REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT :;E?IEGALAIS DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT :;E?IEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOT>ES
BI,LOGIE ET DYN,WZQUE DE PENAEUS DUORARUM IdOl'IALIS
( I?ERE&-FARFE\\IITi': 1367 1 ,‘;!.' SENEGAL : II CROISSANCE
CENTRE DE RECHERCHES
(i3XNOORAPHIQUES DE DAKAR-THJ2dXlYE
DOCUMENT SCIENTIFIQUE N" 644
JANVIER 1978

S 0 PI PI A 1 R E
1i,a INTRODUCTION
Z, RAPPEL SUR L'KYDROLOGIE DU PLATEAU CONTINENTAL SENEGALALS
*~
2 0 ETUDE DE LA CROISSANCE L'AR MARQUAGE
3,12, Méthodologie et marquaqes effectués
3,1,1, G&&ralités
3,1,?, i?l&thode dc marquage
3,1,'3. Recaptures
.3,1,4, Marquages eff:xtu&s
3,2* Résultats
30%,20 Courbes de croissance
3 t 2.2 D Influence de la temperature
3 o 3 o Discussion
4, ETUDE DE LA CROTSSANCE PAR L,A PJETHODE DE PETERSEN
4,1, P?éthodologie
4.1,1, Récol.te des donnks
4.1,;1, Traitement des données
4,2, Résultats
4-2.1, Recrutement
4,.Z!,2, Croissance
4.2.>,1, Croissance des femelles
4,2.Z.2. Croissance des mâles
4.2.3, Age
4,2,3-l, Aqe des femelles
4.2,3,2, Age des males
3.3., Discussion
5, CONCLUSION GENERALE
6, BIBLIOGRAPHIE;

RE S 11 ME
La crc.yissance de lil crevette Penaeus duorarum
notialis a 6té GturiSe ,A l'aide des r4sultat.s des campagnes
de marquage rt par Itapplication de la mdthode de Peterscn aux
distributions
de fr:+ences C!C tailles d'échantillons ~r&lc-
V&S sur les chalutiers s&n6galais0
Le recoupement de ces deux methodes a permis de
dégagrsr des sch&las de croiss;ince coh6rents pour les mâles
et les femelles0
De fortes variations saisonnières de croissance drJr.t-
une pciriodc ::è cri3issance nulle en saison froide sont mises
en t$vidence,
Les variations saisonnières du recrutement sont
analysées pour lc stock de Saint-Louis*
Le schéma th&oriyuci de la croissance est reconstitu2
?our toutes les cohortes recrut&s dans l'annéeS,
ABSTRACT,"
Grotrth of the shrimp Penaeus duorarum notialis was
studied frr?rn the results
of' tagging experiments and by the
use of Petersen nethod on length frequency distributions from
samples collected on senegalese trawlers.
The combinatfon-of these two methods allowed to give
coherent growth patterns for :nales and femaleso
Irl:r,ortant growth seasonnal variations and particularly
a xcro growth period durinq the cold season are shownu
The seasonnal variations of recruitement are analyzcd
for the Saint Louis stock,
The theoritical growth pattern is built for a11 the
cohorte recruited during the yearLP

-l-
1. INTRODUCTION
Devant la grande Srnportance économique de la crevette
Penacus duorarum dans la p&ch~: sénégalaise, il était urgent de
disposer de données détaillees sur la biologie de l'espèce pour
pouvoir ultérieurornent les intrzorporer dans un modèle structural
permettant dretudier la dynamique du 8t0Ckr
L'utilisation d'un tel modèle nécessite en particulier
une connaissance précise de la croissance en longueur et en
poids de chaque cohorte recrutee,,
La seule étude detaillée de la croissance de Penaeus
duorarum notialis sur la cete guest a?ricaine a étC réalisée
en C?3te d'I.voire (GARCIA, FETIT et TROADEC 1970, GARCIA 1973,
GARCIA 1975 a et h?,, Au Sénsgal, une étude preliminaire a &te
erf#e&~&e(DE BONDY 1968),
Deux m6thodc.s sont couramment utilisées pour l'étude
de la croissance0 Il s'agit du marquage et de la méthode de
Petcrseno L'interorétation des filiations modales nt4tant pas
toujours aisGe, une confrontation de ces 2 méthodes permet
d'arriver a une plus grande certitude quand à la validité
des résultats.
Cette étude sera donc divisée en 2 parties relatives :J
l'exploitation des données provenant de marquages et j X'appli-
cation de la m&hode de Petersen aux histogrammes obtenus j
partir de ltéchantillonnage des chalutiers commerciaux,
Los résultats obtenus Zl partir des opérations de marqua-
ge relatifs aux :.iigrations et 3 la mortalité seront analyses
dans une publication ultérieure,

