Gouvernement de la République du SénégoL ...
Gouvernement de la République du SénégoL
Ministère du Développement RuraI.
Service de I’Océanographie et des Pêches ~nritirne~
Centre de Recherches Océanographiques
d e Dakar - Thiaroye
P. G O N Z A L E Z ALBERDI
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U~RAM~E DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
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E ld RECHERCHE SCIENTIFIDUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
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Programme des Hations Unies
Gouvernement du S&&:a1
pour le Développement (Fonds Spécial)
Ministère du D&cloppement Rural
w - w - -
Direction de 1'0céanographie et
F A O .
des Pêches IQaritimes
Centre de Recherches Océanographiques
de Dakar-Thiaroye
O,R,S.T,O.L
u-------e
PROJXiY No 264 SEN 8 Y3tude et Mise en Valeur des Ressources en
Poissons Pélagiques"
BBIOWGI6 ET PECm DU "SOWAT" POH.ADASYS JUBlXINI (Cuvier 1830) DES %TJ):
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SENEcAEIiBIrnNElj
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(Aperçu préliminaire)
Paulino GONZALEZ ALBERDI
Dakar, IJai 1971
D.S.P. 30
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Pages
3
4
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2.
POMADASYS JUBELINI DANS LA
5
3 .
POMADASYS JUBELINI DANS LA PECHE SZNEGAZAISE0 e n 0 0 * 0 0 0 * 0 0 * 0 a u 0 0
8
4 .
13~3JTIFICATION DES ESPECES DE POKADASYS DES EAUX S3U3GAKBIENNES.
10
4.1.
Problèmes ~OS& par l'identification des espèces.....,...
10
15
1 6
5 .
17
17
19
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2 3
25
3 2

-3-
This provisional report presents a general outline of the fishery of
Pomadasys jubelini in Senegal and of its importance in national fisheries.
It io also given a panorama of the distribution and catches of the species in
other West African countrieso
New data for the solution of the present problems of identification
of different Pomadasys species are givcn,
including a new key for thcir
determination, Some nomenclatural problems are also discussed,
The main known featurcs of the biology of Pomadasys jubelini in
Senegambian waters are shown : seasonal variations and composition of thc
stock, recruitment s grcv.-ih and trophic relations,
Ce rapport provisoire présente les caractéristiques generalcs de la
pecherie de Pomadasys jubelini au Sénégal ct son importance pour l'industrie
des p8ches du pays. On donne aussi un tour d'horizon sur la distribution et
les captures de l'espèce dans les autres pays de l'Afrique Oc.cidcntale. On
apporte de nouveaux renseignements pour la solution des problèmes d'identi-
fication des espèces de Pomadasys de la région 9 avec une nouvelle clé pour icur
détermination. On discute de me^mc quolqües problèmes de nomenclature.
On trouvera aussi une présentation des principaux traits connus de
la biologie do Pomadasys jubelini dans les eaux sénegambiennes : variations
saisonnières et composition des eff'cctifs, recrutemont à la pc^chcric, crois-
sance et relations trophiques,
R E S U 1.; E N
Este informe provisorio prosenta las caracterlkticas genorales dc
la pcsquerla de Pomadasys jubclini en Senegal y su importancia para la in-
dustria pesquera dol pais. Se da también un panorama de la distribu&.&
y captura dc la especie en otros paises del Africa Occidental.
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SC aportan nucvos datos para la solucio> de 10s problcmas dc idcnti-
X'icacicSn de las difcrcntes cspecic:s de Pomadas‘rs de la regién, incl~uyhdose
una nucva clavc de dcterminacih.
Se encontrara adem& una discusion de 10s principales rasgos conoei-
dos de la biologïa de Pomadasy:; jubclini en aguas senegambianas : variacioqos
.
Gstscionalcs y composicidn dc: 10s cfcctivos, rcclutamicnto a la pcsqucria,
crecimiento y rclaciones trbficas.
REMEECIE2UNTS
L'auteur tient à rcmorcior &Ir C. CHAHPAGNAT, Direcxcur du CWDT ct
H&I 1. BOELY&F'eCONAND pour l~.rs pr6cieuscs remarques c-t la .corrcction du
tcxtc français, ainsi guc Mas J. XL~GRTO!dSKI, Directeur du Projet, pour le
soutien donné B l'élaboration dc ce rapport. Je veux souligner aussi la
collaboration de Eh, 0. DIAGNE tant en mer qu'au laboratoire.
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1. INTR(XXJCTION
On admet généralement l'existence de quatre cspèccs du genre Porr,&.~~
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dans les eaux atlantiques ouest-africaines, Les espèces consid&+eS COmïr!CZ
valides par Fowler (1936) sont p* incisus (Bowdich 1825) (I i., !xww:ti. (Imc!
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1837) ; p0 jubelini (Cuvier 1830) ; p* suillum (Valenciennes q5jj) LX
Xe mteti (Cuvier 1830)~ Cet-iie liste est identique 5. celiz :Jr :.j ?; 2 l’l? 5: C &tsr
Csdenat (1950) pour la même région, et par Blache et s1.e (ly?G) dans leurs
"Clés de détermination des poissons de mer de l'Atlantique Oriental entre 2û@N
et 1505 s, 'l Dos quatre espèces ci-tocs, rculc P. jubelini peut rcoréscntcr une
SCSSOUrC~ importante dans les eaux rénégalsiscs, quoi qu'cllo soit jusqu'$,
presont faiblcmcnt exploitéo, 1,~s autr+>s CS~~CC:S sont trouvéos Y~zul~~ilont on
nombre réduit, bien qu'accoi:~pagnant fréquemment 2. $&el.i.nio
- - -
Cc rapport préscnto un tour d'horizon sur la biologie do P6 Jubelini
ct sur son importance actuoll~: ot potcnticllc dans la p3chcri.c oenégalaisc, Cn
a égalemont essayé do rccu.eiZlir les données, très dispensées dc la bibliogra-
.
phie oucst-africaine.
2, PGIF~ASYS JUBELINI DANS LA P%H% OUJST-AFRICAINE
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'3n ignore tout cc qui concornc les ressources des ;:aux côtières di:
la Guinée, malgré l'importance qu'il faut attacher a cc: ::cctcur qui SC trouve
à la limite nord de cc' quo Bcri>it (1969) considère comme la region d.? pcrma-
nonce dos oaux g-uinéonncs
(oy. plus prBciséncnt libIBri.cnnos), caract~risécs par
dos tcmpératurcs élevécs (: 24.*C) c-l; dos basses salinités (i'35 TO), On veyru
plus tard quo" le déplacomcnt do cc:; oaux vers la platofcrmc contincntslc séni-
gambicnnc coïncide avec la p&.odc dc plcho intonso do P, jubclini au Senégal,
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(*) Cependant dans co dcrnicr travail on emploie P* aeri au li6L &z F,$uiilum*
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On rovicndra plus loin sur ci: probleme de synonyme,
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-6-
On peut toutefois mentionner que lors des campagnes de prospection
du chalutier "Gérard %&a" au lari:c des côtes de Guinée (décembre 1952, jan-
vier-mars 1753) les capturcs de Pomadasys ont été rares et réduites (la prise
la plus élevée fut de 40 kg/heurc sur les fonds de 10 m par 9OZ*X, en mars)*
(voir rapport de mission par E. Postel).
Williams (1968) cite, dans son Rapport sur le "Guincan Trawling
Survey", des capturcs de 2. jubclini entre 15 et 75 mètres tout au long des
côtes du golfe de Guinée depuis les Bissagos jusqu'au Congo. Les moyennes
les plus élevées sont de 5GO kg/hcure pour les fonds de 30 mètres dans le
secteur de Bissagos (44 $ d-es captures). Dans le même scctour, on rapporte
des captures plus modcstcs cntrz 15 et 40 m (moyenne de 15~3 kg/heurc),
EIalheureuscment, on nc donne dans ce rapport ni les dates (de capturtis ni la
valeur des rendements par traits individuels, 11 faut, en outre t2ni.r compte
qui: dans cette campagne de prospection on n'a pas fait de chalutago en
dedans des 15 in*
Dans les autres secteurs explorés au cours de la mdmc campagne, on
.nr-zgistre des pourcentages élov& ds P. jubelini à 1' t2St 1cl.0 la C%e cl'Ivoi.re
(15-20 m), au sud de la Baie de Biafra (15-20 m), au Gabon (40 m) at ~;u Congo
(3Cf m), Copcndant les captures d? cette espêce n'ont pas dépassé la moyenne
de 210 kdhvuro.
En Sierra Leone, les rapports montrent qui 103 apports vn p* jubtilini
pour 1964 et 1365 par 1~s chalutiers sont négligeables. D'autre part Longhurst
(1763) signale que la plupart des captures pendant la période 1959/& ont été
effectuées dans l'estuaire du fleuve Sierra Leone. Cependant dans le programme
de chalutages scientifiques réalisés entre 1952 et 1956, Em jubelini reprèscnta
13,2 $ des captures dans cet estuaire et y Btait le tcleostécn le plus abon!!ant
(Longhurst 1903).
Les données disponibles en Côte d'ivoire montrent quo la proportion
de p. Jubelini dans les captures est infime, (Lassarat, ci.té par Lcnghurst( 1963)

