REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE .DE LA RECHERCHE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE .DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
(M.R.S.T.)
.Af+lELIORFTIO~d DE LP PIZICULTURE EN CK!!'VdCE :
PREMIERE APPROCHE J'HYSI[ILO!WNE
*
RAI?PORT DE STAGE DE TITULARISATION~
PAR
Mour GUEYE
Avril 1983
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A,)
.
CENTRE DE RECHERCHES RIZICOLES DE DJ'fRELOR

Je tiens 2 remercier tous ceux qui Ont nartici$ 3
l’élaboration de ce ranvort de staTe et garticulièrement rfonsieur
Alphonse PAYE, Responsable du service î’ATSELIORATION
RIZ”.
Je remercie egalement :
- Monsieur 74. FALL Directeur du C’RA/Dj ibélor
- Tous les chercheurs et le Personnel du centre :
(G. DEMY, Y. YBODJ, S. DIALLO, J. ETIENNE,, S. CALL, 3, POSNER,
C, JOLLY, “i, IWWANGA, D. SI?C?CK, Tf . DIACK, K. CI%E, Ff, SAGNA,
A. NGOM) , pour leur collaboration technique.
- Le personnel du service “AVELIORATION R.IZ” :
(M. GNING, J. P. COLY, J. 0. F%\\LOU, J. C, MANCA, et particulièrement
Ta SANE et M. CPdIARA) pour leur grande dis-onibilité Four le suivi
des tests mis en place dans le cadre de ce rapport.
Je n’oublie pas Messieurs Y. NDCYE et J. GAUTREAU
chercheurs au CNRA de Bambey pour leur an-ui technique et leur
rigueur scienticique dans la correction du manuscrit.
I

REMERCIEMENTS
TFI~ODUCTION
. a
CHAPITRE 1 : APERCU SUR LA RIZICULTURE EN CASAMANCE
1 - PLACE DU RIZ DANS L'AGRICULTURE SENEGALAISE
i
_* .
2 - TYPES DE RIZICULTURE EN CRSAF!!NCE
2.1 La riziculture pluviale stricte
2.2 La riziculture de nappe ou pluviale assistée
2.3. La riziculture aquatique
3 - L'ETAT ACTUEL DE LA RIZICULTURE SALEE
5
l'1
LES VOIES D'EIIYELIORATION POSSIBLE
3.1 L'état actuel de la riziculture sal&!
5
3.2. Les possilbilit6s d'am<lioration de la riziculture
7
salGe
4 - L'AMELIORATIOIN VARIETALE DU RIZ POUR LA TOLERANCE
7
.4 LA SALINITE
4,l Quelques considbrations génerales
4.1 .l. La florte pression osmotique
4.1.2. La toxicit6 ionique
4.1.3. Le désEquilibre nutritionnel
4.1.4. La dcgradation de la physique du sol
4.2. Le point sur les recherches ant~rieur'essur le
sujet
4.3. Les critsrcs de sGlection du point de vue du
9
physiologiste
4.3.1. Un cycle prkoce
9
4.3.2. Une Abonne conservation des facult6s germina-
9
tives
4.3.3. Une morphologie adaptée
9
4.3.4. Des nkanismes physiologiques
10
4.4. Les méthodes de travail
12
4.4.1. ConsidGr?tions ?6n6rales
12
&4.4.2. Quelques methodes de criblace
13

c:j,:!“ITI<E 11
: EXPERIMENTATION
14
-.-
1 - JUSTIFICATIONS ET OBJETS
14
- Y.
2 - LE TEST EN SERRE
15
2.1, Protocole cxn%mental
1 5
-
‘.
2.1.1. M?t$riel vc@tal
15
2 .f .2. kbstmt de croissance
15
.
2.1 .3 . Yéthode
1 5
2.2. RGsultnts
21!
2.2.1. Indices et seuils de tolsrnnce
2c:
2.2.2. Effets de la s2linitC sur la croissance et
25
le d6ve lovpemen t
2.3. Discussions des r6sultats
27
2.3.1. Indices et seuils de tolérance
27
a - LE TEST EN CHAI’IP
26
3.1. Protocole experimental
2s
3.1.1. ;!atG,riel vég6tal
28
3.1.2. Substrat de crnissnnce
28
3.1 .3 . Méthode
29
3.1.4. Observations w-6vues
31
3.2. z!sultats
3 2
,‘
3.2.1. Dynamique de la conductivit6 Electrique
du sol
3.2.2. Comnortencnt dc la plante
35
l
/
3.3. Discussion des rgsultnts
36
1: - DISCUSSION GENERALE
37
5 - CONCLUSION
3 7
REFERENCES BIiBLIOGRAPHIQUES
3 5
,?.?!NEXE :
--me-_
PROJET DE RIECHERCHE SUR LA PHYSTOLOr:TIi
42
DU RIZ EN CASP.bIANCE

L3 salinité gagne de glus en ulus de terres au fil dos andes
et constitue actuellement un probléme uréoccwlant quant 2 l’extension
et l’intensification de la riziculture aquatique sén&$aise.
TOUP? (1980) et BEYE (1972) évaluent respectivement les
s-l
étendues des sols salés 3 250.000 ha en Basse-Casawnce et 2 26O.COO ha
dans la vallée et le delta du fleuve Senégal, soit une superficie total
. *. _
de nlus de SOO.OOc! ha.
En Casamance, l’existence sur ces sols d’un pradient de
salinité : du négligeable à la sursalure, suivant la position sur la
tonochronoséquence, renseigne dbjà sur la nossibilité effective d’amS-
liorer cette rizicu:lture qu’on sait com?lexe (parce oye les mancroves
du SGkégal sont spkifiques) et limitée (parce que toujours tradition-
nelle, on ne dispose pas actuellement de matgriel végétal adar?té à ce
type de culture). Cette amélioration rehausserait la production, et
certainement de quoi couvrir les besoins d’imnortation estimés 2
345.000 T/an (TOU?E, 1978) pour 16 % des imnortations totales
\\ (CWBROLIN, 1 9 7 7 ) .
Pour y parvenir, il nous a semble que l’em?lbi de variétés
identifiges pour être adaptées et dotées de bonnes qualités de talé-
rance B la salinitg est la solution la moins onéreuse et la plus
nlastiaue.
Ceci a motivé les deux tests que nous avons entrepris dans le cadre de
ce rapport de stage.Ils ont pour but l’identification parmi plusieurs
.
tiybrides F2’ et F3 de riz et leurs narents sGlectionn& a Rokupr (projet
r ADRAO/Sierra;Léone) pour la riziculture de man,grove,*de ceux qui
nresentent une meilleure tolérance à la salinité dans nos conditions
a‘
SyAcifiques de mangove, Un temoin local leur a été adjoint.
L’expérimentation s’egt déroulée en deux volets :
- Un volet en milieu contrôle (en serre) 02 une partie du
fi matoriel végétal (les parents et le témoin local) a bte soumise à un
i
w.
gradient de salinité (mainte =Constante) : du témoin absblu (sans sel)
A une salinité de12 mmhos/cia 25 OC (07,s g de sel/1 dans des micro-
i,
riziéres (pots en pl#astique de 15 1 sans percolation) .
- Un volet en champ, dans la oarcelle 34 de la nouvelle
stat‘ion de Djibélor oti l’autre partie du matério végétal (les hybrides
F2 et F3 et les parents) a éte soumise a Ifévolution naturelle de
la
sîlini’tCS. .
I_

Les deux volets étaient simultanGs et ont étb conduits de
\\ \\ juillet 2 decembre 1982.

. . 2 . .
Avant de faire l’exposé sur l’expérimentation proprement
dite, nous avons ,jugé utile de présenter dans une nremière partie
essentiellement bibliovranhioue; la riziculture en Casamance. ??our
chaque type 9 les princi?alcs contraintes o,ui entravent les offorts de
dtveloF?ement ont Gté recensées p ~articulièrclwnt pour la riziculturc
sal6e dont il est question ici.
. c
Pour celle-ci 9 nous avons essay6 de dbterminer les conditions et les
voies et moyens envisageables Four l’améliorer en insistant beaucow
_ .
plus sur les caractéristiques mornhologi.o,ues et les mecanismes physio-
logiques qui neuven’t conférer B la plante une tolérance sungrieure 3
la salinitg.

