CIRAD 1.S.R.A Cultures annuelles Centre...
CIRAD
1.S.R.A
Cultures annuelles
Centre Nord Bassin Arachidier
Programme Oleoprotéagineux
Service ARASEC
Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de
l’arachide
Troisième rapport scientifique pour le contrat
No TS3* CT93-0216
D. Clavel
Juin 1997

TROISIEME RAPPORT SCIENTIFIQUE pour le CONTRAT
No TS3” CT93-0216
lier mai 1996 - 30 avril 1997
“Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de Yarachide” par D. Clavel
Ce rapport porte sur les activités de recherche menées en partenariat sous la responsabilité scientifique de lISlU
(Sénégal), pendant la troisième année d’exécutiou de ce contrat. Les partenaires associés sont les suivants :
- Bostwana : MABW-DAR / G. Mhlopi Mapharlyane
- Brésil : UFC-CCA Il? J. Tavora
- Burkina Faso : INERA / B. Zagre
-
France : CIRAD-CA / R. Schilling
- Portugal : EAN-DFV IM. Dos Cerr Matos
Les résultats de ces travaus seront portés à la connaissance des institutions membres de la CORAF.
La première partie du rapport fait la synthèse des di@erentes contributions selon un plan en 6 parties :
1) introduction
2) matériel et méthode
3) résultats
4) missions et congrès
5) publications
6) activités du prochain semestre
Les rapports détaillés de chaque partenaire figurent en annexe.
Troisième rapport scientifique pour le contrat No TS3* CT93-0216
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II Introduction
Rappel des principales actions conduites dans le cadre du projet :
-action 1 : création de varietés à cycle très court
-action 2 : obtention de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse
-action 3 : recherche sur la physiologie de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide
-action 4 : mise au point d’itinéraires techniques adaptés aux systèmes de culture
-action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination par Aspergillus flavus et sur la composition
en acides gras des graines
Les activités d’évaluation du matériel végétal à cycle court et très court ainsi que la sélection de variétés
physiologiquement adaptées à la sécheresse (action 1 et 2) ont concerné le Sénegal, le Burkina Faso, le Botswana et
le Brésil. Au Portugal, la recherche a porté sur l’étude de certaines modifications subcellulaires de réponse au déficit
hydrique sur des variétés sénégalaises (action 3). Des expérimentations concernant l’action 4 ont été conduites au
Botswanq au Sénégal et au Brésil. Enfin, les activités de recherche liées à la contamination par A. FIavus (action 5) ont
été poursuivies au Sénégal en collaboration avec le CIRAD de Montpellier/ France dont les divers services ont apporté
leur appui technique et assuré l’encadrement scientifique au sélectionneur détaché à 1’ISRA dans le cadre du projet.
II - Matériel et méthode
.UaterieI vegétal et sites d’expérimentation
Dans tous les pays du sud, le matériel végétal utilisé pour les essais variétaux au champ rentrant dans le cadre des
actions 1 et 2, est constitué par des génotypes à cycle court (< 105 j) issus des évaluations multilocales antérieures
et des programmes de sélection collaboratifs (lignées obtenues par sélection gé,néalogique à partir de la première et
de la deuxième population sénégalaise en cours de sélection récurrente). Dans certains essais, notamment au Botswana
et au Burkina Faso, des introductions de I’ICRISAT sont également évaluées. Au Botswana, les 5 essais réalisés ont
été conduits en multilocal sur 4 à 6 sites selon les essais (Sebele, Malahapye., Pandamatenga, Goodhope, Etsha et
tlukuntsi). Au Burkina Faso, deux des trois essais mis en place ont été conduits en bilocal : à Gampéla l centre, en
con’dition pluviométrique moyennement limitante et à Pobéf nord, en condition de fort déficit pluviométrique. Au
Sénégal et au Brésil, les activités de recherche concernant l’action +’ ont été conduites hors des stations principales (
Bambey / Sénégal et de Fortaleza /Brésil), dans des sites théoriquement plus exposés à a sécheresse. Au Botswana,
20 parcelles paysannes de 250 à 2000mz chacune et réparties dans trois régions arachidières (North East, Ngamiland
et Central’) ont fait l’objet d’un suivi technique. Enfin, les variétés testées au Sénégal dans le cadre de 1 ‘action 5 sonl:
des variétés sénégalaises adaptées à la sécheresse et des introductions spécifiques de 1’ICRISAT.
DispositiJS
Les dispositifs s&atistiques
utilisés sont des blocs complets totalement randomisés (Botswana, Burkina Faso et Sénégal)
ou des lattices 3X4 et 5X5 (Sénégal, Botswana et Brésil). Les essais de sélection concernant l’évaluation des lignées
extraites de la deuxième population en cours de sélection récurrente sont des essais en lignes à deux répétitions. Ils
concernent tous les partenaires du Sud. Au Sénégal, d’autres sélections sont conduites suivant le même dispositif à
partir de lignées (F5 à FS) issues des difFérerus programmes de rétrocroisements (BC). Par ailleurs, dans ce même pays,
un test agro-physiologique
au champ en condition d’alimentation hydrique contrôlée suivant un dispositif en split-plot
a été conduit.
Les expérimentations de type densité X fumure conduites dans le cadre de l’action 4 au Brésil et au Sénégal, étaient
des essais factoriels.
Le test variétal implanté au Sénégal dans le cadre de 1 action 5 était disposé en split-plot et conduit en bilocal sur deux
dates de semis : 48 échantillons variétaux provenant de cet essai ont fait l’objet d’extraction et d’analyse pour la
compositions en acides gras des graines au CIRADI France.
Au Portugal, dans le cadre de 1 ‘action 3, des plantes âgées de 2 mois 9 constituées par quatre variétés sénégalaises (57-
422 et 73-30 / idéotypes d’adaptation, ainsi que GC 8-35 et Fleur 11 /nouvelles variétés en cours de vugarisation),
ont
été soumises en serre à trois conditions de déficit hydrique par suspension d’arrosage : témoin bien arrose (C), stress
hydrique moyen (MDS) et stress hydrique sévère (SDS). On s’est intéressé à l’action de la sécheresse sur l’activité
métabolique des plantes : effet du déficit hydrique sur la composition en acyl-lipides et en caroténoides des membranes
chloroplastiques et sur certains transporteurs de la chaîne de transport des électrons (CTE) de la photosynthèse.
Troisième rapport scientifîq~e pu le contrat N” TS3* CT93-0216
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III - Résultats
Action I et 2 : création de variétés à cycle très court et de variétés playsiologiquement adaptées à la
sécheresse
Au Sénégal, l’hivernage 1996 a été particulièrement déficitaire en pluie sur l’ensemble de la zone d’intervention. La
station de Bambey a reçu moins de 356.5 mm. Cependant, grâce à un début de d’hivernage relativement précoce et à
une bonne répartition des pluies, les rendements ont été satisfaisants surtout pour les variétés les plus précoces.
Evaluations variétales
Parmi les variétés de 80 jours, six variétés dépassent une tonne à l’hectare en gousses et les rendements en fanes, SIS
être excellents, avoisinent ou dépassent 3 tonnes à l’hectare. Ces variétés sont des lignées issues du deuxième
rétrocroisement
entre 55-437 et Chiw ( 55-21,55-29,55-27
et 55-2 15) présentes pour la première fois, en 1996, en
essai variétal statistique. Les variétés 55-138 et 55-l 14 wnfûment leur valeur par rapport à GC 8-35 sans toutefois
atteindre le niveau des variétés précédentes.Un
semis relativement précoce et la bonne répartition des pluies expliquent
ces performances. En effet, le déficit hydrique du début du cycle a permis la mise en place précoce d’un système
racinaire performant. Le déficit du mois de septembre a, en revanche. pénalisé la maturation des gousses et les
cuefficients au décorticage. Les variétés ayant un cycle très court, elles ont pu être réwltées avant que le déficit hydrique
trtls fort du mois d’octobre ne puisse réduire excessivement la qualité de la production. Le mécanisme d’esquive de la
sécheresse, permis par la précocité, a parfaitement opéré cette année.
Les variétés de 90 jours, 55-113 et Fleur 1 1 > conlkment leurs valeurs sur le plan de la productivité, ces deux variétés
se montrent les plus stables en rendement d’une campagne sur l’autre. Cependant, cette année, leurs rendements sont
à peine supérieurs à ceux des meilleures variétés de 80 jours. La variété du Botswana, S46, se montre également
regulkre sur le poids de gousses mais sa production de fanes apparait faible. Les variétés 55- 113 et S46 ne présentent
pas de graines aussi grosses que Fleur 11 ni, par conséquent, de faiblesses particulières sur la maturité, les rendements
Tout-Venant et Semences qui constituent les défauts de Fleur 11.
F’ar ailleurs, les tailles de graines, les niveaux de précocité et les rendements au decorticage
observés sur les nouvelles
lignées de 90j. de type 57- 1 (sélections généalogiques à partir du premier BC de 55-437 sur 57-422 pour la réduction
de la taille de graines de 57-422) sont satisfaisants, on devra tester leur productivité car un mélange de graines n’a pas
permis de conclure sur ce point cette année.
Sdections
Les essais de sélection généalogique de lignées issues des programmes de rétrocroisement pour la précocité
(rdtrocroisements de Chiw sur 55-437 et sur 73-30) et pour la réduction de la taille de graines de 57-422
(,r&nxroisement
de 55-437 sur 57-422) ont permis de choisir des lignées F6 qui rentreront en essais variétaux à partir
de 1997 et de choisir les plantes F3 qui seront testés en pieds-lignes en 1997(poursuite
de la sélection généalogique).
Les sélections généalogiques à partir de la Premiere et de la deuxième population (P2) en cours de sélection récurrente
ont également fait l’objet de choix de pieds pour la suite des programmes en 1997, soit en évaluation variétale, pour
:les lignées stabilisées, soit en sélection généalogique pour les lignées non fixées. On a notamment choisi près d’une
centaine de lignées F4 issues de P2 qui dépassent le témoin de plus de 10% en rendement gousses.
Essai agro-physiologique
au champ
Cet essai a été conduit en wlIaboration avec le CERAAS (Centre d’Etude Régional pour 1’Amélioration
de 1’ Adaptation
a la Sécheresse). Il a pour objectif d’évaluer et de comparer les performances agronomiques et physiologiques de six
génotypes (trois nouvelles variétés et trois témoins) en conditions d’alimentation hydrique contrôlées au champ.
Les mesures physiologiques ont concerné le suivi de la CRE, de la conductance stomatique et de la transpiration. Ces
mesures sont complétées par un suivi hebdomadaire de la couverture du sol au LAI 2000 et de l’état hydrique du sol.
Le traitement de ces données est en COUTS.
Sur le plan agronomique, les variétés les plus productives tant en conditions de bonne alimentation hydrique qu’en
conditions défavorables, sont Fleur 11 et 55- 138. La variété 55-437 fait les plus mauvais rendements en gousses dans
les deux situations. Les 3 autres variétés ont des comportements intermédiaires. Des intéractions variété X régime
hydrique existent pour le rendement en fanes, et toutes les caractéristiques technologiques à l’exception du rendement
au décorticage sur graines triées. L’effet différencié du régime hydrique sur les rendements en fanes est à l’avantage
de 55-437 qui est peu pénalisé par la sécheresse sur ce point. L’interaction relevée sur les caractéristiques
technologiques défavorise Fleur 11 alors qu’elle avantage globalement les variétés plus précoces ( 80 jours).
Cet essai confie donc que, Fleur 11, dans sa forme actuelle à grosses gousses, doit être réservée pour les zones les
plus arrosées du centre du Bassin Arachidier du fait de l’action défavorable de la sécheresse sur la qualité de la récolte.
Troisième rapport scientique pour le contrat No TS3* CT93-0216
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Le cinquième et dernier rétrocroisement de 55-437 sur 57-422 a été réalisé. Les 100 croisements mdnuels efIectués
ont abouti à la production de 55 gousses hybrides. Le programme sera poursuivi pendant 4 gkné$ations jusqu’à
stabilisation des liguées.
Les croisements de recombinaison
pour la 3” population ont concerné 114 du programme total, soient lb0 hybridations
manuelles. A la fm de ce programme, prévue en hivernage 1997, les 44 entrées seront recombiuées par $ercroisem#ents
pour former la troisième population issue de la sklection récurrente
I
Au Botswana, I’essai 1 concernait lesvariétésvulgarisables . Les lignées-soeurs S45/ S46 d’une part et !C;C%35/ GC8-
13. d’autre part, ont été testées individuellement et en mélange. 011 n’a pas relevé de différences signi@atives
entre les
variétés pour le rendement en gousses. Les varié.tés testées en composite font en général des résultat intermédiaires
entre les deux lignées constitutives. L’analyse inter-site confkme les observations réalisées à l’intérie 6 de chaque site
à savoir :
- les variétés sont équivalentes pour la production,
- GC 8-35 se montre la plus précoce,
- Fleur 11 montre des problèmes de levée et donc de peublement à la récolte.
L’essai 2, constitué par des variétés précoces de I’ICRISAT, n’a pas permis de mettre en évide& de différences
significatives pour la production de gousses. La production de fanes, en revanche, est différente sel& les variétés et
selon les sites. Cette dernière> ainsi que la précocité de floraison (dans une moindre mesure), est appartk très fortement
influencée par l’environnement ce qui rend, apriori, la sélection diflïcile pour ce caractère.
1
L’essai 3 était constitué par les lignées sélectionnées pour la précocité et la dormante. Les variétés festées n’ont pas
montré de différence iutra-site ni inter-sites pour le rendement en gousses. La production de fanes est, en revanche,
fortement difIërencike dans l’anayse intra-site comme dans la l’analyse inter-site. Ce n’est pas le cas @our la précocité
de floraison qui varie seulement selon les sites. Des interactions ont été mises en évidence pour to$s les caractères
meswés. Certaines entrées, notamment la liguée N”88084/5/2 1, ont néanmoins été repérées pour leur bbune production
à 100 jours associées à un bon coeffkient au décorticage.
L’essai 4. constitué par les créations variétales conjointes Botswana-Sénégal. a montré un rendement
aven elevé dans
tous les sites (la moyenne des rendements des lignées est en gknéral supérieure à la performance d
témoin), sauf à
f
Sebele. Dans ce site. les mauvais rendements sont dus au déficit pluviométrique, cependant t utes les entrées
apparaissent nettement plus productives que le .témoiu Sellie. Ces résultats témoignent de l’iutérét /Y/ du bon niveau
d’adaptation générale de ce matériel. La lignée N” 60 BS, en particulier, s’est montrée significativeme&
meilleure pour
le rendement en gousses dans 2 sites sur 4 et confirme sa valeur dans l’analyse inter-site. Les autre$ caractéristiques
de cette lignée, notamment le rendement en fanes et la taille des gaines. sont également à un très bdn. niveau.
L’essai 5, constitué par des lignées tolérantes à la sécheresse de I’ICRISAT a également révélé du m&riel intéressant
dans c&ains sites notamment les lignées ICGC 90 114 et 87386 à Mahalapye et à Goodhope. La lignée: 90 114 confirme
ses résultats dans l’analyse inter-site, elle est également remarquable par sa taille de graine trtjs élevée et son bon
rendement au décorticage.
Au Burkina Faso, comme au Sénégal, la pluviométrie a été déficitaire. Les essais de Gampéla, au dentre, n’ont reçu
que 500 mm d’eau environ et ceux de Pobé, au nord, à peine plus de 300mm. L’essai de variétés prékes originaires
de I’ISRA et de I’ICRISAT, mis en place à Gampéla a permis de distinguer la lignée ICGS 26 (ICRISAT) et la lignée
récemment introduite du Sénégal, 55- 114, pour le rendement en gousses. Cependant pour la taille de graine. Fleur 11
et SRl-4 font les meilleurs résultats.
L’essai de variétés ICRISAT tolérantes à la sécheresse s’est montré faiblement discriminant à PJampéla pour le
rendement en gousses. En revanche, cet essai dBérencie clairement les variétés sur le rendemeut en fanes. Deus
numéros (110 et 116) se distinguent par un bon poids de faneq associé à un bon rendement en goulses et à une belle
taille de graines ce qui laisse présager des possibiltés intéressantes d’utilisation mixte : huilerie-confiierie. A Pobé, au
contraire. où le même essai a été conduit, c’est le rendement en fanes qui est peu discriminant. D*ans Ce site. fortement
touché par la sécheresse, on remarque néanmoins que 3 numéros (104, 114 et 12 1) associent de bobs rendements en
gousses et en fanes et une taille de graine supérieure à 40 grammes au 100 graines.
L’essai de liguées ISRA/ INERA issues de la première population sénégalaise en cours de sélection
‘ourrenie, n’a été
significatif qu’à Gampéla car la sécheresse à Pobé a entrainé un manque de précision dans les résult ts de rendements
en gousses et fanes (CVs très élevés). Les 3 ligné~es 2 1 B-3,2 1 1 %- 10 et 2 1 B-9 sont remarquables à $almpéla car elles
associent de bons rendements en gousses et en fanes, une bonne maturité et une taille de gousse supérieure à 45
grammes aux 100 gousses. Il s’agit là d’une confirmation
des résultats obtenus en 1995.
1
Les familles F5 sélectionnées à partir de la deuxième population ISRA dans l’objectif de
ivre la sélection
généalogique entreprise depuis 1995, apparaissent très prometteuses au regard des résultats
gousses par pied, les taux de maturités et la taille des graines.
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Au Brésil. les essais rentrant dans le cadre des actions 1 et 2 ont été conduits à Fortaleza.
La sélection généalogique à partir de la deuxième population ISRA a été réalisée eu contre-saison sous irrigation. Les
200 meilleures plantes ont été choisies en vue du prochain cycle de sélection.
L’evaluation variétale a eu lieu en saison des pluies dans des conditions pluviométriques satisfaisantes (environ
8OOmm). Un essai constitué par 24 lignées faées créees à partir de la première population ISRA a permis de repérer
10 lignees supérieures ou équivalentes au témoin pour la production de gousses. A. noter que la plupart de ces lignées
dépassent le témoin pour le weffrcient au décorticage avec une taille de graines sensiblement équivalente.
LJu essai de variétés précoces conduit à Fortaleza a permis de confhmer l’intérêt de la variété introduite du Botstvana
ICGS 3 1.
Un essai d’adaptation variétale contenant des matériels de cycle compris entre 90 et 110 jours a confiié la valeur de
la variété sénégalaise de 110 jours, 73-33 (152 % du témoin).
Action 3 : recherche sur la physiologie de 1 ‘adaptation à la sécheresse de l’arachide
Les recherches ont été conduites au Portugal sur des variétés sénégalaises également utilisées dans les autres pays. Les
études ont porté sur les mécanismes biochimiques qui sous tendent les observations précédemment réalisées
sur des
disques foliaires d’arachide mis en présence d’osmoticum (PEG) simulant un déficit hydrique. Les différents cultivars
expkimentés antérieurement au Sénégal et au Portugal, selon cette méthode, ont montré des différences
de sensibilité
membranaires lorsqu’on fait augmenter la pression osmotique du milieu par application de PEG. Sur ces memes
cultivars, on a observé. en 1996, la composition des membranes en acyl-lipides et en caroténoides après application
de 3 niveaux de déficit hydriques.
L>a quantité totale d’acyl-lipides des thylacoides décroit généralement quand le stress augmente pour toutes les variétés.
On observe cependant une remontée des valeurs très significative sur Fleur 11 en condition de stress moyen (IvIDS)
et une remontée assez marquée chez GC 8-35 en condition de stress sévère (SDS). La remontée sur Fleur 11 est
principalement due une tres importante augmentation du MGDG. Ces quantités d’acyl-lipides décroissent, en revanche,
graduellement pour 57-422 et on observe une légère remontée en SDS pour 73-30. Les différences intervariétales
observées sur la quantité totale s’observent également sur toutes les classes d’ac:yl-lipides individuelles.
Gn considère généralement que plus la variété est résistante moins les lipides membranaires sont dégradés. La bonne
résistance protoplasmique sous PEG observée antérieurement sur 57-422 est peut être en liaison avec cette lente
dégradation. Car, on observe par ailleurs que Fleur 11 - caractérisée par des dégâts membranaires importants quand
on applique la PEG correspondant à un déficit sévère - présente le taus le plus bas d’acyl-lipides.
De la même manière que pour les acyl-lipides. on observe une baisse des quantités moyennes des caroténoides quand
le déficit augmente chez tous les génotypes. En ce qui concerne 73-30 et Fleur 11 cette baisse est globalement plus
marquét: en MDS qu’en SDS. Mais, contrairement aux acyl-lipides, les classes de caroténoides varient di@éremment
selon les génotypes en fonction du type de déficit.
Les résultats concernant les transporteurs de la CTE de la photosynthèse montrent que le le pool de quinones n’est
tiecté que sur 57-422 et GC 8-35 en MDS alors que ce taux augmente nettement chez Fleur 11 et un peu moins chez
73-30. Le taux baisse nettement en SDS chez tous les cultivars. Les effets sur les citochromes b559 sont moins marqués
chez Fleur 11 et 57-422 en SDS, que chez les 2 autres cultuvars. Les citochromes b563 et f opèrent une remonté en
MOS chez tous les génotypes. Cependant le taux le plus stable est celui de 57-422. Ce résultat est à mettre en relation
avec la tolérance de la capacité photosynthétique observé sur 57-422 au début d’un cycle de sécheresse (Lauriano ef
tzl 1997)
Le résultats les plus intéressants nous paraissent être 1’ observation des variations des taux des acyl-lipides car la non
dégradation de ces composes a déjà été mise en évidence chez d’autres végétaux ( en particulier le MGDG pour le
.niébé) en relation avec la résistance membranaire.
1,~s diflërents résulats agro-physiologiques acquis au Sénégal et au Portugal nous, autorisent à émmettre des hypothèses
sérieuses sur les bases agro-physiologiques du bon comportement de la variété Fleur 11 en condition de déficit
hydrique, à savoir :
- tolérance membranaire en condition de stress moyen,
- bonne effkience de l’utilisation de l’eau,
- floraisons précoces et groupées,
- qstème racinaire peformant,
- régulation stomatique permettant le maintien de la phosynbthèse eu condition de déficit hydrique.
Troisième rapport scientifique pour le contrat N” TS3* CT93-0216
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.4ction 4 : mise au point d’itinéraires techniques adaptés aux systèmes de culture
,4u Sénégal. cette activité a consisté en un essai variétal multilocal en champs paysans conduits en 4 sites dans la zone
nord du Bassin arachidier (département de Kébémer) et en un essai factoriel “densité x fumure” conduit sur le point
d’essai de Thihnakha sur la variété vulgarisable, GC 8-35.
L’essai variétal était constitué par 4 variétés (55-437,55-l 14, Gs 8-35 et Fleur 11). Les résultats téploignent du fait
que la pluviométrie de cette région est non seulement irrégulière d’une année sur l’autre mais d’une localité à l’autre.
Sur les quatre localités, deux ont bénéficié d’une pluie et d’un semis précoce, soit trois semaines avant les autres sites.
Dans ces deux sites, la pluviométrie a été plutôt bonne pour la région (voisine de 400 mm) et très bien répartie dans
l’un des sites (Pakhi Kébé) ce qui a pamis une récolte à 90 jours et des rendements moyens en gousses, supérieurs d’au
moins 50% à ceux de Bambey. Dans un des sites, en revanche, des conditions d’extrème sécheresse (160mm de pluie
utiles) ont totalement annulé la récolte de gousses.
Sur le plan variété l’intérêt de Fleur 11 est confn-mé concernant le rendement en gousses quelles que ‘soient les dates
de semis et la pltiométrie, par rapport à GC 8-35 et 55-437. La nouvelle variété de 80 jours, 55-l 14 est comparable
à Fleur 11 dans deux essais sur trois sur le rendement en gousses et supérieure en fanes dans I’essbi le moins bien
arrosé. 55-I 14 possède, en outre, de meilleures caractéristiques technologiques que Fleur 11 quelles que soient les
conditions de sécheresse.
:La très nette supkriorité de Fleur 11 en gousses observée dans à Pal& Kébé, dans de bonnes conditions d’alimentation
hydrique, tient à plusieurs facteurs : ses meilleures potentialités de rendement et sa bonne tolérance’ à la sécheresse.
Cette supériorité doit cependant être relativisée par un peuplement avantageux à la récolte (accidentel), des niveaux de
maturité et des rendements au décorticage inférieurs à ceux des autres variétés. Fleur 11 confnme qu’elle est capable
de maintenir une production honorable en condition de fort déficit hydrique ou d’extérioriser une trks bonne production
de gousses quand les conditions phwiométriques
sont bonnes. En revanche. ses qualités technologiques sont nettement
diminuées en conditions de sécheresse ce qui pénalise la qualitd de la récolte et accroit les risques ekourrus par les
populations et les animaux au niveau de l’aflatoxine.
L’essai densité X fkmure sw C!i 8-35 indique que. même en condition de fort déficit hydrique, la variété GC 8-35 peut
‘être cultivée à 250 000 pieds/ha (40cm X 1Ocm). Sa production de fanes notamment, qui constitue le principal défaut
de cette variété, s’en trouve significativement améliorée. Ce résultat vient confiier les tendances obbervées dans les
essais antérieurs dont l’imprécision avait limité les conclusions.
On observe une absence de réponse à la fumure qui est probablement due aux facteurs limitants dk milieu ou à la
faiblesse du niveau maximal de fknure testé (5-15-9 sous forme deNPK 6 20 12), ce niveau de fertilisaiion correspond
néanmoins à une dose économiquement accessible par certains paysans. Cependant, nous devrons tester des doses
supérieures d’engrais complet afin de vérifier si les facteurs du milieu (pluviométrie et fertilité des sols en particulier)
limitent la progression des rendements lorsque de la filmure minérale complète est appliquée.
Au Botswana, le suivi de 20 parcelles paysannes emblavées avec les nouvelles variétés vulgarisab!es,
a révélé que
dans l’ensemble les paysans ont assez bien respecté les recommandations techniques de la recherche en tiatière de dates
de semis et de désherbage. Cela s’est traduit par une production moyenne doublée par rapport au rdndement moyen
national qui est extrèmement faible (de l’ordre de 250-300kg/ha). Le desherbage est en général correctement réalisé
mais la densité de peuplement à la récolte demeure faible notamment dans la région de Etsha (Ngamiltid). Sur le plan
variétal, la variété Fleur 11 a montré le meilleur rendement dans deux régions sur 3 mais le moins bon dans la région
centrale.
Au Brésil, l’action 4 a été conduit à Barreira Vermelha dans des conditions de déficit hydrique (moi& de 500 mm de
pluie). Sur l’essai densité X fümure, on a observé une bonne réponse à l’engrais complet et à l’accroiss$ment
de densité
sur la variété temoin PI 165317 : le plus haut niveau de fertilisation testé (30-160-60) associé à la p ius haute densité
(222 000 piedsiha) a permis une augmentation de près de 80% en rendement par rapport aux niveauA de densité et de
fùmure les plus faibles.
Un essai comparant différents arrangements spatiaux du semis a permis de confkmer la
l’augmentation de densité. Par rapport à un espacement de SOcm, un espacement de 40cm entre
densité comprise entre 125 et 200 000 pieds/ha permet une augmentation de la production de mati
et fanes) d’autant plus importante que la densité esi élevée. Pour la production de gousses égalem
les lignes de 40 cm est largement préférable à un. espacement dc 80 cm, pour une même densité
à 83 000 piedsma : l’kcartement
faible permet une augmentation moyenne de rendement de 1
de 50 % sans
conséquence négative sur la qualité de la récolte (maturité des gousses et caractéristiques techn
Un test d’effkacité d’herbicide a conclu à la supériorité des matières actives, pendimethaline et
moindre mesure toutefois pour la trifuraline.
/
Troisième rapport scientitïque pour le contrat No TS3* CT93-02 16
j
P a g e 7

Acfion 5 : effd de la sécheresse sur la contamination par A. flavus et la composition en acides gras des
graines d’arachide
Cette action concerne le Sénégal et la France.
L’ essai conduit au Sénégal avait pour but d’observer le niveau de contamination par A. flavus et l’aflatoxine en pré-
recolte et en post-récolte ainsi que l’évolution du ratio acide oléique / acide linoléique sur une gamme variétale (variétés
s&egalaises et introductions spécifiques) soumise à des conditions pluviométriques di@érentes (décalage de semis de
2. semaines par rapport à la date optimale). Douze variétés dont six variétés créees à Bambey pour l’adaptation à la
skheresse et six introductions de I’ICRISAT plus ou moins résistantes à l’aflatoxiue, ont été testées dans deux localités
(Bambey et Nioro). Les analyses prévues concerneront, comme l’année passée, le niveau d’infestation naturelle par A.
jlaws, le niveau de contamination par l’afIatoxine (en collaboration avec l’ITA/Dakar ) en conditions de contamination
artificielle et l’analyse de la composition en acides gras des graines (CIRAD-CA/ Montpellier). Seuls les résultats
agronomiques et ceux des acides gras sont reportés ici.
A Bambey, les résultats sont paradoxalement un peu meilleurs sur la deuxième date de semis que sur la Premiere du
fait de l’implantation de la première date sur un terrain dégradé et peu filtrant. Cette amélioration est très sensible sur
les caractéristiques technologiques, un peu moins sur les niveaux de maturité et les rendements. Toutefois, les
interactious observées indiquent que les douze variétés réagissent différemment au déficit hydrique. Les niveaux de
rendement de l’essai de Nioro sont plus logiques. En effet, une baisse significative des rendements est intervenue en
dcuxieme date de semis. Cependant, la forte sécheresse de fin de cycle de Nioro n’a même pas permis aux varietés de
8U jours d’esquiver la période de sécheresse terminale en deuxième date. On n’observe pas d’effet “date de semis” sur
les taux de maturite et de décorticage à Nioro, seul l’effet variétal est significatif sur ces critères sans doute parce que
le deficit hydrique marqué a fortement pénalisé la maturation dès la première date (les valeurs sont très faibles sur ces
critères).
Composition en acides gras des graines (CIRAD LFrance)
Les niveaux moyens des acides oléique et linoléique (qui constituent 75 % des acides gras totaux) sont stables quels
que soient les sites et les dates de semis : les pourcentages en acide oléique varient entre 46,3 et 48,3% et ceux en acide
hnoléique varient entre 28,5 et 29,7%. On note que la bonne corrélation négative généralement observée entre le ratio
WI.. et l’indice diode est vérifiée mais elle est plus faible sauf à Nioro en première date que dans les trois autres
situations. Les ratio OiL sont en légère augmentation en deuxième date de semis dans les deux sites : on passe de 159
en Premiere date à 1,69 en deuxième date à Bambey et de 1.59 à 1,63 à Nioro. Mais la relative stabilité de ce ratio
traduit des sihiations assez différenciées selon les génotypes. Etant donné que les résultats agronomiques sont peu
différents entre la première et la deuxième d.ate de semis à Bambey, nous fonderons les premières conclusions
variétales en matière d’évolution du ratio en conditions de déficit hydrique de fin de cycle, sur les résultats de Nioro.
Dans cette localité, les ratio O/L sont nettement augmentés (+ de 10%) pour 4 variétés (GC8-35, SRI-4 et U4-47-7
et 55337). ce ratio est sensiblement diminué (i- de 8%) pour 3 génotypes (ICGV 87 110, Fleur 11 et EC 76446). Les
autres variétés présentent des ratio relativement stables. La corrélation entre la variation du ratio et celle de l’indice
d’iode en condition de sécheresse de fin de cycle est significative mais relativement faible (0,62) à Nioro, elle n’est pas
significative à Bambey.
Les niveaux de contamination naturelle en A.jlavus ne sont pas encore connus (expérimentation en cours) pour ces
differentes variétés on ne peut donc pas conclure sur la représentativité de la variation du ratio comme indicateur de la
tolérance. Cependant on sait a priori que 55-437 et U4-47-7 sont des variétés tolérantes alors que EC 76446 et Fleur
11 sont sensibles. Ces résultats tendraient donc à conkner la valeur du critère ‘?ariation du ratio” comme indicateur
de tolérance à l’aflatoxine conformément aux observations de 1996.
IV . Missions et congrés
Madame D. Clavel (Sénégal) et Monsieur B. Zagre (Burkina Faso) ont participé au “Cinquième atelier sur
l’arachide en Afiique de l’Ouest et du Centre”, organise par l’ICRISAT, la CORAF et le Peanut CRSP à Accra / Ghana,
18-2 1 novembre 1996.
Madame D. Clavel (Sénégal) a participé à la préparation du premier atelier “Base-Centre Arachide” organisé
conjointement avec le CERAAS (Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse) qui
s’est tenu à Bambey du 17 au 20 décembre sur le thème “ L’arachide cultivée en zone sèche . Stratégies et méthodes
d’amélioration de l’adaptation à la sécheresse “.
Troisième rapport scientifique pour le contrat N” TS3 * CT93-0216
Page 8

Monsieur B. Zagre (Burkina Faso) a bénéficié d’un stage de un mois à I’ICRISAT de Niamey [(Niger) sur les
techniques de croisement sur l’arachide.
L’équipe du Portugal a présenté ses travaux lors de deux congrès : le 10” FESPP qui s’est déroule à if1orence (Italie)
du 9 au 13 septembre 1996 et le 10 e Congresso National de Bioquimica qui s’est tenu à Braga (Portu da,l) du 31110 au
02/11, 1996.
V . Publications
Clavel D. 1996. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide :
- deuxième rapport scientifique annuel pour le contrat TS3 * CT-93-02 16. Période mai 1995 à avril 1996.8~
+ annexes.
- rapport semestriel d’activités pour le contrat TS3* CT-93-0216. Période de mai à octc lbre 1996. 3p +
annexes.
Clavel D. 1996. Etude des relations entre certains indicateurs de résistance à l’aflatoxiue en pré-récolte ur des variétés
d’arachide présentant des niveaux différents de résistance à la sécheresse. Communication présent1
au cinquième
atelier sur l’arachide en Afrique de l’Ouest et du Centre. ICRlSAT/CORAF/ Peanut CRSP. Accra
Ghana). 18-2 1
novembre 1996.8 pages.
Clavel D. 1996. L’adaptation génétique de l’arachide face à la sécheresse. Critères et méthod
; de sélection.
Commuuication présentee à l’atelier “Base-Centre Arachide” CORAFI CERAAS . Bambey (Sénégal),
l-20 décembre
1996 .9 pages.
CIaveI D. 1996. Fiches techniques:
- évaluation des rendements et analyse technologique sur arachide,
- pratique de l’hybridation manuelle sur arachide,
diffus& aux participants de 1’Atelier “Base-Centre Arachide”’ CORAF/ CERAAS. Bambey (Sénég,al ), ::17-20 décembre
1996.
Clavel D., N’Doge 0. 1997. Note sur la carte variétale de l’arachide au Sénégal. Présentée à B; dbey (Sénégal) à
l’occasion de la visite de la commission du développement rural de l’Assemblée Nationale. Bantbk :y (Sénégal). 15
janvier 1997.6 pages + Annexes.
N’Doye O., Clavel D. 1997. Note sur la problématique de l’arachide de bouche au Sénégal. Pr é$l entée à Bambey
(Sénégal) à l’occasion de la visite de la commission du développement rural de l’Assemblée b dtionale. Bambey
(Sénégal), 15 janvier 1997.3 pages .
Matos M. C. 1996. Deuxième rapport scientifique annuel pour le contrat N” TS3* CT93-0216.
!riode mai 1995
à avril 1996. 13 p.
Lauriano J.A., de Carvalho C. A. A., Quartin M.V.A.L, Ramalho J.D.C., Lidon F. C., M r& os M. C. 1996.
Drought effects on thylakoidal acyl lipids composition of peanut (Arachis hypoguea L.). Poste] ‘I Irésenté a u loti
FESPP, Florence (Italie), 9- 13 septembre 1996.
Lauriano J.A., de Carvalho C.A.A., Lidon F.C., Matos M.C. 1996. Peanut (Arachis h,vpu,ga eb L.) carotenoids
biosyntesis under drought conditions. Poster présenté au 1 (yerne Congresso National de Bioquimica, ,B‘raga (Portugal),
31/10-02/11, 1996.
Lauriano J.A., Campos P.S., Ramalho J.D.C., Lidon F. C., Guedes M.E., Matos M. C. 1997 ,./F‘artial decline of
Arachis hypogueu L. photosynthesis triggered by drought stress. Photosynthetica 33 (1) : 81-90.
Tavora J.A.F. 1996. Deuxième rapport scientifique annuel pour le contrat No TS3* CT93-0216. $1’ Si-iode mai 1995
àavril 1996.11~.
Troisième rapport scientifique pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 9

tigré B., Baha D. 1996. Deuxième rapport scientifique annuel pour le contrat N” TS3* CT93-02 16. Période mai
1995 h avril 1996. llp.
Zagré B., Balma D., Cattan P. 1996. Synthèse des résultats de la recherche au Burkina Faso en améhoration
variétale et en agronomie de l’arachide. Résumé de la communication présentée au “Cinquième atelier sur l’arachide
eu Afrique de l’Ouest et du Centre”, ICRISAT/ CORAF / Peanut CRSP. Accra (Ghana), 18-21 novembre 1996. 3p.
VI . Activités du prochain semestre
Au Sénégal, les activités de contre-saison 1997 seront constituées par des multiplications, le deuxième quart
des croisements de tecombinaison de la troisième population et un test physiologique en rhizotrons des variétés testées
lors du test agro-physiologique au champ de l’hivernage 1996. Pour la campagne 1997, les activités concernant la
création et l’évaluation variétale en station et l’evaluation multilocale se poursuivront suivant le schéma habituel. L’
activite sur les relations ‘entre l’adaptation à la sécheresse et la résistance à l’aflatoxine sera centrée sur des travaux de
laboratoire : analyses des graines des essais au champ 1996 avec. l’appui du CIRAD-CA et de I’ITA (Institut de
technologie alimentaire)/ Dakar pour les analyses d’aflatoxiue en HPLC.
Au Brésil, au Botswana et au Burkina Faso, les activités de sélection et d’évaluation variétale (action 1 et
2) suivront leur cours en fonction des résultats obtenus en 1996. Un essai variétal de nouvelles variétés sénégalaises
de: cycle court sera conduit dans ces pays. Au Brésil, on étudiera également la réponse de certaines variétés d’arachide
au déficit hydrique et les essais sur les techniques culturales adaptées à la culture de l’arachide précoce dans le Nordeste
brésilien se poursuivront.
Au Portugal, la recherche de critères biochimiques de réponse à la sécheresse de l’arachide se poursuivra en
vue de mettre en évidence des particularites
permettant une discrimination variétale.
Les chercheurs en charge du programme dans les diITérents pays auront à préparer une réunion des partenaires
du projet prévue à Bambey (Sénégal) en hivernage 1997.
-rroisiéme rapport scientifique pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 10

ANNEXE 1
SENEGAL

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
CIRAD
ISRA Centre nord bassin arachidier
CuhWesannueks
Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide
Troisième rapport scientifique du Sénégal pour la campagne 1996
Contrat No TS3*-CT93-0216
D. Clavel
mars 1997


SOMMAIRE
I - Synthèse des réalisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..,.......,,.,.....,...,,............
P 3
II - Conditions générales d’expérimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P9
1 - Pluviométries ............................................................................... P9
2 - Conditions d’expérimentation ........................................................ p i 6
3 - Dispositifs statistiques .................................................................. pi7
4 - Définitions des paramètres utilisés ............................................... pi9
5 - Présentation des résultats ............................................................ p 20
Ill - Résultats et conclusions..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P21
1 - Test agro-physiologique au champ ............................................... p21’
2 - Essais variétaux de la station de Bambey.. ................................... p 25’
Essai BEV 8OJl ....................................................................... p 25;
Essai BEV 8OJ2.. ..................................................................... P 27
Essai BEV 8OJ3.. ..................................................................... P 29
Essai BEV 8OJ4.. ..................................................................... p 311
Essai BEV 9OJl ....................................................................... p 34
Essai BEV 9OJ2.. ..................................................................... p 3q
3 - Essais variétaux multilocaux en champs paysans ......................... p 34
4 - Essai “densité x fumure” sur la GC 8-35 / Thilmakha.. .................. . 44
.
5 - Essai bilocal “Aflatoxine”. ...................................................... ........ p 46
IV - Annexes
Résumés des communications présentées aux ateliers de Accra (novembre 1996) et Bambey
(décembre 1996)
/
Troisième rapport annuel ISRAEénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
P a g e 2

