banJacques LEVENEZ (” e t 3 a c q u s l i n e ...
banJacques LEVENEZ (” e t 3 a c q u s l i n e LOPEZ “’
R E M E R C I E M E N T S
Les auteurs timnent à expriaer tous leurs remerciements aux persounes
suivantes
sans qui cette campagne n'aurait jmaispu être rBali&e.
P. COTEL
Electronicien ORSTOWBREST
A. DU.
Physicien
ISZA-CRODT
A. DIALLO
Assistant
ISRA-C;!QDT
T, DIOUF
Biologiste
ISRA"~ODT
1. soid
Assistant
ISRA-CRODT
D. TKUM
Stagiaire
I.SRA-CRODT
M. TDIAM
Biologiste
: j2lmkaoqT
3.F. PAUGAM
Commandant du ga/'T Capricorne
ainsi que tout l"cquipagc du navire,
I N T R O D U C T I O N
‘_>
Les cainpagnes V&OS~~~ entrent dans le cadre plus gBnéra1 du programme
"ECHOTRACg" (EchoprospeFtion des stocks tropicaux de l'Atlantique centrie-
est) (Elabor6 par lYORSTOM (3),avec l'appui du CNEXO (4),et le CRODT (3).
(S) Océanographa-biologiste ORSTOY en service au CRODT (ISRA),BP 2241,
Dakar. (Sénégal).
(2) Océanographe-biologiste de 1'iSRA. en service au CRODT:
(3) ORSTOM : 3ffi.ce de la recherche scientifique et technique outrelrer
(4) CNEXO
: Centre national pour l'exploitation. des océans
(5) CRODT
: Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Tiaroye,

Ce programe a pouc ~bj2cti.f l.‘évaiuati.on 6ks stotks dc poissons par des
méthodes acoustiqc~-~ le long des côtes oucsr~-africaines. Le sous-programme
Echosar concerne P’lus par~iculi.Sremcnt les stocks de clupéid& et autres
petits pélagiques si.tuSs dan-
.-3 la zone de balancement du “front thermique
n.ord.t’ s o i t entre 10” Eil (Hissagos) et 21 O N (cap Blanc).
L a camnagne EchcszG! 4 fait suite 3ux tro?s prezzisres cenpagncs r&lisGes
en 1980 (Echosar 1 ,fGvrier y et Kchosar 2 qsentczrnb~re) ct 1981 (Echosar 39 mai).
Les objectifs principaux de ces campagnes 6t?ient les suivants :
‘- Evaluer lF~~ho~~daTice des poPuls,tiona de poisÉ;ons de la zone s&Ggalo-
mauritanienne au c0urs de 10 période or‘t lc front thermique se trouve le
nlus au nord c
.- Etudier la rSpart:-tion des populations i-n fonction des conditions de
milieu et complSter les obsf?rvations sur lc3s migwtions des espèces en re-
ration avec le d+lsccment du .Eron.t thermique 1
.- Poursuivre 32 surwillance du stock der, b.el.istes e?t comp1Eter les
observations des campr3~nes %uin6e” concernmt lPextension vers le nord de
cette espèce.
1 . D E S C 3. 1 P.T I 3 N
DE
1, A
c A t.1 P .A G N E
:...
Cette campagne a Gté rBalisEe B bord’ du naviri3 de recherches océanogra-
phiques Capricorne z;partcnant au UNRX0. La’ description dEtaill?e dc cc
batea.u ayant d<j% fait 1 ‘objet dc plusieurs rc.pport:;, nous rappe? lerons
brit5vement la composi tion .de lr Equipement atioustique du bord. Le H/o Capri-
corne comprend I
Trois sondeurs scînntifiques C;M’?;113 RK 38 (38 kHz) )I EK 12Q (120 kHz)
et EH 400 (38 ou 120 k&) ; sou1 cc! dernier n Et$. utilise pendant cette
.
campagne ; c e snndnur st reli6 a un transducteur fixC- sur la coque du ba-
teau.
Un int+rateur d ” hchos cnuplf au SCUX&?J.Y~
‘.
i’..
Divers ap~aroi1.s de mesure et de contrcile des Performances de 1’ Gquipe-
m e n t . , :
Un sonar !%@AD SD3 utilis6 a gisement constant ,Z 90° du cap du navire,
pour la détecticn des bancs proches de la surface duran.t le jour.
Ce wvire est dct? do mat?%$el de p$chz, nour l’identificsticn do? con-
centrations rencontr?cs T un ch%l.ut pdlagiq,uc grC5 .FWCC UT, netzsonde, un
chalut semi-pélagique et un ,enrouleur di cbalvt. :
,,..
,
.‘.
1.2. PRINCIPE DE LA METHODE
Au cours de c&te campagne, les nethodcs clensiqucs d’6chointGgration 3
déja décrites d.ans plusieurs raDports, ont St6 uti1isG.s.

