Depuis 1972, le CROI)T effectue des enqugtes de ...
Depuis 1972, le CROI)T effectue des enqugtes de terràin dans les centres
de débarquement du Littoral s&égalais afin de recueillir des statistiques
de pêche artisanale, Ce manuel, qui pr&ente les enquetes telles qu’el.les
se déroulent, se veut plus descriptif qu’analytique.
Pour illustrer les difficultés rencontrées sur le terrain, le texte
est émaillé de nombreuses remarques destinées 2 aider le biologiste intéressé
dans la mise en place d’un plan d’échantillonnage complet.
Si la méthode pr&entée ici ne Pr&end pas 51 la perfection ni 3 l’exhaus-
tivité* elle a 17avantage de permettre la collecte de toutes les donn%a de
base indispensables 2 toute étude des pêcheries.
De nombreux pays d’Afrique de 1’Quest et du Centre, actuellement démunis
de statistiques de pêche artisanale fiables trouveront peut-être ici un
guide leur permettant de faire l’économie de 1’6laborat~on de tout un sys-
ti+me d’enquête “ex-nihilo”. Ceci aurait en outre pour avantage de rendre les
résultats comparables d*un pays a l’autre : l’amgnagement rationnel des
stocks ne passera en effet des discours dans les faits que sur une base
r6gionale.
Les enqugtes uenées sur la ?etite C$te par la section “Pêche pKla&que
C&i%re” du C??O?IT ne seront nas détaillées ici mais ont fait l’objet du
Rapport interne du Centre, në 1%.
(1) Ce document a Gté rédigé par Ph, CURY : les enquête8 ont ét6 conçues
par C, CFAMPAG??AT3 A, SAMBA, J. ERRER, P. RERGERARD~ R. PIANET, P. MORTNIFRF,
J . WORMSs Fa LALOE e t Ph, CURY.

2
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. RECENSEMENT EXEAU~TIF DU PARC PIROGUIER SENEGALAIS (ENQUETE CADRE)
l*l* But
la2. Méthodologie
1,,3. Moyens humains et matériels
1#4. Renseignements collectés
1+5. Résultats
1,,6, Remarques et problèmes. ren,contr&
2. E~ILLoNNAGE DES DEBARQUEWETS (ENQUETE D
E
RGUTINFJ : .% Y
.Y c
:
:

2.i. But
2.2. Moyens humains et matériels
2.3. Renseignements collectés
. .
‘.. .: 2;.;3~;1; Détermination de l.‘effort .F
2.3.2. Informations recueillies ZI 1 ‘arrivée des pirogues
2.4, Problèmes rencontrés
2,s. Traitement des données
3. ECHANTILLONNAGE BIOLOGIQUE
3.1. Relation taille-poids
3.2. Relation taille-@e
3.3. Reproduction
4, SYNTEIESE DE LqENSEMBLE DES STATISTIQUES RECUEILLIES ET CONCLUSIONS
5, PUBLXCATIONS REALISZS PAR LES .S?CTIONS “FECHE ARTISANALE” ET “SOCIO-
ECONOMIE*’ DU CRODT
.-
ANNEXES
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La pi$che artisanale maritime &égalaise est un secteur extr&nement
’ ‘actif qui réalis&,: ,@ge a 4 350 pirogues opérationnelles (en 1981), les’ 2/3
de la production nationale de poissons soit plus. de 1% OOG t.
Cette flottille a,rtisanale eg$ +or@ituée de pirogues constmites selon
la technique traditionnelle ..au S$&a1 : tronc d’arbre évidé muni de bordés
enplan&@& .et de deux .éperons lui&gwrant une:. grande stabilité en mer?
Elles mesurent de 3.< )i 20 m ,de lot& et, sont le plus souvent équipées d’un
moteur hors-bord : certaini pecheurs .utilisent toujours les rames. ou. la,
voile pour se déplacer. Lei. gngins de p@che (serines tournantes, sennes de
plage, lignes, f i l e t s ‘maillants, casiers) sont employés en fonction. de
~‘e~p~c~‘r~,c~erc~~~~ de le saison.de pêche ot ,du type d’embarcation,
” Si,%FeIs débar:&z.:ts, de la pro~uc$ion industrielle ae font au port de
Dakar, ceux de la pêche artisanale sont effectué? en 82 points du littoral
séni?galais.
L’alternance de deux saisons hydrologiques marquées et l’abondance -
notazmnent au nord de la presqu’fle du Cap-Vert d’espèces migratrices, dont
la présence est liée 3 ces saisow;.entra~nent une grande variabilite dane
la répart!tion et 1 ‘importance des :débarquements:
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3
Ces quelques remarques sur 1’ importance de la.production, 6es variations
dans le temps, la diversité des engins de capture et celle des lieux de d+5-
bzrquement s 9 illustrent la difficultë d’obtenir des statistiques fiables.
Les moyens en personnel constituent le principal facteur limitant dans
l’obtention de statistiques nationales. Afin d’optimiser les moyens humains
et mztéricls, tout en ayant une couverture statistique sati6faisante, nous
~XX:$ Gtahli le plan dqéchantillonnage en deux temps. Nous effectuons tout
d’ Zwrd ~1 recensement exhaustif du parc piroguier s&ggalais (enqu&tes-
cakz) 4: fa~oz â pouvoir faire des extrapolations dans les meilleures condi-
. . . . ~..
m2* 5
wLLL5s -~os~Al.3,.cs. Cette opération ponctuelle est complstée par un échantillon-
nz:e r+zlier des débarquements dans les centres les plus importants (enqu&te6
d&OU~~OL~r.e). Le texte qui suit s’attachera 3 présenter le but et le déroule-
rx?:t c.2 ces ençTz2te.s ainsi que les moyens humains et matériels mis en jeue
R E C E N S E M E N T
IXXliALJSTIF
DU
1
l
P A R C
P 1 R 0 G JJ I E R
S E N E G A L A I S
UHJQUFT-E-CAJH~E) .‘.
L.: conr~+~eance de l’ensemble de la pêcherie artisanale sénégalai6e ne
;z::t se faire qu’en évaluant l’importance relative de chacun de6 points de
~IGc-c;~:~Y.;~.~Ls le long de la côte, Ponctuellement, ceci est réalise en dénom-
3::~:~:: le
niroguier aans chaque centre de pêche. La physionomie des cen-
$rtr&
tzq de d%~zrq-zement ,Ghange notablement en fonction de la saison, S’adaptant
2 1 q&.3zk.nce du p,oisson? les pêcheurs migrent le long de la c8te d’une
~z?coz~ 3 l’zutre ou se. reportent sur une autre activit$, principalement
-V
L ~yAxIlture en &&son chaude, A&&i le recensement exhaustif du parc piro-
g2.c &~~g,~la.i~ est effectu6 deux fois par an, conjointement par les 8ections
“$225e artisanale” ot “socio-économie” du CROIT. Seule l’utilisation dea
&;;-Jctcs yy;r la section. “pkhe artisanale” est développée ici; un docment
ET.\\?. 10 f-Ay22 ~&+~t p-ublié par la section “s0ci0-éc0n0uie” (WEBER, 1982).
L’~q::?3ze-cadre doit fournir un “instantané” aussi précis que possible
de la r+-
itirtitiOIl et de la structure du parc piroguier maritime sénégy3lais.
Ce re.xz~ement doit donc être rGali& dans un lap8 de tesq36 le plus Co*urt
?C? p! *,-!
.*A..- p afin d’&iter les doubles comptages de pirogues qui migreraient
4 ’ Y3 ccztr2 5 un autre durant le temps d’enquête.
cc? r;c.:2sement doit? d e plus9 inventorier les engins de pêche utilisés
pz; chacune rks pirogues recensées. Ce dernier point s’avère indisp6n6able
jpoix 33::7oir ïëaliser 3 dans de bonnes conditions, les estimation6 des prises
-4,+-*2-;
..-
le.; centres non enqu&és (cf. !$ 2.5).
L’ensemble des centres de dëbarquements est enquêtg en moins d’une
.
m*-T.!l-?--.
* -.-...- .x.-. .- ; le rc:z.sement est réalis par plusieurs squipes se partageant le
littorzl, Touz les points de débarquement sont repér& sur une carte topo-
*-*
;gr~~hz;~,e de ~‘IGN au 1/200 000. JJn découpage en secteurs d’importance 3
p&?Q pès é~~~e regroupant différents centres est fait.
‘.