I - Synthèse des réalisations
1 ‘- Présentation générale
m Aperçu climatique de la campagne
L’hivernage 1996 a été particulièrement déficitaire en pluie sur l’ensemble de notre zone d’intervention. La
station de Bambey a reçu moins de 356.5 mm, ce qui correspond à une mauvaise année même en
référence aux années sèches de la periode récente. Cependant, grace à un début de d’hivernage
relativement précoce (18 juillet) et à une bonne répartition des pluies, les rendements ont été satisfaisants
surtout pour les variétés les plus précoces.
Les points d’essais au nord de Bambey ont été aussi marqués par la sécheresse mais de façon très
variable en fonction des sites. Les quantités d’eau reçues varient de 169,7 à 425,5mm suivant les situations.
Pour deux des sites expérimentaux, la Premiere pluie utile est intervenue fin juin, ce qui a permis un semis
précoce. La répartition des pluies ayant été satisfaisante, les rendements extériosés dans ces deux sites
ont été nettement supérieurs à ceux de Bambey.
A, Nioro, la pluviométrie a été très déficitaire avec un total des pluies correspondant à la normale
saisonnière de Bambey. Le déficit hydrique a été particulièrement marqué en début et en fin de cycle.
?? Thèmes de recherche
Les recherches ont concerné 4 activités principales :
- l/ création de variétés à cycle très court ,
- 2/ création de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse,
- 3/ contribution à l’amélioration des systèmes de culture,
- 4/ effet de la sécheresse sur la contamination par A. flavus et la composition en acides
gras
des graines d’arachide.
2- Expérimentations de la campagne 1996
Action 7 : création de variétés à cycle très court
?? Essais varMaux en station (Bambey)
4 essais de variétes de 80 jours : semés le 19 juillet et récoltés le 7 octobre. L’objectif de ces essais est de
comparer des variétés à cycle très court. Les dispositifs sont des lattices rectangulaires, 12 var x 3
répétitions. Les lignées testées sont des sélections généalogiques issues des rétrocroisements BCI , BC2
et BC3 de 55-437 (témoin de productivité, non dormante) et 73-30 (dormante) sur Chico (géniteur et
témoin de précocité), deux variétés très précoces issues de la sélection récurrente (type SR) et deux
variétés introduites du Burkina Faso et du Botswana. Les témoins sont 55-437, GC8-35 et Chico.
L.es rendements en gousses et, dans une moindre mesure, en fanes, ont été relativement bons compte
tenu de la mauvaise pluviométrie. En effet, six variétés dépassent une tonne à l’hectare en gousses et les
rendements en fanes, sans être excellents, avoisinent ou dépassent 3 tonnes à l’hectare pour les
rneilleures variétés. La répartition des pluies explique ces performances. Les essais ont pu être semés
relativement tôt, le 19 juillet sur une première pluie faible (17mm), rapidement suivie d’une deuxième pluie
de 21 mm, ce qui a permis une très bonne implantation. Le mois d’août, contrairement à ce qui se passe
souvent, n’a pas été excessivement arrosé par rapport au mois de septembre. Tout se passe comme-ci
le déficit hydrique du début du cycle avait eu un effet bénéfique sur le rendement du fait, probablement,
de la mise en place précoce d’un système racinaire performant. Le déficit du mois de septembre, en
revanche, a pénalisé la maturation des gousses et les coefficients au décorticage. Les variétés ayant un
cycle très court, elles ont pu être récoltées avant que le déficit hytrique très fort du mois d’octobre ne puisse
‘Troisième rapport annuel !SRA/Sénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
P a g e 3
-l-U..-
--

réduire exessivement la qualité de la production. Le mécanisme d’esquive de la sécheresse /permis par la
précocité a parfaitement opéré cette année.
Concernant les comparaisons variétales, nous avons particulièrement remarqué cette ann e les entrées
issues du deuxième rétrocroisement entre 55437 et Chico en particulier 5521,55-29, 55-27 et 55-215 qui
sont testées pour la première fois cette année en essai variétal statistique. Les variétés
1
55- :38 et 55-I 14
confirment leur valeur par rapport à GC 8-35 sans toutefois atteindre le niveau des variétésiprécédentes.
I
Essais de sélection (Station de Bambey)
? ?
1
BC 73/55g (F6) : semé le 25 juillet et récolté le 17 octobre. L’ojectif général est le raccou cissement du
cycle des variétés 73-30 et 55-437 par rétrocroisement (BC) successifs sur la variété de 75 , Chico. Dans
cet essai, on poursuit la sélection généalogique sur les BC3/ 55-437 et BC4/73-30 sur Chic
, Le dispositif
est une collection constituée par 123 lignées (pieds choisis sur BC73/55-1995)
i
testées en comparaison
avec des témoins adjacents intercalés régulièrement. Une attaque de “Wang” (Aphanus sorc@s) pendant
le séchage au champ après la récolte, n’a pas pu btre enrayée du fait de l’inefficacité du produit utilisé,
probablement périmé. Cette punaise fait des dégâts invisibles sur la gousse mais iextrèmement
dommageables sur la qualité des semences car I’huile des graines est aspirée par l’inse@ à travers la
gousse et la cuticule ce qui provoque la séparation des cotylédons. Nous ferons
meilleures lignées qui seront multipliées en contre-saison afin qu’elles puissent rentrer en
à partir de 1997. Le test sera par ailleurs reconduit en 1997.
Action 2 : création de variétés physiologiquement adaptées à la séqkreresse
1
Essais variétaux en station (Bambey)
? ?
Deux essais de variétés de 90 jours : semés le 19 juillet et récoltés le 16 octobre. Les disp
aitifs sont des
latlices rectangulaires, 12 var x 3 répétitions. Les lignées testées sont des sélections
Ii
généal, lgiques issues
des BCl de 55-437 sur Chico (type 55-l) et du BC 1 de 57-422 sur 55-437 (type 57-l), des entrées
stabilisées par sélection généalogique à partir de la sélection récurrente (type SR) ei deux variétés
introduites du Botswana. Les témoins sont 55-437 et Fleur 11.
Les variétés 55-l 13 et Fleur 11 confirment leurs valeurs sur le plan de la productivité, tek deux variétés
se montrent les plus stables en rendement d’une campagne sur l’autre. La variété du BO wana, S46 se
montre également régulière sur le poids de gousses mais sa production de fanes se
ble faible. Les
variétés SRl-22, 55-l 5 et 55-l 7 apparaissent intéressantes cette année alors qu’elles n’ taient que très
moyennes voire médiocres en 1995. De même 55-l 18, remarquée l’année dernière, ne 9
CO tirme pas. Les
variétés 55-l 13, S 46, SR l-22,55-1 5 et 55-l 7 ne présentent pas de graines aussi grosses que Fleur 11
ni, par conséquent, de faiblesses particulières sur la maturité, les rendements Tout-Venant et Semences
qui constituent les défauts de Fleur 11.
Par ailleurs, les tailles de graines, les niveaux de précocité et les rendements au décorticage observés sur
les nouvelles lignées de type 57-l sont satisfaisants, on devra tester leur productivité car un mélange de
graines n’a pas permis de conclure sur ce point cette année.
Essais de sélection (Station de Bambey)
? ?
BC57-2g (F6): semé le 25 juillet et récoté le 22 octobre. L’objectif général est I
transfert des
caractéristiques de la graine de la variété 55-437 à la variété 57-422. Cette opération est tbalisée par BC
successifs de 57-422 sur 55-437. Dans cet essai, on poursuit la sélection généalogique sur e BC2 157-422
dans un dipositif en collection constituée par 30 lignées choisies à partir de l’essai de 1995 cit deux témoins
adjacents régulièrement intercalés. Les meilleures lignées rentreront en essais variétaux 4 ipartir de 1997.
I
BC57-4g (F3): semé le 25 juillet et récoté le 22 octobre. L’objectif général est le
précédent. Dans cet essai, on démarre une sélection généalogique sur 9 plantes
/ 57-422 réalisé en 1995. Les meilleures lignées seront reprises en sélection
SRVar F6g : semé le 25 juillet et récoté le 22 octobre. L’objectif est de poursuivre la
à partir de la première population en cours de sélection récurrente. Le dispositif
Troisiéme rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
I
Page 4

constituée par 48 lignées choisies dans les essais SR Var de 1995 et deux témoins adjacents sont
régulièrement intercalés. Les meilleures lignées rentreront en essais variétaux à partir de 1997.
SRVar/Phys P2 F4g : semé le 25 juillet et récoté le 22 octobre. L’objectif général est de débuter une
S&ection généalogique à partir de la 2” population issue de la sélection récurrente. Le dispositif est une
collection constituée par 40 lignées F3 choisies dans l’essai SR PROD de 1995 et deux témoins adjacents
régulièrement intercalés. Les meilleures lignées seront reprises en sélection généalogique en 4997.
Essai agro-physiologique au champ
? ?
Cet essai a été conduit en collaboration avec le CERAAS (Centre d’Etude Régional pour I’Amélioration de
I’Adaptation à la Sécheresse). II a pour objectif d’évaluer et de comparer les performances agronomiques
et physiologiques de six génotypes (trois nouvelles variétés et trois témoins) en conditions d’alimentation
hydrique contrôlées au champ. Le dispositif est un split-plot à 3 répétitions, Le facteur “régime hydrique”
est contrôlé suivant deux niveaux : ?)Semis décalé de 1 mois (20 août) pour provoquer une sécheresse de
fin de cycle et 2) irrigation de complément à ETM.
Les mesures physiologiques concernent le suivi de la CRE (feuilles détachées), de la conductance
stomatique et de la transpiration (poromètre Li 1600). Les mesures agronomiques (densités, floraisons,
rendements, maturités et caractères tecnologiques) sont complétées par un suivi hebdomadaire de la
couverture du sol au LAI 2000 (pistolet à infra-rouge) et de l’état hydrique du sol par sonde à neutrons.
Les variétés les plus productives tant en conditions de bonne alimentation hydrique qu’en conditions
défavorables sont Fleur 11 et 55-138. Des intéractions variété X regime hydrique existent pour le
rendement en fanes, et toutes les caractéristiques technologiques à l’exception du rendement au
décorticage sur graines triées. II n’y a pas d’interaction entre le régime hydrique et le facteur variétal pour
le rendement en gousses, on peut donc classer les variétés sur ce critère. En effet, l’examen des
rendements moyens des variétés montre que Fleur 11 et, dans une moindre mesure, 55-138, se
distinguent par de très bons rendements en gousses tant en “irrigué” qu’en “stress& alors que 55-437 est
caractérisée par les rendements les plus faibles dans les deux situations. Les 3 autres variétés ont des
comportements intermédiaires. En revanche, l’effet différencié du régime hydrique sur les rendements en
fanes est à l’avantage de 55-437. Quant-à I’inreraction relevée sur les caractéristiques technologiques,
elle est à la défaveur de Fleur 11 alors qu’elle avantage les variétés de 80 jours.
Sur le plan agronomique, cet essai confirme que Fleur Il, dans sa forme actuelle à grosses gousses, doit
être réservée pour les zones les plus arrosées du centre du Bassin Arachidier.
Programmes de croisements
? ?
Cinquième rétrocroisement (BC) de 55437sur 57-422
Les 100 croisements manuels réalisés ont abouti à la production de 55 gousses hybrides. II s’agit du
dernier BC programmé dans le cadre du programme de transfert des caractéristiques de la graine de la
variété 55-437 à la variété 57-422. La descendance F2 de ces gousses sera testée en pied-ligne en
comparaison avec les variétés parentales et les témoins de la région (GC8-35 et Fleur1 1). Le programme
sera poursuivi pendant 4 générations jusqu’à stabilisation des lignées. La pression de sélection portera sur
la taille de gousses et des graines et sur la longueur de cycle (57-422 a un cycle de 105 jours).
Croisements de recombinaisonl3”
population
Ce programme prévoit 400 hybridations sur les 44 entrées (talons F3) choisies à partir des résultats de
l’essai SR PROD P2-1995 et du test physiologique conduit en contre-saison 1995 réalisé sur les mbmes
familles.
Cette saison, les croisements ont concerné 114 du programme prévu soient 100 hybridations manuelles.
A la fin de ce programme, prévue en hivernage 1997, les 44 entrées seront recombinées par
intercroisements pour former la troisième population issue de la sélection récurrente.
Troisième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
Page 5

Action 4 : contribution à /‘amélioration des systèmes de culture
;
Cette activité a Consisté en un essai variétal nN.dtilOCal (4 sites : DarOu Sam, Pakhi K&él
Maka Fail et
N’Dièye N’Diaye) conduits en champs paysans en zone nord du Bassin arachidier (de artement de
Kébémer) et en un essai factoriel “densité x fumure” conduit sur le point d’essai de Thilmakh
sur la variete
vulgarisable, GC 8-35. L’essai variétal était constitué par 4 variétés (55-437, 55-114, GC 8- iI5 et Fleur 11)
disposées en blocs complets randomisés à 4 répétitions.
Les résultats témoignent du fait que la pluviométrie de cette région est non seulement i
année sur l’autre mais d’une localité à l’autre. Sur les quatre localités, deux (N’Dièye
Kébé) ont bénéficié d’un semis Précoce( 2 juillet, soit trois semaines avant les autres sites
avant Bambey) grâce à une pluie de plus de 20mm intervenue fin juin. Dans ces deux sites,
sans être exceptionnelle, a été bien répartie surtout à Pakhi Kébé ce qui a permis une ré
et des rendements moyens en gousses proches de 15 tonnes, soit au moins 50°h de plu
Dans le site de Darou Sam, des conditions d’extrème sécheresse (160mm de pluie util
annulé la récolte de gousses.
Sur le plan variétal, l’intérêt de Fleur II est confirmé concernant le rendement en go
soient les dates de semis et la pluviométrie, par rapport à GC 8-35 et 55-437. La variété
114 est comparable à Fleur 11 dans deux essais sur trois sur le rendement en gouss
fanes dans l’essai le moins bien arrose (Maka Fall). 55-114 possède, en o
caractéristiques technologiques que Fleur 11 quelles que soient les conditions de s’c:heresse. Le
quatrième essai, Darou Sam, qui n’a pu être analysé sur les matières sèches des
ei
pré,evements en
végétation, confirme la valeur des deux variétes. La très nette supériorité de Fleur 11 en gou ses observée
à Pakhi Kébé, dans de bonnes conditions d’alimentation hydrique, tient à plusieurs facteurs,1 ~E!S meilleures
potentialités de rendement de cette variété et sa bonne tolérance à la sécheresse. Cette supérioriié doit
cependant être relativisée par un peuplement avantageux à la récolte (accidentel), des niveaux de maturité
et des rendements au décorticage inférieurs à ceux des autres variétés. Fleur 11 confirme qu’elle est
capable de maintenir une production honorable en condition de fort déficit hydrique ou d’e :érioriser une
très bonne production de gousses quand les conditions pluviométriques sont bonnes. En P
evanche, ses
caractères technologiques sont nettement diminués en conditions de sécheresse ce qui $‘est pas sans
conséquence au niveau de la qualité de la récolte et des risques encourrus par les populations et les
animaux au niveau de I’aflatoxine.
Le choix qui s’offre à nous aujourd’hui au niveau du Nord du Bassin est soit de proposer rapidkment 55-l 14
pour remplacer GC 8-35, ce qui paraît prématuré, soit d’attendre que les nouvelles variétés!prometteuses
à cycle très court repérées cette année à Bambey soit testées au moins deux années supplémentaires pour
proposer une génération nouvelle de variétés qui répondront aux spécificités de la zone nord et prendront
en compte les problémes de qualité et de risques pour la santé humaine.
L’essai densité X fumure sur GC 8-35 indique que, même en condition de fort déficit hydri/que, la variété
GC 8-35 peut être cultivée à 250 000 pieds/ha. Sa production de fanes notamment, q’ i constitue le
principal défaut de cette variété, s’en trouve significativement améliorée. Ce résultat vienP confirmer les
tendances observées dans les essais antérieurs dont l’imprécision avait limité les
Le niveau de fumure testé correspond à une dose économiquement
observe une absence de réponse à la fumure qui est probablement due aux
Nous devrons tester des niveaux supérieurs de fumure afin de vérifier si les
(pluviométrie et qualité des sols en particulier) limitent la progression des
fumure minnérale.
Action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination par A. fIavus et la
composition en acides gras des graines d’arachide
Cet essai avait pour but d’observer le niveau de contamination par A. flavus et I’aflat
et en post-récolte ainsi que l’évolution du ratio acide oléique I acides Iinoléique sur u
(variétés sénégalaises et introductions spécifiques) soumise à des conditions pluviomét
Le dispositif est un split-plot à 3 répétitions, conduit sur deux dates de semis (décalag
Douze variétés dont sixvariétés créees à Barnbey pour l’adaptation à la sécheresse et s
I’ICRISAT plus ou moins résistantes à I’aflatoxine, ont été testées sur deux localités (Ba
analyses prévues concerneront, comme l’année passée, le niveau d’infestation naturelle
Troisième rapport annuel ISRAISénégal pour le Gtrat N” TS3”-CT 93-0216
j
Page6

niveau de contamination par I’aflatoxine (en collaboration avec I’ITAIDakar et le CIRAD-CA/ Montpellier)
en conditions de contamination artificielle et l’analyse de la composition en acides gras des graines
(CIRAD-CA/ Montpellier). Seuls les résultats agronomiques de cet essai sont reportés ici, ils seront
complétés ultérieurement par les résultats des analyses sur graines.
A Bambey, les résultats sont plutôt meilleurs sur la deuxième date de semis que sur la première du fart de
I’i’rnplantation de la première date sur un terrain dégrade et peu filtrant. Cette amélioration est très sensible
sur les caractéristiques technologiques, un peu moins sur les niveaux de maturité et les rendements.
Toutefois, à part sur la taille des graines, les interactions observées indiquent que les douze variétés
réagissent différemment. L’essai de Nioro est plus conforme à la logique que celui de Bambey, en ce qui
concerne la baisse des rendements observée en deuxième date de semis. Cependant, la forte sécheresse
de fin de cycle de Nioro n’a même pas permis aux variétés de 80 jours d’esquiver la période de sécheresse
terminale en deuxième date. Seul l’effet variétal est significatif sur les taux de maturité et de décorticage
à Nioro sans doute parce que le déficit hydrique marqué dès la première date s’est traduit par des va’leurs
très faibles sur ces critères.
II faudra donc interpréter les résultats à venir sur I’aflatoxine et la composition en acides gras des graines
en tenant compte de ces observations.
2 . Missions et congrés
- Participation au “Cinquième atelier sur l’arachide en Afrique de l’Ouest et du Centre”, organisé par
I’ICRISAT, la CORAF et le Peanut CRSP ii Accra / Ghana, 18-21 novembre 1996.
- Préparation et organisation du premier atelier “Base-Centre Arachide” organisé conjointement avec le
CERAAS (Centre d’Etude Régional pour I’Amélioration de I’Adaptation à la Sécheresse) qui s’est tenu à
Bambey du 17 au 20 décembre sur le thème “ L’arachide cultivée en zone sèche . Stratégies et
méthodes d’amélioration de l’adaptation à la sécheresse “.
3 . Publications
Clavel D., Welcker C. 1996. Résistance multiple du maïs aux chenilles foreuses et défoliatrices. Cahiers
Agricultures, Vol 5 N”3: 149-56.
Clavel D.1996. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide. Rapport semestriel
d’activités. Période de mai à octobre 1996. 3p + annexes.
Clavel D.1996. Etude des relations entre certains indicateurs de résistance à I’aflatoxine en pré-récolte sur
des variétés d’arachide présentant des niveaux différents de résistance à la sécheresse. Communication
présentée au cinquième atelier sur l’arachide en Afrique de l’ouest et du Centre. ICRISATICORAFI Peanut
CRSP. Accra (Ghana), 18-21 novembre 1996.8 pages.
Clavel D.1996. L’adaptation génétique de l’arachide face à la sécheresse . Critères et méthodes de
sélection. Communication présentée à l’atelier “Base-Centre Arachide” CORAFI CERAAS . Bambey
(Sénégal), 17-20 décembre 1996.9 pages.
Clavel D. 1996. Fiches techniques:
- évaluation des rendements et analyse technologique sur arachide,
- pratique de l’hybridation manuelle sur arachide,
diffusées aux participants de l’Atelier “Base-Centre Arachide” CORAFI CERAAS. Bambey (Sénégal), 17-20
décembre 1996.
Çlavel D. N’Doye 0.1997. Note sur la carte variétale de l’arachide au Sénégal. Présentée à Bambey
(Sénégal) à l’occasion de la visite de la commission du développement rural de l’Assemblée Nationale.
Bambey (Sénégal), 15 janvier 1997.6 pages + Annexes.
Troisième rapport annuel ISRAJSénégal pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
P a g e 7

N’Doye 0. Clavel D. 1997. Note sur la problématique de l’arachide de bouche au Sénegai. Présentée à
Bambey (Sénégal) à l’occasion de la visite de la commission du développement rural de l’Assemblée
Nationale. Bambey (Sénégal), 15 janvier 1997.3 pages .
4 . Activités du prochain semestre
- Analyses des graines issues des essais “aflatoxine” de la saison 1996, pour le taux de
contamination naturelle par Aspergillus fl%ws, la résistance à la contamination par I’atlatoxine sous
artificielle par A.f/avus et la composition en acides gras des graines.
- Multiplications de contre-saison 1997(CS 97).
- Réalisation du deuxième quart des croisements de recombinaison de la la populaqon 3 (CS 97).
-Test physiologique en rhizotrons des variétés testées lors du test agro-physiologique au champ
de l’hivernage 1996 (CS 97).
- Préparation de la campagne 1997: les activités concernant la création et I’évalu~ation variétale
en station et multilocale se poursuivront suivant le schéma habituel en hivernage 1997. L’ ‘activité sur les
relations entre l’adaptation à la sécheresse et la résistance à I’aflatoxine sera centrée sur des travaux de
laboratoire : analyses des graines des essais au champ 1996 avec l’appui du CIRAD-CA et de I’ITA (Institut
de technologie alimentaire)/ Dakar pour les analyses d’aflatoxine en HPLC.
-Préparation d’une réunion des partenaires du projet prévue à Bambey en hivernage 1997.
Troisième rapport annuel ISRAEénégal
pour Iê!trat N” TS3*-CT 93-0216
(
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Ik - Conditions générales d’expérimentation
1 ,- Pluviométries
Pluviométrie : hivernage 1996 / Station de Uambey
Mois +
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Jours 1
1
0.6
12
0.4
7.9
3
4.7
1,7
8.8
4
5
20.0
6
7
20.4
5.9
1.3
8
2.5
9
10
Décade 1
0.0
0.0
7.2
22.1
35.1
9.8
11
0 . 1
12
5.0
13
11.9
14
0 . 1
0.3
15
4.4
16
0.8
17
18
17.0
19
8.8
20
0.5
Décade 2
0.0
11.9
17.0
9.4
0.9
9.7
21
20.3
TR
22
15.0
12.9
23
0.9
32.2
24
29.1
25
21.3
26
9.5
5.0
27
0.4
15.0
28
TR
3.6
29
0.7
30
54.5
1 .o
31
12.0
Décade 3
0.0
0.0
98.0
70.3
65.1
ao
-
Total mois
0.0
11.9
122.2
101.8
101.1
19.5
Nbre jours
0
1
8
11
6
‘2
-
Cumul
0.0
11.9
235.9
-
337.0
356.5
Troisième rapport annuel 1SRAISénégal pour le contrat NV TS3*-CT 93-0216
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---

Pluviométrie : hivernage 1996 / Point d’essai de Thilmakha (Département de Kébémer)
Mois- Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre !Octobre
Jours 1
1
2
l
3
7.5
4
5
6.0
:
6
7
29.0
20.0
(
8
9
2.0
10
Troisième rapport annuel ISRA/Sénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
1
P a g e 1 0

Pluviométrie : hivernage 1996 / village de Pakhi Kébé (Département de Kébémer)
Mois-
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Jours 1
1
2
38.1
3
4
5
6
7
8
30.2
2.8
9
4.9
10
,Décade 1
38.1
11
12
13
4.2
14
15
19.3
16
17
29.2
1%
7.8
19
3.8
20
Décade 2
11.6
52.7
21
42.1
22
11.3
23
24
5.0
25
26
27
14.4
28
12.3
29
30
22.5
4.8
31
22.2
Décade 3
22.5
_
27.0
58.4
26.7
0.0
Total mois
22.5
146.6
92.3
38.1
Nbre jours
8
5
1
Cumul
212.6
343.0
??ooisième rapport annuel ISRAISénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
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Pluviométrie : hivernage 1996 /village de N’Dièye N’Diaye (Département de Kébémer)
--
--
Troisième rapport annuel ISRAISénégal
pour Ié!trat N” TS3*-CT 93-0216
1
P a g e 1 2

Pluviométrie : hivernage 1996 / village de Maka Fall (Département de Kébémer)
Mois-
Mai
JUitl
Juillet
Août
Septembre Octobre
Jours 1
12
47.2
3
3.0
4
1.1
5
14.3
6
7

2.4
8
18.4
9
8.0
10
Décade 1
0.0
0.0
9.1
18.4
19.7
47.2
11
12
13
1.2
14
15
17.0
16
17
18
10.1
49
20
Décade2
0.0
0.0
10.1
18.2
0.0
0.0
21
22
49.0
23
22.2
24
27.2
25
4.3
26
27
6.0
28
29
14.0
30
31
22.0
Décade 3
0.0
0.0
55.2
75.5
33.2
0.0
Total mois
0.0
0.0
55.2
112.1
52.9
47.2
Nbre jours
0
1
5
6
5
1
C u m u l
0.0
0.0
55.2
167.3
220.2
t 267.4
Troisième rapport annuel ISRAISénégal pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
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Pluviométrie : hivernage 1996 / village de Darou Sam (Département de Kébémer)
Mois-*
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre Octobre
Jours 1
1
2
3
4
5
15.5
6
7
11.0
4.3
8
9
1.4
10
Décade 1
0.0
0.0
1.4
11 .o
19.8
0.0
11
12
13
14
4.0
15
8.9
16
7.2
17
18
15.0
19
20
Décade 2
0.0
8.9
15.0
11.2
0.0
0.0
21
36.7
22
25.5
23
24
4 . 1
27.2
25
26
27
10.5
8.5
28
29
15.3
1.8
30
31
Décade 3
0.0
Total mois
0.0
Nbre jours
0
Cumul
0.0
Troisième rapport annuel ISRAISénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
1
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Pluviométrie :hivernage 1996 /Station de Nioro
Mois-
Mai
Juin
Juillet
Aofît
Septembre
Octobre
Jours 1
1
0.7
2
TR
1.3
3.0
TR
3
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11.3
4
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17.1
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25.2
6
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-,
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17.5
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0.0
0.0
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8.7
15.5
21
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22
26.1
23
3.1
24
13.3
23.0
25
0.4
26
27
1.3
1.2
8.3
28
3.0
36.0
29
17.4
1.3
1.8
30
63.5
0.3
19.0
31
7.7
Décade3
0.0
17.4
90.5
125.1
30.4
0.0
Total mois
0.0
17.7
197.7
155.6
116.5
24.9
Vbrejours
0
2
- 11
'7
- 12
5
Cumul
0.0
17.7
215.4
371.0
- 487.5
512.4
.--
Troisième rapport annuel ISRAISénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
Page 15

2 . Conditions d’ expérimentation
* Essais en station (ou point d’essai ISRA)
On s’efforce de tenir compte des pratiques paysannes. Ainsi, l’ensemble des essais de Bambey est conduit
sans fertilisation ni produit phytosanitaire en végétation et sans irrigation d’appoint (à part, naturellement,
pour l’essai le test agro-physiologique au champ). La semence est traitée par poudrage au granox qui une
association -thirame 15W, bénomyl7%, carbofuran 1 Ooh - très généralement employée par les paysans
sénégalais. Toutes les opérations culturales en station sont manuelles alors que les paysans pratiquent
en général la culture attelée et un désherbage mécanique.
A Bambey, une rotation mil-arachide est maintenue en permanence dans la sole d’expérimentation. Le mil
est utilisé comme engrais vert ce qui constitue naturellement une autre différence avec la pratique
paysanne. Afin de limiter les hétérogénéités, notamment liées à la faible fertilité, la totalit& de la sole est
emblavee chaque année, pour moitié en arachide (essais et multiplications) et pour moitié en mil-engrais
vert. Les allées sont P&ennes. A Thilmakha et Nioro, les essais ont été implantés sur précédent mil.
* Essais multilocaux en milieu paysan
Ces essais ont été conduits en relation avec I’ONG “Vision Mondiale” qui assuré le choix des paysans,
l’installation des pluviomètres, contribué au choix des sites d’implantation des essais ainsi qu’ au suivi
humain. Un technicien de I’ISRA a suivi réguliérement les 4 essais. Ainsi, les opbrations culturales
manuelles réalisées avec l’aide de agriculteurs et les observations ont été très correctemient exécutées.
La semence a été traitée par poudrage au granox et une fumure de fond, considérée comme économique,
de 75 kg/ha de NPK 6 20 10 a été apportée.
* Pluviométrie
Les commentaires suivants se réfèrent aux tableaux pluviométriques figurant aux pages 9 à 15. D’une
façon générale, la pluviométrie à été très déficitaire cette année sur l’ensemble du Bassin arachidier
sénégalais.
A Bambey, la saison a été caractérisée par un niveau pluviométrique nettement infériewr à la normale
(3565mm) par rapport à la longue période. C’est une mauvaise année, même en réference aux années
séches de la période récente. Cependant, compte tenu de ce qui précède, on peut considérer que la
répartition des pluies a été trés bonne malgré un démarrage timide (17 mm, le 18 juillet) et le déficit
pluviométrique important des mois d’août et septembre. La phase d’implantation s’est déroulée
normalement grlce à une seconde pluie de 21mm intervenue 8 jours après la première. La phase de
floraison, contrairement à l’année 1995, a été faiblement arrosée et la formation des gousses, période la
plus sensible à la sécheresse, a été pénalisée par le déficit pluviométrique des mois de septembre et d’
octobre. En conséquence de quoi, les rendements moyens en essai se situent autour de 700 kg/ha pour
les gousses et à 2,2 tonnes par hectare environ pour les fanes contre 950 kg en gousses et 3 tonnes en
fanes en 1995. II faut noter que ces performances moyennes sont meilleures que celles de l’année 1994
caractérisée par une répartition extrèmement concentrée sur le mois d’août et un bon cumul
pluviométrique, proche de 500mm.
Dans le nord du Bassin arachidier (département de Kébémer situé au nord-ouest du département de
Bambey), la situation est très variable en fonction des sites indépendamment de la lolisation plus ou moins
septentrionnale des villages. A Maka Fall et Thilmakha, le total pluviométrique est très deficitaire (autour
de 250 mm) mais une répartition relativement correcte a quand même permis des rendements de l’ordre
de 500 kg/ha. A Darou Sam, en revanche, les 170 mm de pluie relevés ne pouvaient pas permettre,
quelque soit leur répartition, de récolter des graines. Seules les quelques centaines de kilos de fanes ont
pu “sauver” la campagne dans cette zone. Au niveau des points d’essais de Pakhi é!bé et N’Dièye
N’Diaye, la situation se présente très différemment : un début de campagne précoce (1 2 juillet) et une
quantité de pluie conforma à la normale de la région, entre 350 et 400 mm, ont per
is de très bons
rendements, en moyenne 1,4 tonnes pour les gousses et 2,8 tonnes pour les fanes.
Sur la station de Nioro, la pluviométrie a eté très déficitaire avec un total pluviométrique au niveau de la
normale de Bambey! Dans ces conditions tous les mois sont déficitaires mais le déficit est articulièrement
accentué en juin-juillet et en octobre. La principale conséquence de cette situation es que seules les
variétés précoces de 90 jours ou moins ont pu “boucler leur cycle” et extérioriser des rendements en
gousses “normaux” c’est à dire voisins de 1 tonne par hectare.
i
Troisième rapport annuel ISRAISénégal pour Ile contrat N” TSS*CT 93-0216
j
P a g e 1 6

3 - Dispositifs statistiques
* Essais variétaux (EV) de Bambey
Les 6 EV de la Station de Bambey sont des lattices rectangulaires 3 X 4.
- 12 varietés X 3 répétitions
- 4 lignes de 6 m/parcelle utile (pas de lignes de bordure)
- 41 pieds par ligne, parcelle utile de 12,3 m2
- écartement : 50 x 15 (50cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densité théorique
de 133 300 pieds/ha.
* Essai variétal multilocal
Les 4 essais variétaux multilocaux du département de Kébémer (au nord de Bambey) sont disposés en
blocs complètement randomisés.
- 4 variétés X 4 répétitions
- 5 lignes de 6 mlparcelle élémentaire
- parcelle utile de 3 lignes (1 ligne de bordure de part et d’autre de la parcelle, 2 lignes si la
parcelle est en bordure de l’essai) soit 7,38 m*.
- écartement : 40 x 15 (40cm entre les lignes et 15cm entre les pieds) soit une densité théorique
de 166 600 pieds/ha.
* Essai “Itinéraire technique” de la variété GC 8-35
II s’agit d’un essai factoriel complètement randomisé, densités X fumures, conduit sur le point d’essai de
Thilmakha (département de Kébémer). Trois densités X deux niveaux de fertilisation minérale ont été
testés sur 4 répétitions. Les parcelles Mmentaires et utiles sont les’ mêmes que celles des essais
multilocaux.
* Essai bilocal “Aflatoxine”
Cet essai a été implanté en deux sites : Bambey (centre-nord) et Nioro (centre-sud). II vise à évaluer 1’ effet
de la sécheresse sur la contamination par Aspergillus flavus, I’aflatoxine et la composition en acides gras
des graines d’arachide.
Le dispositif statistique est un factoriel (deux facteurs : 12 variétés X 2 dates de semis) à trois répétitions
dispose en splfi-plot : le facteur en “grande parcelle” est la date de semis et le facteur en “petite parcelle”
est la variété. Les deux dates de semis sont décalées de deux semaines. Les parcelles élémentaires utiles
sont de 3 lignes de 6,15 m soit 9,2 m2.
* Test agro-physiologique au champ
Cet essai vise à évaluer et comparer les performances agronomiques et physiologiques de 6 variétés
d’arachide dans des conditions d’alimentation hydrique contrôlées au champ.
Le dispositif statistique est un factoriel (deux facteurs : 6 variétés X 2 niveaux d’ alimentation hydrique) à
trois répétitions disposé en split-plot . Le facteur en “grande parcelle” est l’alimentation hydrique et le
facteur en ‘petite parcelle” est la variété. Le test a eu lieu en semis décale de un mois par rapport à la date
optimale de façon à mettre les variétés non irriguées en condition de déficit hydtrique probable en fin de
cycle. Une irrigation de complément à BTM a été réalisée pour le deuxième niveau du facteur alimentation
hydrique.
Les parcelles élémentaires sont de 4 m X 4m (8 lignes séparées de 50cm). La distance entre les plantes
est de 15 cm. La parcelle utile est constituée par les 4 lignes centrales sort 8 m*. Pour le rendement, la
maturité et les caractéristiques technologiclues, la parcelle utile a été réduite à 7,lO m*
car les 2 plantes
situées à l’extrémité de chaque ligne ont été écartées afin d’éviter l’effet de bordure du traitement irrigation.
‘Troisième rapport annuel ISWSénégal pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
Page 17

* Sélections
Les 5 essais de sélection sont implantés sur la station de Bambey.
Le dipositif est une collection à une ou deux rép&tions (selon la disponibilité en semences) avec témoins
intercalés régulièrement toutes les 3 ou 4 parcelles. Deux temoins sont utilisés dans chaque collection :
un témoin “productivité” et un témoin “précocité” . Ces témoins sont Fleur 11 (“productiviié”) et 55437
(“précocité”) pour les sélections contenant du matériel précoce de 90 jours. II s’agit de GC 8-35
(“productivité”) et Chico (‘précocité’) pour les tests de sélection de variétés trés précoces de 80 jours. La
parcelle utile est constituée par une ligne de 6m : 41 ou 21 pieds théoriques dont 39 ou 1!3 utiles selon que
l’écartement entre les plantes est de 15 ou de 30 cm.
Le nombre de génotypes et le niveau de consanguinité (degré de fixation en lignée pure) sont variables
suivant les essais.
Le niveau de consanguinité des génotypes testes conditionne les modalités de préparation des semences,
l’écartement à I?mplantation et la récolte :
-jusqu’à la génération F4 (incluse), les semences sont conditionnées en sélection unipare (SSD)
ou reprises en pied- ligne pour la sélection généalogique, à partir des récoltes “pied par pied” de l’essai
antérieur. LTmplantation a lieu à 50cm X 30cm (21 pieds/ligne) et la récolte en “pied par pied”.
- A partir de la génération F5 (incluse) , les semences sont conditionnées en familles (mélange
des semences dans la parcelle) à partir des récoltes de l’essai antérieur, l’implantation a lieu à 50 X 15cm
(41 pieds/ligne) et la récolte est réalisée en famille.
Troisième rapport annuel ISRAISénégal
pour le contrat N” TS3”-CT 93-0216
!
P a g e 1 8
l

4 - Définitions des paramètres utilisés dans les essais variétaux (*)
Densités (pourcentage)
Densité réelle (nbre de pieds présents) sur densité théorique (nombre de graines semées) X 100.
20J : au 20” jour
40J : au 40” jour
REC : le jour de la récolte
Floraison (nbre de jours)
Nombre de jours, à partir du jour de semis, pour obtenir :
1” FL
: les premiéres floraisons
F 50°h : la floraison de 50°h des pieds présents
F 75% : la floraison de 75% des pieds présents
Maladies (pourcentage)
Nombre de pieds malades sur nombre total de pieds récoltés X 100 :
Macro : Oh de pieds touchés par Macrophomina phaseolina
Clump : % de pieds touchés par le virus du Clump.
Allaturité (pourcentage)
W Mat : nbre de gousses mûres à la récolte (examen de la coloration interne de la coque)
sur nbre total de gousses d’un échantillon de 2 X 70 g.
Rendements
F kg/ha
: poids de fanes /parcelle, ramené en kg/ha
G kg/ha : poids de gousses /parcelle, ramené en kg/ha
G g/pied : poids de gousses en grammes par pied récolté.
Caractéristiques technologiques
Déterminées par les analyses de récolte “sur table” d’échantillons parcellaires de 200 grammes.
TV% : rendement au décorticage “Tout Venanr (graines non triées)
S%
: rendement au décorticage “Semences ” (tri des plus grosses graines)
P 1 OOS : poids de 100 graines ‘Semences”.
Analyses statistiques
Réalisées grâce au logiciel MSTAT-C.
Les différences entre moyennes sont déclarées :
THS : si le risque d’erreur est inférieur à I/l 000
HS : si le risque d’erreur est compris entre I/l 000 et 9,99/1000
S : si le risque d’erreur est compris entre l/lOO et 5/100.
Les comparaisons de moyennes sont effectuées par le test de Newman & Keuls au risque de 5% sauf
indication contraire.
(*) Les observations spécifiques à certains essais conduits seront definies lors de la présentation des
résultats de ces essais.
Troisième rapport annuel ISRA/Sénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 934216
Page 19

5 - Présentation des résultats
Les résultats chiffrés concernent les essais variétaux, l’essai aflatoxine et le test agro-physiologique au
champ. Les essais variétaux de 80 jours de Bambey et les essais en milieu paysan se réfèrent à l’action
1 : recherche de vari&és à cycle très court.
Les essais variétaux de 90 jours ainsi que le test agro- physiologique au champ concernent l’action 2 :
recherche de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse.
Les activit& de sélection concernant ces deux actions ont été présentés dans le chapitre I -Synthése des
réalisations.
Les actions conduites en milieu paysan rentrent également dans l’action 4 : contribution à l’amélioration
des système de culture, l’essai de Thilmakha complète le dispositif.
L’essai bilocal “aflatoxine” et les analyses d’aflatoxine et d’acides gras qui s’y rapportent 81 été conduit dans
le cadre de l’action 5 : effet de la sécheresse sur la contamination par I’aflatoxine e!t la composition
en acides gras des graines.
-
Troisième rapport annuel ISRA/Sénégal
pour le contrat N” TS3*-CT 93-0216
Page 20

III - Résultats et conclusions
1 - Test agro-physiologique au champ
Test agro-physiologique au champ- matériels et méthodes
Objectif
Cet essai vise à évaluer et comparer les performances agronomiques et les caractères physiologiques de
variétés d’arachide au cours d’une sécheresse imposée en fin de cycle. Cette caractérisation permettra,
en outre, une meilleure connaissance du comportement des nouvelles lignées créees avant leur passage
en essais multilocaux.
Matériel végéta/
Six variétés sont comparées : 3 lignées nouvellement créees (55-l 14,55-138 et SR l-4) et 3 témoins (55-
437, Fleur 11 et GC 635). GC8-35, 55-I 14 et 55-l 38 sont des variétés de 80 jours et 55-437, Fleur 11 et
SRI-4 sont des variétés de 90 jours.
Méthode
Le dispositif est factoriel disposé en split-plot à trois répétitions. Le facteur en “grande parcelle” est le
régime hydrique (RH) et le facteur en ‘petite parcelle” est la variété (Var).
L’essai a été implante le 20 aoiIt, avec un decalage de un mois environ par rapport à la première pluie utile
de Bambey de façon a obtenir un déficit hydriiue de fin de cycle sur le niveau RH “stress&‘. Une pre-
irrigation de 30 mm a eu lieu le 19 août, la veille du semis. Une partie de l’essai, celle qui correspond au
RH “sires&” n’a rien reçu d’autre que les pluies de l’hivernage soit un total de 230,2 mm. L’autre partie (RH
“irrigué”) a bénéficié d’une irrigation complémentaire à ETM durant tout le cycle de culture soit un total de
385,2 mm pour les 80 jours (récolte le 7 novembre) et de 445,2 mm pour les 9Ojours (récolte le 18
novembre).
Observations et mesures
Mesures physiologiques
??
- suivi bi-hebdomadaire du CRE des feuilles à 13h par la technique des pesées de feuilles
détachées, à partir du 40” jour.
- Suivi bi-hebdomadaire de la conductance stomatique et de la transpiration à 13h au poromètre
Licor Ii 1600 à partir du 60” jour.
* Mesures agronomiques
- Suivi hebdomadaire du taux de couverture du sol au LAI (Leaf Area Index).
- Suivi hebdomadaire de l’état hydnque du sol à la sonde à neutrons durant tout le cycle de culture
pour le calcul du bilan hydrique et des doses d’irrigation.
- Mesure des densités réelles à 2Oj (2OJ), 40j (405) et à la récolte (REC).
- Suivi de la floraison journalière : 1” FL, F50%, F75%.
- Notation maladie (Clump et Macrophomina), au 70” jour.
-Analyse de maturiié (% Mat)
- Analyse de récolte : mesure des rendements en gousses (G Kg/ha) , en fanes (fa Kg/ha), des
rendements au décorticage sur tout-Venant (%TV) et sur graines triées (OkS) et mesure du poids de 100
graines de qualité “Semence” (P 100 S).
” Mesures morphologiques (sur 4 variétés : GC 8-35, SR1-4, Fleur 11 et 55-437)
- Suivi phénologique bi-hebdomadaire à partir du 45” jour : mesure en nombre de jours, de la
durée d’émission des phytoméres et de la vitesse d’apparition des feuilles.
-Mesure des entre-noeuds (EN), des pétioles (P), de la longueur d’une foliole par feuille (L) et de
la surface foliaire (SF), à la récolte.
21

Test agro-physiologique au champ - Résultats
Densités et rendements
Variétés
205
40J
Rec
Clump
Macro
G Kglha
F Kglha
55437
9 8 . 5
92.5
92.0
3 . 4
0 . 6
1132.8 b
3655.9
Fleur 11
9 5 . 3
94.2
92.3
7 . 7
1 . 5
1582.2a
3335.6
GC 835
9 9 . 3
99.2
9 8 . 0
6 . 2
2 . 3
1330.0ab
2754.5
55114
9 6 . 3
94.2
9 2 . 2
a . 0
2 . 5
1241.3 b
2667.3
55-138
9 8 . 8
9 8 . 5
9 8 . 3
5.1
0 . 9
1433.7ab
3390.4
SRI-4
9 7 . 3
9 5 . 8
9 4 . 3
7 . 4
1.4
1218.9 b
3112.1
CV
2.6 %
7.6 %
7.9 %
13.9 %
a.5 %
-
-
Effet Var
N S
N S
N S
H S
H S
Effet RH
N S
N S
N S
S
T H S
-
-
Intéraction
N S
N S
N S
N S
S
ETM
53.44
77.28
Moyennes variétales par niveau du traitement RH (indiquées lorsqu’un des effets est significatif)
Variétés
20J
40J
Rec
Clump
Macro
/ traitement
I-y-G-
IRR.
-
0 . 0
55-437
STR.
-16.2 1~7
IRR.
0 . 6
0 . 0
Fleur 11
STR.
14.8
71
IRR.
0 . 6
0 . 0
GC 8-35
STR.
ii.8
4 . 6
IRR
4 . 3
0 . 3
55-l 14
STR
1 1 . 7
4 . 6
IRR.
2 . 5
0 . 3
55-138
7 . 7
1.5
IRR.
5 . 2
1.5
SRI-4
STR
9.6
1 . 2
MOY IRR.
97.2
6 4 . 2
93.1
2 . 3
0 . 5
MOY STR.
98.1
9 7 . 3
96.0
1 0 . 3
2 . 6
Troisibme rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
l
Page 22

