INSTITW bt-;t;GL:;i> DE RECHERCHES AGRICOLES...
INSTITW bt-;t;GL:;i>
DE RECHERCHES AGRICOLES
MINISTERE DU DEVELOPPE~NT
WA1
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR
LES PRODKTIONS HALIEUTIQUES ET L'OCEANOGRAPHIE
RAPPGJT SCiENTIFIQUE 1985

I N T R O D U C T I O N
E;n
1985,
le DBparteaent de recherches sur les "PrOdUCtiQns
halieutiques et 1'Oceanographi.e"
a gére 8 programmes de recherche :
- 4
ont
porté
sur
l'etude de
pecheries
sp8cifiques
exploitant
des stocks ou fractions de stocks bien précis
(Ptoche
artisanale,
Pbche chalutière, Pêche sardinière, PQche thonierel.
- 2
sur l'environnement marin et hydroclimatique, au
sens
très large,
(programmes Environnement et TBlédétection).
- 1 à approche régionale (programme Casamance).
- 1
sur la
socio-économie
des pêches
(programme Socio-
économie).
L@
Département est implanté d
Çaint-Louis,
Kayar,
Dakar
{laboratoires
centraux
du CRODT),
Mbour,
Joal et
Zigiinchor
(laboratoire
annexe
1 .
Ses
effectifs
fin
1984
etaient
representés
par
130
personnes
dont 42
cadres
scientifiques
(chercheurs, ingénieurs et techniciens supérieurs).
L'objectif
général des travaux effectues par le Département
est
la gestion rationnelle des ressources halieutiques des
eaux
sénbgalaises
et I'amGnagement des pêcheries dans le
sens
d'une
optimisation de
l'exploitation,
d'une
valorisation de
la
production,
donc d'une meilleure rentabilisation des investis-
sements réalis8s dans le secteur.
La demarche choisie est toujours identique A celle qui avait
et6
précisée
dans
les
precédents
rapports,
c'est-d-dire
qu‘elle
consiste à
étudier les stocks non seulement en tant
qu'entités
biologiques mais également a travers leur systeme de
production.
Nous
avons
ainsi
privilégie
l'approche
globale
ou
multidisciplinaire
qui
seule permet d'intiigrer
l'ensemble
des
facteurs
(biologiques,
environnementaux,
sociologiquee,
historiques
et économiques) inter-agissant au sein du système de
production
aquatique et qui,
egalement,
permet de fournir
aux
responsables
du développement et aux opérateurs economiques
des
fondements
solides de
choix en matiere
d'amenagement e t d e
gestion de
pecheries ou de
valorisation
de
productions
halieutiques.

Cette approche originale,
outre le fait qu'elle cadre
avec
le
souci de
d@veloppement d'une politique de
régionalisation
arrigtee
par
le Gouvernement,
doit permettre
d'acci+der a
une
vision
globale
des mécanismes qui régissent un tel
SystQme a u
niveau
d'une
région et donc de déboucher sur la
martrise
d'un
ensemble de
connaissances
dont po;r;znt
b&n&ficier
tous
les
projets de
Développement
amenés
mettre en
place
tr8s
proahainement.
Le Directeur de Recherches
A. FONTANA
a-* - - -

PROGRAMMES ET
OPERATIONS DE
RECHERCHES
1985
L>RO(t;WA~lrbE PECHE SARDINIERE :
- -v-
1 : Collecte et
traitement des
statisques d e
pêche
des
sardiniers dakarois et de la grande plche étrangare.
2 : Biologie des principales esp8ces.
3 : Evaluation de la biomasse par &%o-intbgration.
4 : Exploitation rationnelle des stocks de petits pélagiques
PROGRAE PECHE THONXERE :
-
-
-
: Collecte et traitement des statistiques de la p&che tho-
niare internationale au port de Dakar.
: Marquage de thonidds.
: Biologie et
écologie des thonidés et istiophorfdbs de
l'Atlantique tropical.
4 : Biologie,
écologie et
dynamique des stocks de
petits
thonidés des cotes senégalaises.
5 : Exploitation rationnelle des stocks de thonides.
PROGRAMME PECHE CHALUTIERE :
w.---w‘+-- ---- -- - - - - -
1 : Collecte et
traitement
des
statistiques
de
p@che
chalutiere.
2 : Biologie et dynamique des principales espèces.
3 : Ecologie des populations dbuersales.
4 : Exploitation rationelle des stocks dtrmersaux.
PRO~RASUi~E PECHE ARTXSAHALE :
m----w---
: Etude de la pêche artisanale sur la cote Nord.
: Etude de la pêche artisanale au Cap-Vert.
: Etude de la pêche artisanale de la Petite CBte.
: Etude de la pêche artisanale en Casamance (cf. Programme
Casamance).
5 : Etude critique du système d'échantillonnage.
6 : Technologie des engins de pêche.
7 : Etude des relations pëche-climat.
PROcRAfieEbf ENVIRONNEMENT :
---w-s
: Surveillance en routine de la frange littorale.
: Circulation et dynamique côtiere.
: Environnement cbtier "Petite C6te".
: Biomasse algale.
: Environnement Casamance Maritime.
: Environnement Casamance Estuaire (cf. prog. Casamance).
3

PROGR&MME SOC10 ECONOMIE DES PECHES :
-s.--L--- IV - - - - - 1-v
1 : Analyse macro-économique de la p&che artisanale.
2 : suivi macro-dconomique de la p8che artisanale.
3 : Commercialisation d u
poisson
dans
les
régions
interfeurss.
4 : Systi9mes de production et de distribution du poisson en
Casamance.
(cf. programme Casaaanca).
PRO~RARH'UZ CASARANCE :
--_II
A) Th&fne Ressources :
-
-
-
-
1 : Peche artisanale en Casamance.
B) 3hebe Environnement :
- m - - - - - e - - -
2 : Physico-chimie et production primaire
3 : Courantométrie
4 : Sédimsntologie
5 : Zooplancton
6 : Microfaune benthique
7 : Macrofaune benthique
a : Mangrove
9 : Bolon de Guide1
10 : Bolon de Bignona
C) +Ii%*~ Socio-&conomie :
3 - m - - - - - - - -
11 : Systèmes de
production et de
distribution
dans le
secteur des pêches.
PROORAI$ME
TELEDETECTION :
---w-r--*-- - - m e -- - -
: Océanographie / Climatologie.
: Corrections atmosph&riques.
: Pedologie.
: Climatologie.
: Océanographie.
: Opérations techniques.

j.. , , .
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P R O G R A M M E P E C H E S A R D I N I E R E
Les stocks de petits pélagiques cbtiers repr&mntemt, avec un poten-
tiel évalué B 1 000 000 tonnes au niveau de la Bgglon, la rassource quanti-
tativement la plus importante. Son faible prix de vente en fait un produit
accessible & tous d’où son importance alimentaire capitale. Son abondance
et la relative stabilite des apports en fait un produit facile a ewpotter
daw les pays de La Région. De plus l’exploitation de eeo eapDcer int6rease
de nombreux pays btraagers susceptibles d’operer au SGnégal, dana le cadre
d’accords de pêche. Il est donc primordial que le Sénégal gére,en étroite
collaboration avec ses voisins exploitant les mêmes stocks,les ree@@urcer
en petits pllagiques côtiers de la Région.
Ces objectifs et les résultats attendus de ce programme #ont :
- Identification et localisation des espèces exploitées ou exploi-
tabtee.
- Connaissance de la biologie et du comportement des espécer.
- Evaluation epecif ique des etockr.
- Rationalisation de l’exploitation.
- Chercheurs :
-UC--l-
Jean-Jacques
LEVENEZ - ORSTOM - Biologiste des pêchee-coordonnateu:
de prograr#c
Jacqueline
LOPE2
- ISRA -
Il
Birane
SMfB
- ISRA
Il
TUlIas
CAMAWU- Cuop. Hexique - Biologiste.
- Techniciens su@rieurs
--s------- -c-e
Abdou Laye
SARRE
- ISRA
- Electronicien
Paecal
COTEL
- ORSTOM - Electronicien
Ibrahima
sou
- ISRA
- Statistiques
- Techniciens et engvêteurs : 4
D - e - - - - - - - - - - -
- - - - - -
5

jX’H/RATZON DE RECHERCHES
I
Opération 1 : Collecte et traitement des statistiques de pêche des
sardiniers dharoiset la grande pêche étrangère.
uparrtim 2 : Biologie des principales erp&ces,
Ophation 3 : Evaluation de la biomaeee par kho-intégration
Opération
4 : Exploitation rationnelle des stocks de petite
pélagiques.

OPERATION 1 : STATISTIQUES DE PECHE
1. DESCRXPTXON
:
La récolte des statistiques concernant l’effort de pêche et les prises
apécifiquee des bateaux di5barquant au port de DAKAR se pourauit sur place en
rou t inet
Cette information est ensuite codée,sai.aie sur fichier informatique et
verifiée au CRODT.
Le traitement annuel de ces données fournit une partie de la publica-
tion du CRODT 5ur les statistiques de la pêche maritime sén&galaise.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Cette opération avec un taux d’enquête de 100 X ne pose aucunproblème
particulier. Les points importants a souligner dans les statistiques 1985 sont
tes suivants :
- Les débarquements des sardiniers
s’élkent B 5984 tonnes contre 6989
en 1964, soit une nouvelle diminution de 14 X. Rappelons que cette chute
avait atteint 61 % entre 1983 et 1984. Les eardinelles rondes représentent
58 X des débarquements en 1985 et les deux eephes de sardinelles réunies
dépassent 90 X des mises à terre.
La flottille vétuste est de moins en moins op$rationnelle et seulement
4 bateaux parmi les plus petits ont eu une activité régulière.
L’effort total en jour de mer est passé de 636 en 1984 à 452 en 1985,
soit une baisse de 29 49 que l’on peut comparer a celle de 50 % qui s’était
dIGjà produite entre 1983 et 1984.
Le nombre de marées a également diminué en passant de 1488 B 1057 de
même que la durée moyenne des marées, ce qui indique que l’effort est appli-
qua de plus en plus pr&s de DAKAR.
_....”
.
_. _.-. _- _ .
.-. -
I
__ _ ,_- . - . -
Lea rendements globaux ont progressé depuis 1984 mais restent néanmoins
B un niveau tr&s bas avoisinant 13 tonnes par jour de mer.
Les données historiques relatives aux pêcheries polonaise et ivoirienne
ont été trait&es de manière à regrouper dans un seul document l’ensemble des
informations que l’on peut tirer de l’activité de ces flottilles titrangércs.

OPERATION 2 : BIOLOGIE DES PRINCIPAL$3 ESPECES
‘l* DESCRIPTION :
Etude des principaux paramètres biologiques des especes péiagiques
côtieres, notament la reproduction, la relation taille-poids, le facteur
de condition, le sex-ratio, la croissance.

2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Les cinq especes pélagiques côtières étudiées : Sardinella aurita, Sar-
dinella maderensis, Decapterus rhonchus, Trachurus trecae et Scomber japoni-
tus, représentent l’essentiel des captures effectuées par les pêcheries arti-
sanale et
industrielle. Ces espéces ont été échantillonnees par mois dans les
principaux lieux de débarquements au Sénégal (Saint-Louis, Rayar, Dakar, Mbour,
1
Joal) de janvier à aoift 1985.
De même, des données concernant les deux espèces de sardinelles, obtenues
au cours des années 1977 21 1980 par les techniciens du CRQDT,ont été utilisées.
Les especes étudiées ne montrent pas de dimorphisme sexuel apparent,
même lors de la reproduction, si bien qu’il a fallu procéder à l’ouverture
de l’abdomen. L’échelle employée pour la détermination des stades sexuels a
été celle de FONTANA (1969).
L’activité reproductrice des cinq espèces s’étend sur toute l’année
avec dee pics et l’on peut constater sur les courbes annuels d’ICS que les
variations d’une année à une autre peuvent être três importantes.
Pour les relations taille-poids, les résultats sont proches de ceux
établis par les auteurs précedents.
L’évolution des facteurs de condition présentent des tendances similai-
res pour toutes les espèces à l’exception du maquereau (Scomber bponicus)
dont le maximum d’embonpoint correspond au début de la saison d’upwelling.
Pour les cinq espèces le sex-ratio est toujours voisin de 1, bien que
pour les deux espèces de carangidés et le maquereau, une légère prédominance
des femelles peut être remarquée.

Les tailles à la première maturité ont été déterminées : sardirwlle
rond8 18.0 cm, sardinelle plate 16.0 cm, chinchard jaune et chinchard noir
20.0 CBI, moqueraa,u 22 .O cm.
La lecture d’anneaux sur des dcailles, otholithes ou épines, coaapldtie
par un bchantillonnage hebdomadaire des senaes de plage a permie la ddtermina-’
tien des dquatione de croissance pour les différentes espèces notmnt pour
la sardinelle plate dont la croissance, mis & part le travail préliminaire de
Pastel en 1955, n’ait plus été btudiée dans les eaux sénégalaises.
L’ensearble des résultats est récapitule dans une thèse qui sera soute-
nu à ltüniversitk de Bretagne Occidentale à la fin de l’année 1986.
9

OPERATION 3 : EVALUATION DE LA BIOMASSE PAR ECRC-IRTRGRATION
La techvique d’évaluation des stocks halieutiques par prospection
acoustique, fait appel aux propriétés réfléchissantes des poissons ou des
bancs de poissons, interposés dans un faisceau sonore. La quantitî5 de son
refléchie est proportionnelle 3 la densité de poissons dans l’eau, et aux
propridti% reflechissantes d e l’espece considéree.
Les campagnes de prospection acoustique visent d’une part B assurer un
suivi de l’évolution de la biomasse des atocico de poissons pélagiques et semi-
pélagiques d’autre part à cartographier les concentrations des différentes
esp@ces pour en déduire les déplacements en fonction des facteurs hydro-cli-
matiques.
-
Cette méthode présente pour principaux avantages, sa rapidité et l’in-
dépendance de ses estimations de biomasse par rapport aux données statisti-
eues des flottilles.
;2. RESULTATS OBTENUS
2.1. Méthodologie
2.1.1. Traitement informat&
------*------1-----
Le logiciel d’acquisition en automatique, de correction, de traitement
et de cartographie des données, qui a été écrit au CRODT, a été transferé
+ur l’ordinateur RP-9836. Comme durant l’année précédente, ce logiciel nous
permet d’effectuer le traitement des données au cours de la campagne rendant
ainsi les r&sultats disponibles dès la fin de la mission. Le temps de trai-
tement des données est de la sorte très réduit et les risques d’erreur
limités.
2.1.2. Index de réflexion
--Im.w.--------w----
Deux missions portant sur les mesures d’index de réflexion des espaces
pélagiques c8tières ont été effectuées : une en février et une en octobre.
- En février il s’agissait d‘une mission organisée en collaboration
avec un chercheur de 1’ORSTOM responsable des campagnes d’écho-intggration
10

en Mauritanie et basé au CNEXO a BREST. Le but était de procéder à des mesu-
res de l’index acoustique des poissons B 2 fréquences : 38 KHZ et 120 KHZ
afin d’obtenir des valeurs de TS utilisables B la fois pour le programme mau-
ritanien (38 KHZ) et sénégalais (120 KHZ). Pour cela, les mesures sur du
‘poisson en cage ont été effectuées avec deux types de cage : une grande cage,
de forme cubique, positionnée de telle sorte que le faisceau acoustique pas-
se entièrement a l’intérieur de la cage et une petite cage positionnée dans
l’axe du faisceau acoustique. Pour l’approvisionnement de la cage en poisson,
la pêche a été faite essentiellement au lampero de nuit. Aussi, 2.5 expérien-
ces différentes ont été réalisées : 13 avec le sondeur Biosonics (5 sur la
~
grande cage, 8 sur la petite cage) et 12 avec le sondeur EK 38 (7 sur la
‘grande cage, 5 sur la petite cage). Trois espèces de poissons ont été utili-
bées : des sardinelles, des chinchards jaunes et des pelons.
Les résultats obtenus sont considérés comme préliminaires compte tenu
des difficultés d’interprétation liés au protocole expérimental et Bu com-
‘portement du poisson en cage. De même, les conclusions à tirer ne peuvent
IAetre que ponctuelles dans la mesure où seules 3 espèces, pour la plupart
des poissons de petites tailles ont constitué notre matériel d’étude.
- Durant le mois d’octobre deux séries de mesures ont été effectuées
~par l’équipe du CRODT. Ces mesures ont .porté sur l’espèce Diagramma.
1) Dans la grande cage, 24 Diagramma ont été intégrées après avoir
‘effectué l’intégration de la cage seule.
2) Dans la petite cage 11 séries de mesure sur poisson isolé ont éte
~réalisées ainsi que 2 séries sur la cage seule.
Les résultats préliminaires donnent des TS voisines de -35dB/kg. Mais
pour les prochaines mesures il s’agira entre autres de veiller 8 isoler la
!Cage des petits bancs de poissons, dont la présence perturbe fréquennnent les
mesures.
2.2. Campagnes de prospection
Cinq campagnes d’écho-prospection ont ét6 effectuees eT: 1985 : l’une
‘ayant couvert l’ensemble du plateau continental sénégambien de Saint-Louis au
,Cap-Koxo, une autre ayant concernd la zone allant du Sud de la presqu’île du
,Cap-Vert au Cap Roxo et les trois dernikres étant axées plus précisément sur
~la zone Dakar-frontière nord Gambie.
1 1

Les données des campagnes saisies sur la HP 9836 ont fait l’objet de
traitement. Les résultats notamment des campagnes “Petite Côte” montrent
une très forte augmentation de la biomasse globale,environ 50 A de plus que
la biomasse globale trouvée pour ce type de campagne en 1984. Les rendements
éleués obtenus par la pêcherie artisanale dans les principaux centres de dé-
barquements surtout a Hann reflètent bien cette .ugmentation de biomasse.
1 2

OPERATION 4 : GESTION RATIONNELLE DES STOCKS
~1. DESCRIPTION :
Cette opération est la suite logique et la finalité des trois précédentes
qui complétées par les données de l’environnement, de la pêche artisanale mais
aussi de la pêche dans les pays voisins partageant les mêmes stocks doivent
permettre de proposer un ou plusieurs modèles d’aménagement de la pêcherie
de petits pélagiques côtiers.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985
_.
Les phénomènes de saturation des engins de pêche artisanale et le manque
d’efficacité des sardiniers dakarois font que les rendements de ces unités ne
sont plus représentatifs de l’abondance réelle du poisson. En conséquence, les
modèles présentés par Fréon (1983) n’ont pas été réactualisés pour Je sous-
stock de la Petite Côte. D’autre part les données de Gambie et Mauritanie ne
sont pris disponibles,ce qui rend très dflicate l’élaboration d’un niodGlr.
On peut néanmoins affirmer que la “Petite Côte” reste surexploitde tan-
dis que la Casamance et la cFte nord ne subissent qu’un faible effort de pêche.
Lt’ rcdéploiemcnt des flottilles sera nécessaire à terme et toute augmcn-
ration dc l’effort de pêche sur la “Petite Côte” devrait actuellement être
prohibée
Par ailleurs, le groupe de travail tenu en septembre 1985 à Nouadhibou
a procédé à des Cvaluations de stock. Il ressort de ces analyses que les petits
pélagiques côtiers subissent un effort de pêche trés important. L’on natr
qu’aussi bien pour 1.3 Mauritanie que pour le Sénégal, il y a une convergence
des différentes séries de données disponibles (rendements et densitGs de pois-
sons mesur6es par écho-intégration) allant dans le sens d’une baisse importante
de l’abondance des stocks pélagiques de la région, du moins jusqu’en 1984.
1 .i

BILAN ET DIFFICULTES RENCONTRgES EN 1985.- PERSPECTIVES -
Les retards enregistr&s dana certaines opérations sont essentiellement
!
ducs t des contraintes mat6riellar.
- L’identification des espkcr pélagiques par pêche n’est toujours pas
opérationnelle, le chalut pélagique n’est toujours pas copiplgtement gréé,mais L
surtout les netzsondes fonctionnent tri?6 mal et ne permettent pas de posi-
j
l
tionner le chalut a des profondeurs Souhait&s.
- L’ordinateur de bord a Eté r6axpediE en Europe pour rgparation : il
1
n’est toujours pas, en mi-1986, disponible, ce qui provoque du retard princi-
palement dans l’opkration 3.
Miu )L part ces deux points tràs importants, l’essentiel des actions pro- 1
,grammBes pour 1985 a été rBalisé.
1
.
Les campagnes d’écho-prospection
sur la Petite côte ont toutes’été cour-
ronnées de SUC~~S et feront avec les etudes de biologie
entreprises parallè- j
lement l’objet d’une thke en 1986.
j
- Les mesures d’index de réflexion des principales eapkes de poisson
j
se sont poursuivies.
!
Les programmes de transfert entre les differente ordinateurs du bateau
et du centre ont été gcrits.
En ce qui concerne les perspectives, le depart de Monsieur Tanas CAMA-
RENA, stagiaire mexicain va causer un handicap certain ;i 1’opSration 2 a
:
moins qu’une improbable solution soit trouvée pour le remplacer.
r
Les études méthodologiques en hydro-acoustique vont être renforcées, avec
notamment une campagne conjointe de
plusieurs bateaux de recherches qui de- i
vrait se dérouler en août 1986 dan8 les eaux e&Ggambiezmes.
1
I
Le groupe de travail ad-hoc sur les chinchards et les maquereaux se
réunira pour estimer 1’6tat des stocks et tes perspectives des pêcheries les
1
exploitant.
1
I
Les données portant sur les fréquences de tailles feront l’objet d’6tu- 1
de pour l’estimation entre autres des param0trea de croissance.
j
l
1 4

i
PROGRAtitIE
P E C H E THCb!IERE
JlWIFICATION
L’etude de* thonides est largement motivge au Sgn&gal par l’importance
que le gouvernement accorde aux investissements en mati&re de pikhe et d’in-
dustrie de transformation des thonidéa (environ 35 000 t de thona mires en
conserve en 1984).
'
Le Sén6gal est actuellement le troisi&me paya thonier de* cotas afri-
cainea avec un tonnage global d’environ 35 000 t de thon mis en conserve
au S&Ggal. La zone maritime sfinégalaise se situe au second rang en mati&re
de richesse (productivit&) en thons. Les moyens matSrie (centre de calcul)
et humains dont dispose le Séndgal, permettent au pays de IW trouver au
premier plan de la .&ne internationale en mati&e de recherche S~U: les tho-
nid& ; la finalité scientifique du programme est le suivi de 1’6tat dea
ntocka de thons afin que les autorites s6négalaises habilitée8 disposent des
bl&uents de connaiesance pour en assurer une gestion rationnelle des stocks
au niveau international tout en présentant au maximum les intérêts mtionaux.
XOYBNS BtB4AINS
- Chercheurs :
_---A
P. CAYW
Biologiste des pêches ORSTOM-Coordinateur du progranmm
T. DIOUF
Biologiste des pêches ISBA
A. FJBTENEAU Biologiste des pêches ORSTOM
- Technicien et &teur : 2
__---_I- - - - -
OI’EBATIONS DE RBCBBRCBE :
Opération 1 :Collecte et traitement des statistiques de la pêche
thoniere internationale au port de Dakar.
Opération 2 : Marquage de thonid&.
Opération 3 : Biologie et 6cologie des thonidgs et istiophoridés de
l’Atlantique tropical.
Opération 4 : Biologie, écologie et dynamique des stocks de petits
thonidés des côtes sénégalaises.
Opération 5 : Exploitation rationnelle des stocks de thonidEs.
1 5