-48!3 pirogues 'iec.
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I enquêté
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Fig. 1 : Moyens humains et matériels mis en jeu pour un recensement exhaustif
ch parc MroWer mr?the sGnégaIaism

5
Les Equipes de tr&ail regrcupant 3 2 4 personnes et une voiture se
voient attribuer, chacune, un secteur, Ces différentes zones seront simlta-
nément enqu&Ges (les secteurs du Salouti et de la Casamance, faute de moyens
logistique suffisants9 sont recen&s une semaine avant ou ap7% le reccnse-
ment .géz&al des autres sones).
Au S&@a1 la majoritG des centres est accessible par la route* et des
véhicules légers sont suffisants. Cependant quelques points restent isol&
(car situ& sur les 21~ ou peu pratiquables par la route) ! pour les attein-
dre , nous utilisons alors des pirogues 1ouGes à des p&heurs.
L’ensemble des moyens humains et matériels mis en jeu pour un recenso-
mant sont chif frW ,figure 1, le Spart s’effectuant depuis Dakar,
La duréé totale pour le.recensement d’avril 1981 a été de 5-6 jours:’
4 voitures: et le.trav~i.1 de 13 personnes ont &zG nécessaires. Les coQts
d’une telle opération apparaissent tr% peu importants par rapp,ort-3 lyint~-
r& et 8 la qualit de8 données reeuei?.li.ei : on peut globalement les chiffrer
ainsi. :
- 95 jours d’enqu&teur$
- 2 voitures mobilisées pendant 5 .jouFs ‘et ‘Zwtres pendant.10 jours:
- 2 pirogues lou&s pendant 2 jours et ‘1, autre pendant 6 jours,
- 600 litres d’essence.(voitures + pirtigues)
- 60 000 P CFA (frais divers, notamment rétributions des pkheurs fotir-
ni6sunt les renseignements).
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1.4 e RENSEICHE&NTS . CCLLECTES
.
Chaque Gquipe parcourt la plage de chaque centre et recense les pirogues
avec l’aide de vieux pkheurs, Pour chaque embarcation on demande ?$ ces der--
niera le type de pêche pratiqué et l’origine de la pirogue (provenance)
(ann, 1 et 11). Pour les centres de petite taille on peut obtenir aisément
ces rense.ignements pour les pirogues quisxt partiegV le matin meme, & la
p ê c h e .
Pour les centres de grande taille; ap&s avoir recensé les pirogues
rwtées sur la plage, les enquk%eura attendent’ le retour de p&che de celles
parties en xnar pour noter les diffkents renseignements : une ,journge entike
d’enq&te est alors n&xssaireO
lkmander? 2 un pkheur d’un centre donnGs de d&ailler les types de
pirogues et leur origine, s’est rgvèlé une méthode efficace et s’flre pour les
centres de petite taille* Il est bon9 pour les centres importants, de tra-
vailler par recoupement en questionnant plusieurs pêcheurs.
Cutre les renseignements concernant lc parc piroguier9 un certain nom-
bre de donnGes sur les infrastructures ‘et les services prgsents dans chaque
centre sont relevés lors dupremier recensement, Pour les suivants, on note&
seulement les modificutions qui ont pu intervenir par rapport au recensement
préc8dent (ann, IlI)*
1.5. IlESl?LTATS
L’ensemble des donnks collectiZes en saisons chaude et froide permet
d’avoir une image exacte de la riZpartition et de la composition du parc pi-
roguier sénégalais. Connaissant le nombre de pirogues originaires et c:ampa-
gnardes (dont on connak l’origine), on dGduit des schzmas de migrations en
fonction de la saison hydrologique,

