début de stress, sur des plantes de 29 jours (Gs2 avec Wfol3 et Wfol4)
chliffres non reportés). Ces observations indiquent un défaut dans la méthodologie de mesure (stade
phénologique des plantes, nombre de répétitions) et probablement aussi dans les conditions de mesure et la
fiabilité de l’appareil. Des mises au point sont indispensables si l’on veut utiliser pour la sélection cette variable
dont on connait les fluctuations importantes sur des pas de temps très courts. L’excellente corrélation (voisine de
1) observée entre Gs et Tr (Tableau 1) témoignant en revanche, de la stabilité des conditions
thermohygrométrique durant l’intervalle de mesure.
Par ailleurs, trois corrélations significatives entre les mesures liées à la transpiration (Tr21Gs2 et Gs4) et les
m’esures racinaires (respectivement MSR et RACJ), mlontrent que des relations existent entre la vigueur du
système racinaire et l’intensité des flux transpiratoires. Ce résultat tendrait à montrer qu’il existe bien un intérêt
à sélectionner des plantes à forte conductance stomatique puisque celle-ci est reliée à un système racinaire
imlportant lequel représente un avantage C:ertain pour l’adaptation à la sécheresse.
Ndanmoins, s’agissant de la pertinence de ce critère pour un criblage variétal, il apparait que dans les conditions
de mesure pratiquées dans cette étude, la mesure de Gs et de Tr n’est pas utilisable car elle est soumise à une
trop grande variabilité d’une mesure à l’autre particulièrement sur les plantes jeunes.
.
Potentiel hydrique foliaire
Au cours de la première semaine de stress, on n’observe pas de différences significatives d’états hydriques
foliaires ni entre les régimes hydriques ni entre les génotypes. A partir de la deuxième semaine de mesure, on
dii;tingue significativement les irriguées (IRR) des stress&esI (STR). La variété 57422 montre un potentiel hydrique
nettement plus bas que celui des autres variétés surtout en irrigué. Au cours de la 4’ semaine, on relève une
intéraction intéressante qui permet de grouper les variétés (Figure 3) :
- Groupe 1 : Fleur 11 et SRl-4. Ces variétés présentent des potentiels bas et un comportement très
contrastés dans les deux régimes hydriques,
- Groupe 2 : 55437, 73-30, 57-422 et GC8-35. Ces variétés montrent des potentiels hydriques
relativement peu variables en fonction de l’alimentation hydrique,
- Groupe 3 constitué par la variété 55-I 38 qui se trouve en1 position intermédiaire.
Cependant des raisons différentes expliquent le classement des variétés 55-437,73-30,57-422 et GC8-35 dans
le même groupe : 57422 a un potentiel très bas en irrigué comme en stressé, GC8-35 a un potentiel moyen dans
les deux cas et 55-437 et 73-30 maintiennent un potentiel relativement élevé en conditions de stress. On
remarque par ailleurs que Fleur 11 et SRI-4 STR ont un potentiel comparable à celui de 57-422 STR. Le
comportement de 55-l 38 s’apparente à celui de GC835 avec toutefois des valeurs plus différentiiées en fonctjon
du régime hydrique (Figure 3).
Rapport “ A m é l i o r a t i o n g&Mque d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a st%cheresse”/l997/D. C/ave/
-16

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Longueurs racinaires
Les longueurs racinaires mesurées sur les différents génotypes ne sont pas différentes ni avant, ni après
l’application du stress. La réduction des longueurs racinaires observée en fin de stress (RAC3) n’est pas
significative non plus alors qu’une diminution significative apparait en milieu de stress (RAC2).
Cette tendance à la réduction de la longueur des racines va à l’encontre de ce qui est assez souvent observé
sur arachide au champ lors d’un stress précoce. Un manque d’eau dans les horizons supérieurs a pour
conséquence une élongation des racines et un accroissement du volume colonisé par ces racines qui leur permet
de rechercher de l’eau en profondeur (Annerose, 1990).
Une irrigation initiale trés abondante sulvie par une période sèche favorisent le développement du système
racinaire, et par suite la productivité y compris en cas de sécheresse de fin de cycle (Nageswara, 1985).
Cependant, les choses peuvent se passer différemment si le début de la saison des pluies est trop incertain (pluie
de semis peu importante) et l’eau non disponible en profondeur. C’est cette dernière situation que nous avons
simulée en rhlzotrons et, pour cette raison, l’intégralité de la colonne de terre n’était pas imbibée d’eau. Afin de
limiter l’expérimentation dans le temps, nous voulions provoquer un déficit hydrique précoce, nous avons donc
volontairement limite l’apport d’eau initial et l’arrosage durant les 21 premiers jours de façon à satisfaire assez
précisément les besoins en eau de la plante afin de provoquer rapidement une siotuation de déficit hydrlque.
Le calcul et le test des corrélations montre que les longueurs racinaires sont totalement independantes de
celles de MSR (chiffres non reportés).
En revanche la longueur des racines en fin de stress (RAC3) apparait correl8e avec les potentiels hydriques
relevés en début de stress (RAC3 avec Vfoll , Tableau 1). La réduction de la croissance en longueur des racines
après 20 jours de stress évoluerait donc en liaison avec celle du potentiel hydrique des feuilles mais seulement
lorsque ce dernier est relevé en début de stress. Par ailleurs, nous avions observé précédemment une corrélation
significative entre la conductance stomatique Gs 4 et RAC3 et une autre entre Gs2 et MSR, cette dernière
disparaissant lorsque le stress s’accentuait (Tableau 1).
L’état hydrique des feuilles semble donc régulé par un système complexe qui agirait comme un signal
probablement précoce perçu au niveau des racines et traduit au niveau des paramètres de l’état hydrique des
feuilles. Ce fait suggère l’intervention d’un médiateur chimique (type ABA) chez l’arachide, à l’image des
observations réalisées sur de nombreuses autres espèces végétales.
.
Masses sèches racinaires (MSR)
Le déficit hydrlque entraine une réduction des MSR. Contrairement aux longueurs racinaires les différences
observées entre les génotypes et les régimes hydriques sont signiikatives. L’interaction est également significative
mals faiblement ce qui permet de réaliser un classement variétal sur les moyennes des génotypes en nuançant
toutefois le comportement de certains d’entre-eux en fonction du régime hydrique (Figure 6).
.
Groupe 1 : Vari&és Fleur 11, 57-422 et 73-30, à MSR élevés. Fleur 11 présente le MSR le plus
important dans les deux conditions hydriques, 57-422 se classe en deuxième position dans les
deux cas et 73-30 présente un MSR assez bon et relativement peu affecté par le déficit hydrique.
.
Groupe 2 : Vari&es 55-138, GCB35,55437,55-114 et SRI-4, à MSR faibles. Les interactions
mises en évidence favorisent les variétés 55-l 38, GC8-35 et 55-437, qui présentent des MSR
peu affectés par la sécheresse, par rapport à 55-l 14 et SR1-4 qui accusent une diminution
importante.
.
Surfaces foiiaires (SA) et masses sèches des parties aériennes (MA)
Une réduction significative du SA est observée sur tous les génotypes en condition de stress (Figure 4). Une
interaction très significative apparait : elle permet de classer les variétés en 3 groupes :
.
Groupe 1 : GC8-35,55-437 et 73-30 : faible effet du régime hydrique sur SA,
.
Groupe 2 : SR1-4,55-138 et 55-I 14 : effet important du régime hydrique sur SA,
.
Groupe 3 : 57-422 et Fleur 11 : effet très important du régime hydrique sur SA.
Les résultats sur MSA sont quasiment identiques à ceux obtenus sur SA (Figure 5). La seule différence concerne
73-30 qui semble relativement peu touchée par le déficit au niveau de SA alors que son MSA diminue plus
nettement. La MSFE est très peu variable en fonction des variétés et des conditions hydriques. La forte
corrélation (0,94) calculée entre SA et MSA explique cette observation (Tableau 1).
Rapport “AmBlioration
gbnétique
de l’arachide pour l’adeptation
B la s&herasse”M997/D. C/ave/
17

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Ratio MSRIMSA
Le ratio de masses sèches ne varie pas de façon significative en fonction des génotypes quoique la gamme des
valeurs moyennes soit assez étendue (0,71- 1,23). II augmente significativement (mais assez faiblement) en
condition de stress. L’interaction n’est pas significative. La seule variété statistiquement différente des autres est
SR1-4 dont le MSR est faible et très affecté par la sécheresse. Cependant on note que Fleur 11 présente un ratio
élevé et stable. La varieté SRl-4 présente donc un appareil racinaire peu performant alors que Fleur Il possède
un bon système racinaire en toute condition (Figure 7).
La corrélation est positive entre le ratio et MSR alors qu’elle est négative entre le ratio et MSA (et SA) ce qui est
logique puisque MSR et MSA sont très corrélées. La principale conséquence de cette forte corr’élation est que,
dès lors que les ratio MSR&lSA sont peu variables en fonction des variétés et non interactifs avec le régime
hyldrique, il sera difficile de sélectionner des variétés sur ce critère.
L’augmentation du ratio en condition de stress était attendue, ce comportement est classiquement observé sur
de nombreuses espèces végétales. Elle signifie que, même si l’on a observé une diminution de MSR en condition
de stress dans notre expérience, la diminution de MSA (et de SA) est proportionnellement plus importante. La
stratégie de limitation de la surface foliaire pour diminuer les surfaces transpirantes au profit des racines a donc
bien été mise en évidence malgré la brièveté de l’essai.
.
Analyse multivariée
Les paramètres ayant présenté des interactions ou fait apparaitre des différences significatives entre les variétés
dans l’analyse de la variante univariée sont a priori ceux qui permettent l’expression de la plus grande variabilité
donc ceux qui permettront la sélection. SA étant très lié à MSA et l’interaction sur CRE2 n’étant due qu’à une
seule variété, nous avons choisi les paratmètres VJfol4, CRE4, MSR et MSA afin de réaliser une analyse
multivariée. Les 31 observations décrites par ces quatre variables ont donc fait l’objet d’une analyse en
composantes principales (ACP) afin d’obtenir une représentation graphique de la variabilité présente (Figure 8).
On observe qu’une part importante de la variabilité (61%) est expliquée par l’axe 1. La répartition des variétés sur
cet axe explique donc assez bien le comportement variétal. En effet, on constate que toutes les variétés stressées
se situent à gauche alors que les irriguées se situent à droite du graphique (Figure 8) L’axe 2 représente 24 Oh
de la variabilité, les deux axes cumulent donc 85 % de la variabilité totale. Les coefficients affectés aux variables
de l’équation linéaire de l’axe 1 (vecteur propre 1) sont tous positifs et élevés : le coefficient de CRE4 est le plus
élevé avec 059. Pour l’axe 2, les coefficients de MSA et MSR sont peu différents de ceux de l’axe 1 mais négatifs
alors que Wfol4 est affecté du coefficient le plus élevé (C),73).
Groupements variétaux
Le premier groupe de variétés est constitue par Fleur 11 et 57-422. Ces deux variétés se situent dans la partie
inférieure du tableau, elles sont donc caractérisées par des Wfol4 très bas en STR comme en IRR. Dans ce
groupe, les STR (Figure 8, à gauche) sont tres éloignes des IRR, ce qui signifie que ces deux variétés développent
une stratégie de forts CRE, MSR et MSA en IRR alors que lieurs CRE, MSR et MSA sont très affectés par le déficit
hydrique. On pourrait donc en conclure que ces variétés ont un très bon comportement en irrigué alors qu’elles
sont sensibles au stress. C’est le cas de 57422 mais ce n’est que partiellement le cas de Fleur 11 qui maintient
we bonne production en condition de secheresse. NIDUS faisons l’hypothèse que l’étonnante plasticité du
rendement de Fleur 11 observée au Sénégal doit trouver un complément d’explication ailleurs (groupement et
precocité de la floraison ou tolérance membranaire (?), résultats non fournis).
Lai variété SR1-4str occupe le mëme espace que 57-422str et Fleur1 lstr mais en IRR, cette variété occupe le
tiers médian du graphique (Figure 8) ce qui incite à penser que cette variété est probablement handicapée en
irrigué.Ceci s’explique sans doute par la faiblesse de son système racinaire mise en évidence par l’analyse
univariée. Cette production limitée sous irrigation a été observée au champ, en condition d’alimentation hydrique
contrôlée (Clavel, 1997).
Le deuxième groupe de variétés se situe en haut du graphique où les distances qui séparent les IRR des STR
sont plus réduites. Ce groupe de variétés constitué par CC 8-3555-437 et 73-30, parait donc sle comporter de
façon moins contrasté en fonction des régimes hydriques. Les MSA et MSR sont assez peu développés en IRR
et leurs réductions sous stress est relativement moins importante. Par ailleurs, la position de ce groupe en haut
R a p p o r t “Am6koration
g&Mque d e / ‘ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/l997/0.
C/ave/
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du graphique en IRR comme en STR indique un potentiel hydrique élevé quelque soit le régime hydrique. La
contrainte hydrique exprimée par Wfol4 est donc moins forte pour ce groupe de variétés. Sachant par ailleurs que
ce groupe possède un niveau de productivité inférieur à Fleur 11 et 57-422, on peut faire l’hypothèse que les
variétés dont le potentiel hydrique est élevé et dont le système racinaire est limité en conditions irriguées se
comporteront correctement face à la sécheresse mals n’exprimeront peutetre pas de rendements très importants
si le régime hydrique est bon. Dans le cas de 73-30, nous avons observé une système racinaire plus performant
en irrigué que celui des autres variétés de ce groupe mais la conductance stomatique faible de cette variété
(Annerose ,199O) compromet son potentiel de production.
La situation de la variété 55-138 str au centre du graphique témoigne d’une stratégie intermédiaire tant pour le
CRE4 que pour les systemes aériens et racinaires que nous avions relevée lors des analyses univariées. Nos
observations agronomiques apportent une validation à ce résultat puisque le rendement de cette variété s’est
situé entre celui de Fleur 11 (la meilleure variété) et ceux des autres variétés lors du test agronomique en
condition d’alimentation hydrique contrôlées (Clavel, 1997).
.
Expérimentation 2
Les analyses statistiques ont été réalisées grâce au logiciel STATITCF (Version 5, 1991). Les 28 paramètres
mesurés sont les suivants :
Pn6-1, Pn6-2, Pnl l-l, Pnll-2, Pn17-1, Pnl7-2, Pn19-1 et Pnl9-2
@mol de CO,.m-z.s~l) qui représentent
respectivement la photosynthèse nette mesurée les 6,11,17 et 19 novembre (1/9h-1 Oh, 2/12h-14h) apres 3 jours,
1 semaine, 2 semaines et 16 jours et de suspension d’arrosage.
Tr et Gs 6-I, Tr et Gs6-2, Tr et Gsl I-I, Tr et Gsl l-2, Tr et Gsl7-1, Tr et Gsi7-2, Tr et GsI9-I et Tr et Gs19-2
(cm.!=’ et ug H,O.cm-‘.s’) qui représentent respectivement, la transpiration (Tr) et la conductance stomatlque
(Gs) mesurées les 6, i 1,17 et 19 novembre (1/9h-1 Oh, 2/12h-14h) aprés 3 jours, 1 semaine, 2 semaines et 16
jours de suspension d’arrosage.
MSR et MSA (g) qui représentent respectivement les masses sèches des parties racinaires et des parties
aériennes mesurées à la fin de i’expérlmentatlon (plantes de 38 jours).
EFF (g.mm-‘) et MSlWlSA, variables calculées qui représentent respectivement I’efficience de l’utilisation de
l’eau (rapport entre l’eau évapotranspirée et la matière sèche produite, calculée à partir des variables MSR +
MSA et la quantité d’eau apportée) et le ratio des masses séches des parties racinaires sur celles des parties
aériennes.
.
Photosynthèse nette (Pn)
La prkision de la mesure de Pn est correcte surtout en début de matinée : les CV varient entre 28,9% et 593%
(Tableau 3). L’effet du régime hydrique est distingué dès le troisième jour de suspension d’arrosage (P&i). Deux
mesures, celles de Pn 11-1 et de Pn 17-2, permettent de mettre en évidence des interactions significatives.
En conditions irriguées (IRR), la photosynthèse, mesurée en début de matinée et après 1 semaine de suspension
d’arrosage (Pnl l-l), diffère peu en fonction des variétés bien que 73-30 présente une valeur moyenne plus
élevée que celle des autres variétés (Tableau 3, Figure 9). Sous stress (STR), l’interaction mise en évidence
pénalise 73-30 et 57-422 dont les Pn sont très affectées tant en valeurs relatives qu’en valeurs absolues. Fleur
Il et 55-437 ne sont pas distinguées statistiquement en fonction du régime hydrique (Tableau 3).
Apres 2 semaines de suspension d’arrosage (Pn 17-1 et 2) la diierence entre IRR et STR est accentuée (Figures
10 et 11). Entre 12h et 14h (Pnl7-2) toutes les variétés STR montrent des valeurs statistiquement équivalentes
(Figure Il). Cependant on note une interaction qui singularise 55-437 dont la Pn apparaii moins affectée par la
sécheresse que celle des autres variétés. Cette variété confirme donc son comportement de la première semaine
de stress contrairement à Fleur 11. En début de matinée (Pn 17-l) l’interaction n’apparalt pas: 73-30 présente
la valeur moyenne (IRR + STR) la plus élevée tandis que Fleur 11 et 55-437 montrent les valeurs les plus faibles
(Figure 11). Ce classement est globalement confirmé par les valeurs de Pnl9 (16 jours de suspension
d’arrosage) relévées tant à 9h qu’à 12h (Figures 12 et 13)
En résumé, en début de stress, Fleur Il et 55-437 apparaissent peu affectées par la sécheresse au niveau de
Pn. En milieu de stress (2 semaines), on note la plus faible réduction de Pn sur 55-437. Cette particularité de 55
437 avait été notée au Portugal par des mesures de capacités photosynthétiques réalisées in vitro (application
de PEG sur disques foliaires). Après 2 semaines de suspension d’arrosage, la photosynthèse nette moyenne de
73-30 est supérieure à celle des autres varlétés et celle de Fleur il est la plus faible lorsqu’on considère les
valeurs moyennes (IRR+STR) absolues. Mais en valeur relative, la chute de Pn observée sur 73-30 est la plus
importante particulièrement en condition de forte demande évaporatlve (12h-14h).
Rapport *Arn&oration
genétique
de l’arachide pourl’adaptation
à /a s&heresse”/l997/D.
C/ave/
7 ’ 9

Si l’on tente un rapprochement de ces résultats avec les observations de productivité au champ sous stress, il
semblerait que cette caractéristique de 55-437 se traduise par une production de fanes faiblement affectée par
le régime hydrique contrairement à celle de Fleur 11 (Clavel, 1997). Sur Fleur 11, les mesures de Pn réalisées
en début de stress et en début de matinée (Pn6-1 et Pnll-1, Figures 17 et 9) révéle une Pn stimulée ou
faiblement diminuée qui pourraient expliquer sa bonne production de matières sèches en condition de
sécheresse. La chute relative de Pn observée sur 73-30 traduirait le faible potentiel de production de cette variété
en condition de sécheresse mais les valeurs élevées de Pn sur cette variété en IRR sont en contradiction avec
les observations de faible productivité au champ réalisées sur cette variété en conditions de culture optimales.
.
Conductance stomatique et transpiration (Gs et Tr)
Lai reprise de cette mesure sur des plantes en pots et à deux moments différents de la journée (de!but de matinée
et entre 12h et 14h, au maximum de la demande évavorative) n’a pas beaucoup amélioré la précision des
résultats par rapport à la première expélrimentation. En effet, les CV demeurent très éleviis (Tableau 2).
Cependant, les régimes hydriques sont géné~ralement distigués dés le début du stress sauf sur les deux mesures
de Gs-1 1 et celles de Tr6.
Par ailleurs, deux séries de mesures,TrEi-1 et Trl l-2, permettent d’extérioriser une interaction hautement
significative entre les génotypes et le régime hydrique. Au niveau de la Tr6-1, mesurée en tout début de stress
(Tableau 2), on n’observe pas d’effet du rkgime hydrique ni d’effet variété mais une forte intéra&ion variétale :
en IRR, Fleur 11 transpire significativement moins que les autres variétés et 73-30 extériorise la transpiration la
plus forte alors qu’en STR, Fleur 11 et 57-422 (dans une moindre mesure) voient leur transpiration augmenter
par rapport aux conditions optimales alors que celle de 73-30 diminue fortement (Figure ‘14). La Trl l-2,
tramspiration mesurée entre 12 et 14h et après une semaine d’arrêt d’arrosage, permet de distinguer très
nettement les régimes hydriques (Figure 15). Sur ces plantes âgées de 30 jours, la transpiration de 73-30 en IRR
demeure significativement supérieure à celle des autres wariétés tant en IRR qu’en STR. Sur les autres variétés,
mialgré les différences graphiques, les résultats sont statistiquement équivalents en IRR et en STR du fait d’une
forte variabilité intra-répétition : 55-437 montre, notamment, une transpiration très faible et très proche de sa
transpiration en STR. Ce fait, surprenant, est cependant confirmé par la mesure de début de matinée Tri l-1 et
peut être rapproché des mesures de Pn (Tableau 2).
Les résultats sur la conductance stomatique en tout début de stress (Gs6-1) permettent d’observer que la
diminution de la transpiration sur 73-30 (STR) est due à une fermeture précoce de ses stomates alors Fleur 11
et 57-422 présentent une conductance stomatique stimulée (Figure 16).
Lai limitation des flux transpiratoires et de la conductance observée sur 73-30 en condition de stress permettent
dame de relativiser les conclusions que l’on pourrait tirer à partir des résultats de Pn pris isolément. Pour la variété
73-30, les mesures de Tr et Gs apparaissent mieux a même que celles de Pn de traduire son potentiel de
pmduction limité. Le maintien d’un CRE fond après 2 semaines de stress sur cette variété (interaction sur CRE2,
expérimentation l), confirme cette limitation qui correspond à une fermeture précoce des stomiates.
En revanche, les r&ultats de Tr et de Pn sw Fleur 11 et 57-422 en début de stress, sont plus concordants entre
euoc : une fermeture tardive des stomates entraine une transpiration et une photosynthèse maintenules en condition
de stress faible ou moyen (Figures 16 et 17). Ces caractères seraient donc en liaison avec une forte productivité
en condition de sécheresse s’ ils sont associbs à d’autres caractères d’adaptation (précocité et système racinaire
profond et dense) comme c’est le cas chez Fleur 11.
.
Masses sèches, ratio MSRIMSA et efkience de l’utilisation de l’eau (EFF)
Les masses sèches des parties racinaires (MSR) ne montrent aucune différence siginificative tant au niveau
vanétal qu’au niveau de l’effet du régime hydrique (Tableau 3). Les masses sèches des parties acériennes (MSA)
sont diminuées globalement sous l’effet du déficit hydrique. Corrélativement, le ratio MSR/MSA est
significativement augmenté par le déficit hydrique (Tableau 3). Pour le MSR et pour le ratio, les différences
vanétales ne sont pas signilkatives mais on constate un ratio élevé et stable sur Fleur 11 et un ratio très diminué
par la sécheresse pour 57-422. L’ensemble de ces résultats confirme ceux de l’expérimentation en rhizoton (Cf
résultats de l’expérimentation 1)
L’ effet varîétal est très significatif sur MSA. (Figure 18) : 57-422 et Fleur 11 possèdent les MSA les plus élevés
tant en IRR qu’en STR, ce qui confirme les résultats de l’essai 1. Mais l’interaction observée lors de
I’expétimentation 1 n’est pas mise en évidence du faii du comportement peu différencié de Fleur II dans les deux
R a p p o r t ‘Yb-rWioration
@Mique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a sécheresse”/l997/D. C/ave/
-20

Le ratio parait donc mieux à même de caractériser le comportement variétal que MSR ou MSA seul.
Concernant I’efficience de l’utilisation de l’eau, aucune différence variétale n’est mise en évidence mais on
constate une efkience très significativement augmentée par le déficit hydrique particulièrement sur Fleur 11
(Figure 19).
0
Conclusion gbnérale de l’étude
Sur la base des résultats obtenus lors de ces expérimentations, certains principes pour la réalisation des tests
précoces de criblage sur critères physiologiques d’adaptation à la sécheresse de l’arachide peuvent être avances.
.
Les diiérences entre régimes hydriques apparaissent très précocément, quelquesoit la variable
physiologique mesurée mais les différences variétales et surtout les interactions n’apparaissent
bien qu’au bout de 4 semaines de stress pour les CRE et pour les potentiels hydriques, 21 partir
de la deuxième semaine pour la photosynthèse et dès la première semaine pour la transpiration.
Ceci indique une bonne sensibilité de ces paramètres et donc leur intér& pour les tests
de criblage precoce.

.
Un choix de quatre paramètres (CRE4,Wfol4, MSA et MSR) a été opéré sur la base des
interactions et des effets observés sur chacune des 21 variables mesurées au cours de l’essai
en rhizotrons. A partir de ces 4 variables, on a pu obtenir une bonne définition des strategies
variétales en matière d’adaptation à la sécheresse. En effet, l’analyse multivariée a montré que
85 % de la variabilité observée est expliquée par ces variables. La représentation graphique de
cette variabilité dans un plan a permis de définir des groupes de comportement variétal qui
correspondent bien aux observations agronomiques de terrain des variétés. La technique de
criblage variétal précoce devra donc tenir principalement compte du comportement
variétal au niveau de ces quatre paramètres.

.
Lors de l’évaluation des flux transpiratoires au moyen du poromètre, une forte variabilité des
résultats de mesure a été observée.
La reprise de cette mesure, 2 fois par jour au cours de
la 2” expérimentation n’a que très peu amélioré la précision des résultats. Néanmoins, rnalgré
de fortes erreurs résiduelles, il a été possible de dégager deux interactions intéressantes sur
les valeurs obtenues en début de déficit hydrique lors de l’expérimentation 2. Ces interactions
confirment les groupements variétaux réalisées à l’issue de l’expérimentation en rhizo’trons :
Fleur 11 et 57-422, d’une part et 73-30 et 55-437, d’autre part.
.
De fortes corrélations ont été détectées entre certaines de ces mesures porométriques, les
mesures de CRE et celles des Wfol, lesquelles ont présenté une bonne répétabilité dans notre
étude. II apparait donc possible, dans un objectif de sélection, d’évaluer indirectement Sa
transpiration et la conductance stomatique grâce à la mesure de la CRE et des potentiels
hydriques foliaires.

.
La répétabilité des résultats sur les mesures des paramètres morphologiques étant bonne, ces
mesures doivent être maintenues. L’intérêt des rhizotrons résidant essentiellement dans la
possibilii d’observer les longueurs racinaires et celles-ci n’ayant pas permis de discrimination,
les criblages pourraient avoir lieu dans des pots. Ce dispositif simplifierait la mise en
oeuvre et permettrait d’effectuer un meilleur dosage de I”alimentation hydrique des
plantes.

.
Les résultats de la mesure instantanée de Pn, ne reflètent pas les comportements variétaux
attendus par rapport à l’adaptation à la sécheresse : cas de 73-30, variété la moins productive
et montrant une forte réduction de croissance sous stress mais qui présente la Pn moyenne la
plus élevée. Comme l’ont suggéré certains auteurs (Nautiyal 1985, Annerose, 1990), les
résultats de la photosynthèse nette doivent Qtre couplés avec ceux de la conductance
stomatique. Une méthode de couplage de cette mesure avec une autre variable traduisant
la r&gulation stomatique doit être mise au point.