COLLECTE ET TRAITEKENT DES STATISTIQUES DE LA PECHE
TIWNIEBE IN’@RNAT~ONALE AU PORT DE DAKAR
1. DESCRIF-TZON :
Le recueil des statistiques de pêlche constitue un travail de base
essentiel b 1’6valuation de i’etat des stocks de thonides. Courœ par le
pass& l’op6ration a consirt6 B recueillir trois types d’informations :
. Les d6barquements totaux de tous les thoniéés debarqu& au port
de Dakar.
. Les livres de bord des thoniers industriels débarquant a Dakar ;
cas livres de bord d&crivent jour par jour l’activit6 détaillée des
thoniers (position, prine par espece et par taille, temps de pêche, nombre
d’op6ratiooa de pêche, etc., .)
. Les tailles de thons des diverses espaces aont ï?chantillonn~ee rQ-
guli%rement lors des tranebordemants ou dans les conserveries pour toutes
les flottilles opdrant B Dakar.
L’ensemble de ces dormfes collect&s au port de Dakar est ensuite
remis B 17TSc~~ (Conmission Internationale pour la Conservation des Thonid6s
de l’Atlantique) qui les fusionne avec les donn6cs identiques provenant des
autres flottilles debarquant dans d’autres ports de l’Atlantique. Ces
fichiers statistiques au niveau de l’Atlantique constituent ensuite la base
des analyses sur 1’6tat des stocks de thonidés.
,2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Les résultats de l’operation wr mesurent en proportion de bateaux enqw?-
tes et en nombre de poissons mesurés. Les résultats pour 1985 sont les
suivante :
TAUX D'ENQUETE
NOMBREDEBA~UX
Canneurs basés à Dakar
7 0 x
21
Senneurs basés a Dakar
7 6 x
4
Senneurs étrangers non
bas&
a5 z
35
Nombre de thons mesurés
7819
1 6

I
Ces r&ultats peuvent être considér6s comme satisfaisants. La baisse du 1
nombre de poissons mesur& (-35 X par rapport a 1984) s’explique par les zones:
de pêche plus restreintes dans lesquelles les thoniers ont opéré et par une
i
diminution de la fréquentation du port de Dakar par les semeurs espagnols.
1
L
11 faut en effet noter qua cette opbration couvre a+ les enquêtes et
1
mensurations effectuées FI bord des thoniers senneurs espagnole dans le cadre
!
d’un accord passé entre l’Instituto Espafiol de Oceanografia (IEO) et le CROD’T
i
cet accord nous permet d’assurer une couverture statistique comple,te pour en- /
viton 85 X des activit&s thonieres espagnoles au Sénégal
l
l
I
1 7

OPERATION No 2 : MARQUAGE DE TRONIDES
1. DESCRIPTION :
Dans cette opération sont regroupées les opérations de marq,uages en
mer et l’analyse des résultats de marquages (recaptures de poissons marqués).
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Aucune opération de marquages n’a été réalis& dans les eaux sénégalaises
en 1985. La collecte et la saisie sur support informatique des donn&s con-
cernant les recaptures (1985) de poissons marqués s’est poursuivie en
routine. Plusieurs traitements des données de marquage et de recapture
saisies depuis 1970, ont été effectués pour chacune des 3 espkes : albacore,
listao et thon obke. Ceci dand le cadre de la rédaction de la synthkse des
connaissances sur les thons tropicaux corenanditée par la FAO. Un article pré-
senté à la réunion de 1985 du Comité permanent pour la recherche et les
statistiques de 1’ICCAT par BARE et CAYRE, fait le point sur les migrations
de l’albacore dans l’Atlantique.
Un important projet de marquages intensifs d’albacores a été lancé en
novembre 1985 (cf. paragraphe : orientations-perspectives) dans le cadre du
programme de recherches sur l’albacore (“année albacore”) coordonné par
1’ICCAT.
Nous noterons ici pour mémoire les campagnes de marquage de petits
thonidés effectuées en 1985 à partir d’embarcations artisanales (pirogues).
Le résultats de ces campagnes sera exposé avec la description de l’opération
n’ 4 .
Enfin une mission d’un chercheur du prograsnne (P. CAYRE) a été effaCtUee
en Polynésie française pour lancer des expérimentations de marquages acousti-
ques de thonidés (installation du matériel et formation des chercheurs sur
place à la technique de poursuite et de dépouillement des résultats). Les
opérations réalisées en mer au cours de cette mission ont permis d’appro-
fondir les connaissances sur le comportement des thons vis à vis d’engins
agrégatifs (bouée) ; cas resultats en seront publiés en 1986.

OPERATION N' 3 : ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DE L'ECOLOGIE DES
ESPECES DE THONIDES ET D'ISTIOPHORIDES DE L'ATLANTIQUE TROPICAL EST
,l. DESCRIPTION :
Améliorer nos connaissances des espèces p6lagiques hauturières, en
terme de biologie afin de rendre aussi réalistes que possible nos propo-
sitions en q atike d'aménagement des p?cheries.
,2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
2.'1. RELATION ENTRE LA PECHE ET L'ENVIRONNEMRNT
Une analyse des relations entre la prise par unité d'effort d'albacorr,
(considérée comme un index de disponibilité des poissons) et les anomalies
interannuelles de température de surface (considkées comme index d'intensité
d'upwelling dans les zones considerées) a éte conduite en 1985 (CAYRE et
ROY) et présentée a 1'ICCAT. Les résultats indiquent que toute anomalie
de la température de surface (positive ou negative) et donc toute intensite
anormale d'un upvelling dans une zone importante de pêche au thon, se tra-
duit par une diminution des rendements des bateaux. Ce résultat original, et
qui reste à développer, semble indiquer en première hypothèse que si l'abon-
dance de nourriture (eaux riches) d le pouvoir d'attirer et de concentrer
les thons, le niveau même de cette abondance peut jouer sur leur comportement
par l'intermédiaire des mécanismes de formation des bancs. Ainsi une abon-
,dance anormalement élevée de nourriture engendrée par un upwelling anormale-
ment intense provoquerait une dispersion des poissons en de multiples bancs
de taille réduite, difficilement capturables.
2.2. PECHES D'ESPADON ET BIOLOGIE
L'analyse (CAVERIVIERE et CAYRE) de la pêcherie palangrière espagnole
d'espadons récemment installée au Sénégal (1983), a conduit à avancer di-
verses hypothèses concernant les émigrations locales, la reproduction et
le sa-ratio des individus capturés au Sénégal. Les individus ayant depassé
la taille à la première reproduction, migreraient vers le large pendant leur
saison de reproduction (juillet-septembre), ceci expliquerait le faible
1 9

/
I
/
pourcentage d’individus de grande taille observe pendant la saison chaude.
j
I
2.3. BIOLOGIE DU LISTA0
1
Une thï?se de Doctorat d’Etat a été soutenue en 1985 (P. CAYRE). Dans
ce travail les r6sultats de l’ensemble des recherches conduites au CRGDT
sur la biologie du listao (physiologie, comportement, croissance, reproduc-
t1on.. . ) sont synthétisés et utilisés pour effectuer une approche plus com-
préhensive de la modélisation de l’exploitation des stocks de listao de
‘1’At lantique.
2.4. ANALYSE DE L’EXPLOITATION DES CONCENTRATIONS D’ALBACORB
A partir des donn&ss détaillées de livres de bord de thoniers senneurs
on a pu montrer (PONTENEAU) qu’une concentration d’albacore, c’est ii dire le
rassemblement de nombreux bancs dans une zone et a une p6riode donnée, etait
un système fermé sans isssigration ou émigration notable. Par ailleurs ce
phénomène biologique de concentrations (très limité dans le temps et dans
l’espace) et l’aptitude plus ou moins bonne des bateaux à les localiser
et les exploiter déterminent le niveau annuel des captures.
2.5. ETUDE ACOUSTIQUE DE LA FLOTTILLE DE CANNEURS BASEE A DAK\\R
Cette étude a étG réalisée par 2 chercheurs du GERBAM (Université de
3
/
PARIS VI), accueillis au CRODT et aidés dans leur travail par les chercheurs
/
du programme (P. CAYRB).
j
i
Les résultats obtenus sur 14 tanneurs, font clairement apparaître que ter- I
tains bateaux peuvent avoir de moins bons rendements que d’autres en raison de j
la présence de pics d’émission sonore dans la bande des X30-700 HZ. Cet effet [
négatif jouerait essentiellement lorsque le poisson mord difficilement , et estlI
,déjà naturellement difficile CI approcher.
I
En tout état de cause il semble bien établi que toute manoeuvre brusque
i
(augmentation du régime du moteur, embrayage, coups de barre...) ont un effet 1
acoustique néfaste sur l’approche des bancs.
1
2 0

OPEEATION No 4 - ETUDE DE LA BIOLOGIE, DE L'ECOLOGIE ET DE LA DYNAMIOUE
DES POPUL.4TIONS DB PETITS TBONIDES DES COTES SENEGALAISES
1. DESCRIPTION.:
Ce prograamre vise a améliorer les connaissancea sur les populations
des petita thonides côtiers. La thonine (Euthynnus allettemtusl, la bonite
3 dos rayé (Sarde aardal, le maquereau bonite (Scomberonon<a trftor) et
les euxides ~Ausis ap.) - et à développer et appliquer les tithodes d'eva-
luation des stocks B ces espèces.
Les sujets de recherche portent sur les migrations, la croissance
et la structure des stocks par la méthode de marquage. En outre, des efforts
ont porté sur une amélioration des données statistiques ainsi qu'une inté-
gration des données des différentes pêcheries atlantiques exploitant ces
63pèCe6.
2. RESULTATS. OBTENUS EN 1985 :
STATISTIQUES DE PECHE
La méthode de collecte des donnSes mise en place 3 Yoff (DIOUF) a
permis de mieux évaluer la pêcherie artisanale de traîne qui réalise plus
de 70 X des prises de petits thonidés 3 Yoff.
Par ailleurs l'effort global "standardisé" appliqué B la population
de thonine en terme de nombre de pirogues traîne sortie a St6 estimé. Cet
effort est en moyenne de 42 000 sorties/mois de janvier B mai, de 10000
a partir de juin. La tendance de l'effort semble b,ien traduire les va-
riations d'abondance relative de la thon& dans la zone. L'analyse des
statistiques de pêche des autres espéces permet de situer leur p&riode
d'abondance maximale.
La bonite à dos rayé est abondante de décembre à mai, elle disparaît
en saison chaude période pendant laquelle le maquereau bonite présente son
maximum d'abondance dans la zone. Les auxides sont pêchées en saison chaude
par les flottilles de senneurs opérant au large des côtes africaines comoe
le montre une étude conduite en 1985 sur les senneurs espagnols (DIOUF).
2 1

lSTRUCTURE EN TAILLE DES CAPTURES
Les mensurations effectuées sur les thonines pêch&s B la ligne de
trafne montrent que les engins capturent en saison chaude des thonines
qui, pour la plupart, n’ont pas atteint la taille & la Premiere maturité
qui est de 43 cm.
Le recrutement a lieu en général en juin,mais des arriv6es massives
de jeunes individus ont 6t6 observées en janvier - f6vrier dans la pêcherie
de Yoff dans les années récentes.
Pour les autres espèces, bonite B dos rayé et maquereau bonite, l’examen
des structures en taille des captures établies montrent une certaine sta-
bilité ces derni&es années ; les bonites a dos rayé de grande tailles ont,‘t;
pgchées de dêcembre A mai. les maquereaux bonite débarqués en saison chaude
sont repr&entés en majorité par des individus de grandes tailles.
*
MARQUAGE
Six (6) campagnes de marquage de petits thonidés ont été réalisées
:de mai B aoüt 1985 (DIOUF).
Au total 730 thonines, 394 bonites a dos rayé et 8 auxides ont été
marquées. Quelques 21 individus ont été recapturés (19 thonines et 2 bonites
‘A dos rayé) soit un taux de recapture de 1,8 X.
Les résultats permettent de juger de la validité du protocole expéri-
mental. En effet, il apparaît que des individus pêchés à la tralne et mar-
qués sont viables. Cette méthode de marquage peu onéreuse pourrait être
utilisée et généralisée 2 d’autres espèces dans le cadre d’une étude des
,migrations des espèces pélagiques. 11 reste à améliorer la technique afin
de procéder à la mensuration des individus marqués pour une étude de la
croissance.
2 2

OPERATION No 5 : DYNAMIQUE ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES
STOCKS DE THONIDES DE L’ATLANTIOUB TROPICAL EST
1. DESCRIPTION :
Les puissants moyens informatiques disponibles depuis 1982 au CRODT
continuent de permettre des développements considérables de cette opération.
En effet pour 6valuer l’état des stocks de thons, qui sont pour la plupart
des espèces hautement migratrices, il est nécessaire de tenir compte de
toutes les pêcheries a activité, et ceci pendant de longues Pé;riodes. Le
volume des données & intégrer est tel que plus aucun laboratoire au monde.
sauf le CRODT, n’a les moyens matériels et humains pour procéder B une
analyse détaillée de l’état des stocks de thons de l’Atlantique.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985:
2.1. Généralités
L’année 1985 a vu se réaliser une continuation des analyses de l’état
des stocks des principales espèces et un approfondissement de l’analyse de
certains paramètres importants de la dynamique des thonidés.
2.2, Etat des stocks :
Une analyse approfondie de l’État des stocks d’albacore a été réalis&
en 1985 par T. DIOUF et présentée a la réunion ICCAT (en cours de Fublication)
L’analyse de l’état des stocks de listao et plus généralement les parti-
,cularitéa de la dynamique de ce stock ont été analysées dans la thèse de
doctorat soutenue par P. CAYXE en mars 1985.
2.3. Standardisation des efforts de pêche FISM et espagnols :
La flottille des senneurs français ayant quitté l’océan Atlantique pour
l’océan Indien depuis 1984, les scientifiques ne disposaient plus d’indice
d’abondance pour l’albacore, qui étsit traditiontiellement calculé sur cette
flottille. Il est théoriquement possible d’utiliser les statistiques des
senneurs espagnols encore nombreux dans l’Atlantique ; toutefois les rende-
ments des senneurs FISM et espagnols montrent des divergences marquées durant
2 3

les années récentes, une comparaison détaillée des rendements des deux flot-
. : -
tilles était nécessaire (recamnandation de 1’ICCAT en novembre 1984). Cette
calibration a été realisée au CRODT an analysant toutes les données journa-
likes des senneurs FISM et espagnols de 1979 & 1984. Cette analyse dont les
conclusions ont été présentées par A. FORTENEAU B 1’ICCAT an novembre 1985
a permis de calculer de nouveaux indices d’abondance a partir des sanneurs
espagnols.
2.4. Analyse des interactions entre pêcharies de l’Atlantique
(Albacore et Patudo) :
~1 e’agit d’un problème complexe et rarement étudié. Son approche est
difficile du fait de la nécessité de travailler sur de longues pïkiodes, en
utilisant des données fines et extrapolées aux tailles capturées. L’ordina-
teur du CRODT est le site idéal pour de telles études. Cette analyse a cou-
vert la période 1952 a 1984. Ses conclusions ont été présent6es par PORTEREZAU
3 la réunion FAO de Colombo en décembre 1985. Des développements de ces
analyses sont prévus dans le futur proche.
2.5. SynthPse thon FAO :
Divers chapitres de la synthk.e thon FAO sont en cours de rédaction au
CRODT et couvrent la dynamique des populations des thonidés du Golfe de
Guinée. Ce document fournira une synthèse simple mais complète sur les
connaissances acquises depuis une vingtaine d’années enmatike de dynamique
des populations de thonidés du Golfe de Guinée.
2 4

~ESPADc!NS : ARALYSE DE LA PECHE PALAWRIERE DE SURFACE DANS LES EAUX SRRRGALAISE
:
Selon les prt%isions de 1984, cette Etude a Bt& réalisSe (cf. )1 2,1.,
,opération II*~). En dehors du bilan de la pêcherie au cours des deux dernikes
ann8es et de certaines considérations d’ordre biologique, 10s rhultats
montrent clairement la grande riabaase des eaux s&nbgalaî#es an espadon,
‘ressource de haute valeur canmerciale.
Les problknes rencontr6e au cour8 de cette analyse tenaient B la quali-
te trk inégale des statistiques et donn&s de base recueillies par de@ obser-
vateurs s&nXgalais @CPM) embarqués sur les palangriers espagnols. Cependant
sana ce8 données aucune analyse de cette pêcherie dans lea eaux du S@nbgal
n’aurait été possible, et l’on comprend bien toute la valeur de ces observa-
;tions même imparfaites.
PETITS TRCRIDES :
Toutes les opérations progr&es en 1984 pour l’année 1985 ont ét6
réalisée8 B savoir :
- Une évaluation de la pêcherie de traîne de Yoff. pscherie importante
qui met à terre pr&s de 10 X de l’ensemble des petits tbonidés captur6s dans
la région du Cap-Vert. Le but de ce travail était,3 partir d’une pêcherie
“pilote”, d’essayer de déterminer des méthodes d’enquête et d’evaluation
applicables.,$ux autres centres de p&he artisanale. Cette application est
dglicate car aucun centre ne semble aussi spécialieé que Yoff dans cette
pêche des petits thonidés 3 la ligne de traîne.
- Les opérations dc marquages j partirdepirogues ontétéréalisées et
ont prouve leur efficacité. La mensuration des poissons marqués Qtant rendue
très difficile par l’exiguïté des pirogues, elle n’a pu être faite ; ces
i ‘.
marquagee ne permettent donc pas de réaliser des études de croissance. Il
est aussi apparu qu’un effort accru d’information devait être fait dane lea
différents centres de pêche artisanale pour assurer un meilleur taux de
déclaration des poissons marquée recapturés.
Trop de pêcheurs ignorent encore
ce que sont les marques et ce qu’ils doivent faire quand ils pêchent un poie-
êon marqué.
- Les difficultés d’une étude plus générale des petite thonidéa de
l’Atlantique dans son ensemble sont importantes en raison de l’imperfection des
etatistiques au niveau international ; entre les laboratoires concernée permet-
traient probablementdemieux intégrer les donn&es disponibles sur ces espèces.
2 5

LMALYSE DES BANCS I)E THONS :
C e t t e a n a l y s e q u o i q u e p r é v u e n ’ a p a s é t é r é a l i s é e . 11 a p p a r a î t e n e f f e t
,de p l u s e n p l u s c l a i r e m e n t q u ’ i l e s t i l l u s o i r e d e v o u l o i r e s t i m e r l a t a i l l e ,
l e c o m p o r t e m e n t v o i r e l a c o m p o s i t i o n d e s b a n c s d e t h o n s 3 partir des données
d e c a p t u r e d e s senneurs. L e s b a n c s sont en effet soit morcellés s o i t a u c o n -
t r a i r e c u m u l é s p a r u n e s e u l e e t m ê m e o p é r a t i o n d e p ê c h e à l a serine. L ’ a n a l y s e
,de l a c o m p o s i t i o n s p é c i f i q u e o u d e l a t a i l l e d e s c o u p s d e serine d e m e u r e cepen-
,dant d ’ u n i n t é r ê t c e r t a i n p o u r m i e u x c o m p r e n d r e c e r t a i n s p a r a m è t r e s d e s pêche-
,ries u t i l i s é s e n dynamique ( e f f o r t d e p ê c h e n o m i n a l o u r é e l ) .
L ‘ o p é r a t i o n a n a l y s e d e s b a n c s , a d o n c é t é r e m p l a c é e p a r c e l l e c o n d u i s a n t
à traiter les donn&s d e m a r q u a g e - r e c a p t u r e a c c u m u l é e s d e p u i s 1971 p o u r e n
f a i r e u n e Premiere a n a l y s e d e s m i g r a t i o n s d e l’albacore au cours de ses dif-
:férentes étapes de croissance.
une p r e m i è r e a p p r o c h e d e l ’ e f f e t a c o u s t i q u e d e s b a t e a u x s u r Les b a n c s
,de t h o n s e t 1wr p?che a a u s s i ét6 réalisé? p a r 2 c h e r c h e u r s d e P a r i s I V
‘ a c c u e i l l i s a u UtOnT a cet e f f e t (cf. opEratinn n”3. § 2 . 5 ) .
,PROGRAWEZ ALBACORE :
C o m m e orévu c e pro~rammrt c o o r d o n n é p a r I’ICCAT a fcé lanrli e n n o v e m b r e
1 9 8 5 . B i e n q u e s o n budp,et a i t é t é f o r t e m e n t r é d u i t ( 1 7 5 0 0 0 R [!S a u l i e u de
362 OOO), i l d e v r a i t permettre l a rcalisation d e n o m b r e u x m a r q u a g e s d ’ a l b e c o
res
e t l a c o l l e c t e d e donn6es trCs p r é c i s e s s u r l e s ronditions d e l a psche
p a r l ’ e m b a r q u e m e n t d’observateurs sur des t h o n i e r s . L e s r6sultats a t t e n d u s
p e r m e t t r o n t d e m i e u x romprendrc comment.uhstock très fortement exploit6
réagit q u a n d l ’ e f f o r t de pêche FSC brutalement rPduit c o m m e r’pst Ir ravi
p o u r l e s t o c k d ’ a l h a c o r e s d e l ’ A t l a n t i q u e .
L e s u c c è s d e c e p r o g r a m m e e s t condition”6 par l’importance de le par-
t i c i p a t i o n d e s p r i n c i p a u x p a y s p ê c h e u r s d z t h o n s d a n s 1’Atlantiqur.
SYNTHESE THON COWANr)ITEE PAR LA FAO :
Une réunion tenue au CRODT du 2 a u 6 j u i n 1?::5 a v e c l a p l u p a r t d e s
a u t e u r s désignés p o u r l a r é d a c t i o n d e c e t t e s y n t h è s e a p e r m i s d ’ é t a b l i r u n
;plan p r é c i s e t u n e l i s t e d é t a i l l é e d e s s u j e t s q u i s e r o n t a b o r d é s . P l u s i e u r s
a r t i c l e s e n rapport a v e c c e t t e s y n t h è s e v o i r e p a r t i e s d e rette synthèse
(exploitation. historique des pêcheries...) o n t Sté r é a l i s é s au CROI)T e n 1955.
L e s prohlemes rencontres s o n t e s s e n t i e l l e m e n t d ’ o r d r e matsrie (nPcessit6 de
bisposer d’une -achine à t r a i t e m e n t d e texte).
2 1.‘

;ORIENTATIONS - ~EwrmTwEs :
- Synthke thon :
_ __-_-------
Une grande partie de l’activité des chercheurs du programe sera absor-
,bée par la rédaction de cette synthkse qui représentera une oeuvre majeure
dans le domaine de la recherche et de l’exploitation des thonidés de l’Atlan-
tique. Cet important ouvrage sera publié par la FAO en deux lanques (français
et anglais) et largement diffusé dans le monde entier.
- Projet de marquage et d’étude bioacoustique des thonidés au Sénégal :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ----I___-___________ - -
1Jn projet de programme sera écrit et proposé pour financement auprès de
la CEE. Ce programme,qui associera le CRODT et l’Université de Paris VI vise
‘outre la réalisation de marquages de thonidés, à mettre au point et 83 tester
:en mer l’effet de différentes émissions sonores sur l’attraction et la r6puk-
sion des bancs de thons. Les résultats intéresseront directement les p&heurs
et pourraient accroître l’efficacité des opérations de pêche.
- Proormme a l b a c o r e :
___2__-_____--__-..
le SénGgal participera activement au programme albacore de I’ICCAT par
‘la réalisation de marquages à partir de bateaux de pêche, et par le traitement
et I’analvse drs données recueillies en mer par des observateurs embarqués.
/
- Petits thonidss :
- - - - - - - - - - - - - - -
. Poursuite des opérations de marquages en routine pour études des miara-/
tiens et de la structure
des stocks.
/
!
, Constitution de fichiers 3 l’échelle internationale comportant drn
I
donnérs de prises et de mensurations des principales espèces de petits thonides
pour drs traitements et analyses.
Collwzte de données biologiques sur le maquereau honitc, 1.1 bnnitv 3
j
dos rayé et l’auxide débarqués au Sénégal.
!
- Patudo :
- - - - - -
En vue dr la “journée Patudo” projetée par 1’ICCAT pour novemhrr 1986,
divers actions seront entreprises au CRODT : analyse de l’état des storks
‘(accueil et encadrement d’un stagiaire portuqais à cet effet), migrations
etc.. .
2 7

