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.
1\\ .’
bliX13îERE CU DEX7ELOPPFJ4ENT RURAL
I)EDARTFWWl' DE RECHERCHES SUR
LES PRODUCTIONS VEGETALES
'EXYI'ITUT SENEGALAIS DE RECHERCfTES
-- -
AGRICOLES
‘1
ACQUIS RECENTS EN ENTOMOLOGIE DU PIIL Pdl SEPEGAL
DOCUJMENT PRESENTE A LA R!XJNION
~~'EVALUATION DU PROGRAMME MIT-
.

1. INTRODUCTION
-
Au Sénégal, le mil à chandelle ou petit mil
_
(Pennisetum afnericanum L.) est une des principales cultures
vivrières. Dans les régions recevant moins de 600 mm de pluie
par an, la variété Souna (cycle de 90 jours) est plus répandue
alors que la variété Sanio (cycle de 120 jours) est cultivée
principalement dans le sud du pays où la pluviométrie varie
entre 700 et '1000 mm.
Il est connu que le mil estattaquepar un grand
nombre de nuisibles, notamment des rongeurs, des oiseaux, des
insectes, des champignons pathogènes et des mauvaises herbes(l)
Les travaux sur l'entomofaune ont débuté avec RISBEC en 1950.
Mais ce n'est qu'après la sécheresse de 1972-73, que le mil a
-reç+-autant d'attention qua-n-t à l.'étude -de l'entomafaune, en
raison de la pénurie alimentaire, résultant de la sécheresse
persistante dans le pays. Par conséquent, pour sauver la cultu
re des attaques et pour augmenter la production du mil, le
Comité Perman(ent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans
le Sahel (CILSS), en collaboration avec l'organisation de
l'Agriculture et 1'Alimentation (FAO) et l'Agence International(
d'Aide des Et$ats-Unis (USAID) a formulé un projet "Recherche
et Développement de la Lutte Intégrée contre les ennemis des
principales cultures vivrières dans le Sahel". Au Sénegal, ce
projet a débuté en 1980 avec la collaboration étroite de
l'Institut Sénégalais de la Recherche Agricole (ISRA), pour
I
travailler sur les principaux problèmes du mil qui ont été
l
d'ailleurs déterminés par le comité d'évaluation en 1981. Les i
études sur l'évaluation des pertes, la biologie, l'écologie
1
des principaux ravageurs et de leurs ennemis et les moyens de j
lutte ont commencées en 1981/82. Le présent rapport souligne i
d'une maniere succinte les acquis de la recherche de la lutte '
intégrée. Les travaux sont détaillés dans les rapports annuels it
des programmes (voir liste : Annexe 1).
(1) NDOYE, M. GAHUKAR, R.T., CARSON, A.G., SELVARAJ, C.,
MBAYE, D.F., DIALLO, S. 1984. Etat de la contrainte phyto-
sanitaire sur la culture du mil dans le Sahel. Séminaire
International sur la lutte intégrée, CILSS, Niamey,
Niger, 6-13 décembre 1984, 20 pp.

2. INVENTAIRE
2.1 INSECTES NUISIBLES
Une centaine d'insectes attaquant le mil depuis la
-
lev&e-Gsz'ala récolte ont étéwrecencés par l'examen des
dégâts dans les champs paysans et les stations de recherches
(Annexe II). L'identification des insectes a été faite par le
British Museum a Londres. Il s'avère que l'entomofaune du mil
se trouve dans toutes les regions du pays mais leur incidence
differe d'une région à l'autre et d'une saison à l'autre.
L'importance économique de chaque ravageur n'est pas encore
entièrement connue. Cependant la nature des dégâts et l'inci-
dence elevee sur la culture chaque année montrent l'impor-
tance actuelle de la mineuse de l'épi (Raghuva albipunctella)
dans le pays'. Les foreurs des tiges (Acigona ignefusalis) la
cécidomyie (Geromyia penniseti), les sauteriaux, les méloïdes
demeürent~dt-rs -ravageurs dans certaines localités. Il est de
même pour les pucerons (Rhopalosiphum maidis) qui ont attaqué
les cornets de 8 à 55 % des plantes en 1981 et des chrysomèle
(Lema planifrons) ont attaqué tous les poquets en 1984 a
Nioro du Rip. A l'encontre des années précédentes, en 1985,
les larves d'Heliothis ont été observées sur 60 ? des épis
i
à Bambey et une incidence élevée de sauteriaux (notamment,
Oed&aleus senegalensis) dans le département de Mbacké fub
-. -observée-en-septembre 1985.
11 faut aussi noter que depuis quelques années une
forte présence d'Amsacta moloneyi à Loupa et d'A. ignefusalisi
-
à Gossas a 6tk observée.
Nous poursuivons cet inventaire, en raison de l'éco-,
système fragile, dans les régions de Fatick, Kaolack,
1
Diourbel, Louga et Kolda.
2.2. ENNEMIS NATURELS
Pour les principaux ravageurs du mil, notamment,
Heliothis armigera, 3. ignefusalis, Mythimna loreyi,
I
Spodoptera exempta, G. penniseti, 'A. moloneyi, Marasmia
-
trapezalis et L, planifrons, les ennemis naturels (prédateurs,
-