R a p p o r t “AmMoration
gtinétfque
d e l ’ a r a c h i d e p o u r / ‘ a d a p t a t i o n à la skheresse”/l997/0.
C / a v e /
21

r-
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!---stress.~

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-
-
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w
0.5 t
0 0.4 i
0.3 -c
0.2
0.1 i
O - t
22
2 9
3 6
4 2
Temps (jours)
i
Fig. 1. Evolution des CRE moyens en fonction de la progression du déficit hydrique
Rapport 1997/D.Clavel/Page 22

-_--.-
’ i
0.9
0.8
0.7
g 0 . 6
T 0 . 5
!is
0 0 . 4
0.3
0.2
0.1
0
Fig.2. Evolution des CRE après 4 semaines de suspension d’arrosage
Génotypes
0
-0.5
- 1
c -1.5
x
Y
-2
;r
-2.5
a
- 3
4 . 5 j
--_--.~
-
Fig.3. Evolution des potentiels hydriques après 4 semaines de suspension d’arrosage
Rapport 1997/D. Clavel/Page 23

SA = surface de la partie ahienne
Fig. 4. Evolution des SA après 4 semaines de suspension d’arrosage
1.8 !
1.6 /
linigué
L_i
1.4 /
???????
1.2 i
5
11
2 0 . 8
0.6
0.4
0.2
0
Génotypes
MSA = masses sèches ahriennes
Fig. 5. Evolution des MSA après 4 semaines de suspension d’arrosage
Rapport 1997/0. Clavel/Paga 24
-
-
-

G é n o t y p e s
MSR = masses skhes racinaires
Fig.6. Evolution des MSR après 4 semaines de suspension d’arrosage
-1.41.21
% 0 . 8
%
2 0 . 6
l0.4 i~Y+!Ja%
Fig.7. Evolution des ratio MSRIMSA après 4 semaines de suspension d’arrosage
Rapporf 1997/D.Clevel/Page 25

2.00
055-437
1.00
0 73-30
0 55-138
0 Gc&35
. SRI-4
0 Gm-35
??73-30
. 55-114
. SR1-4
. 73-30
. SRI-4
0 57422
0 55138
. 57-422
. Fleur11
o SRl-4
o Fleur11
-2.00
b 57422
-2.00
0.00
2.00
4.00
Axe 1 (61%)
Vecteur propre 1 (axe 1) = 0,42 POT4 + 059 CRE4 + 0,4S MSA + 0,50 MSR
Vecteur propre 2 (axe2) = 0,73 POT4 + 0,23 CRE4 - 0,60 MSA - 0,41 MSR
Figure 8. Reptisentation de la variabiliti selon 10s doux axes principaux de I’ACP sur POT4, CRE4, M$A, MSR
--------.-
---

L
Pn : PhotosyrWse nette
Fig.9. Evollution de Pn après 1 semaine de suspension d’arrosage (Pnll-1)
1 2
1 0
/
8
6
II
.i i
4
2
0
55437
57422
Fleur 11
GBnotypes
Fig. 10. Evolution de Pn après 2 semaines de suspension d’arrosage (Pn17-2)
i-
8
56437
57422
Fleur 11
-notypes
i
-.
Fig.11. Evolution de PM après 2 semaines de suspension d’arrosage (Pnl7-1)
Rapport 1997/D. Clavel/Paga 27

Fleur 11
Pn : phatosynth&se
nette
Fig.12. Evolution de Pn après 16 jours de suspension d’arrosage (Pnl9-1)
8
Fig.13. Evolution de Pn après 16 jours de suspension d’arrosage (Pn19-2)
Rapport 1997/D. Clevel//=ege 28

1
5
- - . - -
4.5
-ll--
57-422
Fleur 11
GBnotypes
i
Tr = transpiration
Fig.14. Evolution de la transpimtion après 3 j de suspension d’arrosage (Tr6-1)
12 r-
-.
--.-~
-
1 0
8
6
55437
57422
Fleur II
Génotypes
Fig.16. Evolution de la transpiration après 1 semaine de suspension d’arrosage (Trll-2)
Rapport 1997/0. Clavel/Page 29

-
J
/

55437
57-422
Fleur 11
GBnotypes
I~-
i
Gs = conductance stomatiiue
Fig.16. Evolution de Gs après 3j de suspension d’arrosage (Gs6-1)
P
6
f7
46
Éci5
E 1
0
55437
Fleur 11
Génotypes
i
Pn = photosynthèse nette
Fig.17. Evolution de Pn après 3 jours de suspension d’arrosage (Pn6-1)
Rapport 7997/D. C/ave//Page 30
II-

2
1.8
1.6
1.4
1 . 2
s
1
3
= 0 . 8

0.6
0.4
0.2
0
57-422
73-30
Fleur 11
GBnotypes
Fig.18. Matières sèches aériennes (MA) apr&s 38 jours de culture
-- ???????ET;??????????
0 . 0 0 5 +
O
C
55A37
57-422
7330
Fleur 11
/
Génotypes
L
Fig. 19. Effmience de l’utilisation de l’eau (EFF) après 38 jours de culture
Rapport 1997/0. Clavel/Paga 31

IA CA***
In ***
I
1 1.00
1 .al
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1.CCl
0,51” 0,60*
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0,58*
? ? ? ? ?
??
rbgression
significative
?? * rbgression
hautement significative
*** rbgression
très hautement significative
CREI, CRE2, CRE3, CRM : contenu relatif en eau aprk-s 1,2,3 et 4 semaines de suspension d’arrosage ;
Tr2,Tr3,Tr4 et Gs2, Gs3 et Gs4 : transpiration et conductance stomatiue apr&s 1,2,3 et 4 semaines de suspension d’arrosage;
POT1 , POT2, POT3, POT4 : potentiel hydrique aprés 1,2,3 et 4 semaines de suspension d’arrosage;
SA, MSA, MSR, RATIO : surface foliaire aerienne, masses sèches aériennes et racinaires et ratio MSANSR aprés 4 semaines de suspension d’arrosage;
RACl ,RAC2,RAC3 : longueurs racinaires à 14,24 et 35 jours.
Tableau 1. Essai en rhizotrons : tableau des coefficients de corrélations significatifs entre les 21 variables mesurées
Rapport WiDciaveiiPage
32

I Variétés
Traitement
Gs6-1 Gs6-2
Tr6-1 Tr6-2 G s l l - 1 OsIl-2 T r l l - 1
Trll-2 Gsl7-1 Gs17-2 Tr17-l* Tr17-2 Gsl9-1 GslS-2 Tr19-1 Tr19-21
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0.012 0.573 0,520b
0.000
0.000
0.307 0.008 0.000
0.000 0.000
0.000
I
Moy Fleur 11
0.103 0.008
3.482 0.764
0.029
0.049 0.885
2.098
0.086
0.051
2.179 2.053
0.027
0.015 0.811
0.726
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0.068 O.O121,8425ab 0.730
0.043
0.031 1.290 1,380b
0.000
0.011
0.790 0.160 0.000
0.000 0.150
0.085
Moy5547
0.074 0.009
2.099 0.641
0.039
0.066 1.193
1.028
0.145
0.082
2.953 2.811
0.062
0.028 1.796
1.453
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stress&
0.140 0.004 3,678ab 0.813
0.016
0.025 0.413 1,105b
0.000
0.000
1.390 0.068 0.000
0.000 0.050
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Moy 57422
0.131
0.023
3.449 î ,595
c1.062
0.059
1.623
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stress6
0.057 0.019 1,533ab 1.045
0.037
0.012 1.188 0,585b
0.012
0.000
2.133 0.130 0.000
0.000 0.130
0.033
Moy73-30
0.107 0.020
2.754 0.796
0 090
0.102 2.553
5.643
0.133
0.102
5.188 4.682 0.089
0.044 2.449
2.048
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Moy stressé
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3.004 0.909
0.029
0.020 0,866b 0,898b 0,003b 0,003b 1,155b 0,091b 0,OOOb 0,OOOb
0,083b 0,036b
cv
65.8
181
48 103.7
137.4
159.5 127.7
89.9
75.1
109.7
53
69.5
128.8
195.5 115.4
181.9
Effet Var
NS NS NS NS NS NS NS
S
NS
NS NS NS NS
NS NS NS
Effet Trait
S
S
NS NS NS NS
S
THS
S
S
THS
THS HS
HS HS HS
Inter
NS NS
HS NS NS
NS NS
HS NS
NS NS NS NS
NS NS NS
moyennesetanalysee
??
faites sur 3 répétîîionsau lieude 4.
Gs61/6-2,Gsll-llll-2, Gs 11-1/11-2,Gs17-1117-2,Gs41/192:conductancesstomatiques
mesur&sles6,11,17et19novembresoit3j,
7j, 14j etl6j desuspension d’arrosaged9h (l)eta 13h (2).
Tr 61/6-2, Trl l-111 1-2, Trl I-111 1-2, Tri 7-1117-2, Trl911192 : transpirations masur&?s les 6,11,17 et 19 novembre soit aprhs 3j, 7j, 14j et 16j de suspension d’arrosage à 9h (1) et à 13h (2).
Tableau 2. Essai en pots : moyennes des rhsultats obtenus sur la conductance stomatique (Gs) et la transpiration (Tr)
Rapport 1997/D. Clavel/Page 33

Variétks Traitement
Pr&1 Pn6-2
Pnll-1 Pnll-2 Pn13-1 Pn13-2 Pn17-1
Pn17-2 Pn19-1 Pn19-2
MSA* MSR*
EFF MSR/MSA*
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1.000 0.230
0,250~
0.000
0.000 1.308 1.049 0.021
1.233
1 Mov Fleur Il
4.604 1.829
4.025
1.928
3.063
2.408 2.274
1.734 2.067a
l.lOOb 1.372a
1.252 0.015
1.2061
stress6
3.743 2.917 3,525bc
1.218
2.800
1.920 0.985
1,500c
0.500
0.783 0.799 1.198 0.016
1.472
Moy55437
4.938 2.542
4.100
3.109
5.271
3.683 3.051
3.179 4,883a 2,404ab 0,893b
1.073 0.012
1.169
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1.118
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1.633 1.425
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0.268
0.008 1.004 0.884 0.017
1.082
Mov57422
5.086 3.194
4.441
2.639
5.556
3.533 4.125
2.731 3.743a 1.770ab 1.484a
1.009 0.015
0.811
stress&
5.245 3.350
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3.845
2.063 2.457
0,508~
0.300
1.075 0.702 0.780 0.015
1.0461
Moy73-30
6.619 3.642
4.741
3.388
5.344
5.215 5.350
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0.903 0.012
0.962
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Moy stress6
4,578b 2.177
2,608b 1,445b 2,914b 1,654b 1,274b
0,627b 0,267b 0,466b 0,953b
0.978 0,017b
1,208a
CV
32.4
60.2
40.6
49.7
28.9
51.1
46.3
49
59.3
87.7
25.5
37.9
25.5
27.3
Effet Var
NS NS
NS NS
NS
NS
S
HS
S
S
HS NS NS
NS
Effet Trait
S
NS
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
THS HS NS
T H S
S
Interaction
NS NS
S
NS
NS
NS NS
H S
N S
NS NS NS NS
N S
?? moyennes et analyses faites sur 3 rep&iiions au lieu de 4
Pn61162, Pnll-Ill l-2, Pnl7-1/17-2, Pnl911192 : photosyntheses nettes mesur&s les 6,11,17et 19 novembre, soit apr&s 3j, 7j, 14j et 16j de suspension d’arrosage a 9h (1) et a 12h (2).
MSA, MSR, EFF : masses sèches a&iennes et racinaires et efficience de l’utilisation de I’eau a la fin de l’expérimentation (37 jours)
MSRIMSA : ratio des masses sèches racinaires sur masses sèches aeriennes
Tableau 3. Essai en pots : moyennes des r&wltats sur la photosynthèse (Pn), les masses sèches (MSA et MSR)
et I’effkience de l’utilisation de l’eau (EFF)
Rapport 1 9 9 7 /D. Clavei/ P a g e 3 4

3 - Essais variétaux de la station de Bambey
Essai BEV 8OJl-1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densités et rendements
l Variétés
20J %
40J %
REC %
9Klump
55-l 12
76,4 bc
74,2 d e
73,8abc
12,6
55-114
91,9a
90,9a
85,8a
51,3
55-122
78,3 bc
75,8 cde 73,4abc
5,5
55-i 28
68,7 c d
67,5
ef
67,7 bc
17,9
55-138
64,0 ci
63,4
f
61,2 c
29,8
55-148
77,6 bc
75,4 cde
73,7abc
27,8
55437
80,3abc
79,3 b c d
76,8ab
6,5
734111-7
88,6ab
87,4ab
84,8a
26,l
73-4213-a
88,2ab
85,2abcd 77,4ab
13,4
73-4314-10
87,4ab
86,4abcd
83,9a
27,7
CHIC0
79,3 bc
79,3 b c d
78,5ab
15,7
GCB-35
74,6 c
73,6 d
e
71,5abc 13,6
CV
6
585
65
Signif.
T H S
T H S
T H S
MOY
79,6
/78,5
1757
20,7
ETM
2,75
/2,48
12,85
* ce chiffre, ainsi que l’analyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yaks)
Tableau des moyennes : précocités et caractéristiques technologiques
--
Variétés
I’FL
F50%
F 75%
% Mat
% s
% TV
P 100s -
-
55-1 12
22,0 bc
24,3 bcde
25,3 bc
69,1a
55,8a
68,8a
36,7a
55-114
22,0 bc
24,0 cde
25,3 bc
68,Oab
54,8a
71,6a
37,2a
55-I 22
22,3ab
25,3ab
26,7 b
69,9a
58,Oa
69,9a
29,9 cd
55-128
22,0 bc
24,7abcd
27,0 b
65,2ab
52,8a
67,1a
37,Oa
55-i 38
22,3ab
25,Oabc
25,7 bc
65,6ab
53,3a
67,3a
36,1ab
55-148
22,Obc
24,3 bcde
25,7 bc
69,6a
57,7a
77,7a
34,6abc
55437
21,3bc
25,3ab
27,0 b
52,3 b
53,8a
66,4a
29,3 cd
73-4111-7
23,Oa
25,7a
28,7a
40,6 c
31,9 b
60,O b
28,8 cd
Rapport “AmBiioration g&&ique de l’arachide pour l’adaptation d la sécheresse”/ 1997/ D. C/ave/
:36

Essai BEV 8OJl - 1997 / Conclusions
.
Traitements
Cet essai est constitué par des variétés de 80 jours : 6 variétés issues du BCI de 55-437 x Chico (55-l)
et 3 variétés issues du BC4 de 73-30 x Chico (73-4) , par sélection généalogique. Les 3 témoins sont 55-437
(productivité), GC8-35 (productivité et précocité) et Chko (précocité). Les variétés de la série 734 sont
testées pour la première fois en essai variétal statistique.
.
Densités
Elles sont moyennes (757 % à la récolte). Deux vari&&, 55-l 38 et 55-128, montrent une faible densité
de plants récoltés (inférieure à 68%).
.
Rendements
Les CV sont élevés du faii d’une forte hétérogénéité à la récolte qui trouve son origine dans une importante
attaque du virus du Clump (20%, en moyenme). L’impactde la maladie est variable selon les variétés car
sa distribution dans le sol est erratique. Les différences de rendement en gousses (Go Kg/ha) ne sont pas
sigtnificatives. Le poids de gousses par Ipied (GaIpied) a été calculé afin de disposer d’un critère
supplémentaire de comparaison variétale sur la productivité. Le CV obtenu sur ce critére est amélioré par
rapport à celui du rendement en gousses mais les différences entre variétés n’apparaissent pas à
l’exception de la faiblesse de 55-122. Néanmoins, on notera que 4 variétés font plus de 800 kg /ha de
gousses avec un poids par pied voisin ou supérieur à IOg. il s’agit de 55-112,55-128,73-43 et GC8-35.
En ce qui concerne le rendement en fanes (Fa Kg/ha), les variétés ne sont pas distinguées malgré des
chiiffres allant du simple au double.
.
Précocité
Du! fait du dékit pluviométrique survenu en ,juillet-août, certains retards de maturation étaient à craindre.
Cest pourquoi, les variétés ont été récoltées à 85 jours au lieu de 80 jours. Mais cette perturbation
pluviométrique n’a pas affecté les floraisons, ces demières étant conformes à la normale. Le délai
suipplémentaire de 5 jours a, de ce faii, globallement amélioré les taux de maturité. Seules les variétés 55-
437 et surtout 73-41 apparaissent trop tardives.
.
Caractères fecbnologiques
Les rendements au décorticage sont moyens (68,SOh). On note la faiblesse de 73-41 qui possède, en outre,
les plus petites gousses de l’essai si l’on excepte Chico. Les poids de 100 graines (P 1 OOS) de 55-437 et
de 55-l 22 sont bas également .
.
Conclusion de I’essai
Les meilleures performances sont réalisées par 55-l 28 et 73-43 . Les variétés 55-l 22 et GC 8-35 se sont
bien comportées également malgré une faiblesse relative sur la taille des semences (pour 55-122) et le
remdement en fanes (pour GC8-35). La wriété 73-41 n’apparait pas intéressante dans ce prelmier test
comparatif la concernant.
R a p p o r t “AmHioration
g&Wique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a sbcheresse”/ 19971 D. C/ave/
3 7

Essai BEV 8OJ2 - 1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densités et rendements
Variétés
20J %
405%
REC %
f&lump
loMacro
Fa Kglha
Go Kglha
Go glpied
5531121-1
89,Oabc
87,6abc
84,l
17,3
G3
2039,8
507,6
5,4
-
5532/21-13
83,i bcd
80,7 c d e 79,l
12,3
13
3025,9
83599
9,3
5533133-l 5
89,6abc
90,Oab
80,7
29,7
02
3553,1*
1085,3*
10,3
55341344
856 bcd
850 b c d 82,7
51
035
2820,l
770,7
7,3
55-35/36-3
93,7a
92,9a
83,3
14,9
1,O
2008,2
728,9
7,6
5536136-10
83,3bcd
80,7 c d e 77,6
11,5
26
2715,9’
832,4*
9,3
55-37136-2
91,5ab
90,7ab
84,3
7,3
25
2825,6
724‘6
7,2
55-38130-3
90,7ab
89,2ab
87,0
533
0,7
3305,8
935,4
8,6
55-391384
85,6a bcd
83,9 b c d 81,7
13,2
319
2807,l
743,0
834
55437
81,5 c d
79,3 de 78,0
94
21
2793,2
906,O
989
CHIC0
81,9 c d
80,3 c d e 72,4
13,3
27
1680,5
663,7
8,11
GC8-35
77,8
d
76,0 e
75,2
10,4
22
2890,8
740,6
8.6-
-
c v
3,7
396
66
22,4
23,7
24,6
-
Signif.
T H S
T H S
N S
NS
NS
NS-
-
MOY
86,l
84,7
805
12,5
1,7
2787,6
789,9
63
ETM
1 . 8
18
3,O
443,9
132,6
1,4
-
Tableau des moyennes : prkocités et caracténsfiques technologiques
Variétés
l* FL
F 50%
F 75%
% Mat
% s
% TV
P 100s-
-
5531/21-l
22,7ab
25,7
28,7 bcd
54,6
50,o
64,7a
32,3abc
5532/21-13
21,3 bc
25,0
31 ,Oabc
60,9
54,7
69,4a
32,7abc
55-33133-15
22,7ab
25,0*
29,0* abcd
62,2
51,6
66,1a
31,2atx
55-341344
21 ,Jbc
25,3
27,7 cd
52,7
53,4
65,8a
29,6 bc
55-35136-3
22,Oabc
25,3
33,7a
59,5
55,8
68,4a
29,4 bc
5536136-10
22,Oabc
25,0
33,Oab
58,l
54,5
67,1a
30,4 bc
55-37/38-2
22,7ab
25,7
27,3 cd
50,4
50,4
64,8a
31,2abc
55-381383
21,7abc
25,0
26,3 cd
55,4
51,5
65,5a
33,6ab
5539138-4
23,Oa
27,0
27,0 cd
50,5
48,9
65,8a
29,8 bc
55437
21,7abc
24,7
25,7 cd
55,7
52,4
67,3a
30,6 bc
CHIC0
21 ,Oabc
23,3
25,0 d
64,l
52,2
70,5a
28,0 c
GC8-35
20,7 c
23,7
25,0 d
59,4
52,9
69,4a
35.5a
c v
76
414
793
Il,5
8-3
3,3
538
-
-
Signif.
T H S
N S
T H S
N S
N S
S
H S
--_-
MOY
21,9
25,l
28,3
57,0
52,4
ô7,1
31,2
1 ETM
OP3
W
1-2
388
2,5
1,3
1,O
* ce chiffre, ainsi que l’analyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yates)
Rapport “AmBiioration
g&Mique de l’arachide
pourl’adaptation
4 la sécheresse”/ 199710.
Clavel
38

Es#sai BEV 8052 - 1997 / Conclusions
.
Traitements
Cet essai est conslttué par 9 varietés de 80 jours de création récente. Ces variétés sont issues du BC3 de
55437 x Chico par sélection généalogique (série des 55-3). Les 3 témoins sont 55437 (productivité), GC8-
35 (productivité et précocité) et Chico (prcécocite). Cette série de variétés est en première annee de
comparaison sous forme d’ essai variétal statistique.
.
Densités
Elles sont plutôt bonnes en moyenne (805% à la récolte). Les différences entre les densités de plants
récoltés (REC Oh) ne sont pas significatives.
?
Rendements
La précision de l’essai est meilleure que celle de l’essai précédent (les CV se situent ente 20 et 25%).
L’attaque du virus du Clump a été moins sensible globalement (12,SOh en moyenne) mais l’intensité de
l’attaque la maladie est variable selon les variétés. De ce fait, les rendements en gousses et surtout en
fanes sont améliorés par rapport à BEV80,Jl mais les differences entre les rendements en gousses (Go
Kg/ha), les rendements en fanes (Fa kg/ha) et entre les poids de gousses par pied (Go/pied) ne sont pas
significatives. Néanmoins, sur ces trois critères, on remarque les bonnes performances de 55-33 et de 55-
38 (autour d’l tonne en gousses et plus de 3 tonnes en fanes). Le témoin 55-437 se comporte également
bien.
.
Précocti6
DIJ fait du déficit pluviométrique survenu en juillet-août, les variétés ont été récoltées à 85 jours au lieu de
811 jours car la floraison paraissait perturbée. En effet, cette dernière semble exagérément étalée sur
certaines variétés (5532,55-35 et 55-38). Cependant les différences entre maturités, le critere le plus sur
pour évaluer la précocité, n’apparaissent pas. Globalement les variétés de cette série semblent plus
tardives que celles de l’essai précédent mais ceci devra être confirmé car les témoins, Chico et GC8-35,
sont également moins mûrs que dans BEV80Jl.
?
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage tout venant et sur graines triées (% TV et % S) sont moyens et très
semblables entre eux. En ce qui concerne la taille des graines, on note la supériorité relative de GC8-35
et la faiblesse de 55-437 tandis que les autres variétes sont très proches.
.
Conclusion de I’essai
Malgré le fait que les différences ne sont pas significatives sur les criières individuels de production, il
apparait que certaines nouvelles variétés, notamment 55-33 et 55-38, réalisent de bonnes performances,
près d’une tonne à l’hectare de gousses et plus de 3 tonnes de fanes. Leurs autres caractéristiques sont
également très satisfaisantes.
R a p p o r t “AmHioration
g4n&Sque
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/ 1997/ D. Clavel
39

Essai BEV 8OJ3 - 1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densités et rendements
Uump
&Macro
Fa Kg/ha*
Go Kglha* Go glpied’
~-
13‘0
I!l
3881,9
874,2
w
27,2
1,l
2208,B
519,B
785
11,7
175
2018,5
522,l
69
18,8
12
1675,9
519,2
7,7
25,4
1,4
2538,5
490,o
7-9
59
w
3831,4
741,7
885
834
z1
2618,7
755,2
10,7
98
134
1935,4
503,6
7,o
25,9
A,3
2725,4
486,0
6-O
23,l
035
3121,O
659,5
72
18,l
585
1247,5
500,5
6,6
24,l
313
1562,3
510,9
59 -
-
-
38,7
35,3
25,6 -
-
-
MOY
72,l
70,B
67,7
16,8
ETM
2,56
2,58
3,48
* les movennes et l’analvse statistiaue de ces variables ont été réalisées après suppression d’une répétition
particulièrement
atteinte par le Clump:
Tableau des moyennes : précocités et caractéristiques technologiques
Vari&és
I’FL
F50%
F 75%
% Mat
% s
% TV
P 100s
55-21
22,Oab
25,3 b
27,3ab
57,7a
52,7
61,7a
32,l
55-210
22,Oab
25,7ab
26,3ab
50,9ab
50,2
65,3a
31,4
55-211
22,3a
25,0 bc
26,7ab
52,9ab
48,9
64,2a
34,l
55-22
21,0 bc
23,7 c
25,0 b
60,2a
55,5
67,3a
32,l
55-24
22,Oab
25,3b
27,7ab
56,6ab
53,8
66,Oa
29,7
55-26
22,Oab
25,0 bc
26,3ab
50,2ab
47,4
63,1a
30,9
55-27
22,3a
25,7ab
27,Tab
49,9ab
46,3
62,3a
31,7
55-26
22,3a
25,0 bc
27,Oab
60,3a
52,7
65,4a
32,3
55-29
22,3a
26,7a
29,Oa
36,2 b
37,8
54,0 b
31,7
55437
22,Oab
25,0 bc
27,3ab
52,Oab
51,5
65,Oa
29,4
CHIC0
20,7 c
23,7 c
24,7 b
66,7a
52,l
69,9a
28,6
GC8-35
21,3abc
24,3 bc
26,3ab
65,7a
57,3
68,3a
33,8
c v
1,g
292
3,5
1 3 , 0
Il,9
f-50
10,l
-
Signif.
T H S
T H S
H S
H S
N S
H S
NS
-
MOY
21,9
2 5 , 0
26,8
5 5 , 0
50,5
64,4
31,5
-
ETM
0,24
0,32
0,61
,4,13
3,45
2,22
1,84
-
-
R a p p o r t “Amblioration
g&Wtque d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n d l a s&heresse”/ 1997/ D. C/ave/
4 0
.-

Essai BEV 8053 - 1997 / Conclusions
.
Traitements
Cet. essai est constitué par 9 variétés de 80 jours de création récente. Ces variétés sont issues du BC2 de
55-437 x Chico par sélection généalogique (serie des 55-2). Les 3 témoins sont 55-437 (productivité), GC8-
35 (productivité et précocité) et Chico (précocité). Cette série de variétés est en deuxième année de
comparaison variétale statistique à Bambey.
.
Densitbs
Les densités sont faibles (moins de 70% en moyenne à la récolte) mais les différences entre les densités
de plants récoltés (REC Oh) sont peu significatives : seule la variété 55-27 se montre vraiment différente
de GC8-35, laquelle fait le meilleur résultat avec 74 % de plants récoltés.
?
Rendements
La précision de l’essai est du mQme ordre que celle de l’essai BEV80J1, c’est à dire insuffisante. Le calcul
des moyennes et l’analyse des variables de rendement ont 6th réalisees sur deux rép&itions au lieu de trois
car l’une des répétitions était particulièrement atteinte par je virus du Clump. L’ attaque virale importante
(près de 17% en moyenne) et la faible densité sont il l’origine des relativement faibles niveaux de
rendement obtenus tant en gousses (590kgIha) qu’en fanes (2450 kg/ha). Dans ces conditions aucune
dii;érence signitïcative n’apparait malgré des (bcarts assez grands entre les moyennes variétales. Certaines
variétés, notamment 55-210, 55-29 , 55-24 et GC8-35, semblent avoir été particuliérement pénalisées
par l’attaque du virus.
Néanmoins, sur les trois critères de productivite reportés, on remarque le bon comportement des variétés
55.21,55-26 et 55-27, malgré, pour cette dernière, sa faible densité de plants récoltés. Ces trois variétés
extériorisent des rendements en gousses voisins de 800 kg/ha, un poids de gousses par pied honorable
(entre 8,5 et 10,7) et, pour les deux premières, d’excellents rendements en fanes (près de 4 tonnes).
.
Précocité
La récolte a eu lieu à 85 jours au lieu de 80 jours, comme pour les essais précédents. Les floraisons sont
précoces et les variétés se montrent sensiblement équivalentes sur ce critère. Les niveaux de matwité sont
satisfaisants sauf pour 55-29.
.
Caractéres technologiques
Les rendements au décorticage Tout-Venant et sur graines triées (% TV et % S) sont inférieurs de 3 à 4%
environ à ceux des essais précédents. La variété 55-29 confirme sa tardivité par des valeurs faibles sur
ces trois critères. Les tailles de semences sont voisines de 30 grammes aux 100 graines sans diffiérences
significatives.
?
Conclusion de l’essai
L’essai n’est pas significatif sur les critères individuels de production, nbanmoins, trois variétés, 55-21, 55-
26 et 55-27 (dans une moindre mesure), rëalisent de bonnes performances, notamment, pour les deux
premiéres, sur la production de fanes avec plus de 3,8 tonnes par hectare. Ces variétés confirment leur
bons résultats de 1996. En revanche, la variété 55-29 n’apparait pas intéressante cette année, sans doute
à cause de l’attaque de clump, alors qu’elle s’ était montrée très bonne en 1996.
Rapport “Amblioration
g&t&ique de l’arachide pourl’adaptation ri la sécheresse”/ 199710.
C/ave/
4 1

Essai BEV 8OJ4 - 1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densifés et rendemenfs
iroClump
6 Macro
Fa Kglha
Go Kglha Go glpied
20,2
137
2337,l a b
522,O
6 , 0
29,5
12
3380,0*a
460,8*
5,2
29,5
132
2530,8 ab
436,6
56
10,2
13
2235,l a b
447,8
5,2
23,l
2,4
2295,Z ab
42834
55
19,l
0,7
2591,8 ab
592,5
6,4
12,3
2,3
3342,Z a
573,8
6,l
34,9
180
1544,7 ab
365,9
55
52,4
zo
614,2
b
266,6
5,8
28,7
2,3
1870,7* ab
394,1*
4,5
38,8
3,8
1492,2 ab
350,7
4,7*
47,l
216
943,3
b
303,3
6 . 2
34,7
32,7
14,7
H S
N S
N S
28,8
139
2098, il
428,6
554
419,9
80,9
0,47
* ce chiffre, ainsi que l’analyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yates).
Tableau des moyennes : p&cocités et caractéristiques technologiques
R a p p o r t “‘Am&ioration
g&Mtique
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a sGcheresse”/ 7997/ C ? C/ave/
4 2
- -

Essai BEV 8054 - 1997 / Conclusions
*
Traifements
Cet essai est constitué par 6 variétés de 80 jours de création récente. Ces variétés sont issues du BC2 de
55-437 x Chico par sélection généalogique (série des 55-2) et du BC3 de 73-30 x Chico (série des 73-3).
Deux variétés introduites du Burkina Faso et du Botswana, une van& issue de la première population en
sélection récurrente (SR) et les 3 témoins, 55-437 (productivité), GC8-315 (productivité et précocité) et Chico
(précocité) complétent le dispositif. Les séries des 55-2 et des 73-3 sont en deuxième année de
comparaison variétale statistique à Bambey.
,
Densités
Les densités à la récolte sont assez bonnes (prés de 80% en moyemne) et homogènes.
.
Rendements
La précision de l’essai pour les rendements à l’hectare est très médiocre du fait d’une très forte attaque
de clump (près de 30% en moyenne). Les rendements en gousses (moins de 430 kg/ha en moyenne) et
en fanes (environ 2,1 tonnes /ha en moyenne) sont pénalisés par cette attaque spécialement ceux de
Chico, SRI -4 et de ICGS 11. Le calcul des poids de gousses par pied (Go/pied) permet d’améliorer
nettement le CV (14Oh) mais cette variable révèle des poids faibles et ne fait pas apparaitre de différences
significatives entre les variétés. II en est de même pour les rendements en gousses. En revanlche, les
écarts importants observés entre les moyennes variétales des rendements en fanes (Fa kg/ha) permettent
de faire ressortir les variétés 73-35,73-34 et 55-213.
.
Précocité
La récolte a eu lieu à 85 jours au lieu de 80 jours, comme pour les essais précédents. Les floraisons sont
precoces et les variétés se montrent très peu diierentes entre elles sur ce critère. En revanche, les niveaux
de maturité sont plut& faibles même pour GC8-35. Les variétés 55-213, 55-215 et 55-437 font les plus
mauvais taux de maturité.
.
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage Tout-Venant et sur graines triées (% TV et % S) sont les plus bas de la
série d’essais de 80 jours. Ce résultat est plus à imputer à l’attaque virale subie par les variétés qu’aux
variétés elles-mêmes car les témoins sont également concernés.
Les tailles de semences sont tres différentes entre-elles : ICGSl 1, SRI -4,55-212 et 55-215, avec 32 à 35
g aux 100 graines, se montrent supérieures aux autres. Les quatre autres variétés de création récente
possèdent des graines plus petites, comparables à celles de 55-437 (environ 29g)
.
Conclusion de I’essai
L’essai est significatif sur le critère production de fanes, néanmoins la forte attaque de clump doit inciter
à beaucoup de prudence dans les conclusions d’autant que l’une des variétés intéressantes sur cette
variable, 55-213, présente une donnée estimée qui surévalue probablement sa performance moyenne.
On notera toutefois 73-35 et 73-34 qui avec des rendements en fanes supérieur à 2,5 tonnes, un
rendement en gousses qui approche 600kg et les meilleurs poids de igousses par pied de l’essai, semblent
se détacher.
A noter que ces 3 variétés avaient eu une bonne production en 1996 mais, là aussi, l’essai n’avait été que
faiblement significatif sur ces critères. Par ailleurs, l’année dernière, leurs performances s’étaient montrées
limitées sur la maturiié et les caractéristiques technologiques.
R a p p o r t “Am&oration @&ique d e l’arachide
p o u r l ’ a d a p t a t i o n é l a s&heresse”/ 1097/ D. C/ave/
43