Précocités et caractéristiques technologiques
-
-
Variétés
1”FL
F 50%
F75%
% Mat
% TV
% s
P 100 s
-
-
55-437
20.5a
22.3 b
23.3 b
6 1 . 5
7 2 . 1
6 7 . 0
33.6
Fleur 11
19.0 b
21.2 c
22.0 c
5 9 . 7
7 1 . 6
6 2 . 5
49.8
GC 8-35
19.7ab
21.3 c
2.2.0 c
6 6 . 2
6 9 . 2
5 9 . 2
35.3
55-I 14
19.7ab
22.0 bc
22.0 c
6 4 . 3
6 9 . 8
6 1 . 5
38.3
55-l 38
19.7ab
22.0 bc
22.8 bc
7 1 . 2
7 0 . 7
6 1 . 8
36.2
SRI-4
20.7a
23.3a
1!5.2a
7 7 . 2
7 5 . 9
6 8 . 2
42.7
-
-
c v
2.8
1 . 9
2 . 5
12.1
1 . 9
8 . 9
3.9
Effet Var
T H S
T H S
?-HS
S
T H S
N S
T H S
-
-
Effet RH
N S
N S
N S
N S
S
H S
N S
-
-
In téraction
N S
N S
N S
H S
H S
N S
H S
-
-
ETM
0.32
0.24
0.34
3.30
0.57
Moyennes variétales par niveau du traitement RH ( indiquées lorsqu’un des effets est significatio
Variétés
l”FL
F5O%
F75%
/
PIOOS

1 traitement
I
3 4 . 7
4 5 . 5
3 6 . 1
55-l 14
STR.
2-l 0
27 0
77 0
IRR.
1 9 . 7
2 2 . 0
2 2 . 7
55-138
19.7
7 3 0
.23.0
IRR.
2 1 . 0
2 3 . 3
2 5 . 3
4 2 . 8
4 2 . 5
4 1 . 0
MOY STR.
1 19.7
1 22.0
1 22.9
6 1 . 7
~ 1 70.1
1 60.1
3 7 . 5
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 23

lest agro-physiologique au champ - Conclusions
Densités et rendements
On observe une grande stabilité du nombre de plantes au cours de la culture quelque soit le traitement.
Puisqu’aucun effet ni interaction n’est observé sur les densités, les résultats de rendement peuvent être
interprétés sans référence à ce paramètre.
La seule intéraction significative concerne le rendement en fanes ce qui signifie que les variétés testées
réagissent de façon différenciée au déficit hydrique. En effet, on constate que le poids de fanes est très
réduit par le déficit hydrique sur Fleur Il et GC 8-35 alors qu’il est relativement peu touché sur 55-437 et
55-138. Le classement variétal sur le rendement en gousses place Fleur 11 en Ipremière position
immédiatement suivie par 55-l 38 et GC 8-35. L’intéraction n’est pas significative mais en conditions de
déficit hydrique on constate que le meilleur résultat est réalisé par 55-l 38, immédiatement suivie par Fleur
11, GC 835, SRI-4 et 55-l 14. Ces quatre variétés paraissent en fait équivalentes sur le poids de gousses
en conditions defavorables, alors que 55-437 accuse la plus nette baisse de rendement dans ces
conditions.
A noter que le déficit hydrique fait quadrupler en moyenne le pourcentage de pieds touchés par Ee clump
et Macrophomina. Les variétés sont plus ou moins atteintes mais le pourcentage est toujours augmenté
quelle que soit la variété. Ce résultat confirme les observations de terrain sur l’impact de ce parasitisme
favorisé par la faible fertilité au sens large.
Précocité et caractérisques technologiques
La floraison n’est pas perturbée par le déficit hydrique quelle que soit la variété. On note une floraison
tardive pour SRI-4 alors que sa maturité à 90 jours est la meilleure. La stabilité du taux de maturité de cette
variété incite à penser que SRI-4 est, en fait, une variété de 80 jours (son taux de maturité apparait même
légèrement augmenté en conditions défavorables mais il s’agit là, probablement, d’un problème
d’echantillonnage).
Le taux de maturité, le coefficient au décorticage Tout-Venant et Semences ainsi quie le poids de 100
graines de qualité “Semences” sont affectés par le déficit hydrique. Des intéractions variétales hautement
significatives existent pour tous ces paramètres à l’exception du rendement au décorticage sur graines
triées (%S). Cela signifie que les variétés sont inégalement perturbées par la sécheresse pour ces criteres.
En effet, Fleur 11 est la plus pénalisée, ceci confirme les observations habituelles, alors que les variétés
de 80 jours (y compris SRI -4) se montrent beaucoup plus stables.
Conclusion de 1’ essai
Les variétés les plus productives tant en conditions de bonne alimenation hydrique qu’en conditions
défavorables sont Fleur 11 et 55-l 38. Des intéracifons variété X régime hydrique existent pour le
rendement en fanes, et toutes les caractéristiques technologiques à l’exception du rendement au
décorticage sur graines triées. Le déficit hydique affecte donc le rendement en gousses des 6 variétés
dune façon plus homogène que le rendement en fanes. Cependant, l’examen des rendements moyens
par niveau de traitement montre que Fleur 11 et 55-l 38, dans une moindre mesure, se distinguent par de
très bons rendements en gousses en “irrigué” comme en “stress&” alors que 55-437 est caractérisée par
les rendements les moins bons dans les deux situations. Les 3 autres variétés ont des comportements très
voisins.
L’effet différencié du régime hydrique sur les rendements en fanes avantage 55-437. Quant -à I’intéraction
relévée sur les caract&istiques technologiques, elle défavorise plus Fleur 11 que les autres variétés.
Cet essai confirme donc, que dans sa forme actuelle à grosse gousses, Fleur 11 doit être réservée pour
les zones les plus arrosées du centre du Elassin Arachidier.
l
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
~
Page 24

2 SI Essais variétaux de la station de Bambey
Essai BEV 80511 Bambey - Résultats
Densités et rendements (variétbs classées sur G Kfla)
Variétés
20J
405
Ret:
Macro
s!!ElL G Kglha
F Kg/ha
W-138
95.33
93.la
91.8a
0.0
1.2
sQ3.ca
2766.7a
55-149
95.?a
92.3a
923
0.6
1.2
948.la
3012.4a
55-116
sua
94oa
9233
0.6
2.2
919.2a
2893.5a
55-114*
93.7a
92.6a
90.7a
0.6
12.4
9119a’
2736.ca
55-123*
96.oa
caoa
92.4a
0.2
6.5
906.7a”
2863.oa*
55-139
905ab
86.8a
87%
0.4
1.9
m3.4a
2413.2a
55-121
95.8a
93.5a
96.oa
0.2
4.0
932.6a
2776.3a
GC8-35
92.9s
91 sa
92.6e
0.8
2.6
6646a
2635.6a
55437
943
93.2a
93.2a
0.4
2.0
837.Oa
2XX3.7a
55-131’
957a
953
93.43
0.0
12.2
767.w
3189.w
55-128
9503
93.6a
8!wa
0.0
5.7
783.5a
2527.Oa
Chico
65.7 b
83.a.Y
77.lb
-7
0.8
4.1
451.3 b
1528.3 b
c v
3.2
3.1
4.8
-
-
11.7
13.3
Signlf.
S
S
S
-
-
H S
H S
M O Y
93.8
92.1
90.6
-
-
0 . 3 8
4.7
850.7
2707.5
ETM
1 . 7 4
1 . 6 4
2 . 4 9
3 5 . 2 7
127.70
* analyse faite avec le remplacement d’une donnk parcellaire par son estimation
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
-
Variétés
1” FL
F 5 0 %
+759i
% MAT
%Tv
-
- %S
P 100s
C h k o
21.0 c
24.2 b
25.3 bcd
60.7a
66&
45.8a
24.3 c
55-128
223ab
25.la
25.7 bcd
56Sab
62.3 bc
43.7a
31.7b
GC8-35
21.3bc
24.1 b
25.1 c d
56.6ab
64.9 b
45sa
29.3 bcd
55131
22.7a
25la
2Wab
53.6 b
63.1 lx
42.8a
30.7 bc
55-138
223ab
25oa
2cj.6 bcd
50.4 b
62.6 bc
36.2 cd
30.3 bcd
55-139
23.oa
25.oa
25.6 bcd
50.3 b
62.9 bc
35.2 cd
xnbcd
55121
23.3a
25la
26.6a
41.9 b
63.4 bc
37.4 bc
26.3 cd
55-I 14
23.03
25la
2 4 . 9 d
40.9 c
60.7 c
31.7
d e
35.oa
55-148
223ab
24.1 b
25.0 c d
40.6 c
5 8 . 4 d
29.9
e
34.7b
65-.ll6
23.ch
24.7a
25.4 bcd
39.5 c
5 6 . 3 d
29.5
e
32.0 b
55-123
22.7a
25.2a
26Dabc
39.4 c
61.1 c
36.2 cd
30.0 bcd
65-437
22.7a
25.oe
25.7 bcd
37.7 c
64.6b
40.6ab
27.7a
c v
2.1
0.7
1.4
11.7
3.3
10.8
7.2
Signif.
THS
THS
H S
H S
H S
H S
H S
M O Y
22.5
24.8
25.6
47.3
62.4
37.8
30.1
ETM
0 . 2 7
0.11
0.21
1.60
0 . 6 0
1.18
0 . 6 2
ïroisième rapport annuel ISFL4 /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 25

Essai BEV 8051 IBambey - Conclusions
Traitements
Cet essai contient des variétés à cycle très court récoltées à 80 jours. II s’agit de lignées fixées issues du
BCl (premier rétrocroisement) de 55-437 sur Chico (75j) par sélection généalogique. Les témoins de
productivité sont 55-437 (9Oj) et GC8-35 (80j). Le témoin de précocité est Chico.
Densités
Elles sont bonnes (supérieures à 90% en moyenne), sauf pour la variété Chico qui n’a clue 77% de plants
récoltés. Peu de perte de plants en végétation cette année (env. 3% en moyenne) du fait des attaques
assez limitées (5%) de Clump et Macrophomina phaseolina. Cependant trois parcelles concernant les
variétés 55-l 14,55-123 et 55-131 (indiquées par une *) ont montré un Oh de pied clumpes à la récolte très
important ce qui a conduit à traiter les données de rendement correspondantes en valeurs maquantes
(estimations).
Rendements
Les rendements en gousses et, dans une moindre mesure, en fanes sont relativement bons compte tenu
de la faible pluviométrie (moins de 350mm utile). La moitié des variétés dépasse 900kgl/ha en gousses et
avoisinent 3 t /bat en fanes mais elles sont toutes statistiquement trés proches pour les rendements. Seule
la variété Chico est inférieure. GC8-35 est à son niveau habituel.
PrécocittS
Les niveaux de maturité sont, cette année, nettement inférieurs (10% en moyenne) à ceux de la campagne
1995. On fait la même observation sur le rendement “Semence” (%S), criiére lié à la m;aturité, qui accuse
lui aussi une chute sensible. Néanmoins, le classement variétal sur ces critères correspond aux
observations antérieures avec le meilleur niveau de maturité pour Chico et GC 8-35, la variété 55-128 vient
s’intercaler mais cette variété ne semble pas posséder d’intérêt particulier en dehors de celui-là . II en été
de même les années précédentes. La variété 55-437, à son habitude n’est pas mûre à 80 jours. La variété
55-138, remarquée pour le rendement, se situe dans le haut du tableau. Les floraisoncs paraissent s’être
déroulées normalement à part peut-être un très léger retard (1 jour) par rapport à 1995.
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage sont faibles (62,4% en moyenne) du fait d’une mauvaise maturité y compris
pour les Vari&és les plus précoces comme Chico et GC8-35. La variété 55-l 14 a une très bonne taille de
graines.
Conclusion de I’ essai
On observe donc, en cette année marquée par la sécheresse, de bons rendements en gousses sur ces
varietés de 80 jours. Cependant, ces bons rendements doivent être relativisés par la faiblesse des niveaux
de maturités et des coefficients au décorticage. C’est la conséquence directe du déficit hydrique de fin de
cycle alors que la sécheresse en début et au milieu du cycle n’a pas pénalisé le peuplement ni la
formation des gousses. Au contraire, les relativement bons niveaux de rendements en gousses obtenus,
meilleurs que ceux de l’année dernière pour les variétés de 80 jours, incitent à penser que cette
sécheresse au début et au milieu du cycle a favorisé la production via la mise en plat
système racinaire profond. La production de fanes est quant-à-elle, légèrement
1995, ce qui s’explique également du fait que l’indice de récolte chez l’arachide
conditions sèches.
Sur l’ensemble des crii&es considérés, la meilleure variété de cet essai est 55-138, d
l’année dernière dans des conditions d’hivernage plus favorables. La variété 55-I 14 se
niveau moyen avec, en particulier, une bellle taille de graines.
Troisiéme rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
l
Page 26

Essai BEV 8OJ2 IBambey- Résultats
Densités et rendements (variétés classées sur G K@a)
-m
Variétés
20J
405
R+?C
-
-
Macro
C l u m p
G Kglha
F Kg/ha
55-112*
96.9
w.oa
94.Oab
0.0
2.7
924.ca
216B.l
55-122’
89.0
9333
943ab
0 . 2
6 . 5
m.oa
2508.7
55-11’
9 1 . 7
90.7ab
86.7 c:
0.4
3 . 7
853.2ab
2 6 6 5 . 0
55437
95.9
95.7a
93.oabc
0.6
4 . 7
6325ab
2 9 4 1 . 1
65-140
97.3
94.7a
93.oatx
0 . 2
4 . 3
813.6ab
2 1 2 2 . 1
SRl-1
97.5
97.7a
96.7a
0.0
4 . 5
7 8 5 . 0 bc
2 3 7 0 . 1
SRI-2
9 4 . 7
913ab
93.3abc
0.4
2 . 6
7 7 4 . 1 b c
2 5 0 3 . 9
GC8-36
9 4 . 5
93.Oab
91.3abc
0 . 2
0 . 2
718.~6 c d
2 3 8 3 . 0
US 83-
9 6 . 5
94.oa
93.3abc
0 . 0
6 . 3
7 1 6 . 3
c d
2 8 7 7 . 3
PI 165317
9 5 . 2
94.7a
913abc
0.4
5.9
6 9 9 . 2
c d
2 2 3 3 . 6
SRl-27
9 2 . 6
92.7ab
68.7bc
0.0
7 . 1
6 6 6 . 6
d e
2 2 3 7 . 3
Chico
8 9 . 4
8 7 . 3 b
74.0 d
-
-
1 . 6
3 . 1
603.2
e
1 6 6 8 . 4
c v
4 . 5
2 . 6
3 . 6
-
-
1 0 . 7
1 6 . 6
Signlf.
N S
H S
T H S
-
-
H S
N S
M O Y
9 4 . 3
9 3 . 4
9 0 . 8
-
-
0.3
4 . 3
7 7 4 . 5
2 4 0 5 . 2
ETM
1 . 4 1
1 . 8 9
2 9 . 3 5
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
Variétés
1’ FL
F 5 0 %
F 7 5 %
% M A T
% T V
% s
P 100s
Chico
21.5 cd
2 4 . 1
d
25.7 bcd
58%
6 7 . 1
44.0
2 5 . 2 b
GC8-35
21.1 d
2 4 . 2
d
25.0 d
562a
6 3 . 8
i 4 6 . 8
29.9 bcd
S S - 1 4 0
23.lab
2 4 . 9 c d
263abcd
506ab
6 4 . 3
4 3 . 6
3 0 . 1 b c
55-122’
23.5ab
2 5 . 3 b c
26.3abcd
50.4abc
6 2 . 7
4 2 . 5
3 0 . 4 b
US 83’
23.4ab
263a
27.6ab
46.4 bc
6 4 . 9
4 5 . 9
28.1 de
SS-IW
2 2 . 3 4x
2 4 . 3
d
25.3 c d
~ 45.2 bc
6 3 . 6
4 0 . 8
33.5a
55-11*
22.9ab
26.lab
27.4ab
42.3 bc
6 0 . 5
3 6 . 8
28.6 cde
SRI-27=
233ab
26.2ab
26.Oa

42.0 bc
â 5 . 1
4 0 . 8
29.6 bcd
SRl-1
23.Oab
2 5 . 3 b c
27.Oabc
41.7 bc
6 4 . 4
4 2 . 6
28.3 d e
PI 165317
23.4ab
259ab
27.Oabc
41.2 bc
6 2 . 4
4 2 . 3
2 9 . 1 bcde
SRI-2
n.9a
26.7a
28.oa
36.7 cd
6 2 . 8
3 8 . 6
28.7 cde
S S - 4 3 7
22.7ab
25.8abc
31.4 d
6 0 . 5
3 4 . 8
26.0 e
c v
2 . 2
1 . 5
1.6
1 6 . 1
3 . 6
1 2 . 2
4 . 0
Signlf.
THS
THS
H S
s
N S
N S
THS
M O Y
2 2 . 9
2 5 . 4
2 6 . 7
4 5 . 1
6 3 . 5
4 1 . 6
2 9 . 1
ETM
0 . 2 9
0 . 2 2
0.40
2 . 1 0
0 . 3 3
jroisième rapport annuel ISRA /SBnégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 27

Essai BEV 8052 IBambey - Conclusions
Traitements
Cet essai contient des variétés à cycle très court récoltées à 80 jours. Les 3 témoins sont les mêmes que
ceux de l’essai précédent (55-437, GC835 pour la produ&vite et Chico pour la précocité:). L’essai regroupe
des sorties généalogiques du 1 e back-cross de 55-437 sur Chico (série de 55-l) et des variétés extraites
à partir du 1 ier cycle de la population en cours de sélection récurrente pour l’adaptation physiologique à la
sécherese (série des SR). Les variétés US 83 et PI 165317 sont des introductions américaines.
Les cinq variétés marquées par une astérisque étaient récoltées à 90 jours jusqu’à l’année dernière, leurs
niveaux de maturité se montrant régulièrement élevés, nous les avons comparé cette année à des variétés
considérées comme très précoces.
Densités
La levée et le nombre de pieds récoltés sont bons, supérieurs à 90%, sauf pour 55-l 1, SRI-27 et surtout
Chico (74% de plantes récoltées). Pour cette dernière variété, le problème de levée dejà remarqué dans
l’essai précédent, tient probablement à la qualité initiale du lot de semence utilisé. Les répercussions en
sont minimes pour l’analyse globale des essais étant donné que Chico ne sert de réfiirence que pour la
précocité (%Mat), ses autres caractéristiques étant connues pour ne présenter que peu d’intérêt.
Rendements
Les rendements moyens en gousses et en fanes sont légèrement inférieurs à ceux de BEV8OJ1, c’est à
dire comparables à ceux de 1995 pour les gousses et légèrement inférieurs pour les fanes. Le fait que la
faible pluviométrie n’a pas pénalisé les rendements en gousses se trouve donc confirmé. Les meilleures
variétés sont 55-l 12 et 55-122 qui sont toutes deux des variétés qui étaient testées en 90 j jusqu’à présent.
On n’observe pas de différences significatives entre les rendements en fanes.
Précocité
Comme dans l’essai précédent, on observe que les maturiiés ainsi que les rendements “Semences” sont
faibles. On remarque la floraison groupée et précoce de Chico et GC8-35, ce qui est habituel. Le niveau
de maturité de ces deux variétés est aussi significativement meilleur que celui des alutres. Les variétés
marquées d’une * se trouvent groupées en milieu de tableau alors que 55-437, van& de 9Oj, se classe
bonne dernière pour ces criières ce qui prouve que ces variétés * ont effectivement leur place dans cet
essai.
Caractères technologiques
Les rendements au décorticage sont presqu’aussi faibles que ceux de l’essai précédent et probablement
pour les mêmes raisons. Notons une relativement belle taille de graine pour 55-l 12.
Conclusion de 1’ essai
Les caractéristiques générales de cet essai sont identiques à celle de l’essai précédent (cf conlusions de
BEV80J1, p 26).
Les variétés remarquées sont 55-l 12 et 55-122 qui semblent plus intéressantes en 80jours qu’en 9Ojours
sans doute du fait que le témoin 90 jours, Fleur 11, n’est pas testé dans les essais de 80 jours à Bambey.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3” CT93-0216
Page 28

Essai BEV80J3 / Bambey- Résultats
Densit& et rendements (variétés classées sur G Kgha)
--
Variétés
205
405
R =
-
-
Macro
C l u m p
GKgiha
F Kglha
55-29
96.7
97.4
9 6 &
0.0
0.8
ItXiSQ
4110.7ab
55-27
97.7
96.5
94.8a
0.0
0.4
1057.Oa
4019.7ab
5521
95.8
96.3
9O.Oab
0.0
1.2
1043.la
4227.Oa
65-26
9t .4
91.8
95.8a
0.4
0.4
947.3 b
3990.7a
55-210
95.1
92.7
90.Oab
0.0
1.6
894.3 c
3283.7ab
55-211
96.7
96.7
93.3abm
0.4
2.4
889.0 c
3602.4 cd
55-24
97.1
97.1
95.7a
0.4
4.0
877.9 c
3642.0 bc
SS-28
93.8
91 .l
90.oab
0.4
1.6
80’1.0 d
2866.5 de
55-437
98.0
97.1
96.3a
0.4
1.2
752.2
e
3833.9ab
GC8-35
89.7
88.8
87.3ah
0.0
3.3
744.4 e
3128.3 de
5522
95.5
94.9
53.oab
1.3
2.9
734.5
e
2766.5 e
Chico
87.7
86.7
81 .O b
-
-
2.4
1.2
492.8 f
2288.8 f
c v
5.1
4.9
4.9
-
-
7.6
11.3
Signlf.
N S
N S
S
-
-
THS
H S
M O Y
94.6
93.8
92.0
-
-
0 . 4 8
1.75
862.0
3480.3
ETM
2.61
10.55
70.08
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
Variétés
le FL
F 5 0 %
F 7 5 %
% MAT
%Tv
%S
P 100s
Chico
22.1 b
24.1
de
25.8
51.8
63.2ab
35.5
2 1 . 0 d
GC8-35
23..ca
24.4 cde
25.6
XI.8
60.7 bc
39.9
26.7 c
55-22
21.8 b
23.8
e
25.5
40.2
63.7a
36.1
27.2 bc
55-21
23.oa
25.0 bcd
26.5
47.7
64.4a
44.7
31.8a
55-26
23.3a
25.0 bcd
25.8
47.2
62.3ab
39.4
29.9 b
55-24
22%
25.5 b
26.6
44.4
64.4a
40.0
29.2 bc
55-211
23.4a
25.5 b
26.5
43.7
64.7a
38.2
3o.ob
55-28
23.Q
25.3 lx
26.5
40.7
62.9ab
34.0
28.4 bc
05-29
23.la
25.4 b
26.4
40.6
58.4 c
34.2
32.8a
55-27
n.oa
24.8 bcd
26.2
40.1
60.0 c
34.6
29.2bc
05-210
n.oa
25.0 bcd
26.l
35.4
61.1 bc
31.9
28.7l.x
55437
233%
26.4a
27.6
36.2
62.6ab
34.1
28.6+x
CV
1.4
5.4
2.8
144
39
11.6
5.6
THS
JHS
NS
N S
BS
Hi5
M O Y
23.0
25.0
26,2
43.9
36.9
28.6
ETM
0 . 1 8
0.21
0.55
‘ï-roisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 29

Essai BEV 8053 IBambey - Conclusions
Cet essai est constitué par des variétés à cycle très court récoltées à 80 jours. Les 3 témoins sont les
mêmes que ceux de l’essai précédent (55-437, GC8-35 pour la productivité et Chico pour la précocité).
L’essai est constitué par des sorties généalogiques stabilisées du 2” back-cross de 55437 sur Chico (série
des 55-2) qui sont évaluées cette année pour la première fois en essai variétal statistique. Pour cette raison,
la faible diiponibiliie en semences n’a permis de tester ce matériel que sur des parcelles constituées de
deux lignes utiles au lieu des quatre habituelles.
Densittk
La levée et le nombre de pieds récoltés sont supérieurs à 90%, sauf en ce qui concerne Chico (81% de
plantes récoltées) pour les raisons déjà évoquées (cf BEV 8OJ2).
Rendements
Les rendements moyens en gousses et en fanes sont supérieurs à ceux des autres essais de 80 jours. En
ce qui concerne le rendement en fanes, les rendements sont même supérieurs à ceux des essais de
variétés de 90 jours de 1995, qui, on l’a rappelé, était une bonne année pluviométrique. Les témoins étant
en moyenne au niveau des deux essais précédents, nous en déduisons que c’est la valeur des nouvelles
entrées testées qui fait la différence. Parmi-elles, nous remarquons particulièrement 55-29,55-27 et 55-
21.
Précocité
A l’instar des essais précédents, on observe que les maturiiés ainsi que les rendements “Semences” sont
faibles, y compris sur les témoins Chico et GC8-35. Les dates de floraison observées par rapport au témoin
Chico correspondent bien à ce que l’on recherche pour des variétés très précoces. Le niveau de maturiié
et le rendement “Semences”, toujours en comparaison au témoin de précocité, sont tout à fait satisfaisants.
Caractères technologiques
Les faibles rendements au décorticage observés sont comparables à ceux des deux essais précédents
et probablement pour les mêmes raisons. Les tailles des graines des nouvelles lignées sont en général
supérieures à celles des témoins.
Conclusion de I’ essai
Les caractéristiques générales de cet essai sont identiques à celles des essais précédemts (cf conclusions
de BEVCIOJl, p 26). Cependant, les rendements en gousses et surtout en fanes sont meilleurs que ceux
des autres essais du fait des très bonnes performances de la série des 55-2. Dans cette série, nous
remarquons particuliérement 5521,55-29
et 55-27 avec une légère préférence pour 55-21 du fait de ces
bonnes caractéristiques technologiques.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3” CT93-0216
Page 30

Essai BEV 8054 / Bambey - Résultats
Densités et rendements (variétés classées sur G K@a)
--
Vartétés
20J
# J
RelI
Mecro
-
-
z!!!!!E
G Kglha
F Kglha
56215 ?
9 6 . 7
9 5 . 7
9 4 . 0
0.4
9.0
????????
??
3 8 7 4 . 8 *
65-213 ?
9 6 . 7
96.0
9 3 . 7
0.0
8.1
10016ab *
3 5 3 9 . 8 ?
GC8-35 *
9 3 . 3
9 2 . 3
8 6 . 7
0 . 0
5 . 7
922.8ab
?
3 0 7 1 . 2 *
AHK 8512
9 3 . 7
9 1 . 7
9 3 . 3
0.4
2 . 0
917.4ab
2 8 7 5 . 6
7336 *
9 3 . 0
9 1 . 7
9 1 . 7
0 . 0
7 . 3
904.6ab
?
3 7 8 0 . 6 ?
ICGS 11
9 2 . 3
91 .o
88.0
0 . 8
0 . 8
893.lab
3 3 1 3 . 5
55437
9 5 . 3
9 3 . 0
9 1 . 3
1 . 2
0 . 7
8 7 1 . l a b
3 2 6 2 . 4
os-219
96.0
9 1 . 7
9 0 . 7
0 . 0
2 . 4
8 4 1 Sab
3 1 2 6 . 2
55-214
9 2 . 3
9 2 . 0
8 9 . 7
0.4
2 . 4
8229ab
3 0 2 7 . 6
73-34 *
9 1 . 7
9 0 . 3
90.3
0.0
7 . 3
724.2ab ?
1664.1*
7339
9 6 . 3
9 5 . 3
9 2 . 7
0.0
4 . 1
651.5b
2 4 3 6 . 6
Chico
9 3 . 0
8 9 . 7
8 3 . 7
1 . 6
-
-
1 6
A
6 6 1 . 2 b
2 1 5 0 . 7
c v
3 . 0
3 . 6
4 . 3
-
-
1 4 . 5
1 9 . 8
Slgnlf.
N S
N S
N S
-
-
S
N S
M O Y
9 3 . 9
9 2 . 5
90.2-
0 . 4 7
4 . 3
8 6 5 . 4
3 0 9 5 . 4
-ETM
-
-
2 1 . 9 7
* a n a l y s e f a i t e a v e c l e r e m p l a c e m e n t d ’ u n e don& p a r c e l l a i r e p a r s o n e s t i m a t i o n
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
Variétés
1’ FL
F 5 9 %
F 7 5 %
% MAT
% TV
%S
P 100s
Chico
2 1 . 9 c
25Oab
26.7a
54.la
67.7 b
46.oa
23.4 e
GC8-35
22.7abc
24.3 b
2!5.7a
5193
63.7
d
46.3a
30.9ab
7 3 - 3 9
22.6abc
25.Oab
2G.3a
51 .Ca
70.2a
46.4a
22.8 e
AHK 85-12
22.9abc
26.Oab
2’7%
4 1 . 3 b
6 6 . 0 c
43.2ab
27.0 d
SS-216
23.8ab
26.Oab
2’7.3a
36.8 c
58.9
g
3 6 . 8 c
32%
55-213
24.la
25.7ab
27.3a
34.8 c
6 0 . 8
f
36.3 c
3 0 . 4 b
ICGS 11
2 2 . 3 b c
25.Oab
2d.Oa
32.6 cd
6 1 . 5
e f
31.4
d
3 1 Bah
55-214
23.6ab
26.3ab
2i3.a
29.6
de
62.0
e f
41.0b
32.2a
55-437
24.ia
27.Ca
26.7a
29.3
de
83.2
f g
34.2
d
2 8 . 6 c
55-219
23.7ab
26.Oab
27.1%
28.6 de
6 0 . 4
f g
3 2 . 5
d
31.5ab
73-35
23.oabc
27.Va
2!3oa
28.0 de
60.2
f g
3 3 . 4
d
29.1 c
7 3 . 3 4
23.6ab
26.7ab
23.3a
26.3 de
62.9
d e
3 3 . 0
d
28.1 c
c v
2 . 2
3 . 1
A.1
1 2 . 3
2.3
7 . 3
4 . 3
Signif.
H S
H S
HS
THS
T H S
T H S
T H S
M O Y
23.2
2 5 . 8
27.3
3 7 . 0
62.9
3 6 . 6
29.0
ETM
0.30
0 . 4 7
O.a5
1 . 3 2
0 . 4 2
0 . 8 1
0.36
i‘roisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
P a g e 31

Essai BEV 8034 IBambey - Conclusions
Traitements
Cet essai concerne des variétés à cycle très court récoltées à 80 jours. Les 3 témoins sont les mêmes que
ceux des essais précédents (55-437, GC8-35 pour la productivité et Chico pour la précocité). L’essai
regroupe des sorties généalogiques du 2” back-cross de 55-437 sur Chico (série de 55-2) et du 3” back-
cross de 73-30 sur Chico (série des 73-3). Ces entrées sont évaluées pour la première fois cette année
en essai variétal statistique dans des parcelles réduites de moitié comme dans l’essai prtscédent. Les deux
introductions du Burkina Faso et du Botswana, AHK 85-12 et ICGS 11, plusieurs fois évaluées, sont
également présentes.
Densités
La levée et le nombre de pieds récoltés sont supérieurs à 90%, sauf en ce qui concerne Chico (83,7% de
plantes récoltées) pour les raisons déjà évoquées (cf BEV 8OJ2). Cinq parcelles coIncernant certaines
variétés (indiquées par une *) ont été particulièrement touchées par le virus du Clump, ce qui a conduit
à traiter les données de rendement correspondantes en valeurs manquantes.
Rendements
Compte tenu du fait que cinq résultats parcellaires pour les gousses et les fanes ont été traités en données
manquantes, les rendements moyens en gousses sont comparables à ceux de l’essai précédent et les
rendements en fanes un peu inférieurs. La variété 55-215 fait le meilleur résultat et la variété 73-39 le plus
mauvais. Le bon rendement de 55-215 doit être relativisé par le fait qu’une valeur a été remplacée par son
estimation et que le CV pour les rendements en gousses est relativement élévé (145%). Les valeurs
obtenues pour les rendements en fanes ne sont pas significativement différentes du fait de l’imprécision
de l’essai pour ce critère (CV=1 9,8%).
Précocitf5
Les pourcentages de gousses mûres sont faibles, comme dans les autres essais de 80 jours. Ils sont
particulièrement faibles sur certaines variétés notamment sur 73-34 et 73-35.
Caractères technologiques
Les faibles rendements au décorticage observés sont comparables à ceux des trois essais precédents.
Les tailles des graines des nouvelles lignées issues de 73-30 sont en général inférieures à celles de GC
8-35. La graine de la variété 73-39 est particulièrement petite ce qui lui permet de réaliser un bon
rendement au décorticage.
Conclusion de /‘essai
Les caractéristiques générales de cet essai sont identiques à celles des essais précédents (ci conclusions
de BEV80J1, p 26 ). Cependant, l’essai est beaucoup plus imprécis pour les rendements du fait, au moins
en partie, de l’attaque de Clump. Néanmoins sur l’ensemble des résultats obtenus, tant pour les
rendements que pour la maturité et les caractères technologiques, nous retiendrons la variété 55-215. Les
variétés issues de 73-30 se montrent en revanche assez médiocres à l’exception de 73-35.
Conclusions pour les essais de 80 jours
Cette année, les rendements en gousses et, dans une moindre mesure, en fanes s
compte tenu de la mauvaise pluviométrie ( cumul de moins de 350 mm utiles).
dépassent une tonne à l’hectare en gousses et les rendements en fanes, sans être
ou dépassent 3 tonnes à l’hectare pour les meilleures variétés. La répartition de
performances. Les essais ont pu être semés relativement t&t, le 1
(17mm), rapidement suivie d’une deuxiéme pluie de 21 mm, ce qui a
Le mois d’août, contrairement à ce qui se passe souvent n’a pas été
mois de septembre. Ce déficit hydrique du début du cycle a eu un
gousses du fait de la mise en place précoce d’un système racinaire pro
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3” CT93-0216
Page 32

de la matière verte. Le déficit du mois de septembre a, en revanche, pénalisé la maturation des gousses
et les coefficients au décorticage. Les variétes ayant un cycle trés court, on a pu les récolter avant que le
déficit hytrique très fort du mois d’octobre ne puisse réduire excessivement la qualité de la production. Le
mécanisme d’esquive de la sécheresse permis par la précocité a parfaitement opéré cette année.
Concernant les comparaisons variétales, nous avons particulièrement remarqué les entrées issues du
deuxième rétrocroisement entre 55-437 et Chico en particulier 55-21, 55-29, 55-27 et 55-215 qui été
testées pour la première fois cette année en essai variétal statistique. Les variétés 55-I 38 et 55-l 14
confirment leur valeur par rapport à GC 8-35 sans toutefois atteindre le niveau des trois variétés
précédentes.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 33

Essai BEV 9OJlI Bambey - Résultats
Densités ef rendements (variétés classées sur G Kg&a)
?? analyse faite avec le remplacement d’une donnée parcellaire par son estimation
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
Variétés
1’ FL
FM)%
F 76%
%MAT
%TV
%Os
P 100s
67-14
65.8a
743ab
54.8
28.7
d
55140
23.0 bcd
25.0 cd
259
c
61 Bah
70.9
c
48.7
20.5
d
SRI4
23.6ak
25.8 bcd
29.8 b
58.6abc
74.3ab
49.8
36.0
c
Fleur 11
22.8 cd
25.6 bcd
26.4
c
S3.9 bcd
63.2
f
40.6
45.la
SR l-22
23.7abc
29.la
30.5ab
53.7 bcd
73.9ab
56.4
33.7
c
S46
24.lab
28.oabc
3D.6ab
52.5 bcd
75.la
50.5
39.0 b
56-17
22.3 cd
24.5 cd
25.9
c
52.3 kd
66.1
d e
44.3
36.1
c
55-15
22.7 cd
24.0
d
24.6
c
5 0 . 5 cd
67.1
e
42.4
36.0
c
55-113
22.9 bcd
25.0 cd
26.1
c
50.3 cd
69.1
d e
48.7
36.7
c
65-16
23.1 bcd
25.0 cd
25.8
c
48.6 cd
63.6
d e
47.8
34.9
c
s46
243a
28.7ab
32.1 a
43.6 de
73.1 b
50.2
27.6
d
55~7
23sabc
25.6 kd
27.3
c
40.1 e
69.4
d
48.1
30.0
d
c v
1.6
4.7
3 . 4
14.6
2.1
12.8
6.9
Slgnif.
H S
H S
T H S
s
THS
N S
T H S
MOY
23.2
26.0
27.6
52.6
70.6
48.5
34.4
ETM
0.24
0.72
O.Kl
2.22
0.42
0.69
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 34

Essai BEV 9OJl I Bambey - Résultats
Traitements
Cet essai comprend des extractions par sélection généalogique du Bostwana (série des S) et du Sénégal
(série des SR-1) à partir de la population en premier cycle de sélection récurrente, des lignées issues du
premier rétrocroisement entre 55437 et Chico (série des 55-l). Une nouvelle lignée, 57-14 est également
présente. Elle est issue du premier du premier rétrocroisement entre 57-422 et 55-437 qui a pour objectif
la réduction de la taille de la graine et du cycle de 57-422. Malheureusement, un mélange s’étant produit
avec les plantes de bordure (constituées par de la 55-437) lors de la récolte de l’essai de sélection de 1995
dont elle sont issues, les seuls résultats exploitables pour cette variéte, après tri des plantes hors types,
sont : le poids de gousses par pied, le taux de maturité et les caractères technologiques.
Les témoins de l’essai sont 55-437 et Fleur 11.
Densités
La levée et les densités moyennes sont bonnes avec plus de 90% des plantes présentes à la recolte et 6%
des plantes perdues en végétation.
Rendements
Les rendements en gousses sont relativement faibles pour des variétés de 90 jours. Avec un peu plus
d’une tonne pour les meilleures variétés, on se situe au niveau des meilleures variétés de 80 jours. Ce
rendement moyen est toutefois nettement meilleur que celui de 1994, année où le cumul pluviométrique
atteignait presque 500mm mais où les 2/3 de la pluie étaient tombés pendant le premier mois du cycle.
Les rendements en fanes sont également proches de ceux des variétés de 80 jours. Mais l’essai ne permet
pas de trancher entre les variétés sur ce critère.
On a relevé 48% de plantes attaquées par le complexe viral du clump dans une parcelle implantée en 55-
140 c), c’est pourquoi les valeurs de rendement ont été estimées pour cette parcelle. Du fait de l’attaque
anarchique du clump, les résultats de rendement sont assez imprécis : le CV est de 15,9% pour le poids
de gousses et de 23,4% pour le poids de fanes. On observe d’ailleurs que les variétés les plus attaquées
par le clump figurent en bas du tableau pour les rendements en gousses. II s’en suit que les différences
statistiques entre les variétés sont minimes sur le rendement en gousses malgré de forts écarts en
rendement réel. Fleur 11, habituellement supérieure aux autres variétés, est ici Iégérement inférieure à
55-113 mais sa densité étant sensiblement plus basse on peut considérer que les différences de
rendement entre ces deux variétés sont minimes car Fleur 11 réalise par ailleurs le meilleur rendement
par pied.
Précocité
Le pourcentage de maturité est, comme dans les essais de variétés de 80 jours, nettement inférieur en
moyenne à celui de 1995. Il en est de même pour le rendement “Semences”. Seules trois variétés : 57-14,
55-140 et SR l-4 ont un niveau de maturation correct. En ce qui concerne la floraison, on observe des
floraisons précoces et groupées sur les 55-1 et sur Fleur 11. Ces variétés se classant parmi les meilleures,
il est probable que cette caractkistique confère un certain avantage adaptatif en condition de sécheresse.
Caractéres technologiques
Les rendements au décorticage semblent globalement moins pénalisés par la sécheresse de fin de cycle
sur ces vari&& que sur les variétés de 80 jours. Les plus mauvais rendements au decorticage sont réalisés
par les variétés les moins mûres, sauf dans les cas de Fleur 11, pénalisée par sa taille de graine élevée,
et de S45 qui est favorisee, au contraire, par des graines petites. Les variétés 57-l 4, SRl-4, SRl-22 et S46
se distinguent par de bons coefficients. Fleur 11 et S46 présentent de belles tailles de graine.
Conclusions de 1’ essai
Contrairement aux résultats des années précédentes Fleur 11 ne se distingue pas pour les rendements
et son pourcentage de maturité est relativement correct. Ses rendements au décorticage sont faibles, ce
qui est habituel. La meilleure variété de cet essai est, tous critères confondus, 55-l 13 que l’on avait déjà
remarquée auparavant. Les variétés 546 et SR l-22 montrent les meilleures caractéristiques
technologiques.
‘rroisiéme rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 35