6
Déterminer les infrastructures et les service-s @aenta FLU n%veau d’un
village permet d’estimer les potentialit& de d&reloppement d’un centre ct
de mesurer, le cas. GchGant, les effets, induits par nne modification des
.infrastructures,
..,.
:.
L!int&St de ces recensements et leur util.i.k.tion pour estimer les quan-
t i t é s &%arquées s e r o n t repri8 a u p a r a g r a p h e 23.
Les r&ultats des rec:nscments qui ont l,ieu en avril et septembre sont
publies annuellement par le CRCDT (Doce SOCFXO-PECHART) ,
:
1 e6. REMARQT.~ E T PROBLH4ES REW(INTR.ES .;<
.,,
Vne pirogue peut utiliser simultan6ment ,-Ieux engins de pkhe, les asso-
ciations filet dormant-ligne9
filet. dormant-casier ou wsier-ligne sont assez
frf5quentes. C’est la raison pour laquelle .nous avons estim6 des taux de
mi-xit& des engins. de pkkhe (ann, .I) :
.
l
.: Lors >du recensement9 un certain nombre dc pirogues sont sur la plage.
maia inopérationnelles, car trop vieilles T elles n’ont pas 6tG comptabi3is6es.
Par contre nous avons distingug les pirogues opkationncllea actives
de ceJZes qui.ne le sont pas au moment de l’enqu&:e. Toute pirogue active
qui n’a.pas.&?! en mer depuis plus d’un mois a,étG-retenue comme définition
pour les pirogues opërationnelles inactives, Ces pirogues restent inutili&es
.w,e par.ti-e de 1 ‘année car le pkheur s ‘adonne 3 une autre activité 9 ou bien
il possède une pirogue chez lui et une dana sa zone de campagne*
-
Faute de uoyens logistiques suffisants9
lea rGgions du Saloum et de la
Casamance sont parfois recens6es avec un dk.alage dFune semaine par rapport
aux autres secteurs. Nous avons alors tenu compte des pirogues nouvellement
arrivées et de leur origine afin de ne pas recenser deux fois une même
pirogue.
. .
~.
Certaines pirogues ,vont pendant la misrm froi,de en Gamb:ie ou ‘en Cuinse-
Bissau, .d’autres se rendent en Wiuritanie en hivernageO, Le recensement ne.
.c.oncerne que les pirogues maritimes présentes au !3én&#..
Il n!y a pas de relations entre .l.e nombre de c.entrea enqu&és ou lc
nombre de pirogues recensées et le temps d’enqu&e9 cec.i apparatt clairomen,t
sur la fimre 1, .Lcs probl&nea d’accès et la %.sponibilité des gens suscep-
tibles de fournir les informations désirées wnt les deux facteurs import%ts
du temps d’enquete.
,
. .
Le dénoubrement du parc piro;ier peut 8tre obfmm par photo@&hie
akienne. D e s premiers essais ont étG effectuGa au CROIT : ils se sont hé-
lés extrêmement prometteurs et concluants pour obten,ir un,e dGtermi.nation 5~.
nombre .des. pirogues*
La couverturc. ,de 1 ‘ensemble, du parc pkroguier 5tmt réaI.i.s& dam ti
laps .de teups restreint, cette mGthode s’ avke extrêmement .intéress.ante et
moins c&teuae que celle présentGe pr~cédemcwrhIz9 cepe&ant elle ne pemet’
pas de connattre, 1 a spgcificité des piromes ni leur origine. Nous %rsiste-*
rons sur .le fait qu’elle permet uniquement de d&ombrer Le parc piroguier :
alors que l.*enquSte-cadre apporte de trk nombreux renseignements su$pl6men-
tairee.

Le recensement oxhaustkt du parc piroguier maritime morkre que lki ‘huit
centre& les plus imncwtants du littozkl ~e~rcwpentY 3 eux seuls, plus #je
66 % du parc pirogukr. Des enquêtes de routine sont menées dans ces centres.
Les &hantillonnages sont journaliers pour les trois pius importants et
hebdomadaires pour .les cinq autres” Cet& Strat$$e d’&hantillonn@ge a tiour
but de connaitre la structure des prises pour lee différents types de pkhe.
et d’obtenir des renseignements sk les pirogues (puis’sance du moteür, ilO!+
bre de pkheurs à bord) ainsi que sur les techniques de.pêche (lieu de p@ch&$
temps de pkhe et de route).
“’
Au ‘; urs d’une journ~eP l*échantilXonnage SC! détoule en deux temps 2
. m Xatimation de l’effort de pêche dévelop@G au cours d’une journge
par déte~ination du nombre de sorties par type d’engin.
-
E chantillonnage des diff;:rents types d’engins de pkhe (estimation
des prisesgmTdalit& dc pkhe).
2.2, MOYENS HUMAIN~ F? MATERIELS
Un enqueteur e s t affect6 dam l e s centres’khantillonnés quotidîenneU
ment. Il est occup4 3 temps plein pour les enquêtes de routine, Lors des
mensurations des poissons et de l’estimation de l‘effort de pkhe, il est
@n&8lement 8econdg par un aide de plage.
. .
Si le centre de dsbarquement est vaste: on fournit une mobylettes
l*enqu&teur pour ses déplacements,
:
?OU~ les centres secondaires,, les échantillonnages sont effectués par
les techniciens du CROIX’ qui partagent leur temps entre les enqu&tes, lo
codage e t l e traitement d o s donnEes, Ces’enquêteurs s o n t dépos&s dans les
centres par une v&zure de service.
,
2.3. JUWXIGFIEMENTS COLLECTJB
2.3.1, Wkermination d e l’eff-ort (nombre,& sorties)
La physionomie de ‘la pêche est assez bien ,connue, @our chaque type de
pêche et datis chaque centre on retgouve les m&mes schémas. Les pkheurs 3
la ligne de Kayar sortent te t le uatin (entre G ‘h et 8 h) et reviennent.
l’apr&wmidi entre 14 h et 19 h, Les pêcheurs 8ux fileta dormants de Saint-
Louis déposent leurs engins vers 17 h et repartent le lendemain matin les
visiter et ramener 1s prise, A l’aide de ces deux cxeuples on comprend
qu’il est ,,indispensable de connaftre les horaires de pêche pour chaque type
de pkhe et pour chacun des,,centres enquêt&s.
Sur la’base de ces connaissances9
un syst&w de décompte a ét6 amis au
point” L’enqueteur d&nombre$ aprk les départs en pêche, les pirogues rcstks
8ur la plage, Il refait le xJ&Je cmptage après le retour de pêche de toutes
les pirogues* Le nombre de pirogues ayant effectu6 la sortie (mesure do
l’effort de pkhe] est obtenu en faisant.la diffkencee Si nous reprenons
l’exemple 6es pêcheurs 3 la litFe de iXayar$ lfenqu&eur cowptera vers 10 h
le noubre de pirogues- lignes restGes sur la plage et il refera le &!ue camp-
tage vers 2CJ h* Le nombre de pirogties-liEnes sorties durant la jour&e est
Ggal au comptage fiJ.1 matin soustrait de. celui -du ,soir.
,
Les rcsultats sont regroupés quotidiennement sur un bordereaucann. IV).