?
Conclusions sur les essais de variétés de 80 jours
Quelques 36 variétés trés précoces ont été comparées. La majeure partie d’entre-elles (27) sont des
créations récentes du programme : 15 sont en deuxième année et 12 en première année de comparaison
variétale en essai statistique.
La précision des essais en ce qui concerne les paramètres de production de gousses et de fanes a été
généralement faible du faii d’ une forte hétérogénéité. Cette hétérogénéité a la récolte trouve son origine
dans une importante attaque du virus du Clump (20°h, en moyenne). Elle est apparue à partir du 40” jour
de culture. Le virus du Clump, dont les manifestations sont polymorphes mais généralement traduites, au
moins à Bambey, par un nanisme des plantes, est présent dans la majeure partie des sols du Bassin
Arachiiier. II est transmis par un champignon saprophyte, Polymixa graminis dans certaines conditions mal
connues. Parmi ces conditions, le déficit hydrique, la pauvreté des sols en matière organique, certaines
façons culturales (un labour trop profond en 1997?) favoriseraient l’apparition et l’impact de la maladie sur
la production. II n’existe pas de variétés résistantes connues, les manifestations dues à la virose sont donc
fonction de sa distribution dans le sol qui est erratique.
Dans ces conditions, les différences de rendement en gousses (Go Kg/ha) et en fanes (Fa kg/ha) sont
rarement significatives. Le poids de gousses par pied (Go/pied) a été calculé afin de disposer d’un critere
supplémentaire de comparaison variétale sur la productivité.
Les principales conclusions variétales de ces essais sont présentées ci-dessous.
II
Parmi les toutes nouvelles variétés, on retiendra 55-33, 55-38 et 73-43 qui réalisent de
bonnes performances, près d’une tonne à l’hectare de gousses et plus de 3 tonnes de
fanes pour les deux premières et plus de 800 kg /ha de gousses avec un poids de
gousses par pied voisin ou supérieur à lOg, pour la troisième. Les autres caractéristiques
de ces variétés sont également très satisfaisantes.
I
Parmi les lignées en deuxieme année de comparaison à Bambey, nous avons remarqué:
55-21, 55-26 et, dans une moindre mesure, 55-27. Ces variétés réalisent de bonnes
performances, notamment, pour les deux premières, sur la production de fanes avec plus
de 3,8 tonnes par hectare. Elles confirment leurs bons résultats de 1996. Dans un autre
essai, fortement touché par le clump, on a remarqué les variétés 73-35 et 73-34 qui ont
présenté des rendements en fanes supérieurs à 2,5 tonnes, des rendements en gousses
voisins de SOOkg (la moyenne de l’essai était de 430 kg/ha) et les meilleurs des poids de
gousses par pied de l’essai.
.
A noter que 7334 et 73-35 avaient montré une bonne production en 1996 mais, là aussi,
l’essai n’avait été que faiblement significatif sur ces critères. Par ailleurs, l’année dernière,
leurs performances s’étaient montrées limitées sur la maturité et les caractéristiques
technologiques.
En revanche, la variété 55-29 n’apparait pas intéressante cette année, sans doute à
cause de l’attaque de clump, alors qu’elle s’ était trés bien comportée en 1996.
Rapport “Amélioration g6nMque de l’arachide
pour l’adaptation à la .+cheresse”/ 1997/D. C/ave/
44

Essai BEV 9OJl - 1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densités et rendements
Variétés
2OJ %
4OJ%
REC %
KClurnp
CMacro F a
Kglha
Go Kglha Go glpied
55-I 13
88,8a
87,6a
80,3ab
41,7
5,3
1437,6ab
331,l
6-3
55437
79,l b c d
7 8 , 0 b c d
75,8abc
36,5
I#l
1299,6ab
421,2
6,5
57-111
68,l b
67,5
e
63,4 d e
41,5
49
709,4b
401,7
8,6
57-l 15
72,8
def
72,4
d e
70,9 bcde
35,J
4,2
1706,4ab
556,5
8,5
57.120
67,l
f
665
e
61,8
e
39,9
3,3
1674,9ab
452,4
69
57-123
86,4ab
85,2ab
79,5ab
24,l
431
1598,5ab
59637
7,8
57-125
80,9bc
79,5abcd
73,6abcd
27,2
4,5
1367,3ab
651,6
9,7
57-126
88,2a
87,6a
85,4a
15,ô
51
1922,9ab
665,2
6,7
57-14
70,9
ef
70,9
d e
66,5 cde
52,6
69
636,7b
244,l
684
Fleur1 1
82,7abc
81,5abc
78,3abc
8,O
18
2838,9a
941,6
9,9
sa6
76,8
cde
74,4
cde
72,2 bcde
28,9
1,7
1120,lab
641,4
9,3
SRI-22
82,labc
79,9abcd
76,8abc
39,4
23
1436,2ab
474,4
7,4
c v
434
4-6
61
-
-
39,9
50,6
35,5
Signif.
T H S
T H S
T H S
-
-
S
N S
N S
MOY
78,7
77-6
73,7
32,8
3,6
1479,0
533,2
8,00
, ETM
,2.00
,2.10
b2.60
340,7
155,6
1,65
Tableau des moyennes : prkocités et caractéristiques technologiques
-
Variétés
?‘FL
F50%
F 75%
% Mat
% s
%TV
P 100s
-
55-113
21,3a
25,3a
26,5
67,l
4 8 , 0
64,4 b
35,8 bcd
-
55437
22,Oa
26,7a
3 3 , 0
52,7
49,8
67,Oab
26,6
e
57-111
21,7a
27,Oa
35,o
6 1 , 0
57,3
71,2ab
32,5 c d
57-115
23,3a
33,Oa
38,7
49,2
42,5
66,7*ab
35,4 bc
57-120
21,7a
30,0a
3 9 , 0
54,8
4884
68,2ab
33,0 bcd
57-123
21,3a
28,3a
37,7
68,2
66,8
72,9ab
34,8 bcd
57-125
22,3a
30,7a
37,7
62,6
52,2
67,1ab
38,7 bc
57-126
22,7a
34,Oa
34,7
61,5
54-8
69,6ab
38,7 bc
57-14
21,7a
29,3a
36,3
66,4
42,4
72,5ab
28,2 d e
Fleur1 1
21,3a
26,Oa
30,7
55,3
44,2
63,4 b
47,6a
!%46
23,Oa
30,Oa
33,3
73,2
54,9
76,3a
40,2 b
SRI -22
23,Oa
31,3a
36,7
58,2
46,5
71,6ab
34,l bcd
-
cw
3-7
10,2
Il,3
13,l
18,4
596
796
Signif. S
S
NS
NS
NS
S
THS
MOY
22,l
29,3
35,3
60,5
50,7
69,2
35,4
-
ETM
0,47
1,73
2,31
4,59
1,91
-
2,23
1,55
-
* ce chiffre, ainsi que l’analyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yaks).
R a p p o r t “AmMoration g&Mque d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à la sécheresse”/ 1997/D. C/ave/
4 5

Tableau des &su/fats /partie “clumpée” (C) / Essai BEV 9OJl -1997
I-
Vartétés
Falha (C)
FaTot /ha
Golha (C) GoTot /ha
%Mat (C)
% s (C)
% TV (C)
P 100s (C}
55-113
240,7
1678,2ab
57,5
408,5
51,l
49,4
658
26,8
55-437
126,6
1426,3ab
49,5
470,7
50,3
50,6
65,9
22,6
57-1 II
126,9
836,4 b
62,8
48494
41,l
51,l
68,8
28,6
57-115
92,4
1798,8ab
29,6
586,0
28,5
35,6
56,l
27,9
57-120
269,3
1944,3ab
28,8
481,2
43,3
41,7
68,l
26,3
57-I 23
118,3
1716,8ab
44,3
64079
50,4
49,6
68,6
26,7
57-125
109,l
1476,4ab
53,5
705,l
39,4
40,8
62,4
28,6
57-l 26
64,3
1987,2ab
30,5
695,7
30,5
37,l
58,0
27,9
57-14
251,0
887,7 b
47,l
291,2
45,8
44,5
62,0
23,l
Fleuri 1
37,3
2876,2a
16,9
958,5
45,6
52,6
65,8
37,0
S46
Ill,7
1231,8b
50,9
692,3
45,6
47,9
69,6
29,2
SRI -22
1184,2
11620,4ab
/59,7
1534,l
/48,5
/45,8
)69,2
j28,4
I
l
t Moyenne cv
144,3
35,l
1623,4
44,3
45,8
577,4
43,l
45,2
65,0
27,7
Signif.
S
NS
ETM
329,4
152,6
R a p p o r t “AmUoration g&Mique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à / a s&heresse”/ 199710.
C/ave/
46
-
-
-

Essai BEV 9OJl - 1997 / Conclusions
.
Traitements
Cet essai est constitué par des variétés de 90 jours d’origines diverses : 7 variétés sont issues du BCl de
57-422 x 55437 (série des 57-l) 1 variété provient du BCI de 55-437 x Chico (55-l 13) 1 variété est issue
de la première population en sélection récurrente (SR) et la dernière est une introduction ancienne du
Botswana (S 46). Les deux témoins sont 55-437 (productivité et précocité) et Fleur 11 (productivité). La
série des 57-1, sélection pour la réduction de la taille des gousses de 57-422, est en deuxième année de
comparaison variétale statistique à Bambey.
.
Densités
Les densités à la récolte sont assez faibles ( 73,7% en moyenne) et hetérogènes : les variétés 57-“Ill, 57-
Il 5 et 57-l 4 ont mal germé ce qui s’est traduit par un déficit de plantes récoltées (6267%).
.
Rendements
La précision de l’essai pour les rendements à l’hectare est mauvaise du fait d’une attaque de clump
particulièrement sévère (près de 33% en moyenne). Les rendements en gousses (moins de 540 kg/ha en
moyenne) et en fanes (environ 1,5 tonne /ha en moyenne) sont pénalisés par cette attaque spécialement
ceux de 57-111 et 57-14. Mais la production a sans doute été également affectée par Ila mauvaise
répartition pluviométrique qui a perturbe les floraisons (voir plus bas). Les rendements en gousses ne sont
pas différenciés mais on note la relativement bonne production de Fleur 11 (941 kg, soit a peu près le
niveau de production des meilleures variétés de SOj). Cette relativement bonne performance de Fleur 11
est principalement due à un % de plants attaques par le Clump très bas (8Oh) par rapport à ceux des autres
variétés de cet essai. Le bon comportement de cette variété vis à vis du virus avait déjà été remarqué
auparavant : il est possible qu’elle présente un certaine tolérance au clump.
Le calcul des poids de gousses par pied (Go/pied) permet d’améliorer nettement le CV mais pas
suffisamment pour que cette variable révèle des différences significatives entre les variétés.
En revanche, malgré un CV fort, les différences entre les moyennes des rendements en fanes (Fa kg/ha)
sont significatives mais seules les variétés à faible densité de récolte apparaissent inferieures alors que
Fleur 11 se détache (2,8 t /ha). Les autres variétés sont équivalentes sur ce critére (entre 1 ,l et 1,8 t /ha).
.
Précocité
La récolte a été retardée de 5 jours, comme pour les essais précédents ( 95 jours au lieu de 90 jours). Les
différences entre les floraisons, quoiqu’assez marquées sont ne sont pas, ou faiblement, significatives.
Elles sonttrès étalées par rapport à la normale : la pause pluviométrique survenue entre le 20 juillet et le
14 aoM est à l’origine de cet étalement de la floraison qui n’a pas été observé sur les variétés de 80 jours.
Les taux de maturité, en revanche, sont très satisfaisants sans doute du fait du délai supplémentaire pour
la rrécolte.
.
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage Tout-Venant et sur graines-Semences (% TV et % S) sont assez bons.
Les différences observées au niveau du coefficient au décorticage Tout-Venant font ressortir S46, qui fait
le meilleur taux et Fleur ll( qui réalise le plus mauvais, ce qui est habituel pour les deux varilétés. La
variété 55-l 13 est également généralement faible pour ce caractère.
Les tailles de semences sont très différentes entre-elles : aux deux extrèmes, on trouve Fleur 11 avec plus
de 479 au 100 graines et 55437 avec 26,6g. Les autres variétés de lia série des 57-l (sélectionnees pour
la réduction de taille) varient entre 32,5g et 38,5g sauf 57-14 qui lest nettement plus petite (28,8). Ces
observations confirment celles de l’année dernière.
R a p p o r t “Am6lioration
g6nMque d e l ’ a r a c h i d e p o u f l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/ 19971 L ? . C/ave/
47

.
Conclusion cie l’essai
La forte attaque de clump n’a pas permis de conclure sur les rendements de la série des 57-i. C’citait
malheureusement le cas aussi l’année dernière mais pour des raisons différentes (mélange de graines).
L’essai est significatif sur le critère production de fanes, néanmoins la forte attaque de clump doit inciter
à beaucoup de prudence dans les conclusions d’autant que la variété Fleur 11 a bénéficié d’une faible
attaque de clump dont il est difficile de savoir si elle est accidentelle ou non.
Devant du nombre de pieds écartés à cause du clump, nous avons réalisé des observations
supplémentaires sur la partie “clumpee”. Ces observations ne sont pas habituelles car les pieds supposés
viroses, en général moins nombreux, sont simplement éliminés afin de preserver le semis suivant d’une
contamination par la semence. Les résultats portent sur la production totale (sains + clumpés) en gousses
(GoTot kg/ha)et en fanes (FaTot kgnia), la maturité et les caractères technologiques (voir “Tableau des
résultats de la partie “clumpé” / Essai BEVSOJl-1997”).
Sur la production totale en gousses et en fanes, on observe une diminution des CV et des écarts-types
moyens (ETM) indiquant que l’élimination des pieds clumpés, si elle assainie la récolte, est plutôt
préjudiciable à la pr&ision de l’analyse. Cependant les différences détectées par l’analyse statistique des
critères de production de la totalité des pieds (sains + “clumpés”) sont les mêmes que sur celles qui
apparaissent sur les pieds sains : à savoir la supériorité de Fleur 11 pour les fanes et I’impossibilite de
départager les variétés sur les gousses. Le classement sur gousses est inchangé : Fleur 11 se classe
première avec 958 kg/ha suivie de 57-l 25 et de 57-l 26 avec respectivement 705 et 696 kg/ha. Ces deux
dernières variétés possèdent des caractères technologiques supérieurs à ceux de Fleur 11.
Les résultats de l’analyse technologiques de la partie “clumpée” montrent une baisse globale de la qualité,
principalement sur la maturité (-40%) et la taille des graines (-27Oh), les coefficients au décorticage sont
également diminués mais de façon moins sensible.
R a p p o r t ‘IAm6lioraiion
g é n é t i q u e d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à /a sécheresse”/ 7997/0. C/ave/
48

Essai BEV 9OJ2 - 1997 / Résultats
Tableau des moyennes : densités et rendements
Vari&és
20J %
405 %
REC %
3/0 Macro %Clump F a Kglha
Go Kglha Go glpied
G-140
74,4
d
72,8
c
%,5ab
633
:39,6
1459,3*
941,8*
12,8
55437
76,4
cd
73,2
c
70,3ab
12
516
1658,7*
822,2*
9,6*
Fleur 11
7 8 , 0 b c d
77,2 bc
74,4ab
w
7,5
1981,7
890,9
9,2
SRVI -15138-l
91,9ab
90,7ab
87,8a
3,7
‘13,8
1893,7
707,9
7,3
SRVI-18119-I
87,4abcd
85,8abc
80,lab
z9
17,2
2010,9
861,7
10,l
SRVI-19131-3
84,l abcd
82,5abc
76,8ab
492
17,4
1614,5
770,3
9,4
SRVI -3124-l
74,4
d
71,5
c
67,l b
5,5
,17,0
1104,l
793,0
Il,5
SRVI 3811-2
89,4abc
89,Oab
84,6ab
4,5
:34,1
1228,l
452,l
8,1*
SRV142/14-11
75,2
d
73,2
c
69,5ab
5,2
23,2
1409,5
650,l
95
SRV145/23-11
89,Oabc
87,8ab
83,3ab
5,3
‘19,5
1856,6
799,2
927
SRV146/20-12
93,5a
92,7a
82,9ab
587
30,2
1980,8
756,4
10,8
SRVI 47124-g
90,7ab
88,6ab
84,lab
377
-
-
21,2
1553,4
614,6
7,3
ctr
6,4
69
E!--
-
-
37,7
2 4 , 0
23,3
ignlf.
T H S
T H S
HS
<_
-
-
N S
N S
N S
MOY
83,7
82,l
77,5
4,03
_--
20,53
1646,0
753,6
9,6
EM
3,09
3,26
-
778
-
-
-
329,28
104,3
1,29
Tableau des moyennes : précocités et caractéristiques technologiques
Variétés
I’FL
F5O%
F 75%
% Mat
% s
% TV
55-140
22,3 bcd
24,7 c
26,‘7b
70,6a
48,8
67,2
33,3
c
55437
22,3 bcd
25,3 bc
28,:36
67,7ah
52,Q
7O,6
32,4
c
Fleur 11
20,7
d
23,3 c
24,3b
64,5ab
46,6
66,9
46,1ab
SRVI -151384
22,0 cd
25,3 bc
28,Ob
67,1ab
50,8
70,4
32,4
c
SRVI-18119-I
22,3 bcd
25,7 bc
27;7b
65,5ab
59,3
68,7
34,l c
SRVI-191313
22,0 cd
24,7 c
30;7b
67,‘7ab
50,6
68,4
30,8
c
SRVI -3124-l
23,3 bc
27,0 bc
30,:3b
78,Ba
60,l
74,4
40,4 bc
SRVI -3811-2
25,Oa
33,3a
39,:3a
53,7 b
53,1
70,7
50,5*a
SRV142114-11
24,3ab
28,7 b
37,Ob
68,3ab
54,4
70,5
46,Qab
SRVl45/23-11
23,0 bc
26,0 bc
28,33b
69,8a
57,4
70,8
32,6
c
SRV146/20-12
22,3 bcd
24,7 c
28,Ob
72,7a
48,4
70,l
32,7
c
SRVI 47124-g
22,7 bcd
25,7 bc
28,Ob
65,laJb
62,0
69,3
39,2
c
ëir
3,3
4,Q
894
82
13,5
4-O
10,5
-
Ggnif.
T H S
T H S
T H S
H S
N S
N S
T H S
-
MiY
22,7
26,2
29;7
67,6-
53,7
69,8
-
-
37,6
-
ETM
0.43
0.74
1.44
3.19
1.6
1.61
1.73
* ce chiffre, ainsi que l’anatyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yaks).
Ramwrt
, ,
“Am6lioration
a&wMaue
e
,
de l’arachide M)ur I’adaDtation
à /a s&heresse”/ 19!17/ D. C/ave/
49

Tableau des rkwlfats de la partie “clumpé” (C) /Essai BEV90J2 -1997
l= Fa /ha (C) Fa Tot /ha Go /ha (C) Go Tot /ha % Mat (C) % S (C) %TV (C) PlOOS (C)
Fleuri
Variétés
SRVI-151364
1

55437 55-140
2657
265,4
82‘7
180,7
2247,4
2074,4
1924,1*
1542,0*
22,5
5,3
56
39,2
896,2
827,8*
730,5
981,0*
47,5
53,7
63,8
39,l
40,8
56‘4
49,6
54,3
67,0 67,0
63,3 69,1
26,3
33,4
257
SRVI-18119-I
82,6
2093,5
25,8
887,5
60,7
5 1 , 0
65,8
23,9
SRVI-191313
168,3
1782,9
21,4
791,7
59,6
50,o
63,6
24,4
SRVI -3/24-l
175,0
1279,o
28,3
821,3
55,8
55,4
7234
32,9
SRVI-3811-2
240,2
1468.3
30,8
462,9
45,8
37,8
60,3
21,2
SRV1-42114-11
81,2
1490,7
27,2
677,3
43,9
55,9
TO,2
34,9
SRVI 45123-i 1
60,7
1917,3
20,6
819,8
47,0
45,i
67,9
27,O
SRV146120-12
231,l
2211,6
39,9
796,3
64,l
49,8
67,7
25,6
SRVI -47124-g
197,2
1750,6
19,6
634,2
49,2
47,3
66,3
268,l
-
-
-
_
Moyenne
169,2
1815,2
23,9
778,9
525
49,5
66,7
27’ 3
I
CV
31,2
21,8
Sianif.
NS
NS
IETM
I

-
1326.5
1
-
198.2
I

-
I

-
I
-
l
-
* ce chiffre, ainsi que l’analyse statistique correspondante, prend en compte le remplacement d’une valeur
parcellaire aberrante par son estimation (méthode de Yaks).
R a p p o r t “ A m é l i o r a t i o n g&Mique d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à ia sécheresse”/ 1997/D. C/ave/
.w

Essai BEV 9052 -1997 - Conclusions
,
Traitements
Cet essai est constitué par 12 lignées de 90 jours. Neuf d’entre-elles sont issues de la première population
en sélection récurrente (série des SRVI) et sont testhes pour la première fois cette année dans un
dispositif statistique de comparaison. La 10” variété provient du BCI de 55437 x Chico (55-140). Les 2
témoins sont 55-437 (productivité et précocité) et Fleur 11 (productivité).
.
Densités
Les densités a la récolte sont moyennes (775% en moyenne} et relativement homogènes : seules SRVI -
15 et SRVl-3 sont distinguées avec 87,8% pour la premi&re et 67,lOh pour la deuxième. Les autres variétés
sont intermédiaires.
?
Rendements
La précision de l’essai pour les rendements en gousses à l’hectare est acceptable (CV = 24Oh) malgré une
forte attaque de clump (environ 20°h en moyenne) mais l’essai n’est pas significatif sur les critères de
production. Le rendement moyen en gousses est satisfaisant compte tenu du contexte sanitaire et
pluviométrique (750 kg/ha en moyenne). II en est de même pour les poids de gousses par pied (9,6g/pied
en moyenne). En revanche, les rendements en fanes sont faibles (environ 1,8 tonne /ha en moyenne), du
m6me ordre que ceux de l’essai précédent qui était pourtant plus attaqué par le Clump. Les variétés 55-
437 et Fleur 11 présentent un % de plants “clumpés” très bas (respectivement 5,6 et 7,5%) par rapport à
ceux des autres. Le bon comportement de Fleur 11 vis à vis du virus semble donc confirmé mais celui de
55-437, qui varie d’un essai à l’autre, vient tempérer les conclusions que l’on peut tirer sur la “tolérance”
variétale en matière de clump.
En fait, plus de la moitié des variétés de cet essai présentent des caractéristiques honorables et
comparables sur les trois critères de production (gousses, fanes et gousses/pied). II s’agit de 55-140, 55-
437, Fleur 11, SRVI-18, SRVl-42 et SR\\/l-46. La lignbe SRVl-3 est probablement Pénalis&e sur la
production de fanes par sa faible densité de récolte.
Les rendements les plus faibles sont réalisés par SRVI -38.
.
Précocité
La récolte a été retardée de 5 jours comme pour les essais précédents (95 jours au lieu de 90 jours). Les
différences entre les floraisons sont peu marquées mais trés significatives. Les floraisons apparaissent
nettement moins étalées que celles de l’essai précédent ce qui constitue un avantage de ce cette série de
lignées par rapport à la série des 57-l. Seule la vari&& SRVl-38 se montre plus tardive, sur la floraison
camme sur la maturité. Cette caractéristique est probablement à l’origine de sa faible production.
Les taux de maturité sont en général très bons sauf pour SRVl-38.
.
Caractères technologigues
Les rendements au décorticage tout venant et sur graines triées (Oh TV et Oh S) sont bons . Les différences
ne sont pas significatives.
Les tailles de semences sont trés différentes entre elles : SRVI-38, SRVl-42 et Fleur 11 posstldent les
plus grosses graines (entre 50,5 et 46,1g aux 100 graines). SRVI-3 est intermédiaire avec 40,4 g et toutes
les autres variétés présentent des graines plus petites (entre 32,4 et 39,2g). La variété SRVl-38 ne semble
pas stabilisée car des écarts importants ont été observés sur les tailles de graines des échantillons
parcellaires analysés
R a p p o r t “Amblioration
g4n6tique
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a &cheresse”/ 1997/D. C/ave/
57

I,
Conclusion de I’essai
Au moins 7 lignées sur les 12 semblent assez proches. Cette relative proximité et sans doute aussi,
l’attaque de clump, n’ont pas permis de conclure à des différences significatives sur la productivité.
Sur cet essai, comme sur le précédent, nous avons réalisé des observations supplémentaires sur les plants
présumés “clumpés”. Les résultats sont reportés dans le tableau des résultats de la partie “clumpé” de
l’essai BEVQOJ2-1997.
Sur la production totale en gousses (GoTot kg/ha) et en fanes (FaTot kg/ha), on observe une diminution
des CV et des écarts types moyen (ETM) dans des proportions comparables à celles de l’essai précédent.
Cependant, là encore, le classement variétal n’est pas modifié et les mêmes conclusions peuvent &re
tirées, à savoir : la supérioriité relative de 55-140, 55-437, Fleur il, SRVl-18, SRVl-42, SRV1-46 et
SRVl-3 dont les rendements en gousses se situent entre 800 et 980 kg/ha et les rendements en fanes en
général voisins de 2t /ha sauf pour 55-l 40 et SRVI-3 du fait de leur faible densités de plants récoltés.
Comme dans l’essai précédent, les résultats de l’analyse de la récolte des plants “clumpés” témoignent
d’une baisse globale de la qualité, principalement sur la taille des graines (-37%) et sur la maturité (- 28%).
Les coefficients au décorticage sont également un peu diminués.
R a p p o r t ‘%lm&oration
g6nétique
d e l’arachide
p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/ 1997” D. C/ave/
5 2
-
-

?
Conclusions sur les essais de variétés de 90 jours
Wngt variétés précoces de 90 jours ont été comparées a l’intérieur de 2 essais variétaux. Seize d’entre-
elles sont des créations récentes du programme : 7 sont en deuxième année et 9 en première année de
comparaison variétale statistique. Un troisième essai avait été mis en place, il concernait des nouvelles
lignées issues du BC2 de 57-422 x 55-437. Cet essai, décimé par le clump, a été récolté, Sévère[ment trié
mais les poids récoltés n’ont pas été analysés.
La précision de l’analyse statistique des paramètres de production a été faible à très faible du fait de
I’hrétérogénéité générée par 1’ attaque Clump (26%. en moyenne).
Devant la quantité importante de pieds écartés à cause du clump, nous avons réalisé des observations
supplémentaires sur la partie “clumpée”. Ces observations ne sont pas habituelles car les pieds supposés
virosés, en général peu nombreux, sont siimplement éliminés afin de préserver le semis suivant d’une
contamination par la semence. Sur la production totale en gousses et en fanes (pieds sains + pieds
“clumpé” / ha), on observe une diminution des CV et des écarts types moyen (ETM) indiquant que
l’élimination des pieds clumpés, si elle assainie la récolte, est plutôt préjudiciable à la précision de
l’analyse. Cependant les différences détectées lors de l’analyse statistique sur les critères de production
de l’ensemble de la récolte (“saine + “clumpee”) sont les memes que sur celles de l’analyse sur les pieds
sains seuls. En ce qui concerne les caractères technologiques des plants ‘clumpés”, les résultats
témoignent d’une baisse globale de la qualité, principalement sur la taille des graines et sur le taux de
maturité. Les coefficients au décorticage sont également affectés mais de façon moins sensible.
Les observations suivantes ont été réalisées.
.
La forte attaque de clump n’a pas autorisé de conclusions claires sur les rendements de
la série des 57-1. C’était malheureusement le cas aussi l’année dernière mais pour des
raisons différentes. L’essai est significatif sur le critère production de fanes, néanmoins la
forte attaque de clump doit inciter à beaucoup de prudence dans les conclusions d’autant
que la variété Fleur 11 a bénéficié d’une faible attaque de clump dont il est difficile de
savoir si elle est attribuable à une tolérance au virus ou non, étant donné que la pression
virale n’est pas contrôlée. Néanmoins, sur le rendement en gousses Fleur 11 se classe
première avec une augmentation de rendement de plus de 200 kg/ha de gousses par
rapport à ses deux suivantes, 57-125 et 57-126 (environ 700 kg/ha). Ces deux dernières
variétés possèdent des qualités technologiques supérieures à celles de Fleur 11.
.
La majorité des lignées de la série des SRVl semble assez proche. Cette relative
proximité et sans doute aussi, l’attaque de clump, n’ont pas permis de conclure à des
différences signilïcatives sur la productivité. On note la supériorité relative de 55-l 40,55-
437, Fleur 11, SRVl-18, SRV1-42, SRV1-46 et SRVl-3 dont les rendements en gousses
se situent entre 800 et 980 kg/ha et les rendements en fanes, voisins de 2t /ha sauf pour
55-140 et SRVl-3, probablement pénaliis par leurs faibles densités de plants récoltés.
Les rendements les plus faibles sont réalisés par SRVl-38 du fait de sa tardivité. Par
ailleurs, cette variété ne semble pas stabiliie car des écarts importants ont été observés
sur les tailles de graines des échantillons parcellaires analysés.
.
Les variétés issues de la sélection récurrente (SRVl) apparaissent globalement plus
interessantes que celles du programme de rétrocroisement pour la réduction de la taiile
des gousses de 57-422 (57-1). Et ceci tant sur la précocité que sur la productivité.
R a p p o r t “Am6liorafion
@nétique
d e l’arachide
p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/ 19’97/ D. C/ave/
53