BILAN ET DIFFICULTES RENCOhTRRBS EN 1985 - PERSPECTIVES
Noue aborderons successivement dans ce parsgrepbe les difflrents points
qui figuraient dana le rapport de Departesœnt de l’un pas16 aux chapitres
orientations-perspectives, en mentiionnant pour chacun d’eux l’ktat de leur
rbalination et les probl&mes rencontr&a.
~
MDICSS D'ABONDANCE DE L'ALBACORE :
Une analyse dOAllée de cet indice juuqu’3 préseat calcul(l g partir
des données de la flottille thoniere de senneurs PISH (France, cate d’lvaire,
SW?gal, Elsroc), était ndceasaire en raison du départ de la majoritk de
cette flottille vers l’oc6an Indien. Cette analyse conduite en 1985, permet
de mieux couprendre les tendances parfois divergentes des prises par unit6
d’effort (pue) des flottilles PISY et espagnole, grlce a des changements
d’esp&!ce cible.‘Un indice d’abondance (pue) calculé à partir de ces deux
~ftcttilles est propos6 ; il traduit probablement mieux les variations d’abon-
dance de l’albacore que ne le faisait l’indice utilise jusqu’a présent.
LX~WITATION DE~ CWX~~TRATIONS D'ALBAC~RE :
L’etude des concentrations d’albaeore (i.e. regroupements temporaires
i
‘de nombreux bancs en un lieu precia) et de leur exploitation r&vele que :
- L’exploitation des concentrations bien que tri38 limitfe dans le temps ;l
est extrgmement intense et en grande partie responsable du niveau annuel des
!
capt,ures d’albacore. Le suivi de l’exploitation des concentrations est donc
:!
,indispensable pour apprehender la signification des rendements des bateaux
I
en regard de l’abondance g&nérale du stock d’albacore. Ce suiiri indispensable /
ine peut se faire que si des statistiques journalieres précises (localisation
I
en degr& et minutes) des activités des flottilles de p@che sont disponibles, jI
;ce qui n’est pas le cas au niveau international.
- La prise par temps de recherche serait un meilleur indice d’abondance / /
:que le ambre de bancs rencontrés par unité de temps.
/!!
$%HS ET TEWElWFDRE DE SURFACE :
!
Comme cela etait prévu, cette analyse a été conduite en 1985. Les résul- I
tats en sont résumPs au paragraphe 2.1. de l’opération n-3, il sgnble impbratif/I
,de poursuivre cette Ptude en l’étayant par des donnfes,provenant d’autres
/
!Pêcheries ou intéressant les années 82 a 85.
!
2 7
/

PECHE CHALUTIERE

P R O G R A M M E P E C H E CHALUTIERE
Ce prcqratmne porte sur l’gtude d’ensemble de la pêche chalutibre démer-
eale tant nationale qu’btrang*re.
Tl Be justifie par l’importance de ce secteur de la pêche dans l’écono-
fie sénéRaleise,
en raison notamment :
- de la forte valeur cmerciale des captures,
- du volume des exportations,
- de la forte valeur ajoutée,
- de la main-d’oeuvre importante employée aussi bien en mer qu‘a terre.
La finalité du programme est de proposer au autorités responsables
différents sch&nas d’aménagement oossible de la pêcherie en faisant reswrtir
tes options où le maximum de bénéfice peut être envisagé, compte tenu des
karactéristiques biologiques des différents stocks.
FjOYENS H U M A I N S :
- Chercheurs :
__^_______
&, THIA”1
Biologiste des pêches, ISRA-Coordonnateur de progranaoe
Ii . THTAY
Biologiste des pêches, ISBA
4. CAVERIVIERE Eioiop;i.ste d e s p ê c h e s , ORSTO!l
4. FWTANA
Rioloqiate d e s p ê c h e s , ORSTOY ( t e m p s p a r t i e l )
P. L&IOUQEllX
Riolo<is,te d e s p ê c h e s . C o o p . ACDI/Canada (8 m o i s )
- Techniciens supérieurs
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
y. LE HIR.
ORSTOH
“. SYLL.4,
I!RA (teaps partiel)
- Techniciens et enguêteurs :
___-_I----_-_---
--_____
3 techniciens ISBA
3 enquêteurs PSPS (Projet P-otection et Surveillance des Pêches).
@ER~,TI~Ns DE wcr7mm :
Opération 1 : Collecte et traitement des statistiques de pêche chslutiere
2 e
,

opération 2 : BioIogia et dynamique des principales esphes.
Opération 3 : E,cologie des populations dtiersales
Opération 4 : Exploitation rationnelle des stocks dhnersaux.
2 9

OPERATION N* I : COLLECTE ET TRAITE%NT DES STATISTIQUES
DE PECHE CHALDTIERE
Ii. DESCQIPTION :
Le systï?me de collecte, de caopilation et de traitement comprend :
- des enquêtes journalières r6aliaées au port de Dakar par les techni-
c’iens d u proqramme ;
- le suivi quotidien du mouvement des chalutiers par pointage exhaustif
dbs unités B quai ;
- la collecte et la canpilation des statistiques de dGbarquemeat au
nkveau des armements et des usines de transfnraation ;
- les mensurations des tailles des principale8 especes d6barquiks ;
- la collecte et la compilation des declaratiks de capture des armateurs
éjtr8ngers ;
- la compilation des bordereaux de pêche des observateurs s&?galais
embarqués sur les navires étrangers .
- l’élaboration de programmes informatiques et le traitement de l’ensem-
bile des statistiques.
2:. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
2.1, Chalutiers de pêche catikre :
- Publication des statistiques de pêche des chalutiers basée a Dakar
(bénégalais,
français) et étrangers (italiens, grecs), pour 1984 (archive
$144). Poursuite normale de la collecte et de la compilation des données
dL 1985.
- Compilation et analyse des résultats de pêche (1984), des chalutiers,
italiens et grecs DOW la direction du Projet Protection et Surveillance des
Pbches du S&nBgal .
- Publication d’un document scientifique (D.S. no 102) sur l’analyse
db l’exploitation des chalutiers italiens et grecs de 1975 a 1983.
La série chronologique des statistiques de pêche de ces navires a été
rfconstituée et leur stratégie de pêche dkrite.
- Eclatement de la rubrique “Divers”: qui prenait de plus en plus
diimportance dans les débarquements, en quatre él&ments. Ceci permettra
drapprécier l’importance des prises des “ceintures”? “ombrines” et poulpes.
3 0

2.2. Chalutiers de pêche profonde :
- Traitement informatique des statistiques des crevettiers espagnols
:pour 1983 et 1984. Saisie des donnbes de 1985.
- Estimation des captures des chalutiers crevettiers sénégalais, compa-
~raimn avec les chalutiers espagnolb.
- Secodage dans le nouveau format des données~de la pêche espagnole de
‘1977 71 1979 pour une hotwgénéisation des données de prises et d’effort en vue
id’une meilleure estimation des rendements.
2.3. P*langriers :
Les données concernant les palangriers espagnpls pêchant l’espadon
~(fiches “observateurs”) ont ét6 traitées et les résultats 1983-1984 ont été
iprésentés dans uns communication faite en octobre a la Coersission Interna-
/tion&e pour la Conservation des Thonidi% de l’Atlantique (ICCAT).
3 1

2.2. Stocks d&meraaux profonds :
- Estimation et publication des résultats obtenus par les pêchesexpéri-
mentales au casier sur la biologie et la dynamique du crabe rouge profond
Geryon maritae (DIX. sci. no 96). Mise en évidence de la pr&ence de Geryon
affinis dans les eaux sénégalaises et comparaison biométrique avec Geryon
maritae (DO~. sci. no 97).
- L’ensemble des résultats disponibles wr la biologie et la dynamique
1
des esp&es profondes (campagnes de chalutages et campagnes de pêche au casier’1
a fait l’objet d’un rapport de 235 pages diffusé an janvier 1985.
- Un progrsmme d’analyse de fréquences de tailles (ELEFAN 1) B des
;
l
fins d’éttide de croissance
a été implanté avec 14s modifications nécessaires :
pour rendre son langage totalement accessible B l’ordinateur IBM du CRODT.
1
l
- Une étude des variations nycthémérales d’abondance de la crevette
;
!
profonde Parapenaeus longirostris a été initiée. Dans un premier temps, un
1
protocole du traitement coup de chalut par coup de chalut, avec déiermination /
exacte du lever et du coucher du soleil sur les lieux de pêche, a été détenni-/
né. Le codage des données sur fichier informatique a été commencé.
!
3 3

OPERATION N’ 3 : ECOLOGIE DES POPULATIONS DEMERSALES
il. DESCRIPTION :
Etude de la distribution spatio-tamporelle des populations et de leur
:relation avec les facteurs environnementaux.
i2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
2.1. Démersaux c ô t i e r s :
Le point le plus récent BUT l’&cologie des principales espaces a été
;effectué dans un des chapitres du Plan Directeur pour le développement des
/p&hes dans le sud du S&négal (Seloum, Casamance).
2.2. Dknersaux profonds :
Les résultats disponibles sur les distributions géographiques et bathy-
@triques (et leurs variations saisonnieres) des principales espï%es ont étF
publiés dans le rapport sur la prospection et l’évaluation des ressources
profondes. 11s ont 6té repris par communauté écologique dans le Plan Directeur
iSud.
En l’absence de campagnes en mer sur ces stocks en 1985, cette opération
(n’a pas connu d’évolution.
3.3. Espadon :
Une revue bibliographique des connaissances mondiales sur l’écologie
‘et la biologie de l’espadon Xiphiaa gladiue a été effectuée à l’occasion de
l’étude sur les premikes pêches palansrieres de surface à l’espadon au
~ Sénégal .
3 4

OPERATION No4 : EWLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS DEMERSAUX
:1. DESCRIPTION :
!
Cette opération utilise les r&wltats des trois opérations préc&dentes.
Elle a pour finalité la détermination des potentialitss et la proposi-
;tion de schémils d’exploitation.
,2. RBSIJLTATS OBTENUS EN 1985 :
2.1. Démersaux c ô t i e r s :
- Pinalisation et publication de l’étude su= l’analyse de l’exploitation
odes navires italiens et grecs de 1975 FI 1983 (DO~.
s c i . na 102, 70 p.).
- Exécution de la seconde campagne d’évaluation par chalutage-des stocks
,d&wrsaux côtiers de la Casamance.
Analyse partielle des données de la premiè-
re et de la deuxi*me campagne.
- Mise au propre et publication du rapport du groupe de travail ad hoc
-
-
sur les stocks démersaux de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie. Pour
,une meilleure diffusion, la publication a ét6 reprise par le Comité des
‘Pêches de l’Atlantique Centre-Est (COPACE/TECHN/86/69, 181 p.).
- Participation à 1’6laboration du document sur le Plan Directeur Sud
‘dont l’un des chercheurs de la section a été “l’éditeur” des chapitre8 : -
Ressources halieutiques (80 p.) - Moyens de production et techniques de
‘pêche (54 p.) - Exploitation (88 p.) - Aquaculture (20 p.).
- Réactualisation de l’évaluation (modèle de FOX) du stock de pageot
‘(Pagellus bellottii) du plateau continental sénégalais et essai de modéliaa-
tion des stocks de sparidés. Ce travail a été réalisé dans le cadre du
,groupe de travail organisé par le COPACE en Novembre 1985 aux Canaries.
- Elaboration de modèles d’év&luation (analytiques et globaux) du
#stock de rouget et propositions de schémas d’aménagement.
- Réactualisation des modèles d’évaluation globaux des deux stocks de
crevettes(Penaeus notialis) du Sbn&gal. dne nouvelle méthode a été mise au
~Point pour calculer l‘effort qui fait appel à la notion de seuil pour
3 5

,
!
,d&terminer la principale esp&ce-cible des marées. Des fichiers de marees
!
‘enquêtées ont été créés et plusieurs progremmes informatiques ont été écrits,
/
La nouvelle méthodologie servira B l’étude d’autres espaces en 1986.
- Préparation et exécution de la premii?re campagne de chalutage strati-
_i
‘fié des stocks du plateau continental (10 - 100 m) : tests de chaluts, évalua-
,tion des stocks. Compte tenu d’avaries survenues aux chaluts , seule la zone
,
,située au nord de Dakar a été couverte.
I
- Participation active aux journées de réflexion sur la pêche industri-
/
elle (Dakar, Mars 1985). Les bases bio-écologiques de la réglementation des
,pêches ont été expliquées auxprofessionnels du secteur.
I
- Démarrage de l’etude économique de la pêche chalutiers : collecte de
:Prix B la production, début d’analyse des donnees disponibles.
2.2. D&ersaux profonds :
- Diffusion (limitée) du rapport pr6liminaire “Prospection et évaluation I
des ressources profondes du Sénégal” (238 p.). Cette étude débouche sur des
/
estimations des potentialités existantes et sur des propositions pour une
,meilleure exploitation de ces
/
ressources.
/
- Finalisation et publication de l’étude sur les ressources en crabe
#profond du talus continental et sur l’expérimentation de casiers a crabe.
/
!
Deux actions intéressent les deux types de stocks demersaux :
- Elaboration d’une synthèse didactique sur l’exploitation chelutière
!
,des stocks démersaux sénégalais et propositions de schémas d’aménagement de
/
,la pêcherie : &ravail effectué pour une rencontre avec les décideurs, les
!
professionnels et les bailleurs de fonds. Publication de la synth&e et des
:débats de le réunion (47 pages).
I
,
- Implantation des programmes informatiques YiELI (approche anslytique
I
‘monospécifique) et KiJCHAbMA (approche plurispécifique). Ces programmes
permettent principalement d’évaluer l’impact de changements de maillage dans
‘les pêcheries chalutières.
Il faut enfin noter que l’action de recherche “évaluation des stocks
exploitables à la palangre” n’a pas connu d’evolution en 1985, faute de
matériel.
3 6

L’ensemble des résultats obtenus au niveau de cette opération a permis
(
!différentes interventions auprk du Développement :
- 6laboration d’une réglementation des zones de pêche et/ou des maillages j ,
;descrevet:tiers, poissonniers et palangriers ope’rant dans le cadre de
*
:l accord de pêche entre le Sénégal et l’Espagne ;
I
- preparation de réglementations spécifiques (zones, maillages...)
pour les chalutiers lors de la négociation d’un accord en matière de pêche
entre l e S&egal et le Portugal ;
- estimation des captures potentielles réalisables dans les eaux sénéga-
laises par les crevettiers, poissonniers et palsngriers espagnols en vue
d’une maximisatian des retombées financi2res (compensation, taux de redevan-
‘ce des licences) des accords de pêche ;
/
- contributions techniques dans le cadre des réunions du Croupe de
travail pour le suivi et la rationalisation de la pêche chalutiere côtière ;
j
:ce cadre permanent de concertation permet su programme de valoriser d,irecte-
/
ment ses résultats devant les professionnels et les décideurs (statistiques,
:
/
:répartitionet état des ressources, stratégies de pêche, etc...) ;
- soumissions d’él&ents techniaues de base, dans le cadre de la planifi-1
xation des patrouilles aériennes et navales , pour une optimisation de l’effort
;de surveillance des pêches ;
,
- suivi et amélioration du programme des observateurs embarqués sur les I
+Ares étrangers (projet PSPS)

/
L
PECHE ARTISANALE

P R O G R A M M E P E C H E A R T I S A N A L E
.JUSTIPICATION
L’importance des ddbarquemcnts (160 000 tomes environ par an) l’impact
socio-économique de cette pêche et I’intfIrêt vital des xonea côtikres et
des estuaires justifient 1’6tude de la pêcherie et des principaux stocka
qu’elle exploite.
Le principal objectif de ce programe (et de la recherche océanographi-
que en gén6ral) est la gestion rationnelle des ressources halieutiques de la
r@gion. Ce programe contribue :
- ~3 une connaissance fine de la pêcherie pour cerner ses possibilités
de développement,
- a l’acquisition des données fiables de prise,,effort de pêche et
structure démographique des captures, grâce à l’intensification de la collec-
te et du traitement des données,
- à une maîtrise des paramètres biologiques des principales espèces
exploitées,
- à l’étude des interactions pêche traditionnelle-pêche industrielle,
- B l’étude des relations entre espèces et entre les espèces et le
milieu,
- à l’amélioration des engins et techniques de pêche artisanale.
MOYENS HUMAINS :
- Chercheurs :
-I_------
Alassane
SAMBA
- Biologiste des pêches, ISBA-Coordonnateur
de programme
Moussa
BAKHAYOKHO - Biologiste des pêches, ISBA
Mariama BARRY GERARD
-
11:
7,
,,
Francis
LALOE
- Biostatisticien
, ORSTOM
Louis
LE RESTE
- Biologiste des pêches,
fl
François
BASI’IE
-

II
I<
Philippe
CllFCY
1,
II
1% .’a partir de
novembre a5
Hamet
DIADHIOU
- Assistant de recherche, ISBA -jusqu’en août
05
38

- Techniciens et enquêteurs : 9
- - - - - - - - - - -
DPERATIOl’fS DE RBCHBRCBE :
Op4kation 1 : Etude de la pêche artisanale sur la côte IVord -
Rasponssble Alassane SAKBA.
OpCration 2 : Etude de la pêche artisanale au Cap-Vert -)’
~
Responsable Hariama BARRY/GERARD.
Op6ration 3 : Etude de la pêche artisanale de la Petite Côte -
~
Responsable Moussa BAWAYOKHO.
Opération 4 : Etude de la pêche artisanale en Casamance -
~
Rasponsable Louis W RESTE.
Opération 5 : Etude critique du système d’échantillonnage -
~
Responsable Francis LALOE.
Opikation 6 : Technologie des engins de pêche -
!
Responsable Alassane SAMBA
Opération 7 : Etude des relations pêche-climat -
~
Ranpowable Philippe CURY.
39

!
I
I

!
/
OPERATION No 1 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE SUR LA COTE NORD
1. DESCRIPTION :
/
‘Cette opération comprend 4 actions de recherche :
)!
- Collecte et traitement des statistiques de pêche artisanale sur la
/
,

dite Nord.
/
- Description de la pêche artisanale piroguière.
I
- Analyse des données de pêche (artisanale et industrielle) d’envicon-
/
~ nement et d’économie.
- Etude des interactions pêche artisanale - pêche industrielle.
/I!!/
i 2. RJ3XJLTATS OBTENUS EN 1985 :
/
!

2.1. Collecte et traitement des statistiques de pêche :
Les données collectées en 1984 ont été traitées et publiées : celles
,de 1985 ont pu être traitées pour les 3 ports d’enquête : Saint-Louis, Fass
!
Baye et Kayar. Les enquêtes se sont déroulées normalemenC pour les 2 grands
/
/
c e n t r e s : à Fass Boye, une interruption de 6 mois est intervenue, suite à
/
:une épidémie de choléra qui avait conduit à une mise en quarantaine du secteu: e .i
!
Dans l‘ensemble, les débarquements sur la côCe Nord ont connu une chute
j
‘assez importante (environ 42 % à Kayar,l3 Z à Saint-Louis). Pourtant le début
!
ide la campagne de pêche s’annonçait prometteur pour les principaux types de
!
;pêChe : les rendements obtenus durant le premier semestre 85 étaient SLIP&
/
:rieurs à ceux de 84, et même sur l’ensemble de l’année, les pue des princi-
!
‘paux engins 3 Saint-Louis sont meilleures en 85 ( par exemple + 57 Z sur les
!
!sennes tournantes). La chute des apports de la pêche artisanale sur la côte
/
~Nord entre 84 et 85 s’explique essentiellement par une baisse notoire des
/
:activités de deux principaux engins, surtout à Saint-Louis :
/
- l’activité des Pirogues à ligne a chuté de 23 X à Kayar et de 41 Z à
i
!Saint-Louis;
!
- l’activité des serines tournantes a chuté de 28 4 à Kayar et de 48 X
/
b Saint-Louis.
1
!