1 -- PLACE DU RIZ DI-I.NS L’AGKICULTURE SBNEGAL:\\IX-
Au SéneEal3 la culture rizicole est watiouge dans doux zones
Vcologiques princiqales :
. b
- La vallée du fleuve SénB$al : sous, irrigation avec Or-îtrise
de l’eau.
_ .
- La Casamance et le SéneEal-Oriental : en condition pluviale
exor:d5e ou aquat iaue sans ou avec une tres faible maîtrise de lIeau.
Les surfaces actuellement rizicultivées ne couvrent en
moyenne que 60.000 ha, soit 3,s % de la suqerficie totale des terres
cultivées (TOURE, 1978) ; contre 43,3 % pour les C&$ales tradition-
nelles (mil et sorgho) et 45 % pour l’arachide.
La production moyenne annuelle de paddy est estim6e entre 100.000 et
120.000 tonnes, soit orFs de 14 % de la production totale de c4réales
(TCIURE, 1978) .
2 - TYPES DE RIZICULTURE EN CXW51NCE
Le paysage casamançais présente une toposeouence d5crois-
sante du plateau vers la nangrove, entrecoupa? et traverséeparfois par
une vallee intgrieure.
Trois typsde riziculture y sont identifies
selon la nature du sio1 et le regime hydrique du milieu.
Cette classification s’inspire de celles de : ABIFARIN et al. 1972 ;
CWBROLIN, 1977
MCOR FXN et VAN B3EWEN , 19 7 7 ; BUDDENHAGEN : 19 78 ,
?
On y distingue :
2.1 - La riziculture pluviale stricte
-_“-----_“--“-_-c--------------
C’est celle pratiquée sur sol exond5 &&alement surplateau.
.G
L’alimentation hydrique de la plante est assurée uniquemont
par la pluie.
. +
L’irrégularitG, la mauvaise ré?srtition et partois l’icsuf-
Eisance de cette yluviométrie (tableau 1) font que la plante est par
endroit et par aoment sujette b un d&ficit hydrique (secheressc) , à des
!:!.aladies (pyriculariose), 3 une forte concurrence des adventices.
C’est ainsi nue pour ce type de riziculture les varistés ?!
i
recommander doivent être :
- précoces (cycle de 100 jours tout au glus)
- tolérantes à la skheresse
- rÉsistantes à lrr nyriculariose et aux *autres rnvsgeurs.

2.2 - La riziculture de nin?e ou nluvicrle assi.stée
-a”---aa~--a-r-aara”a~aaaaa~
w.---a”----...“--“-
C’est une variante de 1~. ?rkBdentc. File peut bénsficier en
1’11~ de 1 ‘assist,anc:e de l a nanye nhréstique WYJ profonde vciis n’>.FTle~~--
rant qu’exceptionnellement à la surface du sol et pour un temns limité.
Elle est en expansion.
Tableau 1 : Evolution de la pluviom6tric en zone méridi-onalc du S&+a?
nour les 10 dernieres annees
(Rapport d’activités 198C, ISBA - C!?A Djibélor)
( ) nomibre de jours de pluies
:
:
:Haute Casa- :
:B3sse Cas~- :‘aoycnne C2sr*:nance - V6- ; Oriental
:rnsnce r)jibé- :mance Séfa
: linsara
1
(
.
lor :
.
.
.
: Tambrcounda)
.
--------c---a---aa--a---.--aaaaaaaaaaaa~aaaa~aaaaaaa~aaaaaaa.~aaaa-aaa~~-a~aa
C
.
.
.
.
.
-l
(‘ioyenne série 50 ans
.
.
.
: 1010 m m
I 920 mr,
L

(1~0yennc série 30 ans
.
; 1368 mm
; 1051 mm
f
963
i 857
e serie 15 ans
: 1233 mm
: 1023
:
839 (59)
i 760 (62)
Toyenn
.
.
.
929 (57)
:
742 (55)
i
700 (52)
: 633 (69)
.
.
t
.
1972 1973
.
1289 (67)
: 1002 (61)
:
870 (54)
; 712 (42)
.
(t
1974
.
.
1277 (70)
: 1166 (73)
:
704 (65)
; 942 (64)
.
.
197s
1427 (84)
: 1409 (75)
i 1040 (59)
: 893 (69)
:
(
(

1976
.
1
1186 (84)
; 1@72 (82)
;
827 (59)
: 666 (69)
.
t
1977
.
307 (63)
:
669 (68)
i
685 (43)
; 602 (47)
.
.
: 1477 (37)
.
: 1072 (82)
i 1059 (72)
; 726 (6C)
I
t
1978 1979
: 1038 (8s)
:
911 (74)
1
608 (58)
: 737 (67)
(.
.
(
1980
: 689 (54)
.
.
;

700 (58)
i
643 (46)
; 515 (49)
I
1381
: 1029 (79)
.
: 1058 (75)

;
842 (58)
1
-
.
4
1982
: 942 (71)
.
;

961 (53)
;.
931 (57)
:
.

-
.
.
.
.
i
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Les m&ws difficult6s que Four la riziculture pluviale
meuvent se poser. Les Vari&és ueuvent avoir un cycle un neu ylus
1onS (100 CI 110 jours) mais doivent être rustiques, tolérantes à la
skhcresse et resistantes a la nyriculariose très frgquente dans ce
biotone.
2.3. - La riziculture aquatigue
------~,-----L--- a--a a-
Contrairement aux deux tyncs wk5dents, dans ce contexte,

12 sol est submergé sur une hauteur nlus ou qoins importante pendant
une ;2artie anprGciable d.u cvcle de dévelopnement du riz.
Trois variantes existent dans ce tyne de riziculture :
A. La riziculturc de bas-fond dans les vallges intgrieurcs.
C’est la situation la plus favorable nour l’obtention de
hauts rendements mais la maîtrise de Ileau fait souvent
défaut.
B. La rizic,ulture des terrasses moyennes à basses du domaine
f luvio-marin du fleuve Yasamance” et de ses affluents.
C. La riziculture de msngrove.
Ce sont ces, deux dernières variantes (B et C) qui nous
int6ressent dans le cadre de ce travail.
Ces rizicultures aquatiques salQes ont souffert de la nersistancc (31
cycle de sécheresse, les surfaces abandonn&s 2 cause de la recrudes-
cence de la salinité allaient croissantes. Elles connaissent actuelle-
ment un regain d’ïntkêt:avec les nouveaux projets de construction de
barrages anti-sel et d’aménagement des zones salées (Guidel, Simbsndi-
bnlante, Kamobeul, Baila, hffignam, Soungrougrou etc...)
3 -- L’ETAT ACTUFL DE LA RIZICPLTURE SALEE ET LES VOIES D’AWLIORRTION
POSSIBLES
3.1 - L’état actuel de la riziculture Sal$e
-----------.--------------------------
Au SGnegal,
les nhénomènes de salinisation ont cause l’abandon
de plusieurs hectares potentiellement rizicultivables dans les zones
alluviales basses cowne le delta du fleuve SGnégal, dans les bolons et
tannes vifs du Sine-Saloua, dans les divers domaines fluvio-marins de
.Q
1 n Casamance.
Cependant, la sslinitc n’est pas uniforme dans tous ces
. *
domaines. IKEHAWI (1979) a décrit le zonage suivant :
A. Les zones salines soumises aux saisons des bassins
inférieurs des cours d’eau.
Pendant la saison des pluies, la remontée des eaux douces
des cours supkieurs peut permettre une culture sous inon-
dation avec des varietes 3 capacité d’élongation ranide.
(JENNINCS et al, 1979).
B. Les zones proches des delta; estuair :. et côte.: 011 la
saliniti: est due 3 l’infiltration des eaux saunfttres.

