CENTRE D’OCEANOGRAPHIE OBSERVATIONS...
CENTRE D’OCEANOGRAPHIE
OBSERVATIONS PRELIMINAIRES
SUR SARDfNELLA AUR1TA (C. et V.) DES COTES SENEGALAISES
I
Par
T. BOELY et C, CHAMPAGNAT
Océanographes biologistes de I’O.R.S.T,O,M,
t
BAKAR - THIAROYE
Novembre 1967

-I-
L‘effort de p$che d’un sardinier de 96 TJB bas8 b Dakar, les zones
de pêche pratiquées et les apports réalisés, ont HQ analysés Za partir do J’:.,V.
II en ressort qu’en 1966, Sardinella aurita (C. et V,) a reprQsent6 47,.? % d::s
apports totaux de cette unite, soit pres de 4,200 tonnes. En plus, les obszrvo-
tions faites sur les thoniers et les rendements de la pêche artisanale permettent
de supposer que cette esp&ce est fort abondante dans les eaux sQnVgalaises.
Ceci ajout6 au d&veloppemcnt @visible do la pêche au filet tournant neus
a conduit à entreprendre 1’6tude de ces poissons en vue de déterminer la com-
position du stock.
RQguli&rement, des Qchantillsnç d’une centaine d‘individus sont pr&
levés au port de Ilakar, on baie de Garée et le long de la petite cfite du S&I~-
gal (Joal et M’Bour).
Sur chaque poisson, nous mesurons :
- Ja longueur standard (LS), jusqu’il I’extremite hypurale,
- la hauteur maximum du corps (J-I)
- la longueur de la tête (LT) jusqu’au bord arrière osseux dcr l’opercule
- la longueur à la fourche (LF), jusqu’à I’extrémit6 des rayons las plus
courts de la caudale.
La longueur totale (LT), ou longueur mediana totale, fut prise sur
un certain nombre de poissons. Toutes les longueurs, prises du bout du museau,
sont ramenées au millim&tre inférieur. P.“algrd les réserves emisos par de nombreux
auteurs, nous utiliserons dans cette note la longueur standard Comm@ Jongwour
de réf&ance QO~J~ pouvoir comparer nos rbsultats avec ceux de !.’ ‘.?CT ! ii:.!.. (4!
Abidjan.
ktnc attention particuli&r o est accordée aux caractbres méristiques,
branchiospincs et vertebres, qui chez les ClupQidés, peuvent permottro de ca-
racteriscr diverses populations. II s’agit ici dos branchiospines de la partie
inférieure du promior (arc branchiai gauche, rudiments compris. Les vertèbres
sont dénombrees suivant la méthode classique on ne comptant pas le condylo
occipitai et en prenant J’urostylc pour une vertebre.
Enfin, chaque poisson est pesQ au gramme près, son sexe note, ot
l’etut do maturite des gondes d&crmin6 suivant I’echolle do Wjordt pour le
hareng.
.*. /
.*.

