AMELIORATION DU MIL AIJ CEKEGAL, : . SYNTHESE ...
AMELIORATION DU MIL AIJ CEKEGAL, :
. SYNTHESE DE5 RESULTATS ACQUIS
. ANAILYSE D’UN CROISEXENT DIALLELF:
. PERSPECTILTES

PAGES
- REFUME
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II. . . . . . . . . . . . . .
1
i !-
- INTRODUCT IOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
i i J - 1.' AMELJORAT [ON DU MIL :\\U SENEGAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
A - AMEL?OR~1TION DU ?III> L)E 1931 A 19-75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
B - AMELIORATION DU Ml [. DE 1976-1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
1. -
Diversificaticjn de la base génétique du matériel . . . . .
17
2 -
Production de lignées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
3 -
!‘roduct i on de s.ynthktiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
4 -
ckdation d e populat;ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
5 -
Amélioration de varj étés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
6
-
Production d’hybrides. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
7
- Relation cycle-rendement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10
8
- Re1atio.n architecture-rendement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10
9 -
Sélection pour la résistance aux maladies . . . . . . . . . . . .
11
10
-
Sélection pour la résistance aux i.nsectes... . . . . . . . . .
11
..I - LONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12
IV - i\\BlEI, IORAT ION DE LA POPULATl ON PSSO-2 : ANAI.YSE D ‘UN CROISEMENT
UIALLELE ENTRE SI ISSUES Db: LI\\ POPUL.A’!‘ION IJS90-2 (ler cycle). . . .
13
1 -
Introduc~tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
2
-
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
3 -
Matcrie?
e t methode. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15
4
-
Rtisultats et discussion,. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19

4.1 - Effets globaux .....................................
19,
4.2 - E f f e t s i n d i v i d u e l s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
4.2.1 - Aptitude géntirale à 1-a c o m b i n a i s o n . . . . . . . . . . . . . .
25
4.2.2 - Aptitude spécifique à la combinai.son . . . . . . . . . . . .
27
5 -
.Conclusion.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
32
;7
-
I>ERSPECTLVES .............................................
33
1. - Amélioration des pop\\ll.ations locales . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
:! - Produc:tions de variét;Gs synthétiques . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
3 - Production d’hybrides.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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4 - Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
35
VI - CONCLUSIONS GENE.RALES ....................................
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VII- BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
38

A Madame NIJOYE,
,j ‘adresse ma profonde reconnaissance pour ses consei 1s
et sa disponibil i tm6.
A Almay NDCAYI? a i n s i qu’a tout le p e r s o n n e l d u S e r v i c e GAM/Amélioration
.j ‘exprime ma profonde gratitude pour leur aide précieuse.
Mes remerci.ement,s à Bassirou SALL pour sa prestation pour le calcul
des données.
A Khoudia NDIAYE et Fatou Bintou NDAO qui ont. bien voulu taper
le rapport.
Enfin à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ce travail
tous mes remerciements.

Tableau 1 : Liste des t ignces tonsti tuant, la population PSSJO-2.
Tableau 2 : Performance moyewe des Fi pour tous les caractères.
Tableau 3 : .hnalyse de vari ance sur les hybrides issus du croisement diallèle.
Tableau 4 : Analyse de variante d’aptitude à la combinaison.
Tableau 5 : Kappore AGC/AS(.’ pour Les caractères.
Tableau 6 : Estimation des effets d’aptitude générale à la combinaison.
Tableau 7 : Estimation des effets d’aptitude spécifique à la combinaison.
Tableau 8 : Meil.leiirs Fi pour la performance moyenrie et meilleurs croisements
pour L’aptitude spécifique A la combinaison.

Lt: mi 1 eSt. la cC&alc la plus importante au Sérkgal aussi bien du point
de ixe des sur.faces cultivées que dc J.a production. Il est essentiellement
CII 1 tu i vi, POLIT ses graines. I 1 représer1t.e l’alimentation de base d’une grande
par\\- ic de la population.
i)cs travaux s u r l’améJi«raiinn d e c e t t e p l a n t e o n t é t é e n t r e p r i s
dep(lis 1931.Jllsqu’en 1 9 6 9 , l ’ e s s e n t i e l du travail était axé sur l’améliora-
t ion dLs pop>llations locales. Une variéte locale améliorée, le Souna 3 a
{.t,c produite t:t vulgarisée en 1972.
L)e : 9 70 3 19 7 5 3 le programme d’amélioration du mil s’est orienté vers
]a (:rcation des variCt&s ayant une architecture différente de celle des mils

I~acl i 1i c,11ne 1 s ci :1daptées :IUU candi t. i 011s dcologiques des differentes zones
[‘lusieurs ligndes de cycles variés ainsi que deux variétés expérimentales,
ÇAM .‘3 et GAM 75 furent produites durant cette période.
Entre 1976 et. !985, les travaux d’amélioration variétale ont été pour-
suivis par Le programme national et le programme ICRISAT qui s’est implanté
:lu SenégaL en 1977, Trois variétés, TBV 8001, IBV 8004 et GAM 8203 issues
de ces programmes sont actuellement en test de prévulgarisation en milieu
paysan.
L’analyse de l’essai diallèle conduit en hiYernage 1985 a permis de
connaître la nature du contrôle génétique des caractères suivants :
délai de 50% Flora-ison hauteur des plantes, longueur des chandelles, nombre
de talles produckives par plante, poids de 1000 grains et rendement en grains.
La plus grande partie de la variation observée semble être due à l’action
des effets génétiques additifs pour tous les caractères. Néanmoins, une
i.ict ion non négligeable des effets non additifs a été constatée pour tous les
caractères sauf le nombre de talles productives par plante. Le nombre de
t;aIles productives par plante semble être le seul caractère presque entière-
ment. contrôlé par les effeks génétiques additifs.
L’estimation des effets d’aptitude générale et des effets d’aptitude
.;péci fiques a au:;si permis de sélectionner les meil.leures S 1 et les meilleures
comb i,na i s!,r.:; . Lz mei L l e u r e li.gnée SI a é t é SI 50. S 1-22xs1-79 a été la
mei 1.1 eure combinai:scln hybride.

Un programme d ‘am&liorat.ion variétale est, proposé avec comme objectif
1 ‘obtention de vari6t.Cs plus productives pour les différentes zones de cul-
L!lI-? Ju m i l . Un accent, sera mis sur la création d’hybride
FI qui semble
êi re La mei 1 Lettre voie pour une augmentation substantielle de la production
du mil.

i i - iNTRODUCTION
Le mil, Pennisetum typhoïdes, est une graminée originaire d’Afraiq,le
l”est
s,
la céréale de base de nombreuses populations d’Afrique et d’Inde. Le mil
<:SI., une plante dipl.olde 2 n .: 14. Sa floraison est protogyne c’est à dire que la
l’l~raison femelle précède La floraison mâle. Cela confêre au mil un mode de re-
production essentiellement allogame.
du Sénégal, le mil est La céréale la plus importante aussi hier, du point
de vue de ta production que des surfaces cultivées. [l joue un rôle important
dans !a poli tique d’autosuffisance alimentaire.
Deux types de mil. sont traditionnellement cultivés au Sénégal:
- Le mil hâtif ou Souna : c’est 1 e mil le plus cultivé. Sa floraison
se f-air; quelque soii. la 1 ongueur du jour . Il. représente 85% des mils cultivés.
son épi
est non aristé ;avec de petits grains.
- Le mil
l,ardif ou Sanie qui est très sensible à la photopériode.
C’est un mi.1 nyc t,ipériodique absolu. Il est généralement cultivé dans les
zones Zes plus arrosées particuli.èrement dans le Sud du pays. Son épi est ariste
avec des grains P~LIS gros que ceux du mil Souna.
La culture du mil se fait sur presque l’ensemble du territoire mais prin-
cipalemeni; dans les zones Nord et du Centre. Le mil couvrirait 90% des surfaces
cultivées en céréales dans la moitié Nord du Sénégal.
Le mil se cultive soit en p-tein champ, en culture de, succession avec
1 ’ ;.tr*:~~ h i de i#li en champ de case, revenanC sur lui-même.
Mal.gré les acquis de la recherche en matière de techniques culturales, le
mj. L est t;oujours semé sans travail du sol généralement en sec mais souvent
en humi.de après une pluie utile. L’utilisation d’engrais est presque inexistante.
Le démariage se fait parfois de façon rudimentaire. Les sarcla-binages sont parfois
négliges.
le mil est. produi t pour ses graines qui sont consommées après transforma-
tion en farine, sous forme de bouillies, de COUSCOUS ou de galettes. La farine
de m.i I est. aussi utili.sée pour la fabrication du pain en mélange avec de la farine
de blé.

