ESTIMATION DE LA VALEUR AJOUTÉE DE LA PÊCHE...
ESTIMATION DE LA VALEUR AJOUTÉE
DE LA PÊCHE ARTISANALE SÉNÉGALAISE
EN 1983
PAR
THIERNO
DIAKHATE
RAPPORT INTERNE
N" 70

E S T I M A T I O N D E L A V A L E U R
A J O U T E E D E L A P E C H E A R T I S A N A L E
S É N É G A L A I S E 1983
Thierno DIAKHATE
Cette étude porte sur une évaluation de la valt~~;ï:
ajoutée dégagée par le sous-secteur de la pêche artisanale
sénégalaise.
Les méthodes de détermination de la valeur des débar-
quements, des consommations
intermédiaires sont décrites.
Par la même occasion, le calcul des amortissements et
des subventions est fait afin que nous puissions avoir la
contribution réelle de la pêche artisanale sénégalaise par
le biais de la valeur ajoutée nette au prix du marché.
L'analyse de cette valeur ajoutée est aussi réalisée.
Les tableaux sont d'une importance particulière dans notre
étude et dès lors sont loin d'être un complément.
R E M E R C I E M E N T S
Nous remercions Monsieur le Directeur de 1'ISRA et
Mademoiselle Jaqueline LOPEZ d'avoir bien voulu nous ac-
cepter comme stagiaire dans le Centre de Recherches Oc&-
nographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).
Nous remercions aussi Messieurs L L
C%%YO!.~D et Kr)FE de la
section socio-économie de nous avoir suggéré ce
sujet si
intéressant et d'avoir accepté de nous
encadrer. Nous SB-
luons leur disponibilité et Içtar soutien moral et wteriel.
Nous n'oublierons pas de remercier Zes techniciens,
Madame BA, tous les cadres du CRODT de même
que
?101:siiitir
NDIAYE du Centre d'Assistance mutuelle de la pêche arti-
sanale (CAMP) pour leur franche collaboration,

S 0 M M A 1 R E
INTRODUCTION
1. DEFZNITIUN DE LA VALEUR AJOUTEE
A- Valeur ajoutée brute
B- Valeur ajoutée nette au coût des facteurs
c- Valeur ajoutée nette au prix du marché.
1.1. METHODE DE CALCUL DE LA V4LEUR DE LA PRODUCTION
A- Les débarquements
B- Les prix au débarquement.
III. LES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
A- Le carburant
B - Entretien et réparation
c- Appât, qlace et nourriture.
IV. CALCUL DE LA VALEUR AJOUTEE
A- La valeur ajoutée brute
B- L#a valeur ajoutée nette au coût des facteurs
c- La valeur ajoutée nette au prix du marché.
V. ANALPSE DE LA VALEUR AJOUTEE
A- Portée
B- Loimites
CONCLUSION.
I N T R O D U C T I O N
Le CRODT (Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye) est
un centre de I’ISRA (Institut Sénégalais de Recherches Agricoles). C:‘est un
E.PJ.C. (Etablissement Public à caractère Industriel et Commerrial). Le
service a vu le jour en 1961 dans le cadre de I’ORSTOM (Office de Recherches
Scientifiques et Techniques d’outre-Mer). C’est en 1974 qu’il est rattaché à
I’TSRA et s’occupe particulièrement de la recherche scientifique sur les pro-
ductions hal.ieutiques et de l’océanographie. Y travaillent l’ensemble des
chercheurs du département océanographie et quelques chercheurs du depart ement
Syst&nes et Transferts de production, ainsi que ceux du centre de calcul de
1“ T SRA (département appui) . Il gere 5 programmes dont 4 portent sur t’6tude
des pêcheries spécifiques exploitant des stocks bien précis (pêche pélagique
cbalut”ère, pêche pélagique côtiP,re, pêche chalutière et psche artisanale>
er: sur 1 ‘environnement marin (programme environnement). Ces programmes sont
int irnement 1 iés au programme socio-économie des pêches (SOC~S la responsahi 1 i-
ttz du bureau d’analyse macro-économique de 1 ‘ISRA) et font appel aux resswr-
ces informati.ques du bureau calcul de 1”PSRA implanté au CQODT.
La pêche artisanale sénégalaise est un secteur extrêmement actif qui,grâ-
ce à ses 4457 pirogues opérationnelles (en septembre 1983 source CROI)T) ri‘a-
lise les 2/3 de la production nationale de poissons, soit 160 000 tonnes par
an. C’est le Zème secteur d’activité du Sénégal et crée un nombre important

d’emplois directs (27 000 pêcheurs) et indirects (123 000 emplois à terre;)
soit 15 % des emplois du pays. Sa mission était de fournir du poisson à bon
prix et en quantité abondante contrairement à la pêche industrielle dont ?.a
cible était et demeure jusqu’à présent le marché extérieur. Néanmoins ce
secteur concourt aussi à l’emploi industriel grâce à sa participation à l”ap-
provisionnement des usines(SAPAL, SENEPESCA, SARDINAFRIC , SOPOA, SIRGEL. . . )
mais atissi alimente des secteurs étrangers à la pêche : construction d’hnbi-
tats saisonniers des campagnards. La pêche artisanale n’a rien de tradition-
nel - fortement voir*totalement monétarisée, elle participe au moins pXl~
40 Z en volume de sa production aux exportations du pays vers l’extérieur.
Cette activité a connu une certaine évolution depuis 1972 et une veritable
adaptat, ion aux variations du mil iw. Si dans certains cas les t.ransforma-
tions observées sur les pêcheries
apparaissent tout à fait logiques et bien
l.i&!i:s ?i une adaptation au milieu, il est fréquent qu’elles soient expliquces
par des observations biologiques et écologiques. La pêche artisanale sénéga-
laise ca:;t regie par un système socio-économique complexe d’où toute l’impor-
tance :?e l’étude des facteurs socio-économiques pouvant influer sur le déve-
loppement du secteur et permettre une valorisation de la production halieu-
tique. L’importance de la pêche artisana.le est liée à la diversité des points
de débarquement et des engins de pêche surtout depuis le début de la motori-
sat ion. Les débarquements sont effectués en 82 points du littoral sénégalais
cont.rairement à la pêche industrielle dont le seul point de débarquement c?st
le port de Dakar. L’alternance des 2 saisons hydrologiques (chaude et froide)
et l’abondance d’espèces migratrices dont la présence est liée à ces deux
saisons, entraînent une grande variété dans la répartition des points de dé-
barquement et de leur importance. Parmi. les points de débarquements, nous re-
tenons Saint-Louis, Kayar, M’bour, Joal, Yoff, Hann, Soumbédioune, l)jifèrc
qui sont de loin parmi les plus importants. La motorisation des pirogues oc-
casionne une conc.entration des unitss de pêche dans l.es l.ieux les plus impor-
tants orZ 1 ‘avitaillement est plus aisé. L’augmentation de la production ac-
centue encore la Gcessité de se trouver dans les centres importants offrant
une meilleure garantie d’écoulement des captures.
Laflortille artisanale est constituée de pirogues construites selon des
techniques traditionnelles au SénGgal : tronc d’arbre évidé muni de bordés
en planche PL de deux i5perons qui assurent une stabilité en mer. El les sont
le plus souvent équipées d’un moteur hors-bord et mesurent 3 à 20 m de long-
Cependant terrains pêcheurs uti-lisent toujours des rames ou la voile pour se
déplacer. Les autoritEs, en favorisant la production, ont mis l’accent suc
la nécessité de la motorisation et l’introduction de nouveaux engins de pê-
che. Cette motorisation qui a vu le jour en 1963 a connu un grand essor à
partir de 1965 avec la vente hors-taxe et à crédit des moteurs. Ainsi en
1971, 49 % des pirogues étaient équipées d’un moteur et en 1983, 90 % le
sont. Avec la création des coopératives d’avitaillement, nous assistons à
l’introduction de nouveaux engins de pêche c.omme les sennes tournantes, Les
engins de pêche sont d’une grande variété et leur utilisation dépend de l’es-
pèce recherchée, de la saison de pêche et du type d’embarcation. Les engins
de pêche sont les sennes t.ournantes, les sennes de plage, la ligne à mai.n,
les filets dormants, les filets maillants encerclants. Les différents types
piroques sont les pirogues glacières (iiquipécs de (bale ,‘1 !:lace), 1 tls pirc?,ques
à rnmt ou ci voile et les pi ropu~s motorisées.
1,~: senncs tournantes (ST) : ~11 rs ont une longueur de 20;) li ‘P)C &tres
avec line t:hllte de 3? m è t r e s . Les piroz1le.s qui ‘les uti!iserit ont uw lanweur
CII-‘ 13 d 18 ::iZtres avec une Cana(:it6 de 5 :’ 19 tonnes. Ll les sont Gquintcs
d’un moteur de 25 CV ou de 40 CV avec 1ln équi?aze moyen (1~1 25 persor!nes.
Ces engins ont beaucoup contrilwé à l’augmentation de la production.