-7-
ct :~ap~~ort~ du Projet de D&cloputimx:-i; do 1.2 Plche P&;icp~o Cô-tïéx). Tr~&;:i:
ct ;~1,, (1969) obtiennent sur In r:zdi:r,lo de Grand-Bassam, dos caprures tic
1, soelini qui ne dépassant pas 40 kg/hcuro,
D'accord au rapport de Snlzcn (1957) sur une campagne dc vhalutago
dail;:' 1.3 S ‘:>.>A
-I-X do la Côto d'Or (Ghrna) offoctuoe en mai. et juin 56, 2. jubGlin2
rc;:&scnt-,i-l, 5 $ des captures moyennes totales à la profondeur de !5 'bras::es
(10 m) (73 kg/h sur 1577 k$h). Dans ler> WLUX plus profondts 9 l.'espéca cii;:pi:.x.li
du n'apparaît qu'occasionnellem:nt.
Au Dahomey, Gras (1961~; ci-te Ce jubelini comme fr&rucnt dans lu: lac
3okcu6 vt comme composant cssxtiel des prises de la p6chc artisanalo 9: l;...
région de S'J-Zounko.
Au Nigeria, Longhurat (1965) le considérc comme une‘ dus ci;pecc~
csract&.stiqucs de la subcommunauti. côtière des "sciaonides" cntr;, 1.2~:
niwaux de 20 et 40 m, mais avec unc présoncc infi:ri..surc >I 1 7:. Eiln c:,V
ausai uno dos espèces dominnntcs dt: 1:~ subcommunauté dos ~:~tu;tix:s.,
Au Cameroun, Crosnizr (1964) dans son analyse des $apports do 1:;
compagnie "Cotonncc" (37, 6 $ dos ddbarquomcnts ci Doua,la! $2 Juin 1!).3< 5,
juin 1963 rolèvc des pourccntagos né~~ligesbles de Pomadsssys (cn:ro r;,l r;i.
I-
et 0,2 7:) X~?C un maximum de 4,4 tonnos par an.

