REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
-------
DE RECHERCHES AGRICOLES
MINISTERE Du DEVELOPPEMENT
RURAL
-.------
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR
I..ES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES ET' L'OCEANOFRAPHIE
--------
RAPPORT SCIENTIFIQUE .1%4
-------__

S O M M A I R E
Pages
INTRODUCTION
PROGRAMMES ET OPERATIONS DE RECHERCHES 1984
‘3
PROGRAMME: PECHE SARDINIERE
5
PROGRAMME PECHE THONIERE
17
PROGRAMME: PECHE CHALUTIERE
34
PROGRAMME PECHE ARTISANALE
50
PROGRAMM'E: ENVIRONNEMENT
65
PROGRAMME SOCIO-ECONOMIE
76
PROGRAMME
CASAMANCE
90
PROGRAMME INFORMATIQUE
9 15
PROGRAMME TELEDETECTION
119
BIBLIOGRAPHIE 1984
327
FORMATLON
141
VALORLSATION
1 411
ANNEXE
157

I N T R O D U C T I O N
En 1984, le Département de recherches sur les “Productions haI.ieutiques
et 1 ‘Océanographie” agéré irprogrammes de recherche dont :
- 4 ont porte sur l’étude de pêcheries spécifiques exploitant des stocks
ou fractions de stocks bien précis (Pêche artisanale, Pêche chalutiere, Pêche
sardinière ,) Pêche thonière) .
- 2 s!Jr l’environnement marrn et hydroclimatique,au sens très large,
(programmes E,‘nvironnement et Té1 édétect ion) .
-. 1 à approche régionale (programme Casamance) e
Ces 7 programmes sont intimement liés à 2 autres programmes qui ne dépendent.
pas théoriquement du Département Océanographie dont la gestion et le suivi lui
ont été confiés par leur
responsable e 11 s’agit du :
- programme Socio-économie des Pêches (Bureau d’Analyse Macro Economique),
- programme Informatique (Département Appui).
Le Département est implanté à Saint-Louis, Kayar , Dakar (laboratoires
çeqtraux d:.] CRODT) ) Mbour, Joal et Liguinchor (laboratoires annexi:s:I . Ses
effectifs Fin 1984 étaient représentés par 130 personnes dont 43 k:adrcs
SC ient if iques (chercheurs, ingénieurs et techniciens supérieurs).
L’objectif général des travaux effectués par le Département est la gestion
rai:ionnellc des stocks de la zone économique maritime du Sénegal.
La démarche choisie est toujours identique à celle qui wa.it été précis&
d;ns l.es précedent s rapports, c’est-à-dire qu’elle consiste 3 etutlier les
stocks non seulement en tant. qu’entités biologiques mais également 2 travers
leur système d’exploitation et mieux leur système de production. Nous avons
ainsi privilégie l’approche globale ou multidisciplinaire qui seule permet
d”intégrer l’ensemble des facteurs (biologiques, environnementaux, sociologi-
ques, historiques et économiques) inter-agissant au sein du système de produc-
tion aquatique et qui* seule également, permet de fournir aux responsables
du Developpement et: aux opérateurs économiques des fondements solïdes de choix
en matière d’aménagement et de gestion de pêcheries ou de valorisation de
productions halieutiques.

2
En ce qui concerne 1 ‘anner- 1984, quelques faits marquants :Sont G sigrka1.2 r
‘Tout d’abcsrd la mise en chantici au .Japon d ‘un nouveau navire de t-c‘< Irl:rche
océanographique (38 mètres) pour le CROD’I (a la date de parution do I~rc.!sent
rapport, ce navire est à Dakar et operationnel).
Ensuite, dans le cadre d’un accord conclus entre 1. ‘ISRA et 1 ‘ORSTOM, un
atelier de traitement d’images satell.ite a été installé au CRODT et i I y a tou:
1 i,eu de penser que l’utilisation de cette nouvelle technologie ‘v<i permectrç; dan
un proche avenir un avancement C~onsidérable de nos connaissances dans les
domaines tant océanique que terreste.
Enfin, en ce qui concerne les programmes de recherche, il cxxienf dc
not<!r le démarragcl du Programme Casamance. Ce programme qui. utilise les comp&-,
t:enc:es de l’ensemble des programmes du CRQDT ainsi que celles d’autres strw-
turcs de recherche du Sénégal consiste à ét.udîer l’ensemble du “Système Pêche:”
ari niveau d’une entité régionale.
Cette approche original{:,
outre le fait- qu’elle cadre avec le SC?UC 1.
dt: développement d’une politique de régionalisation arrêtée par 12 Couvtirne-
ment, doit permettre d’accéder à une vision. globale des mécanismes qu.i
regissent un tel Système au ni.vta:iu d’une région et donc de débouc.ner sur la
maîtrise d’un ensemble de connaissancesdont pourront bénéficier t.llus ies
px.:),Fet,s de Développement amenhs :I se mettre
en pl acc très proclia ind-liii.:nL ~
Le Directeur du Département
A. FONTANA-
Juillet 1985

PROGRAMMES ET OPERATIONS DE RECHERCHES 1.984
PROGRAMME PECHE SARDINIERE :
1 : Collecte et traitement des statistiques de pêche des sardiniers dakarois,
2 : Collecte et traitement des statistiques de pêche de la grande pêche
6trangèrc.
3 : Biologie des principales espèces.
4 : Evaluation de la biomasse par écho-intégration.
5 : Exploitation rationnelle des stocks de petits pélagiques.
PROGRAMME PECHE THONIERE :
-
1 : Collecte et traitement des statistiques de la pêche thonlère incerna-
tionale au port de Dakar.
2 : Marquage de thonidés.
3 : Biologie et écologie des thonidés et istiophoridés de l’htiantique
tropical.
4 : Biologie, écologie et dynamique des stocks de petits thortides des
côtes sénégalaises.
5 : Exploitation rationnelle des stocks de thonidés.
PROGRAMME PECHE CHALUTIERE :
1 : Collecte et traitement ~1~)s statistiques de p$c.he ~haluti.;~r~ (
2 : Biologie et dynamique des principales espèces.
3 : Ecologie des populations démersales.
4 : Exploitation rationnelle des stocks démersaux.
PROGRAMME PECHE ARTISANALE :
1 : Etude de la pêche artisanale sur la côte Nord.
2 : Etude de la pêche artisanale au Cap-Vert,
3 : Etude de la pêche artisanale de la Fetite Côte.
4 : Etude de la pêche artisanale en Casamance.(cf . Programme r,nsamance)
5 : Etude critique du systènrc d’échantillonnage.
6 : ‘rer~hno.1 C>F,I.C‘
des engins de pêche.

PWGRAMME E;NVIRONNEMENT :
---
-
1 : Surveillance en routine du plateau eontinenlal.
:? : Circulation et dynamique côtière c
3 : Environnement côtier "Petite Côte".
4 : Biomasse algale.
5 : Environnement Casamance Maritime..
b : Environnement Casamance Estuaire (cf. programme Casamanc13).
PKOGKAMME SOCIO ECONOMIE DES PECHES :
-
-
-
1 : Analyse macr,o-économique de la pêche artisanale,
2 : Suivi et analyse des prix et du mareyage.
3 : Histoire et sociologie de la pêche.
4: Commercialisation du poisson dans les régions intérieure:;.
5 : Systèmes de production et de distribution du poïsson en Casamance.
('cf. Programme Casamance)
PROGRAMME CASAMANCE :
A) Th&me Ressources :
----------------
1 : Pêche artisanale en Casamance
B) Thème Environnement :
c__------I---------
2 : Physico-chimie et production primaire
3: Courantométrie.
4 : Sédimentologie.
5 : Zooplancton.
6 : Microfaune benthique.
7 : Macrofaune benthique.
8 : Mangrove.
9 : Bo'lon de Bignona.
C:l Thème Socio-économie :
--------------------
10 : Systèmes de production et de distribution dans la secteur des pêches.
PROGRAMME INFORMATIQUE :
PROGRAMME TELEDETECTION :
-
1 : Ecriture de logiciels généraux.
2 : Correction atmosphèrique
3 : Veille climatique.

5
PR 0 G RALIM E
P E C H E
S A R D I N I E R E
__
_ ."_----.,-..-
-----~._
JUSTIFICATION
Les stocks de petits pélagiques côtiers représentent, avec un
potentiel évalué a 1 000 000 tonnes au niveau de la Région, la ressource
quantitativement la plus importante. Son faible prix de vente en fait
irn produit. accessible à tous d'oùson
importance alimentaire capitale.
:Son abondance et la relative stabilité des apports en fait un produil
facile à exporter dans les pays de la Région. De plus l'exploitation
de ces espèces intéresse de nombreux pays étrangers susceptibles
d'opérer au Sénégal,dans le cadre d'accords de pêche. Il est donc pri-
mordial que le Sénégal,gère en étroite collaboration avec ses voisins
exploitant les mêmes stocks les ressources en petits pélagiques côtiers
de la Région.
Ces objectifs et les résultats attendus de ce programmz sont :
- Identification et localisation des espèces exploitées ou
exploitables.
- Connaissance de la biologie et du comportement des espèces,
- Evaluation spécifique des stocks.
- Rationalisation de l'exploitation.
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs :
--------cc
Jean-Jacques
LEVENEZ
- ORSTOM - Biologiste des pêcties-coordonnatc,ir.
de programme
Jacqueline
LOPE%
- ISRA -
11
Birane
SAMB
- ISRA -
tt
'Tomas
CAMARENA -
Coop. Mexique - Biologiste,
- Techniciens supérieurs
------w--w---- ---_---.
Abdoulaye
SARRE
- ISRA
- Electronicien
Pascal
COTEL
- ORSTOM - Electronicien
Ibrahima
sow
- ISRA
- Statistiques
- I'ccllnicic>ns C>L cnqueteurs : $
--.-_---.- ---- - .--.- - --.- ___"_

6
OPERATION DE KECHERCHES
- - -
Opération 1 : Collecte et traitement des statistique:’ de piche
-
des sardiniers dakarois.
Opération 2 : Collecte et traitement des statistiques de pêche
de la grande pêche étrangère,
Opération 3 : Biologie des principales espèces.
Opération 4 : Evaluation de la biomasse par écho-.inté;sraticil
Opération 5 : Exploitation rationnelle des stocks de petits
-
-
pélagiques.

OPERATION 1 : STATISTIQUES DE PXHll DES SARDINIERS DAJ.@XOIS
_.-- ___.. I---
- - -
_ _--.-
~..
1 .
D E S C R 5. l? T 10 N
Au par‘t , réco lte des données concernant 1 ‘effort de pêche !int.el;.k;i tc.
et zone) e:: les prises spécifiques des sardiniers dakarois,
Au CRODT, codage, saisie et vérification de cette information sur fi-,
ch,ictl, informatique. Traitement annuel des données pour pub1 ica t i on ;e:: 5t.a-
t ist,i.ques de ‘la pêche sardinière sénégalaise.
2 .
R E S U L T A T S
0 13 ‘l? F: N U S
E N
1 9 8 4
Cette opération fonctionne en routi.ne et ne pose aucun problème poli-.
culier. Le taux d’enquête est de 100 % en ce qui concerne les prise: spt!c.i:-
f’iques et ïes efforts. Le développement de l’opération 3 a justifié qu’une
attention particuliZ+re soit portée à l’acquisition de l’information wnc’er--
riant les szzructures démographiques specif iques dans les débarquemens s : 3.1* n -
si, 3 L 708 poissons ont été mesurés en. 1984 contre 9 945 en 1983.
De nouveaux programmes inforniatiques mieux adaptés à la conf ip,uration
actuelle du système du SRODT ont été écrits en FORTRAN pour traiter l.c!s st.a-
tistiques de pêche..
Les points importants à extraire des statistiques 1984 sont 11 c sui-
vant 5 :
- le:: dGbarquèmenfs de sardiniers s’élèvent à 6 989 tonnes cotltre 1.7 89
t-n 1’183, soit une diminution de 61 %.
- 1-a flottille reste très véi..uste et si des sardiniers ont tr:lv:lij 16
en 1~184 (contre 17 en 1983) seulemtint 5 ont eu une activittl r&guJitre. ~.‘(:f-
fort mesuri, en jour de mer est passé de 1 277
en 1983 à 636 en i984 soit
une tliminut ion de 50 %.
Cet r:Efort reste concenrré près de Dakar.
- les rendements moyens annutbls baissent depuis 1972. Encre 1982 et
1984.
les rendements globaux ont clouté de 48 % ; durant cet te même période

8
les rendements en sardinelles rondts ont diminué de 40.91 77, ceux de sardi--
nelles plates de 38.39 % et ceux & chinchards jaunes de 94.07 X, Pztr contre,
(. eux de maquereaux ont progressé db: 234,. 38 2. Cette dernière espèce a repré-
sente 10 % des débarquements en 1984.
- Les sardinelles sont donc actuellement menacées, et principalement
les sardinelbes rondes dont les rendements ont chuté également dans la pêche
art 1 sanale ; ainsi à Mbour et Joal les rendements de sardinelles rondes par
les sennes tournantes ont diminué de 30 % entre 1983 et 1984.

9
Ol’tliAI’lON 2 : STATISTIQUES DE LA GRANDE PECHE ETRANGERE
-___- - ---.
- - -
1
. D E S C R I P T I O N
11 s’agît de navires de plus de 250 TJB de conception très mocierne.
Ces ?>ateaw: disposent d’une autonomie importante et sont équipés d’:;ppareiis
de n:wigat;.on et de détection très sophistiqués. Par ailleurs, une pompe
aspirante ii bord permet d’évacuer la prïse, de la poche de la sennc hissée
jusq:1’au n;veau de La lisse , directement dans les câles.
Ces wités t.r.avail’lent dans lc cadre d’accord de pêche ou sont. affrê-
rées par des sociétés de la place.
Les données pour analyser leur p5cherie
ont plusieurs origines :
- celles obtenues auprès des observateurs qui embarquent > bord des
bateaux etrangers.
- celles obtenues auprès des usines de la place au cas oi~ la produc-
r:ion t:st débarquée au port de Dakar I
- celles consignées dans les déclarations de captures fournies à la
[)OPM <.
2 ,,
R E S U 1, T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
iJn seul i;rand chalutier-senneur a travaillé sur Les c8tes séné{::alai.ses
<an lt)iiS+ I l s ’ a g i t du “TSAFLOBI”, bateau ghanéen affrêt& par- la scicit!té hfri-
t,ainck de Commercialisation des Produits de la Mer (SAFCOP) * La iiceni.e de pê-

. ht? 9 rcrlouvelable tous les ans, a et(Z octroyée à partir du 1’1 ~eptembrlu l932
l:olltrt paiemenr d’une redevance de 25 000 F. CFA par tonneau de Jauge Brute.
~.‘t’ ‘batenu a tr;qvaillÉ jusqu’au mois d’août 1984 et a r&a;isé unt! priw glo-
tla’l #? dt? L 602 tonnes d’ar rès les données SAFCOP. Il a cesse son actiT:ité dans
l e s ealls sous-juridicrioc
sénégalaises consécutivement 2 la fermeture, de 1 ‘1.1.~
:+ine dt! l a 54FCOP.
l,.cbs donnies disponibles, nonobstant leur diversité, sont dispar.ltes et
prcL:;enl.ent. dl? nombreuses insuffisances. Malgrè ces lacunes, il. peut être re-,.
1 CllLl qtii’ 1 a <one de pêche de ce bateau a &tti circonscrite au sud de 1‘1 pres-
(;u’lltd du Cap-Vert. où 1 ‘essentiel de 1 ‘activité a été déploye plus prtic~s&-
re1-11 dans le; wnes S n r è n e , Casamancc! e t Saloum s u r l e s f o n d s dt: 25 5 75 in,,

10
La composition spécifique des captures met en évidence Ya prêdominançe
des sardinelles avec 9:) % de la prise tandis que les chinchards et les maque-
reaux représentent respectivement 3 2 et 0,6 %. Par ailleurs, l’on ronst:aTe
,.lne variation saisonnière dans les captures avec la présence des chinchards
et maquereaux essentiellement en saison froide, de même que de bons rendements
en sardinelles pendant la même période.
De janvier à août, 26 marées ont été effectuées. Les meilleur:: rende-
ment 8 ont été effectués au mois d’avril avec 101 t/marée avec comme espèce.
domi.nante dans les prises la sardinelle plate. Pendant cette période le navire
a pêché dans les zones Saloum et Casamance. Avec un rendement de 38 t./mar&e
au mois de février l’on enregistre les plus faibles prises par marée effectuées
par ce bateau durant cette année. De même que pour les sardiniers ditk.arois pê-
chant pendant la même période, l’évolution des rendements montre 1~ même mini:rrun
au :riJi.s de f hvrier mai:; un maximw
au mois de juin. Toutefois d’une manière
génerale les rendements du TSAFLOBI correspondent environ 2 lSéquivalent de
c 15 ux
réalisées par trois sardiniers dakarois.
Une étude est en cours pour analyser l’activité de pêche du ‘I’SAFLUB’I:,
son impact sur les stocks de petits pélagiques côtiers et ses interactions
avec la flottille sardinière dakaroise et la pêcherie piroguière art:isanaT.ec

11
OPERATION 3 : BIOLOGIE DES PRINCIPALES ESPECES
---
-.---I_.
1 "
D E S C R I P T I O N
Etude des principaux parametres biologiques des espèces pëlagiques cô-
tiirl.t??j # notamment 1 ‘iniex gonado-somatique, relation taille-poids, ~~issan-
ce, facteur de condition , sex-ratio,
2 *
RESI E T A T S
O B T E N U S E N
1984
Les ;inq principaux points de débarquement du Sénégal, a savo%r, Saint-
Louis, Cayar, Dakar, Mbour et Joal, ont été échantillonnées mensuelLement,
et ce pour les cinq espèces qui représentent 95 % environ du poids débarqué,
c ‘est--à-dire : Sardinella aurita, Sardinella maderensis, Decapteru>. rhonchus.,
-
_-P-m-
Trachurus rrecae et Scomber japonicus. 2 438 individus ont ét6G prélcves sur
- -
-
-
-
lesquels ont été recueillis la longueur à la fourche, le poids total, le poids
des gonades, l’état de maturité, le sexe et les structures dures poilr- études
de croissance. De plus, des comptages vertébraux ont été effectues .~a les sardi,
nelles.
Les données ainsi obtenues ont été saisies sur support informatique, .50 %
des programmes en GENSTAT et FORTRAN IV avec utilisation de la BENSON pour
les graphes qui seront nécessaires aux traitements de ces données ont et6 mis
en place.
De m$me, des donnees bistoriques de biologie recueillies sur J.es sardi-
nelles dans les annees 1977, 78, 79 et 80 ont été codées et. saisies afin d’ob-
tenir les parametres biologiques mentionnés ci-dessus,et étrlr!i(:r ainsi l’évo-
lution des dits paramètres durant la période 1977-85. 1 478 individus pour la
sardinel1.e ronde et 2. 199 pour la sardinelle plate ont été ainsi traites.
La lecture d’anneaux sur des écailles, otholithes ou épines (sel.~ les
especes), complétée par un échantillonnage hebdomadaire des sennes dè plage
(méthode PETERSEN ) permettra d’établir entre autres les courbes de rzroissan-
ce de ces especes. Ce travail arrivera à terme en fin 1985.

12
OPERATION 4 : EVALUATION DE LA BIOMASSE PAR ECHO-INTEGRATION
- W I_ , . . . - - _
_
-
-
---”
1
. D E S C R I P T I O N
Les campagnes d’écho-intégration ont un double objectif : surveiller
1 ‘évolution de la biomasse des stocks de poissons pélagiques et semi-pélagi-
ques et. étudier la Xocalisation des différentes espèces pour en dédu.ire les
dt5placements en fonction des conditions environnementales.
Cette méthode présente pour principaux avantages, sa rapidité et l’in-
dtlpendance de ses estimations de biomasse par rapport aux données st..at:i.st i.-
ques des flottilles,
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S
ci
L . 1.
METHODOLOGIE
2.1.1.
Traitement informatique
I_
Un logiciel de calibration, d’acquisition en automatique, de correction1
de traitement et de cartographie des données a été écrit au CROD’T et. implan-
ttl sur l’ordinateur HP 9845 C embarqué à bord du N/O Laurent Amaro. Ce logi-
c ieI réduit considérablement le temps de traitement des données d’une campa-
gne et limite au maximum les risques d’erreurs. 11 faut noter que ce Logiciel
intéractif a été écrit pour être utilisable par tous, y compris les personnel;
n’ayant pas de connaissance particulière en informatique. Ce logîcitil. a 6tli
présenté à la septième session du groupe de travail de l’évaluation des res-
sources organisé par le COPACE en mai 1984 ; le groupe de travail a estimti
Cp?
“cette méthodologie pourrait ensuite être diffusée aux laboratoires de
la rbgion disposant du même équipement”, L’ensemble de ces programmes ser;i
publie dans l’archive no 134 du CRODT.
2.,1.2.
Comportement du poisson
II
Les études concernant le comportement du poisson à l’approche d”un ba-
Ceau et notamment l’influence du facteur lumière ont démarré.
11 a tté constaté que de nuit, 1 ‘arrivée rapide ou lente dl{ b,~t~~au sur ,ine
I~I-;*.‘r’lll t‘;lL ii,i-l CiCi j”‘i ,SS(‘(,S
f ixcc> p;Ir
Ine faible source lumineuse ne

13
provoqua i t apparemmen t aucune reaction du poisson Iorsquc 1,: hntraau .-~r~i-
v;rit. sdns lumière.
En revanche, une forte réaction de fuite apparaissait quand les lumières
du bateau étaient a1 lumees. Il semble donc que les bruits du ba.teau aient une
faible influence sur le comportement du poisson alors que la lumii-ri, les f’ait
fuir, au moins dans un premier temps.
En consequeacc, lors des campagnes d’écho-integration, les parcours de
nuit. se feront dorénavant avec les seuls feux de navigation du bateau aIIurn.és.
Ces résul tats pré1 iminai res seront signalés à la réunion CI EM de ma-X 1984.
2.1.3.
Index de réflexion
-
-
_
les mesures d’ index de réflexion des principales espèces dc poissons
tropicaux ont débuté fir: 1984 avec notamment la construction d’une structure
rigide permettant entre autres avantages que le lobe principal du faisceau a-
coustique reste constamment à l’intérieur (de la cage.
L’observation en czirect du comportement du poisson grace à unt camera
vidéo sous-marine nous :I amené 2 concevoir une cage de dime.nsic)n ~1’~:s ri::;tL.eirr-
tk.t ne renfermant qu’un seul poisson : en effet, la répartition du poisson dans
la grande cage est souvent inappropriée à la réalisation de bonnes mesures
tandis que 1.e.q pics de voltages observés sur poissons isolés sont plus repro-
ductibles.
2.2
CAMPAGNES DE PROSPECTION
L
Quatre campagnes ce prospection ont eu lieu à bord du N/i! Laurent Amaro
en 1984 ;
deux ont couvert l’ensemble du plateau continental sénégambieri de
Saint -Louis ail Cap Roxo tandis que l-es deux autres étaient axées plus pr6c Lsé-
ment sur la zone Dakar-frontière nord Gambie.
Les pannes successives de l’ordinateur HP 9845 C ont fait que <:es campa-
gnes n'ont pas encore toutes étb t.raitées : les résultats de mars et ju:,-rl 1984
montrent une augmentation de 4 % de la biomasse sur la côte sud. et 17,:) X sur
la côte nord. Ces augment:ations ne r;e sont pas reflétées dans les débarquements
des sardiniers dakarois.
Notons que les températures de subsurface en mars 1984 ont été e:l moyen-
nc inferieures d e 2°C par rapport celles de mars 1983, ce qui indique UI; rsn-
forcement des alizes et donc de l’upwelling entre ces deux annees.

14
OPERATION 5 : EXPLOITATION RATIONNELLE DES PELAGIQUES COTIERS
.-“-
1 .
D E S C R I P T I O N
Cette opération utilise les résultats des quatre opérations précédentes.
Elle doit permettre, en y incluant les données du secteur artisanal, de l’en-
vironnement, mais
aussi les données des pays voisins exploitant les mêmes
stocks, de proposer un schéma pertinent de gestion des stocks de pélagiques
c6tiers.
2
. R E. S 11 L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
Reux rapports ont été publiés sur l’état des stocks de pélagiques cô-
tiers devant les côtes s,énégalaises ; le premier concerne les résu1tat.s du
groupe du travail ISRA-ORSTOM sur les sardinelles qui s’est déroulé au CRODT
du 21 au 28 Mai 1984 tandis que le second concerne le compte rendu de la reu-
nion qui s’est tenue le 12 juin 1984 au CRODT devant les représentants des mi-
nistères, les armateurs industriels, les pêcheurs artisans, les bailleurs pie
fonds et les scientifiques pour exposer l’état actuel des connaissances sui
les principales espèces de petits pélagiques côtiers intéressant la pêche ma-
ritime sénégalaise.
Xl ressort de ses deux rapports que :
- les sardinelles, et notamment les sardinelies rondes, font l’ou jet
d’une surexploitation localisée sur la Peti.te Côte causée à la fois par ~11 ac-
croissement excessif de ‘l’effort de pêche sur cette zone et par les faib1,e:s
alizés ayant soufflé ces dernières années.
- les chinchards noirs et les maquereaux , qui sont soumis & un effort
de pêche tres important en Mauritanie et au Nord du Cap-Blanc, presentent des
signes de surexploitation.
- Des potentiels sont disponihles, en Casamance notamment, mais qui rre
seront accessibles aux pêcheries sénégalaises que moyennant une modernisat Lon
ie la flotti1l.e sardinière dakaroise et la création non loin des lieux de pê-
iihe d’infrastructure:; operationnelles d’accueil de produit de la pêche,

15
BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES EN 1984- PERSPECTIVES-
I
. - . - - - e -
-
Un certain nombre de problèmes survenus en 1984, ont ret,irdé (lu @ne le
déroulement d’acti.ons des recherches qui avaient été initialement programmees,
- Le chalut pelagique livré au CRODT n’a pu être gréé faute de plans
suffisamment détaillés, ce qui n’a pas permis une identification par pêche ef-
ficace des espèces, responsables des principales concentrations de poissons.
- La rallonge de cab1.e commandé dans le cadre du projet ACDI-PSPS n’a tou-
jours pas été livré retardant ainsi le démarrage de l’étude SUT le c’omportement
in- situ des poissons par caméra vidéo sous marine.
- 2~ panne de ‘1 ‘ordinateur de bord et 1 ‘envoi pour réparation en France
par manque sur 1.a place de service de maintenance compétent a pertur& le bon
deroulement dc~ 1 ‘opération 4 et est responsable d’un certain reta.rd dans le
tr.aitement des campagnes.
- Notons enfin les difficultés qui ont été rencontrées pour collecter
1’ information concernant
les bateaux
industriels et les divergences incroya-
bles not.ées entre les données observateurs, les données usines et celles de
la DOPM. Vu la puissance de pêche et donc l’impact de cc type de navires, ap-
pelés par ailleurs à se développer dans un proche avenir, il conviendrait que
les autorités compétentes prennent d’énergiques mesures pour rendre fiables
le suivi de l’activité de pêche de ces unités.
Mis à part ces quelques retards, l’essentiel des actions programmées pour
1984 a Ctti ré3lisc.
- les programmes de calibration des instruments, d’acquisition en direct
et de traitement des données, d’écho-intégration, de présentation et de carto-
graphie des résultats ont été mis au point sur ordinateur HP 9845 C.
- les mesures d’index de refl.exion des principales espèces de poissons
tropicaux ont démarré, avec notamment la fabrication d’une structure rigide
en AG pour sous-tendre la “cage” à poisson.
- ‘Les campagnes d’Echo -intégration programmées se sont déroulées nor-
malement.
- Les études
sur l.‘état des stocks de sardinelles plates et rondes
ont eth réactualisees au cours d’un groupe de travail ISRA-ORSTOM qui. s’est
tenu au CRODT du 2 1 au 26 mai 1984.
- gr&e 3 1 ’ .irrivée d’un chercheur stagiaire mexicain, les ètudes (;In-
cernant la biologitx des principales espèces ont redémarré. Les clo99n~~c~s hi~sto-
riques seront comp;irees aux données actuelles pour estimer si les chanremi-ttts
L?

16
ç ïimatiques et l’augmentation de l’effort de pêche ont une influenccl sta t ïs-
tiquement significative sur les paramètres biologiques de ces espèce S.
En ce qui concerne les perspectives, les efforts du programme ‘Jont:
s e
poursuivre sur les études de biologie concernant des principales espgces de
pélagiques en vue de réactualiser les courbes de croissance, les relations
taille-poids, les indices et rapports gonado-somatiques. Des comparaisons
seront faites entre les resultats historiques et les données récentes pour
déterminer si le niveau d’exploitation actuel a des répercutions sur les pa-
ramètres énumérés ci-dessus.
Les études méthodologiques en écho-intégration vont se concentrer prin-
palement sur 1 ‘amélioration des connaissances d’index de reflexion acoust,ique
des principales esp6ces de poissons
fréquentant les eaux sénégalaises, sur
l’étude du comportement de ces poissons à l’arrivée d’un bateau (effet bruit
et lumière) ou d’un chaI.ut (visualisation par système vidéo sous-marin) et.
enfin sur les relations par strates spatio-temporelles entre les donnees de
densités obtenues pa.r écho-intégration
et les résultats de la pêche sardïnière
et piroguière.
CE:S deux aspects,biologie et méthodologie en hydro-acoustique associés
3 une réactualisation des modèles de dynamique des espèces majeures de pelagi-~
ques côtiers seront l’objet d’une thèse qui sera présentée en fin 1185,
.
Par ailleurs, les documents épars concernant la pêche étra.n.gère de pela-
giques côtiers dans les eaux sénégalaises seront regroupés et traites,.
Un programme minimum de suivi de collecte de données biologiques dans
les principaux centres de débarquements sera mis sur pied.
En ce qui concerne 1. ’ inf.ormat ique , il est prévu en 1985 dfadapter les
logiciels d’écho-int.égrat.i.on sur les ordinateurs du N/O Louis SAUGEf et ci”&
crire les programmes de transfert des données via bandes magnétiqueh entre
les ordi.nateurs du bord et. 1’IBM 4331 du centre qui conservera sous forme
de banque de données les résultats des campagnes d’Echo-intégration
Enfin dans le domaine des perspectives, notons les études d’évaluation
des frac.tions de stocks très côtières.