4
Les sennes de plage (SP) : avec un filet de 400 mètrer à 1 km de long,
elles font Fénéralement une seule embarcation. La longueur des piroczues va-
rie de 12 à 14 mètres et l’équipage moyen est de 30 personnes.
Les pirogues motorisées (PM) : elles pêchent le plus souvent à la ligne
ou au filet dormant. L’équipage moyen est de 4 personnes et leur capacité
est de 200 à 400 kg. Elles mesurent 6 à 12 mètres de long.
Les pirogues voiles (PV) : de petite taille 3 à 4m de long, elles opèrent
2 la ligne et/ou au filet dormant comme les pirogues motorisées. Leur équi-
page moyen est de 2 pêcheurs et leur capacité de 150 à 200 kg,
Les pirogues glacières (PG) : avec une capacité de 1 21 2 tonnes elles me-
surent 13 à 15 m de long. Leur équipage moyen est de 6 personnes et elles sont
équipées d’une cale à glace. Ces pirogues ont beaucoup contribué à la conser-
vation du poisson et font des sorties de 2 à 3 jours contrairement aux autres
pirogues e
Les filets maillants encerclants (FME) : avec un filet. de 300 à 400 mètres
de long, ils ont une chûte de 20 mètres. La longueur de la pirogue est SO:I-
\\.ent de 13 m et la capacité 5 tonnes.
Leur équipage moyen est de 7 à 8 personnes.
La pêche artisanale sénégalaise a gté pendant longtemps un domaine reser-
vé aux vétérinaires et aux biologistes qui l’ont étudiée 5 partir du poisson
et de sa capture (WEBER, 82) .Pour ces derniers 1’ imuortance de CC’ sectelStr d;in~ 1 ‘t>c.()Ili)-T
mie nationa1.e ne pouvait être appréhend.ée qu’à travers les quantités débar-
quaes. Ainsi la production est saisie par les biologistes en continu dans les
centres de débarquement. Sont relevées les prises par espizces, par sort.ie,
par type d’ engin. Sont aussi notés les ports d’embarcation, les prix de L’es-
sence de l’appât, de la nourriture de l’équipage, le nombIle de pêcheurs de
même que les lieux de départ et d’arrivée. La valeur de la production est mal-
heureusement moins bien conpue et le problème de prix était sans importance
pour 1 es biologistes. Pour ces derniers la connaissance des quantites débar-
quées et la taille des individus pêchés est plus importante que les prix.
Mais on a senti la nécessité de connaitre les engins de p&zhe (coût S durée
de vie ,..) qui ont une importance particulière pour les é?:onomistes. Ceux-ci
vont essayer de traduire en coût, bénéfice, optimum... le3 hypothèses biolo-
:Si stes . Dès lors pour mesurer l’impact réel de la pêche a.rtisanale sénéga-
laise sur le revenu national, les économistes vont utiliser le critere de la
valeur ajoutée. .
1 *
D E F I N I T I O N D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
La valeur ajoutée issue de la comptabilité nationale et de la f::iscalitE
indirecte est tout 2 fait nouvelle dan:s la comptabilité des entreprises+
L’introduction de ce concept Vise non seulement à amélio-
rer laa qualité des renseignements fournis par la comptabil.ité nationale mais
aussi et surtout à améliorer l’analyse de la gestion des entreprises et des
secteurs de l’économie. C’est un indic,ateur optimal d’appréciation de la
création de valeur. Nous distinguons l,a valeur ajoutée brute (VAB), la valeur
ajout& nette au coût des facteurs (VAN) et la valeur ajoutée nette au prix
du marché (VAN) .
A- La valeur ajoutée brute
La valeur ajoutée brute (VAB) est calculee en déduisant les consomma-
tions intermédiaires (CI) du chiffre d’affaire
(CA)

VAR = CA - CI
FS- La valeur ajoutée nette au coût des facteurs.
La valeur ajoutée nette au coût des facteurs (VAN) est obtenue en dé-
duisant les amortissements (AM) de la valeur ajoutée brute (VAR)
V A N = VAR - AM
c- La valeur ajoutée nette au prix du marché.
La valeur ajoutée nette au prix du marché (VAN*) est calculée en dédui-
sant les subventions de la valeur ajoutée nette au coût des facteurs (VAN).
Il est bon de rappeler que la pêche artisanale n’est pas soumise à l’imposi-
tion et c’est pourquoi nous n’avons pas tenu compte des impôts indirects
dans la définition de la valeur ajoutée nette au prix du marché.
VAN* = VAN - Subventions.
La valeur ajoutée nette représente la somme des rémunérations du capital
et du travail. Elle indique la valeur créée par un investissement en tenant
compte. des coûts de production et de la dépréciation du capital investi du
fait de l’usure et de la hausse des prix.
I I .
M E T H O D E D E
C A L C U L
1) u
C H I F F R E D ’ A F F A I R E
(C A:I
Le chiffre d’affaire c’est la valeur des débarquemenss donc de la pro-
duc t ion. Il est obtenu en multipliant les prises totales par les prix moyens
au déharquement. Mais la grande question est de savoir comment les débarque-
ments et les prix au débarquement sont déterminés.
A - Les débarquements
Afin de connaître les débarquements, les techniciens ont recours à un
plan d’échantillonnage en 2 temps :
- recensement exhausif du parc piroguier sénégalais (enquête cadre)
afin de faire des extrapolations dans les meilleures conditions.
- échantillonnage régulier des débarquements des centres les plus impor-
tants (enquête routine).
l- Enquête Cadre
i-e but de l’enquête cadre est de connaître l’ensemble de la pêcherie
artisanale sénégalaise et cela ne peut se faire que par une évaluation de
1’ importance relative de chacun des points de débarquement e Ponctuel.1 ement
,:ela est fait en dénombrant le parc piroguier dans chaque centre de pê.cbe.
La physionomie des centres de débarquements change en fonction de la saison.
S’adaptant à l’abondance du poisson d’une saison à une autre, les pêcheurs
migrent le long de la côte ou se livrent à une autre activité comme l’agri.-
CU1 ture. Ainsi le recensement est fait 2 fois par an. L’enquête essaie de
fournir avec la plus grande précision possible la répartition et 1:s stru(stu-
re du parc piroguier et elle doit se faire dans un délai court afin d’éviter

un double comptage des pirogues qui migreraient d’un centre à un autre du--
rant le temps d’enquête. L’enquête doit aussi fournir le type de pêche pra-
tiqué, l’origine des pirogues et permettre une bonne estimation des prises
pour les centres non enquêtés.
Le tableau 1 donne la structure du parc piroguier sénégalais en septembre
1983.
2 - Enquête Routine
Le recensement du parc piroguier permet de connaître les centres qui
regroupent la presque totalité du parc piroguier sénégalais. Des enquêtes
de routine son:: menées dans ces centres.Pour les centres les plus importants
les échantillonnnages sont journaliers et pour les autres hebdomadaires.
Le but de l’échantillonnage est de connaître avec précision l’effort de
pêche, le lieu de pêche, les prises par espèces en poids ou nombre, les pri-
ses par unité d’effort ou rendement (au sens des biologistes).
L’effort de pêche est une mesure de l’ensemble des moyens mis en oeuvre
pour capturer une espèce donnée dans un intervalle de temps donné. Sa déter-
mination est assez simple : connaissant le nombre de pirogues basées sur la
plage, l’enquêteur étant sur place va c.ompter le nombre de pirogues restant
sur la plage. Et il en déduit par soustraction le nombre de pirogues parties
en pêche pour la journée en prenant soin de distinguer les types de pêche.
Il a ainsi déterminé l’effort de pêche pour la journée. Au retour des piro-
gues, il ne peut pas enquêter sur leur ensemble. Il faut faire un échantil-
lonnage des pirogues et enquêter tout en prenant soin que cet échantillonna-
ge soit représentatif de l’ensemble des pirogues.Ensuite il va déterminer
les prises : là,l’enquête portera sur les lieux de pêche, leur profondeur.
L’enquêteur va déterminer les différentes espèces pêchées et les compter ou
bien compter le nombre de paniers ou caisses quand les quantités sont abon-
dantes. Connaissant la capacité des paniers, on la multiplie par le nombre
de paniers débarqués par pirogue. Une fois ce travail effectué sur la plage,
les fiches d’enquête seront traitées par d’autres agents pour déterminer
l’effort et les prises par quinzaine ou par mois. Ainsi nous pourrons cal-
culer le rendement c’est-à-dire la prise par unité d’effort : Prises
efforts
B - Les prix au débarquement
A ce niveau, nous nous intéressons aux prix pêcheurs c’est-à-dire aux
prix au débarquement. Un code est affecté à chacune des espèces les plus
importantes tandis que le reste est regroupé dans un code divers. Pour la
connaissance des prix au débarquement, on procède à une enquête prix réa-
lisé lors du marchandage entre le pêcheur et le mareyeur. Les poissons ne
sont jamais vendus en kilogramme sauf pour les espèces nobles (soles, lan-
goustes, crevettes) destinées à une clientèle à hauts revenus ou aux usines.
Ils sont cédés par lots (caisse ou pani.er) homogènes ou hétérogènes dans le.
cas d’espèces à faible ou moyenne valeur commerciale. Pour ce qui est de
la vente par caisse ou panier, l’enquêteur estime la prise après avoir connu
le prix. Cependant les prix sont susceptibles de connaître une forte varia-
tion au cours d’une même journée en fonction des quantités débarquées, des
espèces, des engins de pêche utilisés pour la capture et de la capacité
d’ absorption des mareyeurs. Ces difficultés ont eu pour conséquence le
recueil d’un certain nombre d’espèces les plus représentatives de l’ensemble
de la pêche artisanale sénégalai se e L’enquêteur va ainsi prendre trois prix :
début > milieu et fin des débarquements
pour limiter L’effet de fluc:tuation