-8-
Sur 10s côtes dc l'Anzola r, jtibclini est not& cotnlïl.2 freqsent
(Gonçalvcs Sanchcs 1965), sans repr&cntcr cependant uno rvssourco impor-
tank+ moins abondante que p. incisus
-

- et Pe suillum. Apparcnmunt l'Angola,
lormc I'cxtrêmc sud de la distribution de toutes les espèces ouest-a.fri-
cainoc dc Pomadasys, car aucun<; est citée par Smith (1953) parmi les
poissons di: l'Afrique du Sud. On peut alors supposer que 10s zaux froides
de 1'"upwclling" au large des côtes de Namibie (a,ncicnne Afrique dv, Suri-
Ouest) forment une barrière naturelle pour colles-là qui sont rcmplac&s
plus $2 sud par des espèws originaires dc 1'0cêan Indien.
Fawlcr considère lc Sénkgal çommt: la limiti! nord dc 1'c~i.r~ d'cxtcn-
sion de Pomadasys jubelini, 13 n'czt pas signalé par Garcia Cabrcrn datls sa
liste d'cspèccs sahariennes (où on mentionne par contr< ze .i.ncisug ri:
5 suillum), ni par Maurin (1968) dans son travail SLW 10s fond>:; chz,lutablzs
atlantiques cntrc Gibraltar Lt 1,~ IZauritanic. Ccpcnd;tnt il fu-5 trouve sur
10s fonds dc 1 l-13 m à 16O23 dc latiitidc nord, dans les c)aux côtièr;;s sud
mauritanicnntis (Domsin 1970).
3. POKADASYS JUBELINI DANS LA PECHE SEZ'JEGALkISE
Rien qw rêpanduc sur touti: La côte afric;zir,L tic kuritanio r‘L
l'Angola, cc n'-so
,,t qu'au SénGgal que actte espèce se révelc particulièrcmcnt
importante, Selon Champagnat (1967) IC~C Ll&qdrqucmcntv .'1,: Pc-, &:,..l‘:i ":':. ~ ,;-.-:.f"
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d'après In d&omination vcrnaculairc) rcpr&cntèrcnt cn ?r..X: 357 tonner::
(10,y $ du tot.:l clos deux ssrdinicrzcJsi Dnk,zr.C :Pondant leur r8psrtitir;n ;; é-;é
très inégale selon la saison. Presque abswts, des captures pendant 13 snii5on
froide (janvier-mai : l,y $)ils sont passés à 23,7 $ dc juin à août {ssieon
chaude sslêc). Dc soptcmbre à décembre, ils ont formé. Il,6 5; des déb:>rqutimcnt:;,,
Pour lc seul sardinier dont on connctic*~Oaait la répartition des apport;; cn 1967,
6 ,4 $ des captures ont été des "sompats" (473 tonnes), avec. un maximum dc
15,2 $ pour la période scptcmbrc-dêcombrc. FZn 1968 deux bcttoaux ont kbb;~rm;<
508 tonnes de "sompats" (6 % dc ltiur total) malgrê la grandi: pauvrct~: ~;én~rnlc
de la pdchc de septembre à déccmbrl;. (Boely et Champagnat 1369).

-g-
En 1969, les miscs à terre de Pomadasys par la flott.: sardi.::i&rc
dahroi. sc (trois batcaux au début de l'année, quatre à partir do juin)
s'~~.cv&r~nt à 1365 tonncs (794 $ du total des captures) (Boely ct Dihye
,1971>.
En 1970, la flotta sard5nicrc do Dakar* a débarqu6 1'794 tonnes
de "sompats" soit i094 % du total dos captures (17.173 tonn2a)* Les
"sompsts" ont été prosquc absents dcc captures pondant la saison i'roidc
(janviùr-mai) où ils ont représont4 moins do 1 $ du tots.l débarque, La
plupart des apports do sompats furent concontrés de juin & août (1:3'37
tonnes), rcpréscntant 26,1 $ dos ddbarquemcnts do cette pkiode, Do
szptcmbre à décembre swlemont 334 tonnzs do "sompats" ont CtC p??ch&s
(Il,8 $ dos dCbarqucmcnts),
Ccpondant, la psuvrot6 des connaisssncos sur l'espèce nous cm--
p0ch.c: d'apprécier, même d'unc façon approximative, les possibilités futu-
ras de sa pêche. LIES chiffre:: mur,-c.ionnecs no rcflètcnt ~IJG las zctivites
do la petite flotte :Ii= sonneurs dakarois, qui n'est pas :;ystématiqu.,ificnt
intkessee par la rcchcrchc du "sompot" et opkc toujours dans un rayon
d'action limitd à partir de Dakar (prcsque oxclusivcmont ontrc: la Baie do
GorCo et la Pointo Sangomar). D'wtri: part ie "sompat" n'est pas un pois-
son p6lagiquo mais il est capture par les ongins onccrclants car pendant
la saison chaude, il peut se T‘;XZS;' ,mblcr sur lc fond on bancs dz grandes
dimensions qui, en raison do leur oxtonsion verticale, sont sccuusibles
aux filets tournants. Ceci donnc à I.a pÉchcsie s6negalaiso du "sompat" un
caractère unique dans tout l'ouast-nfriznin . Sur la Fi.g,l on pzut obsdrvor
la photogrnphic d'un échosignal d'ïul banc do "sompat" on face de l'île di:
Goréo (fonds 25 m). A cctto occasion, un trait cffcctud par lc f’La~~r~~~t
Amaro" ~VIC un chalut ENGXL à grande ouvcrturc, rapporta ~:LUS do 8 tonnc~
de "sompa%" (Scptcmbrc 1970).
Le "Laurent Amaro" a égalcmtint capturé en scptcmbr; lo$3, '1 ton-
nes dc "sompat s" w une heuro ~lc: chalutagc <au sud de Dakar, sur lus !.'c>ndu/
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- - - - -
(1%) Qua-trL unités n-u d6bu.t do 1 '<ann& , cinq à partir du mois de mars,
réùui.tes à quatre dès mi-juillet et trois dès mi-octobre,

