B IRANE SAMB LA PECHE DU NAVIRE SJURDUR TOLLAKSON...
B IRANE SAMB
LA PECHE DU NAVIRE SJURDUR TOLLAKSON
DE SEAFOOD EN 1982 : ANALYSE DES DONNEES
ET INTERACTIONS AVEC LES PECHERIES LOCALES
A R C H I V E
C E N T R E D E R E C H E R C H E S O C É A N O G R A P H I Q U E S D E D A K A R - T I A R O Y E
No 145
--
+ I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
FÉVRIER 1086

LA P Ê C H E D U N A V I R E S J U R D U R T O L L A K S O N
D E S E A F O O D E N 1982 : A N A L Y S E D E S D O N N E E S
E T
I N T E R A C T I O N S A V E C
L E S
P Ê C H E R I E S L O C A L E S
Birane SAMB

S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. CARACTERISTIQUES ET STRATEGIE DE PECHE DU NAVIRE
1.1. Présentation du navire Sjurdur Tollakson
1.1. Technique de pêche
2. ETUDE DES DONNEES DISPONIBLES
2.1. Présentation des données
2.2. Analyse des données
2.3. Difficultés rencontrées
3. ETUDE DES ZONES DE PECHE
3.1. Méthode d'étude
3.2. Activité du bateau : zones de pêche
4. EFFORT DE PECHE ET SA REPARTITION
4.1. Définition de l'effort de pêche
4.2. Répartition spatio-temporelle de l'effort
5. ETUDE DE LA PRISE TOTALE
5.1. Composition des captures
~-
5.1.1. Sardinelles
5.1.2. Chinchards
5.1.3. Maquereaux
5.1.4. Petite carangue
5.1.5. Carpe blanche
5.1.6. Espèces diverses
5.1.7. Dëchets et vrac divers
5.2. Etude des rendements
_- 5.2.1. Définition de la prise par unitii d'effort
5.2.2. Analyse des rendements
5.3. Quantités totales pêchées et destinations du produit
5.4. Variations saisonnières des captures
5.5. Structure en taille des captures
6. INTERACTIONS DES PECHERIES
6.1. Comparaison des zones d'activité des différentes flottilles
_1-1
6.1.1. Zones de pêche fréquentées
6.1.2. Répartition de l'effort de pêche
6.2. Interactions au niveau des captures
--.6.2.1. Quantités débarquées
6.2.2. Analyse qualitative des prises
6.2.2.1. Zone de Dakar
6.2.2.1.1. Composition spécifique de:s captures
6.2.2.1.2. Composition en taille des captures
6.2.2.1.3. Evolution des rendements
6.2.2.2. Zone de Sarène
6.2.2.2.1. Composition spécifique des captures
6.2.2.2.2. Composition en taille des captures
6.2.2.2.3. Evolution des rendements

6.3. Conclusion
CONCLUSION
TABLEAUX ET FIGURES
ANNEXES
I N T R O D U C T I O N
Le senneur danois t "Sjurdur Tollakson", a commencé à travailler au Sé-
négal en décembre 1981.
Ce bateau est géré par une société mixte sénégalo-danoise, SENEGAL SEA-
FOOD, qui s'est fixé comme objectif de réaliser,
sur une période de cinq ans,
un complexe permettant de maîtriser l'ensemble de la filière, de la pêche à
la commercialisation finale (marché intérieur et extérieur) en intégrant la
manutention,
la transformation et le transport. Les prévisions pour la produc-
tion ont été fixées, dans une première phase à 36 000 tonnes par an pour at-
teindre à la fin de l'exécution du complexe 100 000 tonnes par an.
Cette société envisage de mettre en activité plusieurs bateaux qui tra-
vailleront conformément à la réglementation sénégalaise. Avant le démarrage
effectif du projet, le Sjurdur Tollakson qui est la première unité, a effec-
tué au cours de l'année 1982 une pêche expérimentale. Le but de ce travail se-
ra d'analyser les résultats de la pêche
de ce bateau, et de chercher à é-
tablir l'impact de son activité sur la pêcherie locale.
1 .
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N A V I R E
1.1. PRESENTATION DU NAVIRE Sjurdur Tollakson
Le navire Sjurdur Tollakson est un senneur construit aux Iles Féroé en
1976 d'une longueur totale de 47,29 m. La puissance de son moteur est de
1 540 CV et sa jauge brute de 446,23 TJB. Il dispose de 6 câles ; la conser-
vation du poisson se fait en eau de mer réfrigérée additionnée de glace con-
cassée, sa capacité est de 200 à 300 t. La senne qui mesure 644 mètres de
long a une chute de 175 mètres.
Excepté un matelot sénégalais, tout l'équipage (15 personnes) est origi-
naire des Iles Féroé.
1.2. TECHNIQUE DE PECHE
Le bateau est doté d'un équipement électronique très moderne.
La détection des bancs de surface se fait au moyen d'un sonar très so-
phistiqué.
Les phases suivantes peuvent être distinguées au cours (d'une opération
de pêche.

- détection au sonar ;
- rapprochement vers le banc ;
- encerclement du banc par la senne ;
- remontée de l'engin ;
- dispositif de pompage du poisson.
Selon l'importance des détections, le commandant estime s'il y a lieu
de pêcher ou pas. La durée de la pêche est fonction de la performance du ba-
teau, de la compétence du commandant et de l'importance du banc. Les manoeu-
vres de mise à. l'eau, d'encerclement et de remontée de l'engin durent envi-
ron
une heure. Après l'encerclement,les marins font du bruit en cognant sur
la passerelle ou versent un peu d'huile pour éviter que les poissons ne s'en-
fuient ; ils remontent le filet et lorsque la poche de la senne est serrée
contre le bateau, un dispositif de pompage est mis en marche qui permet d'as-
pirer les poissons directement dans les câles ; la capacité de pompage est
de 2 tonnes par minute ; le poisson est stocké dans des câles où circule de
l'eau de mer réfrigérée. La totalité du produit de la pêche est débarquée au
port de Dakar.
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2.1. PRESENTATION DES DONNEES
Les renseignements disponibles proviennent de l'analyse des fiches de
maree et cies fiches de vente.
- La fiche de marée est une copie du livre de bord tenu par le comman-
dant ; toutes les opérations de pêche y sont notées : la date, l'heure et la
position des coups de filet, la profondeur de pêche, les caractéristiques
physiques du lieu de pêche (vent, température de l'eau de mer), et les esti-
mations de la capture de l'espèce dominante. A la fiche de marée est jointe
une carte où le commandant porte les positions de pêche.
- La fiche de vente comporte les dates,les heures de départ et de retour
au port, et le temps d'escale.
Le tonnage de glace
embarqué est in-
diqué, de même que les différentes espèces capturées avec leurs poids respec-
tifs et les quantités livrées aux différents destinataires. Des données sur
les prix sont disponibles sur cette fiche et pourraient faire l'objet d'une
analyse économique.
La fiche de vente permet de connaître la composition spécifique des cap-
tures. Cependant, aucune mention de la zone de pêche n'y est portée. Afin de
répartir les prises en fonction des zones,
une exploitation des deux types
de fiches est indispensable.
2.2. ANALYSE DES DONNEES
L'analyse des fiches appelle quelques remarques, dont trois méritent
d'être commentées :
- des différences importantes apparaissent souvent entre la fiche de
marée et celle de vente concernant le tonnage estimé et le poids au pont
bascule,
- Il arrive que la fiche de vente, lors d'une vente au mareyeurs par
exemple, ne mentionne pas la composition spécifique.
- sur les fiches de vente des premières marées
les deux espèces de sar-
dinelles ne sont pas séparées.

On peut signaler par ailleurs que pour les deux derniers mois de l'an-
née nous n'avons pu obtenir que les heures et positions des coups de filet.
Enfin,
maigre toutes les dispositions que nous avons
prises, nous n'avons obtenu que très peu de fiches de mensuration, ce qui
limite fortement notre étude sur la composition en taille des captures.
2.3. DIFFICULTES RENCONTREES
Toute étude reste tributaire des sources d'information qu'elle emploie,
si bien que,la collecte de données fiables est un préalable à toute analyse
rigoureuse. Il est vrai que la société SENEGAL SEAFOOD vient juste d'être
créée, et que l'ensemble des infrastructures n'est pas encore sur place.
Cette situation rend souvent difficile la collecte des donnees. Toutefois,
l'autorisation qui nous a permis d'embarquer à bord du Sjurdur Tollakson est
un geste louable qui mérite d'être encouragé.
3 .
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3.1. METHODE D'ETUDE
Pour rendre les résultats comparables avec ceux de la flottille locale,
nous avons emprunté la carte déjà utilisée et décrite par FREON et BOELY en
1976 (fig. 1).
A partir des fiches de marée nous avons une
assez bonne
con-
naissance des zones de pêche fréquentées par le Sjurdur Tollakson.
3.2. ACTIVITE DU BATEAU : zones de pêche
Le bateau pendant toute la période d'étude
a pêché entre les latitu-
des 12O30' et 16"00', à des profondeurs comprises entre les bandes 15 m et
500 m. Il a évolué de la zone "Sénégal" à celle de "Casamance" ; bien enten-
du la zone Gambie n'a pas été prospectée.
L'analyse des cartes obtenues permet de montrer qu'au mois de janvier,
au cours duquel seule la deuxième quinzaine a été prise en compte (début de
la pêcherie pélagique), le bateau a travaillé essentiellement au nord du
Cap-Vert. Pendant cette quinzaine, l'activité de pêche est ma.ximale dans les
bandes 50 et 100 m d'abord dans la zone Sénégal qui a été la plus fréquen-
tée, puis dans celle de Mboro. Au cours de la dernière marée de janvier une
petite incursion a eu lieu vers le sud où un coup de filet a été donné à
Sarène sur les fonds de 100 m.
- En février la pêche est localisée au sud du Cap-Vert, après une brève
visite à Mboro, dans les bandes 50 et 500 m. Les positions de pêche au sud
durant ce mois se situent, d'une part à Sarène dans les bandes 50 m à 500 m
avec
une concentration dans les profondeurs de 75 à 150 m, d'autre part au
Saloum sur les fonds supérieurs à 150 m.
- Au mois de mars le bateau a fréquenté aussi bien le nord que le sud
de la presqu'île du Cap-Vert : les zones Mboro '- Dakar ont été visitées dans
la bande 100 m. A Sarène le bateau a prospecté plus longtemps sur les fonds
de 25 à plus de 150 m.