Le PhEnomGne naturel dl1 dessalement -1uvial neut y permettre
unc culture avec des variétEs 3 cycle court, présentant une certaine
tolirilnce 2 l a salinitG.
Un volet de notre exn6rimentation s’est ?SroulE dqns ce ty-e
citz zone salée.
C. Les zones salines soumises aux crues 3 salinité qdnksle-
. 9
ment forte,
.Le picgeage d’l;n imnortant volant d’eau douce est indis-
_ .
pensable vour un lessivase du sel jusqu’au seuil de
tolcrance Dossible.
Ii. Les zcnes salines interieures ->roches des hauts Dlateaux
oi! l e sel remonte d’une strate géologique.
Elles nkessitsnt des aménagements hydre-agricoles nour
permetttc leur Svolution et leur asturation.
E. Les zones salines aci.des (sols sulfates acides) oh les
sels s’acumulent nar manque d’un bon drainage :
Il y 3 nkessité d’un lessivage du sel nar un important volant
d’eau.
En Casamznce,
on a remarquE la &atique d’une riziculture
salee traditionnelle dans les maneroves dcfrichées anr8s un certain
;.,yrb d*Gvolution. Ces rizières sont slirccnt6es nar les nluies
_-
et ?ar
endroit Y reçoivent du marigot 2 la faveur du remous fie la rDarXC: des eaux
~1~s ou moins saumâtres selon ia pdriode de l’ann6e.
La cr6ation de ces riziEres de manyrove est en g&réral conduite rar les
3iolas (ethnie dominante en Basse-Casamsnce) avec une m5thodolcgie
ruZi:wntaire.
Ce?te mise en valeur traditionnelle consiste :
.k
- soit à faire de petits ntiders endi,g&s ou rizières prot3-
qCcs dans les parties les nlus basses ;
. *
- soit 2 simplement amgliorer le drainage par des canaux Ge
rollature, à oratiqucr une culture sur Sillon dans les parties les
-T*US hautes.
Les paysans sont trbs limites clsns leur initiative wr :
- le manque de moyens matÉriels et Thysiques nkcssaires
parfois Four améliorer leurtechnioue :
- surtout l’agressivité du milieu ?ar endroits, hors de leur
ncrt&.
En fait, conqarée ?ux autres manpoves en Africge de 1’Oucst
(r,Lli~~, ) Sierra-Leone, LibEria etc . . .) I 12 mangrove casan3ncni.se n la
\\
-.-.r ..: P * . . - - -

nhysiquement
et chimiquement très actif.
La nartio de ces sols qui nous intEresse parce que noten-
tiellement rizicuitivable yeut être réqartie on deux classes :
lé classe : le groupe des sols salés et acidifiés sur faci&
sablo-srqileux.
Il comprend l’ensemble des sols de tennes
vifs et tannes herbacés. Il nr6sente un gradient de
sali:nitG très étal8 (fonction de la texture et du degr,>
de maturitc du matgriel alluvial).
.
Ces sols peuvent tous convenir a la riziculture d.‘hiver-
nage en cas de bonne pluviom5trie, avec des variét6s
nréscntant une certaine tol6rance à la salinitc,
2è classe : le groupe des sols hydroaorphes a ?ley salés.
Il est gén6ralement contigü au prk6dent. Les sols oui
le calmposent ont g6nVralenent d$passtS le stade de tannas
hcrbacBs.
Ils sont dessalés au moins en surface, mais n’ont ?as
Sté drainés profondément. Ils sont Farasulfatés-acides.
3.2. - kg_possibilitCs d’ac$lioration de la riziculture Sal<e
---------“---------------“--~.--.~”----*..-----.--“--~-

Plusieurs solutions sont possibles pour améliorer la situa-
tion :
A. Un remodelage de l’environnement pour le rendre moins
agressif et a.insi, amçliorer les conditions de culture de
la plante.
B. Une am?lioration @%rétique de la plante pour la rendre plus
adaptk et plusplastiaue dans les environnements sal?s.
C’est celle oui nous intéresse d,?ns cette étude.
C. Une pratique de techniques culturales spéciales telles les
cultures sur billon.
Ces diffUre:ntes apnrochcs complémentaires font aue 1’ am;Glio-
ration de la riziculture sal6e ne peut s’envisager que dans le cadre
d’une aprwoche multidisciplinaire oh interviendraient : agrop6dologuti ,
hydrwlicien, Fhysîologiste, s6lectionneur
?our ne citer q.ue ceux-l?,.
4. L’J14ELIOMTION V.2RIETALE DU RJZ POUR LX TOLERANCE fi LE, SALINITE
4.1 - Qw&ques considérations g6nérales
---M.s.s.---wL--w-m-w-
-m-----m
Cette amGliontion 2 pour but l’identification, la s6lecticn
cr !a cr6ation de variEt5s adpptees 2 la riziculture salgc. F’l1~

l’cspk~ e t la possibilitG de sGlectionner des variét&s yosssdant
c:xrtîines cspacitus 3 swnorter l e s c o n t r a i n t e s suxo.uelles c.Iles sont
sntimises dans le milieu et notamment :
41.1 - L? forte pression; osmotiaue qui r&Tne dans la rhizosrhère
~)ar 13 concentration de l’exc$s de sels solubles et/ou de sodium CC?~-
gcable % Elle peut creer un deficit hydrioue interne de la rQante tant
*
que les pressions osmotiques cellulaires et tissulaires au niveau
rwin?ire restent infgrieures à celle dTu milieu. Cette forte qression
^ .
osmotique affecte aussi la conductance hydrauliaue des racines qlui
.
est fondamentale pour le maintien de la ttirgesccnce (S%Lk!EVET et al,
1975). Pour illustrer cela, GARDNER e t DANIELSON (1964)svaiert montr2
que la teneur en eau des racines varie de 15,s g/z de ?:.S a 5 s/g dc
il
C
pour respectivement des tensions de succion racinaire dans le sol
? ? ? ??? ?
de 0,05 bars et 10 bars. BC)LYN (1975) lui, 3 observe que l’,Gvolution
iic la production en fonction du niveau de salinitg, lorsque le rar,Tort
ionique reste constant, peut s’ajuster à la fonction math&ntique
b
- c x2
Y = a. x i -e
avec y : rendemont do la plante
“1 = nombre de meq/litre de la solution saline
X2 = conductivite Glectrio,ue (C.E.) de la solution
,-cxz = renr$sente l’influence de la pression osmotique
4.1.2. La tcxicité ioniaue
La reduction de la croissance r&ulterait d’un effet toxinue
snkifin.ue des ions, principalement Na+ et cl’ nar
.I la perturbation ses
i:!~~t73OliS??t2S Cellulai\\res.
4 0 1 e 3. Le d~s&.luilibre nutritionnei
, r.
L’accumulation des sels solubles exceadentnires modifie
1’Equilihre ionique (fans la solution du sel. Ils y naissent des anta-
a.
gonismes ioniq,ucs (SO4--, /Ca++ /K’etc . ..) pouva.nt ainsi induire des
cnrznces fortuites (BERNSTEIN, 1964)
4.1 -4. La dggradstion de la physique du sol
Les ions comme Na+ peuvent provoauer la rentisation des
ar.giles e t reduire 1-l permGabilit$ du sol U l’air e t B l’eau, d’ail
effet d’asphyxie.
G.2 LG noint sur les recherches antcrieuros sur le sujet
---c--------~.---“---_,,__,_,,,___,,_____--------- - -
Des rGsultaits intéressants sont d6ja nvmc8s :
- La detectim n-r diverses techniyes de criblzm, du I'cx!s-