3
1 II 3. F~ALISATIONS
1.3.1. Extension de la zone étudiRe(fig. 1)’
Seule la rggion s&Gg~mbienne a Eté prospectk au cours de cette csm-
pagne, du cap %-YXG f12*2O’N) 2 lsembouchurc du fleuve Sénégal (16”05’M),
Les prospections ont St6 réalisges entre la côte et. le rebord-du plateau
continental,
Au sud, la prospwtion vers la côte atteignait l’isobatbe de 18 n ; au
nord, compte tenu do la topographie, les fonds infkkurs Zi 1.5 m n’ont pu
être prospectés.
Il est intérnssant d’ajouter que, pour cette campagne, nous aurons une
couverture compl3ste de la région entre 9*N et 21’N. En effet B la fin de
1’ intercalibrntion avec le ??/o &Tricorne, le navire de recherches océano-
graphiques Dr Pridjo f Nanscn a travaillé dans la zone Situ&e au sud du cap
Roxo. Ce navire a d’autre nart effectué: durant la première quinzaine du
mois de mars1 la prospection de la rEg5on mauritanienne.
1.3.2. IXro-ulemenr gdnkal d e l a campagna
Le programme initial ayant -tc modifi.6 pour differentes raisons admi-
nistratives ,le depart* initialement prévu le Il ,n9a pu se faire que 1.e 13.
La journée du 11 .a 6té Consacr$e 2 la calibration du matériel et B un
inter-6talonnaw B l’aide d’une ssh&ra dc rEf?rence avec le N/O Dr Fridjof
Nansen. La ma&% du 12 a ÉtE mi&? ?î profit pour effectuer des mesures
acoustiques à l’aido dq un hydrophone de rEf Erencc. Une intercalibra t ion
entre les deux navires t? Eté effectuée le 14 C&rier. Les résultats sont
con.si@s dnns 1’ annexe 1.
Jeudi 11 fEvrier 1982
: Embarquement du personnel scientifique
11 et 12 février
: Mouillage en baie de Gorge pour calibra-
tion et interétalonnage avec le N/O
Ur Fridjof Nansen.
13 février,14 h
: Route vers le cap 20x0 en suivant la
sonde des, 50 m.
14 - 20 ffivrier
: Prospection de la r&$.on sud du Cap-Vert.
14 février, 2 .h54 A 23 h54
: Interkalibration avec le N/O Dr Fridjof
Nansen.
20 - 24 février
: Prospection de la rBgi.on nord du Cap-Vert.
24 février, 16 ZI 18 h
: Mouillage en baie de Corée pour une nou-
velle sêrie de mesures.
24 février, 19 h
: Arriv$e 2 quai et dgbarquement de la
mission.
1.3.3. Trajets et travaux effectugs
Durant toute la campagne, un réseau de radiales serrées a EtE r&?alisG,
Ces radiales pnralEles, espacées de 5 milles nautiques, allaient de la
c6te jusqu’au rebord du plateau contincntal:.sur des fonds su;térieurs à
200 m (fig. 2 et 3). 2 132 milles nautiques ont btE parcourus,soit environ
3 950 km. A aucun moment une double couverture jour et nuit n’a Gté rGali&e.
Jour et nuit, les ~qsipes de quart assuraient la surveillance au son-
deur et à l’i.ntGgrateur, Les valeurs d’intégration de même que les tempé-
ratures de sub-surfzw (3 4 TII de la surface) ont QtE relevges tous les
milles nautiques soit environ toutes les six minutes h In vitesse moyenne
de 10 noeuds. Les positions, les profondeurs et diff%rents param6tres