3
parasites et agelIts pathogènes) ont été recencés. Ceux de
R. albipunctella sont mentionnés dans l'annexe III.
Des informations ont été aussi recueillies sur le
transfert des parasites d'un insecte hôte à l'autre et sur le
même insecte hôte utilisant divers plantes hôtes. Dans le
premier cas, l'etude porta sur Bracon hebetor parasitant
Raqhuva et Ephestia, et dans le second cas, le parasite
Cardiochiles se développant sur Heliothis attaquant plusieurs
.
cultures.
Indépendemment de l'importance économique, la dyna-
mique des populations des parasites et prédateurs fut suivie
à l'aide des pièges lumineux, malaises, et à glu , et notam-
ment celle de Ischiodon, Palexorista, Cardiochiles,
Protomicroplitis, Syzeuctus, Ammophila, Cerceris, Tachytes,
Polites et ChrysoE.
La capture de Litomastix sp. dans les champs du mil
et B#
hebetor près des greniers traditionnels se poursuit
-
-
à l'aide des pièges a glu.
3. EVALUATION DES PERTES
3.1 Pertes causées par la mineuse de l'épi
Le travail a débuté en 1982 dans les champs paysans
en'utilisant.,ba variété~triaditionnelle-Souna._Le ravageur le
_ - .- ---
. -._e_
plus nuisible est la mineuse de l'épi, R. albipunctella. Les
pertes mesurées en 1982 étaient de 40 à 60 8; (région de Nioro)
environ 20 % dans la région de Sokone, de 5 a 10 % a Gossas.
La méthodologie utilisée était simple : d'abord nous avons
trié les épis dans des classes de longueur, dans lesquelles
nous avons ensuite séparé les épis attaqués par Raghuva des
épis non-attaqués. Les différences en poids entre les classes
étaient traduit .en pertes. Il y avait un très bon rapport ent.r
l'incidence 'de l'insecte et les pertes provoquées (P = perte
en pourcentage, 1 = incidence en pourcentage).
P = 1,94 + 0,064 1 + 0,0052 I2 (R2 = 0,9561).

4
En 1983, la méthode utilisée s'avère insuffisante à
cause de la sécheresse qui introduisait trop de variabilite
dans les classes de triage. Avec quelques succès nous avions
ajouté un triage en plus, celui des classes de remplissage,
mais cela avait comme conséquence la forte diminution du nom-
bre d'épi dans les classes, ne nous permettant pas de tirer
des conclusions, surtout là où les attaques étaient séveres.
Nous avons, néanmoins obtenu un. modèle simple de prédiction de
-
I.
la récolte dans ies champs et. des pertes occasionnées par l'in
secte.
Les relations obtenues en 1983 c
Les relations obtenues sont du type
Y =
a+bl- CG + d Cl
Y : poids de l'épi
L : longueur de l'dpi
Cl: classement (remplissage) visuel
G : nombre de galeries
C : coefficient de la regression trouvé dans nos regressions
de base (notre modèle)/
1. c = -0,07 + 1,53 Y/L + 1,18 (Y/L)' (R'= O,843)(voir fig. 1)
Cette relation montre les rapports entre les princi-
paux facteurs,, celui des pertes par galer.Je--(CL et-celui de--la
.-_
.qualité de l'epi (Y/L).
2. Y/L = 1,04 - 0,27C~ + 0,07(C1)2 1R2 = 0,661) (voir fig. 2)
Cette relation donne la liaison entre notre évaluation
de qualité visuelle subjective, et la qualité rée1l.e ressortant,
de nos equations.
Ainsi, nous disposons d'un système très simple, nous
permettant de mesurer les pertes dans le champ, en mesurant
sur un certain nombre d'épis la longueur, en notant la qualité,
et le nombre de galeries de Raghuva (facilement fait dans le
--
i
champ). La quailité moyenne (Classe) (Fig.2) nous donne le
rapport Y/L, ce qui nous fournit les pertes par galerie (Fiq.l)i