5
- Le navire demeure localisé en avril dans le sud où l'essentiel de sa
pêche a lieu à Sarêne à partir des profondeurs supérieures à 25 m,et sa des-
cente vers le sud se limite au Saloum dans la bande 100 m.
- Les secteurs de pêche du bateau se situent au nord et au sud de la
presqu'île du Cap-Vert au mois de mai : au nord
il s'agit de la zone Séné-
gal au niveau d'une profondeur de 50 m et de la zone Mboro dans les 25 m et
plus de 100 m ; au sud
la Casamance est visitée pour la première fois par
le bateau après une activité plus importante à Sarène qu'à Dakar. Pendant tou-
te cette période d'activité sur la côte sud le bateau opère dans la bande de
50 m.
- Un seul coup de filet a été donné à Mboro dans la bande 50 m au mois
de juin, l'essentiel des activités de pêche restant localisé dans la bande
50 m de Dakar à Sarène. Au cours de ce mois un fait nouveau est apparu , le
bateau pêche sur des fonds inférieurs à 25 m.
- La zone de pêche est restreinte à la zone Dakar en juillet,où seule la
bande 100 m n'a pas connu de pêche alors que les sondes de 25 à 75 m sont les
plus visités.
- Au mois d'août le bateau est toujours dans le sud travaillant sur les
fonds de 25 à 75 m à Dakar et 25 à 100 m à Sarène. L'essentiel de l'activité
de pêche au cours de ce mois a eu lieu à Sarène dans la bande 50 m.
La zone Sarène 50 m est la seule visitée pendant tout le mois de septem-
bre.
- Parmi les trois zones qui sont fréquentées en octobre c'est à Sarène
que l'activité de pêche la plus importante a été déployée dans la bande 50 m ;
à Dakar, le bateau à pêché dans les isobathes 25 à 75 m tandis que dans la
zone Saloum,il se rapproche des côtes
en prospectant la bande 15 m.
- A partir de novembre le bateau visite toutes les zones de Dakar à Ca-
samance. Il pêche dans la bande 50 m à Dakar puis étend son aire de pêche
jusqu'aux fonds de 10 à 75 m à Sarène et c'est au niveau des petits fonds
qu'il va rester dans les secteurs Saloum et Casamance.
- Au mois de décembre le bateau évolue dans les mêmes zones que celles
mentionnées pour novembre.
Et si c'est à Sarène sur les fonds de 25 à 75 m
que l'intensité de pêche a été la plus forte au mois précédent, en décembre,
elle se localise en Casamance dans la bande 15 m. Pour les trois autres zones
(Dakar, Sarène, Saloum), l‘activité de pêche a eu lieu dans la bande 50 m
sauf pour le Saloum où le bateau a visité des profondeurs plus faibles.
4 .
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Après l'étude des zones de pêche, nous allons définir l'effort de pëche
qui nous permettra d'apprécier en fonction des zones la pression de pêche
effectuée par ce bateau.
4.1. DEFINITION DE L'EFFORT DE PECHE
Plusieurs unités d'effort sont classiquement utilisées en pêche pélagi-
que côtière. Certaines ont été calculées à partir de nos données et reportées
au tableau 1.
Nous avons retenu le nombre de coups de filets ou nombre de calées pour
l'étude de la répartition de l'effort et de l'analyse des rendements
car,
outre le fait que toutes les positions des coups de filet soient disponibles
durant toute la période d'étude, il est relativement aisé grâce aux fiches
de marée de répartir cette unité d"effort en fonction des secteurs (tabl. 2).

Par ailleurs, nous avons essayé à partir des données globales des fiches de
marée, de connaître le temps de mer passé dans chacun-des secteurs.
Bien que le nombre de calées ait été retenu dans notre étude et qu'il
donne une bonne estimation du nombre de bancs (1si toutes les détections font
l'objet de pêche), il semble pour de nombreux auteurs (FREON, 1980 puis LAURE~
et LE GUEN, 1981) que la meilleure unité d'effort pour les poissons pélagi-
ques côtiers soit le temps de recherche. Dans le cadre de cette étude, nous
ne pouvions pas arriver à ce point, vu l'absence d'information concernant
les heures à partir desquelles commence la recherche des bancs.
4.2. REPARTITION SPATIO-TEMPORELLE DE L'EFFORT
Les secteurs de pêche fréquentés par le bateau ont déjà été décrits
(cf. 3.2.), nous avons reporté les positions des coups de filet totaux (369)
pour chiffrer la répartition spatiale de l'effort. Les figures 2 et 3 obte-
nues, montrent respectivement la répartition annuelle et mensuelle de l'ef-
fort en fonction des zones. L'analyse de ces figures permet de constater
que :
- durant le mois de janvier (2ème quinzaine) l'effort le plus important
a été localisé sur la zone Sénégal qui totalise 56 % de l'effort mensuel dont
41 % dans la bande 100 m ;
- en février l'effort est réparti de part et d'autre de la presqu'île
du Cap-Vert ; essentiellement dans les zones Mboro et Sarène ;
- au mois de mars, 60 % de l'effort mensuel a eu lieu à Sarène dans la
bande 100 m. Le restant de l'effort a été reporté de la zone Mboro à la zone
Saloum dans la bande 500 m ;
- en avril, l'effort est réparti entre Sarène et Saloum, mai? principa-
lement à Sarène dans la bande 100 m (66 % de l'effort du mois) ;
- au mois de mai 74 % de l'effort s'exerce à Sarène dans la bande 500 m
- l'effort maximal va s'étendre de Sarène à Dakar,
a:: mIois de juin dans
la bande 50 m et en juillet il se reporte uniquement sur Dakar soit 100 %
de l'effort mensuel ;
en aoE:t l'effort est réparti entre Dakar (22 3) et Sarène !7? "0) rians
la bande 50 m ;
- au mois de septembre la totalité de l'effort de pëcl?e est deployée 5
Sarène dans la bande 50 m ;
- la zone SarGne, qui totalise 51 % de l'effort annuel dont près de
37 % dans la bande 50 m, sera encore la plus prospectée du mois d'octobre au
mois de novembre ;
- enfin en décembre, l'activité de pêche qui peut se chiffrer à 78 % de
l'effort du mois s'exerce dans la zone Casamance dans des profondeurs assez
faibles, de 10 à 25 m.
Il se dégage de ce qui précède que l'essentiel de l'effort a été déplo-
yé au sud de la presqu'île du Cap-Vert, plus précisément à Sarène dans la
bande 50 m.
Si l'on considère la figure 4, seuls les coups de fi.Let positifs
(157 de janvier II à octobre II) ont été reportés,
on constate que l'activi-
té de pêche a été surtout importante dans les bandes 50 m de Sarènt (57 %
des coups de filet positifs) et de Dakar (19 % des coups de :filet positifs).

5 .
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P R I S E
T O T A L E
Le tableau 4 récapitule la capture totale annuelle pour chaque espèce
et leur pourcentage par rapport à la prise totale tandis que le tableau 5,
indique la répartition des espèces pêchées en fonction des zones, des profon-
deurs et de la quinzaine. Ce tableau a été obtenu en faisant la correction
suivante pour chaque marée : on calcule à l'aide de la fiche de marée le pour-
centage représenté par les captures réalisées dans chaque zone. La prise par
secteur est alors obtenu en multipliant le pourcentage calculé pour le sec-
teur correspondant, par le poids de chaque espèce indiquée sur la fiche de
vente.
L'analyse des fiches de vente montre que la composition des captures est
essentiellement dominée par les sardinelles et les chinchards qui représentent
respectivement 33 % et 35 % des mises à terre. Un pourcentage de 26 % des dé-
barquements est inscrit comme déchets et vrac-divers. Les maquereaux et peti-
tes carangues constituant 4 % de la capture tandis que 2 % concernent des
espèces secondaires à savoir : bonite à dos rayé, thonine, ceinture, carpe
blanche, tassergal, brochet, pelon et scyris d'alexandrie.
Nous étudierons successivement la composition spécifique, les rendements,
les quantités débarquées, les variations saisonnières et la composition en
taille des captures.
5.1. COMPOSITION DES CAPTURBS
5.1.1. Sardinelles
Au cours de sa pêche.
expérimentale, le Sjurdur Tollakson a capturé
les deux espèces de sardinelles.
11 s'agit de Sardine~~a madercnsis ou sardinelle plate et de Surdine~~a
nwitu: ou sardinelle ronde qui sont pêchées généralement simultanément.
La prise totale de sardinelles se chiffre à 2 171 711 kg (tabl. 5). El-
le a été réalisée surtout en saison chaude au sud de la presqu'île du Cap-
Vert (tabl. 6) dans les sondes allant de 10 à 75 m.
- Les sardinelles plates avec 1 151 611 kg sont identifiées dans les dé-
barquements de mai II à décembre II. Elles représentent 24 % de la capture
annuelle et 71,4 % de la prise totale des sardinelles.
La figure 6 qui montre l'évolution de la prise par quinzaine présente
quatre pics d'abondance :
- la première quinzaine de juin avec 128 942 kg ;
- la deuxième quinzaine d'août avec 245 080 kg qui est le maximum de
quantité débarquée ;
- la première quinzaine d'octobre 222 580 kg ;
- la deuxième quinzaine de décembre 173 890 kg.
.Le premier pic correspond à des captures réalisées d'une part à Dakar sur
les fonds de 25 à 75 m d'autre part à Sarène dans la bande 50 m.
La meilleure prise s'effectue en août II à Sarène dans les isobathes 25
à 75 m où l'exploitation concerne les jeunes reproducteurs et les adultes de
sardinelles plates. Ce qui confirme les observations de BOELY, 1979 qui signale
des individus de même taille de cette espèce au nord de Joal à la même pério-
de. Ce même auteur indique qu'à partir d'octobre,
les jeunes sardinelles pla-
tes amorcent une descente vers le sud ; ce qui explique sans doute l'effort
déployé d'abord à Dakar et Sarène dans la bande 50 m pour obtenir les bonnes
prises d'octobre 1, puis en Casamance sur les fonds de 10 à 25 m en décembre II.