- 1 --
.a
salinité (DE DATTA, 397%* IRRI, 1973 :1 1980).
Parmi les SCnotyps rGnut6s tolérants on peut citer : Bqkkali,
V.
L 26 B,- CAS 209, B G 79, Pclita l/l, Eengalo, Nonabokra, Xhis~?~
- La relative tolrrance B la salin.itG du riz Tendant 12 ~cr~ina.-
tian (YOSHIDA, 1981).
- Lz dgtection de l’existence de stsdos de d4velopncnent ~1~s
sensibles que d’autres chez le riz (MAAS et NTEW?, 1977).
*
Le stade plantul e semble être le plus sensible.
- L’existence de seuils limites dc tolgrsnce chez le riz,ifAAS
‘I
-:t HOFFIJAN (1976)classmt le riz parmi les esyèces moyennement sensible:
avec un seuil de 3$ mmhos/cm
% 25OC (conductivit& Electrique s u r
5
oxtrsit de sol *)en-dessous duquel la plants n’est pas affvct$e, un
seuil-limite sur6rieur de 12 mmbos/cm 2 2S°C >u dessus duquel un2
ulante ne résiste pas très longtemns s’il est nainter,u constant.
I
4.3. Les criteres de salection du noint J.r vue du @ys~~~ogist~
-“---------------------------~------~--~~~~--
.
Pour les nossibilitGs de survie de la nlante nous rechercherons :
4.3.1. Un cycle nrccoce
Cette pr&ocité est fort int6resssnte quand on sait que la
nsriode
_
-
du dessalement naturel des rizières de msnirrove nar la nluvin-
. .,
. .
m;Térie est fonction du volume des nrkipitations et ne dure que l’in-z
tvrvalle d’un temps très court (figure 1).
Un rythme Ce croiss;i?nce rapide en nQpiniHre et une rapide capncit’
de reprise a>rSc; le stress de la transplantation sont nlus favorables.
4.3.2. Une bonne conservation des facultes germinatives
Un des -rincipaux facteurs qui d&w&ient les productions en
Tniliau sale est le nauvris rennlissnge, le taux de strrilitb ClevC et
In taille rBduite des qraines. Il convient donc d’offrir aux rizicui-
teurs, une vari&6 tolGrante et dont les semences récoltGes conservent
ane bonne facult6 Eerminative ou une nlus lcngue viabilit6 cw.w Far
,
exw;ile Hamilton et Italta (originaires du Benglzdosh) (DE DATTA et 21,
lWl>.
4.3.3. Une morphologie adaptee
Eu egard aux hslophytes, i l semblè bien Etabli eue la csract.5ris-
tique la plus 6vldente pour une tolsrance supcrieure B la sslinitG est
1’ adaptation morphologique (UTAISEL, 1972).
Les principaux critGres wur cette Iieilleure sdaptabilitc
c?ntribuant à l’rm&lioration du statut hydrique de la nlantc sont :
- un systèze racinairo nrofond
-*de<
Farr;ll---
'
AO.

une faible densité stomatiqne

. - une augmentation de 1,~ succulente nsr une élonwtion des
cellules pslissadioues
- une couche cuticulaire foiiaire Gpaissc
. . une reductinn de la diffkenc%xtiwr rut &Ü d8velc~~ement 3.;
tissu vxculsire
- en sorlmo,
toutes les carect<ristiques pouvant Ternettre,
.
comme 3~1 cas de sécheresse, d * endurer un dEficit hydriquc
nrolonc?! .
.
‘I
4.3.4. Des wkanismes physiologiques
A. qui Fermettent 2 la nfante de supporter le dWicit hydri-
que dtI 3 la forte pression osmotique dans la rhixos?hGre.
On dis tingu,e :
a. une ca?acitG d’osmor~gülation ‘ou d’ajustement osmotique
(CRftii, 1974).
Ce rwknnisme est déce chez le riz en condition de skheres-
se (CUTLE!? et al, 1980 a, b ; SUEYE et RENARD, (1982). II
correspond à l’adaptation du potentiel osmotique ( Yn)
cellulaire et tissulaire, en reaction nu blocage de l’absor3-
tion de l’eau par les racines.
Ces auteurs mettent l’accent sur deux types d’ajustement
osmotiçue :
- une absorpticn et accumulation actrve de solut!iJs dnns les
cellules (ajustement actif)
- une diminution du volume tissulaire osaotique et donc une
concentration passive des solutZs (ajustement ysssif).
Cet ajustement permet un maintien du potentiel de tur-ensccn-
ce ( ‘VP) donc de la turgescence, cf 1. t Squstion g6nbrnle du
notentiel hydrioue total (\\yGb)
I
Yp = y+-Yk
?
L%tendue de cet ajustement est 1imit.k et serait ind+endant~~
de la duree et de la vitesse d’Établissement du stress.
b. Un systeme racinaire profcnd et dense qui neut descendre
assez bris dans le nrofil ofi la salinité est en gén6ral 319s
faible (tableau 5) et surtout trEs actif c’est-à-dire
posseder une bonne conductance hydraulique (SHALI2XET et al,
1976) .
Cette activitc es t d’autant nlus nécessaire cnr 1~ qlux rl’esu
dans les rncines (J) est contrBlE gar :

.‘
.

.

.
i(
\\
I
c
.-

-lî-
- la diffgrencc de potentiel hydrique total entre le sol
et les racines ( AV) s
- et la résistance (ou inversement la conductance) de l’eau
3 travers les racines (C)
J = LAY
,*
B. Cui permettent à la plante de se premunir contre la
toxicit6 et lc dés6quilibre ionique interne.
*
Ceci est possible grâce au contrale de la distribution et de
la concentration des sels dans le cytoplasme,
Pour cela, des prédispositions existent chez les esG?ccs
hautement tolérantes 3 la salinité et notamment :
a. des structurescellulaire appel6os “glandes à sels”.
Elles ont Four fonction de secréter 1”excés de sel 3 partir
des feuilles et des tiges avant accumulation dans la cellule
(YAISEL, 1972)
b. Les structures Epidermiques appels-es “poils à sels?
Ces poils à sels fonctionnent comme des pompes aspirantes -
refoulantes, Ces processus d’aspiraticn, de gonflement et de
libsration vers l’extérieur sont continuels, contribuant très
efficacement à la reduction des ph&rom&es de toxicité.
4.4 Les méthodes de travail
--------------_--------
4.4.1. Consid5rations gGnerales
L’identification de ces CaractEristiques et critères de
sélection nécessite le dévelopnement d$e techniques et &thodes
-
de travail facilement rGalisables et f i,ables.
:
Pour la tolerance à la salinitc, chaque technique et msthode
doit tenir compte de deux considkntions:
,
- la salinité ne peut pas Gtre isol6c des autres facteurs
adverses du sol : on doit toujours penser en termes de
complexes de facteurs limitants (salirritE, ackdité, toxicité
diverses : aluminiques y ferriques, manganiques) wrmi les-
quels, en certains endroits et à certaines époques, 13
salinité est dominante.
- le but est la detection de mat&-iel végetal apte (adaptabi-
lit6) 3 donner un rendement régulier (stabilité) et Gconomi-
quement intÉressant (productivité).

‘-9
u , j <..*
pour en adapter une, glus proche de la réalité locale et
compatible avec les moyens matériels, financiers et humains
dont nous pouvons facilement disposer.
4.4.2. Quelques mtsthodes de criblage
A. Comparaison de rythme de croissance en conditions salines
et non salines - IIEthode AD”A0
JOHNES (1980) a dGfini par cette msthode une formule
déterminant un “Deyre de Tolerance” (C .T)
D.T. = Rythme de croissance en conditions salines
Rythme de croissance en con&itions nermles.
Cette méthode, qui est rapide et reproductible facilement,
convient bien pour un criblace en masse, d’a.utant plus que les
rythmes de croissance des systèmes racinaire et agrien,
semblent être des paramètres quantitatifs sensibles et pouvant
être aesurBs avec pracision.
Les rcsultats obtenus au laboratoirs (conditions statiques qt
contrôlées) doivent se confirmer en milieu naturel (conditions
dynamiques).
B. Comparaison intervarietale pour un niveau standard de
salinite. Mthode IRI?1
PONNAXPERUXA (1977) a crBé une simulation des cor,ditions
naturelles dans des micro-rizieres at a Etabli pour les deux
environnements, des Uchcllcs d’observation et de notation
pour des stades de développement ~!GtermirGs.
ain 5;.
Les variétés sont w class&s par niveau de seuil-limite
de tolcrance.
C. Des tests de germination rl nression osmotique elevée
On fait germer le riz dans des gradients de salinit?5, soit
dans des solutions aqueuses (SHAFI et al, 1970), soit dans
des bacs de germination (PEARSON et al, 1956)) soit directc-
ment dans des parcelles-pGpinières uniformGmcnt arrosEas
(BARAMT et al, 1971) ou en faisant varier la quantité d’eau
apportee (WAHHAB e t a l , 19S9),
Cos tests permettent d’$tudier les phénomènes d’endurcisse-
ment, les seuils limites de tol5rance.