Les relationsobtenues en 1984 :
1. C = 0,23 -s 1,02.Y/L + 7,06.(Y/L)2 (R2 = 0,877) (Fiq.3)
2. Y/L = 1,961 - l,lby.CL + 0,179CL2 (R2 = 0,922) (Fig. 4)
Les pertes provoquées par Raqhuva ont diminué depuis
1982, d'une année a l'autre : en 1983 elles ont oscillé entre
15 et 20 pour cent, et en 1984, elles n'atteignaient m&me pas
le niveau de 10 pour cent.
On doit, pourtant, noter que la sécheresse a plusieur
fois masqué l'importance des pertes dues à Raghuva et rendre
impossible leur estimation.
Enfin, on a pu observer une très grande variabilité
du taux des pertes d'une région à l'autre.
4-rl%lDELE DE PREVISION DES-DEGATS'
La collaboration de trois sous-programme (Entomologie
des C&&ales et Légumineuses,Lutte Biologique, Profil des
Pertes) aboutit à une Premiere approche pour l'élaboration d'u
modèle de prevision des pertes dues à Raghuva. Cette approche
concerne les relations entre les populations trouvées dans un
champ de mil, la population capturée par le piège lumineux et
le niveau des dégâts provoqués. Pour dénombrer les oeufs et le
larves facilement, nous awvons mis au @oint une technique 1)iex-ï
simple : les oeufs et les jeunes larves sont séparés de l'épi
à l'aide d'un jet d'eau fort et d'un tamis à trous très fins. :
Decette première approche fut constaté que, dans un champ,, 100 I
à 200 individus par 100 épis causèrent 50 à 100 mines, et,,
dans un second champ, 150 a 400 individus 100 à 200 galeries
(Fig. 5). Rappelons que la ponte s'effectue pratiquement dans
environ 10' jours après le début de l'épiaison et que les con'
séquences de l'attaque sont fortement conditionnées par les
dates de l'épiaison.
t

6
5. BIOLOGIE ET ECOLOGIE
5.1 Mineuse de l'épi
11 existe un complexe d'une dizaine d'esphces de la
mineuse de l'épi au Sénegal mais la capture des papillons au
piège lumineux et le denombrement des chenilles dans l'épi ont
montré la prédominence de R. albipunctella dont les populatiorn
imaginales, larvaires et nymphales ont une tendence à décroître
depuis 1982. Les chenilles perforent les glumes, se nourrissenl
des fleurs etlaissent des déjections granulées blanchatres.
Les chenilles' âgées coupent les pédoncules floraux et empêcheni
la formation du grain ou provoquent sa chute.
L'abondance et la distribution des papillons dépend
des facteurs tels que la période d'emergence, la population
----r&idtelle des c-hrysali-des-, la migration,- le- type du sol- et
la plu.viométrie.
Jusqu'à 90 8 des populations ont éte Captur&e:
entre 20hOO -n 24hO0 au piège lumineux à Nioro-du-Rip. En géné-
ral, l'émergence débute en juillet et continue jusqu'a la fin
octobre avec des pics en août. Les larves sont actives de fin
aoOt à fin septembre. Un petit nombre des larves se trouve sur
les épis de gennisetum violaceum à la fin hivernage. La popu-
lation nymphalle maximale, signalée dans la région de
..-- _- -- --
,Sine:Saloum,-
__.
est de l'ordre de 140
___.. .- ---..--- .._- _ _. ---. -
.OO.O chrysa.lides/ha.
-_. . La,p.lu-
part des chrysalides ont été trouvées dans les profondeurs de
10-15 cm pour les sols argileux et de 15-30 pour les sols
sableux.
5.2 Foreurs des tiges
Le mil est attaqué par des foreurs pyralides (Acigona
igenfusalis) et noctuides (Sesamia calamistis). L'espèce la
plus abondante est A. ignefusalis bien que l'attaque de
2. calamistis. devienne parfois importante sur les variétés
,
tardives. 5. ignefusalis complète 2 ou 3 générations par an en
SO t
fonction des conditions pluviométriques. Les larvessctives de

7
juillet en septembre sur Souna. Elles sont trouvées aussi dans
les tiges d'Andropogan gayanus, Pennisetum violaceum, et
-
Digitaria sp. _
A. iqnefusalis attaque les feuilles centrales, la
gaine foliaire et les pédoncules de l'épi mais c'est la tige
qui abrite la majorité des larves (69-72%). Les plantes de
moins d'un métre de haut sont plus attaquées et la densité de
la population larvaire dépend de la vigueur de la plante et du
stade de l'insecte.
Depuis l'hivernage 1985, nous élevons cet insect en
masse sur un milieu artificiel et sur les tiges du mil.
I
5.3 Autres insectes
A l'aide des pièges lumineux installés à Bambey et
i
Nioro-du-Rip (depuis 1982) et à Gossas et Sokone depuis 1985
'
une dizaine d'insectes a été suivie pour étudier la fluctuation i
- -~
des--populations volantes (A. moloneyi, Forficula senegalensis,
1
Psalydolytta spp, Spodoptera spp. Oedaelus. spp., M. loreyi,
i
H. armigera, Cylindrothorax spp.).
i
-
Nous avons noté que les captures de Rhinyptia infuscd
Spodoptera spp., M. loreyi, Cylindrothorax spp. étaient élevées /
en 1984 par rapport en 1982 et 1983 ZI Nioro du Rip. Ces infor- j
mations pourraient être utiles pour le suivi de la composition
ij
des populations des ravageurs dans le temps.
,
_. __ _ .- _
_-. .
.-_-.---.-.
_..
I
6. MOYENS DE LUTTE
-
6.1. TECHNIQUES CULTURALES
6.1.1 Labour de fin saison
Un 1,abour profond de 30 cm effectué à la fin de la
saison pluvieuse a détruit presque la totalité! des chrysalides
diapausantes (de R. albipunctella car elles ont été exposdes &
la dessication, aux predateurs (oiseaux notamment) et parfois
à l'écrasement des mottes.