PROc, RAMME PECHE THOF! 1 ERE
- e - m -
_-.-
- - -
JUSTIFICATION
L”étude des thonidés est largement motivée au Sénégal par ‘1 ’ impor-
tance que le gouvernement accorde aux investissements en rnatierc de pêche
et d’industrie de transformation des thonidés (environ 35.000 t de thon:;
mises en conserve en 1984).
Le Sénégal est actuellement le troisième pays thonier gfes cotes
africaines avec un tonnage global d’environ 35.000 t de thons debarqués
ou transitant par le port de Dakar. La zone maritime sénég;il:Gst: SI: sit;.re
au second rang en matière de richesse (productivité) en thons s Le3 moyens
matériels (centre de calcul) et humains dont dispose le Sénégal, permettent
au pays de se trouver au premier plan de la scène internationale en matl.èrc,-
de recherche sur les thonidés ; la finalité scientifique dt1 programme ec,t
la gestion rationnelle des stocks de thons, tout en préservant ,ii u :naxl‘mllm
les intérêts nationaux.
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs :
- - - - - - - - - -
P. CAYRE
Biologiste des pêches ORSTOM-Coordinateur du progr ammc-
‘T. DIOUF
,I
IV
II
ISRA
A. FONTENEAU
81
II
11
ORSTOM
- Technicien et enquêteur : 2
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
OPERATIONS DE RECHERCHE :
Opération 1 :
Collecte et traitement des statistiques de l;, pêcl;t:
thonière internationale au port de Dakar.
Opération 2 : Marquage de thonidés.
Opération 3 : Biologie et bcologie des thonides et isti ophnridés de
L’Atlantique tropical .
Opération 6 :
Biologie, écologie et dynamique des stot ks dc- petits
thonidés des c.ôtes sénégalaises.
Opération 5 : Exploitation rationnelle des stocks de tllonidés.
._

OPERATION N” 1 : RECUEIL DES STATISTIQUES DE LA PECHE-
THONIERE INTERNATIONALE AU PORT DE DAKAR
,--
1
.
D E S C R I P T I O N
Le recueil des statistiques de pêche constitue un fravai: de
base essentiel. à l’évaluation de l’état des stocks de thonidés., comme
par le passé l’opération a consisté h recueillir trois types d’informa-
tions :
Les débarquements tc.,taux de tous les thonidés débarqué:; a:1 pore
l
de Dakar.
. Les l-ivres de bord des thoniers industriels débarquant à Dakar ;
ces livres de bord décrivent jour par jour 1”activité détaiLlt5e des thoniers
(position, prise par espèce et par taille, temps de pêche, nomDri:l d ‘opération:
de pêche, etc.:. . . >
. Les tailles de thons des diverses espèces sont échantillonées
régulièrement lors des transbordements ou dans les conserverie:. pcuc toutes
les flottilles opérant à Dakar.
L’ensemble de ces données col.lectées au port de Dakar ~SI: ensuite
remis à l.’ ICCAT (Commission Internationale pour la Conservacioi! *des Thonidés
de l’Atlantique) qui les fusionne avec les données identiques provenant: iies
autres f lotti Iles débarquant dans d’autres ports de 1 “At~.antique. Ci,::: fichier:.
statistiques au niveau de 1 ‘Atlantique constituent ensuite i a 5ase d e s 31tal.yb(-c
sur l’état des stocks de thonidés.
‘)
R E S U L T A T S 0 1% T E N IJ S E N 1 9 8 4
i
.
2.1. STATISTIQUES ET ECHANTILLONNAGES DE THONIDES
Les resultats de l’opération se mesurent en proportion de I~teaux
enquêtés et: en nombre de poissons mesurés. Les résultats pour f984 sont
les suivants :

NOMBRE DE BATEAUX EN
ACTIVITE ET BASES A
DAKAR EN 1984
._---,“--
I
-
l-‘---~--- -i-
CANNEURS
80
%
21
j
/
-__-__ _--- -... -.1-
SENNEURS
65
%
4
_.p-.---
NOMBRE DE THONS
12 034
-yL-
MESURES
_....-.-.v- ----
-t
---"~-
Ces résultats peuvent être considérés comme Satisfaisant:s, le
taux <d’enquête des tanneurs qui était anormalement bas durant ia période
1982-1983 est redevenu satisfaisant.
11 faut aussi noter que cette opération couvre Les enquêtes
et mensurations effectuées à bord des thoniers senneurs espagnols dans
le cadre d’un accord passé entre l’Institut0 Espanol de Qceanografia(IE0~
et le CRODT ; cet accord nous permet d’assurer une couverture statistiqw
complète pour environ 80 % des activités thonières espagnoles ,311 Sénegal,
2.2. METHODE DE COLLECTE DES STATISTIQUES THONIERES A L’ICCAT
En 1984, un chercheur du programme a été chargé par .1’ICCAT,
d’organiser et d’animer un symposium de réflexion sur la nature et les
méthodes de collecte des statistiques thonières (et autres especes traitées
par I’ICCAT). Au cours de ce symposium, pour lequel deux documents ont eté
publiés par le CRODT, on a pu mettre en évidence de nombreuses carences ou
inexactitudes dans les données transmises à 1’ICCAT par les différents pays
membres. Les recommandations faites lors de ce symposium doi.vent permettre
d’a.méliorer la qualité de la base de données de I.‘ICCAT. 11 a dc? 1~1,~s été
reconnu que ce type de réflexion, devait avoir lieu périodiquement dans
1 ‘avenir, en raison de son utilité pratique immédiate.

2 0
OPERATION No 2 : MARQUAGES DE THONIDAE
1
. D E S C R I P T I O N
Dans cette opération sont regroupées les opérations de marquages
en mer et l’analyse des résultats de marquages (récaptures de poissons
marqués > .
2 .
R E S U L T A T S O B T E N U S E N 1 9 8 4
Aucune opération de marquages n’a été réalisée en 1984, ~a collecte
et la saisie sur support informatique des données concernant les récaptures
(1984) de poissons marqués s’est poursuivie en routine. La seu”1.e analyse
de données dz récapture pub1 iée en 1984, concerne la croissance du patud<l
(cf. opération no 1).
Un important projet de marquages intensifs d’albacores a C:ependant.
commence à être élaboré en 1984 (cf. paragraphe : orientations-perspectives).
Nous noterons ici pour mémoire les 7 campagnes de marquage de petits
thonidés effectuées en 1984 à partir d’embarcations artisanales (pirogues).
Le résultat de ces campagnes sera exposé
avec la description de l’opération
no 4 .

21
OPERATION No 3 : ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DE L’ECOLOGIE DES
-
-
-
-
ESPECES DE THONIDES ET D’ISTIOPHORIDES DE L’ATLANTIQUE TROPICAL EST
~.
“--_
1 .
D E S C R I P T I O N
Améliorer nos connaissances des espèces pélagiques hauturières,
en terme de biologie afin de rendre aussi réalistes que possible nos
propositions en matière d’aménagement des pêcheries.
2 *
R E S U L T A T S O B T E N U S E N 1 9 8 4
2.1. THONIDES TROPICAUX JUVENILES
A la demande de la commission de l’ICCAT, un groupe de travail sur
les thonidés tropicaux juvéniles a été crée en 1979, pour essayer de relever
les rendements en albacore et patudo par protection des jeunes poissons de
ces deux espèces. Après sa réunion de 1980, ce groupe avait suggéré que de:;
cantonnements spatio-temporels pourraient être une solution .aux fortes pris-s
d’albacores et de patudos juvéniles, tout en avertissant que ces fermetures
pourraient causer d’importantes perte de prise de listao, a moins que celles--
ci ne soient récupérées dans les strates adjacentes.
Une des questions d’ordre purement biologique à laquelle ce groupe
devait répondre lors de sa réunion de juillet 1984 (BREST) était donc :
Quelles seraient les strates à fermer en vue de la protection de::
jeunes albacores et patudos?
Une première réunion préparatoire s’est tenue à Dakar t?n fevrier
1984 afin de reviser les statistiques thonières de 1’Atl antiqrle et pré-
parer la base de données qui serait- à utiliser pour les futur:; travaux
du groupe.
Des corrections dans les stat.istiques de prise sont apparues néc,?s-
saires du fai.t que les déclara ions de captures par espèce figurant dan:;
les ‘livres de bord sont faites en fonction de critères essentiellement
commerciaux (prix de vente des poissons),
souvent éloignés des c:ri tères
bio.logiques (détermination ree le des espèces). A partir des travaux effectrl* I.
au CRODT une procédure de correction a été mise au point. Elle prend en
compte les cchantillons biologiques réalisés dans les différents pl>rts dc
débarquement- t.honiers pour établir la composition sprlcifique ïécl II- en
albacore, listao et patudo des captures thonières.

22
Par ailleurs, à partir de ces statistiques corrigées, un document
élabore au CRODT, a permis de définir clairement quelles étaient les
distributions spatio-temporelles des prises totales de jeunes atbacores
et patudos pour toutes les flottilles opérant en Atlantique est de 1975
à 1982. La conclusion est comme par le passé que les captures sont très
importantes dans certaines strates ; mais leur distribution est passée d’un
aspect saisonnier et localisé à des secteurs particuliers du fond du Golfe
de Guinée, à une distribution plus complexe lors des dernières années (par
exemple, 1982) oit l.‘on observe de telles captures de petits albacores et
patudos t.out au long de l’année, dans des secteurs situes plus au large,
Une telle évolution est donc une entrave à un système de protection
par fermeturc de zones spatio-temporelles bien délimitées qui auraient jouti
le rôle de nursery.
2.2. CROISSANCE DU PATUDO
Deux études sur la croissance du patudo, ont été réalisées au
CRODT et publiées en 1984. L’une d’entre-elles, réalisée par un st.agiai te
portugais durant son séjour au CRODT étudie la croissance du thon obèse
par analyse des progressions modales. Il propose un modele dc croi.ssance
peu différent. des modèles précédemment obtenus par la même methode. De plus,
il suggère un recrutement plus ou moins permanent dans [‘année mais plus
important au second semestre. Ce document montre en conclusion, qu’étant
donnée la difficulté d’application de la méthode de PETERSEN aux données
de fréquences de tailles des patudos, il était préférab1.e d’utiliser pour
1. e moment.
le modèle de croissance déduit de l’analyse des données de
marquage. La seconde étude de croissance réalisée au CROD’l a ét6 J-6al:isér
1~ partir des données de marquage. Les résultats de croissance figurant dans
ce document sont actuellement utilisés par l’ensemble des scientifi.ques des
23 pays membres de 1’ICCAT.
2.3. DETERMINATION DE LA PERIODE DE PONTE
Différentes méthodes sont utilisées en biologie marine pour déter-
miner 1-a période de ponte des poissons : examens visuels et stades macros-p
topiques de maturité sexuelle, calcul de différents index de maturi té, merr-
suration d’ovocytes.. . .

2 3
Dans une étude réalisée en 1984 (sous presse), une méthode basée
sur L’utilisation de l’index gonado-somatique et des mensurations d’ovocytrs,
est -rCsentlse. Cette méthode montre la complexité d’interprétation des index
dc maturité et propose une méthode de calcul d’un “index-critique” qui
permet de distinguer les femelles prêtes à se reproduire. Cetce méthode est
particulièrement intéressante à appliquer chez des thonidés homme le listao,
qui peuvent se reproduire en des lieux et à des époques très diverses.
2.4. BIOLOGIE DU LISTA0
Une thèse de Doctorat d’Etat a été rédigée en 1984 par l?, CAYRB
sur 1-e listae (parution en 1985). Dans ce travail les rhsultars de l’ensembl:?
des recherches ccnduites au CRODT sur la biologie de l’espèce (physiologie,
comportement, croissance, reproduction..,) sont synthétisés et ut i 1 isés
pour effectuer une approche plus compréhensive de la modél.isation de 1 ‘ex-
ploitation des stocks de listao de l’Atlantique.

24
OPERATION N” 4 : ETUDE DE LA BIOLOGIE, DE L‘ECOLOGIE ET DE LA-
DYNAMIQUE DES POPULATIONS DE PETITS THONIDES DES COTES SENEGALAISES
A
-
. ~ _ - - - -
1 .
D E S C R I P T I O N
Ce programme vise à améliorer les connaissances actuelles sur
les populations de trois espèces de petits thonidés côtiers - la thonine
( EdlynMun 2 : 7 J/~F?YW~FAS), la bonite à dos rayé (Sanda batLda! et: le maquerti:au
bonite (Scombeaamatrti a%&?&) et à développer et appliquer les merhodes
d’évaluation des stocks à ces espèces.
Ces espèces considérées encore il y a peu d’années comme secondaires,
sont maintenant de plus en plus recherchées. Les sujets de recherches portent
sur les migrations et la croissance par la méthode des marquages, E.n outre,
des efforts ont porté sur une meilleure connaissance des structures en
taille des prises et de l’efficacité des engins de pêche,
2 *
R E S U L T A T S O B T N U S E N 1984
- STRUCTURE DE LA PECHERIE ARTISANALE DE PETITS THONIDES
Par une série d’enquêtes conduites dans différents lieux de débar-
quements de La pêche artisanale sénégalaise, on a pu mieux comprendre la
structure de cette pêcherie (engins de capture utilisés) et se-!; modalités de
fonctionnement . La pêcherie de traîne basée à Yoff a été particu’iièremen?
suivie et fera l’objet d’une publication en 1985.
- STRUCTURE EN TAILLE DES INDIVIDUS CAPTURES
L’échantillonnage (mensurations) des individus (des trois espèces)
capturés par les pêcheries artisanale et industrielle s’est poursuivie nor-
malement en 1984.
Les distributions de fréquences de taille sont disponibles. Elles
indiquent notamment une certaine variabilité spatio-temporelle dans 1.a t:~i.l$:
des thonines et bonites à dos rayé capturées. En 1984 on a const:it6 que les
thonines de grande taille sont plutôt capturées en saison froide (janvier à
ma i > , et sontensuite progressivement remplacées en saison chau.Je par des

2 5
petits individus, Au cours de cette même année on a constaté que la bonite
3 dos rayé disparaissait des zones de pêche pendant la saison chaude
(juin-septembre). La pêche du maquereau bonite se fait à partir de juin
et ce sont essentiellement des individus de grandes tai3.‘1es qui sont
exploités notamment à la ligne de traîne.
Une certaine stabilité semble en première analyse ressortir de
l’examen des structures de taille des captures des trois espèces, @tablies
depuis 5 ans.
- STATISTIQUES DE PECHE
Les résultats préliminaires obtenus par le suivi de la pêcherie
de Yoff indiquent que la méthode de collecte des données de capt.ure de
petits thonidés par la pêche artisanale pourrait être améliorée en faisant
participer des pêcheurs au recueil de ces données ; une meilleure strategie
d’échantillonnage appliquée à cette pêcherie pourra également ,améliorer la
précision de nos estimations.
- CAMPAGNES DE MARQUAGE
Sept campagnes de marquages de petits thonidés ont étk réalisées
de fevrier à mai 1984, à partir de pirogues louées à cet effet. Au total
119 individus ont été marqués (38 thonines et 81 bonites à dos rayi).
Une seule thonine a été récapturée en 1984. L’analyse des quelques
récaptures observées jusqu’à présent semble indiquer un taux de croissance
(7 cm/an) voisin de celui obtenu par la méthode de lecture directe de 1 >âgc
(8 - 3 cm/an) employée par le passé au CRODT.
Il semble indispensable de mieux définir les périodes d’abond.ancz
des espèces pour entreprendre des campagnes de marquages qui permettront
de marquer un nombre significatif d’individus. Le très faible taux de récaptUrt
observé actuellement pourrait indiquer que la méthode de pêche (2i.gne de
traîne) des individus destinés à être marqués cause une mortalité importante
chez ceux-ci, mais rien à présent ne permet de confirmer ou d‘infirmer
cette hypothèse.

26
- AMELIORATION DE LA TECHNIQUE DE PECHE A LA TRAINE
Afin de vérifier dans quelle mesure l'utilisatioii de paravannes
pourrait améliorer les rendenrt:nts de la pêche à la traîw, 3 ess,ai~ ont Gté
réalisés en 1984 au cours de sorties de marquage. Aucun résultat conclua:~t.
n'a été obtenu. Des problèmes dans le montage même de ces engins et le
faible nombre d'essais entrepris ne permettent pas de conclure pour le
moment.

27
OPERATION No 5 : DYNAMIQUE ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES
- -
STOCKS DE THONIDES DE L’ATLANTIQUE TROPICAL EST
-
-
-
-
1 .
D E S C R I P T I O N
Les puissants moyens informatiques disponibles depuis 1982 511.1
CRODT continent de permettre un développement considérable de cette opéra-
ti.on, En effet pour évaluer l’état des stocks de thons, qui sont pour la
plupart des espèces hautement migratrices, i l e s t nécessai.re dc+ t e n i r comptai
de toutes les pêcheries en activité, et ceci pendant de longues périodes,
Le volume des données à intégrer est tel que plus aucun laboraloire au monde,
sauf le CRODT, n’a les moyens matériels et humains pour procéder à une
analyse détaillée de l’état des stocks de thons. Ainsi le CRODT a ét& en
1984 le seul laboratoire à réaliser tous les travaux nécessaires au groupe
de travail ICCAT sur l’aménagement des pêcheries de thonidés tropicaux
juvéniles.
2 .
K E S U L T A T S O B T E N U S E N 1 9 8 4
2.1. GENERALITES
Les analyses ont été menées en deux phases successives :
l/ Rcivision complète de l’état des stocks des trois espèces utilisant:
toutes les données disponibles (depuis 1956) et tous ‘les modèles classiques
de dynamique des populations.
Z/’ Mi.se au point d’un modèle de simulation à engins multipl~zs et
à plusieurs espèces, ayant pour but de tester les conséquences de fctrmetures
sa i sonnières, des zones de pêche oùsont capturés des quantités importantes
de thons juv&-iles.
L’ensemble de ces travaux réalisés au CRODT a fourni 1 ‘essentiel
des conclusions adoptées par les scientifiques de L’ICCAT en 1984.
2. Z . I:;VALUATI.ON DE L’ETAT DES STOCKS D’ ALBACORE, DE L1 STAO ET DE PATUDO
111 s’agit pour l’albacore et le listao d’une actuali.sation aj’t.lne
amélioration des analyses antérieures menées au CRODT,
J,‘htat des stocks de patudo a constitué un travail entièremti-nt
nc”uvt.?cl\\i ;
c’e trtivail a ét:c réalisé au CRODT en 1984 par un stagiaire por’l.ugni:,,.J.‘PEKEIF‘~~.

2 8
Le préalable à cette estimation de l’état des stocks a été la
révision c:omplete des statistiques de captures de patudo, En effet les
statistiques dc captures de la plupart des pays sont basges sur le: livres
de bord dans :!esquels les patudos sont le plus souvent ~(nfond.~s aT?ec
1 ‘albacorr d Uat- nouvelle méthode de correction des l i v r e : . ifc I:3ri:l i: parti;
des échantillonnages scientifiques réalisés lors des débarquements a donc
été mise au point par le CRODT. Cette méthode a permis une révision complete
des captures de patudo des principales flottilles de senneurs.. Les conséquences
de ces corrections sont importantes : par exemple des se~mrure FL!% qui
déclaraient une prise moyenne annuelle de 1 040 tonnes de- patudo <go--83) ont
actuellement une prise moyenne estimée à 5 200 t.
Grâce à cette procédure, l’ensemble des statistiques des senneurc
.
. .
fism et espagnols de 1969 à 1983 ont été corrigées, et torts, ch; ffrer, utl.1 i.ses
dans l’évaluation de l’état des stocks de patudo.
Cette révision des captures de patudo a en fait rkondui t à tic nouvel. les
estimations de la prise d’albacore et de listao (dont le< changements rel.atifs
sont eux faibles). Tous les calculs relatifs à l‘état deci stocks des troi.s
espèces ont éte refaits subséquemment.
Ces calculs sont rendus possibles :
- d’une part grâce à l’existence d’une base de données statistiques
très compl.ète couvrant toutes les pêcheries thonieres de 1 ‘At Iantirjuc
(statistiques de prises et d’effort et tailles des captures).
- d’autre
part grâce à la mise au point de très nombreux iogiciels
d’analyse des données.
Toutes les conclusions de ces travaux ont éti. prcsent6es a 1 FICC:AT.~
lors de la réunion du groupe de travail sur les thonidés tropicaux juvt~nilcc
(BREST, juillet 84). Celles-ci ont été toutes acceptees par’ 1~s sc::ent.if iquë:
de 1’ ICCAT .
On doit. à ce sujet regretter qu’aucune analyse dia l’état des Stock:.;
n’ai éte faite par aucun laboratoire étranger sur aucune des trois espèces.
Cette carence internationale résulte de la grande complexité informatique
qu’il y a de g6rer et d’analyser le très grand volume de:; données de siatîs-
tiques thonières.

29
2.3. AMENAGEMENT DES PECHERTES DE THONIDES JUVENILES
De:; quantités considérables de tres petits(moins de 3 icg;a ib.acor(:s
et patudos sont capturés depuis plusi.eurs années, dans cert.ainL’s zones e-
à certaines saisons dans le Golfe de Guinée. Ces captures ayant un impact
négatif sur la production des pêcheries de gros individus il’nlbacore et le
patudo dépassent fréquemment SO kg), I’ICCAT avait demandé aux scientifiques
d’analyser les conséquences probables de la fermeture temporaire de? zones
de concentrations des juvéniles.
Afin de répondre à cette question complexe un modèle d, si.mulatiorl
a été mi-s au point : ce modèle permet de prévoir (en tonnage cit en valeur)
l e s consequeuces, pour chaque espèce et pour chaque engin dr nZche, de l.1
fermeture de ces zones de concentration des juvéniles.
Le premier travail a i”ons.isté à identifier les slrater oii les juvenil.,zs
sont en général specialement abondants (cf. opération no l? a
Le deuxième travail a consisté à calculer la perte à c-ourt terme
et les conséquences à moyen terme (positives ou négatives) resultnnt de
chacune de ces fermetures potentielles.
Les perspectives de ces techniques d’aménagement présentees par le
CRODT et acceptées par 1’ICCAT sont malheureusement négatives:
‘“Les résultats ne signalent aucun gain de production g;lobale en.
instaurant l’un quelconque des schémas de fermeture. Les modif’icati ons
escomptées dans la production combinée des trois espèces sont toutes negntivr~;
ou nulles. Les résultats sur les espèces individuelles montrent que des sains
de production modestes peuvent: être obtenus pour le thon obese ec 1 ‘alba~:or~~
avec certa in; schémas 9 mais essentiel l.ement aux dépens d11 ? i st.‘ior’* Rapport
SCRS, ICCAT 1984.
Le mi>dPle montre toutefois clairement que certaine.+ pe Lnrries
1.T i
(par exemple les tanneurs du Senégal, des Canaries et du Madère)n”clnt que
des bgnefices potentiels à espérer de réduction de captures sur 1.~5 juvénilr>
q\\li seraient en général opérbes dans
le fond du Golfe de Guini,e. Cette
conclusion n’est toutefois pas valable au niveau de 1 ‘ensernblt; %C:C. pêcheries.

3 0
BILAN 1984 ET PROBLEMES RENCONTRES
Nous aborderons successivement dans ce paragraph<: les difftjrents
points qui figuraient dans Ie rapport. de Département de I ‘an passti aux
chapî tre orientations-perspeç t ives, en mentionnant pour chacun d’ ceux
l’état de leur réalisation et les problèmes rencontr&s.
Statistiques
- - - - - - - - - - - -
Le taux de couverture statistique des thoniers tanneurs basés à
Dakar, principal problème souligné 1 ‘an passé semble maintenant r6sol.u <, Des
livres de bord ont été remis aux patrons de chaque bateau, et nous avons
obtenu du Directeur de la Coopérative des tanneurs l’assurance d’une colla-
borat.ion harmonieuse. Le taux de couverture de ces bateaux est maintenant
de 80 %$ ce qui est satisfaisant.
Détermination de la composition spécifique des captures :
grâce à une méthode mise au point en 1984, nous avons significativement.
amélioré la précision des statistiques concernant chacune des espèces.
Dynamique et biologie
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
L’analyse de l’état des stocks de patudo a été realisee, comme
prbvu, en 1984,
L’intensité des flux migratoires du listao n’a pas ét6 particuliere-
ment étudiée. Ce problème extrêmement délicat et hardu à régler n’a pas èté
jugé priorit,iire en 1984, ‘vu la bonne connaissance d’ensemble que l’on a
maintenant sur cette espèce à la suite du programme listao.
Problèmes multis$cifiques
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les conclusions du groupe de travail sur les thonidés rropicaux
juvéniles (rISuni à BREST en juillet 1984) sont maintenant publiées, esserl-
tjcltement basites sur les travaux présentés par le CRODT, elle& montrent
cI.airement les conséquences négatives ou nulles, de différentes strlitégitt::
d’am&nagement: de la pêcherie thonière de l’Atlantique, qui ser;iient basées
sur fermeture de diverses strates à la pêche.

Petits thonidés
- - - - - - - - - - - - - - -
- Une étude de cas, basée sur la pêcherie artisanale de Yol.f,
s’est dérouiée act-ivement en 1984. Cette étude s’est attsc I~éi- & r:i<‘~yer
cl ’ amé 1 i 13 r L’ r 1 e. qunlité des statistiques de capture pi-i.se s:i %.It 3.iGç..-rminc,~
une, indice 11 abondance de l’espèce. Les résultats seront pub1 16,~ ey-1 195.5,
Lia mi se en place d’opérations de marquages en rout ine n’a 311 se
faire en 1984 avec l’importance souhaitée, comme autre problBrue ,211 peut
déplorer qu’ une étude plus vaste de l’ensemble des p6cherie.ç ;ItlanL.i.que>,
de thonint: y n’ai pas été entreprise en 1984. Une des raisons t?xpl i :luant
cette lacunti,
provient de l’imperfection au niveau int ernd ticma 1. , ,ie 5
déc’larat ions de captures de petits thonidés.
ORIENT.ATIONS - PERSPECTIVES
Différents points soulignés par la eommunautt? scientifiqw inter--
nationale er! matière de recherche sur les thonidés seront abordés ~xn l,?rj!i :
- Indice d’abondance de l’albacore
--__---------^------__________c_
: Cet indice jusq~~‘~ p resent
c.alculG à partir des seules données de prise par unit.é d’effort (PLI:1 dc !;I
flottille thonière Franco-Xvoiro-Sénégalo-Marocaine (FISM) ) doit êi.rc:
revisé en raison du départ de la plupart des thoniers FISM vers l’+c6az
Indien e Il c:st donc projetté d’utiliser conjointement les données J(: ia
flott.ille espagnole et celles de la flottille FISM, après une: anal:;:ic ccm-
parative détaillée des indices d’abondance calculé à partir dt, cecr deux
flottilles t honières.
- Exploitation des concentrations d’albacore : Il semble que
- - -_------------------___________l____l__
l’essentiel des captures d’albacores provient de 1’exploitati:)n incensivt:
et brève de quelques strates géographiques dans lesquelles I~L:. ;ill>.i(:~~r~?:
se concent rt)nt . Ce type d’exploitation qui implique une ~rnncentrat ion
importante des flottilles de pêche, est origina.1 et ses cortséquen<:~~s su1
l’interprbtation des indices d’abondances n’ont encore jamais ét6 1 laire--
ment soulignées.
- Analyse des bancs de thons
-___ ------_--------------
: ce type d’analyse purement hiologi.quc.,
n’a jusqu’à prt;sent été abordé qu’au travers des déclarations de ::;ipturt iit:c
patrons de pêche. Un grand nombre de données collecties par des oh~;~rvat~,ai.!.
embarques et lors des échantill.onnages biologiques des débarquement-s devaic!I:t
permettre de mieux comprendre comment les diffcirentec, e~pk*ces de ilic~ns

32
(albacore, listao et patudo) se regroupent en banc. Cette analyse est
importante pour la gestion et 1 ‘exploitation des stocks de thonides.
- Thons et températures de surface :
e-_--------v - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
On sait qu’en dc~;s.<~~c de
certaines températures de surface, les ’ pêches de thons tropic:a~,x (albnc:)rc)
lista0 , patudoj sont nulles. En dehors de ce constat il est intére~zsant. de
vérifier dans quelle mesure des anomalies thermiques peuvent influer sur
les captures et les rendements.
-. Programme “albacore 1986": Les
derniers états de stocks établis
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
pour l’albacorc montraient clairement que cette espèce était en pac,se de
surexploit.ation. Depuis la fin 1982, on a constaté une diminution importante
dé l’effort de pêche (env. - 35 % à -- 40 X) dirige sur le stocks d’albacare
par la pêcherit: de surface, ceci en raison du départ de nombreux sonneurs
vers l’océan indien. Il est donc particulièrement intéressant de suivre de
très près la réaction du stock à cette réduction de l’effort de pêche. Pour
cela un programme de marquage intensif d’albacore sera élabore en 1985
(sa réalisation n’interviendra qu’en 1986).
- Synthèse des connaissances sur les thonidés tropicaux de
- ____-----------------------------------------
- - - - - - - -
l’Atlantique (et es$ces associées : petits thonidés espadons.,.!
--__-_--- ------I-- ----w--w-------- ---,--------w-L--- -----
A la demande de la FAO (qui finance la réalisation et la publication!
plusieurs organismes (ORSTOM, CRODT/ISRA, CRO ABIDJAN) vont participer à :.a
rédaction d’une synthèse de l’ensemble des connaissance actuel les sur les
thoninés (et espèces associées) de l’Atlantique tropical.
Les zhercheurs du programme thon du CRODT sont directement responsables
ou associés 3 ;a rédaction de différents chapîtres de cet:ti’ synthèse à savc.ir :
- Coordination générale de la rédaction.
_ Historique des pêcheries et exploitation,
- Migration (albacore, listao, patudo),
- Biologie générale (albacore, listao, patudo),
- Petits thonidés (biologie, exploitation),
- Dynamique des populations . . . .
Dès 1985, plusieurs pré-publications sur diverses parties ce ces
chapîtres sont envisagées.

Petits thonidés
--__-----------
I)i ves-ses opérations et analyses de données sont pro>:ra;llmieL>
p o u r 1985 :
- Marquage en routine pour étude ultérieure des migrat:i.ons, de
l’identité des stocks et de la croissance.
-- Analyse des données de 1 a pêcherie de Yoff (caprures., sysi &III~:
d’enquête, indice d’abondancei.
Eszacion
- - -m.--w: analyse de la Eêche Ealangrière de surface dans if,:,
mm-- ---m-e--- - - - - e - - - - ------------------_~----.,~---
eaux sénégalaises
-----w--m -----a-
Selor une recommandation de I’ICCAT formulée en 1983, Lt vu ‘1 ‘abben(:<
totale dct rerzseignement sur 111.2 type de pêcherie dans 1 ‘Atlantique trc)picaI
oriental 9 l’analyse des données recueillies sur cette pêcherie en 1983
et 1984 devait être réalisée en 1985. Ce type d’analyse est teut particu-
liérement intéressant
tant au plan international que purement: sénégalais,
surtout b la veille de la parlltion d’une synthèse sur les thon?, et r,spèc:ec
associées.