4 0
/
/

/
/

Ces baisses sont imputables à plusieurs facteurs : manque de carburant,
mauvais temps, conflit de filets dormants à Kayar entra(lnant presque La
suppression de la deuxième campagne des serines tournantes. Le facteur le plus
important semble toutefois être l’activité croissante de bateaux étrangers
embarquant des pirogues pour aller pêcher hors du Sknégal et ne débarquant pas
leurs prises au Sénégal.
Apparemment, l’état de la ressource n’inspire pas de grosses inquiétudes
bien que les débarquements de tassergal et de sardinelle ronde continuent à
baisser.
2.2. Analyse des $,onnées :
L’étude globalede la pêche sur la côte Nord n’a pu être amorcée mais
des sollicitations ponctuelles ont permis certaines analyses sectorielles :
rapports SUT le Plan Directeur Sud, p roposition pour une solution du conflit
des filets dormants à Kayar.
4 1

OPERATION No 2 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE AU CAP-VERT
~1. DESCRIPTION :
C e t t e o p é r a t i o n d e r e c h e r c h e c o m p o r t e l e s a c t i o n s s u i v a n t e s :
A c t i o n 1 : collecte et traitement des statistiques de pêche,
A c t i o n 2 : E t u d e d e l a m i g r a t i o n d e s p r i n c i p a u x s t o c k s d e p o i s s o n à t r a -
v e r s l a b a r r i è r e c o n s t i t u é e p a r l ’ e n s e m b l e p r e s q u ’ î l e d u Cap-
V e r t - f o s s e d e Kayar.
A c t i o n 3 : E t u d e d e s i n t e r r e l a t i o n s e n t r e l a p ê c h e a r t i s a n a l e e t l a p ê c h e
industrislle.
2. RESULTATS ORTENUS EN 1985 :
A c t i o n 1 .- Dans Ie c a d r e d e c e t t e a c t i o n ,
- - - - - - - -
e n 1 9 8 4 , a p r è s u n e é t u d e sta-
;tistique u n c e r t a i n n o m b r e d e p r o p o s i t i o n s a v a i e n t ét4 faites afin d’améliorer
;le système de collecte des statistiques de pêche. Cas propositions ont Gté
;testées e n 1 9 8 5 p o u r u n e a p p l i c a t i o n u l t é r i e u r e e n 1 9 8 6 .
E n e f f e t , a u c o u r s d e c e t t e a n n é e d e s e n q u ê t e s t e s t s o n t é t é m e n é e s j
IR u f i s q u e e n v u e d e l a m i s e e n p l a c e d ’ u n s y s t è m e d e c o l l e c t e d e s d o n n é e s .
Ces e n q u ê t e s o n t m o n t r é q u e d e s t r o i s p o i n t s d e d é b a r q u e m e n t d e R u f i s q u e
(Tiawléne, Diokoul Raw e t N d e p p é ) , s e u l s l e s d e u x d e r n i e r s é t a i e n t i m p o r t a n t s
u p o i n t d e v u e d e s m i s e s à t e r r e e t tiritaient d o n c d ’ ê t r e enquftbs. E n c e
q u i c o n c e r n e l ’ e f f o r t d e p ê c h e , l’interview d e s p ê c h e u r s s ’ e s t avérbe l a
m o i n s c o û t e u s e e t l a pl,us satisfaisante.
P o u r l e s p i r o g u e s g l a c i è r e s d o n t l e s d é b a r q u e m e n t s s ’ e f f e c t u e n t t r è s t ô t
l e m a t i n ( e n t r e 0 2 h e t 05 h), u n e n q u ê t e u r a é t é identiiiP.
De même à Yoff des enquêtes
t e s t s o n t m o n t r é q u e l a m e i l l e u r e m é t h o d e
de c o l l e c t e d e l ’ e f f o r t d e p ê c h e é t a i t l e c o m p t a g e d e s a r r i v é e s .
E n f i n , à Hann e n 1 9 8 4 , i l a v a i t étC q u e s t i o n d ’ a u g m e n t e r l e n o m b r e d e
j o u r d’enquêtes des serines t o u r n a n t e s ; c e p e n d a n t d e v a n t l ’ é v o l u t i o n d e In
p h y s i o n o m i e d e l a p ê c h e d a n s c e c e n t r e , e n p a r t i c u l i e r d e v a n t l ’ i m p o r t a n c e
d e s d é b a r q u e m e n t s d e s p i r o g u e s g l a c i è r e s , il a été jugé plus utile d ’ a u g m e n -
t e r l e t a u x d ’ é c h a n t i l l o n n a g e d e s d i f f é r e n t s t y p e s d e p ê c h e . L a p r o p o s i t i o n
4 2

retenueest d e m e t t r a d e u x
enquêteurs le même jour à Hann, d’autant
plus que l’augmentation du nombre de joursd’enquête nécessiterait du person-
~
ne1 supplémentaire.
Pour le volet traitement des données, les statistiques de pêche an 1984,
;ont été corrigées et publiées ; celles de 1985 sont en cours de finalisation ;
cependant les premiers résultats montrent qu’à Soumbédioune et Ouakam en t985,
les mises à terre ont baissé respectivement de 19 % et 24 % par rapport à 1984,
Dans ces deux centres cette baisse s’explique par une diminution de l’effort
de pêche.
Par contre à Hann et Yoff, on observe une augmentation des captures. A
Hann elles passent de 10 548 tonnes en 1984 à 12 524 tonnes, soit une hausse
de 19 I ; cet accroissement est dû principalement aux pirogues glacières et
,dans des proportions moindres aux serines tournantes. Pour les pirogues gla-
cières, l’augmentation des quantités débarquées est due à un accroissement
!
de l’effort de pêche. 11 faut noter par ailleurs à Hann l’apparition en 1985
des filets maillants enrerclants qui ont débarqué 71 tonnes.
Enfin ?J Yoff, les débarquements passent de 2 953 tonnes en 1984 à 3 887
tonnes en 1985. Cette hausse, due essentiellemnt aux filets dormants, s’ex-
s’explique par une augmentation de l’effort de pêche.
En 1985 deux recensements du parc piroguier ont été effectués afin de
calculer des coefficients qui permettront d’extrapoler les données collect6cs
dans les centres de dbbarquement enquêt6s 3 l’ensemble de la région. Les
données collectées lors des recensements sont en cours de traitement.
Par ailleurs, des données de pêche artisanale ont étC collectées dans
la région du Sine-Saloum pendant le premier trimestre de 1985 dans le cadre
du Plan Directeur Sud. Les résultats ont été publiés.
Action 2.- En ce qui concerne cette action, un rapport a été fait et
----- ---
mis en circulation pour observations. Le but de ce document était de faire
la synthèse des connaissances relatives à la migration des principales espe-
ces de poisson le long des côtes sénégalaises et surtout de voir dans quelle
mesure l’hypothèse de l’existence d’une “barrière” au niveau de la zone
s’étendant entre la fosse de Knyar et la presqu’île du Cap-Vert Était
justifiée.
4 3

A l’issue de ce travail, nous avons constaté que très peu d’auteurs ont
(III définitive abordé ce problème et il s’est avéré que ce sont les particula-
tités hydrologiques et topographiques de cette zone qui ont amené certains
d’entre eux à émettre a priori l’hypothèse selon laquelle elle pourrait cons-
tituer une barrière à la migration des espèces surtout démersales. Les argu-
tnents avancés en faveur de cette hypothèse apparaissent cn fait très discutable
4 4
,

OPERATXON No 3 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE SUR LA PETITE COTE
~
1. DESCRIPTION :
L’opération comprend trois actions :
- Collecte, traitement et exploitation des données de la pêche artisa-
nale à la ligne, au filet dormant, au casier et à la serine de plage.
- Etude des céphalopodes (statistiques de pêche, marquages, technologie
ides engins, étude de nouveaux types d’appâts).
- Etude des interrelations entre la pêche artisanale et la pêche indus-
trielle sur la Petite Côte.
2, RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
2.1. Statistiques de pêche :
- Sur les plages :
_-___-__ -
Les systèmes de collecte mis au point à Mbour et a Joal ont fait l‘objet
d’un suivi régulier. Les contrôles réalisés ont toujours confirmé leur fia-
bilité.
L’adaptation de ces systèmes aux centres secondaires s’est révélée sa-
tisfaisante dans quelques centres (Pointe Sarène, Saly Niakhniakhal et
Popenguine). En revanche, de nombreuses sources d’erreurs ont été observées
dans d’autres centres de pêche : mauvais remplissage des fiches par les pê-
cheurs attitrés, mouvements migratoires difficilement contrôlables des pê-
cheurs, changement de type de pêche, absentéisme des personnes attitrées,
etc.,.), Des solutions ont été proposées pour pallier ces inconvénients en
1986.
Par ailleurs, deux recensements (avril et septembre 1985) ont été
effectués. Les résultats portent sur l’effectif du parc piroguier,sa struc-
ture, les différents types de pêche et leur mixité ainsi qu’une description
de l’infrastructure liée à la pêche. Ces données sont disponibles par centre
de débarquement.
4 5

- Dans les usines :
_-_----__L
Les statistiques de débarquements de seiches dans les centres de pêche
artisanale sont disponibles dans les usines et ont été collectées.
Celles de la pêche chalutiere de la seiche ont été également recueillie+
toutefois
celles des navires affrêtés n’ont pas pu être obtenues,ces navires
idébarquant semble-t-il à Las Palmas.
Le traitement de toutes ces données
a été effectué en appliquant le
système proposé et étudié en 1984. Ce système tient compte de la spécialisa-
! .
:tron observée au niveau des types de pêche. Ainsi la ligne de traîne a été
:
distinguée de la ligne de fond et des rubriques ligne à Phynohatos
et
/
‘ligne casier-seiche ont été identifiées. En ce qui concerne les filets dor-
mants, plusieurs sous types ont été retenus : filets dormants de surface,
~filets à yet, à sole, a gros poissons,,etc...
11 s’avére que les débarquements de 1985 à Mbour et a Joal sont de 20 X
supérieursà ce qu’ils étaient en 1984. Ces deux centres constituant plus de
~70 I des captures de la région Thiès Sud, il y a tout lieu de penser que ce
étaux s’applique aussi à cette région.
Cette augmentation résulte de l’accroissement des prises des pirogues
~glacières de 33 % et de celui des filets dormants de 31 X. La hausse des
xaptures des pirogues glacières est surtout observée à Joal tandis que celle
des filets dormants est notée principalement à Mhour (filets dormants de sur-
‘face). Ces hausses s’expliquent essentiellement par des augmentations
‘d’efforts constatées dans ces deux pêcheries : 32 % d’accroissement au niveau
!des pirogues glacières de Joal et 11 Z au niveau des filets dormants de
04bour.
Les espèces dont les captures accusent une hausse importante sont :
~Epinephelus goreensis, Pagrus erhenbergi, Pomadasys rogeri, Mustellus mustel-
f&, Cynoglossus sp., Cymbium pepo et Sepia officinalis hierredda.
2.2. Etude des céphalopodes :
L’étude effectuée sur les céphalopodes a porté sur la collecte et l’ex- i
~ploitation des statistiques, des marquages, des essais d’appâts, l’étude du
;nouveau type de casier.
4 6

- Les statistiques des pêcheries de seiches ont été collectées comme
indiqué dans l’action 1. Elles ont fait l’objet d’exploitation au cours du
~
groupe de travail ad hoc organisé par le COPACE à Tenerife (Espagne) du
-
-
13 au 21 décembre 1985. Le groupe a procédé à une évaluation de la taille
et de l’état du stock de seiche des côtes sénégambiennes.11 a conclu, en
appliquant le modèle global aux données que le stock n’était pas encore
surexploité. Il n’était cependant pas possible d’en apprécier la taille, la
variation de l’effort étant très faible.
- Les marquages :
- - - - - - - - - - -
En 1985, 867 seiches ont été marquées sur la Petite Côte du Sénégal
dont 844 à bord de pirogues et 23 à bord du N/O Louis Sauger. 272 individus
ont été recapturés par la pêche artisanale au casier et à la turlutte. Trois
‘de ces seiches recapturées ont été marquéesaprèsavoirétépêchées au chalut.
Le taux élevé de recapture (31 4) montre que les individus marqués sont
,viables. Le bord antéro-dorso-latéral du manteau, choisi pour implanter la
marque semble indiqué et le matériel de marquage (pistolet avec des marques
en T) approprié.
En revanche, les temps de liberté des seiches sont très courts (maximum
~
49 jours) et les jeunes marqués suivant notre protocole ne sont pas recaptu-
nés. Un document faisant le point sur la méthodologie de marquage de la sei-
~che est prevu pour 1986.
- Etude des casiers à seiche :
---______-_------------
Quelques améliorations ont été apportées au casier pliable qui a éte
proposé aux pêcheurs en 1984. En effet, une forme démontable a été proposée
~Elle s’ouvre par le milieu et non sur le côté et comporte des ficelles en
nylon (rësistance à l’eau) à la place du support métallique en U de l*appât.
Une collaboration avec un coopérant japonais spécialiste de technique
DDE pêche est engagée et un programme conjoint arrêté en 1986.
- Etude de nouveaux types d’aeeâts :
---_____--______--- - - - - - - - - -
Pour boëter les casiers à seiches, les pêcheurs de Joal, centre où cet
;engin est le plus utilisé, payent en moyenne 4000 F d’appât par jour. I)‘a,tres
4 7

types d’appâts Bratuits (seiches femelles vivantes, épis de cocotiers) ont
été proposés counue alternative et testés.
Les résultats, très limités, semblent montrer que ces appâts gratuits
seraient aussi efficacesque les appâts actuels. Des expériences plus appro-
fondies et plus représentatives seront menées en 1986.
- Essais de chaluts à seiches :
---____-__-__-------------
Pour étudier l’abondance du stock de seiches par chalutage, un chalut
à céphalopodes avait été obtenu dans le cadre des crédits ACDI. Le chalut
dont le plan a été conw au Japon en vue d’une utilisation par le N/O Laurent
Anar~, n’était pas adapté à ce bateau. II a été testé sur le N/O Louis Sauger
Les résultats n’ont pas été satisfaisants : il travaille mal et semble flotte]
en cours de chalutage. D’autres essais sont prévus en 1986.
2.3. Interrelations entre la pêche artisanale et la pèche industrielle
Les interrelations entre la pêche artisanale et la pêche industrielle
5;ur la Petite Côte ont été étudiées sous l’angle des ,conflits entre pêcheries
a Joal.
Une typologie des différents conflits a été faite. Il ressort que des
:onflits existent entre les pêcheurs utilisant le casier, et entre ceux-ci
:t ceux pratiquant le filet
dormant. Des conflits sont constatés également
:ntre les pêcheurs aux engins fixes (casiers et filets dormants)
e t
lux engins actifs (serines tournantes, filets maillants encerclants, chaluts).
Les vols et les GcsLructiiw5
d’engins sont à la base de ces conflits
lui ont engendré une réduction de l’effort de pêche, une démoralisation des
G?cheurs, des tensions entre pêcheurs et entre pêcheurs et agents des servi-
:es d’encadrement et de recherche.
Ces différents problèmes notamment les vols de casiers ont fortement
a:ffecté l’introduction du nouveau piège à seiche dans le centre de Joal. En
e‘ffet, la pliabilité fait que cet engin est plus facile à voler.
4 8

OPERATION N" 4 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE
Voir programme Casamance.
4 9

OPERATION ND 5 : ETUDE CRITIQUE DU SYSTEME D’ECHANTILLONNAGE
1. DESCRIPTION :
L a n a t u r e d e l a p ê c h e r i e a r t i s a n a l e , s a d i s p e r s i o n s u r l e l i t t o r a l ,
l e t r è s g r a n d n o m b r e d ’ u n i t é s d e p ê c h e , l’nbsencc q u a s i totale dc dwumcnts
écrits sur les débarquements... ont rendu nGr:cssai r,’ In mise XL; puint d ’ u n
l o u r d s u i v i des d é b a r q u e m e n t s . Ccttc opcration 3 Gt6 initier p o u r 6voir.t.r
l a p r é c i s i o n d e s d i v e r s e s e s t i m a t i o n s r6alisfes grzct, :1 c e s u i v i .
L ’ o p é r a t i o n c o m p o r t e d e u x a c t i o n s :
- l ’ e s t i m a t i o n d e 13 precision d e s rfsultats o b t e n u s avec: lk; s u i v i ,
- l ’ é t u d e d e s p o s s i b i l i t é s à p a r t i r d e c e s Gsultats, d ’ u t i l i s a t i o n
des outils classiques de dynamique des populations marines exptoitirs.
2. RESULTATS OBTENUS Eh’ 1985 :
L’ttudc d
e

13 pr<i:isi«n dese s t i m a t i o n s dhxs r<sul ~:lts ~1,. la ~?VI~.~
artisanale s’est concrétisée par la p u b l i c a t i o n d ’ u n d o c u m e n t scivntifiquc
(N”lOOf d é b u t 1 9 8 5 . C c d o c u m e n t c o n t i e n t Egalement des résultats r‘oncrrnant
la d e s c r i p t i o n de ta s t r u c t u r e dr l a pfcheric d o n t l’intfirft dGp:~sst,
l ’ o b j e c t i f i n i t i a l .

OPERATION No6 : TECHNOLOGIE DES ENGINS DE PECHE ARTISANALE
1. DESCRIPTION :
- Adaptation et expérimentation d’un soudeur SIMUD à bande sur une
>irogue pour la détection des zones rocheuses à Kayar.
- Confection et expérimentation de nouveaux casiers à seiche pliables
wur améliorer l’efficacité de ces engins sur la Petite Côte.
- Adaptation et expérimentation d’un vire palangre à bord des pirogues
:raditionnelles.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
En 1985, il faut noter que l’expérimentation des paravannes ktrepri-
;es en 1984 a été arrêtée faute de résultats probants.
Pour le sondeur, l’expérimentation au niveau de Kayar a été définitive-
rient arrêtée en 1985. L’appareil qui était largement sous utilisé a été
retiré des mains du président de la coopérative dans un état très défectueux.
;es essais réalisés ont quand même permis de parvenir à montrer que le sondeur
était adaptable SUI la pirogue et peut fonctionner correctement. Les premières
sorties avaient été faites avec la base maintenue à l'extérieur par une anna-
turevissfcsur tes bordées de la pirogue. A la suite de difficultés liées au
nouvement de tangage de la pirogue, un dispositif simpie a permis de tester
le sondeur, la base étant en position interne, logée dans un abri fixe sur
la quille, Ce résultat constitue une première, ce type d’expérience n’ayant
jamais été tent& par ailleurs. Les enregistrements étaient très clairs et
facilement interprétables.
Pour les casiers à seiche, les résultats ont été déjà développés dans
l’opération 3.
Pour les vire palangres, l’opération n”a pu
démarrer en 1985 par
sanque de financement.
5 1

OPERATION N”i : ETUDE DES RELATIONS PECHE-CLIMAT
1. DESCRIPTION :
C e t t e o p é r a t i o n c o m p r e n d l e s a c t i o n s s u i v a n t e s :
- c o n s t i t u t i o n d ’ u n e b a s e d e d o n n é e s p ê c h e - c l i m a t
- a n a l y s e spatiaIe et temporelle des relations pêche/climat.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Entre novembre et décembre 1985 :
- M i s e a u p o i n t d e s f i c h i e r s h i s t o r i q u e s
(période 65-85) c o n c e r n a n t
les petits pélagiques côtiers.
- M i s e a u p o i n t d e s d o n n é e s c l i m a t i q u e s : c o l l a b o r a t i o n avec l a
section environnement (Cl. ROY).
5 2

BILAN ET DIFFICULTES RENCOKIRBS - PERSPECIWES
En 1985, les problèmes les plus importants ont gravité autour des pro-
‘cessus de collecte et traitement des données : extension des enquêtes ê cer-
jtains points secondaires, prise en compte des diverses variantes dans les
l
1 typas d’engins, impossibilité d’obtenir des données sur les c&phalopodes
/pêchés par les bateaux coréens et autres navires affrêtés opérant au
!Sénégal, bordereaux de saisie et programws de traitement à modifier. . . On
/
” noté certaines difficultés particulières de terrain !~iEes aux conflits entre
ipêcheurs à Kayar a v e c la pêche de la sole, sur la Petite Cote avec lea ,pira-
E
iteries et vols de casiersqui ont entraîné la suspension des essais sur les
jcasiers et types d’appâts ; la panne du Cauri a fait différer le repérage
/
i’ des lieux de pêche programmé au Cap-Vert et sur la côte Nord.
De plus, la multiplication des contacts avec le développement a eu CO-
-
corollaire un accroissement des sollicitations pour la solution de certains
problèmes ponctuels qui se posent au secteur.
Le bilan du programme a déjà été présenté au niveau des opérations de
recherche : les chercheurs ont en plus participé à la réalisation de l’opéra-
tion de recensement biannuel des sites et moyens de pêche artisanale à l’éla-
boration du plan directeur sud, à la solution du conflit des filets dormants
de Raya~...
A l’avenir, l’accent devra être principalement mis sur l’analyse de la
masse importante de données collectées par le programme, sans négliger les
interventions ponctuelles très importantes liées au caractère sans cesse uxw-
vant du secteur. Cette remarque est surtout valable pour l’opération 1.
Pour l’opération 2, il faudra finaliser le rapport sur les migrations
pour ensuite élaborer un prograrrme de travail adéquat et se pencher dans le
cadre de l’extension des enquêtes sur les données collectées à Rufisque lors
3es années antérieures.
Pour l’opération 3. il faudra étudier la possibilité de prendre en compte
Djiffer dans les enquêtes de routine, ainsi que la cartographie des lieux de
pêche de Mbour et Joal. Dans le cadre de l’étude des céphalopodes (seiche)
le point sera fait sur la méthodologie de marquage des seiches et une campagne
ie grande
envergure sera effectuée. En prévision d’ultérieures campagnes
j’tvaluation des ressources par chalutage, les tests de chaluts à céphalopo-
des démarrés en 1985 seront poursuivis. De plus l’étude des relations pêche
artisanale - pêche industrielle sera abordée dans le cas des pêcheries do
;ecteur.
5 3

L’opération S devra se poursuivre par l‘étude de l’applicabilité de
! diverses méthodes classiques en dynamique des populations marines exploitées
aux données collectées par le prograrmrr? pêche artisanale.
L’étude sur les modèles synthétiques qui sera concrétisée par une con?-
munication aux journées statistiques de France (mai 19861, devrait aboutir
à la mise a~ point d’un oPdélt de simulation pour la pi?che artisanale.
L’objectif est de “uesucer” l’impact de certaines caractcristiques de cette
pêcherie, eC en particulier la mobilité et la souplcssc d’adaptation des
unités de pêche (changement d’espèces cibles, changcmenl.s d’engin.. .). 12s
données col leceées depuis de nombreuses années seront systemat iqucrwnt
utilisées pour permettre l’intruduction de paramètres “réalistes”. L’effort
devrait se poursuivre pour une bonne description de la pêcherie des points
de vue sociologique et économique, afin d’appréhender le mieux possible
la souplesse d’adaptation des unités de pêche évoquée ci-dessus. Cette sou-
plesse doit en effet être un des él&.nents les plus importants pris en compte
ptu cette modélisation.
Pour l’,rp&ration 6, l’acquisition d’une pirijgu.2 devra p<~rmtxtre, si
les troyens sont disponibles d’intensifier les expérimentations d’engins ct
techniques de pêche.
- La version pliable et dbmontable du casier 2 seiche de la pêcherie
,
artisanale sera test$c en même temps que tous les types de casiers utilisés
par les pêcheurs artisans ou proposés par un coopérant japonais travaillant
2 Joal : il faudra rechercher un matériau de construction plus adapK4 que
le f e r torsad; utilise nctuelIvnu:nt CC q u i e s t fncilemrnt attaqu& p:ir la
rouille. En outre, les appâts gratuits dont 1’expCrinwntntion II avorté en
1985 en raison des vols seront Ggnlemcnt testes sur 1~s casiers 1~s plus
efficace:
- Les contacts déjà anwrcés
devront permettre ,si Ic financement est
,wquis,de KCÜLET un prototype de vire palangre concu pour la pirogue avec
!
i
repérage des zones favorables II l’ai& du sond?t‘r. k wirr pnlw~gre pourra: iii
Etre aussi testé sur les cordiers.
Pour I’opPration 7 il faudra essayer :
- une ktude de la disponibilité des csptccs pGlngiques au S6ntigal en
relation avec le climat;
- une comparaison avec les résultats a” Maroc, AU Congo et en Côte
d’ivoire.
A terme, ceci contribuera j vérifier si les fluctuations 5 c«Urt terI:iC,
de l’abondance peuvent ou non être prédites.
5 4

ENVIRONNEMENT

P R O G R A M M E E N V I R O N N E M E N T
11 devient de plus en plus &Vident que l'environnement hydrocllmati-
qup est un parametre important sinon le plus important pour le developpement
des la biomasse océanique. L'abondance des ressources halieutiques depend de
ce)t environnement
pour deux raisons majeures
: climatique et trophique. Il
es! alors évident que les fluctuations des parametres du milieu marin vont,
à moyen et long terme, avoir des répercutions d'une part sur la migration
et. la nutrition des especes adultes et d'autre part sur la ponte, la survie
etila nutrition des juvéniles.

La connaissance du milieu est donc indispensable pour une bonne
geition des stocks halieutiques.
Par ailleurs, l'océan et l'atmosphere constituent un couplage indis-
sotiable agissant mutuellement l'un sur l'autre. Une bonne comprehension des
échanges qui s'effectuent à leur interface commune serait d'un apport capital
dais l'explication des variations du climat,

MOCENS HUHAINS
- Chercheurs
_ - - - - - - - _ -
0.
TOURE physicien ISRA - coordonnateur du programma
J.
PAGES physicien ORSTOR
R.O. SA
physicien ISRA
3.
DIAIJ physicien ISRA (programme Casamance)
C.
ROY
physicien ORSTOM
1.
GNING chimiste ISRA
55

- Techniciens sy@r@?_r~
---w-*------s
C.
NDDUR - ISRA
E. SUISSE DE SAINTE CLAIRE - ORSTW
- Technicien
-_____----
A.
DRAM - ISRA
L
0 ERATIDNS DE RECHERCHE
- OPERATION l.- Surveillance en routine de la frange littorale
- OPERATION 2.- Circulation et dynamique cbtike (suspendue).
- OPERATION 3.- Environnement cbtier "Petite C&V?".
- OPERATIDN 4.- Biomasse algale.
- OPERATION 5.- Environnement Casamance Maritime.
- OPERATION 6.- Environnement Casamance Estuarienne
(CF. PROGRAMYE CASA'4ANCE)
5 6

OPERATION No 1 : SURVEILLANCE EN ROUTINE DE LA FRANGE LITTORALE
-
-
DESCRIPTION
La connaissance à moyen et long terme des fluctuations hydroclima-
tjiclues nécessite une base importante de données recueillies avec un inter-
"~a1 le constant dans le temps et dans l'espace. C'est cette nécessité qui a

!n6 le CRODT d mettre en place sur le long de tout le littoral sAegalais
1.
51,: stations côtieres où quotidiennement sont mesurees la temperature et la
sial inité de l'eau de mer.
En plus du suivi de ces stations cotieres, de la collecte, du
taralitement et de l'analyse des données recueillies a ces stations, la sur-
vbi llance en routine de la frange catiere est assurée grdce à des vols ra-
ditnnetriques.

