Doc ISYP/ 19/83 E L É M E N T S R E L A T I F S...
Doc ISYP/ 19/83
E L É M E N T S R E L A T I F S À ~/EFFORT D E PÊCHE
E X E R C É S U R L E
LISTA0 D E
L ' A T L A N T I Q U E
~ATSUW~NUS ~~~4x1
E T
c A L c u L D ' 1 N D I c E s
D ' E F F O R T
S P É C I F I Q U E S
P a r
R E S U M E
L’article analyse l’hétérogénéité spatiotemporelle
des densités relatives apparentes d’albacore et de listao
d’une part,et de l’effort de pêche d’autre part. L’analy-
se est menée à un niveau pluriannuel pour l’ensemble
des
flottilles et sur les flottilles FISM et espagnole durant
l’exploitation de quelques concentrations d’albacore et de
listao en 1981. L’article conclut qu’un triple indice de
p u e selon la dominante de l’une ou de 1 ‘autre esp&ce ou
selon 1 ‘équilibre de leurs proportions, serait préférable
à l’emploi des indices
classiques qui ne
tiennent pas
compte de l’espèce cible.
Les biais potentiels à l’emploi d’un tel
indice
n’ont pas été analysés et demandent 3 être explorés.L’ar-
ticle présente une analyse de la distribution statistique
des prises par carrés de 1” et envisage la possibilité de
calculer un indice d’effort “listao” à partir des 3 stra-
tes dans lesquelles cette espèce est régulièrement
abon-
dante : zone du Cap Vert, zone du Cap des trois Pointes
et zone du Cap Lopez. Cet indice est comparé au précédent.
S K I P J A C K
FISHING
E F F O R T
This paper analyses the heterogeneity of skipjack
andyellowfin density by time and area strata and its re-
tionship with distribution of fishing effort. This analy-
sis is conducted over several years for a11
f leets , and
during 1981 for spanish and FISM fleet. The analysis con-
cludes that the proportion of each species in the catch
at the 5” month level, is a good indicator of the
target
species. Consequently skipjack fishing effort could be
estimated dividing the total catch by a combined index of

1 3 0
c p u e calculated in skipjack strata (+70 % skipjack)and
in mixed strata (skipjack and yellowfin) ; potential bias
of this method have not yet
be anal.yzed
and should be
examined., ‘l’he pape’ also proposes to calculate
an effort
index
cal culated in
the three
fishing
areas
where
s k i p j a c k is statistical ly t/ne domLndnt specaes : Cap Vert
area, Cap Three Point, Cap Lapez. This index of effort is
compared to the previous one.

1 31 :
1 .
I N T R O D U C T I O N
L’effort de pêche des flottilles thonières intertropicales est par h\\a-
ture exercé sur 3 espèces principales : l’albacore (Thurrnus albacares) , le
lista0 (hZtSwJOrl?cS pe&J&) e t l e p a t u d o (Thunnus obesus). Le problème du
patudo ne sera pas analysé
dans la présente analyse du faible des prises
relativement mineure!s sur cette espèce,,en général moins de 10 % . Aucune ana-
tyse n’a 3 ce jour directement tenté d’analyser la notion d’effort de pêche
sur le listao de l’Atlantique.Les seules analyses antérieure6 publiées sur
l’effort de pêche des senneurs concernent essentiellement l’effort de pêche
qui s’exerce sur l’albacore (FONTENEAU et SOISSON 1974, FONTENEAIJ 1978).
On sait à l’examen des statistiques de prises par 1” mois de 1’ICCAT
que chaque flottille concentre préférentiellement son activité, à de6 degrés
variables, selon la strate période-zone et selon le type et la catégorie du
thonier, sur telle ou telle combinaison de ces 3 espèces. On sait par ail-
leurs que les albacores et patudos de petite taille sont très souvent mélan-
gés dans certaines strates au listao dans des bancs plurispécifiques (données
des observateurs scientifiques embarqués sur les tanneurs et les senneurs
lors de l’année listao,non publiées).
Dans d’autres strates, l’une ou l’autre des trois espèces est soit seu-
le présente, soit largement dominante. En outre dans chaque strate géogra-
phique la composition -spécifique évolue bien entendu, en fonction du temps,
d’une part en fonction des captures réalisées par les pêcheries, d’autre part
des cycles biologiques de migration des espèces.
D’autre part,l’effort de pêche des senneurs se concentre saisonnièrement
dans des strates géographiques et temporelles très réduite6 d+6 lesquelles
l’une, l’autre,+ le6 deux espèces peuvent être considérées co,mme;eep2lce ci-
bles. Cette tioncentration géographique de l’effort.de pêche s’applique ,aussi
au niveau temporel, oB d’un jour B l’autre, selon des cycles qui restent ài
déterminer, une espèce est remplacée par l’autre,,entrainant un”$hangement
d’espèces cibles.
*$,,l;
I
e.
Des estimations de l’effort de pêche exercé sur l’albacore,, &nt classique-
ment obteriuès.depuis 1959 B partir de p u e de la flottil+~FIS~~(F&TE~AU
1978). Ces’e&&ations sont rendues possibles par le fait.&~$?@Bcore est
pour cette f~&~ille l’espèce toujours dominante et que ies’tib6&&iqns 3
bord desiaenneurs montrent que l’albacore est en permanence r’+c&%l$:,par cet-
te f lottX$lle,&ïiis ‘pas le listao,. Pour le lista0 i l n’existe.,pas~~;a~.flottille
thonière ‘$&&&&rcé en permanence son effort de pêche. 6ur ~~ce&?~espè&e dans
une zone ‘&&f.icative et disposant de bonnes statistiques de.‘p‘êclie (prises
et efforts).
L’objectif de la présente étude est de tenter de déterminer comment con-
naissant la prise par espèce,par zone et période (1 2~tiis).$@issi que les temps
de pêche, estimer un effort de pêche “spécifique”, et en ,&$iculi.er distin-
guer un effort de pêche sur le listao, d’un effort de pêche’zsur l’albacore
et cozmnent calculer un effort de pêche “effectif” exercé suiF l e listao, effort
dont la tendance -traduirait celle de la mortalité par pêche.‘,du,.6tqck. Il e6t
pour cela~n$ti&saire de bien décrire et comprendre comment s’.&èrce l’effort
de pêche de6 thoniers senneurs sur le listao. Ce sera le prer.&r ‘objectif de
la présente ‘&ïde.
On notera toutefois que certains problèmes ponctuels ayant un rapport
direct avec l’effort de pêche ne sont pas abordés dans la prèSente étude mais
dans d’autres document6 de l’année listao. Ce sera le cas de la standardisa-
tion des puissances de pêche des thonier6 individuel6 (FONTENEAU A. et MAMO-
LAR J.M. 1983) et celui de l’analyse de la durée des coups de senne en font.-
tien de la . prise.(FONTENEAU et al. 1983)
Par ailleurs l’analyse des données statistiques afférentes aux concen-
trations de thonidés exploitées en 1981 suggère qu’on pourrait classifier
l’effort de pêche des senneurs intertropicaux selon 3 types :
*Flott:.lle FISM : flottille française, ivoirienne, sénégalaise et marocaine