Essai BEV 90521 Bambey - Résultats
Densit& et rendements (variétés classées sur G Kg/ha)
Variéths
20J
405
ReC
Macro
ClUmp
G Kglha
FL Glpied
Fleur Il
94.6ab
93.3ab
9il.7a
0.0
1 . 8
1099.2a
2 7 5 3 . 0
8.9a
05.142
94.3ab
93.Oab
89.7a
0 . 2
2.4
796.2 b
2 2 7 0 . 5
6 . 8 b
56-14
92.Oab
9 1 .Oab
noa
1 . 4
0 . 8
789.3 b
1 9 8 0 . 7
7 . 0 b
SRI-30
93.3ab
92.7ab
s9.oa
0.2
5.3
770.2 b
2931 .C)
6 . 2 b
57-115
6 . 2 b
SS-118
89.Oab
663ab
Ed%
0.4
2 . 2
753.6 b
2 2 6 7 . 9
6 . 7 b
55437
97.oa
9iza
91.8a
0.4
0.4
709.2 b
2 3 6 2 . 4
6 . 0 b
57-126
6 . 3 b
57-111
6 . 0 b
57-123
6 . 0 b
57-125
6 . 0 b
57-120
5 . 4 b
c v
4 . 7
5.0
5.6
1 0 . 6
2 1 . 9
9.4
Signif.
T H S
T H S
H S
H S
NS
-
-
H S
M O Y
9 3 . 3
9 2 . 4
8 8 . 3
0 . 4 3
2 . 2
8 2 0 . 0
2427.ô
6 . 4
ETM
2 . 4 3
2 . 5 4
2 . 5 9
5 6 . 8 8
-
-
0 . 3 5
Précocité et caractéristiques technologiques (variétés classées sur % MAT)
--
Variétés
le FL
F 50%
F 7 5 %
%MAT
% TV
% s
-- P 100s
57-111
5 7 . 0
73.4ab
5 0 . 6
34.&
67-126
5 6 . 2
70.6bcd
55.7
3 3 . 0 b
57-126
5 5 . 2
723abc
4 9 . 1
3 4 . 4 bc
SS-142
23.7a
2 6 . 0 a
27.Oa
5 5 . 1
5 9 . 9 b c d
3.0
3 3 . 4 c
67-120
5 3 . 9
75.7a
5 2 . 1
3 3 . 8
c
57-11s
5 2 . 6
679cd
4 8 . 2
3 2 . 6 c
SRI-30
23.oa
2 9 . 3 b
33.oa
5 1 . 8
6 9 . 2 b c d
46.4
3 1 . 3
c d
57123
51 .o
6 6 . 8
d
45.4
3 8 . 1 b
6 5 - I 1 8
22.7a
29.3a
26.7a
5 0 . 3
6 9 . 4 bcd
4 6 . 2
34.7bc
S S - 1 4
n.oa
25.03
26.Oa
4 8 . 8
6 7 . 4
c d
4 6 . 2
3 5 . 4 b c
55437
23.7a
26.Ga
27.7a
45.5
6 8 . 1
c d
4 8 . 0
2 9 . 2
d
Fleur 11
23.oa
Eioa
-?a
4 2 . 6
6 6 . 3
d
4 0 . 6
49.6a
-7
c v
2 . 3
2 . 4
f-l
1 7 . 4
2 . 5
4 . 2
Signif.
T H S
Tl-IS
y-
-
N S
T H S
T H S
M O Y
2 3 . 4
2 6 . 7
z.8
5 1 . 9
63.7
46.5
I 35.4
ETM
0 . 3 2
0 . 3 9
ojv
1 .a2
-
-
0 . 8 6
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3” CT93-0216
Page 36

Essai BEV 9052 / Bambey - Conclusions
Traitements
Cet essai est constitué par des variétés issues du premier back-cross de 55-437 sur Chico (série des 55
i), une lignée SR-1 extraite à partir de la population en premier cycle de sélection récurrente et par six
lignées de type 57-l. Ces dernières sont issues du premier rétrocroisement entre 57-422 et 55-437qui a
pour objectif la réduction de la taille de la graine et du cycle de 57-422. Malheureusement, un mélange
s’étant produit avec les plantes de bordure (constituées par de la 55-437) lors de la récolte de l’essai de
sélection dont elles sont issues, les seuls résultats exploitables pour cette variété, après tri des plantes hors
types, sont : le poids de gousses par pied, le taux de maturité et les caractères technologiques.
Les témoins de l’essai sont 55-437 et Fleur 11.
Densités
Les levées et le pourcentage de pieds récolt& sont bons et homogènes.
Rendements
Les rendements en gousses et en fanes sont faibles pour des variétés de 90 jours puisqu’on se situe en
moyenne au niveau du rendement des Vari&és de 80 jours de cet hivernage. Le classement des variétés
sur le rendement en gousses et le poKfs de gousses par pied fait ressortir nettement la variété Fleur 11 qui
est la seule variété à dépasser 1 tonne à l’hectare. Pas de différences significatives, en revanche, pour le
rendement en fanes du fait de l’imprécision de l’essai pour ce critère (CV=21.9Oh )
Précocit6
te % Mat est faible et ne fait pas apparaître de différences significatives entre les variétés. Relativement
à 55-437 et Fleur Il, le niveau de maturité des variétés de type 57-l est bon ce qui montre que, sur ce
criière,u la S@ection a réussi. On observe la relative faiblesse, habituelle, de Fleur 11.
CaracWes technologiques
Les rendements au décorticage sont corrects dans l’ensemble et montrent la supérioriié des nouvelles
variétés à l’exception de 57-123. Fleur 11 fait le plus mauvais résultat du fait de sa maturation imparfaite
et de sa taille de graines élevée. Les nouvelles variétés montrent une taille de graines satisfaisante, entre
34 et 38 grammes au 100 graines, ce qui était recherché dans la sélection dont elles sont issues.
Conclusions de I’ essai
Fleur 11 est supérieure aux autres pour le rendement en gousses mais on observe toujours des faiblesses
au niveau technologique (faibles rendements au décorticage du fait de la mauvaise maturation et d’une
taille de graines trop élevée). Les performances en rendement des nouvelles variétés de type 57-l n’ont
pas pu être appréciées mais leurs caractéristiques technologiques et leur niveau de précocité
correspondent à l’objectif de sélection.
Conclusions sur les essais de 90 jours
Les variétés 55-l 13 et Fleur 11 confirment leurs valeurs sur le plan de la productivité, ces deux variétés
se montrent les plus stables en rendement d’une campagne sur l’autre depuis 3 ans. La variéte du
Botswana, S46 se montre également régulière sur le poids de gousses mais sa production de fanes
apparait faible. Les variétés SRl-22, 55-115 et 55-l 7 paraissent intéressantes cette année alors qu’elles
n’étaient que très moyennes voire médiocres en 1995. De même, 55-i 18, remarquée l’année dernière,
ne confirme pas. Les variétés 55-l 13, S 46, SR l-22,55-1 5 et 55-17 ne présentent pas de graines aussi
‘rroisi&me rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 37

grosses que Fleur 11 ni, par conséquent, de faiblesses particulières sur la maturité, les rendements Tout-
Venant et Semences qui constituent les défauts de Fleur II.
Par ailleurs, les tailles de graines, les niveaux de précocité et les rendements au décorticage observés sur
les nouvelles lignées de type 57-i sont satisfaisants, leur productivité n’a pas pu être testée car un mélange
de graines n’a pas permis de conclure sur ce point cette année.
Troisibme rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3’ CT93-0216
Page 38

3 - Essais variétaux multilocaux en champs paysans
Ces essais visent à évaluer en conditions paysannes le comportement de deux lignées trés précoces de
80 jours, GC 8-35 et 55-114, et de la V:ariété Fleur 11 (90 jours) en comparaison avec le témoin
actuellement vulgarisé 55-437 (9Oj).
Quatre essais variétaux en blocs de Fisher ont été implantés dans des champs paysans du département
de Kebémer situé au nord-ouest de la station de Bambey. Les paysans choisis bénéficient de l’appui de
I’ONG “Vision Mondiale” ce qui a permis un meilleur suivi agronomique et pluviométrique au niveau des
4 villages. La région concernée est située à la limite septentrionnale du Bassin arachiiier sénégalais, les
hivernages y sont généralement très courts et la pluviométrie est normalement inférieure de 20 à 25% à
c’elle de la station de Bambey, c’est pourquoi on cible préférentiellement des variétés de 80 jours. Fleur
11 (9011 qui montre régulièrement un bon comportement en conditions de secheresse, a été incluse dans
ce test.
Les essais ont bénéficié d’une fumure de fond de 75 kg/ha de NPK 6-20-12 au semis. Un suivi de la
croissance végétative à 40 et à 60 jours a éte réalisé : les observations MS40J et MSGOJ qui figurent dans
les tableaux de résultats correspondent aux masses sèches (fanes + gousses) d’une série de plantes
entières prélevées sur une ligne de 3m au 40” et au 60” jour, sur une des lignes de bordure de chaque
parcelle. Les plantes ont été deshydratées à l’étuve puis pesées.
Essai multilocal de N’Dièye N’Diaye - R&ultats
Les variétés sont classées sur G Kg/ha
Essai multilocal de N’Dièye N’Diaye - Conclusions
L’essai a été semé le 2 juillet et récolté le 1’ octobre, soit 90 jours après semis. II a bénéficié de 405.8
mm de pluie utile.
Densités et rendements
Les densités à la levée et à la récolte sont bonnes et homogènes. Les rendements moyens en gousses
et en fanes sont trés bons, nettement meilleurs qu’à Bambey. Ceci s’explique par un semis plus précoce
donc une récolte plus précoce et une meilleure pluviométrie. La faible dose de fumure de fond apportée
a pu également jouer favorablement du fait d’une alimentation hydrlque correcte. Les rendements en
gousses ainsi les masses végétatives ne montrent pas de différences significatives. Le classement sur le
rendement place les deux variétés de 80 jours, 55-l 14 et GC 8-35 en bas de tableau mais ceci doit être
relativi& par le fait que des attaques de rats ont eu lieu vers le 60” jour sur les premi&es gousses formées
des variétés les plus précoces. Le rendement en fanes de CC 8-35 est le plus faible.
Pr&o&s et caractéristiques technologiques
Ce sont les variétés les plus précoces qui se classent le mieux, mais, comme pour les rendements en
gousses, les différences observées ne sont pas significatives. En revanche, sur les coefficients au
décorticage, Fleur 11, malgré une récolte à 90 jours, se montre inférieure aux autres variétés.
Troiskme rapport annuel ISRA /Sénégal pour iie contrat N” TS3* CT93-0216
Page 39

Conclusion de l’essai
Aucune variété ne se détache dans cet essai : Fleur 11 fait le meilleur rendement mais l’essai, quoique
précis, n’est pas significatif sur ce critère. En revanche, ses caractéristisques technologiques sont
significativement inférieures à celles des autres variétés, à part logiquement, sa taille de graines triées
(Pl OOS).
Essai multilocal de Pakhi Kébé - Résultats
Les variétés sont classées sur G KgJha
20J
MSGOJ
G Kg/ha
F Kg/ha
% Mat
%Tv
% s
P 100s
81.3
384.8a
lS98.6a
2658.5
57.9 b
68.0 b
4Q.3 b
47.O.a
78.0
311.0 b
1287.3 b
2441.3
76.2a
725s
59.2a
33.1 c
76.8
337.Oa
1270.3 b
3014.9
7cma
71 .&l
58.7a
36.0 b
72.5
312.8 b
990.8 c
3124.9
78.la
72.8a
6253
30.6
d
7.0
10.5
8,4
20.4
6.6
1.6
3.5
3.5
N S
S
THS
N S
THS
H S
THS
THS
76.4
348.9
1386.7
S39.0
71 .o
71.1
57.4
36.7
18.03
44.61
2 . 3 7
0 . 5 9
1.05
0.6‘4
Essai multilocal de Pakhi Kébé - Conclusions
L’essai a été semé le 2 juillet et récolté le le octobre, soit 90 jours aprés semis. II a bénéficié de 304.9
mm de pluie utile soit 1OOmm de moins que l’essai précédent et environ 50mm de moins que les essais
de Bambey.
Densifés ef rendements
Les densités à la levée et à la récolte sont médiocres du fait d’un mauvais “radou” (façon culturale
traditionnelle destinée au recouvrement des semences juste après le semis). Les CV sont assez élevés
sur ces criéres, ce qui ne permet pas de classer les variétés mais globalement Fleur 11 a bénéficié de
cette hétérogénéïté en conservant 7Oh de plantes supplémentaires par rapport aux autres variétés.
Le rendement moyen en gousses est très bon, Iégérement inférieur Sr celui de N’Dièye N’Diaye, mais ce
niveau de rendement moyen est principalement attribuable au score de Fleur 11 qui frôle les 2 tonnes/ha.
En fait dans cet essai, les variétés de 80 jours sont légèrement inférieures et la 55-437 est trés inférieure
sur le rendement en gousses à leurs niveaux dans l’essai de N’Diéye N’Diaye. Ces rendements comparés
à ceux réalisés par les mêmes variétés à Bambey où la pluviométrie à été globalement meilleure mais le
semis plus tardif de deux semaines, sont nettement meilleurs. Une des raisons de cette amélioration est
peut-&re la fertkation de fond. Cependant, nous pensons que la faible dose de fumure [minérale apportée
n’est pas suffisante pour augmenter les rendements dans cette proportion (voir conclusion de l’essai
densité X fumure sur GC 8-35 p 44). D’autant que, la fertilité du sol a Bambey est maintenue par des
apports réguliers de matière organique sous forme de mil-engrais vert enfouis. Nous attribuons donc
principalement ces bons rendements à l’avantage d’un semis précoce.
Les rendements en fanes sont, en revanche, assez comparables a ceux de Bambey et su Meurs à ceux
de N’Dièye N’Diaye malgré la faible densité. Les différences dans cet essai ne sont pas ignificatives.
Les masses sèches à 40 jours sont faibles et manquent de précision du fait de I’hétérogén .5ïaé de la levée;
elles ne sont pas interprétables. Ce n’est pas le cas des masses sèches a SOj, car nous a ons modifié la
méthode de prélévement (10 pieds au hasard dans la ligne au lieu de tous les pieds sur u e longueur de
3m) : fleur 11 et 55-l 14 sont significativement supérieures sur ce criiére.
Précocités et caractéristiques technologiques
Comme dans l’essai précédent et de façon plus marquée, on note la faiblesse de Fleur 11 our la maturité
et les rendements au décorticage sur graines triées ou non. Toutefois les valeurs obtenues %ur ces critères
Troisiéme rapport annuel ISRA /Sén&gal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 40

sont à un bien meilleur niveau qu’à N’Dièye N’Diaye et qu’à Bambey. Nous attribuons 1’ amélioration par
rapport à Bambey, au semis précoce lequel a permis une meilleure répartition des pluies. Par ailleurs,
la pluviométrie de fin de cycle (septembrela été meilleure à Pakhi Kébé qu’à N’Diéye N’Diaye, Ice qui
explique probablement les bons résultats technologiques observés à Pakhi Kébé.
Conclusion de l’essai
Globalement, l’intérêt d’un semis précoce se trouve confirmé dans cet essai. II semble protiter à Fleur 11
beaucoup plus qu’aux autres variétés dont le potentiel de rendement est plus limité. Cependant, il est rare,
dans cette région, de pouvoir effectuer les semis en début juillet. L’ avantage comparatif pour le rendement
en gousses de Fleur 11 par rapport à des variétés de cycle plus court est très net dans ces conditions
même s’il doit être relativisé par une meilleure densité de pieds récoltés et des rendements au décorticage
inférieurs à ceux des autres variétés. Les variétés 55-l 14 et GM-35 se montrent nettement supérieures
à 55-437.
Essai multilocal de Maka Fall - Résultats
Les variétés sont classées sur G Kg/ha
%Tv
%S
P 100s
47.9 c
x3.8 b
x3%
52%
27%
29.7 b
51.lab
20.3 b
22.7 c
49.1 bc
28.7a
26.5 b
3.3
11.3
4.2
S
HS
THS
MOY
86.1
76.7
100.3
198.7
539.7
2339.7
15.9
50.2
24.4
30.2
ETM
-
2.64
11.40
-
32.87
20.78
1.90
0.77
1.34
0.49
Essai multilocal de Maka Fall - Conclusions
Cessai a été semé le 23 juillet et récolté le 10 octobre, soit 80 jours après semis. II n’a bénéficié que de
267,4 mm de pluie utile dont 220 utiles pour la production car la dernière pluie de 47mm, intervenue
début octobre était trop tardive pour améliorer le rendement.
Densités et rendements
Les densités à la levée et à la recolte sont correctes, les différences observées pénalisent essentiellement
GC8-35. Le rendement moyen en gousses de l’essai est de l’ordre de 540 kg/ha ce qui est faible mats
relativement correct compte tenu de la sécheresse. Les meilleures varietés sont 55-l 14 et Fleur 11 pour
le rendement en gousses et 55-l 14 pour le rendement en fanes. Ces deux vanétés font des scores de
rendement trés honorables compte tenu du contexte pluviométrique. Les masses s&hes végétatives à 40
jours sont lii aux résultats de rendement en gousses et celles de 60 jours ne sont pas significatives, elles
sont cependant indicatives du classement variétal pour les fanes.
Pr&o&s et caractéristiques technologiqrues
Les taux de maturité sont extrèmement faibles meme pour les variétés de 80 jours, Nous avions déjà
observé ce phénoméne dans cette région en 1995. La trés faible pluviométrie contrarie la maturation
physiologique des variétés. 55-437 est spécialement touchée par ce phénomène, alors que Fleur 11, dont
le cycle est plut& plus long en condiions d’alimentation hydrique optimales n’est pas plus affectée que les
variétés de 80 jours Nous attribuons cette aptitude, au moins en partie, à une floraison plus précoce et plus
groupée chez FLeur 11 que chez les autres variétés.
Les coefficients au décorticage sont égallement très faibles. La taille élevée de la graine de Fleur 11 la
pénalise à cet égard encore plus que les autres. 55-l 14 fait les meilleurs résultats sur ces critéres.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 41

Conclusion de I’ essai
Les conditions pluviométriques de cet essai sont plus représentatives de ce que l’on rencontre
habituellement dans cette région que celles des deux essais précédents. En effet, si Ion peut espérer un
total pluviométrique supérieur à celui que l’on a observé dans ce village, ii est plus rare que la pluie de
semis intervienne en début juillet. Un semis précoce, nous l’avons vu, permet des conditions de culture
et de maturation bien meilleures car les pluies se prolongent rarement au delà de la fim septembre dans
le nord du bassin arachidier sénégalais.
Dans les conditions de cet essai, la variété 55-l 14 se montre la meilleure tous critères confondus et Fleur
11 se classe en deuxième position.
Essai muitiiocai de Darou Sam - Résultats
Signif. NS
N S
N S
S
S
M O Y
93.3
66.5
114.4
167.9
30.7
762.5
ETM
-
-
13.30
49.30
Essai muitiiocai de Darou Sam - Conclusions
L’essai a été semé le 22 juillet et récolté le1 0 octobre, soit 80 jours après semis. II a bénéficié de 160
mm de pluie utile. Cette pluviométrie particuliérement faible n’a pas permis de production de gousses
suffisante pour l’analyse statistique des rendements en gousses et l’analyse technologique de la récolte.
Densités et rendements
L’essai était très homogène et très bien conduit, les pourcentages de levée et de plantes récoltées en
témoignent. Du fait d’un niveau de précision convenable (CVs de l’ordre de 15 Oh) et de la bonne corrélation
de ces mesures avec le rendement observée sur les essais précédents nous évaluerons l’intérêt relatif des
variétés sur ces mesures.
Conclusion de I’ essai
55-114 et Fleur 11 apparaissent significativement meilleures sur les masses sèches à 60 jours. Ce sont
également les meilleures variétés pour les rendements en fanes.
Conclusions des essais variétaux multilocaux en champs paysans
l
Les résultats observés sur ces quatre essais montrent que la pluviométrie de cette
égion est non
seulement irrégulière d’une année sur l’autre mais d’une localité à l’autre. Sur les quatreiiocalités,
1
deux
(N’Dièye N’Diaye et Pakhi Kébé) ont pu être semés t6t du fait d’une pluie précoce, le 39 juin, soit trois
semaines avant les autres sites et deux semaines avant Bambey. Dans les deux sites semés tot, la
pluviométrie sans être exceptionnelle, a été bien répartie surtout à Pakhi Kébé ce qui a per is une récolte
à 90 jours et des rendements moyens en gousses proches de 1,5 tonnes soit au moins 50,6 de plus qu’à
Bambey et deux fois supérieurs à ceux de Maka Fall. Dans un des villages, Darou Sam, Ides
T conditions
d’extrème sécheresse (160mm de pluie utiles) ont quasiment annulé la récolte de gousses.
Troisième rapport annuel ISFW /Sénégal pour le contrat N” TS3* CT93-0216
Page 42

Sur le plan varietal, l’inter& de Fleur 11 par rapport à GC 8-35 et 55-437 est confirme concernant le
rendement en gousses quelles que soient les conditions de semis et de pluviométrie. La variété de 80
jours, 55-l 14 est comparable à Fleur 11 dans deux essais sur trois sur le rendement en gousses et
supérieure en fanes dans l’essai le moins bien arrose (Maka Fall). 55-l 14 posséde, en outre de meilleures
caract&istiques technologiques que Fleur 11 quelles que soient les conditions de sécheresse. L’essai de
Darou Sam, qui n’a pu être analyse que sur les matiéres sèches en végétation, confirme la valeur des deux
variétés. La très nette supérioriié de Fleur Il en gousses à Pakhi Kebé, dans de bonnes conditions
d’alimentation hydrique, tient d plusieurs facteurs : les meilleures potentialités de rendement de cette
variété et sa bonne tolérance à la sécherlesse. Cette supériorité doit cependant Qtre relativisée par un
peuplement avantageux B la récolte (accidentel), des niveaux de maturité et des rendements au
décorticage inférieurs à ceux des autres variétes. Fleur 11 confirme donc qu’elle est capable de maintenir
une production minimale en condition de fort déficit hydrique ou d’extérioriser une trés bonne production
de gousses quand celle-ci s’améliore. En revanche, ses caractères technologiques sont très affectés par
la sécheresse ce qui n’est pas sans conséquence au niveau de la qualité de la récolte et des risques
encourrus par les populations et les animaux au niveau de I’aflatoxine. Ces résultats apportent une
confirmation aux observations agronomiques réalisées lors du test agro-physiologique au champ réalise
cette année à Bambey (voir p21).
Le choix qui s’offre à nous aujourd’hui au niveau du Nord du Bassin est soit de proposer rapidement 55-l 14
pour remplacer GC 8-35, ce qui parait prématuré, soit d’attendre que les nouvelles variétés prometteuses
à cycle tres court repérées cette année à Bambey soit testées au moins deux années supplémentaires pour
proposer une génération nouvelle de variétés qui répondront aux spécificités de la zone nord et prendront
en compte les problèmes de qualité et de risques pour la santé humaine.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour ‘le contrat N” TS3’ CT93-0216
Page 43

4 - Essai ” densité X fumure” sur la GC 8-35 / Thilmakha
Cet essai, conduit sur la point d’essai de Thilmakha (Département de Kébémer) avait pour but de
déterminer la densité et la fertilisation optimales pour la culture de la variété GC 8-35 dans cette région,
la plus séche du Bassin Arachidier.
II s’agit d’un essai factoriel où trois niveaux de densite : 40 cm X 1 Ocm soit 250 000 pleds/ha (D3), 40 X
15 soit 188 000 pieds /ha (D2) et 40 X 20 soit 125 000 pieds/ha (Dl) et deux niveaux de fumure (0 et 75
/ha NPK 6-20-12, sont comparés.
L’essai est conduit sur quatre répétitions.
II a été semé le 23 juillet et récolté le 10 octobre, sort 80 jours après semis. II n’a bénéficié que de 243 mm
de pluie dont les 2/3 sont tombés pendant le premier mois de culture.
Essai “itinéraire technique” pour la GC 835 - Résultats
4OX151D2
OY. FACTEUR FUMURE
intéractiin dens.
OXD2
OXDI
75XD3
75XD2
Essai ” densité X fumure ‘* sur la GC: 8-35 - Conclusions
D’une manière générale, on observe qu’il n’y pas d’effet de la fumure à la dose employé
si ce n’est sur
t
le taux de maturité qui se trouve sensiblement amélioré par l’apport d’engrais. La diminu ‘on très légère
de la taille des graines est probablement dlue à un artefact d’échantillonnage.
L’interaction entre les deux facteurs densite et fumure n’est jamais significative.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour It? contrat N” TS3* CT93-0216
Page 44

Densités et rendements
Les pourcentages de pieds présents 20 jours aprés le semis et à la récolte sont corrects. Les nombres de
pieds présents à 20 jours et à la récolte varient conformément aux nombres de graines semées (effet
densité signilicatif). Ce facteur n’est donc pas de nature à influencer l’interprétation des résultats pour les
rendements.
Le rendement moyen est faible, surtout pour les gousses mais on ne pouvait guère espérer plus du fait des
tondions de sécheresse qui ont prévalu sur ce site (voir tableau p 10 ). II existe une repense significative
à l’augmentation de densité lorsque l’on passe des niveaux faibles (125 ou 166 000 pied par hectare) au
niveau élevé (250 000 pieds!ha). Cependant le gain de rendement en gousses (80 kg/ha) est relativement
faible : le surinvestissement en semences de 30 kg n’est économique que si les semences sont acquises
a moins de 300 F/kg, le prix de l’arachide en coque étant voisin de 13OFIkg. Si le paysan utilise son propre
stock semencier, le semis a forte densité se justifie d’autant plus que la production de fanes est augmentée
de près de 900 kg , le prix des fanes Btant de l’ordre de SOF/kg.
Maturittk et caract&istiques technologiques
La sécheresse a entrainé des taux de maturités et des coefficients au décorticage faibles. La forte densité
n’entraine aucune dégradation supplémentaire de ces paramétres. L’amélioration de la maturité par
l’application de fumure (effet fumure significatif sur OhMat), n’a aucune répercussion positive sur les
caractéristiques technologiques.
Conclusion de l’essai ITK sur GC&35
Cet essai indique que, même en condition de fort déficit hydrique, la varieté GC 8-35 peut être cultivée à
250 000 pieds&ra. Sa production de fanes notamment, qui constitue le principal défaut de cette variété, s’en
trouve signifcativement améliorée. Ce resultat vient confirmer les tendances observées dans les essais
antérieurs dont l’imprécision avait limite les conclusions.
Le niveau de fumure testé qui correspond à une dose économiquement accessible par certains paysans.
On n’observe pas de réponse a la fumure sur les rendements dans les conditions pédo-climatique difficiles
mais néanmoins assez représentatives de cet essai. L’essai étant relativement précis, la cause de cette
absence de réponse est probablement liée aux facteurs limitants du milieu (fertilité du sol et pluviométrie
faibles). Nous devrons tester des niveaux supérieurs de fumure afin de vérifier si les facteurs
environnementaux limitent la progression des rendements quand la dose d’engrais minéral apportée
augmente.
Troisième rapport annuel ISRA /Sénégal pour le contrat N” TS3” CT93-0216
Page 45

5 - Essai bilocal “Aflatoxine”
Objectif
L’objectif de cet essai est d’observer le niveau de contamination par Aspergj//ffs &~US et par I’aflatoxine
en pré-récolte et en post-récolte ainsi que l’évolution du rapport acide oléique / acide linoléique d’une
gamme variétale soumise à des conditions pluviométriques différentes.
Les douze génotypes concernés par l’étude sont constitués par six lignées créees à Bambey pour
l’adaptation à la sécheresse et par six introductions variétales plus ou moins résistantes à A. flavus et à
I’aflatoxine en provenance de I’ICRISAT.
Dispositif
Le déficit hydrique de fin de cycle provoquant généralement la contamination en pré-récolte par le
champignon et la toxine, deux dates de semis (J = le lendemain de la premiére pluie utile et J+14 ) ont
été pratiquées pour chacun des deux sites d’expérimentation.
Les deux sites sont Bambey et Nioro. Le dispositif statistique est un factoriel en split -plot: le facteur en
“grandes parcelles” est la date de semis et le facteur en “petites parcelles” est la varieté. La récolte a
été échelonnée pour tenir compte des longueurs de cycle différentes des variétés (voir “traitements” en
conclusion de ces essais).
Les résultats concernant les taux de contamination et la composition en acides gras étant en cours
d’acquisition, seuls les résultats agronomiques sont présentés dans ce rapport.
Essai bilocal “Aflatoxine” / Bambey - Résultats
La station de Bambey constitue habituellement un site de contamination en pré-récolte du fait de
l’occurrence fréquente d’un déficit hydrique de fin de cycle.
Troisième rapport annuel ISRAbSénégal pour Itrcontrat N”TS3* CT93-0216
l
Page 46

Moyennes variétales par niveau de traitement “date de semis” (Dl= date1 /J et D2= date2 /J+14)
-.
Variétés
F50%
ReC
M a c r o
C l u m p
G Kglha
?‘o H
% Mat
% TV
%S
PIOOS
Fleur Il
IDI
25.3
92.0
0.8
0.8
1113.0
41.8
43.9
64.3
42.8
41.1
ID2
23.7
91.0
0.0
1.1
1219.8
34.8
38.4
66.9
48.7
41.8
I D I
27.0
93.3
84.3
0.0
6.0
929.7
41.6
49.3
68.5
54.1
26.9
ID2
25.0
93.7
88.0
0.0
16.8
652.5
35.5
51.4
69.7
59.0
28.6
(X8-35
/ D l
26.0
84.0
81.7
0.27
2.2
609.4
48.4
31.5
56.9
31.2
28.9
102
22.7
90.3
85.7
0.53
0.8
714.9
56.4
58.3
67.6
56.9
29.2
I D I
32.0
87.0
82.3
1.6
4.3
821.4
30.0
41.0
63.9
44.6
37.9
ID2
29.7
87.0
79.3
1.6
7.1
544.0
39.6
29.7
65.6
48.8
39.1
J It
ED1
28.3
73.3
67.7
0.0
5.7
574.2
39.8
54.6
68.7
49.9
25.8
I D2
26.7
73.3
66.7
0.8
9.7
439.9
35.3
45.6
68.9
53.3
29.7
ICGV 912871 Dl
28.0
65.3
61.7
0.27
2.7
613.6
43.4
44.2
64.7
46.3
25.8
I D 2
26.7
57.0
53.3
0.27
1.6
493.2
37.0
47.4
66.7
56.2
28.8
u4-47-7
IDI
28.0
84.7
71.7
0.27
8.7
521.1
45.5
46.2
62.8
43.4
24.6
ID2
25.0
84.7
79.7
0.0
4.1
522.5
38.5
49.6
65.0
51.8
30.0
ICGV 87110 / Dl
30.0
87.0
80.7
2.7
1.7
603.5
44.1
41.4
67.5
50.6
26.9
ID2
28.0
84.0
79.7
1.1
8.4
533.1
38.5
40.4
69.7
54.3
29.2
EC 76446
ID1
30.3
68.5
59.7
0.0
1.3
242.8
40.2
33.7
42.8
24.2
31.8
/DZ
30.0
56.3
51.7
1.6
4.4
31.4
46.2
25.8
54.7
33.3
29.9
SR 14
/Dl
28.3
88.0
78.3
0.53
5.4
920.5
39.8
82.9
73.8
53.5
33.1
ID2
26.7
88.3
62.7
0.27
6.5
763.1
31.8
88.9
74.8
31.5
34.4
56-114
IDI
26.7
92.3
36.7
o.23
1.1
E 8 . 4
48.9
16.9
49.0
15.3
X.4
ID2
24.3
93.0
x3.7
D.0
1.1
832.5
56.4
37.9
35.9
a55
31.1
ICGV 91300 / Dl
27.7
73.0
EiSLCl
3.2
587.7
43.7
26.4
33.0
a.7
26.8
ID2
25.3
72.7
ô2.3
1.9
466.5
56.2
51.0
34.0
46.9
xl.9
-
-
Moyenne I Dl
28.1
52.7
76.3
3.6
883.9
42.1
41.0
SI.8
11.4
29.7
-
-
Moyenne I DZ
26.1
91.3
76.1
5.3
601.3
42.2
45.2
36.6
51.3
31.9
-
-
Troisième rapport annuel ISRNSénBgal pourlecontrat N"TS3' CT93-0216
Page 47

Essai bilocal “Aflatoxine” / Bambey - Conclusions agronomiques
Traitements
Cet essai contient des variétes à cycle trés court (récoltées à SOj) : GC 8-35,55-i 14, des vanetés à
cycle court (récoltées à 90 jours) : 55-437, Fleur II, SR l-4, J 11 (intro), ICGV 91287 (intro), ICGV
87110 (intro), U4 47-7 (intro) et ICGV 91300 (intro), et des variétés semi-tardives (récolltées à 105
jours): 57-422,73-33
et EC 76446 (ïntro).
Pour ce site, les variétés adaptées sont, théoriquement, les variétés de 90 jours.
Densitks et rendements
Les densités ne sont pas homogènes : les variétés introduites ont mal levé. II n’y a ni effet date ni
interaction sur ce facteur. Les rendements varient en fonction des variétés sans que la date de semis
intervienne de façon significative sur ces rendements. En revanche, il existe une très forte interaction
entre le rendement des variétés et la date de semis. Cela signifie que les variétés dans leur ensemble
ne semble pas avoir souffert de la sécheresse imposée par le décalage de semis mais que le
rendement varient différemment selon la date de semis. En fait la première date de semis a été
Implantée sur une parcelle où le sol était induré par une ancienne termitiére ce qui a favorisé le
ruissellement et donc perturbe l’alimentation hydrique. On remarque néanmoins que le rendement en
‘deuxième date de semis est globalement diminué pour les variétés introduites alors qule pour certaines
variétés sénégalaises (Fleur 11 et les deux variétés de 80 jours), il est augmenté. On peut en conclure
que ces trois variétés ont été moins perturbées par le régime hydrique que par la nature du sol du fait
de leur précocité (cas des 80 jours) ou de leur systéme racinaire très performant (cas de Fleur 11).
Pr&o& et caractéristiques technologiques
L’essai manque de précision pour les pourcentages de gousses mures (CV = 19,7%). L’effet date n’est
pas significatif et I’intéraction est forte du fait de l’imprécision des résultats sur ce critère. On observe
que la maturité est le plus souvent meilleure en deuxième date pour les variétés précoces ce qui
confirme les observations de rendement. La précocité de floraison, les caractéristiques technologiques
sont globalement améliorées en deuxième date. Les intéractions sont significatives pour les
rendements au décorticage alors que l’on n’en observe ni sur la précocité de floraison, ni sur la taille de
graine. Que I’intéraction soit significative ou non, toutes les variétés prises individuellement voient ces
caractéristiques améliorées en deuxième date de semis.
La colonne %H donne le pourcentage d’humidité des gousses à la récolte : on observe, là encore, que
certaines variétés contiennent moins d’eau en deuxiéme date alors que d’autres en calntiennent plus
lors de la récolte.
NB : la variété EC 76446 se comporte très mal sur tous les critères. Elle est soit très tardive, soit très
mal adaptée aux conditions de culture du Sénégal. Elle figure, en fait, dans l’essai comme témoin de
sensibilité à I’aflatoxine.
Conclusion de I’ essai
Contrairement à ce qui étaii attendu les résultats agronomiques sont meilleurs sur la
semis que sur la première du fait de l’implantation de la première date sur un terrain
filtrant. Cette amélioration est très sensible sur les caractéristiques technologiques
graines, un peu moins sur les niveaux de maturité et les rendements. Toutefois, à
graines, les interactions observées indiquent que les douze variétés réagissent différem
donc interpréter les résultats des dosages sur I’aflatoxine et la composition en acides gra
en tenant compte de ces observations.
Troisième rapport annuel ISRA/Sénégal pour le-contrat N”TSJ* CT93-0216
Page 48

Essai bilocal “Afiafoxine” / Nioro - Rissultats
La station de Nioro constitue habituellement un site de contamination possible par I’aflatoxine en pré-
et en post-récolte. L’objectif est de collecter des échantillons variétaux ayant subi ou non un déficit
hydrique en cours de cycle etlou un excès d’eau en post-récolte lors d’une pluie en cours de séchage.
Troisième rapport annuel ISRAfSénégal
pour kccontrat N”TS3* CT93-0216
Page 49

Moyennes variétales par niveau de traitement “date de semis” (Dl = datel/ J et D2= date2l J+14)
Variétés
F 60%
ISJ
ReC
-. cerco
% H
G Kglha
% Mat
% TV
-
-
P 100s
Fleur Il
ID1
25.7
87.0
85.7
47.5
2491.3
45.0
55.6
45.6
ID2
24.0
91.3
89.0
5.0
45.9
1743.7
57.0
6 1 . 9
44.3
I D I
27.0
88.3
84.7
42.0
1747.0
59.9
65.5
5 0 . 9
29.1
ID2
24.0
94.7
87.7
5.0
45.6
890.1
68.2
66.1
46.8
29.4
GC 8-35
/Dl
27.0
84.7
83.3
48.2
1802.9
58.6
64.1
42.0
32.1
ID2
22.0
80.7
78.7
5.0
51.9
966.7
54.7
58.2
30.7
30.1
I D I
32.0
81.3
81.7
41.3
2013.1
59.2
62.4
45.8
45.5
102
26.0
77.7
74.3
4.3
45.6
936.0
61.8
62.4
4 1 . 9
44.3
J l l
I D I
27.7
69.0
69.0
57.2
1336.0
47.9
59.1
38.1
29.9
ID2
24.0
71.0
63.0
5.0
47.5
610.6
61.6
64.6
48.7
30.8
Ah7233
I D I
27.7
68.0
38.0
52.7
1231.8
41.1
5 0 . 0
33.2
37.9
ID2
24.0
77.7
69.0
5.0
49.7
792.3
39.8
5 0 . 9
35.4
40.1
I D I
27.0
80.7
78.7
53.6
1192.7
50.1
6 0 . 9
39.1
28.1
ID2
24.0
82.7
76.0
4.7
49.7
470.0
56.8
60.0
38.2
29.2
ICGV 87110 / Dl
27.0
69.3
69.3
48.3
1541.8
48.1
60.3
40.0
29.3
ID2
24.0
68.7
67.7
5.0
47.8
783.5
55.2
60.8
43.1
30.1
EC 76446
/ D l
27.3
61.3
56.3
63.3
411.5
14.6
22.5
7.7
27.6
ID2
27.0
55.0
37.7
3.0
57.7
91.1
10.6
24.0
12.8
25.1
SR I-4
IDI
27.0
79.7
79.7
46.5
2194.1
es.2
70.8
48.6
37.8
ID2
24.0
82.3
60.0
5.0
46.9
1154.0
59.5
68.1
40.8
36.3
56-l 14
I D I
27.0
87.0
64.0
54.4
1899.5
56.8
64.3
40.5
34.8
ID2
22.0
90.7
87.0
5.0
57.1
1048.0
46.9
56.2
29.5
32.8
ICGVS 1
IDI
27.0
6.0
82.3
51.1
12f7.8
51.8
64.1
39.2
39.0
ID2
25.0
63.3
61.7
3.7
46.9
1120.5
62.0
65.4
43.8
39.7
-
-
Moyenne I Dl
27.4
71.8
76.9
50.1
1590.0
49.9
53.3
38.5
34.7
-
-
-
-
Moyenne I DZ
24.3
78.0
72.6
4.6
48.4
663.9
52.8
50.2
38.1
34.4
-
-
-e
Troisième rapport annuel ISRNSénégal pour lecontrat N”TS3* CT93-0216
P a g e 5 0

Essai bilocal “Aflatoxine” / Nioro - Conclusions agronomiques
Traitements
Ce sont les mêmes qu’à Bambey é l’exception de deux variétés de 90 jours : Ah 7233 et ICGSI
remplacent ICGV 91287 et ICGV 91300 .
Densités et rendemenfs
Les différences variétales sont trés importantes, comme à Bambey, et beaucoup plus marquées que
l’effet de la date semis. L’intéraction est faible mais significative, ce qui signifie que les variétés sont
inégalement touchées par la sécheresse au niveau du poids de gousses. Cependant, toutes les
variétés même les plus précoces (GC 8-35 et 55-114), sont pénalisées par les semis tardifs. Ce fait
indique qu’elles ont toutes été mises, en deuxiéme date de semis, en situation de déficit hydrique de fin
de cycle comme la physionomie de la pluviométrie marquée par une sécheresse prononcée à partir du
15 septembre (seulement 64 mm jusqu’à l’arrêt total des pluies un mois plus tard) le laissait prévoir. En
deuxième date, le dernier tiers du cycle de culture des 80 jours n’a reçu que 44,8mm (contre 116,5 en
première date) et le dernier tiers du cycle des 90 et ‘lO5 jours n’a reçu que 52,2mm [contre 125.9 mm
en première date). Par ailleurs, une attaque de cercosporiose tardive a pénalisé encore davantage les
rendements de la deuxième date à part sur EC 76446 et sur ICGS 1 chez les quelles l’attaque a été
faible.
Au niveau des densités, l’effet variétal est Egalement plus prononcé que l’effet de la date de semis.
Comme à Bambey, les variétés introduites ont assez mal germé. La variété! introduite ICGS 1 est, en
fait, dormante, ce qui explique le mauvais pourcentage de plantes à 15JAS.
Précocité et caratéristiques technologiques
La floraison & 50% est plus précoce en deuxième date de semis, comme à Bambey.
Contrairement à l’essai de Bambey, il n’y a pas d’ effet de la date de semis, ni d’interaction sur les
critères de rendement au décorticage et sur la taille des graines, ces criières se montrent, en fait, très
stables mais très bas quelle que soit la date de semis. Ils sont différents selon les variétés mais dans
une gamme très inférieure à la normale. L.e critére de maturiik répond à la même description, mais, à
Nioro comme à Bambey, l’essai est peu précis (CV= 21,5%) sur ce criière.
A Nioro, la colonne correspondant à l’humidité à la récolte a pu être analysée : l’effet variétal est trés
marqué mais le Mère est stable (pas d’effet date, ni d’interaction).
Conclusion de fessai
Cet essai est plus conforme aux prévisions que l’essai de Bambey, en ce qui concerne la baisse des
rendements en deuxiàème date de semis. Cependant, la forte sécheresse de fin de cycle de Nioro n’a
même pas permis aux vari&& de 80 jours d’esquiver la période de sécheresse en deuxicième date. Le
déficit hydrique de fin de cycle plus marqué pour la deuxi&me date de semis s’est fait ressentir sur les
rendements mais pas sur les taux de maturiiés et les caractéristiques technologiques. Seul l’effet
variétal est significatif sur les taux de maturité et de décorticage probablement du fait d’une perturbation
de l’alimentation hydrique qui s’est traduite, dès la première date de semis, par des valeurs très basses
de ces critères.
Troisième rapport annuel ISRAEénégal
pour lecontrat N”TS3* CT93-0216
Page 51