8
6.1.2 Brfllage partiel, ensachage et destruction des tiges
Le brûlage partiel des tiges du mil juste après la
récolte a résulté à 61-84% de la mortalité des larves et
98-1008 des chrysalides d'A. ignefusalis. De même, l'ensachage
-
des tiges dans les sacs en plastique a détruit la population
des larves et chrysalides jusqu'a 66-78% et 99%. Ces deux mét:h(
des, exécutees judicieusement n'affectent pas pour autant la
durabilité des tiges qui sont souvent utilisées pour faire les
tapades, des cl&ures ou des toits des maisons rurales. Parfoi.;
une partie des tiges est laissée dans les champs pour l'alimen-
tation des animaux et pour réduire l'erosion du sol par le veni
Ainsi, les d
restent dans les champs jusqu'à l'hivernage
prochain. Les tiges abritent des larves d'A. ignefusalis qui
passent la saison sèche en diapause. Il est donc possible de
_-. - .__. _ ..- -r&u-ire l'attaque-de ces rduageurs en brûlant- des tiges ou--- en
les coupant en morceaux pour les donner au bétail.
6.1.3 Période de semis
Les semis tardifs ont réduit le taux d'infestation
de la mineuse de l'épi, mais les variétés photosensibles et
à cycle court fleurissent quand les papillons sont en abondencc
Ceci nous a confirmé que c'est la coincidence de l'émergence
._ I. ...p .-.. __,_- d'épis avec lkp.$c-d'activités de la population volante dans
--.- -. --- r
. _..--__-_I __
____ __^___ _ . ___
la région qui décide de l'ampleur des dégâts.
6.1.4 Entretien des champs
Les désherbages réguliers combinés avec le sarclage
(qui est la pratique actuelle) permettent aux plantes de bien
se développer. C'est ainsi qu'on a note l'absence d'attaques
dans ces champs. Pourtant, on doit noter que les larves de
Spodoptera spp. pendant la Premiere genétation préféren't les
mauvaises herbes. Ceci est valable aussi pour les sauteriaux s:
^_.
les graminées sauvages existent dans les champs.

9
6.1.5 Application d'engrais
L'engrais azoté influence significativement la haute\\
et le bon developpement des plantes et les bons epis qui en
résultent sont relativement moins attaqués par la mineuse. Par
contre, ces plantes
sont plus attaquées par les foreurs et
cassent souvent avant la recolte ; elles sont également plus
sensibles aux: mildiou et charbon.
6.2 RESISTANCE VARIETALE
6.2.1. Criblage du matériel amélioré
Le programme national d'amélioration et celui de
l'ICRISAT, nolus ont fourni des lignées et synthétiques sélectior
nées pour le haut rendement et l'adaptation climatique. Pendant
3 années, le matériel a été testé à Nioro du Rip pour dtudier
-- -
leur réaction aux attaques des foreurs de tiges, la mineuse de
l'épi, la mouche des pousses, les chrysomèles, le mildiou et le
charbon. La synthétique IEV-8001 s'est montrée relativement
résistante aux insectes et maladies etudiés et a donne un rende-
ment supérieur. La variété traditionnelle Souna et la variété
améliorée I-124-38 se sont montrees sensibles au mildiou aux at-
._. -.
Xaqües-dê-lamouche des pousses et des chrysomélés, alors que la
vairété ICMS-7838 s'est revélée très sensible au charbon.
Pendant la campa@îëï-9~84,ï'attaque de la mTeK-'-
était moindre dans les parcelles des génotypes suivantes (Essais
ICRISAT)
: IBMV-8401, IBMB-3240, ITMV-8301, SOUNA, 1644 x
IBV-8001, IBM1 -8108 x 3/4Hs-78, 1417A x PS.90.2, SlA x IMBI-3207
81A x IBMI-8206, 1llA x FU-166.
6.2.2 Mécanisme de résistance
Cet aspect a été étudié
seulement pour la mineuse,
f
La résistance du mil est due soit à la non préférence de la
femelle pour la ponte (exemple IBV-8001, ICMS-7838,--- SOUPA,
ICMS-7819, H24-38), soit à l'antibiose du ravageur -(ëxemple
IBV-8001, 3/4HK-78). Certaines variétés (Hg-127, ICMS-78191,
4