365
clans le calcul du prix moyen. La liste des espèces représentatives, déterminée
au début de l'enquête, dépend de la structure des débarquements des diffé-
rentes saisons : chaude et froide. En utilisant la table poids-longueur éta-
blie par les biologistes, l'enquêteur détermine le prix au kilogramme des
espZ?ces relevées. Une fois ce travail effectué c'est-à-dire les prix au
débarquement et les quantités débarquées déterminés, le calcul du chiffre
d'affaire se fait sans aucun problème :
C A = ‘t2 Qi Pi ; i = mois
1=1
Les calculs du chiffre d'affaire pour les différentes régions du littoral
sénégalais sont effectués dans les tableaux 2 à 6.
III .
L E S
C O N S O M M A T I O N S
I N T E R M E D I A I R E S ( C I )
Les consommations intermédiaires représentent les achats de biens et
services concourrant à la production c'est-à-dire toutes les charges occa-
sionnees par les captures. Nous avons une variété de consommations inter-
nédiai.res : le carburant, l'entretien et la réparation, l'appât, la nour-
riture de l'équipage et la glace. Cette dernière est spécifique aux seules
pirogues glacières.
A- Le Carburant
Les consommations de carburant dépendent du type de moteur utilisé.
Pour les 8 cv la consommation horaire est de 18 litres et pour les 25 cv
de 10 litres. En fonction des unités de pêche, les consommations quoti-
diennes varient. C'est ainsi que pour les sennes tournantes, elles s'ont
proches de 100 litres et pour les pirogues lignes motorisées elles avoi-
sinent 25 litres. Le carburant est actuellement acheté à 118 F CFA le litre,
il bénéficie d'une détaxe et d'une subvention de 1'Etat. En 1983 la sub-
vention était de 204 F CFA le litre, le prix à la pompe étant 322 F CFA.
La consommation de carburant représente de loin la part la plus importante
des consommations intermédiaires d'où tout l'intérêt de sa rationalisation.
B- Entretien et réparation.
L'entretien des moteurs est sommaire,
limité au changement de bougies
tous les 10 à 15 jours avec ürne vidange episodique,en théorie mensuel. Bcau-
coup de moteurs ne sont vidangés que tous les 3 mois. L'entretien des piro-
gues est facile, ou refait par année les peintures et l'étanchéité.
Pour ce qui est de la réparation des moteurs, elle constitue un poste
de dépense important du fait que les moteurs ne sont pas conçus pour l'usage
intensif qui en est fait. La durée de vie rentable des moteurs est souvent
inférieure à leur durée de vie normale (fixée).
Au delà de ce délai rentable,
ils occasionnent pour leur réparation des sommes qui sont telles qu'il vau-
drait mieux acheter un nouveau moteur.
Quand aux pirogues, leur réparation est dûe à l'intensité d'utilisation
de celles-ci mais aussi à la qualité du bois utilisé pour leur fabrication.
La réparation consiste à changer les bordés en planche ou les éperons. Pour
les filets, ils sont changés par nappes.

c- Appât, glace et nourriture
L'appât constitue une part très faible des consommations intermédiaires
contrairement à la glace qui renrésente un poste de dépense très imp'ortant
pour les pirogues glacières. 'La nourriture de l'équipage est aussi considérée
comme consommation intermédiaire et non comme élément de salaire. Cela s'ex-
plique par le fait que c'est après déduction de la nourriture qu'on applique
le système de partage des gains. Elle constitue aussi un poste de dépense
très important.
La valeur des consommations intermédiaires est connue par le biais des
enquêtes effectuées au niveau des pêcheurs.
Ces enquêtes sont faites pres-
que quotidiennement (tous les 3 jours) auprès des pêcheurs afin, qu'une fois
l'enquête terminée qu'il n'y ait pas de biais systématique. Ces consommations
intermédiaires sont de lourdes charges pour les pêcheurs et pour les mini-
miser, une gestion rationnelle, efficace est nécessaire pour les pêcheurs
jtabl. 7 à 14)
I V . L A
D E T E R M I N A T I O N D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
Pour le calcul de la valeur ajoutée nette au prix du marché, divers e-
léments tels les consommations intermédiaires, le chiffre d'affaire les a-
mortissements des pirogues et moteurs, les subventions de carburant, sont
indispensables.
A- La valeur ajoutée brute
La valeur ajoutée brute est la différence du chiffre d'affaire et des
consommations intermédiaires.
V A B = C A - C I
CA = 14 475 208 100 F CFA
CT = 4 435 418 742 F CFA
V A 13 .= 14 475 208 100
- 4 435 478 742 = 10 039 729 358 F CFA
Cette valeur ajoutée brute témoigne de l'importance de la pêche artisa-
nale sénégalaise. Néanmoins c'est un critère peu important dans la mesure
où elle ne tient pas compte de la reconstitution du capital technique du
fait de son usure.
Cette valeur ajoutée peut faire l'objet d'une décomposition par région :
Fleuve
672 542 907 F CFA
Louga
1 268 600 F CFA
Thiès Nord
1 441 542 132 F CFA
Cap-Vert
2 312 047 005 F CFA
Thiès Sud
3 108 7~2 714 F CFA
Sine Saloum
607 310 000 F CFA
(1)
Casamance
1 896 316 F CFA
(1)
(1) Concernant le calcul des consommations intermédiaires pour les ré-
gions de Casamance et Sine Saloum, par manque de statistiques sur les coûts
par sortie, nous avons supposé que les consommations intermédiaires par
kilogramme de la pêche de Thiès Sud sont identiques à celles des deux ré-
gions citées ci-dessus. Connaissant le poids des débarquements de chacune
des régions de Casamance et Sine Saloum, nous avons déterminé leurs con-
sommations intermédiaires.

B- La valeur ajoutée nette au coût des facteurs.
C’est la différence de la valeur ajoutée brute et des amortissements
des pirogues et moteurs.
VAN = VAB - AM
10 039 729 358 - 723 385 000
9 3 16 344 358 F CFA
Le calcul des amortissements est effectué dans le tableau 15
Du fait de la non disponibilité d’informations sur la décomposition du
parc pirogui.cr pour l’ensemble des régions du Sénégal, la valeur ajoutée
nette au coût des facteurs n’a pas été décomposée. Ainsi le calcul des
amortissements a été globalisé. Pour les pirogues la durée de vie est de
5 ans et pour les moteurs 2 ans (cette durée de vie est théorique).
La valeur ajoutee nette au coût des facteurs est un critère d’appré-
ciation du secteur de la pêche artisanale qui est très important. Mais
elle comporte une limite pour mesurer la vkitable création de valeur du
secteur du fait qu’elle ne tient pas compte des subventions accordées par
1’Etat.
c- La valeur ajoutée nette au prix du marché.
Elle est obtenue en déduisant les subventions de carburant de la valeur
ajoutée nette au coût des facteurs. Le prix du carburant
à la pompe étant
322 F et le prix pêcheur 118 F, le taux de subvention est de 63 %: (322-118)
_--_
322
Pour connaître le montant des subventions, la valeur des consommations de
carburant doit être connue au préalable. Par manque de données por la Ca-
samance et le Sine Saloum (détail des consommations intermédiaires) nous
avons calculé le pourcentage de carburant par rapport aux consommations
intermildiaires de Thi.ès Sud. C’est c.e pourcentage qui a été appliqué aux
consommations intermédiaires des deux régions pour avoir la consommation
de carburant.
Les consommations de carburant par région sont les suivantes :
Fleuve
8 0 185 694 F CFA
Louga
673 920 F CFA
Thiès Nord
173 003 742 F CFA
Cap-Vert
604 469 981 F CFA
Thiès Sud
822 185 505 F CFA
Sine Saloum
85 399 200 F CFA
Cas amante
8 9 401 200 F CFA
D’ou un total de
1 855 319 242 F CFA
Le montant des subventions est donné dans le tableau 16 soit :
63 % x 1 855 319 242 =
li 168 851 122 F CFA
VAN” = 9 316 344 358 - 1 168 851 122 = 8 147 493 236 F CFA
Cette valeur ajoutée ne peut pas être décomposée ce qui nous empêchera
de faire une comparaison des contributions de chaque région (tableau 17)
v .
A N A L Y S E D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
La valeur ajoutée comme tous les autres agrégats revêt une importance
particulière pour 1’ analyse économique. Cependant elle comporte un certain
nombre de limites aussi bien dans la détermination qu’au niveau de son
analyse en tant qu’agrégat.