Etude des relations entre certains indicateurs de résistance à l’aflatoxiue en
pré-récolte sur des variétés d’arachides présentant différents niveaux de
résistance à la sécheresse .
Il. Clavel 1 CI.-CA,
ISRA centre nord bassin arachidier, BP 53, Bambey, Sénégal
Au Sénégal, la contamination par l’aflatoxine des arachides en pré-récolte est dominantle sur la
contamination en post-récolte. La contamination en pré-récolte est largement due au déficit hydrique de
fm de cycle rencontré dans les régions les plus sèches du Bassin Arachidkr. Dans le but de vérifier
l’existence d’une une réponse différentielle de génotqpes plus ou moins résistants à la sécheresse, nous
avons mesusé l’évolution et les relations existant entre certains indicateurs de résistance à l’aflatoxine
dans différentes conditions environnementales et d’alimentation hydrique.
Douze variétés ont été testées au champ à Bambey en décalant le semis de dix jours par rapport ti la
première pluie utile de façon à placer les variétés en conditions de déficit hydrique probable en fm de
cycle. Un essai variétal complémentaire à été conduit à Nioro, sur trois dates de semis, afm d’observer
l’évolution des indicateurs de résistance 8 la toxine dans des conditions d’alimentation hydriques
différentes en un même site.
Les indicateurs du niveau de résistance à la toxine étudiés sont l’index de sensibilité à 1.a sécheresse, le
pourcentage de gousses mûres à la récolte, le niveau de contamination naturelle par A. J7avu.s dans deux
sites, le rapport en acide gras oléique sur acides gras linoléique (ratio O/L) et la teneur en aflatoxine
mesurée par HPLC (cette méthode n’a pas permis de détecter d’aflatoxine dans les échantillons
analysées).
L’analyse des corrélations significatives calculées entre ces indicateurs montre que :
- 1) l’index de sensibilité à la sécheresse est en liaison négative significative
(-0,S3/R2 =0,69**) avec les rendements obtenus en conditions de sécheresse de fm de qcle à Bambey.
-2) Les niveaux d’infestation naturelle par A.J%WUS relevés à Bambey et à Nioro sont
significativement corrélés (0,63/R* =0,4*).
-3) Il existe une corrélation négative significative (-O,WR’ ==0,33*) entre l’évolution du ratio
O/‘L lorsque le déficit hydrique s’accentue, et I’infestation naturelle par A. flavus à Nioro.
On détermine par ailleurs une corrélation de valeur très voisine (mais non significative) entre l’évolution
du ratio O/L à Nioro et l’infestation naturelle à Bambey.
Ces résultats montrent que l’évolution du ratio O/L lorsque l’intensité de la sécheresse augmente est le
facteur lié aux acides gras le plus important dans l’explication de la tolérance à A. j7avzu.
L’analyse du comportement des différentes variétés sur la base de I¶infestation naturelle dans les deux
sites et de l’évolution du ratio O/L montre que SRl-22, SRl-4,55-114,55-116
(lignées en sélection) et
55-437 (témoin de résistance) sont les plus intéressantes. Les quatre premières variétés sont issues du
programme de sélection pour l’adaptation à la sécheresse. Les mécanismes impliqués dans les processus
d’adaptation à la sécheresse et de résistance à I’aflatoxine étant complexes, il sera nécessaire
d’approfondir et compléter les résultats obtenus par des tests en contamination artificielle par A. $~VUS et
des dosages d’aflatoxine. Si les résultats se confirment dans ces conditions, il y aura un intérêt certain à
sélectionner pour l’adaptation à la sécheresse pour rechercher la tolérance a l’aflatoxine, exploiter les
variétés résistantes à la sècheresse pour les recherches sur les mécanismes de résistance à 1” aflatoxine et
à considérer le facteur hé à l’évolution du ratio O/L pour la recherche de variétés résistan 4es à
l’aflatoxine.
Atelier ICRISAT-CORAF-CRISP
sur I’arachicle /Accra (Ghana), 18-21 novembre 1996

L’adaptation génétique de l’arachide face à la sécheresse : critères et méthodes
de sélection
DANIELE. CLAVEL, CIRAD
ISBA, Bambey, Sénégal
La sécheresse constitue une contrainte majeure en
spécifiquement pour chaque espèce afin d’en
Afrique sub-saharienne. Le déficit hydrique’ figure
déterminer l’intérêt pour la sélection. Ces
parmi les facteurs abiotiques les plus diffkiles à
mécanismes correspondent principalement à des
caractériser car il peut intervenir à tous les stades de
caractères morphophysiologiques, physiologiques et
la plante et de façon plus ou moins accentuke. Une
cellulaires. Les caractères permettant à la plante de
analyse des différentes formes de sécheresse
maintenir l’équilibre hydrique nécessaire pour
sévissant dans un milieu donné s’avère donc
poursuivre normalement ses activités physiologiques
nécessaire avant de mettre en place un programme
sont connus sous l’appellation de caractères
de sélection. C’est ce qui a été fait au Sénégal en
d’évitement de la déshydratation. Il s’agit
1989-90 (figure 1).
schématiquement pour la plante d’assurer sa bonne
alimentation en eau grâce à l’effkience de son
système racinaire et de limiter ses pertes en eau en
diminuant sa surface foliaire et sa transpiration.
D’autres mécanismes liés à des caractères dits de
tolérance à la déshydratation, permettent à la plante
de se maintenir en vie en conditions de sécheresse.
Ces caractères chez l’arachide sont principalement :
- la capacité de germer en condition de pression
osmotique élevée,
-
la résistance des membranes à la déshydratation
et à la chaleur (résistance protoplasmique),
- la capacité de maintenir une activité
Fig 1. Durées de cycles satisfaits pour les variétés
photosynthétique,
d’arachide au Sknkgal
-
une certaine aptitude à redistribuer ses assimilats
La sélection sur la base du seul critère de rendement
en direction des gousses.
en conditions de déficit hydrique a montré ses
Les réponses au déficit hydrique se succèdent dans
limites pour une amélioration significative des
le temps et sont reliées entre elles de façon plus ou
performances variétales en conditions sèches. En
moins complexe. On peut distinguer les effets
effetet, le rendement et ses composantes sont fortement
précoces qui concernent les modifications de la
influencés par les facteurs environnementaw. En
balance hormonale. Les effets à plus long tenw
outre, si ces derniers sont limitants, la variation
comme la réduction de la surface des feuilles et du
interannuelle des résultats sera importante car la
rapport feuilles / racines apparaissent très fortement
variante génétique et l’héritabilité des caractéres liés
reliés entre eus. La capacité photosynthétique est en
au rendement seront faibles. Par ailleurs, la prise en
relation avec la régulation stomatique et la surface
compte des interactions génotypes-milieux s’avère
foliaire.
irréalisable dans le cas de génotypes en disjonction.
Comment sélectionner pour ces caractères ?
L’approche génétique idéale devrait consister à
sélectionner pour des caractères remplissant les
La recherche de caractères pertinents pour la
sélection, la mise au point et l’optimisation des tests
critères suivants :
-
variabilité suflïsante du caractère,
de criblage physiologique correspondants, ainsi que
- possibilité de contrôle de l’influence du milieu
les
comparaisons
agronomiques
passent
obligatoirement
sur l’expression du caractère,
par
une
intégration
- corrélation entre la présence du caractère et le
pluridisciplinaire des recherches. (figure 2).
rendement en conditions sèches,
-
caractère facilement mesurable sur un grand
nombre de génotypes,
- caractère héritable.
Les caractères sélectionnables pour l’adaptation à
la sécheresse
Les principaux mécanismes de la résistance à la
sécheresse de l’arachide sont communs à la plupart
des plantes cultivées. Cependant, leurs variabilités,
leurs déterminismes génétiques et leurs degrés
relatifs d’implication dans le processus complexe de
( m a r q u e u r s m o l é c u l a i r e s ) - -
la résistance à la sécheresse doivent être étudiés
Fig. 2. DCmarche intégrative pluridisciplinaire
Atelier Base Centre Arachide - Ceraas : « L’arachide cultivée en zones sèches - Stratégies et méthodes
d’amélioration de l’adaptation à la skheresse ». CNBA Bambey, Sénégal, 17 - 20 Décembre 1996.

Les paramètres
morphophysiologiques
retenus
index (système racinaire et aérien, régulation
doivent être ceux dont la contribution est la plus
stomatique et résistance protoplasmique) (Figure 3)
importante dans la tolérance des génotypes d’où une
et l’autre partie est évaluée sur le plan agronomique.
phase nécessaire de validation agronomique des
Les mêmes familles ont subit les deux types de tests
génotypes retenus. Cette validation est d’autant plus
lors du dernier cycle d’amélioration de cette
importante que les mesures physiologiques lourdes
population. Nous avons donc pu apporter une
réalisées sur des lignées en disjonction ne :Peuvent
validation agronomique de l’index calculé à partir
être répétées.
des performances sur tests physiologiques : 70 % des
La validation agronomique peut passer par la
familles choisies sur caracteres agronomiques ont
création de lignées isogéniques mais cette rnéthode
également été choisies sur index physiologique.
n’est applicable que si le caractère est mono ou
oligogénique. Cette démarche a été utilisée au
Sénégal pour transférer des caractéristiques de taille
de graine de la variété 55-437 à la variété 57422.
Une autre voie de sélection intéressant les caractères
polygéniques fait intervenir la notion d’idéotype
d’adaptation pour un milieu donné. Cet idéotype
correspond à une variété dont les caractères
d’adaptation ou le rendement en conditions de
sécheresse sont satisfaisants. Pour la zone centre du
Sénégal, deus idéotypes ont été retenus : la variété
57422, intéressante pour un ensemble de caractères
d’adaptation, et la variété Fleur 11 qui montre une
grande stabilité de rendement interanuelle. Ces deus
variétés sont utilisées comme “témoins” dans les
évaluations agronomiques (Fleur 11) et /ou clans les
différents tests de criblage physiologique (57422).
Les méthodes de sélection
La sélection généalogique classique, présente de
fortes limitations dans le cas d’une sélection
multicritère. En effet, elle suppose d’importantes
pressions de sélection sur les individus incompatibles
avec le maintien de la variabilité sur tous les
caractères et sur le long terme.
Fig 3. Criblage physiologique en rhizotrons : mesures
racinaires
La sélection par rétrocroisement peut être envisagée
dans le cas où un caractère génétiquement simple
Conclusion
doit être transféré sur une variété intéressante pour
Un programme de
création variétalc pour
un ensemble d’autres caractères. Nous avons: par
l’adaptation à la sécheresse ne peut se passer d’une
exemple, opéré le transfert du caractère lié à la
approche pluridisciplinaire. L’identification des
germination à pression osmotique élevée de la
mécanismes
physiologiques,
leur
validation
variété 55337 sur la variété 57422.
agronomiquel l’évaluation de leur variabilité
La
génétique ainsi que la c:onnaissance de leur
sélection récurrel7fe est la méthode qui permet
le mieux de sélectionner des caractères polygéniques
déterminisme génétique sont autant de facteurs à
à hérédité complexe ou de réaliser une s&lection
même de garantir l’effkacité de la sélection
multicritère. Son principe est d’effectuer, après
classique.
chaque cycle de sélection, un brassage de
Dans l’état actuel des connaissances, on ne peut
recombinaison génétique afin de reconstituer la
espérer une amélioration significative
de la
variabilité génétique initiale à l’intérieur d’une
résistance à la sécheresse en changeant l’activité
population à large base génétique. Cependant le
d’un seul gène. On peut ce,pendant envisager des
nombre élevé des croisements manuels nécessaires
transformations génétiques sur c rtains mécanismes
pour les brassages représente une contrainte
cellulaires simples de tolérance, omme la résistance
importante de cette méthode.
protoplasmique. Cette voie
1e recherche sera
Cette démarche est, néanmoins, celle que nous
certainement très utile pour connaître la contribution
suivons au Sénégal dans un programme de sélection
de tels mécanismes à la réponse adaptative globale.
pour l’adaptation à la sécheresse de l’arachide mené
Dans l’état actuel des connaissances sur l’adaptation
en collaboration avec différents pays partenaires. Ces
à la sécheresse de l’arachide, la Sélection récurrente
derniers reçoivent la population à des fins de
qui permet d’associer différents caractères favorables
sélections généalogiques spécifiques. Parallèlement,
tant sur le plan physiologique que sur le plan des
cette population améliorée selon deus voies : une
performances agronomiques à l’intérieur d’une
partie des lignées constitutives est criblée sur
même population représente probablement la
certains critères physiologiques associés dans un
meilleure voie de progrès dans ce domaine.
Atelier Base Centre Arachide - Ceraas : « L’arachide cultivée en zones sèches - Strategies et méthodes
d’amélioration de l’adaptation à la sécheresse ». CNBA Bambey, Sénégal, 17 - 20 Décembre 1996.

ANNEXE II
BU]RKINA FASO

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
BURKINA FASO
SECONDAIRE, SUPERIEUR ET
***
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
IA PATRIE 0" IA NONT, NO"S VAINCRONS1
***
***
CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
***
PROGRAMME LEGUMINEUSES A GRAINES
ET OLEAGINEUX ANNUELS
***
Contrat TS3+-CT93-0216
Rapport Scientifique Annuel (ler Mai 96-30 Avril 97)
ZAGRE Bertin
BALMA Didier
INERA
03 BP 7192 Ouagadougou 03
Té:L.
: 34-02-69/70
Fax
: 34-02-71
BURKINA FASO

SOMIMLAIRE
-c-z-
1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2 Aspects climatique et agronomique de la campagne de culture..1
3 Méthodologie.................................................2
3.1Recherche sur les variétés.précoces..................
3.2 Criblage pour la tolérance à la sécheresse...........4
3.3 Recherche de variétés physiologiquement adaptées à la
sécheresse...........................................4
3.4Sélectionsurf,amillesISRA/SP2/F5...................4
4 RésultatsetDiscussions,.....................................5
4.1Recherchesurlesvariétésprécoces..................5
4.2 Criblage pour la tolérance à la sécheresse...........6
4.3 Recherche de variétés physiologiquement adaptées à la
sécheresse...........................................g
4.4SélectionsurfamillesISRA/SP2/F5..................11
5 Conclusion................................................."ll
6 MissionetCoopération....................................."13
7 Activitésduprochainsemestre..............................13
8 Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .,......................... 13
9 Brefhistoriquesdestravaux................................14
Annexes . . . . . . . . ..*..............................*.............. 16

1. Introduction
Le présent rapport scientifique décrit et commente les
expérimentations
menées au Burkina Faso dans le cadre de la
troisième phase du projet intitulé II Amélioration Génétique à la
sécheresse de l'arachide '*(Contrat CEE No TS3* - CT 93 -0216).
Les opérations de recherche se composent de quatre actions
suivantes :
- Recherche sur les variétés précoces
- Criblage pour la tolérance à la sécheresse
- Recherche de variétes physiologiquement adaptées
à la sécheresse
- Sélection sur familles ISRA/SP2/F5
Ces différentes actions ont été conduites dans deux sites
expérimentaux : Gampela au centre (700-900 mm) et Pobé au Nord
(400 - 600 mm ).
2. Aspects climatique et agronomique de l'arachide de la
campagne 1996
Le tableau
1 ci-dessous
récapitule
les pluviométries
mensuelles enregistrées sur les deux sites ayant abrités les
essais de cette campagne d'Avri1 à Octobre 1996 et leurs totaux.
A titre de comparaison on a enregistré en 1994, 998 mm à Gampéla
et 726 mm à Pobé. En 19951 on a enregistré 708 mm dans le premier
site et 479 mm dans le second.
Tableau 3 : Pluviométries mensuelles (mm) et totales en 1996
Mois
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
oct.
Total
Sites
Gampéla
14,5
36,6
81,4
120,6
193,7
175,6
44,4
666,8
Pobé
37,0
16,0
79,5
160,7
112,o
l,o
412.5
Les quantités de pluie tombées dans les deux sites durant
la campagne 1996 ont subi une baisse légère par rapport à celles
de l'année 1995. Les semis ont été réalisés à Gampéla le
11/07/1996 et à Pobé le 27/07/1996.

2
Le décalage important de jours entre le semis et la pluie
survenue juste après le semis est à l'origine des mauvais taux
de levés enregistrés.
L'irrégularité des pluies couplée à la présence de poches
de sécheresse est en partie tributaire des mauvais taux de
maturités et du remplissage des gousses ;
ce qui a eu pour
conséquence de la dépréciation sensible de la qualité de la
récolte. D'une façon génkrale, les résultats obtenus à Gampéla
ont été meilleurs à ceux enregistrés à Pobé (semis très tard,
arrêt précoce des pluies).
Rappelons pour mémoire que l'expérimentation sur lignées et
variétés est basée généralement sur des essais en blocs de Fisher
de 4 répétitions. Les parcelles sont contiguës et comptent 3
lignes de 6 m entre piquets. Le semis est effectué à plat
(écartement 40 x 15 cm) à une graine par poquet. Les tableaux de
résultats reportés en annexe présentent les groupes de moyennes
homogènes déterminés selon le test de Newman-Keuls au seuil de
5 90. L'engrais complet (NPKS) est apporté a la levée ou au semis
(100 kg/ha) de formule 14-23-14-6.
3. Méthodologie
3.1 Recherche de variété précoces
Les sept variétés en essai ont un cycle de 80-90 jours
théoriques et proviennent de trois origines différentes : deux
variétés sont issues de sélection ICRISAT (ICGS 26 et ICGS 31.
Deux autres résultent de sélection du Burkina Faso (i $1 HK 85-3 et
AHK 85-19). Les trois dernières (55-114, SR l-4 et Fleur 11)
variétés proviennent d'une sélection ISRA du Sénégal. Elles sont
comparées au témoin Chico.

3
Un essai en blocs de Fisher a été implanté à Gampéla (vu la
disponibilité des semences) situé à 15 km à l'Est de Ouagadougou
avec quatre répétitions (32 parcelles). Chaque parcelle compte
trois lignes de cinq mètres. Le semis se fait à plat à raison de
une graine par poquet (40 x 15 cm).
Le comptage des pieds levés a lieu 15 jours après le semis.
Des traitements fongicides ou insecticides peuvent être faits en
cours de végétation lorsque c'est nécessaire. La récolte est
prévue 90 jours après le semis. Les pieds récoltés sont dénombrés
au moment de l'arrachage afin de calculer la production par
plante.
Fanes et gousses sont pesées après deux semaines de séchage.
Un échantillon moyen de 1 kg de gousses par variété a fait
l'objet d'une analyse de récolte.
Au total les paramètres
suivants sont calculés et éventuellement soumis à comparaison
statistique.
Analyse statistiaue
pas d'analyse
- pourcentage de pieds levés
- rendement au décorticage
graines tout venant (%)
- pourcentage de pieds récoltés - rendement au décorticage
graines de semence (%)
- rendement gousses en g/pied
- taux de maturité (%)
- rendement gousses en kg/ha
- poids de 100 graines de
semences (g)
- rendement fanes en kg/ha
L'interprétation
statistique des pourcentages des pieds
levés et récoltés est effectuée à la fois directement et par le
biais de la transformation en arc sinus. La séparation des
groupes de moyennes est faite par le test de Newman-Keuls (5 %).
En cas de divergence, c'est l'interprétation après transformation
qui prévaut et qui s'inscrit dans les tableaux de résultats. Le
logiciel de calcul statistique utilisé est STATITCF.

4
3.2. Criblage pour la résistance à la sécheresse
Dans le cadre du volet de recherche sur les introductions
du matériel végétal, une centaine de lignées dites tolérantes à
la sécheresse a été envoyée par l'ICRISAT-Centre sahélien dans
une
option
de test
d'adaptation.
Après
trois
campagnes,
d'expérimentation (test de comportement), 14 lignées ont fait
preuve de bonne performance. Ces lignées sont comparees au témoin
55-437 dans les conditions du Centre et du Nord du Elurkina Faso.
Le dispositif expérimental comporte des blocs de Fisher à quatre
répétitions dont chaque parcelle comprend 3 lignes de 6 m
chacune.
3.3. Recherche de variétés physiologiquement adaptées à la
sécheresse.
Sous l'égide du réseau arachide de la CORAF,, deux mille
graines F, provenant de la première sous population SP, ont été
envoyées par l'ISRA/Sénégal pour poursuite de sélection. Cette
démarche a pour but d'identifier une ou plusieurs variétés
adaptées aux conditions du Burkina Faso. Après une série de
sélection généalogique, une cinquantaine de lignées fixées a été
retenue pour 3 années de test de comportement. A l'issue de cette
opération, huit lignées prometteuses ont été retenues la campagne
dernière en vue d'un test comparatif par rapport aux témoins
chico de précocité et 55-437 de productivité dans deux localités
(Gampéla, Pobé). Ces essais sont des blocs de Fisher à 4
répétitions.
3.4. Sélection sur familles ISRA/SP,/F,
l
Sous l'égide du réseau arachide, la seconde sous-~population
SP, I prévue pour le Burkina Faso a été envoyée l'année dernière.
Elle comporte 84 familles. Cet échange consiste à fournir au
Burkina Faso du matériel pour poursuite de sélection dans le but
d'obtenir des variétés très précoces (75-80 jours) productives
et physiologiquement adaptées à la sécheresse.

5
La F, implantée à Gampéla a été récoltée séparément pied par pied
pour chaque famille. Les critères de sélection basés sur l'examen
des gousses et des graines, le pourcentage de maturité, le poids
de 100 bonnes graines, le rendement gramme par pied en gousses
ont permis de retenir 41 numéros pour poursuite de sélection en
F 59 Le dispositif consiste en lignes contiguës intercalées toutes
les 6 lignes de 2 lignes de témoin 55-437 et chico. Chaque ligne
de 4 m est semée à plat en une geométrie de 40 x 15 cm. Le
matériel est récolté 80 jours après semis
(pied par pied).
L'ensemble des pieds de chaque ligne a été observé ; on a ensuite
choisi un échantillon de gousses ayant les mêmes aspect et forme
pour constituer une lignée. Cet échantillon a fait l'objet de
détermination du taux de maturité et du poids de 100 graines.
4. Résultats et Discussions
4.1. Recherche de variétés précoces
Les
résultats
relatifs
aux
variétés précoces testées
apparaissent dans le tableau 2.
La
levée
apparait
moyenne
avec
des
différences
significatives
entre
variétés.
Les
meilleures
levées
sont
observées pour AHK 85-19 (84,8 %), AHK 85-3 (81,9 %) et ICGS 26
(82,3 %). On note des levées très moyennes de chico (75,2 %),
SR l-4 (78,4 %), 55-114 (77,2 %) et ICGS 31 (75,7 %) qui sont
équivalentes
aux trois meilleures précédentes.
La fleur 11
possède une mauvaise levée (66,4 %). Les levées moyennes sont
dues au temps très long entre le semis et la première pluie
survenue après le semis (10 jours). Les pertes en végétation ont
été limitées de 1 à 5 points.
Au point de vue de production, les rendements gousses en
grammes par pied des variétés s'égalent. La variété ICGS 26 se
distingue par la production gousses en kg/ha avec 2682 kg/ha.

6
Les autres variétés exceptées la chico et la Fleur 11 lui
sont équivalentes.
Quant à la production fanes en kg/ha la
meilleure est la 55-114 avec 4390 kg/ha. Trois autres (ICGS 26,
ICGS 31 et AHK 85-3) avec respectivement 4141, 3620 et 3945 kg/ha
lui sont équivalentes. Les taux de maturité sont bonnes pour les
variétés chico (90,1),
SRl-4 (91,l) et 55-114 (85,4 %). Les
autres variétés exceptée AHK 85-3 (mauvais taux 60 %) possèdent
pour ce caractère des valeurs moyennes autour de 75 %.
Les rendements au decorticage des variétés sont très moyens
autour de 70 % tandis que les rendements au décorticage des
graines de semence sont médiocres (voisin des 35 %). Quant au
poids de 100 graines de semences, les meilleurs resultats sont
notés pour les variétés Fleur 11 et SR 114 (40 g).
Au regard des résultats obtenus, la variété ICGS 26 semble
la plus performante avec toutefois un poids de 100 graines de
semence faible (33 g). La Fleur 11 et la SRl-4 possèdent les
meilleurs résultats pour la taille des graines (40 g/lOO). Les
variétés (55-114, AHK 85-3 et ICGS 26) ayant exprimées des bons
rendements en fanes avec des rendements gousses de 2,15 t/ha
peuvent être considérées comme étant les meilleures.
4.2. Recherche de variété tolérantes à la sécheresse
Etant donné la similitude de composition des essais sur les
lignées tolérantes à la sécheresse, la discussion des résultats
se fera globalement sans particulariser chaque essai et en
examinant successivement les paramètres de récolte figurant dans
les tableaux 3 et 4.
Taux de levées
Les taux de levées sont moyens à Gampéla (60,6-86,4 %) avec
une différence intervariétale nette dont le meilleur résultatest
obtenu par la 123. En revanche les résultats de Pobé sont faibles
(60,8-35,2 %).

7
Le semis tardif (attribuable à la pluie), le décalage de dix
jours
entre le
semis et
la première pluie
juste
après
expliqueraient ces mauva.is résultats. On ne note cependant pas
de différences significatives entre les lignées.
Densité à la récolte
Les pertes en végétation sont variables, faibles à Gampéla
(1-3 points en moyenne) fortes à Pobé (6-16 points).
Rendement gousses en g/pied
Les
productions
individuelles de
gousses
dépendent
directement du nombre de pieds présents à la récolte et par voie
de conséquence du pouvoir de compensation plus ou moins présent
de la variété ou de la lignée. Les essais de Gampéla et de Pobé
donnent lieu à des différences significatives de productions
entre objets en relation avec les différences trouvées dans les
densités à la récolte. .A Gampéla il n'y a pas de différences
significatives entre variété pour ce caractère ; la moyenne se
situe autour de 20 g. A Pobé par contre on observe une différence
intervariétale nette avec une moyenne de 12 g.
Rendement en aousses/ha
A Gampéla et à Pobe on note une différence significative
entre les lignées. Les productions obtenues sont meilleures à
Gampéla (1990-2255 kg/ha) qu'à Pobé (1675-610 kg/ha) à Gampéla
quatre variétés se distinguent : (104,
122, 123, 132) avec
respectivement 2845, 2885, 2910 et 2955 kg/ha. Les autres lignées
(témoin
compris)
exceptée la
111
sont
statistiquement
équivalentes aux quatre précédentes.
A Pobé le témoin vient en tête avec 1675 kg/ha avec six
lignées qui lui sont équivalentes. Les mauvais rendements peuvent
être attribuables à l'arrêt précoce de la pluie.

8
Rendement fanes/ha
A Gampéla la production en fanes est à peu pr& trois fois
plus que celle obtenue à Pobé. La meilleure production est
obtenue par la 113 avec 5760 kg/ha. Trois lignees lui sont
statistiquement
équivalentes
(110,
116 et
121)
avec
respectivement 5015, 5215 et 4995 kg/ha. Le témoin se classe
parmi les dernières avec 4000 kg/ha. A Pobé, les productions
varient entre 2150 et 1220 kg/ha ; la meilleure production est
obtenue par la 117. Les autres lignées exceptée la 122 lui sont
équivalentes.
Critères aualitatifs
Pour ce qui est du poids de 100 graines de semence, deux
lignées (111 et 114) ont donné les meilleurs résultats tant à
Gampéla (55 g, 46 g) qu'à Pobé (55, 49). La moyenne du témoin se
situe autour de 39 g. Quatre lignées (110, 115, 116 et 122) ont
un poids de 100 graines autour de 40 g à Gampéla. Les meilleures
lignées 104, 110, 115, 116, 117 et 122) à Pobé ont respectivement
44, 41, 44, 45 et 40 g. Le taux de maturité des lignées à Pobé
sont très bas à cause de l'arrêt précoce des pluies. Ceux de
Gampéla sont très variables (45 à 87 %).
Les rendement au décorticage des graines tout venant sont
moyens à Gampéla pour 13 lignées testées (62-72 %). On constate
à Pobé une baisse de près de 11 points en moyenne. On enregistre
des rendements au décorticage des graines de semence relativement
bas pour les deux localités.
Conclusions relatives aux lianées tolérantes à laisécheresse
Les
résultats
concernant les lignées tolérantes à la
sécheresse ont été meilleurs à Gampéla qu'à Pobé pour l'ensemble
des paramètres observés. Les lignées ayant montré les meilleures
performances en gousses a Gampéla Sont la 104, la IL23 et la 132
avec respectivement 2845, 2885 et 2955 kg/ha.

9
Le témoin est à 2380 kg//ha. A Pobé une lignée (117) se détache
du lot avec 2150 kg/ha. Quatre lignées (110, 113, 116 et 121)
ayant donné des poids de fanes intéressants (de l'ordre de
5000 kg/ha) à Gampéla avec des rendements gousses acceptables
méritent une attention particulière pouvant être caractérisées
de lignées à double objectif.
4.3. Recherche de variétés physiologiquement adaptées à la
sécheresse (Tableaux 5 et 6).
Taux de levée
A Gampéla les levées ont été assez bonnes (59,8-87,4 %) avec
des différences intervariétales nettes. Les meilleurs taux sont
obtenus pour 102 G-7 (87,4 %), 21 B-10 (83,5 %) et le témoin 55-
437 (82,3 %). A Pobé les levées sont un peu faibles (faute de
pluie sans aucune différence significative.
Densité à la récolte
Les pertes de végétation ont été modérées à Gampéla (l-
3 points) et variables à Pobé (5 à 12 points).
Rendement gousses
A Gampéla comme à Pobé on ne note
aucune
différence
significative entre les variétés pour les rendements individuels
en gousses (g/pied) avec: une moyenne respective de 19 g et de
12 g.
Pour les rendements gousses en kg/ha, on note seulement à
Gampéla une différence significative entre les variétés le
témoin 55-437 ayant la meilleure production avec 2730 kg/ha. Cinq
variétés (21 B-3, 21 B-8, 21 B-10, 21 B-9a, 102 G-7) ont leurs
productions
équivalentes au témoin. A Pobé la moyenne de la
production à l'hectare se situe autour de 1200.

10
Rendements fanes
A Gampéla on note une différence significative entre les
variétés pour la production des fanes à l'hectare. Les meilleures
variétés sont les cinq citées plus haut plus la 150 J-l-4 dont
les productions varient de 3725 à 4270 kg/ha.
A Pobé les variétés s'égalent pour la production fanes à
l'hectare avec des valeurs très nettement inférieures (en moyenne
3700 kg/ha) à celles de Gampéla.
Critères de qualité
Les rendements au décorticage des graines tout venant
obtenus dans les deux sites sont assez bas, inférieurs à 75 %
(taux normal). Les rendements obtenus à Pobé (57-78 %) sont
sensiblement
supérieurs à
ceux de Gampéla
(51-72 %). Les
meilleurs rendements sont obtenus dans les deux sites par les
témoins Chico et 55-437.
Le niveau des rendements au décorticage des graines de
semence est très inférieur au seuil normal (65 %).
Les arrêts très precoces des pluies sont à l'origine des
mauvais taux de maturité constatés dans les deux sites. A Pobé
la Chico se distingue avec 73,8 %. A Gampéla les meilleurs taux
sont attribués aux variétés suivantes : 21 B-3 (83,8 %), 21 B-8
(85,4 %), 15OJ-1-4 (80,6 %) et la Chico avec 90 %.
Pour ce qui est du poids de 100 graines on note à Pobé deux
catégories de graines : celles dont la taille est supérieure et
comprise entre 57 et 67 g ; il s'agit de la 21 B-3 (64 g), 21 B-8
(67 g) et 21 B-10 (62 g) et 21 B-l (57 g). La seconde catégorie
de graines a une taille avoisinant 50 g. Il s'agit de 102 G-7 et
15OJ-1-4 (49 g) et 15OJ-1-5 (50 g). Les résultats de la première
série
constituent une bonne performance pour la recherche
d'arachide de bouche. Le meilleur témoin pour ce critère est la
55-437 avec 40 g.

11
A Gampéla, on retrouve à peu près le même cas de figure avec
une baisse sensible des valeurs enregistrées. Les meilleures
variétés donnent les résultats suivants : 21 B-l (49 g), 21 B-3
(51 SI, 21 B-8 (46 g), 21 B-10 (53 g) et 21 B-9a (50 g). Le
meilleur témoin est à 33 g (55-437).
Conclusions sur les variétés nhysioloaiouement adaptées à
la sécheresse
A Pobé, pour l'ensemble des paramètres ayant fait l'objet
d'analyse statistique, les variétés se sont comportées de la même
façon c'est-à-dire sans aucune différence significative.
Les rendements au décorticage et le taux de maturité n'ont
pas donné de bons résultats à cause de l'arrêt précoce des
pluies. Malgré cet handicap on a pu relever des poids de 100
graines très satisfaisants pour la 21 B-l (57 g), 21 B-63 (64 g),
21 B-8 (67 g) et 21 B-10 (62 g).
A Gampéla, en tenant compte des productions gousses et fanes
couplées au poids de 100 graines les variétés suivantes émergent
du lot : 21 B-3, 21 B-8, 21 B-10, 21 B-9 a et 15OJ-1-4.
4.4. Sélection sur familles ISRA/SP2/F5 (Tableau7).
Les résultats obtenus sont assez encourageants. On note en
effet 18 lignées dont le taux de maturité est supérieur ou égal
à celui du témoin de précocité (94,5%). 17 lignées ont une taille
de graine (poids de 100 graines de semence) supérieure ou égale
à celui de témoin de productivité (42 g).
5. Conclusion
La campagne agricole 1996 a été caractérisée par une
pluviosité inférieure à la normale et une répartition défavorable
des pluies tout au long de la culture dans les deux sites
expérimentaux.

12
La présence de poches de sécheresse dans ces deux localités a
donne lieu à la manifestation de clump observé à Gampéla. Ces
conditions climatiques couplées à l'arrêt précoce des pluies ont
abouti à des rendements en gousses moyens avec une qualité de
récolte
assez
mauvaise à travers
la baisse de
taux de
décorticage, de la taille de graines et du taux de maturité. Il
faut cependant noter que les résultats de Gampéla ont été
meilleurs par rapport à ceux de Pobé.
Quelques remarques peuvent être formulées sur les différents
types d'essais :
Parmi les variétés précoces on peut en retenir trois (55-
114, AHK 85-3 et ICGS 26) qui soutiennent favorablement la
comparaison avec le témoin Chico du point de vue de la
précocité et de la productivité. Les rendements en gousses
de ces variétés sont supérieurs ou égaux à 2,5 t/ha avec
2,2 t/ha au témoin.
Les lignées tolérantes à la sécheresse ont fait montre de
bonnes performances en particulier trois d'entre elles
(104, 123, 132) ont fourni près de 2,8 t/ha de gousses à
Gampéla. Dans cette même localité quatre lignées (110, 113,
116 et
121)
ont transcendé par
leurs productions à
l'hectare de fanes (5 t/ha) avec des rendements gousses
satisfaisants.
Pour les lignées adaptées à la sécheresse, malgré les
conditions climatiques difficiles enregistrées) à Pobé on a
pu noter de bonnes performances dans la taille d,es graines
(poids de 100 graines de semence). Il s'agit en particulier
de 21 B-l, 21 B-3, 21 B-8 et 21 B-10 avec respectivement
57, 64, 67 et 62 g. A Gampéla par contre, tenant compte des
différents paramètres observés, les lignées 21 B-3, 21 B-8,
21 B-10, 21 B-9a et 150 J-l-4 semblent être les meilleures
parmi toutes celles testées.

13
Concernant les familles de la SP,/F,, certains numéros bien
qu'ayant des taux de maturités proches du témoin de
précocité, possèdent des graines plus grosses que celles du
témoin de productivité.
6. Mission et coopération
Monsieur Bertin a bénéficié d'un stage d'un mois (Mai Juin
96) à 1'ICRISAT de Niamey sur les techniques de croisement
sur l'arachide.
Participation au 5ème atelier sur l'arachide en Afrique de
l'ouest et du centre organisé par l'ICRISAT, la CORAF, et
le Peanut CRSP à Accra du 18 au 21 Novembre 96.
Le titre de transport n'ayant pas été disponible, nous
n'avons pas pu participer à l'atelier de la base centre de
l'arachide organisé par le CERAAS du 17 au 20 Décembre
1996.
7. Activités du prochain semestre
Poursuite 'des activités de recherche menées durant la
campagne 96.
Elaboration du rapport semestriel d'activités ( période de
Mai à Octobre 1997).
8. Publications
B.
Zagré, D. Balma
: Amélioration de l'arachide (zone
Centre et Nord). Rapport d'activités de la campagne 1996.
B.
Zagré, D. Balma : Amélioration de l'arachide (zone
Centre et Nord). Rapport de synthèse de la campagne 1996.

14
B. Zagré, D. Balma : Amélioration Génétique de l'adaptation
à la sécheresse de l'arachide : Rapport scientifique annuel
de Mai 96 à Avril 1997.
9. Bref rappel historique des travaux.
De 1989 à 1996,
les années d'expérimentation se sont
succédées sans interruption
durant sept campagnes agricoles
consécutives, ceci dans le cadre de deux actions de recherches:
.
La
première
action a
porté
sur
l'expérimentation
comparative de nouvelles variétés de cycle très précoce
(75-80 jours face à deux témoins chico (précocité) et TS32-
1 (productivité). les variétés testées provenant de trois
origines géographiques :
série GC venant de 1'ISRA au
Sénégal, série ICGS de 1'ICRISAT de Niamey, série AHK de
1'INERA au Burkina Faso. Les meilleures ont été ICGS-26
ICGS-31 AHK85-3 et AHK85-19. Leurs performances ont été
égales et parfois supérieures à celles du télmoin le plus
productif et leur longueur de cycle a été équivalente à
celle
de Chico.
Ces
variétés
font
l'objet de
test
comparatif avec trois variétés (55-114, SRl-4, Fleur 11)
proposées par le Sénégal.
.
La seconde action a consisté en une sélection généalogique
sur
une
première
sous-population
amélioree
pour la
tolérance à la secheresse
(à partir d'un croisement
pyramidal de 8 parents et d'une sélection récurrente). Elle
portait à l'origine sur des lignées F2 / ISRA. Au cours du
processus continu de sélection,
les critères principaux
retenus ont été la productivité en gousses,la précocité et
la grosseur des graines. Les témoins utilisés à titre de
référence ont toujours été les deux variétés chico (cycle)
et 55-437
(productivité).
On dispose
maintenant d'une
quinzaine de lignées (répondant aux critères choisis) qui
font l'objet de test comparatif. Cette phase de l'action de
recherche se trouve ainsi proche de son terme.

15
Elle
est
actuellement
remplacée
par
une
démarche
équivalente prenant le relais et portant à partir de 1995
sur
une
seconde
sous-population
améliorée
(donc
théoriquement meilleure
que
la première)
fournie par
1"ISRA. Pour cette nouvelle sous-population, il s'agira au
Burkina Faso de poursuite de sélection afin d'identifier
une ou
plusieurs
variétés
répondant
aux
conditions
climatiques du pays.