34
P R 0 G R A M fil E
P E C HE
C H A L U T I E R E
-
-
-
I_ -_I___
JUSTIFICATION
Ce programme porte sur l'étude d'ensemble de la pêche chalut.ièrt
démersale tant nationale qu'étrangère.
IL se justifie par l'importance accordée à ce secteur de la
pêche dans l'économie sénégalaise, en raison notamment.:
- de la forte valeur commerciale des captures,
- du volume des exportations,
- de la forte valeur ajoutée,
- de La main-d'oeuvre importante employée au niveau de ce '<ectetir,
aussi bien en mer qu'à terre.
La finalité du programme est de proposer aux autorités respon-
sables
différents schémas d'aménagement possible de la pêcherie c.rn
faisant ressortir les options où le maximum de bénéfice peut être envi-
sagé, compte tenu des caractéristiques biologiques des differents stocks,.
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs :
----------
Modou THIAM
Biologiste des pêches ISRA-Coordonnateur de progrartmw
Djiby THIAM
!1
11
Daniel. GAERTHER w
ORSTOM
Alain CAVERIVIERE "
11
André FONTANA
II
II
Paul LAMOUREUX
II
COOP. Canada
- Techniciens supérieurs
-------------- -------
Yves LE HIR
ORSTOM
Serigne SYLLA
ISRA
- Techniciens et enguêteurs : 6
--_-------------- --------
OPERATIONS DE RECHERCHE
-
Opération 1 : Collecte et traitement des stat.istiques de pêche
chalutière,
Operation 2 : Biologie et dynamique des principales er;p&trctz,.

Oprlration 3 : Ecologie des populations démersales x
Ope~ration 4 : Exploitation rationnelIIe des stocks d&~ersa~Iir.

3h
COLLECTE ET TRAITEMENT DES STATISTIQUES
01’ERAT10f~

‘Y0
1

l
.
.____ -.---.-
- - -
__II-_.-_-.--
DE PECHE CHALUTIERE
1 .
D E S C R I P T I O N
Le système de collecte, de compilation et de traitement comprend :
- des enquêtes journalières réalisées au port de Dakar par les
techniciens du programme ;
- le suivi quotidien du mouvement des chalutiers par pointage
exhaustif des uni.tés à quai ;
- la collecte et la compilation des statistiques de débarquement
au niveau des armements et des usines de transformation ;
- les mensurations des tailles des principales e,ipèce:; débarquées,
- la collecte et la compilation des déclarati.ons de capture des
armateurs etrangers ;
- la compilation des bordereaux de pêche des observateurs
sénégalais embarqués sur les navires étrangers.
- l’élaboration de programmes i.nformatiques et le traîtement
de l’ensemble des statistiques.
2

R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
- Publication des statistiques de pêche des chalutiers bascls
à Dakar (sénegalais, français) et étrangers (italiens, grecs), pour
1983 ;
- Traitement informatique des statistiques des crevettiers
espagnols pour 1981 et 1982, et traitement manuel sommaire des données
de 1983;
- Compilation des données historiques (1974 à 1983) sur la pêche
chalutière étrangère (licences, tjb, puissance . ...) ;
- Analyse des données des armateurs et des observateurs relatives
aux chalutiers grecs et italiens, de 1975 à 1983 ; ptiblication en cours
de rédaction.

-’ Lmp Lantation du programme ELEFAN si dans l e s y s t è m e informatique
(IBM 4331 j et simulation de traitement.
- Elaboration de programmes informatiques pour le <al<.uï cies
prises, efforts de pêche et rendements des principales espèces par’
profondeur de pêche, avec détermination de l’effort dirigé wr I:i
gamba (Parapenaeus longirostris).
- Organisation de cours de formation et de recyclage aux mzirins-
observateurs et aux observateurs du projet “Protection et. Surveil.?ance
des Pêches au Sénégal” (PSPS) *
- Prise en compte de la profondeur de pêche enquêtée c.ians JE:s
fichiers STADEM 1984 en remplacement du code “chalur”.
- Edition des statistiques provisoires de 1984 pour les ch~lu-
tiers basés à Dakar.
Le taux de couverture des marées a dépassé 95 %.
Par rapport à 1983, les débarquements se sont accrus de 4 j:
seulement ; cette légère augmentation est due a la hausse des pri.:;es
de crevette blanche (+ 2 3 %> e t de seiche (+ 5 3 %> e s s e n t i e l l e m e n t e

Q1)ERA’I’l.ON N” i ; BTOLOGIE ET DYNAMlQUE
-... I__---II------ - - - - -
DES PRINCIPALES ESPECES
1
.
D E S C R I P T I O N
Etude des paramètres biologiques et dynamiques permettant
d’appréhender le comportement des espèces et indispensables li
maîtriser dans le cadre de modèles de gestion.
2 .
Y c; S U 5; T A T S
(7 B ‘T E N U S
F: N
1 g 6 L1
2.1. STOCKS DEMEKSAUX COTIERS
Les programmes informatiques, permettant d’obtenir les
structures démographiques des principales espèces à partir des mensu-
rations effectuées au port, ont été complétés.
En particulier, des graphiques à partir des donnees extrapo-
lées et pondérées peuvent être visualisés directement sur le traceur
BENSON.
Une analyse préliminaire des résultats 1973-19% a été effectuée.
Des mensurations ont également été effectuées, lors des campa-
gnes de chalutage en Casamance, sur les principales espèces ilU plateau
continental a
2 .2. STOCKS DEMERSAUX PROFONDS
Une synthtse des résultats préliminaires obtenus dans l’ensemble
des campagnes de prospection a permis de mieux préciser certains sléments
de la biologie des espèces les plus importantes :
- les saisons et des lieux de reproduction ;
- les structures en tailles en fonction de la profondeur et
la zone ;
- les stades de maturité en fonction de la profondeur et dr> la
zone ;
- lc, sex-ratio et ses variations ;

- l e s r e l a t i o n s tailie/poids ; e t c . . . . ,
Les resultats obtenus sur 11-s espèces ri’ intérêt c~.rmmerç.ial
sont les suivants :
- CREVETTES
Pour la “gamba”
(Parapenaeus longirostris) > 1, ‘étude dit sex-ratio
montre une plus grande abondance des femelles dans toutes 11-s strates de
profondeur.
La taille moyenne des individus pêchés augmente avec la profon-
deur et La latitude.
La taille moyenne des femelles est supérieure à celle des
mâles dans 1 ‘ensemble des strates bathymétriques. Les relations tai.1 le i
poids ont éte également calculées.
Pour 1 “‘alistado” (Aristeus varidens) ,l’évolution du sex-ratio
en fonction de la profondeur ne montre pas de tendance genérale bien
marquée a
Une augmentation de la taille moyenne des individus avec la
profondeur est observée aussi bien chez les mâles que chez les femelles.
La taille moyenne des femelles est toujours superieure à celle
des mâles dans l’ensemble des strates bathymétriques.
Les relations taille-poids ont été déterminées.
Les résultats obtenus sur la crevette Plesiopenaeus edwarsianus
_.*---_-
sont actuellement provisoires du fait de l’insuffisance numerique des
individus echantillonnés,
- MERLUS
-
-
Des résultats intéressants ont été obtenus sur les 2 espèces
de merlus : le merlu noir (Merluccius polli) et le merlu sénegalais
(Merluccius senegalensis).
-
- Merlu noir
-w.------v-
Le sex-ratio est toujours en faveur des mâles jusqu’à 500 m
de fond, et s’inverse au-delà.
Une augmentation progressive des tail l e s mec la profondeur
est observée pour l’ensemble des campagnes.

40
Le icliéma général de distribution géographique et bat.hymet.rique
des di.ffèrents stades de maturité sexuelle montre une evolution ascendante
du pourcentage d’individus de stades de plus en plus avancés quand la.
profondeur augmente.
La période d‘octobre à mars correspond a une saison d’intense
activité reproductrice ; elle coïncide avec l’installation de i’upweïling
et la migration de l’espèce sur le talus continental sénégalais.
La période avril-juillet semble être une saison dry faible :lctivité
sexuel le.
- Meriu sénégalais
- - - - - - - - - - --eV-
Le sex-ratio global est. en faveur des femelles c.ontr$îirement
.a ce qui est. observé chez le merlu noir.
L’évolution du sex-ratio avec la profondeur ne montre pas de
schéma général bien marqué sauf en fin de saison froide OU la propor-
tion de femelles augmente avec la profondeur, jusqu’à atteindre
1 0 0 X à 500-600 m.
L”augmentation des tailles moyennes avec la bathymétrie est.
nette o
Le schéma général de répartition géographique et bathymetrlque
des différents stades de maturité sexuelle est identique 3 (*k:llui
observé chez le merlu noir.
Les deux espèces semblent avoir les mêmes saisons d’activité
sexuel 1-e.
Les re!ations tail le-poids ont également été calcul et!:;.
- CUBES PROFONDS
.- - - -
Deux espèces de crabes sont présentes sur le talus cent inentaa
sénegalais ; il s’agit de Geryon maritae, exploitée accessoj remerr; par
Les chalutiers de pêche profonde, et Geryon affinis, espkt:e de faible
abondance signalée et décrite pour la première fois dans les eaux
sénégal.aises.
Les resultats préliminaires obtenus sur la biologie dç Geryon
maritae sont les suivants :
f la prédominance des femelles est nette jusqu’à oO ‘- ?i)c! m,

strate 2 Fartir de laquelle la proportion des mâles
augmente trhs
rapidement avec la profondeur ; ce rcisultat est obtenu Lnnz.si bien lors
des échantillonnages au chalut qu’au casier.
+ il existe un dimorphisme sexuel sur les tailles nettement
en faveur des mâles.
# trois relations taille-poids (poids total, poids décortiqué,.
poids de chair) ont été déterminées.
J la capture des femelles grainées a lieu de fin novembre à mai-
juin, ce qui correspond à la saison de reproduction.
+ 1 ‘espèce semble effectuer une migration vers Les fonds de 50C
et 300 m, pendant la période février-avril.

42
OPERATION Na 3 : ECOLOGIE: DES POPULATIONS DEMJZRSALES
- 1p--""
- -... -.-..i -...--._-__----
1
. D E S C R I P T I O N
Etude de la distribution spatio-temporelle des populations
et de leur relation avec les facteurs environnementaux.
2
*
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
2.5. STOCKS DEMERSAUX COTIERS
L'écologie générale des populations démersales côtières est
assez bien connue.
Dans le cadre du Plan Directeur Sud, une etude plus particulière
des populations du plateau continental situé au large du Sine Salawm
et de la Casamance a été entreprise. Des campagnes de chalutage, dont
la première a eu lieu en 1984, permettront de mieux définir la distri-
bution spatio-temporelle des espèces de cette zone et les relations
entre les variations de la distribution et celles de certains facteurs
environnementaux.
2.2. STOCKS DEMERSAUX PROFONDS
L'analyse des résultats de l'ensemble des campagnes dc-; cha1lutag.z
stratifié executées sur les stocks profonds du Sénégal(100 -' 1000 m> a
permis de mieux préciser les résultats qui avaient eté obtenus l'année
precédente sur la distribution bathymétrique et géographique des prin-
cipales espèces rencontrées, ainsi que sur les variations saisonniÈres
de l'abondance apparen:e. Les groupes (ou especes) étudiés ont étc :
- poissons téléostéens,
- sélaciens,
- céphalopodes,
- crustacés,
- requins du genre Centrophorus,
- Les merlus (Merluccius polli et M. senegalensis)
^.
- Chlorophthalmidae
- Scorpaenidae (rascasses)
- Triglidae (grondins)

43
- Parapenaeus longirostris(crevette rose de fond!
- - -
- Aristeus varidens (crevette alistadoj
- Plesiopenaeus edwarsianus (crevette royale)
- Nematocarcinus sp. (crevette araignée)
- Plesionika sp. (crevette)
- Geryon maritae (crabe rouge profond)
- Munida sp. (galathée)
- Palinurus mauritanicus (langouste rose>
Les campagnes exploratoires au casier ont également fuurni
des résultats intéressants sur l’écologie du crabe rouge profond.
RESULTATS OBTENUS SUR LA DISTRIBUTION DES PRINCIPALES ESPECES
Les resultats confirment ou complètent ceux déjà obtenus en
1983.
- CREVETTES
La “gamba” 9 crevette la plus important sur le plan commercial,
est présente du nord au sud du Sénégal.
Sa distribution bat.hymétrique
s’arrête en généra’!
au niveau
de l’isobathe des 500 m.
Elle est essentiellement exploitée entre 200 et 300 m,
La crevette “alistado” se rencontre sur tout le talus continental
sénégalais, en toutes saisons.
L’espèce, plus profonde que la gamba, est présente de 400 2
1 000 m.
La crevette Plesiopenaeus edwarsianus est également presente
du nord au sud du Sénégal sur les fonds allant de 300 à 800 m.
- MERLUS
Le merlu noir se rencontre du nord au sud du plateau et du
talus sénégalais; sa distribution bathymétrique est très large, l’espèce
ayant été pêchée à des profondeurs allant de 100 à 1 000 III.
L’évolution saisonnière des rendements et leurs variations en
fonction de la bathymétrique et de la latitude semblent montrer trois
comportements intéressants :

- Un enfoncement progressif de l'espèce du nord vers ie SUI~
du Sénegal. ;
- Une migration nord-sud en liaison avec l'arrivée des eau:%
froides du nord (Mauritanie) ;
- Une migration sud-nord liée à la remonté des eaux chaude:5
vers le nord,
Le merlu sénégalais a été pêché en toutes saisons uniquement
dans îes zones nord et centre sauf en saison froide (avril-mai) oii sa
distrihution s'est étendue jusqu'en Casamance.
Sa répartition bathymétrique est moins large et plus ;:ôtière
que celle du merl.u noir, ne dépassant pas en général la bandy 600.--
706 m,
Le schéma migratoire de l'espèce est identique à celui du
merlu noir.
- CRABES PROFONDS
Le carbe rouge profond (Geryon maritae) a éte pêché sur toute
l'étendue du talus continental, entre 150 et 1 000 m. Sa présence n'est
significative qu'entre 400 et 900 m.

omwmo~i NC 4 : EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS DEMERSAU:i.
_ -_-__ *.-- .-----I.-,ll-.“~,
-~ .-_- .-_-- -._ .--_.I .I
1
. D E S C R I P T I O N
Cette opération utilise les résultats des trois opérations
precédentes.
Elle a pour finalité la détermination des potentialités et
la proposition de schémas d’exploitation.
2
<I
R F, !) U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
2-t. STOCKS DU PLATEAU CONTINENTAL
- La pêche chalutière étrangère sur le plateau continental
a fait l’objet d’une analyse détaillée des statistiques de pêche dont
la publication sera faite en 1985.
- Lsannée 1984 a également été consacrée à la préparation
et la tenue d”un groupe de travail ad hoc sur les stocks démersaux
-
-
côtiers de la région Mauritanie-Sénégal-Gambie en collaboration a-;wi
le Centre National de Recherches océanographiqueset des Pêches de
Nouadhibou, le Gambia Fisheries Department, la FAO et 1 ‘ORSTOM. Pour
ce faire, les statistiques de pêche ont été analysées et les travaux
anterieurs pi3SSéS en revue e La conclusion générale est que les stocks
sénégalais dans leur globalité ne sont pas surexploités sur 4 ‘ensemble
du plateau, bien que quelques espèces-cibles puissent en être pro,:hes
localement,
L’abondance de stocks encore peu ou pas exploites (baliste,
pel.on)
a été soulignée,
- Une campage de chalutage stratifié pour l’estimation des
biomasses démersales a eu lieu dans le cadre du Plan Directeur Sud
(Saloum-Casamance) ; les données collectées sont en cours de compila-
tion et de traitement.
- Des notes sur la reglementation des maillages et des zonc?s
de pêche des chalutiers, ont été é1.aborée.s.

47
L’effort total de @*ht: de la flottil.le crevettière Stmbli Ccrtz
à un niveau acceptable.
Une réglementation du maillage et des zones de p&he ;‘\\ éte proposét:
et est actuellement mise en application.
Différentes options de Limitation du nombre de navires ont été
également proposees.
La pêche fraîche :
Elle porte sur les 2 espèces de merlus et est effectuée na-p
des chalutiers glaciers espagnols,
Le potentiel de capture annuelle a été estimée grossierement
(du fait des données insuffisantes sur ïa pêcherie) a 10 000 -
15 000 tonnes,
‘II-ois options d’exploitation du stock ont éte formulées.
Les avantages liés ‘a l’exploitation mixte des principales
espèces profondes (crevette, merlus, crabe.. *) par des chalutiers
congélateurs ont été soul.ignés ; des estimations de capture totalt.
annuelle par espèce ont été également faites pour un navire de 25tI-
300 tjb.
Une réglementation du maillage et des zones de pêche <.I éte
proposée et est actuellement mise en application,
2.2.2, Résultats sur les stocks exploitables aux casiers
-
-^
--.
Les essais de pêche aux casiers sur le crabe rouge Geryon maritae
ont
permis de dégager quelques résultats interessants pour 1’ .implan-
tation de ce type de pêche au Sénégal :
- les fonds non chalutables du talus (fonds durs, canyons sous-
marins) sont riches en crabe ; la quasi totalité du talus continental
situé au large de la Casamance est constituée par CE type de fond:-.
- les fonds de 700 mètres sont les plus intéressants en
crabes commercialisables (largeur de carapace supérieure; ou egale à
12 cm).
- le casier tronconique s’est avéré le plus effizient des :i
casiers testes ; il présente aussi l’avantage d’être empilable.
- 1’ appât le plus eff ic,ace a été le poisson de chalut ~ surtout.
du genre Dent.ex.
-
-

4 6
2.2. STOCKS PROFONDS
La quatrième campagnr. de chalutage stratifié a ét& exticuté*ì
en février-mars 1984 par les scientifiques de la section et. ‘je.5
chercheurs espagnols. Un rapport
conjoint a été blaboré.
Une série de programmes informatiques a été mise au point
pour traiter les données de chalutage profond et côtier.
L’analyse des statistiques de pêche industriel1.e prof:unde
a &té développée à partir des données récentes des armateurs et
des observateurs embarqués.
Une synthèse de 1 ‘ensemble des campagnes expl.oratoi.res (cha-
lut et casier) et des pêches industrielles a été faite ; le rapport.
sera édité en 1985,
La comparaison entre les résultats des campagnes de chalutage
et les pêches commerciales a permis de mettre en évidence qw les
biomasses calculées à partir des prospections ne sont souvent que ‘Les
biomasses minimales instantanées du fait des biais 1.iés à la répartition
des principales espèces (crabes, crevettes, merlus) dans 3.a tranche
d’eau ou le sédiment.
2.2.1. Résultats sur les stocks chalutables
La pêche crevettière :
L’exploitation des crevettiers espagnols et sénégalai:; est axée
sur les crevettes profondes (gamba, alistado) et le crabe rouge profond
Geryon maritae.
L’analyse de la répartition bathymétrique des rendements dcls
principales espèces montre que les meilleures abondances SO~I obttinues
à 200 - 300 m pour la gamba, 2 500 - 600 m pour l’alistado et entres
400 - 500 e t 6 0 0 - 700 m pour le crabe profond.
Les saisons d’abondances, observées d’après les résultats C!C-
pêche expérimentale et commerciale, montrent une bonne concordance.
C’est ainsi que pour la gamba, les meilleurs rendements corres-
pondent à la période novembre-décembre à juin-juillet (saison froide) ;
les plus bas rendements sont obtenus en saison chaude (aoct 11 octobre--
novembre) . Pendant cette période, l’effort de pêche porte essenbiellement
sur l’alistado et. le crabe profond.

-’ les meilleurs rendements sont obtenus d’avril .A juil; al.ors
qw les plus faibles correspc!ndent 2 novembre-décembre, ptlric,,dé d;
reproduction maximale.
L’implantation d’ion tel type de pêche nkcessite comme préalable,
une étude économique (marches. . . . > .

49
.
ORIENTATION - PERSPECTIVES
- STOCKS DEMERSAUX COTIERS
. L’analyse des statistiques de pêche et des fréquences de
tail le se poursuivra, et un accent particulier sera mis sur l’étude
économique de la pêche chalutière dakaroise.
. Une programme à long terme d’évaluation des stocks côtiers
par chalutage stratifié, sera mis en place. La première campagne rr!st
prevue en octobre-novembre 1985 à bord du “Louis SAIJGER”. En 1986,
au moins deux campagnes seront exécutées pour cerner les situations
de saison froide et de saison chaude.
Ces campagnes permettront d’obtenir des résultats intéressants
pour le suivi de l’état des stocks.
. Une étude détaillée des rejets des chalutiers étrangers tzt
nationaux est envisagée pour 1985-1986.
t Le système d’échantillonnage des tailles fera l”objet d’une
étude critique à des fins d’amélioration.
- STOCKS DEMERSAUX PROFONDS
Les campagnes de chalutage profond seront poursuivies en
l
collaborati.on avec l’Institut Espagnol d’océanographie (Iles Canariesj i
de même que 3. ‘analyse détaillée des données “observateurs” et “armateurs”‘,
La croissance des 2 espèces de merlus pourra être étudiée
s
à partir des otolithes prélevés en mer et des fréquences de taille
(essai du programme ELEFAN 1) a
. Certains paramètres dynamiques (mortalités) seront estimCs
après analyse détaillée des données de mensuration collectées lors des
chalutages expérimentaux.

P R O G R A M M E
P E C H E
A R T I S A N A L E
_ “ - - - _ - . - .

. ~ . I _ -
~ - _ - . _ - - . . ~ .
- - - - . . - - -

- . .
JUSTIFICATION
L’importance des débarquements (160 000 tonnes environ par an:)
l.‘i.mpact socio-économique de cette pêche et l’intéret vital des zones
côtières et des estuaires justifient l’étude de la pêcherie et de:;
principaux stocks qu’elle exploite.
Le principal objectif de ce programme (et de la recherche
oc&anographique en général.) est la gestion rationnel le des rcssowces
halieutiques de la région, Ce programme contribue :
-- à une connaissance fine de la pêcherie pour cerner ses yossi-
bilités de développement.
- 2 l’acquisition des données fiables de prise, effort de pêche
et structure démographique des captures 9 grâce à 1’ i-ntensifiçation de la
collecte et du traitement des données,
- à une maîtrise des paramètres biologiques des principales
espèces exploitées 9
- à l’étude des interactions pêche traditionnelle-pêche
industrielle.
-- à l‘étude des relations entre espèces et entre les espèces
et ïe milieu,
MOYENS HUMAINS
-- Chercheurs :
- - - - - - - - - - -
Alassane
SAMBA
biologiste ISRA-Coordonnateur du Pr:ogramme
Moussa
BAKHAYOKHO ”
II
Mariama BARRY GEFXEU3
11
11
Francis
LALOE
Biostatisticien ORSTOM
Louis
LE RESTE Biologiste
ORSTOM
Pierre
GREBER
,t
II
(VSN) jusqu’en Oct. 84
François
BASTIE
II
11
11
à partir d’Oc:t.. 14
Hame t
DIADHIOU Assistant de recherche - LSRA -
- Techniciens et enquêteurs : 7
---...------------- - - - - - - -

51
OPERATIONS DE RECHERCHE
Opération 1 : Etude de la pêche artisanale sur I;d s.:ct.e Nu:‘c!
Responsable Alassane SAMBA.
Opération 2 : Etude de la pêche artisanale au Cap-Vert -
Responsable Mariama BARRY/GERARD.
Opération 3 : Etude de la pêche artisanale de la Petite Ci;te .-
Res<ponsable Moussa BAKHAYOKHO.
Opération 4 : Etude de la pêche artisanale en Casamance _
Responsable Louis LE RESTE.
Operation 5 : Etude critique du système d'&hantiIlonnagt- -~
Francis LALOE,
Operation 6 : Technologie des engins de pêche - ResponsahL,e
Alassane SAMBA.

52
OPERATION No 1 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE SUR LA COTE NORD
-
CI_‘
..--*----
1
. D E S C R I P T I O N
Certe opération comprend les actions suivantes :
- Collecte et traitement des statistiques de pêche artisanale
sur la Côte Nord.
- Description de la pêche artisanale piroguière.
_” Analyse des données de pêche artisanale,de pêche industrielle.
d’hydrologie et d’économie.
- Etude des interactions pêche artisanale - pêche industrielle
‘t
K E S U E. T A T S
O B T E N U S E N
‘-
*
1 9 8 4
2.1. COLLECTE ET TRAITEMENT DES STATISTIQUES DE PECHE
Les données de capture sur la côte Nord en 1983 ont été traitées
et ont fait l’objet d’une publication. Celles de 1984 ont été traitées
à la fin de chaque semestre et permettent quelques comparaisons. L’ex-
tension des enquêtes à Fass Boye cette année permet d’espkrer quelques
améliorations du système. Les débarquements sur la côte Nord ont globalement
,Tugrnenté en 1984.
Cette augmentation des prises est plus élevée à Saint-Louis
(7 014 t. en 1983 contre 9 592 t. en 84) qu’à Kayar (13 794 t. en 83
contre 13 826 t. en 84). Il faut noter que les sennes tournantes sont.
surtout responsables de cet accroissement (3,9 % à K.ayar et 54,9 X 2
Saint-Louis) qui masque les tendances à la baisse des captures des autres
engins tels ligne. et filet dormant. Les variations dans les débarquements
totaux sont imputables à une plus grande activité des sennes tournantes :
leur nombre est passé de 91 en mai 83 à 120 en avril 84 (résultats du
recensement); de plus certainesunités de pêche procédeut
par double
sortie quotidienne avec 2 équipages. Cette stratégie était sous tendue
par la présence sur les lieux
de pêche d’importants bancs de sarainelles :
ce constat est a !Ii~‘~ t r,~ (‘11 r-l’] at:ion aVCC la persistance d’Ann c&,rt upwcl Ling
en 1984. - Analyse des données : les essais d’interprétation des statisti-
(lues de pêche artisanale de 1975 :î 1984 ont permis de remarquer des c\\-range-

ments importants dans les stratégies de pêche des piroguiers, ‘L’accrois-~
sement du nombre
et de l’act.ivité des sennes tournantes a entraîné
l’exploitation par ces derniers, des espèces-cibles classiques de la
pêche
à la ligne, (tassergal II thonine, chinchard) : une série de données
assez longue dans la deuxième phase du régime d’exploitation est nécessair?
pour une comparaison des deux périodes sus citées.
-’ Expérimentation d’un sondeur adapté à la pirogue :j Kayar : cf.
opkation 6.
3
a D 1 F F 1 C iJ J, T E S
R E N C 0 N T R E El S
- Cette opération est tributaire de 4 programmes de recherche ainsi
que du bureau calcul. Des incidents au moment des transferts des donnees
d’un système d’exploitation à un autre avaient nécessite la restauration des
de5 fichiers de Kayar et St--1,ouis.
- Le démarrage du programme Casamance a nécessité la participa--
tion du responsable de l’opération qui s’occupait de la mise en place
du système d’enquête et de l’encadrement du stagiaire recrute 2 cet
effet o

54
OPERATION N" 2 : LA PECHE ARTISANALE AU CAP-VERT
. - - - s e -
-
1
. D E S C R I P T I O N
~.,e but de cette opération est d’étudier la pêche artisanale
dans 1-a région du Cap-Vert. Elle est divisée en trois actions de
recherche.
Action 1.- Collecte et traitement des statistiques de pêche.
Action 2.- Etude de ta migration des principaux stocks J$ travers
la barrière constituée par l*ensemble Presqu’île du Cap-Vert-Passe de
Kayar. Cette action est à la phase dosumentation.
Action 3,- Etude des interrelations entre la Pêche Artisanale
et la Pêche Industrielle. Cette action n’est pas encore entamée,
2
. R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
En ce qui concerne l’action 1, elle a pour but de recueillir
dans les centres de débarquement enquêtés du Cap-Vert qui sont Uoff
Ouakam, Soumbédioune et Hann des données d’effort de pêche et de prise,
En 1984, une étude statistique faite pour contrôler la fiabi-
lité du système d’enquête a montré :
- que les méthodes de détermination de 1. ‘effort de p&he
etaient satisfaisantes pour Soumbédioune et Hann mais pas pour Yofi
et Ouakam.
- que l’échantillonnage des sennes tournantes était
insuf-
fi.sant .
- que pour les pirogues à moteur pêchant à 1.1 ! :gJlc c $de Yc,ff et
Soumbédioune),il fallait dist:inguer les lignes de traîne des Lignes
de fond dans 1-a collecte et le traitement des données.
- que pour les filets dormants de Ouakam et Hann il fallait
séparer ceux de fond et ceux de surface.
- qu’il. était indispensable d‘étendre les enquêtes de pêche
artisanale au <*entre de Ruf isque.

Tous ces résultats ont fait l’objet d’une publication.
pour le volet traitement de cette action de recherche, ies
statistiques de pêche de 1983 ont été corrigées et publides. Ce1 les dtl 1984
ont été traitées.
II en ressort que les prises débarquées à Yoff, Ouakarn et
Soumbédioune n’ont partiquement pas changé par rapport 2 ce].le & ‘i98,ju
Par contre à Hann, il y a eu une augmentation d’environ 28 4: due Ii’une
part aux p2rogues glacières et d’autre part aux sennes tournantes, Ln,
effet les prises des pirogues glacières sont passées de 188 t . en ‘19S.3
à 748 t. en 1984 et celles des sennes tournantes de 7 050 t. a 8 ,539 t,
Cet accroissement des débarquements entre 1983 et 1984 s’expliquti
principalement par un triplement de l’effort de pêche des pirogue:;
glacières et secondairement par une légère augmentation des rendements,
et de l’effort de pêche des sennes tournantes.
Toujours dans le cad.re de l’action 1, deux recensementsdu
parc piroguier sénégalais ont été effectués afin de calculer des
coefficients qui permettront d’extrapoler les données collectées
dans les centres enquêtés à l’ensemble de la région, Les résultat.;
de ces recensements sont également disponibles,
Par ailleurs, dans le but d’avoir la configuration des centres
de débarquement, deux séries de photographies aérienne des piages ont
été prises de Yoff à Djifère, avec des résultats cependant décevants
en raison de l’altitude de vol trop importante de l’avion.

