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Cette communication ne peut être citée qu’avec l’autorisation prealable des auteurs
Conseil International pour
Symposium sur
1’Exploration de la Mer
“Les ressources vivantes du plateau
continental atlantique africain du
Avec l’aidede la FAO
Détroit de Cibraltar au Cap Vert”
No.53
Section :
Poissons
Observations préliminaires sur la pêche de 1’Ethmalosa fimbriata
(Bowdich) des eaux séndgalaises et son aspect biologique
T. Boel ’
YJ
2/
et J. Elwertowski
u Océanographe biologiste de 1’ORSl’OM, Centre d’oceanographie de Thiaroye, Dakar
2/ Biologiste et Directeur du Projet du PNUD, Fonds spdcial/FAO pour “Etude et mise en valeur
des ressources en poissons p61agiques88, Dskar
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INTRODIXTION
L'ethmalose (Ethmalosa fimbriata Bowdich) fait l'objet de captures importantes dans les eaux
s&n?gambiennes, particulièrement dans les estuaires des fleuves SénEgal, Saloum, Gambie et
Casamance I(
Allitc aux sardinelles, ce poisson apporte & l'intérieur du pays un produit nutrxtif,
riche en protéines, transformé sous forme de poisson fum&s&hé, salé-séché ou fermenté-s&h&.
L'importance Economique de llethmalose nous a conduit a entreprendre l'dtude de ce poisson,
afin de préciser l'influence du milieu sur sa biologie et ainsi les conditions optima de pêche.
BLANC (1962) dans la région de Joal a déjà abord6, voici 15 ans, ce genre d'&ude qulactuellement
nous blargissons à d'autres ragions du SéntTgal.
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2
A- LA PECHE
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Localisation des captures
La pêche de l’ethmalose ou cobo, uniquement artisanale 10 pratipe surtout en estuaire ou en
lagune à l’aide de filets maillants, dormants ou encerclants, et d’dperviers.
A partir des
::tatistiqnes du service des pêches pour 1966, nous presentoni. l a rdpartitlon ggographique d e s
captures (fig.I), ainsi que leur variation saisonriière (fig.,?), dans les estuaires du SBnBgal, du
Saloum, de la Casamsnce et en mer à m*Bour et Joal.
Au total, environ 15,000 tonnes d’ethmaloses sont pêchdes par an.
On peut constater que les
plus forts débarquements se produisent en estuaire et que la rdgion la plus importante est SitU6e
ir l’embouchure commune de la Gambie et du Saloum et se prolonge au nord vers Joal et K’Bour.
I l
faut noter aussi que le cobo peut se oapturer en grande quan!,itE: jusqu’à 150 kilomètres à l’intdrieur
des fleuves, par exemple à Kaolack, Ziguinchor ou Coudomp.
Cependant, en raison du caractère artisanal de cette pcche,
ces chiffrea ne peuvent donner
qu’une approximation très relative des apports suivant les rbgions, ‘beaucoup de lieux de debarquement
dehappant pratiquement à tout contrôle du fait de leur difficultg d’accès.
De pI.us, les pêcheurs
r:e déplacent souvent en masse et peuvent sai.sonnièrement a’bandonner la :pbche du cobo pour celle
d’espèces plus rentables.
La confrontation de ces donnëes avec celles sur l’hydrologie des fleuves Séndgal, Salown et
Cassmance (fig. 3) , GOUSSET (1962) CBAMPAGNAT (1967) , indique que les captures semblent croître
r;imultandment avec la salinité pour atteindre un plafond. en mai dans le Sdndgal et de mars à août
dans la Casamance.
L’arrivée d’eau douce dans les estuaires, consdcut ive aux pluies, paraît
entraîner alors dans ces deux fleuves, une baisse parall.èle des prises qui. toutefois ne s’annulent
pas.
Dans le Saloume, moins sujet à l’influence des arrivdee d’eaux douces, la salinitt? varie
beaucoup moins et ceci se reflète sur la pêche , qui cependant baisse de mai à juillet.
A cette
tlpoque, l’ethmalose fait l’objet de captures très importantes, de juir, à novembre,, à embouchure
commune de la Gambie et du Saloum, ainsi qu’en mer, le long de la Petite Côte jusqulà M’Bour.
Ces poissons semblent rester trés près de la côte, dans des eaux chaudes et idessalëes car ils ne
sont que rarement captures sur les fonds de 15 à 25 m qui sont l-es lieux habituels de pêche des
sardiniers dakarois en cette saison.
A partir de ces donndes, nous pouvons supposer qu’en estuaire un des facteurs limitatifs de la
présence massive des ethmalcses pourrait être la salinité:
ainsi, dans 11~ estuaires du SEnBgal
et de la Casamance, les quentitds mises à terre sont très f’a:ibles lors des périodes de dessalure
.
.
maximum, alors que dans le Saloum, ou la salinité varie peu, le cobo se p6che toute l’année.
En mer, sa prdsence trèms côtière pa.raît suivre une langue d’eau dewalée et chaude; les donndes
de GOUSSZl! (1962) nous permettent de situer les saisons hydrologiques à Joal, et il apparaît ainsi
(pue les rendements maxima calcul& par CBAKPACNAT (1967) corresponden?
a’i~x périodes de plus forte
dessalure, allide à une température Blevde.
(Tableau I, fi.g.4).
Effort de pêche
Du fait du manque de données suffisantes, il est diff:i,ci.ie de calculer l’effort de pêche ainsi
que le rendement par unité d’effort et, bien que nous possédions des ticnndea précises pour I’Bour
et Joal, il nous faut tenir compte du caractère saisonnier de cette pêche, qui de plus est très
sélective, les pêcheurs util.issnt des filets à grandes mailles (35 mm).