4 - Essais variétaux multilocaux
Cette activité correspond à l’action 4 du projet (contribution à l’amélioration des systèmes de culture). Elle
a consisté en deux essais variétaux multilocaux (5 sites : Darou Sam, Pakhi Kébé, Maka Fall, N’Dieye
N’Diaye et Thiénaba) conduits en champs paysans en zone nord et centre-nord du Bassin arachidier et: en
un essai factoriel “densité x fumure” conduit sur le point d’essai de Thilmakha sur la variété vulgarisable,
GC 8-3!5. Le premier essai variétal comparait 5 variétés (55-437,55-114, 55-l 38, GC 8-35 et Fleur 11)
disposées en blocs complets randomisés à 4 répétitions. Le deuxième essai a été conduit à Thiénaba et
a Darou Sam. II était constitué par 6 variétés précoces et adaptées a la sécheresse de I’ISRA et de
I’ICRISAT : 55-437 (X9%4, témoin), 55-l 14 (H?A), GC835 (ISRA), Fleur 11 (ISRA), ICGV87110 (ICRISAT)
et ICGSl (ICRISAT).
Ces essais ont été en général très affectés d’une part par la tardivité de la reprise des pluies - celle-ci est
intervenue mi-août- après la toute première pluie de juin et d’autre part par la faible pluviosite (entre 200
et 333 mm, selon les sites). II s’en est suivi une répation pluviométrique très concentrée de mi-août à mi-
septembre qui n’a pas permis aux essais semés tardivement (au moment de la reprise) de se développer
et de mûrir normalement.
Parmi ces 7 essais, 2 ont été abandonnés, celui de Thilmakha, du fait d’un ensablement des plantes juste
après la levée et le deuxième essai de Darou Sam dont le semis plus tardif en sec, le 30 juillet, a entrainé
d’importantes pertes de plants de la levée jusqu’à la date théorique de récolte.
Essai de Darou Sam - Résultats et conclusions
‘Tableau des moyennes des rtkulfats
Variétés
MS673
REC %
F a KglHa Go Kglha % M a t
% s
% l-v
PI005
55437
Ill,2
84,0
1934,3
650,7
51,8a
55,4*
67,1*
32,l b
Fleur 1 II
108,2
83,5
1870,3
939,o
50,7a
52,l‘
60,6*
42,2a
GC8-35
102,5
86,5
1550,8
881,8
73,1a
57,5
71,5
34,8 b
55-114
133,8
95,5
1874,3
818,l
61,3a
52,2
69,5
42,Ça
55-l 38
88,3
78,2
1461,4
739,2
72,5a
61,8
71,7
37,l b
CV
22,l
893
15,5
16,0
16,2
997
.-
2,3
731
Signif. NS
NS
NS
NS
S
NS
THS
THS
MOY
108,8
85,6
1738,2
805,8
61,9
55,8
69,7
37,7
ETM
12,03
396
135,o
64,3
5,03
2,7
0,79
1,34
*une donnée parcellaire estimée
Conclusions
Dans cette localité, le semis a eu lieu très précocement (le 19 juin) sur un cumul pluviométrique de 50 mm,
alors qule ce cumul n’était que de 22 mm dans le meilleur des cas, au niveau1 des autres sites. Cette petite
différence a permis d’effectuer un semis précoce qui a “tenu” jusqu’à la première (et timide) reprise des
pluies fin juillet. L’arachide a manifesté alors son étonnante plasticité. Un long retard végétatif de près de
un mois a été enregistré : au 60’ jour de culture, aucun gynophore n’était formé c’est pourquoi le
Rapport “Am4kration de l’arachide pourl’adaptation
à la &cheresse”/ 1997/0. C/ave/
54

prélèvement de plantes réalisé au 67” jour sur 3 mètres (15 à 20 plantes) montre de très faibles niveaux
de matières sèches (MS67J).
Malgré ce retard, l’essai est resté homogène comme le démontrent les bons pourcentages de pieds
récoltés (REC Oh) dont le CV est de 8,3Oh et qui ne font pas apparaitre de differences significatives entre
les variétés. La récolte a eu lieu avec un mois de retard et les rendements moyens ont été très satisfaisants
compte-tenu du cumul pluviométrique (260,,6 mm) surtout pour les gousses (806 kg/ha en moyenne de
l’essai). Le rendement en fanes a été plus modeste avec 1738 kgnia en moyenne de l’essai. La précision
de l’essai pour les rendements en gousses et en fanes a été bonne (CV de l’ordre de 15%) mais aucune
difference significative n’a pu &re détectée: les meilleurs rendements en gousses ont été réalisés par Fleur
II, GC8-35 et 55-114 (939,882 et 818 kg/ha, respectivement).
L’analyse de la récotte a faii apparaitre que les variétés les plus précoces (GCS-35 et 55-l 38) possédaient
également le meilleur coeftïcient au décorticage (% TV)et les semences les plus petites (P 100s) sauf 55-
437, le témoin, qui possède les graines les plus petites sans montrer d’avantage particulier sur la rnaturité
et les coefficients au décorticage. En fait, 55-437 fait les plus mauvais résultats de cet essai à part sur le
renldement en fanes où elle se montre très compétitive (niveau Fleur 11 et 55-l 14).
Essai de Maka Fall - Résultats et conclusions
Tableau des moyennes des tisultats
26,8 b 43,4 b
34,8*
36,5ab
55,Oa
25,5
33,5ab
55,Oa
27,2
33,4ab 53,5a
37,7*
16,4
6,8
31,4
S
THS NS
34,8
53,6
29,4
2,85
1,81
I&l2
* 1 donnée parcellaire estimée
Le semis a eu lieu le 28 juillet, sur une pluie de 15 mm intervenue le 25 juillet, la pluie suivante n’est arrivée
que le 15 aoQt (10 mm). L’essai a beaucoup souffert de la sécheresse en début de cycle et le faible cumul
pluviométrique (193,6 mm) n’a permis que de faibles rendements (161 kg/ha de gousses et 453 kg/ha de
fanes en moyenne de l’essai) et une très mauvaise maturité des gousses (37Oh en moyenne).
L’essai était néanmoins assez homogène, ce qui a permis d’observer des différences de rendements
significatives tant au niveau des gousses que des fanes: les variétés 55-437, GC8-35 et Fleur II font les
me!illeurs rendements en gousses (proches de 200 kg/ha). 55-437 et Fleur 11 montrent les meilleurs poids
de fanes (voisins de 550 kgnia). La variété 55-I 38 se montre significativement inférieure aux autres sur les
deux criières. Les coefficients au décorticage de Fleur 11 sont particulièrement bas dans un contexte où
les caractéristiques technologiques sont très perturbées par la sécheresse (moyenne des taux de
décorticage Tout-Venant =53,6%). La taille de graines importante de Fleur 11 et de 55-138 a des
conséquences négative sur la levée et les taux de décorticage spécialement sur Fleuri 1.
Rappoti “Amblioration de hrachide pourl’adaptation r) la s&heresse”/ 7997/ D. C/ave/
5 5

Essai de N’Dièye N’Diaye - Résultats et conclusions
7ableau des moyennes des tisultats
Variétés % Lev
% Rec
MS 63J
Fa Kg/ha*
55-437
73,4a
67,5a
78,4
428,2 b
Fleur il 560 b 49,2 b
joo,
640,6a
GC8-35
66,Oa
54,7 b
70,6
297,8 bc
55-114
6a,2a
53,5 b
99,6
382,l b
55-136
41,2 c
36,2 c
53,8
266,3
c
CV
8,4
Il,5
30,l
14,7
MOY
60,9
52.2
80,5
430,7
ISignif.
1
THSITHS
/NS
ITHS
LETM - 2,55 1 12,87
)12,34
123,31
* analyses et moyennes réalisées sur 3 pépétitions au lieu de 4.
Le contexte pluviométrique a été trés semblable A celui de Maka Fall. Les productions moyennes en
gousses et en fanes sont également du même ordre (176 et 430 kg/ha, respectivement). Comme à Maka
Fall, l’essai était relativement homogène malgré les pertes de plants et le retard végétatif. L’analyse a été
faite sur :3 répétilions : sur le rendement en gousses, Fleur 11 est legèment au dessus des autres avec 229
kg/ha, 55-I 74, 55437 et GC8-35 se classent un peu en dessous et 55-138 est reléguée en dernière
position. Le classement est proche, en ce qui concerne le rendement en fanes à la différence prés que
Fleur 11 est, sur ce critère, significativement meilleure que ses trois suivantes. La taille des semences de
55-437 est la plus faible de l’essai alors que Fleur 11 possède les plus grosses graines. On observe, ici
aussi, que que cette taille de semence élévée est défavorable pour la levée, la maturité et les taux de
décorticage. ,
Essai de Pakhi Kébé - Résultats et conclusions
Tableau des moyennes des &ultats
Vari&es
% Lev % Rec
MS 103J
Fa Kglha
Go Kglha % Mat
% s
% TV
PIOOS
55437
51,3
44,5
73,2
612,1a
127,7
29,7
42,0
60,O
26,7 b
Fleur II
41,2
37,2
65,2
459,Oab
134,5
25,6
32,5
45,3
40,3a
GC8-35
50,o
40,2
54,0
327,6 bc
103,7
354
38,8
57,2
30,3 b
55-114
50,2
47,8
67,6
428,2ab
121,3
22,8
41,0
56,8
29,7 b
55-l 38
40,9
30,7
59,9
265,6 c
85,4
42,4
42,0
56,4
29,8 b
CV
32,2
21,2
21,4
20,4
35,0
26,2
14,3
Il,9
6,9
MOY
44,2 40,l
64,0
425,3
114,5
31,2
39,3
55,l
31,4
Signif.
NS NS
N S
H S
N S
S
N S
N S
THS
ETM
7,13
4,25
6,86
31,95
14,80
4,85
2,81
3,28
1,08
-
RappOff Ylm6liwation de l’arachide pour l’adaptation à la s&heresse”/ 1997 /D. C/ave/
5 6

La reprise des pluies du mois d’aoQt a été encore plus tardive dans cette localité que dans les trois
précédentes : une pluie de 59,2 mm est intervenue le 22 août, alors que le cumul pluviométrique à cette
date était particulièrement faible (inférieur à 40 mm répartis entre le 6 juin et le 22 août !). Les pluies ont
été plus abondantes ensuite relativement aux autres sites. Mais les essais - en fait deux essais ont été
semés, le premier le 19 juin et deuxième, en sec, le 29 juillet - ont beaucoup souffert. L’essai deuxième
date, a été décimé par les rats, très nombreux du fali de la rareté de la végétation, puis abandonné. L’essai
prernière date a donné 115 kg/ha de gousses et 425 kg/ha de fanes en moyenne. Les rendements en
gousses n’ont pas été discriminés par l’analyse. En revanche, les rendements en fanes sont statistiquement
différents : 55-437, avec 612 kg/ha, est Iégèrelment meilleure que 55-114 et Fleur 11, dont les rendements
sont voisins de 460 kg/ha. 55-l 38 est très en dessous avec 266 kg/ha.
Essai de Thiénaba - Résultats et conclusions
Tableau des moyennes des rtssultats
cio Kglha % Mat
% s
% TV
Ploo:s
-
55,2 b
15,4 c
32,2
53‘6
24,6 c
154,8a
17,2 c
30,l
51,5
40,oa
197,5a
47,5a
44,9
64,l
30,7b
174,1a
27,4b
36,0
59,3
33,3b
116,2ab
12,l c
32,4
52,7
35,3ab
SO,6 b
I$l G
44,6
47,6
29,6b
35,7
21,l
24,3
14,l
10,l
126,6
23,l
37,l
53,6
32,24
-
-1s

THS
NS NS
THS
--
16,66

2-45
4,51
3,78
1,63
Dans ce village situé à 35 km à l’ouest de Esambey, l’essai était légkrement différent : 55-138 n’y figurait
pas et deux variétés de I’ICRISAT étaient comparées aux quatre autres variétés de I’ISRA. Le cumul
pluviométrlque total de cette localité est supérieur à ceux des trois autres (333,3 mm) mais le daibut des
pluies tardif, le 15 août, et le fort déséquilibre en faveur des mois d’août et septembre (près de 80% de la
pluie sont tombés entre le 15 août et le 17 septembre) ont fait chuter les rendements : 126 kg/ha de
gousses et 500 kg/ha de fanes en moyenne. L’essai n’est pas précis (CV voisins de 35*h), néanmoins,
GC8-35, 55-l 14 et Fleur 11 sont distinguées : le meilleur rendement en gousses est réalisé par GC8-35
(près de 2OOkg), dans le même groupe, on trouve 55-114, avec 175 kg/ha et Fleur 11, avec 155 kg/ha. La
variété ICGV 87110 (ICRISAT) se classe 4” avec 1 I5 kg alors que 55-437 (témoin) et ICGSl (ICRISAT)
s’écroulent avec à peine plus de 50 kg/ha de gousses. Les rendements en fanes ne sont pas discriminés
par l’analyse statistique.
La maturité de GC8-35 est relativement satisfaisante comparativement à celles des autres variétiis. Dans
cet essai, comme dans les précédents, on observe la petite taille de graines de 55-437 et la taille élévée
de celles de Fleur1 1.
R a p p o r t “AmBlioration
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à /a &cheresse”/ 1997/D. Clavel
57

Conclusion sur les essais variétaux multilocaux
A part P1 Darou Sam, les conditions de croissance de cette série d’essais ont été très perturbées par la
sécheresse : les niveaux de maturiié et les les caractères technologiques sont très en dessous de la
normale. Fleur 11 confirme son bon comportement façe à la sécheresse tant pour le rendement en
gousses que pour le rendement en fanes Les variétés de 80 jours, 55-l 14 et GC8-35 se comportent
égalemsent bien mais GC8-35 est faible en fanes, ce que nous savions déja. La variété témoin 55-437 a
un comportement variable selon les essais en ce qui concerne le rendement en gousses mais elle se
montre bonne et stable sur le poids de fanes, ce qui est également une confirmation. La variété 55-138,
ainsi que les lignées ICRISAT, en première année d’essai multilocal, ne sont pas apparues intéressantes
mais ces dernières n’ont pu être comparées aux autres que sur un seul site au lieu des deux prévus.
5 . Effet de la sécheresse sur la contamination par A. flavus et la
composition en acides gras des graines d’arachide
Cette alction a débuté en hivernage 1996. Elle s’est poursuivie en 1997/98 et concerne des activités
conduites à I’ISRA (Sénégal) et au CIRAD (France).
Matériel et méthodes
L’ essai au champ conduit au Sénégal en 1996 avait pour but d’observer le niveau de contamination par
A. ffaws en pré-récotte et en post-récolte ainsi que l’évolution du ratio acide oléique / acide linoléique (ratio
SO/L) sur une gamme variétale soumise à des conditions pluviométriques différentes.
Douze variétés dont six variétés créées à Bambey pour l’adaptation à la sécheresse et six introductions de
I’ICRISAT plus ou moins résistantes à I’aflatoxine, ont été testées dans deux localités ( Nioro et Bambey).
Dans chaque localité, la différenciation du régime hydrique a été obtenue par un décalage de semis de 2
semainIes par rapport à la date optimale. Le dispositif était un split-plot bilocal constitué par 12 variétés x
2 dates et conduits sur 2 localités.
Les résultats agronomiques et ceux de la composition en acides gras ont été reportés dans le troisième
rapport (1996/97). Les analyses présentées ci-dessous concernent le niveau d’infestation naturelle par A.
.flavus observé sur les 48 échantillons variétaux provenant de l’essai de 1996.
La méthodologie utilisée consiste à laisser se développer la contamination naturellement présente dans
les graines (désinfectées ou non) sur un milieu favorable. Les échantillons à analyser sont constitués par
des graines extérieurement saines prises au hasard dans la récolte 96 : un échantillon de 60 graines par
,variété, par date de semis et par localité. Les 60 graines sont disposées dans des boites de Pétri sur milieu
rose-Bengale à raison de 10 graines / boite. Deux séries de boites ont éte réalisées. La Premiere série
contenalient des graines non stériliies (trempage 5 secondes dans de l’eau distillée) et la deuxième série
concernait des graines ayant subit une stérilisation suoerkielle par trempage 5 secondes dans de l’alcool
à 70” suivi de 3 rinçages. Pour chaque échantillon et chaque traitement de graines, 3 répétitions (3 boltes)
ont été réalisés. La lecture du taux d’infestation naturelle par Adavus (en Oh du nombre de graines totales)
a eu lieu après 5 jours d’incubation à 28°C f 1,5.
Résultats et discussion
Les résultats des tests d’infestation naturelle figurent dans les tableaux 4 (Nioro) et 5 (Bambey). Ils
correspondent aux taux moyens d’infestation naturelle analysés selon un dispositif en split-plot à trois
étages : le premier étage correspond au facteur variétal (facteur Var), le deuxième au facteur dates de
semis (facteur D : D =datel et D2=date2) et le troisième au facteur stérilisation ( facteur ster : nst=graines
non stérilisées et st =graines stérilisées).
A Nioro comme à Bambey, des différences entre variétés, entre dates de semis et entre les conditions de
stérilisation sont significatives mais toutes les intéractions sont également très significatives ce qui limite
la portée des classements variétaux basés sur le comportement moyen des 12 variétés. Les interactions
entre vair et D peuvent s’interpréter comme des différences variétales qui s’exprimeraient davantage pour
certaines variétés que pour d’autres en condition de déficit hydrique. Les intéractions entre var et ster
posent des problèmes d’interprétation. En effet ce type d’interaction signifie que selon la méthodologie de
,test employée les classements variétaux varient ce qui montre les limites de la méthode utilisée. Les
R a p p o r t ‘Am6lioration
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a s&heresse”/ 1997/ D. C/ave/
58

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* comparaison
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*** %infD = %inf Dl + %inf D2 12
?? *** %infS = %inf(st) + %inf(nst) / 2
Tableau 4. Comparaison des taux moyens variétaux d’infestation naturelle par A.flavus (%inf) à NIORO
Rapport 97 / D. C/ave/ / Page 59

Vari&és
Dates
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comparaison “deux B de& des taux moyens vaMaux d ’ i n f e s t a t i o n e n p r e m i é r e ( D l ) e t e n deuxibme
date (D2) de semis (les lettres comparent les b correspondantes)
? ? * comparaison “deux à deux” des taux moyens varMaux d ’ i n f e s t a t i o n
sans désinfection (nst) o u apr&s desinfection
(st) des graines (les lettres comparent les colonnes adjacentes)
?? ** %infD = %inf Dl + %inf D2 / 2
**** %infS = %inf(st) + %inf(nst) / 2
Tableau 5. Comparaison des taux moyens variétaux d’infestation naturelle par A.flavus (%inf) à BAMBEY
Rapport 97/D. Ciavei/Pege 60

diiérences observées pourraient également traduire une contamination des graines de certaines variétés
en post-récolte notamment à Nioro où les conditions de séchage sont plus difficiles qu’à Bambey. Les
limites de la précision de cette méthode sont connues. Elles sont précisément à l’origine de la difficulté que
représente la sélection de variétés résistantes et justifie la recherche d’une méthodologie plus fiable.
Dans ces conditions la discussion portera surtout sur les différences de comportement d’une même variété
en fonction de D et de ster et sur la comparaisjon des vanétés entre-elles dans des conditions déterminées
de D et de ster. Cette discussion s’appuiera également sur les résultats agronomiques de et les dosages
d’acides gras de 1996197.
A Nioro, les résultats agronomiques de l’essai conduit en 1996 avaient fait ressortir les effets suivants :
.
effet var et effet D avec interactions varxD significatives sur les rendements en gousses. Ces effets
sur le rendement sont conformes a ce qui était attendu. Le meilleur rendement en Dl de toutes
les variétés est dû au déficit hydrique lié au semis tardif (D2). Le comportement différencié des
variétés quand on compare Dl et D2 est attribuable aux differences d’adaptation à la sécheresse
et de précocité des variétés testées
.
Effet var sans intéraction mais pas d’effet D ni d’interaction sur les caractéristiques technollogiques
et le niveau de maturité des variétés. Cete absence d’effet est attribuable au fait que ces
observations sont réalisées à partir d’un échantillon de “bonnes” graines extraite d’une récolte
relalivement abondante.
Les résultats sur le taux de contamination naturelle sont présentés dans le tableau 4
.
Le niveau moyen d’infestation (%inf) à Nioro est de 32,3%, chiffre résultant de la moyennne entre
les %inf des graines nst (52,3%) et celui des graines st (12,,3Ok). La différence entre nst et st est
globalement significative mais pour six variétés Fleur 11, 55-437, GC6-35, 73-33, ICGV87110 et
ICGSl , %inf est statistiquement équivalent en Dl entre nst et st. II est très délicat d’interpreter cette
observation : les graines de ces variétés présentaient une très faible pollution superficielle peut-
être liée à un faible taux de recontamination au cours du séchage au champ (post-récoIte).Quatre
d’entre-elles, Fleur 1 1 * 55-437, GC8-35, ICGSl cumulent cette particularité avec des Ohinf moyens
en Dl les plus bas.
.
En général le déficit hydrique (D2) fait augmenter Re %inf : globalement la différence est
significative entre D1(30,2) et D2(34,4). Cependant certaines variétés, Jll nst et st, U4-4ï7-7nst et
st, 55-437nst, ICGV6711 Onst, GC8-135 st, Fleur 11 st ,55-l 14st et SRl-4st et Ah 7223st montrent
des %inf peu affectés par D2. Les variétés GCB-35,55-114 et SR1-4 ont un cycle très court ce
qui leur a probablement permis de mieux esquiver le déficit hydrique imposé par D2.5!5-114 et
SRl-4 sont parmi les variétés les plus infestées en nst ce qui laisse supposer une infestation en
post-récolte d’autant plus plausible qu’elles ont été récoltées plus précocément que les autres
(ainsi que GC8-35). Pour ces variétés, cette observation va dans le sens d’une certaine tolérance
en pré-récolte.
.
Quatre variétés, 55437, GC8-35, ,111 et U4-47-7 présentent des taux moyens toutes conditions
confondues les plus bas et des Winf moyennes (nst+st /2) non différents selon les dates dle semis.
Ces observations militent en faveur d’une tolérance variétaie probable en pré-récolte.
.
Cet ensemble de résultats peut être rapproché des conclusions que nous avions tirées sur
l’évolution des acides gras (ratio O/L) à savoir que trois de ces variétés, 55-437, GC8-35 et U4-
47-7 présentaient des ratio augmentés en conditions de sécheresse ce qui avait été interpréte
comme une caractéristique favorable à la tolérance variétale en pré-récolte. Une quatrième
variété, SR1-4, était dans le même cas en ce qui concerne l’évolution du ratio mais dans 1’
expérimentation 97/98 les performances de cette variété se sont montrées particulièrement
diiérenciées en fonction de la stérilisation : le %inf particulièrement élevé de cette variété en nst
laissant présumer, nous l’avons vu, une recontalmination par le champignon après la recolte.
A E3ambey, les résultats agronomiques étaient globalement inférieurs à ceux de Nioro :
.
pas d’effet D sur les rendements et les taux de maturité car la Dl avait été implantée sur une partie
du terrain présentant une battance qui avait nuit à l’alimentation hydrique des plantes. Cependant
l’interaction varxD sur ces caractères était significative et om notait une amélioration sensible de
la maturité chez certaines variétés en D2.
.
Malgré l’échantillonnage réalisé, les qualifiés technologiques des graines, notamment leurs tailles,
s’étaient montrées significativement meilleures en D2.
.
Le semis en D2 paraissait donc,paradoxalement, avoir moins souffert de la sécheresse clue celui
deD1.
R a p p o r t “AmBfioration
d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n d la sécheresse”/ 1997/D. C/ave/
6 1

Les resultats sont présentes dans le tableau 5: les réultats de la variété EC 76446 ( témoin sensible) n’ont
pas 6th analyses car du fait d’un déficit de semences imputable à la très mauvaise adaptation de Cette
variété au Senégal).
Le niveau moyen d’infestation est supérieur à celui de Nioro ce qui est logique compte tenu du déficit
hydrique bien plus marqué à Bambey. Conformément à ce qui était attendu au vu des résulta&
agronomiques, nous constatons un niveau moyen d’inkstation signitïcai.ivement supérieur en Dl qu’en D2.
Dès lors les différences observées lorsqu’on compare une même variété en Dl et en D2 ne peuvent
s’interpréter que comme des fluctuations de mesure dues A l’imprécision de la méthode utilisée. C,es
différences sont d’ailleurs beaucoup plus limitées qu’à Nioro car elles ne concernent que 2 cas /IA à
Bambey contre 6/11 à Nioro (colonne %infS).
En ce qui concerne les différents classements variétaux réalisés en fonction de la date et de la stérilisation,
on observe que seule 55-l 14 conserve son classement dans le meilleur groupe quelquesoit les conditions.
Les vari&& U4-47-7 et ICGV91287 sont également bien classées 3 fois sur 4. fleur1 1, Jl 1, 55-437 et
GM-35 sont le plus souvent classées dans un groupe intermédiaire témoignant des limites de leur
tolérance lorqu’elles sont soumises au déficit hydrique alors que 73-33 se montre parkuliérement sensible
dans les conditions de Bambey du fait de sa longueur de cycle excessive pour cette localité. SRI-4
constitue, comme à Nioro, est un cas particulier car elle se situe au niveau des toutes meilleures dans le
classement en D2-st et parmi les plus mauvaises dans les 3 autres situations.
Les résultats sur l’évolution du ratio OR à Bambey avait montré une augmentation modérée mais quasi
générale! des ratio quand on passait de Dl à D2 (6% en moyenne) pour toutes les variétés sauf pour U4-
47-7 (-8,!54%) . Les variations indiiuelles (par Vari&é) étaient bien moindres qu’à Nioro (écart-type est deux
fois inférieur). Cette observation est en bonne concordance avec l’effet favorable observé en D2 sur la
qualité des graines et confirme la liaison du facteur ‘évolution du ratio OR” avec cette qualité et par suite
l’intérêt dle ce facteur dans l’explication de la tolérance à A.flavus. Seule la dimindbn assez importante du
ratio O/L observée sur la variété tolérante de I’ICRISAT, U4-47-7, échappe a cette interprétation.
Conclusions
Les principales conclusions de cet essai sont les suivantes :
Le taux d’infestation naturelle par A. flavus est très lié au déficit hydrique même lorsqu’on analyse
des échantillons de graines bien formées et extérieurement saines.
L’intensité de la sécheresse, la qualité des graines (maturité, tailles des graines et coefficient au
décorticage), la stabilité du ratio O/L et le taux d’infestation naturelle par A. fiavus sont reliés : plus
la sécheresse est marquée, plus la récolte est mauvaise tant en quantité qu’en quantité et plus la
contamination par le champignon est importante. L’évolution positive du ratio OR est apparue
favorable à la tolérance a la contamination des variétés. Le ratio O/L est lui-même trés corrélé à
l’indice d’iode beaucoup facile à mesurer. La mesure des facteurs de composition en acides gras
est donc potentiellement utilisable en tant qu’indicateur de la tolérance à I’A.flavus.
Le test de Nioro faii ressortir les variétés 55-437 (témoin de résistante/Sénégal), U4-47-7 ( variété
ougandaise donnée comme résistante à la colonisation in vitro) et GCS-35 (nouvelle obtention à
cycle très court/Sénégal). La variété Jl 1 (témoin de résistance/lCRISAT) cumule également des
résultats très favorables sauf sur la stabilité du ratio O/L pour laquelle elle n’est que moyenne. Les
variétés SRI-4 et 55-I 14 paraissent intéressantes mais elles semblent avoir subi une
recontamination en post-récolte qui a interféré sur la lecture des résultats en condition de non
stérilisation superficielle des graines.
Le test de Bambey conduit dans des conditions de déficit hydrique poussé fait ressortir les variétés
55-l 14, U447-7 et ICGV 91287 (non testée à Nioro). Jl 1,55-437, Fleur1 1 et GC8-35 se situent
dans un groupe intermédiaire.
En matière variétale, les résultats présentent donc certaines divergences dans les deux localités.
Nous les attribuons aux différences de conditions d’alimentation hydrique et aux limites de la
méthodologie de mesure utilisée. Nous retiendrons néanmoins le bon comportement de U4-47-7,
la confirmation de 55-437 et Jl 1 et l’intérêt de l’utilisation de variétés à cycle trés court (GC8-35,
55-l 14 et SR1-4) pour lutter contre I’infestation de pré-récolte.
Rapport %mHkwation de I’arecbid? pourl’adapfation B la s&beresse”/ 199710. C/ave/
6 2

CHAPITRE III - Atelier, formation, publications
0
A telier
IJne réunion de travail des partenaires du projet a été organisée à Bambey du 30 septembre au 3
octobre 1997. Elle regroupait une quinzaine de participants de l’étranger (Burkina Faso, Botswana,
Portugal et France), du CERAAS et de I’ISRA.
Les objectifs de cet atelier étaient les suivants :
KW faire le point des acquis scientifiques,
w améliorer la collaboration dans le cadre du projet en cours,
0s et en examiner les résultats et les perspectives afin de mettre en oeuvre une stratégie
commune permettant la poursuite de la collaboration à travers un autre mode de financement.
Plusieurs visites ont été organisées :
= parcelles expérimentales ‘arachide” de la station de Bambey et en milieu paysan
= visite et présentation du CERAAS à Thiès.
Sept communications ont été présentées et discutées. Le compte-rendu exhaustif de cet atelier est
disponible (voir “publications”).
*
Formation
Une étlude sur les paramètres morpho-physiologiques d’adaptation à la sécheresse de variétés
d’arachide a fait l’objet du stage pratique d’un étudiant de D.E.A de l’Université Cheikh Anta Diop
/Dakar dont la soutenance est prévue fin mars 1998.
Cette étude était constituée par deux expérimentations complémentaires. Elle a été conduite en
collaboration avec le CERAAS.
Son objlectif principal est de permettre une amélioration des tests de sélection pour l’adaptation à la
sécheresse de l’arachide.
!4
Publications
Clavel D., 1998. Compte-Rendu de l’atelier des partenaires du projet “Amélioration génétique de
I’arachilde pour l’adaptation à la sécheresse”. Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et
CIRAD-CA (France). 15 pages + annexes.
Clavel D., 1997. Présentation du projet “Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de
I’arachCde: une démarche pluridisciplinaire conduite en partenariat”. In : Compte-rendu l’atelier des
partenaires du Projet ‘Amélioration génétique de l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse”,
Bambey, 30 sept -02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France). 15 pages.
Clavel ID., Diouf M., 1997. Etude des paramètres morpho-physiologiques en rhizotrons de huit variétés
d’arachide en vue d’une amélioration des tests de sélection pour l’adaptation à la sécheresse. In :
Compte-rendu l’atelier des partenaires du Projet ‘Amélioration génétique de l’arachide pour
l’adaptation à la sécheresse”, Bambey, 30 sept-02 oct. 1997. ISRA (Sénégal) et CIRAD-CA (France).
8 pages’ + graph.& fig.
Clavel D., 1997. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide. Rapport
semestriel d’activités pour le contrat N” TS3* CT93-0216. 5 pages + annexes.
AmMoradion
g&Mque d e l’arachide
p o u r l ’ a d a p t a t i o n à l a stkheresse/Rapport de synthèse 1997 D.C/ave/
63