Pour étudier fa variation do certains caractdres (branchiospincs, poids,
sexe) avec la taille, les poissons ont &Q groupés en classes de tailles de 10 mm.
Ainsi la classe 15 comprendra tous les individus mesurant entre 145 mm et 154 mm
WL
I- BIOMETRIE
Apres l’analyse de diffbrents rapports, la relation Lt/LS semble pouvoir
être Utilis&e pour caractériser une population.
Les données de 615 individus furent groupées en classe de 5 mm (i = 5)
pour la longueur (LS) et de I mm (i = 1) pour la longueur de la tîto (Lt), Nous
avons calculs, suivant les methodes classiques, la droite de regression de Y en
X (Y = Lt et X = LS) dont l’équation est Y = 0,24 X f 3,68 avec un coefficient
de corr8lation r = 8,99,
Chez Sardinclla aurita, la tête croit régulièrement avec Io taille,
II serait cependant intbressant de pouvoir comparer ces résultats avec ceux
d’autres régions. A titre indicatif, la tête la plus longue (80 mm) fut trouvée
pour un poisson de ,314 mm,
1 I- CARACTERES MER !ST IQUES
A, NOMBRE DE BRANCHIOSPINES
Le nombre dos branchiospines fut d&wmbré sur 1.284 poissons de la
classe 5 b la classe 32. Le tableau I donne le nombre moyen de branchiospines,
le nombre d’individus et les valeurs extrêmes obtenues dans chaque classe. En
regard, nous avons calculé l’écart des moyennes entre Dakar et Abidjan qui,
sauf pour la classe 10, est toujours positif.
La variabilite de ce caractére parapt assez grande, de 35 h ,QO unités
par classe en moyenne. Les valeurs ext&mes peuvent cependant s’écarter de cet
ordre do grandeur, /usqu’a 32 unit& dans la classe 19, mais en fait, ellos ne
reprdsentent que 2 b 3 % des individus pour chaque classe.
La repr&entatton graphique (figb 1) permet de mieux se rendre compte
de la relation qui peut exister entre la taille et le nombre des branchiospinos.
Sur ce graphique, figurent Qgalement les courbes obtenues b Abidian (Fj\\ARCHAl.)
et b Pointe’$KDSS IG NO L)A Cependant, il ne s’agit Pas ici des donnsss 5rutos
de Rossignol, mais de colles qui ont BtB transfornles, puis intorpr@t&s nar
Marchal.
l . . / . . .

Ces trois courbes sont diff6rentes. Cependant chacune montre que 17
nombre de bwnchiospines n’augmente pas r&gulièremen~ UVBC Irl taïitc, ot qv’vn
certain nombre do paliers apparaissent, sGpar&s par des zones d’aceroirscmrt.nZnen~.
,? l’examen, celles-ci,
f-L
bien qvc d6cal6os les unes par rapport aux avtres, se
ressemblent, dv moins onére les classes 11 et 2:; ot les *diverses discontinvit;s
semblent SC Correspondre.
L’Zvoluti33 46 ce caract@ro avec la taille, donc avec l’âge, est sus-
cci-tiblz d’$tre momentan&ment affsctC^ par des activit;s physiolosiqv*:s qui,
tellus que la maturation des produits y4nitavx, peuvent rcqubrir tout;-s Ios dis-
poni:3ilitCs pr&sentes de I’indivkjv et orienter son mbtabolisme et son l>rgano-
gen&se vers un seul but.
.‘;v SSnbgal, le sexe commence @I se reconnaître macroscopiquement
vers les classes 13 - 15 r?t Ic première maturation sexuelle par::?3 se sitvw vers
les classes 17 - 20, Ces deux pwcessus colhcident avec deux des paliers observbs
et il se pourrait qu’ils puissent expliquer, du moins en partie, leur formation.
P*autro part, il serait inttressant de v6rifier si l’augmentation du nombre dos
branchiospines est constante pendant Lian&e, ou bien si elle est infIucncYc par
les diverses saisons hydrologiques qui se succèdent.
II n’en rrste gas moins que les diffQrencns du nombre moyen do bran-
chiospines qui existent entre Dakar, Abidjan et Pointe NJire sont dans l”onsemble
très significatives, II semble donc quo, malgr6 une variation individuel le trbs
imp.::rtanto chez cette espèce, ce car,ycthre puisse servir ù diff6rencizr diverses
popvlatians le lon:y dos côtes du Golfe de Civin&. D’autre part, CV: dolb de
l’influence manifeste du milieu, il povrrait aussi rGvbler un rythme de croîssancr:
particulier b chc’cvne.
a3 - MOYENI\\!E VERTEBRALE
Les vertbbres ont GtG Compt&es sur 1.264 individus et la nay?nne
s’dtablit b /17,554.
Nom5ro d e vert3bres : .26 :
i 7
: 48 : 49 :
b-1 :
.
:
:
:
:
:
-.
:
:
.
.
.
.
:
:
Nombre d’individus : 1 : 626 : 621 : 16 : 1264 :
:
:
:
:
:
:

L’étude de la variation dos caractères mbristiques chez ;ardinelia eba
a montr6 6 propos des moyennes vertubraies, qu’un ensemble Bakar-‘Abidjan
s’opposait b
‘7 ointe Noiro. Il serait int6rassant de vGrifior si ce r~~êerirr ph6no-
rn&ne se reprocluit chez Sar2inelIa aurita, mais nous ne poss6dons pas ~!a donnces
pour Iû Cong=i. ll)‘autre p53rt la comparaison ,IVCC les rGsultats de MONTEIRO en
.4ngoln ne peut donner de rCsuttats trCs signiiicatifs à cause du petit nombre
d’individus observQs et de I’importanc.: de la Fin?.
53 P représente le poids r?n grammes et L la longueur (L.S) en millim&rc.
Les poins moyens trouv& sont k=filccL7 mm et P = l’if,1 gr. Le coefficient :Se
-c”... c
correlation r est de 0.992.
Par suite d’erreurs dans la retranscription des d,Jnn&S, la rel-ltion
taitte-poids cher les maies n’a pu être encore calculge, m,zis i1 semble qu’elle
doive être b peu prds identique.
En plus de cette vcriation avec la taille, le poids moyen d’une merne
classe de taille peut varier considorablement au cours de I’annGe (fig.,‘]). ;Iinsi,
le poids chute brusquement en fCvri?r pour remonter ensuite jusqu’en m::i-iuin
.
et de nouveau décrottre lentement Q partir de juillet jusqu’en novembre.
1-r~ rt I r
de ce mois, il recommence b augmr?nfer. Ces variutions scisonniGras paraissent
être pius sensibles chez les mâles.
rao P
L’étude de la variation du facteur de condition 0: - -7 par quin-
LL
zaine rend moins bien compte de ce ph8nomène (fig.&)..“.Ies vartations, dtia
notbes chez SardinelIa eba où elles sont plus cimples, paraissent li6es aux di-
verses scisons hydrologiques des eaux de la petita côte.
(5, - SEX RATIQ
9: her Sardine1 la aurita, le sexe peut se reconnulIre macroscopiquement
à partir dos classes 14 - 15. C’est d..)nc cotte dernière que nous prendrons comme
prcmi$rc classe pour Btablir le rapp,>rt des sexes.
. . . / *.r

-5-
CIn examina en 1966 ;. aPir poissons qui se repartissent zn .16.3 % de
mâles et 56. : Y- de femelles, pourcentages sup&ieurs à ceux que? donne POSTEL
en 1956 (35 o/ et 45 Oh),
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: ,!?QIcs
:
I
: 2 3
: 5$
:
6 2
: 9 7
: 91
:
81
:
51
:*:/$
:
:
743
; 12,s
: a,8 : 34,6 :
3J,9: ‘48,5
: $O,,$: :f3,&
47,2: ;,a,0 :
a
l
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:
: Femelles
: 7
: 9.y
J i.
:
%
: ?7,5 : 5è,a
:
:
..
.
.

:
:
:
:
:
.
.
:
’ CZ lasses
: 2 4
: 25
: 25
: 2 7
:2C
i 29
::jo
;
p%j
;
:
:
.
.
.
.
.
Y
l
.
.
*
.
.
; filâIes
: 7s
: 2.;2
: b.fj.
: 95
%3
;b
;-
i 74 1
;
:
y”.
: 27,:;
:
%4,9
;7o,‘j
: 5.?.,3 %5,l ; 15,8
-
’ /p/J
l
:
:
:
:
:
:
:
:
:
. -
.
:
:
:
:
:
:
:
.
:
:
’ Femei les
: BQ
: Il3
:27
; no
: 76
: 3%
:
8
,$O
:
: y-!
:7,i.,7 ,?5,I :29,7 : 45,7 :Q&9 : 8C.J : 1% : 55,-a i
:
:-
.
:
i:eyzndant, s u i v a n t les &hantiIIons, l e pwrcentage m â l e s - f::melies
paut donner des rbsultats diff&ents :
:
:
;3ate
\\!
:
1
:
< “!
;
hry
:
F
:%I
; % hvl ; % F ’
:
..
.
:
.
:
:
.
.
:
:
.
:
: J a n v i e r 1966 i &j/’ I IC
I 223 : 225
: 2,18
; .4$,80 : ,(!9,02;
..
.
.
t
l
.
.
.
.
.
.
’ F6vrier 136,? i
719
:
38
:
218
: $6;:
: 5,29 : :30,32 : &$.,39 :
:
Y
:
.
:
:
f
:
:
:
::
:
:8.f.I967
: 97
;
-
:
.4E:
;
49
i
-
.
43
.
i
z
;
;
;
: l5.l. 1967
f
IO(j
::
-
:
!1,Q
:
54
:
rn
%,oc : 54,o :
:
.
a
:
.
.
.
.
.
.
t
.
.
.
:
:
:
.
:
:2::
1967
: 82
:

; 27
i 55
i
-
.r, l
j67,l
:
:
.
.
:32,9
.-
.
.
:
.c
.
Comme NAVARRQ en 1932, nous notons ici une diff6rcnce de taille
entre les mâles et les Femelles, les m?lcs 6tant p l u s petits,(Tableau ci-dessous.
F i g . 5 ) d’wnedrmi-classe b Lne classe suivant les Qc!lantiI/,3ns. C&i n o u s a con.*
duit à Ci-carter les prisas cffectwhs pcrr ICX filets maillants droits, tr9s sblectifs,
et b baser IQS Etudes de sex-ratio sur ies captures faites par les sardiniers au moyen
J-

__--
.- .
.*-
.”
*
-

: Classe
:
:
190
:
200
:
210
:
220
:
230
:
:
l
b
.
.
.
:
I
2
I
4
;
26
2
12
:
2
:
46
:
.
5
M
:
:
f 15.1.67
.
: :
:
: :
‘i t
: :
: :
:
:
:
:
F
:
-
:
9
:
18
:
24
:
3
:
54
:
.
:
.
.
.
b
.
.
.
.
i Classe ’
; 2 8 0
i 2 9 0
; 300
; 310
i 320
i
b-4
f
.
:
9
.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
A4
:
8
:
12
: 5
: 2
0
-
: 27 :
: 22.4.67 : . .
;
;
i
;
$
:
:F :
,j
; 23
f
20
: 6
f
I
; 55
i
:
:
:
.
.
:
l
.
C- MATURATION &ELLE
Sardinelia aurita semble influencbe par les différentes saisons hydro-
logiques qui se succèdent sur la petite c6te du Sbn6gal (BERRIT 196f - 62)
- eaux froides et salées, de ddcembre b fin mai. T entro Mo - 20’ C
Salinité ) 3 5 % a . Upwelling catier d0 aux afiz&;
- eaux chaudes et saIdes, de juin au 15 août. T > 25’ C e S > 35 %o
arr@ des alizés - vents de secteur sud;
- eaux chaudes et dessalees, du 15 aobt b fin octobre T’p 25* C
s L 35 %a;
- periodo d’instabilité en Novembre, reprise graduelle des alizés.
Dans le tableau II et la figure 5, nous donnons les variations men-
suefles de certains indices :
-T
: temphrature en surface de l’eau b Gorée
: tonnage de S. aurita capture
” sl
- s2
‘: pourcentage des captures de S. aurita par rapport aux captures
totales de sardinelles
-z,-z2 ‘: pourcentage d’effort dans les zones I et Il dbfinics par
C HAMPAG NAT (1966)
-Ad- A? : pourcentage des stades Ill et IV chez les males IV et V
chez les femelles.
Les indices S,, Sg, Zl et Z2 montrent qu’en zone I Sardinella aurita
prddomine en saison froide, la diminution de SI enregistr4e dans la promicre
quinzaine de f&rier correspond b une immobilisation au port du sardinier pendant
12 jours. Avec la saison chaude, cette espèce est remplacée par Sardin?fla eba,
/
l ** l . .