1 3 2
(1) un effort sur 1’“albacore”
(2) un effort sur le “listao”
(3) un effort mixte “albacore-lis tao”
En retenant ce concept comme hypothèse de travail, la présente étude
aura pour autre objectif de déterminer les possiblités, d’employer cette
méthode et des critères objectifs qui permettraient de classifier tout ef-
fort de pêche dans l’une de ces 3 catégories .,
2 .
M A T E R I E L E T
:M E T H 0 D E
L’analyse porte d’une part sur les livres de bord des senneurs français,
ivoiriens,
sénégalais et marocains (flottille ‘homogène classiquement appelle
FISM), d’autre parf sur ceux des senneurs espagnols dont les Prls@s, sont disponibles
journellement et par carré de.1 degris.
L’examen des statistiques de p&he des se’nneurs r&vèlent qu’une grande
majorité des prises de listao provient d’un nombre limité de zones durant des
périodes limitées qui seront appelées des “concentrations”.
Seront donc analysées les principales concentrations de l’effort de pê-
che qui ont été observées en 1981. Les concentrations analysées dans la pré-
sente étude sont données dans le tableau 1.
Pour chaque “concentration” on analysera, par périodes de 5 jours pour
les senneurs FISM d’une part, et espagnols d’autre part :
. la prise par espèce de l’effort de pêche,
. la prise par unité d’effort non Standar(disée (p u e) en albacore et
celle en listao.
. le pourcentage de chacune des espèces,
. le nombre de carrés de 1’ (Se:cteur de 610 milles de côté B l’équateur) ’
par 5 jours où le listao est dominant (et50 % de prise),
0 la prise moyenne de chaque espéce par carré de 1’ avec une prise.
L’examen du niveau et de l’évolution spatiotempore!lle de ces critères
pour chacune des deux flottilles étudiées doit apporter une meilleure compré-
hension de-la plurispécificité de l’effort de p&he.
L’analyse ‘portera enfin sur une statistique pluriannuelle des prises
spécifiques par carré de 1” combinant les prises annuelles de toutes les
flottilles afin de mettre en évidence les strates géographiques caractéristi-
ques du listao. Un indice de prise par unité d’effort pourra alors être cal-
culé dans ces zones caractéristiques du listao.
3 .
R E S U L T A T S E T
D I S C U S I 0 N S
3.1. HOMOGENEITE DES EFFORTS DE PECHE SPECIFIQUES ESPAGNOLS ET FRANCAIS
Il est important de déterminer si deux flottilles de senneurs de natio-
nalité et de techniques de pêche différentes opérant dans une même strate
ont une compostion spécifiqùe de leur prise comparable. Une première analyse
quantitative des puissances de pêche locales par espèce montre que les sen-
neurs FISM et espagnols pêchant. dans des mêmes strates ont des rendements
.
par espece , qui par catégorie de senneur, Evoluent d’une manière identique D
(FONTENEAU et alii 1983).