16

Tableau 2 : Essai variétés très précoces / Gampéla 96
Variétés
% Levées
% Pieds
Rendement Rendement Rendement Rendement Rendement
9
0
Poids 100
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorti.
w sem.
Maturité
graines
g/C=d
kg/ha
W/ha
TV % (1)
% (2)
saines
ICGS 26
82,3 a
81,9 a
19,9
2682 a
4145 ab
71,3
39,7
78,8
33
ICGS 31
75,7 ab
74,8 a
20,l
2460 ab
3620
bcd
70,8
39,8
76,9
29
AHK 85-3
81,9 a
81,4 a
19,5
2615 ab
3945 abc
65,l
36,7
60,5
32
AHK 85-19
84,8 a
81,l a
19,0
2540 ab
3355
cd 69,6
30,6
76,7
24
55-114
77,2 ab
76,2 a
20,o
2495 ab
4390 a
69,3
35,8
85,4
32
SR l-4
78,4 ab
75,2 a
19,3
2390 ab
2105
e 75,0
50,8
91,l
40
Fleur 11
66,4 b
61,5 b
22,0
2220 b
3045
d 69,l
49,4
74,2
40
Chico
75,2 ab
73,5 a
18,4
2225 b
2190
e
75,4
50,9
90,l
25
C.V.
7,8
7,7
9,1
7,3
10,6
F. Traité
*
**
ns
*
**
1) TV = Tout venant
(2) gr.sem. = graines de semence

18
Tableau 3 : Essai variétés tolérantes à la sécheresse/Gampela 96
Variétés
% Levées
% Pieds
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
%
Poids 100
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorti.
w. sem.
Maturité
graines
Wpied
kg/ha
kg/ha
TV %
90
saines
104
79,3 ab
78,4 a
21,9
2845 a
3825 cde
72,7
54,3
87,6
34
108
78,0 ab
76,0 a b
21,7
2745 ab
4540 bcd
70,3
44,9
78,0
31
110
74,2 ab
73,2 a b
21,4
2600 ab
5015 abc
62,l
30,7
80,6
40
111
60,6
c
57,7
c
20,6
1990 b
3470 d e
49,2
26,l
45,2
55
113
72,6 a b
69,l b
19,2
2185 ab
5760 a
68,3
29,3
63,8
36
114
74,2 ab
73,4 a b
19,2
2350 ab
4320 bcde
70,8
41,8
68,7
46
115
71,5
b
70,l b
18,8
2180 ab
4155 bcde
65,2
37,7
53,0
41
116
70,7
b
69,3
b
19,7
2245 ab
5215 a b
67,4
42,2
67,5
40
117
78,9 ab
76,8 a b
20,o
2565 ab
4370 bcd
66,6
46,5
73,7
34
121
82,3 ab
80,5 a b
20,8
2785 ab
4995 abc
67,4
50,5
74,2
32
122
81,7 ab
80,9 a b
21,5
2885 a
3860 cde
71,5
49,0
86,2
40
123
86,4 a
85,6 a b
20,4
2910 a
3685 d e
67,5
42,3
58,2
34
131
74,6 ab
73,8 a b
18,5
2260 ab
4470 bcd
72,0
51,9
79,l
37
132
74,6 ab
72,6 a b
24,5
2955 a
3335 d e
68,4
48,û
âû,7
35
55-437
76,0 ab
73,8 a b
19,3
2380 ab
4000
e
65,6
34,3
60,9
37
C.V.
7,5
7,7
14,o
13,4
12,7
F. Traité
**
**
ns
**
**

19
Tableau 4 : Essai variétés tolérantes à la sécheresse/Pobé 96
Variétés
% Levées
% Pieds
Rendement
Rendement
Rendement Rendement Rendement %
Poids 100
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorti.
gr. sem.
Maturité
graines
Wpied
W/ha
kg/ha
TV %
90
saines
104
61,6
56,l a
16,0 abc
1505 ab
1370 ab
70,8
34,6
72,5
44
108
64,6
53,4 a
14,0 abc
1220 bcd
1405 ab
68,2
28,l
19,3
35
110
62,2
52,4 a
13,7 abc
1115 cde
1490 ab
56,6
25,6
25,6
41
111
64,8
48,4 ab
11,O cd
880 def
1980 ab
39,9
10,5
6,9
55
113
54,9
44,l ab
10,8
cd
760 ef
1541 ab
57,0
17,5
11,3
37
114
65,2
57,3 a
14,6 abc
1390 abc
1355 ab
GG,7
29,6
11,6
49
115
57,l
49,2 ab
12,8 abcd
1035 cde
1745 ab
G4,7
38‘5
18,8
44
116
51,6
35,2 b
10,8
cd
645 f
1255 ab
64,4
33,8
17,0
45
117
63,0
53,7 a
11,8
bcd
1065 cde
2150 a
61,0
24,2
18,7
41
121
66,7
60,O a
16,3 abc
1610 abc
1590 ab
50,5
49,9
29,2
39
122
67,9
59,3 a
13,7 abc
1355 abc
1220 b
69,7
48,6
23,4
40
123
64,4
58,7 a
16,l abc
1560 ab
2015 ab
65,9
36,G
31,7
39
131
55,9
45,7 a
7,g
d
610 f
1340 ab
67,8
37,5
53,l
37
132
65,0
53,4 a
17,6 a
1490 ab
1420 ab
68,2
48,9
23,6
36
55-437
68,5 ab
60,8 a
16,8 ab
1675 a
1456 ab
69,5
41,3
47,l
41
C.V.
13,5
13,7
17,7
15,3
23,5
F. Traité
ns
**
**
**
*

20
Tableau 5 : Varietes physiologiquement adaptées à la secheresse/Gampéla 96
Variétés
% Levées
% Pieds
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement %
Poids 100
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorti.
9r. sem
Maturité
graines
g/pied
W/ha
k9/ha
TV %
90
saines
21 B-l
64,2
cd 63,8 cd
19,6
2075
c
3470 ab
51,3
14,9
13,6
49
21 B-3
77,4 ab
75,8 ab
19,l
2390 abc
4050 a
53,0
21,9
83,8
51
21 B-8
70,7
bc
69,9 bc
21,3
2480 a b
4270 a
54,5
24,5
85,4
46
21 B-10
83,5 a
81,l ab
18‘2
2455 ab
4005 a
54;o
14;9
16,4
53
21 B-9a
77,6 ab
77,6 ab
19,9
2580 a b
4015 a
57,l
21,3
50,6
50
102 G-7
87,6 a
87,4 a
17,8
2570 ab
3725 a
56,4
22,4
20,4
37
15OJ-1-4
77,0 ab
ï6,O ab
17,4
2210
bc
4080 a
55,2
14,8
80,6
42
15OJ-1-5
59,8
d 56,5
d
19,3
1805
d
2675
c
55,9
26‘8
20,6
23
Chico
78,4 ab
76,0 ab
17,6
2220
bc
2505
c
72,l
43,0
90,o
23
55-437
82,3 a
79,5 ab
20,7
2730 a
3070
bc
66,3
43,6
50,4
33
C.V.
6,6
7,3
9,4
7,2
g,g
F. Traité
**
**
ns
**
*JC

21
Tableau 6 : Variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse/Pobé 96
Variëtés
% Levées
% Pieds
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement
Rendement %
Poids lO(
récoltés
gousses
gousses
fanes
décorti.
gr. sem.
Maturité
graines
Wpied
W/ha
kg/ha
TV %
90
saines
21 B-l
56,7
48,0
15,8
1255
1750
66,3
31,6
7,4
57
21 B-3
63,6
57,l
15,6
1490
1915
60,l
31,0
21,5
64
21 B-8
62,4
52,6
16,9
1420
1930
60,4
27,9
22,2
67
21 B-10
63,6
53,4
12,2
1085
980
57,4
29,o
12,6
62
21 B-9a
74,6
63,0
12,0
1255
1725
59,5
27,2
14,l
33
102 G-7
77,4
66,l
11,2
1240
2270
60,7
40,4
21,l
49
15OJ-1-4
66,9
58,1
14,0
1355
1780
59,l
40,8
20,o
49
15OJ-1-5
54,3
43,3
16,3
1065
1795
60,O
38,6
21,9
50
Chico
65,4
56,9
12,6
1200
1980
78,3
39,2
73,8
27
55-437
71,9
66,5
14,2
1590
1610
68,2
42,7
19,7
40
C.V.
17,o
19,l
27,6
29,5
53,8
F. Traité
ns
ns
ns
ns
ns

22
Tableau 7 : Résultats de la GQnération F5 de 2e la sous population sur les
variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse de
l'arachide.
No D'ordre
Poids bonnes
Taux de
Poids 100
Nombre de
gousses (g)
maturité
bonnes graines
graines
96-100
65.5
85.4
50
88
96-101
52.5
90.9
45
85
96-103
37.0
88.9
40
48
96-104
59.5
77.6
38
103
96-105
32.0
68.7
37
60
96-106
55.7
100.0
37
101
96-107
67.2
96.8
42
109
96-108
67.0
100.0
45
106
96-109
51.5
68.2
49
53
96-110
19.1
95.0
35
37
96-1113
27.1
100.0
36
56
96-114
30.0
84.6
43
44
96-116
86.8
95.9
48
113
96-117
45.1
95.3
40
80
96-118
35.1
73.5
57
41
96-119
36.2
100.0
31
82
96-120
52.2
64.0
40
46
96-121
48.8
75.0
43
46
96-122
46.4
100.0
40
76
96-123
52.5
100.0
44
96
96-124
56.5
79.2
45
53
96-126
31.8
74.4
43
40
96-127
52.1
98.3
31
112
96-128
47.2
94.3
41
80
96-129
34.5
92.7
31
73
96-130
48.6
100.0
33
94
96-121
43.2
97.7
36
72
96-132
53.4
92.3
50
68
96-134
36.9
100.0
40
63
96-135
36.7
75.0
44
31
96-136
55.5
98.1
40
95
96-137
28.4
87.9
43
39
96-138
85.9
98.4
55
109
96-139A
45.4
94.4
46
38
96-139B
46.5
93.8
50
24
Chico
34.5
94.2
26
60
55-437
46.5
92.5
42
60

ANNEXE III
BOTSWANA

GROUNDNUT IMPROVEMENT RESEARCH REPORT 1995/96
BOTSWANA

GROUNDNUT VARIETY EVALUATION
Introduction
Since the early 198O’s, a variety evaluation programme has been in place with a view to obtaining
varieties of high productivity and adaptation to Botswana conditions. Several lines were selected
/
over the years showing better performance than the commonly grown varieties in production,
quality and adaptation based on consistency in yield, days to maturity, shelling percentage and
seed size.
The general approach is to caver the different aspects related to survival under drought stress as
this is the major constraint to groundnut production in Botswana. Research experience indicates
that the low total and poor rainfall distribution as often experienced require different
management strategies, including varieties for each of the situations. End of season droughts are
common and short season varieties that cari mature within a short growing period are needed,
thus evaluation of short duration or early maturing groundnut lines is also undertaken.
Related to earliness is the issue of susceptibility of certain groundnut lines to preharvest
sprouting and the tendency to lose quality whenever end of season rainfall occurs just before
harvest. Seed dormancy is thus considered an important charateristic in early maturing varieties.
Another effort is directed at selecting for drought tolerance per se, the ability of the varieties to
physiologically withstand drought and be able to recover when the moisture finally becomes
available. The collaboration with both ISRA and ICRISAT have supported the development of
improved germplasm that is able to withstand drought conditions, through breeding using some
I
of the popularly grown varieties in the different regions and those of known drought tolerance
ability as parents. Presently most of the lines in the evaluation process originated from either the
collaborative breeding project coordinated by ISRA in Senegal or SADC/ICRISAT in Malawi.
The results of any promising lines are verified by conducting multilocational and on farm trials,
alter which the decision to release could be made.
Performance of pre-release groundnut varieties.
Materials and methods
Eight lines and two check varieties, Sellie and 55-437 were planted at Sebele, Goodhope,
Mahalapye, Hukuntsi, Etsha and Mpandamatenga. The design was a randomised complete block
with three replications. A plot had 4 rows of 6 m length, 0.75m between rows and 0.1 Om within
rows. Two rows of border were planted around he trial. Al1 plots were continuous with no spaces
between adjacent plots in the same block. Gypsum was applied at flowering at 500 kgiha
(225&ow). Al1 plants in the plot were harvested. Data was collected on emergence and final
stand, days to 50% flowering, haulm weight, pod weight, shelling percentage and 100 seed
weight.The following lines were used:GC 8-13, Flower-1, GC 8-35, ICGS 3 1, S 45, and S 46.
The sister lines, GC 8-13 and GC 8-35; S 45 and S 46 were mixed in 1:l ration and tested as
composites; GC S-13135 and S 45/46.
1

Results and Discussions
At Sebele there were signifïcant (PcO.05) differences among varieties in days to 50% flowering,
haul,m weight and 100 seed weight (Table 1). Among the 10 lines evaluated, the earliest to flower
at Sebele were varieties GC 8-35 and 55-437. However, there was no signifïcant (P>O.O5)
difference between these two lines and the composite GC S-13/35. Variety 55-437 had the
highest haulm weight , 100 seed weight and pod yield which was not significantly different from
that of the rest of the lines. Al1 the lines had high shelling percentages (average 71.8%), which
indicated good seed fïll. The composites performed at almost average performance of the
constituent lines.
Table 1: Performance of pre-release groundnut lines at Sebele.
Variety
emerg.
Final stand
Days to
Haulm
P o d
Shell.
100 seed
‘000
‘000
50%
wt.
yield
%
weight
plants/ba
plants/ha
flowering
Ka/ba
Kg/ba
(grams)
GC S-13
87
94
34bc
1556b
1111
65.7
37.8de
GC 8-35
89
96
3 1 d
2 4 4 4 a
1722
68.2
38.6de
s45
98
98
3 5 a b
1667b
1574
75.9
45.6bc
S46
96
98
3 6 a b
156lb
1778
73.5
44.2bc
S4.5146
94
98
36ab
2111ab
1519
74.1
46.8ab
GC S-13/35
96
97
3 3 c d
2 0 3 7 a b
1648
73.1
40.5cd
I
Flower 11
98
111
3 6 a b
2 2 4 1 a
1648
72.1
36.0de
Sellie
98
108
3 7 a
1944ab
1370
70.8
34.9e
55-437
105
119
3 1 d
2352a
2204
69.3
5 1.4a
ICGS 3 1
95
112
3 6 a b
2 0 0 0 a b
1574
74.9
38.8de
Mean
96
103
34
1991
1615
71.8
41.5
C V ( % )
10.9
9.7
4.0
16.3
23.2
5.22
7.5
LSD (0.05)
-
2.37
0.56
-
-
5.3
At Mahalapye, there were no signifïcant (P>O.O5) differences among the lines in any of the
measured parameters (Table 2). However, the performance was good with a11 the varieties
yielding in excess of 1000 kg/ha, probably due to good rainfall distribution at the site. Although
the yields were not significantly (P>O.O5) different among lines, Flower-1 1 produ ed the highest
pod yield . The shelling percentages were also above 60% for a11 lines. The mix Jres performed
at almost equal to the average of the constituent lines.
2

Table 2: Performance of pre-release groundnut lines at Mahalapye.
Variety
emerg.
Final stand
Days to
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
‘000
‘000
50%
weight
yield
%
weight
Plant&a
plants/ha
flowering
kg/ha
Kg/ha
(trams)
G(IS-13
59
59
39
5167
2833
61.0
42.3
GC 8-35
56
56
40
5556
3037
62.1
40.1
s45
59
59
40
5.389
2796
62.5
42.7
S46
54
54
39
3574
2389
70.7
48.8
S45l46
45
44
40
5296
2593
66.8
48.4
GC8-13/35
63
62
40
6333
2815
65.8
46.3
Flower 11
60
60
40
6410
3259
65.9
41.2
Sellie
51
51
40
5481
2741
69.0
46.2
55-437
60
60
41
5796
2870
67.4
47.3
ICGS 3 1
56
56
41
6833
2870
65.4
36.2
Mean
56
56
40
5584
2820
65.7
44.0
CV(%)
10.5
10.4
3.6
22.1
16.1
6.5
17.
At Mpandamatenga significant(P<O.O-i)
differences among varieties were only found in days to
50% flowering, with GC S-35 flowering earlier than the other lines (Table 3). An average yield
of 1609 kgiha was achieved. The composites gave yields almost equal to the average of the
constituent lines.
1
Table 3: Performance of pre-release groundnut lines at Mpandamatenga.
Variety
emerg.
Final stand
Days to
haulm
Pod yield
Shelling
100 seed
‘000
‘000
50%
weight
Kg/ha
%
weight
plants/ha
plantAa
flowering
kglha
(grams)
GC 8-13
88
73
29b
2667
1481
63.3
40.3
GC 8-35
94
81
27c
1741
1870
68.0
38.7
S 45
86
77
30b
2704
1685
56.1
41.7
S46
83
72
32a
2333
1778
71.0
44.7
S45f46
89
77
32a
3333
1185
69.7
46.7
G C 8-13135 9 4
81
28bc
3037
1593
54.0
37.7
Flower 11 79
67
29b
3111
1204
64.8
33.7
Sellie
94
79
28bc
2824
1759
51.3
35.3
55-437
99
90
28bc
2093
2204
60.8
42.7
ICGS 3 1
95
80
29b
3667
1333
54.3
44.3
Mean
90
78
29
2751
1609
61.3
40.6
CV(%)
12.6
11.9
3.22
23.1
23.6
19.5
16.0
LSD (0.05)
-
-
1.6
-
At Goodhope, there were signifïcant (PcO.05) differences among the lines for emergence stand,
days to 50% flowering and 100 seed Tweight (Table 4). The emergence stand for GC S-13/35 and
ICGS 31 were the highest but not signifïcantly different from that of Sellie, 55-437 and S 45.
3

Subsequent plant mortality on both, resulted in similar final stands of a11 varieties. GC 8-35 was
the earliest variety to flower, probably due to its relationship to variety Chico which is known
for its earliness. Al1 the varieties gave good pod yields and shelling percentages. The largest seed
size was obtained for S 45/46, which was similar to that of Sellie and 55-437. The mixtures gave
yields slightly lower than the average of the constituents lines.
I
Table 4: Performance of pre-release groundnut lines at Goodhope
Variety
emerg.
Final stand
Days to
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
‘000
‘000 plantslha
50%
weight
yield
%
weight
plants/ha
flowering
kgfha
Kg/ha
(trams)
GC 8-13
IOlcdef
IOlcd
41ab
4870
2593
72.0
37Sd
GC 8-35
102bcdef
106abcd
36c
4778
2537
71.6
42.8bcd
s 45
108abc
Illab
40ab
5056
2370
68.9
43.6bcd
S 46
99def
102bcd
40ab
4111
2463
74.7
48.lab
S 45146
96ef
1Olcd
39ab
4519
2593
76.8
50.4a
GC 8-13/35
llla
1lOab
38bc
4870
2241
73.2
40.6d
Flower 11
95f
99d
42a
4870
2315
72.2
38.ld
Sellie
105abcde
104abcd
38bc
5500
2611
70.0
39.7d
55-431
106abcd
113a
40ab
5259
2630
72.9
47.2abc
ICGS 31
llla
109abc
39bc
5259
2537
74.4
41.7cd
Mean
103
106
39
4909
2489
72.7
43.0
CV(%)
4.8
4.8
4.1
11.2
9.1
4.0
8.5
LSD (0.05)
8.6
8.6
2.8
6.3
At Etsha, Flower-1 1 had signifïcantly (PcO.05) lowest emergence and final stand. This variety
seem to have problems of emergence especially when planted in poor soi1 moisture or sown by
1
planter. Its seed is large, fragile and susceptible to damage when the planter is poorly set. A
signifïcant (PcO.05) difference among lines was also obtained for 100 seed weight, with 55-437
having the largest seed (Table 5).
Table 5: Performance of pre-release groundnut lines at Etsha
Variety
emerg.
Final stand
Days to
haulm
P o d
Shelling
100 seed
‘000
‘000
50%
weight
yield
%
weight
plants/ha
plants/ha
flowering
kg/ha
Kg/ha
(trams)
GC S-13
112a
108a
38
2007
1241
51.4
58.lab
GC S-35
112a
108a
.37
2044
1241
57.9
52.4bc
s 45
109a
107a
38
3104
1407
61.7
44.2cd
S 46
108a
105a
38
2956
1722
61.4
54.4abc
S 45146
108a
105a
37
3002
1463
47.5 1
5 1.7bc
GC 8-13135
115a
l l l a
35
2704
1333
50.0 i
44.7cd
Flower 11
90b
88b
37
2670
1148
49.9
44.5cd
Sellie
105a
103a
37
3007
1370
57.4
37.2d
55-437
113a
l l l a
37
3150
1370
57.0
63.3a
ICGS 3 1
103a
104a
37
2704
1222
62.1
40.9d
Mean
108
105
37
2735
1352
55.6 ~
49.1
CV(%)
7.2
7.0
3.2
24.3
17.7
10.8
12.7
LSD (0.05)
13.3
12.6
-
10.7
4

At Hukuntsi, there were significant (PcO.05) differences among varieties only in emergence
stand and shelling percentage. The yields were generally low, however ICGS 3 1 gave relatively
higher pod yields (Table 6). The low yields and poor general performance could be attributed to
low total (250 mm) and poor rainfall distribution which is characteristic of this site.
Although the emergence stand was good with an average of 118 000 plants/ ha, plant growth
.
suffered due to moisture stress thus resulting in small plants with low vegetative matter and only
a few pods. Plant mortality ranged from 25% to 53 % for some varieties. This was due to severe
moisture stress experienced by the trop for about 4 weeks after emergence. The fine textured
sands at this site have a low water holding capacity, and it is diffcult for plants to recover alter
a long drought spell even if moisture becomes available later.
Table 6: Performance of pre-release groundnut Iines at Hukuntsi
Variety
emerg.
Final stand
Days to 50%
Pod yield
Shelling
100 seed
‘000
‘000
flowering
Kgiha
%
weight
plantsfha
plants/ha
(grams)
GC 8-13
121ab
57
46
315
61.3e
34.6
GC 8-35
119ab
69
51
389
63.7cde
42.3
s 45
119ab
63
48
315
64.7bcde
44.9
S 46
lO8c
76
51
278
72.8a
49.2
S 45146
108~
72
49
481
69.8ab
45.1
GC 8-13135
126a
71
47
333
63.9cde
35.7
Flolver II
II Ic
78
44
444
64.8bcde
44.0
Sellie
124ab
93
45
407
67.4abcd
37.5
55-437
125ab
84
50
463
63 .Ode
60.5
ICGS 3 1
122ab
83
47
593
69.3abc
40.7
Mean
Il8
74
48
402
66.1
43.4
CV(%)
3.8
21.6
9.5
61.6
5.2.
25.6
LSD (0.05)
7.7
-
5.9
-
Across site analysis indicated signifïcant (PcO.05) differences for final stand and days to 50 %
flowering (Table 7). Overall GC 8-35 was the earliest and Flower-1 1 still showed the tendency
for poor stands. The performance of the composites seem to be almost average of the constituent
lines. It seems there is no gain in creating a blend of sister lines. However, with only one season
data, the results are inconclusive.
5

Table 7: Performance of pre-release groundnut lines accross sites
Variety
emerg.
Final stand
Days to
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
‘000
‘000
50%
weight
yield
%
weight
plants/ha
plantsha
flowering
kg/ha
Kglha
(trams)
I
GC 8-13
89
88ab
36abc
3253
1852
62.7
43.2abc
GC 8-35
91
89ab
34c
3313
208 1
65.6
42.5bc
s 45
92
.
90ab
36ab
3584
1967
65.0
43.5abc
s 46
88
86ab
37a
2907
2026
70.3
48.lab
s 45146
87
85b
37ab
3652
1870
67.0
48.8ab
GC 8-I3/35
96
92ab
35bc
3796
1926
63.2
4 I.9bc
Flower 11
84
85b
37ab
3860
1915
65.0
38.7~
Sellie
91
89ab
36abc
3751
1970
63.7
38.7c
55-437
97
99a
35abc
3730
2256
65.5
50.4a
ICGS 3 1
92
92ab
36ab
4093
1907
66.2
40.4c
Sebele
96
103
34
1991
1615
71.8
41.5
Mahalapye
56
56
39
5584
2820
65.7
44.0
Mpanda.
90
78
29
2751
1609
61.3
40.6
Goodhope
104
106
39
4909
2489
72.7
43.0
Etsha
108
105
37
2735
1352
55.6
49.1
CV(%)
9.2
8.9
3.6
22.0
16.4
10.2
10.8
LSD (0.05)
-
3.0
2.1
-
7.6
Short Duration Groundnut Varie@ tria1 (ex-ICRISAT)
Materials and methods
The tria1 was conducted at Sebele, Goodhope, Mahalapye and Etsha. Twenty three lines obtained
from the SADUICRISAT regional groundnut improvement programme (Malawi) were grown
with the controls 55-437 and Sellie. A 5 x 5 lattice design with 3 replicates was used. Each plot
had 4 rows of 6m length with 0.75n-r between and O.lOm within the row spacing. Two rows of
border were planted around the whole trial. Gypsum was applied at a rate: of 500 kg/ha at
flowering. Weeds, pests and diseases were controlled whenever necessary.
Data were collected on emergence stand, final stand, days to 50% flowering, haulm weight, pod
weight and shelling percentage.
Results and Discussion
At Etsha the varieties were significantly (Pc 0.05) different for haulm weight, shelling percentage
and 100 seed weight (Table 8). Athough the varieties seem to perform similarly ih terms of pod
yield, the differences in shelling percer-nage confer superiority in seed yield and cluality to those
varieties with high shelling percentage.
6

Table 8 : Performance of the short duration groundnut varieties tested at Etsha
Variety
Emergence
Days to 50
Final
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
stand (000
% flower
stand
weight
yield
%
weight
plantAa)
(000
(kg/ha)
(kgiha
(grams)
plantAa)
)
ICGV 92 194
120
38
117
2433
667
66
54
ICGV 92195
113
36
110
2833
967
64
40
ICGV 92197
115
37
112
2167
800
68
42
ICGV 92203
109
37
106
3300
733
68
41
1CGV 9224 1
120
37
117
3033
833
62
46
ICGV 92255
119
39
117
3067
1000
70
46
Sellie
113
37
107
‘3467
800
67
36
55-437
102
36
99
2933
667
69
38
ICGV 92267
107
36
105
2300
667
61
41
Kwarts
110
36
109
2100
500
73
44
ICGV 922 16
113
37
110
3167
500
69
50
ICGV 922 17
118
37
116
3200
900
63
47
ICGV 92270
123
36
120
3033
667
67
44
ICGV 92222
115
37
111
1900
767
66
54
ICGV 92229
118
36
115
2567
833
69
47
ICGV 9223 1
104
38
101
2333
700
67
65
ICGV 92233
101
36
96
2867
867
70
43
ICGV 92234
116
38
113
2833
767
70
52
ICGV 92240
111
37
109
3033
667
64
39
ICGV 92263
110
39
107
3200
767
71
55
ICGV 92260
121
39
117
2667
633
69
52
ICGV 92258
114
38
112
2433
633
64
57
ICGV 9225 1
113
39
110
2967
733
63
44
ICGV 92238
117
39
115
4600
733
72
46
ICGV 92239
126
37
122
3000
567
54
46
Mean
114
37
111
2857
736
67
47
c v (%)
8.9
4.8
9.1
18.6
25
7.7
8.6
Eff. over RCBD
118
225
120
143
179
133
LSD(O.05)
879
8
7
SED
8.27
1.45
8.24
0.43
0.15
4.19
3.3
The highest shelling percentage was obtained for variety K~arts, but other varieties;
ICGV 92255,92233,92234,92263 and 92238 had shelling percentages of above 70%,
which were signifïcantly higher than both checks Sellie and 55-437.

Table 9 : Short duration groundnut variety tria1 (ex -1CRISAT) at Sebele
Variety
Emergence
Days to 50
Final
Haulm
P o d
Shelling
100 seed
Stand(000
% flower
stand
weight
yield
%
weight
plantsha)
(000
(kg/ha)
(kglha
(grams)
plants/ha)
1
ICGV 92 194
97
31
107
1800
2000
65.1
45.7
ICGV 92 195
101
31
100
2067
2233
61
33.4
ICGV 92 197
104
33
120
1833
1300
54.5
34.9
ICGV 92203
99
34
104
2367
1367
55
36.7
ICGV 9224 1
87
31
89
2000
1933
64
38.6
ICGV 92255
93
31
98
2300
1800
63.9
34.7
Sellie
93
34
97
2700
2100
65.2
31.7
55-437
97
34
103
2667
2200
55.5
27.2
ICGV 92267
92
36
109
2067
1267
48.8
31
Kwarts
93
35
98
1700
1400
61.9
36
ICGV 922 16
98
32
107
2500
1467
56.9
38.5
ICGV 922 17
92
33
99
1733
1567
63.6
40.7
ICGV 92270
91
34
105
2933
2267
59.9
37.7
ICGV 92222
107
31
114
3000
2800
65.9
44.6
ICGV 92229
103
32
113
2000
1233
58.2
41.2
ICGV 9223 1
93
34
106
2033
967
63.7
43.1
ICGV 92233
104
35
112
2367
1633
55.7
33.3
ICGV 92234
1 0 3
34
112
2033
1933
63
40.3
ICGV 92240
~
94
31
102
2367
1867
67.7
35.2
ICGV 92263
~
102
33
111
2867
2300
67.1
41.5
ICGV 92260
91
32
98
2400
1767
66.1
39.8
ICGV 92258
95
35
92
2033
1067
47.8
39.1
ICGV 9225 1
100
36
104
2633
1167
49.8
39.8
ICGV 9223 8
104
34
112
3233
2300
58.8
39.1
ICGV 92239
94
31
97
3300
2133
67.7
42.1
Mean
97
33
104
2357
1763
60.3
37.8
c v (%)
6.7
4.8
8.6
28.5
24.6
16.1
11.3
Eff. over RCBD
125
130
168
418
142
133
LSD(O.05)
11
3
15
7.0
-
-
--
At Sebele significant (PcO.05) differences among varieties were observed for emergence and
final stand, days to first flower and 100 seed weight (Table 9). Although the yield was not
signifïcantly different among varieties, ICGV 92222 gave the highest yield and the largest seed
weight was that of ICGV 92 194.
At Mahalapye signifïcant (PcO.05) differences were only observed for haulm weigbt with Sellie
giving the highest haulm yield (Tab:le 10). Several varieties gave pod yields and shelling
percentages above the mean, however Sellie had lower shelling percentage than the mean.

Table 10 : Short duration groundnut variety tria1 (ex-ICFWAT) at Mahalapye
Variety
Emergence
Days to 50
Final
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
Stand(000
% flower
stand
weight
yield
%
weight
plants /ha)
(000
(kg/ha)
(Kg/ha)
(trams)
plants /ha)
ICGV 92194
59
42
59
3933
3067
68.5
52.3
ICGV 92195
62
40
62
5033
3200
60.8
36.5
ICGV 92 197
51
42
51
5033
3267
66.5
44.1
ICGV 92203
57
42
56
5433
3033
68.1
42.1
ICGV 9224 1
62
41
62
A600
3033
67.7
44
ICGV 92255
56
41
56
5233
3133
70.4
47.6
Sellie
47
41
47
6733
2933
64
40.7
55-437
55
41
55
6133
3367
68.9
37.7
ICGV 92267
59
42
58
4800
3100
63.5
42.5
Kwarts
55
41
55
4733
2767
62.7
40
ICGV 92216
54
40
54
5233
3067
67.5
55
ICGV 92217
69
42
51
4767
3333
61.2
51.9
ICGV 92270
57
42
56
3233
2500
67
41.8
ICGV 92222
62
43
62
5067
2900
69.4
53.7
ICGV 92229
56
40
56
4633
2967
69.6
52.7
1CGV 9223 1
61
42
61
4033
2967
68
45.4
ICGV 92233
52
41
52
6633
2933
68.1
44
ICGV 92234
65
41
64
4067
2967
67
43.8
ICGV 92240
54
41
54
4567
3200
70.3
47.6
ICGV 92263
57
41
57
4933
2400
67.7
52.1
ICGV 92260
59
41
58
4833
2933
66.1
50.4
ICGV 9225X
59
42
5s
3733
2567
64.4
48.5
ICGV 9225 1
61
42
60
6667
3233
68.8
45.5
ICGV 92238
64
40
63
6300
3467
68.7
42.1
1CGV 92239
61
41
60
4800
3000
68.2
48.8
Mean
5s
41
57
5008
3013
66.9
46
cv (%)
17.3
3.7
11.5
13.1
12.7
4.7
13.1
Eff. over RCBD
112
-
144
142
140
142
126
LSD(O.05)
1074
5.2
9.9
At Goodhope, signifïcant (PcO.05) differences among varieties were only obtained for days to
flowering, final stand and haulm weight (Table 11). The differences in final stand did not seem
to have affected yield as the highest plant stand did not result in the highest yield.

Table 11 : Short duration groundnut variety tria1 (ex-ICRISAT) at Goodhope
Variety
Emergence
Days to 50
Final
Haulm
P o d
Shelling
Stand(000
% flower
Stand(000
weight
yield
%
plants/ha)
plants /ha)
(k.04
(k~a)
-
ICGV 92 194
119
3.5
118
4800
3300
73.8
ICGV 92 195
119
33
123
5867
2433
67.1
ICGV 92 197
114
31
116
4000
2900
66.6
ICGV 92203
113
36
115
6733
2967
69.7
ICGV 9224 1
112
27
113
2600
2900
67.1
ICGV 92255
117
35
116
7700
3067
71.8
Sellie
108
40
112
7267
2967
67.9
55-437
112
40
115
6700
2833
71.3
35.2
ICGV 92267
117
37
114
5100
2533
65.2
37.9
Kwarts
115
39
112
7267
2633 65
35.5
ICGV 92216
111
31
112
5267
2767
72.7
43.2
ICGV 92217
118
34
116
5133
3133 62
40.7
ICGV 92270
116
32
114
3500
2300 63.4
42
ICGV 92222
125
32
122
5267
3033
74.8
42.4
ICGV 92229
117
33
124
5300
3200
69.5
47.9
ICGV 9223 1
112
35
111
5700
2677
66.5
40.8
ICGV 92233
118
36
117
6167
2967
70.8
36
ICGV 92234
120
36
125
5700
2733
72.4
42.2
ICGV 92240
110
35
114
5700
2900
71.1
42.5
ICGV 92263
118
35
117
5033
2367
70.7
45.2
ICGV 92260
111
32
112
4733
2300
74.2
38.2
ICGV 92258
112
37
114
3433
2900
69.1
43.2
ICGV 9225 1
118
36
131
4833
3000
72.3
37.3
ICGV 92238
114
36
115
5800
3067
69.1
37.9
ICGV 92239
119
31
120
4800
2900
71.9
42.3
-
-
Mean
115
34
117
5377
2831
69.4
40.4
cv (%)
5.2
8.9
5.4
24.6
13.1
4.7
6.0
Eff. over RCBD
100
101
101
100
-
134
LSD(O.05)
5
10.4
2494
5.4
4.0
Data analysis across sites showed significant (P<O.OS)differences
among varieties for final
stand, haulm weight and 100 seed weight and among sites for emergence and final stand, days
to 50 % flowering, haulm, pod and 100 seed weight (Table 12). The genotype x environment
interaction (G x E) was signifïcant (PcO.05) for days to 50 % flowering and haulm weight,
indicating differential response in vegetative growth duration and on set of flov\\rering. Most of
the variation in haulm weight was site related or environmental which contributed 52.2 % of the
total variation, followed by the interaction at 11.2 % and the genotype at 9.7 %.. Selection for this
character Will be difficult as it is highly influenced by the environment.
1 0

Table 12 : Performance of short duration groundnut varieties (ex-ICRISAT) across sites
Variety
Emergence
Days to 50
Final
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
Stand(000
% flower
Stand(000
weight
yield
%
weight
plants /ha)
Plant&a)
(kg/ha)
(kg/ha)
(trams)
ICGV 92 194
99
36
100
3234
2258
68.4
49.5
ICGV 92 19.5
99
35
99
3950
2208
63.4
37.6
ICGV 92 197
96
36
100
3258
2067
64
40.6
.
ICGV 92203
95
37
95
4458
2025
65.1
39.1
ICGV 9224 1
95
34
95
3058
2175
65.3
42.8
ICGV 92255
96
37
97
4575
2250
69
41.8
Sellie
90
38
91
5042
2200
65.9
36
55-437
92
38
93
4608
2267
66.3
34.7
ICGV 92267
94
38
96
3567
1892
59.6
38
Kwarts
93
38
93
6950
1825
65.6
38.8
ICGV 92216
94
35
96
4042
1950
66.4
46.7
ICGV 922 17
99
37
96
3708
2233
62.4
45
ICGV 92270
97
36
99
3175
1933
64.3
41.3
ICGV 92222
102
36
102
3808
2375
69.2
48.6
ICGV 92229
98
36
102
3625
2058
66.5
47.1
ICGV 9223 1
93
37
95
3525
1825
66.2
48.6
ICGV 92233
94
37
94
4508
2100
66
39.1
ICGV 92234
101
37
104
3658
2100
68.1
44.6
ICGV 92240
92
36
95
3925
2158
68.2
41
ICGV 92263
97
37
98
4008
1958
69
48.5
ICGV 92260
96
36
96
3658
1908
68.9
45.1
ICGV 92258
96
3s
94
2908
1792
61.2
46.9
ICGV 9225 1
98
38
101
4275
2033
63.5
41.5
ICGV 92238
100
37
101
4985
2392
67.2
41.4
ICGV 92239
100
35
100
3983
2150
65.4
44.8
Sebele
97
33
104
2357
1763
60.3
37.9
Mahalapye
58
41
57
5008
3013
66.9
46
Goodhope
115
34
117
5377
283 1
69.4
40.4
Etsha
114
37
111
2857
735
66.6
46.8
Mean
96
36
97
3900
2085
65.8
4208
c v (%)
2.9
6.4
9.6
28
36.7
11.4
11.7
LSD(O.05)
9.4
2
7.5
352.6
246.3
2.4
1.6
Groundnut selection for earliness and dormancy (Ex ICRISAT)
Materials and methods
The lines used in this tria1 were selected from breeding populations developed at ICRISAT
(Malawi) for earliness and dormancy in which some of the adapted varieties popularly grown in
Botswana were used as parents. The tria1 was conducted at Sebele, Goodhope, Mahalapye and
Etsha. Twenty three lines were grown, with 55-437 and Sellie used as checks. A 5 x 5 lattice
design with 3 replicates was used. Each plot had 4 rows of 6m length with 0.75m between and
0.1 Om within the row spacing. Two rows of border were planted around the whole trial.
1 1

Gypsum was applied at a rate of 500 kg/ha at flowering. Weeds, pests and diseases were
controlled whenever necessary.All the lines were harvested 100 days after planting. Data was
collected on emergence stand, final stand, days to 50% flowering, haulm weight, pod weight and
shelling percentage.
Results and discussions
.
At Sebele significant (PcO.05) differences were observed among varieties fix days to 50 %
flowering, emergence stand and shelling percentage (Table 13). Although the varieties were
statistically similar in pod yield, some varieties had good shelling percentages of above 60 %,
giving them a seed yield advantage and thus superior performance.
Table 13 : Performance of groundnut lines for earliness and dormancy at Sebele
Variety
Emergence
Days to
Final stand Haulm
Pod yield
Shelling
100 seed
stand
50%
(000s
weight
(Kg ha)
percentage weight
(000s
flower
Plant&a)
(Kglha)
(grams)
plantsiha)
88083/5/20
99 ab
34 abc
112.9
3264
1379
60.3 a b c
41.5
88083/5/2
99.3 ab
34 abc
111.8
2886
1280
53.5 c
43.2
88084/5/2 1
98.6 ab
32 bcd
109.7
2722
1388
6 1.4 a b c
41.3
8808X/5/26
110.6 a
31 d
121.5
2235
1378
65 a
42.8
55-437
92.5 bc
34 abc
105
2068
987
59.1 a b c
37.9
88083/5/29
93.9 bc
34 abc
103.6
2476
1203
54.9 b c
42.8
88088/5/12
102.8 ab
32 bcd
112.6
1491
645
55.4 b c
46.2
88082/5/ 1
81.8 c
35 ab
95.7
2787
1336
54.4 c
45.4
88093/5/3
102.9 ab
32 cd
115
1494
987
63.6 a b
51.8
88084/5117
99 ab
35 ab
113.3
3250
1463
62.5 a b c
46.9
88081/5/19
99.6 ab
36 a
106.8
2484
1215
61.8 a b c
41.8
Sellie
95.4 a
34 abc
111.9
2610
1191
64.4 a
38.4
Mean
98
34
110
248 1
1204
59.7
43.3
cv (%)
8.4
4.9
8.3
44.2
49.8
9
13.1
LSD(O.05)
12
2
7.8
4.0
SED
5.8
1.16
6.5
0.8
0.4
3.8
12

Table 14: Performance of groundnut lines for earliness and dormancy at MahaIapye
Variety
Emergence
Days to
Final stand
Haulm
Pod yield
Shelfing
100 seed
stand
50%
(000s
weight
0% W
percentage
weight
(000s
flower
plantAa)
Wgha)
(trams)
plantAa)
88083lY20
68.3
28
68.3
4597 g
2181
69.5 ab
38.8 b
88083/5/2
62.1
29
61.9
4292 1
2069
68.3 ab
40.lb
880841512 1
72.8
28
72.5
4722 f
2347
70.6 ab
42.3 b
8808815126
69.6
28
69.4
4472 h
2361
72.1 a
43.9 b
55-437
76.9
28
76.9
5722 c
2278
69.2 ab
37.1 b
8808315129
67.9
28
67.6
4111 j.
2250
69.1 ab
47.2 b
88088/5/12
60.6
28
60.6
4833 e
2264
70.8 ab
44.8 b
8X082/5/1
65.1
28
65.1
4083 k
2250
62 c
47.1 b
88093/5/3
65.8
27
65.7
3042 I
2306
68.3 ab
56.2 a
88084/5/11
65.4
28
65.3
5736 b
2139
65.9 bc
42.7 b
880X1/5/19
56.4
28
56.4
5069 d
2236
66.0 bc
39.8 b
Sellie
76
28
75.8
6000 a
2472
66.9 abc
40.9 b
Mean
67.2
28
67.1
4723
2263
68.2
43.4
CV(%)
12.7
3.2
12.6
10.1
12
14.8
13.8
LSD(O.05)
688
4.7
8.6
SED
6.03
0.64
0.19
6
0.34
2.3
4 . 2
At Mahalapye signifïcant differences were only observed among varieties for haulm and 100
seed weight, and shelling percentage (Table 14). The shelling percentages of 70 % were obtained,
which are good considering that a11 the varieties were harvested in 100 days after planting.