- 7-
sans toutefois disparatire complbtement. Les $oissons pxlagiques semblent alors
abandonner la bai e de Garée et la pêche se d6place en zone Il vers Joal et
Mi Bour (C HA MPAG NAT),
8
-- _
Avec I’arrivde des eaux froides en d&embre, de grandes sardinelles
(1 à 2 au kilo - mode 28) font l’objet de captures importantes. Elles ont toutes
des gonades bien developpees, stade 111 - DV chez les mdles et IV - V chez
l
les femelles.
Fin Janvier, commencent i4 apparaT’tre des individus plus [eunes (8 èr 10
au kil3 - mode 17’ B 20) qui font l’objet de tr&s grosses prises dr!4vriL b h..?ai. En
mâme temps, les deux indicos A remontent brusquement. Des observations plctnc-
tonologiqucs au large de Gorce, communiquees par ABO8.tSSOUAN, font 6tat
en mai-juin do doux modes différents de distribution chez les Iarvos do Sardi-
nelles : il y a une grande abondance d’oeufs et de tr&s jsunes larves, mais aussi
de larves beaucoup plus âgeos qui doivent vraisemblablement provenir-d’une
ponte plus précoce dans I’annéc.
En saison froide, nous serions donc en presence de deux p&iodes de
reproduction,
i’une de d6cembro 6 f&rier, l’autre en mai-juin. La premi&re
avait d&iB été signalée par BORBQATBV (décembre 1958 et janvier 1959) lors
des expbditions russes destineos a exploiter les fonds chalutables. Ils avaient
realisé d’importantes captures de poissons frayant ou venant de frayer par 75
b 100 m de fond. Lu seconde avait été signalée par POSTEL et par BL.1kfC.
!Des le 15 Juin, Sardinella aurita devient plus rare dans les OQWX daka-
roises. Elle se retrouve plus au sud vers JOUI et hZ*Bour, sur des fonds do 15 b
20 matres, en petite quantite et dans des eaux chaudes. Cependant, drapras les
observations sovietiques (1957 d 1960), la grande masse des individus se trouvora
plus au large, prèss du fond de 65 a - 100 m (B8RODATOV). Des individus en
pleine reproduction, en septembre et octobre 1957, furent capturés au chalut,
BLANC signale lui aussi une poussée de reproduction sur le banc de JOUI en
Octobre par petits fonds.
II semblerait que la reproduction s’effectue sur le plateau continental,
essentiellement au dessus des fonds de 75 à I00 m d’apres les observations SOVIQ-
tiques, ce qui expliquerait que 10s sardiniers locaux ne capturant quo très rax-
ment des individus coulants, ceux-ci se reproduisant hors de leurs zones habI-
tuelles de pêche. Cependant, lors des maxima de mai-iuin et d’octcbr.2, i! ~7
.0. / . . .

-8-
peut qu’une partie des reproducteurs se rapproche de la cete, le qui correspond
drait aux observations faites par POSTEL et par BLANC.
Tout ‘ce qui pr&éde tend h prouver l’importance de la petite c&e du
S6n6gal comme frayére naturelle. Cependant, il reste a Pr&iser les diF%sants
endroits préférentiels du frai, l’influence des facteurs hydtologiques sur lu ponte
ainsi que la dur8e des différentes p&iodes de reproduction, en rapport avec les
diffdrentes classes d’age .de reproducteurs, D’autre part, l’échelle de maturité
employ& jusqurb présent devra sans doute être remplacde par une autre beaucoup
plus pr6cise tenant compte en particulier de la taille des oeufs dans les ovaires.
CONCLUSION et RESUME
Divers caractères de Sardinolla aurita (C et V) ont 6th étudiés sur les
cetes du Sén6gal : relation Lt/LS, nombre de branchiospines, moyenne vert&
brale, relation taille-poids, sex-ratio et stades de maturation sexuelle.
La comparaison entre Dakar, Abidjan et Pointe Noire montre une
diff6rence significative du nombre moyen de branchiospines par classe de tai!ie
et C;e Caractare peut servir b diffirencier diverses populations le long des ~3:~:s
ouerit-ofrieainesc Il se pourrait aussi qu’il r&&lat des rythmes de crofssance
dffférents entre chkqus stocki
La movenne vertObrale de 47.554 observée a Dakar ze presente aucune
difference significative avec Abidjan,
L’6tude des variations du poids et du facteur de condition, K, met :;n
Bvidence l’influence du milieu sur les adultes; chaque changement de faîson
hydrologique parafi entrarner une chute de poids.
Des études ult&ieures sont nQcessaires pour préciser les diversas cor-
ditions de la reproduction ainsi que l’influence des facteurs hydroloçiquos SUI
celle-ci.
CONCLUSION AND SUMMARY
Various characteristics of Sardinella aurita (C et V) have bcen studl -:d
along the Senegalese toast : Lt (head lenght)/LS (standard langht). relationshi?,
number of gillrakers, vertebral Count, lenght-weight relationship, sex-ratio,
stages of sexual maturation.
The comparisan between Dakar, Abidjan and Pointe-Noire brings
out a significant difference of the average number of gillrakcrs Set-,~z~: therc:o
three localities and this characteristic might bo useful to differentiate various
populations along the West African shores. IP might possible reveal a diffmran*