les sous prociui ts de !a grai.ne sont util isés pour l’alimentation des
animaux . Ln paille de mi 1 sert dans 1-a confection des tapades des habita-
t. ions .
Depuis 1’ i nditpendanc c: , le SénCgal dans ses divers plans de développement
6c~.Jrl()mique et. s o c i a l a m i s
1 ‘accent sur l’autosuffisance al.imentaire.
X!I effet; Ie déficit czéréalier ne cesse de s’accroitre. La population céréalier
ne peut satisfaire les besc~ins d’une population en augmentation. De ce fait,,
tc: Sénégal est obligé d’a\\ju:;telx sa production céréalière en général et de
mi I en particulier.
!.e mil consti-zue en effet la base de l’alimentation d’une grande part.ie
d e l a pop!lla!.ion. C’vpendant, les rendements obtenus en milieu paysan sont
faibles.
ils varient entre 500 kg et 600 kg/ha. Cette faiblesse de rende-
ment.s est due en grande partie aux facteurs suivants :
- le faible rapport grain-paille das variétés cultivées en milieu paysan
.- les maladies, principalement le mildiou, le charbon et l’ergo-t qui
causent des dkgâts appréciables.
- Les insectes dont, le plus nuisible est la mineuse de l’épi&, Raghu\\.a
- la sécheresse qui ne cesse de s’aggraver d’année en année.
L’existence d’une grande variabilité au niveau du germplasme laisse envi.-
sager de réelle possibilité d’amélioration de la productivité du mil.
es recherches sur l’amélioration du mil au Sénégal ont commencé
en
1931. Mais c’est depuis 1970 que des efforts substantiels ont été faits par
11 implantation d’un programme mul tidisciplinaire dont 1 ‘objectif Ê tai t la
cri:atj on de variétés hautement productives pour une culture intensive du mil
c t adaptées aux différentes candi tions écologiques.
[.a création de variétés hautement productives permettrait, de résorber le
d é f i c i t ceréalier.
Dans ce cadre, une variété
a été vulgarisée tandis que d’autres
sont en pr~vuLgarisa,tion.
Le travail se poursui t. en vue de
créer des varietés
encore plus adaptées et plus performantes. Du matériel intéressant est
di spon i b le au niveau du programme.

Dans ce rapport, nous ferons la synthèse des riisultats acquis en
an161 ioraiion varictale Lout en mettant l’accent sur ceux obtenus entre 1976
e’ 1985 par le programme national de sélection et 1 ‘ICRICAT qui s’est implanté
ai; Sienéga I e n 1 >7i’. Ensuite ~~O\\IS exposerons les résultats des travaux effectués
p<:ndant 1 ’ h ivernagc 1986 avant de proposer un programme de sélection,

ii [ - L~AMELIORA’I’ION DU $lLL AU SENEGAL
A.
Amélioration du mi.1 de 1931 à 19~~
--------------------------------~
~.es premiers t,rava:lr: sur 1 ‘amt?lioration variétale du mil ont débuté en
!931 avec la production de lignées imbred par la méthode de sélection pédi-
grée sur deux popula t ions 1 ocal es. Deux cent treize (213) lignees furent pro-
dui tes. Mais ces l-ignées se sont
avékes
moins performantes que les popula-
t,i ons local es.
D’aut.res mhthodes furent par la suite employées (sélection massaie complexe,
hybridation) ;~vec des &sliltats plus ou moins intéressants.
I+>II 1961, un programme de sélection recurrente
f simple et &ciproque,i f?ut
entrepris sur trois populations précoces et deux populations tardives de mil.
Les trois sélwtions recurrentes sur tes populations précoces furent regroiipées
pour créer le Souna 2. Par la suite, l’amélioration du Souna 2 par top cross
avec PC 28 et puis avec lui même a été
,entreprise. Huit lignées furent
sélectionnées
:106-7, 108-4, 113-3, 115-4, 134-5, 142-4, 143-4 et 148-n. Ces
lignées ont été recombinées pour donner le Souna 3. Le Souna 3 a été vulgarisé
en 1972.
En 1970, un programme multidisciplinaire fut implanté avec comme but la
modification du rapport grain-paille c’est à dire de 1’archit.e.ct,ure des miis tra-
dit,ionnels.Pour
celà,des croisements furent effectués entre des géniteurs nains&
des mils traditionnels africains d’origines diverses. De 1970 à 1975, des
lignées de 60 à 90 jours furent crées à partir des croisements ainsi que deux
vari étés synthétiques expérimentales GAM 73 et GAM 75. Le matériel produit,a une
archilzecture différente de celle des mils traditionnels. GAM 73 et GAM 75 sont
différentes l’une de l’autre par l’architecture générale des plantes. La va-
riCté GAM 73 renferme des plantes ayant
un assez
grand encombrement spa-
tial avec des tiges généralement assez fortes mais avec des étages ioliaires
bien séparés les uns des autres. GAM 75 a des tiges plus fines et des chandelles
plus courtes. Elle renferme des plantes à encombrement spatial réduit avec des
tiges minces et des i:tages foliaires bien séparés.
Bien que ces variétes correspondent aux types architecturaux recherchés,
‘letir rendement en grain a Cté inférieur à celui des variétés traditionnelles
dans les candi tions paysannes.

B - AMELIORATION DU MIL DE 1976 A 1985
t - Diversificarion de la base genétique du matériel
____-------._------------------------------------
Des introductions d’origine et de nature diverses ont bté faites au
rl iveall du programmme. Des croisements ont été effectués entre le matériel intr0duj.t
et !c mat&riel local dans le but d’exploiter les distances génétiques et géographi-
ques p(jur 1 ‘élargissement de la base génétique du matériel de sélection. D’auires
t.j’avaux basés sur 1. ‘organisation et 1. ‘exploitation de la variabilité g&ni:tique
c:ii:;tante chez le mil en trois pools ont cté débutés en 1977. Les premiers résul. tats
i)nt permis de constituer le pool Sénégalais de l’Afrique de l’Ouest; avec les
mcill.eures populations l.ocales existantes: SL 219, SL 18’7, SL 64, SL 96, SL 169
C!L SI. 168.
Les pools de 1.‘Afrique de l’Est et de 1’Tnde n’ont pas été créés puisque
lc pr~ogramme a été gel& par manque de moyens matériel. et humain à partir de 1978.
2 - Production I-le lignées
____--------------~~~
‘i‘rois cent quatre vingt rieuf (389) lignées ont &té sélecti.onnées
par le
programme GAM. Des Lignées performances ont été conduites en variétés. Kl s’agit
de t17-66’ Hg-127 et H24-34 * H7-66 a été la plus performante avec un rendement
moyen de 1695 kg/ha (12, 6% de plus que le Souna 3). Elle est en prévulgarisati.on.
Quatre cent une (401) autres lignées ont été produites par ~~~CRI~AT.
Elles se répartissent comme suit :
- Cinquante quatre (54) F6
: ICMI 80001 SN à ICMI 80054
- Cent quarante Sept( 147) F5
: PCMI 84001 SN à ICMI 84147
- Deux cent ( 2013 j
F4
: ICMI 84148 SN à ICMI 84348.
Toutes ces lignées proviennent de l’exploitation par sélectioli
PédigrGe
des croi:;cments effectués dans le programme. E:lles ont é-té documentées pour leurs
caiaact&ristiques impor-tantes.
3 - Production
de synthétiques
____------------ - - - - - - - - -
Deux variétés de 65 à 75 jours (4 syn. 65 et 4 isyn.75) ont, été produites.
!!,(;I. 18 bvaluation pendant trois années a montré que leur rendement a été i.nféri etrlr
a ce!.ui du Souna 3.
POU~ les C”ycles de 75 à 90 jours : deux variétés sont testées en milieu
paysan. :i s’agit de IBV 8001 et :BV 8004 lui Y;? sont bien comportées dans les
essais multi locaux condltits durant les quatre dernières #années. TBV 8001 a eu un

rcndemen! moyen de 1.~59 kg/ha ’ 1.6 ,9% de plus que le Souna n j,.et tBV 8004 a
prodlli t. 1677 kg/ha ( 11,4% de pl.us que le Souna 3). Ces variétés ont un cycle
plus court, an poids de 1000 grains plus @levé et une meilleure rdsistance au
mildiou que le S,oiina 3.Inlr cg’cie est. compris entre 75 et 85 jours.
l’autres svnth&tiques sont soit. testées dans les essais mu 1 t i Localix Soi t.
en cours de crirat ion.
zi - Cr6ation de populations
---------------_---a----
C i nq populations on-t été cri;ées pour consti-tuer des pools géniques à
partir des 1 ignées produites par le programme FED. ce sont: PS 60, PS 75, PS YO f
Ues amélioratjons
par s&lection cumulative et sélect,ion recurrente
S, ont
et.6 cntrerpises sur ces pool.~ et d’autres populations naines 3/4 IIK, B/4 Ex Bornu,
3.:‘4 Souna et Syn. l-5.
Actuellement, I’amélioration de la population PS 90-2 par séiection rtjtcurrente
c
est en cours. IJe diaïlèle constitué par croisement entre les SI.
‘: 1.
sél.ec:ionr&es
pcbur le deuxième cgrcle nous a été donné pour suivi et exploi tatj on en hivernage
1985.
5 - Amélioration de variétés
___-_-------_-_----------
Deux variétés, Souna 3 et IBV 8004 ont été améliorées pour le rapport, grain-
paille et les maladies particulièrement le mildiou. Il ressort des résultats de
la comparaison des produits pour les différentes variétés que IBV 8004 (SI) C2
s’est mieux comportée avec un rendement de 1920 kg/ha. IBV 8004 (Slj i:?, le
..,
produi. t du deuxième cycle, a été supérieur de 14 à 31% du point de vue du ren-
dement aux autres produits de IBV 8004. Pour le Souna 3, 11-F: produit du troisième
cJ,cle d e s é l e c t i o n , Souna 3 (S !
1
C 2 a eu un meilleur rendement en 1985 avec une
amClioration dc 7% par rapport au Souna 3 (Si. 1 C2 ( le Souna 3 Co qui &tai t infé-
ri ellr au Souna 3 (SI) C2 pour le rendement en t984 a eu une mauvaise germination
en 19851.
Après trois cycles d’amélioration par sélection récurrenie, l’incidence du
du mi Idiou a chuté de 6’6% à 17% à Bambey OÙ la pression de cette maladie a ht&
la plus élevée.
L!amé1 ioration de GAM 8203 pour 1 ‘homogénéité de la tai.1 Le est en cours.
IBMV 8401, une variété naine est. aUSSi en train d’être améliorée pour la grosseur
du grain par la méthode de rétro-croisement !imi t.é. Cette am&l iorai,ion a dt4 ini-
Liée par 1. ’ ICRISAT et n&cessi t.e une continuation.

