ISSN 08504602 LA PÊCHE ~HAL~T~ÈRE ...
ISSN 08504602
LA PÊCHE ~HAL~T~ÈRE É~Fw~JGÈRE DANS LES EAUX
P, LAMOUREUX
TERRITORIALES SÉNÉGAMBIENNES
ANALYSE DE
L'EXPLOITATION DES NAVIRES
:ITALIENS ET GRECS DE 1975 À 1983
-
DOCUMENT SCIENTIFIQUE
CENTRE DE RECHERCHES OCÉANOGRAPHIQUES DE DAKAR - TIAROYE
I-P
N” 103
-
4
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
SEPTEMBRE 1985

LA P~HE CHALUTIÈRE ÉTRA&RE DANS LES EAUX
TERRITORIALES SÉNÉGAMBIENNES
ANALYSE DE
L'EXPLOITATION DES NAVIRES
ITALIENS ET GRECS DE 1975 /4 1983
P a u I LAMOUREUX( ’ )
R E S U M E
Nous dressons un bref historique de la pêche etrange-
re en génerale et chalutière en particulier au Sénégal.De-
puis 1981, seuls les chalutiers italiens, grecs,
frangai.s
et espagnols sont autorisés à pêcher au Sénégal.
La pre-
sente étude analyse uniquement les
statistiques
de pêche
des chalutiers italiens et grecs qui exploitent les stocks
démersaux côtiers du plateau continental. Le TJB moyen, La
puissance motrice moyenne, l'effort et l.es débarquements
de ces bateaux sont à leur plus bas niveau en
1983. Les
prises n'atteignent alors que 2 876 tonnes. Jusqu'en
1982
plus de 50 % des prises proviennent de ka Petite Côte alors
qu'en 1983 la région de la Casamance fournit 67 % des pri-
ses. Plus de 65 % des prises sont effectuées
entre
11 et
40 mètres. Les soles langues, seiches, pageots et rougets
dominent en 1982 dans les prises alors qu'en 1983 ce sont
plutot les crevettes blanches suivies des pageots, rougets
et dorades roses. Le taux de rejet passe de 62,3 % en 1982
à 58,l % en 1983 pour la période de mai à décembre.Ce sont
les chalutiers italiens qui sont responsables des rejets
les plus élevés. Le baliste est l'espèce la plus
frequem-
ment rencontrée dans les rejets. Les rendements
pour les
pri.ses conservées et les prises totales sont à la hausse
chez les crevettiers en 1983.Par contre les rendements des
(1) Eiologiste canadien en service au CRODT dans le
cadre du Projet de Protection et de Surveillance des Pêches
au SGnégal.

LA PÊCHE ~HAL~T~ÈRE ÉTRANGÈRE DANS LES EAUX
TERRITORIALES SÉNÉGAMBIENNES
ANALYSE DE L'EXPLOITATION DES NAVIRES
ITALIENS ET GRECS DE 1975 A 1983
P a u 1 LAMOUREUX’ ’ )
R E S U M E
Nous dressons un bref historique de la pêche étrange-
re en générale et chalutière en particulier au SénPgal.De-
puis 1981, seuls les chalutiers italiens, grecs,
français
et espagnols sont autorisés à pêcher au Sénégal.
La pré-
sente étude analyse uniquement les
statistiques
de pêche
des chalutiers italiens et grecs qui exploitent les stocks
démersaux côtiers du plateau continental. Le TJB moyen, la
puissance motrice moyenne, l'effort et les débarquements
de ces bateaux sont à leur plus bas niveau en
1983. Les
prises n'atteignent alors que 2 876 tonnes. Jusqu'en
1982
plus de 50 % des prises proviennent de ka Petite CGte alous
qu'en 1983 La région de la Casamance fournit 67 % des pri-
ses. Plus de 65 % des prises sont effectuées entre
11 et
40 mètres. Les soles langues, seiches, pageots et
rougets
dominent en 1982 dans les prises alors qu'en 1983 ce sont
plutôt les crevettes blanches suivies des pageots, rougets
et dorades roses. Le taux de rejet passe de 62,3 '0 en 1982
à 58,l % en 1983 pour la période de mai à décembre.Ce sont
les chalutiers italiens qui sont responsables des rejets
les ~LUS élevés. Le baliste est l'espèce la plus
fréquem-
ment rencontrée dans les rejets. Les rendements
pour les
prises conservées et les prises totales sont à la hausse
chez les crevettiers en 1983.Par contre les rendements des
(1) B.iologiste canadien en service au CRODT dans le
cadre du Projet de Protection et de SurveilLance des Pêches
au Sénégal.

poissonniers pour les prises totales sont en baisse pour
toutes les classes de TJB. Les rendements par classes de
TJB pour les prises conservées
sont également en baisse
chez les poissonniers italiens mais en légère augmentation
chez les poissonniers grecs. Nous discutons
des facteurs
qui affectent les rendements.
A B S T R A C T
An historical review of the foreign fishery in general
and more specifically of the trawl fishery is made for
S e -
negal. Since 1981 only italian, greek, french and spanish
bottom trawlers are allowed to fish in senegalese waters.Ne
analyse here the fisheries statistics obtained from italian
and greek trawlers that exploit the coastal demersal stocks
on the continental shelf of Senegal. Mean GRT, mean fishing
power,effort and landings are at their lowest level in 1983
when catches reach only 2 876 tons. Until
1982 more than
50 "0 of the catches came from the Petite Côte while 67 % of
the catches came from Casamance in 1983. More than 65 % of
the catches are from the 11-40 meters depths.Soles, cuttle-
fish, sea bream and red mullet predominate in the 1982 lan-
dings while shrimp, sea bream , red mullet and pink
sea
bream dominate in 1983. Discard rate falls from 62,3 8
i n
1982 to 58,l % in 1983 for the period from May to December.
Italian trawlers hawe the highest discard rate.The trigger-
fish is thr species most often found in discards.Yields for
total and landed catches increase in 1983 for shrimp
traw-
lers while yields for total catches decrease for fish traw-
lers during the same year.Yields per GRT categories for lan-
ded catches also decrease for italian fish trawlers but in-
crea.se
slightly for the greek ones.
Factors influencing
yields are discussed.
S O M M A I R E
RESUME
ABSTRACT
1. INTRODUCTION ET HISTORIQUE
l-l,, Extension du territoire de pêche
1.2. Historique de la pêcherie chalutière
1.3. Accords de pêche
1.4. Programme des observateurs
2. LES DONNEES ET LEUR TRAITEMENT

3. DESCRIPTION DE LA PECHERIE
3.1. Caractéristiques des flottilles
3.2. Activités de chalutage
4,. LES PRISES DE 1979 A 1983
4.1. Par flottille
4.2. Par zone et par type de pêche
4.3. Composition des prises
4.4. Prises en fonction de la profondeur
5. LES REJETS
5.1. Par nationalité, type de pêche et zone
5.2. Composition spécifique des rejets
6. EFFORT DE PECHE
7. LES RENDEMENTS
7.1. Pour l'ensemble des flottilles italienne et grecque
7.2. Par type de pêche et par classe de TJB
7.2.1. Les crevettiers
7.2.2. Les poissonniers
8. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
REMERCIEMENTS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1 .
I N T R O D U C T I O N E T
H I S T O R I Q U E
1.1. EXTENSION DU TERRITOIRE DE PECHE
Avant l'Indépendance, toute pêche était interdite aux navires étrangers
en àeçà de trois milles marins des côtes du Sénégal.
Le 21 juin 1961, le Sénégal établit la limite de ses eaux territoriales
à 6 milles et se réserve le droit de réglementer la pêche jusqu'â 12 milles
de ses côtes. En 1968 cette limite est portée à 18 milles. Une nouvel:Le loi
adoptée en avril 1972 crée une zone de pêche réservée à 110 milles au delà
de la limite de 12 milles des eaux territoriales. Les navires étrangers ne
peuvent pêcher à l'intérieur de cette zone à moins de signer des accords de
pêche avec Le Sénégal.
Le 9 avril 1976, le Sénégal porte ses eaux territoriales â 150 milles
et y ajoute une zone de pêche exclusive de 50 milles (DIOURY, 1978). Le
concept de zone économique exclusive (ZEE) de 200 milles a eté introduit
depuis et les discussions lors des récentes conférences sur le Droit de
la Mer laissent prévoir de nouvelles modifications pour la définition des
eaux territoriales.
A l'intérieur de la zone de 200 milles, l'exploitation de la ressource
est réglementée en fonction du type et des catégories de bateaux. Les trois
premiers milles sont réservés à la pêche piroguiêre. Pour les navires de
pêche industrielle, les chalutiers de pêche fraîche (< 200 TJB) et les cha-
lutiers congélateurs de petite pêche (< 150 TJB) ne peuvent s'approcher en

deçà des 6 milles marins des côtes alors que les chalutiers congelateurs de
grande pêche n'ont le droit de pêcher qu'à delà de la limite des 12 milles
marins. Aucun navire de plus de 1 500 TJB n'est autorisé à pêcher au SBn&gal.
La pêche nationale mais aussi étrangère a dû se plier à l'evolution de cette
r&glementation.
1.2, HISTORIQUE DE LA PECHERIE CHALUTIERE
NOUS ne traitons ici que de la pêche hauturière pratiquée par les navires
étrangers dans les eaux sénégalaises et excluons les activités de la flot-
tille nationale. Plusieurs des navires étrangers recherchaient à la fois des
esp%es pélagiques et démersales. C'est pourquoi nous présentons l'activité
exercée par certains navires dont la pêche est normalement dirigée vers des
espèces pélagiques. L'arrivée de chalutiers soviétiques en 1958 puis -olonais
en 1962 et ghanéens en 1964 sur les côtes sénégalo-mauritaniennes marque le
début de la pêche hauturière (BOELY, 1979). A partir de 1966 les prises de
poissons pclagiques,
en particulier carangidés et maquereaux, commencent à
croître sensiblement. Vers 1968 la pêche hauturière se modifie profondément
avec l'arrivée de navires-usines de fort tonnage ravitaillés par des cha-
lutiers ou des senneurs. En 1970 on dénombre au moins quatre flottilles so-
viétiques, quatre navires-usines sud-africains et deux flottilles norv&gien-
ries. Contrairement aux flottilles sud-africaines et norvégiennes qui se sont
spécialisées dans L'exploitation de poissons pélagiques, les flottilles so-
viétiques et polonaises ont recherché aussi bien les espèces démersales que
pélagiques et ne rejetaient à peu près aucun poisson à la mer. S'il est im-
possible de quantifier les prises des espèces démersales par les navires so-
viétiques, polonais et sud-africains l'activité déployée par ces navires
donne un aperçu de l'intensité de la pêche. Les chalutiers polonais ont
pêché au Sénégal de 1976 à 1980. Leur nombre s'est acrzru progressivement
durant cette période pour atteindre treize en 1980. Si ces chalutiers ont
capturé surtout des poissons pélagiques, ils prennent également des espèces
démersales telles que les dorades (ELWERTOWSKI,1972 ; FREON et LCPEZ, 1983).
L'effort annuel de ces flottilles a beaucoup varié d'une année à :L'autre ;
tandis que Le nombre de senneurs soviétiques semblait augmenter, les nor-
végiens et sud-africains diminuaient considérablement leurs activités de
19'71 à 1974. En 1975 seules les flottes soviétiques et le groupe sud-afri-
car-n "Inter-pêche"
étaient encore en activité.
Antérieurement à 1973, les flottes hauturières pouvaient suivre le pois-
son en migration sans se soucier des frontières maritimes. Ainsi on retrouve
habituellement les flottes norvégiennes et polonaises au nord de la %.uritanie
d'aofit à octobre, puis au sud de la Mauritanie jusqu'en janvier. Elles. des-
cendent ensuite jusqu'au sud du Sénégal de février à mai pour remonter vers
Nouakchott en Mauritanie en liai-juin. En 1972, la mise en place par .le Sénegal
d'une zone de pêche réservée à 12Z mil-es de ses côtes co~itraint. les flottes
étrangères 2 abandonner les eaux sénégalaises.
1.3. ACCORDS DE PECHE
Des accords de pêche furent signés avec certains pays : avec la France en
1954, avec l'Italie et l'Espagne en 1975 et avec la Pologne en 1976 (Anonyme,
1977) * Jugeant. les termes de l'accord peu satisfaisants, les chalutiers ita-
liens ne viendront véritablement pêcher au Sénégal qu'à partir de 1979. De
leur côté les espagnols s'intéressent exclusivement aux stocks de crevettes
profondes provenant des zones de plus de 200 mètres de profondeurs.