_ .- ..-.. _.. ..-. -..- -._
___ ----~--1o - _
.__..
--.-
-.-...--_.-_. _
grâce à leur aptitude A produire de nombreux talles fructifères,
parviennent à minimiser les pertes occasionn4es par la mineuse ;
on peut alors penser à un troisième type de résistance, la tolé-
rance).
.6.2.3 Facteurs agronomiques
La coincidence de l'émergence des épis avec l'abondant
papillons est un facteur essentiel qui est conditionné par la
pluie, la variété,' la date de semis et les pratiques culturales.
Par exemple, la varieté tardive Sanio n'est pas attaquée par la
mineuse car elle
fleurit en 90 jours (Pseudo-résistance).
6.2.4 Caractéristiques de l'épi
Nous avons étudié quelques caractetistiques de l'épi
--- -.-- - '6
--__
_
--'7qüi sembIZïënt-Ere en relation avec Iesdégâts- de R..
-
albipunctella, notamment la longueur et la position des poils,
la longueur, la compacité et le diamétre de l'épi. De tous ces
caractères, seule la compacité de l'épi (mesurée par le nombre
des grains) était etroitement liée aux dégâts (r = + 0.81).
6.3 INSECTICIDES (CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES)
____ -_. ___
___
_
_
_ .
Dans les parcelles d'expérimentation, le taux d'infes-
--- .l_l. ._"_- -. -~.-----&&-A ~~~\\iQ~~~~~de-RI--a'l-~ipun~a-ont-~é- --
rhduits par une seule application de DECIS, (Dimethoate + Delta-
methrin), THURICIDE (Bacillus thurinqiensis), THIMUL (Endosulfan)
DIMILIN (Diflubenzuron).
Le rendement en grains a été meilleur dans les parcel-
les de D&is e,t Thuricide. Le traitement des aires de stockage
des épis après la récolte avec la poudre de I'HCH n'a pas donné
des résultats satisfaisants sur la mortalité des larves âgées de
E. albipunctele avant leur entrde dans le sol pour se nymphoser.
L'étude sur l'utilisation du nématode Ueoplectana est en cours.
.--.^
Le stade de la plante au moment du traitement est tr&s
important. Quand les épis ont été traités aux 3 'stades ; début

floraison femelle et début maturation des grains, le taux d'in- 1
festation a été réduit et un rendement plus éleve obtenu apres '
un traitement en début d'épiaison.
6.4 LUTTE BIOLOGIQUE
6.4.1 Encouragement des parasites et prédateurs indigènes
Ce volet concerne principalement 8. hebetor qui est
un agent important responsable de la mortalité larvaire de
R. albipunctella. Ce parasite survie sur Ephestia durant la
saison sèche dans les greniers, silos, etc. Par conséquent, nous
étudions l'incidence saisonnière des lépidoptères s'attaquant
aux graines stockée3 et de 8. hebetor,le taux de parasitisme et
hyperparasitisme, l'élevage en masse de Bracon prés ou à l'inté-
rieur du grenier, le coQt d'elevage, le type du matériel local
.
.------- ---
._ .-. _ .._ -,.
utilisable et le transfert naturel des parasites du grenier aux
champs du mil en aoQt-septembre. Les études sur la biologie de
Bracon dan3 le laboratoire par élevage sur Ephestia et l'évalua-
tion des lâchers dan3 les champ3 sont en cours. En 1985, nous
avons pu multiplier ce parasite dan3 l'environnement naturel et
effectuer des lâcher3 dans un champ du mil Souna.
_-.- - --- .._ _.
--- . - -. . -.--
6.4.2 Importance des agents exotique3 contre les ravageur3 du mil
A partir de3 donnée3 disponibles, on constate que, --
bien que les ennemis,.naturels'indigènes de certains ravageurs
jouent un r8le important quant à la diminution des populations
des ravageurs, l'entomofaune auxiliaire existante n'arrive pas
à contrôler la nuisibilite de3 ennemis du mil. Il serait proba- !
ble que des parasite3 exotiques, importés et lâchés rendraient
plu3 efficace la lutte biologique contre ces ravageurs. Parmi *
le3 espèce3 exotiques qui éventuellement pourraient jouer ce
r81e, on doit penser aux parasites d'Heliothi3 armigera, esp&ce
voisine de Raghuva (appartenant à la même sous-famille) et sur
-
-
_-
lesquelles on dispose de3 information3 assez nombreuses.

12
6.4.3 Impact des traitements chimiques sur les ennemis naturels
indigénes
A la lumière de ce qui s'est passé en 1985 suite aux
multiples traitements chimiques, il importe d'attirer l'attentio,
des services comppétents sur l'utilisation des produits chimiques
Des abus ont certainement été à l'origine des pullulations de
pucerons et d'Heliothis suite à une destruction de leurs auxi-
-
liaires.
6.4.4 Bffets des pratiques culturales sur ennemis naturels
Le parasite Cardiochiles s'est développd en juillet-
h@~dil~~5, initialement sur H.armigeraassociéauec Acanthospermum
-F+-
ensuite sur le même insecte hôte attaquant le mars (août-
septembre). Il est probable que le nombre des parasites augmente 1
--.
- par les techniques-cülturaïes : diversificat16n deS (ju-ïti-$---iI- -..I1
dates et écartement de semis, culture intercallée/mixte,
labour etc.
i
6.5 LUTTE INTEGREE
La lutte intégrée, consiste à combiner divers moyens
de lutte qui sont pratiques, efficaces et économiques-afin-de
maintenir la population des ravageurs au dessous du seuil éco-
~..--~~~-Pour-1a-meneuse--du'-épi-,--diverses
-m&hodes--orrt-&&--.-- i
essayées, parmi lesquelles, pour l'instant, nous retenons l'uti-
lisation d'une variété améliorée, la IBV-8001 (apparemment résis-
tante à l'attaque des insectes et maladies), les lâchers des
parasites (Habrobracon hebetor en particulier) et une seule ap,-
plication d'un insecticide biologique (Thuricide) ou en cas de
non disponibilité, d'un insecticide chimique peu dangeureux pour
la faune auxiliaire (Dimilin, endosulfan) ; l'application doit
être faite au début épiaison. Cette combinaison sera essayée
dans les champs paysans en étroite collaboration avec l'action
-pilote dans les prochaines-années.