1 33
La comparaison des statistiques de prises des flottilles(par carré de
1“ et quinzaine de pêche) FISM et espagnol en 1981 (données dieponibles à
‘L’ICCAT) permet de faire un certain nombre d’observations :
la compostion spécifique par quinzaine des 2 flottilles est très voi-
D
sine quand les deux flottilles exploitent une zone commune ou proche.
. la composition spécifique et les rendements peuvent diverger notable-
ment quand les deux flottilles exploitent à un moment donné des zones diffé-
rentes.
On acceptera donc dans la suite de l’analyse l’hypothèse de travail de
l’homogénéité qualitative de l’effort de pêche spécifique des flottilles (de
senneurs français et espagnols, ce qui permettra de ne traiter qu’un seul
jeu de données combinées.
3.2. RESULTATS DE L’ANALYSE DES CONCENTRATIONS :
L’étude traite les statistiques combinées des senneurs FISM et espagnols.
Les critères suivant ont été examinés :
. le critère prise par carré de 1” (60 milles de côté dans la zone équa-
toriale) présente un certain intérêt potentiel : les prises par carré très
élevées (par exemple plus de 100 t en 5 jours), correspondent de toute évi-
dence à un effort dirigé vers l’espèce. Toutefois dans de nombreux cas où
l’effort de pêche est réduit, la prise par carré est modérée, (par exemple
de 50 à 100 t par carré 1’ et 5 jours), alors que l’effort est orienté très
probablement vers Yespèce.
. l’indice de prise/carré/effort n’est pas un indice très intéressant,
car les strates avec un faible effort tendent à avoir des valeurs très éle-
vée s , contrairement aux strates dans lesquelles l’effort est élevé, dont la
production par unité de surface et d’effort est modeste, alors qu’il s’agit
de toute évidence d’un effort spécifique;
_ . I
w..-
_
Par exemple un point situé à droite de la figure 1 (effort élevé, par
exemple ,250 jours) à un niveau baa,par exem$le ‘de 0.10’ ou‘ Oi20’ tonnes par l”/jour
de mer, corresbondra approximativement F‘ la’présenee dans. la ‘zone de:.25 tsenneurs
ayant capturé 1 000 Zk 2 000 t’ de’ listao en -1.0 .jourti (selon: la surf,&cé rpêchée) .
Bien que cet: indice prise .pàr &rr%’ p&r ‘effort s8it’~aah~T 1 ‘exeàiple’~ faible g :’
l~‘fortè :p~isé i:risse à penler que’l.~effo~~“de PP~~e de- l’import~tc~.flotrille
en jeu &‘exer&i effectivekit”& 16’ listao.
On peut e&iiquer cette observàtion @i une saturation de l’effort de
pêche’quand l’intensité de pêche est troi élevée. Il s’agit d’un $roblème non
encore étudié qui mikiterait ites analy5’ës!iiïtéliieures~~ Cètté”%onst’Btàtion n’a
en fait rien de surprenant pour un pêcheur ’ :;‘qu&i’un cari% ae. 60’@11és ‘de
, . . )i .‘: ,4 y
côté ayant une biomasse quelconque est &$I*aitée si~lt~né~nt-\\;p8r SO‘ thoniers
(capable ‘de pro$ecter chacun environ ‘1/5 ae la zone ch’aqué jour !) ‘il est
très logiquè pour le pêcheur que le rend&&k.“de Ch&$$ thonier * soit plus
faible que s’il y avait 2 ou ‘3 thoniers 21 kploiter la î&me biomaike. Les
p u e Zi des’niveaux d’efforts tri?s variés ne traduisent donc pas l’abondance
de la même ma&èfe.
Une premiike analyse des p u e FISM par quinzaine et carré de 1’ durant
la période 1980 et 1981 en tentée en examinant la distribution des p u e par
1’ en fonction’ de l’effort de pêche.
Les tableaux 1 et 2 montrent Zi cet effet la fréquence des p u e en al-
bacore et en listao pour les années 1980 et 1981 en fonction de l’effort de
pêche et de la p u e par 1’ quinzaine.
ti vérjfie à l’examen de ces tableaux que les strates spatiotemporelles
(l”.quinzaine) dans lesquelles l’effort est très élevé ont rarement de forts
rendements,contrairement aux strates ou un effort réduit est exercé qui attei-