t
- Les sardinelles rondes (tabl. 6) sont distinguées dès avril dans les
prises sur les fiches de marée. Cette espèce est capturée en même temps que
les sardinelles plates et chinchards jaunes avec une quantité relativement
faible de l'ordre de 393 254 kg soit 6 % de la prise totale annuelle.
L'évolution de la prise par quinzaine (fig.
6) permet d'observer trois
périodes d'abondance : avril 1, juin 1 et décembre II.
Les deux premiers pics correspondraient à des individus en période de
reproduction.
Le pic de décembre est certainement en relation avec la migra-
tion de cette espèce liée à la transgression des eaux froides (BOELY, 1979).
Un pourcentage de 10 % du total de la pêche des sardinelles représente
des grosses sardinelles. Ces captures présentent trois périodes d'abondance :
janvier II, de mai 1 à mai II, puis de novembre II à décembre 1. D'après le
schéma de migration décrit par BOELY et al.
(1978) les captures de janvier I I
et mai correspondent aux adultes de SardineZZa ami-ta respectivement lors de
la descente du stock et lors de sa remontée. Les prises de fin d'année sont
probablement constituées de SardineZZa aurita puisque les mensurations effec-
tuees au cours de cette période indiquent une taille modale de 23 à 25 cm pour
les sardinelles rondes alors qu'elle n'est que de 19 cm pour les sardinelles
plates.
Par ailleurs, les renseignements fournis distinguent les petites sardinel-
les dont les tailles sont inférieures à 18 cm,
des sardinelles normales avec
des tailles comprises entre 18 et 25 cm, enfin des grosses sardinelles dont
les tailles sont supérieures à 25 cm.
5.1.2. Chinchards-
Le débarquement de chinchards représente 2 293 816 kg soit 35 % des ap-
ports (tabl. 7). Il s'agit de chinchards noirs et jaunes. Trachurus trachurus
et T~~i?hi~rus trecae sont toujours regroupés sous le terme de chinchards noirs
en raison de leur grande similitude morphologique ; pour les chinchards jau-
nes il s'agit de Caranx rhonehus.
Les chinchards sont présents dans les prises surtout de janvier à juin.
Ils ont été pêchés de la zone Sénégal jusqu'au Saloum sur des fonds plus im-
portants que ceux où sont trouvées les sardinelles (tableau 5).
- la prise de chinchards noirs a atteint 1 816 709 kg, ce qui donne un
pourcentage de 28 % de la prise annuelle et représente les 3/4 des chinchards
capturés. L'observation de la figure 7 et du tableau 5 montre que les meil-
leures prises sont obtenues à Sarène dans les bandes 50 et 100 m en février
II et en mars 1 sur les fonds supérieurs à 150 m des zones de Mboro a Saloum
Ces fortes captures pourraient être constituées d'individus en période de re-
production comme l'ont montré BOELY, ELWERTOWSKI (1973). Les deux espèces de
chinchards noirs disparaissent de la pêcherie à partir de juin ceci en raison
du retrait des eaux canariennes froides auxquelles elles sont liées.
- Les chinchards jaunes sont moins importants avec 477 107 kg soit 7 %
de la prise totale. 11s sont pêchés en janvier II, avril-mai ; et en saison
chaude les captures sont très faibles. L'évolution de la prise en fonction
du temps (fig. 7) montre un pic en avril II, période à laquelle cette espèce
a été capturée sur les fonds de 25 à 75 m à Sarène,
au moment des concentra-
tions de préponte et ponte qui seraient signalées au sud de la presqu'île du
Cap-Vert (BOELY et al., 1975).
-
5.1.3. Maquereaux
Les maquereaux sont capturés en même temps que les chinchards pendant la
saison froide, Avec un total de 109 107 kg ils fournissent seulement 2 % des
apports. La prise moyenne en saison froide est de 10 916 kg par quinzaine,
elle atteint près du triple en février 1 et le double en avril 1.

Ceci confirme les observations de BOELY et ELWERTOWSKI, (1971) qui si-
tuent sa zone d'abondance à proximité de la presqu'île du Cap-Vert jusqu'à
la hauteur de la Gambie. Sa disparition dans les débarquements colncride avec
le début de la saison chaude,période pendant laquelle sa présence est signa-
lée au nord du cap Timiris (ELWERTOWSKI et BOELY, 1971
; CHABANNE, ELWERTOWSKI,
1973).
5.1.4. Petite carangue
ChZoroscombrus chrysurus : les captures s'élèvent à 124 770 kgsoit 2 %
de la prise annuelle. Sa pêche a eu lieu en saison chaude de juillet à novem-
bre. Durant la deuxième quinzaine de septembre où l'activité de pêche a eu
lieu à Sarène dans la bande 50 m,ChZoroseombrus ehrysurus constitue 14 % de
la capture;mais le l/3 de sa capture annuelle s'effectue en octobre 1 de Da-
kar et Sarène.
5.1.5. Carpe blanche
CI-
,?omadasys jubel,ini est un poisson semi-pélagique de haute valeur commer-
ciale qui totalise seulement 0,9 % de la capture annuelle. 11 apparaît en sai-
son chaude dans les débarquements ,que le maximum &s captures (11 tonnes) a été
réalisé en octobre II à Dakar dans la bande 50 m. De même GONZALBS ALBERDI
(1971) a montré qu'en saison chaude
la carpe blanche peut se rassembler sur
le fond en bancs de grandes dimensions qui,en raison de leur extension verti-
cale,sont accessibles à la senne.
5.1.6. Espèces diverses
-0-
Ce sont des espèces variées : bonite à dos rayé, thonine, ceinture sont
capturées en même temps que l'espèce cible qui est le chinchard pendant la
saison froide. Ces trois espèces représentent un pourcentage de 0,06 % des
mises à terre,au moment où l'effort de pêche porte sur les sardinelles en sai-
son chaude.
5.1.7. Déchets et vrac divers
En observant les statistiques relatives aux prises l'on est frappé par
le pourcentage relativement
élevé de ce qui est intitulé vrac-divers et dé-
chets qui totalisent 1 635 290 kg représentant ainsi 25 % de la prise totale
annuelle. Cette fraction des débarquements est donc très importante. On note-
ra que la q~.antité chiffrée pour chaque espèce citée ci-dessus est en fait
sous-estimée;
en effet ces rubriques regroupent des espèces décrites ci-des-
sus et dont les définitions sont les suivantes :
- Déchets signifie des poissons en mauvais état qui seront transformés
en farine, le poids des déchets a atteint 731 714 kg soit un pourcentage de
11,3 %.
- Vrac est un mélange d'espèces vendu aux mareyeurs dans des caisses
dont le poids moyen est de 56 kg.
Les renseignements laissent apparaître que sur la rubrique vrac et dé-
chets, on retrouve les mêmes espèces.
- Les divers sont constitués d'un mélange d'espèces autre que sardinel-
les qu‘on met dans des caisses dont le poids moyen est de 10 kg.
Vrac et divers représentent 903 356 kg soient 13,9 % des mises à terre.
Ces pourcentages
élevés d'espèces
regroupées
sous ces
différentes rubriques introduisent un certain biais dans la répartition spé-
cifique des captures réalisées.
AU terme de cette étude de la composition spécifique des captures, il
est à retenir que le Sjurdur Tollakson a d'abord pêché au large des chinchards

1 .J
et les grosses sardinelles en saison froide
; puis en saison chaude, les cap-
tures de sardinelles réalisées, l'ont été alors que le bateau se trouvait en
activit.5 près des côtes.
5.2. ETUDE DES PENDEMENTS
5.2.1. Définition de la p
-
rise par unité d'effort
L'unité d'effort étant le nombre de coups de filet, la prise par unité
d'eff0r.t représente dans cette étude le rapport entre le poids des captures
réalisées et le nombre de calées. Ce dernier indice a déjà été retenu par
CHAMPAGNAT en 1966. En reportant sur la figure 5 la prise totale en fonction
du temps et la prise par coup de filet, on constate que les deux courbes évo-
luent de la même manière. L'indice de prise par coup de filet nous paraît
donc satisfaisant, d'autant plus qu'il n'est pas utilisé comme indice d'abon-
dance, mais pour apprécier des rendements spécifiques effectués par ce bateau.
5.2.2. Analyse des rendements
-
-
Les prises des espèces principales ont été regroupées par quinzaine et
l'indice de p.u.e est exprimé en kg par calée (tabl. 8 et 9) les figures 8
et 9 ont été obtenues en suivant l'évolution des p.u.e. en fonction du temps.
- Sardinelles
Le rendement moyen annuel des sardinelles plates est de 6 153 kg par
coups de filet. Les bons rendements de juin II et juillet II ont eté effec-
tues à Dakar dans la bande 50 m.
Les pics observés en août II et Octobre I ont été réalisés essentielle-
ment à Sarène tandis que celui de décembre 1 s'est effectué principalement
en Casamance. Ces captures assez côtières se font probablement aux depens des
jeunes reproducteurs de sardinelles plates qui effectuent de petites migra-
tions a l'intérieur de la nurserie,
Contrairement à ce qui a été observé pour l'espèze précédente,les rende-
ments de sardinelle ronde sont nettement plus faibles :l 578 kg par coup de
filet. Les bons rendements d'avril et de juin sont à rapprocher des Iobserva-
tions similaires déjà faites par FREON et al, 1979.
Concernant les rendements observés en janvier.puis avril-mai sur les
grosses sardinelles rondes, ils correspondent au passage de ces espèces devant
les côtes sénégalaises lors de leur migration.
- Chinchards
A la différence des sardinelles, les meilleurs rendements ont été réali-
sés en saison froide. L'observation de la figure 9 montre que les bons rende-
ments sont obtenus pour les chinchards noirs en février IL et mars lors des
concentrations gamiques. Pour les chinchards jaunes,le pic d'avril est à rap-
procher avec les bons rendements réalisés par les polonais d'avril à juillet
lors des concentrations de préponte et ponte (BOELY et al., 1973).
- Maquereaux
Les rendements réalisés pour cette espèce sont faibles par rapport aux
espèces précédentes, du fait que l'effort de pêche est plutôt dirigé vers les
sardinelles et chinchards. Les meilleurs rendements de février 1 et (avril II
ont été réalisés à Saloum et Sarène dans la bande 100 m, périodes pendant
lesquelles il y a des concentrations d'adultes pour la reproduction (BOELY et
al., 1978) .