CHAPITRE TI
1. JUSTIFICATIONC ET OBJETS
L’cxnloitation du comnlcxe des sols de tannc yrr6sents dans
les zones alluviales du fleuve Casamance et de ses afluents, ccnsti-
tuent la seulecrientation envisageable
CI court terne wur l’extension
de la riziculture aq,uatique.
Yais cette orientation n’est pas sans Yxzziz& d e s nroblèmes ligs 2 la
nature de ces sols (excès de sel, toxicité en fer, aluminium, SU~%-
= , etc . . . . déficience en éléments fertilisants, forte acidité etc..).
L’amélioration des contraintes Far l’adjonction d’amende-
ments minéraux ou ?ar la maîtrise du facteur hydrique sunnose la
-
mobilisation de moyens matériels et financier qu’il n’est ?as
toujours aisé de mettre. en oeuvre.
C’est pourquoi la Fossibilit; de l’utilisation maximale
du stock génétique nous a semblf’ très intéressante parce que moins
onéreuse et plus plastique.
Dans ce :ra~~ortp notre travail a consisté h mettre en
Tilace et a suivre deux tests l’un en serre et l’autre en chamn.
Le test en serre avait nour buts :
- d’annrécier le cgmwrtement du riz soumis 3 des niveaux
supposes constants de salinitEs variant de 6 mmhos/cm B 12 mmhos/cm
ii 25Oc
- 4e rechercher les seuils limites (suy%rieurs et
infGrieurs) de tollirance sur cette g.cimme de salinité definie car lr.
conductivite 5lectrioue ( C . E . ) e n mnhos/cm 2 25’C
L
- de caractériser Eventuellement les gznotyyes tolbrants
3 la salinité dans un lot de matdriel vcnetal comr\\ose de quatre
i
variétEs de riz tr:lditionnelles et d’une varizté locale.
Le test en chamn avait pour buts :
- l’f:tudo rie deux génzrations d’hybrides (4F2 et 3F3)
selectionn6es 3 r.okupr (nrojet ADRAO/Sierra-LGone) Tour l a rizi-t
culture rie mangrnve et sur lesquelles nous ne detenons 3as beaucou?
de renseignements
- de comlarer l e s r é s u l t a t s 9btenus e t l e comnortement ~IX
natzriel vVgGtz1 en conditions statio.ues de s;rlinitG (en serre) et
en conditions naturelles \\jvnamiques de srilinitts (en chsmq),Cette

.
. . .
. .
a .
cowaraison est faite uniquement sur les auatre variktEs tradition-
nclles, seules testées :!ans les deux conditions.
- d’a:precier l a dynamioue ?e l a conductivit6 Glectriauc
du sol.
I
Nous nous sommes limites ,î ces leux mstbodes -nrce qu’elles
étaient facilement rlalisables et compatibles avec les conditions
d’infrastructure dont nous disposons : une serre, un conductivimt%re
pas très Yerformant, un nH-m?tre et une narcel.le salce mais bien
évoluGe.
De plus la duSe normale du stage oui est de éi mois ne nous newet-
tait pas d’etudier l-lus de matériel v<cZtal ou bien de wlti?lier
les tests.
2. LE TEST EN SEYRE
2.1. Protocole expérimenta.1
------------...---------
2.1 .1 . Vat6riel vécZta1
quatre variEtes d e r i z traditionne&introduites, ~1~s un
tcmoin loc,al “tolSrantti (nrosyectc dans une zme salBe)
o n t Sté Gtud.iBrs.
Les quatre vari5tés introduites, de cycles longs, ont eté
emnloyzes ceTme géniteurs dans un nrogramme d’hybridation
nour la riziculture dc mangrove 2 la station AD?..40 à Rnkupr
.
en Sierra-LGone - il s’avit de :
Pl = Pa %rr 103 A
F2 = Pa Fcday yeroh 260
p3 = Pa Rice Yill 199
F4 = Pa Bathurst 32 A
Tandis que le témoin local (TL) a GtC. Frospectls t!ans la
vallGe sn.16, d e Simbandi-Balante (Casamance-SGnZgal] r!y
il est rij?utCS de bien se commorter. Il s’apit de :
TL = Tilin?.
2.1 .2. Substrat de croissance
Une terre fine (teneur en élements fins : argile ot
limon > 50 %) de la yarcelle El de l’ancienne station 4c
Djibélor (Tarcellc d o n t l e sol veut i?tre classe wrmi l e s
sols gris ou vertisols) nréalablement homoPkéi.sGe a Ztf
utilisee Clans des nets de culture (seaux en nlnstioue) de
1 S 7 itres .

-16
Les caractGristia.ues nhysico-chimiques du mélange de terre
Utilis$e sont les suivantes :
oranulométrie
k2,,,----,,-,,
,Irgile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,s %
Limon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,7 %
Sable trPs fin . . . . . . . . . . . . . . . 19,s Y,
J
Sable fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6,3 %
Sable grossier . . . . . . . . . . . . . . . .
2,3 %
1
Param2tres Glectrochimiques
--------------“-------- f--
PH (eau . . . . . . . . ..*........... 4,8
conductivité Glectrioue (C.E)
du sel sur pate saturee...... 0,24 mmhos/cm B 25°C
Carbone . . . . ..*...............34.73 %
C/N. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,s
Xatière o r p a n i q u e . . . . . . . . . . . . 6,Ol R
Total P2 05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . C,48%
.
Fer actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,33
Sln a c t i f . . ..o.....m..........
0,005 %
Bases echanpeables
--..--e.---,,;,,---..
Ca+‘+ . . . . . . . . . . . ..e. . . . . . . . . . . 5,7 men/lWI 4
:;y** . . . . . . . . . . . . . . ..*........ 0,43
et
il
Na+ . . . . . . . ..C...............
v,73 :’
:3
K+
. . . . . . . . . . . . ..*....*..... 0,14
':
:t
Somme des bases khanyeables
cv . . . . . . . . . . . 7,(31 $’
:1
Total des bases (T) . ..*...n. ‘1 1 168 !’ ‘;
*
Tnux de saturation (S/T),....60 ‘E
.*
2 .1 .3. FfGthode
Nous avons adoqtc 1 a mGthoc?e II?!?I de PONNA~??ERUHA (1977)
que nous avons modifiae à deux niveaux :
1 - I?u lieu de travailler sur une salinité standard, nous
avons 6talG l a namme d e 0 à 12 mmhos/cr, à 2S°C qour l a
dbtermination d.es seuils limites de lStha’lit(S.
2 - Nous av9ns voulu maintenir les taux de salinite
constants pour la d6termination d’une certaine

-17- .
conjonction entre le niveau de salinite et le
temps d’endurance pour définir un indice de tol&
‘rance : seuil de salinittT, tem3s d’endurance.
Les pots n’&taient nas POUI’VUS de systsme de
drainage.
A. Les traitements
Le materie végEta1 3 6tE soumis à trois concentrations
différentes de sel et à un traitement témoin sans sel.
I
Ces traitements sont :
TO : t&noin absolu, humectation ~VX e”u
d~Smin~raXisSe.
T6 : humectation avec une solution salée
de conduc-
tivitg Electrique 6 mmhos/cm 2 25’C qui corres-
pond à une concentration de sel de 3,84 g/litre.
T9 : humectation avec une solution salee de conducti-
vité électrique 9 mmhos/cm B 25’C qui correspond
il une concentration de sel de 5,75 g/litre.
T12 : Humectation avec une solution salée de conducti-
vité Electrique 9 mmhos/cm à 25’C qui correspond
2 une concentration de sel de 7,68 g/litre.
Pour creer les differentes concentrations de sel, nous
lI
avons utilis8 les eaux de submersion de la parcelle oil nous avons
installé le test en champ. Cette eau de submersion saumâtre
wovient du bras d’e mer au’on anpelle communément fleuve Casamance.
La conductivité Electrique initiale de cette eau était de
29 mmhos/cm à 25’C. Des dilutions en ont étB faites pour crBer les
trois traitements cités ci-dessus.
.
3. L’application des traitements
Pour s’assurer d’une distributioin uniforme du sel dans
le profil, la terre contenue dans chaque pot de culture
a été malaxée avec la o.uantitE requise de solution
saline de façon à obtenir une pâte homog8ne.
Comme un systeme de drainage n’est pas disponible,
nous awons supposts que la concentration de sel, une
fois Etablie au denart, devait rester constante. Pour
couvrir les portes d’eau par évapotranspiration, nous
ajoutons au besoin de l’eau d&inéralisge pour réajus-
ter la submersion B 1 cm.