1 .3 4
gnent parfois des rendements très élevés. La tendance a un effort de pêche
accru de 1969 a 1981, a largement accru la fréquence relative des carrés
subissant un effort de pêche élevé, réduisant: ainsi d’autant la fréquence
des rendements ‘élevés (figure 3).
Cette saturation progressive de l’efficacité de l%ffort de pêche de
chaque thonier aux densités croissantes de bateaux est un paramètre qui a
toujours été négligé par les scientifiques, Son approche est complexe car
elle nécessite des fichiers internationaux selon une stratification très
fine. En effet dans l’optique de ce problème, le ba.s rendement d’un senneur
isolé du pays A dont l’effort est réduit, pourra être diminué par la présen-
ce de nombreux senneurs de la flottille d’& pays B présents dans la même stra-
te.
En outre le problème de la compétition entre unités d’effort de pêche
opérant dans un.e strate restreinte n’est évoq,ué ici. que pour les senneurs ;
il se pose très vraisemblablement à un degré encore plus aigu entre des can-
neurs et des senneurs opérant simultanément. Enfin la c.omparaison des ta-
bleaux 1 et 2 où les mêmes résultats sont repr&entés pour l’albacore et le
listao, laisse penser que cette saturation de l’efficacité de l’effort de
pêche est plus forte pour le listaoYqu’elle ne l’est pour l’albacore (cette
observation pouvant être lié à la bi.ogéographie et à la distribution des deux
espèces. 0 6).
.c
En conclusion, cet indice semble d’un intérêt cert:ain pour prolonger
l’analyse générale de l’effort d,e peche, mais peu ut,ile pour distinguer un
effort spécifique.
. le pourcentage de chaque espêce dans la prise reste probablement l’in-
dice le plus intéressant et véritablement significatif de l’espéce recherchée
dans une strate. Le seuil 50 %, parfois employé pour dGterminer un effort
albacore ou listao selon l’espèce dominante, ne semble pas intéressant et
même dangereux à retenir (FONTENEAU 1978).
Ainsi un tel indice employé 3 une espèce
qui est dominante dans la pha-
se initiale d’une pêcherie,mais qui disparait progressivement victime d’une
surexploitation’ conduirait à sous-estimer considérablement l’a baisse réelle
de l’abondance de l’espèceYen ne calculant plus 1,‘indi.w de p u e que dans
les dernières strates de forte abondance,
On pourrait par contre envisager de distinguer 3 types d’efforts de pê-
che basés sur le pourcentage des prises spécifiques z
- un effort lista0 “pur”, si les prises de listao sont très dominantes
(par exemple plus de 70 X).
- un effort albacore “pur”, si les prises de albacore sont très dominantes
(par exemple plus de 70 %).
- un effort ‘mixte, quand aucun des deux (espèces n”est pondéralement domi-
nante.Les concentrations btudiées pour l’année 1981 ont ainsi été ClaSSifi&S
schématiquement selon cette approche (fig. 4) 7 Ces résultats semblent logi-
ques et bien conformes B ce qu’on connait des pêcheries. Une telle classifi-
cation de l’effort de pêche a donc été envisagée et ses possibilités explo-
rées. Bien entendu les strates fines de l’étude actuelle des concentrations
ne peuvent être employées du fait que les strates employées ont une défini-
tion spatiotemporelle beaucoup plus fines que les standards statistiques de
1’ICcAT ;
il est donc nécessaire d’envisager l’emploi de strates spatio-
temporelles plus grandes adaptées aux normes de Z’ICCAT ; on peut penser que
d e s s t r a t e s
mois
et secteur 5x5” seraient une bonne base pour
ce t ravai 1.

1 35
11.3. HETEROGENEITE SPATIOTEMPORELLE DE L'EFFORT ET DES CAPTURES :
(1) Généralités :
Les moyens informatiques modernes permettent une visualisation rapide
des activités fines des pêcheries ;
cette meilleure visualisation des opé-
rations des flottilles thonières ne peut que faciliter la définition d'un
effort de pêche spécifique. Dans ce but ont été traçés deux types de résul-
tats :e les prises journalières d'albacore et de listao par secteur de pêche
(senneurs FISM et espagnols)
les routes prospectées par les senneurs FISM et espagnols durant cer-
taine; quinzaines de pêche en 1981.
(2) Frises journalières par secteur et engin :
Ces résultats sont représentés sur les figures 5 et 9. L'examen de ces
figures montre l'existence de "cycles" des prises par espèce dans chaque
secteur. Par exemple au Sénégal on retrouve chaque année un cycle à deux
saisons de pêche pendant lesquelles albacore et listao sont en proportions
variables d'une semaine à l'autre. On note par ailleurs dans le secteur du
Ghana la forte variabilité des prises journalières des senneurs et la rela-
tive stabilité du niveau et de la compostition spécifique des prises des
tanneurs durant la même période.
(3) Analyse des zones prospectées :
On sait par les (observateurs scientifiques embarqués sur les senneurs
que la surface prospectée s'étend Cr quelques milles (3 ou 4) de la route
suivie par les navires en prospection. Le simple tracé des trajets des tho-
niers durant une période donnée est donc une indication de la surface réel-
lement prospectée par la flottille. Ce résultat est représenté figure 10 à
13, avec pour la flottille FISM une représentation des prises de la période.
(Une croix sur. le tracé représente un coup de senne positif).
On peut faire sur ces figures divers commentaires :
- le comportement lors des prospections des senneurs FISM et espagnols
semble comparable
- la’suLf&e de la zone explorée est tr& vasiable d’tie quinzaine 3 l’au-
tre.
- on distingue a l'examen des routes suivies au moins deux types d'activi-
?
tés de prospections :
(a) les prospections de "routes" entre un port et une zone de pêche, ou
entre deux zones de pêche, qui sont dispersées et linéaires.
(b) les prospections au sein des concentrations ; les thoniers y sont
très nombreux et repassent de multiples fois durant la quinzaine dans chaque
unité de surface en y donnant de multiples coups de senne.
C'est logiquement dans ces conditions d'extrême concentration de l'effort
de pêche qu’on peut penser 3 une saturation de l’efficacité de l’effort.
On notera aussi que le taux de concentration de l'effort de pêche dans
une zone restreinte dépend largement de la zone de pêche : ainsi l’exploita-
tion dans la concentration du Cap Lopez (par exemple figure 12, premibre
quinzaine de juillet) et du Sénégal (par exemple figure 11, première quin-
zaine de mai) couvre
souvent une zone extrêmement réduite dans laquelle
sont agglombrés tous les thoniers. Les concentrations de thoniers dans les
zones du large (Liberia par exemple, figure 14,
octobre 81) semblent par con-