i3
2*3..2.. Infomations recueillies 3 1’arrivGe des pkheurs
-
-
--“.--
A 1 ‘arrivGe des pirogues (par exemple dAS 14 homes 2 19 heures 3 Kayar)
lvenqu&eur est eur la plage9 muni d’une règle graduce, Il &hantillonne 1~s
pirogues par ordre d’arrivGe en demandant au p&cheur certains renseignements
(aun* V) .
Il détemine ainsi les diffkentes espkes p&zhées, Il les compteg o u
pêch& au filet
.
Pour les espèces abondamment reprG
distributikn di frzquen-
.Ce travail d9 egc@te et d’khantillonnage pour une pirogue prend envi-
ron 3.. 3. 1C.. minutes Q l.J&, enquêteur peut Gchanti 1 lonnsr
d e 1.5 à 4 0 .pirogues
en une journée.
‘.
2.4, PROBLEMES RENCOl’JTRRS
Il est parfois difficile dfGchantillomer les pirogues dès leur arriv&
sur la plage, les pri8es Gtant parfois conscrv&s dans les paniers ou des
filets. jusqu’a leur achat par un mareyeur; ~ Il s’ensuit une perte importante
de temps pou~,lvenqu&eur qui doit attendrti ,l.o fin des tractations ontfe’
achekeurs et.vendeurs.
.
:
:-:
:
.,
:
Les poids d&arqu& sont souvent estir&.,% .srue, : Il convient:1’de 1 &*iY%er
3 intexvalle r6guli.m si un enquêteur :dontG âne fait pas ,de.biais syst&atiquc.
Dans le même ordre dvidGe il est bon de v6rifierp lors,.des mensurationsY
que les, gchantillons sont pris .au \\hasard$ l a ten?ance ?i mesurer l e s ind.ivt-
dus les r plus ..gros Etant s o u v e n t ;rencontr&, :
Il existe parfois une .stratification S6ographique des d6barquemetitk&~
niveau de la plage9 certaines mnes étant r&erv&s 3 des types de p&be.
prkis, Nous avons résolu ce probl&e en ~‘~~ha~~~.~l.lon~a.nt 9 un jour donnl!$
qu’m seul type de p&chc, krentuellement dem si les strates horaires ses
débarqueuents sont diffkentes,
La stratG& d’?khantillonnaSe ne permet pas toujours d’intggrer les
fortes fluctuations qui peuvent exister pour les dGbarqw.mentzs,, &J ooum
d’une r&me journ&, Le”problème de la. ~eprêsmtativité de 1.: échantillonna-
ge ae pose et nous a@îe parfois 3 iemettre en cause les techuiques utilisges
(IJALOE ‘225 ài! ,‘*’ 1931).
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2;5. TtiITEm??T 9% DWNEBS
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LU3 rkechniciens qui effectuent les enquêt.eu hebdmadaires! ‘~o,d&t, auss$.
-
~,.
l’ensemble des donn6es de terrain. Leur connaissancedk la @che@e leur
pëimet~ d%viter certaines erreurs Srossières de m!!aSe. Les .+m*ées p tel.les
qu’elles’ sont &ooltées sur le $cerrain,, sont cc.d6es a.ur u.p :bordereau de’
saisie .(ann,. VI. A, B3 Cl,
. .
A’ke’peopos? r3n notera qu’il est indispekable de traiter l’ensemble
de ces~donn6es avec l’aide d’un ordinateurs la quantit6 et la vari& des
ikf@tiati.on& &c6lt&s 6tant beaucoup ttiop importantes pour &tre exploitêes
uanueIiemmt, A titre d’exemple,Y les centres de Saint-Louis, Kayar et Sow-
bédiot& ?!epr&wmkent mmuello&nt,
3 ‘etyc .fmuIs. pI.us 4~ 18 000 cartes
(1 curte représente do 15 à 40 infom&tions),
:
~ : ~ ., ta
~
,
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:
‘.
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ce codage est transf&G sur disquettes. Il est corrigé par un ensemble
de programmes informatiques qui permettent les d&%ctions d’erreur8, Ensuite?
les don&es* prête.s pour le traitement, sont transférées sur disques. On
trouvera la prkentation et l’utilisation de l’ensemble desprogrammes infor-
matiques de traitement des données de la section “pêche artisanale” dans
l’Archive no 89 du Cj?GnT (CUBYg 1981).
L’or~anigwamne 52 la récolte des données et de leurs traitements est
présenté sur la figurf2 2,
Pour les centïes enqu&és? l’évaluation des dgbarquements quotidiens
se fait en extrapolant les p.u,e* (Bar type d e nêche e t nar esnke) 3 l’ef-
fort total. -développ& (par type d.e rêche) . La sommation des wises hebdoma-
daires ainsi obtenues permet d’obtenir des statistiques selon la stwte de
temps d&ir&e (q,uinzaine: mois S ann&). Les estimations sont ventilé- wr
type de pêche et par espke.
Pour les centres non échantillonnés, le recensement exhaustif bisannuel
permet d’estimer 12s prises en utilisant les p.uSe,? par type d’engin et par
esphe 9 des points dc débarquements ikhantillonnés. Lors du recensement
exhaustif, nous demandons dans ces centres les types de pêche pratiques, la
durGe des campagnes de pkhe, les principales eanèces cantuxées et le lieu
oi1 s’effectuent les débarquements. ces renseignements nous permettent de
comparer la physionomie de la rêche dans ces ientres à celle des points
connus0 La structure du parc niroguier est dgterminée nar les enqu@tes-cadre.
On est alors en mesurk d’effectuer les extrapolations en utilisant d’une
part les p.u.e. des centres OQ s’effectuent les enquêtes de routines d’autre
part les données acquises sur la physionomie de la pêche lors du recensement.
Ces techniques d’estimations sont proposges par LALOE et SAMBA (en prgpara-
tid .
Un certain nombre +e donn&s biologiques (relations taille-poids, rela-
tions taille-&e* sexualitG* fGconditE* etc.**) sont indispensables pour
effectuer une approche analytique en dynamiuue des populations. Il est nikes-
saire, parallèlement 2 l’estimation des prises totales et de leurs structures9
de mener, sur le terrain, ces GchantillonnaRes biologiques pour les esphes
dont la Restion des stocks est envisa+e. Wous pr&entons les techniques
que nous avons retenue9 : elles ne sont pas limitatives, nuisq,ue l’établis
sement de relations taille-age, par exemple9 sont suscentibles d’être abor-
Ses par de très nombreuses méthodes.
.
3.1. BELATIO?iS TAILLE-POIDS
Les enquêteurs relsvent pour certaines esp8ces9 les tailles et les poils
des individus d?!barquk,
Le poids est enregistré à lqaide d’un peson la taille avec une planche
à mesurer. Les relations entre la taille et le pok sont ensuite Etablies.
Elles sont indispensables pour effectuer les conversions en,poids des indiT
vidus mesurés sur le terrain9 l’emploi d7une rZ?gle 2 mesurer gtant toujours
pl,us pratique et plus pr+z3 que l’utilisation d.*une balance..
Les relations taille-poids des principales espèces de poisaonsmarins
d&arqués au Sénégal sont publigs dans le document scientifique no .60 du
CWDT ~FREQH et FRA!!QUEVILLE, 1976) .
: !.