1 1
5.13. QUANTITES TOTALES PECHEES ET DESTINATIONS DU PRODUIT
La figure II et le tableau 10 montrent l'évolution des prises par quin-
zaine. Le poids de l'ensemble des captures s'élève à 6 541 428 kg. Il appa-
rait que la capture moyenne par quinzaine se chiffre à 284 409 kg, elle at-
teint presque le double en février II qui présente le maximum de quantité dé-
barquée, période à laquelle l'espèce dominante dans les prises est le chin-
chard noir.
La quantité la plus faible débarquée a eu lieu en juillet I au moment
où l'effort semble porter sur les sardinelles.
Le tableau 11 indique la répartition en pourcentage des prises livrées
aux différentes usines et mareyeurs de la place.
L'observation de ce tableau
montre que la totalité de la production a été destinée aux usines,
conserve-
ries, mareyeurs de la place ; plus particulièrement l'usine AMERGER qui a re-
çu plus du tiers des débarquements.
5.4. VARIATIONS SAISONNIERES DES CAPTURES
Les peuplements de poissons des eaux du plateau continental sénégalais
fluctuent saisonnièrement en fonction des variations hydrologiques. Plusieurs
auteurs Ont déjà mis en évidence l'influence des conditions du milieu sur la
migration de ces es,pèces.
. Saison froide : Presque toutes les captures réalisées, portent sur les
chinchards et les maquereaux. Les prises de sardiniers à la même époque pré-
sentent les mêmes espèces.
Les chinchards jaunes disparaissent des captures au milieu de la saison
froiCe,et ne sont abondants que durant les saisons de transition confirmant
l'idée selon laquelle ils sont liés au déplacement du front thermique.
Avec le retrait des eaux froides, les chinchards remontent plus au nord
et ne sont plus accessibles ; ce sont les chinchards noirs qui disparaissent
les premiers en mai, puis en juin les chinchards jaunes ; en saison (chaude,
seulement une fraction très faible de ces espèces est capturée. L‘absence de
s espèces à partir de juin dans la zone de pêche a déjà été signalée par
i:ELY et ELWERTOWSKI, (1971).
Les maquereaux sont présents pendant toute la saison froide ; i-1 semble
qu'une de leur zone d'abondance se trouve au sud du Cap-Vert jusqu'à la hau-
tenir du fleuve Gambie où ils restent de janvier à mai. Dans le cas de notre
étude, ils ne sont plus présents à partir de fin juin 1. En fait, leur captu-
re est faible (fig. 7) comme celle des autres espèces
: grosse sardinelle ron-
de,bonite à dos rayé, thonine, ceinture \\qui se retrouvent d'une manière iso-
lée dans les débarquements en saison froide.
. Saison chaude : les captures sont essentiellement composées de sardi-
nelles. La sardinelle plate prédomine pendant toute la saison chaude, son a-
bondance dans les captures peut s'expliquer par le fait que le bateau, pendant
cette période, pêche dans des secteurs très côtiers (Dakar, Sarène, Saloum).
Les autres espèces à savoir tassergal, brochet, pelon, scyris d'Alexan-
drie, carpe blanche, petite carangue, sont capturées secondairement. Certaines
de ces espèces sont en fait des prédateurs qu'on rencontre fréquemment dans
les bancs de sardinelles.

1 <!
Le tableau ci-dessous, résume ce qui précéde en illustrant la composi-
tion specifique des captures en fonction des saisons.
Maquereau
Carpe blanche - Petite
Bonite à dos rayé
carangue - Tassergal
Thoninf3
Brochet - Pelon
Ceinture
Scyris d'Alexandrie
Sardinelle adulte
Espèces capturées en fonction des saisons.
5.5. STRUCTURE EN TAILLE DES CAPTURES
Les
seules mensurations disponibles
(fig, 10) ont ête ef-
fectuées au cours du dernier trimestre. Pendant cette période, la composition
spécifique des captures est dominée principalement par les sardinelles et des
espèces secondaires : petite carangue, carpe blanche, pelon et scyris d'Ale-
xandrie.
Pour les sardinelles capturées en dehors des périodes où les mensurations
ont été faites,
les données sur les fiches de vente
distinguent
les petites sardinelles des normales et des grosses tout au long de l'année.
- Les sardinelles
L'analyse des deux types d'information permet de remarquer que l'exploi-
tation danoise s'effectue sur trois groupes de taille : les juvéniles ou pe-
ti.tes sardinelles de taille inférieure à 18 cm, les jeunes reproducteurs ou
sardinelles normales de taille comprise entre 18 et 25 cm, et les adultes ou
grosses sardinelles de taille supérieure à 25 cm.
Concernant SardineZla maderensis, l'essentiel des captures se fait aux
dépens de jeunes reproducteurs qui représentent 88,6 % de la prise, les adul-
tes et juvéniles représentent respectivement 8,5 et 2,9 % de la capture. Les
adultes sont pêchés de juillet à décembre
en même temps que les jeunes repro-
ducteurs tandis que les juvéniles sont capturés de novembre 1 à décembre 1.
Pour Sardinella aurita, ce sont les jeunes reproducteurs qui sont les plus
représentés avec 86,0 % de la prise ; les adultes occupent un pourcentage de
13,O % et les juvéniles avec 1,0 % des captures, n'ont été pêchés que durant
la 'deuxieme quinzaine d'octobre.
Les adultes ont été pêchés en saison froide ; les jeunes reproducteurs
sont capturés en saison chaude en même temps que les sardinelles plates de mê-
me taille.
Les mensurations effectuées confirment les mêmes tendances, à savoir la
prédominance dans les débarquements de jeunes reproducteurs dont la taille
modale varie de 19 à 21 cm pour la sardinelle plate et 19 à 23 cm pour la sar-
dinelle ronde.

1 3
Parmi les autres espèces pêchées en même temps que les sardinelles, les
mensurations d'octobre
novembre et décembre,indiquent des tailles modales
de 20 cm pour la petite carangue, 27 cm pour la carpe blanche, 17 cm pour le
pelon et 20 cm pour le scyris d'Alexandrie.
Les chinchards et maquereaux captures essentiellement au cours des deux
premiers trimestres n'ont pas été mesurés. Cependant,
en observant la struc-
ture en taille des captures de ces mêmes espèces réalisées par certaines uni-
tés de la flottille locale (tabl. 14 et 15) qui ont travaillé à la même épo-
que dans la même zone, il sera possible de se faire une idée des fréquences
de taille.
- Chinchards
On peut penser, comparativement à ce qui a été observé chez les sardiniers
dakarois en 1982 qui ont pêché dans les mêmes zones, que la majeure partie
des poissons capturés est constituée d'individus de taille modale comprise
entre 1'3 et 32 cm pour les chinchards noirs et 27 à 39 cm pour les chinchards
jaunes. De même, les travaux sur la répartition bathymétrique de ces espèces
(BOELY, ELWERTOWSKI, WYSOKINSKI, 1973 ; BOELY, CHABANNE, FREON, 1979) confir-
ment que les individus de grande taille se rencontrent plus ou moins au lar-
ge des côtes. En effet, les chinchards noirs ont été capturés dans les bandes
1ûO et 500 m et les prises de chinchards jaunes ont été effectuées sur les
fonds de 50 à 100 m.
- Maquereaux
De même que pour les chinchards, aucune mensuration n'a été faite sur les
maquereaux . Mais, il doit s'agir très certainement d'individus adultes du
fait que cette espècfa a été capturée en saison froide essentiellement sur les
fonds supérieurs à 100 m et que de nombreuses études ont montré que les maque-
reaux adultes vivent au large des côtes. Par ailleurs, les captures effectuées
par les sardiniers à la même période se font aux dépens des individus de tail-
le modale d'environ .37 cm.
L'étude de la composition en taille des captures du Sjurdur Tollakson.per-
met de retenir qua l'exploitation des sardinelles se fait surtout aux dépens
des jeunes reproducteurs. Quant aux chinchards et maquereaux, il s'agirait
essentiellement d'individus adultes.
6 .
I N T E R A C T I O N S
D E S
P E C H E R I E S
Le projet SEAFOOD prévoit que ses bateaux devront exploiter “des zones
et des fractions de stocks, non touchées par la pêche artisanale et sardi-
. .
niere". Cependant, nous avons noté dans l'étude des zones de pêche, que le
navire a essentiellement pêché dans des secteurs très localisés au sud de la
presqu'ile du Cap-Vert. C"est ce qui justifie ce chapitre dans lequel il
s'agira d'étudier l'impact eventuel de cette activité de pêche sur celles
existantes,
6.1. COMPARAISON DES ZONES D'ACTIVITE DES DIFFERENTES FLOTTILLES
Nous chercherons à mettre en évidence les secteurs où l'ensemble des flot-
tilles a travaillé en étudiant d'abord les zones de pêche fréquentées, puis
l'effort déployé dans chacun de ces secteurs.
6.1.1. Zonesde pêches fréquentées
.---
Afin de comparer l'activité de ces différentes pêcheries, nous avons re-
porté sur une carte les zones de pêche fréquentées en 1982 par chacune des

trois catégories d'unités. La figure (121, montre que c'est au sud de la pres-
qu'île du Cap-Vert où pêchent traditionnellement les sardiniers dakarois et
les pirogues des centres de Hann et Joal, que
le Sjurdur Tollakson a exercé
la part la plus importante de son activité. Par ailleurs, la figure 13 montre
que ce navire a travaillé très souvent dans les trois milles. Il apparaît
alors intéressant de connaître la pression de pêche exercée dans ces zones
par chacune des catégories d'unités.
6.1.2. Répartition de l'effort de pêche
Dans le tableau ci-dessous on a chiffré les pourcentages d'activités d'ef-
fort. On constate que l'effort des sardiniers est toujours concentré dans la
zone Dakar ; cette année le pourcentage a atteint 84 % de l'effort annuel.
Pour la pêcherie piroguière : l'effort est déployé dans la zone Dakar pour
les pirogues basées a Hann ; et dans la zone Sarène pour les pirogues de Tour
et, Joal. Les pêcheries sénégalaises exercent donc une forte pression de pêche
au sud de la presqu'île du Cap-Vert, de même que le Sjurdur Tollakson (cf. 4.2.).
Mbour Joal
Il ressort donc de ces analyses que l'interférence spatiale concerne es-
sentiellement les zones de Dakar et Sarène où les flottilles ont exercé une
importante activité de pêche.
6.2. INTERACTIONS AU NIVEAUDES CAPTURES
6 . 2 . 1 . Quantités débarquées
Le tableau ci-après permet de constater une baisse de 20 % des prises
des sardiniers malgrë l'accroissement du nombre de bateaux. Ces sardiniers
ont prospecté en 1982, en plus de Saloum, de Dakar et de Sarëne (qui sont les
seuls secteurs où la pêche a eu lieu en 19811, Casamance, Gambie et Ndiago.
A la différence des sardiniers, les captures des sennes tournantes et des fi-
lets maillants encerclants de Mbour et de Joal stagnent alors que celles de
Hann ont doublé. Cette hausse serait due à une importante activité des sennes
tournantes
entrainant ainsi les fortes captures en poids de sardinelles pla-
tes.