1 .3 6
tre plus diffuses, les trajets des bateaux étant alors souvent plus disper-
sés c> Bien entendu (et malheureusement) cette distinction qui apparait à
l’examen des figures 10 à 13, n’est pas absolue et ,il est de fait difficile
par exemple de tracer une frontière objective entre les deux types d’acti-
vi té envisagés.
3.4. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE DES PRISES DE LISTA0 ET CALCUL D’UN INDICE DE
P U E DANS LES ZONES A LISTA0 :
L’analyse des rendements de la flottille IFISM par 1’ quinzaine de 1969
à 1981 montre que les rendements de listao sont souvent élevés pour des ef-
forts de pêche réduits, et en général faibles, quant les efforts de pêche
sont élevés, alors que pour l’albacore de bonnes pue associées à des efforts
élevés sont plus souvent observées(tableaux 1 et 2). 11. faut garder à l’es-
prit le fait que la flottille FISM concentre
son effort de pêche en moyen-
ne préférentiellement sur les strates à forte abondance d,‘albacore et la
p u e ne représente donc pas nécessairement bien le Pot:entiel de producti-
vité des deux espèces selon des strates spatiotemporelles fines.
Afin de mieux analyser ce point:, les statistiques de prises annuelles
par carré de 1’ ont été compilées durant la période réc:ente 1978 à 1981
pour l’ensemble des flottilles travaillant dans l’Atlantique est et disposant
de statistiques de pêche (prises et efforts) par secteurs de 1” de côté et
par mois (classiquement appelée “tache 2” selon les normes de 1’ICCAT).
Ces résultats sont représentés sur les figures 14. et 15 (prises moyennes
d’albacore et de listao dans la période récente, 1978 !I 1981), et sur la fi-
gure 16 oa est représenté la décroissance de:; prises par carré de 1” pour
chacune des deux espèces, en fonction du rang de la production de chaque car-
ré.
La comparaison des cartes de pikhe de l’albacore et du listao montre une
distribution géographique différente des zones de fartes prises : les prises
de listao proviennent principalement de 3 sect.eurs situés au large du Cap-
Vert, de Cap des Trois Pointes et du Cap Lopez , qui constituent trois sec-
teurs où les prises moyennes par carré de 1’ sont supérieures à 750 t (33
carrés de 1’ totalisant 52 X de la prise), Les zones avec des prises “moyen-
nes”, par exemple de 200 à 750 tonnes, sont assez rares pour le listao (72
carrés de 1’ soit 30 % des prises) et plutôt concentrées géo&ranh$quement.
Les zones de forte productiond’albacorësont par contre moins frequentes et
moins productives (28 carrés totaTTSk%t 30 X de la prise), et plus dispersées
géographiquement. Les zones de production “moyenne” (200 à 750 t) sont beau-
coup plus fréquentes pour l’albacore que pour le listao (134 carrés de 1”
totalisant 53 % de prises).
Cette distribution des prises moyennes par l”, d’albacore et de listao,
qui apparait géographiquement sur les figures 14 et 15 est aussi très carac-
téristique sur la figure 16 où la loi de décroissance des prises en fonction
du rang du carré de 1’ est très différente pour les deux espèces ?
La prise moyenne de listao en fonction du rang du carré de 1’ débute à
un haut niveau, bien supérieur à la prise d’albacore, puis au niveau des car-
rés de rangs 20 à 30 devient bien inférieure 11 celle d’albacore.
Divers commentaires peuvent être faits sur ces résultats :
. Il se dégage qu’il existe des strates géographiques 00 le listao est
très abondant et très disponible (figure 14), et ceci régulièrement d’une
année a l’autre (statistiques de la. tache 2 ICCAT).

1 3 7
Certaines de ces, zones “à listao” peuvent d’ailleurs n’être que poten-
tielles et ne pas apparaître sur la carte actuelle des prises du fait d’un
effort de pêche reduit, Il est bien évident en effet qu’en l’absence d’effort
de pêche,la prise est nulle par définition.et que si l’effort de pêche est
très faible,,la prise totale ne peut qu’être faible mC.me si l’espèce cible
est très abondante.
Tel est probablement le cas des zones de L’Angola et de zones inconnues
de l’Atlantique dans lesquelles l’effort de pêche est faible ou nul@). En
dehors de ces zones “à listao”, l’espèce est présente mais est, soit peu
abondante (densité faible), soit peu disponible aux engins de pêche actuels
(pour une raison quelconque).
Sur le plan de la dynamique du stock et de l’évaluation de l’effort
“effectif” exercé sur le listao, ces observations pourront avoir une impor-
tance certaine : en effet il semble 3 l’examen des figures précédentes que
l’effort de pêche nominal, selon qu’il s ‘exerce dans les strates a listao
ou en dehors de celles-ci, n’aura pas le même impact sur le stock et fourni-
ra des indices de p u e ayant une signification très différente.
L’effort de pêche exercé dans une*strate listao”.pourrait ainsi fournir
un indice de l’abondance d’unefractiondu stock,et d’une fraction significa-
tive de la mortalité par pêche exercée .
Au contraire l’effort de pêche exercé dans les strates de faible poten-
tialité en listao ne traduira ni l’abondance du stock, ni la mortalité par
pêche que subit celui-ci.
Cette analyse peut ainsi conduire à envisager une approche de l’effort
listao différente des précédentes..l)n peut ainsi envisager un indice de p u e
calculé uniquement dans les 3’ zones‘ à “listao” exploitées enp==nence par
les pêcheries depuis 1968 (figure 17) e Un indice de p u e combinant les p u e
de ces trois zones pourrait ainsi représenter valablement l’abondance du
stock et permettre de calculer un indice de l’effort total intertropical en
divisant la prise total par cet indice de p u e. Les résultats d’une telle
analyse, donnés au tableau 4, permettent de calculer des indices de p u e et
d’efforts appelés par la suite de type 2.
4 CI
I N D I C E S D E
P U E
C A L C U L E E S
A
P A R T I R D ’ E F F O R T S
S P E C I F I Q U E S
f$--ï .LJ-
Les concepts et problèmes analysés ci-dessus &t conduit à calculer deux indi-
ces de p u e et d’effort de pêche exercé sur le listao, selon deux appro-
ches différentes :
- les p u e et l’effort de type 1 (tableau 3) basés! sur une combinaison
de p u e calculées par engin et pays selon la proport’ion de deux espèces
principales (plus de 70 % de listao, de 30 B 70 % de listao) (chapitre 3-2).
La p u e moyenne annuelle est dans ce cas calculée par simple moyenne des
p u e après translation de moyenne en unité grand senneur FISM exploitant
une strate mixte albacore listao.
- la p u e et l’effort de type 2 (tableau 4) basée sur une combinaison
des p u e calculés dans les 3 secteurs typiquement “3 listao’ (figure 17)
Les p u e de ce 2ème type calculés pour les 3 secteurs listao et par
engin-trimestre on étG intégrées par le modèle de LAUREC-FONTENEAU 1976,
afin de calculer des indices annuels de p u e. Ce modèle permet une désai-
sonnalisation des p u e et une standardisation des puissances de pêche par
engin et strate géographique.

