AU S O M M A I R E BOELY (T.), CtfABANNE ...
AU

S O M M A I R E
BOELY (T.), CtfABANNE (J.), FREON (P.} ct STEQUERT (8.) -
cycle sexuel et migrations de SmdZneZZa awYi~a sur
le plateau ouest-africain, des îles Bissagos à la
Mauritanie. Comm. no
92
l . . . . . . .
..~~“*.*.*.e.e..*......
DOMAIN (F , ) -. Potentialités comparées des différentes
zones
de pêche d’espèces démersales du golfe de
Guinée (19’N à 6’s). Comm. noOO.e..=.O..O.........c
9 6
DOHAIF (F.) - Répartition de la biomasse globale du
benthos sur le plateau continental ouest-africain
d e 17’N S 12’N. DensitÉs c o m p a r é e s liéesaux
différents types de fonds. Com. a’.. *. D.. . . . . . . . . I)
9 5
DOMKIX (F.) - Répartition de la matière organique de la
couverture sédimentaire du plateau continental
ouest-africain entre 17’11 et 12’1,. Comm, no........
97
~ON (P.) el: STEQL?RT (B,) - Note SUI: la présence de
&p&,na pilch&rdtcs (TJalb. ) au SWgal . Comm. no. ., . .
9 4
FRF,ON (P.), STEQUERT (8,) et BOELP (,T.) - La pêche des
poissons pélagiques côtiers des îles Bissagos au
nord dc la Mauritanie: descriptions et interactions
des pêcheries. Comm. no O”C”.~‘“.)..~‘..Ol.,~..“~...
9 3
GERLOTTO (F. ) I MARCBAL (EL ) ot STEQUERT (B. ) -Les
ressources en poisson, du plateau continental sgné-
gambien svaluéeo par écho-intégration. Comm. no....
1
REBERI (J-P.) - Variabilite des conditions de surface
dans l’upwelling ouest-africain, Comm. no,...,.....
100
REBERT (J.P.) - Les teneurs en chlorophylle des eaux de
surface à la station côtière de Dakar (résultats
des mesures de 1973 à 1977)< Comm. no..............
102

CYCLE
S E X U E L
E 21
M I G R A T I O N S
D E
SARDINEJLA
AURITA
S U R L E
P L A T E A U O U E S T - A F R I C A I N ,
D E S
I L E S BISSAGOS
A LA
M A U R I T A N I E
T. BOELY, 3, CHABmNE;, P. FEEON et B. STEQUERT
Communication no 92

Symposium sur le courant des Canaries :
Upwelling et Reasouroes Vivantes
No 92
t
CYCLE SEXUEL ET MIGRATIONS DE SARDINELLA AURITA
SUR LE PLATEAd OUEST-AFRICAIN, DES ILES BISSAGOS A LA MAURITANIE
Par
**
J, BOELY*, J. CHABANNE
, P. FREON** et B. sTEQUERT**
* Océanographe biologiste ORSTOM - Antenne ORSTOM, Centre Ooxano-
logique de Bretagne - BP 337 - 29 273 BREST-CEDEX FRANCE.
**Océanographes biologistes ORSTOM - Centre de Recherches Qcéano-
graphiques de DAKAR-THIAROYE - Institut Sénégalais de Recherches
Agricoles - B.P, 2241 DAKAR-SENEGAL,
i
"Cette communication ne peut-étre citée sans autorisation
pr&alable des auteurs".

- R E S U M E -
Le cycle sexuel de Sardinella aurita dans la region sénéga-
lo-mauritanienne présente les caractéristiques suivantes :
- la ponte est étalée sur la totalité de l'annee lorsque
l.'on considère l'ensemble do la zone, avec une période de reproduc-
tion maximale de juin à septembre.,
- la zone de ponte principale s'étend sur le plateau conti-
.
nental, de I;i Gambie au cap Blanc, La ponte ne se déroule pas de
façon simultanée sur l'ensemble de la zone, mais il y ci un foyer
de reproduction maximale qui SC déplace, Ainsi, pour la période
principale 11. maximum se situe au niveau de la Gambie au debut du
mois de juin ot au large du çap Blanc en septembre
- dans une région donnée, la -onte est très &tz;lec mais
présente des alternances d'activit& sexuelle
et dc-2 repos‘, Au S&n&-
9al, il existe deux périodes d!: ponte, une principale de février à
juin et une secondaire en octobre-novembreo
Les juvéniles se développent très près dc la cbte* Ils se
regroupent en deux nurscrics, l'une, bien connue, située du cap Vert
W la Gambie, l'autre dans la r&gion du banc d'Arguin et du Cap Timiris,
L#es jeunes restent dans les nurs,LrSes jusqu'à une taille: comprise
entre 20 et 25 cm0 Ils se reproduisent unc prcmiérc fois puis re-
joignent la partie adulte de 1-l ,oopul(qtion. Au Senégal doux départs
FJrinCipaUX OIÎt lieu,
le premier t:n juin-juillet, le deuxième en
décembre-j<>nvier.,
Les adultes de sardinellos (longueur supérieur > i5 LIT;)
vivent plus au large sur les fonds de 40 à 100 mb Elles se d&placent,
recherchant préférentiellement 1.1-s zones de convergence, Sit&es aux
bords ext&rieurs des upwellings- Dans leur majorité elles suivent
le cycle migratoire suivant : sn fin de saison chaude et debut de
refroidissement des eaux (octobre fi janvier), phase de dispersion
au large du nord de la Mauritanie ; phase de descente rapide vers
le sud en février ; phase de concentration de préponté en mars-avril
dans la partie sud de la région (sud Sénégal et Guinée Bissau) ;
phase de montée vers le nord jusqu'à 24"-25"N , avec ponte, de rnai
a septembre.

-2-
Les Sardinelles de la hgion sénégalo-mauritanienne consti-
tuent donc une population unique. Les adultes accomplissent un cycle
de migration annuelle de 11" à 25'"N. Ils se reproduisent principa-
I
lement pendant leur trajet vers 1~: nord, tout le long de la C&e,
Les larves issues de leur ponte <limentent le recrutement de deux
nurseries situées, l'une au Sénégal, l'autre en Nauritani.62. Les ju-
véniles se développent dans ces nurseries, s'y reproduisent une pre-
miere fois et rejoignent ensuite 1.3 fraction adulte de la population.

-3-
-SUMMARY-
Sexual cycle of Sardinella aurita in Seneqalese and Mauri-
tanian waters presents the following features :
- Regarding the whole region, reproduction takes place du-
ring a11 the year with a maximum period from June to SeptemberO
- Principal reproduction area extends from Gambia in south
to Cap Glane in north. Spawning is not simultaneous in the whole area
DU~ there is a tenter of maximum reproduction which is movinqo
Thus, it is found in Gambian waters in the beqinning of June and
Ln
the vicinity of Cap Blanc in SeptemberO
- In a given area,
spawning is very spread but shows al-
ternative active snd resting periods. In Senegal, twn spawning periods
are present : one, principal, froc Fobruary to <June, and (one, lcss
important, in s.>ctober-NovemberO
Juveniles qrow vcry close to the coastO They form two nur-
series, the first, well known, takinq place from Cap Vert to Gambia.
the second in Mauritania, on the Banc d*Arguin anci near Cap Timirisn
Young Sardinella are staying in nurseries untill their sizc reaches
212 to 25 cm in fork lenqth. They spawn one first time, then join
adult part of the populationo3ne finds two principal departures frorn
Senegalese nursery, one in qune-July, the other in December-Jannary*
Adult sardinella, biqqer than 25 cmn: live offshore, abovc
40 m to lW m in depthO They move, searching for convergence zones
on the upwelling external limitsO For the most, they exhibit the fol-
lowing migratory cycle : at the end of warn season and beqinning of
cold waters, from 3ctober to January dispersion phase in front of
norfh Mauritania : southwards quick moving phase in February ; pre-
spawning concentration in March-April in the south of the area
(south Senegal and Guinée-Bissau ; north moving phase untill 24" -
25"N, with spawninq from May to SeptemberO
.S. aurita of Senegalese-Mauritanian reqion form, there-
fore a single population0 Adults achieve an annual migration cycle
from 1l"to 25”Ne They mainly spawn during the northwards travel, a11
along the toast. Larvae are recruited in two nurseries, one in
Sencgal the other in MauritaniaO
Juveniles grow in these nurseries,
have a first spawning, then ioin the adult part of the population0

-4-
La sardinelle ronde, Ssrdinella aurita, est UPC composante
import:~nt~~ de la biomasse tertiaire du plateau continental sénégalo-
m~=uritz!ni;-n. Elle est abondante, de '11" à 25"N, mais présente de
fcrtcs variations saisonnières en un I-ndroit donné, Dans toute cette
zone, Zllé est très largement exploitée par différentes pkheries
qui n'ont apparemment que peu de relations entre elles, L'étudsd du
cycliz sexuel et des migrations montre qu'en réalité l'effort de
ces p&cherics porte sur une seule population, mais que chacune
s'intGrcss:L plus particulièrement à gnc fraction donnée de la
population0
Deux périodes ont &té considérées dans le cycle dc vie
pour cette <tude : la phase juvénile et la phase adulte, La phase
juvénile s'étend jusqu'aux poissons venant d'effectuer une première
ponte, Leur longueur à la fourche maximale est dé L5 cm (21-22 cm
eE moyenne) et ils sont alors dgés d'un peu plus d'un an, Cette
phase correspond aux temps de présence dans la nurseryo
1 - CYCLE SEXUEL
zc:s Gtudes effectuks au Sénégal sur la reproduction de
la sardinclle ronde montrent que l'activité sexuelle est très '
étal& .3u cours de l'année. Elle passe par des pics séparés par
dE:s »&riode:,s d? repos plus TU moins marquées0 Le CyClE: SC?XU~~ ob-
serve CI-L lG68 ? 1972 est le suivant : décembre-janvier, période de
repos sexuel, février-mars-avril-mai-juin, p&iodc d'activité pré-
sentant plusieurs maximums, juillet-aoat, période de repos, septem-
bre-octobre-novembre , période d'activité sexuelle0 L'étude en fonc-
tion dc l:-. taille montre que les grandes sardinelles, d'une longueur
sup&ic3we i: 35 cm, .se reproduisent les premiéres, de février à
mai principalement.
Les plus petites ne mfirissent qu'à la fin de
cette première période, en mai-juin, Elles sont aussi responsables
de 13 dwxièmz ponte, de septembre à novembre, Il est à noter que _
1 ils ,:i.1 t:l.As , le nombre et les importances des pics de la première pC-
ri3dc: 2~: ponte sont variables d'une année à l'autre- Ces résultats
Ont: &t<J confirmés par une étude de CON,WD C, (sous presse) c-ffectt&c
en 2975 et 1976,

-5-
La reproduction n'a pas été étudiée en détail ailleurs
que sur la cbte sud du Sénégal- Cependant, dans une étude sur les
larves CONAND F. (sous presse)
donne les déplacements spatio-
temporels des maximums d'abondance de larves observés sur le plateau
continental sénégalo-mauritanien. La première concentration de l'an-
nc.Le est trouvée début juin au large de la Gambie. La zone du maximw
SC: déplace vers le nord,
se situant en juin dans la zone proche de
Dakar et sur la c8te nord du Sénégal, en juillet, du cap Vert au
cap Blanc, en aont, du sud du cap Timiris au cap Blanc, en septembre,
au larr!e du banc d'Arguin. Selon cet auteur, ce maximum est db pour
uns. grande part a la ponte des grandes sardinelles. D'aoht à novembre
des densit&s plus faibles sont trouvées en dehors des zones à maxi-
mum tout lo long de la cbte. Pendant les autres mois, les larves sont
présentes de façon sporadique avec cependant une abondance plus
forte au large de la Casamance (sud Sénégal) et Be la Guinée Bissaut
en mai et decembre.
Le cycle sexuel de Sardinella aurita dans la région séné-
gala-mauritanienne présente donc les caractéristiques suivantes :
- la ponte est étalée sur la totalité de llann& lorsque
l'on consid??re l'ensemble de la zone, avec une période de repro-
duction maximale de juin à septembre ;
- la zone de ponte principale s'étend sur le plateau con-
tinental, de la Gambie au cap Blanc,, La ponte ne se déroule pas de
façon synchrone sur l'ensemble de la zone, mais il y a un foyer de
reproduction maximale qui se déplace. C'est ainsi que pour la @&Me
principale, le maximum
se situe au niveau de la Gambie au
début du mois de juin et arrive au cap Blanc en septembre ;
- dans une région donnée, la ponte est très étalée avec
deux p&iodes, une principale et une secondaire, séparées par des
périodes de repos sexuel.
II - PHASE JUVENILE
--
Los larves sont trouvées sur toute la largeur du plateau
continental.
Au fur et & mesure de leur développement, elies migrant
vers la c8te et se -tint dans les très petits fonds, Les ju-
,,Â,:l,#. A- c Y rlfi -
* *.

-6-
de plage, La zone de concentration à la C3te n'est pas aussi ~'LL~'I~u:
que l'aire de ponte. 11 se constitue deux nurserics, L'une est
situ& sur la Petite COCe du Sen&qai, dc> IIakar a.u nord dc 1.~ Cc-illbi~~:,
l'autre, moins bien connue, dans la rjgion du cal': 'Timiris et du
banc d$Arguin en Mauritanie, La consti tution r3~: CG de\\:x nu::.;cri.es
i.zst certainement liée aux candi tiens du ,?ili~j;l : zones pI.us calmes.
Les jeunes sardinellct:s sc développent d-ns c;!s .:ndroits
jusqu'à la taille de 20-25 cm, c'est à dire jur,u'h un ;:jg(ts un peu
supérieur à un an. En grandissant, elles s'él3!gni-n L un pér: de la
cbte, vivant de préférence dar,s les profondeurs dc: 20 ~1.
2,1, Nurser+ des c8te.s sénéqalaiscs
.- m.-e
--.--
Cette population di:: juvéniles est la. base, au Scnéqal, de
1'explci.tation des sardiniers de Dakar et de la $che piroguière
:3rtisanalc (!e la cbtc sudo La cornpsition en tzI.l.lc des dGbarque-.
:nents (ROELY 1971, FREON et STEWERT 1978) montry- llexistence tout
au long dc l'année d'un mode situé aux environs 5~2 21 cm. Il n'y TA
que pendant le premier semestre que des sardinelltis de taille
supérieure à 25 cm sont capturi-es.
BOIZLY et CHABANNE ('J975) analysant les ri;- L:;es annut:lles
des sardin icrs dakarois trouvent deux maXimll!T,? r! ' abond atIc<? c 1 E?
?rem\\;er en avril-mai-juin, l&: di:uxi$rrc> en oCt:.~5rc-;~^Vi:~n'nr~-~ sépares
par des minimums bien marqués-le minimum dc jantrie-,;- 5 'qars; noi.ns
,accontue si l'un considère 11::s dPbarqucments til.tall::. est tr?:: mar-
qué si l'on ne retient que 11-c; jeunes poissons (Fi?EON s-t, al. 1.978).
La chute des rendements est tr$s. rapide dnns lr_s c‘i!r:ux 1-a:; et nc pu:':
s'expliquer que par une migration des jeunes s~7rrl.in-.11es hors de
la zone, Il y aurai.t donc deux pGriodcs dz:, d&p‘::ri: i‘e 12 nurst:::ry,
- Premier départ : :j'1 on stl, réf&re :i la priso par unit4
d'effort des sardiniers dakarois., on constate qu;:, 1.1 migrr;?ti'ln hors
de la nursery commence en juin, reste: mcd&ree jusque
‘Jcdiy :. : ,‘,-, , 1 t--
jui.llet,
est ensuite massive d3r.s la dcuxi?.!,ln quinzaine. A cette
fdatc, la iioct~tt df eaux riches quj persista.i.t SQ~ILI '.I p;-csqu' île: c':l
C:ap Vert ct qlii avait contribu& au maintien des jc:cn:,>s s;:rbinclii-::;
dans la z(,n;3, !ij-sparalt. L~is itar.,x tropicalits chal:di-:.s et pauvres
envahissent tout le plateau cclntinental jusqu'au ci113 Ti::lir-i--.. 1;
-st donc lJrl)bable que la rlajiJrit.6 des sardine1I.e:; rem(:~nti- vers :I.:i
r\\ c-Iv-r> n:, 1 a.5 rnnrli t; nnc onni- +-Ilr1c falrr-trxl-1 ‘:ic
r 1 r< “II -‘c cl,-.c
,:r-\\ ,\\rnmr Or-, ’ II