4
concernant les bancs ou les poissons dispersfi~3 rc.ncontrt:s étaient 6galexiant
relevés et puis reportes sur un bordereau de pr+erforetion (mn. II).
L’information ainsi obtenue a Ctb”. traitee XI ~oycr; (3:~ programes FORTRA?~
écrit au CRCDT D
La Yeille au Sonar a ir.tG ef:Eectu& tous Tes jours, du lever au couchtr
du soleil (7 A 3 29 b) o
Soixante-quatre (64) stations hydrologiques rEparties sur toute la zom
prospectée ont Et6 r&lisées nfin de d6fi.n~~ 1~ principaux ~aramGtras
biol.ogiqucs et phyai~o~*chim.iauFss des tuasses $I ” GX:L recouvrant le plut-au
cent inental s~z~ga1ai.s durant la campak?ne D
Afin d Y identifier les espî?ces response:,Yehles des concentrations rezzon--
Irees, dix-huit (1.9) traits de chaluts r6parti.e corme suit oct ét6 dom& :
onze (Il) traits de chalut pélagique (tabl. 1) dont 0 au sud et 5 au nord,
sept (7) traits de chalut semis-pi~lagiq,ue
(tsbl. II) dont 5 au sud et 2 au
nord +
La composition des e@kss capturées lors d.e ces diff6rents traits de
chaluts est donnet dans les tableaux III ct IV,
2 I
RESULT.I:TS
2.1. CONDITIONS RYDR3LOCI(1u%S DE SURFACE (fig, 4 et 5 et tabl. V)
‘Cet te campagne s’est d6roulde en pleine saison froids, p6riode oh le
front thermique sEparant les esux chaudes dzs aaux f.roides,se trouve le
plus au sud : les tempkatures, toujQurs inf6.yienrcs Z. 19’C, é t a i e n t cow
prises entre 34,5 et lSsFoC.
Au nord du Cap-Vert, de la presqu’île du Cap--Zert à Kaysr, la. temp6ra-
ture de l’eau d+sssait lS°C, tandis que de Yky?~ B Saint-Louis les eaux
sup&cieures à 1 7’C n’et3ient pr&sentes qu’au larqe.
Au sud du C-l?-Vert, on rencontre une sitwtiot: typique de &ison froide
avec un upwelling bien gtabli. Les eaux froides (3 6°C) recouvraient presque
tout le plateau continen.tal ; de Rufi.squr A !‘@eobil, on a rencontre des
equX atteiir+znt, 14*C pr?s. de li3 côte.
Deux méthodes ont ét6 employées, La prer~iZr2 Iz consjet .s recalculer, B
partir de la constante détermin6e par !%ARXCL :.our la caxmpagne Echosar 3,
une nouvelle constante qG. trnrtit compte. de2 dkferenceç de performance des
appareils utilis& au couri de cas deux camF:zgnes. Echosar 3 et Echosnr. 4. :
La seconde’mcthode fut d+z calculer la constant6 2 partir des cons.t.antes des
instruments qtic neus avons mcsarê’es et en utilisant pur les poissons qJne.
“Tariet -Strength” (TS) de -e 33 dB,/kg q-ci. es: me valeur moyenne couraqent
u t i l i s ê e lorsqu$ofi fl’n p a s d.‘iïZokmations plat @kises ; ces deux’ mkhodes
donnent des r&ultats tri-s proc:hes (cf. annexe III pour le détail des cal-
culs). Nous avons utili& C = 3143’t/n mille2 x i-air i>
:

2.3. DENSITE ET BIOMASSE
,2.3.1, Répartition géographique g&érale des densités (fig. 6 et, 7)
Le schéma de répartition penérale des biomasses rencontrées correspond
à une situation moyenne typique de saisen froide, telle qu’elle a déjà été
identifiée lors des campagnes de 1975, 1976, 1977, et 1980; Les densités
rencontrées sont trés importantes dans la partie sud de la prospection,
mais essentiellement du cap Roxo ÛU sud de la Gambie.
2.3.1.1. Du cap Roxo au Cap-Vert (fig. 33 et 8b)
. . -
L’Etude de la Tépartition bathymétrique des indices d$abondance montre
que leu biomasses sont élevées, mais essentiellement concentrées dans la
zone cStière (fonds inférieurs b 50 m), De nuit la biomasse est relativement
plus ingort3Xe dnns les fonds inférieurs â 23 m. Ces densités plus fortes,
peuvent s’expliquer (en partie) par la remontée de certaines espèces démer-
szles ct Ilne rggartition plus homogène des poissons qui se dispersent la
nuit.Cer: différences de concentrations entre le jour et la nuit sont déjà
moin; perccgtibles sur les fonds de 50 à 100 m, et tendent à disparaître
swdelà de cette profondeur.
Une étude plus fine de.13 répartition des différents types de concen-
trzticns (baacs $?lcgiques,
bancsde fond, pélagiques dispersés, poissons
*..c J2 .-e
L~A! r?i-,persGa) en fonction do la profondeur montre que (fig. 9) :
- Les hencs pel&ques se rencontrent de jour jusqu’aux fonds de 53 m.
Lk nuit cen bmcs ZLe se rencontrent quo sur les fonds de 10 à 20 m, On peut
yxiscf que, su: ces faibles profondeurs, la,dispersion de ces formations se
feir
r.zoins
santiz