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1 i ttora 1 sénégii~ aj s
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21.2. WLATWNS TAILL!?~A@? '
.; ,
..'
. ' .,:
.*
.

.
'~
2
L’estitiat?on des:~par&n%tres de &r&sance petit .&tre obtenuo.‘à paftir
de trois tynes de MWiodes~ ! .’
. .
:
,’
.:
-.
.‘
.
a, i nonnées de marquage YrFgpture ‘;
. ~
$..
b.-.,Lectures de piaces, oss,ous.es nr~sentant des structure3 nGriodi.quës
c.- Wquences $,de tailles,
,+::
.,
: . .
Sur le terrain, seules les donn%s de type c sont systématiquem&t.r&-
coltges (tif: $ 2s3a2)y les autres font l’objet d’$tudes nartGul~??res. Nous
ne rewendrons pas%? les techniques de Gtermination de l’$&e ?i”$artir

de ces trois types de &thode, On se reportera .5 la bibliographie~t&s four-
nie dans ce domaine : cfO par exemple C?KLANp , ,1969,(1.) z ~XIV?, 19,75(z). :
PAULY%
19SO(~). .
‘.
.> .
.-
.,
.,
!’
.
.
.: . c.1
!
.-
:
~ -7,.
. . ..
3.3. RRPRO?XJC'F~ON
>'
Nous ferons les &mes remarques qu’au nre&dent paragraphe en ce qui
concerne les études sur la reproduction ot sur la sexualitG des esp&es, 2
savoir que l’étude ?G? 1.a sexuaj.itf? tieut’ i$tre envis3gée sous di-vers asnê&s :
- Prospection &s zones ‘de ,renroductiong
*
- Ptud.e des sexes> stade Sexuel$ rapport gonade-somatique, Evaluation
de la f&ondité, etc, a +
..
N o u s .présentons (annO VIT. A et 8) un bordereau de renseignements col- .
lectgs en. laboratoire 2 partir d’&zhantillom achetés aux pêcheurs. L&s don-
n&s r&olGes Gtant ‘fonction des recherche$, @n. cours.$ on pourM’ ‘apporter :
des mffdifications ?! ce bordereau et l’adapter ‘en conséquence:’
<..
Les enqu&es-cadre et les enquëtes de routine permettent de rc31iserg
annuellement9 les publ%cations suivantes .:.
- Statistiques de d&arquements your les centre% principaux :’ sont nrG-
sentés dans ces archives,, le nombre de sorties* les prises moyennes mensuelles
p3r type de p&che et les captures nar espgce.
(1) GTJLlAM3 (.JJL)~~ 1969.- Manuel des mGthodes d’cvaluation des stocks
d’animaux aquatiques* PrerGres partie : analyse des populations, Vanuel
FAO de science halieut%queV 4$ FRS/MA-16O.n.
(2) RICKER o?*E.), 1975..- .Comput3tion and interpretation of biological
statistics of fish population, Bull., Fish* Res. Board Cari., i919 3R2 p.
{3) PAULY (II+)? 19N?.- Une sélection do mGthodes simples pour l”estima-
tion des stocks de. poissons tropicaux. FAC’p Fi&, Cirk., 729, 52 p.
.-’
,. .:;,.
,