The vertebral mean of 47,554 shows no significant difference with
that of Abidjan.
The changes in weight and condition factor K, allow us to put forwcs:d
the influence of the environment upon adults; every change in hydrolq ical
season seems to involve a decreaso in weight,
Further studies are nocessary to specify more accuratcly thc vorious
conditions for reproduction,
as well as the influence of hydrological fa:tors
upon it.
BERRIT G .R.
1961-1942 Contribution b la connaissance des variations saisonnières
dans le golfe de Guinée
Cah. Océanogr. 13 (10) pp 715-727
14 ( 9) pp 633-643
BLANC A.
1957Contribution b la biologie des Sardinelles de la côte Sud du
Sbndgal (Sardinella eba et S. aurita) C .C .T.A/C,S.A Colloguz
sur I’Oc&anographie et les p&hes maritimes de la c8te Occiderfale
d’Afrique - Louanda. 20-27 Nov. 1957 pp 43-48.
BOELY T.
1967 Etude prhliminaire de quelques caractères de Sardinella eba
(C ot V) des cetas du SJn&+# - Rupprcrns. E-1, iMr,i
BORODATOV, BIRJUKQV, KARPECIIENKO and PROBATOV
1959 Results of Soviets Investigations into the Biology of Sardinella
aurita in the Tropical Region of the Eastern Atlantic (bascd on data
collected in 1958-59). Rapp. cons, Int, Expl. Mer 1959 no&?
C HAMPAG NAT C.
1966 Indice relatif d’abondance saisonniere des sardinelles de fa petjta
cate - Centre d’Oceonographie DAKAR
1967 La p&che industrielle des poissons pelagiques c8tiers au Sénegal
en 1966. Rapport cons. Expl. Mer.
. . . / . . .

” 10 -
MARCHA1 E,
1965 Note sur deux caractères de Sardinella aurita (C. et V.) de la
Cote d’hire - cah. Q.R.S.T.Q.M. O c é a n o g r a p h i e 111 1
pp 95-99.
MONTEIRO R,
t956 Contribusoes para 3 estudo du biologia dos “Clupeidae” de Angola.
iv- Sardine! la aurita (C .V,). Trab, Mtss. Bioki Marit * Campanhas
ctn Angola Ann. Jta. lnvest. 9 (2), 1954 : l-28 (1956),
NAVARRO F, do P,
1932 Nuevos estudios sobre ICI allacha (Sardinella aurita C. et V.)
de Baleares y de Canarias - Notas lnst. ES~. oceanogr, 58 - 35 p*
POSTEL E,
1954 Les pritites espèces de surface et la fabrication possible de farine
de poisson en baie de Rufisque, Etud. d’outre-Mer (Nov 1.144-
1960 Rapport sur la sardinelle (Sardinella aurita Val). Atlantique
Africain. FAO Fisherfei Biology Synopsis no 6. Rome.
RITZHAUPT H .
1961 Ein Beitrag zur Biologie von Sardinella aurita in Seegebiet von
Takoradi, Fischerei forschung. Rostock 4 (1961) 1/2 pp : 26-29.
ROSSIGNOL NI.
1955 Premieres observations sur la biologie des sardineIles dans la
region de Pointe-Noire (Sardinella eba Val, Sordinella aurita Val)
Rapp. Cons. Expl. Mer - 137 pp. 17-21.
ROSSIGNOL M.
1959 Contribution b I’&ude biologique des sardinelles - Etude de la
variabiIit6 d’un Cura&&re méristique : le nombre de branchiospines.
Rev, Trav, Off. Pêches Marit, 13 (2) 211-23.
SEGUIN G.
1966 Contribution b I’&tude de la biologie du plancton de surface de
la baie de Dakar - Bull. I.F.A.N. ser. A 28 (1) pp I-99,