- 10 -
dc IC, m (voir rapport du Projet No 9/70)* Fig.2 on voit une partit?,dc 1;
p%chc obtcnuc. Au COU~S de ccttc mi:;nion, trois trsitc; d'u.nc h.>uri> 3%~ ï,:;
fw2d.s de 30 m ont donné entre l,cj et 2 tonnes de "somp&ts" chacw,
Une très bonne capture fut obtdnuc par 1' "Alf&r~s" -n :lovdmbri:
1969 WCC un chalut à grande ouvcr-turc au sud de 12 Ga$tiiù (;'und d> 27 m) :
prt:squv dc~ tonnes de "aompats" après 30 minu-teo di: pcchc. (:i,lppo,pl;
NO 1/70)
LJr, voit ainsi qu'il c-A pclL;siblc d'obtenir d'oxczll2!lts rér;rr2-tcttu
avo G &.:s arts trainants, particuliîZrc;mcnt avec des chaluts à grmcilG odvcr-
turc. Capcndant la pr6soncc dc CC~~L espèce dans des taux très côzi&ris la
protège de la capture par lcsclz~l:~ticrs qui n'ont pss lc droit dc -!,r:Lvaillcr
. .
a rnOlr,S de six millos C?c la côl;G;3 c3 limite son cxploitstion au S&Q~;:'l
prcsqui: cntièrcmcnt aux seuls :;c;nnc:urs,
DC: cc qui pr&Gdc on pc:lt np@cicr les possibilités pa,rticu.LiCrcs
d'cxpluitation de 2. ,jubQlini qui i:xistcnt au Sénégal : conccntr,atj-ona y-cla-
tivomcnt abondantos au moins pt:ndrsr,t une période importanti: dc: l'annCc, fa-
cilit% d'a,CGhS a~ SC~WS tournnn-kcs
ou aux chaluts à grande ouvzrt,urti.
11 reste toutefois à d&C,l;rmincr les possibilitds rkllos d'cxpan-
sion c-k la pêche des "sompats". &;In justifie l'intCr6-t portE‘ par li:
Gouvcrnomsnt du Sénégal (Direction di: l'0céanogrsphic ci; des P$cho~~ I.l,ritimes)
5 1'6tu.d~ dc l'cspècc ct son inclusion dans le Plan d'0pêrztiono C!I~. Prcjct
PNTJD/FAO NO 264,
4-. IDEK'IFICAr?ION DES ESPi%% DZ PWADASYS DES ZATJX S,%EGA~~131!~~S
. - I - 1 - -
4.1 * Problèmes posCs przc l'identification dos ~e$ces
L'identification de Pomadasys jubclini est I n;ttlr>llcci~i.:r~ ij y -?lli
conditi'ln préalable pour l'&tudc de sa biologie, mais jut,qd' & prés:;rlt 121
différenciation des cspèccs do pomadasys de la région a prés,n;;C dL;r. dif-
ficultes.
.r0 / o-3.

F i g . 1 - En haut : photographie d’un echosignal typique d’un banc do
ttsompat’s pendant la saison chaude, En bas : signal du même
b a n c rcgistrée a v e c 12 “sonar”. F o n d : 25 metres. C!or&(>
Septembre ‘Ig’j’O.
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Fig. 2 - ‘Jne partie de 1.a capture ctc 11 tonnes de 1tsompa-t”’ ObtCY1u~, a L t I c
76: “ L a u r e n t Amarc” l e 26 s e p t e m b r e 1969. pond : Y -, métras:
cap de Naze* Chalut; EBGEL g grande ouvertures
(Photo J, Elwertowski)