l
-* Les bancs de fond sc rencontrent de jour comme de nuit sur les petits
forhi (infgfieu2.s à 50 n) ; ils semblent moins denses de nuit que de ,jour,
probnblemez-it 2 ‘c3use de la L’.?PZ &e de certaines espkes.
- Les poissons p”lagiques dispersés semblent être réparfis de manière
relütivement k-:+ne
sur toutes les profondeurs durant la journée. De nuit
i l s son;: relativcmenf .plus importants par variations nycthémérales (voir
ci-desras) .
- Les poiaoon~3 de fond dispersés sont p@%ents sur tout le plateau con-
tine~~tal et ne présentent pas de variations notables de densité entre le
jocr et 13 IXit. Dans cette zone on peut noter toutefois que les biomasses
êtaient FlUS imi>ortantes dans la rGgion située entre cap Roxo et le sud de
la Gc-nbie que dans les régions situées plus au nord2 soit de la Gambie au
C3p-Vert, Dans cettr dernière zone, les plus fortes densités ont été enra-
gistrCeo â l’emboucbwe du bras de mer Saloum, Las densitépsont restées
relatiroment f 3ibles sur les fonds sup&ieurs à.50 m. On trouve dans la baie
de Goré tjuelques densités êlevees comme en 3975.
Au large de la Gambie, les biomlasses sont rest&es pau importantes et
rcpartieç dc wnièrc 3ssez bomogi”-ne sur toutes les profondeurs, exceptg
quelques valeurs tre, %ev&s enregistrées de jour au sud de l!embouchure
du f1ew.z. ces fortes valeurs correspondent aux gros bancs de sardinelles
rapkéea de jours du pont du bateau.

2.3 o 1 = 2, De Dakar à Saint-louis (Eig* 1 Ca at 1 Ob)
-
-.-
w-0-.-
D'IllIe manike g&Grale, les tlC?iiJftG s sotrt rcsttces
relativ6zaent moins
inportagtes y" r,u sud p mais OP rI?marque que.
1:;s vsleurs rencontr6e.s s o n t
relativem.ent ~lev&s,!Gk~ sur les fonds de 100 ?! 1 Yl m, ciLci en relation
probable avec la topographie qui expliyuerait seul: 'stra partiellement aussi
les faibles diffkences observ&s entre les velezrs da nuit et celles de
jour (vari3tion.s nyct’h&Gtales moins pronon.cG:-s
mr 12s grandes profon-
deurs) ./
D’autre part urze Etude plus fine de 1,~ r+artition des différsnts typas
de conc:entrations en fonction ~1~2 la profondeur : nc?n.tre que (fi?, 11) :
- Les bancs pGl,zgiçues sont Fmgortants do jour jusqu’aux fonds dz
150 m. Ils sont toutefois ;>~US nombreux sur les fonds inf6rieurs 3 50 m,
De nuit: le schcma $nGral est. le ~ZK, ceyendent ~ES bancs sont rsres m=-
delà de 100 r;.
- Les pklagieoes dispers& sont prcsents sur tout le nlatcsu Continen-
tal de jour comme de mit : lwr densita est maximale,. sur les fonds
infkieurs à 50 nG
- Les bancs de fond se rencontrent surt-ut 2C 2 50 m. De jour des con-
centrations int&essrntes ont éi.galement éte ?ft.~+ks de 100 9 130 m-
- Les poissons de fond dispersés se rencontrent sur tout le plateau
cc%tinentnl, ils sont plus nbo8nd;tnts dans la zone cr3tik;- (fonds inf&ieurs
a 50 la) t
En resumé, dar.s cette rQgi.on, les densites sont restAes plus faibles
que celles détcctkz.s au SU~, Là enc~orû les concentrations les ;>~US inpor-
tantes se trouvaiezzt dans la zone côtiêre (fonds inferieurs ,3 -50 in>, des
valeurs; de densith trGs fortes ont étG rencoutr&s au environs de Rayar,
Nboro et de part et d'zutre de 1”embouchure du fleuve SkGgal, Quelques
valeurs intkesszntes
ont 6.~6 obtenues su’r les fonds de 100 m au large da
Mboro.
2.3.2. Calcul des densitEs mowûnes et des biomasses
. . -
-A.
2.3.2.1 B ?Gthodes
---II”.eaIIu...-Iui_-I _c
Nous avons choisi de diviser le plateau con.tinental en deux p,randss
z o n e s :
- du Cap-Vert au cap Roxo
- c1.e Saint-Louis aii ,Cap-.Vert .
Dans chaque secteur nous avons celcuié les densités moyennes, puis
nous avons calculG les deneités en &Parant les valeurs de jour de celltis
de nuit. Les val2urs sPtu6es sur les interradiales n’ont pas étG Trises en
compte afin quo toutes les valeurs enre@strTks aient le &tne poids statis-
tique D
Dans Chaque zone, nous avons calcul-6 1 a valeur moyenne d’intGSrsti.on
que nous avons extrapolee à l’ensemble de la scpzficie de la zone consi-
déree.
,-