-7-
des flottes de plche n'apporte aucune information sur ce déplace-
ment, car elles suivent la migration des adultes, légèrement plus
précoce. D'autre part, elles ne restent pas en surface mais elles
s'enfoncent. Elles peuvent alors @trc pkhées au chalut de fond
jusqu'à des profondeurs de 40-50 m tout le long de la cbte pendant
12 sAison chaude.- PRODATOV et PUPYSHEV (1969) signale le fait mais
ne précisent ni la saison ni les lieux d'observation0
Cette migration affecte principalement les sardinelles
nées de la ponte principale de l'année précédente venant de se re-
roduire pour la première fois dans la nursery*
* Deuxième d&part : I:l reste dans la nursery pendant la
..----
saison chaude les poissons issus de la ponte d'octobre-novembre, une
i
petite fraction des jeunes de la ponte dpavril 5 juin de l'année
i
précédents,et, bien shr, les juvéniles nés pendant l'année. Les
bancs sont plus petits, p lus dispersés que pendant le reste de l'an-
née. Ils sont aussi souvent plus éloignés de la cfite et plus pro-
fonds. Vers le début d'octobre, d?importantes concentrations se
forment au large de la Gambie qui remontent progressivement vers
le nord. Cette apparition dans le sud du Sénégal, suivie d'un dé-
placement vers le nord, avait fait envisager dans un premier temps
l'existence possible d'une population guinéo-sénégalaise migrant
avec les eaux guinéennes (BGELY 19711, Après la ponte, ces sardi-
nelles se dispersent et pendant les mois de janvie&f&rier suivent
les adultes dans leur migration vers le sud, Elles se retrouvent
alors dans les prises des senneurs commerciaux effectuées au large
de la Guinée Bissau, mélangées aux grandes sardinelles (BOELY et
@STVEDT 1977), Des sardinelles plus jeunes (15 à 20 cm) migrent
aussi pendant cette période.
2.1. Nursery des cbtes mauritaniennes
Les conditions de milieu n'étant pas favorables sur la
cbte nord du Sénégal et la cete sud de la Mauritanie, on y trouve
très peu de jeunes sardinelles. Les conditions deviennent meilleures
dans la région du cap Timiris et du banc d*Arguin et tout conduit
à y envisager l'existence d'une nursery* Une ponte importante a
lieu en juin-juillet de.15' 2 2O"N et les courants nord existant
pehdant cette p&iode favorisent le transport des larves vers cette
zone. Cette nursery dont l'existence a pu &tre vérifiée en partie
nar riac nhcar-vatinnc
Airartnc nt n~r- AOC+
r~nco~~nnm~ntc
nhtnnrtc A n

:
.
-8-
certaines flottes de pdche est mal connue. Son extension géographi-
que, son importance quantitative certainement très grande, ses
liaisons avec la partie adulte de la population ne sont pas établies.
III - PHASE ADULTE
La partie adulte de la population est constituée de pois-.
sons d'une longueur supérieure à 25 cm dans sa majorité, c'est-à-dire
agés d'environ deux ans et plus0 Ces sardinelles vivent plus au
large que les jeunes, en général dans la moiti6 externe du plateau,
principalement entre les isobathes 40 et 100 m. Elles sont inten-
,i-
sément exploit4es par la pecht? internationale. Elles n'entrent dans
,’
la p6cherie s&négalaise que pendant la saison froide, de janvier
>,a,:
i juin0 Elles sont alors capturées au large de Dakar soit dans
leur mouvement vers le sud, soit dans celui vers Ze nord,
Leurs migrations peuvent &tre suivies gr$ce aux mouvements
des flottes de p&che- CHABANNE et ELWERTOWSKI (1973) ont dressé
les cartes mensuelles des prises par unité d'effort des senneurs
norvegiens et des chalutiers polonaise Ce sont actuellement les
informations les plus complètes disponibles, car ces flottes opé-
raient sur l'ensemble du plateau, de 21" à 26”N, ce qui n'a plus
étt* le cas p:!r la suite pour aucune flottille en raison de la fer-
neture des eaux territoriales de certains pays. En particulier,
les senneurs norvégiens, surtout intéressés par les sardinelles
de grande taille, permettent de suivre la concentration principale
des adultes.
3,1, Description du cycle miqratoire (figure 11
En janvier les concentrations sont de moyenne
importance,
la principale se trouve vers '19", au large du banc d'Arguin et du
cap Timiris. En février, la zone principale se localise de 12" a
15"N, c'est-à-dire dans le sud du Sénégal- La plus forte concentra-
tion est située de 11" à 13”N en mars. En avril, la remontée vers
le nord est commencée0 L'abondance maximum est encore dans le sud
du S&egal, de 12" à 14”N. Les sardinelles sont plus dispersées en
nai. 'Elles sont de 13" à 18"N avec un maximum de 15" à 17"N. Elles
continuent leur remontee en juin et sont péchées de 16" a 2C”N avec
UP ma#fw.wt.atr large du banc d'Arguin.& En juillet, les concentrations,
i

moins fortes, se situent au large du banc dtArguino En aoht, le dé-
placement vers le nord se poursuit, la principale zone de p@che
s'étendant de 20" a 22"N0 Le maximum d'abondance se trouve de 21"
% 23"N en septembre, En octobre elles sont plus dispersées, de 19"
': 24"N. En novembre-décembre, l'abondance apparente est faible, la
répartition toujours large, les p&ches les plus importantes se font
au large du :ap Blanc et du banc dfArguino
Le schéma de migration décrit ci-dessus est basé sur les
déplacements de la zone d'abondance maximale des grandes sardinelles.
Tl est donc caractéristique de la majorité de la populationo Cepen-
dant une partie des poissons s'écartent de ce cycle. Ainsi, des
bancs commencent le trajet vers le sud beaucoup plus tbt et peuvent
:;rriver dès novembre-décembre sur les &tes sénégalaiseso Elles sont
alors captur&cs sur la cbte nord du Stsnégal, à St-Louis et a Cayar,
;:ar la plche artisanale. En janvier, des grandes sardinelles appa-
raissent dans les prises des sardiniers dakarois, bien que la con-
centration principale soit située vers 19“No A l'inverse
une frac-
tion du stock peut se déplacer plus tardivement et de façon beaucoup
plus limitée, Des concentrations importantes ont &té trouvées en
mars et avril dans le nord du Sénégal et en Mauritanie (figO 11,
D'autre part, les chalutiers polonais ont pêché des sardinelles
dans toute 1.3 partie nord de la région jusqu'à 24"N, pendant les memes
mois. Mais, n'ayant pas d'informations sur la structure en taille
de ces captures nous ne pouvons pas conna?tre,leur composition, Elles
peuvent étre constituées pour une large partie de sardinelles issues
de la nursery mauritanienne , plus jeunes et effectuant des migra-
tions moins importantes.
Le cycle migratoire de la majorité des adultes de Sardinella
aurita peut se résumer ainsi : en fin de saison chaude et début de
refroidissement des eaux, d'octobre à janvier, phase de dispersion
au large du nord de la Mauritanie ; phase de descente rapide vers
le sud en février ; phase de concentration de préponte en mars-avril
dans la partie la plus sud de l'aire habitée (Guinée Bissau et sud
Sénégal) ; phase de montée vers le nord, jusqu'à 24"-25"N, avec
ponte, de mai à septembre,

-lO-
3.3, Relation avec les facteurs du milieu
L'etude des localisations des abondances maximums des
sardineIles adultes montre qu'elles vivent à proximité des zones
de remontéed'ea froide (ljo Leur température préférentielle se
situe à 18-2O"C, bien qu'elles peuvent se trouver dans des eaux
plus froides ou plus chaudes. Elles recherchent également les zones
à forte richesse trophique. La combinaison de ces deux exigences l;?ur
lwt
rechercher les zones de convergence, sur le bord c:;<terne
des upwellings et permet d'expliquer leurs déplacemen?s.
En janvier, ltupwelling est présent touC le long de la
(c8te. Il est faible, irrégulier, très cbtier: Les eaux chaude? pré-
dominent dans le sud. Les sardinelles sont dispersc'cs a:‘~ cependant
une abondance plus forte dans le nord. En février l'upsrelling de-
vient i!)kznse du cap Blanc au cap Vert. Les eauY si’CU&s au centre
des zonzs de remontée, malgré leur forte productivite, sont peu
favorab..cs A la présence des sardinelles : température trop basse,
faible teneur en oxygène, faible richesse trophique pour les sardi-
nelleso Elles SC maintiennent sur le bord extérieur de l'upwelling
situé, sur le plateau continental, dans le sud du S6n6galo C1g~;Z
une zone de convergence aux conditions de température et de nourri-
ture favorableso En mars-avril, l'upwelling est pl.us intense au
sud du cap Vert. Les sardinelles restent concentrées dans la zone
de convergence, située plus ou moins sud suivant l'intensité de
l'upwelling. Il existe d'autres zones de convergence, moins import-rt--
tes, sur la c8te nord du Sénégal et de la Mauritanie., Elles peuvent
expliquer les concentrations isolées trouvées dans cette région
pendant les deux mois. Llupwelling s'affaiblit en mai-juin et les
eaux pauvres et chaudes du contre-courant équatorial remontent le
long de ia c8te. La mkgmtiom vers le nord a lieu pendant cette p&
riode. De juillet à octobre les remontées d'eau froide sont limitées
.
au Cap Rlanc et à la cbte du Rio de Oro. Elles vont en s'affaiblis-
sant ce qui explique la coïncidence des zones d'upwelling et des con-
centrations de sardinelles. En novembre-décembre, 3.a situation est
proche de celle de janvier : établissement d'upwcllings faibles le
long de la c8teo La température moyenne de l'eau reste supérieure à
20°C dans le sud jusqu'à la fin décembre. Les grandes sardinelles
vivent dans le nord, mais peuvent parfois atteindre la presc;u'*lle dL;

-ll-
lx - CONCWSION
Les sardinelles rondes du plateau continental sénégalo-
mauritanien constituent une seule population, Les adultes accomplis-
sent un cycle migratoire annuel de 11" à 25”N. Ils se reprodu;sent
principalement pendant le trajet vers le nord, tout le long de la
cbte. Les larves issues de leur ponte sBimwjt&~&~-~~&~++~tde
deux nurseries situées l'une au Sénégal, l'autre en Mauritanie. Les
juvéniles se développent dans ces nurseries, s'y reproduisent une
première fois et rejoignent ensuite la fraction adulte de la popula-
v - BIBLIOGRAPHIE
_---
f3OE:LY (T.)- 1971.- La p@che industrielle de pardinella aurita dans
les eaux sénégalaises de 1966 à 1970 - kc. Scient,
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la p&che des poissons pelagiques sur le plateau continenéal
~nomMmadziaPr&~+i, dia ii"-à 26q.N Dcc.Scient, Centre
-
-
Recherches Océanoqr. de Dakar-Thiaroye, no 49
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CONAND (F,),- Sous presse - Oeufs et larves de la sardinelle ronde
(Sardine11
..-..
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-12-9
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02
- Scientific Research on Fisheries and Oceanoqraphy (ATLANT
- -
NIRO) ; TRUDY, Issue XXII, pp. 221-234 g Xaliningrad, USSR,
Traduction anglaise du N.O.A.A.(!l,S,A.),

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- Cycle migratoire et localisation mensuelle des ‘principales
concentrat i sns d’adultes de Sardine lla aurita.
-‘---- ~~Wefitr~t~n
faible
- Concentration moyenne - Concentration forte -)c- Trajet dea grandes
m kursery
Ssrdlnelles

POTE?JTIALXTPS
C O M P A R E E S
D E S
D I F F E R E N T E S
Z O N E S D E
P E C H E
D ' E S P E C E S
l?EMERSALEZ
D U
G O L F E D E
CVINEE
(19'N A 6's)
F.DOMAIN
Commnication no 96

Sympasium s u r le c o u r a n t
d e s C a n a r i e s : Upwellihg
et Ressources V iusnt es.
NO 9 6 .
POTENTIALITES COMPAREES DEI; :)iFFERENTES ZONES DE PECHE
D ’ E S P E C E S DEMERSALFS 011 GIli r!’ D E GIJTNEE (19O N h 6O S)
:izéanographe blL?loqîsrc CG~ ! "<l.R.S.T.O.M. - Ameme O.R.:i.T.Cj.IW.
:;:,ntre Océanologîqüe de Bis.i::,rae - B.P. 337 - 29273 fiRF:ST CEDEX'
4 partir des données de prise et d’rl’.fort disponibles entre 1964 et 1974
ainsi que de m5sultats de campagnes 11e prospection (G.T.S.) et d’kha-in-
LBgratiar: IJW estimation du patenti?‘! de captures démersales a pu être i.cw”
tee. Les méthodes semi-quanti.tatibz>s donnent des estimations du mêm: ordre
de g r a n d e u r q u e c e l l e s pfavenant de .nadeles d e p r o d u c t i o n . L a pr~cjuct.ivkl.é
d e s differentes z o n e s d e pfkhe a fft-.ti camparce.

AOS !?AI:T
It i s
pacsible,f r o m c a t c h e s perr unii. e f f a r t data available between 1964 and
1974, PI-T?! acoustic survey results :.tsing echo-integratian technique and fram
the Guiman rravling Survey date, ! ~3 evaluate t h e Eemersal p o t e n t i a l catches a-f
t he Gui mm Gulf
area. Semi-quant i t a!.ive methods and pruduct ion mndels giue
similar :3::f. imates. The praduct.ivi t *). af dif ferent fishing graunds has been c’ar+
pared p

f,.’ ; 8; $-’
communication ne peut
_I ."^ ._.w
!" 4. . .
j : 3'.
.” . . ..^ I^ citée sans autorisation
.i l?auteur.
__MI.
POTPBTIALITES COMPAREES DES :?WFERENTES ZONES DE PECUE
D'ESPECES DEMERSALES DU GOL.'? :DE GUINEE (IQ'N A 6's)
Océanographe biologiste de I'C;.~?.:ii.T.O.M. - Antenne O.R.S.T.O.M. .-
Centre Océanologigue de Bret-7ii!Jz? -. B.P. .337 - 29273 ARES? CEDEX -
Au niveau du Golfe de Guinw (39% à 6'5) quel.ques évaluations à t'aide
des modèles de production ont pu etre effectuées, pour certains pays, à partir*
de données de prise et d'effort du: quel.¶,ues flottilles. L'utilisation de mé-
thodes semi-quantitatives (extraPc?,ations, utilisation de la formule approch&
de GULLAND (1969), mesures d'écho-sintégration) a permis d'obtenir des appro-
ximations pour les cinq divisions C,O.P.A.C.E. du golfe (Cap Vert, Sherbro,
golfe de Guinée oues?,,golfe de GU?&E! centre, golfe de guinée sud) 06 I*on ne
dispose, la plupart du temps,que d'informations trop imprécises pour qu'il
soit possible de terter des évaluations par les modèles de production classi-
ques.
1,
Division cap Vert (1)
-
Les données ie prise et d'effort des chalutiers polonais du type
5,53 GRT entre 1964 et 1974 (stat.L--tiques FAO) permettent d'évaluer par le
modèl.e de SCWFFER 2 180 000 T. 1 I potentiel annuel de captures des espèç,-s
(1) On trouvera en annexe les carz??zésistiques des subdivisions adoptees
ainsi que leurs superficies ei~ 'cm2.