6 - Production d’hybrides
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le projet de production d’hybrides a ét& initis en 1982 par 1 ~ICRTSAT.
i.‘object.if était; de connaître les potentialités des hybrides dans les condi-
t.i ons 6cologiques du Sénkgal et, de cerner les problèmes d’ordre méthodologique
I iE 5 leur production,
Des paires de lignées h/B furent introdul tes au Sén6gal à partir des USA
G:t de 1 ’ Inde : les 1 ignées 4 sont mâles stériles et les. lignées B sont mainte-
rieurs de s t6ri 1 i té. Les pai.res de lignées ont été testées dans les différentes
zones écologiques du Sénégal. pour étudier leur adaptation. En général, les
I
ignées mâles stériles ont été inadaptées du fait de leur sensibi lit& aux mala-
dies et de leur t,rès grande précocité. Elles produiser-t des chandelles très
pet-i tes.
NCanmoins certaines des lignées mâles stériles ont été utilisées pour la
production d’hybrides.
Des croisements, test (250) entre les lignées mâles stériles et des pol’li-
1 isateurs d’origine locale (lignée A x parent pollinisateur) ont été r6alisCs. l.es
‘. 1.j ~~>res de s&lect.ion d e s p a r e n t s males unt 6té Iles. suivant.,:< : 1,011 i,allage, bonne
1 ~II:~CIC~I~ des chundell.es,résistance
aux maladies et bonne production de pollen.
Les croisements test ont été observés dans des pépinières. Les meilleurs
ont été retenus pour une évaluation multilocale en station.
Pratiquement tous les hybrides produits ont été fertiles dénotant la
faible fréquence des gènes de maintien de la stérilité dans le germplasme local.
Les hybrides ont été plus prolifiques que le Souna 3 mais Leurs chandelles
sont plus petites.
Les résultats de l’évaluation multilocale en 1985,montrent que le meilleur
hybride a été ICMH 8512 (8112 x Fg GI - 19). Cet hybride a eu un rendement
moyen de 2701 kg/ha soit 30% de plus que le meilleur témoin IBV 8001.
Les meilleures lignées mâles stériles ont été 81A et LllA. Parmi les
parents mâles utilisés dans les croisements, IBM1 8108 et IBM 8206 ont mont&!
i:ne bonne aptitude gén’érale à la combinaison.
Les résul.tats o’btenus dans ce projet, montrent. q.ue l’utilisation des for-
ulules hybrides F’ 1 peut permettre d’augmenter substa;t tiellement Ja production
du mil. Mais leur emploi. par les paysans nécessite .I.a mise en place d’une bonne
st.rticttlre de producti.o:n et distribution des semences. Isn effet, Les semences
hybrides doivent. être renouvel&es annuellement.

L’dvaluation a mont.r& que tous les hybrides son t de ta ille plus p e t i t e
mais sont plus prolifiques que le Souna 3.
7 - Relation cycle-rendement
I>*Etude des relat-ions précocité-rendement fait.e sur du mal;kri.el de diffé-
rerites prccoci tés (65 à 115 *,iours) a montré que Les différents stades de dkve-
l.oppen.ent i tallage, montaison et initiati.on florale:1 sont dans \\lne certaine mesure
indépendants les uns des autres. Mais la chronologie de ces évènements dépend
de .La durée du cycle de développement. Pour les cycles précoces, .1’ini tiati on flo-
rale se fait tôt alors que 1 ‘appareil végétatif est peu développé. Cette situation
ent..raine une certaine compétition pour les assimilats entre ces deux stades de
développement et une limitation dans la production d’assimilats. C:ette interfé-
rence entre le tal.lagee et le développement de l’appareil. reproducteur semble
rendre la plante plus vulnérable aux conditions de stress hybriques. L’étalement
des phases de développement au ni-veau des cycles plus longs apporte une sécurisa-
tien vis-à-vis des aléas climatiques.
Les résultats de cette étude ont montré aussi que le cycle de développement
est, sans influence sur le nombre de chandelles et de talles émis.
Mais la précocit6 ;semble réduire le développement végétatif et la taille
des chandelles à cause de l’interférence entre le développement de l’appareil végé-
tatif et de l’appareil reproductif. Cette réduction se fait sans modification du
rapport grain-paille. En effet, la précocité implique un développement végétatif
réduit de la touffe et par conséquent de la taille des chandelles conduisant à une
diminution du rendement par chandelle.
Dans les conditions pluviomètriques aléatoires qui règnent au Senégal où des
périodes de stress peuvent intervenir à n’importe quel stade de développement, la
réduction du cycle à 1 ‘extrême semble limiter le rendement. D’après les résultats,
.l.e cycle de 85 jours semble être plus en équilibre avec le milieu.
8 - Relation architecture-rendement
____--___--_--__----------------
Les études menées sur du matériel de structure et d’origine diversifiees
ont porté sur trente quatre (34) caractères.
11 est; ressorti des, résultats que la pai.lle joue un rfile significatif dans
l’élaboration du rendemen.t;. Parmi. les composantes du rendement, le poids des
chandelles et le poids de 1000 grains ont contribué de façon permanente à la pro-
ducl.ion. Le poids de chandelles par plan1.e (.xpTique 44 à 90% de la
vari.ati on

11
t,es d u rendemen
varie en fonction
Ces résultats semblent montrer qu’i1 faudra it éviter un pro-
fi 1 arckitec tural trop strict‘ et de crker des varie tés dont la diversitd corres-
pond à la diversité des sites.
,Jusc;u’à présent le problème de 1 ‘amélioration du rapport.
grain-pai Ile n’ t“s t pas encore i!lucid& mais i 1 semble qu’elle est contrôl&e
par l.es critères, poids de 1000 grains, le nombI*e de chandelles par plante et,
1 e nombre de talles par plante. Des études plus poussées sont nécessaires pour
préciser ce résultat.
9. Sélection pour la résistance aux maladies
----------.-------------------------
_______
Les principales maladies du mil au Shnégal sont : le mildiou, le
charbon et l’ergot.
Les études faites sur ces maladies ont permis. de mettre au point. des
techniques de criblage du matériel de sélection. Le mat.ériel est test6 sous
infestation artificielle pour 1 ‘identification des génotypes résistants.
ce travail a permis d’obtenir du matériel (vari(ti.és et lignées) ayant un bon
n.iveau de résistance aci mild.iou. Le Souna 3 a été am&li.oré pour sa réistance au &d&
Des efforts doivent être faits pour connaître la nature des résistances
observées dans le matériel et leur stabilité.
10. Sélection pour la résistance aux insectes
--------_-----------______________I_____-
Des efforts considérables ont 6té faits pour la connaissance de 1 ‘ento-
mofaune nuisible au mil. Parmi l.es insectes nuisibles, le plus important est
Raghuva aibipunctella. Des essais de résistance variétale contri Raghuva ont
ét,é condui.ts sous infestation naturelle sur les meilleures variétés (essai
conjoint 1. Des variétés ayant. un bon comportement; vis-à-vis de la mineuse de
l’épi o n t 6th identifiéses. La v:?r;6té Souna 3 se comporte bi.en vis-à-vis de
Raghuva. Plusieurs mécanismes de résistance ont été décelés : non préférence
pour la ponte, antibiose et tolérance. Ces mecanismes sont variables selon les
variét6.s.