1 5
l-
Périodes
'1Lpe
1981
1982
d.e pêcheries
Sardiniers
31 362
24 884
Pirogues de
48 721
49 416
Mbour et Joal
Pirogues de
5 937
10 554
Hann
Seafood
6 541
-
TOTAL en
86 020
91 395
tonnes
-
La baisse d'environ 6 000 t des prises des sardiniers en 1982 par rap-
port à l'année précédente est équivalente au poids des captures totales ef-
fectuées par le Sjurdur Tollakson. De là, dire que le navire de SEAFOOD est
a l'origine de cette baisse, il y a un pas à franchir avec prudence. En ef-
fet, d'autres facteurs peuvent être mis en cause notamment la concurrence
entre sardiniers et piroguiers et la baisse des rendements en sardinelles
rondes constatée cette année.
6.2.2. Analyse qualitative des prises
Les principales espèces de poissons pélagiques capturées par les pêche-
ries sardinière, piroguière et danoise concernent essentiellement les sardi-
nelles, chinchards et maquereaux. Les captures de ces espèces réalisées par
les trois types de pêcherie en fonction des zones Dakar et Sarène sont réca-
pitulées respectivement dans les tableaux 12 et 13.
6.2.2.1, Zone de Dakar
----------------------
Le tableau ci-dessous permet de noter l'importance de l'activité de pê-
che déployée dans cette zone
où les pirogues de Mbour et Joal pêchent rare-
ment. En ce qui concerne le navire danois, il a surtout peché à
Dakar en
saison chaude dans la bande 50 m.
----II-
I
TYPE
% DES CAPTURES
DE PECHERIE
DANS LA ZONE DA-
QUE A DAKAR
-.----
Pirogues de Hann
Pirogues de Mbour
et Joal
Sardiniers
Seafood

6.2.2.1.1. Composition spécifique des captures
___________--_--------------------------------
L'observation du tableau 12 montre que les sardiniers et les piroguiers
de Hann exploitent en saison froide les sardinelles, les chinchards et les
maquereaux. Pendant la saison chaude,en raison de la remontée plus au nord
des chinchards noirs et des maquereaux, les débarquements ne comportent pra-
t:quement plus que des sardinelles et des chinchards jaunes en quantités re-
lativement faibles. Compte tenu du fait qu'en saison chaude les chinchards
jaunes ne sont pas pêchés par le navire danois,
les espèces communes dans les
debarquements des trois types de pêcheries sont essentiellement les sardinel-
les. La pêche des sardinelles, en saison chaude dans la zone Dakar, est donc
susceptible d'occasionner une interférence entre les pêcheries qui évoluent
entre les bandes 15 et 50 m. Cette interférence serait d'autant plus élevée
que l'exploitation porterait sur la même classe d'âge.
6.2.2.1.2. Composition en taille des captures
---------------------------------------------
Le tableau 14 qui donne les tailles modales des espèces capturées par
les différentes pêcheries montre que l'exploitation des sardinelles en saison
chaude se fait aux dépens des jeunes reproducteurs (taille modale entre 19 et
24 cm). Seules les pirogues exploitent en plus la classe de juvéniles. En sai-
son froide, les piroguiers et sardiniers capturent les sardinelles rondes a-
dultes et les jeunes reproducteurs de sardinelles plates.
6.2.2.1.3. Evolution des rendements
-___----_-_-I----------------------
L'observation de la figure 14 montre les mêmes tendances dans l'évolution
des rendements des f:Lottilles sardinière et piroguière aussi bien en saison
chaude qu'en saison :froide. Par ailleurs, les pics de rendement de Seafood
bien que plus importants confirment la tendance observée dans la pêcherie sé-
négalaise .
On peut raisonnablement conclure que dans la zone Dakar, en saison chau-
de, le Sjurdur Tollakson se rapproche des côtes pour exploiter en même temps
que les sardiniers et les pirogues du centre de Hann les jeunes reproducteurs
de sardinelles. Cette situation correspond à une interaction instantanée qui
se fait au détriment de la pêcherie locale comme l'indiquent les bons rende-
ments de Seafood.
6.2.2.2. Zone de Sarène
-____---___------_-----
A Sarène, les pirogues (de senne tournante et de filet maillant encer-
clant) basées à Mbour et à Joal exercent une activité importante de pêche
(tableau ci-après). Les sardiniers ont travaillé essentiellement à partir
de juillet ; tandis que le Sjurdur Tollakson a pêché presque toute l'année
dans cette zone.

'1 7
--
% DES CAPTURES
POIDS TOTAL DE-
TYPE DE PECHERIE
DANS LA ZONE
BARQUE A "SARÊNE"
SARBN-E
(t)
i
-~

,
I
Pirogues de Mbour
31 679
et Joal
l Sardiniers
7
1 799
I
I
Seafood
l
46
3 009
6.2.2.2.1. Composition spécifique des captures
--___~~,~--_-_~---___~~-~~~-~-~-~-~~~~--~~~~~~-
Le navire danois a pêché à Sarène de janvier à mars au large des côtes,
avec des prises composées surtout de chinchards noirs et
en quantité moindre
de maquereaux (tabl. 13). Les pirogues à la même période capturent essentiel-
lement des sardinelles et des chinchards jaunes.
Ainsi ces deux pêcheries, au cours de ce premier trimestre, ne présen-
tent pas d'interférence du fait que les captures ont été réalisées sur des
fonds différents et ne portent pas sur les mêmes espèces.
Pendant les mois d'avril et mai, les danois commencent à capturer en plus
des chinchards noirs et maquereaux
les sardinelles et les chinchards jaunes
qui jusque-là étaient les espèces cibles des piroguiers. Les espèces communes
aux deux pêcheries sont alors les sardinelles,
les chinchards jaunes et les
maquereaux.
A partir de juin, les captures du Sjurdur Tollakson ne portent plus que
sur les sardinelles. C'est ainsi qu'en saison chaude, avec l'arrivée des sar-
diniers dans cette zone, les captures réalisées à Sarène par les trois pêche-
ries se font aux dépens des sardinelles.
6.2.2.2.2. Composition en taille des captures
-__-__---------------------------------------
On distingue trois classes de taille de sardinelles capturées (tabl. 15)
les juvéniles, les jeunes reproducteurs et les adultes.
Les captures de la pêche artisanale sur la Petite Côte s'effectuent pen-
dant toute lFannée au détriment des juvéniles de sardinelles plates, des jeu-
nes reproducteurs des deux espèces de sardinelles, et en saison froide des
adultes de sardinelles rondes.
Le Sjurdur Tollakson ainsi que les sardiniers qui opèrent au niveau de
la zone Sarène en saison chaude capturent essentiellement les jeunes reproduc-
teurs. On note la présence d'adultes de sardinelles rondes,mais dans des pro-
portions plus faibles.
6.2.2.2.3. Evolution des rendements
-----------------------------------
Les meilleurs rendements (fig. 14b) du navire de Seafood ont été réali-
sés en saison froide, au moment où ne pêchent dans la zone Sarène que les pi-
rogues.
Les sardiniers réalisent leurs meilleurs rendements en saison chaude,
après avoir visité ce secteur en mai et juin avec une pêche nulle.
D'une manière générale les rendements de la pêcherie locale sont faibles
par rapport à ceux réalisés par Seafood.

1 il
L'étude de la composition spécifique, des fréquences de taille et des
rendements,permet de noter qu'aux mois de novembre et de décembre, les pêche-
ries piroguière et danoise capturent en même temps les sardinelles rondes a-
dultes et les jeunes reproducteurs des deux espèces de sardinelles. En saison
chaude, aussi bien le Sjurdur Tollakson que la flottille locale recherchent
les jeunes reproducteurs de sardinelles. Ce qui nous amène à conclure que
dans la zone Sarène, il apparaît entre les pêcheries une interaction
instan-
tanée entre Seafood et les pirogues de Mbour et de Joal au début de la saison
froide ; et en saison chaude l'interférence concerne en plus les sardiniers.
Les rendements les plus importants à Sarène ont été réalisés par le navire
danois.
6.3. CONCLUSION
Cette analyse des interactions entre pêcheries, nous a permis de mettre
en évidence l'existence dans les zones Dakar et Sarène d'une relation instan-
tanée directe entre les trois pêcheries (piroguière au filet, sardinière, et
navire danois) en saison chaude en ce qui concerne l'exploitation des jeunes
reproducteurs de sardinelles. Cette situation correspond donc à l'exploitation
simult.anée des deux espèces de sardinelles par les flottilles dont les captu-
res ont des structures démographiques relativement voisines. Les pêcheries
sont donc en compétition directe,d'autant plus que,c'est dans ces zones que
le navire danois a réalisé 29 % de ses captures dans les trois milles (tab. 16).
11 faut également signaler qu'en saison froide, la même relation existe dans
lc zone Dakar entre les sardiniers et la pêche piroguière au filet du centre
de Hann, ce que confirment les observations déjà faites par FREON en 1978.
La relation différée directe pourrait jouer à long terme entre les uni-
-i+ s
industr;~elles qui capturent essentiellement les jeunes reproducteurs et
la pêche piroguière si celle-ci était amenée à intensifier l'exploitation des
juvéniles.
~'intéret de cette étude est de faire également quelques observations
dont certaines ont déjà été évoquées.
'- On note une modification de la composition spécifique des captures des
p&zheries pélagiques due à l'augmentation des sardinelles plates et la dimi-
nution des sardinelles rondes. Il semble que l'introduction plus massive du
filet maillant encerclant (Anonyme,
1982) soit à l'origine de la hausse du
tonnage débarqué de sardinelles plates. Toutefois, force est de constater la
baisse importante des prises de sardinelles rondes qui suggère l'idée d'une
surpêche ou d'une conséquence des modifications hydrologiques,eu égard aux
quantités capturées ces dernières années.
- Enfin
le Sjurdur Tollakson s'est contenté sur la Petite Côte de tra-
vailler très souvent dans les zones de pêche des sardiniers et des piroguiers,
pour exploiter les jeunes reproducteurs de sardinelles localisés dans cette
nurserie.
Si l'on sait d'une part.que le recrutement dans les pêcheries dépend en
grande partie de l'équilibre du cycle biologique des espèces
et d'autre part
que la conséquence principale de l'interaction des pêcheries est une diminu-
tion des rendements de la pêcherie la moins performance, on pressent déjà le
danger que ce genre d'exploitation peut entraîner. En définitive, ce bateau
disposant d'un équipement moderne et d'une large autonomie, aurait pu effec-
tuer l'essentiel de ses captures aux dépens d'individus migrateurs.
Ce dernier constat
bien qu'ayant un caractère négatif est atténué par
l'aspect experimental de la pêche
de Seafood. Il est donc nécessaire,pour
la phase opérationnelle du projet de Seafood,de renforcer la réglementation
qui préserve l'intérêt de la pêcherie locale et l'équilibre du stock.