Clavel D., N’Doye O., 1997. La carte varietale de l’arachide au Sénégal. Agriculture et Développement
(14) : 41-46.
Ciavel D., Annerose D., 1997. Sélectionner l’arachide pour l’adaptation à la sécheresse. Agriculture et
Developpement (14) : 6164.
Clavel D., Annerose D., 1997. Breeding Croundnut for Drought Adaptation in Sénégal. International
Arachis Newsletter (17) : 33-35.
Cliavel D., Gautreau J., 1997. L’arachide. In : L’amélioration des plantes tropicales. Jacquet M.(ed.) et
Chiarrier A. (ed.), Montpellier (France), CIRAD et ORSTOM, p 61-82.
*
*
*
AmMoration g é n é t i q u e d e l ’ a r a c h i d e p o u r l ’ a d a p t a t i o n ii l a s&heresse/ Rapport de synthèse 1997/ D.Clavel
- 64

BURKINA FASO

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
BURKINA FASO
SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE
----__-_
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-----_-_--
Unité-Progrès-Justice
CENTRE NATIONAL DE LA
-------
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET TECHNOLOGIQUE
---------
Il
AMELIORATION GENETIQUE DE L’ADAPTATION
A LA SECHERESSE DE L’ARACHIDE
II
CONTRAT TS3* - CT93 - 0216
RAPPORT SCIENTIFIQUE (1ER MAI 97 AU 30 AVRIL 98)
ZAGRE Bertin
BALMA Didier
-____-__________________________________---.--------------------------------
_____-____--____---_------------
Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles
(IN. E. R. A. )
0 3 B P 7 1 9 2 OUAGADOUGOlU 0 3
Tel. : 3402-69/70
FAX: :34-02-7 1
BURKINA FASO

SOMMAIRE
!z.ue
1) Inlroduction ..........................................................................................
1
2) Aspects climatique et Agronomique de 1’Arachide de la campagne 1997 ...................
1
3)Méthodologie ..........................................................................................
2
a) Sélection sur familles ISRA/SP 2/F
6 .........................................................
2
b) ]Recherche sur les variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse ..................... .2
c) ‘Criblage pour la tolérance à la sécheresse ................................................
3
d) Recherche sur des variétés très pr&xzes ..................................................
3
4) Rekultats - Discussions .....................................................................
3
a) <Sélection sur familles ISRA/SP& .......................................................
3
b) IRécherche sur les variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse .................... .3
c) Criblage pour la tolérance à la sécheresse ...............................................
.
d) Recherche sur des variétés très pkoces ................................................
.6
5) Conclusion ..................................................................................
7
6) Mission et Coopération ......................................................................
8
7) Activités du prochain semestre .....................................................................
.8
8) Publications .........................................................................................
.9
9) Bre:f historiques des travaux .........................................................
,, ............... .9
Annexes ..............................................................................................
10

1) Introduction
Ce rapport scientifique décrit et commente les expérimentations menées au Burkina
Faso dans le cadre de la quatrième phase du projet intitulé “Amélioration Génétique à la
sécheresse de l’arachide” (Contrat TS3* - (X93-02 16). Les opérations de recherche se
composent de quatre actions suivantes :
Sélection sur familles ISRA/SP,/F,
Recherche de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse
Criblage pour la tolérance à la sécheresse
Recherche sur les variét& précoces.
Ces actions ont été menées dans deux sites expérimentaux (Gampéla, 700900mm;
Pobè, 400-600mm).
2 O) Aspects climatique et Agronomique de l’arachide de la campane 1997.
Le tableau no 1 ci-dessous récapitule les pluviométries mensuelles enregistrées dans les
deux sites pour la campagne 1997 et leurs totaux. En 1994 on a enregistré 998mm à Gampéla
et 726mm à Pobè. En 1995 il y a eu 708mm dans le premier site et 476mm dans le second.
En 1996 l’on a enregistré respectivement 666,8mm et 412,5mm à Gampéla et à Pobè.
Tableau no 1 : Pluviométries mensuelles (mm) et totales en 1997
-
Mois Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Octobre
Total
-----------
Sites
-
-
Gampéla
5 8
8 3
108
137
152
82,8
620,8mm
--
Pobik
30
2 8
7 9
1 1 9
8 5
6 2
403mm
-

2
Pour cette campagne, les pluies sont survenues tardivement, ce qui est à l’origine de
semis tardifs. On a observé dans les deux localités des poches de sécheresse plus ou moins
longues, responsables des mauvaises levées et maturités, ce qui a eu pour corrolaire la
dépréciation sensible des rendements et de la qualité de la récolte.
3 *) Méthodologie
Les différentes experimentations sur ligne& et variétés sont généralement basées sur
d’es essais en blocs de Fisher de 3 repétitions. Les parcelles sont contiguës et comptent 3
lignes de 6m. Le semis est effectué à. plat (4Ocm entre les lignes et 15cm entre les plantes),
à raison de une graine par poquet. Les tableaux de résultats reportés en annexe présentent les
groupes de moyennes homogènes déterminés selon le test de Newman-Keuls au seuil de 5 % .
L’engrais complet NPKS est apporté à la levée (IS jours après semis) à raison de lOOkg/ha
de formule 14-23- 14-6.
a) Selection sur familles ISRA/SP,/F,.
La suite de l’expérimentation sur la sous population a été implantée à Gampela; il
s’agit de 47 numéros. Ces numéros ont été semés ligne par ligne. Chaque ligne est semée à
plat en une géométrie de 40 x 15cm. Le matériel est récolté 80 jours après semis (pied par
pied). L’ensemble des pieds de chaque ligne a été observC; on a ensuite regroupé les pieds
d’une ligne ayant les mêmes aspects et forme de gousses en lignées. L’analyse de récolte à
porté sur le taux de maturité et le poids de 100 graines.
b) Recherche sur les variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse.
Du matériel F2 de la première sous population SP1 reçue par l’IRSA/Senégal, et après
une selection généalogique, huit lignées retenues comme prometteuses en 1996 sont testées
par rapport à deux témoins (chico pour la précocité , 55-,437 pour la productivité en deux
localités (Gampela et POE) pendant la campagne 1997.

3
c) Criblage pour la tol&ance à la skheresse.
Une centaine de lignées dites tolérantes à la sécheresse provenant de I’ICRISAT
Centre Sahelien a fait l’objet de test de comportement pendant 3 annees. Quatorze lignees
ayant montré de bonnes performances sont retenues pour être testées et comparées au témoin
55-437 dans deux localités (Gampela et Pobè). Le dispositif expérimental comporte des blocs
de Fischer à trois répdtitions dont chaque parcelle comprend 3 lignes de 6m chacune.
4) Recherches sur des variétes trks précoces.
Cette opération teste sept variétés ayant un cycle théorique de 80-90 jours provenant
de I’ICRISAT (ICCS 21 et 31), du Burkina Faso (AHK 85-3, et 19) et de l’ISRA/SénégaI
(55-l 14, 14, SR l-4 et Fleur 11). Ces variétés sont comparées à chico témoin de précocité
de 75 jours.
4O) R:ésultats-Discussion
a) Sélection sur familles ISRALSPJF,
Le tableau no2 présente les résultats de 28 lignées retenues pour la ponrsuite de fa
sélection. Au regard des résultats, le taux de maturité après 80 jours de semis varie de 7 1,63
à 99,23 % (le témoin de précocité est à 90%) et les poids de 100 graines oscillent entre
39,Ol à 55,078 (témoin de production 39,508).
b) Recherche sur les variétés ohvsioloeiauement adaptées à la secheresse [tableau 3 et 41
Taux de levée à la récolte
Dans les deux localités on ne note pas de différence entre les variétés pour le taux de
levée.. Les variations sont de 69,05 à 89,68% à gampela et de 85,71 à 98,41% à Pobè. Par
contre les variétés se comportent différemment les unes des autres seulement à Pobè pour la
densité à la récolte avec des pertes de végétations élevées variant de 10 a 40 points.

4
Rendement gousses
Le comportement des variétes est identique pour le rendement gousses par pied à
gampela (10,88 à 19,84g). A Pobè: on observe une différence intervariétale nette (5,91 à
8,79g). Les moyennes pour ce carac:tère sont phls faibles à Pobè qu’à gampela. Pour ce qui
est du rendement gousses en kg/ha les variétés se comportent différemment les unes des autres
dans les deux localités avec des valeurs plus élevées à gampela qu’à Pobè.
A gampela la meilleure variété pour ce caractère est la 2 lB-9 a (235Okg/ha). Quatre variétés
dont les deux temoins lui sont équivalentes : chico (2015kg/ha), 55-437 /2206kg/ha). 15OJ-
l-4 (195Okg/ha) et 216-3 (215Okg/ha). A Pobè à l’exception des deux variétés; 21B-10
(3OOkg/ha) et de 21B-9 a (435kg/ha), les autres variétés s’égalent.
Rendement fanes en kg/ha.
Les rendements fanes sont meilleurs à Pobè (1585 à 2775kgIha) qu’à gampela sans
a.ucune différence significative entre les variétés. A gampela la meilleure variété pour ce
caractère est la 21B-9 a (2180kg/ha) statistiquement sup&ieure aux autres.
Critères de qualité
Les rendements au décorticage sont assez bons dans les deux localités : 5566% à
gampela et 52 à 73 % à Pobè. Les rendement. au décorticage des graines de semence sont très
faibles avec une moyenne de 30% dans les deux localités. Les taux de maturité après 80
jours sont moyens à gampela (57 à 80%) et moyens à bons à Pobè (50-85%).
Le poids de 100 graines de semence est acceptable pour les cinq premières variétés à
gampela avec une moyenne de 45g/ 100. Ce sont les variét& : 2 lB- 1,2 l B-3,2 1 B-8., 2 1 B- 10
et 21B-9 a. Le temoin de productivite est à 43g. à Pobè la meilleure valeur pour ce caractère
est obtenue par la variété 102G7 avec 55g/lOO; suivent dans l’ordre la 2 lB-1 et la 15OJ- l-
4 avec chacun 42g/lOO. Le temoin de productivité est à 38g/lOO.

5
cl
Recherche sur les variétés tolérantes à la
$cheresse @bleau 5 -&Ci)
Taux de levée et densité à la récolte.
On note une différence significative entre les variétés pour les taux de levée et pieds
récoltes dans les deux localités. Les taux de levée sont satisfaisants à gampela (55,55-93,65 % )
et Polbè (57,94-97,62 %). La mauvaise levée est obtenue pour la 12 1 aussi bien à Pobè
(57,9,4%) qu’à gampela (55,55%). Les pertes en végétation ont eté relativement moyennes
à gampela et prononcée à Pobè.
Rendements gousses.
Les rendements gousses individuels sont meilleurs à gampela (3 1,66g-9,l Og/pied) qu’à
Pobè (13,70-6,6Og/pied) avec une différence intervariétale nette dans les deux local&&. Il
est à signaler que la 121 bien qu’ayant obtenue les mauvais taux de levée et densité à la
récolte detient la meilleure production individuelle en gousses dans les deux sites et est
statistiquement sup&ieure aux autres. Les rendements gousses en kg/ha sont mauvais à Pohè
(430-1050) et les variétés s’égalent. Quant à gampela on note une différence significative
entre variétés. La meilleure variété pour ce caractère est la 122 avec 3485kg/ha. Cinq variétés
lui sont équivalentes; il s’agit de : 131(2805kg/ha), 123(2825kg/ha), 117(2705kg/ha),
113(331Okg/ha) et la 108(2405kg/ha).
Rendements fanes en kg/ha.
Les variétés s’équivalent à gampela et ont des valeurs faibles pour ce caractère (460-
185Olkg/ha). A Pobè les variétés se différencient les unes des autres avec des valeurs
satisfaisantes (3835kg/ha- 132Okg/ha. A gampela la production gousse est plus favorable qu’à
celle des fanes; à Pobè on observe cependant le contraire. A Pobè la meilleure variété est la
113(3835kg/ha) sept variétés lui sont équivalentes : 108, 114, 115, 116, 117, 122 et 123
avec des valeurs varisant de 225Okg/ha à 3570kg/ha.

6
Critères qualitatifs
Les rendements au décorticage des graines tout venant sont dans l’ensemble moyens
dans les deux localités : gampela (52,45-69,95%) et Pobè (55,55-73,60%).. Les rendements
au décorticage en graines de semence sont médiocres dans les deux sites : gampelia (23,95-
4l4,35%) et Pobè (23,90-42,15 %). Après 90 jours de semis, les taux de maturité demeurent
bons pour certaines Vari&és et mauvais pour d’autres dans les deux localités.
Pour ce qui est de la taille des graines de semence exprimées en poids de 100 graines, à
Pobè la meilleure valeur est obtenue pour la 104 avec 53,93g; suivent ensuite la 110(42g),
l,a 1 lO(44g) et la 132(426); le temoin est alors a 38,5g. A gampela par contre c’est la 117
avec ses 47,81g, la 123(47,18g) et la 115(47,21g) qui possèdent les meilleures ,tailles de
graines.
4
Recherche sur les variétés nr&oces (tableau n07),
Densité à levée et à la récolte.
On ne note pas de différence intervariétale entre les variétés pour les densités à la
levée et à la récolte. Les pourcentages de levée sont assez bons (75-91%). Les pertes en
végétations sont assez variables de 5 à 13 points.
Rendements gousses et fanes
Du point de vue production individuelle de gousses, les variétés se distinguent les unes
dles autres. La meilleure production est obtenue par ICGS26 (26,36g). On note une différence
significative nette entre les variétés pour la production en gousses par ha. La variété ICGS26
se distingue du lot avec 3465kg/ha; la AHK85- 19 avec 2855kg/ha est statistiquement
équivalente à la précédente. Le temoin chico est à 175Olkgh. Les rendements fatnes sont
assez faïbles 395 à 185Okg/ha sans aucune différence entre variété.

Critères de qualité
Les rendements au décorticage des graines tout venant sont relativement moyens (54-
68 %). Les rendements en graines de semence sont mauvais (29-49 %) . Quant aux
pourcentages de maturité, seules les variétés chico (86,78%) SR l-4(85,55%) et 55-
114(82,22%) possèdent les meilleurs taux; les autres variétés ont des valeurs moyennes (55-
75 %). Les variétés Fleur1 1, SR1-4 et 55-l 14 ont des poids de 100 graines moyens avec
respectivement 41g pour les deux premières et 39g pour la dernière. Les autres variétés ont
des poids faibles; c’est un caractère qu’il faudrait améliorer pour les variétés très précoces.
5I
Conclusion
La campagne 1997 a été surtout marquée par une pluviométrie irregulière tant dans
le temps que dans l’espace. La manifestation de poches de sécheresse observées dans les deux
sites sont à l’origine des pertes de végétation et quelque fois des mauvais rendements et taux
de maturité. L’insuffisance de pluie surtout en fin de cycle est en partie responsable des
faibles poids de 100 graines de semences.
D’une: manière générale, les résultats ont été meilleurs à Gampela qu’à Pobè.
- Pour la sélection sur familles ISRA/SP2 /F6, des lignées prometteuses pour la suite
de 1 ‘expérimentation ont éte identifiées.
- Pour la recherche des variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse, la variété
2 lB-9 a ayant obtenue les meilleures rendements en gousses (235Okg/ha) et en fanes
(2 180kg/ha) avec une taille de graine de 45,2Og/lOO graines, à gampela se détache du lot.
Il faut. remarquer qu’à Pobè la variété 102G-7 possède une taille de graine (55,12g/ 100
graines) intéressantes. On peut toutefois noter que ce matériel testé avec un cycle 75-80 jours
identique au témoin de précocité chico, possède des variétés dont certaines ont des
productions égales ou supérieures à celle du témoin de productivité.

8
- Pour les lignées tolérantes à la sécheresse, à gampela six variéés: 108, 113, 117,
1122, 123 et 131 ont obtenu les productions en gousses, par hectare intéressantes (2405
3485kg/ha).
A Pobè par contre les rendements gousses à l’ha ont été médiocres tandis que ceux des fanes
bons (3835225Okg/ha).
En ce qui concerne les variétes précoces, la seule remarque à retenir est que la variété
lCGS26 a obtenue la meilleure production gousses en kg/ha (3465). La AHK85-
19(2855kg/ha) lui est équivatente.
6O)
Mission et Coopération
Monsieur ZAGRB Bertîn est affecté à la station de Recherches
Environnementale et Agricole de Niangoloko comme chef de station et doit
s’occuper de la sélection de l’arachide en zone Sud-Ouest (plus pluvieuse) et
du sésame. Monsieur Didier BALMA a en charge les recherches sur l’arachide
dans les zones plus sèches (Kamboinsé) et doit s’occuper des activités du projet
en cours.
Monsieur ZAGRB Bertin a participé à la réunion des partenaires du projet
Résistance à la Sécheresse de 1’Arachide à Dakar du 29 Septemlbre au 2
Octobre 1997 et à un altelier sur la sélection des légumineuses (Arachide Nie’be
et Soja) à IITA/lbadan du 6 au 17 Octobre 1997.
7)
Activités du urochain semestre
Mise en place de deux essais précoces : l’un. comprenant des variétés issues de
la première sous population et l’autre constitué en majeur partie de: variétés
(ayant fait leur preuve: dans les régions plus sèches du Sénégal) envoydes par
Mme Daniel Clavel.

9
Un micro essai sur les lign6es de la deuxième sous population.
Elaboration du rapport semestriel d’activités (période Mai-Octobre 1998).
0
Publications
Bertin ZAGRE et Didier BALMA : Amélioration de l’arachide (zone Centre
et Nord). Rapport d’activité de la campagne 1997. 39p.
Bertin ZAGRE et Didier BALMA : Am&oration de l’arachide (zone Centre
et Nord). Rapport de synthèse de la campagne 1997. 8p.
Berlin ZAGRE et Didier BALMA : Amelioration génétique de l’adaptation à
la sécheresse de l’arachide. Rapport scientifique (période de Mai 1997 à Avril
1997). 17p.
Bertin ZAGRE, Didier BALMA, Philippe Cattan : Analyse diallèle du poids
de 1000 graines chez le sbame. Sous pression dans Cahiers d’Agriculture
9O)
Bref historiaues des travaux
Le projet en cours s’est donné pour objectif principal la création des variétés précoces
(75-80 jours) et productrices pouvant s’inscrire dans un hivernage bref. La première action
a consisté à regrouper des variétés provenant de trois origines géographiques (Burkina Faso,
Sénégial, ICRISAT) en un essai conjoint international avec pour partenaires le Burkina , le
Sénégial, le Brésil et le Botswana.
La seconde action a consisté en une Se%ction génealogique sur deux sous populations
améliorées (1 et II) envoyées par l’ISRA/Sénégal en deuxième génération pour la lère et 4”
pour Ila seconde. Les principaux critères de sélection sont la production en gousses, la
précocité ,et la grosseur des graines.

1 0
A N N E X E S

1 1
Tableau 11~2 : Comportement des lignées retenues de la génération F6 de la 2ème sous-
population.
-
I
96’101
85,OO
52.8
I 75
96103
96,94
42,4
1 7 6
96- ‘104
74,6
42,9
1 1 8
96- 105
89,87
39,8
2 8 2
-m
96-‘106
92,63
35,5
161
-
-
96-l 07
88,40
47,6
1 8 1
I
1
I
96-‘108
1 86,OO
1 51,l
1 166
I 90,oo
96-l 1 0
185,44
139,5
1 171
I
I
I
96-l 14
I 84.54
49,3 1
190
45,96
3 1 2
41,36
I 2 5 8
36,83
2 1 2
I 74,48
37,ll
173
I 80,02
I 40,12
I 95,52
I 48.72
I 236

12
Tableau no2 (suite) : Comportement. des lignées retenues de la génération F6 de la 2ème
sous-population.
96-127
95,62
96-128
80,OO
96- 129
90,55
96-130
97,96
96-131
90,19
96-132
96,93
96-134
99,23
96-135A
88,27
96-135B
8894
96-135C
87,12
96-136
72,05
96-137
80,41
96-138
81,33
96-136A
80,OO
Chico
90,oo
55-43 7
84,13

I
13
Tableau n" 3 : Comportement des variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse (Gampela 97)
Variétés
% de
% de
Rdt
Rdt
Rdt
Rdt
Rdt
Taux de
Poids de
levée
pieds
gousses
gousses/
fanes/
décorti
graines
maturité
100
récoltés
/pied
ha
ha
cage %
de
%
graines
(9)
(kg)
(kg)
semence
semences
(%)
(9)
21B-1
69,05
59,52
14,92
1440 cd
5 3 0 b
62,45
35,95
60,27
47,30
21B-3
80,16
67,46
19,84
2150 ab
795 b
64,44
33,75
58,12
47,53
21B-8
87,30
77,78
12,76
1645 bcd
5 3 0 b
59,90
35,15
61,ll
45,35
21B-10
75,40
64,28
13,76
1450 cd
6 6 0 b
59,30
36,15
75,67
45,47
21B-9a
89,68
84,92
l?,OO
2 3 5 0 a
2180 a
64,7G
33, 95
80,6i
45,2û
102G-7
76,19
65,87
10,88
1185 d
5 8 0 b
62,35
30,95
75,30
35,37
15OJ-1-4
83,33
74,60
15,72
1950abc
7 2 5 b
55,45
36,15
68,51
39,45
15OJ-1-5
74,60
66,67
12,62
1405cd
3 0 4 b
66,30
33,75
57,05
38,57
Chico
89,68
80,16
15,27
2015abc
5 3 0 b
66,lO
37,75
78,12
34,16
55-437
86,51
74,60
17,70
2206ab
1255 b
65,05
45,15
74,40
43,13
c .?.
15,2
lS,O
21,2
1590
23, 6
F T r a i t é
3s
ns
CI
*

Variétés
% de
% de
Rdt
Rdt
Rdt
Rdt
Rdt
Taux de
Poids de
levée
pieds
gousses
gousses
fanes/
décorti
graines
maturité
100
récoltés
/pied
ha
ha
cage %
d e
%
graines
(9)
(kg)
(kg)
semence
semences
(%)
(9)
213-l
go,47
72,22a
8,50ab
1075a
2775
64,95
30,95
50,96
42,30
21B-3
88,89
73,Ola
8,45ab
1070a
2115
73,15
47,20
69,28
38,44
21B-8
92,86
53,17b
7,97ab
770a
2250
64,50
26,25
77,32
34,31
21B-10
go,47
41,27b
5,91b
300 b
2250
52,85
22,19
61,90
35,81
21B-9a
88,09
45,24 b
7,77ab
435 b
1585
56,58
24,19
62,21
35,81
102G-7
85,71
73,Ola
6,53ab
640 a
1850
70,75
38,50
75,51
55,12
15OJ-1-4
92,86
73,Ola
7,77ab
940 a
2380
64,50
27,15
72,57
42,16
15OJ-1-5
94,44
69,05a
7,67ab
868 a
1850
73,00
45,60
85,00
39,82
Chico
98,41
83,33a
7,30ab
916 a
2510
70,45
31,33
80,88
33,13
55-437
91,27
68,25a
8,79a
11OOa
2170
68,45
42,85
64,64
38,24
C.V.
7,g
22,7
26,3
25,6
30,6
F. Traité
ns
*
*
*
ns

1.5
Tableau n‘ 5
Comportement des variétés tolérantes à la sécheresse (Gampéla 97)
Variétés
% de levée
$ de pieds
Rdt gousses/pied (3)
Rdt goussesjlu (kq)
Rdt fanes/ha (kg)
Rdt décorticage !
Rdt graines de
Taux de maturité 0
Poids de 103 graines
récoltés
semence (Po)
semences (g )
104
82,54 ab
73,Ol a
17,63 cd
2140 bcd
460
66,15
35,75
55,65
32,18
108
92,86 a
82,54 a
17,51 cd
2405 abc
1850
68,65
33,05
79,33
40,88
110
79,36 ab
65,87 a
14,30 cd
1552 cd

595
60,40
23,95
41,37
49,88
111
69,84 ab
57,94 a
15,40 cd
1470 cd
660
69,95
33,61
44,30
43,22
113
80,95 ab
76,19 a
26,26 ab
3310 ab
1125
65,90
44,35
65,92
38,65
114
76,19 ab
65,87 a
9,lO d
1000 cd
1060
63,30
34,75
72,24
40,24
115
BE,89 a
71,19 a
15,37 cd
2000 bd
860
56,lO
31,40
66,66
47,21
116
84,13 ab
71,43 a
16,35 cd
1910 cd
860
52,45
33,33
56,83
38,27
117
85,71 ab
76,98 a
21,29 bc
2705 abc
1190
63,45
43,75
88,13
47,81
121
55,55 b
35,71 b
31,66 a
1790 cd
845
67,90
40,95
86,!2
39,75
122
88,09 a
77,78 a
27,25 ab
3485 a
860
61,63
30,53
73,9!
43,47
123
91,27 a
77,78 a
22,02 bc
2825 abc
1190
58,61
39,40
77,86
47,18
131
93,65 a
83,33 a
20,29 bc
2805 abc
530
63,42
31,92
04,02
34,lO
132
80,95 ab
72,22 a
16,48 cd
1955 bcd
860
65,75
39,55
60,57
40,36
55-437
84,92 ab
73,Ol a
17,45 cd
2130 bcd
990
60,05
34,25
67,25
43,25
C.V.
13,5
17,5
17,6
22,l
13,4
f. F:aite
?
?
::
;+
ns

1 6
labieau n’ 6 :
Comportement des variétés tolérantes a la sécheresse (Pobè 97)
Variétés
% de levée
% de pieds
Rdt gousses/pied (g)
Rdt gousses/ha (kg)
Rdt fanes/ha (kg)
Rdt décorticage $
Rdt graines de
Taux de maturité $
Poids de 100 graines
récoltés
semence (1)
semences (g)
104
95,24 ab
73,81 a
7,73 ab
670
1720 c
73,60
39,15
86,20
53,93
108
97,62 a
76,19 a
7,81 ab
740
3175 abc
73,05
34,40
89,33
33,07
110
91,27 abcd
44,44 ail
8,43 ab
532
1585 c
60,40
26,40
62,09
42,26
111
92,06 abc
51,59 ab
8,50 ab
665
1320 c
68,30
30,13
77,3?
34,06
113
85,71 bcd
76,19 a
8,75 a!~
950
3835 a
67,55
42,15
72,81
34,65
114
97,62 a
65,08 ab
9,51 b
1020
2645 abc
62,25
29,19
49,Yl
39:Ol
115
93,65 ab
64,28 ab
9,89 b
1050
2645 abc
62,!3
26,2O
56,87
33,58
116
82,54 d
58,73 ab
7,93 ab
530
2380 abc
i6,55
30,20
x,41
44,26
..”
-mm. .
__ __
111
Y9,14 aD
UO,lb a
6,60 c
430
3570 ab
58,37
31,49
75,47
36,74
121
57,94 e
29,36 b
13,70 a
850
1850 bc
61,43
38,63
76,86
40,oo
122
94,44 ab
81,74 a
8,16 ab
860
2775 abc
55,55
23,90
63,04
38,07
123
97,62 a
65,87 ab
ô,â5 ab
870
2250 abc
64,0?
24,95
84,97
41,56
131
96,82 a
62,70 ab
8,34 ab
680
1985 bc
68,45
38,95
63,80
40,56
132
83,33 cd
65,08 ab
9,07 ab
870
1983 bc
63,30
24,12
42,85
42,80
55-437
95,2k ab
70‘63 a
8,37 ab
780
1985 bc
66,66
31,70
64,60
38,55
C#V.
4,4
22,8
26,4
34,4
26,6
F. traité
tt
f
tt
ns
tt

1 7
Tableau n’7 :
Coqortement des variétés précoses (Gampéla 97)
Variétés
% de levée
% de pieds
Rdt gousses/pied (g)
Rdt gousses/ha (kg)
Rdt fanesjha (kg)
Rdt décorticage %
Rdt graines de
Taux de maturité %
Poids de 100
récoltés
semence (%)
graines semences
(91
ICGS26
02,54
77,70
26,36 a
3465 a
1320
66,15
49,25
55,15
36,75
ICGS31
78,57
66,67
12,15 c
1340 c
940
61,OO
29,50
68,34
35,12
Am85-3
89,68
79,36
17,74 bc
2340 bc
1125
64,95
31,90
58,06
34,07
MIK85-19
84,92
79,36
21,55 bc
2855 ab
1520
54,95
32,15
60,12
29,32
55-114
87,30
78,57
14,51 bc
1890 bc
660
68,OO
47,55
82,22
39,36
su-4
76,98
64,28
16,09 bc
1730 bc
335
68,45
34,33
85,55
41‘10
Fleur 11
75;40
6?i46
15,3R bç
2255 lx
lV5Q
66,55
38,45
?5,03
4’ ‘8
AIL
ChiCO
91,27
79,36
17,68 bc
1750 bc
660
64,95
41,85
86,78
32,OO
C.V.
12,3
12,03
17,4
20,9
22,5
F. traité
ns
ns
tt
tt
ns

PORTUGAL

2
INDEX
INTRODUCTION
3
Material and Methods
3
RESCILTS
4
References
CONCLUSIONS
5
AUTRES ACTIVITÉES
Présentation des travaux en Congrés:
Publ]ications et posters presentés en Congrés
Orientation/Formation
Moyens humains concernés
v--I

Introcfuction
Le present rapport concerne les activités developpées entre Mai 1997 et Avril 19%.
Les travaux developpés sur quatre génotypes (88-439, 55-437, 73-33 et 88-421) ont
eu comme objectif de comparer la réponse de ces genotypes à l’acclimatation à la
sécheresse. On a fait l’analyse des effets de niveaux de secheresse et de la secheresse
prolongé sur:
(i) les echanges gaseux: photosynthése apparente, transpiration et processus relationés:
l’activitée de l’enzyme ribulose biphosphate-carboxylase-oxygenase (Rubisco), la
fluorescence de la chlorophyll et le comportement stomatique.
(ii) 1’ état hydrique des plantes (contenu relatif en eau, potentiel hydrique et ses
components: potentiel osmotique et potentiel de turgescence.
(iii:) l’acumulation de solutes osmotiques (la proline et les sucres solubles).
Ce rapport inclue aussi les informations concernant la participation en congres,
reunions scientifiques et techniques bien que les informations sur les publications et
posters presentés en congrés.
Mater?a/ and Methods
Nine weeks old peanut potted plants (CV~. 88-439, 55-437, 73-33 and 88-421)
growing in a glasshouse were submitted to three treatments: control (C), mild drought
stress (MDS), and severe drought stress (SDS), RWC between 95-90, 85-70 and 65-
45, respectively. One set of measurements was carried out when plants were nine
weeks old in fully hydrated plants and in plants presenting the RWC ranges of 85-70%
and 65-45%, achieved by withholding irrigation. The plants were then irrigated and
left to dry until65-45% RWC were reached when they were again irrigated and SO on
until the fifih cycle of dehydration. After this period of acclimation (one month)
another set of measurements was carried out in well irrigated and droughted plants.
Gas exchanges: Net photosynthetic rate, transpiration rate and stomatal conductance
to Twater vapor diffusion were measured in the leaf chamber using a portable COJHzO
gas exchange system (Lr 6200; LI-COlil, Lincoln, USA). Plant water status was

followed by monitoring xylem leaf potential (w) with a pressure chamber, on the
terminal detached folioles, according to Scholander et al. (1965). RWC was
determined according to CatsQ ( 1960). Chlorophyll fluorescence parameters: basa1
fluorescence (Fo) and variable to maximum fluorescence: ratio (FJF,) were measured
by a portable Plant stress meter (P!SM) Mark II made in Sweden by Biohfonitor S. CJ.
AB. Before measurements leaves (near to those to gas exchanges measurements) were
dark adapted for 30 minutes. Leaves chlorophyll content and rubisco activity were
determined according to Amon (1949) and Parry et al. (1993) respectively.
Results
During the first set of measurements it was shown that drought stress decreased net
photosynthesis, stomatal conductance, transpiration and water use efficiency of a11
genotypes. Interna1 CO2
suffered an increase even under moderate water deficit.
Fv/‘Fm decreased only under severe drought except 55-437 which reduced Fv/Fm and
increased Fo under moderate water stress (Fig. 1). Leaf water potential also decreased
in a11 CV~, however it reached lower values in cv. 55-43;7 and 73-33. The same ‘was
observed for osmotic potential. Turgor pressure decreased less in cv.55-437. It was
observed an increase of proline in CV~. 55-437 and 73-33. Soluble sugars suffered a
little decrease under drought stress except cv. 88-421. Without and afier acclimation
RWC was little affected by soi1 water content until 50% CC in a11 CV~. The genotype
88-439 presented a RWC higher than the others when soi1 water content decreased
(Fig. 2). This may be ascribed to the lower values of stomatal conductance than th.ose
of cv. 88-42 1, which prevent that cv. attained values of Pn similar to those of cv. 88-
42 1 (Fig. 1).
During the second set of measurements (Fig.3), as RWC decreased, leaf water
potential decreased to signifïcantly lower values than in the first set, in a11 cvs. Under
good leaf water status cv. 88-439 showed lower leaf conductance than the others and
did not decrease RWC as much than the others, althougb leaf water potential sharply
decreased as the others. Pn and gs a.lso decreased iess in this cv. Ci did not increased in
this second set of measurement in a.ll CV~, contrarily to uf:hat was observed in the first
one. Fv/Fm decreased only in cv. 55-437, and Fo did net :;how significant changes.