OPERATl.ON f;* 3 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE SUR LA PETITF: COTL:
-_.---.-l.-----.-”
P-“-- -... .._^_ . <“.___ .-.-
1 .
D E S C R 1 P T 1 0 N
i:et t o o$ration comprend les actions de recheri hrf:-, :-hli ,z;j~tczs :
- col lette et traitement des statistiques do pi;c~:it. ‘1 1 i L enne
tournante et a~ filet maillant encerclant sur la Petite Côte.
- collecte, traitement et exploitation des donncies de !CI pêche
artisanale sur la Petite Côte (ligne, filet donnant, clE!riv;l!lt, casier,
serine de plage).
- étude du stock de seiche.
- étude des interrelations entre la pêche arrisal!alt ei 1 .j
pêche industrielle sur la Petite Côte.
,! .
R E S II L. ‘I’ A T S 0 B T E N U S E N 1 9 8 4
2 . 1 .
STATLSTIQUES DE PECHE
- Sur les Elages.-
--__a--- - - - -
Le système de collecte de 1 “‘cf’f,:~rt” exercé
5 .Joal repose sur une responsabilisation des pêcheurs eux-mi?mt,s. Iles iest;
ont. r5té menés et onr rével.6 la fiabilité du système.
IJn autre système consistant au pointage des arrivGe:+ drg:. pirogues,
a été mis en place à Mbour et s’est révélé également fizible,
Un système mixte résultant des deux précédents, ;] 61:; crdopte pour
les C:entres secondaires de la Petite Côte. Ces données devr,,nt. permettre
d”;tm&liurl?r les coefficients d’extrapolation utili:;ées. I;OUK l’estimati:>n
drz!,; captures dei: différents types de pêche et part*int la pr-t:cisi,3n de
celles-ci.
l’a?” ailleurs, deux recensements (avril et slbptembi-c i9&4! :>nt tat6
e 1’ i c t: t uk s
:-es résultats portent sur l’effectif du pari9 .i;z stru. t,ire,
le: différents types de pêche et leur mixit6 ainsi qu’-111(.’ tll.;sir~i-~~i.oo de
l’infrastruciure liée à la pêche. Ces résultats txisteni. p;ir’ ~,,etlcrc~ d(
débarquement.
Les pirogues équipé<ts de sennes tournantes c~f dcz f’ilr.:tb m Ii 1 lanis
enc~erc:lants ont respectivement débarqué en 1984 ( II Mbour ci .loa I ,!
41.80’$ et 20.833 tonnes. On enregistre donc par rapport I% 1983 wta baisse
de 20 Z des C:aptures des serines tournantes et une :lugmcntat iO17 CI~~ 30 7' de:
pr i sels rG:ilisées p a r l e s f i l e t s maillants encerclnnts. S~~UI!. lès filets
m2.i 1 lants 3 j;rande mail 1 cb c?nt connu une hausse dans les rct1ric~men.s.
Pour !es engins conrqcrnés par l’action 2, tes dt;h:rrqrremen1:s
effect.&s à ?%our e t à .Jon! o n t ét6 relati.vcment zonsl.lnts C~II 1’)8’$ c.t (‘~1
lÇK4 (3. 333 t et 3 . 4 2 3 t. I pour Mbour, 10.962 t. ct 11 .o’+ri t . ["‘Il“ Joai 1 <

Si l’on sait qu’en 1983, 95 % des mises à terre dans la rsgion
de Thiès Sud ont. été réa! isées dans ces deux ports, il v a trwt lieh
de penser qu’ Il. en sera de même en 1984 et donc que les r,:~~e~
il terre
totales dans la région d(: ‘I’ljii>>.
Sud en 1984 seront très voi,!; int s -rll*
celles de 1983.
statistiques de capture artisanal e
- Dans les usines.- Les
---_-----------
de seiche sont toutes disponibles dans les usines de traitement comme
la SOPAO et la SENEPESCA. Elles ont été collectées pour l’ensemble
de l’année 1984.
- A bord des chalutiers.- Toujours dans le but de faire ))arti-
_--------------------
ciper les professionnels de la pêche et donc de réduire le coût de la
collecee des données, des fiches sont placées auprgs de quelques chal.u-~
tiers boeufs de la SENEPESCA pour recueillir des fréquences de tailles
de seiches, ,.i.insi que les positions et profondeurs de pkhe + Par ailleur:. ~
un ensemble de paramètres portant sur la température de l’air, des tempé-
ratures de la surface et du fond de la mer
sur les lieux de pêche, la
vitesse et la direction du vent, etc.,., est recueilli
3 bord di:s
chalutiers congélateurs.
En ce qui concerne Lt traitement , les données d’enquête de
1983 ont étk corrigées et traitées. A signaler que ‘le traitement act.uel
des données de 1.a Petite Côte ne tient pas compte de la spéc,ialisation
observée au niveau des engins de pêche. Un nouveau systkme ;1 dont: été
étudi6 et mis au point par LIOCHON, KEBE et BASTIE.
2.2. STOCKS DE SEICHES
- Marquage
Du matériel de marquage de calmar, utilisé au Japon, nout.; a
été offert gracieusement par la SENEPESCA (2 pistolets marqueurs et
3 000 marques) . La technique a été adaptée sur la seiche et a permis
de marquer quelques 337 irtdivi.dus 3 partir de pirogues et dt: N/O Lauren:.
Amaro: près de 30 % des marques ont été retrouvés mais toutes un mois
après les marquages et sur 1~:s mêmes lieux. La technique s’est ainsi
avdrée bonne. 11 reste dont i? diversifier les lieux de marquage pour
pallier aux recaptures prtmaturées ce qui limite la portge des expé-
riences.
- Chalutage
Toujours avec l’aidr de la SENEPESCA qui a mis à notre di.spo--
sition un Ch;alutier congGl;ltt’ur, un<: campagne de chaluinge a ét-(?

effectue ùu ??J au 30 Juin 1984 sur 1 a côte iiord du Sc-r‘ct aj 4211 VliE
tl’6l..udi-r- I Ii r”.?partition tût 1 ‘aboncîance des scicitt-:i %I;+l-;:
I;t.*.i’ >Ca?l. sur 400
coups de &alllt d’une durée: moyenne de 02 h chac~ltn 9 i .l il’ .I C;I g: i‘iipi?lT(’
que 7 individus par les fonds s’étendant de 40 à 120 mètres. Pendant le
même temps, des prises étaient réalisées par quelques pccheurs artisans
sur la bande côtière de Kayar. 11 en résulte que si 3 a seiche était
abondante sur la grande côte, ce serait probablement en desa des 40 ~1
de profondeur tout au moins à cette époque. En revanche, tl’impomotantes
captures de ceintures ont ét& effectuées, principalement sur Les accore:;
de la fosse de Kayar, présumant de l’existence d’un sto(,k important.
- TECHNOLOGIE DES ENGINS
Des casiers tronconiques pliables utilisés au Japon ont et;
présentés Isur film vidéo) aux pêcheurs de Mbour et de J(1a1 qui tram-
vaillent le plus avec ce type d’engin.
L’experience des pêcheurs leur ayant montré que cette forme
étant moins efficace pour la capture des seiches que la forme parai--
lélépipédique qu’ils utilisent actuellement, un type pliable qui,
monté, prend une forme parallélépipédique leur a été proposé,
Des tests ont révéle la plus grande efficacité de cc’ ilouvea~
piège, dont l’encombrement est plus réduit et le coût de fiabricati.on
plus faible. Quelques pêcheurs ont déjà commencé à en fabriquer.
~- ANALYSE DES STATISTIQUES DE PECHE SUR LA SEICHE
Les données de prise, de structure de taille, d’effort et
de rendement disponibles sur la seic.he ont fait l’objet d.‘unc analyse
pou-r donner quelques éléments d’appréciation de l’état du stcwk. Les
rés,Jltats mont.rent que les ressources en seiche des côt.es sen&gnmbien-
nes ne semblent pas encore surexploitées, du moins jusqtf’en 1982.
3 .
Dl FFICLJLTES
R E N C 0 N T R E E: S
Quelques difficultés ont été rencontrées pour 1 ‘ac,quisition
et l’expérimentation des casiers à Joal, en raison dg2 manque de moyens.

La limitation de l’autorisation des chalutages du chalutier
de la SENEPESCA à trois mil les des côtes de la zone nord n’a pas lwrmi$
d’obtenir une répartition des seiches sur la partie cotière. Des t.lxsIutage:
sur tout le plateau n’ont pas pu se faire car le nouveau chalut n’citait
pas adapté au L. Amaro.
Enfin, les recaptures de seiches marquées ont toutes eu iieu
au cours du mois de marquage et: aux mêmes lieux, ce qui n’a pas permis
de disposer d-: résultats sur la croissance, les migrations et 3 ’ ident itc:
des populations.

60
OPERATION No 4 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE,
--*
--.
.-~.
cf. Programe Casamance.

61
OPERATION No5 : ETUDE CRITIQUE DU SYSTEME D’ECHANTILLONNAGE
~-
-_.,*p-
-1-_-v1----..
1
.
D E S C R I P T I O N
La section Pêche Artisanale a mis au point un système d’enquêtes
assez complexe. De nombreuses espèces et types d’engins sont distingués,
ce qui conduit à estimer un très grand nombre de parametres (captures,
efforts, captures par unite d’effort) dans les principaux points de
débarquements. Il est donc, nécessaire d’évaluer d’une part la précision
des diverses estimations et d’autre part de bien décrire le système
et les méthodes utilisées afin de pouvoir éventuellement les améliorer.
2
. R E S U L T A T S
QBTENUS E
N
1 9 8 4
La rédaction d’un document qui décrit 1”ensembl.e du système
d’enquêtes a été achevé. El s’agit d’un système à plusieurs niveaux
(poissons-pirogues-jours-quinzaines-années) et stratifié (types d’en-
gins). Comme dans pratiquement tout système d’échantillonnage, des
cellules sont délimitées dans lesquelles un échantillonnage aléatoire
simple est rêalisé,par exemple la sélection d’un échantillon de pirogues
ayant pratiqué un type de pêche donné au cours d’une journée. Une bonne
description de ces cellules permet une discussion des sources de biais
à éviter en faisant intervenir les analyses souvent déjà réalisées
sur la structure de la pêcherie.
L’évaluation des précisions obt.enues avec les données c.ollectees
en 1983 a permis de constater L’impact de certaines erreurs commises
dans le système d’enquêtes (par exemple un remplacement insuffisant
d’un enquêteur pendant ses congés).
Il apparait que , pour des estimations annuelles, deux sources
d’erreurs ont une grande importance :
- les erreurs commises lors des estimations à vue de poids
de tas de poissons, une formation continue des enquêteurs devrait donc
permettre l’amklioration de la précision.
- les erreurs commises lors des estimations d’efforts (nombre
de pirogues sorties) ; il faudrait poursuivre les études sur la IIualitë
de ces estimations.

0PERA’IlOnl No6 : TECHNOLOGIE DES ENGINS DE PECHE ART iSANALII
l_l - _ - a - - . - -
--s--e
--.---..- .-.-..-- -.. -.
1 .
D E S C R I P T I O N
- Essai de paravannes japonaises pour 7 ‘amél iorat ion de
l’efficacité de la pêche à la traîne des grands pélagiques 2 Yoff,
- Adaptation et expérimentation d’un sondeur SIMRAD à bande
sur une pirogue pour la détection des zones rocheuses ;i Kayar.
‘- Confection adaptation et expérimentation de :_,isier à seiche
pliables pour l’amélioration de l’efficacité de ces engnns sur la
Petite Côte.
2
.
R E S U 1, T A T S
O B T E N U S E N
19 84
Pour les paravannes, les tests réalisés au bord de la
“Cauri” n’ont donné aucun résultat concluant : pourtant ces mêmes para-
vannes essayées par “des pêcheurs du dimanche” du CRODT ont s emb 1 e-t - i. ‘1
fourni des bons résultats. Il faudra revoir les techniques de montage
et démarrer des tests avec les pirogues.
Pour le sondeur, le montage et les essais à Kay;ir ont soul~vi-
beaucoup d’espoir au niveau des pêcheurs ; l’encadrement. des p&heurs
intéressés s’est poursuivi jusqu’en septembre. Malheureusement les
sorties de pêche ne se sont pas faits ensuite régulièrement (indispo-
nibilite du pêcheur , panne du matérieïkt cette expérience devra se
poursuivre en 1985.
Pour les casiers à seiche, voir l’opération 3.

BILAN et PERSPECTIVES
Trois événements majeurs ont marqué l’année 84 :
- te redéfinition des opérations de recherche qui tient compte
des strates géographiques et permet une responsabilisarion des chercheurs
pour la surveillance du système d’échantillonnage principalement e
-- l’ouverture au début de l’année d’un laboratoi.re, antenne
du CRODT à Ziguinchor, et l’affectation d’un personnel de recherche
dans cette région.
- l’intensification des études tendant à 1’amGlioration de
l’efficacité des engins de pêche artisanale.
Ces événements ont guidé ïe choix des priorités au niveau
du programme. Toutes les opérations concernées devront continuer .3 mettre
l’accent dans les années à venir à consolider les acquis obtenus en
1984, tout en intensifiant les contacts déjà amorcés avec le développe-
ment pour une meilleure valorisation des résultats de la recherche.
Pour l.‘opération 1, les données de pêche artisanale sur is ccjtt-
Nord dc 1975 3 1984 devront au moins être analysées pour permettre
une description fine de la pêche, avec une étude des tendances rel.evéea
dans ce sectetir.
Il faudra tenir compte du développement importane: de la
pêche 3 Fass Boye pour inclure ce point dans les enquêtes de routine,
Pour l’opération 2, il faudra :
- mettre en place un nouveau plan d’échantillonnage au Cap-Vert:,
- rédiger un rapport faisant le point de ce qui existe en CE
qui concerne la barrière constituée par l’ensemble Presqu’île. du C:ap-
Vert-Fosse de Kayar.
- exploiter les fichiers de pêche artisanale et de pkhe indus-
triel1.e pour une étude des interrelations entre ces deux pêcheries dans
la région du Cap-Vert.
Pour l’opération 3, les orientations prises actuellement pour-
ront être maintenues en 1985. Il y aura lieu d’adapter un programme
de traitement aux données recueillies, d’explorer la frange côtiére de
la côte Nord, de diversifier les lieux de marquage des seiches et d’étud;.er
l’efficacité du nouveau casier. Enfin des chalutages sur toute Ea côte
s6négambienne pourront être envisagés avec l’acquisition par le CKOD’I
d ’ un nouveau navire.

6 4
Pour 2 ‘operation 4, voir l’opération 1 du programme Casamance.
Pour I. ’ opération 5 ’ i3 convient de suivre l’une des cont:lusi.ons
de l’étude concernant la formation des enquêteurs à l’estimation r’r VUE:
des tas de pc:i.ssons, Des études plus poussées devraient être faites
pour contrôler la qualité des prévisions des estimations d’effort;
L’une des difficultés ressenties par un lecteur des résultats de 1.a
pêche artisanale vient de I’abondance des données due au grand nombre
d’engins et d’espèces. La recherche pourrait s’orienter maintenant ‘vers
I.a mise au point des modèles permettant un traitement global d’une
grande partie des données.
pour E’opération 6 ee si les moyens suivent, il serait Entéres-
sant de poursuivre les 3 expériences déjà menées en 7984:
- revoir les techniques de montage des paravannes et faire des
tests au niveau des pirogues,
- acquérir une pirogue pour le CRODT et démarrer des tests avec
le sondeur au niveau du Cap-Vert avant de passer sur la Petits? Côte.
L’acquisi.tior8 d’une pirogue permettra aussi de procéder à des experiences
sur les performances de l’embarcation, du matériau et d’envisager, de
démarrer l’expérimentation d’autres équipements de pêche tel.5 les palangres*
vire ligne, filets dormants pour grands fonds.
- améliorer l’efficacité des casiers pliables en jouant sur les
entrées du piège et. la nature de l’appât.
Dans le cadre global de la collecte des statistiques, l’opération
de recensement des points de débarquement et unités de pêche menée conjoin-
tement avec la section “Socio-Economie’ sera poursuivie ; de même des
efforts devront être faits pour mieux contrôler les activités de pêche
dans les centres secondaires, surtout quand celles-ci connaissent un
développement important‘ Des efforts devront être faits sur la collecte
de données plus fines, nécessitant la séparation des divers modes de
pêches dans les groupes d’engins tels les filets dormants et lignes,
séparation déjà amorcée dans les enquêtes en Casamance. Des programmes
de traitement informatique adaptés seront conçus en conséquence,

P R 0 G R A bl M E
E. NV E RO N N EME N-r
,. ___-_".,
.--._ .- _--
.---~-- "-..I.-. .I
JUSTIFICATION
-
-
-
11 est bien connu que l’abondance d’une ressource ne dépend pas
uniquement de 1 ‘effort de pêche exercé sur une population donnée e En effet >
il est de plus en plus net, et ceci est particuliérement vrai dans le c.as
du S’énégal, que les fluctuations de l’environnement hydroclimatique L*undi.-
tionncnt -elles aussi étroitement les variations d’abondance, aussi bien
par ses effets directs (migration et nutrition des adultes) qiie par ses
conséquences à long terme sur le recrutement (ponte, survie et nutrition
des juvéniles) n
IJne bonne connaissance du milieu, et de ses variations, est donc
la condition préliminaire d’une compréhension, et d’une yrkdiction ulté-
rieure, des phénomènes régissant la production halieutique,
En outre, il est évident que les variations de l’hydro-climat
sont étroitement liées à celle du climat par des relations mutuelles.
Une recherche des correspondances-sinon des corrélations-entre
ces deux milieux peuvent plus,déboucher sur des prévisions à moyen terme.
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs :
- - - - - - e s - -
3.
PAGES
physicien ORSTOM - Coordonnateur du programme:
D.
*roum
physicien ISRA
A.O.
KA.
phys ic ien ISRA
B.
DIAW
physicien ISRA
c.
ROY
phy sic ien ORSTOM
!).
LE COMTE
physicien ORSTOM-VSN(dul.7.84 au 31.12.84>
1.
NGING
chimiste ISRA

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- Technicienssu$rieurs :
--BIIc------- ------w
c.
NDOLJR
PSRA
E. SUISSE' DE St. CLAIRE - ORSTOM
OPERATIONS DE RECHERCHE
-~----
Opération 1 : Surveillance en routine du plateau contbnent.rf.
Opérat.ion 2
-
-
- : Circulation et dynamique côtière.
Optration 3 : Environnement côtier "Petite Côte".
y
-
-
-
Opération 4 :
Biomasse algale.
Opération 5 : Environnement Casamance Maritime.
-
-
-
Opération 6 :
--.X--
Environnement Casamance Estuaire (cf. programme
Casamance).

67
OPEPATIi)k N‘ i : SURVEILLANCF E:N ROUTINE DU PLATEAU CONTINENTAL
1
. D E S C R I P T I O N
L’étude des variations à long terme de l’hydroclimat nécessite
une base importante de données, relevées avec un pas spatio-temporel
constant. De plus, il est nécessaire de replacer les phénomènes ainsi
observés dans un contexte plus général, à l’échelle de la région mais
avec un pas temporel comparable, Cette opération est ainsi composé de
plusieurs actions parallèles :
- collecte traitement et analyse des données des stations
côtières : (mesures quotidiennes en 5 points du littoral de lr4 température
et de la salini.té).
- col1 ecte des données (météorologiques et ockanographiques) des
bateaux marchands ,
-’ collecte, traitement et analyse des données de radiométrie
aérienne,
2 _
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
2.1, STATIONS COTIERES
Le fichier informatisé des données côtieres a étti remanie Côt
mis au propre. Tous les programmes de calcul dlédition et de tracé ont
été écrits. Les conditions de prélévement et de mesure aux Station$
côtières ont été vérifiées et rectifiées.
L’étude des anomalies thermiques de part et d’autre de la pres-
qu’Île du Cap-Vert (Yoff 1974-1984 et Thiaroye 1960-1984) montre que
leur répartition spatio-temporelle ne sont pas alf3atoirr. 1? Tiii.~~roye,
par exemple , on note une onde d’eaux chaudes (anomalies positive:;) ile
lÇ(75 :: 1971) suivie d’une onde d’eaux froides (anomalies negatives) de
1971 d 1977, puis une autre période de rechauffement spectaculaire des
eaux ( 1978-1983) . Les observations montrent en outre que depuis 1-c début
de 1 ‘année 1984, on assiste à un refroidissement intense des ~*XIX côtieres.

68
2.2. DONNEES BATEAUX MARCHAND5
- Les Eichiers informatisés "bateaux marchands" ont été mis en
place.
2.3. RADIOMETRIE AERIENNE
Quelques missions de radiométrie aéroportée ont été faites. Elles
ont permis 'La correction
du radiométre BARNES en fonction de l'altituee
et de la couverture nuageuse. Les données obtenues après ont permis de
recaler les cartes de température fournies par le centre de Meteorologie
spatiale de Lannion et qui sont très utiles pour l'appréhension globale
de la distribution et de l'évolution des masses d'eau.

69
OPERATION No 2 : CIRCULATION ET DYNAMIQUE COTIERE
-.---Y
--.-
1 .
D E S C R I P T I O N
Les principes généraux du phénomène d'upwelling sont bien connus.
Par contre, l'effet de la topographie et de la bathymbtrie locales reste
à préciser dans chaque cas. Le but de l'opération est de parvenir à I'éla--
boration d'un atlas des courants côtiers (10 - 100 m) et de permettre une
étude approfondie des mouvements des masses d'eau sous 1 'angle des interac-
tions océan-atmosphère.
2
. R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
Quelques campagnes de courantométrie ont été faites. La poursuite
de la collecte des données ainsi que la synthèse des données anterieures
ont eté interrompues pour des raisons administratives du chercheur
respon-
sable, Cette opération a été reprises par un VSN mais interrompue au
départ de ce dernier. Un début d'interpellation des champs de vents a été
entamé.

70
OPERATI0N N’ 3 : ENVIRONNEMENT COTIER “PETITE COTElî
-__--.ll_-..
~--
-... - -.
1 *
D E S C R I P T I O N
Rappelons qu’il s’agit ici d’atteindre le second objec:tif 31: la
premi.ère phase de cette opération qui a débuté en 1982 : F;tab i ir ~I:I sysl6me
de surveillance en routine représentatif mais relativement ’
lcs;er cl.: ~~L(:IS
* I
paramètres du phénomène d ‘upwel 1 ing qui caractérisent. 1 ‘hydro iogie marine
du plateau continental sénégalais au niveau de la Petite Côte La repart, i-
tion vert.icale des paramètres physico-chimiques et biologique:> esi tituditie
en relation avec les faCteUrS fOrÇantS et comparée aux phénomPnes je sjrfacc,
Cette étude porte sur une échelle spatiale moyenne ; le pas ttimpor:~:i. est
de l’ordre du mois.
2 *
K % S li L T A ‘T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
L’evolution des surfaces de fortes densités de même que la dens;.ee
moyenne de la couche d’eau étudiée (20 premiers mètres) obéissent. 3 une
même loi de variation déterminée par l’upwelling. II. en ressort do.l<- que
les observations de surface (étude des tâches de fortes densités) sont
final.ement auSSi Informatives que celles faites le long d’une radi.:ile
hydrologique (énergie potentielle) au moins pour ce qui concene i.,: baie,
de Corée. De cettc constatation s’en est suivi un élargissement dc ‘la zclne
d ‘étude vers ‘Le sud et une’ simplification au nord de la petit.#> tôt ‘.A
(Iklr~
de Corée) oti n’est désormais inst.allée qu’une radia1.e hvdrol ,.,giq’Jc
jusqu’au fond de 200 mètres.
Plusieurs campagnes ont été effectuées (5 sorti-es de .!5 jours
en tout) . Le*s mesures tant. à la mer qu’au laboratoire on’ porté SUY ‘les
paramètres habituels (températures, salinité, oxygènt: dissous, sel’:;
nutritifs chlorophylle) . I.es résultats ont été dcpouillés de tacor) normale
après chaque’ campagne mais une interruption des sorties en mer due aux
pannes du N/O Laurent Amaro .:+ conduit au prolongement de la pt:rioda: d”obser-
vati.on jusqu’en juin 1985.

7 1
OPERATION N” 4 : BIOMASSE !&GALE
- -
~---
1
. D E S C R I P T I O N
Cette opération comporte les deux actions de recherche
suivantes :
1.1. Etude de possibilités d’utilisation agricole des alp,Les
comme engrais : trois types d’algues marines ont été testés sur 6 cultures
maraichères choisies d’après leur importance économique et leur comporte-
ment vis à vis du sel. Tous les essais ont été menés en culture. irriguée
et sur sol “Di.or” ou sol. dc dune qui. est le plus pauvre mais aussi le
plus fréquent au Sénégal.
l,2, Etude de production de méthane (Coopération CRODT/ENSLJT/
ORSTOMJ _ Des essais de méthanisation , par la filière biogaz-compost,
dt algues échouées (-, Hypnea, Cladophora) ont été effectues suivant
la technique de fermentation en discontinu. La fermentation anaércbie
a éte réalisée en fermenteur de laboratoire (2,5 1) adaptée pour ce
projet, à 37°C et en eau de mer. L’innoculum bactérien est consitué de
boues de mangrove (à raison de 10 W) et nous avons travaillé avec une
concentration en M de 8 à 10 %. La fermentation en eau de mer, il l’aide
de bac téries en provenance d’un milieu naturel constitue l’originalité
du projet.
3 .
Ii E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 1s 4
2.1. Les résultats indiquent que 3 principales espèces
d’algues (Hypnéa,
Ulva et Cladophora) représentent l’essentiel des
dépôts échoués sur les plages du Cap-Vert et de la Petite Côte. Ces
dépôts varient suivant les années de 1 000 à 10 000 tonnes d’algues
sèches.
En essai culturaux, il ,a été démontré que les algues non
dessalées avaient un effet bénéfique sur la production et pourraient
permettre d’obtenir des rendements identiques à ceux donnes p:lr une

fur !,.,., I.e minerale combinée à du fumier ‘ Cependant il convient de no’cer
que l.es réac.tions à la fumure algale sont variables selon la culture
et 1 ‘algue en présence ; ainsi. Hypnéa qui parait la meilleure fumure
pour la patate douce, la tomate et l’oignon semble peu favorable pour
la pomme de terre et le haricot. En revanche, Ulva a un bien meilleur
effet sur les deux dernières cultures. La comparaison entre la fumure
algale et celle préconisée par le CDH pour la vulgarisation (fumure
minérale combinée au fumier) montre egalement que ïe prix de revient
de la tonne récoltée est deux à huit fois moins éleve avec la fumcre
algale sur l’ensemble des cultures testées. Cette comparaison a égale-.
ment montré que le sel apporté par les algues est négligeable ~OUI’ la
dose utilisée (5 t/ha), les parcelles traitées aux algues ne présc~ntent
pas de différence significat.ive avec les autres.
Cependant, les résultats de cette étude ne sont que partiels
et il est certain qu’une expérimentation culturale plus poussée !Iin
nombre d’essais plus grand et une étude sur les autres sols du Sénkga’L)
abouti.rait A des conclusions plus généralisables qui pourraient rcpondrc:
à
plusieurs questions restées encore sans réponses telles que :
- Comment se fera à long terme la modification du soi. par pro,-
duction d’acide humique ?
- Apres plusieurs années de culture et d’épandage d’algues
quel. sera l.‘avenir du soi. ? N’y a-t-il. pas de risques de contamination
de la nappe phréatique ?
- Quelle est la meilleure méthode d’utilisation de
I a fumure
algale : apport monospécif ique, apport fractionné ou comptage préalable ?
c.,.‘) Pour l’action “Méthane”, les principaux résultats obtenus
sont. l-es sukants :
- “Durée” optimale de fermentation : 20 à 25 jours.
- Adaptation progressive de la microfaune ferment.aire du biotope
mangrove (milieu moins salé que l’eau de mer) à un milieu marin. Cette
microf lare s ‘adapte bien, résiste à une acidification initiale du milieu,
tzt reste active durant la durée de la fermentation en 2 phaws :
1 (* i I i -( f 0 ,.y $3 _.
tion (10 jours) et méthanisation (15 jours>.
- i,e pH du milieu s’autorégule et varie de 7 à 5,9 avant de
remonter à 7,5.

- Le biogaz obtenu, constitué durant 1.a première phase de 80 ‘Y
de Ci)2 et 20 I de méthane, est. stabilisé en phase meehanog&ne à une pro-
portion de 75 % de méthane et 25 % de C02.
- A la fin de la première phase, le milieu est enrichi er acides
gras volatifs precurseurs du methane et dans certains cas en hydrcgène
sulfuré.
- Le rendement volumique est de 0,25 vol gaz/vol s cuve / j it
- Le rendement massique est de 125 1 CH4/kg MSV,
L’ensemble des résultats obtenus en fermentation en dlscontinu
nous incite à poursuivre le programme en 1985 suivant les axes de recher-
che suivants :
- Passage à la fermentation en continue, en laboratoire et sur
une installation pilote (
100 à 200 1).
- L’analyse chimique élémentaire des algues et du compost c)btenl,”
seront effectuées (C,W,P,K,Ca,Mg)
et les teneurs résiduelles t+n Na
(présence de Na Cl).
- L’analyse de la microflore fermentaire : celle-ci, en f(jn:tioi,
de son origine et de ses possibilités doit être constituée de bactéries
peu connues,
L’ensemble des résultats préliminaires devrait Gtre plbl iab1.e
à la mi-85.

74
C)PERATIOti N" 5 : ENVIRONNEMENT CASAMANCE / MAR3.TIME
-___ 1 - - 1 . - _ - - - _ - < - - - - -
~ - ~ . -
1
.
D E S C R I P T I O N
Le con1:enu de cette opération est analogue à celui da l’op.zratiun
n ” 3 à savoir une bonne connaissance du milieu, en particulier leb mécaniismc::;
d ~r~nr.ic:~li:~strnc?17t trophique de manière à comprendre, ne serait. cc cl.162 quctli~-m
tat ivement 1 es relations entre la productivité et certainr paramètres dl:
m:ilit:u. Cette opération se déroule sur le plateau continent.ai c.$sznang:ais
et La partie aval du fleuve.
;! RF; S U L T AT S
O B T E N U S Er;
198L
Une seule campagne a pû être réalisée en saison froide (mars)
E.‘!lo a permis toutefois de faire une étude sommaire de la dynamique-: des
masst-*s d’eau dans cette zone. c’n
front thermique séparant les MUX
d’upweliing des eaux chaudes et salées dites “eaux tropicales’” qui.
commentaient a s’installer dans la région a pc être mis en évidencr,
L’arrivée de ces eaux “tropicales” s’effectuant principalement paz’
le sud-ouest <I permis de confirmer l’hypothèse qu’il s’agit d’eau .lu
rebord externe du contre-courant. équatorial et dont ‘La dynamique e:;t:
liée aux fluctuations de l’intensité des vents alizés du nord..

‘7 ::
BILA& -DIFFICULTES RENCONTREES-PERSPECTIVES
Par rapport aux objectifs définis en 1982433, le bilan de:; étildes zf-
fectué par le programme lkvironnement est globalement positif”
La première phase de l’opération “Environnement côtier-Petite Cote ‘,
est maintenant achevee et un système allégé de surveillance du phénomenc-
d”upwel.ling dans cette zone a été mis en place.
Le premier vol et de l’opération “Biomasse algale” (util i.s;dtiu!l +,r hco-
le) s’est achevée avec des résultats très positifs et le second volet (M~tha-e
nisation) est. en cours d’exécution.
A noter cependant, la lenteur du démarrage de 1 ‘opérati.on “Ral.iiom6~rie
aérienne” et 1’ interrupt.ion de 1 ‘opération “Dynamique et circL,laeiorr c 6tiere”,
Les dif f icul tes majeures ont été occasionnées essent ie 11 emttnc par ies
pannes frequentes du N.0 Laurent Amaro qui ont pénalisées c:ertaines opér ition.+;
en mer, notamment sur la façade maritime de la Casamance.
En cf’ qui concerne les perspectives, 1 ‘arrivée début 85, d’un n(.iuvr.?;~u
navire de recherche Océanographique, le “Louis SAUGER’” (38 mètres) doté .i’un
équipement. hyper sophistiqué
va permettre une redéfinition des pro~ranun:~:., dk
physique dans une optique analytique, Les études porteront sur une ar;algse
détaillée du phénomene d’upwelling resituée.dans un contextt: plus Largt (:9-
20” WI.
Dans CE’ cadre: le programme “Télédétection” et 1 ‘opération “Radionktrie”
pourront apporter un appui capital.