De 1976 a 1980, les accords de pêche permettent aux chalutiers pélagiques
polonais d'exploiter les eaux au delà de 12 milles des côtes. En 1980 ces ac-
cords de pêche furent dénoncés par le Sénégal (FREON et LOPEZ,1983)-
Le 15 juin 1979, le Sénegal signe un premier accord de pêche avec la Com-
munauté Economique Européenne (CEE) en substitution aux accords signés avec la
Fr.ancc et
l'Italie. 1Jn amendement apporté à cet accord le 21 janvier 1982 le
prolonge jusqu'au 15 novembre 1983. Le protocole fixe un TJB annuel global
peur les différents types de péche. Il prévoit entre autres, le paiement des
licences et. Une compensation financière destinée au développement de l'indus-
trie sénégalaise de la pêche et au support de la recherche scientifique ef-
fectuee au Centre de Recherches océanographiques de Dakar-lhiaroye (CRODT).
El.ément important, l'accord prévoit l'embarquement d'observateurs sénégalais
à bord de tous les bateaux étrangers non basés à Dakar.
Récemment,
un nouvel accord couvrant la période du 16 janvier 3.184 au
15 janvier 1986 a été signé avec la CEE. Cet accord prévoir un accroissement
de la compensation financière versée au Sénégal. Cependant, seuls les navr-
res de plus de 500 TJB seront tenus d‘embarquer des observateurs à bord ;
les bateaux plus petits n'étant contraints à prendre à bord que des marins
observateurs.
Les italiens et les français pêchent au Sénégal en vertu de ces accords
avec la CEE depuis 1979. Les grecs s'y sont joints en 1981. Les navires
italiens et grecs sont tous des chalutiers de fond. Depuis 1981 seul:; les
e.spagnOls, les français, les italiens et les grecs sont autorises a @cher
au Sénégal. A ceux-ci s'ajoute un certain nombre de navires affrêtés.
1.4. PROGRAMME DES OBSERVATEURS
Conscient de l'importance de ses ressources marines, le Sénégal se donne
en 1981 un ministère à vocation exclusivement maritime, le Secrétariat
d'Btat à La Pêche Maritime. Une bonne estimation des prises des flottilles
cperant au Senégal revêt une importance de premier ordre lors des discussions
sur les accords de pêche avec les pays étrangers. La sous-estimation systéma-
tique de ces captures par certains armateurs(l) a incité l.e Sénégal à mettre
sur pied son propre système de collecte de statistiques de pêche pour les bateaux
etrangers.
En mai 1982, dans le cadre des accords de coopération entre le
Sénégal et le Canada, le programme des observateurs est mis en place par l'in-
termédiaire du Projet de Protection et de Surveillance des Pêches du Sénégal
(,PSPS) . Le programme prévoit l'embarquement d'observateurs sénégalais h bord
de tous les bateaux étrangers
non basés à Dakar,et pêchant au Sénégal. ce
sont les navires espagnols, italiens, grecs et affrêtés. Les observateurs
recueillent pour chaque trait de chalut les données sur les prises par espBceu
sur la zone et la profondeur, sur la durée de pêche et le volume des rejets
Théoriquement tous les bateaux désignés doivent prendre à bord un obser-
vateur avant de sortir en mer. 11 a pu arriver cependant que certains chalu-
tiers opèrent sans observateur à cause de certaines difficultés dont la non
disponibilité d'Uri observateur au moment de l'embarquement. A compter de mai
L982 les armateurs ont cessé de remettre leurs statistiques de pêche et les
prises efEectuées en l'absence d'observateurs ne sont pas connues. mous avons
entrepris,
sans succès jusqu'à maintenant, des démarches (auprès des armateurs
afin de connaître les prises qui ont pu ainsi échapper aux observateurs. Selon
les armateurs concernes ces prises ne seraient pas très importantes pour les
bateaux italiens et grecs. Nous devons garder à l'esprit ce fait d.ans l'analyse
que nous ferons.
-.
---
il) FONTANA (A.), 1982.- Accord de pêche Sénégal-CEE. Dossier technique
statistiques de pêche. CRODT. Rapport interne 9 p.

Dans le présent rapport nous limiterons notre analyse aux données prove-
nant des flottilles italienne et grecque durant la période antérieure à 1984.
Ces flottilles chalutières exploitent les espèces démersales Côtière:s trouvées
dans les zones moins profondes que 200 mètres.
2 .
L E S
D O N N E E S E T
L E U R
T R A I T E M E N T
Les données relatives aux licences de pêche, à la puissance motrice et
à la jauge brute des chalutiers italiens et grecs ont été fournies par le
Bureau des licences de la Direction de l'océanographie et des Pêches Maritimes
(DOPM) . Nous ne disposions pas de données antérieures à 19'75. Les premières
données de prises, d'effort et de lieux de pêche pour la periode de janvier
1979 à avril 1982 ont été fournies par les armateurs sous formes de déclara-
tions des captures (Annexe 1). Ces déclarations ne donnent que les captures
toutes especes confondues. Ces données ont été traitées manuellement. Dès
la mise en place du programme des observateurs les armateurs ont cessé la
remise de déclarations des captures. Les données recueillies en mer par les
oblservateurs, à compter de mai 1982, parviennent d'abord à la DOPM sous
ferme de rapports (Annexe II). Elles sont par la suite transférées sur bor-
dereaux pour la saisie informatique au CRODT (Annexe III) + Le traitement est
fait à l'aide de l‘ordinateur IBM 4331 du CRODT. Nous donnons à 1'Annexe IV
les programmes COBOL utilisés pour le traitement de ces données. De légeres
différences causées par la procédure informatique d'arrondissement des nom-
bres peuvent apparaître dans certains tableaux.
Les espèces dominantes rejetées sont identifiées sans évaluation de leurs
poids spécifiques à leintérieur des rejets totaux par trait de chalut.
La présente étude traite particulièrement des données provenant des zones
331,441,552, 553 et 554 (fig. 1). Les données dont nous disposons pour la zone
3.3;3
proviennent à peu près exclusivement de fonds de plus de 30 mètres de
profondeur au nord de 11'50'N. Ces fonds demeurent à l'intérieur des eaux
territoriales sénégalaises. Cette étude traite egalement des donnees prove-
nant de la zone 442 (Gambie). Même si les prises de cette zone n'ont pas eSte
reportées systématiquement nous les avons inclues dans notre étude à cause
de la continuité qui existe entre les stocks concernés.
3 "
D E S C R I P T I O N D E L A
P E C H E R I E
3.1. CARACTERISTIQUES DES FLOTTILLES
Nous donnons au tableau 1 les caractéristiques des flottilles italienne
et grecque de 1975 à 1983. Des 11 chalutiers italiens autorisés à pêcher au
Senégal en 1975 et 1976 un nombre réduit de ceux-ci a pratiqué une pêche oc-
casionnelle,
soit 3 en 1975 et 1 en 1976. Leurs prises sont confondues dans
les débarquements nationa,ux.
Après avoir atteint 17 unités en 1981 et 1982
le nombre de chalutiers italiens et grecs n'est plus que de 11 en 1983. Le
TJB moyen et la puissance motrice moyenne pour chacune des flottilles sont
alors à leur niveau le plus bas. Par contre c'est en 1980 que la jauge brute
totale et la puissance motrice totale sont les plus élevées.
L'évolution du nombre de chalutiers par classe de TJB, de 1975 à 1983,
est donnée au tableau II. Le nombre de congélateurs de plus de 500 TJB passe
de 3 en 1980 à un seul en 1983. Les petits glaciers grecs apparaissent en 1982.

-7
i
Nous illustrons à la ,figure 2 la relation qui existe entre la nuissance
motrice et la jauge brute des chalutiers italiens, grecs, espagnols et dakarois.
Les pentes de chaque droite différent peu et varient entre 1,52 pour les
italiens et 2,27 pour les dakarois. Afin de ne pas encombrer la figure nous
ne donnons que l'équation de la droite pour les chalutiers espagnols. Chez
ces derniers la pente est légèrement supérieure à celle des chalutiers grecs.
Dans tous les cas la corrélation est significative à O,l %. A puissance égale,
la jauge brute des chalutiers italiens et grecs est plus élevée que celle des
chalutiers dakarois.
A partir de 1979 les unités de grande taille se retirent de la pêche, à
l'exception de 1982 (tableau II). On note en 1983 une réduction importante
du nombre de jours de pêche, ceci @tant d'avantage marqué chez les italiens
(tableau III!. L'Italie possède des crevettiers et des poissonniers alors
que chez les grecs il n'y a que ces poissonniers (tableau IV). En 1983 il y a
une réduction importante du nombre de poissonniers italiens.
3.2. ACTIVITES DE CHALUTAGE
La durée moyenne des marées des chalutiers italiens et. grecs est à la bais-
se depuis 1979. De 45,2 jours de mer en 1979 elle n'est plus que de 15,6
jours de mer en 1983 (tableau IV). La durée des marées semble liée à la tail-
le des chalutiers. Certains petits glaciers grecs effectuent des marées
très courtes et expédient régulièrement du poisson frais par frêt aerien a
partir de Dakar vers la Grèce.
'La durée moyenne des coups de chalut chez les poissonniers grecs est tou-
jours fortement supérieure à celle des poissonniers italiens et excède trois
heures (tableau IV). Les grecs utilisent des chaluts munis de mailles dont
la dimension varie de 60 à 70 millimètres (maille étirée de la poche), Les
chalutiers italiens qu'ils soient poissonniers ou crevettiers utilisent des
chalut-s ayant une maille étirée beaucoup ~LUS petite soit entre 30 et 40
millimètres.
4 .
L E S
P R I S E S D E
1979
A
1 9 8 3
4.3. PAR FLOTTILLE
C'est en 1982 que les prises(')
des flottilles italienne et grecque ont
atteint Leur. maximum, soit 5 182 tonnes (fig. 3). En 1983 la chute des prises
de l'ordre de 47 % est imputable à la diminution du nombre de chalutiers ita-
liens et grecs (tableau V). D'autre part si les prises des chalutiers italiens
atteignent un seuil minimal en 1983 les débarquements réels entre 1979 et 1981
sont plus éleves que ne l'indiquent les statistiques officielles fournies par
les armateurs(2).
La majeure partie des prises est effectuée entre mai et octobre. Ainsi
en 1982 et 1983 plus de 73 % des prises furent enregistrées durant cette
période pour l'ensemble des zones (tableau VI). Cependant si les Chalutiers
(1) Dans le présent rapport le terme "prises" est utilisé au sens de
"prises débarquées" ou "prises conservées".
(2) FONTANA (A,), 1982.- Accord de pêche Sénégal-CEE. Dossier techni-
que ,, Statistiques de pêche. CRODT. Rapport interne. 9 p.