-
-- II -
--
-11
-!
1.,
” 1 /
bd “1
‘aria- C l .
N
M
D l A
l
ilité
i
-----Y
-I_
I
/
i
5
6 8 . 3
4 i
6 6 . 7 0
19
2 0 2 . 3
7 2
1 6 7 . 2 4 9
2 8 . 2 I ,
8 2
6
7 3 . 0
3
7 1 . 7 5
I20 207.5 37 172.245 19.3 1 73
7
B’
-
211
2 1 3 . 8
!45
1 7 2 , 2 3 7 i 16.4 1
6 5
8
127, i
14 / 1 1 2 . 1 4 6
m
3 4
2 2
2 1 6 . 5
43
1 8 3 . 2 4 7 i 1 3 . 3 1
6 4
i
9
131.9
2 0 1 1 0 9 , 1 4 2
13.4
3 3
2 3
2 1 8 . 2
4 5
1 9 2 . 2 5 1
17.-a
5 9
10
1 3 8 . 6
31
43
2 4
2 3 3 . 2
3 3
2 1 1 . 2 5 8
4 7
105 l IA8
7 . 4
i
I I
137.4
a 7 / 1 1 4 . 1 6 4
2.1
5 0
I25 235.7 61 20 1.264 it 63
12
I
5
7
118.17910.4
61
2 6
2 3 5 . 1
5 9
1 9 6 . 2 5 7
l
SI
144 l
i
13
1 6 7 . 8
2 5 1 3 8 . 1 9 8 :36,5
6 0
2 7
2 3 9 . 2
5 5
2 0 1 , 2 6 6
l
6 5
i
14
2 2
153,195 2 5 . 3
4 2
2 8
2 3 6 . 9
7 8
1 9 3 . 2 6 5
72
f
15
1 7 2 . 4
8
1 5 4 . 1 9 3 19. I
3 9
‘ 2 9
2 4 0 . 5
09
1 9 1 . 2 6 2
7:
l
/
16
1 8 0 . I
18
1 3 5 . 2 1 5
1 8 . 2
8 0
i3Q
2 3 6 . 4
3 4
2 1 3 . 2 5 6
‘1:s
1
17
191.6
33
1 1 6 2 . 2 1 8 2 7 . 7
5 6
31
247’6
8
2 3 9 . 2 6 1
/
2 2
73
1
18
2 0 2 . 2
(rl
1 6 9 . 2 4 2 3 8 . 3
3 2
2 5 0 . 5
2
2 4 6 , 2 5 5
9
-
- -
-
T a b l e a u I : N o m b r e m o y e n d e b r a n c h i o s p i n e s p a r c l a s s e s d e t a i l l e
c h e z S a r d i n e l l a a u r i t a e

- 12 -
t
CO,8
1
79.4
1
75.3
I’ 88.3
91.2
I
75.5
l
l z2
I 13.1
I 2c1.6
I
2 4 . 7
I
il.6
I
8 . 8
I
24.5
1
I
800
I
100
I
I
76
I
31
I
8
I
0
I
74
95
l
/
Septembre l
Qctoh
Tableau Il- 1966. Variations mensuelles do T, S,, S,, Zi, L2, $4

L.

.
.
.‘..
:
. . .
.*
.
0
.

,-I.. ._.
.‘$V
. .i
-- I _-. ._--
__
.
4
,
I
/
.i
1
. . . --.F* .._,
,’
_’
/,
,,.!
,’
v o 4
%r“’
.
,’
I!
/