76
P R O G R A M M E S O C 1 0 - E C O N O M I E D E S P E C H E S
- -
~-.
----,.--^
JUSTIFICATION
Le rôle important de la pêche et des activités annexes (mareyage, ;Tans-
formation artisanale) dans l'économie nationale,
tant pour la valeur ajoutée
que pour l'emploi, la fourniture de protéines bon marché, l'obtention d'une
moindre dépendance alimentaire et les apports de devises, justifien CI!J[ p:~raI--
1 £ 1 elller? t
aux recherches biologiques déjà entreprises de longue dat.eh des é-
tudes de
sciences humaines soient réalisées afin de mieux comprendre le.5 me,-
canismes economiques et sociaux de la filière du poisson et du "système $khe".
Cette recherche doit également répondre, dans la mesure du possible, à
la demande de decideurs et des planificateurs afin d'alimenter les processus
de prises de décision en données de base.
L'évolution de ce programme depuis son démarrage en 19% trouve sa :io-
gique dans la nécessite d'aborder le secteur des pêches en intégrant progres-
sivement l'ensemble des activités de la filière poisson avec un degré de fines-
se croissant dans la problématique suivie.
Si les premiers travaux réalisés furent restreints à l'analyse socio-
Economique de la production et de la commercialisation de la pêche artiséma-,
le (jugés comme prioritaires durant les premières années d'activité de la sec-
tion), ils furent complétbs par la suite par des recherches apportant un eclai-
rage nouveau des phénomènes : l'approche historique a permis de les replacer
dans les tendances et évolutions à long terme des communautés de pecheurs, les
tltudes régionales permettent de les saisir avec un plus grand degré de fines-
se en les mettant en relation avec les autres activités économiques des popu-
lations impliquées dans l'exploitation des ressources halieutiques.
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs :
-
M. KEBE
Economiste-ISRA-Coordinateur du programnle
C. CHABOUD
,I
ORSTOM
C. DIAW
Sociologue ISRA
3. C. CXiILhiIkR Géographe ORSTOM
J. CHAUVEALJ Sociologue ORSTOM (France :

77
- Techniciens et Enquêteurs : 10
OPERATIOMDE RECHERCHE :
l- Analyse macro-économique de La pêche artisanale
2- Suivi et analyse des prix et du mareyage
3- Histoire et sociologie de la pêche
4- Commercialisation du poisson dans les régions intérieures,
S- Systèmes de production et de distribution du poisson en Casamance.

78
OPERATION 1 : ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DE LA PECHE ARTISANALE
.--
1 .
D E S C R I P T I O N
Cette opération permanente démarrée en 1980 vise la connaissance de
variables de base économiques et sociales en vue d’aider à la planification
du secteur ainsi qu’à la gestion rationnelle des stocks halieutiques.
2 .
R E S U L ‘T A T S
O B T E N U S
2.1,
ACTUALISATION DES RESULTATS D’UN SIJIVI D’UN ECHANTILLON D’UNITES DE
PECHE
Ce premier travail, réalisé en 1981-82 sur un cycle annuel avait permis
de répondre aux questions relatives au capital de pêche mis en oeuvre, arl nom-
bre de jours de mer effectués par les unités, à la taille, la mobilité, [“ori-
gine des equipages.
; aux coûts de production, à la créationfrépartition de la
valeur ajoutée. Ces résultats ont fait l’objet d’un premier traitement par
,,Jacques WEBER. L’actualisation de ces données, rendue nécessaire par k ‘ew~lu--
tion du coût des intrants et des prix au débarquement, a été realisée dans le
cadre d’un stage réalise par un étudiant de l’université de Dakar. Ce travai::
a par ailleurs permis une estimation de la valeur ajoutée de l<t pêche art isa--
n;ll(a sénégalaise, évaluée à 8 milliards de francs CFA.
Afin de valoriser plus completement les résultats du suivi, une stagiaire
a procédé à une analyse approfondie des informations collectées durant l”enqG-
tt? . Une des difficultés rencontrées lors du traitement initial était dûe à la
t:res grande variabilité des résultats qui interdisait toute géncralisatioc des
grandeurs moyennes obtenues. L’objectif de ce stage était donc d’identifier
les facteurs de la variabilité des résultats. Il a donné lieu à la réalisation
d’un mémoire de DEA soutenu en Octobre 1984. Ce document a permis de faire un
b’i.lan provisoire sur 1’ enquête réa1 isée. D’un point de vue méthodologique, les
difficultés rencontrées ont permis un avancement de la réflexion sur les unités
d’observation les plus pertinentes pour la collecte d’information. Sj- l’unite
de pêche demeure indispensable en tant qu’entité fonctionnelle mettant en oeu-
vre les différents équipements, il faut que sa définition soit suffisamment
soup1.e pour
qu”elle puisse s’adapter a la grande diversité des situations

7 9
concrètes : mixite des types de pêche, grande mobilité des membres d’équipa-
ge, différences dans les modes d’organisation economique (familial QU faisant
appel à de la main d’oeuvre non apparentée) + Par ailleurs, des résul.tats pré-
cis ont éte obtenus sur les taux d’activité moyens de la flottille qui est
apparus relativement faibles (43 X>. Ceci s’explique essentiellement ‘par les
variations de disponibilité de la ressource ou par la pratique d’une autre
activité (unités de pêche nyominka des îles du Saloum). L’analyse des c&ts
a permis d’affiner nos connaissances sur les consommations intermédiaires.
Le carburant .+ bien que .vendu hors t. axe, reste 1 ‘élément de coût le plus impor-
tant pour la pêche pélagique (70 % du coût total), il est par contre plus fai-
ble pour Les lignes et les filets dormants (entre 28 et 39 X) . Les dépenses
d’équipage (nourriture, thé, cigarettes) se situent entre 30 et 45 Z des dé-
penses totales, à l’exception des sennes de plage pour lesquelles leur part
est plus élevée en raison de la faible dépense en carburant. L’étude des chif-
fres d’affaire par sortie a permis clts d i s t i n g u e r t r o i s groupes d’u~rités de pec.k: :
sennes tournantes et sennes de plage, filets maillants encerclants, lignes et
filets dormants, Les revenus moyens par pêcheur
sont relativement faibles
(1500 francs par jour au maximum) et bont assez peu variables entre unites.
2.2.
RECENSEMENT DU PARC PIROGUIER
A partir des recensements semestriels du parc piroguier et des infras-
tructures de pêche effectués conjointement avec les biologistes de la section
‘Ipêche artisanale” a été mis en place un suivi régulier du nombre de pirogues,
des types de pêche pratiqués, des mouvements migratoires des pêcheurs, des
‘taux d’activité saisonniers. Les résultats ainsi. obtenus permettent aux biolo-
gistes d‘extrapoler ?.+ l’ensemble de 1 a côte sénégalaise les estimations de dé-
barquements réalisées dans les centres les plus importants et aux socio-écono-
mistes de disposer d’une base de données actualiséessur les équipements, les
types de métier, les flux de main-d’oeuvre.
La section socio-économie a pris en charge la réalisation du document sur’ les
recensements de 1983. Si des tendanc.es très nettes d’évolution ne semblent pas
s ‘être dessinées par rapport aux années précédentes, quelques cléments nouveaux
méritent d’être soulignés : augmentation du
nombre de filets maillants encer-
cIants et de pirogues glacières. Par ailleurs, une cartographie des migrations
inter et intra-régionales a été réalisée, l’analyse des soldes migratoires ré-
gionaux montre
que la Grande-Côte et ‘Le Sine-Saloum connaissent un exode per-,
marient de leur parc piroguier tandis que la Petite-Côte et la Casamance béné-
f icient de la venue de migrants. Les migrations inter-régionales sont surtout
le fait de pirogues lignes et filets dormants tandis que les unités de serines

30
tournantes limitent plutôt leurs déplacements à l’intérieur des régions, Un
dictionnaire des villages de pêcheurs est tenu à jour grâce aux informations
complémentaires collectées lors desrecensements. Il permet au planif i.i:at.eur
de mieux connaître I ‘environnement d’un projet éventuel et rend possiblt l.6
suivi d’une évolution consécutive à la mise en place de nouvelles infrastruc-
tures.

81
OPERATION 2 : SUIVI ET ANALYSEDES PRIX ET DU MAREYAGE.
1 .
D E S C R I P T I O N
Cette opération vise la compréhension des mécanismes de formation <ICI~
prix le long de la filière du poisson débarqué par la pêche artisanale ainsi
que la détermination des quantités commercialisées et de leur destination.,
Pour ce faire, nous disposons d’enquêteurs dans les principaux points de dé-
barquement : Saint-Louis, Kayar, Hann, Mbour et Joal.. Pour chacune des pcinci-
pales espéces débarquées, trois prix sont collectés quotidiennement afin de
prendre en compte les importantes fluctuations de prix entre le début et la fin
des débarquements. Ce suivi est complété par une enquête rc.!alisée tous 1~s deux
jours sur le marché de la Gueule-Tapée à Dakar où sont relevés les prix de d&
taii et de gros, nous permettant ainsi d’estimer les marges brutes prélevées
le long de la filière du poisson. L’enquête prix est complcitée par la saisie
des quantités et la destination du poisson frais dans les ports, A I’;ueulw-Ta-
pée sont enregistrés les arrivages et leur origine. Depuis le début de l’année
$4 on reléve également les expéditions de poisson transformé à partir de Mbour
et de Joal.
2 .
R E S U L T A ‘T S
O B T E N U S
Cette année a vu le renforcement du dispositif déjà mis en place : au
suivi du mareyage en frais a été adjoint celui clcs produit:
t r,m; ft!~niC.i tinrrb le5
grands centres de débarquement de la Petite-Côte. Parallèlement à C:C~ aerivi-
t&s permanentes d’autres travaux sont venus s’insérer dans ce programme :
2.1.
A la demande des autorités, nous avons réalisé une étude sur la çommer-
çialisation du poisson en Basse Casamance (départements d’Oussouye et de Bignw
na) F Cette étude prend place dans le cadre de l’évaluation du projet:. de déve.-
loppement intégré des pêches en Basse Casamance financé par la Caisse Centra-
le de Coopération Economique et le Fonds Européen de Développement. Elle a per-
mis d’identifier les différentes modalités de commercialisation des débarque-
ments de la pêche artisanale. La transformation reste le principal débouché
en raison de I’enclavement de la r6gion et la taille limitee du marc:h~ lwal

82
pour le poisson frais. La commercialisation en frais vers les autres régions
ne concerne que les espèces de haute valeur commerciale pour Lesquelles le
coût de transport élevé n’est pas une contrainte déterminante,
22 .
A la demande des autorités, nous avons procédé à l’évaluation socio-
economique de la diffusion de containers isothermes pour l’amélioration de
].a manutention et de la distribution du poisson débarqué par I.a pêche artisa-
nale. Des études réalisées au cours des années précédentes ont montré tout
l’intérêt qu’il y avait à aider
le secteur de la commercialisation, la valo-
risation correcte du poisson étant le complément indispensable des mesures
de développement de la pêche artisanale prises au cours des décennies passées.
Dans cet esprit, a été initié le projet “containers isothermes” dont. le volet
“manutention et distribution” a éte confié au CRODT. Deux mareyeurs ont été
équipés en containers et ont fait l’objet d’un suivi quotidien pendant une p,é-
riode d’un mois. La collecte quotidienne des prix de vente sur le marché de
Gueule-Tapée et d’achat sur les plages a permis d’estimer la marge brute per-
Lue pour le poisson conservé en container et pour celui conditionné avec La
méthode traditionnelle (glaçage en panier). 11 est apparu que l’utilisation
de containers permettait d’obtenir un gain supplémentaire de l’ordre de 6
Erancs/kg. Néanmoins, en raison de l’investissement initial élevé et des dif-
.Eicultés d’accès au crédit rencontrées par les commerçants cet écart n’est pas
a,ssez incitatif, Cette expérience très “appliquée” nous a permis de mieux con-
naître les modes de gestion empiriques des mareyeurs. Ces derniers ont
très rapidement estimé les inconvénients et les avantages de cette Innovation
qui devaient être confirmés après le dépouillement des données collectées du-
rant leur suivi.
” ,
1
Une stagiaire de l’université de Nanterre a réalisé une étude sur l.a com-
4. ‘/ .> .
mercialisation du poisson transformé à Mbour. Son travail a permis de collecter
des informations relatives aux pratiques commerciales (relation entre clients
et: fournisseurs, pratique du crédit), à la formation des prix le long des cir-
cuits de commercialisation, aux caractéristiques socio-économiques des agents
(3ge, sexe, mode d’accès à la profession). A la différence du mareyage en pois-
son frais, le commerce du poisson transformé est pratiqué par unplusgrand nom-
bre de commerçants non spécialisés : ménagères, fonctionnaires retraites qui
sont attirés par les facilités de cette activité (capital de départ nécessaire
peu élevé, possibilité d’utilisation des transports en commun, risques moindres
en raison de la plus grande stabilité du produit). A ces caractéristiques s’a-
joutent des possibilités de profit intéressantes sur les marchés de l’intèrieui

83
où la concurrence est moins vive. Cette étude a permis également une première
exploitation des données collectées sur les expéditions de poisson tran-;forw
à partir de Mbour et de Joal.

84
OPERATION 3 : HISTOIRE ET SOCIOLOGIE DE LA PECHE
1
, D E S C R I P T I O N
L’objectif de cette opération est de dresser un inventaire g&néraL! des
connaissances sur les transformations historiques qu’a subies ce secteur ain-
si que sur l’état actuel des pêcheries et des groupes sociaux qui les mettent
en oeuvre.
2
. R E S U L T A T S
O B T E N U S
Le sociologue responsable de cette opération ayant quitté le Sénégal
en 1983, les actions de recherche sont restées les mêmes qu’en 1983 :
2.1. Inventaire bibliographique : il. constitue l’outil de base d’une recher-,
chc systématique. Son objet est d’informer sur les sources disponibles, épar-
pillées et souvent mal connues. Les sources anciennes sont précieuses car el-
les permettent de situer les principaux processus de transformation qui ont
abouti à la situation contemporaine. L’outil bibliographique est le complé-
ment indispensable de l’enquête directe auprès des pêcheurs.
?,,2. Histoire et génèse des structures sociales de la pêche artisanale.
Le privilkge accordé à l’analyse historique repose sur l’hypothèse que, pour
rendre compte d”une société ou d’un secteur d’activité, l’,malyse des proces-
sus de transformation est un préalable à la compréhension du fontionnement de:,
structures contemporaines. Deux grandes périodes se distinguent dans l’annly-
se : La periode qui se déroule jusqu’au début du XXe siècle aboutit. à la mise
en Plac:e des éléments fondamentaux de fonctionnement contemporains ; le :CX~
siècle qui voit la généralisation de la petite production marchande.
2.3.
L’analyse des relations historiques entre pêche industrielle et pëche
artisanale a permis de mettre en évidence la forte intégration de ces deux
secteurs à l’exception de la pêche thonière. En effet les nouvelles pêcheries
Eont régulièrement appel aux pêcheurs artisans et tendent à renforcer la part
relative de cet approvisionnement au fur et à mesure que l’armement industriel
:;P- heurte à des charges d’exploitation élevées ou des baisses de rendement.

85
OPERATION 4 : ETUDE DE LA COMMERCIALISATION DU POISSON DANS LES REGIONS
INTERIEURES DU SENEGAL
1 .
D E S C R I P T I O N
Cette nouvelle opération vise la connaissance des circuits de dist:ribu-
tien, des marchés et des comportements alimentaires des populations de l'in-
térieur pour fournir les éléments permettant une amélioration des condit.ions
d'écoulement des produits de la mer. Elle vient en complément des enquêtes
déjh réalisées sur les prix et 1.e mareyage dans les principaux centres de d&-
barquement. La méthodologie retenue pour l'enquête "marchés de l'intérieur"
consiste à suivre pendant un cycle annuel complet trois axes de commercialisa-
tion sur lesquels sont choisis des marchés urbains et ruraux représentatifs,
Ces marchés feront l'objet d'un suivi intensif une semaine par mois au cours
de laquelle seront collectés :
- les arrivages quotidiens par espèces principales et par origine.
- les prix de détail et de gros.
- des informations sur la consommation (habitudes
alimentaires 9 part
des dépenses alimentaires consacrées à l'achat de poisson).
'En dehors de la période d'enquête intensive, un suivi plus léger sera
maintenu afin de permettre une extrapolation à l’ensemble du mois des données
collectées.
2
.
R E S U L T A T S
O B T E N U S
La préparation de 1 ‘enquête “marchés de 1’ intérieur” a comporté deux
volets :
l- préenquête
2- mise au point d’une chaîne de traitement informatique
2.1. TA prkenquête réalisée sur les axes de commercialisation déjà identifiés
a permis :
- de repérer et de choisir les marchés urbains et ruraux les p111s re-
présentatifs et donc susceptibles d’être suivis durant 1 ‘enquête.
Ont ainsi été choisis 12 marchés urbains (quotidiens et hebdomadaires)

8 6
- de recueillir toutes les informations quantitatives et qualitatives
disponibles sur le commerce du poisson : statistiques du service dt: l’$leva-
ge, entretiens avec les autorités administratives et. les responsables des
marchés, recensement des détaillantes et des mareyeurs frequentant les qnar-
thés.
- de tester ies procédures d’enquête en conditions réelles. Nous #wons
ainsi été amenés à reconsidérer l’approche initialement retenue pour en<luê-
ter les consommateurs
- d’estimer la taille des marchés à partir du nombre d’intermédiaires
recensés a
-. de recueillir des informations sur les espèces disponibles, les prix
de gros et de détail du poisson frais et transformé ainsi. que des produ2ts
substituables (viande et lait),
2.2
Une chaîne de traitement informatique des données qui seront collectées
a été mise au point avec la collaboration d’un informaticien du bureau calcul
du CRODT. Ecrite à 1 ‘aide du logiciel statistique GENSTAT, elle devra permet-
tre un premier traitement en temps réel des informations qui seront: fournies
Zn chaque retour de mission.

0PF:RATION
5 : ETUDE: DES SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION I)ANS LE
--”
SECTEUR DE LA PECHE EN CASAMANCE.
Cf. Programme Casamance.

88
.
B I L A N ET
P E R S P E C T I V E S
BILAN DES ACTIVITES DE RECHERCHES EN 1984
L’opération de recherches 1 (suivi économique de la pêche
artisanale maritime) a été poursuivie avec l’évaluation de la valeur
ajoutée du secteur de la pêche artisanale et une première analyse des
résultats du suivi d’unités de pêche. Cependant, la valorisation des
données collectées lors de cette enquête n’est pas encore terminée
et de nombreux éléments demeurent encore inexploités.
La seçondt opération de recherche (prix et mareyage) a débouché
sur les résultats concrets : études de la factibilité de containers
isothermes pour l’amelioration de la manutention et la conservation
du poisson ; analyse de la commercialisation du poisson en Basse-
Casamance. Les enquêtes de routine sur le suivi des prix et des quantités
commercialisées ainsi que la saisie et le traitement informatique des
données se sont déroulés dans de bonnes conditions.
L’opération 3, en raison du départ du chercheur responsable,
a surtout débouché sur une valorisation des travaux passés avec la
rédaction de plusieurs publications et la participation à des colloques.
Il faut. par ailleurs souligner que le programme Casamance a repris, da.ns
un cadre régional, la problématique de cette action de recherche.
La quatrième opération s’est concrétisée par la réalisation
d’une pré-enquête sur la commercialisation du poisson à l’intérieur
du pays. Par contre, le démarrage de l’étude “marchés de l’intérieur”
a éte reporté, les négociations avec l’organisme la finançant étant
encore en cours.
PERSPECTIVES
Apres les départs de Jean Pierre CHAUVEAU et de Jacques WEBER ,
les opérations 1 et 3 vont être maintenues dans le sens d’une valorisati.on
des éléments déjà acquis et d’une actualisation des résultats, Des missions
d’appui de ces chercheurs sont donc à prévoir pour la continuation de ces
opérations de recherche ainsi que pour un soutien à 1-a définition et
au développement de nouvelles actions.

a9
L$é¶uipe va bientôt être renforcée par l’arrivée d’un jeurw
chercheur qui termine actuellement une maîtrise (Ma.st.er aJF Science; aux
Etat.s-Unis s
L’annke 1985 sera essentiellement consacrée au développement
de la recherche sur les prix et la commercialisation ainsi quӈ
l’avancement du programme Casamance.
Par ailleurs, à la demande des autorités, le CRODT a P,t&
soll.icité pour participer au Plan Directeur Sud dont l’objectif es; de
définir une stratégie de développement des pêches dans les régions du
Sine Sal.oum et de la Casamance. L’équipe de Socio-Economie devra entre.-
prendre dans ce cadre une vaste enquête pour faire 1~: bilan des aspects
socio-économiques des activités de pêche et de commercialisation d<:!s
produits de la mer dans ces régions.
L’activité de la section s’est jusqu’ici orientée en priorité
vers l’étude du secteur artisanal. Xl est donc opportun, étant,. don&
l’acquis déjà obtenu dans ce domaine, d’envisager d’ktendre les recherches
au secteur des pêches industrielles qui sont une composante essentielle
du “système pêche” et où les demandes du Développement sont nombreuses.
Pour celà, un premier travail sera en 1985 consacré à l’étude s0ci.(l--écor~o--
mique de la pêcherie de petits pélagiques et de l’interaction entre: pêche
artisanale et pêche industrielle dans ce domaine.
Le recours général aux techniques quantitatives et à ‘l.‘emp.!oi,
obligatoire de l’outil informatique rend nécessaire à terme le recrutement
d ‘un. informaticien qui viendra en appui aux chercheurs du programmt, pour
le développement de nouveaux programmes de traitement.

9 0
P R O G R A M M E
C A S A M A N C E
-_ _...
_II
-_
JUSTIFICATION
Les eaux de la région Casamance sont très poissonneuses. les
captures réalisées en mer et en. estuaire s’élèvent en moyenne à environ
70 000 tonnes par an.
Sur ces 70 000 ton.nes, seules 10 000 tonnes, qui sont Ci3pt.UréeS
par le secteur artisanal, soit dans l’estuaire soit sur la facade maritime,
profitent à 1. ‘économie casamançaise.
Les autorités sénégalaises envisagent donc de re-equilibrer i’ex-
ploitation des ressources halieutiques en faveur de l’économie regionale.
A cette fin plusieurs projets de développement de la pêche artisanale sont
â l’étude, certains mêmes, comme le projet “GOPEC” étant déja en cours de
réalisation.
La réussite de ces projets nécessite cependant l’acquisition
d’un certain nombre de connaissances à différents niveaux.
11 convient tout d’abord de mieux connaître l’environnement.
Durant ces vingt dernières années les fluctuations eIlvironnementaler; inter--
annuelles ont été extrêmment importantes, Au niveau de Ziguinchor,
par
exemple, des salinités aussi extrêmes que 3 %= et 44 %, ont eté enregis-
trées en fin de saison humide.
--I
Il est probable que d’autres paramerres,
moins visibles que la salinité, présentent également d’énormes variations.
Les conséquences sur la pêcherie de crevettes sont extrêmement importantes..
Il est certain que les variations de l’environnement ont également un
impact considérable sur les pêcheries de coquillages et de poissons. Il
est donc indispensable d’approfondir les connaissances encore sommaires
quenous avons de l’environnement casamançais. D”autant plus que des projets:
de développement (barrages anti-sels, usine de papier . . . .j sont sucept.ibleç
de perturber davantage encore cet environnement.
Il est également nécessaire de mieux connaître les pêcheries ar’ti-
sanales. Si la pêcherie de crevettes est assez bien connue du fait que les
captures transitent par des usines, les pêcheries de coquillages et de
poissons le sont encore fort mal. On ne dispose pas de statistiques fiables
et il est donc impossible actuellement de connaître avec un minimun! de

91
précision le niveau des captures, ia prise par pêcheur, et à plus forte
raison la facon dont varient ces captures en fonction des énormes ,<aria-
tions du milieu et du nombre de pêcheurs.
Enfin, nombre de projets de développement ont échoué dans le
passé parce qu'on avait ignoré les contraintes socio-économiques. Or il
est certain que les contraintes dans ce domaine sont grandes en Casamance
et il est donc impératif de les identifier.
Par ailleurs, un programme de construction de barrages anti-sel
est en cours en Casamance. L'un est déjà construit sur le bolon de Guidel;
un autre est en cours sur celui de Bignona. Avant de poursuivre ce pro-
gramme avec des barrages plus importants il est utile de tirer les enseigne-
ments de celui déjà construit à Guidel. C'est pourquoi un programme pluri-
disciplinaire a éte initié par le Département Système. Le CRODT intervient
pour les études halieutiques (environnement aquatique et pêche),
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs : CRODT
- - - - - - - - - -
L.
LE RESTE - Biologiste des pêches - ORSTOM -t Coordonnateur
du programme.
A.
SAMBA
II
ISRA
H.
DIADHIOU
11
ISRA
F.
BASTIE
11
ORSTOM
3.
PAGES
Physicien
ORSTOM
B.
DIAW
(1
ISRA
P.S.
DIOUF
Planctonologiste
ISRA
C. LE BOUTEILLER
Benthologue
ORSTOM
C.
DIAW
Sociologue
ISRA
M.C.
CORMIER
Géographe
ORSTOM
- Chercheurs : Université
-.-_-__-_---------------
DIENG
Sédimentologiste
SARR
II
DEBENAY
Benthologue
s. DIOP
Géographe
- Cllercheur
: CNRF/ISRA
_-_-_----_-----------
BADIANE
Forestier

92
- Cnercheur : ORSTOM
------------------
OLIVERY
Hydrologue
MILLET
II
SAQS
Sédimentologiste
ALBARET
Biologiste des pêches
- Techniciens :
-----------
CRODT
C.
NDOUR
Hydrologie
A.
DIALLO
Plancton
BADJI
Biologie
DIATTA
Socio-Economie
BIAGUI
,t
BODIANG
- ORSTOM
---w-e--
LE TROQUER
Hydrologie
- Départ. Système
---------------
HIMBANE
Biologie
OPERATIONS DE RECHERCHE
A,) Thème Ressources
-c--------...--------
Opération 1 : Pêche artisanale en Casamance .
B) Thème Environnement
__--------------------
Opération 2 : Physico-chimie et production primaire
Opération 3 : Courantométrie
Opération 4 : Sédimentologie
Opération 5 : Zooplancton
Opération 6 : Microfaune benthique
Opération 7 : Macrofaune benthique
Opération 8 : Mangrove
Opération 9 : Bolon de Guide1
C) Thème Socio-économie
-----------------------
Operation 1 0 : Systèmes de production et de distribution dans la
section des pêches

93
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9 5
OPERATION N” 1 : PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE
1 .
D E S C R I P T I O N
Le suivi de l’exploitation des crevettes en Casamancc se
poursuit avec la collecte des données au niveau des usines : les captures
annuelles sont ensuite comparées aux valeurs prédites par le modèle
prévisionnel élaboré en 1978.
Les données historiques disponibles ainsi qu’un recensement
effectué en début d’année ont permis la mise en place d’un système
de collecte des statistiques de pêche au poisson. Depuis mars 1984, 4
centres sont enquêtés sur le fleuve (2 centresà Ziguinchor à 50 km
de la mer, Goudomp à 120 km et Simbandi Brassou à 160 km) et un centre
sur la façade maritime (Kafountine).
Dan:s chacun de ces cinq centres,des enquêtes sont effectuées,
trois & quatre jours par mois sur les efforts de pêche, les quantités
et. ‘tes espèces débarquées : les tailles sont notées pour les principales
especes.
Deux missions d’appui (J.J. ALBARET) ont eu lieu l’une en fin
de saison sèche (mars) et l’autre après la saison des pluies (novembre).
2 *
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
- Piache c r e v e t t i è r e : déjà en novembre 1983, l’alerte avait
été lancée sur l’augmentation catastrophique de la salinité en Cas,amance.
Le même phénomene a été noté en 1984, avec des repercussions néfas.ces
sur la pêcherie, aggravées par la fermeture des usines de traitement
de la crevette en février. On a constaté en saison sèche une diminution
de la taille des crevettes d’aval en amont, en relation avec une sursalure
croissant à mesure qu’on s’enfonce dans l’estuaire. C:ette sursaiure entrai-
nant une fuite vers la mer des crevettes,il a fallu reajuster le modèle
prévisionnel donnant les captures en fonction de la salinite. Jusqu’à
une certaine valeur de celle-ci (31,13 X,) les captures augmentent avec:

96
la salinité, et baissent au delà, en posant comme hypothèse que le niveau
des captures ne dépend pas dr celui de l’effort de pkhe.
- Pêche de poissons
Systématique : la systématique des principaux groupes cibltzs,
Arriidae, Mugilidae et Cichlidae a été abordée et a permis la distinc-
tion des espèces les composant
autrefois regroupés en Mugi1 “pp.,
-
-
-
Tilapia spp., Arius spp.
Compositions des peuplements : quelque soit la périod,e de
l’année on observe une diminution de la richesse spécifique de l’aval
vers l’amont, cette diminution est d’autant plus importante que l’on
se trouve en fin de saison sèche.
La partie aval, grossièrement de Ziguinchor à l’embou(:hure~,
présente une richesse spécifique relativement importante et une bonne
diversité.
Goudomp qui marque le début d’une zone où la salinité est
restée supérieure à 50 X0 tout au long de l’année, est une zone charnière,
on y observe une chute importante de la richesse spécifique et la mise
en place de ce que l’on pourrait appeler un “peuplement de résistance”
que l'on retrouve partout en amont de ce point, Ce peuplement est c:ompos&
d’un petit nombre d’espèces très résistantes et hyper-euryhalines :
Saroderodon melanotheron Ethmalosa f imbriata, ~,iza falcipinnis,
-_
1: J ops
lacerta, Tilapia guineensis., Gerres nigri.
-
-
-
Ce peuplement de rbsistance
se trouve même réduit à une ou deux espèces juste avant la saison des
pluies en amont de Simbandi Brassou au moment où la salinité est la
plus élevée.
Aprè:s 1.a saison des pluies, très en amont on observe la réap-
parition de formes d’origine continentale (Clarias, Hemichromis), Cette
diminution de la richesse spécifique et de la diversité vers l’amont
est un phénomène connu dans les rivières et dans les milieux (:sta;ii riEres,
I ;i g. i II ;t i r t’ s _
Cependant, celle observée en Casamance à partir
de Goudomp surtout, présente un caractère exceptionnel dont les causes
doivent être recherchées dans la diminution de la pluviométrie et: l’aug-
mentation consécutive de la salinité. Des
richesses spécifiques égales
à 5 ou b sont: exceptionnelles pour un milieu tropical estuaricn. Lorsque
l’on interroge des pêcheurs ceux-ci s’accordent à préciser que cette
situation esr récente, et que la gamme
des espèces capturëes .3 grande-
ment diminue,

97
Conjointement à cette diminution de la diversité spécifique
d’aval en amont, on observe un déséquilibre croissant des peuplements
provoqué par ‘La dominante très nette, voir la quasi-exclusivité d’;nte
espèce : Sarotherodon melanotheron (9 % des débarquements a Ziguinchor,
48 X à Goudomp et 94 % à Simbandi Brassou). Malgré les conditions
défavorables du milieu, et la dominante d’une seule espèce surtout
pêchée par quelques sennes de plage, les quantités totales débarquks
à Simbandi Brassou sont à peu près égalesà celles débarquées a Ziguinchor
et à Kafountine où les types de pêches sont plus diversifiés, l’effort
de pêche plus important et la richesse spécifique plus élevée,

98
OPERATION N" 2 : PHYSICO-CHIMIE ET PRODUCTION PRIMAIRE
1
. D E S C R I P T I O N
Neufs missions sur le terrain ont permis de suivre 1'6volution
du fleuve sur la majeure partie d'un cycle annuel (février à décembre:).
Les paramètres physico-chimiques classiques ont été étudiés ainsi que
la chlorophylle et la production primaire.
D'autre part trois stations fixes ont été effectuées au mois
de mars pour mieux cerner l'évolution au cours d'une journée de la tem-
pérature et de la salinité.
2
.
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
- Salinité
En 1983, dans une note (Casamance : une situation extrêmement
grave, ISRA, CRODT) L. LE RESTE attirait l'attention sur la situation
critique de la Casamance en soulignant que pour la première fois depuis
le début du siècle, on observait en fin de saison des pluies un gradient
de salinitc! augmentant de l'amont vers l'aval. Cette situation ne s‘était
jusqu'alors présentée qu'en saison sèche. Ceci a étt5 à nouveau observé
en 1984.
L;i salinité augmente, surtout à partir d'une centaine de kilomètres
de l'embouchure, elle passe par un maximum vers 150 - 200 km pui:; elle
diminue jusqu'à ce qu'on passe à nouveau à de l'eau douce, Cette cransitior.
est assez rapide elle se fait en une cinquantaine de kms.
De mars à juin, le maximum de salinité a progresse vers l'amont
et a augmente en valeur (max : 123 %0 en mai
à 210 km de l'embouchure)
A partir de juillet avec les premières pluies, le front de salinité se
déplace vers l'aval, et la salinité diminue très fortement dans la partie
aval.
Le minimum de salinitb sur l'ensemble de la Casamance s'observe
en septembre, le front de salinité se situe à 140 km de l'embouchure

99
(max. 50 %,) puis à partir d’octobre la salinité recommence B augmenter
sur l’ensemble de la Casamance, et le front de salinité progresse vers
l’amont.
- Température
La période la plus chaude durant cette année serait entre -juillet:
et septembre (maximum journalier = 35”C, minimum journalier = 22’(I).
Nous ne disposons pas de données de janvier à février qui devrait être
la période la plus froide. Le minimum journalier se situe en décembre
(max. 22”3C, min. 18°C).
- Chlorophylle
De mars à juin la teneur en chlorophylle de l’eau augmente de
l’aval vers l’amont, on observe un pic très marqué correspondant au.x
maximum de salinité.
En juillet ce pic disparait, et il réapparait à partir de
septembre.
- Sels nutritifs
Tous les résultats ne sont pas encore disponibles.

too
OPERATION NC 3 : CO~RANT~METRIE (c~LLAB~R~~TION CRODT/ORSTOM)-,.-
1
. D E S C R I P T I O N
- Bilan hydrique de l'estuaire sur un cycle hydrologique
par l'estimation des volumes oscillants à chaque maree, puis du bilan
annuel des tkoulements au niveau d'une section "exutoire" à Ziguinchor.
- Distribution longitudinale des champs de vitesse.
- Bilan salin et distribution du champ de salinité.
2 e
RE SU L, TAT S
O B T E N U S E N
T984
- 11 est encore trop tôt pour avoir des résultats sur les
bilans.
- Les champs de vitesse au niveau du chenal sont maintenant
bien connus sous différentes conditions : saison sèche, saison humide,
morte eau, vive eau, flot, jusant.
3 *
D I F F I C U L T E S
R E N C O N T R E E S
- Les défaillances du courantométre ANDERAA au cours du
second semestre 1984 n'ont: pas encore permis d'établir de conclusions
entre vitesses ponctuelles du courant et débits de flot et de jusant.
Des réaménagements du protocole de mesure ont ét6 faites par J.C.
OLIC'RY et B. MILLET (mission d'appui) en juin, compte tenu du départ
du Sénégal de J.C. OLIVRY (ORSTOM). En fin d'année le programme est
devenu parfaitement opérationnel avec le concours de l'i!nl.en??t.> ORSTOM
du CCIB ( Erect?, pour le traitt>mt:nt des données (LE C~UVE).