RESULTATS OBTENUS EN 1985
2.1. Stations Mi*res
L'analyse des données de températures superficielles de la mer
r;ec.ueiIlies aux stations cotieres montre que la phase de refroidissement cons-
tpt:&deouis le debut de 1984 continue à se maintenir. A la station de

Thi aroye par exemple, les températures pendant la saison froide en 1985 ont
c?té inférieures de presque 2°C à celles de 1984. Les indices d'uptelling
jpuwnaliers calculés pour la zone du Cap-Vert ont permis de mettre en évi-
d/an ce les mais à indice élevé correspondant a la saison froide (de janvier
jbs qu'a mai inclus). Toutefois, il convient de noter que l'upwelling pendant

cp te saison froide ne se développe pas de manière uniforme mais présente
des périodes alternées de relaxations (Premiere quinzaine de février par

ekmple) et d'intensification (fin mars tout le mois d'avril et début mai).
2.2. Radiocétrie aérienne
Neuf missions de prospection radiométrique ont été réalisées
re le 1 er juin 1985 (début effectif du programme de radiométrie) et le
décembre 1985. Ces vols ont couvert toute la côte sénégambienne (de

5 7

hint-Louis au Cap Roxo et de la cbte d la longitude 19"W). Les tempera-
n-es superficielles relevées au radiometre BARNES au cours de ces vols ont
krmis de montrer que :

a) sur la Grande Cote, Berne en periode d'eaux chaudes (juin à
:tobre) il existe une poche d'eaux relativement froides situke entre
iint-Louis et le sud du Gandiole et completement collee d la cdte;

b) sur la Petite Cote, le rkhauffement des eaux commence des
mois de juin et se poursuit jusqu'en octobre.
/
!
I
!
/
/
!
!
/
1
!
!
!
I
,
!
!
/
!
/
I

OPERATION 2 : CIRCULATION ET DYNAMIQUE COTIERE
DESCRIPTION
Les principes gen&-aux du pheno&ne d'upwelling sont bien connus.
r contre, l'effet de la topographie et debathvmétrie locales et du sous-
urant profond qui longe les cotes africaines vers le nord reste d preci-
r dans chaque cas. Le but de l'opération est de parvenir a l'elaboration
un atlas de courants cotiers (10 - 100 m) et de permettre une etude
orofondie des mouvements des masses d'eau en particulier sous l'angle
s interactions océan-atmosphere.

RESULTATS OBTENUS EN 1985
Opération toujours suspendue pour les rn6mes raisons qu'en 1984.

OPERATION 3 : ENVIRONNEMENT COTIER "PETITE COTE"
DESCRIPTION
Le but vise cette annee a et& encore le m&ne qu'en 1984 : la
lisation du deuxikne objectif de la Premiere phase de I'operation. Il
git d'établir un syst&ne de surveillance en routine, representatif mais
ativement leger, de divers parametres caracteristiques du phenon&e

,pwelling. Une etude des parametros physico-chimiques et biologiques
'a realisee dans le temps et dans l'espace (distribution verticale) en

ation avec les facteurs forcants (vents).
La t-ealisation de cette operation de recherches s'est arri?tee en
il-mai (1985) conmte toutes les autres operations liees a l'utilisation
navire de recherches. Ceci à cause de l'arrivee du ?1/0 "Louis SAL%ER"

va entrainer une redefinition des programmes de recherches en cours.
si le reste de l'annee 1985 sera consacre à des sorties méthodologiques
r nous familiariser avec le matériel electronique et informatique dont
pose ce navire. Au cours de l'anrke 1985, trois (3) campagnes seulement
donc pu Ptre réalisees avec le "Laurent Amaro" en complemnt à la
ie des cinq autre de l‘année précédente,
L'analyse sommaire deja réalisée sur la base de donnees collectees
cours de ces sorties et aux stations côtieres a permis de confirmer cer-
es hypotheses et observations.
RESULTATS OBTENUS EN 1985
2.1. Résultats scientifiques
couplage entre vent et upwelling est tres apparent dans la bonne
rrelation entre le vent (intensité dela composante nord) et la
mpérature de 1 'eau côtiere.
D'une annee à l'au-
, le vent est variable ; une tendance génerale à la diminution a ete
evée depuis 1950 avec une periode de relaxation entre 1963 et 1970.
6 0

OPERATION 5 : ENVIRONNEMENT CAWWiNCE/N4RJTJME
IJESCRIPTION
Comme pour I'op&-ation.3, il s'agit egalenent dans cette ophation
procéder par des etudes physico-chimiques pour parvenir 6 une Aileure
préhension des variations qui caracterisent les champs physiques et
.
miques, notamment les mécanismes de production. Ceci en relation avec
forces internes et externes du milieu marin. Cette operation a pour
II~ d'étude le plateau continental casamançais et la partie avale du
uve.
RESULTATS OBTENUS EN 1985
- Océanographie physique
Pour les m%mes raisons que l'opération 3, trois (3) campagnes seule-
t ont pu Qtre realisées au COUWS du ler semestre de 1985. Et comae en Baie
Gorée, cette partie australe est aussi soumise ZL l'influence des vents
zës du nord et par conséquent de 1'upweIIing qui se produit sur le plateau
tinental sud du Senegal. L'effet des alizes ne se faisant sentir dans
te région qu'avec la descente du front intertropical (FIT), il s'en suit

le phénomène d'upwelling et son effet y accuseront un certain retard
jours à 1 mois après celui de la baie de Gorée suivant l'intensité et
persistance des vents du nord).
Etant gouverné par ces Nîmes alizés, l'upwelïing dans cette région
b
s r,a aussi soumis à tous les régimes de fluctuation de ces vents.
i
f

- Production primaire
/
i

La comparaison des champs de sels nutritifs (N03, P04) de chlorophylle
e/t d'oxygène dissous révèle qu'en saison froide. le ticanisme d'enrichissement
t/rophique n'est commandé que par l'upweiling. Aucun a(,pOFt d'el&?ntS nUtri-
t
.
t/ifs du fleuve n'a été observé pendant cette përiode. Le schéma Classique
ncontré en Baie de Gorée
reste encore valable ici
+
aussi : le maximum de phytoplancton
(toujours confirmé par un maximum
j'w9~nel n'est observé qu'après celui de l'upwelling en avril-mai.
Le manque d'observation en saison chaude n'a pas permis pour cette
eriode, d'apprécier le role du fleuve dans le mécanisme d'enrichissement
aes eaux maritimes.
6 1

te fer-menteur pilote de 150 l., fabriqué en tuyau PVC, a été mené
/
ndant 80 jours. Apres 45 jours, donc probablement encore en phase d'accli-
tation, il était alimenté par 500 g d'algues par jour, et produisait 30 1.

:
biogar (soit l'équivalent de 0.18 kwh) par jour. Son rendement volumique
'
t faible (O.Z), son rendement massique assez bon (100 1. de biogaz par kg
;
kj MO) ; il est probable que des pertes (inevitables dans le montage réalisé)
I aissent le rendement.

4
.
6 2

Il s'en suit que la succession des saisons marines se produit avec une
:
relative irrbgularite, leur date d'apparition variant dans une fourchette ~
.
qui est de l'ordre du mois.
Quant au phenomene d'upwelling lui-mëme, il n'est pas constant. Il est fonttion
de l'installation des vents alites du nord et

se caractérise aussi par
des variations spatio-temporelles. Le vent n'étant pas constant, l'upwelling
i
sera variable en intensité et des "bouffées" successives d'eaux froides ~
sont possibles. (Il semblerait que selon la physiologie du phytoplancton, i
6
le rendement biochimique sera meilleur
avec un upwelling discontinu). I
!
Par ailleurs, T'étude des températures cdtières(Thiaroye) montre une alter/
nance irregulike de périodes "chaudes" (1968-71 et 1980-83) et de périodeb
"froides") (1971-1979); il semble qu'une nouvelle période "froide" soit I
/
amorcée (1984-1905).
l
/1
/
I
6 3
/

j
I
- Production primaire : phytoplancton
L'arrivée d'eau riche en sels nutritifs dans la zone euphotique
1
t une photosynthèse tres active. L'augmentation de biomasse phyto-
tonique se manifeste avec un certain délai. La nature biochimique

'eau autant qw sa temperature ainsi que la forte turbidité de la période
maximum d'upwelling abaissent les taux de croissance au point m%ne de
; ce n'est qu'après rechauffement et "conditionnement" biochimique
l'eau que la biomasse végétale peut s'accro'itre nettement. C'est airki
le maximum dans le développement phytoplanctonique n'est observe qu'en
flans tous les cas, d la différence des conditions oligotrophes,
biomasse est maximum en surface, les éléments nutritifs n'étant plus
ll
2.2. Résultats des travaux méthodologiques
6
1

A partir du second trimestre de 1985 il a été procédé à l'instai-
lbtion et à la mise au point de l'ensemble du matsrie de mesure océano-
graphique recemnent acquis par le CRODT avec le "Louis SAUGER". Une chaîne
diacquisition des donnees physico-chimiques (sonde, courantomètre hydro-

lbgie) a été conçue sur l'ordinateur HP 98236 embarqué à bord du N/O
L uis SAUGER. MUX missions à la mer ont 6th ensuite réalisées au mois de
j in et septetire pour tester l'ensemble du matériel et la chaîne d'acqui-
s tion.

lÏ[ ..
!
En outre, ces sorties ont permis de determiner les pas d'échantillonna-
e. Ce travail sera acheve en debut 1986.
r
Un important travail bibliographique a Pte egalement mene en vue de de-
tenniner le ou les meilleurs estimateurs du phytoplancton a utiliser dans le
cadre de l'opkotfon de recherche "Etude de la circulation et des mécanismes
e production sur le plateau continental et ses abords" qui sera mise en pla-
e en 1986. Ce travail a permis aussi de determiner les el&nents importants
Pu milieu marin a etudier pour leur action determinante sur la production pri- '
1ire.
I
I
l

64
!
!
l
/

CRERATION 4 : BIO!iASSE ALGALE
/
!
Cette operation comporte deux volets :
1.1. Etude des possibilités d'utilisation des algues comme engrais :
s essais en plein champ ont eté menes sur six cultures maraichères, avec
rois especes d'alques marines.
j
,
/

1.2. Etude de production de méthane (coopération CRODT/ENSUT/ORSTOM): /
I/es essais ont porté sur trois espèces d'algues, en fermentation continue.
4n fermenteur de laboratoire (0.75 1) a fonctionné à 37°C. Par la suite, un
i
ermanteur de 150 litres a @te mis en route a teqérature ambiante. Dans les
ux cas, nous avons travaille en eau de mer.
r. RESULTATS OBTENUS EN 1985
e.l. L'action "engrais" a éte conclue et les resultats ont fait l'objet d'une
hese de Docteur Ingenieur. L'action fertilisante des algues a été largement
'onfirmee. Cependant, les questions soulevees en conclusion n'ont pu trouver
e repoose, faute d'une collaboration effective d'organismes ou d'équipes
~1~s competents en pédologie, agriculture et technologie.
L'action 'Wthane" a confirmé que les algues peuvent subir une fertwn-
ation methanogène, en milieu d'eau de mer avec un inoculum constitué de boue
e mangrove.
1
le ferwnteur de laboratoire a FonctionnC pendant 145 jours. A sont taux
b ximum ,de chargement (3 g de m.o. par jour), il aveit un rendement volumique
/de 0,67, un rendement massique de 125 1 de biogaz (a 70 5 de CH@ par kg de
p.,. * le compost restant avait un rapport C/N de 10 (int&essant) mais conte-

ait 6.5 Z de Ne
6 5

L'ensemble de l'operation 4 (biomasse algale) repose sur l'exploi-
ion d'une biomasse naturelle dont l'abondance est très mal connue. Les
evés faits pendant un an sur les algues échouées seraient à renouveler
a am@liorer. Une étude des populations en place serait nécessaire.
L'action "engrais" a ete menee aussi loin que le CRODT le pouvait
fonction et de son rôle et de ses compétences. Afin d'aboutir à une
Ile application, il reste de nombreux points 3 préciser dans des domaines

le CRODT ne peut intervenir : essais culturaux, pédologie, technologie
dessalage, vulgarisation.

L'action "Methane" a deja fourni des resultats intéressants,
gre les tres faibles moyens mis en oeuvre au CRODT. Un renforcement de
1 '!i nfrastructure et du personnel serait appréciable. Le passage de l'etape
II
mi-grandeur" à l'étape "vraie grandeur" est prévu - sous réserve de
fi/n ancernent - à partir de decembre 1986. date probable des premiers dépots
d'/a lgues.
1
/

6 6

!
/

BILAN - DIFFICULTES RENCONTREES - PERSPECTIVES
/
!
/

,Pour le suivi des stations C&i&res, il n‘y a pas eu de I-celles
difficultés. Toutefois, il serait souhaitable de multiplier les contrdles
!
nopinés sur le terrain.
/I
;.
1
muant a l'action de recherche "radiométrie aerienne , la plus grande
I
4 ifficulté vient du fait qu'à bord de l'avion, il n'existe aucune unité de
'tockage des donnees qui soit li6e directement au radiomètre. Le dépouillement
es donnees apres chaque vol se faisant a partir des enregistrements graphiques!‘/
eaucoup de temps est ainsi perdu.
~
Pour les opérations 2 et 5, l'annee 1985 se caractérise par rapport
4,~ autres annees par 1'arriX des activités de recherches proprement dites
n mer a la fin du premier trimestre. Ceci a cause de l'arrivee du nouvel
util de recherche qu'est le N/O Louis Sauger qui par le matériel hyper-
*
3ophistiqué dont il dispose, va imposer des travaux positif dans la mesure'
d-u les sorties effectuees en mer par le Laurent Amaro ont permis avec celles
aéalis6es en 1984, d'obtenir une série plus OU moins longue d'observations et
ont le dépouillement a pu se faire en m&ne temps que les sorties m&hodologiqw
1
Les difficultfis majeures tisident ici dans l'utilisation du navire
I ceanographique. En effet, les nombreuses pannes du Laurent Amaro ont beaw-
d,oup entrave la bonne reussite de ces opérations notamment celle concernant
a façade maritime de la Casamance. Si la saison froide a éte suffisamment
ouverte, les m&anismes de production de cette partie sud du plateau conti-

1’“‘“’ I en saison chaude, demeurent toujours la grande inconnue.

SOCIO-ECOXOMLE DES PECHES

P R O G R A M M E
soc10 - E C O N O M I E D E S P E C H E S
Le raie important de la pêche et de8 activités annexe8 (mareyage. trans-
formation artisanale) dans l’économie nationale, tant pour la valeur ajoutée
bue pour l’emploi, la fourniture de protéines bon marché, l’obtention d’une
boindre dépendance alimentaire et les apport8 de devises, justifient que peral-
IlFZlement aux recherches biologiques déja entreprises de longue date des études
Fe sciences humaines soient réalisées afin de mieux comprendre les mécanismes
k conomiques
et sociaux de la fili2r.e du poiaaon et du “syst&me pêche”.
Cette recherche doit également rspondre, dans la mesure du possible, a
La demande de décideurs et des planificateurs afin d’alimenter les processus
*
e prises de décision en données de base,
L’évolution de ce programme depuis son démarrage en 1980 trouve sa
ogique dans la nécessité d’aborder le secteur des pêches en intégrant progres-
L.
lvement l’ensemble des activités de la filisre poisson avec un degré de Eines-
Le croissant dans la probl&natique suivie,
Si les premiers travaux réalisés furent restreints a l’analyse socio-
de la production et de la commercialisation de la pêche artisanale
és comme prioritaires durant les premières années d’activité
de la sec-
ti*n), ils furent complétés par la suite par des recherches apportant un éclai-
c age nouveau des phénomènes : l’approche historique a permis de les replacer
pans les tendances et évolutions â long terme des communautés de pêcheurs, les
btudes régionales permettent de les saisir avec un plus grand degrc de finesse
/en les mettant en relation avec les autres activités économiques des populations
/mpliquées dans l’exploitation des ressources halieutiques.
YENS HL%INS
- Chercheurs :
M. KEBE
Economiste-ISBA-Coordonnateur du programme
!
C. CHABOUD

ORSTOM
C. DIAW
Sociologue ISRA
l
M.C. CORMIER’ Géographe ORSTOM
/
/
60
/

OPERATION 1 :
ANALYSE MACROECONOMIQUE
DE LA PECHR ARTISANALE
/
1 *
D E S C R I P T I O N
/
Cette opération permanente d&s.arr& en 1980 vise la connaissance de variai
es de base économiques et sociales en vue d’aider à la planification du secte
.nsi qu’à la gestion rationnelle des stocks h31 iautiques.
2
*
R E S U L T A T S
O B T E N U S
- A partir des recensemenb semestriels du parc piroguier et des infrastruc-
I
jtuires l i é e s 3 l a pgche, effectués conjointement+w les biologistes, a été mis
/er
/ 1 place un suivi régulier du nombre de pirogues, des types de pêche pratiqu&si’
ide:s mouvements migratoires des pêcheurs, des taux d’activité
s a i s o n n i e r s d e s
!
i””!ités de pêche. Les résultats ainsi obtenus permettant aux biologistes d’extra-k
!
p,le+ B l’ensemble de la côte sénégalaise les estimations des débarquements rG;rii-
j$ s dans les centres les plus importants et aux socio-économistes de disposer ~
!
jd’ une base de données actualisées sur les équipements, les types de métier, les’
/fl ,ux de main d’oeuvre.
/
Un dictionnaire des villages est tenu à jour grâce aux informations complh-
/!DE ntaires collectées lots des recensements, il permet au planificateur de mieux~
!
ico ~nnaître l’environnement d’un projet éventuel et rend possible le suivi d’une
!év wlution consécutive a la mise en place de nouvelles infrastructures.
/
- A la demande des autorités, nous avons réalisé une étude des aspects
p‘cio-économiques liéa Fi la pêche artisanale dans les régions du Sine-Saloum
:et la ,Casamance, Cette étude entre dans le cadre de la contribution du ÇRODT
!
là l’élaboration d’un Plan Directeur dans le sud du Sénégal qui sera financé par:
/ Gouvernement Canadien. Cette étude a permis, entre autres, de présenter les
if’
!In.ftastructures et services portuaires, d‘analyser la structure du parc piroguier
/et de la population et enfin d’estimer les revenus des pêcheurs évoluant dans
Le:s zones, Il apparaft clairement que beaucoup de problèmes se posent au dévelop-
!
/
7 0

1
.pement des pêches dans le Sine Saloum et en Casamance : difficult& d’aecèa
laux points de d6barquement, insuffisance d’infrastructures de débarquement,
/
ide conditionnement et de conservation, probl&ne d’eau dans les Eles du Saloup,
jiusuffisance des infrastructures locales d’encadrement......

OPERATION 3 : ETUDE DE LA COMMERCIALISATION DU POISSON
DANS LES REGIONS INTERIEURES DU SENEGAL
1 . D E S C R I P T I O N
Cette nouvelle opération vise la connaissance des circuits de distribu-
t
1, des marchés et des comportements alimentaires des populations de l’inté-
1:
x pour fournir les élGments permettant une amélioration des conditions
d
:oulement de la mer. Elle vient en complément des enquêtes déjà rPalisGes
x
les prix et le mareyage dans les principaux points de débarquement et au
m
:hé de Gueule Tapée.
2 . R E S U L T A T S
O B T E N U S
Aprss finalisation des résultats de la pré-enquête réalisée en 1984 et
1
iise au point d’un programme informatique de contrôle et de traitement en
C’
:inu des données B recueillir, les procédures d’enquête ont iité mises en
P
:e fin 85 dans les marchés urbains retenus pour le démarrage effectif de
I
xde %but 86.
7 4

OPERATION 4 : ETUDE DES SYSTFXES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION
DANS LE SECTEUR DE LA PECHE EN CASAMNCE
cf. Prograomae Casamance.
7 5

B I L A N R T
P E R S P E C T I V E S
I-BILAN DES ACTIVITES DE RRCRRRCERS RR 1984
L’Équipe a pas& la moitié de l’annbe (Janvier 8 Aotk) 8 la coufaction
/du document sur le Plan Directeur Sud (enqu8tea de terrain, d~pouilleawmt,
‘traitement données et rédaction du rapport), ce qui a eu partie affact,L les
/autres op.Erations de recherche.
/
Pour l’opération 1 (suivi kouomique de la p8che artisanale maritime), 1s
ivalorisation des données collectées lors du suivi des unit& de pêche n’est pan
jencore termini% et de nombreux él6ments demeurent inexploités en l’absence du
!Chercheur responsable de cette action,
Les données collectifes lors des receuaemeuts du parc piroguier en Avrilei
/
/Septembre ne sont eoujours pas exploit& par les biologistes charg6s de la r.Sde
/tien du rapport.
Les r&sultats partiels obtenus ont permis de complcter les données coller:t
itées au Sine Saloum et en Casamance dans le cadre du Plan Directeur pour pr6ser Lt-
‘ter les infrastructures et services portuaires, d’analyser la structure du parc
/
:Piroguier et de la population des pêcheurs, et d’estimer les revenus tir% de
/la pêche dans ces régions,
j
L’op6ration de recherche 2 (suivi prix et mareyage) a débouché sur des
~résultats concrets : finalisatfon du projet d’étude de la coaxsercialisation du
!
ipoisson dans les régions intérieures pour son démarrage effectif en 1986, ana-
jlyse de la commercialisation du poieaou en Basse Caaamance et dans le Sine
/Saloum. Les enquêtes de routine sur le suivi des prix et des quantitds cosrser-
~cialieées dans les principaux de d8barquement et sur le marchg de Gueule Tapée,
iainsi que la saisie et le traitement informatique continu des donn6es s’est
iddroulé: dans de bonnes conditions.
L’opération 3 n’a pas r6ellement d&uarré, les négociation8 avec l’organi+e
ide financement ne se sont terminées qu”B la fin de l’année.Le démarrage de l’étude
!“Marchés Intérieurs” a été effectif en Mars 1986.
,
16
/

L’aun&e 1986 sera entihmtvznt consacrée au développement de la recherche
sur les prix et la commercialisation ainsi qu’au d&marrage de la deuri*
p se du prograarmt Caaaraance.
p
L’gquipe 4era XenfOKcée en Juillet 1986 par L’arrivée d’un jeune cher-
cjmr qui termine actuellement une maîtrise (Master of Science) au Etats-
&
.
!
!
L’ophetion 1 a et& maintenue dans Le sem d’une valorieetion des
épéments déjà acquis et d’une actualisation des r&ultats.
Les miasione
dlappui prévues pour la continuation de cette op#Xation et d’une autre sur
Ilhistoire et la sociologue de la pêche n’ont pas eu lieu cette ann&. Il
fgudrait donc prevoir encore des missions de J.P. CHAUVEAU et de 3. UEBEB
&ur finaliser le travail qu’ils ont d&warrS? et pour un soutien a la dtlfini-
tien
i et au développement de nouvelles actions de recherches.
/
L’activité de la section s’est jusqu’ici orientée en priorité vers
i
Ilétude du secteur artisanal. Il est donc opportun, étant donné l’acquis
dkj2 obtenu dans ce domaine, d’envisager d’étendre les recherches au secteur
d/es pêches industrielles qui sont une composante eseentielle du “système pêche”
/
ek où les demandes du Dikeloppement sont nombreuses. Un premier travail consa-
cré sur l’étude socio-économique de la pêcherie des petits p6lagiques et de
liintersection entre pilche artisanale et pêche industrielle a démarré en
lb85 dans le cadre de la ma1trise présentée par un jeune chercheur en forma-
t on aux USA.
1I
Le recours général aux techniques quantitatives et de l’emploi obligatoire
/
dg l’outil informatique avec la masse de données collectées sur le terrain, rend
nfcessaire à terme le recrutement d’un informaticien qui viendra en appui aux
chercheurs de l’équipe pour le développement de nouveaux programmes de traite-
7 7

,
CASAHANCE
j

P R O G R A M M E C A S A M A H C E
RISTIFICATXON
Les eaux de la rggion Casemance sont tri?r poiasonnuuaca. FE.~ capturer
:éalisées en mer et en estuaire s’élkwnt en moyenne B environ 70 Dr)D tonnes
Par an.
Sur ces 70 000 tonnes, seules 10 000 tonnes, qui sont captur&s par
.e secteur artisanal, soit dans l’estuaire soit sur la façade maritime,
krof itent il l’économie casamançaise.
Les autorités &négalaises envisagent donc de réGquilibrer l’exploita-
:ion des ressources halieutiquea en faveur de l’économie régionale. A cette
iin plusieurs projets de dgveloppement de la pêche artisanale sont a l’étude
:ertains mêmes, comme le projet “COPEC” étant d&jS en coura de ri?alieation.
La rkm0ite de ces projets nécessite cependant l’acquisition d’un cer-
:ain nombre de connaissances 3 differents niveaux.
Il convient tout d’abord de mieux connattre l’environnement. Durant ces
%ngt dernikres années les fluctuations environnementales interannuelles ont!
ité extrêmement importantes. Au niveau de Ziguinchor, par exemple, des sali-
lit& aurai extrêmes que 3 7.O et 44 X. ont été enregirtrées en fin de saison
lucide. Il est probable qua d’autres para&tres, moins visibles que la sali-
lit@, presentent également d’énormes variations. Les cawéquences sur la
Gcherie de crevettes sont extrêmement importantes. Il est certain que les
pariations de l’environnement ont également un impact considérable sur les
kheries de coquillages et de poissons. Il est donc indispensable d’appro-
‘ondir les connaissances encore sommaires que nous avons de l’environnement
:asamançais. D’autant plus que des projets de développement (barrages anti-
:els. usine de papier...) sont susceptibles de perturber davantage encore
:et environnement.
II ese Egalement nécessaire de mieux connaître les pêcheries artiaans-
es. Si la pêcherie de crevettes est assez bien connue du fait que les csptu-
‘es transitent par des usines, les pêcheries de coquillages et de poisson8
,e sont encore fort mal. 0n ne dispose pas de statistiques fiables et il est
.onc impossible actuellement de connaître avec un minimum de précision le
iveau des captures, la prise par pêcheur, et à plus forte raison la façon
.ont varient ces captures en fonction des énormes variations du milieu et du
Lombre de pêcheurs.