1 2
- Statistiques de d&arquements 3 l’&helle nationale : estimation des
prises par centre,de débarquement du littoral sénégalais0
- J@sultat5 du recensement hisannuel’du parc piroguier maritime s&G-
galais : distribution du parc piroguier, migrations9 origine des pirobes..
- Dictionnaire des centres de débarquements : inventaires des infras-
tructures et dea,,services pr&ents dans les villages.
Ces documents permettent de suivre l*évolution glohale de.:la .p&cherie
au niveau national ou au niveau des centres de débarquements et de dggager
. .
.s
~.
des tëndanc.es,
Ce’ci doit &re comp$Z& par I’akalysk’& la dynamique des populations
des principaux stocks &kpl~i.t& , L’ap,nroctie globale ou 1 ‘approche analyti-
que est alors possible (fig:,, 2). .’ ,.’ ,:
Les gestionnaires des pêches pourront prendre des dgcisions fondées,
au terme de ce travail d’évaluation des stocks. Ils devront9 de plus, inté-
grer l’ensemble des n6cessitG socio-6conouiques de la zone s’ils veulent
réaliser une gestion coh6rente des stocks, car il serait illusoire de pro-
poser des améliorations souhaitables pour une pêcherie, *mais qui n*auraient
aucun. fondement. gociologique et 6oonamique. TJne étroite collaboraticn entre
le biologiste et le socio-Gconomiste s’impose,
,.
.e-
Mslgré l’importance et la diversité de’la pêche artisanale &négalaise9
il est possible9 evec des moyens humains kt matkiels linib%, dfenvisagor
13&$5n&ment rationnel des stacks’i
On ne saurait trop insister sur le r6le jouG par les ressources halieu-
tiques dtins l’ralimentation pr&éi.que de nombreux pays de lVAfri.que de l’Ouest
et du Centre., Une surexploitation ou une mésexploitation pouvant avoir de
graves conséqu&ees socio-économiques pour ces rGgion&, il apparaft indis-
pensable de connaftrë les potentialités halieutiques de ces ‘kones et la
meilleure façon d’envisager leur gestion.
P.Ul3LICATIONS
?. FI A L 1. s l? F s
PAJ?
5
e
L E S
SFCTIONS
!’ P E C H F
A n. T 1s A N A L F ”
E T
!’ s 0 c 10 -ECONOMIJ?”
D TeT
C ‘R 0 D T
,
BAKHAYOKRO (K) ,, 1980*- Pêche et biolr$.e des &ph@lopodes exploités sur
l a c8te ‘ d u S&Gg,al (12Q?!OVN - 16’03’~). Thsse 3k cy~l~~‘TJniv. !rest.p
France;.
122.”
BAKHAY0K.H0 (Y,), 1981.~- L’exploitation des c6phalopodcs au Sén&?al.
Rapport sur les Pêches, 250, FIl?/R250 (Fr) , lUO3 XOME.
.
BAKHAYOKTW @K) et MAl$RET (J.),.: La faune teuthologique dans 1’Atlantiquc
centre-bst (côtes &cidentales d’Afrique). Bull. IFAN, (sous press:).
,:
. .
BAKHAYOKRO (Mn) e.t lXUMNE% (O.),Q l%%.- Eléments de’ biologie et’ d’identitg
des populations de,..seiches des côtes sEn6gambiennes.
Contribution au, gr&pe,de travail ad hoc de 1’6valuation des stocksde
céphalopodes de la zone du COPACE, Tenerife*
!
cHABouD Cc.).- Le mareyage a u SWgal. Jbc.‘sci. Cent. Lech. océanogr.

Dakar-Tiaroye, sous presse,

S&Y ‘(Pli.) ~ SAlA .(A,) y, SA@.A (A,) y ??DIAYE (B .) et SJ&Z (T,) , 1981. -.. Statis-
tiques de dR&quetient&‘~+e la, pêche naritige, .piro8ui&e & S&.mh6dicww
de 1976 ? ~ 1.980 a Arch.. Cent, Peck. océanegr, Dakar - Tiaroye, l,QT,?- 4i p,
.
,,
‘:
.
:,
‘8.
-
CURY (Ph..)., .$A?&& (A:).V .SAGNA (A.)* WXAYJ? ( 3 . ) e t S%E ‘(T.) i 19fil~.,~‘Statis-
tiques dc di%arqueaents de la pêche maritime pi.ro&.&e à Kay& de
1 9 7 4 + 1940. Areh..Cent. J?eqh. ocGanopr. Daka&Tiaroye, 104, 2j,pt.‘,
.
..,
,
fJJl3Y (&&” -UP&, fi;} 9 SAGtJA ,(A,) e t NDIAYE (Y$;) 1W?I! .- St-ati.&i&& .de
débarquements de la pêche maritige piro&.& à Yoff en 1979 et 1980.
Arch> Cent. Re$h..oc$anom. Dakar- Tiaroye, 105g 20 p.
.:
CURY (Ph, ) i. &&#A (A.‘): SAQUA (A, ) et 3?IAYE (A 2). 19i? - !X&t~stiques de
dGbar~tie&ent s dc ia p&&e .ixfaritime .t3iro@i&g en’,iG81 3 Saint-&c$is~
Kayar , Yoff’ ~ Scur&~di’o?$w$ ,,tit .Hzmn ,, !.r& j. ‘?Je& i. .ieih, c%&n~&z, Dakar;,
Tiaroye, 111, 41 p.
‘L
:
CU??Y (Ph, )! ‘et bYOwS -(Je ) g 198%. - Pêche, hiol@‘e :et -dma&que d u thitif
O$-7hep~eZ24s cimeus, 3, Geoffroy Saint-!Glaire, 1817) le 1onR des
côtes s~n~~alaise~,~~~;sci-Cen.t.~e~h. océarm~r. Dakar-Tiaroye. sous
presse.
.,.
:

14
DUW CC.), 1981 e- Approche monographique d'une grande senne de plage de Ilann
a Dakar. Arche Cent. Lech. oeéanogr. Dakar-Tiaroye* 90% 26 p.
DOMAIN (F& 19NI,- Contribution 3 la connaissance tic l'é&logie dea pois-
sons dgmersaux du plateau continental sénégalo-mauritinien. Les ressour-
ces démersales dans le contexte g&&al du golfe de Guinée, Thèse doet,,
.t
d‘Etat9, ~&I!V~ Paris VI et Musm nat. Hista nate, Z4: p. ,
M?R&D~(M,H~)~ i98i ,- Aspectssocio-éconcmiques
de la transformation du pois--
son de uer au !%négal., Arch. Cent. Rech o&anogr, Dakar-Tiaroye, lQ3p
-
!?
P-,
FREON (Pe) et WEBER (Je)$ 19!31*- Djifère au S6négalp l.a p&he artbanale en
mutation dqns un contexte industriel.0 lsre parkie : le milieu9 18 sen-
ne tournante5 son. impaci n&tu:rel+ 47 p, .m&tigr,,
. .,
FRFKJN (P,) et FMQUEVILLE (CO)$ 1976.~- Relations poids-longueur des princi-
pales esp&es‘ cle ppissqgs rn@ps au Sénggal* Doce sci. Cent. Rech.
.-
océanoer. Daka&iaroveY 60, 34 pe
ISEA~QJ@TC?f, 1979.7 .L+.reproduction de+ esp5ces exploitees dans le golfe de
Ghinée. Dot scie Cent* Rcch. oc6anogr. Dakar-Ti&oyet 6q.p 231 p.
KEBE CM& l981,-' La p&he cofd&%e 'au Sénéga'l": ?zbilan et pe?%ectives.
Arch, Cent., Rech,fi oc,6antigr0 DBkar-Tiarayep 99*
LALOE (F.), BERGERAqD (PO) et SAMBA (A*) 5 1981.- Contribution 3 l'étude de
la p&zherie 3 Ibyar : étude d'une partie des r&l,tats.du su?&hantillon-
na@ de 1978 concernant les pirDgues.&otorisées p@chant 3 la ligna.
Dfiiii.: ?Ci. Cent@,Rech* ocbnogr, DakarTTiaroye$ ?gg 45 n.
!%)RINIERE (P.)3 1980.- Bio1oci.e et p&che du “,yeet” C@?lb&.0I p@0 @&htfoolZ g
1786) au Sénégal. DQC. aci, Cent. Rech. Dakar-Tiaroyep 77% 43 9.
.~
SOCECO-PECHA!?T, &.- Recensements $eT3~&5e wpisana1e maritimea Sén@l9
en avril et septembre 1981. Dot. si{, Cent. Rech. locéanogr, Dakar:
Tiaroye9
83,
STEQUERT (B.)9 BRUGGE (W,J& BERGERARD (Pa), FREON (P.) et SAMBA &&
1979.- La pêche artisanale maritime au ?X%!gal : Etudes des w%ültats
de la p&che en 1976 et 1977# Aspects biologiques et &onomiques~
Dot. SC+* Cent0 Rech, océanogr. Dakw-Tiaroveg 73, 48 P.
.",
WEBER (J.)9 198b” Socio-économie de la p&he artisanale.au Sénégal : hypD-
thbes et voies de recherches”. Revue de Socio-économie de l’ISRA, 4?
4op.

VEB~I’ (Je) 9 1981 ,y. +ger ,l? mer., yiaporama?. l! .+nutes.
ABER (J.) et FRE(%T (P,), 1981.- Djifère au S&&@alo 2Eme partie : conséquen-
ws.d'une innovation sur l'organisation économique artisanale* ou les
excès d'me r&ss%te, 32 p.multigr,

15
WEBER (J.),.- Suivi &onomique de 80 unités de pêche artisanale, Résultats
semestriels, en Tréparatioxb
S@BEQ (J& l!%!.- Les enquêtes socio-6conomiques au CQODT.
Arch, Cent. Rech. occanogr. Dakar-Tiaroye, IlO 38 p.

A B R E V I A T I O N S
UTlLISEES
D A N S
L E S
A N N E X E S
C
: Campagnard
c a s ,
: Casier
FD
: Filet dormant
FME
: Filet maillant encerclant
L
z Lime
NV
: Pirogue navette {associh 3 une serine tournante)
0
: Originaire
b
: Piro<ve porteuse de poisson (associée 3 la Pf)
Pf
: Pirogue filet (portant la serine tournante)
Rf
: Pirome 2 moteur
PV
: Pirogue ?i voile
SP
: Senne de nlafie
ST
: Senne tournante

A N N E X E 1
RECENSEMENT PIROGUES l3' ENGINS
,:.:
LIEU T.
Date :
l! ! ! ! ! ! ! !
-
-
-
:;: ~
ENQUETEURS :
,! '.
L, .,
. :


:

-----A-
i
l

A !? !? E X E
III
Activité
Accessibilit6 du centre :
Période d’intense activité :
Mortes saisons :
ActiviGs dominantes :
Ethnies dominantes lors du recen ement :
2 : .*....*,.......,... 3 :*...*..~...,..~,~.**
1
l
~.*,~.e**.a~**ee~..,
Origine des campagnards
Destination des originaires quand ils partent en campagne
2 2 . ..a.e*...*.o...a.. 3 ~..**....,~*....,.*~,
1
l
“,..**..*..***.*.**.
Destination principale des captures (entourer) :
Mareyage
transformation
consommation locale
Equipement - infrastructures
1 : Pêche Service des pkhe8 (entourer)
: Inspection-Secteur-Poste-Néant
Assistance &la pêche Satellite CAMP
Frigo C#AS
Coopérative de pêcheurs :
Noubre de mécaniciens :
..
Dép& pièces detachées :
Coopérative de femmes ;
Nombre de stations service :
Noubre usines Zi glace :
Nombre dépets de glace :
Nombre de chantiers de pirogues :
Nombre de fabricants de casiers z,
2 : Education (entourer]: secondaire primaire coranique néant
3 z Santé :
h6pi ta1
materni t6
dispensaire
pharmacke
4 : Services publics : ?ostes
gendarmerie
‘éIectricitt5
.adduction d’eau
Personnalité a contacter en cas de besoin z

sorties
.>.
:

23
A N N E X E V
.
ENQUEX'E PIROGUES
CRODT
PECHE
ARTISANALE
EnquMeur :
CENTRE EJE SOXM3EDIOUNE
Date :
/
/
/Pirogue no :
Port d'origine :
r'.ombre de pêcheurs : Position :
Profondeur :
t cure de départ :
Heure de retour :
Teups de route :
l?rix de l*app& :
Prix de l'emence :
vinte .:
Nbre de ymta