-1
C. Le dispositif expérimental
Celui adoqtg est le dispositif statistique du split-
plot ,i 3 blocs. Chaoue bloc est divisE en 4 narcelle
recevant chacune 1 traitement (rgyartition alGatoire
Chaque narcelle est subdivist5e en 5 sous-parcelles
recevant les 5 varii-tGs (renartition 316atoïre). L e
dispositif comqte au total 60 parcelles (Tots) ~l&e:
4
taires.
.
Bloc 2
Bloc 3
,
D. Observations prsvues
a. Mesures sur le substrat de croissance
---_--------------L-__________I______
Une analyse aussi complète que possible (bilan
ionique., qranulom6trie, cenductivitb Blectrique
(C.E.), PI-! etc . . .) Sta‘it sr5vue sur le mélange de
terre 2 jours anrès lès humectations et en fin de
test.
L’analyse 2 jours aprks les humectations renseigrq
rait sur les transformations 0ccasionnGes au nivea
de chaque traitement 7)ar la salinisation : les
nouveaux ran?orts de concentration 3es ~15ments
minbraux : Na+, Ca*+, &y++, K+, Cl’ etc...; C.E.,
4
‘Ii etc...
Tandis que l’analyse en fin de test flevrait rensei
*
gner sur l’action de la nlante : absorption +fS-
rentielle d’Glément min6ral en fonction de son
niveau de concentration initiale.
Pour toute la duree du test, tous les 15 jours,
evaluation du PH et de la C.E. directement dans le
so,l (in situ) sur l’horizon 0 - 20 cm,
b. Tiesure sur la qlante
-e------------h-----
Conformoment aux infrastructures dont nous dis70sC)

nos observations ont norté sur les r6actionsde.s
;ilantes pour les diffcrentes concentrations de sel
(nourcentsze de mortalité dans le temr)s, évolution .
des temps d’endurance, les seuils limites (su4rieurs
et inferieurs) de tolzrance nour chaque vari6t6,
Elles ont Tort6 aussi sur les qaramètres de crois-
sance et de d5velonnement et notamment :
- l ’ e f f e t d e s ZiffZrentes doses de salinit6 sur la
croissance.
. Courbe d’expression /le la canacite de talla:e
comntaqe tous les 2 jours).
accroissement en hauteur (mensuration de la
0
taille de la plante tous les 15 jours)
. rythme de développement de 1 ‘anFarei1 foliairr:
(comptape du nombre de feuilles vivantes et
mortes tous les 15 jours).
- L’effet des différentes doses de salinité sur le
dGvelon?ement de la plante nar le contrôle de la
durée des différents stades :
. durée du tallage
. d u r é e d u c y c l e : reniouage - eriiaison
.
0 durEe d u c y c l e : re-ic;uap - f l o r a i s o n
. durée du cycle :
re-iguane-maturit6.
- le denré de sensibilité sur feuille (enroulement,
dessèchement, Schaudaee) . Notation faite sur base
d e 1’Achelle IRAI.
<- l ’ e f f e t d e l a salinitG s u r l e s ?aramGtres d e
production :
. fertilitc du tallage
. nombre’ de yanicules r~c:olt~es/~lant/trsitement
. noids unitaire Taniculaire
. taux de st6rilité yaniculaire
. r)oids de 1000 p-aines
. indice de récolte = -
Poids panicules
Poids wnicule+tiges+feuilles
-- A la fin du test faire le d.osaqe des wincinaux
ions salinisants : Na+. cl’, SOS” ‘Tour leur
niveau de concentration sur feuilles et racines,
-
“-
- -_-

-2o-
E. DGroulement 1~1 test et ?roblBmes rencontres
--
Le 17 AoQt 1382, 3 nlantules $+es de 25 jours ont et.5
re?iquZes par traitement, varicté et répétition, 2 jours
après l’humectation des pots de culture. Les alants ont
tté rGcolt8s entre le ler et le 27 décembre 1982.
Cependant, des difficultGs sont survenues quant au
suivi de certains Taramètres cites plus & aut. En effet,
les paramètres Slectrochimiques r,‘ont pu être suivis
Farce que nous nous sommes rendus Con?te que le conducti-
vim2itre disponible ne Fermet las de mesurer directement
in sit.u la C.E., le PH-nétre n’était Fas toujours disnoni-
ble. Les analyses chimiques nrdvues n’ont Tas -té faites
par manque de ;>roduits chimi.olJes,
2.2. Résultats
--w-“--e-
L e s raisons matsrielles évoquées ci-dessus ont fait que
nous nous scmmes limités aux mesures relatives à la nïante.
2.2.1. Indices et seuils de tolGrance
La tolérance à la Sali@t6 C!V. riz au stade Flantule
(estimge ici Tar l’évolution du pourcentage de morta-
lit6) est, on peut dire variÉtaie, Conform&ent au
résultat de l’analyse stzttistique du taux de mortalit8
15 jours après repiqucgc (tableau 2).
Cependant, les rzsultats cl,es analyses statistiques
au-delà de cette période ne r$vGlent aucune différence
entre les varibtés et que donc la tolksnce- d&eti !YJ!y
?-l .--.
.__._.._ 7c-.--
essentiellement EL~ niveau- - - de
- _. _salinité.
_
Pou-r la faible
_--._-_.. - -
concetit%tion (6 mnh’os/cm), In figure 2 montre um
diffS,rence nette entre les variGt& Four l’évolution du
Dcurcentage Je mortalité dans le te.qp,
Tandis que tour la forte concentration (9 mmhos/cm),
nous trouvons noter sur 1~ figuro 3 que les courbes ont
la m6w allure même si celle du temoin local se -lace
lggèrement en-dessous des autres.
Nous avons notE çue la perte de viabilité est ylus
ravide 3ux fortes concentrstions (figure 3) (Tente .,‘>lUS
raide des courbes de mcrrt?litG). Tandis que nour la
faible concentrstion (figure Z), la rbsistance dure
ylus lcnytemps.

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ITo - saAs sel IT6:
Andyse
C.E.=6mThx/cm ; Tg : C.E.= 9 rr,mhos/cm
.
.
;T,2: C.E.= 6 rzhqs/cF 1
J,!zriancc
.
.
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: au seuil :le i i
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Tboleau i : Evolution dans le ternos du pourcentage moyen (sur 3 rQ6titionrj de
la mortalite en fonction du traitement de salinité et les
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-22-
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paramstres de croissance sous différents niveaux de sali-?itti, et les résultats
de l'analyse statistique (essai en serre).

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-2b-
Sur le tableau 2, bien que l’analyse statistique ne révèle nas de
diffgrence sur l’évolution de la mortalité B partir de 20 jours apr$
repiouage,
on peut relever :
- 20 JAR : les variEtés Fa Yerr (PI) et Pa Foday (P2) commencent
B manifester une perte de résistance dès la fa.ible
concentration (6 amhos/cm). Pour Rice Mill (P3) et I)n
Bathurst (P4) le dbbut de perte de résistance se
mianifeste Cr 9 mmhos/cm tandis que le témoin local
“tiling” maintient toute sa résistance sauf à
12 mmhos/cm ob la résistance est très faible pour
toutes les variétgs.
- 25 JAR : Les variétés Rice Mill et Bathurst résistent encore
à 6 mmhos. Tandis qu’a 9 mmhos, seul le témoin local
tiling n’est MS a f f e c t é a nlus d e 50 %.
A 12 mmhos, c’est le flgtrissement g;énéralisé chez
toutes les vari.étGs.
- 50 JAR : Flétrissement Zi 100 90 chez toutes les variét&s 3
1 2 mnhosfurcr a 6°C
A 6 mmhos, Tilinn présente encore une très bonne
résistance. On peut même croire que la mortalité do
3,‘3 pour ce témoin dans la première répétition émane
d’une erreur de manipulation lors de l’apnlication des
traitements.
2.2.2, Effets, de la salinite sur la croissance et le dévelon7ement
----L---------------______________I_____-------------------
Nous nouvons remarquer sur les tableaux 3 et 4 que les
effets nrincinaux sont la reduction puis l’arrêt de la
croissance nuis la mort de la plante.
.
La canacité de tallage est f0rternen.t réduite 7ar la
concentration de 6 mmhos/cm nour s’annuler complètement
B 12 mmhos/cm (tableau 3). La taille maximale mesurée sQr
la plante se réduit nrooressivcment de 6 mmhos/cm à
12 mmhos/cm chez toutes les variiités. L’analyse statistioue
montre Pour ce naramètre, une diffÉrence variétale sirni-
ficative (voir discussion).
Le taux de stérilité paniculaire augmente avec le niveau
d e salinité, le poids de grsines diminuent, en sorlme tous
les aaramètres de production sont défavorshlement affectEs
(tableau 1) .