1 3 8
Les deux indices de p u e ainsi calculés apparaissent sur la figure 19.
On constate quettané I a variabi Lité que la tendance des deux p u e,sont très
différentes :
. la série de type 1 manifeste une certaine décroissance entre la pério-
de 69-74 et la période 75-81.
la série de type 2 manifeste une tendance inverse, avec un bas niveau
0
de 1969 à 1976 et un niveau élevé de 1977 à 1981, Sans qu’on puisse déter-
miner si la première série de p u e comporte ou pas des biais importants, sa
tendance semble assez logique en termes de dynamique des populations si l’on
tient compte de l’accroissement des prises, La deuxième série de p u e ne
traduit très probablement pas la tendance de l’abondance de listao, mais
sans doute plutôt des changements de stratégies de pêche. Il est probable en
particulier que la baisse de la p u e en albacore a entrainé une certaine
concentration de l’effort sur le listao, dans les zones ou l’espèce est abon-
dante D Il en résulte vraisemblablement une hétérogéneité dans le temps de
l’effort “listao” et des p u e dans les trois secteurs étudiés .,
Ainsi il semble pr&férable de retenir pour les évaluations de stock la
première série de p u e dans la mesure 00 ce.ILe-ci semble fournir des est&-
mation plus cohérentes.
5 *
c 0 N c L U S ‘I 0 N
La présente analyse confirme la difficulté d’estimer un effort spécifi-
que sur le listao. Les concepts qu’elle propose d’employer, un triple indice
de p II e, sur 1’ albacore ’ le lista0 et un mélange plurispécifique, ou un
indice d’abondance calculé dans les strates “’3 listao” peuvent toutefois per-
mettre le calcul d’indices améliorés d’efforts sur le listao. Divers problè-
mes afférents à l’effort de pêche demandent toutefois a être probablement
mieux analysés D en particulier ceux de la saturation de l’efficacité des
/
P--
efforts de pêche aux fortes densités de bateaux, la compétition entre 8en-
neurs exploitant une même strate de dimension réduite, et la standardisation
des puissances de pêche des thoniers individuels.
Les biais introduits potentiellement par les deux méthodes proposées
demandent enfin à être explorés. En particulier, le changement de l’effi-
cacité de l’effort de pêche sur le listao entre 1969 et 1981 dans les stra-
tes où cette espèce est abondante, demande à être analysé et expliqué. Par
ailleurs les biais potentiels afférentsa l’emploi de la méthode 1 tout en
étant moins évidents que ceux d’autres méthodes n’en sont pas moins probables
‘4
Il devront être explorés par exemple par Ifemploi de modèles de simulation,
t
B I B L I O G R A P H I E
FONTENEAU (A.) et SOISSON (P.), 1974.- Effort et prise par unité d’effort *
dans la flotille franco-ivoiro-sénégalaise. Cala. ORSTOM, sér. océanogr.,
vol. 13, no 2, pp 145 ,-161.
FONTENEAU (A.), 1978.- Analyse de l’effort de pEche des thoniers senneurs
f rance--’ ivoire-sénégalais, Cah, ORSTOM, siZrq océanogr., vol. 16, no 3-4 :
pp 285 - 307.