A - Portée
L’analyse de la valeur ajoutée permet de mesurer les performances Gco-
nomique de la pêche artisanale sénégalaise par rapport à son passé et par
rapport aux autres secteurs de l’économie.
L.‘absence de do~nnées en 1983 des autres secteurs de L’économie et de
la pêche artisanale en 1982 (la valeur ajoutée) constitue un obstacle pour
notre analyse. Néanmoins nous allons procéder à une approche globale.
Par rapport à son passé l’évolution de la pêche artisanale est très
nette du fait que son chiffre d’affaire est passé de 11 526 533 000 F CFA
(source : situation économique du Sénégal 1982) à 14 475 208 100 F CFA.
Cette évolution peut s’expliquer en partie par l’augmentation de la produc-
tion qui est passée 140 343 tonnes à 160 000 tonnes en 1983.
Par rapport aux autres secteurs de léconomie particulièrement aux
sous-secteurs du primaire, la pêche artisanale a connu un véritable “boom”.
le secteur primaire a connu une évolution sensible et c’est grâce au dyna-
misme des activités de la pêche artisanale qui est moins dépendante des
aléas climatiques , que la croissance du secteur primaire s’est maintenue.
A travers la valeur ajoutée, nous pouvons apprécier la productivité
de même que la rentabilité du secteur qui sont des éléments nécessaires à
la survie voire au développement de la pêche artisanale. La productivitf
du secteur peut être mesurée à travers le ratio de productivité réelle :
CA . Ce ratio est passé de 346 350 en 1982 à 536 119 en 1983 ce
-~-
effectif total
qui témoigne même l’accroissement de la productivité des pêcheurs.
Quand à la rentabilité, c’est une notion relative c’est-à-dire ,à
comparer à quelque chose. Elle cherche à mesurer l’efficacité économique
de ce secteur et est considérée comme nécessité financière dans le monde
actuel. La rentabilité du secteur apparait comme le premier moyen de pré-
server 1’ indépendance financière des pêcheurs par le biais de l’autofinan-
cement en augmentant leurs fonds propres par rapport aux fonds empruntés.
Pour augmenter la rentabilité il faut augmenter la profitabilité des ventes
en maximisant les recettes et en minimisant les coûts de production. La
minimisation des coûts nécessite une certaine connaissance des notions
de gestion d’où toute l’importance de la formation des pêcheurs.
La valeur ajoutée permet une banne appréciation de la taille du secteur
En effet c’est le critère le plus riche sur le plan économique pour définir
et situer la taille d’un secteur ou d’une entreprise. Elle tient compte de
tous les moyens du secteur (capital technique, le travail...) et des gran-
deurs de mesure d’une tai.lle (chiffre d’affaire, amortissement.. .) .L’aug--
mentation de la dimension du secteur à cause de l’effet de synergie, peut
permettre une augmentation de la profitabilité des ventes.
Cette valeur ajoutée nous permet aussi de voir que le secteur de la
pêche artisanale sénégalaise est intégré verticalement c’est-à-dire qu’il
couvre presque toutes ses phases de production. Cela se vérifie à travers
le ratio d’intégration verticale VA qui est proche de 1. Les consommations
CA
intermédiaires représentent une proportion faible par rapport au chiffre
d’Affaire dégagé par la pêche artisanale.
B - Limites
Pour une analyse pertinente, le critère de la valeur ajoutée a C:ertaines
limites aussi bien au niveau de sa détermination qu’au niveau de son analyse
en tant qu’agrégat.
Pour sa détermination, les remarques faites sur l’importance de la pro-
duction, ses variations dans le temps, la diversité des points de débarque-

ment et des engins de c.apture illustrent les difficultés d’obtenir des statis-
tiques fiables. Aussi bien pour les débarquements, les prix au débarquement
et l.es consommations intermédiaires, se pose
un problème de temps, de moyens
logistiques et humains pour couvrir tous les points de débarquement afin
qu’on puisse avoir des statistiques nationales. Les petits centres ne peuvent
pas être pourvus d’agents à temps plein mais aussi du fait des circuits
commerciaux moins bien établis par rapport aux grands centres, les pêcheurs
ont tendance à moins pêcher et souvent l’enquêteur sur-évalue les prises.
La stratégie de l’échantillonnage ne permet pas toujours d’intégrer les for-
t:es fluctuations qui peuvent exister sur les débarquements au cours d’une
même journée . Le problème même de la représentativité de l’échantillonnage
se pose et nous amène à remettre en cause les techniques utilisées. Pour la
détermination des prises moyennes au débarquement, Z’enquGteur rencontre des
difficultés pour évaluer les prises surtout si le lot est homogène et très
important. S’il s’agit d”un lot hétérogène et que les espèces ne sont pas
triées avant la vente, il leur est impossible de calculer le prix pour
chacune et connaître le prix sur la plage. L’insuffisance de moyens logis-
tiques et matériels :se fait même sentir dans des régions très importantes
comme la Casamance et le Sine Saloum, occasionnant ainsi l’absence de statis-
tiques pour celles-ci.
A ces limites s’ajoutent celles rencontrées dans la détermination des
consommations intermédiaires où les informations reçues des pêcheurs peuvent
être biaisées.
Comme tout agrégat, la valeur ajoutée cache les inégalités de revenus
entre pêcheurs et sa méthode de calcul s’avère inappropriée. En effet, celle-
ci serait plus efficace avec la pêche industrielle où les statistiques sont
fiables et les documents comptables existent.
C O N C L U S I O N
La pêche artisanale est un des secteurs les plus importants de notre
économie et cela s’appréhende par ses effets socio-économiques à savoi.r
les emplois créés et la valeur ajoutée dégagée. Son importance est diie
à la diversité des points de débarquement le long du littoral et des engins
de pê.che qui sont presque pour la totalité équipés d’un moteur hors-bord.
Cependant la connaissance exacte de sa contribution au revenu national du
pays rencontre d’énormes difficultcs.
En effet avec les moyens matériels et
humains limités, l’obtention de statistiques nationales et fiables s’avère
diffi.cile. Pour y palier, il serait nécessaire de placer dans chaque point
de débarquement un aqent ou d’augmenter la durée des enquêtes. Cela suppose
un déploiement de moyens plus adaptes à l’importance de ce secteur. La
pêche artisanale sénégalaise doit faire l’objet d’une politique maritime
efficace et rationnelle. Cette politique ne pourra se concrétiser qu’à tra-
vers la formation des pêcheurs en matière de gestion, la création d’un crê-
dit maritime, le développement des études et recherches pluridisciplinaires
(recherches océanographiques, méthéoroiogiques, énergétiques, cartographi-
ques, géologiques, biologi.ques . . *>. Le but de ces recherches est de permet-
tre une meilleure connaissance de la biologie et de l’écologie des diffé-
rentes espèces, une exploitation rationnelle des stocks et la protection
des ressources naturelles halieutiques, la protection de l’environnement
marin. Elles permettent aussi une meilleure observation du temps afin d’amé-
liorer la prévision au bén.éfice des pêcheurs, un accroissement des rende-
ments et une meilleure exploitation des données fournies par la tél6d6tec-
tion. 11 nous semble aussi que l’approche socio-économi.que eswt,r$cessaire