italiens concentrent leur effort durant cette période les grecs répartissent
davantage leur pêche sur l'ensemble de l'année (Annexes V, VI, VII, VIII, IX, X).
4,.2. PAR ZONE ET PAR TYPE DE PECHE
Durant la période 1979432 au moins 50 % des prises effectuées au Senégal
proviennent de la Petite Côte (zone 441). En 1983 les prises provenant de la
Casamance (zone 331 et 332) excèdent celles de la Petite Cote avec maintenant
67 % des prises (tableau V) . Ceci s'explique par l'augmentation du nombre de
crevettiers italiens qui opérent au large de la Casamance en 1983 itahleau IV
et V). La zone 441. est visitée essentiellement par des poissonniers dont le
nombre est à la baisse en 1983. A peine 0,8 % des prises de 1983 proviennent
des zones 554, 553 et 552 au nord de Dakar. Au cours de la même année 17‘6 %
des prises des chalutiers dakarois provenaient de ces trois zones (CRODT, 1984).
Les chalutiers italiens et grecs préfèrent nettement les secteurs de pêche au
sud de Dakar.
4.3. COMPOSITION DES PRISES
Nous donnons à 1'Annexe XI les noms
scientifiques et commerciaux des
espèces citées dans la présente étude. Si l'on fait exception de la rubrique
"divers" ce sont par ordre d'importance les soles langues, seiches, pageots
et rougets qui dominent dans les prises de 1982 au Sénégal (tableau VII).
En 1983 ce sont les crevettes blanches qui sont au premier rang suivies des
pageots, rougets e:t dorades roses. Les seiches sont maintenant au huitieme
rang (tableau VIII) . Le tableau IX résume le classement des dix espèces les
plus importantes en poids au Sénégal et pour l'ensemble des zones.
Lorsque L'on fait l'analyse par zone on constate qu'en 1982, sur La Petite
Côte, les seiches, pageots et soles langues dominent alors qu'en 1983 ce sont
les rougets suivis des pageots et des dorades roses. Le rôle relativement plus
important joué par les poissonniers grecs dans cette zone en 1983 explique
ce changement. En Casamance ce sont plutôt les soles, crevettes blanches,
seiches et thiofs qui dominent en 1982 et 1983. L'effort accru des crevettiers
au sud de la Casamance en 1983 a permis aux crevettes blanches de se hisser
au premier rang (tableau X).
En 1982 et 1983 les prises de poissons dominent nettement dans toutes les
zo.nes, suivies des céphalopodes, sauf dans la zone 332 où les crustacés re-
presentent toujours plus de 22 7; des prises (tableaux XI et XII). De 15,7 %
en 1982 les prises de céphalopodes ne sont plus que de 7,7 % en 1983 dans la
zone 441, à l'avantage des poissons. De 1982 à 1983, les prises par groupe
zoologique baissent dans toutes les zones sauf les crustacés qui augmentent
dans les zones 331 et 332.
La composition des prises par type de pêche est illustrée aux annexes XII
à XVII. Les poissonniers grecs capturent d'avantage de pageots, dorades roses
et rougets que les poissonniers italiens qui recherchent plutôt les crevettes
blanches,
soles et seiches. Certains rapports des observateurs soulignent
d'ailleurs ce fait. Les prises des poissonniers grecs sont toujours constiwées
d'au moins 90 % de poissons alors que chez les poissonniers italiens les pois-
sons ne dépassent jamais 77 % des prises, au profit des céphalopodes en 1982
et des crustacés en 1983 (tableau XIII). Les crevettiers italiens ne conservent
jamais plus de 69 8, de poissons.

4.4. PRISES EN FONCTION DE LA PROFONDEUR
C'est dans la strate de 11 à 40 mètres que l'on enregistre la majeure
partie des prises, soit 76,3 % en 1982 et 65,2 % en 1983 (tableaux XIV et XV).
Une analyse additionnelle montre que ces prises se concentrent dans la portion
c.e 21 a 40 metres de cette strate. C'est ensuite la strate 41-80 mètres qui
affiche les prises les plus considérables suivie de loin par les strates de
121 à 160 mètres et 81 à 120 mètres. Si les chalutiers italiens ne pêchent
pas à plus de 80 mètres en 1982 on les retrouve jusqu'à 160 mètres en 1983
(tableaux XIV et XV)* Les chalutiers grecs pêchent à toutes les profondeurs
au cours de ces deux années.
Fn 1982 on trouve par ordre d'importance les seiches, soles langues,
rouge,&, thiofs et dorades roses dans la strate de 11 à 40 mètres (tableau XVI).
En 1983 les rougets, crevettes blanches, pageots, dorades roses, thiofs, et
seiches dominent entre 11 et 40 mètres (tableau XVII). A plus de 80 mètres
les espèces sont beaucoup moins variées. Ce sont les brotules, dorades grises,
dorades roses, pageots, rougets, seiches, soles langues, soles de roche et
thiofs qui ont la distribution bathymétrique la plus étalée.
5 .
L E S
R E J E T S
5.1. PAR NATIONALITE, TYPE DE PECHE ET ZONE
Nous donnons à la figure 4 les variations mensuelles des prises totales et
des prises conservées en 1982 et 1983. Les taux de rejet les plus elevés se
situent entre mai et septembre, période de plus grande activité des chalutiers
italiens(tableaux XVIII et XIX). En 1982 le taux de rejet excède 70 %, en mai
et juin, alors qu'il dépasse à peine 63 % en 1983. Ceci explique en bonne
partie le taux annuel de rejet plus élevé en 1982, soit 62,3 % contre !36,4 '0
en 1983. Si l'on ne considère que la période de mai à décembre en 198.3 le
taux de rejet est maintenant de 58‘1 % mais demeure toujours nettement in-
férieur à celui de la même période en 1982 (tableau XIX).
Les poissonniers italiens affichent toujours un taux de rejet supérieur
au:< poissonniers grecs, soit 54,0 % contre 52,3 % en 1982 et 55,6 % contre
44‘4 % en 1983 (annexes XVIII à XXI). Les crevettiers, tous italiens, ont im
taux de rejet de loin plus élevé, soit 73,2 % en 1982 et 69,2 % en 1983. La
diminution considérable des prises des poissonniers italiens en 1983 a con-
tribué à la baisse du taux de rejet pour l'ensemble des flottilles. Rappelons
que les italiens utilisent des chaluts dont la maille étirée varie entre 30
et 40 mm alors que les grecs emploient une maille étirée variant entre
60 et 70 mm.
Le taux de rejet des chalutiers italiens augmente en se déplaçant du nord
(zone 441) vers le sud (zone 332), ceci autant en 1982 qu'en 1983. (Annexes
XvlIz à xxi . 11 atteint respectivement 72,3 % et 68,8 % en 1982 et 1983 dans
La zone ,332 où la p&che à la crevette est la plus importante. Le taux de
rejet des poissonniers grecs demeure à peu près constant dans ces mêmes zones
(annexes XIX et XXI).
5.2. COMPOSITION SPECIFIQUE DES REJETS
Les observateurs relèvent la présence des espèces dominantes dans les
rejets sans malheureusement en préciser le poids spécifique. A partir de
C:eci nous avons tenté d'évaluer la fréquence mensuelle d'apparition des

espèces par jour de pêche (annexes XXIIa et XXIIb). Etant donné que certains
observateurs ont omis de relever
systématiquement les espèces rejettées il
faut considérer avec prudence les données des annexes XXIIa et XXIIb. On
trouve par ordre d'importance les balistes, cymbium, raies et petites cre-
vettes suivies de loin par les chinchards, carpes blanches, bogues, ceintures,
Foissons volants, thiekems et brotules. Si les pelons ne figurent pas dans
les 28 premières espèces rejetées il n'y a pas de doute que cette espèce est
frequente dans les rejets.
6 .
E F F O R T D E
P E C H E
Il est difficile de mesurer, sans introduire de biais, l'effort de pêche
d'une flottille composée de chalutiers de tailles différentes. FONTENEAU et
BOUILLON (1971) ont utilisé pour les chalutiers ivoiriens l'effort de pêche
mesure en heure de pêche pour un chalutier standard de 400 CV. La standardi-
sation de L'effort de pêche suppose L'existence d'une classe de chalutiers
suffisamment représentative de l'ensemble des chalutiers étudiés pour être
utilisée comme référence. Cette standardisation nécessite une homogénéité au
niveau du type de pêche pratiquée, des espèces-cibles et de la maille utilisée.
Lorsque l'on considère les chalutiers italiens et grecs pêchant au Séné-
gal on constate que la flottille est disparate. La maille utilisée à bord
des chalutiers italieas, autant poissonniers que crevettiers est de dimension
beaucoup plus faible que celle utilisée par les grecs. Les espèces-cibles
des poissonniers italiens sont différentes de celles des poissonniers grecs.
Ce n'est qu'à partir de 1982 que l'on peut identifier le type de pêche prati-
quée , ce qui fractionne alors la flottille de 17 chalutiers en trois groupes
non comparables (t&leaux II et IV). En 1983 la flottille italienne et cjrecque
ne compte plus que onze unités. Cette situation rend impossible toute standar-
disation véritable de l'effort. C'est pourquoi dans la présente étude nous
n'&iliserons que des unités d'efforts exprimées en jours de pêche pour cal-
culer les rendements.
En 1979 et 1980 seuls les chalutiers italiens étaient présents au Sénégal.
9 chalutiers congélateurs grecs se joignent aux 8 congélateurs italiens en
19131 (tableau II). En 1982 on trouve chez les italiens cinq poissonniers et
quatre crevettiers alors qu'il y a huit poissonniers grecs. En 1983 il n'y a
plus que deux poissonniers contre quatre crevettiers chez les italiens alors
que les poissonniers grecs que sont plus que six.
L'effort global des flottilles italienne et grecque atteint un maximum
de 1 479 jours de pêche en 1982, suivi de près par l'effort de 1981 (tableau XX).
En 1983 L'effort n'est plus que de 1 004 jours de pêche, soit l'effort Le
p1c.s faible depuis 1980. A l'intérieur d'une année, l'effort de peche s'exerce
principalement entre mai et septembre.
Lorsque l'on considère le type de pêche, la diminution importante de
l'effort des poissonniers italiens de 1982 à 1983 s'accompagne d'une augmen-
tation de l'effort des crevettiers italiens (tableau XXI et XXII). Il y a
Egalement diminution de l'effort chez les poissonniers grecs au cours de
La mëme période.
Nous avons également mesuré un effort normalisé en fonction de la puis-
sance motrice et du tonnage de jauge brute (TJ'B) pour l'ensemble des bateai-lx
Italiens et grecs (tableaux XXIII et XXIV). Quoique les chalutiers n'aient
pêché que durant 5 mois) en 1979 c'est en 1983 que l'effort est à son plus
bas niveau. Cette situation résulte de la diminution importante de la taille
des navires en 1983 (tableau 1).

1
7 .
L E S
R E N D E M E N T S
Nous présentons d'abord les rendements pour l'ensemble des chalutiers,
sans distinction du type de pêche, pour la période de 1979 à 1983. Nous
donnons, par la suite, les rendements par type de pêche et classe de TJB
afin de tenir compte des élèments divergeants entre les chalutiers (maille,
espèces-cibles,
capacité de pêche des navires).
“7.1. POUR L’ENSEMBLE DES FLOTTILLES ITALIENNE ET GRECQUE
La pri.se annuelle par unité d'effort (p.u.e.) passe de 3,0 t/jp en 1979 à
2,3 t/jp en 1981 puis augmente à 3,5 t/jp en 1982 pour diminuer à nouveau
en 1983 (fig. 5). Etant donné le nombre réduit de crevettiers on peut considérer
ces rendements comme représentant d'avantage ceux des poissonniers, même pour
la période antérieure à 1982.
Vu la baisse du TJB moyen de 1979 à 1983 on aurait pu s'attendre a une
diminution des rendements en présence de stocks constants (tableau I). Or
ce n'est pas ce que l'on constate.
7.2. PAR TYPE DE PECHE ET CLASSE DE TJB
Nous limitons ici notre analyse aux seules données obtenues à L'aide du
programme des observateurs mis en place en mai 1982.
~7.2.1.
Les crevettiers :
Les rendements annuels pour les prises conservées des crevettiers passent
de 2,3 t/jp en 1982 à 3,0 t/jp en 1983 (tableau XXV). Lorsque l'on compare les
rendements mensuels on constate qu'ils sont toujours supérieurs en 1983. Cette
hausse provient des rendements élevés des grands crevettiers de 601-800 TJB
alors que les rendements demeurent constants chez les crevettiers de
351-500 TJB (tableau XXVI).
Les rendements pour les prises totales de 1983 sont également supérieurs
à ceux de 1982 (tableau XXV) .
Ce sont toujours les crevettiers de 601-800 TJB
qui sont responsables de ces rendements élevés en 1983.
7.2.2. Les poissonniers :
Contrairement à ce que l'on observe chez les crevettiers, les rendements
p0L.r les prises conservées chez les poissonniers diminuent de 1982 à 1983
de faFon très marquée chez les italiens (5‘1 à 2,7 t/jp) mais également chez
les grecs (tableau XXV). On pourrait croire que cette baisse est consécutive
à la diminution du TJB moyen en 1983 (tableau 1 et II). Ceci se confirme pour
.Les italiens mais non pour les grecs ofi les rendements pour les prises con-
servées des chalutiers de 251-350 TJB et 351-500 TJB sont même à la hausse
en 1983 (tableau XXVI). Seuls les bateaux de 51-150 TJB montrent une baisse
de rendements. Malheureusement la comparaison ne peut être établie pour toutes
Les classes de TJB, certaines classes n'étant présentes que sur une des deux
annZes.
Cependant cette hausse des rendements chez les grecs ne reflète pas l'a-
bondance réelle des stocks exploités car les rendements sur les prises totales
sont inférieurs pour toutes les classes de TJB en 1983. Ceci est marque da-
vantage chez les italiens (tableau XXVI). Ce n'est qu'en réduisant les rejets,
de 52 ‘5 en 1982 à 44 % en 1983, que les poissonniers grecs ont réussi à aug-
nren-ter légèrement leurs rendements pour certaines classes de TJB (annexes
XIX et XXI). Malgré une réduction plus importante de leurs rejets en 1983,