?
demersales de la division. Une démwzhe analogue conduit, à partir de données
japonaises (de 1964 a 7 971 - donn&w ?.,A.O.), à une gvaluation de \\FO.OOO T,
v&~~r inférieure a la précédente na.ls pouvant s’expliquer par le fait que 1.~
Japonais jusqu’en 1971 etaient très sGlectifs lors du choix des captures con-
servées B bord pour être commercialksées.
Une campagne d’écho-intégra,ion effectuée devant le Sénégal en avril-ma
1976 a permis d’évaluer la biomasf 3 ?&ersale à environ 400 000 T (GERLOTTQ ci:
al* 3 1976). A cette époque de l’annC% la majeure partie du stock démersal de
la division cap Vert se trouve dans ‘!.a zone Sénégal-Gambie. Si l’on. admet que
les juvéniles, souvent concentrés PË’~.‘s ~du littoral, dans des zones inacces-
sibles aux chalutiers, ne sont pas e;iploit& ou le sont de façon réduite, la
hiornasse de 400.000 ‘f est celle du :::,ocsk exploité où les captures C sont
égales au produit de la mortalité il< **t?e 2 la pêche, par la biomasse 1% :
On ne possede pas encore de ~:ZcwGes sur les captures totales dans les
eaux .Gnégalaises en i97/is En pres .-CI.;- approximation, leur niveau sera suppo-
se sensiblement égal ;Z la moyenne .:i,:; trois dernières années pour lesquelles
des données sont disponibles (1972 : : 973 et 1974), soit environ 200.000 T an-
nuelles. La mortalité due B la pêchi serait donc F = 200 000/400 000 - O,;+
Si on consid&e que les espèces de ;. +_. région ont une durée de vie d’envirork
4 .à 5 an.s > Pabaque de TANAU (in AilVSRSONld971) donne une estimation du coef-
ficient de mortalité naturelle M ég:rLti B 0,5-0,6. F serait donc voisin de 4.
Avec le w>dèle de SCHAEFFER, un tel Gveau d’exploitation correspond 3
peu près au maximum de production R 1 ‘Gtat d’equilibre. Avec une prnduct~on dt
200 000 ‘f annuelles, le stock démerçpl exploité au large des côtes s&&gala.l -
ses se trouve au voisinage lu maximein de production &quilibr&z.
Lors de la campagne G.T.S. il963 - 1964) les fonds de pêche de Guinée
Bissa~ n’étaient pratiquement pas exploit&% et la biomasse calculée par
TXtLLIAMS (1968) en saison froide et en saison chaude Peut être considérée comw*
me celle d’un stock vierge, donc Sa:tisfaisant à la condition d’application de
la îormu:te de GtJLLABII: ‘>m,, = 0,5 M j.;, qui devient C
= 0,24 BO s i P’on
f-%3X
prend, ;&insi qu’explic$uG plus haut. i$ = 0,5. En saison froide à partir de ré-
sd tats t-le mesures d ’ écho-intégrat >. ljl.r effectuées de la Mauritanie à la Guinée,

ii est possible d'obtenir un rappo:
.:!e densit.é, toutes espèces comprises,
r:l?tye les zones Guide Bis~a~, Séni -. !-Gambie et Mauritanie : Sénêgal/GuinZ'~
Bissau = 1,14, Mauritanie/Sénégal-6-:~:~)ie
= 0,65. A cette époque de l'anri& r.I.
biomasse demersale calczlee par WII.' X&lS (19681, entre -15 et -200 m dans In
+..>ne Bisssgos, soit sur 37.000 km2., qst de 384.000 T. Ca en déduit pour 1~
:riin&e ~ISS~U (21.000 km2 entre -1;
-200 m) une biomasse de 217.COO 7: et
.e production, potentielle, selon i.-: ?ormu'ie de GUILAND, de 54.000 T. f"wr '52
.-:~~négal et la partie s.c~?i de la Xau:-
inie on obtient alors,en fanaTir: compte
.i+s rapports de densité que l'sn 61: '- tse identiques pour les espèces p%lagi+ucs
i: : 31-.s. espèces démersales, des pot?* :els ds :aptures démersales respei:ti;:+z-
went de 70.000 T et 28.000 '1‘. Nous :C possGdons pas de resultats de mesures
d'écho-inregration en Guinde. A par-.cz des données de WILLIAMS (saison froide)
il est cependant possible de calou' Uri rapport de densité! Guinde Bissaul
&;alin& dc 2,39 qui permet d'évalue-i
:tar extrapolation, à 39.000 T le poten-
1: iel tic captures annuelles de la Gt:'::Re et donc à 191.000 'i le potentiei de-
::~rsal de lgensemble Je la divisio! ; tp vert.
Il..
Division Sherbro
Par un raisonnement identiqw c3t en tenant compte des productivit& des
differents types de fonds on évalue L 16.000 T la production potentielle de
Sierra Leone et à 9.OC0 T celle du . >eria (DEMAIN, 1978a). Pour ce dernit
pays une estimation de 14.000 T peu
itre obtenue par extrapolation des dor;~r&~-;
t;e Côte d'ivoire (paragraphe III). L chiffre inclut cependant Brachydeuterus
.writus qui est exploité en Côte d' : ire.
.,*.._UI_
l.11.
Division golfe de Guinêe oues:II
FONTENEAU (1971) évalue les iwrentialités du stock démersal côtier (O-
50 m) de la Côte d'Iv5ire à 7.000 T r?partkes sur une surface d'environ 4.7CC
j: ;&- .
3
:i,i on attribue +wx parties plus ;,rofondes du plateau continental fl4.CCC im":
I*ne ~I~O~UC tivit6 coD:.rarabie 2 celle
ci la zone côtière, le potentiel de capture.

3 espèces désnersales, e n t r e - 5 0 e t -200 m, serait de 20.800 T annuelles, Ci%-
wndant la disponibilité des espèces, sur ces parties les plus profondes du
i,k:. atcau rcintinentals 3 'est suffisante pour assurer une rentabilité économique
*:iu'en saison froide, ?ie juin 2 oct&re, c'est-à-dire pendant 5 mois. Le p"-*
t-wt5eJ a~~wzl de tentures devient alors 8.700 T pour la zone -50 2 -2.00 m
$: /.
._ _. ] ,lj * J?O;> y pot'r i'~~i.+em.bXe du plateau continental de Côte d'ivoire. Si. l'on
dme1: des conditions ;Inalogues pour 1 'ensemble de la division golfe de Guhée
ouest im peut ccnpter sur un potentiel d'environ 37.000 T pour cette partie
&II golfe de Guinée.
I V ,
Division golfe de Guinée centre
Au Nigeria les données de pr ;.c et d'effort disponibles entre .3964 et-
1969 (statistiques FAO) permettent tic‘ donner un ordre de grandeur d'environ
.ii.OOO T pour le potentiel annuel ci;' captures (DOMAIN, 1978b). En 9963-1964
:s fonds de p&he de cette zone ét.a..ent déjà exploités et if. n'est donc ~XX
,ossib!e d'appliquer ici la formule ii-. GtJLzAND aux données de WILLIAMS, @w-
ans simplement que si l'on étend IA valeur trouvée pour le Nigeria B I'ensem-
%Le de La division on obtient une cs::imation de 40.600 T, proche du chiffre+ XhE'!:
ávancé par LONGHURST (1965) pour 1~ lglateau continental de la m?he zone,
V*
Division golfe de Guinée sud.
Le potentiel de captures annwlles de la région congolaise a et& éva-
Iué à S.fic)O T (PONTANA, 1974). A pal:rir des donnees de WILLIAMS (1968), il est
possible d'évaluer :i 46000T la bioma:;se du stock vierge. Sa production poten-
tielle serait alors, i?' après la formule de GULIXXD, de 11.500 T, valeur proche
de celle de FONTANA.
AU Gabon les dcïsités évaluh~ par WILLIAMS (1968) permettent J'esEimer
5 69,700 T la biomassi démersale de ia partie du plateau continental situ& au

5
sud du Cttp Lapez et qui d’après ROSSIGNOL et al. (1962) est 2,7 fois ~TUS
riche que la partie située au nord.
k,:i tenant compte de cette remarque et en utilisant le rapport des sur-
i’a~:es c;.cte parkie ni rd aurait une ‘-rr>masse d’environ 5.600 T, La bi.omasst-
démersai c totale du T Bateau contine): ta1 gabonais serait de l*ordre de 75,300 ii
er
:;a woduction p :tentiel‘le de Z ‘ordre de 19.000 2’. ROSSIGNOL et al. (lj%!j
observe’: : que envi.ro 40 % seuleme~:.. du plateau continental gabonais sont
chalutaf !.es. 1.&a prod,icti.on potenti_cY!: e accessible ne serait plus alors que de
7 .iiOt? T -tu Gabon soi 19. ic-0 T ~O\\U j ‘ensemble de la division go.lfe de Guinée
JUd.
VI.
Cor clusion
-.*
I 31gré une ce’ eaine impr& 1 :: : ~1‘1, compensée par l’intérêt que 1.’ on a
à disposer rapidement d’âne. infor ‘, * .) XI, les méthodes semi quant5tative.s
permettent souvent d obtenir une r,;~~~:miiZre. approximation de la taille des
s tecks .
I :m division Cap Vert (table:- .F’) apparaît, du point de vue des res--
sources Gmerçales, comme une zone
rivilégiée par rapport aux autres parties
du golfe de Guinée.

--

a_
.-
r”

‘-
Potentiels de sptures
1
, Potentiel
!
?
l Potentiel.
i
Division5 ;
annuelles par
i kg/km2/an
, kg/mille2/an j
.

-u_c
$S&on (I j:j,J:zle$)
,
?
!
-.. "_. i
.
1
!
1
+
!
180.000 ry
1
!
I
{chalutiers p. hnais)
!
!
1
?
!
1
15O.OOC T
!
!
?
(chaiuticrs japonais) !
cap ver t
!
1
1867
1
!
6404
;
!
2o(j. ()()i.:
P
y
1
!
(écho-intr&gration)
!
!
I
!
!
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!
!
191 .ooi: y
!
!
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(G.T.S.)
!
!
f
1
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f
._ew_sF
-
-
-
-
1
!
!
'1
!
25.000 T
1
1
!
Sherbro
! (extrapolation de la valeur ob- !
634 !
2375
1
!
tenue pour la %zin&)
!
!
1
!
1
!
!
.---em
- -u_
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l---'*- !
IJJfe de Guinée
!
37.OOiI T
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1
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? (extragt>I.ation à pa:ti.r des es- !
851
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2919
1
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(hlfe de Guinée 1
40.00*, :
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!
(centre)
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775
!
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-r
i CL i ire de Guinée
1
, 19.000 T
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(sud)
(accessibies)
!
415
;
1423
u
.
.
.""-~
!
!
-. .jl
!
P _.
Tableau 1. Potentiels de captures anwelles par division et par unité de
surface (entre -10 et-20C iii).

6
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"I9= N a 17" 1\\1
S U D M A U R I T A N I E
17O N a u
Sh?gals
C O T E D ’ I V O I R E
47OO
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B E N I N
2 1 0 0
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C O M P A R E E S
L T. E E s
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D I F F E R E N T S
T Y P E S D E
F O N D S
F.DOIîAIN
Commmication no 95

REF'! ii';TlUN DE 16; ;3!.OMASSE GLOBALE 011 BENTMOS
SUR LE P';TEAU CONTINF" I!+L OIJEST-AFRICAIN DF: 17O N A ïZO N
DENSITE: CM'AREES L!i :Fi AUX DIFFERENTS TYPES DE FONDS

i:ettt communicati.on ne peut
- t. :- $1 :ft4e sans autorisatior
, :- ‘ :iidble de i-9 auteur o
Océanographe ziologiste de 1"3,R,S.T,Q.I% - Antienne O.R.SYT.O.K,
Centre Océanclogique de BLE- -ne - B.P. 337 - 29273 BREST CEDEX
La s&di.menta .on >>u% a., ;?a%.~ nu çon~"w2ntai sénégalais, entre lta
Latitude de I);Tkar c CC;~C de filboT
a Qt& étudiée par MASSE (1%8), D@lAI~~
(1977, a et b'\\ a et, ld?r la desc:ripr::on de la couverture sedimentaire à une
zone comprise entre .7ON et 12"N c:s'tobant les plateaux continentaux du sud
de 'La Maurita: ke, du Slin+?gal, de 1:1 Gambie et de la partie nord de la C&ir&e
Bissau. En prt.:nière
inalyse, dfrux nrincipaux types de Eonc's peuvent- &re
obse,mi:s :
- fond? vase-
rompo&s de p.is de 75 yO de lutites : j.ls forment de;.~~
importantes vasi.&res.- !*une devant . cate ; 3rd du Sénégal de 16?X)'N à
15*ls'E entre -20 et r_- ,-p m, l'auii:
au sud de l'embouchure de la ~asamanc+
et JuSqueà 1.1" 35K ay r.. -lSet-i m .

- la transit.iz>n entre Ta v.:- .% et: le sable se fait par l’intermédiaire
d e s vases sa;bieuset< (IZS .‘: 75 % d e
zites) puis des sables vaseux (3 1i 2:. i
de iutites).
Sur cet types de fonds, de:
.I-w&illonnages quantitatifs de benthus
:nxt Cté effectués 5 :‘aide d’une !J+ .xe Smith-Mc Intyre de C,1 m2 en juillet-
;ioût 1.970 (saison ch ,~:de) et en jaF: .er-février 1977 (saison froide). DC 5
h 10 coups de benne cnrr ét& donnés
chaque station. Les sédiments pré :Le&s
ont été eamiséu, sur :ne maille de
:m et le refus congelé à bord pour “et ce
t.riG au laboratoire, Le poids sec .. z benthos ainsi recueilli a et6 mesuri?
après de.;twct ion de
part Les talc .’ ,115 par action dtacide chlorhydrique
ciil& a.7 1. /lUè et s6 hage - llétuv
tendant 24 heures. Toutes les vale‘txs
de ‘biomasse ont été
x ::. :: ir 7 e c en t
2
ie de poids sec par m *
Dan5 l e tablf: .u 2 5 nt regi-02’:,,4s les résultats obtenus par categories
:.&dlmentaire; : per-.:l ::: 1:; saison jj :Itde, ;e benthos semble, en moyenne,
i?,T .fo;s p l u s .&ondazt quy:zn saiso;.
roide. Ceci est surprenant si I.*on con-=
sidere que dans cette r&gj,on la pi!:-.!. ide la plus productive du point de vue
hiol.ogicir~e est la sa ~iis--t Froide oc: 1, milieu est enrichi par des résurgences
t:'eo(m [:Lofoïrdfrs, Lt?
'; 1-S ai s S artc; i :
isponibles sur le benthos de cette re-
,+ i o n sr:lt t?Il~VO~<: Cf‘O
i ..2plZtes ,- * tp’fl soit possible dsexpiiquer con:-
plèteltent cette obst valion. Quelq: 8.i hypothèses peuvent cependant être
z~anc&cv :
CI de la Cuinee au C p Blanc : t existe des déplacements saisonnier:,
{inportant. 5. cher beaucou,* ch poisser: dknersaux et I*on observe qu’en fin dc-
.iison Ero;de la plupart dc:s adulte-
33’ espèces 2 affinité saharienne migre~i:
‘3-S l e z->-d fCHAI4PA~ NAT et: DCMAIN~
‘978). Ces individus ont une nourrir-üati
,B sent ie 1. I ement bentl ique. En saisor ighaude ne subsistent dans la zone que
*. *5 ,~uvG;-~21.es et les jeune:. dont le *..Zgime alimentaire est plut& â ba:+.: de
14 ranc:ton. A cette sai son, % pressl.,-s exercée par les predateurs sur les
:~prlIatiorrs d e benth. s serait donc !:I:I~ faible,

0;


L A :'ECIlE
D E S
P O I S S O N S
P E L A G I Q U E S
C O T I E R S
D E S
I L E S
B I S S A G O S
A u
N O R D
D E
1, A
M A U R I T A N I E
D E S C R I P T I O N S n
INTERACTIOtJS
D E S
P E C H E R I E S
P.
FREON,B,
S T E Q 21 E R T et
T.
B O E L P
Communication no 93



O U I
t = 3,Ol

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e.--

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II-..