7
2.3.2.2, Résultats
-m.-r------au&-----
:
Les estimations des biomasses (en tonnes) et des densités (tonnes/
mille2) obtenues pour chacun des secteurs sont résumées dans les tableaux
ci-après, La bionasse totale du plateau continental sénégamabien a été es-
timée à 1 777 335 tonnes 3 partir de*Q valeurs de nuit contre 516 507 tonnes
Zl partir des valeurs de jour.
Les estimations de nuit sont plus de 3 fois plus élevées que celles de
jour. Ces estimations sont ,supérieures B celles que l’on a l’habitude
d’observer dans cette région ; les observations antérieures donnent un
rapport nuit/jour voisin de 2. Si on examine ce rapport secteur par sdc-
teur, on constat<: de très grosses variations. Ce rapport est ,de11,7 pour
la zone nord, et de 4,4 pour la zone sud, corroborant ainsi les connais-
sances acquises sur la situation des stocks à cette période de l’année.
Si on ccmpnre les valeurs obtenues ZI celles enregistrées en février
X980 on voit que les valeurs obtenues au nord sont identiques, aussi bien
celles de jour. que celles de nuit.
Au sud Les valcurs de jour sont voisinesp;ur ces deux années d’observa-
tions, tandis qw! lzs valeurs de nuit de -1982 sont environ’3 fcis plus
élevées que celles de 1980.
:.

C P S di.ff&ZtXiC!e:s Co;isi-l’
k,~rnbles dû biomassz.s,J entre ci-s -deux snn~es p o u r -
raient être expli:~uifes ~3 r;:irt?.e pr_ 1 ’ <lrr$?
.” ,- CI<:~ activi.tGs L3e +che de la
flotte polonaise. Ce -:.rlys d0nt Ies ca?turee 1;’ -;nt cessZ ii"m.ymXer depuis
le d&ut de son Activit;. dans La rSgioni a capturC, in 1980, 75 OOO tctnnes
de naissons :~?éla~iq+~e:~ cjtiers en 10 mois d’sctivltc, Cette flotte o$rait
essantiel1emen.t dans la région de Casamanco,
2.3,3. R+arti:ion des +I!ct.~s
- - -
-...-
D’une rraAi~~re~~~&Grale on retiendre -juc 1.~3 wisasp effcr,ctuPcs de jour
snnt Faibles, m?i9. s wscntiel:terknt ce2I.e~ 'r&li~3rs avw 'le chaIut pZlagi-
que ; moyenne 23,7 kg cintre 24 kg pour tXI,-z; obtenues avec le chalut de
fond. La moyenw des ‘;.rises efEectti&;ç de rz.it yar les deux ~S~~\\ECS de chalat
est de 1 93% kg ,et 4,?6 kz, res;ecti&nient.
Oin peut noter en outre que ‘Les Trises Je >oissons pGlagiques côtiers
sont rest&s faibles dans l’t?ns~mble, ecsenti~lle~;w& celles de sarS-linelles.
Cela peut &x>li$~er par le ty’oe d e $.che no:>. adaptée h cettz es$ce, En
effet des’ coups Je chrzïut effectues sur dos endroits o;Z .-le gros bancs Etaient
visibles du yont ?lu batasu, ramenaient de tr?a fzi’bles 3ronoTtions de sar-’
dinellas alors y.is:r 1~ rnuleau du netzsonde wntrait c;ue des quantif.& é--
iiormes de poisson gassaient souo le filet, L+ chi&h.artl jaune, Cu.rm
rhoncik
;
étnrt 8~Si.!Y bien représentg.
En ce qzzi concernss 1 ‘anchoi:s9 il ser.1 difficile de tirer des conclusions
Sur sa re~résentetavitP dans les prises, compte tr3nu. du fait que ies mailles
du chalut engfoye ne sont pas adaptées a sa cspturo. On notera snfin que
Erach~~dmtzun.~,- ~pitus OUT:? I!:? 1’ espi:ce 12 mi-w; re?r-Zscnt&a ~wmi tontes
celles 6chantillon&es a:~ cours de cette ~arnp~-,:~.c zusr;i bien au chaïut $--
lêgique q u ’ a u chalut semi-@la:z..ique ‘J d e tour coma,- r& ncit.
Les bancs p&ln,gi:;aes ,dPailleurs, étaient ZX.~ ~~chantillonn~n o En effet
ces formations sug2rficielles
ifcha.pyent s~~veol~ ii 1’ &h&- sond sur qui
n’est efficace quyZ par& de 5 B 7 m environ scus l’eau. Les bandes du
sonar rrf ont rien apportG de concluant.
11. est int6ressant de signaler enfin que nous .2vons rencontrC, de jour
comme de nuit, des concentrations importantes Ae Foissons collds au fond,
et formant de vsritables bancs, sur plusieurs milles, cssentirllcment au
sud D
Ces format~.ons &taient no~brëuses surtout sur la Petite Côte s2r les
fonds de 50 mètres, <aux environs; de Joai* Ces concentrations importantes
restaient en bancc m&ze de nuit.. Des pëchas de csntr8le (chalut 8 et 9)
ont montré s;ue le bogue (13ooE;‘s ?.~oQ~s) r81zr,ti -.‘
scor- tait 6.5 d des capturas et la
chinchard AOir (TX&LQ?US I%c?&?) P 25 :Z, t)armi Ptis autres es:Jkes an peUt
citer le pageot (PageZZus bel&&), qwlqr:~s szrrznid&, des 3entGs, des
Fagres, des carpes rcuges (Lwt~jmus rrp,p) > :‘~y. jor:;des grises et !I*s roc,+ts,
Ces f ormutions Utaient visibles trgalenent. .-.....1 ï:ivcsu de la C~sam,ance.
Les p$ches de contrQle 0nr montré la richesse 2% ~ar’:o roup,~ (LM.~~~CZHUS
agcnnss) de cette zona : les tail. 3.2s &S iA?.i.vitrius c.~.~~tur&s
allaient ic
60 cm 21 plus de 1 :i:,
No~us avons Gtectd ,2~4lement trGs sn9vcnt,: des b33çs isol& eA forTile de
piles pos&s sur le fond Y ces ~‘ortnatio~23 n’3r$ ;xs y~ êtrf éch~?.Ati~~OAA~eS~
hIotons enfin La prgsence do couches diff?--$.s ut’ relativement denses.
Ces fcrmations assez frCqwntes durant wtt2 c~‘a~ngnè iitaient wrticuliDre-
ment abondantes sur I-, ?i;t.ite: C&~C, Lcç p&h;s de contrôle eifectuécs Ont
donAé lieu 3 des coups nuls : do nombreux iwertébrGs Stsient accrochés
aux mailles du chalut.