les poissonniers italiens n'ont pas réussi à compenser cette baisse des rende-
ments pour les prises conservées.
En 1982 et 1983 les rendements mensuels des crevettiers semblent plus
élevés durant les premiers mois de pêche (tableau XXV). La situation est sem-
blable chez les poissonniers grecs mais différente chez les poissonniers
italiens.
En 1982 les rendements des poissonniers par classe de TJB pour Les prises
totales et conservées sont toujours plus élevées chez les italiens que chez
les grecs. La dimension moindre de la maille utilisée par les italiens ex-
pliquerait cette différence. En 1983, les données sont insuffisantes pour
permettre une telle comparaison (tableau XXVI).
8 .
D I S C U S S I O N
L'effort de pêche exercé au cours des récentes années sur les stocks
dimersaux côtiers par les chalutiers italiens et grecs ne constitue qu'une
fraction reduite de l'effort total exercé sur ces stocks au Sénégal. En 1983
les 133 chalutiers dakarois (Sénégalais et français) effectuent des prises
de 47 368 tonnes (CRODT, 1984). A ces prises s'ajoutent les importants de-
barquements de la p&he artisanale, soit 31 532 tonnes(l). Si nous ajoutons
les 8 500 tonnes des 12 navires affrêtés et les 2 876 tonnes des 11 chalutiers
italiens et grecs nous obtenons un total général de 90 276 tonnes prélevées
sur les stocks démersaux côtiers en 1983. Les captures des chalutiers italiens
et grecs ne représentent que 3,l % de ces prises totales. Cependant si l'on
tient compte des rejets les prises totales effectuées par les chalutiers
italiens et grecs deviennent proportionnellement plus importantes. Ainsi avec
des taux de rejets12) de 10 %, 40 % et 56,4 % les prises totales respectives
des chalutiers dakarois, affrêtés, italiens et grecs sont de 52 631 tonnes,
14 167 tonnes et 6 596 tonnes en 1983.
En pêche artisanale il n'y a pas de rejets. Les prises totales effectuées
en 1983 pour les stocks démersaux s'élèvent donc à 104 926 tonnes. Les prises
toî:ales des chalutiers italiens et grecs représentent 6,3 % de ces prises.
D'autre part nous savons que les prises mais aussi l'effort de la flot-
ti:!le chalutiere dakaroise plafonnent depuis 1981 (M. THIAM, comm. pers.) I<
Un groupe de travail réuni à Dakar en 1984 concluait à partir des indices
disponibles que les stocks démersaux côtiers dans leur ensemble ne montrent
pas actuellement de signes d'essoufflement. Par contre la peche de certaines
espèces cibles telles que crevette blanche, rouget et seiche par les chalutiers
dakarois S’FS~ traduite depuis quelques annees par une baisse sensible des
rendements devant un accroissement important de l'effort dirige-(3) . L' hypo-
thise d'une baisse similaire des rendements pour certaines espèces devra être
vérifiée ultérieurement pour les chalutiers italiens et grecs.
(1) Information obtenue lors de la réunion d'un groupe conjoint de
travail ad hoc (Mauritanie-Sénégal-Gambie) sur les stocks démersaux cô-
tiers, tenue au CRODT & Dakar du 5 au 10 novembre 1984.
(2) Dans le cas des chalutiers dakarois et affrêtés il s'agit d'une es-
tim,ation à partir de notre connaissance de la pêche et non à partir de
données précises.
(3) Données présentées dans "Compte rendu de la réunion du 13 mars
1985 au CRODT sur la pêche chalutière des ressources démersales du Senegal".

Chez ces bateaux la baisse des rendements pour les prises totales pour-
rait résul1-er d'un changement dans la stratégie de pêche. Certains chalutiers
qui recherchent des espèces à valeur commerciale élevée peuvent accepter des
rendements plus faibles pour l'ensemble des espèces capturées.
A l'inverse, nous assistons à une augmentation des rendements en 1983
chez les crevettiers. Cette situation est possiblement liée à l'arrivée de
crevettiers plus efficaces. Elle peut également résulter de l'exploitation
de stocks différents en 1983, suite à l'extension de cette pêche vers le sud
de la Casamance.
Le taux de rejet est fonction de plusieurs facteurs dont la dimension
de la maille des chaluts, l'abondance des stocks et la stratégie de peche
des différentes flottilles. Les chalutiers italiens utilisent sur leurs
chaluts une maille etirée qui se situe entre 30 et 40 mm contrairement aux
grecs qui ont toujours une maille étirée supérieure à 60 mm. Il n'est donc
pas étonnant que le taux de rejet soit de 65,9 % chez les italiens et de
44,4 % chez les grecs en 1983 (annexes XX et XXI). La diminution des rende-
ments sur les prises totales des poissonniers italiens et grecs en 1983 sem-
ble avoir incité ces chalutiers, en particulier les grecs, à réduire consi-
dérablement leurs rejets (annexes XVLJ à XXI). Un tri plus rigoureux a bord
peut permettre de maintenir les rendements sur les prises conservées malgré
une baisse des rendements sur les prises totales. HONOYER et BELLEMAN!? (1982)
ob.servent ce phénomène chez quelques chalutiers dakarois. Par contre un chan-
gement dans la demande sur les marchés peut aussi produire un effet similaire..
C'est pourquoi les rendements établis à partir des prises totales doivent
de préférence être utilisés comme indice d'abondance.
On sait que les rejets de balistes sont devenus récemment très impor-
ta.nts dans les pêcheries de certains pays de l'Afrique de l'Ouest (CAVERIVIERB,
1982) . Si nous savons que les balistes sont aussi très abondants dans les
rejets des chaluts italiens et grecs au Sénégal nous ne connaissons malheu-
reusement pas le volume rejeté. Cette méconnaissance du poids des différen-
tes espèces rejetées amène un biais dans l'évaluation de la ressource..
9 .
C O N C L U S I O N E T
R E C O M M A N D A T I O N S
La diminution des rendements pour les prises totales par classe de TJ13
en 1983, chez les poissonniers italiens et grecs, peut n'être que con:jonc--
turelle et ne pas se situer à l'intérieur d'une tendance permanente à la
baisse. On sait que les chalutiers dakarois utilisent des chaluts dont la
maille semble également de faible dimension. Lorsque la réglementation sur
le maillage minimal sera rigoureusement appliquée on devra s'attendre à une
baLsse additionnelle des rendements, du moins à court terme. Cependant à long
terme la réduction des rejets par l'utilisation de mailles plus grandes
devrait être bénéfique pour les stocks exploités.
Le marche sénégalais accepte certaines espèces moins connues sur le marché
exté.rieur ou est écoulée une part importante des captures faites au ScZnégal.
A c:e titre il devient important de eonnaitre le volume d'espèces actuellement
reJetAes telles que balistes, pelon et autres. La pêche, telle que pratiquée
actuellement par plusieurs chalutiers, entraene la destruction d'une fraction
importante des ressources protéiques qui pourraient autrement être disponibles
sur le marché sénégalais. A ce titre le programme des observateurs a un rôle
majeur- à jouer dans l'évaluation du poids des rejets par espèce.
L'analyse faite ici ne couvre qu'une partie des débarquements provenants
des stocks.démersaux côtiers mais les rendements observés en 1983 incitent a
la prudence, Les rendements des chalutiers étrangers et dakarois devront etre

suivis avec attention au cours des prochaines années. Au suivi de L'indice
d'abondance devra se greffer celui de l'évolution de la structure démoqra-
phique des espèces exploitées.
R E M E R C I E M E N T S
Nous tenons à souligner la contribution de première importance de M. Alain
PERRAS pour la rédaction des programmes de traitement des données. Nos re-
merciements d'adressent également aux observateurs et en particulier 2
M. Saydi BA leur responsable.
Nous tenons à remercier MM. André FONTANA, Modou THIAM et Mlle Jacqueline
Ii3PEZ du CRODT pour leur appui à notre travail. La contribution de MM. Doudou
THIAM et Moussa THIAM ainsi que celle de Mlle Diariétou TOURE au codage des
données fut
essentielle. Nous tenons aussi à remercier le personnel du
bureau des licences de la DOPM.
Cette étude n'aurait pas eu lieu sans l'appui financier de L'Ayence ca-
nadienne de Développement International (ACDI) dans le cadre du Projet PS%.
A ce chapitre nous tenons à souligner l'appui des docteurs Abou TOURE et
Jean Paul LE PAILLEUR respectivement Directeur de projet et Chef de mission
pour ie Projet PSPS. Nous tenons enfin à remercier le personnel du CRODT
pour le travail de dactylographie et de dessin.
R E F E R E N C E S
B I B L I O G R A P H I Q U E S
ANONYME, 1977.- La pêche maritime sénégalaise. Ministère du Développement
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m a r i n e nG 2 8 3 5
a+++++++
S
E
G
A
L
)
‘!
332
i
-,,
Fig. l.- C?rtc des zones de pêche.

P u i s s a n c e t c v )
r
n
0
-
A : y=179,7 +

2,27 x
386
3 6 2
2 2 0 , 7 + 1,88 x
,94 18
4 0 0 0
0 c:y= 424,6 + 1,52
x
85
3 6
Basée à Dakar
0 D : y ~367, 3 + 2,06 x
5 8
9 0
3 2 0 0
Grecque
I t a l i e n n e
2400-
1600-
1
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
i
8
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I
I
200
4 0 0
6 0 0
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1 0 0 0
1 2 0 0
1 4 0 0
1600
( T
J
6
)
Fige
2.- Droites de wgressim
-(Jr: - ouissance ?OUr les flottilles basées ; Dakar (Aj
grecqüe (a), italienne (Cj et espagnole (II)- de 1375 à 138.3. Pour 1~s espagnols:
l'équation seule figure.
. . . .
-
,.>.
-
m
‘.
.
.
.
.
-
-

Prises ( tonnes )
5 000
4ooc L-
3ooc)-
200(l-
lOO( 2-
I
I
I
I
I
1 9 7 9
8 0
81
8 2
8 3
A n n é e s
r- ’
i’l’.4.
J,-
?4:,;es des bateaux italiens et grecs au Sénégal
de 1979 à 1983.

Prises [ tonnes)
4 0 0 0
1982
3 0 0 0
2000
1000
3000
1983
2000
1000
Moi s
Fig. 4.- Va.-'
riations mensuelles des prises totales et
des prises conservées, pour les bateaux italiens
et grecs dans l'ensemble des zones en 19% et
19133 .

P.U.E.
t/ip
:
3,5
t/jP
:
2,9
r
I
I
I
J
I
I
I
1
I
I
i
F
M A M J
J’A
S 0 N D’
Fiq. 5.- Prise< par unitc! d'ef,fort exprimées en t/,ip
pour
?es bateaux italiens et &recs de 1979
2 : 383 .