C.R.O.D~T.
P E C H E ARTiSANALiZ
E C H A N T I L L O N N A G E
CEIWIEJE :~~ .*...,..~.*...*......,..
DATE i . ..*..**....*.*........
-d5- -.-.-.. 33;
.--~---

25
~
1 .- CARTE TITEE JOUR
* .
-.
‘.,>.
,.
Colonnes
l-2
Code
20
3
Lieu du t1i8e .!l terre
s fGL0I.G 2 $1, Kayac z .2 ,, SoumbGdioune : 3, Yoff : 4, Hann : 5 ~
Mbour :’ 6> Jea : 7
4-5
AntGe
6-7
Mois
,
8-9
JOUr
10
Jour de fête z oui = 1; non = 0
-
.,..
11
Mauvkis temps: ‘oui - lg non = 0
-
12-14
Nombre de sorties piTogtl?s moteur-lime-’
~.
15-16
$8
,
2,
tt
voila-ligne
17-19
,,
t1
f i1e.m dormants
20-22
1s
18
pirogues glacikes
23-24
St
81
Sennes tournantes
25-26
tl-
i8
Filets millants encerclants
27-28
6‘
,@
Serines de plage
29-3 1
Nombre de pirogues etiqtiêtées
%. ‘. ,,
-4
II.- CARTB TITRE PIROGUE
l-2
Code 21
3
;
,
Lieu de mise :a terre
St-Louis : lg Kayar : 2, Soumbédioune : 3, Yoff 2 49 Hann : !ïp
Mbour : 6s Joal : 7
4-5
Année
6-7
Mois
8-9
Jour
10-I 1
no de pirogue
r .
12
Type de pêche
1 : ligne voile9 2 : ligne moteur <i 12 ch, 3 : li.qe moteur > 12 ch
4 : pirogue glacière, 5 : filets’dorkants, 6 : serines tournantes
7 :.filets saillants enceyclantsg 8 .z senne de plage
‘.
13
Nombre de pêcheurs : 1,.2$% 3% 4, 5p..6 : nombre effectif de pkheurs
de 7 3 20 pêcheurs : 7
plus ‘de 20 pêcheuks : 8
:
14-15
Heure de retour en 1/2 heures
16-l 7
Temps de pêche en 1/2 heures
18-19
Lieu-dît de ptkhe

26
.ANNEXE
VI C
c010nIw3
20
Profondeur : 1 : 0 à 10 m soit 0 3, 6 brasses
2 : 10 à 25 ri " 6 .3 14 6r
3 : 25 à 50 m " 14 à 28 "
4: SO à 75 n " 28 à 42
5: 75 à 120n"" 42 2 67 fm
. .
-. ;. %
..Y. 6 ~120 Z¶ 18Om ;:i’ 67 $100
“’ :”
7 :180 à 2501~1 " 100.kl40 "'
8 :250 à 5OOm ” 140 2250 ”
9 :5Kl 4.
+ ,280
21-22
D@ense (carburant et appât) en
centaines de F Cl?A,
23-24-25
Prix de vente de la prise en centai.ngs d,e
F CFA ou en milliers de F CFA pour-les serines
26-27
Nombre de. cqrtcs suites (co& 122 = cartes .stiites)
s

.
28-29
Code espi%? : e
.: ..
T= 1 en nbre d’individu
30-31-32
Quantité échantillonr&e
T = 2 en kg
... ;" T= 3 in quintaux
35-43
lkhantillonnage des longueurs 3 la fourche
44-80
Echantillonnage de 2 autree’wq9ce.s
III .-CA!YTES SUITE
Colonnes
12
Codes 22,
3
Lieu de mise à terre
St-Louis : 1, Kayar : 2,. Soümkdioune : 3* yoff : 4; Mann : 5
%Se
4-5
Wour ‘: %‘; Joal : 7 i
6-7
Mois
;. ..<<.s
8-g
Jour
-.’
.’
10-11
no de pirogue
. ;t
12-13
Code espke
CT = 1 en nombre d’individu
.1.4
,.y(T .- ‘2 ae& kfl
‘.
‘;’

‘(T = 3 en ‘qüintaux
,; ,* :.:.
5-16-17
! Cuantitg échantillonn6e (cf + colonne ..14 pour.connaftre 1 ‘unité)
~
.
18-19
Echantillonnage ,des longueurs i% la fourche
28-80
Echantillonnage de 3 autres’espèces
,’
.,.
-.

2 7
A N N E X E
VII A
ALXTE

2 a
A N IV. E X E.
VIT B
Colonne
l-2
l
A n n é e
3-4
l
Mois
5-6
Jour
7 - s
Lieu de dgbarquement : 1 = St-T.,ouisQ 2 = Kayar, 3 = Sotmb6dioune$
l
4 = Yof f g 5 = Hann, -6 ,= ?&our.$ 7 = Joal, 8 - Port, 9 =, Laurént
,‘Arnaro..
.: . .
;
.Type d e p&che :
1 = PVL9 2 = PML9 4 = PG, 5 = I?D, 6 = ST9 7 = YM, tQ = SP,
..-
9 = ‘.chalut ..
Espèce (cf. codification PA)
.Lieu de pkhe (cf. codification PA)
Longueur 3 la fourche (en mm)
Poids ,plein en 8
..’ Poids éviscérG en g
SGxe
: 1
: 2 3 4
:
:
;
:
;
:
l

gmature 5
indgtmminé
Stade sexuel : num&ot~ation 1 à 6 (cf. Gche’lle Etablie par
FONTANA)
Poids des gonades en mg
36-37
Contenu stomacal 0 = vide : 1 = plein
&3?39.
Proies 1 = Poisson : 2 = Poisson pGlaEi.que : 3 = Poissons déuersal
4 = crustacés : 5 = crevettes : 6wrabes f 7 = céphalopodes
8 = coquillages ; 9 = 1 + 4 : 10 = 1 + 8 : 11 = 4 + 8 :
12= 1 + 4 4. 8
PrGlèvement d‘échantillons:
1 = prises d’&ailles
2=
‘9
d’otol,i,thes
3’=
.“
d’&!pines
4=
1+2
5=
1+3
6= 24-3