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- - -,.._.
I.-X_
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L
-.4
Q
.
.
.*

'XPE DE SEDIMENT
saison
:
SABLE FIN
-.,.
3
5 à 25 X de lutites**
I;-----..---."u^--
Im-
ii
SABLE TRES FIN
i
i
,
$45
2,oo
:
/ --w--m.“._. 3
t
i
12
1,82
I
/
3,76
f
4 25 7, de lutites**
VASE
9
1
9
3,32
:. : / i s de 75 % de lutites)
.Il-_ylll-"-.<
- -----..- L
M O Y E N N E
\\ ‘j(
Particules de largeur inf&rieure h 0'3 microns
Tableau Z
PI_
: Bizmasses du ber:i.?\\i:l:; en saison froide et en
sa..son chaude seim la nature du skdiment.

inaccessibles aux e.lgins de prelèvz, ::::nt) lorsque les conditions hydrologiques
Jeur sont défavorables en saison f’. .-de. On constate, en effet, que certai. / :
+Sp&ces rares ou absente? en saisoi
‘roide deviennent abondantes en saison
chaude c Si l’on considi YP les effet =fs moyens par station ils sont plu5
importants en saison chaude qu’en
son froide, 416 contre 220 soit 1,9 fois
plus, et si l’on comparr le nombre
* indivi.&s capturés pour chaque station,
dans 76 % des cas il-: ct Gt& plus
?breux en saison chaude. En C&e dtIvoi.re,
!,E LOEUFF e t
a1 (1971) ilécrivent 1~.:omportement de Xenophora senegalensis
dont 1 I activité est ;naxim~-: en sai.
i chaude et qui demeure enfoui dans le
cédiment lorsque la température de eau d.escend au dessous de 190. Au S&Ggal,
QU?CIA ct a1 (3973) signa” ::nt, en ::.s+son froide, une diminution de l’activité
de Penawrs duorarum :hez (1. i. on ob
.ve r&me un arrêt de la croissance à
- - - - -
ratte periode de Ila mn&<+,
orsque
cwditions de température deviennent.
trop de: worables (LHCMHEo comme pi? >.o:+>
w il e s t surtw:.: vi.aisembla: i. qu”? l*augmentation d e l’activit& de
certaines espèces en SS: s~.?t chaude, r-Eent
s’ajouter un important recrutement
de jeunes individus qui cc.,:itribuer:ii ~+nt ai,nsi à la prolifération du bentboki
2 cette pkriode de l”an&e. Cependcint,
Lors des échantillonnages effectues
en saison chaude, lez . . :;?es n’ont %&is été distingués des adultes : dans
l a r&gion, ces animal :i 1- :- généraZi-w;~;,& une croissance rapide et les jeunes
acquièrert: très vite d, : caractère:: 34ultes+ On a maigre tout noté la p&seuceî
e n grand<! q u a n t i t é , n; e - 10 et II. ..> m, de jeunes lamellibranches de l’es&::e
Pinna rudis sur des fo::.ds !& n*exis
Zt en
_C__I_.
saison froide qu’un amas de r:or
quilles vides.
Fétude des variations saisc~. ,“,&ses de l’abondance du méroplançton pei e
cionner U;S idée des périodes de rer:i- &ction des différentes espèces composan;
le benthos. Peu d’études de-s ce genre ctxistent pour la région, Cependant, au
Congo, pour des conditions de milieu semblables (alternance saison chaude L
saison froide), BINE? < 297Cj sepais -I:tns l e méroplancton les espèces qui apgla-
raissent en saison cl aude,< e celle:- ‘I saison froide. Pour ces dernieres, o:p
oh5erve generalement ieitx r<.z&murn : j.< premier, et le plus important, est
~:itué en fin de saisc n -ro: 82;; et le
econd en début de saison froide. Si, au
%négal, on se trouve d:r?s des tond. rons semblables à celles du Congo, la
-rolifération de benthos, que L’on c:jserve en saison chaude, serait due ,5 un
;mportant recrutement QI’ jc.ines is::.,
du maximum de production observé en fin
de saison froide. On pwF, oter e;:
ssant que la reproduction de la plupart

de;; e:;pr+ces démersal s de !a région a lieu suivant un schéma identj.qtat’: : i.iil
?> remi /l ”
2.
” maximum en d but CC saiso!: p tiaude, un second, de moindre imp~rta:~~e,
en fin de saison cha:,de. Les jeune? ~.oissons issus de la première pGrj.ode
de reproduction sont donc assurés d.-* é.rouver rapidement sur le fond Ier no~.~-
riture nécessaire à eu r développement .
i,a prédominanr ., T~E la sais:.:. :, haude sur la saison froide appars^rt éga-
lement :‘tir la figure
eh sont rep : F.C :&ées les biomasses * par interva’slr::.;
de profondeur de 10
et en foncti,
d.e La nature du sédiment. Que ce soit en
milieu vaseux ou en ni lier sableux-.
e s v a r i a t i o n s saisonnieres l e s plus j ‘.
tantes s’observent sur petits fond!. iusqu’à - 40 mr C’est également éa parc.: +--
du plateau continental Gi l’on obs zie la variabilité saisonnière la plus ::.;~a-
portante dans l’abondance des p~<s~t>.~%~ démersaux qui pour lit plupart, d’ail.-
leurs, se reproduiserit dans cette A. ‘-e (Rapport du groupe de travail sur lzr
reproduction des esp;c,es exploitées .>3ns le golfe de Guinde), Au del& de A’1 $5 :u:
sur les fonds de sab3.c WI de sable > se~x~ II existe peu de difference enz:tie
les biomasses de sai: on froide et C: Iles de saison chaude.
Sur les fonds ,:açeux$ de - G?.. .I -70 m, la biomasse de benthos est toi-
jours plus abondante que S!I~ les fo :‘a sabicrtx situés à des profondeurs A&I-F
tiques. En saison ch-,.:ide, o;1 obsep.
Ses variations importantes par rappo ::t
à 1.a situation de sai son froidejsoii
décroissantes (entre 40 et 50 m et entre
50 et 70 m), soit cr issanres (de 20 ,A 40 mt de 50 à 60 m, de 70 ri 80 m et
de 90 à 300 in), Nota’
~uJ.-Y~. que 1~ c.:~<lange
sable + vase apparaît la pfupart
du temps plus riche ~(1 ben.?hos que
:3 sable purs
Les variation: saisonnières ri * -:*bondance qui affectent les populaLioas
halieutiquer du platr- -UT continenta? s&&gambien s’observent aussi au niveau
du benthas pour qui cztte zone semb??, également, contituer une transitior.
entre des biotopes d*affinitÊ froide et des "biotopes dtaffinité Aaude (réw
,.sions septentrionale et kridionale .ie POSTEL, 1968). On constate cependan:.
ine proII.fération en saison chaude, zc qu% laisserait penser que le benthos
Je La région est p1.ut.k de type trot . . . ..at.
* Dans nos calculs nous avons vOlo; :airement omis de prendre en compte les
h.olothuries, dont Ine espèce, Hey ;:.oedema senegalensis, a été récoltee en
très grande abond: ;ce (jIsqu*à-Tk~e, safson chaude) sur fonds de
sable à - 6 m devc -nt I*enbouchurE du Saloum.

Comm chez les po” -sons dér
.aw de ?a région, l a p l u s g r a n d e va,4
bilité saisonnière de If: ‘;ondance
)bserve dans la zone &tiére Jusqu*B
- 4 0 à - 50 m quel q’ue 2 oit le typt :e sediment. Au delà ce cette profondeur,
La vase apparaît corrne un milieu ;
ixgié.
BIBLICY @‘HXE
- - - -
(19783. ‘. Migrations des poissons le Long ses
C~~,FA~~~jAT
C e ~lt oc&? -1:: -., ,
&tes o u e s t - a 7. .c ries de j
24Q de latitude Nord (en pr&parationb,
DCIMAIW P., (1977, ?S:i
- Deçcriptio .te la sedimentation fine et des foxLa=
ti.ons rocheu :: ::. 3~s LJlateau ; 7;tinental ouest-africain de 27ON i Q,‘N,
Assc Çén$gal, Et
-- .L?..... ‘y3atern. i
.---.
r2 BulT, l i a i s o n , S&&gal, no ~O&.L,X.~
-
-
m. 11-:g
NNAIN F c) (1977, b) - CF L&e sédf.
-tologique du plateau continental sénG=
g:ambien+ Exte xsion i une pa e du plateau continental. de la MauritaniG.z
et de la Guin e Ri.:s:au* Rot$.
-..
ex&icative
..-
na 68, O.X,S,T,O,M, Par~,.:: a>
---. . *
&7&-,3 c a r C:’ CGllle h . t,
-
- -._ . . - .--.--.
!;:\\XIA S, 3 PETIT P, t FG; 81, .*QJ A#. (1973) *l - Biologie de Penaeus duorarw.
e n C8t.e d’IVC ;:e. :r 1 - Etu
des variations quotidien.nes des rendc-
mats et de 1 <:u: s :. Lati~ns 2: zc lrhydsoclimat~ E s s a i d e gén&ralisa-
titrrt au golfe de euinee. no
--.
Scient. Centre
‘P
Rech. OcGanogr. Abid&:$
val. I V , no L. 3
y j u i n 1973, pp* 72-104.
.- ._--- ~_-,_^--
-..T. . . _I_-
LE LOE!!FF Z? a) TNTES Y t:t: ::AXHEI;f
wul I., (1971). - Les Xenophora CGas-
C~I?& prosoi‘i a:&.: ‘.ata) dt
-----. - -
%f rique d e l’Ouest, Rerï-arques systiG:,a~
tiques et écoZ.ogiqhr s4 Cah, ;:js R.S.T.0.Mr3 sérr Océanogr., vol* TX,
p__...^
-“.
?+~‘1971, p: ~-xx; g*

M&SSE J.P., (l.968). - Çontributiun
l'étude des sitdimentç actuels du piatt:a;..~
continental dc la région de i -:kar. Essai d*analyse de la sédimentattm
hiogène. Rapp. Lab. Géol. K;;c~
.-_-. Sci. Univ. Dakar9 no 23, 84 pp . nnrlti~r,~
3E! 01.
POSTEL E., (1968). 01 Hydrologie et. ;.t.oghographie marines dans l'ouest africain,
S:a 'lWest African InternaticbmL Atlas, O*AiU., I*F.A.N,* Dakar.


R E P A R T I T I O N D E L A
T?ATIERE
O R G A N I Q U E
DE LA
C t:, U V E R T c 2. E
S E D I M E N T A I R E
D IJ
P L A T E A U
CONTINZNTAL
OUE ST-APRICAIi‘
E N T R E
1 ; '=r
E T
12OPl
F,DOMAIN
Communication no 97

communication ne peut
Symposium sur le courant des Canaries :
-it.k
sann autorisation
Upwelling et Ressources Vivantes.
!~rt.cwr.
No 97
REPARTITION DE LA MATIERE ORGANIQUE DE LA COUVERTURE
SEDIMENTAIRE DU PLATEAU rOtiTINENTAL OUEST-AFRICAIN
ENTRE 17" !Y et 12* N
3céanographe biologiste de J 'i.i.R.S.T.0.M. - Antenne O.R.S.T.O.M. -
Csntre Océano.logique de BlretaQme - B.P. 337 - 29273 BREST-CEDEX -

ta tewur en matière i~ryanique de r:l'..iiments marins prélevés par dragages au
large de ia Mauritanie et du Sénéqa, 1: 6té analysée. Les taux les plus élevés
s'observent dans les zones
riches F-K yarticules fines et au voisinage de ces-
taines fosses. Les plus fortes tenc:ci 2 apparaissent en saison froide.
ihe amount of organic matter in mardile sediments sampled by a grab on contlrlr+,.-
{.a1 shelf of Mauritania and Senegal i,as been analysed. The highest percentacjc.
are obserued on muddy grounds and near some canyons. The most important ualwtj
qpear i n cold season,

Symposium sur le courant des Gr~aries I
Upwelling et Ressources biL:arlte.:;.
NO 9 7 .
REPARTITION DE LA MATIERE f)RGANIl$.JE DE LA COUVERTURE
XD~MENTAXKE DU PLATEA1J I‘GhTINENTAL OUEST-AFRICAIN
D e 1 9 6 9 a 19711 ries draqaqirr s ont été effectués devant: le>; côtes (JC?
Gmri Lanie T du Sénéqol , de Gambie et dr: Chin&e Bissau e n v u e d e d r e s s e r IJ!IP
( art-f? sédimentologique du plateau ccwtinental de la r6yion, Des dosages de
mrbow organique total ont été faii :. tians les sédiments. Le puureentaqe &?
3?ilt ière orqariique t o t a l e e s t o b t e n u
:‘n m u l t i p l i a n t l e pouxentaye de CRT!H;!I~~
c;rrjmiyue pür 1 ,t3 (TKAX I 5.939) (I
1 - Bartit.ion d e I n matibre 0rqaniE :
I.---FL.
Sur .IF: p.l.ateau cent irxvItal. d e l a r é g i o n é t u d i é e , ies t a u x les
plus élevtis de matière orqanique se rttricont rerrt dans les secteurs dc rCstvirgei-l;:r~

- au voisi:;:qe de certai:,: .; Tasses : flanc sud du Canyon de Ya)<n~ et
en tête d’une petite fosse qui ent:.
:r+ le rebord du platesu ii la 10: ikr;:?~
140 JCJ~ av. (Fig. I, 2 et 3).
Ainsi qu’on peut l’obser ‘.
dans d’autres parties du monde, la :KI-
: 1 Cice orqeni qw est associée aux p:“ .i rwles fines. Cependant, les coeft’i L: i erlb .;
,:c corrélation calculés entre le pot: : r:ntage de lutites (particules de i;,r:it::“l;
rnf4rieure à 64 microns) et la teriF;..;: en matiére organique, tout en étant sic 1 f\\ 1
: ic;it ifs, ne sont pas élevés : r I -, ,44 pour n = 144 au nord de Dakar et r ‘. :j.,,‘.‘,
j O’fi’ ri - 187 au sud de Dakar. Qn cc~tate d’ailleurs que les accumulations ;L- tj,;;.
i ière organique ne se forment pas toiEJours là où les particules fines sont les
f*lt~s abandantes. On observe enfin UI: gradient nord-sud en accord avec ce que 1 ‘WI
~onneît des conditions hydrodynamiq:;:,s de la région.
II - Variations saisonniixr I‘o :
--~ -
Sur la figure 1 sor,i représentées les teneurs en matihre riry~ni.qu~
ImtEfllJFtS par 1 ‘analyse de s&dimentr:
prélevés de mars à août r.\\‘est,-à-dire es-! s;jl:?q;:
r roi.& ou en début de saison chaudt*. \\.a fiqure 2 donne les teneurs erS fin de sai--
son f’roidf: (mai 1970) f?t ‘ia figure 5 :w fin de saison chaude (septembre 1974).
Au rtar:-I C-IF Dakar o.’ : rIserve une différence impartante entre la
situation de saison fr.i!ide, en mai i ‘jirl (teneurs élevées) et celle que 1 ‘on troi:::: .
erl fin de saison chaude, en septemh: i 1974 (faibles teneurs). L’importancfz de i.
voriati.on peut atteindre 1: à 1. Au i de Dakar, au niveau de la petite fo. s
i.1: ial6e plus haut , il a 6té note en 1’~ j
abre 1976 (fin de saisan chaude} une F.~ss:~~I:,
maximum de 1 , 1 % là olc or3 pouvait 0’ kxrver des taux supérieurs à 4 !‘6 en août. i. a!
i’remière partie de la saison chaud{ ;
Dans les deux cas les teneurs éLevées r?:.
~~S(UI froide seraient un indice de 1 + forte productivité biologique due B i.‘:!i::. (1 : !
.I’~ 1 ‘upvel ling à cette époque de 1 ‘anw5e. Cependant l’intervalle de temps ctwi:l!;
‘ois élevé (4 et 2 ans) entre les séries de prélévements, ne permet pas de dire
.,‘il existe des variations saisonniGr!as rapides que l’on peut observer chaqklLh
:b
;rifSfj
ou bien si nous ;ommes en prit~r, rce d’une évolution à plus long terme. I~N;::
i I cas, l’importance des conséquence:, biologiques dans cette zone justifieraat

mise en place d'une étude plus délz Il&e.
DOMAIN F., (l.Y77:k, - Description r:i‘ ia sédimentation fine et des formations
rocheuses du plateau cor~i I ,,cnCal ouest-africain de 17O N à 12O iv.
A s s . sénéqal. Et, Quaterii. /Ifri., Rull. Liaison, Sénéqal, I--I” 50,,
-?m
juin 1977.
WMAIN F. (1977). - Carte sétlimer;: :Logique du plateau continental s6négambien,
extension a une partie ~8~
iateau continental de la Mauritanie et fil:
la Guinée Bissau. Notice :-tplicative no 68, O.R,S.T.D.M., Paris,
Fe- . .
..a-
3 cartes h,t,
T!?A% P.D., (1939). - Organic conte:
of recent marine sediments, in Receni
Marine Sediments. Amer. Aswc. of Petroleum Geoloqist, Tulsa, Okt;:; I
homa, p. 428.

-1d.
* -.,
,&tiINEE
BISSAIJ
$~~~~~;~~;. f & 2 %
de 3 à 4 ‘%
m
n
(1%
dt?2k 3%
+de4% --
plus de 75 95 de lutites
k-ig. l- Teneur ;:n matière o?*i:anique dans la couverture
sédimel-ttaire de 11” N à DAKAR {mars à août 1974).

.

S E N E G A L
1. 1 < 1 %
de 2 i 3 %
flj de 1 à 2 % - - p l u s de 75% d e Mites
Fig. 3- Teneur en matière
)rganique dans la couverture
sédimentaire de DZ~.! jr à 17” rJ (septembre 1974).