13
7. PERSPECTIVES
Les activites du projet depuis la campagne 1982 furenl
partagées entre les opérations menées en plein champs ou au
laboratoire, la mise en place d'une infrastructure et la forma-
tion des cadres qui pourraient assurer la continuité des opéra-
tions,
Les expkiences et les observations effectuées au
cours de ces campagnes ont abouti à l'acquisition d'un nombre
d'informations assez important. Ces informations peuvent être
réparties en trois groupes : informations sur les ennemis du
mil et de l'entomofaune auxiliaire, sur l'estimation des pertes
causées par les principaux ennemis et leur relation avec la
densité de la population qui les a provoqkes, et, enfin, sur
l'évaluation des methodes d'intervention, soit déjà disponibles_/
- --
._- . .
.
soit mises-au point au cours de ces campagnes.
Malgré l'importance du paquet d'infromations acquises,4I
on ne peut pas pretendre avoir atteint entierement toutes les
questions relatives aux ravageurs du mil et ?I la protection de i
la culture. A titre d'exemple, on peut citer l'absence de tech- 1
niques adéquates pour la surveillance de certains ennemis, tel-
. _ -. _
_ __. _-
I .X-eS-qüë les $!iegeage aÜ. moyen des pheromones bien que les tra-
:.'
vaux sur l'isolement et l'identification des substances soient
_ em...--
-
-
-
---- I - -e
-
.-
"--"4dé~rr&% depuisxs annzz Des informations sur la
4
biolo-
gie, l'écologie et l'éthologie de quelques insectes sont incom- :
.
plétes, bien que leur r61e comme ravageurs ou comme insectes à j
utiliser contre les ravageurs soit bien établi. Peu d'attention :
d'ailleurs,fut portée sur des ravageurs et agents pathog&nes
1
qui les années antérieures ne posaient que des problèmes phyto- I
sanitaires mineurs mais qui risquent à l'avenir de devenir
d'importants ennemis du mil (comme le mildiou, Heliothis arm;igegn;
et autres). On doit aussi envisager la possibilité que des
mkthodes d'intervention autres que celles essayées puissent
1
s'avèrer aussi valables que celles qui sont retenues pour orga-

_-.- -.
14
niser la lutte contre les principaux ennemis. Enfin, la collabo-
ration réelle d,u projet avec les services de protection des
cultures reste a établir dansunedeuxième phase ; cette collabo-
ration permettrait le passage des opérations de la phase de
recherche à celle du developpement dans un cadre plus large que
celui du projet pilote. De même une approche pluridisciplinaire
de la lutte intégree (insectes, maladies, mauvaises herbes)
serait à l'avantage des paysans.
.-_.

---._
_ --- ..- _
ANNEXE 1
RAPPORTS/DOCUMENTS
1. BHATNAGAR, V.S. et E. DIEME (1982) - Rapport pour la periode
novembre 198 1 - mai 1982, Programme de
Lutte Biologique, pp 17.
2. BHATNAGAR, V.S. (1982) - Rapport pour la période : juin -
octobre 1982, Programme de Lutte Biologique, pp 28.
3. BHATNAGAR, V.S. (1984) - Rapport pour la période :
.
rrewmbre 1 9 8 2 - octobre- 19813, Programme -de
butte Biologique, pp 28.
4. BHATNAGAR, V.S. (1984) - Summary of progress made in
Biological Control sub-programme under the
IPM Project on Food Crops in Senegal (1981-19841,
Programme de lutte biologique, pp 13.
5. BHATNAGAR, V.S.JI985)
-
-
- Rapport
-. pour la._pWode
- __ - L. __ _
__
novembre 1983 - décembre 1984, Programme de
Lutte Biologique, pp 13.
.
6. BHATNAGAR, V.S. (1985) - Ennemis naturels de Raghuva
aklbipunctella,
Programme de Lutte Biologique,
E'P 4.

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.-
--._
_
‘.
16
7. DIEME, E. (1984) - Aperçu sur la biologie de Bracon hebetor Say
(Hymenoptère,
Braconidae) parasite de
Raghuva albipunctella Joannis et Ephestia
kuehniella Zell. Programme Lutte Biologique.
8. DIEME, E. (1985) - Etude au laboratoire de Bracon hebetor Say
sur Raghuva albipunctella Joannis et Ephestia
kuehniella Zell (1983-1985). Programme de
Lutte Biologique.
9. BOS, V1.S. (1982) - Rapport d'activité de campagne d'hivernage
Programme Profil des Pertes.
10. BOS, W.S. (1984) - Rapport d'activités provisoire de la campagne
de l'hivernage 1983. Programme Profil des
Pertes.
?
t
11. BOS, W.S. (1985) - Suite rapport 1983, Programme Profil des
/
Pertes.
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12. BOS> W.S. (1985) - Rapport 1984, Programme Profil des Pertes.
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13. BOS, W.S. (1985) - Le programme Profil des Pertes, 1982-1985.