TSLZAu
1 *-
: Caractéristiques des flottilles italienne et grecque
ayant pêché au Sénégal de 1975 à 1983
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
ITALIE
Nombre de bateaux
11 (l)
11(l)
&a
1 3
8
B(2)
($3
T J B
6 334
7 446
7 367
11 942
3 78û
5 394
2 787
T J B moyen
576
677
921
919
473
674
465
Puissance (cv)
1 3 412
16 639
1 5 46C
24 720
9 630
1 1 850
6 295
Puissance moyenne
1 219
1 513
1 933
1 902
1 204
1 398
1 049
GFWCE
Nombre de bateaux(3) -
9
9
5
T J B
4 231
3 862
975
T J B moyen
470
429
195
Puissance (cv)
9 295
9 055
2 655
Puissance moyenne
1 033
1 006
531
ITALIE ET GRECE
Nombre de bateaux
1 1
1 1
8
1 7
1 7
17
11
T J B
6 334
7 446
7 367
11 942
8 011
9 256
3 762
T J B moyen
576
677
921
919
471
545
342
Puissance (cv)
1 3 412
1 6 639
1 5 460
24 720
1 8 925
20 905
8 950
Puissance moyenne
1 219
1 513
1 933
1 902
1 113
1 230
814
(1) : Malgré leur présence au port de Dakar pendant plusieurs semaines ces bateaux n'auraient pas pêché en 1975 et 1976.
(2)
: Bateaux détenant une autorisation de pêche et ayant pêché. En 1979 9 bateaux avaient des autorisations de
pêche ; en 1982, 10 ; en 1983, 7 ; les autres années tous les bateaux détenant une autorisation ont p3ché.
(3) : Tous les bateaux detenant une autorisation ont pêche. En 1982, un glacier grec ne figurant pas sur la
liste des autorisations a pêché ; ses prises et efforts sont intégrés dans les tableaux subséquents.
,
.
,
7

TABLEAU II.- Evoluticm des flottilles chalutières italienne et grecque qui ont pêché au Sénégal de 1975 à 1983, en
ix.>
fonction de 1a jauqe Srüte (Taj
2‘
1 9 7 5(i)
1 9 7 6rn
1 9 7 9
1 9 8 0
1 9 8 1
1 9 8 2
1 9 8 3
TJB
ITALIE
ITALIE
ITALIE
ITALIE
ITALIE
GRECE ITALIE
GRECE ITALIE GRECE
CONGELATEURS
<51
51 - 150
1
151 - 250
1
i
1
1
251 - 500
4
1
2
4
4
5
3
4
5
2
501 -1000
3
1 0
3
3
3
3
2
3
1
1000 -1500
2
3
6
2
-
-
-
TOTAL
11
11
8
1 3
8
9
8
7
6
2
GLACIERS
<51
51 - 150
2 (2)
3
151 - 250
251 - 500
501 -1000
1001 -1500
TOTAL
2
TOTAL
CONGEL. ET GLACIERS ll
11
8
13
5
(1) : Malqré les accords de pêche, ces chalutiers n'on t à toutes fins pr‘atiyues pas pêché en 1975 et 1976.
(2)
: Un des glaciers qui a pêché n'apparaît pas sur la liste des autorisations de pêche,
.

TABLEAU III- : Prises, effcrt et prises par unité d'effort (P.U.E.) pour les bateaux italiens
et grecs autorisés à pêcher en eaux territoriales sénégalaises,
de 1979 à 1983(l)
-
1 9 7 9
1980
1981
1982
1 9 8 3
ITALIE
Prise5 (t)
1 3 4 8
3 4 3 1
1 550
2 8 4 4
1 2 5 1
Jours de pêche
4 5 4
1 3 0 1
677
7 1 9
4 4 3
Jours de mer
534
1 513
8 8 7
9 2 2
558
Prises/jour de pêche(t/jp)
3,o
2,6
2‘3
4,o
2,8
G?aCE
Prises (t)
1 647
2 3 3 8
1 625
Saurs de pêc;re
7 3 4
7 5 9
561
Jours de mer
739
934
7 3 5
Prises/jour de pêche(t/jp)
2,3
3,1
2,g
ITALIE ET GRECE
Prises (t)
1 3 4 8
3 4 3 1
3 1 9 7
5 182
2 876
Jours de pêche
454
1 3 0 1
1 4 1 1
1 4 7 9
1 0 0 4
Jours de mer
534
1 5 1 3
1 676
1 856
1 2 9 3
Prises/jour de pêche(t/jp)
3,o
2,6
2,3
3,5
2,g
-
-
(1) : Aucune données n'existe pour la période 1975-1978
.

TABLEAU IV.- : Caractéristiques des marées et des coups
de chalut des chalutiers italiens et grecs autorisés à pêcher
en territoire sénégalais, de 1979 à 1983
___~
-
._
1979
1980
1981
1982(l)
1983
ITALIE-CREVETTIERS
Nombre de bateaux
3
4
Nombre de marées
9
13
Duree
(j
m)
moyenne
34,8
28,9
Nombre de de
coups
chalut
2 841
3 138
Durée
(hrs)
moyenne
2,3
2,4
ITALIE-POISSONNIERS
Nombre de bateaux
5
2
Nombre de marées
19
8
Durée
(j
m)
moyenne
34,3
22,8
Nombre de de
coups
chalut
4 970
1 599
Durée
(hrs)
moyenne
1,3
2,1
ITALIE-TOTAL
Nombre de bateaux
8
13
8
8
6
No&mbre de marées
1 3
3 9
3 2
28
21
Durée
(j
moyenne
m)
45,2
38,l
34,l
34,4
26,5
Nombre de de
coups
chalut
7 811
4 737
Durée
(hrs)
moyenne
2,o
2, 3
GRECE-POISSONNIERS
Nombre de bateaux
9
9
I-3
Nombre de marées
26
4 6
62
Durée
(j
m)
moyenne
29,7
18,9
Il,9
Nombre de de
coups
chalut
4 148
4 355
Durée
(hrs)
moyenne
3,2
3
, x
. .
__.-___l
ITALIE ET GRECE-TOTAL
Mmbre de bateaux
8
13
1 7
1 7
1 3.
Nombre de marées
13
3 9
3 2
74
8 3
Durée
(j mj
moyenne
45,2
38,l
34,l
24,8
15,6
F~ombrc
àe
coups de chalut
11 959
9 092
Dur~?e moyenne (hr-s)
2,4
2,T
__---._-
-...
! * 1 : Les données u%ilisées proviennent des armateurs et des observateurs.

TABLEAU V.- : Prises (tonnes) par zone de pêche des bateaux italiens et cjrecs de 1973 5 19G3
Z O N E S
TOUTES
ANNEES
PAYS
552
553
554
441
442
331
332
SENEGAL
ZONES
-.
1979
ITALIE
986,l
361,5
1 347,5
1 347,s
1980
ITALIE
2 739,0
13,l
652,l
26,9
3 418,O
3 431,l
1981
ITALIE
578,5
835,l
136,O
1 549,s
1 549,5
GRECE
1 233,6
413,4
1 647,0
1 647,0
TOTAL
1 812,l
1 248,5
136,O
3 196‘5
3 196,s
1982
ITALIE
1 558,7
39,2
337,9
908,O
2 804,6
2 843,8
GRECE
9,6
78,6
1,5
1 016,7
59,l
1 164,3
8,6
2 279,3
2 338,4
TOTAL
9,6
78,6
1,s
2 575,4
98,3
1 502,2
916,6
5 083,9
5 182,2
1983
ITALIE
157,l
273,3
820,7
1 251,3
1 251,3
GRECE
3‘1
20,5
-
695,7
180,6
704,6
19,6
1 444,3
1 624,9
TOTAL
3,1
20,5
-
852,8
180,6
977,9
840,3
2 695,6
2 876,2(l)
(1) : 1 000 kg proviennent de zones autres.
h?
.-

P.!
U!
TABLEAU VT.- : Prises mensuelles (tonnes) des bateaux italiens et grecs, de 1979 à 1983
M O I S
1 3 7 9
1 9 8 0
1 9 8 1
1 9 8 2
1 9 8 3
JANVIER
24,l
26,7
36,6
137‘6
FEVRIER
65,5
89,9
167,l
100,l
55,2
119,l
316,l
137,3
AVRIL
75‘6
278,2
190,9
184,3
MAI
639,0
720,6
504,4
214,5
JUIN
744,9
458,6
1 030,o
381,6
JUILLET
115,4
832,6
404,5
797,0
453,2
ho-UT
491,6
686,l
350,4
615,8
511,3
SEPTEMBRE
450,o
199,l
258,9
436,l
412,0
OCTOBRE
189‘9
69,4
161,l
435,6
233,0
NOVEMBRE
100,5
36,3
188,4
371,0
68,5
DECEMBRE
3,3
140,l
281,6
42,8
TOTAL
1 347,5
3 431,l
3 196,5
5 182,2
2 876,2
.

TAt3LE;AU Vif.- : P r i s e s ( t o n n e s ) par espèze et par zone des bateaux italiens et grecs en 1982 (11
--- ._--- -
--"_
ESPECES
z G N E s
TOUTES
552
553
441
442
331
332
SENEGAL
ZONES
-.
Badèche
3,4
,4
,l
481
4,1
Brochet
5,s
1,6
7,2
7,2
Brotule
.G
3&,2
J
13
16,l
19,6
19,6
Calmar
2,2
,5
3,4
5,7
11,3
Il,8
Capitaines
13,6
,6
55‘2
32,4
101,3
101,9
Carangidés
2,5
2,1
4,6
4‘6
Carpe rouge
1,1
,l
1,2
1,2
Congrès-Murènes
4,5
3,9
l,O
9,4
984
Courbine
3,6
7,3
66,2
77,2
77,5
Crabe
lr5
,8
2,4
2,4
Crevette blanche
4,2
II
2 1 , 0
200,2
225,5
225,6
Crevette prof.
Il
,4
1,O
4,4
5,9
5,9
Dorade grise
12
51,6
2,3
9,s
,3
61,9
64,2
Dorade roses
17,8
151,2
4,4
85,l
1,4
255,8
260,2
Langoustes
3,4
,3
4,7
1,9
10,o
10,3
Mâchoirons
1,7
,3
21,?
13,l
36,6
36,9
Mérous
,2
18,0
6,1
18,O
1,3
37,5
43,6
Pageot
5,4
20,5
268,5
13,5
8 2 , 0
4,3
380,8
394,3
Raies
,1
,1
Requins divers
3
3,O
3,O
Rouget
205,5
10,3
106,O
5,6
317,4
327,7
St. Pierre
,5
12
,7
,7
Seiche
15
294,0
5,9
69‘6
123,5
488,0
493,9
Soles langues
268,3
2,7
57,3
194,8
520,7
523,4
Sole de roche
4,8
4r7
4,7
Sompatt
21,o
,l
32,9
1,8
55,7
55,8
Thiekem
8,7
13
83,4
42,8
135,o
135,3
Thiof
2,o
125,7
10,5
118,8
37,3
284,1
294,6
Turbot
Il
.l
Il
Divers
3,3
20,9
667,3
29,7
329,7
160,l
1 181;;
1 211,6
Poulpes
45,8
9
,-
,l
46,8
46,8
Chirurgien
12
r2
12
~.
TOT?&
Qr9
64,8
2 181,7
88,6
1 119,5
916,5
4 290,7
4 382,6~2~

-_le
_,
(1)
: De janvier à avril les données proviennent des armateurs,
(2)
: 1,5 tonnes proviennent de zones non identifiees.

Badeche
I6
,i
15
FI
1,2
1,3
Brochet
1,o
Il
16
8,O
9,7
9,8
Brotule
,l
1,8
35,3
36,5
73,9
73,9
Calmar
5,7
3,6
912
18,6
19,0
Capitaines
2,8
Il,5
54,l
68,5
68,9
Carangidés
*9
2,1
3,O
3,O
Carpe rouge
,1
lr5
1,6
186
Congrès-Murènes
1,o
28,9
29,9
29,9
Courbine
3,6
11,4
15,3
15,6
Crabe
13
1,9
2,2
2,2
Crevette blan.
8,9
71,7
200,9
281‘4
281,4
Crevette prof.
,5
13,8
14,2
14,2
Dorade grise
46,5
6,O
4,3
51,0
57,0
Dorade rose
2,1
6,O
114,3
45,3
83,0
1,g
207,6
252,9
Langoustes
1,o
18
10,4
819
20,4
21,2
Mâchoirons
17
587
12,4
18,8
18,8
Merlu
2,4
,l
7,2
9,7
9,7
Mérous
19
7,6
,7
14,2
,8
23,7
24,4
Pageot
3‘5
162,9
13,4
87,9
2,9
257,3
270,7
Disque
13
13
13
Requins divers
1,9
Il
7,1
29,7
38,7
38,7
Rouget
184,7
30,5
63,7
2,5
251,O
281,5
Seiche
59,6
18,4
69,3
39‘2
168,4
186,B
Soles langues
9,g
17
112,9
77‘1
200,o
200,7
Soles de roche
59,4
,8
9,2
131,3
200,2
201,o
Sompatt
6,o
4,7
6,9
18
13‘8
18,5
Tassergal
81
rl
,l
Tiekem
386
3,7
9,7
34,0
47,3
51,o
Thiof
,l
14
50,5
22,5
108,G
32,9
192,l
214,6
Divers
16
5,1
122,9
30,7
249,9
87,9
466,6
497,3
Poulpes
,2
4.5
4,7
4:7
Bogues
r7
17
17
TOTAL
3,J.
20,4
852,7
180,4
977,3
840‘3
2 694,l
2 875,4(l)
(1) : 900 kg proviennent de zones non identifiées.