‘1 9
Fn effet, il est certain que l'augmentation de l'activité de Seafood, résul-
tant par exemple de l'acquisition de nouveaux navires, se traduira, (si une
telle stratégie de pêche est conservée) par une baisse de la taille des
stocks
et donc par une réduction des rendements et de la production moyenne
des pêcheries nationales.
C O N C L U S I O N
Cette étude a eu pour but d'analyser la pêche expérimentale du navire
danois le Sjurdur Tollakson et de souligner son impact sur l'activité des
flottilles de pêche pélagique sénégalaise. Les statistiques de pfrche dispo-
nibles souffrent de nombreuses carences déjà soulignées. Toutefois, malgré les
reserves émises sur la qualité des données statistiques disponibles, elles
permettent d'avoir une première idée.
Le bateau a évolué le long des côtes sénégalaises en concentrant l'essen-
tiel de son effort de pêche sur les sardinelles au sud de la presqu'île du
Cap-vert, plus précisément à Sarène où il a surtout prospecté la bande 50 m.
La cote nord a été peu fréquentée.
En saison froide, les débarquements présentent une prédominance de chin-
chards notamment les chinchards noirs.
En saison chaude, les captures sont dominées par les sardinelles,princi-
palement la sardinelle plate. L'exploitation des sardinelles porte surtout
sur les jeunes reproducteurs ; en novembre, pour les chinchards, il s'agis-
sait d'individus adultes.
Concernant l'intéraction des pêcheries, on a mis en évidence l'existence
d'une concurrence en saison chaude entre le navire danois et la flottille lo-
cale (sardinière et piroguière) au niveau des zones Dakar et Sarène.
Cette étude confirme également les résultats des travaux qui ont montré
que le stock de jeunes reproducteurs vivant dans ces zones (Dakar et Sarène)
es#t localement surexploité. Partant de ces hypothèses, plusieurs cas de figu-
res peuvent être envisagés qui permettront :
- de ne pas aggraver la susexploitation locale sur la Petite Côte ;
- d'exploiter le stock, SUT toute son aire de répartition.
Nombre de ces recommandations ont déjà été émises dans le rapport du
groupe de travail sénégalo-polonais tenu en 1980, dans le plan d'action de la
pêche et dans FONTANA, 1983. En faisant nôtres ces recommandations, et en les
a&aptant à notre cas spécifique, on peut émettre deux scénarii, qu'il faudrait
mettre en place pour ces navires danois.
1) On sait que le stock de poissons pélagiques côtiers situés au large
de la Casamance est inexploité. On pourrait donc envisager que les navires
consacrent toute leur activité dans cette zone, en la modulant en fonction
des saisons :
- en saison froide les navires devront opérer au-delà des 20 milles ;
- en saison chaude les navires pourront dans ce secteur pêcher jusqu'à
12 milles conformément à La réglementation en vigueur afin d'exploiter le
stock de jeunes reproducteurs inexploité à l'heure actuelle.
2) Afin de diminuer la pression de pêche sur la Petite Côte, les bateaux
devront suivre la migration des espèces plutôt que de concentrer leur effort
dans ces secteurs.
Par ailleurs, Si le nombre de bateaux de la société SENEGAL SEAFOOD aug-
mente dans les années à venir comme le prévoit le projet, ces mesures con-
servatoires seront d"autant plus necessaires. Enfin, malgrè nos démarches pour

compléter les données fournies, on a été souvent confronté à des difficultés
dsns .la collecte des données. Ceci mérite d'être souligné dans la mesure où
1s disponibilité des données est une condition indispensable pour le suivi
de toute pêcherie.

B I B L I O G R A P H I E
Anonyme, 1980.- Plan d'action de la pêche sénégalaise Tome 2 - 396 p.
Anonyme, 1980.- Rapport de la réunion extraordinaire d'experts océanographes
du Sénégal et de la Pologne sur l'exploitation rationnelle des ressour-
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T A B L E A U X E T
F I G U R E S

-.--
.-... ~--.--
E F P O R T S
-.
.--
-1
PERIOD:I
PRISE
-

_ - . 1 - - - - _
en kg
TEMPS
NOMBRE DE
SOKTIES
D E M E R
COUPS
l
---_"_----I-
- - - -
- -.-^.-_)--
- - ~-II -..- - ---_i
J a n v i e r 1
-.
Janvier II
347 585
3
120
32
Février 1
241 719
2
4 8
5
F é v r i e r I I
511 807
3
9 7 h 50
1 2
Mars 1
314 106
2
202 h 30
15
Mars II
437 375
2
257 h 15
1 5
Avril I
309 824
2
146 h 30
1 2
Avril II
244 677
1
128 h 30
9
Mai
1
253 766
3
258 h 50
16
Mai
I I
318 433
2
410 h 25
1 5
Juin
1
421 508
4
159 h 45
25
Juin II
244 020
4
27 h 55
9
J u i l l e t 1
59 386
2
5 3 h 10
12
J u i l l e t I I
158 751
4
282 h
1 1
AoQt
1
231 450
5
250 h 55
14
Aotît IL
434 610
8
275 h 25
2 2
Septembre 1
456 710
4
196 h
1 4
Septembre II
155 005
4
410 h 20
1 6
Octobre 1
491 647
8
203 h 45
21
O c t o b r e I I
245 570
4
272 h
2 0
Novembre I
201 154
4
323 h 30
18
Novembre II
138 640
2
328 h
10
Décembre 1
108 425
3
280 h
1 4
Décembre II
415 260
3
292 h 43
3 2
---.-
-
-
-
T O T A L
6 541 428
79
5 025 h 18
369
-
-
-

2

‘5

Tableau 3.-, PUI: par quinzaine pour différents efforts
-~- -.- --- .-_----_L_
P U E
-
-
-
PERIODE
PRISE
en Kg
?RISE PAR
PRISE PAR
PRISE PAR
SORTIES
TEMPS DE MER
Nbre I)i; COUPS
_-.-_.-..-- --.._ -. -- .---. _l-~ - - - - - - _kg/h. .._.__
Janvier 1
<Janvier II
347 585
115 861
2 896
10 862
Février 1
241 719
120 859
5 035
48 343
Février II
511 807
170 602
5 249
42 650
Mars T
314 106
157 053
1 552
20 940
Mars II
437 375
218 687
1 700
29 158
Av r i 1
1
309 824
154 912
2 118
25 818
Avril II
244 677
244 677
1 907
27 186
Mai
1
253 766
84 588
981
15 860
Mai
II
318 433
159 276
776
21 228
Juin I
421 508
105 377
2 643
16 860
Juin II
244 020
61 005
8 857
27 113
Juillet 1
59 386
29 693
1 118
4 948
cJuillet II
158 751
39 687
562
14 431
AoQt
1
231 450
46 290
923
16 532
Août II
434 610
54 326
1 578
19 755
Septembre I
256 710
64 177
1 309
18 336
Septembre IX
155 005
38 751
377
8 687
Octobre 1
491 647
61 455
2 416
23 411
Octobre II
245 570
61 392
902
12 278
Novembre 1
201 154
50 288
622
11 175
Novembre II
138 640
69 320
422
13 864
Décembre 1
108 425
36 141
387
7 744
Décembre II
415 260
138 420
1 420
12 976
- -
-
-
-
-
T O T A L
6 541 428
- _-

Tabl eau 4 -- Récapitulatif de la capturi:. totale e t
du pourc~~nta~4.~
p a r e s p è c e
!
CAITUK1-:
l-E
l
NOYS LAI- I N S
en kg
.
-_,__. -.--_-.-. ..-- -1
, .

- - 1 - - _ - -

- . -

-

-

_
4
/
j S a r d i n e l l e s platw -/ Sardinella maderensis
1 551 662
/-
20 .o
’ S a r d i n e l l e s ronde<; l
S a r d i n e l l a a u r i t a
393 254
6 . 0
l.”
__
L Sardinelles
13 0 7 0
0,2
S a r d i n e l l e s grosse:
-.
213 725
3.2
Maquereaux
Scomber j aponicus
109 167
2 . 0
Chinchards noirs
Trachurus sp
1 8 1 6 709
28.0
Chinchards blancs
Caranx rhonchus
4 7 7 IO7
7 . 2
Boni te
Sarda sarda
1 SC7
0,02
Ravi1 (Thonine)
Euthynnus #allet teratus
1 6 1 8
0 . 0 2
Ceintures
T r i c h u r u s lepturus
522
0 . 0 0 7
Carpe blanche
Pomadasys jubelini
55 490
0 . 8
P e t i t e carangue
Chloroscombrus c h r y s u r u s
124 770
2 . 0
Tassergal
Pomatomus saltator
160
0 . 0 0 2
Brochet
Sphyraena sp j(
645
0.01
Pelon
Brac.hydeuterus a u r i t u s
59 i 710
0 . 9
S c y r i s d’Alexandrf e
Hynnis goreensis
8 2580
0 . 1 2
V r a c divlers
.-
912 048
14.0
Déchets
.-
802 554
12.2
-_L-_-
----- ----
T 0 T A ‘L
6 541 428
-
----_-- - ..i-

-
-~~-
DAKAR
_
I
SARENE
pyKi
1
MBORO
--
500 l 1
50
1
500
)
50
100
I
500
Ir 1
I
i
I
=l
108 193 CB
387865CN 70B
2 1 9 8 3 m a 40ct
h
l
I
CN .= chinchard n o i r
B = bonite
CB = chinchard blanc
SR = sardinelle ronde
SP = sardinelle plate
mq = maquereau
ct = ceinture
dch = déchet
S = sardinelle
VII = vrac.divers
SS = sardinelle
brt = brochet
k h = PPlOn
Brosse
43910LL4230yawa130ravil
Tableau 5 l - Récapitulatif des prises d'espèces en kg en fonction des
zones (Sénégal-Mboro-Dakar-Sarène) des fonds et du temps.

2 9
SALOUM
CASAMANCE
15 q
50 m
100 m
15 m
1
11
151475CN
3590mqIObrt993dch
1
__---.-

--.“---,
‘S
-
i
_
,,._
Tableau 5.(suite).- Récapitulatif des prises en kg
en fonction des zones (Saloum-Casamance)
des fonds et du temps.