- 12 -
Parmi les quatre espèces de Pomadasys ouest-africaines, F* incisus
(= p: bennetti > peut &re identifié rapidement et s6rcmen-t par le nambre de
rayons mous de la nageoire anale, 72 à 14 rayons au lieu de 8 à IC dans 1,:s
aut rcs espèces (Fowler 1336 ; Bische &.?.O 1970) o En plus 7 1 ‘absence de ta-
c.hes sur son corps est un caractère distinctif immédiat des adultes (c:pen.-
dant il faut tenir compte que les ,juvéniles des quatre espèces peuvent aussi
présenter une coloration uniforme Jb
La différencjation des trois autres espèces, lQ jubelini, P,s~:~iZlum
- e - m -
et p* porotcti. est plus problématique, Fowler (1936) identifie p0 jube1in.i par :
I--<^m
1) la deuxième épine anale (la plus robuste des trois), qui est plu,: :loni;uc
cpe le PhS long rayon mou de la m%mo nageoire ; 2) par la tache opcrc;ulaire
plus petite que chez p, suillum et P. Erotcti, On peut ccpcnclaiit -iEjirii’i;,r
aprés cxamcn que les dimensions dc ka tachc operculsirc no diff&nt pas cntrc
les trois especcs. Blachc c?t al, n’emploient d’ailleurs plus ,zc cnr3c-L &, ,,! > con-
servant eclui concernant la deuxième Cpine anale, Nalhcurcusoncnt i 1 A’ c::t pas
toujours applicable aux juvênilcs (comme l’a fait rcmarqucr .?oll c:n l$t,j/j) <A il
cndommagk. En consGqucnco, 1’icîentiLication à l’aide do cc: czrsctéru ,;st pou
sûre p et ceci nous a amen6 .-* dl~r~hzr d’autres moyens do separatio1-i d,:s Lrois
cspèccs *
L’identification. des adultes dc _P. sui llum est rolntivemizit L’aci Xe
au moyon dc la disposition de::: tschos du corps en rangécs r&.lii-r;;z (obii~.cs
au-dessus de la ligne iateralc, horizontales au-dessous), dc: La coui:~~~ ;iz;lne
dorée dc la tacho opcrculairg> (ccllc-ci sst noirâtre ou marron îGlIC&? rll:cZ
2. ‘ubelini e t P,perotetij et de lct présence d’une tacho j--
&Cll:C dor& ::Il.;- iC!
museau*. Les deux derniers caractères n’ ont 6th employés ni par F’owldr 11i ya,:-
---.-----
(*) Les gros individus dc p* suillum d&rits par ValwIcicnnrr; { 1833) T Po.!.l( 1954) f
Gonçalves Sanchcs (1966) $' ot çclui qu’illustre la cl6 do Biache c-t &‘( 1970)~
pr&cntcnt un muscau pointu de dim(:nsions bien differentos de i:i-ilr:: obscr.-
V&S chez 2. j u b c l i n i ot p* perotati. Ceci s’exprima d a n s une ralation
“longueur du muxeau/diamètro de l’ocil” assez élcvéc (plus de 2,O comïtrc.
1 ,O à 1,5 chez les deux autres espècco), Cepcndant occi n’est ~2;; ?It j.l:i.sable
pour l’identification de 2. suillum, car chez les individus de taiilf: moyttn..
ne ou petite le museau ne montre pas cncoro cette particulasitd ct 15. rola’,tli:
ttlon~pucur d u mweau/diam&trc d e l’oeil” e s t similaire à ccllv Observ<e Che:r
P. j;beLini e t P. peroteti
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- 13 -
Blachd, et malheurouscmcnt le manquc d'o5ncrvstions sur C!C~ jcuncs :!a suil1n.m
-
-
ne nous permet pas pour le moment de les généraliser à cwx-ci (les plus
petits pa suillum quo nous avons observés mesuraient 26.0 cm de 1onC~rw.w !:~IX..
chc, présentant déjà des taches jaunes nettes, idcntiquds a coilou di:s <::Y~;_
individus). En revanche, dans sa description de 2. suillum faite sur dL ~~JULJD
individus d'Angola de 14,O à 17,5 om, Fowlcr (1936) note dej& la dic,po~iti~~::
caractéristique des taches du corps. il ne fait pas mention des tacks :!u
museau et de l'Ope?XUlc, mais leur absence n'est pas de ceci &vi:;en+;>, (;c?J' il
est possible que les poissons aicnt étk déçolorés par la consarv~tioul t;n formol3
En ce qui concerne P. jubeiini et P, perotcti, cspèccs lez pJ.uu :!.if-
ficilcs à séparer, les descriptions zxis-tantes ne donnent awun ca.r;~c~È~r~-~ :??r
de distinction,
Cependant, d'après nos obscrva%ions,
la différoncintion dv:: d-:l.r.: ::::-
pètes peut SC faire à l'aido d'un nouvc:1;u. caractère, présont -ussi F:::r, ;):c .;
les jeunes q-w chez 1~~s adultes. Sn effet, l'anatomie do l'os we.xiIl:~.ii.~ ..I -k
trés diff'&cntc entre 2. jubclini 3t P. pcroteti t chez P, jubclini ?c i'l;:<jL-
lairc possède un aspect robuste et massif, tandis que l'homologIL;
cl iL .:
p, perotcti est un os allongG, d'aspect unciforme (voir Fig.3) ., Pow .:)bt:~;r.~r
ceci, on doit ou-vrir la bouche de l'individu examiné, car 1'\\1s mzwilhir;. c;!;,x
les Pomadasyidac est exclu du bord di! la bouche.
Cette différcnco anatomique ~;st Zvidcnte à l'oeil, et p\\-ut :+:y<
aussi tixpriméc quantitativement zn -Lonw-rt compte dos proportions diiYi'i:-u*,:li;,;:;
dc l'os dans chaque osp&co : Ie Tableau 1 donne la longueur d:r m,axilkLrc:
(de la lisvre jusqu'à son articulation avc;c le prémaxillairc:)ct sa ïarz:i:ur
(mesurée en 13 région moyenne) pour dos lots d'adultes des deux ~sp&co,c;,
3Vf? c
une valeur moycanc 57 la. r;latisn cntr:. Lce (icux mesur.:::, ri,n i :? pour
.: ,_
0; jubclini et Je 3,4 ;-rcur I‘.pr-rot&Lll fwt ronar*cr qutil 31~cli'.i;:j c I:;L; ..:;
k3upcrposition tintr5 les deux distributions de valeurs (Pig,4)
Cette diff&encs dans les proportions du maxillaire est encore
accentuée par les formations tégumentaircs qui élargissent son nspoct chez
p. jubclini#
PUO/ OP,0


- 15 -
Bien qu'on rs'ait pas disposé d'un lot de jeunes P. jubelini, on a pu
vérifie
sur deux exemplaires de 'Il6 mm et 113 mm de longueur fourche, une
structure du type trouvé chez les adultes, avec les valeurs de 1,4 et If5
pour la relation en-tre les deux dimensions du maxillaire.
11 convient aussi de noter les différences de coloration que Ilon
observe chez l'adulte vivant entre 2. jubelini et P. peroteti, Celles-ci
n'ont pas été remarquées par ii"owler (qui a sans doute examiné de materiel
conservé en formol), ni mentionnées dans la clé de Blache et al, (o.U 1::
- - -
dessin de p. geroteti est d'ailleurs trés sommaire). Tandis que F.
- .juûelini
a effectivemont l.e corps parscme de taches sombres, celles de IF. mteti
-me
sont, sur le vivant, do couleur bt:ide claire, et donnent rùux i.ndiv;ilus de
cette espece un spect 'bien differcnt de 2. jubelini.
4.2. Nouvelle cl& de détermination des espèces
sénégsmbiennes de Pomadaz.
La discussion ci-dessus nous permet de tenter l'élaboration d'une
nouTJellc clé pour déterminer les di<Cérentes espèces de Pcmadaszs ~I:>L; E:LLX
senégambiennes,
Cette cl6 a néceusalrement un caractere proviuoirL:9 c-i; pi:ur-
ra &re modifiée ultérzeurement en fonction de nouvellos obscrv.-t-Lions (pur
exemple, avec des données plus complètes sur les jeunes P0 suillum)D
A,
12-13 rayons mous à la nageoire anale. Adultes ct jl-untir3
sans raies ni points foncés sur le corps,
p. incisus (l?ow?ich '825)
---
A'.
?blO rayons mous à la nageoire anale. Adultes à taches
apparentos sur le dos et flancs,.fl,,,.,O,S ~~~~~~O:~,OUo 1
1.
Corps parsemé do taches sombres disposCos :p;r 1:~
plupart on rangées obliques ou longitudi.nali:s~.
Tacho operculaire de couleur jaune dorEo. Adultes
avec une tache! dorée sur le museau0
5 suillum (Valenciennes 183;) /
*o*, eo*