TABLEAU TX.- : Classement des espèces les plus importantes en poids (tonnes), pour les bateaux
italiens et grecs pêchant au Sénégal et dans l'ensemble des zones, en 1982 et 1983
S E N E G A L
T O U T E S
Z O N E S
1 9 8 2
1 9 8 3
1 9 8 2
1 9 8 3
R A N G
ESPECES
POIDS
ESPECES
POIDS
ESPECES
POIDS
ESPECES
POIDS
1
Soles langues
520,4
Crevettes blan.
281,4
Soles langues
523,4
Rouget
281,5
2
Seiche
488,0
Pageot
257,3
Seiche
493‘9
Crevette blan.
281,4
3
Pageot
380,8
Rouget
2 5 1 , 0
Pageot
394,3
Pageot
270,7
4
Rouget
317,4
Dorades roses
207,6
Rouget
327‘7
Dorades roses
252,9
5
Thiof
284,l
Soles de roche
200,2
Thiof
294,6
Thiof
214,6
6
Dorades roses
255,8
Soles langues
200,o
Dorades roses
260,2
Soles de roche
201,o
7
Crevettes blan.
225,5
Thiof
1 9 2 , l
Crevette blan.
225,6
Soles langues
ZOO,7
8
Thiekem
135,o
Seiche
168,4
Thiekem
135,3
Seiche
186,8
9
Capitaines
101,3
Brotule
73,9
Capitaines
101,9
Brotule
73,9
10
Sompatt
55,7
Capitaines
68,5
Courbine
77,5
Capitaines
68,9
.

TABLEAU X.- : Classement des espèces les plus importantes en poids (tonnes) pour les bateaux italiens et grecs
pêchant sur la Petite Côte (zone 441) et en Casamance (zones 331 et 332), en 1982 et 1983
Z O N E
441
Z O N E S
331
ET
332
RANG
1 9 8 2
1 9 8 3
1 9 8 2
1 9 8 3
ESPECE
POIDS
ESPECE
POIDS
ESPECE
POIDS
ESPECE
POIDS
1
Seiche
294,D
Rouget
184,7
Soles langues
252‘1
Crevette blan.
272,6
2
Pageot
268,5
Pageot
162,9
Crevette blan.
221,2
Soles langues
190,o
3
Soles langues
268,3
Dorades roses
114,3
Seiche
193,l
Thiof
140,9
4
Rouget
205,5
Seiche
59,6
Thiof
156,l
Soles de roche
140,5
5
Dorades roses
151‘2
Soles de roche
59,4
Thiekem
126,2
Seiche
108,5
6
Thiof
125,7
Thiof
50,5
Rouget
111,6
Pageot
90,8
7
Dorades grises
51,7
Dorades grises
46,5
Capitaines
87,6
Dorades roses
84,9
8
Poulpes
45,8
Soles langues
g,g
Dorades roses
86,5
Brotule
71,8
9
Sompatt
21,0
Crevette blan.
8,9
Pageot
86,3
Rouget
66,2
10
Mérou
18,0
Mérou
7,6
Courbine
73,5
Capitaines
65,6
.

TABLEAU XI.- : Prises (tonnes) par groupe zoologique et par zone pour les bateaux italiens et grecs en 1982(l)
Z O N E S
TOIJTES
G R O U P E
441
442
331
332
A U T R E S
Z 0 N E.S
PRISES
%
PRISES
%
FRISES
%
PRISES
?s
PRISES
%
PRISES
%
ITALIE
Poissons
1 035,6
47,5
23,7
26,7
269,6
2 4 , 1
571,l
62,3
-
1 900,o
43,4
Cephalopodes
261,4
12,0
5,6
6,3
19,l
1,7
129,3
14,l
415,4
9,5
Crustacés
418
12
,1
,1
2 6 , 0
2,3
207,5
2 2 . 6
238,5
584
TOTAL
1 301,9
29,4
314,7
907,9
2 554,1
GRECE
Poissons
795,a
36,5
5 8 , 0
65,5
747,5
66,8
8,4
19
74,8
98,7
1 684,5
38,4
Céphalopodes
80,5
3,7
18
,9
54,9
4,9
,1
OhO
,8
1,3
137,l
3,1
Crustacés
3,2
,1
,3
,3
~3
J
5,8
Il
TOTAL
879,7
59,2
804,8
8,6
,9
75,8
1 828,l
ITALIE ET GRECE
Poissons
1 831,4
83,9
81,7
92,2
1 017,l
90,9
579,5
63,2
74,8
98,7
3 584,5
81,8
Céphalopodes
341,9
15,7
6,4
7,2
74,1
6,6
129,4
14,l
18
1,3
552,5
12,6
Crustacés
8,O
,4
,4
,5
28,3
2,5
207,5
22,6
OP0
244,3
5,6
TOTAL
2 181,6
88,6
1 119,5
916,5
75,8
4 382,2
% DE TOUTES ZONES
49,8
2,o
25,5
20,9
1,7
100,O
(1) : Les données des armateurs, de janvier à avril, ne sont pas inclues car la composition spécifique des prises est
inexist.ante.
Les prises totales en 1982 sont de 5182,2 tonnes.
.

TABLEAU XII.- : Prises (tonnes) par groupe zoologique et par zone pour les bateaux italiens et grecs en 1983
---
_I_-._-
Z O N E S
T O U T E S
GROUPE
441
442
331
332
A U T R E S
Z O N E S
PRISES
%
PRISES
%
PRISES
%
PRISES
%
PRISES
%
PRISES
ITALIE
Poissons
140,6
16,5
-
193,o
19,7
545,8
65,0
879,6
30,6
Céphalopodes
7,3
19
5‘7
16
49,7
5,9
62,7
212
Crustacés
9,O
1,1.
74,6
7,6
225,2
26,8
308,8
10,7
TOTAL
157,0
273,4
820,7
1 251,3
GRECE
Poissons
636,7
74,7
160,7
89,0
628,l
64,3
15,8
1,9
24,2
00,O
1 465,3
50,9
C@halopodes
58,0
6,8
18,9
10,5
67,3
6,9
3,3
14
147,6
581
Crustacés
19
Il
18
r4
8,3
,8
,3
oro
10,3
13
TOTAL
695,7
180,5
703,9
19,5
1 623,7
ITALIE ET GRECE
Poissons
777,3
91,2
^-. -
160,7
89,0
821,l
84,0
561,6
66,8
24,2
00,o 2 344,9
81,5
cepi2alopodes
65,3
7,7
18,9
10,5
73,0
7,5
53,0
Crustacés
9,9
112
6,3
210,3
7,3
r8
14
TOTAL
82,9
8,5
225,s
852,s
26,8
319,l
11,l
180,5
977,3
840,2
24,2
2 875,4
~~-
3. . DE TOUTES ZONES
29,6
6,3
40,o
29,2
,8
100,o

Tm3LEAU XI II . - ;
Prises itonnes) par groupe zoologiyue et par type de pêche pour
les bateaux italiens et grecs en 1982 et 1983

------.-
CREVETTIERS
POISSONNIERS
POISSONNIERS
POISSONNIER,-:
TOUS TYPES DE PECHE
G R O U P E
ITALIENS
ITALIENS
GilECS
ITALIENS ET GRECS
TOUS PAYS
Prises
%
Prises
%
Prises
%
Prises
8
Prises
%
_.
1982
Poissons (1)
414,0
66,2
1 486,0
77,o
1 684,9
92,2
3 170,9
84,4
3 584,9
81,8
Céphalopodes
49,5
7,9
365,9
19,o
137,4
7,5
503,3
13,4
552,8
12,6
Crustacés
161,9
25,9
76,6
4,O
5,9
13
82,6
2,2
244,5
5,6
-
-
TOTAL
625,6
1 928,7
1 828,3
3 756,8
4 382,6
1983
Poissons1
585,3
68,7
294,3
73,8
1 465,6
90,2
1 759,9
87,0
2 345,2
81,6
Céphalopodes
22,9
2,7
40,o
10,o
147,8
9,l
187,8
9,3
210,6
7,3
Crustacés
244,2
28,6
64,6
16,2
10,5
16
75,l
3,7
319,3
11,l
TOTAL
852,4
399,0
1 624,0
2 022,8
2 875,4
-i-
(1 ): Les espèces classées "divers" sont regroupées dans les poissons,
.

l
I

I

I

I
rl
.I

VARTPATT dxTJs - ; prises
A h IYYYI 1.d
Ctüïiiïési
PDF zone en fonction de ia profondeur, des bateaux italiens et grecs en 1983
S T R A T E S DE
PR@FÎNDEUR(nj
Z O N E S
o- 10
1 l - 4 0
41-80
81-120
121-160
161-200
+ 200
ITALIE
441
157,0
442
331
134‘8
92,7
45,8
332
460,l
301,2
56,4
TOTAL
751,9
394,1
56,4
45,8
GRECE
552
2,4
,6
553
3,8
4,l
12,5
554
441
16
403,l
275,8
3,9
442
118,9
42,2
19,2
331
581,5
120,6
1,6
332
17,3
2,1
TOTAL
16
1 121,2
446,9
8,6
45,5
,3
ITALIE ET GRJXE
TOTAL
3,6
1 873,l
841,0
6 5 , 0
91,3
,3
POURCENTAGE
or1
65,2
19,2
1,5
2,1
oro
.

- - . . - -
-.
- -

.“~--
A----
- - - -
S T R A T E S D E
P R O F O N D E U R (ml
E S P E C E S
O-10
11-40
41-80
81-120
121-160
161-200
+200
TOTAL
~--
Badèche
1,8
3,9
Brochet
7,O
7‘1
Brotule
1,3
15,s
1,8
13
î9,3
Calmar
6,2
5,3
Il,6
Capitaines
88,7
î2,â
101,7
Carangidés
3,l
1,4
4,6
Carpe rouye
r1
1,o
1,1
Congrés-Murènes
8,4
,8
9”4
Courbine
54,6
20,5
18
18
77,1
Crabe
2r2
2,3
Crevette blan.
86,3
139,0
225,5
Crevette prof.
3,7
2,1
5,s
Dorade grise
44,2
17,2
111
,4
,4
64,û
Dorades roses
,1
176,2
52,3
Il,1
12,8
3,9
2,6
259,8
Langoustes
5,4
4,s
10,3
Mâchoirons

28,8
7,5
36,8
Mérous
35,4
6,3
,4
,5
43,5
Pageot
254,s
89,1
22,9
15,6
4,6
6,6
394,0
Raies
II
,l
Requins divers
2,3
,4
2,8
Rouget
,1
270,7
43,1
15
7,5
3,5
1,1
327,3
St-Pierre
r4
,1
,5
Seiche
3,6
436,8
36,8
1,3
8,6
5,l
,f3
493,7
Soles langues
1,2
398,4
116,7
,1
3,l
2,6
.3
523,0
Soles de roche
3,l
186
4,7
Sompatt
47,2
3,8
3,2
1,1
55,7
Thiekem
II
Ill,1
19,2
1,6
2,6
135,l
Thiof
81
221,7
56,7
1,8
885
3,6
294,3
Turbot
Il
.1
Divers
989,4
165,2
17,X
21,2
13,6
211,î
Poulpes
46,8
46‘8
Chirurgien
‘2
-
-
TOTAL
6,O
3 344,2
826,7
58,2
85,9
43,3
17,l
4 382,%

Y^-
-----.-l--lI
s T R A T E s
UC
~RûPONDEURS(M)
ESPECES
O-10
Il-40
41-80
121-160
161-20ü
+200
TOTAL
Badèche
16
,5
1,3
Brochet
8,9
c
9,7
Brotule
23,o
26:;
15,o
8,7
73,7
Calmar
15,0
3,7
18,9
Capitaines
62,8
5,7
68,6
Carangidés
2,o
18
2,g
Carpe rouge
1,4
$1
1,5
Congrés-Murènes
24,2
5,7
29,9
Courbine
5,1
8,6
,g
14
15,4
Crabe
2,2
2,2
Crevette blan.
,1
178,2
98,1
2,4
2,4
281,5
Crevette prof.
1,8
10,o
2,3
14,3
Dorade grise
37,4
16,7
285
56,7
Dorades roses
165,3
72,9
3,2
10,3
,1
252,6
Langoustes
19,0
1,g
20,9
Mâchoirons
12,2
6,4
,l
18,8
Merlu
7 ‘ 1
,1
2,4
9,7
Mérous
17,2
5,g
11
17
24,2
Pageot
13
166,2
97,6
1,5
4,3
270,4
Disque
‘3
3
FG.quins divers
30,2
8,3
38,8
Rouget
,2
208,l
64,3
1,3
6,4
281,l
Seiche
,8
138,0
41,3
16
510
186,5
Soles langues
Il
91,6
65,2
7,1
36,l
200,5
Soles de roche
1,4
9 8 , 0
79,4
21,3
200,5
Sompatt
15,9
2,1
18,3
Tassergal
Il
Il
Thiekem
,l
4 6 , 0
4,6
50,9
Thiof
146,3
63,l
lr3
2,8
214,3
Divers
339,8
142,3
6,6
783
497,l
Poulpes
3
f --
2,l
.2,5
4,7
Bogues
17
17
TOTAL
3,6
1 873,l
841,0
65,O
cil,.3
13
2 875,0
.