Table 15 : Performance of groundnut lines for earliness and dormancy at Goodhope
At Goodhope signifkant (PcO.05) differences were observed among varieties for emergence
stand, haulm weight, shelling percentage and 100 seed weight (Table 15). The shelling
percentages of some of the lines were higher than that of Sellie whose shelling percentage was
less than the mean. The low shelling percentage of Sellie could be attributed to early harvesting
at 100 days , before Sellie was fully mature since it is a long season variety.
At Pandamatenga signifcant (PcO.05) differences among varieties were only observed for haulm
and 100 seed weights (Table 16).
1 4

Table 16 : Performance of groundnut lines for earliness and dormancy at Pandamatenga
Variety
Emergence
Days to
Final stand
Haulm
Pod yield
Shelling
100 seed
stand
50%
(000s
weight
(Kg ha)
percentage
weight
(000s
flower
plants/ha)
(Wd
(grams)
plants/ha)
88083/5/20
101.4
28
99.7
2583 a
1
1208

66.8
35.5 e
88083fY2
93
28
88.6
2347~
7 7 8
63.9
39.5 cde
88084/5/21
100.8
27
97.2
13471
1611
70.1
41.5 bcd
8808815126
97.5
28
88
1222 k
1514
72
41.8 bcd
55-437
87.8
28
86.9
1808 e
i
1556
71.6
35.5 e
8808315129
91.1
25
90.3
2528 b
1333
61.8
43 bc
8808815112
91.9
28
89.7
1569 g
~
1722
53.4
40.5 bcde
88082lYl
83.6
28
80.8
1972 d
1542
59.3
50.2 a
88093/5/3
93
27
90.3
875 1
1667
58.6
45.5 ab
88084/5/17
96.9
28
95.8
1528 h
1458
66.3
43.2 bc
88081/5/19
100.8
28
99.2
1306 j
1444
69.6
36.8 de
Sellie
86.7
28
82.5
1806 f
1431
73.1
38.8 cde
Mean
93.7
28
90.8
1741
1439
65.5
41
C V ( % )
10.1
8.5
11.6
31.9
31
14.6
8.1
LSD(O.05)
799
4.8
SED
6.65
1.66
7.43
0.39
0.31
6.75
2.36
Accross site analysis showed signifïcant (PcO.05) differences among varieties and sites for
emergence and final stand and haulm weight, but only among sites for days to 50% flowering
(Table 17 & 18 ). The interactions were signifïcant for a11 the measured attributes. There are
some promising lines for selection on the basis of earliness and ability to achieve high yields and
good shelling percentages in 100 days.
15

Table 17: Performance of groundnut lines for earliness and dormancy across sites
Variety
Emergence
Days to
Final stand
Haulm
Pod
Shelling
100 seed
stand
50%
(000s
weight
yield
%
weight
(000s
flower
plants/ha)
@%~a)
(Kg ha)
(trams)
plantska)
-
-
-
88083/5/20
99.8cd
28
100 ab
3394
1497
66.1
37.6
88083/5/:2
96.9 fg
31
97 cd
3058
1317
64.7
40.2
880841512 1
102.5 ab
30
102 a
3167
1729
68.8
40.8
88088f5I.26
103.8 a
34
101 a
2772
1677
70.6
42
55-437
95.5 g
33
94 ef
3245
1456
66.7
36.7
8808315129
96.5 fg
30
96 de
2976
1530
64
44
880X8/5/12
96.3 fg
35
95 de
3118
1525
62.8
43
88082/5/1
90.3 h
33
3127
1535
59.6
49.1
92 g
880931513
101.1 bc
35
100a
1977
1546
64.7
48.6
8808415117
101.2 bc
28
98 bc
3911
1575
65.5
43.4
88081/5/19
98.6 de
31
93 fg
3239
1486
66.7
37.9
Sellie
97.3 ef
33
98 c
3597
1580
67.6
39.3
-
-
-
-
-
Mean
98.3
32
97
3.1
1539
65.6
41.9
CV(%)
8.4
29.8
10
25.5
26.4
9.8
11.8
LSD(O.05)
1.5
2
1.7
1437
9
6.9
SED
2.6
3
3
0.252
0.128
2
1.6
-
-
Table 18 : Site means of the measured attributes of the groundnut lines
for earliness and dormancy
Site
Emergence
Days to
Final
Haulm
Pod
Shelling

100

stand
50%
stand
weight
yield
%
s e e d
(000s
flower
(000s
KsW
(Kg fia)
~
weight
plants/ha)
plantska)
(grams)
Sebele
98 c
34b
IlOb
248 1
1204
59.7
~
43.3
Mahalapye
67 e
28d
67 e
4723
2263
68.2
43.4
Goodhope
109b
39a
112a
5740
2649
70.8
40.3
Pandamatenga
93 d
28d
91 d
1741
1439
65.5
41
Etsha
123 a
31c
106~
973
138
63.9
41.5
Mean
98.3
32
97
3.1
1539
65.6
4 1 . 9
CV(%)
8.4
29.8
10
25.5
26.4
9.8
1 1 . 8
LSD(O.05)
1.5
2
1.7
1437
9
6 . 9
SED
3.6
6.6
26.6
2.9
1.38
1.3
1
1.01
16

Early season groundnut variety tria1 (Ex Botswana-Senegal)
Materials and methods
The triai was conducted at Sebele, Goodhope, Mahalapye and Etsha and was comprised of 18
lines and two checks (Sellie and 55-437). A 4x4 lattice design with 3 replications was used.
Results and discussions
At Sebele, the lines were found to be significantly (P~0.05) different in pod and 100 seed weight
(Table 19). Pod yields were low compared to previous seasons due to low rainfall. The drought
spell coincided with flowering and pod fïlling stages, the most critical period for moisture
requirement. However, 0060 BS still achieved pod yield of more than a 1000 kg/ha despite the
moisture stress. Shelling percentages were high with an average of 62.1%, and 06 1 BS gave the
highest shelling percentage although not statistically different from that of other lines. The
largest seed size was that OOSBS, which was among the best lines in pod yield and had the
highest haulm yield. Al1 varieties tested at Sebele showed a yield advantage over Sellie .
Table 19: Performance of the groundnut lines for earliness and dormancy at Sebele.
Variety
Plant stand
Days to 50%
Haulm
Pod weight
Shelling
100 seed
‘000
flower
weight
kg/ha
96
weight
plantdha
kg/ha
(w-ns)
OlOBS
117
35
1867
800bcdef
55.3
34.0bcde
053BS
112
36
1667
889bcd
68.8
36.8abc
093BS
109
36
1600
433ef
54.2
27.6ef
008BS
115
35
2767
1 OOOabc
62.7
4 1.2a
014BS
108
36
2100
767bcdef
63.8
32.8bcde
064BS
104
35
2100
933abcd
63.7
32.5bcde
Sellie
102
35
1167
400f
60.0
34,Obcde
55-437
120
35
1900
667bcdef
58.9
3 1.2cdef
0022BS
122
36
2033
800bcdef
64.5
25.5f
0024BS
97
36
2333
933abcd
60.3
34.6abcd
0035BS
103
36
1233
500def
59.6
37.labc
0044BS
121
38
2700
800bcdef
54.1
38.7ab
0046BS
101
35
2300
1067ab
65.6
3 1 .Ocdef
0049BS
109
35
1600
733bcdef
64.0
38.3ab
0058BS
95
36
2100
900abcd
63.8
38.3ab
0060BS
130
35
2667
1333a
67.0
36.2abcd
0061BS
113
36
1833
867bcde
70.8
35.1 abcd
0068BS
109
35
1667
667bcdef
63.6
32.6bcde
0095BS
116
35
1467
567cdef
60.4
37.4abc
00 1 OOBS
121
35
1433
6OOcdef
60.9
29.9def
Mean
111
35
1927
783
62.1
34.2
CV(%)
13.0
3.10
36.5
33.6
10.9
11.7
LSD
-
-
435
6.62
1 7
P-11111111’.-

At Mahalapye, signifïcant (WO.05) differences were found in pod weight (Table 20). Average
pod yield was high which may be was attributable to the high total and well distributed rainfall.
Al1 lines except 093 BS and 008BS yielded better than Sellie. The largest yield advantage was
obtained with 060 BS which was also the highest yielding line
Table 20: Performance of groundnut selections for earIiness and dormancy at Mahalapye
Variety
Plant stand
Days to
Haulm
Pod weight
Shelling
100
‘000
50%
weight
kglha
%
s e e d
plants/ha
flower
kg/ha
weight
OlOBS
94
51
4003
2883abc
71.5
41.0
053BS
98
51
4940
2738abcd
69.7
42.2
093BS
94
51
3997
1767e
64.9
34.7
OOSBS
96
51
3533
2100de
68.7
42.9
OI4BS
88
51
3920
2600abcd
66.3
41.8
064BS
94
51
3033
2200cde
67.2
40.2
Sellie
88
50
4500
2200cde
68.5
41.8
55-437
98
50
3633
2533abcd
71.4
39.9
0022BS
96
50
4440
2667abcd
64.2
30.1
0024BS
100
51
3677
2400bcde
69.0
44.2
0035BS
92
51
3630
2200cde
67.3
44.2
0044BS
84
51
3767
2667abcd
66.9
46.7
0046BS
100
50
3700
2400bcde
68.0
35.3
0049BS
90
51
4707
2200cde
72.9
44.6
0058BS
94
52
3363
2367bcde
71.0
39.3
0060BS
116
50
6163
3 133a
65.8
40.2
0061BS
98
51
5170
2667abcd
69.2
37.7
0068BS
104
50
4327
2667abcd
70.1
45.5
0095BS
98
51
4430
2967alb
69.8
42.5
OOlOOBS
98
50
3377
2367bcde
70.1
35.8
Mean
96.8
50.6
4116
2483
68.6
40.5
CV(%)
18.5
1.99
24.3
16.3
4.3
18.0
LSD
670
At Goodhope, unhke at Sebele and Mahalapye, Sellie outperformed a11 the lines tested except
IOOBS, which had the same pod weight. However, pod yields were not statistically (P>O.O5)
different arnong the lines. Signifïcant differences(P<0.05) among lines were only observed in
shelling percentages (Table 2 1). The shelling percentages were high, with an average of 7 1.7%
and Sellie had the highest shelling percentage, although only statistically (PcO.05) different from
4 lines.
1 8

Table 21: Performance of groundnut selections for earliness and dormancy at Goodhope.
Variety
Plant stand
Days to 50%
Haulm
Pod weight
Shelling
100
‘000
flower
weight
kglha
%
s e e d
plants/ha
kgfha
weight
OlOBS
120
40
7367
2933
72.5ab
33.8
053BS
124
40
8400
3200
72.7ab
42.6
093BS
106
50
7540
2667
71.7ab
37.8
008BS
118
37
7673
3100
72.8ab
44.3
014BS
108
45
8667
2633
74.3ab
31.5
064BS
108
44
7167
2733
71.8ab
30.6
Sellie
118
40
8133
3333
74.8a
37.8
55-437
113
45
9133
2633
7lAab
30.1
0022BS
108
45
6700
2933
70.0b
33.4
0024BS
115
42
7400
2933
71.9ab
34.9
0035BS
106
41
6733
3300
74.lab
46.0
0044BS
113
41
9100
2967
64.3~
29.6
0046BS
113
38
7133
2767
70.8ab
35.4
0049BS
116
45
8600
3133
73.8ab
34.5
0058BS
125
45
7333
2967
73.0ab
29.4
0060BS
109
43
7510
2533
69.7b
38.9
0061BS
116
42
8000
3233
70.lb
34.5
0068BS
Il4
45
9667
2667
70.lb
35.2
0095BS
108
45
9133
3067
7 1 .Oab
38.0
OOlOOBS
111
39
6067
3333
73.2ab
31.9
Mean
113
43
7873
2953
71.7
35.5
CV(%)
8.5
13.2
19.9
16.3
3.90
27.7
LSD
4.59
SED
-
At Etsha, the lines were only signifïcantly (P<O.OS)different
for 100 seed weight, with 1308 BS
giving the largest seed size (Table 22) Shelling percentages were low , with an average of 56%,
but 55-437 attained shelling percentage of over 70%, though not significantly different from the
rest of the Iines.
1 9

Table 22: Performance of groundnut selections for earliness and dormancy at Etsha
Variety
Plant stand
Days to 50%
Haulm
Pod weight
Shelling
100
‘000
flower
weight
kglha
%
s e e d
plants/ha
kg/ha
weight
OIOBS
111
3.5
2200
1233
61.1
40.5abcd
053BS
96
35
2463
1263
60.4
40.7abcd
093BS
93
61
3793
1067
50.0
30.3e
008BS
109
35
2863
1367
47.4
47.2a
014BS
114
3.5
2867
1133
56.7
38.4cd
064BS
112
47
2600
1233
59.8
39.8abcd
Sellie
111
38
2867
1133
48.9
44.6abc
55-437
117
36
3000
1233
74.6
37.4cde
0022BS
107
35
3467
1767
59.7
32.7de
0024BS
114
49
3000
1200
49.6
40.labcd
0035BS
97
37
2537
933
53.3
42.6abc
0044BS
109
35
2780
1033
54.4
46.5ab
0046BS
114
39
2700
1433
47.5
39.4abcd
0049BS
116
36
3233
1133
59.3
37.0bcd
0058BS
118
35
2633
1400
61.6
42.labc
0060BS
103
35
3143
1767
46.6
43.4abc
0061BS
98
36
2573
1267
59.1
39.3bcd
0068BS
108
35
3300
1267
58.0
36.8cde
0095BS
112
39
2733
900
57.1
38.5bcd
OOlOOBS
104
38
2707
1100
55.8
32.9de
Mean
108
39
2873
1228
56.0
39.6
CV(%)
11.6
28.9
17.1
21.1
23.1
12.2
LSD
8.02
SED
Across site analysis indicated signifïcant (PcO.05) differences among the lines in pod and 100
seed weight (Table 23). The best yielder was 0060 BS, although noy statistically differnt from the
check varieties. This lines seems to have great potential as shown by its performance at a11 sites,
especially since, beside high yield it aliso gave high shelling percentages of over 60% and large
sized seed which is a farmer prefered character.
2 0

Table 23: Performance of groundnut selections for earliness and dormancy accross sites.
Variety
Plant stand
Days to 50%
Haulm
Pod weight
Shelling
100
‘000
flower
weight
kgka
%
s e e d
plants/ha
kglha
weight
OIOBS
98
40
3861
1954ab
65.9
373abc
053BS
95
40
4347
202Sb
67.9
40.6abc
093BS
89
50
4227
1481ab
69.4
32.6bc
OOSBS
97
39
4199
1903ab
62.9
43.9a
014BS
93
42
4380
‘1782ab
65.3
36.labc
064BS
92
44
3718
1769ab
65.6
35.Sabc
Sellie
93
41
4185
1764ab
63.0
39.5abc
55-437
98
42
4417
1769ab
69.1
34.6abc
0022BS
96
42
4162
1963b
64.6
30.4c
0024BS
94
45
4102
1870ab
62.7
38.4abc
0035BS
SS
41
3519
1731ab
63.6
42.5ab
0044BS
96
41
4583
1866ab
59.9
40.4abc
0046BS
94
41
3958
1926b
63.9
35.3abc
0049BS
95
42
4542
1SOlab
67.5
39.labc
005SBS
95
42
3856
1894ab
67.3
37.3abc
0060BS
100
41
4866
2204a
62.3
39.7abc
0061BS
93
41
4389
2014b
67.3
36.6abc
006SBS
95
41
474 1
1815ab
65.5
37.5abc
0095BS
96
42
4421
1875ab
64.6
39.labc
OOlOOBS
96
40
3384
1861ab
65.0
32.6bc
Sebele
111
35
1932
786
62.1
34.2
Mahalapye
96
51
409s
2483
68.6
40.5
Goodhope
113

7870
2956
71.7
35.5
Etsha
106
39
2870
1228
56.0
39.6
Mean
107
42
4192
1863
64.6
37.4
Cv(%)
12.5
15.3
25.7
20.3
11.6
18.2
LSD
612
11.0
SED
Advanced drought tolerance groundnut variety tria1 (ex-ICRISAT)
Materials and methods
The tria1 was conducted at Sebele, Goodhope, Mahalapye and Etsha and was compised of 13 lines
with 55-437 and Sellie included as checks. A randomised complete block design with three
replicates was used. Each plot had 4 rows of 6m length with 0.75m between and 0.1 Om within the
row spacing. Two rows of border were planted around the whole trial. Gypsum was applied at a
rate of 500 kg/ha at flowering. Weeds, pests and diseases were controlled whenever necessary.
Data was collected on emergence and final stand, days to 50% flowering, haulm and pod weight
and shelling percentage.
2 1

Results and discussions
At Sebele, there were signifïcant (PcO.05) differences among varieties for final stand, days to
50% flowering and 100 seed weight (Table 24). Variety ICGV 90121 had the highest final plant
stand, but was only significantly different from that of varieties ICGV 90135 and ICGV 90114.
ICGV 90121 flowered earlier than the rest of the varieties. The difference in days to flowerimg
was large considering the mean days to 50% flowering was 36 days. Variety ICGV 90109 had
the largest haulm weight although not significantly (P~0.05) different from that of other varieties.
Most varieties had shelling percentages above the mean (68.8?/0), which is considered high even
in good rainfall years. Variety ICGV 90114 had the largest seed size accompanied by high yield
and shelling percentage.
Table 24: Performance of groundnut lines selected for drought tolerance at Sebele
Variety
emerg.
Final stand
Days to
haulm
Pod wt
Shell
100 seed
‘000
‘000
50%
w t
kgiha
%
weight
plantsAra
plantsha
flowering
Kg/ha
(grams)
ICGV 90 108
87ab
99ab
38a
3019
1426
69.7ab
43Scd
ICGV 90109
89ab
92abc
36abc
3889
1463
68.2ab
48.6bc
ICGV 90114
84bc
78bcd
35bc
3185
1630
71.4a
61.4a
ICGV 90118
71cd
69d
37abc
3130
1352
64.3bc
38.7d
ICGV 90121
95ab
109a
32d
2081
1630
70.8a
47.6bcd
ICGV 90135
68d
70cd
38ab
2648
870
52.9~
42.9cd
ICGV 87976
90ab
94ab
36abc
224 1
1167
68.8ab
46.7bcd
ICGV 87390
91ab
93abc
36abc
3130
1759
73.la
47.7bcd
ICGV 87980
90ab
1 OOab
34cd
2611
1296
72.8a
45.2bcd
ICGV 87380
86b
88abcd
36abc
2537
1481
67.8ab
52.9ab
ICGV 87388
92ab
102a
36cd
2889
1574
66.5ab
42.3cd
ICGV 87379
86bc
9 1 abcd
36abc
2741
1333
72.la
45.3bcd
ICGV 87386
91ab
90abcd
36abc
2093
1111
73.98
45.2bcd
Sellie
91ab
1 OOab
34cd
2889
1389
72.8a
46.9bcd
55-437
102a
106a
36abc
2778
1222
68.0ab
39.6cd
Mean
88
92
36
2851
1380
66.8
46.3
CV(%)
10.4
14.7
4.5
21.5
22.7
5.5
12.1
LSD (0.05)
15.3
22.6
2.7
6.4
9.35
SED
7.47
1.31
11.0
-
3.11
4.56
At Mahalapye significant (PcO.05) differences among varieties were only found in pod and 100
seed weight (Table 25). ICGV 90 114 gave the highest pod yield, haulm and 100 seed weight.
22

Table 25: Performance of drought tolerance groundnut lines at Mahalapye
Variety
emerg.
Final stand
Days to
haulm
Pod yield
Shell
100 seed
“000
‘000
50%
wt
Kg/ha
%
weight
plants/ha
plants/ha
flowering
ICGV 90108
92
92
50
5389
2167cd
70.7
46.4cde
.
ICGV 90109
94
94
51
5167
2185cd
65.4
53.2bc
ICGV 90114
104
104
50
5870
3204a
71.8
64.7a
ICGV90118
74
74
51
5222
1704d
64.0
59.9ab
ICGV 90121
96
96
50
4741
2685abc
68.9
52.6bcd
ICGV 90135
82
82
50
5037
2185cd
63.1
48.3cde
ICGV 87976
106
106
50
5537
2500bc
70.8
47.4cde
ICGV 87390
104
104
50
5426
2704abc
68.0
38.le
ICGV 87980
84
84
50
5111
2667abc
70.9
42.2de
ICGV 87380
102
102
50
3907
261 labc
70.8
43.8cde
ICGV 87388
86
86
50
4167
2352cd
72.6
46.7cde
ICGV 87379
92
92
51
5037
261 labc
67.7
45.9cde
ICGV 87386
106
106
50
5296
3 167ab
71.7
43 .Ocde
Sellie
100
100
50
5407
2852abc
67.2
41.7e
55-437
76
76
49
4611
2222cd
69.1
40.7e
Mean
94
94
50
5062
2521
68.8
47.6
CV(%)
18.3
18.6
1.8
18.1
16.5
5.21
13.0
LSD (0.05)
-
-
695
-
10.4
SED
-
10.7
-
5.0
,4t Goodhope signifïcant (PcO.05) differences were observed in emergence and final stand,
shelling percentage, pod and 100 seed weight (Table 26). ICGV 90 114 gave the highest pod yield
and also had signifïcantly high shelling percentage and 100 seed weight. This variety seem to
have good potential especially as it is also large seeded a character that the farmers prefer. Al1 the
varieties tested except ICGV 90108, ICGV 90118 and ICGV 90135 outyielded Sellie.
2 3

Table 26: Performance of drought tolerance groundnut lines at Goodhope
Variety
emerg.
Final stand
Days to
haulm
Pod
Shell
100 seed
‘000
‘000
50%
w t
yield
%
weight
plants/ha
plants/ha
flower
Kg/ha
ICGV 90108
108a
116ab
45
8000
2185
70.3cde
44.2d
ICGV 90109
106ab
123a
38
8222
2593
67.9cde
56.6abc
.
ICGV 90114
79de
89c
36
6648
3222
72.5abcd
62.4a
ICGV 90118
66e
63d
47
5704
1593
66.6e
58.2ab
ICGV 90121
88bcd
104abc
37
6574
2637
71.5abcd
48.9bcd
ICGV 90135
82cde
98c
45
7481
2167
67.7de
57.2abc
ICGV 87976
93abcd
1 OSabc
37
6759
2852
73.9ab
46.2d
ICCV 87390
103ab
ll6ab
43
5352
2796
73.0abcd
45.3d
ICGV 87980
98 abc
106abc
42
7778
2963
73.1 abcd
41.7d
ICGV 87380
98abc
115ab
40
6759
2907
73.9ab
41.0d
ICGV 87388
103ab
112abc
41
6259
2593
72.9abcd
44.4d
ICGV 87379
105ab
114ab
41
6963
3111
72.4abcd
47.3cd
ICGV 87386
95abcd
1 Iîabc
40
7037
3111
76.3a
44.0d
Sellie
1 OOabc
119ab
42
6074
2389
70.7bcde
41.7d
55-437
1 OOabc
114ab
41
7370
3037
74.8ab
41.9d
Mean
95
107
41
1669
2677
71.8
48.1
CV(%)
11.3
12.8
10.5
14.5
17.6
4.5
12.4
LSD (0.05)
18.0
22.9
789
5.4
9.99
Table 2T: Performance of drought tolerant groundnut lines at Etsha
Variety
emerg.
Final
Days to
P o d
Maulm
Shell
100 seed
‘000
stand
50%
yield
wt (kg/ha)
%
weight
plants/ha
‘000
flower
Kgjha
(trams)
plants/ha
-
ICGV 90108
101
82
40
1715
296
53 bcd
41.6
ICGV 90109
104
82
62
1295
126
35 e
32.9
ICGV 90 114
80
76
60
1007
19
50 cde
34.7
ICGV 90118
71
69
62
1226
107
41de
36.2
ICGV 90121
84
75
62
1156
207
55 bcde
37.5
ICGV 90135
102
90
63
1344
78
42 de
32.2
ICGV 87976
82
72
61
793
122
57abcd
30.0
ICGV 87390
78
72
60
978
48
70a
28.4
ICGV 87980
101
86
60
1100
204
68ab
44.1
ICGV 87380
80
73
61
952
93
64.2abc
36.4
ICGV 87388
88
78
41
1126
63
63.8abc
28.6
ICGV 87379
89
82
61
1256
144
60.5abc
39.3
ICGV 87386
105
93
40
1230
137
57.7abcd
32.5
Sellie
85
76
62
1185
144
56.0abcd
37.0
55-437
95
83
41
1067
130
63.0abc
30.7
Mean
90
79
56
1162
128
55.5
34.8
CV(%)
16.5
16.9
28.2
23.3
89.8
18.2
19.0
LSD (0.05)
-
-
-
16.9
-
SED
8.26
-
24

At Etsha, varieties were only significantly (PO.05) different in shelling percentage, with ICGV
giving the highest shelling percentage (Table 27). However, the yields and shelling percentages
were generally low due to drought.
Table 28: Performance of of drought tolerance groundnut Iines across sites.
Variety
Emergence.
Final
D a y s
Haulm
Pod yield
Shell.
100 seed
.
‘000 plants/
stand
to
wt.
Kg/ha
%
weight
h a
‘000
50%
Kg/ha
(trams)
plantsha
flower
ICGV 90108
85a
85a
43
453 1
1519abc
65.8abcd
43.9bc
ICGV 90109
87a
86a
47
4644
1592abc
59.3bcd
47.8abc
ICGV 90114
74ab
74ab
45
4178
2019a
66.4abc
55.8a
ICGV90118
61b
59b
49
3820
1189~
59.1 cd
48.3a
ICGV 90121
79ab
84a
45
3863
1790abc
65.6abcd
46.6abc
ICGV 90135
73ab
75ab
49
4128
1325bc
56.3d
45.1bc
ICGV 87976
8Oab
81a
46
3832
1660abc
67.6abc
42.6bc
ICGV 87390
81an
83a
47
3721
1827abc
71.0a
39.9bc
ICGV 87980
83ab
83a
46
4150
1782abc
71.la
43.3bc
ICGV 87380
79ab
82a
47
3539
1773abc
69.2a
43.5bc
ICGV 87388
82ab
84a
42
3610
1645abc
68.9ab
40.5bc
ICCV 87379
8lab
82a
47
3999
1800abc
68.2abc
44.4bc
ICGV 87386
86a
87a
41
3914
1881ab
69.8a
4 1.2bc
Sellie
84a
88a
47
3889
1694abc
66.7abc
41.8bc
55-437
84a
85a
42
3956
1653abc
68.7abc
38.2~
.
Mean
80
81
46
3985
1677
66.3
44.2
Sebele
88
92
36
285 1
1380
66.9
46.3
Goodhope
95
47
50
5062
2521
68.8
47.4
Mahalapye
94
107
41
6865
2677
71.8
48.1
Etsha
90
79
56
1162
128
55.5
34.8
CV(?dJ)
16.5
16.4
20.5
19.6
24.3
9.1
13.5
SED
0.8
10.9
-
-
10.5
4.9
4.9
Statistical analysis across sites showed significant (PcO.05) difference in a11 measured variables
except days to 50% flowering and haulm weight (Table 28). Al1 the varieties tested had
statistically similar plant populations except ICGV 90114 and ICGV 90118, which had the lowest
populations. Variety ICGV 90114 had the highest overall 100 seed weight and pod yield which
was only significantly different from ICGV 90118, the lowest yielder. In particular, ICGV 90114
performed well at a11 the sites and seem to have great potential for the future.
25

GROUNDNUT VARIETY ON-FARM TESTING
1995196

Veriftcation of pre-reIease groundnut lines and agronomie practices under farmers
conditions
Background
Seven groundnut varieties which have been evaluated in multi-locational trials for
several seasons and proved to have potential for high production were included in on- farm
verilïcation study to be compared with Sellie the popularly grown variety. A package for
testing was developed by including a management component, which outlined the basic
requirements for good groundnut production as follows: Early planting (before end of
December, preferably by mid-December), good land preparation, treated seed, weed
control , plant populations ( at least 50 000 plants / ha) and timely harvesting. The study
covered 3 regions; the North-East (Francistown), Ngamiland (Etsha) and Central
(Tsetsebjwe) and the villages selected were considered to be located in the major groundnut
growing areas of the country.
The following varieties were evaluated:
Variety
Source
Flower-11
Senegal
55 -437
Senegal
GC S-13135
Senegal (a mixture of GC 8-13 and GC 8-35 both
I
selections from Chico)
ICGS 31
ICRISAT
S 45/46
Senegal-Botswana breeding programme (a mixture of
sister lines S 45 and S46)
In the North-East, II farmers participated in the verification study comprising of
4 varieties: Sellie, 55-437, Flower -11 and S 45/46 (a blend of two sister lines used to
determine the potential of mixtures to buffer against adverse environmental conditions and
harness the differences reflected by the sister lines). In Ngamiland, 5 farmers participated
and S45/46 substituted with GC S-13/35. At Tsetsebjwe only 4 farmers participated, with
ICGS 31 substituting the mixtures. The plot size ranged from 259 to 2000 m* for
Francistown and
,
500 mz to 1 ha for Tsetsebjwe, while at Etsha, a11 the farmers planted an area of 500 m?

Results and Discussion
I
Most of the fat-mers who participated in the study planted early a.ccording to the
recommendation. In both Etsha and Francistown signilïcant varietal differences were
I
observed in pod yield/ ha (Table l), but significant differences among farms were observed
at a11 the villages (Table 2). Variety Flower -11 showed superiority in pod yield over the
other varieties at Etsha and Francistown. Shelling percentages among varieties were
similar at Etsha and above 60 %, a good indication of pod fil1 and seed yield.
Table 1: Yield, plant population and shelling percentage of the tested varieties
Variety
Franci
Tsetsebjwe
Etsha
s-town
P o d
Plant population
P o d
Plant population
Pod
Shelling
yield
(000 plants/ha)
yield
(000 plants/ha
yield
percent-
(kg/ha)
UWW
(kg/ha) age
Sellie
674.8
118
493
30
747.3
68.2
Flower-1 1
940.2
86
183
26.7
1239.4
64.5
55-437
669.6
1411
265
30.4
786.2
69.8
CC S-13/35
-
29.9
862.2
63.5
S 45146
591.7
-
-
ICGS 31
127
244
-
-
,
Mean
719.1
296.6
118.2
29.3
908.5
66.5
CV(%)
40
102.7
31.3
13.8
22.3
12.3
LSD(O.05)
251
279.1
2

Table 2: Yield, plant population and shelling percentage differences among farms
Farms
Francistown
Etsha
Tsetsebjwe
Sowing
Pod
Sowing
Plant
Pod
Shelling
Sowing
Pod
date
yield
date
POP
yield
percent
date
yield
(WW
w-w
(kgha
WW
1
28Nov
750
21 Dec
25
834.9
57.7
1 Dec
909.6
2
Early Dec
805.3
20 Dec
31.5
800
63.7
19 Dec
202.5
3
7 Dec
499.4
16 Dec
29.9
1192.2
63.4
22 Jan
74.2
4
7 Dec
839.4
17 Dec
34.7
620.3
72.2
20 Jan
0
5
LateDec-
358.4
21 Dec
25.1
1095.3
75.5
-
early Jan
6
7 Dec
1222
7
7 Dec
609.9
8
Mid Dec
858.2
9
6 Dec
610.7
10
6 Dec
996.6
11
30 Nov
359.9
(researcher
hlanaged)
Mean
719.1
29.3
908.5
66.5
296.6
CV(%
40
13.8
22.3
12.3
102.7
LSD(.OS)
416.5
279.1
-
487.1
Al1 farmers at Etsha observed timely sowing and weeded according to the
recommendation. At Tsetsebjwe, farmers 1 and 2 planted within the recommended time,
but farmer 2 harvested the groundnuts before they were fully mature, hence the low yield.
For the North East area, the date of planting was observed by the major@ of farmers, with
the exception of farmer 5. The management, especially weeding was done satisfactorily
except for farmer 11 (researcher managed) which was not weeded at all.
Although the plant populations were generally low, the yields were relatively high
considering the national average yield level of 250- 300 kg /ha. The results demonstrated
that in a good rainfall year, in the major groundnut growing parts of the country, late
planting and poor weeding are a source of low yields irrespective of variety. This activity
Will be continued next season.
.
.
3

ANNEXE IV
PORTUGAL

Rapport d’activités concernant le
project TS3-CT93-021.6
“Amélioration génétique de I’adapt$ion à la secheresse de
l’arachide”
Departement de Physiologie Végétale
Estaçao Agronhica National
(Portugal)
Responsable scientific:
Maria do Céu Matos
1996

2
INDEX
15TRODCICTION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..“................... 3
RESUhIk DE RECHERCHESL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..~.............~.....
3
DESCRIPTIOS
DES ESSAIS ..........................................................................................................
4
I-El’1 I:C’I’Ok I)KOt’~iiL’l
S’IXI~~SS ON 1.11’ll) C‘O\\fI’OS~l’l~f~
OI:~l‘li~l.~~Otl~.~t, ~If<.tftiILGJ3 ............................
4
ltll~cttlrrl.~iofl... .................................................................................................................................
4
A kllTf)dS.. .......................................................................................................................................
4
I~C~.Wll.S ...........................................................................................................................................
.4
C’~~rrclrr.s~fm .................................................................................
.................................................
.i
Rl$wtrce.s., .................................................................................
..................................................
5
2 - Erl~IAL’l’ OF 1>12~.,1~(~lrl s t‘Kt;sY 0s c,-u:oll:zc~II>s 13[0si’s1~t11:611;. ........................................................
.6
it~Itwlrtc.liot~. ...................................................................................................................................
6
.\\klllO!1S ..........................................................................................................................................
6
Hrr.~ltli.s ...........................................................................................................................................
6
Crm.ltt.sion.c ....................................................................................................................................
7
ik!Jim Ic2.V..................................................................................................................
................... 7
3 . E2.i.i .L’l OL; t>K(A ~Cittl‘ S t‘Kt:SS OS I~It~~t~Oi;\\c~S1’1tt:‘l~tC
t:I.t:C’t~KON
C’.~WREKS
CILAIN.
...............................
7
Ift tt.dttction....................................................................................................................................
7
ile.57rlt.s.. .........................................................................................................................................
7
~‘c~rtc:lrrsintts.. ..................................................................................................................................
8
i1c$<?-i?tll:t~.s...................................................................................
..................................................
h‘
AUTRES ACTIVITÉES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.............................. s . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
PKssrrrAllos CES ‘txAvxLs t;s cosGKl~s: ....................................................................................
....8
~.UiI.IC.YfIONS ET POSTI3S tWTSliNIT%
ES ~OSGKlkS .............................................................................
s
O~I:~l~..sfIoS/(~K~l~s~~~~
..................................................................................................................
.9
b!OYESS ItUhLUSS COSCI:KL.k3
...........................................................................................................
.9
7

Introduction
Le present rapport concerne les ac.ti\\:itées developées entre Mai 1996 et Avril 1997.
Les travaux developés sur quatre varietés : 57-422, 73-30, GC 8-35 et Fleur Il, ont eu
comme objectif l’analyse des effets de deux niveaux de secheresse sur: (1) le contenu
totale des lipides acyles des membranes tilacoidales bien que sur I’alteration de leur
composition. (ii) les differents carotenoides, (iii) quelques transporteurs d’electrons de
la photosynthése soit le “pool” des quinones, soit les cjqocromes bs5gla), b55$,I.P, b56; et
cyt f.
Il inclue encore les informations concernant la participation en congrès, reunions
scientifiques et techniques bien que les informations sur les publicati’ons et posters
presentés en congrés.
Resumé de recherches
Deux niveaux de stress hydrique on été considerés: un léger (Lcmedium drouyht
stress”- RIDS) et un autre sévere (“severe drought stress” - SDS).
Les effets de la sécheresse ont étè mésurés sur le niveau totale des lipides acyles des
membranes thylakoidales et sur leurs components: les galactolipides (GL)
(monogalactosildiacylglicerol,
MGDG; digalactosildiacilglicerol, DGDG), et les
phospholipides
(PL) (phosphatidilcoline, PC; phosphaditilglycerol, PG;
phosphatidilinositol, PI). Des différences entre variétés ont eté observées en ce qui
concerne les lipides acyle des thylakoides:
1 - Une diminution progressive le long de la secheresse (cv. 57-422).
2 - Une diminution très severe sous un stress léger (hlDS), suivie d’une stabilization
(cv. 73-30) ou d’une récupération (cv. GC S-35).
3 - Une augmentation sous un stress léger, suivie d’une diminution en conditions de
stress severe (cv. Fleur 11).
L’effet de la sécheresse a été aussi mesuré sur le contenu total de carotenoides des
membranes thylakoidales et leurs components: la luteine, la zeasantine, I’ ensemble
tioloxantine-keoxantine et le carotene. Bien que chacune de façon différente, une
diminution des carotenoides totaux a été observée dans toutes les CV~. sous l’effet des
deux niveaux de stress.
Dans certains cas les effets sont plus evidents en conditions de stress léger que sous un
stress severe (la luteine pour les CV~. 73-30; la zeaxanthine pour les ~VS. 73-30 and
Fleur 11; l’ensemble violoxanthine+neoxanthine pour la cv. 73-30; le carotene pour les
CV~. 73-30 et CC S-35).
On a aussi analysé l’effet des deux niveaux de sécheresse sur la concentration de
quelques transporteurs de la chaine d’electrons de la photosynthése Ile “pool” des
quinones et les cytocromes bjjglp, bsTgl,P, bio; et cyt f).
Les quinones ont été affectées en conditions de MDS seulement pour les cvs. 57-422
et GC S-35. En conditions de stress severe toutes les ~VS. ont été affectés.
Le cyt ,,5-91,P n’a pas éte affecté en conditions de MDS, except pour F1eu.r 11. Sous un
stress severe toutes les CV~. ont été affectées, en particulier 73-30 et GC S-35.Le cyt
b55c>fIP a été affecté sous MDS pour 57-422 et 73-30, la première étant plus affectée
3

4
que la deuxième. En conditions de SDS toutes les ~VS. ont été affectées, surtout 73-30,
GC 8-35 et 57-432.Les réductions de la teneur de cl? h5hs and cy? f sont avenues
uniquement en conditions de stress severe.
Description des essais
l-E#ecf o f droughf s f r e s s o n lipid composifion o f fhyfakoidal
membranes
Introduction
Higher plants respond to water shortage in many ways. hdetabolic e\\.ents taking place
at sub-cellular level, related with the mechanisms initiating or yiving rise to drought
damage, are pooriy known. Confliting data about drought effects on thylakoidal acyl
lipids composition bave been reported ( Meyer cf nl. 1992, Navari-Izzo et a/. 1995,
Pham Thi et a/. 1990). -411 apreciation of how such drought damage deselops seems to
be an important step to understanding the biochemical mechanisms of drought. Our
previous studies indicate that the peanut CV~. show diffèrent sensivities to PEG stress
induced. These studies indicate a drought-induced membrane damage, ho\\vever the
cause and mechanisms underlying these effects are poorly known. T~US, the aim of this
lvork is to study how drought affects peanut acyl lipids composition.
Methods
Two months old peanut plants (CV~. 57-422, 73-30, GC 8-35 and Fleur 11) growing in
a glasshouse were submited to three treatments: control (C), mild drought stress
(MDS), and severe drought stress (SDS), RWC between 95-90, 8.5-70 and 50-45,
respectively. RWC was determined according to Catsk$ (1960). Acyl lipids (h{GDG,
DGDG, PC, PG and PI) and Chi content were determined according to Droppa ri CII.
( 1987) and Arnon (1949), respectively.
Results
The results showed that the total almount of thylakoidal acyl lipids (Fig. 1.1) flecreased
under the two drought stress levels in the cv. 57-22. Relative to the CV~. 73-3b and GC
8-35, a decrease (more Sharp for the first) under MDS and a recovery (more evident
for the last) was observed. The cv. Fleur 11 presented a significant increase under
MDS and a decline was observed as drought increase.
Concemins PL and GL (Fig. 2. l), the obtained data showed that in generally, PL are
more affected than GL. However, the cvs presented some diflèrences according to the
stress level. Cv. 57-422 showed a similar reduction for the two lipid classes and it was
sharper under SDS. Concerning 73-30 the decline was more evident under MDS. For
the cv. GC 8-35, the decline occured only under MDS; under SDS an increase was

observed being higher for GL than for PL. Cv. Fleur 11 shojved an increase of GL and
PL (more evident under hilOS).
Relating to GL classes (Fig. 3. l), differences between ~VS. were also observed. In the
cv. 57-421, under ‘LAIDS, MGDG (18,“)
O o was more affected than DGDG (13%), the
opposite occured on SDS. Conc.eming cv. 73-30, no differences was observed under
SDS, while, under MDS, it was observed that DGDG (61%) was more affected than
MGDG (5 1%). This also occured for the cv. GC 835 under MDS. Increases in this
two lipid classes, (more evident for MGDG), was verified in this cv under SDS. and in
the cv. Fleur 11 under a11 drought conditions studied, mainiy for MGDG under MDS.
Conceming the PL classes (Fig. 4.1), it was observed a overall decrease in the cv 57-
422, more evident for a SDS than for a MDS and PG (56%) was the most affected
followed by PI (49%) and
PC (46%). For the cv 73-30, the greater affectation occured under MDS and the most
aflected were PC (65%) and PI (61%). The PL classes of the cv GC 8-35 were only
af?ected under MDS: PG (38%) PI (34%) and PC (26%), under SDS an increase of
a11 them was observed.
This also occured at the two levels of drought in the cv. Fleur Il. The increase was
observed to be higher for a medium than for a severe stress.
Intewarietal differences in drought effects on thylakoidal acyl lipids were observed:
1 - Gradua1 decline as drought progresses (C.V. 57-422).
2 - Sharp decline under MDS followed by a maintenance (73-30) or recovery (GC 8-
3 5 )
3 - Increasc under MDS followed by a decline under SDS as was observed in the cv.
fleur 11.
References
Amon D. I ., 1949. I>fcwl Phpini. 24, 1-l 5.
Catsky J., 1960. Rioi. Pi~frf. 2, 76-77.
Droppa M., Masojidek J., Rasa Z., Wolak A., Horvath L., Farkas 1. and Horv&h E.,
1987. BBA, 891, 75-85.
Meyer S. and Hung S.P.N., 1992. Trémolières, A., Kouchkovsky,, Y., 1992.
Phyluchmzistfy 3 5, 95-l 07.
h’avari-Izzo F., Quartacci M.F. and Izzo R., 1989. J. Exp. Bof. 40, 215:675-680.
Pham Thi A.T., Vieira da Silva, J. and Mazliak, P., 1990. Ru/. Suc. hor. J:r., 137, 99-
114
--

6
2 - Effect of drought stress on carotenoids biosynthesis
Introduction
Higher plants exhibit metabolic changes in response to water deficit. Many of these
changes are believed to be responses at sub-cellular level. One the most important
event is related with alteration on the biosynthesis and composition of carotenoids.
Althought these modifications are important for plant survival under drought
conditions, they are poorly known. The aims of this work was to study drought effects
on carotenoids composition.
Methods
Two months old peanut plants (~VS. 57-422, 73-30, GC 8-35 and Fleur 11) growing in
a glasshouse were submitted to three treatments: control (C), mild drought stress
(MDS), and severe drought stress (SDS), RWC between 95-90, 85-70 and 50-45,
respectively. RWC was determined according to Catshj (1960). Extraction and
quantitative determination of neoxanthin-tvioloxanthin, lutein, zeaxanthin, and caroten
from isolated chloroplasts were carried out according to Hager and Meyer-Bertenrath
(1966). Chlorophyll content followed Arnon (1949).
Results
Our results showed:
1. A decrease of the total amount of carotenoids (Fig. 2.1) under two drought stress
levels in the cv. 57-422 and GC 8-35. Relatively to the cvs. 73-30 and Fleur 11, it was
observed a decrease under MDS (highest in the last) and partial recovery under SDS
(more evident in the first).
2. A general decrease of lutein concentration (Fig. 2.2). CV~. 73-30 and Fleur 11
showed a Sharp decrease under MDS and a partial recovery under SDS (only in the
first).
3. Differences in the pattern of the decrease of zeaxanthin concentration (Fig. 2.3).
The cv. 57-422 showed a Sharp decrease under MDS and SDS. The CV~. 73-30 and
Fleur 11 presented a Sharp decrease under MDS and a partial recovery under SDS,
while the cv. GC 8-35 was only aflected under SDS.
4. The assemblage violoxanthin-tneoxanthin (Fig.2.4) of the cvs. 57-422 and 73-30
presented a similar behaviour of those observed for the total amount of caktenoids,
lutein and zeaxanthin. Concernîng the cv. GC 8-35, the decline occurred on’y under
SDS, under MDS an increase was observed, while the cv. Fleur 11 was net affected
under MDS and showed an increase under SDS.
5. That the CV~. 73-30 and GC 8-35 presented a decrease of caroten under I’vbS and a
partial recovery under SDS, while the cvs. 57-422 and Fleur 11 showed i decrease
under the two drought stress levels (more evident for the last) (Fig. 2.5).