3
CHAWAUNAT (1961), en cumulant les donnees des sardinelles et des ethmaloses, a calculb les
indices standardis& d’effort pour les pirogues de M’Bour et Joal, ainsi que leur rendement par
unit.6 d ’ e f f o r t .
(Tableau ci-dessous).
:
; Effort +
:
Prises par unité d’effort
Prises en tonnes
stan-
T/I pirogue motorisé/mois
i dardise
:
:
i
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Ethmalose : Total i
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: S a r d i n e l l e s :
i S a r d i n e l l e s : E t h m a l o s e :
Total
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:
12 173 :
3 774
i 16459 : 4 286
: 2.8
: 0.9
: 3.7
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:
:
:
:
:
:
:
:
: 1965
:
10 095 :
4 116
: 14211 : 4 167 :
2.5
:
0.5 * : 3.4
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
: 1966
:
10 977
;
5 302
: 16273 : 4 036
:
2.7
:
1.3
:
4-O
:
:
:
:
:
:
:
:
:
+ Unit.6 d ’ e f f o r t s t a n d a r d i s é : une pirogue motoris travaillant un mois est t?gale à 5
pirogues B voile pour la même pdriode.
L’effort total reste stable, malgré une légére diminution, tandis que les prises par unité
d’effort augmentent en ce qui concerne les ethmaloses.
Il est possible que cette augmentent soit
due 81 de meilleures techniques de pêche.
Mais il faut noter qu’en 1966, la pêche de 1”ethmalose
à Joal s’est poursuivie jusqu’en dgcembre, c’est à dire un mois de plus que d’habitude.
Ceci
semble en liaison avec le prolongement inhabituel de la saison chaude, l’upwelling côtier s’étant
établi avec beaucoup de retard;
B- CARACTERES BIOLOGIQUES
Plus de 1,7OG poissons provenant de St Louis (SénBgal), Foundiougne (Saloum), Joal et M’Bour
furent examinés.
Sur chaque individu, nous mesurons:
- la longueur de la t8te (Lt), jusqu’au bord osseux arriére de l’opercule
- la longueur B la fourche (LF), jusqu*B l’ext&mité
des plus courts rayons de la caudale
- la longueur totale (LT) ou longueur totale mddiane
- la hauteur du corps (HC)
Toutes les longueurs sont prises depuis le bout du museau et sont ramenées au millj.m&tre
inferieur.
Au cours de cette note, nous emploierons toujours la longueur à la fourche.
Les poissons sont pesés au gramme près, leur sexe note et le degr6 de maturite determiné
suivant l’échelle Hjort pour le hareng.
Une a,ttention particulière a Bté portée aux caractères méristiques qui, trés variables chez
Zes clupt?id&, peuvent aider à différencier diverses populations.
Les branchiospines de la partie
rnfdrieure du premier arc branchial gauche furent d6nombr6es, rudiments inclus;
les vertèbres
furent comptëes suivant la mithode classique, en excluant le condyle occipital et en prenant
1 ‘urostyle- pour une vertèbre.
Af Ln d’étudier la variation de certains caractères avec la taille, nous avons groupé les
poissons en classes de taille de 10 mm.
Ainsi la classe 17 rassemble tous les individus dont la
taille est comprise entre 165 mm et 174 mm.
De plus, nous avons également groupé les données des
poissons de Joal et de N’Bour qui font partie d’un même ensemble géographique.
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Moyenne vertebrale
Les ethmaloses possèdent 43 vertèbrea, mais il est possible de trouver de 40 à 45 vertèbres.
La moyenne, la variante et la fluctuation probable de la moyenne des ‘trois endroits furent calcul.bes
selon les m&thodes classiques.
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f
:
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N
:
4 5
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FlJll
Jonl - M’Bour
4 3 . 0 5 5
0 . 2 2 8
4 2 . 9 4 9
-
43.111
Foundigoupe (Saloum)
43.040
0.141
42.944
-
43.136
St Louis (S&égal)
42.916
0.326
42.830
-
*
43.002
Les valeurs extrêmes des moyennes calcul8es avec un coefficient de sécuritél de Y$ se
recouvrent à peine entre les poissons de St Louis et ceux d’un ensemble comprenant le Saloum
et Joal - I’Bour.
Ces différences significatives entre les moyennes pourraient, s’expliquer
par l’éloignement geographique,
renforcé par la présence de la presqu’j:le du Cap Vert et de la
fosser de Ceyar qui peuvent jouer le rôle de barrières hydrologiques.
Nombre de branchiospines
Le tableau II donne le nombre moyen de branchiospine,ti a et le nombre d’individus par classe
de taille et les valeurs extrêmes obtenues dans chaque classe.
Etant donné la discontinuite
de l’échantillonnage, il n’est guère possible d’étudier la variation de ce caractère avec la
t a i l l e .
Cependant, il semble peu varier, se maintenant en moyenne entre 120 et 130 branchio-
spines depuis la classe 10 jusqu’à la classe 25 sauf à St Louis où la mayenne passe brusquement
à 140 dans les classes 25 A 29.
La variabilitd
de ce caractère reste assez: fai.ble, de l’ordre
de 25 branchiospines.
Ces quelques donnees nous permettent de séparer deux groupes.
Les poissons de St Louis ont
environ 120 brsnchiospines sauf pour les grandes tailles et une faible variabilité, de 17 a 20
branchiospines, tandis que ceux du Saloum, de Joal et de M”Bour posskdent an moyenne 128 branchio-
spines, avec une variabilité plus forte, de l’ordre de 25..
Des études ultérieures sont nécessasres
pour péciser si ces différences peuvent être tenues pour significatives OU non.
Relation taille-poids
Il ne nous est pas encore possible de calculer la relation reliant la taille au poids par
suite de l’insuffisance de nos données.
On peut cependant noter que pour une même classe de taille, les poissons p2Eches en fleuve
sont moins lourds que ceux captures en mer & Joal-M’Dour,
f!t ceci paraiît s’accentuer avec la
t a i l l e .
D’autre part, les mâles paraissent être un peu plus légers que les femelles, sauf dans
les classes 25 & 29 de St Louis où ils sont plus lourds (Tableau III).
.-.