9
Au sud 1. cette q&ce btait m+sente dam l’ose trois COU~S de chalut
.,--
donnes dans la zone côtike (fonds inf C;rio:lrs 5 20 m) du cap lkmo 3 lFe~-
bouchure du Salouai ; Ics iXIividus capturés Zt.;i~~:.t *l’une tsille moyenna de
20 cm, nais les +ses 6taient insigaifiazrcs,
Au. mrd : I’qAx .a 33 rencontrk ~gale~~~t dans la wnr3 côtiBre ; les
concZSons V;.r;x3u~ r;?us irnqrtmtes qu’au sud atteignaient 2 “0 sur
des grises 8 fois ;>hus iqmrtsntes, Cas individus r-partis ?e Xbborct au S~KI
d e Gandiole avaier;t des tailles wyenms d e 24,5 cc? rzt 2 6 cg, 1~s rkxves
émises sur 1~; ré>wtition et l’~lmndznce de Sardim2Za cm.xCti sont sussi
wlebles pour cette eq$ct: o
2.3,3,3. Caranx rhonclzus (fi&. 14
----*-....-------rpi~lu~u,rI.--rrI--rr-.-L-,- w.---
Au sud : 1’ ee$ce senble +Ztrs: concentrce c?a33 1 ‘aire sud de 13 pros-‘ec-
tien, d?l sud do l?. Gmbiî au cal) Roxo, sur les fmds de 10 B 40 m ; les
concentr,~tions dl: large oenblent plus denses que celles situiZes sur les
fonds Ae IO’m. Cakmx r:kmeIms Gtxit associ.+ 3 <!u pelonp 3 des anchois,
e t c . , . . les in?i~7i!km, de grande taille msur&mt en moyenne 29 mi.
Au nord : son 3ire de r+artitios est +ilezawt &endue sur 13 Crmde
Côte. L’esf~&ze 3 GtG rc.:ncontrEe de Drlk.ar SIA sud de Saint-Louis dans la KXKZ
cûtikre, sur des fonds YnE&-ieurs à 50 III, LWJ cagt,ures les plus importantes
ont éta rGslis&s au mrd des ,Alrr,ariies oit ‘C~cm.x .~honc)ru.s, <bit ss,sociT;. ci
de grosses sardinéllzs, La tdi.lle moyenne des Endivi&w captur&s était de
29 cm, i?u sud du Saint-Louis ; un mode secondaire a 20 CT- Gtait Qgalement
Trésent *
2,3.3,4. Tïrue~.s fmcae (fi;:. 1 5 )
<-,-*u-<lll-rr--u--w-~.~--“-“-----~--~-~-~..-.-
Au sua : nous: .3mw
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captur8 des chinehards L~~YS sur l.cs fonds de 35
& 6C EI> de 1s Casmsnce 3 Labour. Les cmce:ltratiom les -lus iqm%antes,
ont ét5 rencontrèes au nord du Salou~. Les individus avaient une longueur
myame de 21) cn’ dknt la Casm~ancz et r:,i? 17 cm au nord du Ssloum.
Ru ncrd : 12s i&.ividus capturik Gtaimt de plus grande taille
(i3 =YZEiK) 4ar;s 1 ‘w-~ique coup &z chalut do,nnG zu nord de Yboro isur les
fonds de 25 s- %~r&trés.