- 16 -
1’.
Corps parsorne (te taches sombres non dizpos&>~: i:n ran-
gées régulières. Tache operculaire '
IlOl-FC ULL iEX?Oll
foncée, Pas de tache dorée sur le :nusea,u.. ,- ,_ >
(4
(x)
Os maxillzire d'aspect massif et carré (r'c:.Lati0n
longueur/ kKry;cur = 2,U ou moins de 2,G), 5~ l'adulte
vivant, les taches du corps sont de coulcu~ marron
foncée.
(x') Os maxillaire d'aspect allonge et unzif'ormo (relation
longpeur~I.ar.~~eur = 3'0 à 4,L1). ';uI- 1 ' ni; i! .j.f, 12 v ivar7.i: ,
taches du corps de couleur beige claire.
2. peroteti (Cuvier 1E:jS)
4.3. Problèmes,~omenclaturc des espèces
sénégambicnnes de Pomadasys,
Après étude des descriptions originales de Cu~i~r at !lc '~;ll~)riciI.!,,~les
dtis wpèces de Pomadasys (= Pristipoma) do l'Afrique Gccident:Alo, dan:3 l,;i;r
-
"'iistoire Naturelle des Poissons " (~rOIUllle V, 1830 et Volume IXp 183-j) on fait
face à quelques problèmes de nomençlaturc.
Si la description de p* jubolini (op,cit., Vol.V, p.250) nu pzr;:~o~
-
pas d',ambiguïté il en est tout autrcmi;nt de celle de p* Eoteti. &, -LX$~
-
-
brèvu description par Cuvier (opeci-t., Vol.V, p.254) est bas& sur un jeune
individu de 14 cm de longwur totale, capturé, sclon Cuvier lidans 1, partie
cn-?it?rcmcnt douce du fleuve %négal". 11 signale comme difiérïncos par rrLp-
port à p. jubelini : absence do taches sur le corps ct un nombre: p-i.u;; ïl<:.,pr:
-..-----
d'écailles dans la longueur c-i. dans la hauteur du corps. C(;p-.nd .cit \\ OI'~~: ia
bibliographie mod(:rn<-: décrit l'esp&w connue comme g* perotcti a~r-:c de:; ~,a-
--
-'
ckcs bit?n nettes (mais les taches pcuwnt @tre abscntcs au:;ci chez 1~s jc.l*-
ncs de P, 3ubolini-, surtout s'il s 'a:;it des individus con~c~~es L'AI ;'~r;n~,l j o
Erl Ce concerne le nombre d'&csiLleS, comme les deSCri.ptio~lS Ont ::t'> frtit3::.
sur d'individus uniques, on ne tiant pas compte de la vnriabilit6 intrus-
piiciT'i.que.
c.30 / 03.3

- 1'7 -
11 est fart probable qw ir description originale dc 2. xoteti cor-
wsponde à un jeune de p. jubclini, 11 faudrait savoir alors à Lq~cli:z d&,omina-
tILon correspondo ï'espGcc qui zocxis+v dans les eaux s&Ggzlaiuus ;~voc
p<, incisus, ;a $ibclini Ct x0 S’UillUm, !l&nmoins, nous GOUS bornons ici 2 p~aar
-.* a.-" _>
1~: pl-o~ilèm~~ > car i 1 nû pourra et:-c r&solu ~~u'npr&a un2 comparwison d;?r in~~li.~~idw
typc5 dz chaque espèce0 En cons6clwncc nous continuerons pour l'instant d'appe..
Lar pe pcrotcti 1:~ quatri&mc cupiaw *du {;enrc Pomadasys dw eaux :;6n~gula1:::cs,
jusqu'& la clarification dèfinitivi: des doutes existants,
Hctus préf&ons _.
é,rslcmcnt mzin1;eni.r 13, dénominatior1 dc E* suillum pour
l~cspèca d6criti2 sans Cq~ivoquc sdus cd n0.m par Valcnciênncs (op,~i:;~Vol~IX,
psg.482). Cette spp(31.1,21;ion a 3~: c:mployk jusqu'à la pU$lic&tion du. lCL cl& de
I?lwh.o St al, (?970), où (.:lle
-.-
éd aban:lonnCe pour p* rogcrib Bic3 qui; Ya Togeri
aurait 12 prj.17rit6 sur p. suillum darlu lc çüs d'une synonymie, d 'clpr5s l.cu :!cs-
criptions orifinalee, rien n3 p.,rmct dc ponscr à une tcllc synonymie, I.k rn&nc
la description dc l'individu type dti 2. rogcri fait état d'une colora-cion uni-
fd*me (quoiqu'il soit ur, 2,dultc de .33 cm) cc qui suggerc: 5 .LQwlc,>l; l.rL pcjs:;Lbili-
t !$ que c,: soit un synonyme de se incisus,
_sxs-_-
c:spècc dont la deucrip?,iou! d;; &wdich
n'4tsi.t apprzremmcnt pas connu-c dr: Cuviw.
C'e:st pourquoi, jusquI& In oolution définitive des probièmcs tic n(3mcn-
claturc &JO,& si-dessus, on ctdmcntlrz alors dans 1~s i::iux aCnc:g;&ji~~~.n~~ :IG-!~;
quztro ctspèccs p. incisus, p. jubclki, P.suillum ct pe poroto-t,i.
-
-
~- ---.-..m - -p
i--e
Ln biologie dc ct:ttc esp?>ci, n'a pas fait jusqu'ici l'oùj<t ü'unu
dtudc systématique et dGt;aillêe,
c-1; ics donn&s don-t on clisposc ~ct;u~:ll~;.~~~:~t;
sont fragmvntaircs. C'est pourquoi oui essayera seulement d'csq~~iss~;r & .:i~.rc
préliminz,irc Li:?s caract&istiqucs biologiqws cssenticilcs,
5.1, &@.&ions saisonnières dc la disponibilité.
----e.---m