D u matCrie d i v e r s i f i é et, ayant un bon niveau de résistance aux ma .ladies
e?: aux instxt es a fité prodii i t ou introduit par le programme de sélec:ti.on.
~,e materie!. e s t ccrIsli !,:li‘ de 1 i.gnécs, de p~pul.:~t,‘jns, d e v a r i é t é s synthiz-
tiques et d’hybrides.
Une varié tC , l e Souna 3 a ét6 v u l g a r i s é e . Trois autres variétés plus
p r é c o c e s q u e l e Souna 3 : [BV 8 0 0 1 ,
iBV 8004 et GAM 8203 de cycle compri.s
entre 75 jours et. 85 jours sont act.uellemenl en Prévulgarisation.
D’autres sont au stade d’évaluation multilocale en station.
Des hybrides ont créés, l e s r é s u l t a t s o n t mont& qu{ c e u x - c i o n t un
bon potentiel de rendement qui permettrait une augmentation très susbt;~.n-
tiel.le de 1.a product,ion du mil. Del!x ligkes mâles stcriles, 81A et 111 A
ont eu un bon comportement.
L’am&lioration d e d e u x varié!.i:s (TB’C 8 0 0 4 e t . Souna 3) a é t é f a i t e
par la méthode de la sélection récurrente.
Des dtudes
sur I’influence du cycle sur le rendement d’une part et
l e s r e l a t i o n s a r c h i t e c t u r e - r e n d e m e n t o n t é t é f a i t e s . Il r e s s o r t d e s r é s u l -
tats que les cycles de 85 jours semblent être plus en équilibre avec le
milieu.
Le poids de chandelle se trouve êt,re le caractère qui contribue le
plus à la production en grain d’une plante.
La richesse du matérie! disponible peut permettre de poursuivre
d’une façon satisfaisante le travail. d e s é l e c t i o n varietale.

iV - AMELIORATION DE LA iJOIJULA’l’l(IN k’S90-2 :ANALYSE 11 ‘UN CROISEMENT I)II\\I,L~:I.~:
-
-
ENTRE S. ISSU:S DE LA I'OPULATI(iN PSSU-:I (1ER CYCLE)
1. Introduction
_-__---_--_-
La population PS 90- 2 a étc crkée il partir de deux recombinaisons
panmictiques des meillenres lignées FED de Ci0 jours pour 1 ‘étude des inter-
relations cycle-rendement. ct architecture-rendement,. Cependant, la faiblesse
de la variabilité de la plupart des caractères observés en hivernage 1977 et
1978 n’a pas permis de réal.iser l’objectif vis& avec cette population.
La populat. i-on PS90-2 est. particul. ièremenl proch.e de 3/4 Ex Bornu
provenant du Niger pour I.es caractères arch i tee turarlx des plantes sauf !a
taille de la plante et la longueur des feui.lies.
L’évaluation multilocale faite en hive r‘nage 1979 à Nioro, Bambey et
Louga sur diverses entrées a montré un bon potentiel de production de PS
90-2 comparée à 3/4 Ex Bornu et; une stab il i t,sE. Son rendement intersi te a
atteint 96 % de celui du Souna 3. A la lum i ère de ces informations, il a
été décidé d’améliorer PS 90-2 pour elle-même. 2ette amélioration s’est
faite par sélection récurrente SI. Deux cycles de sélection récurrente ont.
été faits. Les SI sélectionnées et uti Lisées pour former le produit expé-
rimenLa1 du deuxième cycle ont itté croisées deux à deux selon le modèle de
croisement diallèle.
2 - Généralités
Le système de croisement diallèle est un outi.l de valeur pour les sélec-
tionneurs dans la prise de d6cision sur le choix du matériel et. des méthodes
de sélection. En effet pour la production de variétés hautement. performantes,
le sélectionneur est toujours confronté aux choix des parents et des méthodes
de sélection’à
utiliser pour atteindre son objectif. Le croisement dial1èf.e
permet la déterminakit,ll des apti.tudes à la combinaison du matériel ayant de
bonnes potentiali.tés de production. J 1 donne des renseignements SLII- la naEure
des actions génbtiques influençant. 1 ‘expressi on des caractères quantitatifs.
~a connaissance de ces effet.s gérktiqucs esL indispensable au début de tout
programme d’amélioration puisque permettant \\In choix judicieux des stratègies
de sélection.

1 1
I.‘utilisation
moderne du croisement diallèle a commencb avec le développement
du concept d’aptitude à la combinaison par SPRAQUE et TATUM (1942). Ces auteurs
définissent l’aptitude générale à la combinaison comme étant le comportement
moyen cies descendances d’un individu tandis que L’aptitude spécifique caractè-
ïise l’&cart, par rapport aux prévisions d’additi.viiC. i,‘apti tirde gCnCt,ale
i’i la combi.naison caractèri.se
la moyenne des effets génétiques additifs alors
que l’aptitude spécifi.que représente les effets génétiques non additifs.
L’analyse du croisement diallèle a été abordée sous différentes formes qui
se complètent par différents auteurs (HAYMAN, 1954 a et 1954 b ; GRIFFING,
1956 et KIMPTHORIG, 1956). La méthode de GRIFFING (1956) conduit à une mesure
objective des effets d’aptitude à la combinaison contrairement à celles de
HAYMAN et KEMPTHORNE qui fournissenl des renseignerr.enLs qualitatifs concernant
la natur’e des gènes.
En effet, GRIFFING (L956) développa quatre
méthodes expérimentales corres-
pondant aux différents, types de croisement diallèle. Pour chaque méthode, il pro-
posa un modèle fi.xe et un modèle al&atoire dont l’utilisation dépend des objectifs
ifi sés . Alors que le modèle fixe permet la comparaison des aptitudes 31 la
combinaison et l’identification des meilleures combinaisons, le but visé dans
le modèle aléatoire est de déterminer les composantes de la variation dues aux
aptitudes à la combinaison.
HAYMAN (1954 a) et KEMPTHORNE (1956) développènent une méthode d’analyse
basée sur la détermination des effets génétiques (dominante, additivité et
Gpistasie). HAYMAN (1954 b) proposa une analyse graphique du diallèle qui permet
d’apprécier la dominante moyenne d’un caractère et d’estimer la composition
en allèles dominants et récessifs de chacun des parents.
L’importance relative des différents effets génétiques donne une idée
sur 1 ‘héritabilité
des caractères. Elle est conditionnée par la diversité géné-
t.ique des parents (GUPTA et SINGH, 1973 ; SPRAGUE et T.ATUM, 1942).
Le croisement diallèle a été largement utilisé chez le mil (Pennisktum
typhoïdes) pour connaître le mécani.sme gén@tique régissant les caractères
quantitatifs. Cependant,, les résultats rapportés dans la littérature sont
divergents pour presque tous les caractères en ce qui concerne leur contrôle
génétique.

15
En effe: des &t,ludes ont montre ilne infl:lence des effets génétiques
additifs pour .Le rendement en grain (PIIUI. et, AL, 19733, le tallage (TYIACI et
A L , 1975 ; AHMED e t A L . , 19731, l.a longueur des chandelles (Murty et AL.,
1967 ; I’HiJL et AL. , 1973), le délai de 50% floraison (PHUL et AL., 1975) et
la hauteur de la plante (PHUL et AL., !973 ; BADWAL et AL., 1973).
l’autres dtudes prouvèrent. aussi I’existence d’un contrôle par des
gènes a action non additive pour le rendement en grain +GUPTA et HANDA, L96ïj,
l e t a l l a g e (-L’YAGI e t A L . , 1975), la I.ongueur des chandel.les (JAIN et AL. , 196 1) ,
le délai de floraison (BADWAL et AL.. , 1973))
le poids de la graine (MURTY et.
AL. > 1967) et 1.a hauteur de la plante (AHLUWALIA et AL., 1962).
<_‘es résultats divergents concernant la nature de l.‘action des gènes
chez le mil peuvent être essentiellement dûs au back ground génétique du
mat&riel utilisé dans les différentes Etudes. PBUL et AL. (1973) et SPRAÇUE et
TATUM (1942) ont indiqué que 1,‘augmentation de la diversité génétique entre
les parents favorise l’augmentation de 1-a vari.ance d’aptitude générale.
Ces résultats contradictoires peuvent s’expl iquer également par les
intéractions génotypes x environnements.
~~Objectif de l’essai que nous avons, sui.vi en hivernage 1985 a été d’é-
valuer les hybrides issus du croisement.
diallèle entre neuf s1 en vue de :
- Déterminer la nature des effets génétiques influençant l’expression
des caractères étudiés.
- Sélectionner les meilleures SI pour 1 ‘aptitude générale à la
combinaison pour chaque caractère.
- Sélectionner les mei.lleures combinaisons hybrides sur la b;tsc de
L’aptitude spécifique à la combinaison pour chaque caractère.
3. Matériel et méthode
-----------._------_
Le matériel végétal étai t consti.tué de trente six (36) hybrides
issus d’un croisement
diallè2 e entre les lignées suivantes : S1-CJ2, Slwn6,
ti
S
S
S
S
l-50’
l-82 ’
1-144 ’ ‘l-160”
1-179’
u i-18 i e f,. s 1 -::rjtj -
Ces l i g n é e s S
ont &t& produites sur t-‘ShO-2( !er, cycle) résultan-t de llamé-
1
‘lioration d e PS90-2. ‘,a population PS90-2 provient; de la recombinaison de
lignées dont la 1.ist.e se trouve air t.ableau 1.

‘tî
‘rat31 en11 1 :
Li s1.e des I ignees cc,nsti tuant
-
l a population 1)s 90-Z
..-
Parents mâle5
st&riles
Partents mâl.es
Lignées
-_
-
L i g n é e s s u r cy-
toplasme 239U2B
Naewa
16 585, 16 586, 1 6 587, 1 6 588, 1 6 589
Kajoure
1 6 845, 16 59 1, L6 592
ANIATJ~
16 614, 1 6 615
L i g n é e s Sur cy-
tiandiagara
1 6 601, t6 602, 16 603
t o p l a s m e 23 U2B
Goundam
.lU 604
16 605, 16 607, 1 6 608, 1 6 609,
1 6 610, 1 6 611, 1 6 612
Aniata
15 694, 15 686, 15 618, L5 683, 15 622,
15 644
Li.gnées s u r cytc P3 Kolc)
15 593, i5 59.4, 15 595
pl asme 1472
Souna 3
1 6 624, 16 625, 1 6 ti26, 1 6 627, 1 6 628,
1 6 629, 16; 635, 16 636, 16 637, 1 6 638,
16 639, 16 640, 1 6 641, 16 642, 1 6 643.