Enfin, nombre de projets de di5veloppement ont échoué dana le passé
parce qu’on avait ignoré les contraintes socio-économiques. Or, il est
:ertain que les contraintes dans ce domaine sont grandes en Casamance et il
!
tst donc -ratif de les identifier.
Par iilleurs. un programme de comtructim de barrages anti-sel est en
:ours en Casauunce. L’un est d+?jl construit eur le bolon de Guide1 ; un autre
!st en cours sur celui de Bignona. Avant de poursuivre ce progrrrme avec
les barrages plus importants il est utile de tirer les enseignaenta de celui
Iéja construit a Guidel. C’est pourquoi un programme pluriaciplinaire a été
nitié par le Département SystPme. Le CROIYT intervient pour Ier Ctuder halieu-
:iques (environnement aquatique et pêche).
- Chercheurs : CROI>T
-1--1_-------
a
,. LE RESTE
Biologiste des pêches - ORSTOlf - Coordonnateur du programme
L. SAMBA
Biologiste des pêches - ISRA
I.D. DIADHIOU
Biologiste des pêches - ISRA
p. BASTIR
Biologi&te des pêches - ORSM?I
I* PAGES
Physicien
- ORSTUM
1. DTAW
Physicien
- ISRII
‘.S. DIOUF
Planctonologiste
- ISRA
: . LFZOUTEILLRR
Benthologue
- ORSTOM
:. DIAW
Sociologue
- ISRA
I.C. CORNIER
Géographe
- ORSTOM
- Chercheurs : Université
__-_--l-_-_-_------
)IWG
Sédimentologiste
IARR
Sédimentologiste
IEBENAY
Benthologue
;. DIOP
Géographe
- Chercheurs : CRRP/ISRA
___-_____-I-------
KDIANB
Forestier
7 9

- Chercheurs : ORSTOM
__--_---_---_-__---
~OLIVBBY
Hydrologue
!MILLET
Hydrologue
~
SAOS
SBdimentologiste
~ALBARBT
Biologiste des pêches
- Technicien8 CRODT
_--__--___-____
OC. NDOUR
Hydrologie
~A. DIALLO
Plancton
'A.B. BADJI
Biologie
!A. DIATTA
Socio-économie
iC. BIAGUX
Socio-économie
OF. BODIAN
Socio-économie
- Techniciens ORSTOM
___------------
~LE TRO(IUER
Hydrologie
- Techniciens DQrt. Szt&nes
_-____--e---w -----
--h-e
Biologie
PERATIWS DE RECHERCHE :
. .
A) Th&ne Ressources :
Operation 1 : Pêche artisanale en Casamance.
B) Thème Environnement :
Opération 2 : Physico-chimie et production primaire
Opération 3 : Courantométrie
Opération 4 : Sédimentologie
Opération 5 : Zooplancton
Opération 6 : \\licrofaune benthique
Opération 7 : Macrofaune benthique
Opération 8 : Mangrove
Opération 9 : Bolon de Guide1
Opération 10: Bolon de Bignona

C) Th&me Socio-économie :
Opération 11 : SystDmes de production et de distribution dans la secteur
des pêches.
CREANCIER :
Le prograrmw a débute en 1984, à des dates variables selon les op&ations,/
n fonction des moyens humains et mat&iels disponibles.
1985 a été consacr6e B la poursuite der, kzhaatillonnages, dea tris et
es analyses et à l’exploitation des données disponibles.
Le bilan du piogramne sera dressé lors d’un a6minaire qui se tiendra en
uin 1986.


~PElUTIQh’ N’ 1 : PECHE ARTISANALE EN CASAHANCB
. DBSCRIPTIW :
Le suivi de l’exploitation des crevettes en Casamance se poursuit avec
.a~ collecte des données au niveau des usines.
La collecte des statistiques de pêche de poisson se poursuit grâce au
;yst&se d’enquête mis en place en mars 1984 : 4 centres sont enquêtés sur
.e fleuve (2 centres à Ziguinchor à 50 km de la mer, Coudomp a 120 km et
limbandi-Btassou à 160 km) et un centre sur la façade maritime (Bafountine).
kans chacun de ces cinqœntres des enquêtes sont effectuées, trois ;i quatre
ours par mois, sur les efforts de pêche, les quantités et les espèces dé-
larquées, la structure en taille
des principales espkes.
Des enquêtes mensuelles spécifiques permettant d’étudier la reproduction
!t l’abondance des juvéniles des principales espkes ont débuté en janvier.
Une mission d’appui (J.J. ALBABBT) a eu lieu en avril.
!. BBSDLTATS OBTENDS BB 1 9 8 5 :
2.1. Pèche crevettike :
Il s’avère que les captures dans l’estuaire dépendent a la fois de la
:aille 2 laquelle les crevettes migrent vers la mer et de l’importance du
ecrutement des jeunes crevettes dans la pêcherie. Nous avons entrepris
.‘étude des lois qui commandent ces deux phénom&res et, en premier lieu,
.a taille de migration. Un modkle a été élaboré :
L - - 0,00661
S* + 0,384s - 0,126 V + 27,5
, étant la longueur céphalothoracique en w, S la salinité (X0) et V la
+tesse maximale du courant en cmls.
Le modsle permet de comprendre les variations spatio-temporelles de la
aille moyenne des crevettes pêchées le long de l’estuaire.
8 4

2.2. Pêche du poisson :
)
les prises, en tonnes, pour la période mars 1984 - février 1985, par
kype d’engin et par zone, sont présentées dans le tableau ci-dessous :
1 SENNE FI$+$T MAILLUC I
ZONE PALANGm EPERVIER CE PL?&= tleriv. surfacedd
-r218134TOTAL!181
ZONE : I - façade maritime ;2 = embouchure - Adéane ; 3 - Adéane -
l
Diattakounda ; 4 = amont de Diattakounda.
- Répartition spatiale :
_ _ ___------- - - - - - -
Dans la zone estuarienne la diversité spécifique diminue d’aval en
+,ont. La zone z est caractérisée par la prepondérance d’Ethmalosa fimbriata
:
net la présence d’espèces “nobles” (“soles”, capitaines,... ). La zone 3 est
j
icaractérisée par la prédominance des Sarotherodon melanotheron et E. fimbriata
~Dans la zone 4 le peuplement devient pratiquement monospécifique avec S. mela-
botheron.(voir t a b l . 1).
~
Ethmaloses et Cichlidae se reproduisent dans L’estuaire. in ce qui con-
berne les mulets, il “‘Y a que pour tigil cephalusqu’aucune f e m e l l e SUT le
+Oint de pondre n’a été trouvée.
- Variations temporelles :
------T-B__-_ _______
Les prises semblent constituer un meilleur indice de l’abondance que les I
drises par unité d’effort.
Sur la façade maritime les espèces pêchées ne sont abondantes que pendant (
a saison sèche.
Dans l’estuaire les variations saisonnières sont différentes selon les
e;spèces et selon les zones.

OPEBATION N.2 : PHYSICO-CHIMIE ET PRODUCTION PPIMAIRB
1

L,f
Le but de l’opération est une description du cours principal de la
i
~Casamance sous l’angle des facteurs physico-chimiques et biologiques (produc- j/
~tion primaire). A plus long terme, nous visons lacompréhension des &eanismes i:
DDE la production globale.
L’activité de terrain a été lourde : sept missions, totalisant 47 jours
(les missions de juillet et septembre furent effectuées par Mme 1. CWNG).
Las mesures effectu&s sont multiples : salinité. tempdrature. oxygéne
dissous, pH transparence, lu&&-e incidence ; des prélèvements sont faits
pour dosage de chlorophylle (phytoplancton), sels nutritifs, carbone minilral
dissous ; des~incubations au ‘4C servent B déterminer la photosyntheee.
Le travail au laboratoire continue l’activit6 de terrain. Les résultats
ont systématiquement fait l’objet d’une mise au propr’e régulière, avec
rapport critique pour chaque mirsion.
~
2. RESULTATS OBTWJS EN 1985 :
En ne considérant que les facteurs ci-dessus, le cours principal de la
~
Casamance peut être divisé en trois grandes zones, où l’influence de la mer
i
~
diminue, et où le confinement augmente, vers l’amont :
l
!
- une zone “estuarienne” (de l’embouchure a Adéane), de salinitd moddrée i
~
(35 a 45 Z,), avec une biomasse et une production phytoplanctonique assez
:
~
réduites malgré la pr6sence de la mangrove.
les forts courants de marée entre-l
~
tiennent une turbidité minérale 6levée.
- une zone médiane (d’Adéane 3 Simbandi environ), 3 salinité forte
~
(45 3 65 X.), 3 turbidité minimale. Biomasse et production sont moyennes ;
~
une limitation par le carbone minéral est possible.
- une zone amont, a salinité extrêmes (de 0 à 120 Z.). La biomasse phy-
!
toplanctcnique est forte a très fcrte, sans doute basée sur une matière
!
organique abondante, et entretenue par la rareté croissante des prédateurs.
:
Au COUTS de l’année, la biomasse semble croître durant la saison sèche
!
alors que la production serait maximale en fin d’hivernage,
8 7

OPERATION N’ 4 : SEDI?@NTOLOGIE
1, DESCRIPTION :
Cette opération doit permettre de drer8er une carte sédimcntologique
le la Casamance et de contribuer à l’étude de 1’6volution 86dimentologique.
!. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
Le8 premier8 résultats concernent la zone située en aval d’Ad6ane.
Trois grandes zone8 sont bien différenci&s :
- La lère, entre l’embouchure et la Pointe St-Georges, où le taux des
.utites ((63ym) est toujours inférieur a 20 X, avec des sables bien classés,
Irésentant des courbe8 de fréquence uniwdales ; les grains en majorité émous-
;és luisants ont un diamètres moyen de 0,250 mo, ils sont de plus en plus fin
!n rémontant vers l’amont (0, 180 w vers la Pointe St. Georges). L’indice
le Trask est compris entre 1 et 1,s.
- La Z&se zone se situe entre Pointe St. Georges et Ziguinchor, carac-
:&ri&e par de8 sédiments plus h6térog&nes. La granulométrie montre des cour-
les de fréquence plurimodales. Les fond8 de chenaux et les zones étroites sont
11~s riches en sables grossiers, débris de coquilles et graviers (gravillon8
ferrugineux)
; les bord8 sont plus riche8 en p6lites. L’indice d’hétérog&éi-
.*
.e de Trask est supérieur ?i 2 et peut aller jusqu’a 5, 6.
- Dans la 3ème zone, entre Ziguinchor et Adéane, les élhments fins domi-
lent. Les sables et graviers ne représentent plua que 1 a 15 X du sédiment.
D’une manière générale, la teneur en matière organique est assez élevée,
!Ile dépasse quelquefois 20 % ; et les carbonates sont peu abondants, 1 a 3 Z.
levan,t la faible compétence du fleuve, les mathiaux grossiers ne peuvent
revenir que des berges proches ou de la mer.
Le taux de sédimentation actuel semble trZs faible, mais des sondages,
lu pont de Ziguinchor ont recoupé des grosses épaisseurs de vases (15 m) mon-
:rsnt une sédimentation beaucoup plus importante au cours du Quaternaire
Gcent.
8 9

La sédimentation actuelle est surtout conditionnée par la mer :
Trois grandes aires se caractkisent :
/
- une zone marine, où les sédiments sableux bien
où les sédiments sableux bien bras&, remontent en
i
I
s’affinant jusqu’a la Pointe St. Georges.
- une zone intermédiaire entre Pointe St. Georges et Ziguinchor, surtout
j
influencée par les courants dûs au flux et reflux des marses.
i
- une zone plus confin6e entre Ziguinchor et Adéane (courants moins impor
impor-’
tants, élargissement, éloignement de la mer).
9 0
i

OPERATION No5 : ZOOPLANCTON
1. DESCRIPTION :
L’étude a d&uté en février 1984. En 1984 13 stations étaient tenues,
d e u x l ’ é t a n t p e n d a n t 12 h e u r e s . I l s ’ e s t avEré q u e l e s r é s u l t a t s o b t e n u s
a u x s t a t i o n s o ù u n s e u l Qchantillon était prélevs é t a i e n t t r o p a l é a t o i r e s
( i n f l u e n c e d e l ’ h e u r e , d e l a m a r é e ) . E n 1 9 8 5 t r o i s s t a t i o n s s e u l e m e n t o n t
été occupées, m a i s c h a c u n e p e n d a n t 1 2 h e u r e s .
2. RESULTATS OBTENUS BN 1985 :
S o i x a n t e d i x - n e u f espikes - a d u l t e s e t l a r v e s c o n f o n d u s - o n t é t é
i n v e n t o r i é e s e n C a s a m a n c e . P a r m i c e l l e s - c i l e s C o p é p o d e s Constitue$ l e
g r o u p e l e p l u s i m p o r t a n t a v e c 5 5 7. des espèces. E n s u i t e s u i v e n t l e s Ptéropo-
des(ll %), l e s O s t r a c o d e s ( 9 %), l e s M y s i d a c é s e t l e s Amphipodes ( c h a c u n 5 9.)
Le zooplancton de la Casamance présente deux minima d’abondance : l’un
e n d é c e m b r e - j a n v i e r ( p é r i o d e o ù la p r o d u c t i o n p r i m a i r e c h u t e ) e t l ’ a u t r e
e n j u i l l e t - a o û t ( l e s s a l i n i t é s s o n t t r è s é l e v é e s ) . L e s m a x i m a
sont également
au nombre de deux : mars-avril (développement d’un peuplement supportant
plus o u m o i n s b i e n l e d é f i c i t d e p r o d u c t i o n p r i m a i r e ) e t septembre-ortobre-
n o v e m b r e ( e n r i c h i s s e m e n t p a r l e s e a u x d e r u i s s e l l e m e n t , l a n a p p e p h r é a t i q u e
e t d i s p a r i t i o n d e s t r o p f o r t e s s a l i n i t é s ) .
L e s v a r i a t i o n s s p a t i a l e s d ’ a b o n d a n c e permettent d e d i v i s e r l a C a s a m a n c e
en t r o i s z o n e s :
- de P o i n t e S t . G e o r g e s 2 A d é a n e , le zooplancton est relativement riche.
C e t t e p a r t i e a u n e a b o n d a n c e c o m p a r a b l e à c e l l e d e s e a u x c ô t i è r e s s é n é g a l a i -
s e s q u i r a p p e l o n s l e s o n t l e s i è g e d e phénom&nea d ’ u p w e l l i n g .
- d’Adéane à S i m b a n d i - B r a s s o u l ’ a b o n d a n c e s e m b l e d é p e n d r e d e l a s a l i n i t é
d u r a n t l e s p é r i o d e s d e f o r t e s s a l i n i t é s l e m i l i e u e s t e x t r ê m e m e n t p a u v r e ;px
c o n t r e q u a n d l a s a l i n i t é d i m i n u e o n p e u t a v o i r d e s effectifs/m3 très Elevés.
- e n a m o n t d e S i m b a n d i - B r a s s o u , l e zooplancton d e v i e n t r a r e .
9 1

Par ailleurs on constate une diminution de la richesse spécifique de
l’aval vers l’amont. De plus contrairement aux estuaires normaux dans les-
quels vers
l’amont une faune continentale prend le relai des espèces
estuariennes, en Casamance, les espkes continentales sont rares et ne sont
représentées pratiquewnt que par des larves de Chironomidae. Enfin, il faut
signaler que les salinités supérieures 3 70 Z, semblent être traumatisantes
pour l’énorme majorité des zooplanctonites de la Casamance.
L’opération de recherche a été perturbée par l’arrêt définitif du Cauri
en juillet (rappelons que la vedette avait déjà été immobilisée d’août 2
novembre 1984). Le travail a pucependant être r&alisi avec la pinasse.
3 2

.
.
OPERATION N’ 6 : MICROFAUNE LWJJTNIQLTE
*
1 ., DESCRIPTIC@I :
Des pr6l&xaxents ont Bté réalises en 78 stations. La microfaune benthi-
que est extraite de 50 Oc de sédiment brut par lavage sur tamis de 50 q .
,..~
Elle se compose de tests de Foramifkes,
de valves d’ostracodes, de frustu-
Les de Diatomks, de theques de Th6camoebiens et de fragments d’organismes
divers, en particulier d’abondants spicules de spongiaires siliceux - leur
.
repartition a été étudiée.
.
2. IWDLTATS OBTWUS EN 1985 :
- Les Ostracodes ne sont abondants et fréquents qu’au voisinage de
1’~embouchure , mais sont présents sur l’ensemble de la portion du fleuve qui
.
s ‘été étudiée ;
- Les diatomées, absentes en amont de la station 27, sont fréquentes
.
en aval oit elles peuvent être trDa abondantes dans les sédiments riches en
matiare organique ;
.
- Les thécwoebiens sont presents a l’état de thèques vides en amont
da la station 30.
1
- Les foraminifkes du fleuve Casanance appartiennent a 35 espèces dont
14 ont fourni des individus vivants. La répartition des tests est tr*a in6ge
*
l e,> certains échantil.lons en contenant plus de 5 000 pour 50 CC de sédiment
brut, alors que d’autres en sont dépourvus.

Les individus vivants sont généralement rares. Dans le premier tronçon
du fleuve, en aval de la Pointe St. Georges 03 la salinité ne dépasse pas
.
40 X, la richesse spécifique des biocoenoses est maximale (II espèces,
Certaines espèces sont limitées 2 cette zone soumise aux influences
*
marines Arenoparella mexicana, Trochanmina inflata, Trochammina 89, Anssonia
parkinsoniana, Bolivina spp., Discorbis sp et Nonion SP.). D’autres sont
plus tolgrautes et supportent des salinités légkrement supérieures à 40 %,
.
(Asterotrochsmmina ? sp ; Eggerella cf. Scabra et Elphidium gunteri. Les
espèces qui supportent le mieux l’hypersalinité sont Gaudryina exilis,
.
9 3
.

s
p

Reyphax .

, Amnonia tepida et surtout Aassotium salsum rgcolté vivant dans
une station OS la salinitg atteignit 105 X. et qui constitue plus de 95 X
de la thanatocoenose en amont de Goudomp. -
D’une façon géngrale. l’importance relative des Foraminif&-es B tests
hyalins diminue lorsque la distance B l’embouchure augmente, la taille des
tests étant génkalement infgrieure B 0,3 mm. Ce nanisme traduit le caraetg-
re restrictif du milieu qui entrafne une modification du n$tabolisme. L’aug-
mentation progressive de l’importance relative des formes B tests agglutinh
correspond à un confinement de plus en plus marqué du milieu, ce confiaemeut
se traduisant de la même façon dans ce milieu hypersalin que dans les milieux
bypohalins habituels des estuaires.
Deux étapes apparaissent nettement dana l’évolution des thanotocoenoses.
La premike correspond !I la diminution brutale du nombre d’espèces, et essen-
tiellement des espéces calcaires autres que A. tepida et E. gunteri, au niveau
de la Pointe St. Georges. La seconde correspond à la disparition qiiasi totale
de ‘ces deux espkes entre Adéane et Goudomp. Au dela, A. salsum domine la
microfaune. Les foraminifères disparaissent en amont de Sobali, dans la par-
tie du fleuve qui s’adoucit pendant la saison des pluies ; ils sont remplacés
par des thèques de “Thécamoebiens”.
Une coupure supplgmentaire au niveau de
la station 30 a été mise en évidence à partir des Echantillons récoltés de
mai à novembre 1985.
La microfaune permet donc de d6fini.r quatre domaines principaux :
- un domaine a affinités marines, en aval de Pointe SkGeorges, a micro-
faune polyepEcifique ;
- un domaine confiné entre Pointe St-Georges et Adéane, à microfaune
oligoapécifique ;
- un domaine hyperhalin qui dgbute entre Adéane et Goudomp. La micro-
faune de foraminifkes y est pratiquement monospécifique avec une très forte
dominante de A. salsum. Ce domaine se termine vers l’amont a la station 38
apr&s une brusque diminution du nombre de tests au niveau de la station 30 ;
- un domaine a affinités fluviales, en amoat de la précédente. Il est
marqu6 par la disparition des Foraminifëres et la présence de thèques de
Tbé~amoebiens.
9 4

OPERATION No 7 : MACROFA~ BENTEIQUE
Le zoobenthos est un mailloa tres important de la charne alimentaire
!
en milieu eatuarien. L’btude doit permettre de connaître :
- la répartition du zoobenthos le long de l’estuaire, en relation notam-
ment avec la nature du sédiment et le gradient de salinité ;
- les modifications Eventuelles de cette répartition entre saison &che
et saison humide.
Seule la zone située en aval d’AdCane a 6té étudiée.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
117 especes ont été recensées dont :
- 3 9 X d’annéiide polychètes
- 29 X de mollusques(22 X de lsmellibrsnchea)
- 21 % de crustac&
- 5 X d’échinodermes
Soit deux fois plus d’especes que dans le Saloum ; 19 esphes seulement
sont co-nes aux deux estuaires. Les espéces peuvent être réparties en
trois groupes :
a ) celles présentes dans toute la zone d’étude : en particulier Abra
krammeri, Nucula crassidens, Cultellus tenuis, Scoloplos chevalieri, Glycera
cowoluta, Galathowenia africana, Panopeus africanus;
b ) celles qui sont pr&entes dans la zone située en aval de Ziguinchor
ea’particulier Corbula lsmothei, C. dautzenbergii , Asychis dorso ilis,
Nephtys lyrochaeta, Diopatra neapolitana, Branchiostoma lanceolatum et des
6chinodermes;
c ) celles qui sont présentes en amont de Ziguiachor. Ce sont des espèces
typlquemeat estuariennes avec Anadara senillis. Petricola pholadiformis,
.
Doglaia isocardia, Marphysa sanguinea, Tetilla monodi et Modiolus elegans.
9 5

La charnike entre zone marine et zone eatuarienne se situe en aval
de !l’Ile aux Oiseaux.
La biomasse varie entre 1-2 q g/m’ de poids sec décalcifi8 et 35,5 g/m2.
Les valeurs les plus faibles s’observent pri?e de l’embouchure (bien que la
surface échantillonn& soit deux fois plus importante qu’aux autres stations.
C’est dans la zone amont, au ’nrveau de Niaguiss, que la biomasse est la plus
forte, d’autant plus qu’en saison humide on observe une prolifération du petit
lamellibranche Yodiolus elesans.
Dans la zone aval, sous influence marine, les biomasses moyennes sont
comparables à celles trouvée en mer en saison sèche, mais sont inférieures
en saison humide.
Entre mai 84 et mai 85 on observe une forte diminution de la biomasse
sauf a la~station aval, qui correspond a une diminution de la densité et
même, à Adéane, a une diminution de la richesse spécifique.