5
L'étude du facteur de condition K = 100 P/L3 montre d'importantes variations entre les
rggions (Tableau ci-dessous).
:
-:
i Taille et Sexe
K - 100 P/L3
:
:
:
Joal-M'Bour . i
St Louis
:
:
:
.
Saloum j
:
:
:
:
: Immatures
:
:
:
:
:
:
10-12 cm
:
:
:
1.74 :
1.98
:
:
:
:
:
.
:
:
:
:
: Femelles
:
:
:
:
:
A- 20-22 cm
2.12
:
1.99 :
-
:
B- 2526 cm
:
2.15
:
:
1.78
i
.
:
:
:
:
:
:
Males
:
:
:
19-20 cm
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I
-
:
2.13
:
:
:
25 cm
2.07
:
:
1.85
:
:
.
:
:
Il s'av&re nhessaire d'étudier au moins un cycle annuel afin de suivre les variations
pondérales d'une même classe de taille ainsi que celles du facteur K en fonction des conditions
hydrologiques ainsi que des processus de maturation des gonades et de reproduction.
Composition des prises. Sex-ratio
La figure 5 présente les divers polygones de fr6quences obtenuas dans les trois rdgions
&udiées.
En mer, il semble n'y avoir que des adultes, tandis qu'en estuaire deux modes
apparaissent,
separant nettement deux classes d'âge, jeunes et adultes, aussi bien dans le Sénégal
que dans le Saloum.
.
Cependant il faut tenir compte de la séleotivitc? des filets.
L'étude dans le temps 1101.19
permettra de suivre la craissance d'une même classe d'âge, surtout dans le Saloum car cette zone
semble être une zone de croissance pour les jeunes de beaucoup d'espèces.
Le pourcentage mâle femelles est assez voisin de 50$.
(Tableau ci-dessous).
:
.
.
:
:
N ;
Filet
: $ Males
i $ Femelles i
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
i Joal-M'Bour
; 447
i Maillants encerclants~
47.8
:
:
52.2
i
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
I Foundiougne (Saloum)
: 100
: Epervier
:
57.0
43.0
i
:
:
:
:
:
:
:
.
.
.
:
i St Louis (S&?gal)
j 120
i Senne de plage
:
45.8
:
:
:
54.2
;