OPERATION N” 4 : SEDIMENTOLOGIE
1 .
D E S C R I P T I O N
L’objectif principal de cette opération est d’étudier la répar-
tition spatiale des principaux types de sédiments actuels, étude indis-
pensable a la compréhension du fonctionnement de l’ensemble de l’eeosys-
tème. Et également de retrouver l’évolution sédimentologique au cours
des derniers millénaires.
Les sédiments superficiels sont prélevés à la benne sur chaque
profil retenu pour les différentes opérations,avec un lien plus précis,
avec 1 ‘opération.“Macrofaune benthique’!
Pour prélever les sédiments plus anciens, nous avons conçu
et expérimenté un carottier a piston qui nous a permis de prélever
des carottes de sédiments de 1,50 m de long sous 10 m d’eau.
Les méthodes d’analyses sont les méthodes classiques d’analyses
sédimentologiques : granulométrie, étude des argiles, de la matière
organique, de la microfaune et de la microflore fossile etc...
2 ,
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
Prélevements en cours d’analyse.

102
OPERATION NC 5 : ZOOPLANCTON
1
. D E S C R I P T I O N
Une étude du zooplancton a été entreprise à partir de février
1984. La zone d’étude s’étend de Karabane à Séfa.
De février à août’ 1584 , des prélévements de zooplancton ont
été effectués 3u niveau de 13 stations parmi lesquelles, deux étaient
tenues pendant 12 heures (8 h, 11 h, 14 h, 17 h, 20 h).
D’août à novembre, une panne du “Cauri” a gêné la poursuite
des missions sur le terrain. Cette période d’inactivité du “Cauri” a.
été mise à profit pour le dépouillement des échantillons et un début
d’analyse.
En décembre, une mission a été effectuée avec le “Laurent
Amaro". Au cours de celle-ci, deux stations fixes ont été tenues :
Ziguinchor et Pointe Saint Georges.
2
. R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
De l’analyse des échantillons récoltés, il ressort :
1) une énorme variabilité de la biomasse zooplantonique
au cours de la journée. Cette variabilité est liée d’une part à
l’éclairement,
d’autre part aux marées dont l’action semble prépon-
dérante.
Cettt? grande variabilité met en exergue la nécessité de
sérier les échantillons en fonction du type de marée durant lequel
ils ont été pêchés et d’occuper les stations pendant au moins 12 h
afin d’obtenir une gamme de mesures permettant d’intégrer les variations.
2) une tendance générale à La diminution de 13 diversité spéci-
f ique de Karabane à Adéane, ce qui serait en relation avec l’augmentation
du confinement. Au delà d’Adéane, la diversité spécifique est trés faible
et varie peu.

103
3) un effectif/m3 relativement élevé dans La zone allant de
Karabane à Adéane (8 900 individus/m3).
A partir d’lldéane on observe vers l’amont une diminution
progressive de l”effectif/m3.
Cette diminution devient brutale â partir
de Diattakounda.
4) une succession des taxa dominants :
- de Karabane à Pointe SaintGeorges : Paracalanus scotti
- de la bouée na 18 à Ziguinchor : Gastéropodes
- de Niaguis à Adéane : Acartia grani
- à Goudomp : Larves de Balanes
- à Diattakounda : Acartia grani
- de Sédhiou à Séfa : larves et nymphes d’Insectes Diptères.
5) la composition faunistique suivante :
34 espèces de Copépodes parmi lesquels les plus abondants
sont
:
Paracalanus scotti, Acartia grani et Acartia plumosa,
- 6 espèces de Gasteropodes principalement du genre Limacina
_--
- 3 espèces de Chaetognathes du genre Sagitta dont la plus
abondante est Sagitta friderici.
- 3 espèces de Mysidacés des genres Rhopalophthalamus et
Mesopodopsis dont le plus abondant semble être Mesopodopsis slabberi.
- 2 espèces d’ostracodes des genres Conchoecia et Cytheridea,
- 1 espèce de Sergestidae du genre Lucifer.
- ? espèce d’Appendiculaire.
- des larves diverses (Lepas, Balanes, Cumacés, Brachyoures,
Insecte diptères, Gastéropodes, Lamellibranches, poissons . I <, . . >
- Oeufs de poissons.
L’inventaire faunistique sera completé au fil des sorties.
3 .
D I F F I C U L T E S R E N C O N T R E E S
La principale difficulté rencontrée est relative à la determination
du biovolume. En effet, la fréquente présence de débris végétaux et de
grains de sable en suspension introduit un biais dans la mesure du biovolume.
Pour pallier cet inconvénient nous envisageons d’utiliser la méthode
d’estimation des détritus employée par REEVE et COSPER (1973) : détermination
du pourcentage de surface occupée par les dét.ritus
(au microscope avec until
platine quadrillée).

104
OPERATION No 6 : MICROFAUNE BENTHIQLJE : LES FORAMINIFERES
1
. D E S C R I P T I O N
Des prélévements à la benne ont été effectués sur to,ut le
cours principal à l'occasion des missions zooplancton et physico-chimie,
Une partie d'un cycle annuel (avril et décembre) a pu être ainsr suivie,
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
Une partie des échantillons a été traitée (fin de saisoc sèche)
fournissant une première description de la répartition des foraminifPres
benthiques.
Le fleuve Casamance permet de suivre l'évolution de l.a microfaune
depuis un milieu franchement marin jusqu'à un milieu hyperhalin (105 %,
en avril 84 à 200 km de la mer) et la salinité est certainement un des
facteurs du milieu qui a la plus grande influence sur les associations
de foraminifères. Les tests de 35 espèces de foraminifères ont été
récoltés dans les sédiments du fleuve Casamance ; cette microfaune est
plïw riche et plus diversifiée que celle du fleuve Sknégal et elle présente
d'importantes affinités avec celles des mangroves du Brésil.
Si l'on considère l'ensemble des tests de foraminifères (indi-
vidus vivants et tests-vides) cette évolution progressive de ja microfaune
est marquée par deux étapes importantes
: la disparution de La pLupart
des tests calcaires à 25 km de l'embouchure (Pte Saint Georges) et la
dominante d'Ammotium salsum
en amont de Goudomp (120 km de i'embotichure)
où il représente plus de 95 % des tests.
La Pointe Saint-Georges où la salinité passe rapidement de
40 à 45 X0 joue donc un rôle de "barrière" pour l'influence marine.
Ce rôle est encore plus évident pour les biocénoses, la plupart des
espèces ne possédant plus d'invidus vivants en amont de ce premier
troncon du fleuve.

105
Le gradient observé dans la répartition des tests calcaires
vides ne se retrouve pas dans les biocénoses. 11 y a donc un décalage
dans l’espace (court transport post-mortem) ou dans le temps Calternancc
saisonnière d’individus vivants et de formes de résistance) entre ‘Ces
associations de foraminifères vivants et les accumulations de leurs tests
vides.
Ce travail nous permet d’avoir une première description de I.a
distribution des foraminifères en fin de saison sèche. Le suivi des
stations durant un cycle annuel. complet permettra, d’observer les
réponses de la microfaune aux fluctuations de la salinité, et aussi
d’établir des comparaisons avec les autres écosystèmes côtiers actuels
et avec les milieux équivalents du quaternaire d’Afrique de l‘Ouest:.

OPERATION N” 7: MACROFAUNE BENTHIQUE
1 .
D E S C R I P T I O N
L’intérêt de l’étude du benthos casamançais se situe a deux
niveaux :
- d’un point de vue fondamental, un milieu avec un grirdient.
intense aussi marquée est assez rare et il est intéressant d’en connaître
les espèces et leurs adaptations et d’essayer de mettre en évidenct* des
unités de peuplement typiques de ce genre d’estuaire ou de milieu.
- d’un point de vue fonc.tionnement de l’écosystème la macrofaune
benthique est un maillon important (biomasse, ressources trophiques...,.)
de la chaine alimentaire et son évolution
parallélement à l’évolution
des paramètres du milieu conditionne le maillon suivant et son existence
(par exemple : les poissons benthiques).
De février à décembre 1984, 6 campagnes ont eu lieu.
- De février, mars, avril : essai de matériel et stratégie
d’échantillonnage.
- Mai, août, décembre : 7 radiales échantillonnées avec 1, 3
ou 4 stations entre Karabane et Adéane (voir carte) l’engin de préléve-
ment est une benne Smitts MacIntyre (volume prélevé : 0,1 m*).
2
.
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
D’un point de vue qualitatif 89 espèces ont été recensees
dans la zone d’étude parmi lesquelles des Annélides Polych>tes (34 uspècesj,
des mollusques (33 espèces, en majorité des bivalves), des crustacés
(12 espèces) et des échinodermes (38 espèces).
Les données recueillies et exploitées sont encore insuffisantes
pour donner une interprétation détaillée de la distribution et de l’evo-
lution du benthos en Casamance. Voici donc quelques resultats concernant
l’évolution de la densité et de la richesse spécifique entre saison sèche
et saison humide en 1984.

107
La salinité maximale en mai, diminue brutalement au mois d’août,
pour atteindre sou minimum en septembre et revenir à des valeurs proches
de celles du mois d’août en décembre.
La température atteint son maximum en août pour diminuer ensuite
d’environ 7°C entre août et décembre.
D’une façon générale on observe :
- une baisse de la densité et de la richesse spécifique entre
les mois de mai et d’août pour les stations les plus en amont, entre mai
et décembre pour les stations en aval de Ziguinchor.
- la diminution ou le déplacement de l’aire de distribution de
certaines especes parallèlement à une augmentation de densités à certaines
stations (par exemple, en août Modiolus elegans ne se retrouve qu’au
niveau de la station 15, Nocula
n’est présente qu’entre l’embouchure
et ;a station 9 bis, tandis qu’Abra kraemmeri disparait de la station.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces observations :
- la variation brutale de certains facteurs du milieu, comme
la dessalure après les premières pluies de juillet (a Adéane, la salinité
diminue de 11 xO.entre mai ‘et août).
- La pression de prédation plus forte exercée par les poissons
benthiques les Arius gambiensis et Gerres nigri (c’est de mars à aoiit
qu’on observe les PUE les plus fortes à Ziguinchor pour Arius gambiensis)
- le recrutement important de juvéniles en certaines aires
préférentielles au moment de la saison chaude.
La majorité des espèces casamançaises I.:st. euryliai irte ; en (~onst!qu1-nct~
la salinité ne semble pas être le facteur dominant de l’évolution de la
densité des espèces. Elle intervient peut-être indirectement au niveau
du fond en même temps que des phénomènes chimiques (ceux-ci sont en
relation avec un point de dessalure et une masse d’eau spécifique) :
variation brutale de pH, diminution de la teneur en oxygène.
La zone d’études de la macrofaune benthique débute à Karabane
et s’arrête à Adéane qui est la limite d’accès du bateau.
Le long du gradient de salinité, dans cette zone, *~1ou:, 11’ avons
pas observé de gradient de confinement qui représente l’eloignement
par rapport à la mer (QUELERGUET et PERTHERISOT, 1983) et se traduit
par une diminution de la richesse spécifique et. une prélifération
des individus.

108
Seule la radiale 18 serait dans une zone de transition, avec
une diminution de la richesse spécifique entre les stations 1.5 et 18,
avant ‘la zone charnière de Goudomp qui marque le début d'un confinement
plus intense non seulement pour la microfaune benthique (DEBENAY) mais
aussi pour la faune ichtyologique (ALBARET).
Une étude granulométrique des sédiments a mis en évidence
des groupes de stations.
L'analyse et la comparaison de la faune dans
ces groupes de stations montrent que la répartition des espèces n'est
pas fortement lié au facteur sedimentologique..
Une analyse plus fine de l'évolution saisonnière de la macrofaune
benthique et des facteurs du milieu (salinité,
pH, granulométr ie température,
éloignement par rapport à l'embouchure) permettra de montrer leur importance
relative.
DIFFICULTES RENCONTREES
La panne du Cauri (entre août 84 et février 85) a interrompu
les prélévements pendant 3 mois dans la zone en aval de Ziguinchor et
Adéane.

1 0 9
OPERATION No 8 : MANGROVE
-
1
, D E S C R I P T I O N
Cette étude est destinée à déterminer la réacticn de la mîngrove
aux différentes salinités observées dans l'estuaire ainsi qu':'j appt,6c*i.er
I'enchirissement du milieu aquatique par la mangrove.
Pour cela, six sites localisés
entre Pointe Saint Getirges en
aval. et Baganga en amont sont visités
chaque mois.
Les hservations portent sur les points suivants :
- Caractéristiques des sols
- Caractéristiques de l'eau de surface et de L'e%u de la nzkppe
- Rotation du matériel végétatif aérien
- Décomposition des matériaux organiques totiés des arbres
- Mineralisation des matériaux organiques touhés des arbre:;
2
*
R E S U L T A T S
O B T E N U S
- Cette opération n'en est encore qu'au stade de la w1I.ecl.e
des données. Néanmoins les premières observations montrent qut In
salinite augmente de l'aval vers l'amont, ceci en toutes saisons. i.a
nappe est plus salée que l'eau de surface. Il y a une cosrti1at.ioi.t
inverse entre la densité de la mangrove et la salinitb. l,a pruduitiviti
de la mangrove diminue de l'aval vers l'amont.
3 *
D I F F I C U L T E S
R E N C O N T R E E S
'- Problèmes pour ajuster sorties et disponibilit4 de lai iain,rsstt
- Retard dans la r6alisation des analyses au laboratoircl
- Lntervention des pêcheurs qui perturbent parfois tes dispositifs
expérimentaux .~u niveau des sîtes.

110
OPERATION N" 9 : ETUDE DU BOLON DE GUIDEL
1 .
D E S C R I P T I O N
- Comparaison des conditions environnementales entre l'ava'.:
et l'amont du barrage de Guide1 d'une part, entre le bolon de Guide1
et le bolon de Sindone pris comme référence d'autre part,
- Comparaison de la faune (poissons et crustacésj entre l'avai,
et l'amont du barrage sur le bolon de Guide1 d'une part, entre, le l~olon
de Guide1 et celui de Sindone d'autre part.
2 %
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
L'opération ayant commencé entre juin et août,il est f?ncorC%
trop tôt pour avoir des résultats concluants.

111
OPERATION No iii : ETUDE DES SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE
.-_ .-_ “_---e-w..
,--._.^
DISTRIBUTION DANS LE SECTEUR DE LA PECHE EN CASAMANCE
-
-
-
-
--.
Cette nouvelle opération de recherche a débuté en 1984. Elle
s’inscrit dans le cadre plus large d’une étude pluridisciplinaire de la
pêche et de l’environnement maritime et fluvial de la Casamance.
1
.
D E S C R I P T I O N
Cette opération a pour objectifs principaux :
- d’appréhender la dynamique des systèmes de production et de
distribution dans le secteur de la pêche en Casamance et de comprendre
les stratégies productives expliquant les diverses formes de pêche prati-
quées dans la région.
- de faire un inventaire socio-économique des activités de pêche
en Casamance.
- de fournir aux autorités les données de base nécessaires .3 tout
projet de développement des pêches en Casamance.
- de permettre l’anticipation des évolutions qui se dessinent et
mettre en place des dispositifs de suivi de celles-ci,
Cette opération comprend des actions de recherches suivantes :
- Etude de pêcheries de Casamance et des
formes de leur exploi-
tation : pêche en mer et en estuaire (technologies, techniques, organi-
sation) .
-- Etude des populations des pêcheurs et des rapports de produc-
tion : hist.oire, démographie, systèmes de partage et d’appropriation.
- La pêche dans les systèmes de production : rapports pêche-
agrictulture-activités non agri.coles dansles diverses zones écologiques
et sociales supportant des activités de pêche.
- Les pêcheurs migrants : histoire et situation contemporaine,
position par rapports aux systèmes de production.
- Recensement des régions de Basse et Moyenne Casamance : nombre
de pirogues, types de pêche pratiqués, mouvements migratoires.
- Les migrations maritimes : enquête réalisée en mars 1984 auprts
(1~ Sir ,,,-,-irF; ,461 nPvh@ CTV~ 12 r*Fiitn
ritl3nt;nl~h

112
- La cueillette des huîtres : entre mai et août, 67 enquêtes ont
été réalisées auprès de femmes cueilleuses d”huîtres. l’organisation de
cette activité, la gestion spatiale et temporelle du milieu, la filière
des huîtres ont été étudiés dans 14 villages qui ont éte choisis d’après
les résultats de l’enquête “activité des villages”;
- Etude des bassins piscicoles, L’aménagement des bassins pisci-
roles a été relevé sur le terroir de quatre villages situés dans des
“pays” traditionnels différents (Bliss-Karone, Blouf, Kasa, Bandial). Les
données collectées ont été complétées au moyen de photographies aériennes
lors de missions réalisées en juin et octobre 1984.
- Histoire économique et sociale des systèmes de production
diola : cette étude est à la fois diachronique et synchronique. L’approche
synchronique repose sur la collecte des éléments permettant la compréhen-
sion des systèmes à un moment donné : aménagement de l’espace, organisation
des villages, actions des différents organismes de développement. Par
contre l’approche diachronique se base sur la recherche des tendances histo-
riques et des événements qui ont marqué la mémoire collective des populations:
guerres, rites d’initiation, périodes de disette... L’entretien avec les
Aines est le moyen privilégié de collecte de ces informations.
2
, R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
L’équipe a pu identifier près de 130 villages de pêcheurs en
Casamance, alors qu’une trentaine n’avaient été seulement répertoriés
jusque là. L’extension du recensement du parc piroguier au domaine con-
tinental. casamançais a permis de mieux appréhender l’importance de:i
activités halieutiques en amont de Ziguinchor.
La population de pêcheurs a. pu être évaluée à partir du recen-
sement des unités, des types de pêche et de l’effectif moyen des équi-
pages par type.
Une typologie des villages de pêcheurs a pu être proposée a
partir des données collectées dans 78 centres de la région. Elle replace
la pêche dans le cadre plus général des activités villageoises et
permet une première perception des rapports entre les activités halieut:i-
ques, l’agriculture et les stratégies de production en géneral.

113
Une étude systématique des différents types de p&che Li permis
une description détaillée de 1 2 types et sous-types les p’lus courants en
mer et en estuaire en relation avec Le rôle et le poi.ds des contraintes
écologiques sur ces activités.
Etude du peuplement et de la mise en place des populations en
relation avec 1.a pêche. L’analyse du processus d’arrivée des groupes
profess.i.onalisés dans la pêche venus du Nord et de l’Est a permis
d’appréhender leur rôle dans la diffusion des modèles rechnologiques
en vigueur actuellement en Casamance.
Etude des différentes modalités de rémunération a la part en
vigueur parmi Les unités de pêche maritime et estuariennes, à partir
d’un échantillon de 81 unités, selon le type de pêche et La taille
de 1 ‘équipage.
Etude et cartographie des migrations de pêche inter et intra-
régionales, mise en évidence des tendances d’évolution de ces phénomènes
et de leur rôle dans la mise en valeur des ressources halieutiques.
Publication d’une étude sur la cueillette des huîtres, sur la
filière de commercialisation et la gestion “traditionnelle” de cette
ressource,
Topologie des aménagements piscicoles de Basse Casamance ;
deux types de bassins ont été identifiés. Les premiers de type collectif
(les plus grands) sont aménagés uniquement pour la pêche. 11 ne s’agit
pas de pisciculture mais de piégeage des poissons et d’engrossissement ;
cette pratique se rapproche d’un élevage extensif. Les seconds, situés
~LUS en amont, sont individuels et appartiennent aux exploitants des
rizières adjacentes, ces bassins sont destinés à la riziculture inondée
et au piégeage des poissons.

114
BILAN-DIFFICULTES
RENCONTREES-PERSPECTIVI:S
- - . - .
D a n s lc cadre d e c e programme d e r e c h e r c h e i n t é g r é e :.ur j;i ~~,~:j~3JiLii~.‘tZ,
1’101~:; n o u s et i o n ; fixes ; 1 ‘origine d e s o b j e c t i f s q u i po~~vnier-11 j,<~r: Tt .L ~II;--
bitieux :
“- p a r le n o m b r e d e s t r u c t u r e ? ; de r e c h e r c h e intéresséc,s ;<Il l,x~~~;,r,~ml!~~-
:
hi trersit3 9 ORS’I’O\\l, Dépsrtement Forcsto/ISRA, Département :-;y:;t i’m. 1 :;Ri. !!e;;).ir: t‘-
rnenr: Oceano-ISRA.
‘- p a r l e n o m b r e d e d i s c i p l i n e s c o n c e r n e e s ( 1 0 ) .
- p a r l a d i s t a n c e s é p a r a n t la z o n e d ’ é t u d e d e s laborator r(>s I. tsni l.L>ilZ<
1,450 km) .
- p a r I ‘ é t e n d u e d e l a z o n e d’etude (250 k m ) o ù t r è s 1,et.j ci<. r~.,:h+:t.~ !IV
avait. j u s q u ’ à p r é s e n t étf r é a l i s é e .
A 1 ’ issue de 1 a p r e m i è r e annec- d e t r a v a i l > o n p e u t d i t-t’ ql~~’ 1 i !;i 1 :1n
<apparaît t r è s p o s i t i f e t m a l g r é
u n c e r t a i n n o m b r e d e difficu. t (15 .,!’ ?*c;t,jrd:;
i.n<vitables 9 1 . ‘essel!tie 1 d e s o p é r a t i o n s pr&vues i n i t i a l e m e n t C I)i& I.‘~!nl,~rr!.?r
dan:; d e b o n n e s c o n d i t i o n s .
Il est bien é v i d e m m e n t t r o p t ô t p o u r f a i r e u n b i l a n :;cit>ntifI:iu,d ~IJ
1) ‘r c! gramme , prii,sque t o u t e s l e s operations
s o n t e n c o u r s d’exécut jr)n.
L ’ a r r ê t des opérati.ons s u r ltt t e r r a i n 6-t p r é v u e sers 1 ‘f f; II 1’3s i c 1
un premier b i 1 an pourra alors être dressé. Courant 1986, II 1 ‘OC V~:S it %.,I de t ri
seminaire d e r é f l e x i o n , 1 ‘ensemblcl d e s r é s u l t a t s s e r o n t an;~ly:;cO,:r CI:IIIF; IIT c
.)pt ;quc d’ intG;;,ration dt.zs d i f f é r e n t e s d i s c i p l i n e s Concerné(*s (at :C.L l~i~~~-
i.~Iu:;ions ut il i.s:zblt~s par l e D é v e l o p p e m e n t a r r ê t é e s . T,a s u i t e :. cir~nn!~r :a ‘*i‘
programme sera alors dbterminée.

115
P R 0 G R A M 1.1 E
I N F O R M A T I Q U E
- - - -
--~-
- - -
- LES MOYENS INFORMATIQUES DISPONIBLES
-
Hardware :
-. Ordinateur : il s’agit d’un ordinateur IBM 4331 modèle
K ‘11 d’une capacite de 2 millions d’octets de mémoire Central”e implante
au CROI)T depuis 4 ans.
L’ordinateur travaille en mémoire virtuelle, et chacun des
utilisateurs (potentiellement plusieurs dizaines) disposent simul i;ane-
ment d ’ une mrimo i re
virtuelle de plusieurs millions d’octets.
- Capacite disque : 6 disques de 570 millions d’octets,soit une
capacité disque de 3,42 milliards d’octets.
- 2 lecteurs de bandes magnétiques et un lecteur de disquerte,
- 10 consoles, dont 4 installées dans les bureaux des utilisa-
teurs pri.ncipaux, et dont une console graphique couleur.
- Un traceur de courbe BENSON offline a grande vitesse (0.80 m,lsecj
2
4 couleurs.
- ün appareil. de sa.isic double poste des données sur disquette.
- Alimentation électrique réguiée par un groupe ti l.ectruniqLe
GELSINA associé à un réseau de batteries qui permet de faire face aux
pannes du secteur sans risques pour l’ordinateur.
S
o
f
t
w
a
r
e
_1-
Le système travaille sous
système VM-CPiS . Dans ce système
opératif,
chaque utilisateur dispose en propre de sa machine (virtuelle)
et effectue ses traitements comme sur son propre ordinateur de bureau,
en disposant d’une très grande vitesse et puissance de calcul et d’une
grande capacité pour stocker les données.
Logiciels : sont utilisés les langages FORTRAN, COBOL, BASIC
ct ‘L(X~ utilitaires du système (tri, fusion, Logiciel Ecran (.!‘a!..:, .:.I~’
Logicie 1 Traceur) . Est aussi implanté le logiciel statistique anglais
CENSTAT, qui permet de réaliser la plupart des analyses statistiques
et mathématiques. Chaque section développe ses propres progranmles, seule
ou avec l’assistance des programmeurs du bureau calcul. Le logiciel
math&matiquc~ américain MPSX est aussi opérationnel au CROIT.

116
MOYENS HUMAINS
CADRES :
c--c--
Hené HAYECK - Ingénieur
ISRA-Coordonnateur du programme (jusqu'en
août)
Pape KEBE - Chef d'exploitation - ISRA
Alain PERRAS - Ingénieur Coop. Canada
Marc LIOCHON - Ingénieur ORSTOM (VSN) jusqu'en novembre 84
Regis JAMIN - Ingénieur ORSTOM (VSN) à partir de novembre 84
Francis LALOE - Biostatisticien ORSTOM
Techniciens aaisie des données et PuEitrage ordinateur :
_-c-----------------______c_______
- --mm ------------
Fatou
NDOYE
Alioune DIOP
Mamour GUEYE
Abdoulaye SOW
Alioune NDIAYE
LES PROGRAMMES DE RECHERCHE
Sur l'ensemble des chercheurs et techniciens utilisant. couramment
l'ordinateur,
certains rédigent eux-mêmes leurs programmes le plus géné-,
ralement en FORTRAN, les autres faisant appel à l'équipe du bureau, calcul.
A cet effet une salle libre-service comportant cinq terminaux permet à
l'utilisateur de faire appel à tout moment à l'informaticien qui peut
donc répondre immédiatement à son besoin et d'autre part permettre le
travail en commun de l'informaticien et de l'utilisateur. Ceci s'inscrit
donc parfaitement dans une politique de responsabili.sation de l'utilisa-
teur et d'autonomie vis-à-vis de la gestion de son potentiel informatique.
En effet dès que les structures se compliquent, que les fichiers prennent
des proportions inquiétantes, que les programmes conçus a la chaine
s'enchevêtent les uns dans les autres, l'informaticien doit alors con--
cevoir le projet dans un véritable empilement de structures plus ou
moins complexes que l'utilisateur ne pourra maîtriser que s'il est- im-
pliqué totalement dans le developpement de son projet. h titre d'exemple
la seule section "thon" dispose en permanence "on line" de 300 programmes
et de 30 années de données sur I.I~, c?space disque de 8'.! pli]] ion:; (1' et.: te t s .
L'utilisateur devra dont être "formé et informé" de manikrr à
int&grer toutes les préoccupations de l'informaticien, de même que ce
dernier devratpénétrer"la science de son interlocuteur.