1 :2
au développement de la pêche artisanale sénégalaise. En effet, l'augmentation
des revenus des pêcheurs aura un impact réel sur l'accroissement de la pro-
duction. Elle constitue un stimulant à l'accroissement de la productivit??
et incite d'avantage les pêcheurs à une indépendance financière.
Nous comprenons ainsi toute la nécessité d'une approche systémique de
la pêche artisanale sénégalaise en vue d'atteindre les objectifs stratégiques
et de développement qu'elle s'est fixée (satisfaction des besoins de consom-
mations intérieures, accroissement de la production : atteindre 220 000 tonnes,
equipement de tous les pêcheurs de moteurs hors-bord, de filets et de divers
accessoires, mise en place d'une flotte améliorée basée dans les ports se-
condaires, mise en place de chaines de froid pour une meilleure organisation
de la commercialisation des produits...).
B I B L I O G R A P H I E
CHABODD (C.), KEBE (M.), 1984.- Mareyage de poissons frais, prix au débar-
quement et sur le marché de Gueule Tapée en 1982 et 1983.
Arch. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye à paraitre.
CHALWEAU (J.P.), 1983.- Sociologie.de la Pêche artisanale maritime au Sénégal
Méthodologie et recherches en cours.
in dot. sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 84, pp. '37-54.
CRODT, 1984.- Statistiques de la pêche maritime sénégalaise en 1983.
Arch. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, à paraitre
DEME (M.), 1983.- Les exportations de poisson de la pêche artisanale sénégalaise.
in dot. sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 85, pp. l-27.
FALL (B.), 1980.- Le Centre d'Assistance à la motorisation des pirogues (CAMP)
et les pêcheurs en 1979.
Mémoire de fin d'études E A T 0 P M.
FONTANA (A.), WEBER (J.), 1983.- Aperçu de la pêche maritime sénégalaise.
Arch. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 121, 34 p.
FREON (P.) et WEBER (J.), 1982.- Djifère au Sénégal. La pêche artisanale en
mutation dans un contexte industriel.
1) le milieu, la senne tournante, son impact naturel
2) Conséquences d'une innovation sur l'organisation économique où les
excès d'une réussite.
A paraitre FAO.
KEBE (M.).- L'approvisionnement en poisson de la région du Cap Vert
FAO, Rapp. Pêches, (268), Suppl. 280-8.
SOCECO-PECHART, 1983.- Recensement de la pêche artisanale maritime au Sénégal
Avril et Septembre 83.
Dot. Sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, à paraitre.
WEBER (J.), 1980.- Socio-économie de la pêche artisanale en mer au SEinégaL,
hypothèses et voies de recherche.
in dot. sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 84, pp. 3-24

‘jJEBER (J.), 1982.- Pour une approche globale des problèmes de pêche : La
filière du poisson au Sénégal.
in dot. sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 84, pp. 97-109.
WEBER (J.), CHABOUD (C.), REBE (M.), CURRY (P.), 1981.-
Le poisson dans
la région de Rufisque.
Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye dif. restr.
IJEBER (J.) et FONTANA (A.), 1983.- Pêche et stratégies de développement.. Dis-
cours et pratiques.
in FAO, Rap. pêches/FAO, Inf. Pesta, (295) suppl. : pp. 271-278
WEBER, 1984.- Suivi annuel de 80 unités de pêche : Méthodologie et résultats.
Dot. sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye à paraitre.

Tab. I .- PARC PIROGUIER SENEGALAIS (SEPTEMBRE 1983)
ST-PF
ST-PP
FME’
L F D C
LFDC +
LFDC +
LFDC +
AUTRES
TOTAL
PF
FME
S P
MIXTES
-
81
584
1
5
963
GRANDE COTE
AC.
32
264
0
4
330
TX.
4 0
45
0
8 0
43
v= 91
-
-
-
..--
OP.
77
1 5 0 5
3
6
i 965
CAP VERT
AC.
14
1 158
3
3
1 303
TX.
18
77
100
50
94
v=192
-
23
1 094
2
1 329
PETITE COTE
18
984
1
1 203
78
90
5 0
v=109
-
-
-
OP.
54
63
272
3
1
450
SINE SALOUM
AC.
44
5 0
258
3
1
419
TX.
81
99
95
100
100
91
V-38
--
-
OP.
139
1
144
CASAYANCE
AC.
82
1
87
TX.
59
100
60
t -
-
-
269
246
108
3 5 9 4
44
10
12
4 457
TOTAL
170
129
98
2 7 4 6
42
8
8
3 348
63
52
91
76
95
180
66
75
-
-
Source : SOCECO-PECHART
; Recensement général du parc piroguier en 1983, CRODT,
?i p a r a î t r e .
A,.. N e - - “ -
-*---I11 ._.-- DIo-RIEI*-. I .-

Tab.
2.- VALEUR PRODUCTION FLEUVE 1983 (1000 F)
“..
_...“.. -
-
1
E S P E C E S
J A N V I E R 1 FEVRIER1 M A R S 1 A V R I L ;
MAI
JUIN
’ JUILLET} AOUT /$EPTEMBREi OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE
: TOTAL
~-
t
8
t
0
6284.3 l
ETHhIALGSE
----A
---3-
.,2!--
1434.21
0
8.2j
423
2382.21
266.81
1735.2’
S. RONDE
I
3 2 3 3 4 . 7 /
1085.5!
7 9 9 . 5 1
5 8 8 . 5
0 !
0
308.4:
7330.41
6622
i
3 0 0 2
52083
S. PLATE
5 0 2 3 . 2 /
5 9 1 2 . 5
6268
i
2 4 4 1 . 6
2156’
8195.8;
9 9 2 . 2 :
2 3 4 2 5 . 5
4018.5;
7 3 0 3 . 6
7849 .a
7878
81464.71
CARPE BLANCHE
42
3 9 . 3
504.9!
2 2 1 5 . 6
6649
1000
2 8 9 . 6 ;
2 7 0 . 4
1 0 5 6
8 7 3 . 6 /
1 0 7 2 . 5 /
285.6!
1 4 2 9 8 . 5
PELON
310
t
435
;
1 4 6 0
2470
130
65
105
6 0
175
j
300
9 3 0
475
i
6915
TASSERGAL
3 1 2 1 . 2 ;
2759
:
14366.4
2 3 8 4 . 2
4 4 2 1 3 . 4
230631
1 9 . 7 :
0
19.7j
5 9 . 1
3 9 . 4
39.41 2 3 7 6 5 2 . 5
THONINE
1 5 7 5 . 6
2128
3 3 4 0 . 8 ,
3 1 2 3 . 4
3488
4 7 2 2 . 3
5 9 0 . 4
7 7 0 . 8
8 . 2 ;
4 1 8 . 2
1590.8,
123
2 1 8 7 9 . 9
MACHOIRON
9 9 . 4 !
2 6 6 . 6 ’
237
i
5 0 . 5
1433.5;
2 5 4 6 . i
2 6 9 3 . 9 .
8 3 6
,
700.7,
6 1 7 . 7
251.61
4 0 0 . 2
10133.ai
THIOF
9425
j
4 4 6 3 . 4 ,
3 3 7 4 . 2
1 0 5 4 . 2
4 4 6 6 . 2 ’
1 9 0 7 8 . 5
3 4 6 9 4 . 4
17821
;
10777.61
1 4 5 7 2 . 8
12751.21
6984
1 3 9 4 6 2 1
CAPITAINE
2 5 6 9 . 6 :
1028.6\\
1272.8;
6 7 5 4 . 8
1562.5;
2040
419a,9:
1 3 3 5 . 6 ’
2724.2;
8 3 5 9 . 2
5150
1
1755
38751
COURBINE
2 7 1 0 . 4 j
2247
:
5 8 2 6 . 5 :
2 5 9 8 . 8
2 9 6 . 4
0
01
22.81
5 3 . 2
189
/
5 1 3 3 . 6
19717.9i
4 PAGBE
1 5 . 2 i
189
22.7
418
1176 640.2;
13423.51
1260
702
1
1891
:
1489
1153.43
5 1 0 . 3
22250.31
-..
R E Q U I N S
4
5
0
10
5
0
i
535
0
9 7 8 0
0
O i
0
1 0 3 7 5 :
PLEXIGLASS
6 4 . 2
7 . 2 ,
2 0 5 . 4 ’
6 3 0
180
53.5, 1
306 Oi
738.31
193.2:
6 6 0
417.3!
9 1 0 . 8
4365.91
AUTQES MEROUS
;
1050
1
1 6 2 0
2100
600
;
1230
1
5250
8 9 4 0
7680
/
3000
2880
1380
i
4110
4 2 8 4 0
j
AUTRES DE?fERSAUX
,
l
/
I
1
j
/
AUTRES PELAGIQUES
1620
/
360
i
75
135
1
1965
;
11970
16515
5550
1875
4 9 0 5
4 0 5 0
1215
50235
l
l
TOTAL
6 0 4 8 5 . 5 1 25489.1/
43729.9i
3 5 3 0 9 . 6
8 1 7 6 6 . 5 347515.8;
8 4 0 8 7 . 3
7 2 5 0 7 . 8
3 2 8 0 5 . 3
5 6 2 0 9 . 2
5 5 7 8 2 . 5
3 7 0 8 1 . 9 9 3 2 8 5 0 . 4
I
S o u r c e s
: d o n n é e s f o u r n i e s p a r l e s s e c t i o n s Socic-Ernnomie
e t P ê c h e A r t i s a n a l e d u C R O D T .