N O T E
S U R L A
P R E S E N C E
IiE
SARDIBA
PTSCHARDUS
(wALB.)
A U
SE:JEGAL
P.
FREON et. 3.
S T E Q U E R T
Communication no 94

AVERTSSSEMENT
Cette communication, l&I@rement modifiBe , fera Z’objet
d’une publication dans $a revue C’@k?, 80~s le titre :
“Note sur la préseme de 6urdhm pi~~hcocrdus (Walb.) cïu
Sîkégal : étude de la lfiométrie et hterprétation”.

















R E C T I F I C A T I F
Ua groupe de travail concernant les poissons pélagiques catiers s’est
tenu & R,&ar du 19 au 24 juin 1978.11 r? permis d’obtenir des données plus
précises et plus’récentes par rapport xux évaluations effectuées dans la
conmuniçation suivante, notamment en c.. qui concerne les captures de sar-
dinelles par les flottes d’U.R.S.S.
Dans Fe rectificatif les tableaux i $3 et 4 ont étG iaodifiés en fonc-
tzi.on des muvelles donndes QCOPACEIPA~S, séries 78/10 (Fr), 1978.- Rapport
;~II groupe de travail ad hoc sur les poissons pélagiques côtiers ouest-afri-
,-aiizs de la Mauritanie au Liberia 126ON à 5ON1). Le texte de la comatunica-
t i lx-i * pr&mntée ici sous sa forme originale, sera modifié et fera l’objet
f2 ‘une publication prochainement.
., .., . ,-,
PAYS RIVRRAINS
I
U.R.S.S.
AUTRES PAYS
(Pêche artisanale
NON RIVERAINS
e t aemi-indus-
-*-
trielle)
1964
3.700
2.791
29.963
36.454
1965
1.100
4.621
31.902
37.623
1966
5.000
3.853
34.445
43.298
1967
6.400
724
31.617
38.741
1968
27.000
7.108
36.467
70.575
1969
30.000
13.064
39.777
82.841
1970
35.000
275.394
53.243
363.637
1971
40. OOf)
213.129
59,341
312.4713
1972
45 .oc3
271.675
61,918
378.593
1953
50 .ooo
207.002
66.179
323.181
1974
55 .ooo
90.731
75.744
221.475
1975
59.388
169.440
68.027
296.855
1976
51.245
81.468
78.029
210.742
..1
*
Tableau le- Captures annuelles estimées,de sardinelles,dans la région
sénégko-mauritanienne (en tonnes).

PAYS RIVERAINS
' ANNEES
U.R.S.S.
AUTRES PAYS
NON RIVERAINS
(pêche semi-indus-
TOTAL
trielle).
?’
1964
46.400
10.812
3,500
60.712
1965
35.200
23.271
3.500
OI .971
1966
2Q.900
20.249
3.900
45.049
1967
67.600
41.712
3.900
113.212
1968
140.400
24.366
4.100
168.866
i969
215s.700
32.412
3.100
251.212
1970
232.400
177.937
4.500
414.837
1971
329.600
168.682
2.989
501.271
1972
332.300
148.977
2.550
483.827
1973
335.500
i 177.438
4.189
517.127
1974
360.300
121.460
5.887
487.647
1975
344.132
i
76.163
6.357
426.652
1976
365.069 I,
52.378
6.203
423.650
4 .
Tableau 3 .- Captures annuelles de chinehards dans la zone sénégalo-
mauritanienne .
CAPTURES
ANNEES
l (en tonnes)
1964
66.307
1965
28.319
1966
39.774
1967
67.800
1968
112.782
1969
187.758
1970
247.113
1971
221.829
1972 ,
196.206
1973
134.187
1974 /
127.166
197s
1
161.211
L
1976 1
132.114
Tableau 4 .- Capturc,,’ annuelles Ie maquereaux
dans .a région sén galomauri ta-
nienne .





















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L E S
R E S S O U R C E S E N
P O I S S O N
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P L A T E A U
C 0 N T 1 7. Y N T A L
S E N E G A M B I E N
E V A L Il E E S
P A R E”H O I N T E G R A T I O N
F.
G E R L O T T O , E.
M A JZ C J3 A L et, B.
S T E Q U E R T
Communication no 1



X;E, ANALYSE lXGS RESUZTATS






a

V A R I A B I L I T E
D E S
CO'JDITIOMS Df;
S U R F A C E
DAWS L ' U P W E L L 7: W CG
0 U E S T-A F R I C A T N
,
par
.Y. P.
P E B E R T
Communication no100

Sympositim sur le rourant des Canaries :
Upwelling et Ressources Vivantes
bj O 100
"Cette communication ne peut être citée sans autorisation
préalable de lfauteurffo
VARIABILITE DES CONDITIONS DE SURFACE DANS
L'UPWELLING OUEST-AFRICAIN
par
J,P, REBERT
Océanographe physicien de l'O.ROSoT.O,Mo
C,R,:>,D,T, - B,P, 2241 DAKAR - Sénégal

Les fluctuations intorannuelles des conditions de. vent
7~s long de iet C%ite ont été étudiées pour la période 1967-1976, On
c:ssaie d",y rattacher ies variat ions des températures de surface0
l'our les vents quatre statir?ns côti&res terrestres ont Gté utilisées :
Ilcruadhibou, Kouakchott, Saint-Louis ct Dakar" Des moyennes veato-
rielles mensuelles, on deduit les composantes nord-sud des vents
responsables de 1 'upwelling cQ.ti.er<,
Les moyennes mensuelles des
températures de surface proviennent de stations cotières réalisées
près du Cap Blanc et devant le ~Yénégal de 16j"N 5 14°::0
Les moyennes et les vìriances des vents sont présentées.
:IF:-ri-s filtrage les anomalies mensuelles des vents et tempér(:itures
sr:snt décrites Elles mettent en évidence l'existence d*anomalies 5
long terme: et d'une forte varia1)ilit.é. Les perlades moyennes des
Fluctuations sont plus courtes /)OU~ les anomalies de température
que pour celles des vents0 Les ;tnornalies de vent ne sont pas homogènes
Ii? long de: la cP)ten Elles sembli.nt -indiquer l'existence de deux
&gimes do vents distincts dans cette zone
l'un ad large et.; l'autre
trks c8tierr Les anomalies de températures de surface présentent
:rar contre uni: grande cohérence*
Des corrélations entr< les anomalies mensuelles d(:: vents
et de températures ont &té cal~:~~lét~s.
Ces corrélations varic?nt
f;,rtement au cours de l'année. En noyenne annuelle les fluctuation5
Fe l*ucwellina côtier dû au vent expliqueraient environ 5!Y% de Ta
variante des températures de surface, Cependant les anomalies men-
suelles de température ne dépendent pas du vent local mai.s des con-
::iîtions de vent existant plus au nord. Comme aucune autre corréii-
ti:c!n n'a été trouvée avec les facteurs météorologiques locaux
une
.-,T,rtiè 3es anomalies à long terme appara?.trait dans la région par
transport horizontal par les courants.

A B S T R A C T
Interannual fluctuati:2ns of wind conditions along the
;&st-African 2oast are studied !juring the 1967-1976 period<: An
r+ttempt is done to connect them with the variations of sea surface
temperature. :~iind data collected st four coastal stations (?Joua-
dhibou, K:,uakchott 1 Saint-Louis and Dakar) have heen processed"
From the mnnthly vcctor-average3 winds, the north south com[;onent
responsib3.e f>r coastal upwelling c?re deduced, The sea surf'2cc
,nonthly !,loans are issued from c3astal stations located near the
:'ap Blanc and alonç th e Senegal::se Coast from 16"~ to '14"I\\i.
The winds mean values and variantes are commentednAfter
filtering5
th.2 monthly wind and si:3 temperatur.2 anomalies rire Jes-
s:ribedn They reveal the existence ,of long term anomalies and wide
:rariability.
The mean periods for the temperaturc anomalies are
nhortcr than those for winds, 'T%e winds anomalies are not UnLform
,311 along the toast, This sugg<;:;ts thcat in this area it could cxist
twq kind pf wi.nd circ.ul3:ion :, ,-xtic located close to the c.3ast and
gnothcr farthor offshoreo Se2 c;\\irf4ce teriperatur12s I-inomalies arc 3n
cnntrary highly coherent,
Corrclations between ,I,~r-thly winds and s,sOt. havc- been
computedo The;f vary iridely thrz?ughi>ut the yearO For the year-ly ave-
raqe, wind induced coastal upw~~:lling would cxplain ab$out 50% of the
temperature v<qri.ance, Monthly :;,sot, anomalies howcver are ;Lot
4q>endent on local winds but arc functi->n of wind conditions Earther
northward* No other correlation have been found with local :neteoro-
L,3g ical. f actors 0 This enhances the part of horizontal adveakion in
the observed sosot, anomalies ?r, front of thé Sencgal Coast,

-L’. -
Vnri~h.il.ité des conditìzns de surface daps
lhpw&,li.nq 3Gfzt--?fric3in
Les premières campagnes réalisées dans la zone ci'up~~~rPlin~1
nauritanicnnc ont mis en évidence une forte variabilits spatiale
des caract&res hydrologiques? -
Par la suite lfimplantation tle stati-?ns
fixes de mesure. en particulier au cours du programme JUIh'I, a
permis de constater que celle-ci était associée à une forte varia-
bilité temporelleo Le rôle de l'upwclling d\\a au vent local da~:s l;?
génératir.zSn de cette variabilitx i:l &té clairement démontré 'ct résurnc
par A. HUYER (1976j0 Les fluctuations de courants et de ternp&ratures
2 des écheiles de temps allant de la journée au mois snnt Il&es L
?es pél=hzdc38 typiques de 3 ;i 1: jours de vents forts (E, XITTULSTAEDI
et a1,;1375) induisant des mouvements verticaux pour lesquels le
trans!!ort: d*Ekman représente utle 'bonne approximation (HALPERi;i, 19771) cI
tifautre part lPél:ude dLi transport moyen d*Ekriian :Ie lijng
.h 2;; ~313 (WSTER et aiO, fU?C-t 1 (REBERT,1978? a montré que des
:A~énor:l&ner: d 'u;y~,!c?ll in%,! intensti peuvent exister, au coins pendant
:>ne partie dc! l'année jusqu'al? cio;‘! I?~?x0 (vers 12"N) a Comme nous
4 iSpCIB?: ~-IL, i:,ur cette zone d'un certain nombre de stations côti&res
-)ti sont effectuées régulièrement des mesures de surface n:1us rive 11s tet
k ;s
rit? rigterminer si les fluctuatii)ns a plus longue période (SU~&
rleures au mcis) des températures de surface p-uvaient iStre reliées
‘1 des variations simultanées du régime des vents0
Plus précisément le Lcit de cette étude est d'estii:ier dans
quelle mesure la composante du vc?i-:t responsable de l*upwell.i.n<;
permet de déterminer 1~s ;ln,>ms!l.ics i lon3 terme des températures
de surface-

-5-
1.1. 0 ?9nnées utilisées et traitement
".-s <A L -.I---w--IE
.
-..-
Les vents ont été 83bt;32us 2 partir des mesures effectuées
\\! l~;~&r)pi~rt i:ie quatre villes c$tières - tiouadhibou Nouakchott,
Taint--Louis, Dakar - (fig? ijO :,a période étudiée va de 196'; % -1976
Les timnées ii:2 base sont les mo?/ennes vectorielles iTICYlSUi!llC:S de C
-;bservations par jour (1967 (7 ?!?69 et 1976) ou 24 observati::tne par
jr:Llr (l37i.' +l I375) 9 Celles-ci ,>nt 6t.é obtenues dans l.es ltRésumés
mensuels des 'kbservations du Y,:"I.~' publiés par lP.4SECf\\iA ou sur bande
rr3qnét:iquc: fournie par le même .:rgjanismeO
PoUr les températurcs :Ii; la couche de surface nous avons
iltiljsé
les relevés effectu&s 1: ‘: ;II -nviron aux stations Bayadère
+t Gazallo priches du cap Blanc (r;.>t&es R et G sur la figure 1, par 1:~
Labort7toire dos P&ches ;I Nourid!~~~ .bc~l~ et les relevés de surface i 1.a
c:,Ste journal irrs réalises p-7,? 1?.' ~*:zntrt de recherches 3c,~ansgraFhiqu~s
a,!-? Daksr--Thiar:ye 5 Saint-LrJuis, Kayar, Yoff, ThiFiroye et Maour
li: E i (t E: l :j 0
Les vents ont été déccitnp!! sés en composantes nr)rd-sud
i?t est-0Uest rt leurs valeurs ;:cyennes sur l<; ans, calculées. Pour
supprimer la variation saisonn.i&re nous avons ensuite retrar!cht'
;wur chaque m;-lis cette moyenne oeconnale du mois considéré et
obtenu a.insi iir;e quantité que ncius appelons anomalie mensuelle,
i :us avons prcédé de même pour les températures0
-.
- .\\,
Fluctuations des vents
_. . -. 0
_- ,".W - .,-WY-
_ -
?omme nous cherchons 3 étudier princ ipalement 1. P influence
oc 1~upwellin~-~ nous nous limiterons ici au traitement des flldctuc:-
t : ans ci,-: 1 =I co'lposante nord-suc? du vent, 13 3. t exception de Souadh ib:::u
,c;t:a,ti~-jn wur laquelle nous avoris considéré également la composante
::si:-ouest :?our des raisons expos&r plus loi.no La composante nord-su-.
est en effet :i peu prés parall$lo rI la côte pour l'ensemble des
Stciti.>ns. !I'atxtre part pendant la r,$riode dtupwelling fort Za direc-
I;i.[-;n ,?&.il&r;ilo
>
des vents est T3 p-in nri‘:s nord-sud ~ dlonc les Var-i.ati,>ns
c5c cettct c:m;x)santo représentent assez bien les variations g1obc11~s
dr-, la vitesse du vent, ,îuant aux vnriatlons de la composante est-ouest:
elles representcnt principalêmwt des fluctuations de direction du
vent0

-6-
L'Gtude du cycle annuel des vents et la question de la
!-opresentativit6 des stations côtieres ont été présentées et dis--
cutées p.3r 37;.1letrr~ (REBERT, 9X3), Notons cependant A propos de
3. ,:: representztivit6 des staticins que, même s'il existe un ckart
fintre les vents mesurés en mer et Z la côte, comme on ne traite
i-ci que des nnomalies par rap~.,:~rt ,> la valeur moyenne, dans la
~"iesure où C:et écart est constcnt, il e'annulera par definition même
tirs snomslic;:O Il est donc vr?ise?blable que des stations cijtieres
c-rsient
LI
plus représentatives des clnorqaI ies que du cycle moyen du
vint en nier,
in considérera dcnc ;;ar 1~3 suite ces anomalies comme
responsa'bles des fluctuations des upwelling côtiers locauxCB
Les valeurs moyennes -7ensuell.e~ et ltdcart-type inter-
,:jnnuel de:; composantes nord-sud du vent aux diff&rentes st~cfiior~~
sont pr&cnt&as dans le tableau 1.., Les fluctuations des anomalies
s.3nt illustrées en figure 2, Afin d'éliminer un bruit de fc,nd assez
Lmportùnt dQ ;.:u f3it que les ve:\\ts ne sont définis quf 5 + :- $5 .rJs
.-
,(tt + 5 i, p+c; -1 an s 1 es R -PI O 0 $, 7 u!l filtrage passe-bas HAIJNING (stir
trois /:oints .-: vcc les coefficieilts (::),?5-(-),5 4,25) CI éti efiectu&
T;our 1;1 repr6sentxti.x graphique?. CE: filtre ayant une rép9n:;e en
frêquencc
i-!(f) = CO“. IX fdt, ,vec dt = 1 :lr‘iis,
l.2 frequence de coupuri? est
11 (f ) I 5; pour T = 4 mo is O
i>u tableau 1 il ress17rt que les fluctuations inter:+annuelles
i~Ju vent sent nettement plus fort-.es *y: Nouadhibou qu'aux autres
~;t3tions d Dans cette r&gion ->ù 3 pL:pwelling est permanent, l'écart-
t:.jpe est touj i:urs supérieur ,:3 '1 ie:/ :; c~vx un max.irSurn de 2,s nr/s en
:Li Metz, c'est-kjire 21 la fin Ci(? :!a periode d tupwelling intenseo
I's>ur les autres stations l'kart.-type moyen est de l'ordre te
' i .? ;I 1 !B/S en p&riode d'upwel7ing fort (fevrier i; mai) et de
( 1 1 t,; $ 2 y8 ;n/s de juillet Z septcmhrc, période de vent d'rjuest en
TajoritC et 3?1 l'upwellincj est quasi-nul, La figure 1 met en évidence
;lusieurs faits intéressants,

lu Comnosantes nord-sud
. ^L,s-d ._.* .-.-
Il ex3ste
d'importantes fluctuations à long terme.,
Celles-ci sont les plus importantes au cap Blanc où elles s'ins-
iirivent dans une fourchette de -- 2 m/s, Aux autres stations leur
3moli.tude est moins grande et dc l'ordre de ,+, 1 m/so Les périodes
5ayennes de ces anomalies semblent être de l'ordre de trois ans
113ur i~:~>uadhib:uo A Nouakchott ztt Saint-Louis elles sont ;2lrs courtes.,
& lTc:rdre de un n deux ans- Quant % la station de Dakar la décennie
i'267.,3.976 peut se diviser en deux périodes, l'une de vents faibles
jusqu'en 1971 suivie d'une période de vents forts&> D'apres des
'1?ntistiques plus anciennes, 1~1 période de vent faible avait débuté
tm 1964 :i Dakar0 On aurait donc des périodes moyennes supérieures
< ‘7 ans,
Les anomalies ne semblent présenter aucune cohérence pour
Itionsemble des stationsa Deux stations aussi proches que Saint-Louis
tt: Daiczr !‘-3raissent totalement indépendantes0 En fait deux groupes
C\\C-? stations rrasentent des variations tort au moins qualitatives
snalogues , Dakar et Nouadhibou d'une part, Nouakchott et Saint-Louis
rie l'<autrel Fc-,ilr les deux premières stations en particulier,on
voit que la derniere période dc vent fort à débuté vers mars 19710
?;Yir c)ntre le Fric important observé en 1968 à Nouadhibou et qu'in
retrouve. bFen li :,Jouakchott et Saint-Louis est absent tï Dakar0
L*'&tude des corrélations entre stations sera reprise plus en détail
a~ chapitre II i U
',
C.O Co~~~nte est--ouest
b....
Les fluctuations des composantes est-ouest (non représentées
ici) sont du même ordre de grandeur (écart-type de '3,5 & '1 m/s),,
Elles présentent la meme absence de corrélation,
Seules sont illustrees -ici. en figure 1 les anomalies
c,r boues t 1'1 Zouddhibou; pour les ra.isGns suivantes :