- 18 -
corwspondait à uno disparition rêcllc de P, jubclini, Des campagne:; di: ~halu-
t.agti ww le "Laurent Amaro" ont permis dc: constater qu'on trouvé ct.%l,a L:U~&~C
dans les saux sénégalaisos aussi pendant la saison froide, En f+.~yii;r ]*'/l
(Kapport 2/71) P* dubclini fut capturé tout au long de la côtc sénégambii: ilil
de Joal à la Casamance, en dcdans dos fonds do 20 m, alors que' lov ;X~~X
côtiGrcs présentaient Ics caractéristiques typiqws dtz la saison frcidti : 'ti:m-
pératures basses ( :.'20°C) ot salinités hautes (' 35p5,$o),
I<algré tout, lOS priscs da .Ee jubolini furent tr$:; r&duitos, i',;
moyL:nno 50 kg par h-arc de chalutage*
& février 1970 on trouva aussi P. ,jubelini dane lee petits fc::d:
de cette réggon, bien que l'on ait utilisé un petit chalut péla&.quz, L:r;.,!...
de pôche peu favorable (au chalutago ci2 fond,
15 m x 495uC; m =
67.000 m2
(*) Iic:- tr.Lits 4 -
aos 1.3s 6 m donn?r :nt uni.: moyonnc de 105 kg/hcur<: tic: P. .ju-acliri,
/
lez tr:tits vntrc? 10 et 12 m, 4C kg/hwro, ct CIUX cffcctués cntrc ivn i.3 c-:
l.cz; 20 m, s-ulcmrnt 23 kg/hwr<:.

- 19 -
Cette superficie représente env.iron I/‘~C.CXX du l'vxta~i:jil des fonds
de mc)lI:s do 2(~ m cntrc la Cap Vert i.ai: 1~: Cap Boxo. Si, d'aprbs l'ti;lp&i?n~ II?-
cuoi !.lic p nous fixons prudcmmcnt la cspturc moyenno par htiuru d2 G:.CL.IiitagC :;ntro
2~ ct qcj kg9 on peut est imor de 12.L~O0 à 2~~000 tonncs la biomasoe pr&scn-ti:
pour p,, jùbclini. Cela signifie, dans lc cas le moins favorabla qu'dic Est,
sept fc:is plus grande: que les prisr:s sardinieros dc cotte ~S~&IX pcnd~t l.a
mcill.zurc 3nnéc (1970). Ces çhif!Yi;c ns tionncnt compte quv dos pG,iscc;n:; &L~lt~~~
di: t r:,i i lc vommcrcialisablc, car c:oïmii: on lc verra plus loin, lez '1J .;:.incn 11 L..,
' '1 a-
',y")
r;Lisscnt pas d.ans las c3pturcs .~IL Laurent Amaro ni dano ccl/c's <OCR; :2a?vli:iiers ,,
(3n ne tient pas compte non plus dos :zffcctifu prEscnLs au ni;rl :dc la
?resq~'!?le du Cap Vert, pdchés pcnrlznt la saison froida sur 12; fo~:d:; 0.~ 1 !-12
('I&l kg/hsuro, .
mission Laurent Amsro :i!]003, jan.Jicr 1959).
Pourtant il rcstc à résoudre une importantc quos-bien : 1~: ::$OC~ if;+
pl.oité pendant la saison shaud.~ isu-i--il IL mbme que celui 203 i~~-!'..ivl~~tÏ"!:; .i;. ::p;~p-.
scis wzz-dant
i
la saison froido, dont 11;:; r!i'fcctifs SC sera;\\:nt CC~YlC .ri'L ;."L:i $ 'x.1
ost-co CJUC ceux-ci rcç.oivont l'apport d'cffcctifsvenus du ;Sud a~::(; la mon+,&o
dL:s tiaux chaudes lib%znncs ? (11 est utile do rappdlcr- q~io I.IoriTi!.t 136 ,p a
montré ;Tue 1c:s changcjments hydrologiguas saisonniers c!nns 1.a r&,ivn =ont :;f-
îtctivomcnt produi.ts par 1~ d4placcmant do masscs d'Gsn;u ct nci uc;nc pas ::implu-
ment lc: fait do processus locaux).
La roponsc ,& cc point est fondamonta. pour tout,? évaluation fut;w~
du r:t ,ock 9 G.nzi quo pour détc:rmfnw son rcndcmcnt optimum, 31 ontrc ceci r,-c;d
c
~eccPü5lrC dcü opéra-t ions dc marqua,cs ct la prospection pondant la unicor!
froido des oaux au sud do la zone frontalo (spécialcmcnt cntrc; 1~ C$:L~ \\i. ~:-;y hi;
Conakry).
',,2, Compo$>~on dos cffcctifs
I-- -._.-.--