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-‘- 17
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2.3. Discussion <des rcsultats
4
2.3.1. Indices et seuils de tolérance
-------_----------------- -w-w-
Les 6volutions de la mortalité 2 faible salinité
(6 nmhos), figure 2, et à salinité plus forte (9 mmhOS),
figure 3, montrent que le r-i.5 r.$agit très-mal au .seJ--a
confirme son classement de elante moyennqent :~.nsibb~ h
Une variabilité génétique nf est détectable qu’au niwau
des bp.sses salinités. Dans nos Conditions expérimentales,
nous avons remarque, une lGthalit6 trSs forte do la
salinité à nartir de 9 mmhos/cm. ?-Gae une conductivité
Vlectrique de 6 mmhos maintenue constante finit par faire
néricliter l a nlante.
NBanmoins, à ce niveau de salinité, nous pouvons classer
les variétss Far degre de résistance décroissante (fi& 2).
Tiling ;>
Rice Mill
et Merr .> Foday ) Rathurst.
Merr et Rice ‘?ill ont le même pourcentage de plants morts
en fin de cycle. Cenendant ils diffarent dans leur
réaction en nrésence du sel. Xerr semble manifester un
phénomène d’ajustement osmotiaue (5 vérifier) qui lui 2
permis de conserver sa nonulation plus longtemps, tandis
que Rice Mill n’a nas manifesti ce ?tiénomBne. Ce dernier
prAsente une rgsistance effective jusaulà 25 jours, qui
s ’ ef f ondrci
brutalemerf ensuite.
L’absence de résistance aux fortes, salinites nécessite une
exnloitation judicieuse des gSnotypes oui présentent une
bonne tolgrance aux faibles salinités.
En d’autres termes, il est nécessaire de dZterminer des
.
indices de résistance oui allient les seuils aux temns
pendant lesquels la r5sistnnce n’est pas entamGe.
La discussion sur les paramètres de croissance et de
dévelovpement e s t nlus d i f f i c i l e . Seul le traitement
t6moi.n a donn6 des rksultats homogènes, que nous ~ouvor,s
analyser.
Pour les autres traitements, le riz a trés mal réagi Zi 13
salinitc constante. La 1Ethalite if été trop forte.
A la ylace d’une réaction evoluant progressivement en
fonction du traitement, on a obtenu dès la nremisre
concentration un ralentissement du tnllace, une r6duction

nuis un arrêt de la croissance et la mort de la Tlante.
Ceci nous donne l’idée qour l a camnanne wochaine ?
- d'$toffer la gamme de salinité! T?our l’emmener 2 16 trai-
tements : @ - 2 - 4 - 6 -' 7 - 8 - 9 - 10 - 11 et 12 mmhos/
cm r’i 25Oc
- de revoir le svst5me de drairmfre
- d’élzrqir le matêriel en y ajoutant des timoins sensi-
bles et rasistants
- lu lieu de reniouer 3 brins d’une T&?e vsrist6 nar mot,
nous ferons une combinaison : t6moin sensible, thmoin
rAsistant et matériel Z! tester dans un même pot.
L’enchevêtrement des systèmes racinaires les mettra dans
les mêmes conditions de notenticl osmotioq.
En cela, toutes les diffGrences de réactions observ5es
seront purement varietales.
3 . LE TEST EN CHAF’?
-
3 . 1 . Frotocole exnérimental
--------------,-,,,,,,
3.1 .l . FatGriel v6g6tal
Se?t hybrides (4 F2 et 3 -3) ont cite suivis en sélection
avec comme témoins 4 de leurs narents g&iteurs évoou5s
dans l’#essai en serre.
A. Hybrides
Generations
, Nuzéros
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-
-
croisements
Nbre nlants
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o.a
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72
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Rr
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51-49-6 x ifarungnksyan
800
B. Parents témoins - c f t e s t nr&c(sdent
3.1.2. Substrat de croissance
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L e test s ’ e s t dZroul& dam la yarcelle no 3 4 dc: Irl nouvelldl
.
1 .

annges lui a valu une certaine évolution, iiêne si elle
n’a nas encore le niveau de w.turitC des sols ‘de tmne
herbacizs. Elle est class<e 3ar-i les sols sulfat5s acides
actuels (manPrnve fivolu&) notentiellement rizicultivabie.
Ces qrinci-ales caractEristi+es m2surees entre C5vrier et
mars 1980 anrès une nluviom?trie de 1088 m sont Port&s
sur le tableau 5.
Nous avons choisi de riettre le riz directemnt en condi-
tions naturelles (sans nodifications mjoures (du Tilieu)
3our :
- a?nrijcier le comnortenent sCnSra1 de la Dlante,
- amrfScier la dynamiaue de la. conductivité Clectrinue
du sol et son influeme sur la rSsistance 3 la salinitc de
la plante,
- coayarer les rGsultets obtenus au test m%cCdcmt et ii
celui-ci Tour en dGdui.re des axes de travail futurs,
L a -arcelle a St2 labourGe, hersce e t endiquee pour
emêcher
!.
l’intrusinn des eaux d’irrigation oui riscuersient
de modi.fier la dynamique naturelle de la conductivit5
Electrique (dessalment mr In nl,uie) .
LTI wrcelle a Gté normalement .fumGe aux doses préconisSes :
. fumure de base : 8.18.27 = 200 kg/ha
. funure a z o t é e (ur&) . 100 k?/‘ha 20 jours arr;3s
reniquaae
et 50 kq/ha 4n jours aw?s re,nicïuape.

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: 3.00 i
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2.00 i-O.52 : 0.54 ; 2.16 i 1.16 )
( Carbone t o t a l (S)
: 1.60 i 1.80 : 2.00 i 5.79 : 2.80 : 3.00 >
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( Limon (8)
: 0.50 i 1.57 : 0.27 f 1.10 : 0.80 i 1.13 i
I 0.66 I 1.68 i
i
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)
( Sablz tr6s f i n (a)
1.63
2.13
1.77
0.62 )
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Crible f i n (%)
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i48.11 I36.21 ii7.43 i42.33 J52.04 i30.15 j
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:48.24 :46.70 :47.66 :SO.lO :43.18 :55,71 j
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11
I2G.4
il3.20 i24.0
il2.80 f16.00 : 8.80 j
i48.39 i35.39 h7.16 h.45 I37.48 123.9:; )
.
: 1.04 i 0.56 ; 0.40 f 0.32 f 0.48 i 0.2:: ;

.
: 3.92 ; - ; - ; - ; 2.64 ; . )
i26.53 i12.61 il3.05 ;12.18 il6.96 ;lo.x 'i1

h3.85 bl.28 112.87 117.95 ; 9.23 ; 6.15 )
.
: 0.21 f 0.9'3 ; 0.41 i 0.11 f 0.68 ; 0.25 1
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Tableau 5 : principales caractéristiques physico-chimiques de 17
p a r c e l l e no 34 de la nouvelle strition de DjibGlor.
Ces anslyses qnt été faites en f6vrier - Enrs 1980
après une pluviométric de 1088 mm.