Tab. 3.-VALEUR DES DEBARQUEMENTS THIES SUD 1983 (1000 Fl
--._
-
-
-
T
I
-r
,
t
I
ESPECES
JANVIER ] FEVRIER-cI I
MARS 1 AVRIL c MAI T JUIN 'JUILLET AOUT {SEFTEMBR~ OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE TOTAL
t
ETHWLOSE
q
11282.2 11666.1
25000.5 I
S. RONDE
19596.0! 15784.2
--i-
30097.5, 58698.6
30288.9
24761.5
48147.7
58665.6'
82387.
S. PLATE
74376.0 / 79440.8
76231.4 111602.4
61363.0
52483.6
54703.3
MULET
306.4 :
780.8
89.6
268.8
51.2
2944.0
38.4
CARPE BLANCHE
5658.0 I
9018.0
39771.2 53420.4
12981.9
6477.1
18744.0
PELON
3928.0 I
1827.1
3558.0
6394.0
1760.4
1317.0
1311.0
CHINCHARD JAUNE
8 4 8 8 . 8 4 5 3 4 . 9
5 5 1 6 . 7 / 2 9 6 9 . 4
921.6
3636.6
3317.6
GRANDE CARANGUE
209.1
49.2
8 6 . 1
24.6 I 2603.7 3060.3 31752.4
MAQUEREAU
196521.2 i
49.2
82.0
16.4
2066.4
16.4
0.0
AUTRES PELAGIQUES
/
1 8 2 7 5 . 8 5 1 5 9 . 4
17240.0 j 3794.5
8857.2
9012.0
4588.3
6330.7
12961.
MACHOIRON
3789.4
5343.1
5 6 0 3 . 0 : 8 2 8 2 . 0
14090.8
5779.9
9100.8
69028.6,
29151.
TYTOF
23015.3 :
13389.2
10987.2
7003.5
8985.9
13810.5
10532.7
30024.0
26205.
MEROU DE MED.
5212.5, 2 4 1 3 . 8
1245.5
464.8
1563.9
1077.0
455.0
MEROU DE GOREE
40476.8
7311.7
8205.6
8295.0
8584.0
5009.4
3120.8
30700.4
10321.
CAPITAINE
4444.0
7429.2
2260.0
4260.0
6363.0
1876.8
1058.4
PAGEOT
7857.0
7481.6
3480.0 I
4261.2
996.0
2958.4
1197.0
PAGRE
1 6 4 2 4 . 1 7 3 7 2 . 0
4927.6
2210.0
2142.0
6855.6
6045.4
SEICHE
2124.0, 34087.9
41672.5
40561.6 29189.3
8390.4
41022.5
YEET
24867.7 j
27305.2
26108.1
29368.7 1 2 7 6 2 . 2
12476.1
32362.0
AUTRES DEMERSAUX
32074.2 ; 23978.4
42250.6
25461.6 23813.6
43280.6
54260.4
TOTAL
30694.9
79023.7P-31167.3 24807.5
Source : données fournies par les sections Socio-Economie et Pêche Artisanale du CRODT.

Tah. 4 .- VALEUR PRODUCTION CAP-VERT 1983 (1000 F)
I
ESPECES
JANVIER FEVRIER
MARS
AVRIL ' MAI
JUIN ! JULLLET'
AOUT
EPTEMBR
OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE: TOTAL '
t
I
J
I : s. RONDE
4 3 3 . 2
7 7 2 8 . 0 1 9 4 4 9 5 . 6 5i969.6, 55979.2 i639û.S 3:36.0
266?.0
lû46,l
12043.5
4 1 4 0 . 0
14015.1
364144.1
5. PLATE
3 2 6 . 7
3 3 3 2 . 7
9 9 4 5 . 0 2 3 6 . 5 1 1 1 8 1 6 . 2 2 0 0 3 5 . 5 3 9 1 3 6 . 0
31724.1
1 7 8 4 6 . 4
1 8 6 6 5 . 4
1 6 3 7 . 4
1 3 7 0 2 . 5
1 6 8 4 0 4 . 4
BROCHET
3 4 1 2 7 . 5
5 1 6 2 . 0
3 4 4 9 . 6 291.9; 2 3 2 1 . 3 8 2 3 2 . 0 7 8 0 6 . 4
11056.1,
104274.7
CARPE BLANCHE
4 7 5 . 0
1 4 8 6 . 8
433,.2 1 1 2 3 2 . 0 1 3 0 4 . 0 3 1 4 6 7 . 5 1 4 9 0 5 . 6
3 8 1 5 6 . 8
942.41
118577.8
CHINCHARD JAUNE
3 8 6 8 3 . 7
4 8 9 7 . 2 1 0 2 1 9 8 . 7 11501.Oi 3 2 0 3 7 . 6 4 1 0 3 0 . 3 8 7 7 6 . 4
16622.1
34832.71
3 0 8 8 2 3 . 5
GRANDE CARANGUE
0 . 0
0 . 0
0.0 35.8; 35.8 12321.6 25484.0
CHINCHARD NOIR
MAQUEREAU
I 96947.4 7080.1
138911.4 54862.2
11816.4 9273.6 5244.0) 6440.0, 18832.9 121.9 198.0 10.9
YAQUEREALJ BONITE
1 396.0
k13922.6,
2 7551 .o
9 8 9 . 5
9 0 2 . OI 8790.4, 220.0’ 1056.Oi 34562.21 4805.1i 26593.2 8564.4
BONITE ..- TONNE
AUTRES PELAGIQUES
j 1 0 3 1 0 . 8 ’
24719.1
30785.61 11949.81 9759.5 12683.91 17969.41 37935.4 64368.0
, MACHOIRON
21.71 0.0: 2956.8’ 1
1458.61 740.0
I BADECHE
1373.1 1880.2 2181.41 5907.8
T H I O F
1 7 9 3 3 . 0
46119.6 26571.61 8994.6 11207.3’ 2877.61 6990.5
MEROU DE GOREE
3 2 7 0 . 2
1 0 6 2 6 . 6 4139.6, 7 3 7 2 . 9 1 7 0 0 . 4 ’ 5 9 5 1 . 4
DORADE GRISE
8 1 0 2 . 6 8 5 7 8 . 5 1 5 1 2 5 . 6 1 3 9 5 0 . 0 1 3 5 8 2 . 1
/ UENTES
1 0 0 4 4 . 0 16440.7\\ 9 2 3 6 . 7 1 1 0 1 9 1 .O/ 3 8 3 1 . 5
/ PAGEOT
1 0 6 8 8 . 0 1 0 2 2 4 . 0 , 9929.6b 6 9 8 5 . 6 1 3 0 1 5 8 . 7
1 PAGRE
7 8 8 5 . 0 1026.81 1 8 4 2 . 6 1 4 2 7 6 . 8 1 2 4 7 2 . O
9 9 6 0 . 0
2 3 7 0 . 0
1 3 9 3 6 . 0
9 9 4 8 . 4
2 3 7 9 . 0 :
7 9 6 7 4 . 4
:
1 AUTRES DEMERSAUX
4 3 9 7 4 . 9 1 0 7 7 6 1 . 2 4 6 0 3 0 . 0 1 3 4 4 4 3 . 0 ’ 2 9 7 7 0 . 5
39063.1
2 2 4 8 1 . 4
3 2 9 7 4 . 5
3 6 6 0 5 . 7
47205.6l
605598.4
1 2 5 6 6 . 4
3 5 4 7 7 . 8 9 6 2 . 0 1 1501.5/ 6 0 7 8 . 8 3 2 5 9 . 8
8236.8j
3 9 2 0 . 0
1 2 0 4 9 . 6
9 7 2 8 . 2
8 3 9 1 . 3
103101.2
1
llcs-----
5 4 9 6 6 2 . 8 283305.31248519.7
2 9 9 9 4 9 . 5 2 9 1 2 3 7 . 2 3 4 7 6 0 2 . 2 1 9 4 8 3 2 . 9 2 5 5 8 2 7 . 6 2 2 7 9 2 8 . 4 2 9 2 2 8 5 . 9 3 7 4 8 0 6 7 . 7
l
i
S o u r c e s
: d o n n é e s f o u r n i e s p a r l e s s e c t i o n s S o c i o - E c o n o m i e e t P ê c h e A r t i s a n a l e d u C R O D T .