-8-
- i*amplitude des fluctuations y est très importante-.:
Il'écart-type varie entre 1 et: 2,,% in/s). ,:n note en particuli,~r
ur.e anomalie vers l'est au printer5ps 1376 supérieure h 3 m/'s:
siens dout? en relation avec 1~ sécheresse observée c3. l'époque aux
iF5titudes -lus élevéeso
- alors que lc platê~.:u continental est 3ssez étroit 1~
]::ng de l’Afrique de lF?uE-Sti ':'t sud du'car-Rlanc s'&tend 1%:
banc d 'Ar<.juin
vaste zone :k f'-: l.::)li: profondeur où la composante: du
vent perr)t:ndi.zulaire & la c?jti- ji?ue sans doute un grand rôle dans
13 g6néra ti.r,n de 1 t upwellin~; J VIT-I effet il existe sur ce banc une
xircalat:Lon c:jclanique therii\\ohF3 L ; tic (PITIT~L~TA~ Lil p 1.534 ) '9511 s,3ns
i nve.~szi- d;! la circulation vcrtl.ix.!.e et horizontale due 1 1 D :~pw:.I I in(;
1 ' ea1.i ~1~s dense formée par év3 .x:r~tion tendant 2 couler 1~: l(-;nq
,312 t;3Xus continental2 Schématiquem3~t donc une anomalie positive
(vent C'Eo t) de vents tendrait 1 f,3voriser les phçl-nomènes d'up-.
~àel.l:.n:l sur ,,r..:t its fonds, Une ~ion~al i.e negative (vent: d' S!ue::t)
(:&art ur!ck accumulation et une ;,lr)nqée des eaux ii la côte (i:ilin<~ up
rendrait > rer:forcer la circulation thermohalineO Cependant les
-lent d'Est beaucoup plus secs fnvoriseront une Evaporation intense
11 2nc t-iczs 3ouvr::nents convectifs J Le:; effets &caniques et thermody-
i'l.3'8 iqucs CiU Vvrlt
aurcnt donc 1') des effets contraires et iP est
("difficile d'estimer la résultar!te de ces actions0 Cc: prob:l&me ri&
c:I_::;s~ tcrait U~C étude appr~foncl i c étant donnée 1 f jrriportance &C:)l(-;-
(:ji.qu~ considérable du banc c"'Arclu.i.n pour toute la côte n,&t:ri,tair;*-+
5ric$aI-3ise, c:n tant que nurscri c cle nombreuses esptces r~rigr~,~t.ri~~~~
:-'11:ii:rcs.,
~Zes c?nornalies est-ouest ,-n,ts. des périodes caract&ristiques
Ci(1 deux 3 tpois ans.
‘n n:stera enfin que ï-s anomalies nord-sud et est-ou<:st
,‘: !-J<,u3dhib~.)u n's sont pas corréî&s ce qui permet de :Les trci>.ter
c*>rnrne des param&tres indépendants.

IV, Flur4uation des températures
- - a -
-. " ,--<* ^_A... A
Les anomalies de température ont éte définies de façon
identique, et leur représentatinn graphique est faite en figure 3
4DL-éS application du m&nti flltrc.:o
La description des cycles
annuels dc. température dans 7.a &a i::n ~f%égalo;-mauritanienne a été
faite par de nombreux auteurs !'i-,L;;: lês côtes stkiégalaises rappe-
1: ;ns que la variante des temp~i~~;;t~;rcs de surface i:st maximum en
sa ison d 'upwel.ling et minimum KZ~! saison chaude avec des kart-types
respectifs de l'ordre de 1°C et :.J,50C.
De la figure 3 il re:;s:3rt quo pour les deux stations
visines du Cap Blanc la cohércnc t des anomalies est tres forte?
Les fluctuations tr long terme (1~ ces anomalies sont de l'ordre de
" il
.i. r.,v Ces flu&uations
sont cependant bcauc,oup plus brèves que
celles qu'Ann zbserve dans le C!!C~C: des vents> Leurs périodes tÿpi-
ques sont en i-ffet de l'ordre de, 3 mois à un -n, avec une tendance
? des péric)des plus courtes ce:; dernieres années- Cependant ce der-
rier peint pose lc problème de la validité des données de tempéra-
tures, En cffeiz 1 outre les nombreux mois sans mesure , llechant.il-
l.nnnage moyen de ces dernières années est de '1 :i 4 mesures par
T :'l i s <, Cela est insuffisant pour una bonne représentation de la
:ri:>\\l/enne mensuelle si, comme les autres travaux l'nnt mont.r&, use
forte variancn est associée c'-1 des periodes d'upweiling durant de
1' ix 1:) jourse,
i:our les autres stati1Trls réalis6es le l;>ng des côtes du
Sénégal on trouve égale:~lent un ii 2r.1 accord qualitatif entre les ano-
mslies de tempgrature ainsi f~~ltr&::s
CeCi
est plus intéressant car
12s stations s*-!nt nettement plus 61,.sign&s. Par excmpl.e entre
Saint-Louis et Thiaroyc, pour la t:-:tzalite des an,3rnalies mensuelles
fi:' coefficient
dt-? corrélation f:st de :',56, c*::st-&-dire hautement
& ;; g n. i f' i c* -a, .t j. 9.

-l:J-.
Les anomal ics semblent ;~VIT ir des périodes rnoycnn;:s S=~E? 6
3qi.s 3 un an‘ Il est remarquable que les amplitudes de ces fluc-
+-uatir,ns sont dans l'ensemble ~>lus fortes qu'a !!ouadh.ibou s.lo.rs
qi1.e les fluctuations de vents sont plus faibles dans cette ZOY~~!~
~iec qut ii n'apparaisse pas d sailleurs de relations évidentes avec
les fluctuati,>ns de vents on [zut cependant remarquer qu'il y a
:.~ne majorité d'anomalies froidc\\s depuis 1371, coïncidant avec
a,, période dc vents fcrts obst:rvGs > Nquadhibou et Dakar< c.::.:c.i.
t?st particuliGrer?ent net au n:IvzaL: de la presqu'lle du Cap-Vert..
La cohérence entre Ics st$Ttions sénégalaises et celle:s
du cap Elanc est plus fai131r‘0
F:ll:r n'est nette que pour les anoma-
lies importantes., Ainsi 1368 est un<-: ann& froide tout le long de
1;j c?jte,ac~nmpagn& d 'une périi:.:,3c. dr> vents forts - suivie de 1963
annee chaude et caract&is<zc par des vents faibles0 L'examen des
Figures ne permet cependant pas rit: préciser l'origine de: la forma-
tion ciÿ CIIS ariomalies et leur &volut.ion le long de la cote, Ai..nsi
-n 197~3 011 note une tr&s forte innna1i.e froide au niveau du cayj
Blanc,
largement .att&nuée vers '1~: sud. 1974 par contre est une
année beaucouyl plus fr(7-ide ;iu n'Lvc:au du cap-Vert qu'au cap iJlarlcU
.:r, 197:; ai:par:iît une f:>rte anon!,ll!.z chaude dans toute la parti:
3ud qu'on peut: suivre jusqu'au &a~ Blanc. Cependant C:ette anomali:;
Ile peut s'expliquer, s'i l'or! sc! r&fGre
à l'upwellinq côtier, que
/:3r une p&ri.ode de vents faibles de Nouakchott S Saint-Louis,
L'ensemble des phén0rni;ne-s paraît donc assez compl~:xe, ~17
~~articulicr il n'est pcls possible de déterminer a priori si ces
ï:n~)malies sont dues à. des phénon!&nes d'upwelling du ;i d'autres
~~mcessus de refr3idisscments,
1'. Corrélations
Ij"-.- --.
il faUt donc essayer de Faréciser le r(jle des vents dians
cc-~ refroidissements, compte tenu du fait que le régime des vents
-i. le régi:Qe hydrologique sont variables au cours de :~*ann&~, !>lus
Particuli&?ement dans 13 partir: sud où l'upwelling n'est qu’inter-
‘f .i.t.terlt 0

-ll-
‘\\iOUS avo~ns dcnc calcul6 les corrélations me,nsue?llt?s entra
:<:s ansmalies de vent aux diverses stations et c.el1.e~ ci.es tkyip$f&:f;lllr+~s
c <,3 surface et des vents. pour examiner si certains mois Gtaient
ric~ux c:~rr~lés que d 'autres, Cr: particulier au cours (de la ;y;ri3de
k”upwclliny de la saison dralizc?so
le Corr6laticns des vents
"~-___.~__.. .
entre 3ux0
* "L " c_*
I _" ..=- - --se-
Les coefficients dç‘ c:..rr&lation entre les anomalies men-
,-.uolles (non filtrées) de la cCrs?po:;ante nord-sud du vent aux diffé-
r-t:ritcs stations figurent dans 1.t.. t~~blr~au 2, Ils sont calculks entre
::t;:itir,ns csntiguës et Entre DaE+r r:t Nl:>uadhibouo Ce coeffics-n5 est
t:hiSoriquement significatif au ri i V~::III 95% pour des val'aurs supérieures
i 1: 6, Y.ais cxnrre 3n nt: d.isp~s~: que de 1:) années de iil'zsures. 1' in-
c-ix-titude sur co c?efficient est tr&s grande0 ")n aura dîne .:-ntérèt
ii considérer dès groupes dc coefficî<5nt plutôt que des mois pris
isrllé~ncnt, CI tableau met en relief plusieurs faits intGressantsu
.- Les coefficients dc corrélations mensuels sont pratique-
:;cjnt tous positifs et varient c:ntrc 0 et 0,80 :)n a donc au mieux
6'15. de la variante des vents qui. leur soit commune0
.-.
7 .
Ut..: stations de '!ouadhibou et Nouakchott ont des régimes
de vent ,T3 peu très totalement .ir;d&pendantsO Dakar et Saint-L,ouis ne
ruant guère mieux corr&l&s sr^uf lu Inois d l octobre0
.- ;;na bonne c3rrélati1 '1 c:xi.ste en général entre les stations
de Dakar et Nouadhibou et ii un degré moindre entre Saint-Louis et
Nauakahott, en particulier en désut de saison d'upwell.ingo Ceci re-
'3int
.I ^
les conclusions que l'*':,r-i
i“! )uv,ait tirer de 1 1 examen de la
f igure 3 II

-1; -
- Les corrélations vc?ri::,?t fortement au cours de l'années,
,'iins.& les mois de novembre et :li!cembre ne sont pas corrélés, Ils
correspondent dVa.illeurs j uner$riode de vents assez faibles et
irreguliers 1~:: long de la cOtoo La corrélation d'ensemble est assez
bonne en début de période d*upwelling (janvier .i mars) et décroît
';
il nartir du mcis d'avril. Pour les stations de Dakar et:Nouadhibou,
3sseil; curi.cusc.iment les ccrrélat r:-:ns sont très fortes en ,Gté (juillet-
xtobre) alors que Dakar est si.ku+: > cette saison Su sud du FqXOTo 7
~Jar~s la zone cle convergence int::rtsopicale (ITCZ) avec un regime
de vents d'r!u(:st
L'influence des alizes du nord-,est donc per-
centible jusque dans cette son*?
~:rroccssus que l'on peut tenter de
!lettre en rapj-ort avec les ~~~nwniincs de sécheresse au sahelO
"- Lr- mois le mieux corr6I.é pour liensemble de 5a partie
~;IX~ E:S~~ le moLs d'octrt!)reo
11 cr.rrospond à la transition entre lo
yiiqime de vents d'ouest et C'aZ. i 36:; du nord0 La ixrrélation indique
que l'installation des ,zlizi:s Zi& i: la descente plus ou moi.ns pre-
c::xe du FIT est quasi en phase jour ces stations- Notons que la
pariode inverse c::+rrespcjnd;;n% $;1 la montée du FIT vers le nord (mai-
j~;n) est nettement moins bien corréléel
3
- ‘7
Corrélations vents-températures
--.I--
Aux stations &alis&~s au niveau du cap Blanc les fluctua-
ti.i,ns de température semblent tr&s peu corrélées avec C(JlleS di.l'unc:
r'u l*autre des composantes du vent local0 Tl n'est pas possible
entre autres d‘estimer a priori quelle composante joue le r6le prin-
c 1~x31 1 Un calcul de corrélations partielles entre ces paramètres
aurait 6tG intéressantj mais il n'a pas été tenté. compte tenu dzs
r4serve.s exprimées sur la repr&xntativité des températures0 Etant
d>nnéc la fort+? similitude entre Xcs deux stations, i]. est d'ailleurs
!vxYbable cpl'c!lles sont toutes deux ~1~s représentatives de lfhydro-
1.17gi.e de la baie du Lévrier que de celle des eaux du l,arge,,

-13-
Pour la partie sud une seule station de mesures couvre
t:i:ute la néri >de étudiée, celle dc Thiaroye située au sud du
cap Vert (outre celle de Mbour qui est cependant située trop au
sud) 3 Qn a donc étudié les corr&lations entre les anomalies men-
suelles dc température (non fi.ltrées) :3. cette station et celles des
vents mesurées à Dakar, Saint-L*>uis et Nouadhibou,, Les r&ultats
figurent dans le tableau 3,
Ces résultats sont a priori tres confus0 Les anomalies
dc tempér~turz semhlent plus ou rr12ins bien corrélaes avec 1 t en-
semble des anomalies de vent vbscrvees aux trois stationso Les
coefficients de corrélation son+: très variables au cours de l'année,
le mois de septembre est m$mc czactérisé par des coefficients
posiS.ifs~B
Les vents étant eux--~~&PC
*a plus ou moins corrélés, nous
3vons
pour tt:nter d'éclaircir Lz situation, calculé des corrtila-
tisns partielles entre les nnon4lies de températu+ et -~AI~S CILS
vents à doux stations quelconqui>s -rises deux .> deux- Elles ne
sont pas prés-ntées ici mais c-:nfirment en gros les résultats du
tableau f3î c'est-..&-dire :
.- l'ensemble des coefficients est en général négatif,
Ilne diminution des temp&atures est donc bien associee à une aug-
rientntion générale des vents, M;\\is la variante expliquée par cette
relation est assez faible (inférieure à 60%),
- En septembre, décembre et janvier les variations de tem-
nérature sont indépendantes du régime des vents-
-' En période drupwelling fort (mars-avril) les températurc_;
sc)rIt liées principalement aux vents soufflant à Nouadhi'bou ; les
;‘c.:ntes des drrites do r&grcssion sc!nt de l'ordre de j,6"C m/s-