17
14. GAHUKAR, R.T. (1982) - Rapport d'activités de l'année
1981. Programme d'Entomologie des ceréales
et légumineuses, pp. 27.
15. GAHUKAR, R.T. (1983 a) - Rapport d'activités de saison
sèche 1981-82, Programme d'entomologie des
céréales et légumineuses, pp 6.
16. GAHUKAR, R.T. (1383 b) - Rapport d'activités d'hivernage
1982, Programme d'entomologie des ceréales
et légumineuses, pp; 52.
17. GAIIUKAR, R.T. (1984) - Rapport d'activités de la campagne
1983, Prz.cxpamme -a!-ente~logie--des--céréales-.-
.
et légumineuses, pp. 49.
18. GAHUKAR, R.T. (1985) - Rapport d'activités : Année 1984
Programme d'entomologie des céréales et légumi-
neuses, pp. 32.
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-7

18
ANNEXE II
QUELQUES ESPECES NUISIBLES LE PLUS SOUVENT OBSERVEES
SUR LE MIL PENDANT 1381-85.
1. LEPIDOPTERES
Pyralidae
- Acigona ignefusalis Hmps.
Noctuidae
- Spodoptera exigua Rb.
Spodoptera exempta Wlk.
Spodoptera littoralis Boisd.
Mythimna loreyi Dup.
Sesamia calamistis Hmps.
Sesamia sp.
Raghuva albipunctella de Joannis
Raghuva sp.
Heliothis armigera Hbn.
Eublemma gayneri Roths.
Arctiidae '
- Amsacta moloneyi Drc.
Momphidae
- Pyroderces simplex Wsm.
II. -DIPTERES
.-
Cdcidomyiidae - Gereomyia penniseti Felt.
~h&eropi-da~e-----E-l-ach&ptereicus--abessyn-icus-Beck-.------

-
Scoliophthalmus micantipennis Duda.
Anatrichus erinaceus Loew.
Diopsidae
- Diopsis spp.
Atherigona soccata Rond.
Atherigona spp.
III. COLEOPTERES
Meloidae
- Cylindrothorax westermanni Mkl.
Cylindrothorax melanocephalus Fb.
Mylabris sp.
Psalydolytta flavicornis Mkl.
Cantharis vestita Duf.

--._ --.-^--- ._--. I.-
--
-f-T---------_
--...
Cyaneolytta maculifrons .',lk 1 .
Epicauta sp.
Chrysomelidae - Lema planifrons Ws.
e
Haltica tibialis Iu.
Melyridae
- Melyris abdominalis F.
Scarabaeidae - Anomala senegalensis Bl.
Pachnoda interrupta Oliv.
Pachanoda sp.
Schizonycha sp.
Rhinyptia infuscata Burm.
Curculionidae - Alcides interruptus Boh.
Hadromerus sagitarius Oliv.
Elattocerus senegalensis Hust.
Brenthidae
Hadromorphocephalus calvei Power.
IV. HEMIPTERES
Aphididae
- Rhopalosiphum maidis Fitch.
-.- -._ Cicadel-lidae
.--Néolimnus.aegypticus Mats..
c
Pyrrhocoridae - Dysdercus superstitiosus F.
-.- , - I'. -- _
.--w_
-7
- Vf. - -1_- _ -.
Aphrophoridae - Poophilus sp.
.
Cercopidae
- Locris rubra Fb.
Pentatomidae
- Agonoscelis versicolor F.
Agonoscelis sp.
Acrosternum heegeri Fieb.
Diploxis floweri Dist.
Diploxys bipunctata A. et S.
Nezara viridula F.
Aspavia armigera F.
Carbula recurva Dist.

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r)p..--
-_ .__- ___.
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Coreidae
- Galaesus refifemoratus Dali.*
Clavigralla elongata Sign.
Rhiptorpus denticeps F.
Leptocorixa apicalis West.
Miridae
- Creontiades pallidus Ramb.
Lygaeidae
- Spilostethus pandurus Stop.
Spilostethus sp.
Dieuches armatipes Walk.
Naphius zavattarii Manc.
V. OTHOPTERES
Acrididae
- geroglyphus africanus UV.
Oedaleus senegalensis UV.
Rraussaria angulifera kr.
Acrida bicolor Thunb.
Heteracris sp.
Pyrgomorphidae - Zonocerus variaqatus L.
VI. THYSANOPTERES
_ .
Thripidae
- Haplothrips sorghicola Bagn.
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- - - 1 _
vÏZ. DZ~XPTERES-
-