OPERATION N”E : MANGROVE
C e t t e é t u d e e s t d e s t i n é e a d é t e r m i n e r l a reaction d e l a m a n g r o v e a u x ’
différentes salinités ainsi qu’a a p p r é c i e r s o n r ô l e d a n s l ’ e n r i c h i s s e m e n t
d u m i l i e u e n m a t i è r e o r g a n i q u e .
2. ,WSULTATS OBTENUS EN 1985 :
L a m a n g r o v e d e B a s s e Casamance c o u v r a i t u n e s u p e r f i c i e d e 9 0 7 . 5 km2
e n 1 9 7 9 . E l l e s e d é g r a d e régulikement d ’ a m o n t e n a v a l e t d u p l a t e a u a u l i t
m i n e u r d u f l e u v e o u d a n s l e s d e u x s e n s . Cette dégradation atteint une moyenne
a n n u e l l e d e 4 à 7 km2 s e l o n l e s a n n é e s .
C e t t e marigrove e s t d o m i n é e p a r l e s R h i z o p h o r a (R. mangle, R. r a c e m o s a ,
R . h a r r i s o n i i ) e t l e s A v i c e n n i a ( A . n i t i d a ) . D’autres espkes comme Conocar-
p u s e r e c t u s e t L a n g u n c u l a r i a r a c e m o s a s o n t i?galeme.nt présentasdans c e m i l i e u .
On d i s t i n g u e s e l o n l a t a i l l e , l a d e n s i t é e t l ’ e s p è c e d o m i n a n t e l e s p e u -
p l e m e n t s s u i v a n t s :
- l a m a n g r o v e h a u t e e t d e n s e a R h i z o p h o r a ,
- l a m a n g r o v e h a u t e e t d é g r a d é e a Rhizopbora,
- l a m a n g r o v e b a s s e e t d e n s e a R h i z o p h o r a ,
- l a m a n g r o v e b a s s e e t d é g r a d é e à R h i z o p h o r a ,
- l a m a n g r o v e b a s s e et dense 3 A v i c e n n i a ,
- l a m a n g r o v e b a s s e e t d é g r a d é e à A v i c e n n i a .
L a m a n g r o v e h a u t e c o m p t e p l u s d e 1 5 0 0 p i e d s à l’hectare si elle est
dense et moins de 1 5 0 0 s i e l l e e s t d é g r a d é e a l o r s q u e l a m a n g r o v e b a s s e
r e n f e r m e p l u s d e 2 0 0 0 pieds/ha si elle est dense et moins d e 2 0 0 0 pieds/ha
s i elle e s t d é g r a d é e .
S e l o n l a h a u t e u r e t l a d e n s i t é d e s p e u p l e m e n t s l e s p r o d u c t i o n s d e liti&-
re o n t é t é o b t e n u e s à partir des casiers de piégeage des feuilles.

Type de peupleuent
Production de litiere
(poids sec : t/ha/an)
- Mangrove haute et dense à Rhizophora
13,2
- Mangrove basse et dense ii Rhizophora
11
- Mangrove haute et dégradée à Rhizophora
5
- Mangrove basse et dégradée à Rhizophora
795
- Mangrove dense à Avicennia
10,6
- Mangrove dégradée & Avicennia
693
Les analyses foliaires ont montré une teneur en azote de t,2 % de la
mat iére sèche, ce qui correspond à 166 kg d’azote/ha/an pour la mangrove
haute et dense.
Les études de productivité de biomasse des peuplements sur pied indi-
quent pour la mangrove haute et dense 6Ot/ha/an de, matière et pour la mangro-
ve basse et dense à Rhizophora 27t/ha/an.
Chez les Avicennia il y a une période maximale de production de litière
en août-septembre et deux périodes de production minimale en juillet et
decembre.
Pour les Rhizophora. la production de litiere est plus ëtalée. Le maxi-
mum s’étend d’octobre ?I janvier, la production n’est jamais nulle.
La production de litiare exportée par rapport a la litiare produite est
de 70 a 90 Z.
La décomposition de la matière organique est plus lente sous Avicennia
que sous Rhizophora. Les feuilles de Rhizophora se décomposent plus vite que
celles des Avicennia.
En ce qui concerne les eaux et le sol, on observe une augmentation de
la salinité de l’aval vers l’amont en toute saison et ceci jusqu’à la station
17. Ce même taux de salinité progresse également du lit mineur du fleuve aux
tannes nus. En saison des pluies, seule la station de Niaguis a connu un
petit dessalement en amont des terres.
L’eau de nappe est plus salée que l’eau du fleuve et du sol. Les peuple-
,ments d’hvicennia vivent dans des salinités allant de 55 rrmhoslcm en fin de
saison des pluies a plus de 100 mmhos/cm au mois de juillet tandis que
Rhiiophora to@re en milieu naturel de 51 nrnhoslcm Z4 77 mmhos/cm pour les
eaux de nappe.
Pour le sol, on observe une migration du sel vers les horizons intermé-
diaires(20-30 cm). L’horizon de surface (O-10 cm) est fortement salé sous
Avicennia et la salinite varie de 35,5 mmhos/cm à 613, I mmhosjcm.
9 8

Sous les peuplements de Rhizophora, la salinité de l’horizon de sur-
face (O-10 cm) varie de 18 mmhoslcm en juillet au niveau de la station 16 à
52 mmhos/cm 3 la station II, en janvier sous peuplement bas et dense.
Ces variations constatées en milieu naturel nous ont menés a chercher
le seuil de tolérance en sel de ces espkes, essais que nous menons en
station.
9 9

OPERATION ND 9 : EXUdX DE GUIDEL
1. ~DBSCBIPTZON :
Le but de l’étude est d’apprtkier les conséquences du barrage sur
l’environnement et la faune aquatique (poissons et crustacés) par compatai-
son entre l’aval et l’amont d’une part, entre l’enont du barrage et le bolon
de Sindone pris comme référence d’autre part.
2. gESULTATS OBTENUS EN /985 :
2.1. Conséquences sur l’environnement :
- Salinité :
_---_--_
Le barrage a provoqué une plus grande amplitude des variation; halines
(9<SX. surface(66) et une accentuation de la stratification.
- Chloropbfile a :
_ _ _ _ _ _ - - - - -
On n’observe pas d’effet BUT la biaaasse chlorophyllienne, toujours
assez élevée (entre 10 et 60 M/l).
2.2. Conséquences sur les poissons et Crustacés :
En ce ,qui concerne les juvikiles (capturés avec un chalut a maille de
8 mm de côté) le barrage n’a pas eu de conséquence sur la composition spéci-
fique. Les cinq espéces les plus abondantes sont les cichlidae Sarotherodon
melanotheron et Tilapia guineensis, le clupeidae Ethmaloaa fimbriata, le
gerridae Gerres melanopterus et la crevette penaeidae Penaeus notialis.
L’abondance est cependant deux fois moindre en amont du barrage qu’a Sindone
cette différence n’apparaît en fait qu’en saison fraîche.
Les poissons de taille commercialisable (maillés avec des filets a
maiile de 25 et 30 mm de côté) ne sont pas tout-à-fait les mêmes en amont
de Guide1 et à Sindone. Les q ugilidae (Lizafalcipinnis a Guidel, L. falcipin-
niset L. bananensis g Sindone) sont abondants dans les deux zones. Mais
-
alors que dans le bolon de référence E. fimbriata est également très abondant,
il est remplac8 par S. melanotheron en amont du barrage. Le total des prises
1 0 0

et leur valeur sont identiques dam les deux zones. En mont de Guide1 les
capturas sont maximales eu octobre-novembre ; B Sindone elles sont maximales
ett iftkier- mars.
Si on se réfhe h Sindone, la pkiode décembre-avril est particulihxtsent
néf:aate, aussi bien pour les juvéniles que pous le,s “adultes” en amont de
Guidel. Cela pourrait être dû au gradient temporel de salinité beaucoup plus
important dans cette dernihe zone pendant cette période.
1 0 1

OPEBATION N* 10 : BOLON DE BICtUBA
1. lWscBIPTION :
I
,
Cette opération, qui n’a di%aarre qu’en juin 1985, doit permettre de faire
un 6tat de la situation avant la construction du barrage B Affiniem. L’opéra- 1
tion comporte quatre actions de recherche.
I
l
- Environnement physico-chimique et biomasae chlorophylienne,
- Zooplancton
- Zoobenthos
- Ichtyof aune
2. R!SULTATS OBTENUS EN 1985 :
Ils ne concernent que la premiPre action, a laquelle un cherchéut se
coniiacre 3 temps plein.
/
I
La temp&ature varie dans l’espace mais avec des amplitudes relativement 1
faiblessur le plan vertical. Elle varie plus sensiblmnent dans le temps. Elle ?
eat tributaire du rayonnement solaire dans le journée rt de l’alternance des I
saisons (maximum de 32 ‘C en octobre, minimum de 21 ‘C en janvier).
La salinitd varie peu BUT le plan vertical. Horizontalement elle subit
1
I
d’importantes variations. Elle décroît de l’aval vers l’amont pendant la sai- 1
son des pluies avec des valeurs comprises g&Sralement entre 40 et 10 Z,.
I
En décembre-janvier le sens de variation a tendance 3 s’inverser. Dans la
i
journ6e elle varie en fonction de la marée (plus faiblcen mar& descendante
1
qu’en marée montante pendant l’hivernage). La salinité est minimale en
E
!
septembre. A partir de septembre, avec la diminution des pluies, elle c-en- /
ce B croftte progressivement.
1
l
Le2 varie peu dans l’espace d’une maniare générale. Les variation8 dans
la jwrn& sont également trSs faibles. D’un mois à l’autre il est notablemen 4
fluctuant avec des valeurs restant généralement comprises entre 7 et 8.
!
1
1 0 2

La quantité d’oxygène dissous varie dans le temps et dans l’espace mais
;
de manike irrégulike et sans tendance significative. Les variations verti-
1
r
cales et joumalikes sont faibles devant celles horizontales et ssisonnii2res. 11
Cette quantith est gén8ralement comprise entre 2 et 4 ml/1 en moyenne.
l
Les nitrates et les phosphates fluctuent considérablement dans le temps
j
l
et dans l’espace. Les amplitudes de variations sont importantes aussi bien
sur le plan vertical que horizontal. Qn constate que les eaux de fond sont
1
plus riches en sels nutritifs. Le minimum et le maximum de nitrates se dépla- /
cent longitudinalement d’une station a l’autre en fonction des mois et varient 1
l
respectivement de 6,70 à Il.71 pat g /l et de Il,51 a 25.68 patg/l. Le minimum j
et le maximum de phosphates se dSplacent comme dans le cas des nitrates et
l
varient respectivement de 0.39 à 1,38 petgll et de 0,88 B 2.79 uatg/l. Les
!
variations journalières de ces psramStres sont importantes mais trPs irrégu-
:
l
lières. Les variations saisonnieres des nitrates sont plus accentuées en
I
aval d’Affiniam. Les valeurs les plus élevées sont constatées pendant la sai- 1
son des pluies fnotanrsent en août et septembre). Quant à la teneur en phos-
i
phates, elle est minimale en août de maniere générale.
g
I
La chlorophylle(a) varie en fonction de la profondeur avec des valeurs
;
généralement plus 6levees au fond. Elle a tendance a croître d’aval en amont
avec des valeurs minimales variant entre 1,96 et 5,50 Fg/1 et des valeurs
maximales de 4,14 2 13.16 pg/l. Elle fluctue en fonction de la q aree. Pendant : r
l’hivernage elle a ses valeurs les plut fortes en marge montante. Les varia-
j
1
tiens saisonnikes sont importantes. Le minimum de chlorophylle (a) est
)
généralement en juillet-août et le maximum en octobre.
1 0 3

OPERATION 11 : SYSTEMES DE PRODUCPION ET DE DISTRIBUTION
DANS LE SEClYlR DE LA PECHE EN CASAMANCE
1. DESCRIPTION :
1’ le travail entamé en 1984 se poursuit en ce qui concerne en particulir
. l’étude historique (histoire Qconomique et sociale des systèmes de
production).
, l’étude des activités villageoises - près de 80 villages sont enquêté:
en fin d’année,
. l’étude des bassins piscicoles, de la cueillette des huîtres de la
gestion de l’espace et des zones de pêche.
2”Des e~,&@s nouvelles visant à répondre à des questions s,urgies des tr
vaux de 84, sont entamées mais ne sont pas achevées à cause de contraintes
liées aux termes de référence de la convention avec te CRDI. Un certain nomb
de données, a compléter ultérieurement sont néanmoins collectées sur :
. la pêche à la serine en estuaire
, l’absence d’engin pélagique et d’engins actifs en mer
. la pêche à Ziguinchor
. les groupements de pêcheurs financés par
CARITAS e t lr WPEC
Des fiches de suivi sont distribuées aux pêcheurs de barrage et de
pallissade - piége.
3” L’enquête sur la filière du poisson transformé est rGali&f puur tout
la Basse Casamance.
4” L’équipe participe à l’élaboration du “Plan Directeur Sud pour le
développement des pêches”.
5” Sur la base de la critique méthodologique des recensements de 1984
(en particulier, non-exhaustivité du recensement), une enquête est menée dan
tous les centres de pêche de la région, après l’identification préalable de
ceux-ci.
2. RESLXTATS OBTENU EN 1985 :
- Identification d’une cinquantaine de centres& pêche supplémentaires-
Nombre total de centres identifiés à 178. Ceux-ci sont typés et classés.
1 0 4

BILA!3 ET DIPPICULTES BIINCONTRPESEN 1985 - PERSPECTIVES
Le programee se deroule de manière satiœfaieaute.Pour pratiquement
toutes les opiSrations, wus disposons de plus d’une ann& de doorGes, avec
une bonne fr6quence d’observations, ce qui représente un aucc~s 6tant donné
les problemes de logistique (une dizaine d’op6rations de recherches a mener
à 450 irm des laboratoires centraux. dans une zone d’6tude s’&endant wr
250 km). Nous avons même pu initier une nouvelle opgration par rapport au
programme initial, celle concernant le bolon de Bignona.
Parmi les difficult6s les plus sérieuse8 signalons la mise hors service
du Csuri a partir de juillet et l’absence actuelle de chercheurs pour l’étu-
de des poissons ; ce dernier point aura évidemment des cons&quencea sur
l’exploitation des donn6es.
En f986 un groupe de travail ae tiendra en janvier de manike 3 initier
une réflexion commune sur les résultats disponibles. Un s&ninaire, au cours
duquel seront communiqués les résultats du programme. se tiendra en juin.
Les actes du siGnaire seront publi6s. En 1986 6galement 8era mis en place
un syst&ne léger de surveillance de l’estuaire.
1 0 6

OPERATION 11 : SYSTWES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBDTION
DANS LE SECTEUR DE LA PECHE EN CASAEUNCB
1, DESCRIPTION :
1’ le travail entamé en 1984 se poursuit en ce qui concerne en particulier
. l’étude historique (histoire économique et sociale des eystemes de
production),
. l’étude des activités villageoises - près de 80 villages sont enquêtés
en fin d’année,
. l’étude des bassins piscicoles, de la cueillette des hdtree de la
gestion de l’espace et des zones de pêche.
2’Des enr,&tes nouvelles visant à repondre à des questions surgies des tram
vaux de 84, sont entamées mais ne sont pas achevées à cause de contraintes
liées aux termes de référence de la convention avec le CPJII. Un certain nombre
de données, à compléter ultérieurement sont néanmoins collectées sur :
. la pêche à la serine en estuaire
. l’absence d’engin pélagique et d’engins actifs en mer
. la pêche à Ziguinchor
. les groupements de pêcheurs financés par
CARITAS et le COPEC
Des fiches de suivi sont distribuées aux pêcheurs de barrage et de
palliasade - piège.
3’ L’enquête sur la filière du poisson transformé est réalisée pour toute
la Basse Casamance.
4” L’équipe participe à l’élaboration du “Plan Directeur Sud pour le
developpement des pêches”.
5O Sur la base de la critique méthodologique des recensements de 1984
(en particulier, non-exhaustivité du recensement), une enquête est menée dans
tous les centres de pêche de la région, après l’identification préalable de
ceux-ci.
2. RESULTATS OBTENU EN 1985 :
- Identification d’une cinquantaine de centresde pêche supplémentaires-
Nombre total de centres identifiés à 178. Ceux-ci sont typés et classés.
1 0 4

TELEDETECTION

P R O G R A M M E
T E L E D E C T I O N
JUSTIFICATION :
Les activités de l’unité de traitement d’images (UTIS) ont eu globale-
ment, pendant l’exercice passé les ambitions suivantes :
- R&liser effectivement l’implantation d’un atelier de traitement
d’ images au CRODT,
C’est-a-dire :
- maîtriser Une technologie relativement spécialisée en Afrique,
- créer une dynamique propre (logiciels et perspectives sur le plan
des recherches.).
- Permettre à des études poursuivies au Sénégal l’accès aux connaissances
ou aw informations révélées par la Télédétection.
ces études ont porté principalement BUT :
- la zone de Convergence Intertropicale (CITEAu et al.)
- la vallée du Fleuve Sénégal (MOUGENOT)
- l’upwelling des côtes du Sénégal (TOURS) et plus généralement l’envi-
ronnement marin du large.
!$YWS HUMAINS :
Jean
CITEAU - Physicien ORSTO?!, coordonnateur de prograwe
Emile
GEPFROY- Informaticien syst&ne (Météorologie NationakFr)
Jean Pierre CAWAS - Géophysicien - VSN
H e r v é
DEMAXQ- Océanographe biologiste - VSN, Mars 85 - Déc. 85
Yves
GOURIOU- Océanographe physicien
- ORSTOM
1 0 7

.
1
OPERATIONS DE WXERCHE
Opération t : Océanographie / Climatologie
.
Opération 2 : Corrections atmosphériques
Opération 3 : Pédologie
Opération 4 : Climatologie
w
Opération 5 : Océanographie
Opération 6 : Opérations techniques.
e
.
.
.
.
.
I
.
3
.
*
.
108
.

PERATIONS EkTREPRISES :
Avertissements :
Les travaux informatiques n’ont pas droit dans la terminologie univer-
itaire actuelle à être inscrits comme travaux de recherche et à ce titre
e bilan d’IJlXS (Unité de Traitement d’Inages Satellitaire) en 1985 pourrait
pparaitre assez mince.
En fait, il s’agit d’une réelle prouesse ccchniqueque de mettre en
euvre en aussi peu de temps une technologie avancée dans un environnetrent
eu favorable ou du moins assez isolé (irrégularités du réseau, faiblesse de
‘assistance Bull, télécommunications aussi coûteuses que difficiles avec
es constructeurs ACX-2 et NUMELEZC.. .).
>=
jb k Département
de Géographie de l’Université de Dakar qui possède un
telier de télédétection a enregistré en ce domaine des contraintes compara-
I
*
les et sGvéres...
/ Le bilan comportera donc à la fois :
I
jg
- des considérations scientifiques (en océanographie, pédologie et
éographie) e t ,
/d - des considérati,ons techniques sur la mise en place d’Ul’IS et les
éveloppements réalises en matière de logiciel,
- des nccions de formation engag& (océanographie, climatologie),
- la contribution apportée à l’animation scientifique du CRODT,
/l
/
- les relations extérieures d&eloppées (ASECNA, Universitf, MdtGoro-
ogie Nationale, E.S.A.),
- participation à des congrès,
! - demandes extérieures de soutien en matière de télédétection sur UTIS,
- projets et perspectives.
!
!
I
/
!
!