L’essai a 6 te condui t à Bambey dans un di sposi tif en blocs randomi sés
à quatre répét,i t.i ons . I,a parce1 le élémentaire etait constituée de deux
1 ignes de 5,6 m. L,‘écartement a 6t.é de 0,80 m entre les lignes et de i1,8(~ m
entre 1 es POqUetS.
L,e dGrnariage a Ct6 f a i t , i une plante par poquet .
L>‘engrais LO : 2 1 : 21 (NPK! a 6t6 applique à la dose de 1 5 0 kg/ha
<? ! a prépara t1011 d u t e r r a i n . Dellx épandages d’tlri:e o n t Cté f a its : 50 kg,‘ha
au démariage et; !50 kgiha 2 la montaison
Les observations ont port& sur les caractères suivants :
- Délai de 50 % floraison
- Hauteur de la plante
- Longueur de La chandelle
- Le nombre de talles productives par plante
- Les incidences des maladies (mildiou, charbon, ergot)
- Le rendement en grain par hectare.
Pour la hauteur de l.a plante et la longueur de la chandelle, les
mesures ont été faites sur cinq plantes prises au hasard dans chaque
parcelle.
L’analyse des résultats comporte une analyse de variante simple et.
une analyse de variante d’aptitude a la combinaison.
- Analvse d e variante
Le but. de cette analyse esL de tester 1 ‘exisrence d’une différence
entre 1 es I;‘, pour chaque caractère.

! 8
Le modèle rrathi,mat iq”e es’ i e si~ivant : :
yi j - u . bi -1. gj +- r:i,i où
yi j est la performance du génotype (croisement FI 1
il
est la moyenne genéra Le
hi
est, 1 ‘effet assi,cié aux blocs
gj
est 1 ‘erreur assw, ie au g@not;ypes
e i j e s t l ’ e r r e u r r é s i d u e l l e
Le tableau de 1 ‘analyse variance alIra 1.a forme suivante :
Source de varia-.
ddl .
Somme des carrés carré moyen
tion
Blocs
h-l
53
Géno types
g - i
sg
Mg = s!P-l
Erreux
(h-l!
(g-l! se
Me - Se/(b-1) (g-1 1
t
1-
b et g sont respectivement Lc nombre de répétitions et Le nombre de génotypes
_ Analyse d’aptitude à la combinaison
Cette analyse ne peut se faire que quand il a eté décelé une différence
significative entre les génotypes (croisements). Dans ce cas, elle permet de
décomposer l’effet 1z.é aux génotypes en ses composantes : aptitude générale à
La combinaison et aptitude specifique à La combinaison.
La méthode 4, modèle 2 (fixe) de Griffing (1956) a été utilisée pour
L’analyse d’aptitude a la combinaison. Cette méthode concerne le cas où
seulement l.es croisements
sont. testés (pas de croisements réciproques et
5
pas de parents).
Le modèle mathéma ;Cille e s
yij = 11 i gi. i- gj -1 Si,j + eij où
yi,j - performance moyenne du gcnotype (croisement)
11
= moyenne générale
gi et g,j = effet d’aptitc& gkkra1.e des parents i et j respectivement
s i j
z effet d’ap1.1 tude spkcifique à La combinaison résultant du
i:roisement entre le parent i et: Le parent ,j.
e i .j
- e r r e u r residuelle.

i,e tableau d’analyse 21 la forme suivante :
7
Source de varia-
Sommes des
Lion
ddl.
carrds
carré moyen
Apt i tude géni:ral e
à la combinai son
(AGC!
P-l
sg
Mg
Aptitude spécifi-
que à la combinai-
son (ASC)
p (p--3)/2
SS
MS
Erreur
Se
pIfe= Me
b
L ’ e r r e u r (M!e) permett.ant dc t e s t e r Les deux effets globaux (AGC et ASC)
est M’e = Me (Me étant l’erreur résiduelle de l’analyse de variante faite
b
initialement et b le nombre de repétitions).
Les effets individuels (gi et SijJ ont été estimés selon les formules
proposées par Griffing (1956) pour La méthode 4, modèle fixe.
4. Résultats et discussion
Les performances moyennes de chaque croisement se trouvent au tableau 3.
La comparaison des performances moyennes montre une différence significative
pour tous l.es caractères sauf pour l’incidence de l’ergot et du charbon
(tableau 3). Du fait des coefficients de vari.ati.on élevés pour le mildiou
aux deux phases de développement (phase végétati.ve et phase reproductive),
l’analyse du diallèle a été faite sur le re?idcment en grain, le nombre d.
ta11 es productives par plante, le dél.ai de 50 % floraison femelle, la lon-
gueur des chandelles, la hauteur de !a plante et. le poids de i.000 grains.
4.1 Effets globaux
_-_---------SS
Les rdsultats (tableau ~II montrent que tous les effets génétiques sont,
significatifs au seuil de 1% pour tous Les caractères sauf pour 1 e nombre
de talles productives par pl.ante dont; l.‘efft:t d’aptitude spécifique a !a
combiItaison n’est pas significatif.

~.
--~
Inci& Incide
nu ider
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c e
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ii Idi01
nildiou E vgo t
v+&~ reprod
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j -181-Cil-206
1924
4 9 , 5 0
i11.7
37.20

7 77
‘1 K
:7 .>
‘-7 .,


“.


Pour tous les carat téres , la valeur des carrés moyens dus à
] lapt,i t,ude gt?nérale fi la combinaison a <té supériellre
5 ce1 le de
1 ‘aptitude spéci fiqut: B la cdlmbinaison. Le rapport. entre i:s deux
carres moyens 1 tableau 5 1’ montre une prépondérance de 1 ‘aptitude générale
j 1 a combinaison pour tous les caractères sauf le rendement, en grall,, te
poids de 1000 grains et 1.e delai de 50% fI.orai.son femelle. Cette pré-
pondérance de 1. ‘aptil”ude générale à la combinaison dénote une infl.uence
des effers addi t ifs pour le contrôle de ces caractères. Cela pourrai!
être dû au fait. que les L:cl emp!oykes n’ont pas été sélectionnées. En
effet sel.on GUPTA et SINGH (1973), l’uti Lisation de parents non sélec-
tionnés dans iln diall.èlt: favori.se, l’aptitude générale à la combinaison.
:2e nombre de taZles productives par plante semble être le
carat tère Le plus influencé par les effets additifs des gènes. Cette forte
prédominance des effets addi.tifs pour ce caractère montre qu’i 1. pourrait
êt;re am&.l.ioré par des méthodes simples de sélection (sélection massale,
s4lec tiori récurrente $ul) qui utilisent 1a portion additive de la variation
genétique facilement fixable. Mais selon GALLAIS (19761, cet te portion
additive n'est pas toujours facilement fixable puisque une forte additi-
vité peut: quelque fois coexister avec un phénomène d’hétérosis.
Pour les autres caractères montrant une supériorité de 1 ‘aptitude
générale à la combinai.son, la signification de l’aptitude spécifique Zi :la
combinaison pourrait permettre de conclure sur 1 ‘existence d’effets non
additifs plJw 1 seur contrôle génétique.
11 serait bon d”insister
sur le rendement en grain qui est un
caractère complexe. Lc rapport aptitude ganérale sur aptitude spécifique
e s t d e !,2. CC :rapporz, montre que pratiquement, aucun effet n’est prépondé-
rant comparb ci- I ‘autre. Doncle contrôle génétique du rendement en grains
semb1.e Stre SOI~S 1 1 influence aussi bien des effets additifs que des effets
non add i t i I‘s . <‘ette si,tuation montre que l’amélioration de ce caractère
devra-i t. se faire efficacement par des méthodes dc sélecti.on exploitant
e n meme t.emps 1 es dc:ltx sources de variation génctique.

Tableau 5 :
Rapport AGC/ASC pour les caractères.
Rendement
50%
Hauteur
Longueur
Nbre talles
Poids 1000
en grain
floraison
plante
chandelles
productives
grains
par plante
!
1
AGC
1 'j
>-
?,16
3,7
14,ï
555
.,
ASC

‘1.2 - Effets individuels
_---_-.------------
L' int~erprét.aLion des effets individuels Se fera caractère par caractère.
Liais nwis insisterons plus particulièrement s\\ir le rendement, en grain
donI- .I ‘ami!1 i 0rat.i on a Ct;C t-r.! :‘” prise par sk lection récurrente SI.
,l.L.i - Apt.i Sude gkrkrale à la combinaison
i,es valc!~rs des effets d’aptitude génkralc de chaque SI pour les
diff6rent.s caract;Bres se t,rouvent; au tableau 6 .
Délai de 50% floraison
s1-36’ ca1-811
et S
ont une aptit-ude générale à la combinaison
l-206
positive et significative.
Mais les valeurs négatives des aptitudes génerales
semblent préférables pour la sélection pour la précocité. L)e ce fait les
meilleures SI pour la précocit6 sont SIwL,, et S1-,.81 qui ont. des aptitudes,
négatives et significatives.
Hauteur de la plante
l- 44’ s1-16b~ e t S1-179 ) on-t un
e f f e t d’aptiiude g,i:néra.le p o s i ti.f. P a r m i e l l e s , S1-36, S1-144 e t S1-17g
1 ‘ont significatif.
La meilleure lignée pour l’aptitude générale est S1-36. POU~ la réduc-
tion de la l,aille, la meilleure lignée est S1-2O6 avec un effet d’apt;itude
générale négatif et. significatif.
- Nombre de talles productives par plante
::
j::
s
‘I
s
s
et S
l-36’ “&5@ l-8;:’
1-144
l-179 ont un effet d’aptitude positif ;
<c,
et S
ont, un effet: significatif.
Y36
l-50
L)u fait de la prépondérance des
effets addi.t..ifs pour le nombre de talles productives. tl. serait avantageux
de recombiner les meil leures SI pour 1’ apti tude ghérale pour 1’ amél iorati on
de CC carat hère.
- Longueur de J.a chandelle
C.juatre lign&es ont montri: une bonne aptitude générale à la combirlaison.
‘l’roic; f31, Y1-365 IS1-144 ei S l-160 ont, un effet. d’aptitude générale à la
?.
,I‘ois posi kif” et significatif. La meilleure 1 ignée est S
:
,.’
l-36 *
- .,.j ~.
1. s l-18; ont, iirk effe t; posi t: if