s’-LOUIS i
(
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D’aprés la cwte 1
SENEGAL
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F i g . 1.- Extension géographique de la zone prospecth.

14
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Fig. 3.a. S&&na de prospection avec
indication des chalutages et des stations
hydrologiques du Cap-Vert 3 Saint-Louis *

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10'
80'
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lo'
14kJ’
50’
10’
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20’
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-ASAMANCE
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30’
1 7 0 0 ’
60’
30’
Fig-. 2,-s Sch,éaa de...pre.speetkm avec indications
des, chalutages et des stations hydrologiquea du
cap Rom au Cap-Vert,

F?g, 4,- Températures
de s&face au nord du
CJap-Vert .

1 7
Fig.
Fig. 5.- Températures de surface au
+XI sud du
sud
Cap-Vert.

$0'
10'
30'
20'
10'
-13°00'
50'
40’
30’

‘40’ 30’
-t2s20'
110'
16

1 9
--
-..-_1J
1
.40’
30’
20’
S~N~GAI,
-10’
Fig. 7,- R4Spartition g&&rale des densités
au nord du Cap-Vert.

20
Irg. {Oivivttva
+ 1 }
I
Fig, 8a.- REpartikima bathymétrique des indicm?, d’abondance
de paissaas~ (en b a n c s ~32: dispersds) observés de jour
dans Za zone sud”
F i g . %b,- RiSpartition bathymétriqutz des hdices d’ abondance
de poiseons (en bancs et dispersés) observés de nuit
dans la zone s u d .

+.-.+ Bancs pélagiques
c--e-* Bancs de fonds
e----e

PBlagiques dismmtés
+D . . . . . . . . 0 Fonds dispersés
5 0
4 0
+-+ Bancs phgiqusr
.--.-. Bancs de fends
*---tb P é l a g i q u e sdispersés
0. . . .. . . . .a Fends dispersés
3 0
2 0
ta
c
Fîg. 9.- Dévlation,moyenne par intervalle de profondeur
observée; dans la zone sud : a) jour, b) nuit.

hlg. {lleviation * 1 j
I5“l
“1l
3 1
2-1I
ç I )
l
ii
il-12Oû+ Prefmdrur
(“1
Fig.,
lob.-
Répnrtitittn bai:hymét:ri.q~l~ 0 1
des indices d ’ abondance
de poissons
(en bancs et dispersés)
observés de
11nit dans ‘la ZCrrlQ xmrd.

Dirirtior mayrnm
23
40
*d Bancs péiagiques
C-W-.. Bancs de fonds
+--.A Pélagiquas dispersés
o . . . . . . . . .O

Fonds dispersés
30
20
10
+.-+E Bancs pélagiques
)----. Bancs de fonds
h-.-+ Pklagiques dispcfiés
a...* . . . . . 9 Fends dispersés
F i g . II,- D&&tion moyenne par intervalle de profondeur
observée dans la zone nord : a) jour, b) nuit.

24
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25

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27

28

29


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0
n

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.