Tab. 5.-VALEUR DEBARQUElfENTS THIES NORD 1983 (1000 F)
ESPECES
MAI
A?IN
JUILLET I
AÛÜT ~SEFTE?iBRC I01 I
^_ _ 7
'
ÛLlOtiRt.
. . . .~ -
‘IUVhML1Kbji. KCEHB
d
8
I
S. RONDE
16962:
30.5
0:
0'
;,
z;;m;;! ;;m;
S. PLATE
233201 3642.1
Oi
404.71 17.1
TETRODON
530.4'
613.6
46.8)
15.6/ 5.2:
10.4
15.6;
88.41
7719.4
FELON
213.51
660
105
122.51
3431
119
633.5:
269.51
5268.5
CHINCHARD JAUNE
47696.6;
7039.5
1101.6
1108.8i
540;
626.4
979.5,
9960.3' 248192.6
GRANDE CARANGUE
0;
5865.6
13338.6.
8031.1. 0
298
29.81
0 2
27563.1,
LICHE
28225.2,
31.4
0
0, , 0
30.2
0.
75.5
63735.91
CHIIICHARD NOIRE
4 4 1
a
0
0
0
0,
24.5
5105.4,
93992.61
TASSERGAL
168710.8; 46793.6
21
0,
0
0
24.3
48.6;
243697
MAQUEREAU
1536 :
0
140.8;
a
22899.5,
a
0
0
38.4
O!
38.4'
19.2
24672.3
THONINE
I
53957 j
1232.4
0'
1350.9
4779.5
118.5
39.5:
1096.5;
117193.31
1
VOILIER
I
7315.4/
3557.4
12240.2;
31506
0
0
0;
a
O!
1948.8
15768 13847.5
13790.2
21774
8 5 9 . 5 ’
439.3;
68427.3'
AUTRES PELAGIQUES
0,
2242
l
4961.7; 19180.8
36630!
3396.6
5860.8,
2464.2
4562.1
2386.5
/
3041.4
3296.7/
88222.8 l
PLEXIGLASS
28.4
28.4'
511.2;
5907.2
23344.8/
0
0:
0
0
198.8
0;
113.61
30132.4
THIOF
'
3989.7: 21686.7
29126.4!
19402
33297.71 14806.8
6322:
3069
697.5
1767
1
17671
96351
181474.1
MEROU DE MED.
!
3628.81
6496
12258.9/
3217.5
4278.4;
1430.4
1834.
358.4
224
403.2
358.4:
4537!
39025.2
CAPITAINE
1
11009.6(
1008
11.21
198.9
58.5 !
292.5
374.41
245.71
37702.7
COURBINE
11954.8'
6404.2
0'
3594.1
0
0
,
4521.6;
69734.8
PAGEOT
123311
815.9
1878.81
3720
3045
9375
,
15630 11321
23765.1/
108704.6
PAGRES
17808.8i 2 2 0 6 5 . 7
11311
384
384
384
l
408,
3!5:
43848.81
29479.21
1420
2925.2; 10905.6
13830.8
15279.2
I
9712.81
13149.2;
176250,41
i
/
/
--+----
t
t
i33090.3 119203.1
50344; 49575.3 r 42315.3 1 53062.7 38274.3; 93819.9' 1897853.11
L
Sources : données fournies par les sections Socio-Economie et Pêche Artisanale du CRODT.

LOUGA
:33hl 000 F CFA
SINE-SALOUM
820 808 000 F CFA
CASAXANCE
I
!
Espèces
Qtés 04
/ Prise moyedkg
Valeur
Pélagiques
2852 100
70 F CFA
199647000
Damerseaux
I
j
6347500
150
952125000
Crevettes
928240000
Langoustes
31950000
Autres invertebrés
7857000

Tab .
7 .- STRUCTURE DES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES/SORTIES
ET TYPE
-
-
.---~
~~IIALISEES 1983.
---
SAPSI!r(ANT
APPAT
MOTEURS
-
-
T
PIROGUES
T- ENGINS T- NOUURITURE.
:ii :iF.RAL
-
--
---_-.
. . .
~.
__-_
-_
hrtie
%
iortie
%
o r t i e
xtie
xtie
%
S o r t i e
%
T
Il964,8
0
626,4
4 9 3
lO9,44
7640.64
20834728
18133,7
15
457.92
1 3 1
362,4
6681,92
33281.94
ll564.4
0
747,36
660
327,68
5054,56
/ 29354
17664,6
5
609,12
422
388,32
6343,68
:

2843'.,72
1645,8
753
265,55
109
68,2
2350,88
5?j1,43
2305,8
382
265,55
131
120,2
1867,04
5 3 7 4 . 5 9
3484
573
Ils,26
327
83,6
1 0 8 7 . 5 2
5670,38
19825
612
259,9
125
1 9 5 . 8
2170,56
5345,76
I
I
703.3
0
370,54
16
391
1317,12
2!97,96
1315,6
0
670,09
5
657
3027,36
56?5,05
851,s :
0
441,83
13
055
1729,20
3490,,61
5019
0
85,88
2154
0
8440, lb;
f lh29t),(J4
5018
0
85,88
2754
0
8440,Ih
1 16298.04
11531
101
l67,2
1922
162,72
6190,24
LOO?a,l6
II531
,
101
167.2
1922
162,72
61 VO,24
20û?&,l0
2306,2 /
8 6 9
194,Xl
70
IOR,I>
Lb73,4:i
j
6201,l5
1430
I I I
685,Yl
28
31 I ,R5
96R.A
: 3535.56
3013,4
5 9 6
204,53
83
393,75
2736.16
:

7026,84
2457
i4h
315,“’
h?
301,3';
Ll tl H <, 2 :
r
,/
!
/
0
6433.7
590,7
9s
586
2923.2
10627,b
!
b
0
h433.7
5YO,7
94
586
292J.T
I
IOh27,h
\\
/
/
0
Y880
;IILJ,XL
IL!;L, III
I
153
185.32
0
0
9880
153
185,32
0
4123,84
14342,lb
753
109
68,2
3281,08
2350,88
382
131
402,2
1867,04
2782,24
573
327
83.6
1087,52
2071.12
612
125
195,8
2170,56
3lll3,36
S o r t i e
1 2 2 5 0
11800
800
626
493
68
6000
6000

12250
II800
800
626
4 9 3
68
-
-
-A-
i
-__-.--
-
-
source : D o n n é e s o b t e n u e s p a r e x t r a p o l a t i o n a p a r t i r d e : W e b e r ; r é s u l t a t s d u s u i v i é c o n o m i q u e d e 8 0 u n i t é s
d e p ê c h e , C R O D T , 2 p a r a î t r e .

Tab . 8
SO?TTES PAR REGION ET TYPE. D'ENGINS (EXTRAPOLEES)
..-. -.--_..
,
I
I
l
!
8
Type cl'enqins!
1
I
ST
'
FME SP
j
PML
j PG
i FD
j
PVL i
1 RéTions
t
!
$
/
l
/
/
I
I
l
l
/
/
! Saint-Louis
4673
14
1
15434 1
831 j
14978
976
!
!/
I
1
Thi$s Sud :
i
!
;
/
ler semestre
1
11278
8703
335
c
I
30730 /
2745
39079
5214 :
2è semestre
:
9901
5013 !
735
j
31203 /
2321 ,
29190
j
i
3740 t
Thiès Nord
,
Ier semestre
5516
15
35210
-
:
4320
2040
2è semestre
485
130
22239
920
1448
Cap-Vert
Ier semestre
8019
;
21
1159
53913 i
6156:
13382
;
7852
i

semestre
6425
6
2487
43945 :
3879 /
8270
;
6923
1
1
I
/
Lou?a
-
400
- i
-
:
NE
- : Pour la Casamance et ?e Sine Salcxm, on n'a pas Its informations cxncernant le
nombre de sorties par type d'engin de pêche.

Zsme SEMESTRE
/ FLEUVE
1
1
*
I
1
1
1.7568
1 /
: LOUGA
0
0
0
0
0
0.0811
0
/ THIES NORr) !
1.1667
1
1
1.2621
10.0000
1.0435
CAP-VERT
!
2,2273
2.9200
1.6517
1
3.:769 1
4.0784
3.0938
THIES SUD
1
1
1
I
I.Ohoû
1
9.5000
1.2798
i
1.0000 i
2.0469 I
1.3259
I
/
i
i
NB :
-
les coefficients d'extrapolation sont appliqués au nombre de sorties pour chacune des
régions pour avoir des sorties par engins. Ce sont ces sorties qui seront appliquées aux
coûts par sortie pour avoir les consommations intermédiaires des différentes régions et par
type d'engins. I-es régions de Casamance et Sine-Saloum, à défaut de statistiques, n'ont
pas été concernées.

Tab. 10 ,- VALEUR COXSOM-UTIONS INTERMEDIAIRES SAINT-LOGIS (1983)
-I_-----."----__II._
-l_l_
-
-.
.-
7
-
.
Ï-
I
--- Ï----
_. .
-!
Type Carburant
Appât
Moteurs
Pirogues i
Engins
I
Nourriture
Glace
Général
!
l--.-
/
/
?-
!
, Serine tournante
55911510
t
0
2927167
2303789
i 511&13
35704711
j

-
; 97358590
I
j Pirogue M.lic:ne
26003203
11621802
4098499
1
36283481
;
-
1 80741889
1 Senne de Pla%ge
70252
0
5187
1682306
224
/ 1052598
5474
18440
I

-
1
99577
i Filet Dormant
12753767
0
6617730
194714
/ 6814990
25901156
1

-
' 52282357
i Pirogue V.ï,iqne
0
734928
0
106384
66563
2294458
;
-
i 3202333
j Pirogue glacière
9805.800
664800
520206
409683
56508
4986000
j 10179750
26622747
! ordinaire
Général
30185694
10845536
10329467
49440444
110476925
102405189
10179750 1 260366405
i
-I_~
-j-..----
-
-----+-
!
; 260307493
i
i
Sources : cal.wls effectués à partir de : Weber, Ibid, à paraître et SOCECO-PECHART, Ibid, à paraître.