117
Les missions du bureau calcul sont donc :
- conseil pour le traitement des données
- analyse et developpement des logiciels
- formation de l’utilisateur
A) Conseil Four le traitement des données
----c--c--- - - - - - c - c - c - - - c - - - - - - _ - - - - - - - - - - -
Le traitement des données, la vérification de celY.es-ci nous
amènent à utiliser des méthodes statistiques variées. Le ?~HljC 1 C 1 I:L
GENSTAT, “langage’@
statistique nous est d’une grande ut il itc à CCII
égard. Il permet notamment la réalisation de :
- statistiques descriptives générales, tabulations,
- “modèle 1 inéaire”, analyses de variantes, regressions avec
variables quantitatives etfou qualitatives,
- ajustements d’équations non linéaires,
m- analyses multivariées, analyses discrininante~, analyses de
correspondanc.es,
- analyses de séries chronologiques.....
Un autre
exemple est celui du progiciel GDDM (Graphiçal Data
Display Manager), qui permet à n’importe quel utilisateur n”ayant
même jamais fait d’informatique de représenter sous forme de graphi-
ques couleur’s un ensemble de données.
Une de ses formes “conversationnelles” permet la sortie de
graphiques sous forme de ‘lignes, nuages de points, histogrammes, bar -
chart y surface-chart, pie chart, diagramme de ‘ENN
. . ...”
Bj Analyse et déveloEEement des logiciels
-----m- - - c - c - c - - c - - - - - - - c - - - - - - WCC-c-
Les progiciels précédents permettent bien sûr leur ‘Kxage” dans
les: structures des chaines de programmes. Ceux-ci sont réalisés dans
divers langages FORTRAN, COBOL, BASIC., ASSEMBLEUR et s’inscrivent
dans une politique d’élaboration de logiciels structurés et modulaires
facilitant à I.a fois leur utilisation et leur maintenance. Un autre
avantage est tiré du traceur BENSON, matériel de haute technicité tant:
par sa précision que sa vitesse d’exécution, qui permet grâce à ses
logiciels 1 ‘c::éc~:tion de tracé d’une compl.exité qui yc~~lt (îl.ri- t3-;,is pori.ss~*e.
A titre d’exemple le CRODT dispose maintenant de 1ogicicl.s de cztogra:-
phie qui permet à un chercheur
d’obtenir le tracé extrêmement précis
(de l’,-~rdre du km) de n’importe quel. endroit du monde avec tout le ré-
seau hydrographique et les frontières en quelques minutes.

118
C) Formation de l'utilisateur
---c-------------------------
Outre ses possibilit6s de conseil et de formation permanente
le bureau calcul a permis l'organisation de différents programmes
de formation ,3 l'outil informatique, aux langages et progiciels
utilisés.
- Cours pour l'utilisation du traceur BENSON
- Cours pour l'utilisation du système VM/CMS
.- Cours d'initiation h GDDM
- Cours pour l'utilisation du progiciel GENSTAT
- Cours de statistique
- Cours de FORTRAN.

P R O G R A M M E
T E L E D E T E C T I O N
A V E R T I S S E M E N T
Le programme Télédétection n’existe au CRODT que depuis le mois
de novembre 1984. 11 s’articule autour d’une Unité de Traitement d’Images
Satellitaires (UTIS) dont l’installation au CRODT a fait l’objet de can-
certations entre 1’ORSTOM et I’ISRA, tant pour la logistique que pour
les programmes de recherches. Compte tenu de l’importance que ce pro-
grammeest amené à prendre dans les prochaines années, il nous a yaru
interessant de dresser un court bilan des actions réalisees à la date
de parution de ce rapport scientifique. Une note de présentation détaillée
du projet est donnée en annexe.
JUSTIFICATION
Le thème de recherches “Océan et Climat” regroupe de nombreux
programmes qui tentent d’analyser les anomalies climatiques (sécheresse
persistante).
Les modèles d’analyse ou de prévision utilisaient jusqu’ici
les données de surface ou d’altitude recueillies en mer et a terre
(stations synoptiques).
L’introduction récente de données satellitaires dans l’allmen-
tation de ces modèles exige un effort de validation. Or il se trouve
que la zone tropicale,qui est celle où l’océan réagit rapidement
aux sollicitations de l’atmosphère, est également celle
où le réseau
de données est le plus pauvre.
A cet effort de recherche, le programme Télédétection du CRODT
a pour objectif d’apporter les contributions suivantes :
- méthodologie de la correction atmosphérique en zone intertro-
picale par le couplage aux données satellitaires, des données classiques
acquises par le N.O. Louis SAUGER (température de surface) et des radio-
sondages dans le domaine Dakar, Iles du Cap-Vert, Nouadhibou.( I.es rela-
tions avec 1’ASECNA sont essentielles dans ce domaine.
- étude de la variabilité interannuelle à l’aide de l’imagerie
satel 1 itaire coi-rigCc (cn f.cmp&t-nturc clr surface) .
suivi de la zone intertropicale de convergence.

120
densite d'amas convectifs.
De par sa vocation globale, ce thème de recherches nc'c~:ssj.te
des concours extérieurs nombreux :
ASECNA, Météorologie Nationale, Centre de Météorologie Spatial(-
de Lannion, Centre Européen de Prévision à Moyen Terme (Readingi<;U).
- Le second thème de recherche auquel le programme Telédétection
apporte sa contribution est purement régional et permet depuis l?
1 er janvier 85 de suivre les conditions de l'environnement de la fa&atfe
maritime du Sénégal en appui aux campagnes du programme "Environ*~ements'
MOYENS HUMAINS
- Chercheurs .
--v-------
.
J. CITEAU
océanographe ORSTOM - Coordonnateur
J.P. CAMMAS
météorologiste ORSTOM
Y. GOURIOU
océanographe
,r
H. DEMARCQ
1,
II
- Technicien supérieur :
__-w-_----s-- ------
E. GEFFROY
informaticien
OPERATIONS DE RECHERCHE
Opération 1 : Ecriture de logiciels généraux
Opération 2 : Correction atmosphérique
Opération 3 : Veille climatique.

121
OPERATION No 1 : ECRITURE DE LOGICIELS GENERAUX
- -
1 .
D E S C R I P T I O N
Partant d'une configuration de base dépourvue de logiciels
spécifiques de traitement d'images, il est clair que le plus gros
de l'effort a été jusqu'à présent porté sur la réalisation de pra-
grammes de :
- chargement d'images
- visualisation sur Pericolor
I- traitement interactif entre fichiers
- sortie sur imprimante couleur.
2 c
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
En six mois environ, toutes les tâches précédemment citées
ont été réalisées à l'exception du traitement entre fichiers.

122
OPERATION N" 2 : CORRECTION ATMOSPHERIQUE
.-
1 .
D E S C R I P T I O N
La correction de l'effet atmosphérique passe par :
a) le calcul du contenu intégré en vapeur d'eau
b) l'élaboration d'un algorithme ou d'une regression entre: ce
contenu intégré, la valeur de la température radiative, et la valeur
vraie de la température de surface océanique.
Pour réaliser cette opération il a été nécessaire :
.- de décoder une base de données du Centre Européen de Prkvision
Metéorologique à Moyen Terme (READING) .
- de construire une base de données (messages-ships),
- de redresser les images METEOSAT en projection Mercator.
2
~ R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
- Sur la période juin 82 - décembre 84, il est possible d'obtenir
le contenu intégré en vapeur d'eau sur la zone 20 N - 40 S, 10 E - 50 W,
- Sur la zone Sénégal, le redressement d'images a éte réalisé
en projection de Mercator.
- Sur la zone Sénégal, la lecture des données messages-ships a
été étendue a l'ensemble du champ par analyse objective (Note : ce
programme d'analyse objective nous a été fourni par le LMD(1) et im-
planté sur le Mini-6).
-
--
------
--
(1) LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique Palaiseau).

123
OPERATION No 3 : VEILLE CLIMATIQUE
1 .
D E S C R I P T I O N
Le suivi de la zone de convergence est réalisé à l'aide de
l'imagerie METEOSAT numérique reçue de Lannion, mais est egaïerner,t con-
trôlée avec l'imagerie reçue à Dakar-Yoff (station APT/.
Les observations font l'objet d'une note bimestrielle dans le
Bulletin "Veille Climatique".
De façon à pouvoir analyser la position de la ZITC lors des
années antérieures où il y eut quelques épisodes pluvieux (1974 entre
autres) ont &té commandé et analysé l'ensemble des images NOAA (visible
et infra-rouge) couvrant la période 1967-1984.
Cette analyse devrait faire l'objet d'une publication procuaine-
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 4
L'année 1972, année de sécheresse, se distingue par une position
haute en latitude de la ZITC, mais reste au sud de 8 N en hivernage.
Inversement il n'est pas établi qu'une position basse de 1.:~
ZITC (année 1984) soit suffisante pour amener un régime pluviométsique
normale car il faut distinguer deux phases (DHONNEUR) :
a> la phase de convection est favorisée par un upwelling écjuato-
rial faible (donc anticyclone de Saint Hélène faible ); mais, nu-de-a
de 28°C pour la SST, il semblerait que la croissance de la convection
ne soit plus corrélée à l'augmentation de la température de surface ;
b) la phase transport due à l'anticyclone de Saint Helène rieces-
site des vents assez bien établis.
L'existence de bornes inférieures et supérieures pour l'intensite
de l'anticyclone subtropical de l'hémisphère sud apparaîtrait.

124
BILAN - DIFFICULTES RENCONTREES - PERSPECTIVES
-
-
..-.--
Malgré un certain nombre de difficultés rencontrees, a savoir :
- faiblesse de l’assistance logiciel BULL
- Limitations dues au Mini-6 (espace disque et espace ~I&:I \\i te>
- travail sur diapositives (OP. 3) lourd et fastidieux
- Local trop petit.
On peut concevoir que l’installation technique d’UTIS et ie
démarrage des programmes scientifiques est pour 1’ instant
Ll;;
succès.
PERSPECTIVES
Les perspectives de développement de l’unite de traitement
d’images satellitaires installée au CRODT sont les suivantes :
a> dans le domaine de la météo-océanographkles applicati.ons
d’aide à la pêche
a J.e suivi des phénomènes convectifs (relation pluie - amas
convectifs) , qui exige
une certaine facilité d’accès i1 la
donnée satellitaire et rl’cLst:
concevable de façon opérationnelle:
qu’à partir d’une station de réception METEOSAT.
b) dans le domaine des applications à l’observation de la
Terre, il est important de pouvoir
suivre l’évoluti.on de l’hivernage,
d’en faire rapidement un bilan et cela en vue d’alimenter les mod&les
de prévision de recoltes.
Or il est possible de nos jours, de calculer avec les s.ltellites
NOAA un index de végétation en utilisant la donnée haute resolution.
Là encore la nécessité de l’acquisition sur place de la donnée
est indispensable.
Dépassant également les limites géographiques du Sénegal, ce
type de projet en raison de la couverture des états voisins, donnerait
une vision globale de l’évolution des écosystèmes terrestres.
c> la mise sur orbitre prochaine (Nov. 85) du satellite françaïs
d’observations de 1.a Terre (SPOT) est attendue avec i.mpatienct? par la
communauté scientifique.

135
Le Sénégal, avec le département de Géographie tic la Faculte
des Lettres de Dakar est déjà un interlocuteur aupres de SPOT-IMAGE.
L‘infrastructure recente d’UTIS et la configuration qui a été choisie
permet desdéveloppements de logiciels SPOT, et l’utilisation de routines
déjà mises au point (redressement, et sortie sur imprimante) pour d’autres
programmes.
Enfin en matière de station de réception de données, la phase
“atelier pilote’” peut-être développée sur le calculateur DPS-6 d’UTIS,,

126
ACTIONS DE FORMATION
- AU CRODT
Ces actions sont amorcées au fur et à mesure de la disponibilit6
d’outils informatiques. Elles ont été générées au sein du progranme
Environnement (MM. BA et TOURE).
Elles s’appliquent à décrire les variations 3 court terme de
1-a situation hydrologique sur la zone Sénégal en complément et: c*n support
des campagnes du N.O. Laurent Amaro et du N.O. Louis SAUCER.
Rappelons cependant qu’un bagage informatique est ie véhicuLe
indispensable pour un meilleur parti de cet environnement. C”ust égale-
ment le seul moyen de concevoir ses propres outi.ls en fonction des
applications poursuivies.
- A L’ ETRANGER
- Seminaire de formation en Télédétection à Nairobi. novembre f9&t
pour le compte de l’Agence Spatiale Européenne (J. CITEAU).
- Séminaire de Télédétection à Niamey 13 - 13 mars 85 pour le
compte du Ministère des Relations Extérieures et la Di.recfion d*Agrhymet
(J. CITEAU).
- Participation à un congrès à Agadir du 22 au 25 avril. kl.a-
tiens entre Météorologie et Acridologie pour le compte de la FAO
( J . CITEAU).

BI~IJ~GFOPHXE
1984

128
P R O G R A M M E
P E C H E A R T I S A N A L E
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LEVENEZ (,J.J.), LOPEZ (J.), SENE (T.), NDIAYE (B.), SOW (I.), JIUXJE i(j.)v
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- -
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Description et étude critique du système d'enquête. A paraître dans
Dot. sci. CRODT no 98.
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par unité d'effort obtenues à l'aide du système d'enquêtes de la
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129
PR 0 G RAM M E
P E C H E S A R D I N I E R E
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Echosar 6 du Laurent Amaro. Prospection des stocks de poissons
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en saison froide du 6 au 25 mars 1984 (sous presse). A paraître
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LEVENEZ (J.J.), SAMB (B.) et CAMARENA (T.).- Résultats tle la campagne
Echosar 7 du Laurent Amaro. Prospection des stocks de paissons
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en saison chaude du 8 novembre au 30 novembre 1984. A psraître
dans Archive CRODT.

130
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131
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-
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THIAE/I (M. ) , CAVERIVIERE (A. ) , THIAM (D. ) > LAMOUREUX (1'. > , LE HIR (y.> ,
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-
-
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biométrique avec Geryon maritae (Manning et Holthuis, 1981) y
GAERTNER (D.), LE HIR (Y.>, SYLLA (A.).- Analyse des campagnes explo-
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Manning et Holthuis, 1981 et Geryon af f in& Mi lne Edwards et
Bouvier, 1894) du talus continental sénégalais.

132
P R O G R A M M E
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Thèse de doctorat 3ème cycle.

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La Pêche Maritime no 1274 : 274 - 282.
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spécifique des statistiques thonières FISM (France, Côt4 d'Ivoi.re,
Sénégal et Maroc). ICCAT, Col. Vol. of Sci. Pap. XXI (2) :
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CAYRE (P.) et DIOUF (T.), 1984.- Etat des stocks de listao (Kastsuwonus
-.
pelamis) de l'Atlantique-est par analyse des cohortes et modèle
de production par recrue. ICCAT, Col. Vol. of Sci. Pap. XX.l (2):
38 - 63.
CAYRE (F.) et DIOUF CT.), 1984.- Croissance du thon obèse de l'Atlantique
d'après les résultats de marquage. ICCAT, Col. Vol. of Sci..,
Pap., XX (1) : 180 - 187.
CAYRE (P.) et FONTENEAU (A.), 1984.- Perspectives d'aménagement de:;
pêcheries d'albacores et patudo juvéniles. ICCAT, Col. Vol.
of Sci. Pap. XXI (2) : 64 - 79.
CAYRE (P.), 1984.- Compte rendu de la réunion tenu au CROI)T sur l'etat
des ressources thonières - 16 avril 1984. Dot. ht:. CROI)T, 25 p.
FONTENEALJ (A.), 1984.- Modélisation de l'aménagement des pëcheriès de
thonidés tropicaux. ICCAT, Col. Vol of Sci. Pap. XXI (2) :
34 - 37.

134
FONTENEAU (A,), 1984.- Analyse de l'état des stocks d'albacor~: au 30 mai
1984. ICCAT, Col. Vol. of Sci. Pap. XXI (2) : 80 -I 101.
FONTENEAU (A.), 1984.- Le listao de l'Atlantique : état des stocks en
1983 ; perspectives des pêcheries. La Pêche Maritime n" 127!j :
324 - 328.
FONTENEAU (A..), 1985.- Analyse de l'état des stocks (i'albacorc au .30
septembre 1983. ICCAT, Col. Vol. of Sci. Pap- XX (1) : 147 - 174,
FONTENEAU (A.:) et CAYRE (P.), 1984.- Statistiques de la pêcherie thonière
FISM durant la période 1969 à 1982.
Publications faites par un chercheur portugais à partir de travaux
réalisés intégralement au CRODT, avec l'encadrement scientifique dits
chercheurs du programme :
PEREIRA (J.), 1984.- Croissance du patudo de l'Atlantique, ICCAT, i::ol
Vol. of Sci. Pap. XXI (2) : 143 - 154.
PEREIRA (J.), 1984.- Etat des stocks de patudo de l'Atlantique par
analyse des cohortes, analyse de production par recrue et par
le modèle global. ICCAT, Col. Vol, of Sci. Pap. XXI (2) : 154 -
183.
SOUS PRESSE EN 1984
CAYRE (f).) .- Rapport sur la pêche et la recherche thonière au Sénégal
en 1983-84 (à paraître dans ICCAT Rap. Biennal).
CAYRE (Il.1 .- Méthode suivie au Sénégal pour l'estimation des statistiques
des tâches 1 et II concernant le voilier (Isiophorus albicans),
II
-
-
o\\ paraître dans ICCAT, Col. Vol of Sci. Pap.),
CAYRI: (P.).- Contribution à l'étude de la biologie et la dynamique du
listao (Katsuwonus pelamis) de l'Atlantique. These d'Etat,
à paraître (mars 1985), Université Pierre et Marie CURIE
(Paris VI).

135
CAYRE (P.) et LALOII CF.).- keview of the Gonad Index (G.Z.) and ,H:
introduction to the concept of its “Critical vaIue”* Application;
on skipjack tuna, Katsuwonus pelamis, in the At1anti.c. (11
paraître dans “Marine Biology”) .
DIOUF (T.) .- Méthode suivie au Sénégal pour l’estimation des statistiques
des tâches 1 et II concernant les principales e+cec; de thonidés
(albacore, listao, thon obèse) de 1 ‘Atlantique-csL. (A paraître
dans LCCAT, Col. Vol. of Sci. Pap.).
FONTENEAU (A.).- Prévisions de 1 ‘évolution des prises et des rendements
des thonidés tropicaux de 1 ‘Atlantique-est, résultant de ‘E a
réduction de l’effort des senneurs. (A paraître dans ICCAT,
Col. Vol. of Sci. Pap.).
FONTENEAU (A.), CAYRE (P.) et DIOUF (T.) .- Statistique de La pêchr
thonière FISM durant la période 1969 à 1983. A paraîrre dans
ICCAT, Col. Vol. of. Sci. Pap. vol. XXIII.
N.B.- Les dix (10) publications rédigées en 1983 par les cher-
cheurs du programme “thon” du CRODT, à l’occasion du programme Interna-
tional de Rec~herches sur le listao sont toujours sous presse en 1984.
Ce retard dans la publication officielle des résultats est inhérent
au souci de qualité qui anime l’équipe d’édition pour l’impression de
ce document de synthèse.

P R O G R A M M E
CASAMANGE
DEI3ENAY :J.P.), 1984.- Distribution écologique de la microfGiI.int* i>enthi.<{ue
dans un milieu hyperhalin : les foramini.fèr cs dit flew~c-
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ALBARET (J-J.) 1984 . - Les premières observations YUP 1 ;1 f6st.lnt. i ~:ht~;o i : ~,l~~L~~~
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la Casamance en 984. CRODT - Archivé n' II)‘! -. ;Juin 1984
-

136
P R O G R A M M E
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CORMIER (M.C.).- La cueillette des huîtres : place dans le système
d'exploitation diola, 80 p.
CORM‘LER (M.C.), 1984.- De la pêche paysanne à la pêche en mer : I.es diola
de la Basse Casamance (Sénégal). Dot. int. Cent. Rech. oceanogr.
Dakar-Thiaroye. A paraître dans la Pêche Maritime, 24 p*
DIAkT (Ca).- Formes d'exploitation du milieu, communautés humaines et
rapports de production : première approche dans l'étude des
systèmes de production et de distribution dans le secteur de la
pêche en Casamance, 167 p s A paraître dans Dot. scient. CRODT.

139
DIOUHY CF.).- Kéflexions sur le caractère évolutif er l'impor!ar-crr luture
de la pêche artisanale dans les pays en voie de dével.oppemrnt.
KEBE: (MS), CHABOUD CC.).- Commercialisation du poisson de mer dans
les régions intérieures du Sénégal. Résultat de préeny&tc,
SOCE:GO-PEGHART.- Recensement de la pêche artisanale maritime ‘IU Sé&gal :
mai et septembre 1983.

140
P R 0 G R I: fi Fi E
T E L E D E T E C T I O N
CITEAU (J.), CAMMAS (J.P.) et GOURIOU (Y.), 1984.- Position dc :ti .:unc:
intertropicale de convergence et température de surface
Bulletins 1 à 4.
SOUS PRESSE EN 1984
CITEAU (J,), CAMMAS (J.P.) et GOURIOU (Y.).- Position de la zone
intertropicale de convergence et température de surface.
Bulletins 5 à 7. CO-Editeurs Météorologie Nationale et antenne
ORSTOM CMS Lannion.
RUAI, (P.), and CITEAU (J.).- Warm event in the South Western Atlantic
(summer 83-84) Special session : Focal and Sequel studies :
A paraître dans Geoghysical Research letters,
PAGES (.J.), TOURE CD.).- Les anomalies thermiques de la mer a Dakar.
A paraître dans Bulletin de la Veille climatique sateilitalre.

141
F O R M A T I O N

142
E N C A D R E M E N T
D E S T A G I A I R E S
PROGRAMME SOCIO-ECONOMIE
Catherine FAUSSEY
:
Nationalite française:
Origine : Université de Nanterre.
Durée : Février à Avril 1984
Sujet : Etude sur la commercialisation du
poisson transformé.
Thierno DIAKHATE
:
Nationalité sénégalaise
Origine : Université de Dakar
Durée : Avril 1984
Sujet : Evaluation de la valeur ajoutée
dégagée par la pêche artisanale
en 1983.
Marie Hélène DURAND
:
Nationalité française
Origine : ORSTOM Paris
Durée : Juillet à Septembre 1984
Sujet : Analyse des résultats du suivi
de 80 unités de pêcherie artisanale,
M. FALL et S. DIALLO
:
Nationalité sénégalaise
Origine : Ecole des Agents techniques
des Pêches - Dakar,
Durée : année scolaire 1983 - 1984
Sujet : Etude économique des pirogues
glacières
Etude des coopkratïves de trans--
formatrices du Cap-Vert.
R. TRAORF
.
*
Nationalité sénégalaise
Origine : ENEA
Durée : 9 au 23 o(ytobre 1984
Sujet : Commercialisation du poisson dan:;
le village de Kayar.

143
François DIOURY
z
Nationalité franco-sénégalaise
Origine : CEE Bruxelles
Durée : Février 1984 - Décembre 1984
Sujet : Etude juridique des conflits
dans le domaine des pêches.
PROGRAMME PECHE ARTISANALE
Carlos Barros Gloria DE OLIVEIRA
.
Nationalité Sao Tomé et Principe

Origine : Projet COPACE
Durée : 9 - 17 mars 1984
Sujet : Etude d'un système de collecte
et de traitement des statistiques
de pêche.
PROGRAMME PECHE SARDINIERE
Thomas CAMARENA
:
Nationalité mexicaine
Origine : Université de Bretagne Occidentale
Durée : Janvier à Décembre 1984
Sujet : Etude des techniques d'&hointégra-
tion et préparation d'une thèse sur
la biologie et l'évaluation des
stocks des principales espèces de
pélagiques côtiers,
Fatou THLAM
:
Nationalité sénégalaise
Origine : Institut Hassan II - Rabat
Durée : 15 octobre 1984 - 15 janvier 1985
Sujet : Etude de l'activite de pêche du
chalutier senneur "Tsaflobi".

144
PROGRAMME PECHE THONIERE
J. PERELRA
:
Nationalité portugaise
Origine : Université des Acores
Durée : 25 Janvier - :t5 Mai 1984
Sujet : Révision de la croissance du patudo
et étude de l'état du stock de
patudo Atlantique.
sJ.W. AMON KOTHIAS
:
Nationalité ivoirienne
Origine : CRO-Abidjan
M. MENSAH
:
Nationalité ghanénne
Origine : F.R.U. - Tema
Durée : 1 - 21 Juin 1984
Sujet : Préparation de 1.a synthèse Thon,
PROGRAMME PECHE CHALUTIERE
Moumouni TIDJANI
.
.
Nationalité beninoise
Origine : EATOPM
Durée : Année scolaire 1983 - 1984
Sujet : Pêche crevettiere au Sénegal

145
E N S E I G N E M E N T S D I S P E N S E S
-.---
- -
- - -
- A 1’I.N.D.R. : par LOPEZ J., LE RESTE L., PAGES J., SAMBA A.
- Aux observateurs PSPS - 2 sessions en 1984 : par THLAM p?., THIAM D.,
LAMOUREUX P .

V A L O R I S A T I O N

‘1 4 7
A V A N T
P R O P O S
Par son caractère jugé fréquemment esot.ériquc,
ne permet tant qu ‘aux
S~:I~S inities de véritablement saisir l’importance de ses, resultats, I.;I
Rta!:herche apparaît bien souvenr. comme un gouffre stérile et :;ans iond ciuns
lequel invariablement se gaspil.l.e 1 ‘argent du contribuable.
Bien que sommaire et simpliste, cette vision est renfor;:ee par le fait
que d’une part, les résultats obtenus ne peuvent qut rarement être mesures
(3 t appréciés à très court terme et d’autre part toute Recherche serieuse
wige une pérennisation de ses moyens d’investigation.
Consequence d’une telle opinion, cette apparente inacessibi ;.ité de
la Recherche risque fort de développer auprès de certains interlocuteurs
Ic sentiment d’une inadéquation entre les sacrifices financiers ex’ges ic?t
1 ‘intérêt jugé relatif des résultats obtenus.
Pourtant il ne fait guère de doute, et l’expériencr: :.‘a tfémc.bntré
saintes fois, qu’aucune action concrète de Développement ne pzur. iScr* bien
définíe, menée correctement à terme et connaître un deroulement sat.isfai.-v.
sant si elle ne béneficie pas d’un appui. Recherche fondé sur de:-. c onnalii-
;ances scientifiques et techniques élargies.
Cette relation entre Recherche et Développement apyaraLi c‘l,.~.iremer~t.
:i II 5r:ientifique et c’est pourquoi 1.6 CROD’T tente de concil ier 1 L’S (- Agcuces
i/‘~~!lc! Kecherche fondamentale de qualité qui’ ‘bien qu’orientbe vers les pro-
;:)l ;~IWS de Développement , doit répondre à une vision Zr : 0n.g term ii,dispc:n--
:+ ah 1 I' pour une maîtrise et un avancement des connaissances et c2?icbs d’une
liccht~rrhe sppliquil-e qui doit satisfaire par ses aspects concrcrt:; lrt demande
;wnc.t wl.lc dt:s acteurs du Développement.

La première illustre l’ésotérisme précité en rG.xiscjrL di2 5on appa.L~ente
çomplcxité ct du caractère parfois impalpable de ses résultats à :. ourt. terme;
la secande en revanche, par le caractkre concret: et t,ingibïc? des solutions
qu’elle apporte, justifie amplement le bien fondé des investïssemG:nts cjui
soni: globalement consacrés à la Recherche.
Aussi nous parait-il d’une importance capitale que cet intérêt Iié
j 2;1 Recherche apparai.sse avec autant d’évidence i ? ‘ensemble de ia hmmu-
nauté nationale et internationale, a.fin que ces derni.ères lui accordent
toute 1.a caution indispensable à son efficacité.

1 . V A L O R I S A T I O N
D E L A RECHERklzht:
A U P L A N N A T I O N A L
La cent ribut: ioc de 1 ‘ensemb le des programmes du CRODT ciil dl JQ 1,’
national concernent :
- la gestion des ressources ,
- la valorisation de la production,
- Les prestations d’appui.
1.1. GESTION DES RESSOURCES
1.1.1. Innovations technologiques
- Essais d’un nouveau type de casier à seiche.
- Adaptation de sondeurs acoustiques sur les pirogues.
- Diffusion de containers isothermes pour la commerciali:;at ;or-: du
poisson frais vers l’intérieur r
1.1.2. Accords de pêche, réglementations, recommandation:)
.-
- - - - -_
Tk CROD’I’ participe activement à 1-a négociation 11’a(*c0rds JC p;ctl,
entre le Séntignl et: den pays tiers, a i n s i q u ’ h l’élaboration :IV i,: Rtigl~--
-r~entation en matièw do pêche. Ses avis, conscils e t
donncscs .J’criire t~rt.lul~ -
<que permettent en effel ;iu négociateur de mieux cerner lc: 1 irnit ec ql:’ ,i I nc
devra pas outrepasser !O~S de la négociati.on : captures tcltaltis admissi.i:!; lis
en fonction des espt?ces i!t des stocks disponibles, fixaticsn dl1 tonr;agi*
maximum des navires aut,orisés à pêcher dans le cadre des ~~~coor-ds, rixat .:oI~
4vcntuelle d ‘unt limiti, en ce qui concerne la puissance mctri*.c dc:.~ unit t-s

de pêche, t>stimatl.on du montant des redevances et compensatiori:5 i .i.nancI&rt?s
à L’octroi de:; droits dl? pêche, ainsi qw diverses données techniques .c$l’--
les que dimensions des maillages autorises en fonction du type dt pêcir~.
pratiqué, des zones dta pêche exploi.tées,de la saison de yêc.ht: et des
espèces recherchées.
L’élaboration du Code de la pêche et des divers reglements connexes,
grâce notamment à La collaboration du CRODT, devient gradue 1 Lemeni ~LU:~
precise et mieux adaptée aux spec if icités du milieu halieutiqur locaï
(maillage et zone de pêche).
De même dans le c.adre du contrôle et de la surveillance des pêclies
Lt’ CRODT apporte un appui constant à la DOPM dans le cadre du programme
“Protection et Surveillance des Pêches”.
1.1.3. Concertations avec les opérateurs économiques
-
Le CRODT organise des rencontres périodiques avec la profession pour
- Les informer des résultats de la recherche.
- recueil’lir- leurs critiques,
- examiner avec eux les problèmes actuels d’exploitation,
- rnf Léch:.r
si besoin est 1~ recherche en conséquence.
1.0.4. Participation à des groupes de travail
- -
De manièw générale, le CRODT entretient des contacts direcï:s et ré-
gui. iers aver. 1 ‘cnsc:mblc des servîtes administratifs (SEPM, DûPI:, Ministeres
du Plan, de La Rc,cherche Scient if ique et Technique et autres 5~rvi.ce.s
t: oncerné s? . 11 apporte également une i.mportante contribut i.on 3 l. ‘ar:tion de
L:r‘>jets mis i!n oc une par les op’rateurs économiques eux-mêmes, Oli par des
bailleurs dc fonds désireux de promouvoir certains aspect:; de la pGc’he :;Crié-
gaiaise (Gai :;SV Centrale de Coop2rati.on économique, Agence Canadienne paur
I e D~vcloppcment Znternational,
Communauté Economique Européenne:, Mission
J ‘Aide et des Coopér:xt ion, Organisation des Nations Unies I~FAO) f
8ri;nnisat i on5 non I:ouvt?rnementales,
Banque
Mondiale, Banque Afric:;~~ine ilc
Déve Loppement . . . . . I .) .