‘ 1
REJETS
% DES
.-
mis
552
553
ci 5 4
441
442
331
332
AUTRES
TOTAUX
PRISES
;T
TOTALES
JANVIER
FEVRIER
14
44,4
MARS
AVRIL
MAI
58,4
9,6
302,O
628,8
998‘8
70,l
JUIN
81
1 357,0
43,9
343,s
826,1
2 570,5
71,6
JUILLET
385,l
16
35,8
329,3
,6
751,4
48,6
AOUT
1,o
396,0
14
363,5
392,8
1 153,7
65,2
SEPTEMBRF:
234,l
411,l
53,8
6 9 9 , 0
61,6
OCTOBRE
3,2
221,6
rl
190,o
414,9
49,2
NOVEMBRE
182,3
60,2
17,l
259,6
49,3
DECEMBRE
3,6
62,6
105,8
1,8
93,2
132,9
399,9
50,5
~ -~-
CREVETTIERS
52,7
140,5
1 512,3
1 706,l
73,2
POISSONNIERS
3,6
62,7
4,2
2 887,8
56,4
1 659,4
868,5
5 542,6
59,6
REJETS TOTAUX
3,6
62,7
4,2
2 940,3
56,4
1 749,3
2 380,8
,6
7 247,9
62,3
% DES PRISES
27‘2
49,2
73,7
57,4
38,9
61,6
72,2
18
TOTALES
(1): Les données des armateurs, de janvier à avril, n'ont pu être utilisées.
.

TABLEAU XIX.- : Prises mensuelles rejetées (+nnnac\\
, ----- *-.., , par zolre püui ies bateaux italiens et grecs en 1983
_x _I
.
-.- .--
-_-_
.--
- _-.--_~
.-_,-
MOIS
552
553
554
441
442
331
332
AUTRES
REJETS
% DES PRI-
TOTAUX
SES TOTALES
JANVIER
11,4
26,4
32,7
141,8
16
212,9
60,7
FEVRIER
30,3
39,7
13
70,3
41,3
MARS
QG,3
$6
55,3
96,2
41,2
AVRIL
4,3
116,8
4,4
125,Ç
40,5
MAI
10,9
356,l
4,6
371,6
63,4
JUIN
96,2
Jr9
213,4
239,0
552,5
59,I
JUILLET
126,4
8,8
78,5
255,0
469,3
50,9
AOUT
155,2
41,9
45,9
502,l
745‘1
59,3
SEPTEMBRE
73,3
17,4
49,2
554,2
694,l
62,8
OCTOBRE
35,5
66,6
67,7
115,5
285,3
5 5 , 0
NOVEMBRE
10,4
17,4
29,1
8,7
IO,6
7,I
83,3
54,9
DECEMBRE
8,O
3,4
11,4
21,o
CREVETTIERS
7,5
488,5
1 421,4
1
POISSONNIERS
917,4
69,6
628,4
147,9
580,9
402,6
1,2
1 800,2
47,l
REJETS TOTAUX
10,4
28,8
635,9
147,9
1 069,3
1 824,0
1,2
3
% DES PRISES
77,o
717,5
58,4
42,7
45,0
52,2
68,5
54,5
56,4 (58,I) (l)
TOTALES
-
-
!1! : Taux de rejet pour. la période de mai à décembre.
.

TABLEAU XX.- : Effort mensuel. (jours de pêche) des bateaux italiens et grecs de 1979 2 1383
-_
MUIS
1979
1980
1981
1982
1983
JANVIER
22,6
18,2
18,0
38,0
FEVRIER
43,l
34,i
57,9
31,0
MARS
40,o
41,6
111,o
41,6
AVRIL
30,8
93,0
64,9
46,8
M A I
180,9
219,7
122,3
46,9
3UIN
228,6
176,0
269,5
119,9
JUILLET
24,l
279,9
190,2
220,5
165,3
AOUT
132,0
230,O
196,4
192,4
179,9
SEPTEMBm
145,5
90,4
164,0
125,8
160,7
OCTOBRE
81,7
92,8
97,6
110,l
121,3
NOVEMBRE
71,2
56,3
100,4
85,7
35,4
DECEMBRE
5,7
79,0
100,4
16,9
TOTYXL
454,3
1 301,2
1 410,9
1 478,5
1 003,8
.

I
+ ao’ 0
.


0
d
CO.
c-4 b;
0
k
0
.A ri 0
0
.
.
b:
N
c
03

0

4

0
lo\\l

TABLEAU XXII.- : Effort mensuel (jours de pêche) nar type de pêche des bateaux italiens et grecs en 1983
MOIS
CREVETTIERS ITALIENS
POISSONNIERS ITALIENS
ZOISSONNIERS GRECS
TOTAL
J.ANvIER
12,2
25,8
38,O
FEVRIER
31,O
31,e
MARS
41,6
41,6
AVRIL
46,8
46,8
MAI
15,4
31,5
46,9
JUIN
48,5
6,3
65,l
119,9
JUILLET
86,l
31,4
47,8
165,3
AOUT
77,6
29,l
73,2
179,9
SEPTEMBRE
53,l
45,l
62,5
160,7
OCTOBRE
Il,6
23,0
86,7
121,3
NOVEMBRE
3,4
32,0
35,4
DECEMBRE
16,9
16,9
TOTAL
292,4
150,s
560,9
1 003,8

TABLEAU XXTTT-- : Effort mcnsüel rrorillaiisi en fonction de la puissance (jp x 1 000 cv) pour les bateaux italiens
et grecs de 1979 à 1983i1)
MOIS
1979
1980
1381
1983
JANVIER
20,8
20,9
14,4
32,4
FEVRIER
40,s
42,9
69,9
25,9
MARS
37,s
58,2
139,2
32,8
AVRIL
39,0
116,3
100,3
37,2
MAI
338,9
264,O
152,8
38,0
3TJIN
449,7
197,2
360,l
109,5
JUILLET
54,6
567,s
221,6
304,o
146,4
AOUT
323,2
443,2
224,2
253,0
151,4
SEPTEMBRE
307,3
149,4
161‘0
154,7
142,l
OCTOBRE?
131,o
108,4
91,6
115,6
91,9
NOVEMBRE
90,4
6 9 , 0
108,l
65,9
24,3
DECEMBRE
7,s
73,7
74,5
10,o
TOTAL
905,9
2 271,8
1 579,7
1 804,4
842, î
(1) : En 1979 et 1980 on ne trouve que des bateaux italiens ; en 1981, 1982 et 1983 il y a des italiens et des grecs
(2)
: De janvier à avril les données proviennent des armateurs.
.

G
Tableau XXIV.- : Effort mensuel normalisë en fonction r3u tnnn?ge 1.7
,Y D
.L vlnnnm-\\
*r%*"""r"u,
Eûüï ies bateaux itaiiens et grecs de
f>
1979 à 3983(l)
MOIS
1979
1980
1981
1982
1983
- -.- ._/_ _
JANVIER
9,l
819
6,l
9,3
FEVRIER
17,0
16,l
30,4
10,8
MARS
15,9
18,9
62,2
14,O
AVRIL
16,3
49,.3
42,s
15,9
MAI
157,9
111,5
67,6
17,9
JUIN
223,7
82,8
170,8
48,2
JUILLET
21‘7
274,9
92,l
154,9
63,8
AOUT
110,6
229,7
94,5
116,0
64,3
SEPTEMBRE
135,0
78,0
71,9
65,9
38,8
OCTOBRE
59,5
39,0
41,l
49,7
34,l
NOVEMBRF
39,5
22,7
46,4
29,3
10,2
DECEMBRE
2,8
35,8
33,3
5,O
TOTAL
401,7
1 086,7
669,3
829,0
332,4
(1) : Les bateaux grecs sont présents en 1981, 1982 et 1983 seulement.
.

TABLEAU XXV.- : Rendements mensuels (t/jp) des crevettiers et des poissonniers pour les prises conservées et totales
en 1982 et 1983
TYPE DE PECHE
JAN.
FEV. MARS
AVR. MAI
JUIN
JUIL.
AOUT
SEPT.
OCT.
NOV.
DEC.
MOYENNE
ANNUELLE
1.
PRISES CONSERVEES
Crevettiers italiens 1982
3,1
2,3
2,l
1,8
2 , 0
2,3
Crevettiers italiens 1983
5,4
3,7
2,7
2,8
2,8
0,l
-
-
3,O
Poissonniers italiens1982
4,6
4,4
5 , 0
6,l
6,6
7,9
2,3
5 , 0
5,l
Poissonniers italiens1983
3,9
-
-
-
-
2,3
3,5
3,4
1,9
1,6
2,l
-
2,7
Poissonniers grecs
1982
4,5
-
-
5,5
3,2
3,1
3,l
3,5
2,9
3,1
3,6
3,3
Poissonniers grecs
1983
3,5
3,2
3,3
3,9
4,2
2,9
2,4
2,7
2,9
2,2
1‘9
2,5
2,9
II. PRISES TOTALES
Crevettiers italiens 1982
18,l
11,7
6‘5
7,l
6,s
-
-
8,7
Crevettiers italiens 1983
24,5
9 , 0
5,9
9,5
12,0
-
-
93
Poissonniers italiens1982
2 1 , 0
25,3
9,2
11,5
13,7
13,l
7,9
11,l
17,2
Poissonniers italiens1983
15,5
-
-
-
-
12,5
6,5
5,4
4,l
3,2
4,2
6 , ü
Poissonniers grecs
1982
8‘0
-
-
8,4
5‘5
4,3
10,7
9,3
6,4
6,l
7,O
7,O
Poissonniers grecs
1983
6,2
5‘5
5,6
6,6
6,6
6,5
4,4
5 , 0
4,6
4,2
4,3
3,2
6,8
-
-
.


ANNEZ I . -
: Declarùtions Jes captures des armateurs
Arueasht :
DECLARATION DE CAPTURE
..a...........*.......
Consignataire :
NO Licence :
ENGINS DE PECHE UTILISES
. . . . . . . . . . . . . ..*..s.....
Puissance :
A T
.w...................
Jauge Brute :
_CL---v.--.e--_
---em
LC-----------------I____11________11____-I---------f--l--------
CHALUTIER
!
AUTRES ENGINS
t
-TIs!sx~~~~-~~:~~-
-c--------^------
----- 22~-NE ________ e---+,m- ----------------------------c
Type et nombre.................
!
! Type...........,.............................
Hdiilage du cul................
i
..0.91GJ,T.AL&
. . . ..a....... . . . . . :
Corde de dos...................
1 Maillage . . . . ..**....*...................e...
!
. . . ..JiQmdx2ln . . . . . ...*....*..
!
i
Gtéenenr
! Longueur . . . . . . . . . . . ..*......................
. . . . . . . . . . ..I?.........
. . .*. ..\\QQQ.. .kI P. * . . . . .*. *. . . . . !
! Chute.................................*.....
!
t
,
.L..... 3.&T-L ..k,a.m . . . . . . . . . . .
*---c----------------I-------------------------------------------------------------------------I,--,-----------
Date de sortie _---------
XENSEIGRE~IPNT SUR LA PECHE
Dace de retour
-----------_-_
~-----------^--------~-~-----------------------------------~-----------------------------------------------------
Date
!
1
Zone de pêche !
sonde
!
temps de p&he !
espèces pêchées !
Poids
p------------------
c------------------c------------+--
--------------------c------------------c-----------------!
! A nku.we3.. PI&&~!.<........
jour.IG..cl:.Bi
..l . -. .I. .i. -.. . . . . -dl, ..A . . .-‘-Il-
. . . . . . . . . 1,~..~J .z-. . . . . .?? . . . . . . . . . hG+w.*. tu+!+:vi . . . . . .%G.Qc?.
. . F.Jd
1
-I,-
!
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...
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L.. . . . ,..................'.....,..7.f.L~
.
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jour \\a;.$ ;. 8)
. *
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j o u r I.%-.ct ... .8!. . ;. .xv-
-i/ -
. . . . . . . . . . . . . . . * . ! . . %t ?... . . . .;. . . . .4J.;. ..r.>. . . . . . . . . j..S.k.. . . -dl.:.
.
. . . .; . . . . . .â.%L..k&
jour~~.;~=.el...;..1-11~.
. . . .d.T..
. . . . i...%t)
. . . . .i. ..~ii.-. . . . .7.2 . . . . . . . . . . .:rll..
. . . .rliFi..
. . . . . . . . . .l3.99.. ..k-i+\\
jour~~.1.4..~...i..~ll.;....~-l(r.......!..L?C1_...-.!...~~:....?