- de janvier 2 ati.i:ïl, lc:- alizés recyuiic:r:; donnent
naissance a un ph&nomène d * ~1"1 ;:?lling qui s 8 accompaqr,e d < une
remontée d'eaux profondes dil..~::; "'canariennesv' riches en sels
nutritifs, froides et salée:. (16 ,Ii "18"C, 3671,) 3
- ~u.i,lLet et acût correz,pcndenl 25 1 7 0:tension inaxi-
male CI:?~ eaux chaudes et sali:cs dike îltropicalcsY' (28'C,, 36%,)
vers 1.2 nord,
- de septembre à r:,>vem'bre se produit une invasion
d w eaux dites 'llibi:r.lennes Tj!l <::.~ln&nnesV' chaudes et dcssalees
(33 à 35%,! venan:. C3,'l sud.
- en n :rembre-déc. :are les alizcs reprennent dwr:ljord
dans le nord et 1-r: upwellinij repoussent vers le largz Z.es
eaux libérien5cs.
1) : t‘l’,?
façon simpli5i&, ton peut distinguer 2 périodes
du point de vue de la tempér-'. ::‘? de l'eau :

3. ETU!1E DE LA CROISSANCE PAR ?JARQUtlGE
3 .f, Méthodoloqie et marquages effectués
3-1.1. Géniralités sur les techniques de marquaqcs
..LB
La croissance par -ue rencontrée chez les crustacés
rend inutilisables un certai:l nombre de méthodes de marquage
e;mployées chez les yoissons- I“.-usieurs techniques ont ét& appli-
quées aux crevettes penaeldcl:;
o l*injection de colorants se fixant en particulivr:
au niveau des branchies (KLI~I,~ 1965, COSTELLO et ALLEN 2959 et
19661, Cette méthcdz ne perrnr;t pas une identification indivi--
duelle q:li nécessite un marq10c:ie interne complémentaire. 31autre
part l-1 coloration obtenuo iI: !ersiste pss plus de 3 mois.
. llutilissation dt.:~ marques externes qui peuvent Etre
fixées par:
- un fil d'argent (TIEWS 1965)
- un fil de nylon (ALLEN et COSTELLO 1962). Une methode
rkente utilisq des barrettes de nylon liées en chargeur et
appliquées à l'aide d'un pistolet (PENN 2975).
- une cpingle en acier inoxydable (NEAL 1969).
Nous avons utilisx cette deuxième technique et
employai des disques de Peter,rl-n fixés par une épingle on s~~icr
inoxyd lble, J,t,.lr Ti:tion sur Z.-I mortalité a été testée en aquarium
par LU :AS, YOUNG 1 BRYNDRITT (lx;72 3 D
Sur lez côtes d'Afrique les disques de Petersen ont
&te utilisés par GARCIA (1973: 1976) en CBte d*Ivoire, LE RES'li-; et
MARCELLE (29'76) à .'iadagascar* Ce type de marques est bien visibl,-
et reske probablement en pl~c y jusqu'à la mort ou à la capture d<:

l'animal. Cependant llepingle peut constituer une cjene pour la mw.
Cet inconvénient est dimink si on place la marque entre le lcr
et 1~2 Le segment abdominal0
Ainsi que le sug$re KURATA, (19621 on
peut craindre
un effet negatif de la marque sur la croissance mais les résultats
+:j: obtenus (GARCIA 1975, LE RESTE et YIARCILLIZ 1976) conduisent
!, iwnser <que cet effet est n&]ligeable en ce qui concerne ce type de
marque :;ur dos penaeïdcs
de cette taille (longueur totale su+
riiture
'i 10 cm: 0
:5,1,2, Methode de maruuaqe
La méthode employec est identique à celle eXpOS&C? par
(;AR<IA (î973' D Les marques sont des disques do Petersen de couleur
verte d'un diamètre de 6,:~ mm (1) percés d'un trou central permet-
tant le passage d'une aiguille en acier inoxydable d'un diametrc
C~:C: 0,68 mm (Z) 0 Un deas disques constituant la marque est numerot~.
Ilour réduire les risques d'infection, les aiguilles sont enduites
c:'aur$omycine à 3% peu de temps avant l'emploi, La marque est pla-
c:% antre le ler et le 2e segment abdominal suffisamment prCs de
la face dorsale pour ne pas perforer le tube digestif0 L"aiyuille
une fois mise en place est equipée d'une contre marque vierge et
sertie :I l'aide d'une pince spéciale (3L Le poids total de la
marque est de l'ordre de 0,12 go Un dispositif permettant de relaz
cher les individus marques directement sur le fond pour diminuer
unz &ventuelle predation est employé,
La mortalité des individus marques en dehors du milieu
naturc) a pu être observée par conservation des animaux ,?: bord en
viviers pendant 34 ‘1 48 h : la mortalité des individus marqu&s est
pratiquement nulle et aucune différence de mortalité avec celle d"un
l?t témoin nca pu &tre observ&euNe disposant pas d'une i.nstallr\\t!.ur:
'i terrk adéquate, nous n'avons pu tester l'influence de la marqutr
%.l I;lUS
long terme,
1 WOYITT PLASTICS CO-, PO BOX 162, MOLALLA, OREGON, USA
3
<., SCOVILL (Garment pins N" 20:, OAKVILLE, CONN,, USA
3‘ KLEIN & SONS (Pliers DO 52 C), CHICAGO, ILLINOIS, USA,