109


.
OPERATION No 1 : OCEANOGRAPHIE/CLIMATOLOGIE
.
*
il. DESCRIPTION :
!
Suivi de la Zone Intertropicale de Convergence,
relations avec Ies tem-
.
!péretures de surface dans le Gclfe de Guinée ;
Consequences attendues en matière de pluviométrie en zone sahélienne
.
:(d'; après les théories admises), le Fleuve Sgnégal servant de référence.
,
m
RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
.
Il a été établi que les seuls parametres de position et 1'ITCZ et de
jtemlpérature de surface du Golfe de Guinée en faisant référence auxtravaux
.
/d'HASTENRATH et de Nicholson
sont insuffisants à prendre en compte les
/
/an0malies de pluviométrie en zone sahélienne.
1
.
Il est nécessaire de compléter ces théories par la prise en compte
léments de circulation atmosphérique. la pluviométrie des zones sahéliennes
/_
jetant surtout gouvernée par les lignes de grains.
/
j_ -Présentation des résultats B Rio, au CCC0 Meeting sept. 85
,- - ?ï Bondy, journées Climat et Développement oct. 85
-I! Brest, séminaire ATP-Télédétection CNES/CNRS Nov. 85.
cette action de recherche (CITEAU, CAMMAS, GOURIOU, GUILLOT) est la
/pou.rsuite d'une activité initiée au Département A de 1'ORSTOM qui a été pour
jpartic & l'origine de la configuration UTIS (Variabilité des Climats).
Elle devrait se poursuivre dans une contribution au programme TOGA-
jFraonce d'après les propositions de J. MERLF. (au CCC0 de Rio sept. 85).
les observations réalisées ont également alimenté notre contribution au
!Bulletin "Veille Climatique" édité par l'antenne,ORSTOM/CMS Lannion.
!
Pour ce bulletin, les documents de base utilisés furent la synthèse
/
jhebdomadaire METEOSAT - IR transmise par 1'Antenne ORSTOM/CMS-LANNION, les
/documents APT/WEFAX reçus à l'ASECNA-YOFF.
1 1 0

D”autres élkments (radio-sondages) furent analysés par J.P. CAMMAS, en
vue de suivre la circulation en altitude, mais les données restent peu nom-
breuses, et la fréquence d’acquisition irrégulière suivant les postes.
L’analyse de ces radio-sondages n’a pu être menée à son terme dans la
durée du séjour de J.P. CAMMAS (météorologiste de l’équipe UNIS).
1 1 1

.
.
OPERATION N” 2 : CORRECTIONS ATMOSPHERIQUES
.
.
. DESCRIPTION :
D e s a c t i o n s d e r e c h e r c h e e t d e m é t h o d o l o g i e o n t é t é e n t r e p r i s e s sur l e
.
ignal METEOSAT,
e n vue d ’ a t t e i n d r e u n e c o r r e c t i o n a t m o s p h é r i q u e satisfaisan-
2 à u n e é c h e l l e d e r é s o l u t i o n p l u s f i n e q u e 1~: produit standard MXEC (ESOC).
.
C e s a c t i o n s o n t n é c e s s i t é l a m i s e e n p l a c e d’une base dc Jionrxks s h i p s ,
a lecture des données du CEPMMT, l’implantation d’une procCdurc d’analyse
.
bjective ( v o i r r é a l i s a t i o n s l o g i c i e l s ) .
.
. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
C e s a c t i o n s d e r e c h e r c h e o n t a b o u t i e n 1 9 8 5 à l’implantation d’impor-
.
ants l o g i c i e l s ( r e d r e s s e m e n t , a n a l y s e o b j e c t i v e ) é t a p e s pr&alnblrs à des
n t é g r a t i o n s d e d o n n é e s d e s o u r c e s d i v e r s e s .
.
U n p r o c e s s u s d e s y n t h è s e su Péricolor ( l o g i c i e l s cablés) a é t é rGalis.6,
.
1 1 2

OPERATION N’ 3 : PEDOLOGIE
- En période, l’outil Télgdétection a ét6 utilisé par Mr..t+XJGENOT
,our l’analyse des états de surface de 1aMllée du Fleuve Sén+l,
Les motivations de cette étude ainsi que la demarche suivie figurent
idans la fiche prog~amne UTIS rédipér par B. XIIUGENO’I’ (OKSTOM-PGdologic).
- En géographie une 6tude a été réalis6e sur la mangrove d’une partie
ide la Cassmance par Mademoiselle M. N3REAU (ORSTOM Dépt. 8).
Les données du satellite LANDSAT (image de novembre 72) correspondent
;au début de la période de sécheresse. Ces données ont été comparées avec la
/
Ivérité terrain de 1985 et ont permis d’apprécier l’extension des “tannes”
:(cf. Le rapport de cette 6tud~e I?st disponible à 1’ORSTOM et au CRODT).
!
Ces deux opérations de la section de Pédologie de 1’ORSTOM ont donné
‘lieu à une présentation de rêsultats (B. WUGENOT, Symposium sur les sols
jsulfatés acides à Dakar) et une note de synth&ze N. MOREAU sur le l’évolu-
/tien des mangroves).
1 1 3

OPERATION N ’ 4 : CLIMATOLOGIE
II nous semble préférable d”accueillir en formation des étudiants ou
khercheurs ayant un sujet dont l’étude puisse être entreprise sur UTIS,
Jlutôt q u e délivrer u n e connaissance générale plus académique, et pour la-
!fpelle *ou8 n’aurions ni le temps, ni la comp6tence.
- En climatologie, à mi-chemin entre des activites de formation et de
iecherche,ThiaoWASSILA (étudiant au LMD - Palaiseau) a entrepris une étude
kur la relation pluie et amas convectifs.
!
!
Cette étude qui n*a pas été achev& a 6té reprise par un étudiant de
i’Université de Dakar-Département de Géographie (M. Mor MBENGUE) dans le
tadre d’un mémoire de DEA.
/
Analyse d’une série de 8 images IR du 12 juin 79, évolution d’une
igne de grains.
i
L’encadrement scientifique de ce travail a été re’alisé par Monsieur
E BORGNE, Professeur au département de Géographie de l’Université de Dakar.
1
l
1 1 4

OPERATION No 5 : OCEANOGRAPHIE
-/l. DESCRIPTION :
I
Au sein de la section Environnement du CRODT, ce sont plus des actions

/ie formation (voir plus loin) qui ont été réalisées, qu’une véritable
inté-
i: ra t ion de données satellitaires dans l’analyse scientifique des résultats
.
/le campagnes à la mer.
Néaomoins,
relevant de l’intérêt scientifique pur, il a été possible de
.
b “Ivre l’installation de l’upwelling sur les côtes du Sénégal en 1985 et
b’observer la variation de son intensité, (cf. les documents réalisés par
i ‘équipe UNIS ainsi que pour partie par des chercheurs (MM 3A et TOURE) de la
ect ion Environnement.
1/
.
Seule la section pélagiques hauturiers (P. CAYRB) a pendant une période
pterminée fait une demande régulière d’imagerPe transmise aux professionnels
le la pêche basés à Dakar.
3
En sens inverse, la section petits pélagiques, nous transmet régulière-
ment les observations effectuées au thernwgraphe de surface lors des campagnes
‘écho-intégration.
.
. RESULTATS OBTENUS EN 1985 :
L’impression d’ensemble fait cependant apparaître un sous emploi de la
.
élédétection .WJ CRODT sensu stricto.
Une chronique régulière de l’année 1985 a été réalisée et est davantage
.
Lemandée et employée par des chercheurs hors du CRODT (OUDOT ORSTOM Bel Air,
” EUNG TACK Université de Dakar).
.
11 faut en rechercher l’origine entre autres raisons : dans le fait que
Ilautres programmes lourds en personnel existent (campagnes d’océanographie).
Qu’il est nécessaire de s’investir un peu en informatique pour développer
Ipne recherche utilisant la télédétection (cela est plus vrai en océanographie
.
&t en climatologie faisant appel à une synthèse de données d’originesdiverses,
$ue dans les sciences de la Terre, plus descriptives dans ce domaine d’utili-
fation de la télédétection.
En dehors du CRODT et de l’ORSTOM, une demande d’assistance ponctuelle
+II imagerie METEOSAT a t!té formulée (et satisfaite) par l’ENSW/Dépt. de météo-
iologie, pour l’achèvement d’un mémoire de fin d’études (Mr. BADIANE).
/
1 i 5

,
OPERATION N” 6 : OPERATIONS TECHNIQUES
!
!
j

La plupart des tâches entreprises a été menée
La plupart des tâches entreprises a été menée à bien :
- le chargement de l’imagerie,
- la visualisation
- le redressement en projection de Mercator
- la sortie sur imprimante
- la lecture des données du Centre Européen de Prévision Météorologique
2 Noyen Terme (CEP!+YT-Reading),
l’implantation en base de données, permettant
aussi bien d’extraire le vent au dessus de Niamey que de calculer le contenu
intégré en vapeur d’eau au dessus de l’océan.
- la mise en place d’un programme d’analyse objective pour extension en
champ continu des données ships.
Demandent 2 être a,chevés :
I
!
- la base de données Ships. (2 noter que cette base régulièrement enti-
!Chie par les données expédiées de Lannion intéressera la section Environnement
!
- la correction atmosphkique qui ne peut être atteinte qu’au prix des
!Opérations précitées,
- enfin sur le plan purement informatique, des améliorations sont néces-
/
isaires pour faciliter le dialogue avec les utilisateurs extérieurs,
- IL convient de souligner certaines prouesses techniques réalisées sur
/le Mini-6 qui est plus orienté vers la gestion que vers les disciplines scien-
/
‘tifiques, grâce a une programmation en AssembIeur réalisée par E. GEPFROY,
/
‘informaticien-système.
- D’une manière plus gén&ale également, il convient de remercier
/E. GEPFROY pour l’ardeur qu’il a mise % son travail et d’apprécier sa compé-
/
/tence
!
!
/

.
!
1 1 6

RELATIONS EXTERIEURES DEVELOPPEES
I
!
Pour la préparation du séminaire de St-Louis sur la lutte contre la
!
$&cheresse, la Météorologie du Sénégal nous a demandé de participer à
Idifférentes réunions de travail à Dakar-Yoff en compagnie d’ailleurs de
imembres du Département de Géographie de l’université de Dakar (M. LEROUX).
f
Avec l’ASECNA-Yoff les relations sont hebdomadaires, par la consulta-
jtion de données.
1
Il arrive que lors de situations météorologiques particulières, le
!
/Service de la “Prévi” fournisse à notre demande une analyse publiable dans
Bulletin “Veille Climatique” qui répond indéniablement à une demande loca-
lIle d’information (ttiuritanie, Cap-Vert, Guinée.. .) .
I
Inversement, nous pouvons faire état d’une demande de travail émanant
e 1’ASECNA et devant utiliser mIS :
1
En effet, l’hivernage qui fut assez favorable a été analysé en ternrs
be quantification des pluies en fonction de leur origine (lignes de grains ou
épression tropicale).
!
Le dernier hivernage remettant peut-être en c.suse la proportion habitu-
bllement admise, le rec&rs à l’imagerie satellite haute résolution est
écessaire po~ur compléter les observations du réseau, (demande de &. &$MARA,
Sng. météo. Asecna-Yoff).
I
I
!
I
DEMPJuDES EXTERIEURS DE SOIITIEN
!
Monsieur CmmT ORSTOM-BAMAKO, pour compléter une étude sur le Lac
iT4:had avec les séries temporelles d’imagerie METEOSAT.
1
bdamiselle de LANJAHET, assistante technique en Mauritanie pour une
!I :oda avac LANDSAT de l’Environnement du Banc d’Arguin.
F’
j
PROJETS ET PERSPECI’IVES
L’instruction d’un dossier pour une station de rÉception NO&$ à Dakar
été réa1 isée
Ces projets ne Sont toutefois réalistes qu’à condition que des cher-
heurs s6négalais s’investissent dans cc! domaine et que sur le plan tachai-
2
^....
r
I
I
.
.

j
j.
j
/
/
!
/
/
;
j
j
/
/
l
)
!
l
j
!
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BIBLIOGRAPHIE
1
i
!
j
/
/
!
I
/
(
!

3
c o u r s
de l'annee 1985,
le DBpartement a
contribu d e
fElÇ<
significative ~3 l'glaboration d'un plan direc~teur dans le
sud
Stsn.&gal (r&gi.ons du Sine Saloum et de la Casamance), etude
fin;
ée
par le Canada.
Tous les programmes de recherche y
ont
été
.pliqu@s (voir ci-dessous). La publication du document final
seri
aite en 1986 par Roche International.
,esponsable de 1'6tude :
A. FONTANA
nvironnement hydro,climatique :
J. PAGES, D. TOURE, J. CITEALI
essources halieutiques :
/
/

A.
CAVERIVIERE, L. LE RESTE, A. SAMBA, M. THIAM,
P.CAYRE, T. DIOUF, J.J.LEVENEZ; J. LOPEZ.
/
I
oyens de production et Techniques de pêche :
/
A.
SAMBA, A. CAVERIVIERE, M. THIAM, L. LE RESTE,
F.
UAST,IE, P .
CAYRE, C. CHABOUD, H. DIADHIOU,
,
M. GERARD, P. LAMOUREUX, J.J. LEVENEZ, D. THIAH.
/
xploitation :
/
!
A.
CAVERIVIERE, A.
SAMBA,
M. THIAM, D. THIAM,
/
M.
BAKHAYOKHO, F. BASTIE, P. CAYRE, C. CHAEOUD,
H.
DIADBIOU,
M. GERARD, F. LALOE, P. LAHOUREUX,
!
L. LE RESTE, J.J. LEVENEZ.
/
!
quaculture :
/
L. LE RESTE, M.C. CORMIER, A. CAVERIVIERE.
I
/
utations technologiques :
F. DIOURY.
!
l

ocio-6conomie :
\\
M. KEBE,
C. CHABOUD, M.C. CORMZER, C. DIAW.
!
/
/

es traitements informatiques ont 6té réalises par :
!
I

F. LALOE,, C. CHAtiOUD, P. KEBE, R. JANIN,

P R O G R A M M E
ENVIRON~EMkRT
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S.$negal. Plan Oirecteur Sud. Partie 1. 50 P.
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-
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1 1 8

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P R O G R A M M E
P E C H E
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1 1 9

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120

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partir des p.u.e. des flottilles FISM et espagnole.
I 2 1

N.B.- Les dix (10) publications rédigées en 1983 par les chercheurs du
-
programme “thon” du CR@T, a l’occasion du progra+e International de Recber-
cbes sur le listao sont toujours sous presse en 1985. Ce retard dans la pu-
blication officielle des r&suitats est inhérent au souci de qualité qui anime
l’équipe d’Édition pour l’impression de ce document de synth&e.
P RO GRflElM E
P E C H E
CHALUllERE
pomm
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avec Geryon marita! (Manning et Holthuis, 1981). Dot. sci. no 97,
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et Holthuis, 1981 et Geryon affinis, Milne Edwards et Bouvier, 1984)
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1IAM (M.). 1985.- Note sur les captures moyennes, la valeur des prises et
I
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LVRRIVIPIRF (A.), DOMAIN CF.) et THIAM (D.), 1985.- Quelques estimations de
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continental mauritanien. e Description et évaluation des ressources
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halieutiques de la ZEE mauritanienne.
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Rapport du groupe de travail CNROP/FAO/ORSTOM; Nouadhibou, Mauritanie.
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A paraître dans documents SCRS/ICCAT).
MOURRUX (P.).- Estimation des stocks démersaux côtiers de la Casamance
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IONYMR (COPACE).- Rapport du groupe de travail ad hoc sur les stocks
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démersaux côtiers (Mauritanie, Sénggal, Gambie).
l
A paraître dans COPACE/TECH/86).
P R O G R A M M E
P E C H E
A R T I S A N A L E
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sur la Petite Côte ; description et étude critique du système d’enquête
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no 98.
J,OE (F.), 1985.- Etude de la précision des estimations de captures et pue
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,MBA (A.), BAKHAYOKHO (M.), GERARD (M.) > LALOE (F.), LEVENEZ (J.J.), SENE (T-1
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DIOUF (O.), SEYDI (M.), Statistiques de la pêche artisanale sénégalaise
en 1984 &i Archiva CRODT, no 144.
)US PRESSE EN 1985 :
iO/COPACE.- Rapport du groupe de travail ad hoc sur les stocks démersaux
-
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Casamance.
Dot. int. CRODT.
3RMIER (M.C.), 1985a.-~ Les jeunes diola face à l’exode rural. Cahiers ORSTOM
série sciences humaines, vol. no 2-3 : 267-273.
3RMIER (M.C.),
1985b.- De la pêche paysanne à la Pêche en mer : les diolas
de Basse Casamance. La pêche maritime no 1288 juillet-août 1985 :448-456
DRMIER (H.C.), 1985c.- Les pêcheurs nomades de la mer ? l’exemple des dépla-
cements en Casamance - Anthropologie Maritime, cahier no2 : 135-143.
1 2 4

PROGfiAMME
SOCIO-EC,ONOHIE
CBABWD CC.), K8BE (M.), 1985.- L’amiZlioration de la q auutention et de la
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tion de containers isothermes. Communication a la consultation FAO des
experts sur la technologie de poisson en Afrique, Lusaka (Zambie),
21-25 janvier 1985, 10 p.
CHABOUD (C.), 1985.- SénSgal : les petits pelagiqves de la Côte Sud. Actuel
Developpement, Mai-Juin 1985, II* 66, pp. 37-39.
CBABOlJD (C.), 1985.- La cocnnercialisation des débarquements de la péche,
commerce “traditionnel” et projets de dfiveloppement, l’exemple s&n&-
galais. Communication à l’atelier FAO/COPACR sur le d&veloppement et
l’aménagement Desh pêches artisanales en Afrique de l’ouest., Lome(Togo),
21-29 Nov. 1985, 32 p.
CORMIER (M.C.), 1985.- La cueillette des huîtres, place dans le systihne
d’exploitation diola. Dot. int Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye,
129 p.
DIAW (C.), 1985.- Porn%es d’exploitation du milieu, couusunautés humaines et
rapports de production. Premi&e approche dans l’étude des systèmes
de production et de distribution dans le secteur de la pêche en Casa-
mance. Dot. sci. %ent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 104, 107 p.
DIAW (C.), 1985.- La pêche piroguière dans l’économie politique de l’Afri-
que de l’Ouest. Les formations sociales et les systhes de production
dans l’histoire. Communication au 45ème congres des am8ricanistes
Bogotha (Colombier) , l-7 juillet 1985, 38 p.
REBE (M.), 1985.- Etud,e des conflits entre pêche artisanale et pêche indus-
trielle au Sénéga~l. Rapport consultation FAO, Oct. a Déc. 1984, 22 p.
KEBE (M.), CHABOUD (C.), FAYE CH.), DIOP CM.), 1985.- Carmercialisation du
poisson dans les régions du Sénégal, bilan provisoire. Arch. Cent.
Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, 144, 22 p.
K8BE (M.), CHASOUD (C.), CORMIER (M.C.), DIAW CC.), 1985.- Aspects socio-
économiques liés B la pêche. In CRODT : “Approche globele du systPme
pêche dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance”, Août 1985,
Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye : 393-672.
SOCECO-PECHART, 1986.- Recensement de la pêche artisanale maritime au S&u?-
gal, mai et septembre 1983. Dot. Sci. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-
Thiaroye, 101, 51 p.
I‘RAVAUX EFFECTUES SOUS LA DIRECTION DES CHERCHEURS DE L'EQUIPE :
gDA0 (F.), 1985.- Financement de la pêche artisanale au Sénégal depuis l'in-
dépendance. Mémoire de maîtrise ès Sciences Economiques. UniversitC de
Dakar.
YJAE (A.), 1985.- Expérience des maîtrisards dans le secteur de la pêche
(Bennes tournantes a Hann). Mémoire de fin d’études EATOPM Dakar.
1 2 5

PROQRAMME T E L E D E T E C T I O N
[TEAU (J.), GolJRIOU (Y.1 et GUILLOT (B.), 1984.- Quelques conwntaires sw
les déplacements saisonniers de la zone de Convergence en Atlantique
intertropical. Met-Mar, no 124 bis, 3ème trimestre 1984, pp. 68-71.
:TEAU (J.), CAMMAS (J.J.), GOUR~OU (Y.) and CUILLOT (B.), 1985.- Questions
about the IRCZ migration over the Tropical Atlantic, sea surface tempe-
rature in the Gulf of Guinen and the flow of Senegal river, In CCC0
Pane1 on Tropical ,Atlantic Ocean Climate Studies (9-13 sept., 1985,
RIO de JANEIRO) pp A18-1-25.
Soumis à Oceanologica Acta :
XTEAU (J.), CAKMAS (J.P.), GUOURIOU (Y.) et GUILLOT (B.).- Remarques sur
la migration de 1.a Zone Intertropical de Convergence en Atlantiqw,
les températures de surface du Golfe de Gui& et la pluvi~)&trk en
Afrique de l’OUEST et au Nord-Est du Brbsil.
1 i (1

STAGES - FORMATIùN

E N C A D R E M E N T D E
S T A G I A I R E S
-.-
J.P. SARR e t
: N a t i o n a l i t é g u i n é e n n e
!
Ibrahima CAMARD
Origine
: Université de Rennes
Durée
: D i x (10) jaurs
Sujet
: I m p a c t d e l a R e c h e r c h e s u r l e d&elop-
pemebt des pêches.
Guy Arthur RAHARITSON
N a t i o n a l i t é : M a l g a c h e
O r i g i n e : FAO/ROME
Dlli+e
: 13 m o i s ( o c t o b r e 1 9 8 5 L o c t o b r e 1986) !
Sujet
: E t u d e d e s r e l a t i o n s t r o p h i q u e s e n t r e la
c r e v e t t e e t l e s epsèces a c c e s s o i r e s d e
l a p ê c h e cievcttitre a u SGnégal.
MeIle Ndtye NDAO
N a t i o n a l i t é s&xtgalaise
Origine : EATOPM
Durée
: q u i n z e (151 j o u r s
Sujet
: I n i t i a l i s a t i o n à q u e l q u e s m é t h o d e s
simples utilisées en biolgie des pêches
Fatou THIAY
N a t i o n a l i t é S é n é g a l a i s e
O r i g i n e : I n s t i t u t H a s s a n I I - R a b a t
Durée
: ler avrit au 30 juin 1985
Sujet
: P ê c h e s a r d i n i è r e e t é t r a n g è r e
Tomas CAMARENA
: National i tb mexicaine
O r i g i n e : Universitb de Rre~agne O c c i d e n t a l e
DUK&2
: Janvier 85 à Décembre 1985
Sujet
: B i o l o g i e rt Evaluation d e s r e s s o u r c e s p
é c h o - i n t é g r a t i o n d e s p r i n c i p a l e s e s p è c e
du Sénégal.
1 2 8

Barnets ANDREAMIARANTSDA
: Nationalité malgache
Service des pêches Tananarive
Origine : Allocataire FAO
Durée
: mois de déckmbre 1985
sujet
: Collecte et traitement des statistiques
de pêche.
Amon KOTHIAS
: Nationalité ivoirienne
Origine : CRO Abidjan
Durée
: du 06 juin au 15 juin 1985
Sujet
: Bibliographie et pré-rédaction d’un
chapitre de synthèse sur la systématiqu
des thons.
Martin MENSAH
: Nationalité Ghanaenne
Origine : F.R.U 5Tema)
.
Durée
: du 06 juin au 13 juin 1985
Sujet
: Bibiographie sur les thonidés et
l’hiscorique des pêcheries thonières
B. BORDEAU
: Nationalité française
Origine : GERBAM, Université Paris VI
Durée
: ler juillet au 8 juillet 1485
Sujet : Expertise acoustique de thoniers canneu
i.
FASSA
: Nationalitk mauritanienne
Origine : GERBAM, Universite Paris VI
Durée
: 02 juillet au 27 juillet 1985
Sujet
: Expertise acoustique de thoniers cannet
; et
enregistregent des sons émis par les
petits pélagiques.

F. NDAO
: Nationalité sénégalaise
Origine : Faculté des sciences juridiques et
économiques de Dakar
Durée
: avril 1985
Sujet
: Financement de la pêche artisanale au
Sénégal.
1. NDIAYE
: Nationalité sénégalaise
Origine : EATOPM
Durée
: année 1985
Sujet
: Expérience des maitrisards dans Ic
secteur de la pêche.
T. WASSILA
: Nationalité sénégalaise
Origine : L.M.D. France
Durée :
Sujet
: Télédétection, Relation Pluie-Amas
convectif.
M.L. HUAUT
: Nationalité française
Origine : Institut National Agronomique Paris
Durée
: Juillet à septembre 1985
Sujet
: Télédétection.
130

ERSEIGNEMENT

E N S E I G N E M E N T
D I S P E N S E
;ENEGAL :
Taib DIOUF
-_--______
: 9 heures de cours à 1’INDR (Thiès) sur l’exploitation
des ressources halieutiques.
Modou THIAM
:15 heures de cours :j 1’INDR (Thiès) sur les méthodes
_----------
d’évaluation de stocks et d’aménagement des pêcheries.
Diiby THIAM
_ - - -- ----
: Session de formation pour les observateurs du projet
PSPS.
Paul LAMOUREUX :
_x__-_--__-_
Moustaeha lC?BE et, Christian CHAEOLlD
__---_ ____________________--------
: animation d’un séminaiye de gestio
et de comptabilité organisé par le SEPM à I’intention
des cadres de l’administration des pêches.
:TRAh’GER :
Jean CITEAU
-__--_--__-
: Contributions sous forme de cours :
- Séminaire de Niamey de sensibilisation à la télédétec,
tien, (à la demande du Min. des Rel. Ext. (Fr.)(mars 85
- Séminaire de formationiinformation dans les relations
entre Météorologie et Acridologie (à la demande de la F,
Agadir (avril 85).
- Cours de formation ESA (Agence Spatiale Européenne) à
Nairobi en novembre 1984.
.
1 2 7