Osmotic potential also suffered high decreases in ail CV~, mainly in cv. 88-42 1, which
agrees with the higher increase in proline content. Sugars reduced significantly in all
CV~. except in 88-42 1. This was the only cv. that maintained turgor pressure.
In both set of measurements Rubisco activity never decreased in moderate or severe
drought stress in relation to the control.
The cvs (73-33 and 88-439) that closed stomata at higer values of RWC when soi1
water content decreased, even showing lower values of Pn when under high RWC,
befi~re acclimation, showed aller acclimation the highest values of Pn either in high
RWC or under drought stress.
References
Amon D.I., 1949. Plant Physïoi. 24: 1-15.
Catsky J., 1960. Biol. Plant. 2: 76-77.
Parry, M.A.J., Delgado, E., Vadell, J., Keys, A.J., Lawlor, D.W., Medrano, H., 1993:
Water stress and the diurnal activity of ribulose-l+bisphosphate
carboxylase in fieid
grown Micotiana tabacxrm genotypes selected for survival at low CO2 concentrations.
- Plant Physiol. Biochem. 31: 113-120.
Scholander, P.E., Hammel, E. D., Bradstreet, E.D. and Hemmingsen, E.A.: Sap
Pres:sure in vascular plants. - Science 148: 339-346, 1965.
Conclusions
Acclimation allowed plants to withstand drought effects without significant effects on
photosynthetic machinery as was observed through fluorescence parameters and Ci.
Osmotic adjustment was observed in a11 cvs due to accumulation of proline, mainly in
cv. 88-421. This cv. was the only that presented stable turgor pressure afier
acclirnation. Sugars did not directly contribute to decrease osmotic potential.
--

6
Autres Activitées
Prksentatîon des travaux en Congrb:
V Congresso Hispano-Luso de Fisiologia Vegetal, Cordova, 23-26 Setembro 1997-
Maria do Céu Matos et Paula Scotti Campos.
Workshop “Genetic improvement of groundnut for adaptation to drought” Bambey-
Senegal, 30 de Setembro a 2 de Outubro 1997- Maria do Céu Matos
Putrlîcatîons et posters presentés en Congrés
Lauriano, J.A., Campos, P.S., Ramalho, J.C., Lidon, F.C., Guedes, M.E. et Matos,
M. C.: 1997. Partial deciine of Aruchis hypogaea L. photosynthesis triggered by
drought stress. Photosyntheticn 33 (1): 81-90
Matos, M.C. e Lauriano, J.A., 1997. Contribution des aspects physiologiques pour
l’amélioration génétique de la résistance à la sécheresse de l’arachide. In:
Compte Rendu de l’Atelier des Partenaires du Projet “Amélioration génétique
de l’arachide pour l’adaptation à la. sécheresse”, pp 17 - Bambey, CIRAD,
ISRA.
Lauriano, J. Marques N., Semedo, J. E. Rebelo, M. Drumond e M.C.Matos, 1997.
Efeito da seca no crescimento, na parti@0 da biomassa e na WUE de
amendoim (Arachis hypogaea L.). V Congresso Hipano-Luso de Fisiologia
Vegetal -Cordoba, 23-26 Setembro 1997.
J. Lauriano, F. Lidon, C. Carvalho e M.C. Matos 1997. Drought effects on
photosynthetic electron carriers of Armhis hypogaea L. Apresentado no
decorrer do V Congresso tipano-Luso de Fisiologia Vegetal (Cordoba, 23-26
Setembro).
M.C. Matos e J.A. Lauriano 1997. Contribution des aspects physiologiques pour
l’amélioration génétique de la résistance à la sécheresse de l’arachide.
E‘
--1

7
Workshop “Genetic improvement of groundnut for adaptation to drought”
Bambey-Senegal. 28 Setembro a 2 de Outubro
Orienta tionlForma tion
Maria do Céu Matos dirige la thèse de doctorat de Joaquim Augusto Lauriano qui
appartient à la Faculté de Sciences Agraires de l’Université Agostinho Neto d’Angola.
Moyens humains concernés
Maria do Céu Matos
Paula Scotti Campos
Joaquim Augusto Lauriano
Maria da Gloria Drumond
José Augusto Semedo
Nuno Miguel Marques

Legend of figures
Fig. 1 Effect of drought stress expressed by relative water content (RWC), after one
week of withholding irrigation, on net photosynthesis rate (Pn) Transpiration (E),
stomatal conductance (gs), leafwater potential (\\v), osmotic potentiel (~0) turgor
potential (Y~), proline and soluble sugars, on four genotypes of Arachis hypogaea. For
proline and soluble sugars determinations only severe drought stress was considered.
Fig.2 Relationship between relative water content (RWC) and soi1 water content (%)
of four genotypes of Arachis hypogaea.
Fig. 3 Effect of drought stress expressed by relative water content (RWC), alter six
weeks of whithholding irrigation on net photosynthesis rate (Pn) Transpiration (E),
stomatal conductance (gs), leaf water potential (~y), osmotic potential(v0) turgor
potential ( IJI~), proline and soluble sugars, on four genotypes of Arachis hypogaea.
Only severe drought stress was considered. Plants were rehydrated when soi1 water
content went down to 50% field capacity (CC).
--

1
r----
s
j
.P
LL

r

IZH
Iz‘* -1
/

ci-i
l
1
‘Et-5
/
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HP-8
/i
l

BOTSWANA

PERFORMANCE OF EARLINESS AND DORMANCY GROUNDNUT LINES TESTED
IN BOTSWANA IN 1996197 SEASON

Introduction
Early maturing groundnut varieties are important for Botswana because of the unreliable rainfall
patterns and frequent droughts which often influence the length of the growing season. The
planting window for groundnuts is narrow because only late maturing varieties are available for use.
However, the advantages of early maturing varieties are recognised since they cari still be planted
late and mature before the onset of the cold period. Thus variety evaluation for early maturity and
adaptation is one of the activities of the groundnut improvement programme.
Eighteen lines from both ISRA and ICRISAT were evaluated in multi-location trials during 1996/97
and narvested in 100 days to identify those which would have adequately matured and performed
well as compared to the popularly grown varieties Sellie which is expected to mature in 120 days.
Flower II and 55-437 were included as additional checks. This tria1 was conducted at Sebele,’
Goodhope, Mahalapye, Hukuntsi, Shorobe, Etsha and Pandamatenga.
This tria1 included the best 10 lines from population 2 of the Botswana - Senegal collaborative
project and 3 check varieties; Sellie, 55437 and Flower 11.
Reswlts and Discussion
In thle 1996/97 season, at Sebele signifïcant (Pc 0.05) differences among genotypes were
obtained for pod yield, 100 seed weight and shelling percentages with 0046 BS giving the highest
pod yield (Table 1 a). Shelling percentages were low due to spoilage by late season rains which
caused pod rotting. However, variety ICGX-SM 88093/5/3 had the highest shelling and 100 seed
weight, indicating good seed fill. This is an important trait considering the long dry spell
experienced during pod filling stage.
1

Table 1 a : Performance of groundnut lines grown at Sebele in ‘1996/97
Variety
Emergence
Final
Daysto 50%
Haulm
Pod weight
Shelling
100seed
stand (000)
stand (000)
flowering
weight
kglha
percentage
weight.
plantslha
plantslha
kglha
(9)
88084/5/21 90
102
33
4111
3389
61
3 4
8808815126 92
116
3 3
3204
3370
63
41
88084/5/17 1 0 1
119
3 2
5333
4630
48
3 8
880931513 91
108
34
2537
3148
67
44
88082l5ll 94
106
3 2
2519
3167
60
44
0060BS 108
120
3 3
4648
3870
60
36
0053BS 104
123
3 3
2981
4111
60
3 8
0061 BS 99
111
3 2
4759
3852
62
3 3
0010 BS 103
112
3 3
3685
4130
6 1
3 3
008BS 103
105
33
4019
3630
5 9
40
0022BS 94
103
3 2
4770
3852
49
3 5
0046BS 101
111
34
2333
5093
51
31
0058BS 92
104
3 2
3278
3796
63
3 5
0095 BS 102
117
3 3
3926
4463
56
3 4
0024 BS 99
116
3 3
3333
4315
52
3 4
Sellie 99
110
31
4074
3737
61
38
55437 106
125
33
4111
3611
6 1
34
Flower 11 99
110
3 3
3722
3225
64
38
Mean 99
112
3 3
3747
3844
59
3 7
cv
(%) 7.6
7.5
4
30.9
12.7
6.31
11.5
LSD
813
6.16
7
SED 7.5
8.4
1.32
1157.8
488.2
3.72
4.2
At Goodhope, significant differences (P < 0.05) among the genotypes were only four-rd for haulm
weight and 100 seed weight (Table 1 b). Haulm yield was generally high, with a mean of 8000
kg/ha, which indicates an additional potential use of their stover for fodder production. The
varieties ICGX-SM 88093/5/3,
88082/4/1 and Flower 11 had the highest 1 0 0 s e e d weight .
Table 1 b: Performance of groundnut lines grown at Goodhope in 1996197
Variety
emergence
Final
daysto
Haulm
Pod weight
Shelling
100seed
stand (000)
stand (000)
50%
weight
kglha
percentage
weight.
plantslha
plantslha
flowering
kglha
(9)
8808415121
123
122
31
7136
2463
65.8
39.4
8808815126
114
119
3 2
6500
1963
73.8
40.0
8808415117
121
122
31
9796
2833
60.2
37.6
880931513
126
125
3 2
6000
2241
69.6
42.9
880821511
121
120
3 3
8204
2333
59.0
42.9
006OBS
132
129
31
8481
2944
63.8
34.6
0053BS
124
123
3 2
8463
3093
65.6
35.4
0061 BS
126
126
31
8630
2870
68.6
32.7
0010 BS
128
127
31
8981
2444
68.3
30.6
008 BS
127
126
3 0
7944
1804
65.8
32.3
0022 BS
129
126
3 0
9407
2574
72.8
26.5
0046BS
119
119
31
6278
2222
65.7
30.6
0058BS
122
122
3 2
7685
2833
65.5
32.3
0095BS
130
123
3 0
7907
2352
69.0
32.2
0024BS
122
122
3 0
7148
2704
66.5
32.2
Sellie
127
127
3 2
8167
2370
67.3
33.3
55-437
133
131
3 0
9056
2204
61.3
31.4
Flower 'Il
114
113
31
8222
2019
65.9
42.5
Mean
125
124
31
8000
2459
66.4
35.0
CV(%)
6.20
5.24
4.64
15.9
20.5
7.73
7.68
LSD
2115
4.46
SED
7.75
6.5
1.44
1272.0
504.1
5.13
2.69
2

At Mahalapye significant differences (P41.05) among the genotypes were only found for
emergence stand and 100 seed weight (Table 1 c). At harvest, high losses were experienced due
to dry weather which caused high pod losses.
Table 1 c: Performance of groundnut genotypes iplanted at Mahalapye in 1996/97
Genctype
E m e r g e n c e
F i n a l
Days tlD
H a u l m
Pdd weight
Shelling
1 0 0 s e e d
stand(OOO)
stand (000)
5 0 %
w e i g h t
kglha
percentage
w e i g h t .
plantslha
plants/ha
t l o w e r i n g
kglha
(9)
88084~5~2 i
6 4
5 0
27
3 1 3 0
4 4 4
2 7 . 6
3 2 . 5
aaoaa/5/26
7 1
5 0
2 6
3 2 4 1
7 2 2
3 0 . 3
3 1 . 4
88084~5~17
68
5 2
39
4204
5 9 3
3 8 . 5
4 1 . 5
88093/5/3
6 0
5 4
2 9
2 0 5 6
6 6 7
5 3 . 5
3 3 . 8
aaoa2/50
6 8
5 2
2 6
2 9 4 4
5 5 6
3 4 . 2
4 0 . 7
0 0 6 0 B S
68
5 1
3 0
3 7 6 5
7 4 1
5 8 . 0
2 9 . 5
0 0 5 3 B S
68
5 1
3 0
3 5 7 4
6 8 5
5 2 . 8
3 0 . 1
0 0 6 1 B S
6 9
5 2
2 7
5204
1 0 5 6
2 8 . 3
2 5 . 0
0 0 1 0 B S
6 9
5 3
28
3815
685
5 8 . 3
2 5 . 8
008 13s
6 5
5 4
2 9
4 6 4 8
704
5 5 . 8
2 9 . 2
0 0 2 2 B S
6 7
5 4
2 9
3 8 7 0
6 3 0
3 9 . 8
2 3 . 9
0046 BS
6 0
5 1
3 0
4185
704
5 8 . 5
2 4 . 4
0 0 5 8 B S
7 3
5 1
3 0
4815
a 3 3
6 5 . 5
3 2 . 4
0 0 9 5 B S
7 0
48
3 0
4 0 7 0
7 4 1
5 8 . 4
28.1
0 0 2 4 B S
68
5 0
2 9
4 0 3 7
7 5 9
2 2 . 1
2 5 . 6
Sellie
6 6
5 1
2 7
5 1 1 1
7 9 6
4 0 . 2
2 8 . 7
55x37
6 6
5 5
2 8
4 0 5 6
6 4 8
5 3 . 4
2 8 . 3
F l o w e r 1 1
6 2
4 9
3 0
4 3 3 3
6 6 7
2 5 . 1
3 9 . 5
Mean
6 7
5 1
2 8
3 9 4 8
7 0 2
4 4 . 5
3 0 . 6
CV(%)
5 . 9 8
1 1 . 9
8 . 1 6
3 2 . 7
3 6 . 6
4 6 . 2
1 1 . 2
S E D
4 . 0 1
6 . 0 7
2 . 2 8
1 2 9 0 . 9
2 5 6 . 9
2 0 . 6
3 . 4
At Hukuntsi, all variables measured except shelling percentage were significantly different among
the lines (Table 1 d). Days to 50 percent flowering were all similar except that of ICGX-SM
88082/5/1, which flowered much later than the others. Both haulm and pod weight were low. The
low yields were attributed to poor soi1 fertility and damage by rats which affected 60-70% of the
plots. The line 0053 BS was the highest in haulm weight and Flower 11 in pod yield and 100 seed
weight.
3

Table Id: Performance of groundnut lines grown at Hukuntsi in 1996197
Genotype
Emergence
Final
Days to
Haulm
Pod weight
Shelling
100 seed
stand (000)
stand (000)
50%
weight
kglha
perœntage
weight.
plantslha
plantslha
flowering
kglha
(9)
88084/5/21
117
114
38
669
389
46.3
27.0
8808815126
108
108
3 7
500
389
51.3
31.3
88084/5l17
9 8
96
3 8
167
630
48.0
31.2
88093l5l3
109
107
38
407
352
45.3
30.9
88082/5l1
101
9 8
43
1111
556
51.8
34.3
0060 BS
100
107
39
1074
593
49.0
28.8
0053 ES
113
111
37
1537
704
56.3
28.0
0061 BS
101
100
3 8
1204
630
53.9
27.0
0010 BS
108
108
38
1000
593
56.9
25.8
008 BS
106
109
40
574
444
52.0
26.8
0022 BS
112
111
38
481
407
47.7
19.9
0046 BS
108
109
36
463
444
54.3
26.1
0058 BS
119
118
38
685
444
56.0
27.4
0095 BS
109
108
3 9
704
500
54.0
28.2
0024 BS
9 7
95
3 8
963
574
64.3
27.8
Sellie
113
111
3 8
654
370
49.3
25.5
55-437
9 7
96
3 7
1119
537
49.7
26.7
Flower 11
7 0
69
3 7
1370
796
56.3
39.0
-
Mean
105
104
38
871
520
51.8
28.4
CV(%)
10.2
10.1
4.10
40.3
27.5
11.2
13.1
LSD
17.9
17.5
2.60
582
237
6.18
SED
10.7
10.5
1.56
351 .o
143
5.80
3.27
There were significant differences among the genotypes in days to 50% flowering and 100 seed
weight at Pandamatenga (Table le). The shelling percentage, although not significantly different
were unusually high ranging from 62 - 78.6 %.
Table 1 e : Performance of the groundnut genotypes at Pandamatenga in 1996/97
Genotype
Emergence
Final
Days to
Haulm
Pod weight
Shelling
100 seed
stand(OOO)
stand(OOO)
50%
weight
kglha
perœntage
weight.
plantslha
plantslha
flowering
kglha
(9)
88084l5121
9 6
9 0
2 7
5000
3148
73.3
42.7
8808815126
100
100
2 6
4167
2870
78.7
50.7
88084/5/17
118
111
2 9
5185
2963
80.7
46.3
88093/5/3
111
106
2 7
5741
2222
75.3
49.3
88082/511
114
9 6
28
4722
2500
69.3
49.0
0060 BS
118
9 8
2 7
6204
2685
73.3
39.7
0053 BS
107
101
2 7
6944
2315
74.0
37.0
0061 BS
112
8 7
2 8
5556
2222
72.0
33.7
0010 BS
118
107
2 6
6944
2500
75.3
36.7
008 BS
112
108
2 6
6667
3333
74.0
38.7
0022 BS
119
9 7
25
7222
2778
72.0
31.0
0046 BS
115
9 8
25
4907
2685
73.3
33.0
0058 BS
103
8 8
2 7
5278
2685
74.0
36.7
0095 BS
106
9 3
26
6296
2778
72.0
36.7
0024 BS
113
101
2 7
6759
2685
72.7
37.7
Sellie
102
8 6
27
5000
2407
70.0
37.3
55-437
9 9
91
28
6759
2316
62.7
36.7
Flower 11
9 7
8 5
2 5
5000
2407
70.7
47.0
Mean
109
9 8
2 7
5797
2639
73.0
40.0
CV(%)
12.3
17.5
1.45
25.6
18.3
9.12
7.45
LSD
6.64
4.94
SED
13.4
17.15
0.39
1484
49.2
6.66
2.98
4

Table 1 f : Performance of the groundnut genotypes at Shorobe in 1996/97
Gemtype
Emergence
Final
Daysto
Haulm
Pod weight
Shelkng
100seed
stand(OOO)
stand(OOO)
50%
weight
kg/ha
perdentage
weight.
plantslha
plantslha
flowering
kglha
(9)
8808415121
88
66
39
6519
981
58.3
35.0
88088l5i26
68
68
38
5167
981
59.3
37.6
88084/5/1'7
71
70
38
8185
1037
57.7
35.8
880931513
61
60
38
4981
870
53.0
38.4
88082/5/1
70
68
39
6630
1167
57.3
38.1
006OBS
67
65
38
5556
1056
56.0
34.6
0053BS
67
66
38
6944
1241
48.7
37.8
0061 BS
70
69
3 9
6815
963
56.7
32.4
OOlOBS
70
69
38
7407
1037
55.0
33.2
008t3S
7 0
67
3 8
8056
1000
54.7
35.9
0022BS
69
6 8
39
6143
1037
52.7
29.1
0046BS
7 8
76
3 9
6704
1278
58.0
30.6
0058BS
74
7 2
30
8148
1111
53.3
37.4
0095BS
7 7
75
3 0
7222
1019
57.7
34.2
0024BS
65
64
3 8
5556
1167
56.0
33.8
Sellie
68
67
38
5930
907
53.3
31.2
55-437
61
5 9
30
8093
1093
56.7
36.5
Flowler 11
65
63
38
5981
833
57.3
43.6
Mean
69
67
38
6669
1043
55.6
35.2
CV(%)
11.5
11.8
3.10
20.4
21.2
12.3
11.3
LSD
-
6.60
SED
7.93
7.91
1.14
1360
221.1
6.84
3.98
At Etsha, and Shorobe statistically significant differences were only observed in 100 seed weight
(Table 1 f and g). In both cases Flower - 11 had the highest 100 seed weight.
Table 1 g: Performance of the groundnut genotypes at Etsha in 1996/97
Variety
Emergence
Final
Days t.o
Haulm
Pod weight
Shelling
IOOseed
stand(OOO)
stand (000)
50%
weight
kglha
percentage
weight.
plantdha
plantslha
flowenng
kglha
kl)
88084/5/21
114
8 9
22
1352
033
61.8
34.5
88068/5/26
116
9 6
1 9
1241
870
64.9
35.1
88084/5/17
125
106
23
9889
926
54.7
34.2
aaoQ3t5t3
113
9 3
Ia
1074
815
60.7
34.6
88OW5lI
114
86
2 2
1056
667
54.9
39.5
0060 BS
115
8 8
20
1556
1130
63.1
33.3
0053 BS
110
87
23
1537
1130
63.3
33.9
0061 BS
116
105
2 2
1370
907
62.5
32.1
0010 BS
114
103
1 9
1426
1000
61.1
31.0
008lBS
108
9 5
21
1407
722
61.5
31.2
0022 BS
9 4
7 6
23
1278
593
71.5
25.8
0046BS
113
91
22
1519
833
64.0
27.0
0058 BS
129
96
1 9
1519
1056
56.3
32.5
0095BS
124
107
21
1796
1000
59.3
33.5
0024BS
105
89
20
1481
1074
67.6
30.5
Sellie
109
8 6
21
1222
759
58.8
32.7
55-437
120
101
21
1241
870
64.6
32.5
Flower 11
108
102
21
1426
685
45.6
40.8
Mean
114
94
21
1410
882
60.9
33.0
CV(?&)
10.3
15.7
2.91
29.3
24.8
12.04
6.56
SED
11.7
14.8
0,61
413
218.7
7.33
2.16

Analysis across sites for 1996/97 season showed significant differences among the genotypes and
environments in haulm weight, pod yield and shelling percentage
(Table 2). The genotypes 058 BS, 053 BS and 060 BS produced high pod yields, although not
significantly different from the rest.
Table 2: Statistical analysis for haulm and pod weight and shelling percentage across sites for 1996/97
Variety
Haulm weight
Pod weight
Shelling %
Kglha
Kglha
88084/5/21
3576
1687
62.8
88Oaaf5l26
3117
1601
66.6
88084/5117
4491
1756
59.6
88093Ed3
2678
1500
62.6
88082/5/1
3512
1553
57.1
006OBS
4419
1939
60.5
0053BS
4353
1921
62.4
0061 BS
4495
1836
63.1
OOlOBS
4323
1796
63.0
008 BS
4478
1723
60.9
0022 BS
4481
1774
60.7
0046BS
3862
1872
61.0
0058BS
4160
1954
62.3
0095BS
4396
1798
61.3
0024BS
4038
1845
60.9
Sellie
4204
1609
60.4
55-437
4631
1656
62.0
Flower 11
4295
1524
59.3
Mean
4043
1739
61.5
CV(%)
26.0
25.9
10.8
SED
1055
450
6.6
Sources of variation
Percentage contributilon to Total SS
Haulm weight Pod weight Shellirrg %
Site (Environment)
73
76 53
Genotype
3
1
4
FG X El
7
7
15
For all the variables measured, the variations due to the environment, genotype and
G x E interactions were significant except G x E for haulm weight. The environment contributed
73 % and 76 % of the total variation for haulm weight and pod yield respectively .
In analysing data for the 10 lines from population 2 for the 13 environments at which the genotypes
were tested between the years 1995 to 1997 , signifïcant differences among the genotypes were
only observed for yield at Sebele (Pc 0.001) and shelling percentage at Hukuntsi (Pc 0.02) and
Etsha (Pc 0.04) in 1997 and Sebele (P ~0.03) in 1996. In all the years that the differences among
the gemotypes were significant, several genotypes performed well above the mean and better than
the standard varieties Sellie, 55-437 and Flower II and 0060 BS was often amongst Rhe best ( 1995
and 1 g96 technical reports).
6

For haulm weight, significant differences among genotypes were only found at Hukuntsi (Pc 0.005)
and Goodhope (Pc 0.03) in 1997 and Mahalapye (Pc 0.001) , Goodhope (Pc 0.004) and Etsha
P(O.02) in 1996. Shelling percentages were only significantly different among the genotypes at
Sebele in 1997 (P e 0.001) and 1996 (P < 0.004) and Goodhope (P < 0.002) and Etsha (Pc 0.02)
in 1996.
Table 3 : Performance of the groundnut genotypes across 13 environments in 3 seasons.
Genotype
Hauim
Yield
Shelling
weight
WgW
%
IKalha\\
-~ ~~~~~
0060 BS
4419
1939
60.5
0053 BS
4214
1893
62.3
006'1 BS
4622
1864
63.2
0010 BS
4323
1796
63.0
008 BS
4478
1723
60.9
0022 BS
4481
1774
60.7
0046 BS
3862
1872
61.0
0058 BS
4160
1954
62.2
0095 BS
4425
1816
61.0
0024 BS
4054
1837
61.0
Sellie
4181
1608
60.5
55-437
4658
1649
62.2
Flower - 11
4242
1498
58.5
Mean
4319
1797
61.4
CV(%)
26
26
11.2
Analysis across the 13 environments showed significant differences among environments for pod
and haulm yield and shelling percentage (Table 3). The genotypes and G x E interactions were not
significant. In all the cases the environment was the largest source of variation, contributing 76%
, 73 % and 53 % of the total variation for haulm weight, pod yield and shelling percentage
respectively. G x E interactions contributed 7 % of the total variation for haulm, 15 % for shelling
percentage and 3 % for pod yield. This is in agreement with the large variation in rainfall patterns
which is often the source of groundnut trop ,failures and low yields in Botswana.
Conc:lusion
The groundnut lines in this tria1 have shown potential for early maturity and high yield under dryland
conditions and the best ones Will be tested on farm to get the farmers views. The time of planting
trials for the selected genotypes Will also be conducted to determine how late in the season cari they
be planted without significant losses in yield. Dormancy tests Will be conducted in the green house
at the end of 1997 / 98 season.
7

Population 3
The SR - groundnut line series were planted in a replicated trial for the fïrst time at only one
location in 1996/97 season. Signifïcant differences were found among the lines only for pod yield
(PC 0.03) and 100 seed weight ( P < 0.0001). Al1 the SR - lines gave low performance compared
to that of 55-437 which was used as the standard for droughlt. However, the yield for 5.5-437 was
not signifïcantly different fkom that of SR 2-40. SR 2-78 had significantly larger seedis than the
rest of the lines.
Table 4: Performance of the drought groundnut lines at Selbele in 1996/97
sR2-39
2460
67
3 6
sR2-40
2773
65
43
sR2-45
2373
65
33
x2-47
2496
65
45
5x2-5 1
2556
65
4 4
X2-78
2578
6 9
57
55-437
3157
68
3 6
The shelling percentages were similar among the lines and a11 above 60 %, which suggest good
pod fïlling for a11 the lines. The lines are promising in yield potential and seed quality and Will
further be evaluated during the nest season.