0
0

I
0

v
0

w
0

u
l
0


0


0


3 3 0 0 0 0 0
0

v
0
l
c


-
0
e cn

- Rendement en grains
i,es meilie..ires S1 pour le rendement sont. S1-,,2, SlmX6, SIPTO, S1-144 ct
i:
avec iin effet positif. Parmi elles, seule SlmFO a un effet significatif.
1-16U
~)II f:ii t Cit”e le renderncnl (tait l e c a r a c t è r e vis6 p a r
1 ';iIllbl ioraLiol~,l.es ciny SI
ayan 1 I:n effer, positif’ pourrai cnt être recombirkes pour donner le produit dl;
deux i èm~: cyc:te de sé 1 er!; ion r&L’Llrrente

sur
1’s
90-Z.
i ‘ensemble
!>
des résu1tal.s
monr;re que S l-50 associe une bonne apti t<ude
gGn6ral f‘ pour Ic rendement à :~ne bonne aptitude générale pour la hauteur, le
nombre de ta1 1 es, produr i:ives ei le poids de 1000 grains. L’examen des valeurs gi
p,)ur I e rendement et ‘la hauterir montre yuc toutes SI ayant une aptitude gén&rale
pas i i. i Ve ,)u ndgative po”r le rendement ! ‘ont. aIlssi pour la hauteur. Cette tendan-
cc semble dénoter w-w certaine relation entre le rendement, et ta hauteur des
p-l.an:,es. Il. sembleraIt qu’il ait une liaison posi.tive entre l’augmentation de
la t;:li 1l.e et 1 ‘augmentation du rendement..
4 .3.2 - Aptitude spécifique & la combinaison
le tableau : montre les effets d’aptitude spécifi.que de chaqne combinai--
son hybride po\\lr chaque caractère.
- Délai de 50 % floraison
Dix neuf (;9i croisement,s présentent un effet positif. Mais ces valeurs po-
s i t i v e s d e s Si,; pour le délai de 50% florai.son ne sont pas préférables pour
la sclection pour la prCcoci té. Dans ce cas, les valeurs negatives des effets sont
souhaitables. Parmi les dix-sept (17 1 cro-iisements avec un effet negatif, S l-22
x s
s
x s
S
l - 1 1 4 s1-22 x s l-18 1’
1-22 x %-206> s l-36
1-179 ’
x s
S
1-36
1-181’
l-56
x s l - 1 4 4 ’ %-50 x s
S
l-160”
1-5Ci ’ ‘1-206’ ‘I-82 x ‘l-144’ ‘l,-fjz ’ ‘1-181’ ‘i-l,j4
x s l-26(; et s
x s
1. ‘ont si.gnificatif. Le meilleur croisement pour ‘la
1 - 1 ‘7 LI
1-181
précocitc?,
SjPz6 >. S I-179 a t:ous ses deux parents ayant un effet d’apt tude geiné-
ra1.e p o s i t i f .
- Ilauteur de la plante
Vingt et 1~ (21.) croisements ont, exhibé un effet positif dont. c ny (5),
s.i-22 x slF8r,” s t-22 ’ ‘1-i79’ “l-ci6 x s l-206 ’ %-5” ’ ‘l-:60 e’ ‘1-18, x s1,~2@j’
1 ‘ont. significatif. Le meilieur croisement, 3
x s
renferme un parent
1-36
l-206
ayan c une bonne aptitude générale h la combinaison.

,-- _--,--
-
-
-
Rerlciemerlt
?Gt_a i. 1 5C.2
finu tcllr
Pit~re talles Po i ds 1 000
kg,‘ha
I’ ! u ra i s CJ 11
plante
productives
gra i IïS
par plante
_.C
-
-
-
‘. 1-2::
x Sl-36
156,tT
0,36
- 13,44
0,lO
0,43
0,37*
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s kil-50
- 695 > 14>k”
0 ‘79
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-
0,43
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5 3 5 ,13 F; :4 7’;
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0,14
0,li
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- 109 ,38
1 ,fi8*9<
.7,88
0,91
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6,85 Jr*
0,1t
I
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x Sl-179
Sd?, #J-k"
28,7(^"
1'1 ,83
5,tJl"
-
l.,143i"
0,86*
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x SI-181.
185,05
-
- 2,39+9:
Il,88
0,19
1,15**
0,53"
I,
x 0.1-706
- 211,3(~
- 1,35**
_ /l4,5cJ"?
0,bl
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0,42
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L24 9‘16
3 5
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3,59
0,29
0,004
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x 51-82
- 354,63"
0,33
6,31
2,07
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x SI-144
130 > 9 4
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- 185,25
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0 ,Oi
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- Lÿ&7,7
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0,31
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0,08
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-
S If ( s i , j )
258,67
0 ) 47
9,78
1,13
0,39
0 , 2 “7
^_--.-_-----~- -. - --I - .~ -
-
-
-
-
-
:’ <;
?i;‘: . :-;igllif ca\\ i : ;i(i Seri! 1’ CiC 548 et. 1% respectivement.

-. ,i,ongueur de 1 a chande i 1 e
-
f)ollr cc caractè1-e, virwt. croisements ont rin effet d’aptitude spécifique
i.e mei 1 ~~III, croisement pour 1 ‘ e f f e t . d’apti t.tide spéci.f.iyue, S l - 2 2 s sL-179
ne possede aucun parer11
aveu une bonne aptitude générale a la combinaison.
- ,üombre de talles productives par plante
:
‘analyse de
‘>
varlance montre qu’i 1 n’y a aucune différence signiCicat,ive
entre les différents croisements pour
1 ‘aptitude spécifique ;i. la combinaison.
Néanmoins sur la hase des valeurs relatives, le mei lleur croisement semble êt.re
c
dont t+ous 1 e s dellx parents ont un effet; d’aptitude générale nega-
“l-~,<! x s l-181
t. i f‘ .
Dix-neuf croisements ont exhibé un effet positif mais seuls quatre,
s 1-22 r: $-17gy s,-zz x s
s
x 5
l - 1 8 1
1-36
l-206 e t C1-50 ’
1 ‘ont si-
'l-236>
gnificati.f.
t,e meilleur, croisement; pour 1 ‘effet d’aptitude spécifique, s1 22 x s l - 1 7 9 ’
possède (in parent. avec un g positif mai-s f a i b l e .
- Rendement en grain
L e tabl.eau 7 moni;re que dix-neuf croisemen ts on t u n e f f e t d’apt i tude
speci fique posi tif pwr le rendement dont cinq, s 1-22 x s I.-l79 SI-q x s1 g”’
- LI
s ?-R($ x
s
s
1 ‘ont Signiflcati f.
l-18! ’
l-5(1

“1-1(j()’
s1-82
x s L-206 ’

!.a plius grande part i e des C~OI aements possèdanr. 11~1 effet d’apt;i tudc
~pi.~: i f ique posi t i f’ ont, :In !-;Cl11 paretll ayarit un (zi pas i t,i f.
s
2: s
1-22
(Sij -- - 695,M) qui est. 1.e pius mativais croisement polir
l-50
1 ‘effet d’apt i tude :;pGcj i’iyue r~suJ.1.c de 1.~3 CcJmb i nni son de deux parents
:ibrcc une bonne capat i t,4 à se conlbiner.
S
.h..
l-82 x s 1 vzo6 ’ slJ = 339,75‘3 a v e c
\\lne bonne ap! i tude spécifique provient de In combinai son de deux parents
,:lvec i.lne mauve isc apti ttide à se combiner pour 1 e rendemen 1, en grai.ns.
A par~t,ir~ de ces consid&rations et pour assurer une mei 11 eurc recomb i.--
naison,
ir: produit PS 90-2 (2e cycle) pourra être constitué avec les comt-,i--
naison ayanL ;!n effet 4’apt~itude spécifique positif ei: possèdant au moins
I:n i-)c,rl parcnt. pour ! ‘apt,itude gknéralc à la combinaison. Les croisements
Suivant*s pourront. E:tre retenus : S t-z;! N s
S
i-36’
1-22 x s l-82’ ‘l-22 x sj-~7g’
‘:
c
*- i-.:,?:? x “l-18 j ’ s l-36 s s,-50, s 1-36 x s l-144’ s
x s
1-36
l-179’ SI-36 x ):$-,.81’
5.
x s
.-inc,
1.-181'
Le Labl.eau 8 montre d’une part, les croisements qui ont eu les meilleures
performances pour le rendement,, 1.a Songueur de la chandelïe, le poids de
1000 grains et la hauteur, et d’autre part les meil..Leures combinaisons pour
1 ‘aptitude spécifique.
En génériA1, i 1 semble que la performance intrinsèque d’un croisemeni,
nt: coridi tienne pas son ap t,i tude spécifique à La combinaison. En effet, les
mc:il leurs croisements pour .I.a performance intrinsèque rie le sont pas pour
1~s effets d’apt i r.ude spécifique.
Le croisement. Slwz2 s s l-179 montre une bonne aptitude spécifique pour
1 c. rcndf3men! , I:i bai.~ i f:ur dc 1-a plante t:t, Lt: poids du iCIO grains.