1
Glace
Y .
1
S e n n e t o u r n a n t e
66182410
P. voile ligne
1
.~-
F. Dormant
I
P . g l a c i è r e
3 2 3 9 1 0 0 0 ;
33626250
8 7 9 4 1 5 6 5 ’
PM ligne
1 6 6 6 3 2 9 6 3 ;
Senne PlaTe
1
I
5459843
Encerclant
6 9 5 9 5 4 6 3 j
I
!
2è SEMESTRE
-
i
I
Ï-
t
1 Senne tournante
196525444
1
T
74257
5966738
,’
3915845
45495491
j
58101444
1
310079219
! Piroguier ligne
1
1785850
1
856460
!
942106
I
5525027
I
9 109443
/F. Dormant
29465845
,
15187994
:
306495
/
15295560
;
63407685
i
123663579
: P. 01 acière
27387800
,
1856800
1452946
1144253
!
157828
13926000
28432250
74357877
PV liyne
90376369
i
14899432
j
1
5914207
402.5 187
l
7856915
:
46095567
;
169167677
Senne de plage
3801135
1
:
!
65054
2086 155
,
I
639342 1
;
12345765
’ FM Encerclant
1 32252138
2961179
471222
2937618
i
14654002
53276159
Général
822185505
!i
l
,
1843746 186
i
-
Sources : ca1cul.s e f f e c t u é s à p a r t i r d e W e b e r , Ibid, à paraître et SOCECO-PECHART. Ibid, à paraître.

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1
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1
M o t e u r s
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1 ,
P i r o g u e s
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C a r b u r a n t
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A p p â t
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G é n é r a l
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1 S e n n e t o u r n a n t e
1 4 1 6 5 2 4 2 7 I 1
4 0 0 9 5
!
4 8 8 4 5 3 3
I
3485018 j i
2 7 1 7 0 0 3 8
1
I
SO869969
j
l

22800 1980
1 F. llormant
I
1 1 3 9 4 7 7 3 /
0
1
5 9 1 2 5 6 9
j
/
173966
i
6 0 8 8 8 1 0
j
2 3 1 4 1 2 2 5
/
-
:
4 6 7 1 1 3 4 3 i
i P V LIG%E
0
i
4 8 0 5 4 2 4
0
I
9 8 1 5 0 0
:
1537421
17043237
j
-
1
2 4 3 6 7 5 8 2 i
j P . g l a c i è r e
:
7 2 6 4 0 8 0 0
j
4 9 2 4 8 0 0
;
:
3 8 5 3 6 5 6
/
3 0 3 4 9 0 8
4 1 8 6 0 8
j
3 6 9 3 6 0 0 0
!
5 7 4 1 1 0 0 0
1 9 6 8 0 1 1 6 4 /
;1 PS M
e n Ligne
n e d e p l a g e
:
1 0
5 6
8 8
1 8
5 2
8 5
6 2 2 1
3 2 9 9 4 7 506
/
1
1 4 0 19 29 95 83 84
:
i
6
3 71 39 91 18 28 56
1 0 5 5 6 1 6 5
;
1
117021401
9 7 8 2 1 4 5

-
;
218 8
8 2
8 085 9
9 5
4 72 7 j
; F M E n c e r c l a n t
;
135107
1
(
0
1
12404
j
1974
12306
1
6 1 3 8 7
j
-
:
2 2 3 1 7 8 i j
1
!
/
/
I
I
I
2è SEMESTRE
l
f

,
S e n n e t o u r n a n t e
113495055 I
3 2 1 2 5
/
3 9 2 3 5 9 6

2 7 1 1 3 5 0
2 1 7 6 9 9 5 6
;
407318 144
1 8 2 6 8 0 2 2 6 ;
F . D o r m a n t
7 0 4 1 9 0 5 j
0
I
3 6 5 3 9 3 4
!
107510
3 7 6 2 8 5 0
;
14301145
2 8 8 6 7 3 4 4
P V liyxe
0
1
4 2 3 6 8 7 6
;
0
8 6 9 3 7 5
1355523
i
1 5 0 2 6 7 8 6
2 1 4 8 4 5 6 0 ’
P. g l a c i è r e
4 5 7 7 2 2 0 0 j
3 1 0 3 2 0 0
f
2 4 2 8 2 5 4
/
1912347
;
2 6 3 7 7 2
j
2 3 2 7 4 0 0 0
4 7 5 1 7 7 5 0
/
1 2 4 2 7 1 5 2 3 j
P M l i g n e
8 7 1 2 0 9 6 2 j
2 6 8 9 4 3 4 0
1
1 1 4 2 1 3 0 5
5 4 9 3 1 2 5
8 6 0 4 4 3 1
/
9 5 3 8 5 2 5 9
2 3 4 9 1 9 4 2 2 j
S e n n e d e plaqe
124797661
MF E n c e r c l a n t
ii
,
/
213583 3544
j
/
6849198 564
j
/
3516
1
j
8
20990677 17539
i I
-
-
j!
40533224 63765 j ’
l
!
G é n é r a l
I
!
I
l
1
1 4 3 6 0 2 0 6 9 5 ,
S o u r c e s : c a l c u l s e f f e c t u é s à p a r t i r d e s : W e b e r ,
Ibid, à p a r a î t r e e t S O C E C O - P E C H A R T , I b i d , à p a r a î t r e
-
-

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Tab.
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AxoRTissçmk,NTs DES PIRCkuas ET hUlCUK3
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r--
-.
I
/
TYPE D'ENGXN
1
P TROCLJES
MOTELTRS
I
.l-l.- .._.._._- _. ;- -_.__..- -._~
I
-
- Senne toürnante
/ 5 1 5 x 800.000/5 = 8 2 4 0 0 0 0 0
515 x 275.000/2
= 3 5 4 0 6 2 5 0
2 5 1 5 x 425.000,‘2
= 5 4 7 1 8 7 5 0
2
- Filet maillants encerclants
j 108 x 400.000/5 =
8 6 4 0 0 0 0
108 x 175.000/2
=
9 4 5 0 0 0 0
- Senne de plage
1 170 x 400.000/5 =
1360000
170 x 175.000/2
= 1 4 8 7 5 0 0 0
- T,iqne filet dormant casier
13594 x 300,000/5 = 2 1 5 6 4 0 0 0 0
3 1 6 4 Y 175.000!2
= 2 7 6 8 5 0 0 0 0
- Ligne filet dormant casier
!
4 x 800.000/5 =
6 4 0 0 0 0
4 x 175.000/2
=
3 5 0 0 0 0
+ L. filet
1
- Ligne filet dormant casier +
I
l
44 x 400.000/5 =
3 5 2 0 0 0 0
4 4 x 175.000/2
=
3 8 5 0 0 0 0
filet maillants encerclants
- Ligne filet dormant casier
r 10 x 400.000/5 =
800000
10 x 175.000/2
=
8 7 5 0 0 0
+ senne de plage
- Autres mixtes
1
12
5
x 300.000/5 =
7 20000
12 x 175.000/2
1 0 5 0 0 0 0
i
-
-
TOTAL
j
3 2 5 9 6 0 0 0 0
t
3 9 7 4 2 5 0 0 0
Total des Amortissements des pirogues et moteurs = 723 385 000 F CFA
NB :
-
Le calcul des amortissements s'est effectué en multipliant le nombre de pirogues ou moteurs
par le prix unitaire d'une pirogue ou d'un moteur, divisé par la durée de vie de la pirogue
ou du moteur.
Pour l'amortissement des moteurs, 50 PO les sennes tournantes utilisent des 25 CV et 50 % des
2 0 c v .

__.tab. ib.- SIJBVENTIONS DE CARRIJRA-JT PAR REGION
"__._-_I_L_^__c____.-"-
-p-I_
Prix hors taxe
= 118 F CFA le litre
Prix à la pompe
= 322 F CFA le litre
Taux de subvention
=
322 - 118 = 61 y
322
4 li
l
REGION
1 Consommation Carburant 1
Subvention
i
i
1
1
Cap-Vert
l
604469981
604469981
x 63 % =
380816088
i
Saint-Louis
1
80185694
80185694 x 63 % = 5051698722
:
i Thiès Nord
1
173003742
173003742
x 63 % = 1089923574
1
:
Thiès Sud
822185505
i 822185505 x 63 % = 5179768681
:
Louga
673920
1
673920 x 63 % =
4245696
j
Casamance
i
89401200
f
89401200 x 63 % =
5632256
,
,
Sine-Saloum
1
85399200
1
l
85399200
x 63 % =
53801496
Total Subventions =
1.168851122 F CFA

I
Tab I7.-VALEUR AJOUTEE (1983)
A_
3108702714
v A B (SENEGAL) = 10039729358 F CFA
V A B
= 10039729358
AMORTISSEMENTS
=
723385000
VAN (AU COUT DES FACTEURS =
9316344358 F CFA
SUBVENTIONS
=
1168851122 F CFA
VAN (AU PRIX DU MARCHE)
=
8147493236 F CFA