1 . 1 .5 . Principaux résultats intéressant directement Ic d;vc i.o~?pc:ment
_--_.“.----
-
-
a) Ressources et exploitation
______----_-------- - - - - - - - - -
- Stocks démersaux :
. Détermination des potentiels des stocks profonds (crabes!, cr evcttes ,,
merlus) et JtSfinïtion de stratégies d’exploitation,
. Hilan de l’exploitation des stocks côtiers (ressources et. flottilles),
propositions de stratégies d’exploitation.
- Stocks pél.agiques côtiers :
. Bilan de 1 ‘exploitation de ces stocks, évaluation des resk.c)urc:i!s
tit propositions de nouvelles stratégies d’exploitat:ion.
- Stocks de thonidés :
. bilan de la flottille thonier-e basée 2 Dakar (apports, rendements,
composition, vétusté, etc.. . .)
. ni1 an des captures effectuées dans les eaux sénégalaises!, et ~:VOL~-
tion prévisible de l’état des stocks, pour définir ‘La stratégie à adctpL~.~r
par une flottil.le thonière renovée.
. Bilan des captures spécifiques effectuées par diverses unl.ttls
:ie pêche ou groupes de navires dans Les eaux territoriales des ciifféreni.:,
;)ays de la rtigion.
. Bilan de ‘La pêcherie de thonine (débarquements ) potentiel 3, ‘1 ic>ux
& d<barquemctnt et de pêche, rendements, saisons dc pêche. . . ) ) demande Lia~’
rI~;-. industriibls p o u r être à même de juger de L ‘opportunitc d’ Lnstalltir une
ils in.2 de saLnge-séchage de thonine, 1.e produit final. étant destiné a if(.~:-
[JOTc3t ion.
b) Environnement
-----------4----
Rien que cet.te relation n’apparaisse pas toujours dc manier-r t;vici(:nte,
i t.: \\:RODT a ? nrgement demontré 1 ‘importance de la connnnissanct.5 de 1 ‘env:r:on--
flemc”nt marir. pour une meilleure compréhension des mecanismes dc prc:du;::t ;.on
IiaT ieutique .

152
A cet égard divers modèles ont été élaborés, tels par exemple
ct!l~li mettant en kvidence la relation entre la variation d’illtt:nsitci, dc,~s
alize,,,
‘e et par contre coup de I’upwelling, et les fluctuations d”îk~ond~~~
de sardinelles.
De m;me, ur,
modèle mettant en évidence une relation tnrre Les
variations de pluviométrie en Casamance, et donc des taux de s;~lli~~.LtG, et
1 ‘abondance des crcivettes permet aujourd’hui de prévoir plusieurs moi:; 3
l’nvance la pêche de cette espèce.
A travers ces exemples il apparaît clairement qu’une bonn.e ,:omprG-
hension des rapports d’interdépendance entre milieu (environnement-: et
espkes exploitées par la pêche, aboutira à une meilleure gestion de la
ressource.
En matièrci de pollution, le CRODT a également réalise divers
Kravaux ponctuel:; sur demande d’organismes administratifs. ezc. S : I;tude
demandée par- la DOPM sur les incidences des déversements en mer par. les
LCS de dechets chimiques (acide fl.uosilicique).
1’1 a également contribué à l’élaboration d’un plan d’urgence d’in-
t.ervention i-n cas de pollution marine par les hydrocarbures, et prend dsns
la mesure de ses moyens l’initiative d’étudier avant même d’en recevoir. la
demande et par dt*l;i ses programmes préétablis, l e s phénomknes environnemen-
taux justifiant par leur importance ou leur rareté la rniscs en oeuvre d”Gtudlzi.
ponctuelles et immèdiates.
c) Atelier de télédétection
--------------------__c_I__
Derni&rti c,t: toute récente innovation au CRODT, L’atcli,:l. dc ttilLO-c;c.l--
ter,tion est destinil à I.a visual isation et. au traitement d’ image.:, f ‘ori;; IIlc
saLcllitairQ (MI~EOSAT).
Pour ‘1 ’ instant ;~XC: sur 1 ‘ockanographie (cartes de t emp~lratur e dt.
:Surface, COL I cur d<J la mer . . .) cet atelier pourra prochairiêment s’riuvr.i.3~ suc
ri’;iutrps disçiplincss (météorologie, pédologie, géographie, ag rirmm i r! !~ i.’ 1 c I . ,) )
avf>c pour conséquenr-e
une’ vision synoptique et un suivi ccnst.int d~js phtbr~-
mènes obscrvi;s.

T)C,UI r+al i :;Gr %res o b j e c t i f s en temps r é e l , i l e s t prév1.i 1 i,;<~i;ui.:I..--
t ion d’un modult~ tlt? rkccption qui devrait, alors permettri un C 1-;3 j f ~TilC?~I t If t
untwh diffus ion immCdiatc de renseignements intéressant directerwnt 1.
Dliveloppcment . I:n mat i.ère de pêche, de nombreux armateur!; se sont’ cent rtSs
vivement intéressls par ce type d’ information.
1 .3. hUSII EN VALEUR DE: LA PRODUCTION
J’;ir les nombreux contacts et interventions auprès des, servict~s
administratifs, bailleurs de fond, organismes internationaux, sociétés
d’etudes el représentants des différents acteurs du sectwr pc”chc,, ?e
CRODT a Gt& act Lvement. impli.qué en 1984 dans 1’ identif icati.on ct 1. ‘cva lua-
tion de plusieurs projets de Développement.
.- Projet MD de développement de la pêche sur la Petite Ci?te‘
visant. I’aménagc?ment de sîtes de débarquement et de commerc.ial isal:ion
ainsi que 1 ‘équipement en unités de peche et en camions nour !Y m,irc!yage
du poisson frais.
.- Projet dc développement intégré des pêches en Basse Casamallcc,
visant 1 ‘équipement dc groupes de jeunes pêcheurs casamançais qui juscJ61’ ici
nc disposent pas de capital leur permettant de participer pleinement &
l”~xploitation
des ressources marines de leur région. Le CRODT a fdans .:e
cadre rt5;~lisG une atude sur la commercialisation du poisson frai- et:
transformé dans cette région.
‘- Projet ACDI de création d’un centre d’essais sur 1~ s te:hniqizes
amf? 1 i.oréès .
‘- Pl:an Directeur Sud, projet visant à définir une stratGgi<: (lt.
d<veloppt~ment: d<as pêches dans les rcgions du Sine-Saloum et dis 1.1
C;I:;amanc~~,
(étude réal.isée pour le compte de Roche Internat j onal ‘1
.- Projet “*.,.ontainers isothermes” orienté vers la reclxershe d*unri
mi.il lcuz-~~ qualit& du poisson en (lméli.orant les opérations dc nlnnutent ion
C>I. dr: conservation, de la capturc à la consommation.

154
1.3. PRE;STATION D’APPUI
Le CRODT effectue en permanence la collecte de nombreux élGment:,
statistiques,
tout le long de la frange côtière, comme par exemple ::
- prises, compositions spécifiques,
- effort de pêche,
- recensement du parc pirogui.er et des infrastructure,> liees 1 la
pêche,
- popul.at ion pêcheur,
- prix de gros et détail.,
- etc...
L’ensemble de ces données font l’objet d’un traitement informatique.
A cet égard, et pour une plus grande efficacité de cet important
travail, Le CRODT a participé 2 l’ensemble des réunions de concertatior.
qui ont abouti, avec les administrations concernées, à une harmonisation
des systèmes de collecte statistique. La conséquence de cette harmonisa-
-ion est une plus grande fiabilite et une uniformisation des donnees sta-
ri st. iqucs > ci: qui leur confère naturellement un plus grand intérêt.
Toutes ces informations représentent une banque de données dont
‘la gestion informatique permet de répondre rapidement aux tr&s nombreuses
questions ponctuelles posées soi-t par les armateurs soit par 1 ‘adminlstra-
tion des pêches.

155
:’ .
V A L O R I S A T I O N A U
P L A N
I N T E R N A T I O N A L
- Dans le cadre de la commission sous &gionale de.; pêches, lç: CRODT
participe activement au développement d’une coopération scientifique avw
la Mauritanie, la Gambie, la Guinhe Bissau et te Cap-Vert.
C’est ainsi, qu’au cours dt, ces derni.ères années, Les contaCts entre
scientifiques de ces différents pays ont été de plus en plus fr&qwnts zt
fructueux et se sont concrétisés par des groupes dt! travail périodiques
pour étudier les stocks communs. Toutes ces rencontres sont essent i.el lèwnt
réa1 isées dans lc but de promouvoir une politique sous ré1;ionale d’ aménage-
.ment des pêches. Citons la derni&-e réunion terme en 1984 “Groupe de Travail
sur les Stocks démersaux”
avec La participation de la Mauritanie et: se ;.a
Gambie.
- De même dans le cadre du projet. COPACE, les scientifiques dk; CRODT
participent chaque anncie à plusieurs séminaires internationaux où sont
nna‘Lys6.s les statistiques et étudiés les problèmes d’évaluation de S~OC<:;.
- En matière de recherche sur les thonidés atïantiques, 3es scicnti-
fiques dc CRODT dans le cadre de 1 ‘TCCAT participent très activement au>:
travaux des commissions. Signalons que lc CRODT joue, au cours dc~ ces ?XhJXiO!.l>
i.ntcrnat iona!.es, un rôle capital i’ar ét.ant l.e seul centre au monde à possé-
der 1 ‘ensemb1.e des données sur In pêche, thonière atlantiqlie, il est enmk:sure
de d6finir les dific!rentes strategits d’aménagement at’tant iquè bas4es 5111
divers scénari de réglementation.
- Dan?:
!e domaine de la têl&d6tection, et bien que cette te~hniyuc;
.:, oii i~nplantc~ ciepui :i peu, l’apport. du CRODT dan.s 1 a c~ornpr~hension des
phe;nomi~nes c 1 imat iCiLieS (sécheresse) est important et SC- traduit déjà prit:
;rnc* !.o::,pi!rat i o n frwtueuse avec 1~: isentre agro-météoroiogiquc ACRNYMET ~31’
:IL? CLLSS.

156
- Une des formes de valorisation de la Recherche est également ïc~prG--
sentte par les nombreux stages effectués par des scientifiques tant ïfricai.ns
qu’européens ou américains au CROD?‘.
- Enfin rappelons qu’au sein de la communauté scientifique intcrn.a-
tionale, le CRODT entretient des relat.ions suivies et étroites awz 1 a(~n.sembl~z
des laboratoires dtb recherche s’ ’Intéressant aux problèmes d’hal ieutiqcac~s.

P, N N E X E

158
UNITE DE TRAITEMENT D'IMAGES SATELLITAIRES AU CRODT
NOTE DE PRESENTATION
1. HISTORIQUE
II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE
III. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
IV. CONTEXTE ADMINISTRATIF
V. PKOJET ET MOYENS ACTUELS
VI. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT
VII. CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT
1. HISTORIQUE
--
L'implantation d'une unité de traitement d'images satellitaircy IUTISI
à Dakar a pour chronologie et motivations :
a) 1'intPrêt porté depuis un certain nombre d'années par les .lutorités
sé&galaisec pour l'utilisation de données satellitaires, ï.nt&rêt qui s'est
manifesté par différentes missions d'évaluation par des experts étrangers ;
b) le projet d'installation d'une station de réception AVHRR i+ Dakar
pour lr, compte de la Météorologie Nationale du Sénégal ;
Ce projet: dé-jà ancien (années 80/81) n'a pas encore dépasse? It, stade
des dtudes preparatoires réalisées par la SEP (Sociétd Europét~nne de PI:C--
pulsion).
c) les demandes et initiatives du CRODT en imagerie METEOSAT, NOAA
et CZCS (Coastal Zone Color Scanner),
d) le programme FOCAL dont la dynamique a effectivement per*n.i:. la
réunion de ressources financières et humaines dont l'unité de traitement
d'images a bén&ficié.
Le contexte scientifique de la contribution attendue <in retour
sera rappelée plus loin.

I.I. CONTEXTE SCIENTIFIQUE
a) Programme FOCAL
_---L- C - - L - - - - - - -
Une des composantes du programme FOCAL intitulée “Variabilité des
climats en Atlantique intertropical” a regroupé trois opérations :
- radiales XBT effectuées à bord de navires marchands.
- observation du niveau moyen de l’océan à l’aide d’un r6seau de
marégraphes.
- champ thermique superficiel déterminé par 1 ‘imageric satellitairc.
Le but de ces trois opérations: est 1 ‘évaluation du contenu thermique
de ‘1 ‘Atlantique intertropical et de sa variabilité. !)e 1982 ii 1984 ces
opérations furent menées depuis Brest, Dakar et Lannion respe(.: tivement.
- bien que le programnle FOCAL ait aujourd’hui, c7ffectivement ac’hevc;
son plan de campagnes à la mer ct de mouillages hauturiers, une partie
du réseau d’observations constitué a été maintenu en service,, comme
contribution entre autres, au futur programme TOGA (Tropical Ocean and
Global Atmosphère).
Paur l’équipe basée & Dakar, la contribut ion au programme FOCAL
sera :
- l.‘élaboration de cartes de températures de surfact! (SS’I’) > &alua-
tien des anomalies de SST en Atlantique intertropical ~
- cette connaissance passe par la mise au point d’un algorithme
de correction atmosphérique.
- 1 ‘étude de In position de la rone i.ntertropicale de convergence
(ZITC) ; 1 ‘exploit:ation de données se fera aussi sur 1 ‘imagerie J’ar-.
chive dfl la station APT/WEFAS de 1 ‘ASECNA (Dakar-Yoff) dont les pren;i.ères
acquisitions remontent à 1971.
b) Veille climatique satellitaire
__-----------_--- ---------c-----
.4 partir de mars 1984 ct avec 1 ‘aide du Ministère (franCais> des
relations ext6rieures - Secrétariat d’Etat à la Coopération, un programme
intitulé “Veille Climatique Satellitnire” a &t& lance sur (ine hase

opérationnelle par l’antenne ORSTOM de Lannion avec YLe (oncours de la
Météorologie Nationale au C.M.S. (Centre de Météorologie Spatia1.e de
Lannion) a
La vocation de ce programme est une chronique des évenements ;:lima’-
tiques, de Leur manifestations et tendances, vues principalement à travers
l’exploitation des données du satellite METEOSAT et intéressant donc
l’Atlantique intertropical et le continent africain.
Bernard GUILLOT, chef d’antenne est l’animateur de ce programme.
Les observations réalisées sont rassemblées dan*b un bulletin bimestrie.
dont les rubriques (non exclusives) sont pour l’instant :
- La position du “front thermique” sur le continent africain (del i--
mitation par le gradient des températures radiatives, des zones sè&es ct
des zones humides).
- la densité des amas convectifs.
- la position de la zone intertropicale de convergence.
- I.es températures de surface (anomalies) en Atl antique l.ntertrop.icaI.
Ces deux dernières contributions sont réalisées par l’équipe basée
au CRODT.
Cette équipe, présente a Dakar facilite l’accès aux donnetis
t pl u-
viométri.e, radiosondages, ..*. ? acquises et archivées pal. I’ASECNA sur
l’ensemble des stations de L’Ouest africain.
Enfin 9 I-es mitéorologistes tropicaux de l’ASE:CNA, dt> 1.~1 Ft&tèorologie
Ni-ttionale et de l’université de Dakar fournissent égalemcsn: apprt:ciations
et critiques sur le contenu du bulletin, et y publient. à l’oc~:~~sion.
c) Programme Environnement du CRODT
----a- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le Département Environnement du CRODT assure la tzonnaissance physique
et ct imatique de la région marine du Sénégal ; c e pro.gramme rci.21J.sé
par des campagnes d’hydrologie et des couvertures aériennes esr, fail en
relation avec’ les études d’évaluation de stocks.

161
L’imagerie satellitai.re y a déjà été utilisee pour ul( cc)mpL&wnt de
connaissance ou en appui de C:ampagnes à la mer.
III, CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
Du fait de sa faible couverture nuageuse, %e Sénégal off’re pour des
etudes à vocation régionale des conditions optimales d’estiJ.i.ration de
1 ’ imagerie satellit.aire dans différents domaines :
- la façade maritime est (périodiquement! 1-e siége de cwltrastes
thermiques importants en température de surface ; upwel 1 in,gs %.)u ri3mont&
vers le nord des eaux tropicales, ces situations sonr hier: d&.:ri.tes par
METEOSAT ;
- ‘Les phénomènes d’enrichissement associés aux .remontCe:; d’eaux
froides ont fait 1 ‘objet d’observations à l’aide de CZCS 11:. dl Camp;agne$;
conjointes (YCKODT et ISPRA*).
- quant au domaine terrestre , il subit les migrations saisonnitres
de la zone Intertropicale de convergence, trait dominant du cfimat . Cette
migration SC traduit par la modification des paysages (index de vé~;t!tation
que 1 ‘on détermine avec les canaux visibles NOAA), ei. le changement des
réponses dans l’infra-rouge (cf. Veille Climatique).
- toutefois ces études 3 vocation régionale ne peuwnt st, tiévr:l.opper
que si l’imagerie correspondante a été acquise.
Cela est généralement 1-e cas pour MEI’EOSAT, I<n cc’ qkii CclIcernc 1.’ ima-
gerie NOAA dont. la résolution est 5 fois meil.leure, 1 ‘ac:luisitiou 1i’est
pas systématique et doit être négociée 3~1 préalable, ies c3pacoit.s:~; d’enre-
gistrement à bord étant limitées.
La réception directe à Dakar des satellites météorologiques Nc:AA
permettrait de couvrir un domaine d’environ 2 000 km a li.1 ronde (domaine
lié à I ‘arbitre basse de cette série), soit, de la partit. nord du golfe
de Guinde aux îles Canaries.
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;r: \\spR\\., Centre Commun d’Etudt?s des Communautés IlconomiqLes Europcennès ‘3
Ispra.

Dans le cas général cette donnée est perdue en haute rec..,Lut.i~Jn (I,XC*,J *
TV. CONTEXTE ADMINISTRATIF
L'implantation d'UTIS au CRODT fait l'objet d'une convention entre
1'ORSTOM et le Ministère de la Recherche Scientifique du Séne~,al.
V. PROJET El' MOYENS ACTUELS
-
-
Le projet consiste à mettre en place au CRODT des outils dk i:raitemen~~,
de l'imagerie satellitaire pour :
1) des opérations à vocation climatique
2) engager des opérations nouvelles utilisant des compétI:nces de
scientifiques du CRODT dont il. faudra assurer .La formation dans c<: domaint:
3) contribuer dans la limite des moyens disponibles aux programmes de
connaissance de 1"environnement physique et climatique du Sen&gaL.
A ces titres, les logiciels de traitement qui sont en cours dc~ deve-
loppement prévoient :
- l'acquisition de donnees de satellites metéorologiques : ?lEl‘EOSAT
et NOAA.
- la calibration radiométrique
- le redressement de METEOSAT en projection de ME:RCf\\TOR
.- le redressement de NOAA (GAGfi*) en projection dc M~:RC:ATClR.
'- L'acquisition de données traditionnelles : constitution d'une bas-1
dçt donnees "SHIYS".
~- L'acquisition des données vents !MIEC***) déduits de, MP;EOSAT.
- .
_ _ ~ _ _ - . . _ - - -
. I _

~

. . - - -

. -

. _ . .
- - . _ _ I I - . _ - - - - - -
fi LAC : Locai Area Coverage
** GA{: : Global Area Coverage
*** Ml EC : Meteorological Information Extraction Centczr

1 63
- la visualisation de ces données sur écran Pér-icolor.
-. In synthèse multitemporelle et combinaison de données d'origines
différentes.
- la sortie des champs résultants sur imprimante ACT-2.
NOTE : L'acquisition des données se fait auprès :
- -
- de la NOAA pour les données GAC, ou LAC
- du CMS-LANNION pour les données SHIPS et certaines donn&s METEüSAl
traitées par l'antenne ORSTOM de Lannion.
- de DARMSTADT (ESOC) pour les données MIEC et METEOSAT,
LES MOYENS
a) Matériel
-c---------
Le matériel mis à disposition par 1'ORSTOM se compose dPlunc: (onfigu-.
ration MINI-6/48 avec :
- unité centrale 512 Ko
- processeur d'instructions scientifiques
- 1 dérouleur de bande 1600 bp1/75 ips
- 1 disque Winchester 64 Mo
- 1 disque 8 Mo
- 1 imprimante
- 1 imprimante couleur ACT-2
- 2 terminaux écran
- 1 Péricolor 1000.
Par ailleurs le CRODT est alimenté en énergie électriqurt rtigulfie, c:e
qui (.onstitue un clément apprbciable de protection de l'envi~'c.>n~em~~n~ infor--
matique,
b) Maintenance
---_----------
Se~lle la maintenance de la configura tien Min i-6 est assurée it Dakar,
par la sociGtt; BULL.

Le Péricolor 1000 et l'imprimante ACT-2 sont maintenus par WL cilecto-
nicien de 1'ORSTOM formé par des stages auprès des constructeur:; (~PI~R.I.COLOR.
et ACT-2).
c) Personnel
------------
Pour les programmes déjà cités, l'équipe actuelle est composec de :
- J. CITEAU - océanographe et coordonnateur
- J.P. CAMMAS - météorologiste
- E, GEFFROY - informaticien système au CMS de Lannion, en détachement
à 1'ORSTOM.
- Y. GOURIOU - océanographe
- GRELET - électronicien chargé % mi.-temps de la maintenance? ~PE~T::-
color, ACT-2).
d) Liaisons
__-_-------
Les liaisons sont développées ou entretenues avec: :
- le laboratoire central des Ponts et Chaussées (LCPC) de Nantes,
pour des développements de liaison hard et la connaissanc:e du Mini-h,
- le CMS de Lannion et son Antenne ORSTOM pour le traitement de
l'information satellitaire d'une manière plus générale.
Ces relations privilégiées sont facilitées par la composition de
l'équipe actuelle issue en partie de Lannion.
- I'ASECNA déjà citée pour L'acquisition de données.
.- la Météorologie Nationale.
- I,'ESOC (Centre Européen de Contrôle de Météosa
de celibration de METEOSAT, l'acquisition de données.
Vl. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT
_-.-
De nombreux. thèmes de recherche utilisant les données satrellitaires
et intéressant le Senégal ont ddjà éta recensés. Parfois aussi, ils ont
été mis en oeuvre par 1'LJniversitc de Dakar, l'ENSUI', le CKOD'I'....

Par ailleurs > la Météorologie Nationale du Sénégal. a fait Ctat de
ses propres besoins en imagerie Haute Résolution reçue 2 Dakar ~’ en fai=
sant realiser l’étude d’un projet dejà cité.
Aussi, faisant fruit de l’expérience déjà acquise sur place, et de
notre propre savoir-faire nous pouvons identifier des perspectives de
développement de l’unité de traitement installée au CRODT :
1) la connaissance de l.‘environnement marin, côtier ou hauturier est
citée pour mémoire, car les programmes existent déjà pour lesquels le
soutien de 1.’ imagerie satellitaire a été demandé : ex. (dynamique des
petits pélagiques côtiers).
A côté de cette utilisation “traditionnel le” en océanographie, des
satellites à capteurs passifs (METEOSAT, NOAA, CZCS. 1 .> il faut noLer
qu’une nouvelle génération de capteurs (actifs) sera mise sur orbicre
vers, 1989-1990 ; il faut déjà envisager la possibilité d’utili.ser bes
ressources du calculateur du CRODT (IBM 4331) pour préparer et implanter
les logiciels de traitement ;
2) le programme Casamance relève de l’imagerie LANDSA?’ ou SPOT.
Toutefois 1 ‘imagerie METEOSAT peut fournir les informations sur la struc-
ture thermique de surface à la côte au voisinage de l’embouchure du
fleuve et l’imagerie CZCS donne les différents niveaux de réflectance
dans le cours du fleuve, la répartition des domaines en eau (parcelles
supérieures à 800 m de côté), la chlorophylle en mer ;
3) les programmes d’aide 2 la pêche existant aux Etats-Unis ou au
.Japon sont exploités en règle générale sur le sîte d’une station de récep-
tion.
Dans le cas de l’Afrique de l’Ouest où aucune station (MLTEOSA’I,
NOAA) n’exis1:e encore, il faut noter que l’imagerie METEOSAI acquise par
1. ’ ESOC
3 DARMSTADT (RFA) peut être délivrée sous 15 jours environ mais
nc: repond plus au concept du temps-réel exigé pour cette opération. Il en
est de même pour 1’ imagerie N(>AA Haute Résolution déjh citee interessant
le Senégal et: sa façade maritime et généralement perdue sauf cas particulier,
d’enregistrement à bord (imagerie LAC) :

166
Les données sont délivrées au bout de quelques mois. . . ,
Un programme cl ‘aide à la pêche au Sénégal doit ionc tlisyoser de
facilités d’acquisition de données satellitaires.
4) Index de précipitation : cette application de l’imagerie IR
développée par ARKIN (TOAN no 17, mars 83) permet d’envisager Lt, suivi
des précipitations issues des nuages convectifs et évaluee; ti’apres
1’ imagerie satellitaire.
Sur cette question, l’antenne ORSTOM du CMS de Lannion poursuit
la mi-se au point d’une méthode d’analyse.
La méthodologie (ARKIN) n’est pas très complexe, peut se continter
d’un calculateur modeste mais requiert 8 images par -jour. l:ll.ii impose
donc l’acqui.sition de la donnée et le traitement temps-réel .
5) Index de végétation : le suivi des paysages pastoraux ueii l.se
entre autres paramètres, l’index de végétation issu d’un traitemen: de:s
canaux visibles (1 et 2) du satellite NOAA.
Le cnlcu?. de l’index lui-même est simple, seul 1 e pcét rai temctlt. de
la donnee est 1 ourd.
L’ISRA a déja acquis une compétence en la matiere svt-i les travaux
de TUCKER et al*;, 1983
Cette courte liste purement: indicative des travaux qui pourrarent
êt.re menés s’est limitée à des objectifs pouvant. trouver leur app4 ication
au Sénégal dans le sens d’une meilleure connaissance de 1 ‘ènviro:lnt~rrrenl.
physique , climatique et de ses évolutions à court terme.
Tous ces projets font appel à une réception de donntles, dc ;atelliten
météorologiques à Dakar.
*TUCKER (C. J,) ?I VANFRAET (C.L.) , GASTON (A.) et BOER WNKEI, (1983) Uétermi-
nation par t6lédétection de la production primaire herbace+: aPricnné C!lU
Sahel senégalais. Rapport ISRA 11P. 8 figures, juin 1983.

167
VII. CONDITIONS NECESSAIRES A CE DEVELOPPEMENT
Les projets précédemment cités ne peuvent prendre corps que 51 en
ensemb1.e de conditions se trouvent réunies assurant. :
- la conservation de l’acquis,
- le developpement de nouvelles configurations :
. concernant le Hard : le matériel doit être mainteni& soit par le
constructeur (périphériques vulnérables) soit par un j:~u de carter
(unité centrale et périphériques non standards)
. te logiciel devra être documenté et maintenu par un informaricien-
système q
. La formation de compétences (informaticiens, ,:hercheur:+) afin de
permcattre 1 a création de nouvelles configurations est Endispensable,
Par aili leurs, à terme ies ressources du calculateur Mini4 ap^araî-
tront insuffisantes. On peut donc envisager une extension ver’:,; 1’ IBM .~3’Ji
de 1 ‘ISRA (au CROI?T! :
a) par une connexion Mini-6 - IBM 4331 : le Mini-6 uti1.i i:ant ies
ressources ciisciue:i de 1 ‘IBM et se déchargeant de travaux 1.c1urds (redres-
sement) 1
b) 1 ‘I impl antation sur le calculateur de 1’ISRA des Logiciels de
traitement d’images, connexion d’une console Péricolor dc- façon a doubler
les sites d’exploitation.
- le dévc loppement d’une chaîne d’acquisition de satellites metëo--
rologique dont Le coût peut être minoré grâce à la configuration. infor-
matique existant sur le sît.e du CRO de Dakar-Thiaroye.
En francs constants, et du fait de la concurrence intttrn~tionalc
entre constr!lcteurs, les coûts de ces équipements décroissent ; 1101.1s les
signalons C%ar ils sont 9 la hauteür des investissements déj9 :rtlaI isés
par L’ORSTOM pour TITIS et peuvent relever d’une demande d’aide internn-
tionale.
En décembre 84 une station PDUS METEOSAT coûtait 16C RF (,h miliions
de F. CFA) , une? station AVHRH coûtait 800 RF (40 mil lions dti f’rancs CFA)

168
Références : UKW (RFA).
Là encore les logiciels d'acquisition ne sont pas fournis et doivent
être implantés sur le calculateur hôte.
(Le développement de liaisons spécialisées (TRANSPAC)
est à l'étude au Sénégal.
Quand ce service sera effectivement accessible depuis le CROD'i, 11
complétera la station de réception par la possibilite d'accéder :
. aux données du SMT (Systeme Mondial de Transmission en temps-
réel de données météo-océaniques).
. à des centres serveurs tels SATMOS, Service d'Archivag,c, et dc-1
Traitement des satellites météorologiques, la Base dé Donnees du COE;,
ARGOS,....)
Mais l'expérience que possède l'équipe actuellement en place au
CRODT et les relations étroites qu'elle entretient avec Le CMS de L,annion
permettent d'envisager avec confiance et sans surcoût excessif cette
nouvelle aventure.
DAKAR, le 20 février 1985
J. CITEAU
ANNEXE 1 :
---.
Schema de configuration
ANNEXE 2 : Sortie imprimante rcal iséc au
CRODT à partir d'une imagerie
fournie par le CMS Lannion L)

1

_.__

.._-
---.--------
ANNEXE
SCHEMA DE CONFIGURATION
~.-_..I

_
I

_,_
.

._.

.

--
-

----
r-

A N N E X E 2
S~:~rti~c .i~~~primante r é a l i s é e a u CKODT à p a r t i r d ’ u n e i m a g e r i e f o u r n i e pal” 1~~
CMS Lann i o n .
x
Semaine du 7 au 13 fkvrier 1985
C h a q u e plage d e c o u l e u r c o r r e s p o n d h u n e v a r i a t i o n d e 1 “C. I,<?s tcsmpéra-
t:.Ires sont croissantes du bleu clair (18°C) au rouge.
Ncus sommes au début de 1. ‘upwell ing Sénégalo-Maurit anic:n provc!quc; pal
i ’ intensif i.cat ion des vents de secteur Nord. Les eaux f roidtls s ’ ; nstal 1 ent
le l o n g , d e l a c ô t e .