BRESIL

a
.
i ’
1
FINAL REPORT
Introduction:
The present report deals with the activities developed by the project EEUSTD3,
Peanut breeding for drought resistance, from 1995 to 1998.
The objectives of the resea.rch project are:
a) to Select peanut short-cycle cultivars adapted to drought conditions of
Northeastern of Brazi!;
b) to develop peanut cultivars physiologically adapted to drought
c) to study the managemem of peanut varieties under limited water conditions;
d) to identify physiologica! drought mechanisms in peanut.
At the beginning the project suffered some delays due to funding problems.
Studies concerning the development of varieties adapted to drought were: carried
out under field conditions in Fortaleza, located at the coasta! area of the State of Ceara.
Part of the genotypes tested originated fiom the previous breeding program (STD2).
Besides this evaluation of cultivars, a genealogica! selection was developed ,in plant
materia! fiom the third cycle of the recurrent selection carried out in ISRAISenega!.
The tield studies concemed with the development of new peanut management
technologies on semi-arid region consisted of response: of new peanut lines to fertilizer
application (NPK and Ca), and behavior of peanut lines on different planting population
and arrangement. In this particular study growth analyses was performed as we!! as the
ability of light interception by the different treatment. Studies on peanut weed contra! with
herbicides were also conducted. The experiments on trop management were conducted in
Barreira-Vermelha and Pentecoste under rain-fed and irrigation conditions
In the following figures we fin&he rainfa!! distribution in the experimenta! areas.

2
700
600
500
400
E
300
200
100
0
January Februaty March
April
May
June
July
Month
Rain fall in Fottaleza-Ceara. 1995
i

.
.
.
.
- .-
. . . . ii*,<:**uu-
3
Month
birnfall in
Barreira-Vermclha.1396
Rainfall in Fcwtqleza, 1997
450
400
350XXIcz
I!X
100

5 0
0 7 u.
2
a
5
-3
-)
a
v)
0
2
0
Nlonth

f
3
1 .Genealogical selection of plants from the %rd. cycle ‘of recurrent selection ( Plant
malterial from ISRA).
The seeds were planted in Fortaleza, in the first semester of 1995. As a control, PI
165 3 17 was used. Out of the first planting,, 96 plants were selected for the next cycle. The
plants were spaced 0,6x0,1 m. The plants selected originated lines for observation and
tùrther genealogical selection. These plants were planted under irrigation conditions in the
second semester 1995, in rows 3,Om long spaced 0,6xO,lm. The plants from the second
cycle were harvested 90 days after planting. For ever-y tén rows with plant material under
sellection we had one row with cultivar PI 1653 17 as a control. The plants that outyielded
the control ones by 10% were selected for the next cycle. Two hundred and twenty plants
were selected for the next cycle of genealogical selection. These were then grown from
August to November, 1996. These plants were planted under irrigation conditions in
Fortaleza in rows 3,Om long spaced 0,6x0, lm. The plants selected originated lines for
observation and fùrther genealogical selection. The same procedure was used in order to
Select the best plants. For every ten rows with plant material under selection we had one
row with cultivar PI 1653 17 as a control. The plants that outyielded the control ones by
109’0 were selected for the next cycle. As a result of this procedure, 200 plants were
selrtcted for the next cycle of evaluation and selection. These selections were grown from
September to December 1997.
The best adapted lines were selected for fur-ther
eva.luation.
2,Evaluation of short cycle breeding lines.
2.1 Materials and methods
Field trials were conducted in Fortaleza with the objective of evaluating lines
obt.ained in the previous breeding program for drought adaptation. The following twenty
four short cycle lines were evaluate& 2.L!3.2; 2.23.04; 11.16.2; 3.21.4; 3.21.5; 13.8.3;
6.21; 13.10.1; 10.14.2; 10.i8.3; 13.11.1; 13.15.2; 13.10.3; 13.14.3; -16.24.2, 1 7.3.2;
1’7.3.4; 17.7.3; 18.3.4; 18.19.1; 3.7.1; 4.8.5; 6.8.2; 8.5.1,PI-165-317 (control).
The experimental design was a lattice 5x5. The experiment was planted in 1995,
1996, 1997 and 1998. The plots had 3,6m*, with 2 rows 3 meter long, spaced 0,6x0, lm.
2.2 Results
Tables 2.1, 2.2 and 2.3 presents a summary of the characteristics of the lines
studied. Some of the lines presented a low stand, which should have influenced the lower
yield reached. In 1995 only nine of the limes outyielded the control PI 1653 17. In this
paiticular year the overall average yield of the experiment was relatively low (760kg/ha)
when compared with results obtained previously. The lines did not show significant
differences for flowering characteristics.
r
--

Table 2. I- Characteristics of peanut short cycle lines. Fortaleza, Cead., Brazil. 1995
Line
N.dZ3J.S
N.&j5
Final
Weigh
Shelling
Shelling
%
Yield
1 st .flower
50%
stand
100 seeds
‘&
% mature
control
(Wha)
flouer
(Et)
grains
02 23.02
23.3
25.6
100
35.5
62.0
56.3
177
1479
02.23.04
23.6
26.0
89
38.3
6S.6
59,2
125
1043
11.16.02
23.0
25.3
76
47,3
66.5
54.8
113
943
03.21.04
23.0
25.3
93
40.8
66.4
56.0
129
1082
03.21.05
24.3
26.0
75
42,2
64.3
52.2
92
766
13.08.03
24.3
26.0
91
54,6
66.4
57.1
121
1015
06.02.01
25.0
26.3
73
42.3
60.3
49.7
53
440
13.10.01
25.0
27.0
61
41.0
60.7
53.7
84
700
10.14.02
24.6
27.0
68
56.9
53.4
41.0
9-I
785
10.18.03
24.3
26.6
82
48.8
63.9
54.2
108
904
13. Il.01
25.3
26.6
51
55.0
61.9
54.3
63
531
13.15.02
24.0
26.0
59
44.5
64.3
55.0
70
584
13 10.03
24.0
25.6
44
51.0
64.2
52.7
74
622
13.14.03
24.0
26.0
43
60,6
64.4
52.0
75
628
16.24.02
24.0
26.0
79
42.7
55.8
50.4
96
804
17.03.02
24.0
26.3
49
47.6
51.6
39.2
37
306
17.03.04
24.3
26.3
70
48.1
53.8
40.7
73
612
17.07.03
25.0
26.6
9 6
46,l
59.3
50.2
103
866
18.03.04
24.6
26.0
98
38.4
63.8
54.7
107
899
18.19.01
24.3
26.3
93
38.9
62.8
53.4
118
991
03.07.01
25.6
27.0
74
43.2
68.1
57.6
85
713
04.08.05
25.6
27.0
67
41.7
65.1
55.4
59
493
06.08.02
25.6
27.3
39
46.0
51.6
36.0
39
325
08.06.01
24.6
26.6
54
45.x2
58.4
46.4
77
641
PI-165317
24.6
27.0
87
38,5
6X.0
50,o
100
837
Arcrage
24.3
26.3
72,4
45.4
61,4
51.2
90.9
760
-

6
In table 2.2 we find a summary of the characteristics of the lines studied in 1996..
There were significant differences among the iines studied for days to 50% flowering,
sheiling percentage and pod yield. Eight lines out-yielded the control cultivar. Line
13 10.03 presented the highest yieid, with 11949 kg/ha of pods, about 59% over the control
. cultivar (PI 1653 17).
Table 2.2- Characteristics of peanut short cycle linés.
Fortaleza, Ceara, Brazil. 1996
- L i n e
Days to 50%
Final stand
Shelling
WeighlOO
Yield
%
flower
percentage
seeds(g)
(kg/ha) control
02 23.02
30,6
74
7 1 , 0
35,5
1.194
9 7
02.23.04
30,o
6 4
70,o
36,7
958
7 8
11.16.02
27,6
7 3
69,6
49,5
1.046
85
03.21.04
25,3
8 3
72,3
40,l
1.055
8 6
03.21.05
2 8 , 0
75
65,3
46,9
1.185
9 7
13.08.03
2 8 , 0
78
7 3 , 0
55,5
1.212
9 9
06.02.01
2 7 , 0
74
70,3
44,2
814
6 6
13 10.01
26,6
82
65,3
47,6
1.018
8 3
10.14.02
30,o
7.5
57,6
‘-.62,2
1.454
119
10.18.03
2 5 , 0
6 0
7 1 , 0
49,1
805
66
13.11.01
27,3
6 3
73,6
59,9
1.148
9 4
13.15.02
2 5 , 0
9 1
72,6
46,9
1.449
118
-; 13.10.03
27,3
6 3
6 4 , 0
53,l
1.949
159
13.14.03
27,6
6 1
72,3
64,9
1.226
100
16.24.02
29,3
54
72,3
43,7
833
68
1703.02
30,o
57
66,6
49,l
676
55
17.103.04
3 0 . 0
77\\
6 9 , 0
460
652
5 3
17 107.03
25,7
76
7 2 , 0
47,l
1.078
88
18.03.04
2 7 , 0
8 3
73,0
41,9
1.291
105
18.19.01
28,7
7 5
71,0
43,8
1.264
1 0 3
03.07.01
2 8 , 0
74
73,3
52,7
1.379
112
04.08.05
27,7
8 3
71,3
43,9
1.328
1 0 8
06.08.02
30,o
62
6 7 , 0
4 5 , 0
703
57
08.06.01
29,3
88
68,3
49,3
1347
110
PI-11653 17
2 6 , 0
8 1
64,3
44,5
1226
100
Average
27,9
7 3
69,5
48,O
1131
90,9
L. S.D.
3 . 9
ns
576
n.s
936
C.V.(%)
339
22,5
673
20,6
22,9
-

7
There were many significant differences among the lines studied for days to 50%
flowering and shelling percentage. As far as pod yield the differences were very samall.
None of the lines out-yielded tht control PI1653 17.
Table 2.3- Characteristics of peanut short cycle lines.
Fortaleza, Ceara, Braiil. 1997
Line
Days to 50%
Shelling
WeighlOO
Y i e l d
%
flower
percentage
seeds(g)
(kg/ha) . control
02 23.02
28,3abc
68,0ab
39,Of
1064 ab
7 3
02 23.04
30,O ab
69,6ab
41,Oef
6 9 4 a b
4 7
11.16.02
26,Oc
63,6ab
50,2cdef
9 2 5 a b
63
03.21.04
25,6c
66,Oab
39,1f
6 6 6 a b
4 6
03.21.05
28,6abc
73:,6 a
50,6cdef
1009 ab
6 9
13.08.03
26,Oc
62,Oab
S 1,9cdef
1.286 ab
88
06.02.01
28,Ocb
60,3ab
48,4cdef
287b
2 0
I3.10.01
26,6c
60,Oab
5Q8cdef
879ab
6 0
10.14.02
32,0 a
57,3 b
68,5 a
1064”b
7 3
10.18.03
26,Oc
64,3 ab
57,5abcd
61Oab
4 2
13.11.01
28,6abc
73,Oab
6 1,7abc
61Oab
4 2
13.15.02
26,Oc
69,0ab
46,7def
1194”b
82
13.10.03
27,3cb
62,6ab
53,8bcde
8 5 1 a b
58
13.14.03
27,6cb
69,6ab
65,5ab
8 6 0 a b
5 9
16.24.02
28,Ocb
66,:3ab
43,Sef
9 5 8 a b
6 6
17’.03.02
27,6cb
60,Oab
48,5cdef
9 5 3 a b
65
! 7.03.04
28,Ocb
65,iOab
45,9def
9 6 2 a b
6 6
17 07.03
26,Oc
62,6a\\
46,2def
860ab
59
18.03.04
26,6c
65,Oab
41,7ef
1360 a
P3
18 19.01
27,Ocb
60,:3ab
44,8def
1.221b
84
03.07.01
27,3cb
67,6ab
50,Ocdef
1268”b
87
04.08.05
26,Oc
64,6ab
42,1ef
1138”b
78
06.08.02
28,6abc
59,6ab
45,3def
9 0 7 a b
6 2
08.06.01
27,6cb
66,0ab
49,2cdef
1149”b
7 9
PI-165317
26,Oc
61,3ab
43,5ef
1462 a
100
A verage
27,5
64,s
-
49,l
965
C . V . ( % )
3,9
7,‘16
-
7,65
31,54
-

!. .
3 Short cycle cultivar trial.
3.1 .Material and methods
Pie!d experiments were carried out in Fortaleza, with the objective of studying the
behavior of 12 peanut cultivars adapted to drought planting conditions. The following
cultivars were evaluate in 1995, 1996, 1997 and 1998: GC-3-37; GC-8-13; GC-S-35;
ICGiS-26; ICGS-31; ICGS-55; AHK-85-3; AHK-85-18; AHK-85-19;
Chico; and PI-165
317.
The experimental design was a randomized block design with four replications.
The plots had 4,8m2 with two rows four meter long.
3.2 Results
Table 3.1 shows a summary of le more important characteristics studied in 1995.
We experienced serious problems wi L plant stand at harvesting time (59,1%). As a
consequence, the experiment average : :Id was very low, about 760 kg of pods/ha. Most
of the cultivars showed a yield superiol o the control cultivar.
E

9
Table 3.1 - Characteristics of short cycle peanut cultivars. Fortaleza, Ceara. 1995.
Line
N.daq’S
N&~S
Final
W e i g h
Shelling Shelling
%
Y ield
%
1st.
50%
stand 100 seeds %
% mature
mature
(kg/ha) control
Flower
flower
w
grains
CG-3-37
22.5
25.0
52.7
50.1
68.6
57.6
55.4
891.5
122
GC-8-13
23.0
24.7
62.2
42,0
69.6
60.6
68.9
811.2
111
GS-8-3 5
22,7
24.7
73.2
47,4
69.1
56.9
65.0
918.2
126
~CGS-26
24.7
27,0
79.0
36.7
72,2
59.5
61.2
971.7
133
ICGS3 1
24.2
26,7
67.0
39.4
70.1
57.0
64.0
1046.5
143
KGS-55
24.0
26.7
68.7
435
66.0
50.9
66.1
1099,‘7
150
AHK-85-3
23.2
25.5
49.5
38,2
71.0
57.4
56.7
597.7
82
Chico
22.2
24.0
48.5
30.4
67.6
54.7
66.1
341.5
-47
55 437
23.5
26.7
50.0
38.4
70.8
61.1
66.6
854.0
117
PI-1653 17
22.7
26.0
48.7
40.5
69.0
55.7
61.0
73 1.5
100
AHK-85-18
23.5
26,2
49,0
37.4
68.3
51.5
70.2
444.5
61
Al-K-85-l 9
23.2
25.5
60.7
41,0
70.9
57.9
63.7
774.0
106
Average
23.3
25,7
59,l
40,4
69,4
56.7
63,s
790.1
-
In 1996, the experiment had an average pod yield of 1.28 1 kg/ha and an aIverage
final stand of 76,3%. Only four cultivars out-yielded the control PI 1653 17. The best line
was ICGS-3 1 with 1779 kg/ha, 23% higher them the control (Table 3.2).

Table 3.2- Characteristics of short cycle peanut cultivars. Fortaleza, Cear& 1996.
Ii ine
N. days
Final
Weigh
S h e l l i n g Shelling % %
Yield
%
50%
stand 100 se&
%
mature
mature
(kg/ha control
flower
C-M
w
grains
1
C G - 3 - 3 7
25,5
7 4 , 0
45,4
66,7
61,2
70,5
1.154
89
GC-S-13
2 5 , 0
78,2
40,9
‘74,O
63,5
72,7
999
6 9
GC-8-3 5
2 5 , 0
74,2
47,0
‘72,2
60,5
69,5
1.493
1 0 3
KGS-26
26,7
87,2
37,6
‘71,5
61,7
7 6 , 0
1.640
1 1 3
II'GS-3 1
26,5
SI,5
40,o
71,5
64,0
77,2
1.779
1 2 3
IC’GS-55
26,2
67,7
44,4
‘71,O
58,7
85,2
1.001
6 9
A.IIK-85-3
2 6 , 0
77,2
3 9 , 0
69,7
59,7
76,7
1.223
84
chic0
2 5 , 0
6 2 , 0
30,2
‘73,5
54,2
74,2
633
4 4
5:s 437
2 7 , 0
70,7
38,2
‘70,7
60,2
7 3 , 0
1.127
78
PI-165317
26,7
83,7
39,3
68,7
59,7
79,7
1.448
100
AIX-85- 18
26,2
82,2
37;3
‘73,O
67,2
75,7
1.378
95
AI-K-85-19
2 6 , 0
77,5
42,5
‘70,2
60,2
69,2
1.498
104
Average
2 6 , 0
76,3
40,l
‘71,l
60,9
75,0
1.281
C V ( % )
7,5
10,l
4,2
4,4
8J
10,5
27,s
ILSD
n. s.
19,l
4,2
n. s.
n. s.
n. s.
887
-
:!

11
In 1997, the experiment had an average pod yield of 896 kgha. Three cultivar
were added to the experiment. Seven cultivar out-yielded the control PI 1653 17. The best
line was , again, ICGS-3 1 25% higher then the control (Table 3.3).
‘Table 3.3- Characteristics of short cycle peanut cultivars. Fortaleza, Ceara. 1997.
Line
N. days
Weigh 100 Shelling Shelling%
%
Yield
-
SO%
seed.5
%
mature
mature
@@ha) coZro1
flower
w
grains
C G - 3 - 3 7
23,7 a
46,3bcd
64,2 a
52,5 abc
69,5 a
859 ab
9 4 -
GC-8-13
23,7 a
43,2bcd
70,2 a
59,5 a b c 66,7 a
666 ab
7 3
GC-8-3 5
23,2 ab
48,Obc
67,2 a
56,2 abc ‘. 72,0 a
864 ab
95
JCGS-26
24,5 a
39,8cd
67,2 a
58,Oabc.ll 76,2 a
1001 a
110
ICGS-3 1
24,2 a
40,2cd
68,2 a
58,5 abc
76,2 a
1135 a
1 2 5
ICGS-55
24,5 a
43,6bcd
65,7 a
56,7 abc
75,5 a
1093 a
120
AHK-85-3
24,0 a
36,6cde
64,7 a
56,0 abc
78,2 a
775 ab
85
chic0
22,0 b
28,2e
63,5 a
49,5 bc
70,7 a
291 b
3 2
55 437
24,5 a
3 9,5cd
66,7 a
57,5 bc
72,5 a
901 ab
9 9
PI-1653 17
24,5 a
40,Ocd
66,2 a
54,O abc
72,5 a
906 ab
100
AHK-85- 18
24,2 a
3 9,6cd
69,2 a
56,2 abc
70,2 a
937 ab
1 0 3
A H K - 8 5 - 1 9
23,7 a
45,Obcd
69,0 a
57,0 abc
69,2 a
869 ab
95
FLEUR- 11
23,7 a
60,l a
64,0 a
49,0 c
66,7 a
1104 a
1 2 1
SR-l-4
22,7 a
52,0 b
74,0 a
64,5 a
81,7 a
1072 a
118
SS-314
24,5 a
45,9 bcd
70,2 a
62,0 ab
75,0 a
963 a
106
Average
2 4 , 0
43,2
67,4
56,4
72,8
8 9 6
-
CVW)
179
979
676
-
8,9
979
28,8
-
4. Variety tria1 adaptation study
4.1 Material and methods
A fleld tria1 was installed in Fortaleza in 1995, 1996 and 1997. The following
cultivars were tested: a)55437; b) 73-33; c) S7-422; de),73-30; e) Tatu; f) PI 165317; g)
Georgia; h) CE-68 11.
The experimental design was a randomized block with four replications. The plots,
with 9,6m2, had four rows 4 meter long, spaced 0,6xO,lm.
4.2 Results
Table 4.1 shows the main characteristics of the Ncultivars studied In 1995. In this
experiment we observed a very low stand at harvest (52,2%). The two most productive
cultivars, 73-33 (2910 kg/ha) and 57-422 (2841 kg/ha) were harvested with 110 days afier
planting. The short line cultivars had a ver-y poor performance. Only two of them, 55437
and Georgia, out-yielded the control, PI 1653 17 by about 35%.

12
Table 4.1 Characteristics of peanut cultivars.
Fortaleza, Ceara, 1995.
Cultivars
N.&‘-S
Ndays
Final
Weigh
Shelling Shelling
%
Yield
%
1st.
50%
stand 100 seeds
%
% mature
niature
(kgha) control
flon-er
flouer
(RI
grains
-_-=:5 437 23.2 25,5
60.0
38,9
72.3
59.8
71.2
1383
135
73-33 26.7 29.2
50.7
58.1
70.9
62.1
75.6
2910
285
57-122 26.5 30.0
39.5
77.3;
75.7
68.1
76.0
2841
278
73-30
22.5
24.5
39,5
8.2:
71.3
56.5
69.2
918
90
-rm
22.0
24.0
52.0
9.5
65.6
57.8
67.8
859
81
PI 165 317
22.5
24.5
47.7
0.8
69.7
61.7
72.2
1019
100
Gemgia
22.7
24.7
68.2
8.8
69.6
56.0
73.4
1367
134
E-68- 11
21.0
23.0
59,7
y
68,2
58.1
75.2
1164
il-l
Average
23.4
25,7
52,2
-_
g
70.5
60.0
72.6
1558
-
Table 4.2 shows the main char: teristics of the cultivars studied in 1996. In this
experiment we observed a good sts 1 at harvest (average of 8 I,7 %). The most
productive cultivar, 73-33 (2.320 kg/h: has an intermediate cycle ( 110 days). The short
iine cultivar PI 1653 17 was the second
yield, (1.522 kg/ha. These cultivars confirm the
good performances that had presented
previous years. The cultivars Georgia and Tatu
ranked as the poorest of the experiment
Table 4.2 Characteristics of peanut cuit
-.
5s. Fortaleza, Ceara, 1996.
Cultiyars
Nb. days Final
W e i g h
helling Shelling
%
Yield %
50%-
stand
100 Geds
4%
% matuie
mature
@/ha) contra
flower
%
hz)
grains
55 437
25,5
88,7
37,3
z,5
56,7
+E- 1399 92
73-33
33,2
72,0
60,O i
70,o
55,2
6110
2320
152
5 ï-422
31,7
57,0
76,8
72,7
Xi,0
6 3 , 0
1388 92
73-30
25,7
88,O
37,5
63;,5
53,2
60,5
1271 84
Tatu
25,5
83,2
36,5
62,2
53,.7
66,5
1103 72
PI 165 317
25,7
91,7
39,6
69,2
58,2
69,5
1522
100
Georgia
26,s
87,0
35,2
69,7
62,5
71,o
1054 69
CE”68- 1 1
24,2
86,O
46,2
6 6 . 7
6 0 . 2
69-2
1241 82
L S D
1.56
20-9
8 . 0
5..9 ns.
ns
555
Average
27.3
81.7
46.1
6J9
57,0
66,2
1412
-
Table 4.3 shows the main charac
ristics of the cultivars studied in 1997. The most
productive cultivar, 57-422 (155 1 kg/hi bas an intermediate cycle (110 days). The short
line cultivar 55437 was the second in yi d, (1.471 kg/ha). The cultivar CE-68-l 1 ranked
as the poorest of the experiment.

Table 4.3 Characteristics of peanut cultivars. Fortaleza, Ceara, 1997
Cultivars
Nb. days
Weigh
Shelling Shelling % Ciclo
Yield %
50%
100 seeds
%
mature
(dias) (kglha) c o n t r o l
flouer
w
grains
55437
28,5 ab
38,5 d
60,O a
48,5 a
!30
1471 a
172
73-33
30,7 a
61,3 b
58,2 a
42,5 a
!20
1145 a
134
57-422
30,O ab
75,2 a
62,7 a
48,7 a
120
1551 a
182
7 3 - 3 0
28,s ab
38,s d
62,5 a
52,7 a
9 0
968 a
1 1 3
Tatu
29,0 ab
34,6 d
58,0 a
51,2 a
‘?O
861 a
1 0 1
PI 165 317 28,2ab
41,6 cd
61,7 a
53,2 a
‘40
850 a
100
Georgia
27,7 b
42,2 cd
67,5 a
59,O a
9 0
1265 a
148
CE-68-1 1
27,5 b
48,4 c
64,5 a
59,7 a
9 0
588;
6 9
Average
27,3
47,5
61,9
51,9
1087
-
c v (%)
3,62
7,18
9,3
13,s
38,6
5 Fertilizer tria1
Two field experiments were installed in For-talez:a (1995) and Barreira (1996) in
order to study peanut responses to fertilizer treatmente
5.1 Experiment from Fortaleza
Materials and methods
A field study was installed. in Fortaleza, in 1995 with the objective of evaluating
the effect of application of fertilizers on peanut plant yield. The statistical design was a
factorial arrangement in a randomized block design with four replications. The following
treatments were tested:
A combination of two cultivars ( Spanish and Virginia type) with four fertilizer
treatments, was tested. The fertilizer treatments were: a)ccntrol; b) application of a foliar
commercial formula of macro and micronutrients ; c) soi1 application of NPK at the time
of planting according to the soi1 analysis ; and d) a combination of foliar and soi1 fertilizer
NPK application. The foliar formula was applied at three stages of development, as
follows: a) micronutrients at April 29, 1995; b) macro and micronutrients at flowering (
May 06, 1995); and application of macro and micro nutrients at beginning of fiuiting (May
27, 1995). The fertilizer mixture was applied at the time of planting at the following rate:
20 kg/ha of N, 30 kg/ha of PZOS and 20 kg/ha of KZO.
The foliar spray was applied at the rate of 250 Vha.

cc3i
l-l
TabIle 5.1 . Amount of macro and micronutrients applied as a foliar spray.
Fenological stage
Commercial product
Vegetative
Flowering
Fruiting
29104195
6/05/95
27/05/95
Macronutrients (mL’20 1 water)
(10; Ca)
50
100
50 *
30
100
100
(20% P205 Frfi 20% K20)
Micronutrients (g1’20 1 water)
MS-77 *
100
100
50
* Mg: 2%: Zn: 13%: B: 4.5%; CU: 2.0%; Fe: O,l%: Mo:O.l%; Mn: 1.0%: BO: O,l%: Ni: 0.02%: Se:
0.0 1%.
The plots had 8,4m2(2,4 x 3,5m) with four rows 3m long, spaced 0,6 x 0,lm. The
two central rows were harvested for data analysis. The cultivar 55437 (Spanish) was
harvest in June 30, 1995, while the cv. 5742!2 (Virginia) was harvest in July 3 1, 1995.
Results
Table 5.2 summarizes the data on the fertilizer trial. We observe an increase in pod
yield as a response to fertilizer application either as a foliage spray, when applied in the
soi?., or as a combination of both. The most effective response was observed in both
cultivars when foliar spray and soi1 application were combined. The shelling percentage
t
was not affected by the fertilizer treatments. The cv 57422, harvested with 110 days
I
cyc ie, was more productivity in terms of pods/ha then cv Georgia, a short cycle material
(90 ‘days).
1
i
Table 5.2
Yield and shelling percentage of pegnut. Fertilizer trial. Fortaleza,
Ceara, Br&il. 1995
Fertilizer
Cv. 57422
Georgia
treatment
Pod yield (kg/ha)
Shelling
Pod yield
Shelling
-
-
%
(kg/ha)
%
Control
2980
75,5
2002
71,13
NPK
3158
74,2
2247
71,41
Foliar spray
3357
74,4
1662
70,88
NPK + Foliar spray
3300
75,4
2353
73,94
5.2. Fertilizer tria1 fiom Barreira
Materials and methods
3

A field study was installed in Barreira Vermelha, about 80 km fiom Fortaleza, on
March 22, 1996 and harvested on June 26, 1996, with the objective of evaluating the
effect of application of fertilizer levels combined with plant populations on peanut plant
yield and behavior . The statistica! design was a factorial arrangement in a randomized
block design with four replications.
The treatments resulted fiorn the combination of 3 (three) levels of fertilizer and 4
(four) plant populations. The fertilizer levels are presented in Table 5.3.
There was a gypsum application at the beginning of flowering, at a rate of 500
.:
kglha.
The plant populations studied are discriminated in Table 5.4.
The plots had 7,2m* (2,4 x 3,Om) with four rows 3m long. The two Centr$al rows
were harvested for data analysis. The cultivar PI 1653 17 (Spanish) was used.
Table ii.3 Fertilizer levels (kg/ha)
Levels N
p205
K*O
Lo
0 0
0 0
0 0
Lt
1 5
80
3 0
L7
3 0
160
6 0
Table 5.4 Plant populations studied
Level
Spacing
( c m )
Population (plants/ha)
PI
6 0 x 2 0
83.333
p2
60x 15
111.111
p3
60x 10
166.666
p4
601x 7,5
-
2 2 2 . 0 0 0
.
Results
There was an increase in the number or secondary branches when the peanu.t plants
are treated with increasing fertilizer applications (Table 5.5). On the other hand, there was
a sharp decline in secondary branching with the increase of plant population. This result is
probably a consequence of the increase in inter-plant competition, as a result of the
increase in plant population.
1
The plants experienced an increase in height when grown at higher fertilizer
application as well as higher plant population (Table 5.6). These results reflects the
increase in competition for light, experienced by the plants as a result of less space and
larger plants.