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~ . - .
Forficulidae
- Forficula senegalensis Sew.
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2 1
ANNEXE III
ENNEMIS NATU;RELS DE RAGHWA ALRIPUNCTELLA DE JOANNIS
-_
1. PARASITES
1.1. Parasites des oeufs :
Trichogrammatoidea sp.
(Trichogrammatoidea :Hyménoptère)
Période d'activité :Août-Octobre. Les taux moyens de
parasitisme. étaient de 25 pourcent en 1982, 9,0 pourcent ,
en 1983 et 38,0 pourcent en 1984. Un maximum de 7Spourcent
d'oeufs était parasité dans un champ en début septembre
i
1984,
I
/
Parasites ovo-larvaires
j
Copidosoma sp. nr. truncatellum Dalman
I
Litomastix sp.
(Encyrtidae : Hyménoptère)
I
Periode d'activité : juin-octobre. Le taux moyen de para- :l
sitisme réel était de 4,0 pourcent en 1983 et 1984. Un
!
maximum de 23,0 pourcent des larves était parasité dans
i
un champ en septembre 1984. Aussi trouve sur larve foreurs/
des épis de malis, Heliothis armigera Hb.
!
.__.
__
3.2, Parasites des larves :
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Bracon
'Habrobracon)
hebetor-Say
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_
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(Braconidae : Hyménoptère)
Cet ectoparasite est actif pendant toute l'année. L'hôte
c,
de substitution le plus important est Ephestia sp. sur
céréales stockées. Le taux de parasitisme réél était plus
élevé en 1982 (25 pourcent environ) qu'en 1983 (jusqu'a
8,0 pou:rcent) .
Cardiochiles sp.
(Braconidae : Hyménoptère)
Période d'activité : juillet-octobre. Taux de parasitisme
bas (2 12 pourcent).
Goniophthalmus halli Mes.(Tachinidae : Diptère)
Actif pendant. les mois de septembre et octobre, mais de
faible importance.

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_ -____ ~__ _ ..--_. . - - - - - -. -22 _._-
Hexamermis sp.
(Mermithidae : Nematoda)
Période d'activité : juillet-septembre, mais d'importance
mineure. Moins de 4 pourcent de larves parasitées en
septembre 11982.
Palexorista quadrizonula Thomson (Tachinidae : Diptère)
Période d'activité : juin-octobre. Present essentiellement
sur les champs de mil proches de ceux de niébé ou ayant eu
du niebé comme antécédent cultural. Jusqu'à 15,0 pourcent
des larves parasitees en début octobre 1983. Les autres
insectes h8tes du parasite sont : Amsacta moloneyi présent
sur niébd, arachide, maïs, mil et sorgho et 5. armiqez
prdsent su.r niebé, mars, sorgho et fi. hispidium.
1.3. Parasites Ides chrysalides :
Thyridantrax sp.
-
near kappa Bowden
(Bombylidae : Diptère)
1
Les adultes émergent des pupes de Raghuva en août et sep-
tembre. Jusqu'a 2 pourcent des chrysalides-sont parasitées.
2. PREDATEURS :
Chlaenius boisduvalii Dejean
(Carabidae : Coléoptère)
-S‘aiitiente sùr larves de Raghuva, mais de faible importance.:.,
Prédateurs egalement des larves de Marasmia trapezalis
j
,_... _I.
__I-
_- --.-. -__
Guenée, 2thimna loreyi Dup, _.
H armigera et Hapsidolema -
melanophthalma Lac.
h
Chrysopa sp. (Chrysopidae : Seuroptère)
\\
S'alimente sur les premiers stades larvaires, mais
d'importance mineure.
Delta sp.
(Eumenidae : Hyménoptère)
0. emarginatus emarginatus Linnaeus
Prédateur de larves âgées de Raghuva. Préfère cependant
les larves d'H. armigera sur maïs, mil et niébé.
-
EctOmi0ri.S
fenestratus Flug. (Reduviidae : Hétsroptere)
w.w-
Prédateur des larves mais de faible importance.
t

23
Graphipterus obsoletus Olivier (Carabidae : Coléoptère)
Prédateur de Raghuva au stade pré-pupe mais de faible
importance.
Katanga etinnei Schoutedon (Reduviidae : Hétéroptère)
,
prédateur des larves, mais d'importance mineure.
Pherospsophus sp. nr. lafertei Arrow
(Carabidae : Coléoptère)
prédateur des larves mais d'importance mineure.
Polistes sp. (Vespidae : Hyménoptère)
*
Prddateur des larves de Raghuva aux stades moyens et
avancés, en plus de celles de Mythimna, d'Heliothis et
de Spodoptera sur ckréales.
Orius sp. (Anthocoridae : Hétéroptère)
Prédateur des oeufs et des jeunes stades larvaires mais
d'importance mineure.
3. PATHOGENES
Aspergillus sp. ? (groupe de ochraceus)
Attaque les derniers stades larvaires et les chrysalides.
Jusqu'à 7 pourcent des chrysalides attaquées en 1984.
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Fig. 5 POWLATIONS DE RA~~-IUVA(OEUM ET LARVES) ,PAR 100’ EPIS MCIYENNES DE TOUTES LFC; PARCELLES EI’ DE TOUTES LES DATES
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