- 20 -
sommi-s donc limités ici à exsminùr is composition du ;rtock (:n t<nrznt cornpti:
des modes dc distribution des clasac.::: d.2 loncjucur. Dans 1' Anncx; 1 CHI-C ét 5
rnssem'blés Ics histogrammes des i?chantillonnages 10s plus wprB32nta~;ifs
cr'foctués lors des campagnes du Projet OU dans les laboratoires du. Cc~;er~.:.
Le;s frdquonccs y sont cxprimécs cn gourwntagc ct les tailles cn Ioni~i.u.3..
fciurchc l
D'après les histogrammes,
on différcncic ncttcJmcnt dc.ux clause:,;
annuc ll.cs, La prcmisrc 3,pparai.t d,> façon constante dans 1~31: ckalu-Lac,co ,:114
Lau xxt Amaro cn saison froide, tant cn 1370 qu'en 1971X0 i.CC fQvricr le w:&:
pour ccttr cla ssc sc situe autour do 23 cm, il est de 25 cm pour la, pcri~:i.~~:
$.iIlct à ncptcm'orc! ct dc 27-28 cm vers d&oembrc. Cotte classd form.-: ;tpp~,~--
rcmmcnt la grande masse des captures de:; sardiniers pz&,n-i. la F~;~~ir;c,n,
L
&JJJ~ ~
L'année suivantti clic est t.rouvCc cn s'&-rie r cn chalutnnt, ;Lvoc U?T.; noci '3 S :
29 cm mais dan/ s des CS.U un PCU pluo prcfondcs que la nr>?i'r!. 110 C~:>C~L ;?; 23 cm
(voir Rapport 2/71). D1aillcurs lcc rarcs captures des sard.inicrr:: p ::d:rr! t 12
saison froide cn ~969 étaient consti~u~~~ par cette cl;i~sc~, :vkc :m(: i-:i<,d:
cntrc 29 et 31 cm. Au cours dtis chalurtca,gcs du Laurent Amaro i3.n fY\\rric~ ;?iG,
on a auzsi observé un éc-hantillon awc un groupe modal Si4U6
,
V;:x'<:b .&. -C$C, c.1d' 19
qui pourrait @trc attribu& à une classe qui a ét6 dSjà. cxploit& ~~!DI;L;YE ,l:;u
saisons chaudcs.
5e3. Le rccrutomcnt
w-m-
( ;-
1 9 C:. pondant >:llc peut ?trc Lrouv8o üwrt-tucllomcnt dan:; lor. capi.,urC#r) de:; sar-
di.:n:i crs à la fin 4.2 :La saison chawli? précédcntc (DCccmbro).

- 21 -
i=n CC qui conccrno la péfiod,: do r2production, 1Cs dOY,ilLu,.’ d iSyiOfiiblc,S
nz pormottcnt pas dc la délimiter oncorc avec précision, mais now “IS~u~~.~n.;;
si;nalcr l a oréscncc
.,.
d ’ individus scxuc1Icmcnt mûrs de novembre: h t~wil~ if csscn-
tir1 d o l a pbriodc dL pontu sc sii;ucrsit donc pendant 1~ saison ?xoicLc, & a v r i l
1971 on a observé ~u-cl~:~sus des petits fonds(moins de 10 m) pr&s &Y. ~~:~b,,~~+~rcs
de la Casamancc ct du Sinc-bisloum, un pourccntagc élevé d’individus :insor.> mlrs,
accompagnés d’un grand nombre dv Somollcs qui vcnaicnt de pondre, aiS.w:; i,f.11. ’ :Jrr
f&rricr on avait trouvé beaucoup dc poissons prirts à GG ruproduirc, ;w~c un. CG~,-
tain nombre d’individus déjà m3rs. Ainsi i l est po=so
,,iblc ~LU:: 1’ in4 c?n::i.-te rn?;nL-V
mal.o du. la pont< soit ontro février et avril,
Lc -!.‘ai-t q u o les CapturcS d’ndultcs m6rs soicnt ofL’octu&s i?a,i- ~2,;tit.r:
fonda p si&:r2 cf;2o les ‘lnursory grounds” d o I’oSP~CC doiv<:nt. si> :;i k?.~,:r d;ir:s I<i<;
caux c% iBrc:s. Effcctivom~~t I l.cn priés dos scnncs d o plage: montrant 1;~ préscn-
cc de jouncs i n d i v i d u s d o &madasys, P4alhcurcuscmcnt les problèm;:;ml 1n y SS C:l?-*
tC jusqw-l& la détcrmin;tt.ion dos difi’ércntcu cspèccs no porno-kcnt ~‘~1s a ï(;ir
la ccrtitudc quo c c s jounos corrzspcndtin-t à eO jubclini, Do plus, 1~;; d<j:,.;$os
tics swnC:s de plage dont on dispose, no provicnnant quo do In rCgi.on du CE~;)
ver-t. Les individus capturés on mars ct avril 1971 corrcsporA.2n-t
c,.&Ty 2 7: +
_ i(: .< ”
L-u
Xe .acrot(3ti e t P. i.ncisus, spécialw~~ï-t à 1,s prcmièro. Pond ‘-

- -
-
5.9-t 13 ,7:,2,1 GOY: c! :.~.Luï3.~
les capturos dc jzzws Pomadssys 3. sont nombrcuscs, avec m;doi; ,:!,ui~~ur :Lu 3 ca
entre ocptcmbrc c-t ,>ctobrc. Si L’or: peu-t 10s attribuer à, P, -$.$;l:~ni, ;Ic
- _ -.,,---


:j.JO liolstions trophi*os de Pomadssys Jubclini
-
-
- --s
---“m-
1,~ c: ci:: i.liiSCS rappor-l 6~. *: psr LonL;?:urst
et Cadcnst nous pcrmcttcr?.t de
-pi Li ìicr ai053 pe -=:A lini comme
-
-
Un petit carnivore 9 pr6dat13ur c::;s~:nticll~mcnt

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Pomadasysjubclini
Pomadasys poroteti
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- 32 -
A N N E X E I
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Estribution de fréqxnce des longueurs à la fourche de
Pomadasys jubclini
(longueurs meüurécs au cm inférieur)
Mo-te :
G) Les histogrammes correspondent aux Cchsntillons obl<:~u : 7'1..
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_<,1.i ‘-I ,
la période d'avril 1969 à février 1971.
b) La distribution de fr6qucnce Ctant sGmblab1; pour !.\\:;: c;X,>~ .;-.,
les femelles, on :l rasscmbl6 les donnees sur UT! ;fl:y,i: 3;-p@i q-h<,) i
c) Les échantillons du "Laurent Amaro" et de 1' l'klf&x:;tl on.?, isi3
obtenus par chalu%sgc sur 10 fond. L1 "Africain", 3.~ ".Fil;~ cl<:
la Vierge", le "Sar~nc" et le "Janick Daniel" soct dc "sardini~rsyl
qui pechent à la serlni: tournante sur la Petite COtc,

A : 232
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N : 187
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N : 175
LAURENT AMARO
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