-14-
- E:I début de saison chaude (juillet-août .) la liaisan est
.f;rtç- avpc: 1c-s vents L Saint-L:;uis.
Ce resultat est assez surprenant
~+juisquc2 à Cette épGqUe les eaux appartiennent à une branche côtihre
,-lu c:)ntre-courant équatorial. qtii ,se dirige généralement ver!; 1~
n?rd
Ll f:.st d o n c p o s s i b l e qUc: .rr)tte corrélation indique des chan-
:iements du régime des courants0
- Mai et octobre s:)nt les seuls mois où les températurC-
t; -lnt hien reliées au vent 1oCaZ L 19. s'agit d'un cas particulier Zn
effet pour ces mois la distribut;ivn des anomalies n'est \\:a:;
q.3usFienne maj.s nettement bimocfale. Elle représente un
charkgc3!;1ct;t
CL- masses d'eau plus OU ,moins précoce OU tardif* La corr61atix
(:.,nfi-r!r- le synchronisme entre l'apparition des eaux chaudes d:;
(,c)ntre-courant équatorial et le retrait des alizés en mai L:C lt.
~~h&nomnène inverse en octobre-
')oUr les PT-,I.s de décembre et janvier où aucune corrélatlnn
ri *c? 6th observ&e entre vents et tempkatures, on a recherche s'il
nourrait 2n 2-x ister avec d < nutres ; ararnetres météorolûgi~,ues év~n-
tuellement responsables du rc?frciIdIssement des eaux tels que 1~
vent t:>tal
~FI composante kxt-ou2st,
lsinsolation 3u lt6vap9rat19n
L?calt" k:? réSUlt3tS s’snt tc~ta~-sImIt négatifso Les VWtS et.?+nt
eJx-m&mt.zs trés irr&guliers ;2 cette hpoque, il est vraisemblable que
c2s anornali.es rie se forment pas :Ians cette région mais y apparaissent
pnr l'advcction horizontale du c~~urant des ~~an;iri~So
13 faut d'ai.llc‘urs notir qu'un phénomène particulier peut
piirturhcr les relations existant entre upwelling côtier et temp&a-
tUrt2.S Cl<: surfacce En effet a:1 n LVrau du cap Vert se: sUperp()sc:nt .T1
ltuj)welling dû au vent un ensernh3e CI~ processus de ril&lanyc et: dcb
mc~uvements Verticaux dûs a un cffct de c<.po Ceux-ci ~~2 tradui,sprit
par un refroidi ssemcnt suppl&ner;taiL't des eaux de surface li6, sans
dcute .>2 la Stratificaticjn des e:!ux t:it j la vitesse du courant cfI cc2
li.eU (E?lles-rnêrr~cs reliées de faq;?n qir2bale aux vents soufflant dans
l'est-dtlantiquc) o Ainsi en p?riodc d'upwelling la diff érwcc: ,p:>ypnnc
di. temGratur*de surface au '.iOrd cl: au sud de la presqu'île est d;;
l*r,rdrc de '2°C
<
0

3, Anomalies annuelles
*Y.L,--._*._w.--L,.U
L'ensemble des correlations a aussi 6th calcul6
pour 1i-s
v+~leurs des :inomalics annuelles de vent et de température de ~;urfac?
"i'able!au 4) Q Xn retrouve des r<esul.tats analogues à l'échelle ci;-:
- t
".. année : il existe une tr&s fc,rte corrélation (~2..93) entre l!-5
d nom.3 1 i c-2 s de vent :I Nouadhibou et Dakar, moyenne (i.;,53) entre
KJ!-luakchott et Saint-L~>uis , Les 2n:malies de température au niveau
du ca? Vert sc2nt pratiquement ind6pcndantes du vent local ::t sont
r( liées a::x anomalies nord-sue 3i:j vents observés aux stations situét-s
plus au nord :! principalement j +--)uadhibou, Ces derniers vents exylli-
queriient 5JX de ia variancc c.2,~ ~r:;qcnnes annuelles des temperatures
de surface au cap Vert. Ces fl!lrt:lations ont cependant un ecart-type
r3~ 2 6°C seulèment.~ clest-:‘. Cl:ic.- f;:~iblc par rapport aux f 1uctuatior-G
i court ti2rrne (plusieurs ctegrds)
*.:t :I ia variation saisonniere (12°C) :

Jo
Conclusion
-Y..--
LG régime qéneral. des vents: donc les ph6nomènes d'upwelling
::6tiers 5 clovant 18 Mauritanie -.:i: 1'2 Sénégal ne peut pas etre consi-
déré comme homogène- En fait 11: r"qirne d7alizGs dans la rGgi.on côti?re
:zst caractérisé par un fort gractj <.:nt zonal, puisqu*.il p&-&tre <!SS?Z
pou sur le continent., Le fait que ïes deux groupes de statkr:ns bien
cc3rrelées aient des situatir?ns :~léridicnnes voisines indique que de
t.i>:s gradicnts existent sans dl;ut< Ggalemcnt pour les anomalies? Les
vents aux stations de Nouakchott ~..t Saint-Louis subissent vraisem-
hlablemcnt des effets continentaux qui ne SC retrouvent que tr&
;ttténués aux stations de Tiouadhibou t?t Dakar qui seraient r<zpresenta-
tives du r&gime d'alizés existznt zlus au large, Se posa alors
7&videmment 1~ problème de la lirmitt? exacte en mer de ces deux cathgo-
.-
r ics d' ~-~::~~alitis~ Toutef9i.s le ;. ,lirtei3U continental &tant très etrc-jit
nu sud f31.1 cap Tirniris on peut supposer que les anomallos de 'vent
ooserver‘s li la côte se retrouver: jrmt bien sur l’ensemble du plateau
d,2nc ,Induiront l'upwelling côti:::r,

-16-
Ltis températures de surface et leurs fluctuations prSsiin-
tent par cgntre une grande horn::)t]én6ité pour toute la zen-T sud
~'~;xrni
cr.llt?s-ci. par,:isstznt d 'autre part 3ssez mal corrélécs et 3,: f-,t;;)n
,tr.ss vari::bl~. 21-1 cours dt: l'annt% :~vec l'ensemble des vents do!lii-
riants dan:: la région; 9lusicurs interprétations restent possibLc:c:.
La base de temps choi:;iii - moyenne -elle - peut être
in.3d&yatc.<. Etant donnée la forte variabilité du phénomène moteuret
compte - tenu du fai.t que l.os ;nt~actions ne sont pas linéaires
~1l'upwclling Gtant: théorique~eni~. yircportionnel au car& de :a
7ritessc (212, v e n t ) o n gmlt se tri.~uvtz daris un domaine de frèquence
-U 1~. cohérence est tr&s fai.bZ;:.
L 'autres paramGtr5s ocfkniques
~~x~:~vont: ?,tre plus impC)rtants (:;t:.r3~~ificati-an,
courant géostr-ophiquc)
yur les fluctuations ii long tt-t2rmt.. L'upwelling c&tier ne repré-
smtr:t-ait quf une petite; contr.j.!xtic-;n au refroidissement de surface
vt3nar.t se superposer aux phénomi na:..s précédents0 LCS analyses futures
cl~3vront donc :ortcr sur L'ensen! lzd
des domaines de fréquence
LCS fluctuat-~~ns cl<;: yr::%nt -b+?lssank à des lois différentes
1~2 long dc la cEte> il faudrait p'7ur calculer le transport vertical
c:nnnaîtrc I f ensem3lc: du cha!n.p C\\C vc:nt afin dven déduire l.a tl7taiîté
C!M convers?enc+-s ct divergences; qui :zn résultent, La couche ci<:
surface en int:?grant 1 * ,2nsetnI,ilc JC cès effets pourrait alors présen-
titr dz anc?malies rclat.ivcncnt i-j--::~:~jg&nc~s sur des &hol.-.lss d E 't-em ps
et de dist,incL_ plus f.:)rtc, C~ln ~sxy.:liquerait notainmcnt que les
anomalies de température !JbServ&s s)nt corrélécs ,A 1 ’ ensembicz C!C~
.~~nts c5tYLc?rs alus au nrjrd.
l:nfin tIn..: partie des -~"Ic:I~Is~ i.i.2~ de température de surf-,c-:
nz résulte vraiscmblablc!~lent pas d,: l'u~welling côtier-, en parti-
cilier quand 1~:s vents sont faiI~.lclc; c:t irrcquliers . Le fait que les
anx-!a1 ies peuv+:nt pr,rsi.ster, b.i31 q.ti'atténuées, m&-Ie dans lC:j Lt.IUX
charldi:s du contre-courant &quat::lr-:i;T L en 1 ) absence CI 1 u~Y~we11in<~
tI~.Y-ld \\ ~~ri:~CVer qu' cllcs foraicri t partic. d ' ensembles plus vastes
int&rëssant t(l:\\!t5, la circulation d6:. l'est-atlantique., Il n'est d'ail-
lc!urs pas impossible que les fluc:tu,~tions 8:> long tcrrne des tempéra-
turr:s de surfaci? determinent Lin(:- ;>artie du champ dib vent (janz; la
zone côtière*

-17-
BIBLIIGRAPHIE
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wl-lling cycle .al::.jng the eastern boundary of the
North Atlantic,

aux stc:ti.ons c$tières, et éciirt-type interannuei cm m/s
ilzuadhibou
13
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111
s. I. WL-
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;ncnsuelles du vent (nord-su41 3bSG;rvéCs aux diff&rcntes stc-ticsns.
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: Corrélations entcc! 3nom-,lies annuelles (1967-1976:)

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D A K A R
( R E S U L T A T S D E S HESURES D E
1973 A
1977)
J. P.
REBERT
Communication no 102.

Symposium sur le Courant des Canaries
(Jpwelling et Ressources Vivantes
N” 102
LES TENEURS EN CHLOROPHYLLF: DES EAUX DE SURFACE
A LA STATION COTIERE DE DAKAR
(RESULTATS DES MESURES DE 1973-1977)
par
J,F, RfZbZR'I
Océanographe
],;hysicien de ltORSTOM
C,R,O.D,T. i:P 2241 DAKAR
Yette communication ne peut Ptre citée Fans autorisation
préalable de l'auteurffo

R E S iJ M E;
Des mesures de surface :I la côte sont effectuees (jeux
fois par semaine depuis 1373 dans la baie de Goréc- Les teneurs
en chlorophylle "a" totale, active et: en phéophytine sont atu-
diéesn Le cycle annuel de ces quantites est décrit,
toute L8année (5 à 20 mg/m3) merne,
z. Divers mécanismes de production ::rri:
!;roposés pour expliquer ces fortes valeurs en saison chaude0
~~~.~~~~~~~~ de courant au sud du cap Vert qui.
neut créer une accumulation de nhytoplancton à la c6tcsJ
Les variations interannuelles des teneurs ont Gt& comprt-
r&, aux fluctuations de deux facteurs d'enrichissement po:;si1>les :
1.1-s variations dfintensite de 1 fupwelling et celles des apports
c6tiers dues aux pluies, Les risultats sont dans l*ensernbl~: nC~rja--
tifs0
Une augmentation Conti nue des teneurs a étfi observee au
cours de la pCriode de mesures, Elle est attribuee :i une pollution
des eaux de surface due ;I la prnximit6 de Dakar,
A :.: s T R 4 C: T
Surface samples bave b?en collected nearshnre twice a cqeek
aince 2973 in the I:iTht of .')or<zQ 'Tire total and active chlnrophyll
::t content and phaeopigments are studiedo The annual cycle for these
quantities is described" Very hiJh levels are observed throuqhout
t- !-2 c ycsar (5 tfl 20 mg/rr.3 even whiin upwellin<q is missing, Various
mechanisms of production arto proposed i-o explain tnese high l.eve:ls
clurinq tht; summer season c I:, ~~articular a current vortex located
snuthwC2rd of the Cap Vert could ciiuse an accumulation of phpto-
r;lanctnn at the toast,
Znterannual variations of the chlorophyll content i-lave
bl,.;cT.n rrxnpzrrd ..td the fl uctudtions of two possible factor of enrich-
irl(? n t : the upwellinq intensities variations and alluvial deposits
~1u.e to rainfalls, The results
are in general neyative,

-2-
A continua1 increase of chlorophyll content has been
observed during the period under study- It is attributed to an
increasing pollution of surface waters near Dakar.

LES TENEURS EN CHLOROPHYLLE DES EAUX DE SURFACE
A LA STATION COTIERE DE DAKAR
(Résultats des mesures de 1973 & 197'7)
I. INTRODUCTION
La forte productivitG des eaux côtières au sud de la
Presqu'île duCap-Vert a et& mise en évidence dans les travaux
de SCHEMAINDA et a1 (1975) 0 W.us localement une première Etude
du cycle annuel de la productlvit& de la baie de Garée avait et&
réalisée par ROSSIGNOL et AiiOCISSOUAN (1965) et SEGUIN il96G),
Depuis décembre 1972 sont effcctuees au Centre de Recherches
Océanographiques de Dakar-Thi.;irclye des 4valuations de la bio-
masse phytoplanctonique des eau:*< de surface par la mesure des
teneurs en chlorophylle, Les rtssultats de ces mesures sont pre-
sentes et discutés dans cette &tudeo
II. TECHNIQUES ET METHODES
Des prelevements de surface sont réalisés deux fois
par semaine Ù 8 h du matin dans la baie de Bor&e en face du
CRODT (position en figure 1) sur un wharf à environ 50 mètres
du rivage, Les mesures de chlorophylle sont faites au spectropho-
tomètre i3prèS filtration et extraction par l'acétone, Four le
calcul des concentrations en ci~lorophylle à partir des densités
optiques deux relations differentcs ont eté employées0
Les mesures etant faites à 665 nm et 750nm, la premi&
re relation donnant la chloroptiylle "a" (qualifiée ici de totale)
est une adaptation de la formu1.e proposée par le groupe de travail
SCOR-UNESCO (1966) à la mesure: 'I -65 nm par PITON et MAc;NIER(1921)
sait : Ch1 a - 11,53 (DsC5
- I-35o > +- mg/m3 (1)
le deuxieme giroupe de relations fournit la chlorophylle a active
:-:t les phéopiyments dla@èsm LOmNZoN (j&$>

-4-
Si El et E2 sont les extinctions a 66s nm avant et apr&s
acidification de l'extrait, corrigées de lgextinction à 750 nrn
Chia = 26,7 (El - E2) v
mgh3
(2)
Ety-
Phéo =-26,7 CL,'7 E2 - El)
v
mg/m3 (3)
Les chlorophylles *latv calculées par la première methode sont
obtenues depuis dkembre 1972, avec une interruption de juilltlt a
septembre 19730 La d&:termination des phéopi,gments n'est effectu6e
que depuis decembre 1375,\\
III, RESULTATS DES MESURES
Les resultats des mesures regroupés par moyennes mensue1les
sont présentés dans le tableau 1,
Le cycle annuel de
.1 3
chlorophylle
vcarl active et des
phéopigments (relatior,s (2) et 13)) pour 1975 et II.976 est. représen-
té en fig$Jre 3, La comparaison avec les teneurs globales en chlo-
rophylle montre que cette derni‘sre quantité cache en fait une &a-
! j té 3 11.i~ cw1~1 exe.
T'%!I chlkk~~f?~PfO &tlve ps&snk~, Q&
une varfatioti bi-e?bnnuelle 'avec
deux maximums situés en fevrier
et en octobre et dks minimums en janvier et en mai. La phéiii:jhyLLne
présente par contri une variation unimodale, Elle est maxirr~~rm mie
fkvrier à mai et dkkro%t ensuite jusqu'en novembre avec un palier
n SJs 6 ~g~~~ #ta 5u.Sn % sepkembre, j-1 ex.i ,rt,:: ci::r.<:: i. :' i . .: _
i 8anr&e deux périodes distinctes: de janvier à mai les taux de
Dhéophytine sont plus &levés que ceux de chlorophylle active et
vice-versa de juin à décembre0

.-
-5 -
Remarquons qu'aucune de ces quantites ne corncide avec les sUison:;
hydrologiques de la région dGiir:ies par les températures de surfaceo
Er r.,:ssurné
"c?P i?!@k&? 1 e
~~~~~~~ .Ocn c ta. ~~~~~~,~ Il&
és: &rf$e$
apport à celles qui existent au large à la
On ci rnr>ort-~~
t.itre de comparaison sur ?.a fi;ure
3 3 *ensemble des mesures réal-is6es par le CRODT .:t le "A0 VO;;
::t:r/lt;qL.#p sur la radiale 14"45*N T~U niveau du talus cnntincntdl, Les
teneurs n'y d<passén?.z pas 2 T-/K~, Dans la baie de Gor;ic-: ':'I-I n 'ob-
f>erve au contraire pr;~tiqu~m:r t jamais de teneurs inféricur(!:.; ?4.
2mg/m3, Ces teneurs sont d'a!Ilzurs marquées par une tres forte va-
riabilité n court terme pouv~;t conduire Ti des valeurs beaucour
plus élevées ,> Ainsi des quantitgr; supérieures a GC mg/m3 cnt &t&
observées en février et octobre: 29'77,
Ce@ i
nf-ws ont dlaborti &tê attribuées au fait '
~@2 le prél.èvemeflt était réalisé trop près du rivage* Cepend;3nt un.:
s&Q de cBmpaqn6.s qui a été réalisée dans la baie de C;or&?
'. '
A mantrh eue fes~teneurs des eaux de surface,, quoique inferieures 2
celles Observ&es 'au wharf r pouvaient neanmoins être tr$s 6lFvcIcs
d&2 à 25 mn/m3) 'et sont caract6risées par d'importants cJradients
Pour cxpl:i ,~i~etr 1. 'ensemble de ces phdnom&nes il
faut donc teriter de les relier sux caractères de la circul.atïon
marine propr:%s ; la baie,
;v ~f~DROLO\\~I~~ DE LA k%IE DL; X~KE17 E:T NECANISMES DE PRODUCTION
On dknmpose ~lassi~u~::i~~~r?~.: au niveau du cP3p Ver:t 1' année
c:n deux :;randes nbrioües a~t.i c;I.~;l.(~t.I,-r^j.stiques 'bien distinc tes o
e A*& rmi~cvi se trouve en p&d
dl*alfzés. Le cou-
pant côtier port@ au 'sud et un upwelling côtier refroidit 'le: e;?ux
de surf ace.
iipwelling particulA&rement intense de février ,1 rr;..x:
quand les aliz&s Bont réguliers et bien établis,
' ~~~~,,~~,s~~te~~~~ le cap V@rF est situé dans la zone in*%
dt%. 'Tqxwsrgence 0 Le courant c&ti@r est une branche du
conere-courant équatorial et porte alors au nord* Les eaux de sur--
face sont carae~bP&&ea par une couche d'eau chaude isotherme dfé--
paisseur vari&3le~(ZO à Xl m), Les ,vents sont d'ouest, falSr)Les CI:
$3 f