Tabl eali 8 : blei 11 elIIY:S F
-
1 poi:i’ la performance moyenne ei. mei 1 le11r.s croisement.s
poiir 1 ‘apt,i tude spécifique 5 la combinaison.
.-
--.
Meil leurs croisei2ilts pcJUr
tarac tèws
,.
1 ‘ a p t i t u d e sp6cifLque à l a
-.
combinaison
Rendement
SI-36 :< Si-160
s].-y!
x SI-179
en grair:
Hauteur p I ante
71-Z”
L
L x SI-8” k
Nombre tal les
cl-z;! x S l - 1 8
Longuerlr
l-36 ?: sl-50
s l-2 2 x 51-179
chande.!. 1 es
Si-F;(J i: Sl-‘!hU
Fil-22 x Sl-179
grains

7.:
m’analyse du diallèle a montrd que La plus grande partie de ‘ta variati(,n
f.jt~servét: est dlie à
l ’ a c t i o n additive d e s c;èncb~ po\\lz’ tOUS 1 t3S Caractères i tudit2s.
M;I i u: ].a signi fi c;rt ion de la variante dIapLi t.\\lde :;p6ci fique :I ia combinaisc,,n ~I!II~
!c: délai tic :)0X fl I;rai son > Le pl.)ids de 1000 grains, La hauteur des plantes, Lt\\
1 r:ngi~t:~lr des charidel les et 1~. rendement, en grain laissent supposer une acti.on nIon
nég!igeabIe des effets non addi’.ifs s u r le cc)ntrCle gCnCtique d e c e s caractèr,es.
!,t. nombre de talles produ<. tives par plante est. !.e seul caractère qui esl,
presque éntièremeri:
SOII,S l ’ i n f l u e n c e d e s effe1,s gGnGt.iques a d d i t i f s . L)e c e f a i t ,
1 ’ .\\mi: l i ora t i on poiiu cf: caractère pourrai i se fai 1.e par 1. ‘ui;i lisation des mét.htrdes
de s&lec:ion qui sont. basées essentiellement sur’ !‘exploitation
de 1.a partie
adrji ;,;ve d e la varianc,cs !s6le~.tion massale, &lecti on recurrente Sl ) . I>C~I- 1.u~
;tuc,~~es caractères plus particulièrement le rendement en grain, il serai.t, cc1nsc.i ilé
(~'!II i 1 i ser pour 1 CIIT' am<il iorati (Jn des méthodes de s&lect,ion qui permettent
iint: borine exp.Loit;a 1. i or! li la fois des effets géktiques additifs et.. des effets g&né--
r,i;lues, 71011 addi t i fs. La mei 1 leurs méthode pour 1 ‘lut;ilisation de ces deux ef’fei:-s
gi’r)Ctjques se trouve être tel le de la sélection recurrente réciproque.
L’estimation des. ef-fets d’aptitude Li la combinaison a permisla s6lection des
mc: Il.cures Sl et. des mei.I Leures combinaisons hybrides.
!>OUI le rendement, cinq i 5) lignées ont montré une bonne aptitude générale
\\a la combinaison. 1.~3 mei Ileure a été S;-sL,. Elle a montré une bonne aptitude géné-
rale à la combinaison pour le rendement en grain, la hauteur des plantes, le Nom-
brc:: de talles productives par plante et le poids de 1000 grains.
Dix neuf combinaisons ont eu un effet d’aptitude
spécifique à La combinaison
pus, i t i f. pour 1 e rendemer.t . Dix sept d’entre elle‘ possèdent au moins un parent
ay<int- une ii!~nilc :\\I)I i LllJc ;;énCr~t l (’ à 121 conibi riai SciI2. c
:i s
posstklc: II;'; b!Jrl
.' i-2.2
l-179
P~!‘c~! .I’:~[JI i 111dr. :;pcci ‘iqilc; P~L!I~ (’ r>ttldcrnens, !:t ~I;~\\II.CIW d e : ; [,I;~I~I cs <.: ica pc, !ds
de !iio:l gtai ns.
Dans la majori t;& des Cas, les meilleurs
croisements pour .Le rendement ne
l e sont pas pouis. l e s aut.res c a r a c t è r e s . L’effet. d’aptit,:tde spécifique à la combi--
TIC~. i s()ri II(: semble pas être l i é A i.‘aptj tude généra1.e d e s IC!CXIX p a r e n t s . 11 appar;ii 5
2 u z-4 s i. ÿ u e la valeur’ dc ‘I ‘effet. d’apti.tude spécif iyue d’un croisement ne soit pas
d6pendante de sa performance propre.
i, ‘:tnalyse du i‘iw isernent dj.a.llèle notis tt permis d’avoir une idée sur le ~:()n--
tril1r; >
:!énét.ique cles caractère>, &;.udiés er a u s s i d e sél eci; ionner 1 es mei 1 .leures
s1 t:! .:ombi naisolis nybi’i des qui pourront être recombi nCes pour pollrsuivre: 1 ‘arni~-
1 i cJt,aI i or; iita 1~1 pc!p~A ali 07; PSC,(i- par sélec t,i on r6currenl;e.

Les p r i n c i p a l e s cont.raint.eu I iCes à la production du mil ont, f?té dCSiA
-icicnt:ifi&c:s.
i l s ’ a g i t essen!.iellement d e L a sccheresse q u i s é v i t d e p u i s plus:eures
ann&es, des maladies et des i nsoctes.
L)es ;:c Lions ont ~5 t(i menées au
;li “L.111 du programme pour lever ces cont,rain-
t.e:.; afin d’augmenter la productivi te du mi 1.
Des variétés ont été c,rdées dont.
cc:*taines ont montr6 de bonnes potenti.ali ttis. I,es meil teures
varietés
ori t
donné
a p r è s yuatrc annaes d’Cvaluation mllitilocale e n m i l i e u c o n t r ô l é d e s rec-
dement s moyens compri s entre
1600 e t 1806 kg!ha. Des essais de pr&vulgarisaLi on
SOI~~, e n t r e p r i s pour’ connaît,re le comportement de ces vari&t&s en mil.ieu rCc1.
k:ri ~1~s d e c e s varidt,&s, ~II m a t é r i e l i nt,l’rressant compose e s s e n t i e i !emt:n:, de
1 ignces est di sponi ble.
bans le programme qui sera mis en place il. s’agit de continuer le izravai.1
de s&~ecticJn tout en mettant. 1111 accent particulier sur les populations localf:.-..
!j e s introductions de matériel végétal seront faites.
1-e travail se fera er: étro i te col. I.abol~;~t i on avec I e phytopatho! c,g i :: [.e CI: . 1 ” 1 1 1. 0 -
molugiste pour le criblage du matériel c o n t r e l e s m a l a d i e s e t l e s i n s e c t e s toiil
c1lI
!ong du processus de sélection.
L.e programme sera articule comme suit :
1.. Améliorations des populations locales.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
ùes Etudes f a i t e s s u r les p o p u l a t i o n s l o c a l e s d i s p o n i b l e s o n t m o n t r é :‘ex:is-
tance d ’ une variabi 1 i té intrapopulation polur les caractères importants. Certaines
populations ont eu de bonnes potentialités de rendement.
A coi.~: ._ terme, o n s e p r o p o s e d’exploi t e r l a v a r i a b i l i t é e x i s t a n t e au nivc:::iu
dei:. j,,OjIJli i ations local es. !)ollr ce! a,
i 1. serai t &Cessai re de faire des pruspeci Ions
dar 5 1e.s principales zones de cullure du m-il pour renforcer l.a collection.
L,‘ensemb.le dLI matéri CII sera éval lié dans les différentes zones éco.lc,g iques
pour iintt: caractari sat,iclri. LAes me i 11 elires populations seronL améliordes pals
i5é.l ec t ion massale ou par :sé 1 ec t, i on recii rrente S 1
‘Chaque cycle consiste en ia
prr~duc!.!on d e s,, !‘6vaLuat,ion d e s Cil er l a recombinaison d e s m e i l l e u r e s s I.
I
1