N cà

33

34

PRISE
Sepia Acanthurus Anchoa guineensis Lutjanus agennes Arius gambiensis Serranus Sarda sarda Pomntomus saltator Rhinoptera spp. Stromateus Gerras Dentex congoensis Pagellus Pagrus ehrenbergi Pentanemus quinquarius Galeoides decadactylus Balistes Sc,omber Angyrosoma regius Pseudotolithus Pteroscion Parapriatipoma octolineatum Pomadasys jubelini Brachydeuterus auritus Hynnis goreensis Vomer setapinnis Chloroscombrus chrysurus Lichia Lichia glauca Caranx crysos Caranx rhonchus Trachurus Trachurus trachurus Sphyraena piscatorum Sphyraena sp . Trichiurus lepturus Ethmalosa fimbriata Sardinella maderensis Sardinella aurita
ESPECE
officinalis

TABLEAU III.-
NB
j

octatis
amia
:
scribs
coupei
carolinemis aponicus
trccae
monroviac
fiatola
peli
Les coups de chalut
TOTALE
no
spp.

CMLUT
Composition
des traits de chalut
Campagne
1
506
I
40,9
l t
10,9

0,6 0,7 9,9
0,4/
oy51
0,8
2,5 l,6
0,2 1,9
no
‘- .-
-.


par



10 et 11
1
92
i

I 1
l
0,2 092
87,0
espèce en pourcentage pondéra1
I>l
094
-’ - - -
-
1
- -
- ‘-
ECHOSAR


n0ont
4
6

pGlagique.
rien pris.
i /
! t
/ >
$5,:
28,8
12,6
.^ 0.1
----Î--
131
093
0,4 2,3
093
-
‘93
2:o
;,3
1.5

!_
j

j
2145
036
93,7
1

;
O,l
.*

16
0,3
0,3
1
-2,,
Il*!
35

--


m
-~_s_l--..--.--.-

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u--y~..
-----

Lt-; cA


2.! 22 23 24 25 26
28 29
3Q
3s 32 33 34 35 36
223 21 ,û 4,7 417 497 2,3
2,3 9,3 ?,O 4,a 2,s 9s3
Pterascion
peli
14
f5
16

h
CI
r”
N

43

91

tl

81

61
oz

IZ

zz

cz

PZ’
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.
1

WG
J
20 loi: R
fsanr:E pasw.nte : 10 1zHz
Gain engistrcur ~7
- Int+rateur
s.--I ----....%..
+ Fonds inf,&ieurs à 50 P
- Canal A : Bottom stop C)E
intervalle 4 m-fond
Gain 20
Seuil 5
%ltiplicateur noreal
Intervalle-4 1yf .= fond moins 2 m
Gain 10
Seuii 3
Bottoc: stop m
intervelle 4 d.. Si’s
Gain 16
Seuil 3
Multiplicateur norm.31
Bottom stop 08
Intervalle 53 .a fond
Gaiz. 20
Seuil .5
hltipl ic3teur normal
NB.- Au delà de IOQ m, passeqe sur i'%ckllo
-.
f)-2% m na sondeur e

46
.~-<---..-.---~---.,---- -,-.,. ~
eu_-. .- .-.. s.--w." .-'
I
-----_
w-.-e..--. -2

47

48
A NNEXE
III
DETERMINATION
DE LA CONSTANTE D'INTEGRATION
Test du materiel - sondeur EK 400
I- Isolation transducteur 120 kHz
- Transducteur a- tresse : A Ui
E
co
- Tresse a-* Masse du bateau : 0,13
M 9
II - Impédance du transducteur 120 kHz
48 Q
III - Duree d'gmission
Théorique : 0,60 rn;s
Nominale o 0,64 ms
IV - Taux d'émission sur l'échelle 0 - 100 m
130 impulsions par mn
V- Fréquence dfémission
120 kHz
VI-
Puissance d'emission niveau High
489 w
VII - Gain ampli sondeur 20 log R
Atténuation 0
Cain = 82,4 dB
VIII - T-V-G
La courbe expérimentale ne s'écarte jamais de plus de 1 dB de la courbe
théorique. Aucune correction n'a &Lé apport& (fig. 20).
IX - Performances du sondeur
1) Mesur&s B 1"aide de l'hydrophone di: r;férence
SL D Puissance High
Dur$e impulsion 0,164 ms
Distance tranrsducteur hydrophxw r J 6,45 m
Uhydr = 0,8 Upp.

,L-.---
w---
.

50
ZG c22,7 x .17,::1,
x,7
:0
,-
.---....- -1
i
i
$4
= 3;l:.3 1
<-s.. .----..._
. -
t
-_-
- - Cwmt.nn!ta des insttumentr; C, :
i
a ) son!!aIP

5:
e t
c,
= -12,~ I.. 2~ i-: -32~6
1
d’oà 13 ccnstnnte des instruments
CI
= 3,43 x :03 L 10 (Cs + Ci)
. --.11_.__
1C
= 1,755 x !C3