10 Saison froide
L*apparitiQn des eaux froides en octobre se trackit ; ' î, 1:
un pic de C!ÏlOrOphyllC active (fii:;. 2) suivi d )une dticr~i:;sanc:~:
rapide pendT:nt la periode d'uI>W::llinj faible, C'est 73 czti:t- ~~~jto-
pc qu'on ohserve les élus f 5i ]I;les hiomasses véc~étales 0 CE fx.5.t:
zonfirmc d%illèurs qu< lc: r~iroidissement observé à ccttlt sriison
résul tE: principalement de 1 '&vection horizontale:.
C*.autre p+rt 1% vent es 1: c.19ns 3 a baie-5 p2rpcndicul; i.;:,c. . i :.i
cbtc, On a donc un phciinombne d~u[~:dEllinq par petits fends< L,?. ci-r
culation des :?AU~ de surface, l:n application de la thc!oric: d~EI(PIAN
se fait vers le sud, dans la di.r;:ction du vent sur les petits fonds,
avec une d&fl exion proqrcssivts 'v~:.~i"s la droite due 2 la fort:,? ~1~.
CORIOL,IS quarid le fond et la vit~~:;sz du courant a:uqmententD Cccl
condili t Y) un accroissement de 12 bi7masse végétale vers Le :;~r,-:~
:;t son acrumulation d;;ns la 12~3rti:: nnrcl-sud de la pr'esqu'LL!.:,
s-:n correspondraient à une accurnuiation par ie vortex de c;;.Llules
tr<:gét.ales rt:lativement vieillie.; 0

- ‘7-
Si la structure er dijn.e du vortex n'a pas pu &re clairc-
ment établie, des mesures de courant effectuées en 197'7 ont con-
firm4 le caractère cycloniquc de la circulation, les vitesses &
tant de 10 i?r 20 cm/s<.
2, Saison chaude
A. partir du mois dc juin le courant sfinverse et la ibrcs-
qurfilb,.z du Ca;, Vert est bai.gn& par les eaux très pauvres du c,:?n-
?:re-courant 6quatorial. Cependant. la biomasse végitale r,z:;ti- 1-r A;
(?~EV&: dans la zone cÔtiereO R3SSIGNOL (1965) avait déjà ::i~li:v-~
cette anomalie et l'attribuait a une production due à des c,~:l.u-
les do convectiono Cette explication semble cependant peu :<atiL;-
faisante car ces fortes teneurs ont une extension limitée S 12
:?one côti$re
de la b;iie de Gar% et ne sont pas observees au
l.aqe (fig3 3). Plusieurs 3utrlzs mécanismes peuvent Gtr3 mis crr
jeu que nous allons tenter d'examiner+
:il est ù remarquer touk d'abord que cette biomass? est dc
production r4cente ainsi que S'atteste le rapport de la chlore-
phyl lt3 aux pn&phi;jrncnts Y ce q\\.ii pc:rrnc:t d'écarter l'hypotll&s~ d'un
t->roc.eqL;us
..I
L
d t accumulation par c:?nverqi:nce des eaux de surface du
c:iv;snu de la presqu'îles du Cap Vert. !Jne telle accumulation s-
produirait d'ailleurs plutôt ali niveau de la thermocline ti,t. non
:2n surfac:ec
K'ar contre il peut ~xL:;ter un ensemble de phénomèc~s !GnC-
rateurs de divergences, liés ii la déformation des lignes dt? cou-
rant au niveïiu du cap Vert, ?ar3i ceux qui sont propres :; 1.3 ' ii::
de Garée, notons qu'avec un cn\\lr;:nt coticr se diriijeant vt-i:s LI!
-lord, un vnrt2x anticvcloniqu3r
p<.:ut s ' y développer d 'autant ;>iuu
f icilcment que la configuratior. d, la chte favorisera la forma-
tion dtL;r courant d'inertie st;itionnaire, En effet, la ~~éom<~tri~
C!C? la baie de Gorek irnpose un diamétre de 7 à 8 milles ;~OUL‘ cLJ
vortex O !.In cercle d'in<+rtie df? rayon 7 km aurait lune vit(isz,c3 dc:
5
._ c:m/s :3. cette latitllde, ce: qui +>st de l'ordre de :-~ranticur des
r::-urants cftticrs nord observds :i cz?tte époque (0,s noeuds),

Jn tr:l vortex a cependant peu de chances d'être tr&s pro-
ductif car la couche de surfaca.2 lest très peu stratifiée et la tkr-
mocline se trouve a une profondeur supérieure à celle de 1~ l::~i~:~
D*autre :3art c2 vortex peut exister sans nécessiter de $radient
de press ion ? puisque la force irentr-ifuge équilibre la force dr:
CORIOLIS, contrairemE it au vortex cyclonique ; il n'y a donc pas
riéc<:ssaisement d'elevation dti 1 a thermncline. Remarquons qu'uri tt:l
vortex peut ?tre divergent ou convergent (structure en dôme ou en
cuvette) suivant la vitesse du courant* En outre ce vortex Serili.,li.:
Flus faihlt2 -3t plus irrégulier qiie ct-3tui de saison froide d'aprks
les quel(~ut-s mesures :-le courant [lui. ont été réalisées,
j?ar (:ontre ce vorti::x p,:.ut $tre à 1 'originee d'un enrichis-
semc,:nt ru niveau du point de m8>sure par entrainemènt 'vers 1 test
3 la zôt-c: des eaux de surface., Ces eaux ont donc au pr$alrlt!le Lon-
~6 la qr;inde a Iglomér~tion de Dakar et y ont subi une forte: pollu-
tion G LT: pollution locale, qui est principalement d'origine ori>a-
nique, c::-;t favorable ‘1 un dévi;'Loi,p~i:rnent excessif du phytoplancton.
i\\lnus reviendrons sur cet aspect de la productivit6 plus loin,
Enfin il faut noter qut-: hç?s vents quoique faibles 12 li .jm/s)
vienn<?nt en :najorith du secteur ouest et peuvent de ce fait. indu;-
re un up:~~e.lli.n.~ faible sur les r,etits fonds situés dans tout2 1~1
zorli: *SOUCIL le vent de la presqu"îIti du Cap Vert c'est-<&-dire l:i
baiè de i.k3r&:. e Ceci expliquerait rr;;alement un taux de chl,Tropi,IYI-
l e active fort par rapport à c;:lui des, phéopiqmentso
JJe juillet à septembre: on se trouve en saison des pluies,
Les eaux de surface subisst?nt-. ': ijartir du mois d'août une dessalu-
Y-$? variable, fonction de la pl1:vir\\nktrie. SCHEMAINDA et a1 (1275)
?nt estime que cela pouvait ner;er. ,A un processus dc fertil::satior-1
des ~--aux c6ti;res plus au sud c 12 @:*A$) o Cela ne semble pas être- le
~~3s dans la r&ion du Cap Vert,. E:n effet les masses d'eaux dessa-
l,$es en vrcvtinance du sud sont 'i c-i: ni~v~eau épuisé62s en sels nutri-
tifs. Quant .Y: la pluvinm+trir:
!oc:41r: qui pourrait fertiliscir i.a
Surface par les eau'< ci2 rui.ssc:r:l.l~-rnent,
elle est faible (550 mm en
inoyenne)o Aucun blc\\nm int?ns,. c:i- phytoplancton n'a dtai,lleL1rs &e
observé consicutif ('2 de fortes pluies,

Aucun des mécanismes \\Gcedents ne paraît donc satisfai-
sant pour expliquer, A lui séiil, les fortes biomasses observ&s
en snison cilaude. Il est possible que d'autres phénomènes entrent
en jeu, ou qu'il faille considarer les combinaisons des divers
phénomènes précedentso
V, VARIATIONS INTERANNUELLES ET CORRELATIONS
Les moyennes mensuelles des cinq années de mesures font.
apparaître de très fortes fluctuations interannuelles ; les kwts-
type varient d e 1 <A 10 mg/m3 itabl, l), l'écart moyen se situant
autour de S mg/m3., La variante est minimum en saison chaude et rnzi-
mum en période d'ali.;Ys (f.jvrier à mai) .,
Qn a tente de relier ces v.ariations de richesse des eaux
;IU>C fluctuations des parametres météorologiques ou hydr-olo-ligues
de surface mesurés simultanément., Ile façon générale les fiuctua-
t:ions des teneurs en chlorophylle totale semblent très erratiques
et aucune relation bien nette II% pu Gtre établie.
.?
les parametres de mili.~-!~l les plus variables et a priori
les plus importants sont 12s v.:;riations d'intensite de l*upw~lllu~~~
en saison sèche et de pluviometrie en été. Ce sont donc avzc ics
anomalies de ces facteurs qu’91i a calculé des corrélations, Pi
apparaît qu'il n'y a aucune cnrriSlation entre les anomalies inen-
sueilcs des vents 2 Dakar cn ;>t:rinde d'alizés forts(février- h mdi)
et les anomalies de teneurs en chlorophylles, Il existe par c:~ntrc
una corrélation faible mais significative (r = - 0,44) c7vec l..:;
températures de surface au cours de ces mêmes mois ; la pente dz
droite de récqression ,zst de - s:J,? mg/nr3/"C, Czs deux faits ne sont
pas contradictoires car'on :i vil par ailleurs (REBERT, 1978) que
1;~s vents locaux et les temp&rF!tures de surface ne sont pas corr&-
L$s,
En saison chaude il nlr~pparaît pas non plus de corr6iation
avec les vents, Aucune corr$l<:t.ion significative n'existe entre les
salinites des eaux de surfac;: c'::J les hauteurs des pr&ipitations
mensuelles et les teneurs en ckiLorophylle.=

-lO-
VI, TBNDANCE
La variation dans le temps des teneurs en chlorojnyllc tG-
tale moyennées par mois d,2 1973 ;1 1977 est représentée ~-1-i fi,~ure 4
(échelle gauche), ks fluctuations lissées par une moyenne mobile
sur 12 mois y figurent a uncr knelle aggrandie (échelle drcite) a-
fin de dega,.ler la tendance dc l'tkolution de la production primai-
ree
Ii -ipnaraît de façon fr;~ppante une forte augmentatioii ,iu
cours do ces dernières années,. Elême en écartant fcs prcmikres mcsu-
res ~:ffectuées en 1973-1974 .qui snnt peut-Stre anormalement bassi-
à GBUSE d'un mode de conservation peu satisfaisant, nn noce :,~ue d+
puis 1974 15 chloroph;/lle au,!nlonte a une vitesse moyenne :;u$ricuro
à 1 mg/an.. :;,ien que des fluctuaat.ions à long terme de divers para-
mètres t:els que les v::nts ai5r,t f:té observées dans cette rS!3ion
WBERT, 19781, il est fort !~i; ;:lr.?hable que cutte augmentation soit
due à des causes n<aturellcs- :! 1 G;st r;lUS vraisemblable de .L';ittri-
huer à des phinomènes de polI~it.ion crr)issants, dQs 5 llcxpansion
de la communauté urbain? d+: i;;!'i: ,:ir e G.tte pollution fertiliserait
l*ensemble di? la baie d: ;.: or!' .^ :I+.i f5;:on 5 peu près conti.n;lr :dU cours
de 1 ‘année par un brc!ssa~.~c dc:s :s.;~IJI:< +rijicc au vortex, En effet il
n'apparaît F?IS dlauqmentatinns
cari~ct:iristiques R certains mois de
l'année0
lin t-1 accroissement t::rld 6l;videmment 2 occulter 1~:s cor+-
lations qui pourraient exist<-r entre les teneurs $In chloro<)hylls
et
les variations de conditions d. militzu.
Ceci pourrait expliquer 1~s
mauvais résultats que nous avons obtenus dans ces calculsn Il rl",lxis-
te malheureusement pas d'autre:; sérivs de mesurzs réalis$c::s ;,i ;!.: ::t~.~
large pendant la même période,
Les mesures se porsuiv6nt. donc à la station côtière: d!: Thia-
raye afin de suivre l*évolution ÙQ la biomasse végétale, Cet-t:- s ta-
tion peut en effet donner de bonnes indications sur la rickssti de
1.a baie de S-nrée,
Far contrs ell..:. ne peut sans doute pa &&m,~on-
siderée comme. r<:prGsentative ~i.s variations de production ';, 1 "echel-
Xe des côtes du Sénégci,

-ll-
EIBLIOGRAPHIE
AMADE P. > 9.977,- Etude biochimique de la baie de ;Orée, Rt~~ult..~~tx
de mesures,
Non publié, Archive no 42 du CRODT,
LORENZEN C,,J., 19i;7,- Dttermination of chlorophyll and ph~1èopi~~~rrler.tL; :
Spectrophotometric equations. Limnology and c)ccano-
graphy ; 12, 343,
2ITON % ., MA<;NIER Y,) 1$7l,- Sur la détermination de la chloroi:hyli,-
a dans l'eau di? mer côtii‘-re tropicalea
Dot, Scient, G:nt.r~~ ORSTOM, Nosy-Ué fi“ 20,
REEERT J.F,, 1978,- Variabilit6 des conditions de surfncc dans
1'upwelli.n:;
ouest-africain,
Symposium sur 1~2 courant
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Communication n" 100,
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productivité <d,:s eauxcP
Centre Océanoyra:,hique de Dakar-Thiaroye,
SCHEMAINDA R,, NEWRI!+:; Do, SCHJLTZ S., 1975,- Ozeanologisçhe untcr-
suchungen zum :Jroduction potenzial der nord wst
africanischen 3m:~serauftriebs rqipn 1970-7J.,
kodatische Li, ;k:nphys. VerFff, 4 (16) : 4-85
SEGUIN *-.L’D , li366,- Contribution :i l'étude de la bisoloqic du plancton
de surface de la baie de Dakar (1St5n6gal), Etude
quantitative,
qualitative et observations ~~colo~i-
ques au cours d'un cycle annuel.
3~11, IFAN, stiJ:iir A, 28 (1) : 1 - 30

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