FONTENEAU (A.) et GARCIA MAMOLAR (J.M.), 1983.- Puissances de pêche dessenneurs
PISM et espagnols. Dot. SKJ conf./83/21. ICCAT.
FONTENEAU (A.),
LALOE (F.) et MAMOLAR (J.M.), 1983.- Durée des coups de
sennes des senneurs FISM et espagnols. Dot. SKJ conf.83/20, ICCAT.
LAUREC (A.) et FONTENEAU (A.), 1979.-Estimation de l'abondance d'une classe
d'âge. Utilisation des c p u e de plusieurs engins, en différentes
zones et saisons. Rec. Dot. scient. ICCAT ; vol. 8, no 1 ; pp 79 - 100.
Tableau l.- Dates et zone des concentrations de listao étudiées
NOM DE LA
Kéférence de
Yin
I
Zone
de
CONCENTRATION
concentration
15w 0
EQUATEUR Trim 1
l/l
30/4
5N-5S
SENEGAL Trim 2
114
30/6
20N-5N
2ow IOW
CAP LOPEZ
1/5
31/8
5N-5S
SE 10E
GHANA
Trim 3
1/7
30/9
6N-0
5W 5E
SENEGAL Trim 3
1/9
30/11
20N-ION
2ow 1ow
l/lO
31/12
SN-5S
25W 1OW
l/lO
31/12
SN-SS
1OW 10E
1/9
31/12
5S-20s
5E l5E

1
40
Tableau 2. - : Fréquence des p u e en albaçore en fonction de l’effort par 1”
quinzaine, f l o t t i l l e FISM, années 1980 e t 1981.
1 =: L à 10 ; 2 = 11 à 20 ; 3 = 21 à 30 ; 4 = ‘31 à 40 ; 5 = r+i à 50 ; 6 = *SO
EFFORTS/CLASSES DE ‘50 Il ..pêche
1
2
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(
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J LU I l 1.
13 14 15 16
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1
l
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
P
1
1
1
1 1 1
1
1
1
1
1
1
1 1 1
1
1
1
1
1
1
1
1
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1
I
1
1
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1
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1 1
1 1 1

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1
1
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1
1
1
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Y 10 II 12 13 14 15’ 16 tP 18 19 20 21~ 22 23 24 25 tb 27 28 29 30 31 3’ 33 14
9
:
66432lLllll
1
L
1
1
331111
1
1
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1
1
1
1
1
3
111
1
hl 1
1 1
1
1
1
1
1
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4
1
1
1
1
1
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1

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1
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1
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I
1
I 1
I,
1
1
1
1

1141 :
T a b l e a u 3.- : F r é q u e n c e d e s p u e e n lisLac en fonction de lPeff,-,rt
p a r 1’” quinzaine, flottillt FLSM, années 1 9 8 0 et 1 9 8 1 ,
I - 1 î 10 ; 2 = II à 20 ; ‘3 .-. LI a ‘KJ ; 4 = .j$ 2 4 0 ; y, = 41 2 50; 6- tri,:
Et=Fje-r
Pclrr
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P C 5-a
h. PCCWC
1 PJ
19801 2 ~ <+ 5 6 7 ré 9 10 11 L2 13 14 15 r6-‘17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 1
1
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111Llll
1
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1 1
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1
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1 1
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1
10
1 1
1
1
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1
1
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13 12 A 1 1 1
L
2
3
4
5
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9
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
2 1 2 2 23 24 25 24 2 7 2 8 2 9
.
30 31 32 33 34 3$
.,,
1
1 1
1
1
L
1
L
1
1
L
1
L
1
1
1
1
1
1
L
1
L
1 1
1
1
1

1
1
1
1

Tableau 4.- : p u e de listao dans les strates avec t, 70 % de listao et
dans ce1 ledsa ;yc,,d,’ 30 à -if) Y de listao.
\\!>FI
;enncor
mo Y en ‘, G3= 3
n E CI P \\
--.
Y-
“‘-~ -- ---. ----.--
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T-------- ------------
p u e sur densités
p u e sur densités t 70 :
tso
A N
mixtes albacol
lis ta0
l i - - - - -
GS-
SM -
G S
G S
-zz-pT
U S A
FISM
FIS Pi
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- - - - -
-
-
-
-~---
1969
2.0
1.6
5.1
1.8
6.0
1970
2.3
3.4
6.6
2.4
3. 6
6.9
1971
2.0
3.3
4.5
2.7
3. 4
13.0
1972
2.3
3.0
3 . 9
2.3
7. 9
4.7
1973
1.9
1.6
6.4
3.9
6. 1
24.0
1974
1.9
2.8
4.6
5.2
0. 2
15.3
1975
2.3
2.3
3.4
1.9
2. 4
5.3
1976
1.7
3.3
6.8
2.2
12.3
1977
2.5
4.9
6.8
4.7
!i. 7
2.8
1978
2.7
3.9
3.9
3.2
2!. 3
3.7
1979
2.6
2.8
2.0
3.0
2.7
5.8
1980
5.4
2.4
1.7
4. 5
2.3
1981
3.9
2.3
3.5
4.2
4 .4
9.1
-
-
--.--
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- - - - - -

-l 4Q
T a b l e a u 5.- : p.u.e. p a r e n g i n e t s e c t e u r l i s t a 0 (cf f i g u r e 17)) e f f o r t s
supérieurs 50 jours
--~ ----. --
S M
FIS
GS
FIS
GS
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-
Indice
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SI
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-
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-
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-
-
5.0
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-
6 . 5 1.5
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1 :4 4
Tableau 5 .fsuite) .- : p.u.e. p a r e n g i n e t s e c t e u r lista0 (cf f i g u r e N), e f f o r t
supérieursmà 5 0 j o u r s
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1.7
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0 . 6 206
79 3 2.0
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-
-
2.3
3,1 2 . 7
2..7 2 . 7
4
-
0.2
1 . 4 2 . 9
0.4
-
-
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1
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1 . 1 4 . 2
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-
1.1
2 . 5 3 . 2
.3 6 3
.
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4
-
3.0
-
-
2.8
0 . 7 1 . 1
;!.8 1 . 3
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- - - - - -
-
1.6
1.1 0
.3 1 1 . 8
813
-
0.4
3 . 9 5 . 5
4.8 -
0 . 8 6 . 3
2.0 - 2.3 -
1.0 1.5
1 . 5 4 . 1
1 . 8 2 . 8
4
3.7
2.3
-a
1
1
-,9.8
2 . 4 5 . 0