Tableau 6.- Capture des sardinelles en fonction de la qtiinzziue
-1 SARDINELLES PLATES
SARDINELLES RONDES
QUINZAINES
SARDINELLES
SARDINELLE:
TOTAL
PETITES
NORMALES
GROSSES
PETITES
-IOEX4LES
GROSSES
GROSSES
JANV II
21 500
FEV 1
210
210
FEV II
30
30
MARS 1
60
60
MARS II
AVRIL I
71 515
71 515
AVRIL II
31 317
31 317
MAI 1
69 162
69 162
MAI II
14 350
21 030
69 810
105 190
JUIN 1
128 942
68 562
4 763
202 267
JUIN II
81 870
10 560
92 430
JUIL 1
34 820
13 730
2 410
1 640
52 600
JUIL II
121 850
13 750
3 190
1 290
140 080
AOUT 1
158 190
11 620
24 980
1 440
196 230
AOUT II
207 850
37 230
5 530
220
250 a30
SEPT 1
62 160
8 170
6 000
76 330
SEPT II
42 610
2 330
16 320
610
61 S70
XT 1
194 920
27 660
27 910
110
250 600
XT II
76 200
3 810
2
3 280
85 390
YOV 1
31 710
38 730
22 030
40
105 280
NOV II
12 140
22 110
1 210
14 090
1 480
36 880
87 910
DEC 1
1 510
26 930
1 370
11 610
41 420
DEC II
162 590
11 300
12 400
43 200
229 490
rOTAL9
45 360
1 374 122
132 180
2 100
341 124
50 030
213 725
2 171 711

3 1
- - .~ -._. -.- _. -- .-.
--------- _-... ,
?LJINZAINES
CHINCHARDS
::HTNCHARD:;
1 O'l'Ai,
YAqlJEREAt:S ;
NOIRS
RLANCS
_._-_ _I.
i. _ -.
.-. __.. _
i
JANV II
i
248 'jj'j
74 030
/
322 545
3 361
;
I FEV 1
209 496
!
10’) t96
:o 930
1
FEV II
489 660
489 660
j 625
MARS 1
303 465
l
303 465
3 560
MARS II
387 865
/
3 8 7 8 6.5
2 1 983
AVRIL 1
109 658
99 910
/
209 568
25 265
t
AVRIL II
3 722
199 579
,
203 301
8 785
MAI 1
64 328
70 350
1
134 678
6 220
MAI II
31 948
31 948
5 363
JUIN 1
-.
75
JUIN II
.-
JUIL 1
JUIL II
AOUT 1
10
10
AOUT II
150
1 50
SEPT 1
230
230
SEPT II
8 0
8 0
OCT 1
8 0
8 0
OCT II
-_
NOV 1
740
740
NOV II
10
1 0
DEC 1
-.
DEC II
.-
-___- --- -/__ _---
_-_--- ”
TOTALk%
1 816 709
2 293 816
109 167
I
..__.. -- .-_-- - _-_--..
J

T a b l e a u 8.- P r i s e s e t P U E e n kg/NC p o u r l e s s a r d i n e l l e s
1
SARDINELLES PLATES
SARDINELLES RONDES
T O T A L S A R D I N E L L E S
PERIODE
P o i d s
P U E kg/i'JC
P o i d s
PGE kg/NC
P o i d s
P U E kg/NC
-
J A N V I I
2 1 5 0 0
671
FEV
r
2 1 0
4 2
F E V ;I
3 0
2
M A R S I
6 0
4
M A R S I I
A V R I L 1

7 1 5 1 5
5 9 5 9
71 5 1 5
5 9 5 9
A V R I L I I
3 1 3 1 7
3 4 8 0
3 1 3 1 7
3 4 8 0
HAI
1
6 9 1 6 2
4 3 2 2
MAI I
I
1 4 3 5 0
956
2 1 0 3 0
1 4 0 2
1 0 5 1 9 0
7 0 1 2
J U I N 1
1 2 8 9 4 2
5 1 5 7
6 8 5 6 2
2 7 4 2
2 0 2 2 6 7
8 0 9 0
J U I N I I
8 1 8 7 0
9 0 9 7
1 0 5 6 0
1 173
9 2 4 3 0
1 0 2 7 0
J U I L 1
4 8 5 5 0
4 0 4 5
4 0 5 0
3 3 7
5 2 6 0 0
4 3 8 2
J U I L I I
1 3 5 6 0 0
1 2 3 2 7
4 4 8 0
4 0 7
1 4 0 080
1 2 7 3 4
A O U T 1
1 6 9 8 1 0
1 2 1 2 9
2 6 4 2 0
1 8 8 7
1 9 6 2 3 0
1 4 0 1 6
A O U T I I
2 4 5 0 8 0
1 1 1 4 0
5 7 5 0
261
2 5 0 8 3 0
11 401
S E P T 1
7 0 3 3 0
5 0 2 3
6 0 0 0
4 2 8
7 6 3 3 0
5 4 5 1
S E P T I I
4 4 9 4 0
2 8 0 8
1 6 9 3 0
1 0 5 8
6 1 8 7 0
3 8 6 6
OCT
1
2 2 2 5 8 0
1 0 5 9 9
2 8 0 2 0
1 3 3 4
2 5 0 6 0 0
1 1 9 3 3
O C T I I
8 0 0 1 0
4 0 0 0
5 3 8 0
2 6 9
8 5 3 9 0
4 2 6 9
sov
1
7 0 4 4 0
3 9 1 3
2 2 0 7 0
1 2 2 6
1 0 5 2 8 0
5 8 4 8
N O V I I
3 5 4 6 0
3 5 4 6
1 5 5 7 0
1 5 5 7
8 7 9 1 0
8 7 9 1
DEC
1
2 9 8 1 0
2 1 2 9
41 4 2 0
2 9 5 8
D E C I I
1 7 3 8 9 0
5 4 3 4
5 5 6 0 0
1 737
2 2 9 4 9 0
7 171
-
T O T A L
1 5 5 1 6 6 2
3 9 3 2 5 4
2 171 711
N C = n o m b r e d e c o u p s d e f i l e t

HHHHHHHHW~HHH~HHHWHH~HH H
H
l-l
H

I--l
H H H H H
.

H

H
-
_-
--
..--
0 m
2
33

,
Tableau lO.- Captures et pourcentage par quinzaine
-
PERIODE
CAPTURE
POURCENTAGE
%
k3
JANV II
347 585
5,3
FEV 1
241 719
396
FEV II
511 807
850
MARS 1
314 106
5,O
MARS II
437 375
696
AVRIL 1
309 824
497
AVRIL II
244 677 c
397
MAI 1
253 766
490
MAI II
318 433
590
JUIN 1
421 508
694
JUIN II
244 020
557
JUIL 1
59 386
190
JUIL II
158 751
2,4
AOUT 1
231 450
395
AOUT II
434 610
696
SEPT 1
256 710
490
SEPT 11
155 005
2,3
OCT 1
491 647
795
OCT II
245 570
337
NOV 1
201 154
390
NOV II
138 640
291
DEC 1
108 425
196
DEC II
415 260
693
TOTAL
6 541 428
100 %

--
0
cv
0
0 T:
n
n

D A K A R
TOTAL DE
1 5 m
5 0 m
L’EUSEMBLE
-
-
-
- D E S E S P E C E :
SR SP CN
CJ MQ SR SP CN CJ MQ SR
:N
CJ
SP
IQ
CAPTUREES
-
-
-
1
1557
172
43 154
2
‘3 4 7 6
3 2429
19 851
1 3 4347
512
459 6583
43
101
20 430
4 2683
52
7 7 6 3018 5341
12 0 0 0
-
-
-
-
3 3 768
7 5 3 5
23 011
13 692
-
-
-
-
3 9 890
1
10
7 515
26 954
4171471
113457(10524(

5151
1
1
1
1
(
21 706
-
-
-
73 474
a
5 545
47: I
22;
22 220
2 715
-
-
-
36 751
5 722
23 266
9 851
-
-
-
57 257
6 6 5 5
36 903
5 l b 6
-
-
--L
31 694
2 lai
36 172
23 098
-
-
-
43 349
6 660
42 612
2 915
-
-
-
25 442
4 117
20 900
I 158
-
-
-
-
27 662
7 372
23 394
3 781
-
-
-
l
42 907
3 397
20 837
3 331
-
-
-
38 a13
5 237
3 3757 2316 513 1232 495 484 126 409 290
10
21 165
,4/
5161
22312977/823~llbl/
(
1
1
j
“1
/
l 1 I 6 125 J
-
--
---
I P i r o g u e s M b o u r e t Joal
3 S a r d i n i e r s dakarois
S . R . : S a r d i n e l l e r o n d e
C.N.: Chinchard noir
I Sea Food
4 P i r o g u e s d e Hann
S.P.
: S a r d i n e l l e p l a t e
C.J.: Chinchard jaune
._ . .
. _
(total pélagiques)
M.U.
: maquereau
Tableau 12.- Récapitulatif des prises (en quintaux) réalisées dans la
zone Dakar par les différentes pêcheries.
- .-__ .-.-
.-,. “,.l_l_ --

3 7
S A R E N E
r
1 TOTAL DE (
5 0 0 m
-
‘N CP MQ
SR SP CN CJ MQ
SR
:N
L-
1
43 154
i
165
4
3 476
20 430
:
12 000
[
---
-
I
33 768
j
29
1 7
1082
10
f376
9
7 5 3 5
:
2 3 011
13 692
1
I
Il
I
I
Il
3 9 890
1
4478
229
I
4
515
!
26 954
i
21 700
!
-
-
i
18 15’
73 474
)
188
22 1197 715
1096
999 252
5 545
z
2 2 2 0
1
F
s
4
2 7 1 5
I
- -
1
1203 11726
a98
184
36 751
/
2
994 13’4
;
689
720
62
5 722
/
23 266
s
2j
j
9851
/
-
l
1 8041’16358
166
57 297
/
3 8 0 3 6 5
6 655
/
z
2
ti
5 166
I
l
7
L-l
36 903
-
=
!$J&-pq
54
31 694
2 181
240
36 172
l
-
i
-
r
-
7
-
23 098
1 1 ti 165i(207591
1
-I
43 349
192 317 7
6 660
3
56 34 4
42 612
2 915
-
i
1554 11836
14
25 432
229 15 3
4 117
16 5
20 900
I 158
-
27 662
287 257 7
7 372
2
3
9’9
23 394
3 781
-
165
42 907
131 43 3
3 397
7 1
20 a37
3 331
-
~
3 2 9 526
,
38 a13
5 237
1
21 1 6 5
6 125
!
-
-
I P i r o g u e s d e M b o u r e t Joal
3 S a r d i n i e r s dakarois
S.R.
- S a r d i n e l l e ronde
C . N . = C h i n c h a r d n o i r
2 Sea F o o d
4 P i r o g u e s d e Hann
S . P . = S a r d i n e l l e p l a t e
C . J . = C h i n c h a r d j a u n e
M.Q. = Maquereau
Tableau 13.- Récapitulatif des prises (en quintaux) des espèces
principales réalisées dans la zone Sarène par les dif-
férentes pêcheries,

D A K A R
Pirogues de Hann
- _.
,_-
S.R. = Sardinelle ronde
S.P.=Sardinelle plate
C.N. = Chinchard noir
C.Jr Chinchard jaune
MQ * Maquereau
Tableau 14.- Composition en taille (CI$ des captures p ar
les différentes pêcheries dans la zone
Sarène.