4 p,trt, i 1’ de 1 1 ~‘,~,a1 IIA~. i on des ~C)P\\I 1 ations seront iaegroup6es en E‘onc t. ion de
lt:iir. C:~C~C ct d’aut.rcs t_ ‘arac Lères morphologiques. ~)es compas i tes seront ainsi
f()rn:ées par recombi naison des me i 11 cures populations dans chaque groupe. ces compo-
0 i ~VS pollrront être par la s~~it,e améliorées par la métAlode de sélection récurrente.
.
Production de varictés synthétiques
______I________
---__---.------ ---- -----
!.t: moyen et
1 e long 1 erme, lt: programme s’attelera à ta cr6a? ion de vari.étés
;‘OiiI
s,yn t hé t i ques ayant, Ilne bonne productivité pour les différentes zones de culture du
ni i 1 (Nol*d,
rentre-Nord ejt I:entre Sud) .
~,e mati:riel déjrt disponible constitué en grande partie de lignées E’~,‘I:~, est- une
honr..e base de départ. pour’ la création varit5téale. Ces 1 ignces seront caract&ris&es
pl1 j. y regroupées en f’onc t i on du cycle et, de 1 a tai. 1 :1 e.
Ces 1. ignées ainsi regroup6es
et ayan:, rine bonne rési stance aux maladies et aux insectes, seront Lest&es pour leur
valeur cn combinai son par la méthode top-cross avec un testeur à base large puis
dans lin di.allèle pour d&t,ecter celles qui ont. une bonne aptitude gént?rale à se com-
biner e n t r e e l l e s . Les i. ignées ainsi retenues dans chaque grollpe seront recombi nees
pour produire d e s \\iariétds synth6tiques.
L>es croisements seront. cffectui:s entre du matériel :Local et. du matériel int,roduit
pour cxploi ter les distances génCt;iqties entre l-es deux types de matéri el ,
Des populations local es ! S-101 ayant de bonnes caractèristiques seront, util. i sées
clan? les croisements avec les i.ntroductions qui seront faites au niveau du programme.
~.es descendances des meilleurs FI seront exploitées par sélection pédigrée pour I.a
production de lignkes. Vet.Le s é l e c t i o n p é d i g r é e se fera jusqu’à ].a génération F 4
011 b
Ves l i g n é e s s e r v i r o n t à l a c r é a t i o n d e s v a r i é t é s synthétiques a p r è s d e s t.ests
5'
pour’ leur valeur propre et pour ‘leur valeur en combinaison. Ell.es seront. aussi. testées
P”“I’
ieur cc,mport;ement. vi s-à-vis des maladi es et des insectes.
I;n accent partic ier sera sur 1 a création des variétés de cycle de 65-75 jours
pour les zones les plus sèches du Sénégal. (Nord du pays). Pour cela, I ’ introducLi on
du mat.Cri.el précoct: sera favorisée dans le programme. Le matériel précoce qui sera
i ni,rodu i t ou disponi ble se’ra cro i s& avec des populations locales provenant2 des zones
sèct.es . ;.es descendances des cro i sement.s, seront sdlectionn&es e n foncti on de l.eur
adap tat, ion aux candi t. ions Ecologiques de ces zones avant 1 eur ut.i 1 i sation pour !a
c&ati on de variétC:s. -

3 5
3. Production d’hybride:;
__-------~--.~--------
1.a c r é a t i o n d ’ h y b r i d e s k 1 avec ul il isation de la st&rilit,C mâle cyto-
pl;ismique sera poursuivie. Les pr,emi ers 1*ést11 tats montrent; que des accroisements
suhst;Int iels d e p r o d u c t i o n per~vent Etre o b t e n u s a v e c les formules h y b r i d e s F 1. En
efff’e? > les mei .Ileurs h;ybrides ont donné un rendement supérieur de plus de 30 56
i-1 J’cilii
~II Souna 3 d a n s l e s e s s a i s e n s t a t i o n .
t‘es essai s seront pc,ilrsu i vis pour
co~if‘i I’mer ces &Sui tat,s.
De nouve.lles 1 ignées rnâ?es stdriles seront: introduites et testces pour
c:oitnait re l e u r comportement d a n s l e s candi t i o n s dcol cgiques d u SénGgal. LZS intro-
dw.stic,ns et. les lignées disponibl.es seront uti i-i sées dans les croisements ave(:
! c ma!.Criel local . Les croisements test permetr.ront de sélectionner les meilleurs
pai*ent s p(jl linisateurs d e s lignces m â l e s s t é r i l e s e t ,
de détecter au sein du matériel
i ~,:a! 1 es génotypes non restaurateurs de rert.ilitit . Les mei lleurs croisements ‘;est
se:gn! éva111és dan: des essais mu I t i l.ocaux.
r-‘oilr maximiser .I.a produc t, ivi té et. augmenter la qualité des hybrides, un
i:f I‘oi*t sera fai t pour développer des :Li.gn&es mâles stériles ayant une origine
1 o(:a i e . Pour c e l a , l e s meill.eures l i g n é e s d a n s l e matSrie L o c a l pgs8èdant;
1 es caractères de maintien de la stési li ti: pour ilne I.ignée m â l e sterile s e r o n t
i l t . Iisées.
Le dC;4 opperrent de 1 ignées mâ.l.es s tkri les adaptées
se fera par l.a.
a14 1 htltic du backcross avec comme parent rkcurrent. la 3. ignée mainteneur de st,Cri 1 i IL,&.
:e: tt: méthode permet d’introduire 1-t: caractère de stérilité mâle dans un matériel
local. non restaurateur de fertilité (mainteneur de stkril.ité) à parti-r d’une
l.ignée m â l e s t é r i l e .
Hien que la création d’hybrides FI. soil; l a m e i l l e u r e f a ç o n d ’ e x p l o i t e r
:~u maximllm te phénomène d’héterosis chez le mi.I,
-i. 1 est nécessaire porir 1 ‘ut.i! i sa-
f. i 01;
des hybrides de mettre en place une bonne fili&re de product;ion et de
di :,tri but. i on des Semenc>es. Ceci parceque
’ es semences doivent- être renwlvel&es
chsque année.
4 . CONCLUSli)N
\\,a c:c)ndui t.c de ce travai I nCcessi t e1.a une bonne CO LIaboration entre les
diff&r~ntes disc:ipl ines intervenant dans ie programme.
‘i’olr t. 1 e mét.éric
I de sé lec Lion sera testé pour son comportement
v i s 2 v i s
dn>, ma:adi E:S e+ des i rwwres !out. au !ong du processus, de s61.ect. 1 on.

rt s e r a i t ntS(\\essa! re qii ’ il ait. un. programme d ‘Agronomi e poiir la
mise er? place de techniques (.wl.turales adaptées permettant de maximiser
la production. I<:n effet, Le rendement est !e produit de 1 ‘intkract ion du
gCi10typt~ et. du mi 1 i C~I. L>e ,.:e fait,
i ‘amdl.iorar ion drl rendement en grain
d’rinc plante do’t. passer aussi bien par l’amél ioration du gbnotype (partie
hi:r&di t:i ire ) que par ! ‘ambi ioration dt? mi lieu,

VI - CONCLUSIONS GENERALES
Une collectic>n diversifiée de mil a ht6 constituee au cours des
t ravaux de sél.ection. Ces travaux ont ahout i ri 1-a creation de varii!tés.
Une seul-e vari été, I;otura 3 est act ddlcner,t, vulgari sée. O’autrcz .,rariétés
f GAM 8203, LB\\ 8004 et IBV 8001. j sont. en préwllgarisation dans le milieu paysan.
Les recherches se poursuivent toujours en vue de créer du matériel plus
performant et mi eu:< adapt6 a\\ix wndi ti OIE ~CC)!. ogiques des différentes zorles
de culture du mil.
Les act:i ons qui seront entrseprises
L; ’ intègrent. dans cette optique. Un
cff’:,rt particulier sera fait pour valoriser les populat.ions locales qui ont
m(.)ntr.i. de bonne pot,entiali tes de rendement.
1.e matér,iel disponi.hte au niveau du programme oFfre d’énorme possibi-
Li i,& pour la crciat i cn de nouvel 1 es variétés.
T.a recherche de variétés adaptées aux zones 1 es moins pluvieuses sera
poi1rs:Cvic.
Un accent, sera mis sllr 1? nrodll(,ti on d’hyb~xides FI. Les croisements
seront pours~.~ivis pz,~ire ‘16LCC i $21’ 1 es mcil l.e:.ires ccmb i 11;~ i sons.
Une attention particulière sera donnée a11 dével.oppement de lignées mâles
stcri les adaptées aux candi ti ons locales.
Tontes ces actions visent la production de matériel. végétal hautement
produc t.if, diversifie et adapté
aux candi tions écologiques des principales
zones de culture de mil dans la perspect,ive d’une augmentation de la production,

study of combining abil i ty for sornc quantitative characters in
pearl m i l l e t . . 11 Tillering, h e i g h t and y i e l d i n g a b i l i t y . End
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20 - NDOYE, A.T
Ame1 ioration v:iri&tale,
Ctape à c o u r t terme. Exploi t a t i o n
d u mi:t,kriel e x i s t a n t . Doctement. présent6 5 l a
réunon
d’&val Iiat ion du programme mi 1 du 19-2’1 Mars 1986. : SRA-
:NRA Bamhey. 39 p + fig.
d e 1 ‘hétérosis. Document, présenté 2 la réunion d’tI,valua-
î,i (Jr1 du programme mil du 19-21 Mars 1986. ISRA-CNRA
Bamhey. 12 p.
PHUL, P C
.L . > NANDA, G. 5.
!973 - Combining abi 1 i i:y iri pwI>!
mi i l.ci-. 1 nd. ,J. G e n e . and p! 1. hreed. 32 (3 : ~34--:~39.
SARR ABOUBAKRY. > 1. !j’i~ - Ami: 1 i ;:)ra t i ckn dl1 mi ! ! Penni si: tum typhoïdes) . !‘rogramme
entrizes dynamiques : - GAQI x INDIEN
- Système t r i p o d e
Rapp(:rt d’activi t,6 1977-1978. ISRA-CNRA Bambey. 62 p.
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