7
I
..........
I
-II-
-ij-
..s....*................* ..... 3262
WI+
...... ..
!
jour~e;;c~;.L3!...!..-;CI.3-...i!l.r.......!..I~
. . . ...! .. -Il.:
. . . . . . .T?. ...... ..I..................."=~‘....
- I I -
-IJ -
PFLLU...k1~ 4
1
jourZ3r(r-.El...i. erll7....4J .-.. . . .
!
..a. . . Q
. . 4..
.
. . . . . ;..rrLJ . -. . . . . .?z?. . . . . . . . . ;. .:ll-
. . . . .-I’-
. -
. . . . . . . . . . . . . . . . . %!+Xi3...ki& <

ANNEXE II.- : Bordereau de capture utilisé par les observateurs
embarqués sur les bateaux étrangers.
!3oRDÉUE4” D E C4PTti4E (TYPE C)
m-.-p

---.--
Trait de
Heure de
chalut.
calée
i(dëbut)
--.-_
-
--l--__II- -.-~_--.--._-_-_-
_-._---- .-,-. l-l_-----__ .- - L
CAPTURES TOTALES (en kg) par trait
i
.mI_ -1-v --,* ---.-._
:Qchoirons --.
ilorades roses

.L
N

5 n
j4NNEXE I V
Programm~‘)COBOL utilisés pour le traitement des données générées par
le programme des observateurs
-.m
<---_-.“-_“.-
.-
-
-
IDENTIFICATION
‘ T Y P E S D E
P R O D U C T I O N
-__---.----- -w-P
__-_--.-..-___
-
OBSRVCT
Contrôle technique des données saisies
OBSRVPR
Coups de chalut/ marée
OBSLIST
Jours de pêchelbateaulpays
OBSO 1.4
Prises-rejets/mois/type de péche/pays
‘( 2A
Prisesfespèçejmoisjtype d e pêchelpays
” 2B
II
/
II
/
” t
11
” 3A
11
;
,,
/
lb j,
II
/
cI.asse
TJB/pays
” 3B
1,
11
,
Ii j
‘1
/
11
” 3rJ
1’
/
II
;
fi /
II
‘! 4A
11
/
II
71 /
11
/classe
puiss./pays
” 4B
11
;
11
/
II :
II !
1,
” 4c
11
11
/
Il ;
11
” 5A
Prises-rejets/mois/type de pêche/zone/pays
” 5B
1,
1’ . e
11 lzonejpays
” 5c
Il
1’
; 1s / II
)’ 6A
Prises/espèce/mois/type de pêche/zone/pays
" 6B
11
/
Il
/
1, $zone
>I
/
II
" 6C
11
/

/

” 7A
Prises/gr.zool./mois/zone/pays
” 7B
11
:
11
/
11
” 7C
11

/
” /zone
” 12A
Rejets (espèces dominantes)/mois/type
de pêchelpays
” 15A
Prises/espèces/mois/bateau
1’ 21K
Effort stand. et non-stand. /mois/type de pêche/pays.
” 21L
11
‘,
11
1’
/
Il
l’ 21M
,l
,P
II
:
" /pays
” 21x
1,
Il
II
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11
” 22K
11
1,
11 année/type d
e

pêchet’pays
” 221,
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11
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II
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II
” 22M
Il
11
1,
1,
!’ 22x
11
II
11
i
Ii
” 23K
Effort stand, et non-stand./mois/type de pêche/cl.TJB/pays
” 24K
1,
,l
1, /année/
1,
/
I’
/
,,
” 24L
,l
II
Il
” /cl. TJB/pays
” 24M
11
,v
II
;
11 ,
II
” 25K
II
‘5
11
/mois/type d e pêche/cl.puiss/p:ys.
” 26K
II
,P
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/ a n n é e / ”
/
,t
/
” 26L
11
1)
11
:
1:
/cl.p
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‘1 26~
11
‘1
II
/

” 27K
1,
1,
1)
/mois/type de pêche/zone/pays
” 27L
Il
,l
II
11 /zone/pays
” 27M
11
11
19
; 11 , II
” 28K
11
,,
I
I
lannéeftype
de
pêche/zone/pays
” 28L
II
Il
,t
I / "
lzoneipays
.
” 28M
11
II
Il
/
II
/”
” 41A
PUE non-stand, /annéc/type de pêche/pays
” 41B
11
11
/
Il
1
1,
” 4lC
II
II
/
1:
/pays
” 411)
11
1,
/
(1)
: Rétlig6s par Monsieur Ala%n PERRAS informaticien canadien en service
au CRODT dans le cadre du projet PSPS.

A N N E X E
Iv ( S U I T E ) .
IDENTIFICATION
T Y P E S
DE
P R O D U C T I O N
----.
-
- 1 - . - - - . -
ORS4 1K
PUE stand./année/type de pêche/pays
” 41L
1 ,
1,
11
/
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” 41M
1,
11
;
” / p a y s
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11
/
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” 42~
PUE non-stand./mois/-ype de pêche/pays
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11
11
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” 42D
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Il
/
Il
” 42K
PUE stand./mois/type de pêche/pays
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11
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11
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” 43A
PUE non-stand./année/type.de pêchefzonelpays
” 43B
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11
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II
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” 43K
PUE stgnd./gpnée/type de pêchelzonefpays
” 43L
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11
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11
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” 44B
Il
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Il
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” 44L
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” 45B
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” 45L
PUE stand./année/ cl.puiss/pays
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PUE non stand./mois/type de pêche/zone/pays
” 46B
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,, lzonelpays
” 46C
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” 46K
PUE stand./mois/type de pêche/zone/pays
” 461,
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Jmoislzonelpays
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,,
/
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” 47A
PUE non stand./mois/type de pêche/cl.TJB/pays
T’ 47K
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standlmoisltype d e pêche/cl.TJB/pays
” 48~
PUE non stand./mois/type de pêche/cl. puiss./pays
” 48K
PUE
stand./mois/type de pêche/cl.puiss./pays
” 60~
Prises/espèce/proE.(lZ.strates)/zone/pays
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11
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” (7 strates) / ” / ”
” 7111
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” 74K
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Z 0 N E s
MOTS
552
553
554
441
442
33i
332
SENEGAL
TOUTES ZONES
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.---.- -.. --- “- - ----._ -...-_.I
---_..
---I.---_
_.-- _._- ~-..-.. .
JAN _
14,o
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37,8
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NAR s
49,5
96
87.2
136,7
137,3
.AVRIL
457
17418
4,8
179,5
184,3
M A I
9,3
115:8
633
i25,l
131,4
JUIN
75,G
2,2
103,G
8,2
!/8,8
189,2
JUIL.
103,7
791
3,7
107,9
115,o
AOUT
131,9
46,4
20,2
152,l
198,5
SEP.
120,5
46,2
13,8
134,3
180,5
OCT.
46,6
63,7
8 4 , 0
130,6
194,3
NOV.
391
599
28,3
14,4
938
47,1
61,5
DEC.
32,b
10,2
42,8
42,8
.__~
_-.__---~_
TOTAL
391
20,5
0 9 5 , :
180,6
704,6
19,6
1 424 ,7
1 624,9 (‘)
.~__
--ll_-
- - -..-.-A----
( 1 ) : 8 0 0 k g d o i v e n t ê t r e a t t r i b u é e s à d e s zoRes n o n i d e n t i f i é e s ,

:-I
t
A N N E X E X I
Noms commerciaux et noms scientifiques des espèces captures par
les chalutiers italiens et grecs. Liste des codes utilisés
l_-----l_
.-
-I.---.-_
-.
CODES NOMS COMMERCIAUX
NOMS SCIENTIFIQUES
-~
---_-
-I_-
1
Badèche
Fkly(? teroperca rubra
2
Brochet
Sp hyraena spp.
3
Brotule
Brotula barbata
4
Calmar
cozigo spp.
5
Capitaine, otolithe
Pseudotolithus spp .
6
Carangidés, vomer
Caranx spp . , Decapturus spp. , ChZcro wornbrus SP;:.
7
Carpe blanche
Po L ynemus spp .
8
Carpe rouge
Lutjanus spp.
9
Congres-murènes
Cynoponetieus ferox e t a u t r e s g e n r e s
10
Courbine
Argyrosomus regtis
11
Crabe
Neptwus validus
12
Crevette blanche(l)
“enaeus
I
duorarwn
13
Crevette profonde ou rose
Parapenaeus Zongirostris
14
Dorade yrise
PLestorehinchus spp.
15
Dorade rose, dentex, pagre
llentex s p p . , Pagrus spp.
16
Langouste
Pa Zinurus spp.
17
Machoiron
Arius spp.
18
Merlu
Mer Luccius spp.
19
Mérou, cothieu
Epinephelus spp. ( s a u f E . nenus:
20
Pageot
Page 1 Lus spp .
21
Disque
Drepanc afrieam
22
Raies
Raya spp., Rhynobatos sp~.
23
Requins
Sphyrna zygaena et autres spp.
24
Rouget
Pseudupeneus prayensis
25
Saint-Pierre
Zeus faber
26
Seiche
Sepia spp .
27
Sole langue
Cynoglossus spp.
28
Sole de roche
BO t hid&,
SO Léid&s
29
Sompatt
Pomadasys spp.
30
Tassergal
??Orna tomus saC. tator
31
Tbiekem
Ga Leoîdes decadaetylus
32
Thiof
Epinephelus aenus
33
Turbot
:‘jsettodes belcheri
'34
Divers
35
Poulpes
a2 topus spp.
36
Balistes
Ba Listes spp.
'3 7
Pelon
Braehydeuterus auritus
38
Ceinture, sabre
Triehiurus Zep turus
39
Bogues
Boops boops
40
Poissons volants
iJxococ tidae divers
41
Cymbium
Cymbium spp .
42
Lagna(Petite carangue)
Ch2 oroscombrus ehrysurus
43
Grondin
i!‘rigZidae d i v e r s
44
Chirurgien, docteur
Aeanth-urus monroviae
45
Chinchard
Caranx rhonchus, Trachurms trecas
46
Friture argentée
cierres melanopterus
47
Mussolini
Se Zene dorsa lis

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Fréquences d'apparitions i.jours> des espèces rejetées par les bateaux itali ens et grecs en
1983
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MOIS
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FEV.
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MARS
AVRIL
57
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12
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39
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MAI
63
19
10
19
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22
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27
16
JUIN
75
27
15 19
26
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18 42
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1
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JUIL.
161
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56
1
31 37
1
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4.5 47
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19
8 6
AOUT
16'8
13 2
1
2
8 37
25 18
23 1
4
28
1
SEP,
125
23
1
2
5 39
12
30
OCT.
136
3
15 37
7
13 39
1
18
1
47
2
NOV.
3!
1 6
1
3
1
1
4
4 3
13
DEC.
20
12
TOTAL
867
8
105
1
75
3
88
2
90 226
33
71
60
7
102
1
5 92
229
13
38
RANG
11
1.5
14
4
20
12
13
3
-
-
-
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(1): Les AnnexesXXIIa etXXIIb n'en font qu'un seul, le total des fréquences par jour de pêche étant au XXIIb
53
(2): Il faut compter 334 jours de pêche dans la zone 332 et 53 jours dans la zone 442,
en plus des autres zones.
(3) 'Voir Annexe XI