1
4 5
rKlSt LISTAO/ 1"/ EPFOR'I
. EQUATEUR TRB
%
t
f SENEGAL TR3
o GHANA TR3
+ SENEGAL TR2
* CAP LOPEZ
2.0
* +
x* +
t
1.0
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50
100
150
200
250
500
EFFORI
Fig. 1.- :, R e l a t i o n e n t r e e f f o r t e t p r i s e moyenie Var c a r r é 1’(/5jours),’
p a r j o u r d e m e r , p o u r l e listao, dans les 5 p r i n c i p a l e s c o n c e n t r a t i o n s
étudiées(kab. 1 )

PR .SE/t'/EFFORT
5 0
e ECJUATEUR TRI
x SENEGAL TR3
o GHANA TR3
+l 4
+ SENEGAL TR2
4 0
qf- CAP LOPEZ
3 . 0
R
x
2 . 0
+
.
e
1 . 0
.5
5 0
100
150
200
2 5 0
300
EFFORT
Fig. 2.- : Relation entre effort et prise moyenne par carre le (/5jours]I
par jour de mer?pour l'a].bacore dans les 5 principales concentrations étudiées.
btabl. 1).

1 47
76
40 -
78
79
8 0 -*
81
30 -
i
Y
Y\\
\\i\\
\\
c
--
CLASSES EFFORT
Fig. 3.- :
.
Evolution de 1-a fréquence de la concentration de l'effort f 1 = 5Oh/l*-QZ
des semeurs FISM/I'- quinzaine
2 = 50c99h-
3 = 100149h
CLAS H%
4 = 350.,600h
3 ' Gf63 r=f
5 - + 600h


1 49
@ lista0
H albacore
Fig.5 o- : Prises journalières par espèce des senneurs FISM, des tanneurs
FISM et des 'senneurs espagnols dans le secteur Sl;Cfigufe 42 en 1981
Libéria
Fig. 6.- : Prises journalières par espèce des senneurs FISM, des tanneurs
FISM et des semeurs espagnols dans le secteur S4 (figure 4) en 1981

1 .!ï 0
Fig. 7.- : Prises journalières par espèce d’un Echantillon de tanneurs
de Téma d’avril à mi décembre 1981 dans le secteur 2 (figure 4)
Fig. a:.- : Prises journalières par espèce des senneurs FTSM et espagnols dans
le secteur 1 (figure 4) en 1981

1’51 :
Fig. 9 - : Prises journalières par espèce des senneurs FISM et espagnols
en 1981 dans le secteur S3 (figure 4)

Fig.
II

.-
:
Routes prospectées pour les senneurs FISM et espagnols durant les
premières quinzaines de mai et juin 1981
--t
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1 : s 2
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Fig. 10.- : Routes prospectces par le:,. senneurs F’ISN et espagnols durant
lnr.
rln..";2,," "..:,"":",, A,, : ,...__ :-, ?%*
!c"..,: A.-
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Fin
1

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Fig.

I

‘j.-

:Routes prospectées par les senneurs FISM et espagnols durant
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-

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--
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Fig. 14 0- : Prises moyennes d’al.bacorepas carr6 de I”, @iode 1978 B 1981
(toutes flottilles).
--+ 750 t/an
5.,+ 200 i3 750 t/an
. se.,*- - 200 t/an
. ..‘. ,

l .
.
.
.’
cYs?i!‘0.
.
:
,
.
. *v-”’ ._ L
Fig.1 S.- : Prises moyennes de listao par carré de l”, période 1978 à 1981
(toutes flottilles)
+ 750 t/an
+ 200 à 750 t/an
- 200 t/an

2500
,-, Albacore
---- lista0
i 500
ïo
50
100
150
200
RFIMG CARRE 1"
Fig. lb- : Prise moyenne par carré de 1' pour l'albacore et le listao, période 1978 à 1981, toutes
flottilles du Golfe de Guinée ; les prises par carré de 1" sont classées de gauche à droite par
valeurs décroissantes.

l--T-77---
--.--
1 5 9
- 6 Sl. - __ _ ----- _ _.---
F3-lb?. -?
\\
4
1-
F i g . [9 *- : Secteurs “à listao’” dans lesquels sont calculées des indices
d e p u e listao ( t a b l e a u 4 )(Sd 5 53)
F i g . lt3.- : Indice de p u e calculés pour le listao de l’Atlantique est
p u e 1 = p r e m i è r e s é r i e d e p u e c a l c u l é e d a n s d e s s t r a t e s à listao e t
d a n s d e s s t r a t e s m i x t e s a l b a c o r e listao s e l o n u n s e u i l 7 0 X ; p u e 2 :
deuxième s6r i e de p u e cal c,ulér
dans les .i secteurs SI 4 9 de la fig. 4 .