-3l-
Pour des raisons dc viabilité des semences reçues et
d’attnques de termites en pépinière, nous avons repiqué Pour ch~,ze
hybride et parents le nombre de lignes suivant :
F2
14 lignes/50 r&vues
?? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
! 74 . . ..I.......
2 lignes/50 pr6vues
! 75............ 12 lignes/1 5 prévues
! 87 . . . . . . . . . . . .
3 lignes/1 2 pr6vues
F3
! 74-l..........
5 lignes/40 nrevues
! 74-2..........
4 lignes/20 prGvues
! 87-l..........
5 lignes/20 prévues
Pour chaque parent 11 lignes/11 prGvues.
Repiquage le 17.08.1982 sur des lignes de 8 m, 1 brin nar paquet,
espacement sur et (entre les lignes : 25 cm, REcolte du 6 riu 16.12.1952.
3.1.4. Observations prévues
A. Sur le substrat de crcissance
Dynamique de la conductivite Electrique
B. Sur la plante
Le schéma de sélectiw adopté était le bulk.
Ce choix se justifie par les raisons suivantes :
- 1:a nouvenut6 du matériel v$pstal (encore en disjonc-
tion
- le manque de renseignement sur ce materiel.
D’un commun accord avec les sslectionneurs du service, nous
nous sommes intBressés :
. à la riSaction du matériel au rcniquape
. zuXdcgr@de tolerance nu sel manifcsté$s 20 jours aT;rCs
reniq.usge
. au vx? de la plante (érige, retombant ou flctt-nt)
. 2 1’Gvolution d e 1’6piaison ( d a t e epiaison l e r plant:
5%, 50 8 et 95 1 des plants, dernier plant)
. au cycle reniauage-maturitc
. taille de la plante !I la maturit6
. tolérance aux maladies (nyricularif-se).

-32-
3.2. Résultats
-m------e
3.2.1. Dynamique de la ccnductivitZ Zlcctrique du sol
Le comnortement de la plante reflete les conditisns d?ns
lesquelles elle vit. Pi)ur la ri:sistance 3 l a salinits, une
conclusiwr ne ncut être tirce que par rapport aux condi-
tions expSrimentales présentes.
Cependant, les mêmes difficultes é\\vaquses dans le test
prBcGdent ne nous ont permis de bien suivre cette dynamique.
Sur le tableau 6, sont reportées les analyses faites au
repiquage, 20 jours anrZ?s et 60 jours après.
Ncus y avons noté : une salinité très forte au renioaaze
malgré une certaine héterog$néité ( ! 30 mmhos/cm ‘lu niint
1 et < 15 mmhos/cm au point 3) ;
.
.
i-
.
C .E . (mmhos/cni)
,PH (WV)
.
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(
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.
.
(Au repiquage: le 17.8.82 : Point 1
:
34.57
I
3.16
i5.5 I5.s j
.
.
*
(Cumul nluvicmctrie 2 cet+
.
.
.
.
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: 353,7 mm
: Point 2 i
19.30
;
G.95
.
13.6 $8 11
Ic~~te
: Point 3 I
13.80
;
1.16
23.0 h.2 )
c
:
.
*
.
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(20 jours après le repi- I Point 1
I
3.16
i 0.46
?
;6.3.;6.0 )
iqwpe !.c G5.09.1982
:
:
:
.
.
.

1
Cumul ?luviomctric àcette: Point 2
i
3.34
;
0.41
((d%te : 62(:,8 mm
.
.
i6.5 $0 3
.
.
.
.
.
.
.
.
>
('
’ Point 3 I
3.16
;
0.32
16.6 I6.0 )
(
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
j
c
.
.
.
.
. -7
(60 jours aprEs l e repi- I Point 1
I
0.41
I
0.29
16.6 i5.0 )
(quace le 15.10.1982
:
.
.
.
.
.
.
.
i
C
(Cumul pluviomftrie 3 cette: Point 2
i
0.32
i
0.27
i6.6 :r
i
..L‘c ~
pte : 881,3 mm
.
.
.
.
.
)
.
c
1 Point 3 i
0,42
:
0.33
i
.
.
.
i6.7 .:4.9 j
.
.
Tzblesu 6 : Evolution des paramètres élcctrochimiques mesures dans 1~
parcelle no 34 de la nouvelle station de Djibelor.
Les pr61èvements d’khantillon (eau et sol) sont fsits
sur la diagonale Sud-Ouest --- Nord-Est;, le roint 1
plus en aval, lc point 2 au milieu et le point 3 nlus en
amont. Ils corresnondent aurcpiqulF:e, aux stades 20 et
&n ;nr,rr ,,,,k.- -....:-..---

.
.
-Y-
~---
-- _-
.
Hybrides 12
.
.
.
.
c82rvnts
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Hybrides F3 i
--.--...-------- -----------_---------
(
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" *. - .^ - -I - - - . . . . - - _. - - - .- -
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72
74 : 75
: 67
; 74-1 : 74-2 ; 87-l ; MERR ;Ff-~Qly -3 :JIy,&ly
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IColoration de base
,
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[Tolzrance 3 la salinité 20 JAR i 0 I 0 I 0 I 0 i 0 i 0 i 0 i 1 i 1 i 1 i 1
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:Pyriculariose foliaire 20 JAR i 0 i 0 i 0 f C! f 0 i 0 ' 0 ' 0 '
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:n--A
(7-l
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0 i 0
:~.ULL de la plante
:DC'I:D;
D;')
;D
;D;
J-J;D
;D
;Dz
2
:Pourcentage do riants survi-
i 61.6 i35.9
.
c
f 34.6 : 51.1 : 71.8 i 67.9 : 65.6 i 53.7 : 50.3 ; 5Ç.5 i 52.:
.
.
.
.
.
.
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i vents (recoltgs)
.
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: Minimum
: 10 ; 18 ; 16 ; 10 ; 14
116
;
11
; 7
: 9
;
5
;
V
'
Carncit6 de
:. Moyenne
i 13
i 25
f 13
; 15
; 17 ; 18 ;
l,'I f 18 i
14 i 10 :
17
tTmn,qe
I Maximum
: 18
; 31
; 30
; 23
; 22
: 23
; 21
; 32
; 33
;
12
: 1 &;.
.
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Taille de la
: Minimum
: 70
:117
:
83
:
92
: 98
: 90
:
83
:128
:117
:lOO
T10.5
p1,2nte (cm)
f . 14oyenne
Ill5 .
il30 .
; . 114
; 107
fi20
il15
; 110
; 140
.
il23
jl2@
;12;-
.
.
.
.
a
: Maximum
:lL?O
:142
r i37
: !!9
.lAl
. ï-n
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. I -r I
:?Ji
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1 au
ti56
:i53
: I su
:i 22
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Tableau 7 : Synthèse des moyennes des résultats obtenus sur les naramétres de croissance
de la plante, (essai en champ)
(1) coloration de base : 1 = incolore
(2) port de la plante : D = dresss

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5.:. Diszus5ion des rGsulL1Ls
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T. T
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b . les fnctcurs Tui Permettent i!c sunT’?rter u n :lGfici.t
hy,!ri-ue interne ;!c 12 ?lantlq:
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l e mninticn C!G mCtab?lismc enzywtiiue.
c . l e s filct:eurs nui Fermettent d’cnciurer u n d é f i c i t ,hy!ri.+
que du si::1 :
. 1’3ctivitG du systeme rîcinaire
.
12 cc:n?.uctivitr hydraulique des recines
. u n e fzible surfsce transyirinte (folizire)
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les facteurs qui
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s5cheressc 3~s ilsbut e t fir; d e cycle :
. une vigueur v’CJ+tativc de b r i s e (VI dCqart) ncln lise ‘i
u n e fqrte 3ntitude dc t.?llnc-e
. une c.3nzcitZ de nerFin3ti9n 3

?rossion -smqtic:ue
clevée wur fnvqriser l e s scr?is :‘i s e c .
L’étude de czs ml5csnismes revêt une iw.7rtancc certes,
n.Tis nkessite u n C:.:*direment trYs c,Tûteux :
~ - une chambre 3 :lressi!?n
- un cnreristrcur ? 2 voies
-- un rsychrc>mCtre 3 tlîern~cou~lc
- un osmom?trc
.
Lc cc,lat de ces .2~~!~areils 7eut ê t r e Zvalué -.Tnur
chncun entre SOC 000 F et 1 000 000 i: cc -:ui imylipue dn or!r;
de vri:-rité.
Chaque ,;:kl:.~ ty:w :V?it ê t r e s.7uni.s à c;:s tests au minç 2 ?
3 f?iS.