P E R I O D E S
CN
iCJ
/‘Q
-1
3 Cl
JANV1 ER
S a r d i n i e r s
I
I
F E V R I E R
S a r d i n i e r s
I
I
Sea F o o d
/
I
P i r o g u e s
B
J
YARS
P i r o g u e s
B
23-30
15-21
J
29
19
PVRIL
S a r d i n i e r s
Sea F o o d
P i r o g u e s
B
30
24
J
21
19
iA1
S a r d i n i e r s
Sea Food
I
I
JUIN
JUILLET
-
-
ROUT
P i r o g u e s
B
24
20-22
S E P T E M -
B R E
S a r d i n i e r s
24
Sea F o o d
P i r o g u e s
B
19-24
20
J
23
19
O C T O B R E
S a r d i n i e r s
23
20
Sea F o o d
27
I 29 I
N O V E M B R E
Sea F o o d
23
19
P i r o g u e s
B
23-26
‘3-22
28
1 5
24-26
J
24
14-19
DECEMBRE
S a r d i n i e r s
Sea F o o d
25
19
-
-
~
B : Mhour
J : Joal
S.R.
E Sardinelle ronde
S . P . = S a r d i n e l à p l a t e
C.N. = Chinchard noir
C.J. = Chinchard jaune
Tableau 1.5 .-
M.Q.
= Maquereau
Composition en taille (cm) des caDtures oar 1~s diffPrpn+ac

Tableau 16- % du nombre de calées et de la capture du Kjurdur tollakson en fonction
des 3 M, 6 M, 12 M et au-delà des 12 M le long des zones fréquentées
GRANDE CÔTE
PETITE COTE
CASAMANCE
l
3 M
6~
12 M
>12 M
3 M
6~
12 M
$2 M
!fiM
6M
12 M
2 1 ----i 2
i!l
I
I
% DE COUPS
DE FILET TOTAUX
0
093
3,2
831
2 6 , 0
17,3
10,6
27,l
!
0
!
0
1
h Z DE LA CAPTURE
TOTALE
0
0
6
4
29
18
13
3 0
0
0
0
- Absence de données (novembre-décembre)
M = mille

-.-
~--
e-
-_._---.~-.
1
. :I‘.. ROXO

IDIAGO
D aprbs c a r t e m a r i n e
ÉNÉGAL
no 5 8 4 7
. a*. . .
. . . . .a. *
10a 2 0 %
-. .a.
cl
)AKAR
III
--=-:
HC- =
5 a 10 %
ARÉNE
ALOUM
ASAMANCE
Figure 2 _ -= R é p a r t i t i o n a n n u e l l e d e l ’ e f f o r t c o u p
d e f i l e t e n f o n c t i o n d e s z o n e s .



-

-.
~.
-P-w-.-----
-I-_”
“.--.--~-.
45

P R I S E PAR C O U P DE
FILET ! 10’)
100
30
5 0
10 '
-~Y

-----4
-----

:
!
.---
Figure ?.- Prise totale (kg) et prise par coup
de filet en fonction du temps.

D ’ a p r è s l a c a r t e m a r i n e
“-7II
4 7
NDIAGO
/
n”
5 847
10 a 20 %
. .a...*
ii cl12 k,500,
SÉNÉGAL
. . . . l
El
. . . .I.
1 a 5%
MBORO
m 0 a 1%
DAKAR
n e
‘+s Sarène
t.
SARËNE
;ALOUM
**j (y
‘.-. ..
;AMBIE
s
:.
:
‘.
: :; \\.Y:
.
4
IASAMANCE
toxo
Figure 4.- Répartit:-on annuelle des coups de filet positifs
N .E : Les coups de filet positifs en Casamance ne sont pas cocnu:

?2Gi
200 I
IBO/
160;
60:
6 0 P
401
24 ,
‘1,.
F i g u r e 6”- Evolution des prises (kg) de sardinelles
en fonction du temps,
P R I S E 10’
P R I S E 10~
I
‘160 I
I
t20i
807
10 i'
F i g u r e 7.- E v o l u t i o n d e s p r i s e s ( k g ) d e c h i n c h a r d s
et maquereaux en fonct.ion du temps.

P . U . E ER( K G . P A R
C O U P D E FILE?
“-\\
t
toooo i
t
i
A
i
/-
!
5000 1
d
\\j
!hJ \\
1
1000 i
Figure 8 *- Evolution des p .u .e o de sardinelles plates et
rondes en fonction du temps.
CHlWCHARDS
YAOUERCAUX
-
-
‘.U.li . 10’ em k+/
RUA. 10’ .n km./
-UP k 1il.t
c.v, cl. lilot
Figure 9 .- Evolution des p.u.e. de chinchards et maquereaux
en fonction du temps.

O C T O B R E 1
O C T O B R E 1
SardInelIa
m a d e r e n s l s
%
S a r d i n e l l a aurlta
I
n= 7 0 3
n = 30
1 7 16 1 9 2 0 2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 2 6 c m
%
%
l
O C T O B R E !j
I
O C T O B R E a
t40
S a r d i n e l l a m a d e r e n s i s
4 0
S a r d i n e l l a aurlto
t
t
I
n= 2 1 4 0
I
n =I 500
12 13 14 15 16 17 1 6 19 2 0 21 22 23 2 4 Cm
%
N O V E M B R E n
%
N O V E M B R E a
4 0
Sordinello m o d e r e n s i r
4 0 t
Sordlnollo ouri to
/
n . 8 3 8
I
n = 174
3 0
3 0
I
20
201
10
:OlzIidzL
~
l., ,,,,>,,
15 16 17 16 19 2 0 2 1 22 2 3 2 4 2 5
cm
15 16 17 18 19 2 0 21 2 2 2 3 24 2 5 2 6
c m
FigurelO.- Histogrammes des poissons échantillonnés
d'octobre à Décembre.

5 1
D’ECEMERE
1
D E C E M B R E 1
%
s 0
m a d e r e n s i s
s. aurlta
n= 1 3 9 0
n= 1 7 9
40
3 0
20
-l,irzi,
10
--LL-L.
5 1 6 17 18 19 20 21 22 2 3 2 4 25 cm
17 la 19Tz2324 252627 28 29 Cm
D E C E M B R E JI
D E C E M B R E II
S.
maderensis
S. a u r i t a
n, 2043
ns 641
v-
10 .,-'llIl~~l I

i
1516 17 98 19 2122 23 2425 26 cm
i819 20 2122 232425 26 27 28 29 Cm

%
O C T O B R E I
OCTOBRE 1
40
Scyris d’Alexandrie n = 274
Il
400
30’
30
22 23 24 25
( C m )
(Cm)
%
O C T O B R E ï
O C T O B R E T
3 0
Petite carangue n=ii46
3 0
Carpe blanche II= 323
t
20
10
iS.1718 19 20 2122 23 24 25fCm)
22 23 24 25 26 2728 2930 31 32 33(Cm)
O C T O B R E II
O C T O B R E IL
Pelon
n= 24
.Petite carangue
n = 41
30.
20 *
20
10’
-
1 0
-
8 I ‘ I
1 5 17 1 8 19 20 2 1
(Cm)
1 7 18 1 9 2 0 2 1 2 2 23
(Cm 1
40’
NOVEMBRE I[
NOVEMBRE IL
30.
Petite
n
carangue
- 436
Petite carangue
-
20.
1 0 k
tI,r,,,,.
15 1 6 17 18 19 2021 22 (Cm)
1 5 1 6 1 7 1 8 1 9 2 0 21 22 2 3 24 (Cm)

5
3
1c
c
6
7
6
5
-1
4
L-J
3
2
1
.
-I----t-.

.
.
.
F i g u r e 1 l.- Pourcentage des captures en
fonction du temps I

5 4
NDIAGO
D ’ a p r è s c a r t e m a r i
no 5 8 4 7
rcl11 ;ÉNiGALmou0
rl
:.**.
- . :..*
Sea F o o d
AKAR
=---
Ezl
HC-
S a r d i n i e r s
P i r o g u e s
lzzl
ALOUM
3
Ii.
WBIE
.’
’ fi
: ’
ISAMANCE
I :.
. .
/‘.
: .i

--_.
-
-
Figure 1'2 ,- Zones de pêche (Dakar-Sarène) de Sea Food,
Sardiniers, Piroguiers.

S E M É G A b,
,..+** ..-. 1L*~~**“*..~~~.^t~...,.~*~
,-
.
S ÉNÉ G A Lm,j
.

5 t
P U.E ( 10’ )
DAKAR
14 a
25-
S*a Food
zo-
P.U.E .lO*
S A R E N E
14 b
40..
30-m
1771
!
!
\\
20
i
10.
JI:MAMJJASOND
M O I S
Figure 14,- Evolution des rendements en kg/h de mer
de Sea Food Sardiniers et Piroguiers
dans les zones de Dakar et Sarène.

A.N.N EcX E

Tabieau La.- Statistiques de débarquement:. des poissons pélagiques côtiers en tonnes
par* 1 ci p&: tir> artisanale,
~;ardirlii~rv- ut polorlrtise (1977 s? 1.981)
5 E
_ ~. ___-._-.-.--_ -----.
1 #I eux DL
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-
-
-_A__ -.- -.--.~
-__
-_--.
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.x . . - __------+~-_
--~
Hann
4 295.1
6 898.0
--c-t---
t-..
I
-~ -_ _I_-
Thiaroye FD t ST
1 124.1
126.8
--~
‘f-- ------
I
Mbao + Rufisque
185.4
FD -t lignes
-
-
I
Mbour ST t FM
16 998.0
15 582,O
1.5 606.0
I 14 845.0
Joal ST t FM
14 430.0
12 655.0
-
I
Sardiniers Dakarois
26 385.0
20 901.0
25 008.0
27 509.0
-
Chalutiers Polonais
44 084.0
46 736.0
63 595.0
- -
I
Total
107 545.1
101 410.1
132.583.4
78 114
l
F.D = Filet dormant de surface
S.T = Senne tournante
F.M = Filet maillant
Tableau lb.- : Prises annuelles des principaies espèces en tonnes et leur % par
rapport aux captures totales annuelles
ESPECES
1977
_--
Sardinel.l,i
54 5 IL 8
50.6 59184.7 58.3
l
.I!yc."! 47552.7
aurita
. . 5
_--._-
-
Sardinella
29004 I '3
L7.8
25675.r
25.1
eba
-~_-.---- - - --- - .-
Caranx
8004 . '4
6344
rhonchus
'7 . 4
-..- ----~ -__ - -._-._- .~
--- .---- ---- .-_-_
,I . 2
5?5f
2?2: .:!Y? _____
Y:(....'L _ _ -. - - - - - ._
':t oniber
,)il;. <
1 . l-1
2 1 .
j :pr,ni(-l:~
-.. . -- __ .._ _. . .
- .
_--..
,.,l*!,',, : i .y. . !J_" .

T&&a il.- Fiche de vente

E; 0
Tableau 3.
Fiche de marée
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Fig. 1 .- C o u r a n t s d e s u r f a c e 9 z o n e s ~I’~~pwell i n g et f r o n t s
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(d’a?rSs ‘REBERT, 1 9 7 9 )

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