6
Toutefois ces pourcentages ne peuvent &re qu’indicatifs, car la aussi, la &leotivité des
filets employds, doit rentrer en ligne de compte.
A côte des différences de poids dt?j& no,t& entre les mâles et les femellea, il paraît aussi
en avoir une en ce qui concerne la taille, les mâles étant plus petits en moyenne que les femell.es
( f i g . 6 ) .
En effet, les polygones de frdquence mâles-femelles montren< une différence d’environ
un centimètre pour un même Bchantillon.
Parallèlement B étude du sex-ratio, celle portant sur la maturation des gonades est poursuivie.
Le calcul du R.G.S. (rapport gonades somatiques) montre des différences appr6ciables
entre St
Louis et la région du Saloum et de Joal.
Mais là encoreI il faut suivre 1 l&olution de ce rapport
dans- le temps.
CONCLUSIONS
Des données statistiques bien qu’insuffisantes montrant que la pik:he de l”ethmalose est fort
importante au Sénégal.
Elle se concentre surtout dans les zones d’estuaire, parfois en mer
pendant la saison chaude, et les facteurs de salinite et de tempBrature paraissent jouer un rôle
important dans la biologie de l’espèce.
Il se pourrait même qu’ils conditionnent des déplacements
massifs de faible envergure.
Les r&ultats obtenus en ce qui concerne les caractéres méristiques tels que nombre moyen -les
branchiospines par classes de taille, moyenne vertdbrale, montrent qu’il existe des différences
apprkiables entre les poissons du fleuve SBnégal et ceux d’un ensemble g4ographique comprenant
l’estuaire du’Saloum, du fleuve Gambie et les regions de ,Joal et de M*Bour.
Cependant des étuàes
ultkrieures sont n&cessaires
pour préciser la valeur de ces observations.
D’autre part, l’analyse
dans le temps des variations pondérales, du facteur K ainsi que des p.rocessns de maturation des
gonades et de reproduction doit nous amener à pr&iser lr-: comportement biologique de cette espèce.

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TABLEAU 1 -
Captures rxnsuelles des ethmaloses à Joal ec relat ion avec la
température et la salinit6 (d'après GOUSSET (1562) , et CXANI'xG?XT
(1967)).

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capturées en mer (Joal - M'Bour) et en fleuve-SéntSgal.

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(süite)
capturées en mer (Joal - MI'Bour) et en fleuve-SénGgal .

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TABLEAU III - Relation taille-poids selon sexe et r6g?-on de capture
(4e trimestre 1967).

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TABLEAU III - Relation taille-poids selon sexe et rdgion de capture
(suite)
(de trimestre 1967).
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-
--.,-
. ‘ e m s a m l l ( i - .
11-,..----
-..-
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12
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13
16o
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13* -
Mg. 1. Répartition @ographique des captures d’ethrnalose en tonnes m&riques
dans les eaux s8nBgambiennee en 1966.

14
st.Louis
JOB11 - H’Bour
s a l o u m
.
0
4
Casamancs
mois
1
II III IV
v VI VII
VIII IX
x XI XII
Fig. 2. Variations mensuelles des captures d’ethmalose en 1966.

15
mois
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XII
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a.-.-.
mer Q Joal
)rrr-- - fleuve - Saloum (Foundiougne)
fleuve - Casamance (Ziguinchor)
--w-e
Fig. 3. fiydrologie mensuelle des estuaire des fleuves:
du SQnBgal,
du Saloum et de la Casa-ce et de la zone cotière de la
mer B Joal

.
ren dament
,A .
9
b
B .
*-œ* t emperature
-*-*- salinite
l
Rendement :
L
/
l
1963
8 1964
c
+ 1965
courbe de
rendement
moyen
0
,
)
29
oc
Fig.4.
Rendement mensuel (A) des prises d’ethmalose B Joal
ainsi qu’en fonction de la temperature de l’eau (B)
e t d e l a ealinit.8 (C)
(d’aprés les donndes de CHAMPACNAT)

+
400
300
Mer
- région de
seines
filets
200
maillant8 -
tournantes
encerclants
M'BourGoal
100
0
400
300
Fleuve Saloum -
région de Fbundiougne
200
100
0
300
kpervier-mwigot.
Seine de plage -
200
Fleuve Sénbgal -
Bpervier - fleuve
rbgion de St.Louis
100
0
5
10
15
20
25
30
35 cm
rPig. 5.
Polygones de frequence des ethmaloses capturées au IV trimèstre de 1967.
selon les r6gions gGog.raphiques et les engins de pêche.

18
moyenne8 d e t a i l l e r
- Joal
moyenneo de taille:
4 = 21,lY cm
4 fF 19.49 ”

moyennes de taille:
8t.Loui.s
~2TëGëSQn~gal)
----? 9
66
Fiiq.6. Polygones de’ froquence des femelles et males tx.ptur6s
en rnw et en fleuves.