16
Table 5.5 Number of secondary branchesjplant
Plant
Levels of fertilizer application
Population
Lo
Ll
L2
Average
PI
674
:5,9
771
675
p2
594
5,8
w3
670
P3
5,4
674
5;4
577
p4
3,9
4,4
571
475
Average
593
$6
61
597
Table 5 .6 Plant height (cm)
-
Plant
Le\\ s of fertilizer application
Population
Lo
-Ll
L2
Average
PI
18,5
is;
25,7
24,6
p2
27,5
!,7
34,9
31,7
p3
26,4
),Y2
39,l
31,9
p4
22,4
g
37,6
30,7
Average
23,7
2,
34,3
29,7
Pod yield responded positively tc1 population increase and fertilizer application.
The best treatment combination (Lz x F‘4) had a pod yield of 2.279 kg/ha (Table 5.7). The
poorest (h x Pr) yielded only 820 kg/h; a. ’This represents an increase of 178%.
Table ‘5 .7 Pod yield (kg+)
Plant
Lev 5 of fertilizer ap$ication
Population
J.-a
-ii
L,
Averaae
Pl
820
1445
1810
1358
p2
1415
1688
1953
1685
p3
1489
1!?23
2244
1885
P4
1671
2lOl
2279
2017
Average
1349
1’789
2072
1736
-
6. Plant population study.
Three field experiments were! i.nstalled in Fortaleza ( 1995), Barreira
and
Pentecoste (1996) with the objectives (,fstudying the response of peanut to different row
arrangement and plant population.

17
6.1 Fortaleza study (1995)
Material and methods
In 1995, the following treatments were tested: two row spacing (30 and 60 cm)
combined with three plant populations (333,000, 166,000 and 111,000 plants/ha). The
treatments are summarized in Table 6.1.1
Table 6.1
Treatments of the plant population study.Fortaleza,
Cea.&, Brazil. 1995
Plant populations
Row width
(1000 Plant&a)
6Ocm
30cm
333
60x5
30x10
1 6 6
60x10
30x20
1 1 1
60x15
30x30
-
-
The statistical design was a randomized blocks with 4 replications.
The cultivar used was PI-1653 17. The plots had four rows 3 meter long. The two
central rows were harvested for data analysis
A fertilizer mixture was a.pplied at th.e time of planting, according to .the soi1
analysis at the following rate: 1 Skg/ha of N, 50 kg/ha of P205, and 40 kg/ha of K201.
Results
Tables 6.2 and 6.3 present a summary of the characteristics studied in the population,
arrangement study.

18
Table 6.2
Characteristics of peanut grown under different population
-
-
and row width, in For-talez+, Cea@ Brazil. 1995.
Treatments
Yield
Weigh 100
Shelling
Shelling %
% mature
(krzlha)
seed.5 (g)
%
mature grains
pods
60 x 05
3468
44,9
7 3 , 0
692~ I
77,7
60x 10
2312
43,4
70,5
665’ :’
70,7
60 x 15
2421
4 4 , 0
72,5
69,0
78,2
30 x 10
3444
45,5
72,7
69,2
77,7
30 :Y 20
2944
43,l
71.,2
65,2
68,2
30x 30
2569
43,9
69,8
64,5
77,5
Xerage
2859
44,l
71.,6
67,3
75,o
Table 6.3
Yield (kg/ha) of peanut grown under different population and row
width in Fortaleza, Ceara, Brazil. 1995.
7.0~ width
Population (1000 plants/ha)
(cm)
333
I
166
I
1 1 1
I
Average
30
3444
2944
2569
2985
6 0
3468
2312
242 1
2733
Average
3456
2628
2495
2859
The yield of the experiment was relatively high, ranging fiom 23 12 to 3468 kg/ha.
ar
In general, pod yield increased with plant population and narrow row.
The data suggest the possibility of increasing peanut yield by manipulating row
-:
width and plant population.
6.2 Barreira and Pentecoste studies (1996) 4 ?>
Material and methods
1
_. !
Two fiefd experiments were conducted in two locations of the state of Ceara,
Brazil (Barreira Vermelha and Pentecoste), in 1996, with the objectives of studying light
interception, growth and yield of peanut (,Qruchis hypogaea L.). The peanut plants were
grown under a combination of plant populations and arrangements, The statistical desing
was a factorial arrangement in a randomizd complete block with nine treatments and four
replications. Two planting arrangements (40 and 80 cm between rows) and four plant
populations (625 ; 83,3 ; 125 e 200 thousand plants/ha) were checked. A control
treatment was also tested, with 166,6 thousand plants/ha and 60 cm row. The treatments
are summarized in Table 6.4, The experiment of Pentecoste was irrigated. Growth
analyses was performed in the Pentecoste ebxperiment. The cultivar used was PI-1653 17

19
Table 6.4. Summary of the treatment population combinations.
Treatment
1000 Plants/ha
PlanU’meter of row
(60 x 1Ocm) [ LUVI~~ 1
166
1 0
(40 x 12,5cm)
200
8
(40 x 2Ocm)
125
5
(40 x 3Qcm)
8 3
393
(40 x 40cm)
62
295
(80 x 6,25cm)
200
1 6
(80 x 1Ocm)
125
1 0
(80 x 15cm)
8 3
6,6
(80 x 20cm)
6 2
5
The statistical design was a randomized blocks with 4 replications.
The cultivar used was PI-1653 17. The plots had four rows 5 meter long. The two
central rows were harvested for data analysis.
In the Barreira experiment, on April 117, arnmonium sulfate was applied at the rate
of 20 kg of nitrogen/ha., and. gypsum application at the rate of 200 kg/ha.
Results
From Barreira
Plant population and plant a.rrangement had expressive influences in several
chzracteristics of peanut plants studlied.
l
Plant height increased as plant population augmented (Table 6.5). When the rows
were spaced 40 cm apart, plant height as well as plant weigh increased.
Table 6.5. Plant height (cm) and number of branches/plant (sample of three
p!ants/p l o t ) .
Population
Plant Iheight
Brancheslplant
-
1000 plants/ha
40cm
-
80cm -
40cm
80cm
- -
Control
31,7
5,O
200
42,3
32,5
676
4,2
1 2 5
38,7
35,8
7,2
578
8 3
29,8
27,9
676
538
62
27,8
29,9
62
6,4
Mean
34,7
31,5
6,7
575
c v
16,7
-
10,5
L S D
-
-
13,2
1,5
Number of pods/plant decreased with higher plant populations (6.6)
Top and pod dry matter per plant decreased with increasing plant population. This
recponse reflects increased inter-plant competition with higher populations.

20
When the plants were grown in the narrow row arrangement (40 cm) it was
.
observed an increase in dry matter yield/plant (6.7).
Harvest index was reduced and shelling percentage was increased when the plants
were grown under narrowed row conditions (Table 6.8).
Pod yield/plant was inversely related to plant population. There was no difference
in ;pod yield/plant with planting arrangement. Pod yield increased in both planting
arrangement with increased plant population. Plants yielded higher under narrow row
arrangement (Table 6.9)
Tab#le 6.6. Number of pods/plant and % ,mature pods (sample of three plantslplot).
ÏPopulation
Pods/plant
% mature pods
10100 plants/ha
40 cm
80cm
40cm
80cm
- - Control
25
77,l
200
2 6
1 9
83,7
74,2
1 2 5
35
3 1
77,9
80,l
8 3
37
3 7
73,8
78,1
6 2
3 6
43
71,4
78,8
Mean
33,s
- -
32,5
76,7
77,8
C V
7,9
. .
991
L S D
671
16,8
Table 6.7. Number of pods/plant and % mature pods (sample of three plants/plot).
-Population
Tops dry matter
Pod dry mafter
tops + pods
1000 plants/ha
40 cm
80cm
4 0
80
40cm
80cm
Control
18,6
19,6

38,2
200
21,3
13,y
23,3
$0
44,6
28,9
1 2 5
28,6
20,9
3!,7
25,0
60,3
45,9
8 3
27,2
24,5
29,5
30,8
56,7
55,3
- -
6 2
32,5
28,2
29,8
37,8
62,3
66,O
Mean
- - -
27,4
21,9
28,5
27,2
55,9
4979
C V
22,7
16,9
18,l
‘-
-
- LSD
13,l
10,9
22,l

1.
21
Table 6.8. Harvest index (HI.) and shelling percentage, at harvest (sample of three
plants/plot).
Population
Harvest index -
Shelling percentage
-
1000 plants/ha
40
cm
80cm
*.40cm 80cm -
Control
51,30
65,5
200
52,98
52,02
70,o
66,8
125
52,43
54,73
70,8
66,3
83
52,09
55,97
63,5 63,0
- -
62
48,58
57,32
64,5
63,5
Mean
51,5
55,o
67,2
64,9 -
c v
-
6,4
331
-
LSD
8,2
479
Table 6.9. Pod yield/plant (g) and Pod yield (kg/ha).
Population
YieWplant
(g)*
Y i e l d (kg/ha) -
1900 plants/ha
40 cm
80cm
40cm
80cm--
Control
21,2
2.552
-
2 0 0
24,7
16,l
3.633
2.227
125
33,7
26,5
3.416
2.320
83
31,l
33,9
:
2.404
2.122
62
31,8
40,o
1.983
2.139
d
Mean
30,3
29,l
2859
2202
c v
18,4
15,7
LSD
12,7
331
-
* Sample of three pIants/plot.
From Pentecoste
Tables 6.10 to 6.15 sumrnarizes the data on peanut population study conducted in
Pentecoste, under irrigation conditions, in 1996,/33-.
Dry matter was affected only by plant population and stage of growth. Leaf area
index (L) as well as plant dry matter increased as the growth cycle progressed and plant
population augmented. By the end of the cycle these parameters responded positively to
the narrow plant row arrangement (40 cm). The trop reached the critical LSS earlier in the
treatments that combined higher plant populations and narrow rows. The 62,5 thousand
plants/ha combined with 80 cm row space was the single treatment combination that did
net reached tùll light interception seventy days after planting (DAP). Pod yield / plant
increased as plant population decreased. On the other hand pod yield/ha responded
positively to population and planting arrangement. The best yields were obtained with the
combination of higher plant populations and the 40 cm row spacing. The yield response to
the narrow row arrangement was more pronounced under conditions of higher plant
population.

22
TABLE 6.10. Harvest Index (HI) and Shelling Percentage’of Peanut
Pentecoste, 1996.
1000
Harvest Index
Shelling Percen tage
c-w
(%l
Plamts/ha
40cm
80cm
40cm
80cm
62,-;
49,05
49,25
73,50 b c 73,13 c
83,:)
50,63 4 8 . 6 3
74,75 abc 75,63 abc
125
51,83
50,46
75,00 abc 76,13 ab
200
51,46
56,56
75,75 a b c 76,50 a
Control
50,92
75,58 abc
Average
51,52
55,Ol
74,75 A
75,35 A
LSD
8,26
8,63
TABLE 6.11 Pod yield per plant (g) e Pod yieldlha.
i
Pentecoste, 1996
1000
Pod yield per plant (g)
Pod yield/ha
(Kg/ha)
Pla&s/ha
40cm
St-km
40cm
80cm
1
74,38 abc
84,78 a
3524,85 d
3811,82 cd
83,j
79,95 ab
7 1,48 abcd
4471,72 abc
3943,44 cd
125
63,68 bcde
55,60 cdef
443 7,08 abc
427 1,98 abc
200
50,08 ef
40,50 f
4869,64 a
4144,12 bcd
Con trol
51.13 def
4744.63 ab
Average
67,02 A
63,09 .A
4325,82 A
4042,84 B
2 0 . 4 6

23
TABLE 6.12. Dry matter. Pentecoste, CearCBrasil, 1996.
1.000
40 dap 55 dap
7 0 tiap
piants/ha
40cm
80cm
40cm
80cm
40cm
80cm
62,5
45,4 c 49,l c 302,2 c 289,8 c
599,4 bc
532,4 c
83,3
59,4 bc 69,3 bc 321,9 c ‘361,7 bc
681,9 bc
676,8 bc
125
73,2 b c 84,6 b c 452,3 a b c 434,9 a b c
973,0 ab
934,8 bc
200
136,3 a 10:2,9 ab 625,7 a 596,9 ab
1368,5 a
1005,8 ab
Con troi
98,5 ab
604,3 ab
9 2 1,9 bc
Average
78,6 A
76,5 A
42.5,s A
420,8 A
905,7 A
787,5 A
LSD
45,6
245,3
408,s
TABELA 6.13. Leaf Area Index. Pentecoste, CearkBrasil, 1996.
1.000
40 dap 5
5 )

d
a
p
70 dlap
1
plants/ha
40cm
8Ocm
4 0 1 c
m
-
80cm
1 40cm
80cm
62,5
I,l c
1,3 c
2:,9 c
2,9 c
3,9 c d
3,2 d
83,3
1,5 bc
1,7 bc
3,,4 bc
3,2 bc
4,7 bcd
4,2 bcd
125
1,8 bc
2,1 bc
4,6 abc
4,3 abc
6,5 ab
5,5 bcd
200
3,6 a
2,4 b
6,3 a 5,2 ab
8,l a
6,3 bcd
-
-
-
-
-
-
-
Control
2,4 b
5,7 a
6,4 ab
Average
2 , 0 A
1,.9 A
$3 A
3,9 A
5,8 A
4,s B
LSD
191
2,3
2,4

21
TA.BELA 6.14 Light Interception (%). Pentecoste, Ceara-Brasil, 1996.
62,!3
42,l a
51,2 a
89,8
73,8
95,9
89,l
s3,:3
70,6 a
51,l a
94,3
79,7
97,9
95,2
125:
72,9 a
48,0 a
96,6
89,8
96,8
95,4
200'
70,3 a
60,6 a
97,8
96,7
97,8
96,7
Corntrol
81,7 a
96,5
96,5
-.
-
Average
64,0 A
52,7 A
94,6
85,O
97,0
94,1
-
1 .sn
40.9
TAIBLE 6.15 Crop Groth R (CGR) and Net Assimilate Ratio (NAR) . Pentecoste, Ceara-
Brasil, 1996.
-Goo
CGR (g/m2/dia )
NAR (g/m2/dia )
plamts/ha
40 a 55 dap
55 a 70 dap
40 a 55 dap
55 a 70 dap
40cm
80cm
4 0 c m 80cm 4 0 c m 80cm
40cm
80cm
-=
62,:;
17,l bc 16,O c
19,8
16,2
8,5
7,8
5,7
574
83,3
17,5 abc 19,5 abc
24,0
21,0 3 7,2
7,6
6,0
630
125'
25,3 abc 23,4 ab;
34,7
33,3
7,9
7;2
6,2 ’ ,
6,9
200
32,6 ab 30,8 abc
47,9
27,3
6,7
8,l
636
478
Control
33,7 a
21,2
873
4,0
-
: . .
-
Average
23,l A 22,4 A
31,6
24,5
7,6
7,7
6,l
538 -
LSD
16,3
7.W’eed control study
7.1 Material and methods
.4 field experiment was installed in Barreira Vermelha, about 80 km fi-om
Fortaleza on March 2 1, 1996, and harvested 96 days alter planting. The cultivar used was
PI 165317.
The plots had four rows 5 meter long, spaced of 0,6m x 0,l m. The two central
rows were harvest for yield evaluation.

The plots received fertilizer application as follows: 80 kg/ha of PA&; 30 kg/ha of
K#; and 20 kg/ha of N. The statistical design was a randnmized complete block with four
replications and 14 treatments.
The objective of the study was to evaluate the effect of herbicide application, on
weed control of peanut. The herbicides used and the dosage of application are summarized
in Table 7.1.
Table 7.1 Herbicide dosage treatments.
Herbicide
Dosage (kg/ha)
0 1
0 2
03
Trifluralin
098
176
2,4
Pendimethalin
0,58
1,16
1,74
Fenoxaprop-etil
0,12
0,24
0,36
AlachIor
1,65
3,30
4,9 1
In addition to the herbicide treatments, we had two control treatments. In the first
one, the weeds were removed mechanically (hoeing) in order to keep the plots free of
weeds. In the second control treatments there was neither chemical or mechaniced weed
control.
The herbicides were applied with a sprayer at constant pressure (40 pounds/inch*)
at a rate of 300 Vha.
7.Y.Results
Table 7.2 shows the dry matter of the weed plants present in the experimental
plots. The amount of weed biomass was decreased when, the highest herbicide dosage was
applied. Pendimethalin and Trifluralin were the most effective herbicides. Fenoxaprop-etil
showed the poorest weed control ability, since thc wecd biomass was similar to the
treatment where the plots were not hoed.
In the plots treated with Pendimethalin the plants showed the highest plant dry
,:::.
matter above ground as weil as plant height (Tables 7.3 and 7.4). Shelling percentage
and percentage of mature pods we:re not affected either by weed treatment or he:rbicide
dosage (Tables 7.5 and 7.6).
Pod yield was highest when Pendimethalin was sprayed to the plots (2153
Kg/ha), followed by Trifluralin (11704 kg/ha) and Alachlor application (1674 kg/ha).
Pendimethalin was the single herbicide that outyielded (24%) the contrai treatment
(mechanically hoed) where the plants were kept fiee of weeds. On the other hand, the
application of Fenoxaprop-etil yielded a negative result, since the plots treated with this
herbicide yielded less then the control “without hoeing”.
i:

Table 7.2 Dry weight of weeds @/plot)
Herbicide
Dosage
Average
-
-
0 1
0 2
03
Trifluralin
20,4
x7,7
13,3
17,l
Pendimethaiin
22;1
Il,6
7,9
13,9
Fenoxaprop-etil
31,7
38,9
39,9
36,8
Alac.hlor
18,8
34,5
17,2
23,5
With hoeing
Without hoeing
38,5
Average
23,3
25,7
19,6
Tab’le 7.3 Tops dry matter (g/plant)
Herbicide
Dosage
Average
01
0 2
03
Trifluralin
15,5
13,2
13,6
14,l
Pendimethalin
17,5
1,8,3
17,3..
17,7
Fenoxaprop-etil
16,3
1.1,4
12,8
13,5
Alachlol
12,4
93
16,2
12,9
M’+h hoeing
13,8
Without hoeing
13,6
Avirage
15,4
13,2
14,9
Table 7.4 Plant height (cm)
Herbicide
’ D o s a g e
Average
-
-
-
-
-
0 1
0 2
03
-
Trifluraiin
330
3 0 1
270
300
Pendimethalin
351
325
349
3 4 1
Feaoxaprop-etil
335
299
297
310
Alachlol
290
242
360
297
Wi th hoeing
226
Without hoeing
310
Ave:-ge
326
29 1
319

27
Table 7.5 Sheliing percentage (%)
Herbicide
Dosage
Average
01
02
03
Tri!luralin
66,9
66,7
60,5
64,7
Pendimethalin
66,6
57,4
61,S
6 1 . 9
Fenoxaprop-etii
66,s
6321
61,9
63,s
Alachlor
64,s
63,4
65,3
64.,5
With hoeing
58,7
Without hoeing
641,9
Average
66,2
62,7
62,4
.v
Table 7.6 Percentage of mature pods (%)
Herbicide
Dosage
Average
01
02
03
Trifluralin
87,2
90,I
74,s
8 4 , 0
Pendimethalin
84,6
84,s
87,5
85,6
Fenoxaprop-etil
82,s
85,9
SS,7
85,8
Alachlor
82,9
82,7
91,O
85,l
With hoeing
. .
84,6
Without hoeing
87,4
Average
84,4
86,9
X5,7
Table 7.7 Pod yield of the weed comrol experiment
Herbicide
Dosage
Average
0 1
0 2
03
Trrtluralin
1750
1834
1530
1704
Pendimethalin
1998
2160
2303
2153
Fenoxaprop-etil
1493
1403
1401
1432
Alachlor
1488
1 4 5 1
2084
1674
With hoeing
1741
Without hoeing
1496
Average
1682
1712
1829
These results recommend the use of Fenoxaprop-etil at a rate of 1,74 kg/ha, to
control effrciently the weeds in the peanut trop, under the conditions of this study.

28
Field experiments were carried out in Fortaleza, keara in order to accomplish the
objectives of the peanut breeding for drought resistance project (Project EEUSTD3,
C’ontract n”TS3-CT93-0216).
A genealogical selection essay was conducted in order to proceed the evaluation of
several plants which had been selected in the previous genealogical cycle.
Field experiments (short cycle breeding lines trial, short cycle cultivar tria1 and
variety adaptation trial) were developed in order to evaluate different peanut materials
under local rain fed conditions. Some of the materials studied performed better than the
c80ntrol cultivar, under the local rain fed conditions. The cultivars harvested with 110
days were more productive than the ones with short cycle (90 days). These results confkrn
previous data on peanut evaluation cultivars carried out under the same research program.
Studies on plant population and row arrangement, weed control and fertilizer
responses were also conducted.
Peanut yield
responded positively to narrow row arrangement, higher plant
populations and fertilizer application.
Pendimethalin and triffuralin were the two most effective herbicides controlling
werds in peanut trop. The plants experienced an increase in height when grown at higher
fk-tilizer application as well as higher plant population (Table 5.6). These resuhs reflects
the increase in competition for light, experienced by the plants as a result of less space and
larger plants.
The plants experienced an increase in height tihen grown at higher fertilizer
application as well as higher plant population (Table 5.6). These results reflects the
increase in competition for light, experienced by the plants as a result of less space and
larger plants.

ANNEXE

Note méthodologique :
La sélection récurrente appliquée à l’arachide
La sélection récurrente consiste, a partir d’une population de départ à variabilité génétique
large, en une succession de cycles de sélection, comprenant chacun une phase de choix des
meilleurs individus et une phase de brassage genétique où ils sont intercroisés. Elle présente 3
avantages majeurs : elle assure un progrès constant et prolongé en évitant les pertes de variabilité
intéressante ; elle augmente la fréquence des gènes favorables dans la population et elle multiplie
les recombinaisons, ce qui augmente la probabilité: de les réunir dans un même génotype. Lorsque
le niveau atteint est jugé sufhsant, chaque population peut être le point de départ d’une méthode
classique (,généalogique) de création variétale. Un préalable est la création de la population de
départ à large base génétique. Les géniteurs retenus sont des lignées fixées éloignées
génétiquement. Elles constituent les parents initiaux à un schéma de croisements en pyramide ou
en cercle, ce qui permet de multiplier le nombre de recombinaisons efficaces et de créer une
population d’individus aux génotypes équilibrés entre les diflérents parents de départ.
L’amélioration de l’adaptation à la sécheresse
L’adaptation à la sécheresse chez les plantes est un phénomène complexe mettant en jeu
de nombreux caractères physiologiques mais aussi phénologiques et morphologiques plus ou
moins corrélés dont il importe de vérifier s’ils disposent d’une variabilité génétique sufisante. Afin
de prendre en compte ces caractères liés à l’a.daptation à la sécheresse dans le processus de
sélectiaNn, on doit mettre au point des tests de criblage qui permettent de classer les génotypes
relativement au caractère considéré. Lorsque la pression de sélection appliquée sur un caractère
adaptatif particulier est intense, on aboutit à une perte de variabilité sur d’autres caractères qui
peuvent être des caractères adaptatifs différents ou des caractères agronomiques intéressants. Cet
appauvrissement de la variabilité aura des conséquences négatives sur l’intérêt agronomique des
l&rkes ainsi produites. Envisager de cumuler le maximum de bonnes expressions des caractères
d’adaptation à la sécheresse impose de multiplier le nombre de géniteurs d’où la nécessité d’un
travail de croisement important. La sélection récurrente est la méthode la plus efficace pour
sélectionner les caractères polygéniques à hérédité additive ou pour réaliser une sélection
multicritère. Elle permet aussi l’enrichissement du stock de gènes par des apports contrôlés de
variabilité génétique nouvelle en cours de processus, mais elle ne s’envisage qu’à long terme car
elle est lourde à mettre en oeuvre. A contrario, les méthodes classiques de création variétale ont
une portée limitée sur un caractère aussi polygénique que l’adaptation à la sécheresse du fait
qu’elles font intervenir un nombre réduit de géniteurs (2 ou 3) ce qui limite le nombre de gènes
favorables disponibles et restreint le nombre de recombinaisons possibles . Les lignées ainsi créées
Frésentent donc une certaine proximité génetique ce qui hypothèque les chances de réussite d’une
sélection dont l’objectif est la recherche d’une bonne balance interne des gènes. Ces méthodes
d.oivent être réservées aux cas où un très petit nombre de gènes entrent en jeu.

Le cas de l’arachide
La sélection récurrente est rarement utilisée pour améliorer l’arachide en raison des
difkultés liées au nombre d’hybridations manuelles nécessaires en l’absence de systèmes de
sterilité mâle génétique pour reconstituer à chaque cycle de sélection, la variabilité génétique
initiale. Au Sénégal, un tel programme d”amélioration a débuté en 1985 dans le cadre des projets
d’amélioration de 1’ adaptation à la sécheresse de l’arachide agréés et financés par l’Union
Européene (projets STD). Des études génétiques (diallèles) sur les difierents caractères
d’adaptation à la sécheresse ont été préalablement conduites à Bambey au cours de la première
phtase de ces projets. Elles ont montré l’existence d’une variabilité génétique chez l’arachide, la
prédominance d’efhets génétiques additifs et la dispersion des meilleures expressions chez les
difFérents géniteurs. Ces informations ont conduit à opter pour une sélection récurrente par test
de: familles d’autofécondation (Sl) à partir d’une population résultant du croisement pyramidal
entre 8 géniteurs choisis sur la base de leur bon comportement aux tests physiologiques ‘et d’une
bonne production au champ en conditions de sécheresse.
Une fois les principales caractéristiques agrophysiologiques d’adaptation de l’arachide à
la sécheresse précisées, les tests de sélection correspondants ont été mis au point. Ils ont pour
objectif de permettre le choix (ou criblage) des genotypes qui rentreront dans le cycle de brassage
genétique de la sélection récurrente. On a vérifié la valriabilité et la pertinence pour la sélection de
différents caractères d’adaptation grâke à l’étude approfondie d’une gamme de génotypes
d’origine sénégalaise. Différentes techniques d’étude de ces caractères ont été mises en oeuvre
au Portugal et au Sénégal. Les variabilités agrophysiologiques étudiées concernent :
- l’enracinement : longueur et volume racinaires ;
- les biomasses produites : MSR (masses sèches racinaires) et MSA (masses sèches
aeriennes) ;
- la régulation des pertes en eau : transpirati.on, conductance stomatique, contenu relatif
en eau (CRE) :
- Le potentiel hydrique foliaire ;
- la nhotosynthèse : capacité photosynthétique. photosynthèse nette instantanée (Pn) et
tolérance de l’appareil photosynthétique au déficit hydrique ;
- la tolérance des membranes protoplasmiques à la dessication : fuite d’électrolytes in vitro
sous PEG, dosages des lipides membrainaires en condition de déficit hydrique.
Le résultat de ces études (en pots et en rhizotrons), permettent d’avancer certains
principes pour l’amélioration des tests de criblage précoces (sur plantes jeunes) sur les critères
d-adaptation à la sécheresse de l’arachide. Les difkences entre régimes hydriques apparaissent
très précocement (dès les tous premiers jours de stress}, mais les diKérences variétales et surtout
les inter actions n’apparaissent bien qu’,au bout de 4 semaines de stress pour les CRE et pour les
potentiels hydriques, à partir de la deuxième semaine pour la photosynthèse et dès la première
semaine pour la transpiration. Ceci indique une bonne sensibilité de ces paramètres et donc
1e:ur intérêt pour les tests de criblage précoces. Lors d’un essai en rhizotrons, un choix de
quatre paramètres mesurés après 4 semaines de susuension d’arrosage (CREA,yJfol4, MSA et
MSR) a été opéré sur la base des effets et des interactions observés sur l’ensemble des variables
mesurées. A partir de ces 4 variables, on a pu obtenir une bonne définition des stratégies variétales
en matière d’adaptation à la sécheresse. En efl’et, l’analyse multivariée a montré que 85 % de la

.tiariabilité observée est expliquée par ces 4 variables. La représentation graphique de cette
,variabilité dans un plan a permis de définir des groupes de comportement variétal qui
correspondent bien aux observations agronomiques de terrain des variétés. La technique de
scriblage variétal précoce adoptée tient donc principalement compte du comportement

variktal relatif à ces quatre paramètres.
La sélection multicaractères pratiqu.ée à Bambey a été relayée par des sélections
,généaIogiques conduites par les différents partenaires du projet. Deux cycles de sélection
récurrente ont été réalisés à partir de la population initiale sur la base de l’amélioration des
‘;aractè:res agronomiques et des critères agrophysiologiques (système racinaire, transpiration et
résistance protoplasmique).
Des extractions de lignées par sélection généalogique ont été pratiquées dans les
~diiérentes localités à partir dupremier qxle de lapopulation. Dans tous les pays, cette sélection
a permis de créer des lignées supérieures au témoin local :
- au Burkina Faso : au moins 3 lignees (skie 21-B) se montrent régulièrement supérieures
au témoin en productivité et en qualité de graines depuis plusieurs saisons ;
- au Botswana : la lignée no 60 BS réalise des résultats significativement meilleurs que le
témoin dans la plupart des sites où elle a éte testée ;
- au Brésil : une dizaine de lignees se son.t montrées supérieures ou équivalents au témoin
pour la production de gousses et la plupart d’entre-elles possèdent de meilleures caractéristiques
technologiques ;
- au Sénégal, de nombreuses lignées se sont montrees équivalentes au témoin 55-437 mais
aucune ne l’a dépassé de façon significative.
Les sktions généaiogiques à partir de l,a ahxième populdio?~ (y2) en cours de sélection
récurrente ont fait l’objet de choix de pieds pour la suite des programmes en 1997. Au Sénégal,
près d’une soixantaine de lignées F5 issues de FF2 dépassent le témoin, Fleur 11 de plus de 10 %
en rendement gousses. Le même type de sélection, actuellement en F5, au Burkina Faso, a
également révélé en 1996, des lignées largement supérieures au témoin en production comme en
qualité de graines.
Le troisiGme cy& de s&çtion, actuellement en fin de brassage, sera disponible fin 1998
pour les partenaires afin de permettre une nouvelle série d’extraction de lignées par sélection
généalogique, si les moyens nous sont donnés (de conduire ce travail.
Nous exprimons nos remerciements à la Commission de l’Union Européenne (DG XII)
pour lie soutien financier, l’appui technique et les encouragements constants qu’elle nous a
apportés tout au long de la réalisation de ce programme.
J. Gautreau, D. Clavel
CIRAD-cA/IsRA
Septembre 1998