7
Conclusions
Although showing different pattem, a decline on the total amount of carotenoids was
observed in a11 studied cvs. under the two levels of drought stress.
In some cases, the effects was stronger under MDS than SDS conditions (lutein for the
cvs. 73-30; zeaxanthin for the cvs. 73-30 and Fleur 11; the assemble
violoxanthin+neoxanthin for the cv. 73-30 and for the carotenin the cvs. 73-30 and GC
S-35).
References
Amon D.I., 1949. Pht Plysiol. 24, l-1 5.
Catsky J., 1960. Riol. Pkmt. 2, 76-77.
Harger A., Meyer-Bertemat-th T. (1966) PImtn 69, 198-217.
3 - Effect of drought stress on photosynthefic elecfron carriers chain.
Introduction
In recent work we found a decrease on electron transport activity when plants were
subjected to drought stress.
It is known that CTE includes different compounds (electron transport chain) with the
main feature to be altematively oxidized and reduced, in order to carry energy through
it. The aim of this work is to identify which components are affected by drought.
Results
In what concems PQ concentration, under available water conditions cvs 57-422 and
GC 8-35 showed the highest values. When subjected to MDS it was found that these
varieties suffered the greatest decreases.
The other two varieties showed an increase particularly evident in Fleur 11. When
drought stress conditions increased PQ concentration decreased significantly in a11
varieties. (Fig. 3.1).
Cit b=,59 rp (Fig. 3.2) results show that unless Fleur 11, under MDS conditions, a11
varieties are afl?ected by two levels of drought, being 73-30 and GC 8-35 the most
affected.
Cit r,Ss9m (Fig. 3.3) under MDS decreases occurred on cvs 57-422 and 73-30 (the first
with a Sharp decrease). Fleur 11 and GC 8-35 did not change. Under SDS conditions
a11 cvs are affected although Fleur 11 was the less tiected.
In what concems Cit b563 (Fig.3.4) under conditions a significant increase occurred
on cvs 73-30, GC 8-35 and Fleur 11. 57-422 did not change. SDS induced a decrease
on this carrier : lightly on 73-30 and GC 8-35 (lS%), on Fleur 11 (22%) and drastic on
57-422 (60%).
In what concems Cit f (Fig. 3.5) mild stress induced light increases on the amount of
this carrier on 73-30, 57-422 and GC 8-35, whereas on Fleur 11 it did not change.
Under SDS it was evident a decrease on the concentration of this carrier, being the 73-
7

8
30 the most affected (56%) followed by GC 8-35 (25%), Fleur 11 (26%) and 57-422
(18%).
Conclusions
The quinone pool was affected under MDS conditions only on cvs 57-422 and GC 8-
35. Under conditions a11 cvs were affected.
Cit 1>j59 1-p was not affected on MDS conditions unless in Fleur 11. Under SDS a11 cvs
were affected mainly 73-30 and GC 8-3 5.
Cit bS-S>W was affected under MDS on 57-422 and 73-30 (the first was more affected).
Under SDS conditions a11 cvs were affected mainly 73-30, Gc 8-35 and 57-422.
Decreases on Cit b56_3 and cit f only occurred on very extreme drought conditions.
References
Arnon D.I., 1949. P/antPhysiol. 24, 1-15.
Catskq J., 1960. Biol. PlaM 2, 76-77.
Houchins J. P., Hind, G. (1984) Plant Physiol. 76,456-460.
Redfearn E. R. and Friend J. (1962) P/gVochemisfry 1, 147-l 5 1.
Spiller, S. and Terry, N. (1980) Pkrnt Physiol. 65, 12 l- 125.
Autres Activitées
Présentation des travaux en Congrés:
?
lQth FESPP Congress qui s’est déroulé à Florence, Italie (9 au 13 Septembre).
?? S Congresso National de Bioquimica qui s’est déroulé à Braga, ‘Portugal (31
Octobre au 2 Novembre).
Publica fions et posters presen tés en Congrés
Lauriano J.A., de Carvalho C.A. S., Quartin M.V.A.L., Ramalho J.D.C., Lidon, F.C.,
Matos. M.C. (1996) Drought effects on thylakoidal acyl lipids composition of peanut
(kx1ri.s Iypogaeo L.). lO* FESPP Congress S18-099 (Florença, 9-13 de Setembro)
(Poster).
Lauriano J.A., de Carvalho C.A.S., Lidon, F.C. e Matos. MC (1996) Peanut (Arachis
hpogeae L) carotenoids biosynthesis under drought conditions. X Çongresso
National de Bioquimica P3-11 (Braga, 3 1 de Outubro a 2 de Novembro) (Poster).
.
8

Lauriano J.A., Marques N., Semedo J., Rebelo E. e Matos M.C. (1996) Drought
effects on peanut net photosynthesis, photosynthetic capacity and energy conversion.
Workshop “L’arachide cultivée en zones séches. Stratégies et méthodes d’amélioration
de l’adaptation à la sécheresse”, organizé par CORAF (Conf?érence des Responsables
de :Recherches Agronomiques Africains, ISRA (Institut Sénégalais de Recherches
Agronomiques) e CERAAS (Centre d’étude régional pour 1’ amélioration de
l’adaptation à la sécheresse).
Orien ta tion/Forma tion
Maria do Céu Matos dirige la thèse de doctorat de Joaquim Augusto Lauriano qui
appartient à la Faculté de Sciences Agraires de l’Université Agostinho Neto d’Angola.
Moyens humains concernés
Maria do Céu Matos
Paula Scotti Campos
Joaquim Augusto Lauriano
Maria da Gloria Drumond
José Augusto Semedo
Nuno Miguel Marques
9

Drought effects on the total amount thylakoidal acyl
lipide
-“--_-----_---ll .l-.---_-lll--
J!
8
1400 1200
73
1000
E
800 600
2
400
200
Ei
0
C
M D S
SDS
Stress level
Fi3 7330
II CC 835
Fig 1.1
Drought effects on GI, and PL content
8 1000
E
800
Q
600
s
400
i
200
0
C
M D S
SDS
Stress level
Fig 1.2
Drought effects on MGDG and DGDG
900
600
MGDG DGDG
MGDG
DGDG
MGDG DGDG
MGDG
DGDG
57-422
73-30
Gc s-3.5
Fleur 11
QC
?????
Cl SDS
Fig 1.3

Drought effects on PC content
MD.3
SDS
Stress level
Drought effects on PG content
200
8 150
E
Itd 57-422
g 100
r
173-30
r
9
?? cx 8-35
3 50
QFeurll
0
c
SDS
Stress level
Drought effects on PI content
200
a 150
E 100
z
2a SO
0
C
MDS
SDS
Fig 1.4
Stress level

---
-
---
-
Drought effects on total amount of carotenoids
,6 _,,-,.. i . . ..,.... I....
. . . ...<.................. .
. . . . . .,
1 4
= 12
5 10
E
0

8
E
6
E
4
2
0
Fig 2.1
/BC:iüMDS
4
SDSl
I---~--
-
-~--
-
Drought effects on lutein content
57-422
7320
GC 8-35
Fleur II
pEo1
Fig 2.2
--_l_.-._ - - - - - -----.-~-.-----._--~_l__---
Drought effects on zeaxanthin content
3
25
-l_---- -.
z
0
2
-.------_---
E
5: 1,5
z

-. 0.:
0
57-422
73-30
GC 8-35
Fleur 11
[OC ?? MDS HSDS 1
Fig 2.3
-
-
-
-
-
-
..---- --_--l----.--.--

13
1,6
= ‘14
4 12
Ë 1
iz
si 08
g Q-5
Q4
5 7 - 4 2 2
73-30
‘ X 8 - 3 5
Fleur 11
Fig 2.4
E3C CIMDS ~SIX
- -
Drought effects on caroten content
6
=
5
5
E4
0
r 3
8
.E52
1
0
5 7 - 4 2 2
GC 8-%
Fleur II
BIC OMDS ?? SDS
Fig 2.5
-

Drought effects on kinona pool
= 120
5
Ë
loti
Q
80
g
60
P,
20
0
57-422
7330
GC8-35
Fleur 1 1
Fig 3.1
????? MDS ?? SDS 1
Drought effects on Cit b-559 LP
9
---
6
7
si-
0
6
Ë
5
0
S
4
s
E32

1
0
57422
7330
GC 836
Fleur 11
p-1
Fig 3.2
Drought effects on Cit b-559 HP
6
GC 8-36
Fleur 11
}Bi?c IMDS ?? SDS 1
Fig 3.3

Drought effects OII Cit-b563
5 7 - 4 2 2
7330
G C S - 3 5
Fleur Il
?????? MDS ?? SDS
Fig 3.4
- -
Drought on Cit f content
4
385
2
3
0
Ë 2,s
8
2
g
e
1
095
n
i
5 7 - 4 2 2
73-m
GC 8-S
F l e u r 1 1
1
1
]QC WulDS O S D S ]
Fig 3.5
1I
- --l

ANNEXE V
BRESIL

SCIENTIFIC REPORT
1. Introduction:
The present report deals with the activities developed by the project EECLSTD3,
Peanurbreeding for drought resistance, in 1996.
The objectives of the research project are:
a) to Select peanut short-cycle cultivars adapted to drought conditions of
Northeastem of Brazil;
b) to develop peanut cultivars physiologically adapted to drought
c) to study the management of peanut varieties under limited water conditions;
d) to identify physiological drought mechanisms in peanut.
Studies conceming the development of varieties adapted ta drought were carried
out under field conditions in Fortaleza, located at the coastal area of the State of Ceara.
Part of the genotypes tested originated from the previous breeding program (STD2).
Besides this test of cultivars, a genealogical selection was developed in plant material from
the third cycle of the recurrent selection carried out in ISRA/Senegal.
The field studies concemed with the development of new peanut management
technologies on semi-arid region consisted of response of new peanut lines to fertilizer
application (NPK) combined with plant population; behavior of peanut lines on different
planting population density and arrangement; and studies on peanut weed control with
herbicides. The studies on trop management were conducted in Barreira-Vermelha, under
rain-fed conditions in 1996.
Figure 1 represents the rainfall distribution in the experimental area.
Month
Figure 1 Rainfall in Fortaleza. 1996
c
-
Il-

300
250
200
150
100
50
Figure 2 Rainfall in
Barreira-Vermelha.1996
The amount o rain in the experimental areas were well above the minimum
necessary for a good peanut plant growth and development. In Fortaleza we had, during
the months of March trough June, 1140 mm of rain; in Barreira-Vermelha the amount of
rain in the same period was 683 mm.
2. Genealogical selection of plants from the 3rd. cycle of recurrent selection (Plant
material from ISRA).
The seeds from the last selection cycle (220 plants) were grown from August, 19,
1996 to November 20, 1996. ‘These plants were planted under irrigation conditions in
Fortaleza in rows 3,Om long spaced 0,6xO,lm. The plants selected originated lines for
observation and further genealogical selection. The same procedure was used in order to
Select the best plants. For every ten rows with plant material under selection we had one
row with cultivar PI 1653 17 as a control. The plants that outyielded the control ones by
10% were selected for the next cycle. As a result of the selection procedure, 200 plants
were selected for the next cycle of evaluation and selection.

3
3. Evaluation of short cycle breeding lines.
3.1. Materials and methods
A ‘field triai was conducted in Fortaleza with the objective of evaluating lines
obtained in the previous breeding program for drought adaptation. The following twenty
four short cycle lines were evaluated: 2.23.2; 2.23.04; 11.16.2; 3.21.4; 3.21.5; 13.8.3;
6.2.1; 13.10.1; 10.14.2; 10.18.3; 13.11.1; 13.152; 13.10.3; 13.14.3; 16.24.2; 17.3.2;
17.3.4; 17.7.3; 18.3.4; 18.19.1; 3.7.1; 4.85; 6.8.2; 8.6.1; PI-165-317 (control).
The experimental design was a lattice 5x5. The experiment was planted on march
21, 1996 and harvest on June 21, 1996. The plots had 3,6m*, with 2 rows 3 meter long,
spaced 0,6x0,1 m.
3.2 Results
Table 1 presents a summary of the characteristics of the lines studied. There were
significant differences
among the lines studied for days ta 50% floweting, shelling
percentage and pod yield. Eight lines out-yielded the control cultivar. Line 13.10.03
presented the highest yield, with 1949 kg/ha of pods, about 59% over the control cultivar
(PI 1653 17).

4
Table 1- Characteristics of peanut short cycle lines.
Fortaleza, Cear&, Brazil. 1996
Line
Days to 50%
Final stand
Shelling
WeighlOO
Y ield
%
flower
percentage
seeds(g)
(kg/ha) control
02.23103
30,6
74
71,0
35,5
1.194
97
02.23.04
30,o
6 4
70,0
36,7
958
78
11.16.02
27,6
7 3
69,6
49,5
1.046
8 5
03.21.04
25,3
8 3
72,3
40,l
1.055
86
03.21.05
28,O
75
65,3
46,9
1.185
97
13.08.03
28,O
78
73,Q
55,5
1.212
99
06.02.01
27,0
7 4
70,.3
44,2
814
66
13.10.01
26,6
a 2
65,3
47,6
1.018
83
10.14.02
30,o
75
57,Q’
62,2
1.454
1 1 9
10.18.03
25,0
6 0
7i,O
49,l
805
6 6
13.11.01
27,3
63
73,6
59,9
1.148
94
13.15.02
2 5 , 0
9 1
72,6
46,9
1.449
11s
13.10.03
27,3
63
64,O
53,l
1.949
1 5 9
13.14.03
27,6
6 1
72,:3
64,9
1.226
100
16.24.02
29,3
54
72,:3
43,7
833
68
17.03.02
30,o
57
66,4
49,1
676
5 5
17.03.04
30,o
7 7
69,Q
4 6 , 0
652
5 3
17.07.03
25,7
7 6
72,O
47,1
1.078
as
18.03.04
27,0
8 3
73,o
41,9
1.291
1 0 5
18.19.01
28,7
75
71,O
43,s
1.264
1 0 3
03.07.01
28,O
74
73,:3
52,7
1.379
1 1 2
04.08.05
27,7
8 3
71,3
43,9
1.328
1 0 8
06.08.02
30,o
6 2
67,0
4 5 , 0
703
57
08.06.01
29,3
sa
68,3
49,3
1347
110
PI-165317
2 6 , 0
8 1
64,:~
44,5
1226
100
Average
27,9
73
69,5
48,O
1131
90,9
L.S.D.
3 . 9
n.s
5,6-
n.s
936
-
. C.V.(%)
33
22,5
6,3
20,6
22,9
-
4. Short cycle cultivar trial.
4.1 Material and methods
A field study was installed in Fortaleza, with the objective of studying the behavior
of 12 peanut cultivars adapted to drought planting conditions. The following cultivars
were tested: GC-3-37; GUI-13; Cc-S-35; ICGS-26; ICGS-31; ICGS-55; AHK-85-3;
AIX-85-18; AHK-85-19; Chico; and PI-165-317.

5
The experiment was planted on March 25, 1996 and harvested on June 26, 1996.
The experimental design was a randomized block design with four replications. The plots
had 4,8m2 with two rows four meter long.
4.2 Resùlts
Table 2 shows a summary of the more important characteristics studied. The
experiment had an average pod yield of 1.281 kg/ha and an average final stand of 76,3%.
Only four cultivars out-yielded the control PI 165317. The best line was ICGS-31 with
1779 kg/ha, 23% higher then the control.
Table 2 - Characteristics of short cycle peanut cultivars. Fortaleza, Ceara. 1996.
Line
N. days
Final
Weigh
Shelling Shelling %
mx3we of”
%
50%
stand 1OOseeds
%
mature
cmtrol
flouer
%
(g)
grains
C G - 3 - 3 7
25,5
74,0
45,4
66,7
61,2
70,5 -ïkr
GC-8-13
25,o
78,2
40,9
74,0
63,5
72,7
699 69
GC-8-35
25,0
74,2
4 7 , 0
72,2
60,5
69,5
1.493 103
I C G S - 2 6
26,7
87,2
37,6
71,5
61,7
76,0
1.640 113
ICGS-3 1
26,s
81,5
40,o
71,s
64,0
77,2
1.779 123
ICGS-55
26,2
67,7
44,4
71,0
58,7
85,2
1.001 69
AIX-85-3
2 6 , 0
77,2
39,0
69,7
59,7
76,7
1.223 84
Chico
25,O
62,0
30,2
73,5
54,2
74,2
633 44
55 437
2 7 , 0
70,7
38,2
70,7
60,2
7 3 , 0
1.127 78
PI-1653 17
26,7
83,7
39,3
68,7
59,7
79,7
1.448 100
AHK-85-18
26,2
82,2
37,3
73,0
67,2
75,7
1.378 95
AHK-85-19
2 6 , 0
77,5
42,5
70,2
60,2
69,2
1.498
104
Average
26,0
76,3
40,l
71,l
60,9
75,0
1.281
-
CV(%)
775
10,l
4,2
4,4
8,2
10,5
27,8
LSD
n. s.
19,l
4,2
n. s.
n. s.
n. s.
887
5. Variety tria1 adaptation study
5.1 Material and methods
A field triai was installed in Fortaleza in Match 15, 1996 and harvested in June 14
and July 12, 1996, depending on the cultivar cycle. The following cultivars were tested:
a)55437; b) 73-33; c) 57-422; de) 73-30; e) Tatu; f) PI 1653 17; g) Georgia; h) CE-681 1.
The experimental design was a randomized block with four replications. The plots,
with 9,6m2, had four rows 4 meter long, spaced 0,6xO,lm.

5.2 Results
Table 3 shows the main characteristics of the cultivars studied. In this experiment
. we observed a good stand at harvest (average of 8 1,7 %). The most productive cultivar,
73-33 (21320 kg/ha) has an intermediate cycle (110 days). The short line cultivar PI
1653 17 was the second in yield, (1.522 kg/ha. These cultivars confirm the good
performances that had presented in previous years. The cultivars Georgia and Tatu ranked
as the poorest of the experiment.
Table 3 Characteristics of peanut cultivars. Fortaleza, Ceara, 1995.
Cultivars
Nb. days Final
Weigh Shelling Shelling
%
Yield
%
50%-
stand 100 &As
%
%rMture
mature
(kgfha) contra
flower %
(f9
g&ns
1
55 437
25,5
88,7
37,3
69,5
56,7
72,2
1399
9 2
73-33
33,2
72,0
60,O
70,o
55,2
61,0
2320
152
57-422
31,7
57,0
76,8
72,7
5p6,O
63,0
1388
92
73-30
25,7
88,O
37,5
63,5
53,2
60,5
1271
84
Tatu
25,5
83,2
36,5
62,2
53,.7
66,5
1103
72
PI 165 317
25,7
91,7
39,6
69,2
58,2
69,5
1522
100
Georgia
26,5
87,0
35,2
69,7
62,5
71,0
1054
69
CE-68- 11
24,2
86,O
46,2
66,7
60,2
69,2
1241
82
LSD
1,56
20,9
8,0
5,9
ns.
ns
555
Average
27,3
81,7
46,l
67,9
57,o
66,2
1412
-
6. Fertilizer trial
6.1. Materials and methods
A field study was installed in Barreira Vermelha, about 80 km from Fortaleza, on
Marc11 22, 1996 and harvested on June 26, 1996,, with the objective of evaluating the
effect of application of fertilizer levels combined with plant populations on peanut plant
yield and behavior . The statistical design was a factorial arrangement in a randomized
block design with four replications.
The treatments resulted fiom the combination of 3 (three) levels of fertilizer and 4
(four) plant populations. The fertilizer levels are presented in Table 4.
Table 4 Fertilizer levels (kg/ha)
Ï%els
N
p205
K20
-G-
0 0
0 0
0 0
L
1 5
80
3 0
L2
3 0
160
6 0

7
There was a gypsum application at the beginning of flowering, at a rate of 500
kg/ha.
The plant populations studied are discrîminated in Table 5.
-.
Table 5 Plant populations studied
Level
Spacing (cm)
Population (plantsIha)
Pl
60x20
83.333
p2
60x 15
111.111
p3
60x 10
166.666
p4
60 x 75
222.000
The plots had 7,2m2 (2,4 x 3,0m) with four rows 3m long. The two central rows
were harvested for data analysis. The cultivar PI 1653 17 (Spanish) was used.
6.2. Results
There was an increase in the number or secondary branches when the peanut plants
are treated with increasing fertilizer applications (Table 6). On the other hand, there was a
Sharp decline in secondary branching with the increase of plant population. This result is
probably a consequence of the increase in inter-plant competition, as a result of the
increase in plant population.
Table 6 Number of secondary branches/pIant
Plant
Levels of fertilizer application
-
Population
J-Q
Ll
L2
Average
Pl
694
579
7,1
6,5
p2
574
598
698
690
p3
594
634
594
537
p4
379
434
571
435
Average
5,3
5,6
6,l
5,7
The plants experienced an increase in height when grown at higher fertilizer
application as well as higher plant population (Table 7). These results reflects the increase
in competition for light, experienced by the plants as a result of less space and larger
plants.

Table 7 Plant height (cm)
Plant
Levels of fertiliier application
Population - Lo
L
L2
Average
.- . PI
185
29,8
257
24,6
p2
27,5
32,7
34,9
31,7
p3
26,4
30,2
39,l
31,9
p4
22,4
32,l
37,6
30,7
Average
23,7
31,2
34,3
29,7
Pod yield responded positively to population increase and fertiliier application.
The best treatment combination (L2 x P4) had a pod yield of 2.279 kg/ha (Table 7). The
poorest (LU x Pr) yielded only 820 kg/ha. This represents an increase of 178%.
Table 7 Pod yield (kg/ha)
Plant
Levels of fertilizer anolication
Population
Ll
L
L2
Average
PI
820
1445
1810
1358
p2
1415
1688
1953
1685
p3
1489
1923
2244
1885
P4
1671
2101
2279
2017
Average
1349
1789
2072
1736
7. Plant population and arrangement study.
7.1 Material and methods
A field experiment was installed in Barreira Vermelha, about 80 km from
Fortaleza on March 22, 1996, and harvested on J’une 26, 1996, with the objectives of
studying the response of peanut to different row arrangements and plant populations. The
following treatments were tested: two row spacing (40 and 80 cm) combined with
different plant populations (200,000, 125,000, 83,333, and 62,500 plants/ha). There was a
control treatment (60 x 10 cm, with 166,666 plants/ha) The treatments are sumrnarized in
Table 9.

Table 9. Summary of the treatment population combinations.
Treatment
.
1000 Plants/ha
Plant/meter of row
(60 x 1Ocm)
166
1 0
?
( 4 0 x 12,5cm)
200
8
?
(40 x 20cm)
1 2 5
5
(40 x 30cm)
8 3
333
(40 x 40cm)
6 2
2,5
(80 x 6,25cm)
200
1 6
(80 x 1Ocm)
1 2 5
1 0
(80 x 15cm)
8 3
66
(80 x 20cm)
62
5
The statistical design was a randomized blocks with 4 replications.
The cultivar used was PI-165317. The plots had four rows 5 meter long. The two
central rows were harvested for data analysis.
On April 17, ammonium sulfate was applied at the rate of 20 kg of nitrogen/ha.
On April20, there was a gypsum application at the rate of 200 kg/ha.
7.2 Results
Plant population and plant arrangement had expressive influences in several
characteristics of peanut plants studied.
Plant height increased as plant population augmented (Table 10). When the rows
were spaced 40 cm apart, plant height as well as plant weigh increased.
Table 10. Plant height (cm) and number of branches/plant (sample of three
plants/ plot).
Population
Plant height
Branches/plant
1000 olants/ha
40 cm
80cm
40cm
80cm
Control
31,7
5,O
200
42,3
32,5
676
4,2
1 2 5
38,7
35,s
7,2
538
8 3
29,s
27,9
676
5,s
62
27,s
29,9
6,2
6,4
Mean
34,7
31,5
6,7
535
cv
16,7
10,5
L S D
13,2
I,5
:

10
Number of pods/plant decreased with higher plant populations (Table 11)
Top and pod dry matter per plant decreased with increasing plant population. This
response reflects increased inter-plant competition with higher populations.
?Vhen the plants were grown in the narrow row arrangement (40 cm) it was
o&erved &I increase in dry matter yield/plant (Table 112).
Harvest index was reduced and shelling percentage was increased when the plants
were grown under narrowed row conditions (Table 13).
Pod yield/plant was inversely related to plant population. There was no difference
in pod yield/plant with planting arrangement. Pod yield increased in both planting
arrangement with increased plant population. Plants yielded higher under narrow row
arrangement (Table 14)
Table 11. Number of pods/plant and % mature pods (sample of three plants/plot).
Population
Pods/plant
% mature pods
1000 Plant&a
40 cm
80cm
_
40cm
80cm
Control
25
77,l
200
2c
1 9
83,7
74,2
1 2 5
35
3 1
77,9
80,l
8 3
37
37
73,8
78,l
62
36
43
71,4
78,8
Mean
3375
32,5
-
76,7
77,8
c v
779
991
L S D
671
16,8
Table 12. Number of pods/plant and % mature pods (sample of three plants/plot).
Population
Tops dry matter
Pod dry matter
tops + pods
1000 plants/ha
40 cm
80cm 40
8 0
40cm
80cm
Control
18,6
19,6
38,2
200
21,3
13,9
23,3
15,O
44,6
28,9
1 2 5
28,6
20,9
31,7
2 5 , 0
60,3
45,9
8 3
27,2
24,5
29,5
30,8
56,7
55,3
62
32,5
28,2
29,8
37,8
62,3
66,O
Mean
2 7 , 4 -
2 1 , 9
28,5
27,2
55,9
4 9 , 0
C V
Y?,7
1&9
18,l
L S D
13,l
10,9
22,l
-

Table 13. Harvest index (H.I.) and shelling percentage, at hatvest (sample of three
plants/plot).
Population
Harvest index
Shelling percentage
1000 plants/ha
40cm
-
80cm
40cm
80cm
Ccjntrol
51,30
65,5
200
52,98
52,02
70,o
66,8
1 2 5
52,43
54,73
70,8
66,3
8 3
52,09
55,97
63,5
63,0
6 2
48,58
57,32
64,5
63,5
Mean
51,5
55,o
67,2
wg
c v
634
371
LSD
82
499
Table 14. Pod yield/plant (g) and Pod yield (kg/ha).
Population
Yield/plant (g)*
Yield (kgjha)
1000 plants/ha
40 cm
80cm
40cm
80cm
Control
21,2
2.552
200
24,7
16,l
3.633
2.227
1 2 5
33,7
26,5
3.416
2.320
8 3
31,l
33,9
2.404
2.122
62
31,8
40,o
1.983
2.139
Mean
30,3
29,l
2859
2202
C V
18,4
15,7
* Sample of three plants/plot.
8.Weed control study
8.1 Material and methods
A field experiment was installed in Barreira Vermelha, about 80 km from
Fortaleza on March 21, 1996, and harvested 96 days alter planting. The cultivar used was
PI 1653 17.
The plots had four rows 5 meter long, spaced of 0,6m x 0,I m. The two central
rows were harvest for yield evaluation.
The plots received fertilizer application as follows: 80 kg/ha of P205; 30 kg/ha of
&O; and 20 kg/ha of N. The statistical design was a randomized complete block with four
replications and 14 treatments.
The objective of the study was to evaluate the effect of herbicide application, on
weed control of peanut. The herbicides used and the dosage of application are summarized
in Table 15.

12
Table 15 Herbicide dosage treatments.
Herbicide
-
D o s a g e (kg/ha)
0 1
0 2
03
Trifluralin
098
L6
2,4
Pendimethalin
0,58
1,16
1,74
Fenoxaprop-etil
0,12
0,24
0,36
AlachIor
1,65
3,30
4,91
In addition to the herbicide treatments, we had two control treatments. In the first
one, the weeds were removed mechanically (hoeing) in order to keep the plots free of
weeds. In the second control treatments there was neither chemical or mechanical weed
control.
The herbicides were applied with a sprayer at constant pressure (40 pounds/inch2)
at a rate of 300 l/ha.
8.2.Results
Table 16 shows the dry matter of the weed plants present in the experimental
plots. The amount of weed biomass was decreased when the highest herbicide dosage was
applied. Pendimethalin and Triflurahn were the most effective herbicides. Fenoxaprop-etil
showed the poorest weed control ability, since the weed biomass was similar to the
treatment where the plots were not hoed.
In the plots treated with Pendimethalin the plants showed the highest plant dry
matter above ground as well as plant height (Tables 17 and 18). Shelling percentage and
percentage of mature pods were not affected either by weed treatment or herbicide dosage
(Tables 19 and 20).
Pod yield was highest when Pendimethalin was sprayed to the plots (2153
Kg/ha), followed by Trifluralin (1704 kg!ha) and Alachlor application (1674 kg/ha).
Pendimethalin was the single herbicide that outyielded (24%) the control treatment
(mechanically hoed) where the plants were kept fiee of weeds. On the other hand, the
application of Fenoxaprop-etil yielded a negative result, since the plots treated with this
herbicide yielded less then the control “without hoeing”.
Table 16 Dry weight of weeds @/plot)
Herbicide
Dosage 1
Average
0 1
02
0 3
Trifluralin
20,4
17,7
13,3
17,l
Pendimethalin
22,l
11,6
739
I3,9
Fenoxaprop-etil
31,7
38,9
39,9
368
Alachlor
18,8
34,5
17,2
23,5
With hoeing
Without hoeing
e
38,5
Average
23,3
25,7
19,6

1 3
Table 17 Tops dry matter @/plant)
Hy-bicide
Dosage
Average
.* .
0 1
02
03
Trifluralin
15,s
13,2
136
14,l
Pendimethalin
17,5
18,3
17,3
17,7
Fenoxaprop-etil
16,3
11,4
12,8
13,5
Alachlor
12,4
929
16,2
12,9
With hoeing
13,8
Without hoeing
13,6
Average
15,4
13,2
14,9
Table 18 Plant height (cm)
Herbicide
Dosage
Average
0 1
02
03
Trifluralin
330
301
270
300
Pendimethalin
351
325
349
341
Fenoxaprop-etil
335
299
297
310
Alachlor
290
242
360
297
With hoeing
226
Without ho&g
310
Average
326
291
319
Table 19 Shelling percentage (?A)
Herbicide
Dosage
Average
0 1
02
03
Trifluralin
66,9
66,7
60,5
64,7
Pendimethahn
66,6
57,4
61,8
61,9
Fenoxaprop-etil
66,5
63,l
61,9
63,8
Alachlor
64,8
63,4
65,3
64,5
With hoeing
58,7
Without hoeing
64,9
Average
66,2
62,7
62,4
:

‘.
Table 20 Percentage of mature pods (%)
Herbicide
Dosage
Average
‘.
01
02
03
- Trifluralïn
8752
90,l
74,8
84,O
Pendimethalin
84,O
84,8
87,5
85,6
Fenoxaprop-etil
82,8
85,9
88,7
85,s
Alachlor
82,9
82,7
91,6
85,7
With hoeing
-.
84,6
Without hoeing
8714
Average
84,4
86,9
85,7
Table 2 1 Pod yield of the weed control experiment
-
Herbicide
Dosage -
Average
Oï-
02
03
Trifluralin
1750
1834
-
1530
1704
Pendimethalin
1998
2160
2303
2153
Fenoxaprop-etil
1493
1403
1401
1432
Alachlor
1488
1451
2084
1674
With hoeing
-.
1741
Without hoeing
-.
1496
Average
1682
1712
-
1829
-
These results recommend the use of Fenoxaprop-etil at a rate of 1,74 kg/ha, to
control effrciently the weeds in the peanut trop, under the conditions of this study.

15
I
9. Next year activity
The following experimentsktudies are planned to be installed:
‘\\
< Confinuation on the genealogical selection
2. Short cycle variety trial
3. Variety trial
4. Evaluation of selected lines
5. Fertilizer study
6. Plant population study
7. Chemical weed control
8. Response of peanut cultivars to water stress.
10. Abstract
Field experiments were carried out in Fortaleza, Ceara in order to accomplish the
objectives of the peanut breeding for drought resistance project (Project EECXTD3,
Contract n“TS3-CT93-0216).
A genealogical selection essay was conducted in order to proceed the evaluation of
several plants which had been selected in the previous genealogical cycle.
Field experiments (short cycle breeding lines trial, short cycle cultivar tria1 and
variety adaptation trial) were developed in order to evaluate different peanut mater&
under local rain fed conditions.
Studies on plant population and row arrangement, weed control and fertilizer
responses were also conducted.
Peanut yield
responded positively to narrow row arrangement, higher plant
populations and fertilizer application.
Pendimethalin and trifluralin were the two most effective herbicides controlling
weeds in peanut trop.

ANNEXE VI
CIRAD-CA

CIRAD
CULTURES ANNUELLES
Programme Oléoprotéagineux

RAPPORT SCIENTIFIQUE
1996-1997
R SCHILLING
J. GAUTREAU

L’activité du CIRAD-CA s’est poursuivie durant la période 1996 - 1997 (3è année
du projet) conjointement avec 1’ISRA par l’étude de l’incidence des acides gras de la graine en
rapport avec le niveau de résistance variétale à 1’ A. FZavz~s, ceci dans le cadre de
l’action 5 : Effet de la sécheresse sur la contamination par A. llavus et la composition en
acides gras des graines d’arachide
Composition en acides gras des graines (CIRADkIontpellier)
1 - Justification
Les graines d’arachide contiennent 44 à 56% d’huile et 22-30% de proteine sur la base
du poids sec des graines. Les acides oléiques (0) et linoleiques (L), acides gras insaturés,
constituent 75 à 80% du total des acides gras de la part lipidique. Les qualités nutritionnelles et
de conservation de l’huile d’arachide dépendent de la proportion relative d’acides gras insaturés
et saturés. Une forte proportion d’acide gras insaturés est recherchée pour la santé humaine.
L’indice d’iode donne une mesure du degré d’insaturation de l’huile et le ratio O/L est
couramment utilisé pour prédire le niveau de stabilité à la conservation de l’huile d’arachide. Ces
deux indicateurs sont souvent bien corrélés. Un ratio O/L élevé et un indice d’iode bas indiquent
en général un bonne qualité de conservation de l’huile d’arachide. Cette qualité de huile est
fortement dépendante de la variété, du site et des conditions de production de l’arachide. Le
déficit hydrique ,en particulier, influence ces différents facteurs de qualité. Cependant les études
sur 1”effet de la sécheresse sur la composition en acides révèlent souvent des résutats
contradictoires probablement dus à l’importance du facteur variétal et du type de déficit hydrique
imposé dans les différentes études. Par ailleurs, dans le cadre de la recherche d”indicateurs de la
tolérance variétale de l’arachide à l’aflatoxine, il existe certaines hypothèses selon lesquelles un
ratio O/L élevé serait favorable à la tolérance.
Nous nous proposons d’étudier l’effet d’un déficit hydrique de fin de cycle en deux sites
différents sur sur la composition en acide gras d’ une gamme variétale. L’analyse des résultats
portera en particulier sur le ratio O/L et l’indice d’iode. Les variétés ont éte choisies en fonction
de leur tolérance à la sécheresse et/ou de leur niveau de résistance à l’aflatoxine.
Les analyses complémentaires prévues concerneront, comme l’année passée, le niveau
d’infestation naturelle par A. flavus, le niveau de contamination par l’aflatoxine en conditions de
contamination artificielIe par le champignon. Les résultats agronomiques des essais conduits sont
reportés dans l’annexe / Sénégal du présent compte rendu, tandis que les résultats de composition
en acides gras et les indices d’iode figurent à la fin du présent document.
II - Méthodologie utilisée
Les 48 échantillons analysés proviennent de l’essai en split-plot conduit en bilocal
(Bambey et Nioro) au Sénégal. Ces échantillons représentent 12 variétés x 2 dates de semis x 2
localités.
Chaque échantilhon était constitué par 100 grammes de graines saines issues des gousses
récoltées dans les 3 parcelles (3 répétitions) qui représentent chaque combinaison de facteurs
étudies (variété x date de semis x localité).

Méthodes analytiques
*Extraction de la matière grasse : 10 g environ de graines sont broyées au broyeur à
ciseaux et sont mis en suspension dans 20 ml d’hexane pendant 10 minutes. Après filtration sur
S04Na2 anhydre, l’hexane est éliminé sous pression réduite à l’évaporateur rotatif. 2 gouttes
d’huile prélevées avec une pipette Pasteur (environ 30 mg) sont transférées dans un ballon de
méthylation dans lequel les acides gras (AG) sont transformes en esters méthyliques (EM) par
l’analyse CPG.
*Dérivation des AG en EM : Les AG sont dérivés en EM selon la norme AFNOR (NF
T60-223) par saponification des glycérides du corps gras par le méthylate de sodium, puis
estérification des AG libérés en présence de méthanol chlorhydrique. Les EM sont extraits à
l’hexane de façon à obtenir une solution hexanique à 1% (P/V) environ.
*Chromatographie
en phase gazeuse : 1 pl de la phase hexanique est injecté dans le
chromatographe (CarboErba - Fracto Vap 2450) équipé d’une colonne capillaire de silice fondue
DB Wax dont les caractéristiques sont les suivantes : longueur = 30 mm; diamètre interne = 0,28
mm; épaisseur de film = 0,25 prn.
Les conditions de l’analyse s’etablissent comme suit :
Températures de l’injecteur-diviseur et du détecteur à ionisation de flamme = 250°C.
Le rapport de division = 1/50.
Gaz vecteur = Hélium pour lequel le débit = 1 mlknin et la pression = 1OOKPa.
Programmation de température du four = 1 min à 190°C S”C/min de 190°C à 23O”C, 6
min à 230°C.
Les :indices d’iode sont obtenus par le calcul à partir des compositions centésimales en
acides gras.
III -Conclusions
Les niveaux moyens des acides oléique et linoléique sont stables quels que soient les sites
et les dates de semis : les pourcentages en acide oléique varient entre 46,3 et 48,3% et ceux en
acide linoléique varient entre 28,5 et 29,7%. On note que la très bonne corrélation négative
généralement observée entre le ratio O/L et l’indice d’iode est vérifiée sauf à Nioro en première
date (-0,65 au lieu de - 0,83 à - 0,89 dans les trois autres situations). Les ratio O/L sont en légère
augmentation en deuxième date de semis dans les deux sites : on passe de 1,59 en première date
à 1,69 en deuxième date à Bambey et de 1,59 à 1,63 à Nioro. Mais la relative stabilité de ce ratio
traduit des situations assez différenciées selon les génotypes. Etant donné que les résultats
agronomiques sont peu différents entre la première et la deuxième date de semis à Bambey, nous
fonderons les premières conclusions variétales en matière d’évolution du ratio en conditions de
déficit hydrique de fin de cycle, sur les résultats de Nioro. Dans cette localité, les ratio O/L sont
nettement augmentés (+ de 10%) pour 4 variétés (GCS-35, SR1-4 et U4-47-7 et 55-437), ce ratio
est sensiblement diminué (+ de 8%) pour 3 génotypes (ICGV 87110, Fleur 11 et EC 76446). Les
autres variétés présentent des ratio relativement stables. La corrélation entre la variation du ratio
et celle de l’indice d’iode en condition de sécheresse de fin de cycle est significative mais

relativement faible (0,62) à Nioro, elle n’est pas significative à Bambey.
Les niveaux de contamination naturelle en A.~7uvus ne sont pas encore connus
(expérimentation en cours) pour ces différentes variétés on ne peut donc pas conclure sur la
représentativité de la variation du ratio comme indicateur de la tolérance. Cependant, on sait a
priori que 55-437 et U4-47-7 sont des variétés tolérantes alors que EC 76446 et Fleur 11 sont
sensibles ce qui tend à confirmer les résultats obtenus en 1996 sur la valeur de ce rapport comme
indicateur de tolérance à l’aflatoxine.

Composition en acides gras et indice d’iode des graines d’arachide
Essai bilocal “Aflatoxine” M996
vatlw
oléB1 olé82 MN1 MN2 l i n o 8 1 IlnoB2 lindU HnoN2 WL 8I WL 8 2 WL N I OIL N 2 IodeSI lodesz WeNl IodeNi!
55-437
462
47,Q
47,Q
5 0 ‘ 8
2Q,Q
28,4
26,7
25,6
134
1,68
1,79
1,98
92‘2
QI,0
88,0
88,8
Fleur 11
44,s
46,8
50,l
49,3
30,Q
29,5
26,0
27,8
1,44
1,59
1,93
i,77
QI,9
91,7
88,5
91,2
GC8-35
43,2
44,0
44,8
49,3
31,3
29,s
28,Q
28,CI
1,38
1,4Q
1,55
1,76
92,o
89,6
89,2
QI,4
SR-I-4
62,6
62,6
59,3
64,5
i7,7
16,7
20,l
13,4
3,54
3,75
2,95
3,36
85,3
83,7
86,4
79,7
55114
440
45,4
43,6 -_ 4492
30,8
2Q,4
29,5
31,4
1,43
1,54
1,48
1‘41
91 ,t
90,7
89,3
93,0
73-33
54,5
56,O
61,Q
63,2
24,8
24,1
18,8
18,8
2,20
2,32
3,29
3,36
90,7
90,6
86,7
87,5
JII
"
':
' 45,8
4$,0 ' 29,3
28,1
28,4
29,f
l,!M
1,63
1,81
1,55
902
88,3
89,2
91,7
u4-47:7
45,3
43,Q *“ 47,8
30,2
32,3
28,6
1,64
1,50
1,36
1,67
QI,0
91 ,Q
94,1
QI,5
tCGV87110
L
', 46,8 '. 4437
28"::
27,8
28,6
31,4
1,68
1,75
1,84
1,42
90,2
QO,?
90,4
93,4
ICGV 91287
30,6
28,2
1,4â
i ,ïo
Q2,5
Q2,O
1ccv91306
30,Q
30,2
1,47
1,55
93,2
93,2
ICGS 1
50,4
49,5
29,6
29,3
1,70
1,69
95,3
94,2
Ah 7223
50,l
1 50,6
2832
27,Q
1,78
1,81
Q2,4
92,3
Ec 76446
48,0
48,6
44,6
42,5
29,5
28,5
32,2
33,5
1,63
1,69
1,38
1,27
93,2
92,3
94,Q
95,s
Moyennes
47,1
48,3
46,3
46,7
29,7
28,5
29,5
29,6
139
1,69
1,59
1,63
92,7
91,7
QI,5
92,2
Et-types
1,27
0,49
2,33
$87
0,28
0,07
3,89
5‘59
0,08
0,Ol
029
0,SCll
0,71
0‘92
4,88
4,74
CorrWions
.I
OL-lode/Bl
-0,891
oL&?ctem2~
'4,832~
OL-IodelNl
-0,649
OLhxwN2
:
-0,87% i
olé = acide oléique
Bl= Bambey, lière date de semis
lino = acide linoléique
B2= Bambey, 2ieme date de semis
O/L= a.oléique / a. linoléique
NI= Nioro, Ilére date de semis
iode = indice d’iode
N2= Nioro, 2ième date de semis
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Variations des ratio OIL et des indices d’iode en fonction de la date de semis (données en pourcentage des valeurs de /a date71
VarMIs
WL fii or@smT-oit IV$- WLm&2 iode BI iode 82 iode Nf iode N2 %Ver UUB %var OUN %var iodcdB %var iode’N
55-437
154
1,88
1,79
1,98
92,2
91 ,o
88,O
88,a
9,OQ
10,61
-1,30
0,91
Fleur11
1,44
1,59
1,93
1,77
QI,9
QI,7
88,5
QI,2
10,42
-a,29
-0,22
3,05
QC&35
1,38
1,49
1,55
1,76
92,O
89,6
89,2
91,4
7,97
13,55
-2,61
2,47
SR-l-4
3,54
3,75
2,95
3,36
85,3
83,7
86,4
79,7
5,93
13,QO
-1,aa
-7,75
55114
1,43
?,54 i 1,48
7,41
QI,7
90,7
89,3
93,O
7,69
6‘73
-i ,09
4,14
73-33
2,20
2,32
3,29
3,36
90,7
90,6
86,7
a7,5
5,45
2,13
-0,ll
0,92
J11
1,54 j< 1,63 : 1,61
1,55
90.2
88,6
89,2
91,7
544
-3,?3
-1,77
2,80
u4-47-7
1,64
1,50
1,36
1,67
91 ,o
91 ,Q
94,1
91,5
-a,54
22,79
0,QQ
-2,76
KxW 87110
lx88
1,75
1,64
1,42
90,2
90,7
90,4
93,4
4,17
-13,4-l
O,!%
3,32
ICGV91287
1,48
1,70
92,5
92,O
14,86
-0,54
ICEV 91300
1,47
1,55
93,2
93,2
544
0,OO
ICGS 1
1,70
1‘69
95,3
94,2
-0,59
-1,15
Ah 7223
1,78
1,81
%2,4
92,3
1,69
-0,ll
Ec 76446
1,63
1,69
1,38
1,27
93,2
92,3
94,Q
95,5
3,68
-7,97
-0,97
0,63
Corrélations
Kvar OL-iode/B

-0,459
Ohvar OLiodelN
-0,618 f
R2 OL-iode /B
0,211
1
Bl = Bambey, lière date de semis
82 = Bambey, 2ième date de semis
NI = Nioro, lière date de semis

N2 = Nioro, 21èrne date de semis
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