Les crevettes sont mesurées ;i l'aide d'un pied 5 coulisse
au .llr>illent (iu marquage en longueur c$phalothoracique (LC? arrondie
au nillimètre inférieur. Le sexe et l'état de maturitcl! sont egale-
!11(?n t notés 0
Les coups de chalut effectués sont de courte dur& pour
ci.vitor l*&zrasement des crcvcttes, Seules les crevettes en bon 5tat
s:)nt ~:iarqu&as apres une péri-2do d'observation en vivier d'une dur&:
:-linimale do 1 heure- 'Dans la mesure où les rendements sont suffi-
sants, une equipe cntrafnée do 2 personnes peut marquer de 700 2
1000 crevettes par jour0
7,1.3, Rccaptures :
Une récompense de 300 CFA a été offerte pour chaque cre-
v‘ette rapportée avec les renseignements concernant sa capture
(nom du bateau, date, position, profondeur), Deux récompenses de
5 000 CFP, ont et6 tirees au sort une fois par an parmi les marques
r;:2trouvées 0
Les crevettes marqukes ont été découvertes soit sur 1~
pont c'u crevettier 2 l'arrivk du chalut (environ 70%) soit à
lgusine au moment du tri par catégories de taille (environ 30%0). Un
certain nombre de marques nous sont revenues sans la crevette ou sans
renseignementso
Le nombre de marques perdues peut Z$tre considéré
comme faible,
3,104, Campagnes de marquaqe effectuées
Les campagnes ont dt& réparties de façon 5 peu pr&s &galc.
sur les 2 fonds de pÉche de St LOUIS et ROXO-BISSAGOS (voir figure :i!,
L 1 cnscl!tble c!es marquages effectues, classés par ordre chronologique,
est r6sumil: dans le tableau 1, Les opérations sont désignées par la
date e:t lo lieu du marquage0
Nous avons calculé pour chaque marquage le total du no?bre
curwlé de jours de liberté par mois de façon & localiser dans le
temps le centre de la période sur laquelle portent les resultats.,
:ette localisation temporelle est schématisée sur la figure 2 où
zst également representée l'évolution de la température et de la sa-
1. inité rfioyennes mensuelles à la station cotiére de MBOUR,

-6-
Le pourcentage de recapture très faible observé pour le
marquage ST LOUIS mai 76 provient du fait que les chalutiers ont
arr?%& la p&che dans ce secteur au moment du marquage pour ne la
=Prendre que plusieurs mois plrus tirdo
3 3
. ta 0 Résultats
3,2,1, Courbes de croissance
Dans l*ensemblc des recaptures pour chaque marquage,
nous avons décidé d'éliminer de l'étude de la croissance.:
- les recaptures effectuees pendant les 30 jours suivant
le marquage car sur un court intervalle de temps un biais pourrait
provenir do la localisation du marquage dans le temps par rapport
au cycle de mueo En effet la croissance par mue est un phénomene
discontinu et la croissance observée sera très différente selon
que l'animal aura été capture immédiatement avant ou immediatement
apr?is une mueo La variabilite observée sera d'autant plus faible
que la pkiode de liberté aura &té plus longue donc le nornbre de
!llues plus grande
- les recaptures présentant des croissances négatives
cpi e nous avons attribuées à des erreurs de mesures ou $ des aber-
ratic>ns physiologiques liées au marquage,,
Nous admettrons quo la croissance des crevettes peut
&tre represcntée par une loi de VON BERTALANFFY
l-t = Loo
I l-e
On en tireL(GULLANU 19651
Ltt-t-1) - J.;e = (Loo - Lt) ( 1-ëK )
La relation donnant l'accroissement en fonction de la
taille est une droite de pente (ewK -1) qui coupe l'axe des abscisses
pour Lt = Lao, L'équation de cette droite permet de calculer Loo et
K, kous utiliserons cette droite sous la forme simplifiée DLC = i?(LC10
Le traitement des données a été effectué selon la métho-
de des accroissements instantanés lorsque les intervalles de liber-
te sont inégaux (GULLAND et I-' LT 1959), Chaque opération de marquage

-7-
a etk :lnalys& s&parément, Les données retenues se presentaient sous
forme de couples :
L
LC moyenne (en ,;lrn)=
t+a + Lt
x =
2
L
Y
t+2 -
= Accroissement par unité de temps (en mm/moi$ =
Lt_.
;rù a représente 1;: durée de liberté.
N::us avons choisi comme droite d'ajustement la droite de
Tessier (cru droite des moindres rectangles ou axe majeur réduit)u
Les données de bases sont représentées sur la figure 3,
>,; (y) u s
avons retenu 3 séries de données correspondant il dt..s
saisons hydrologiques différentes :
. ;4arquzge de saisan froide : St-LOUIS janvier 75
Y ?l;zrqusc;e de début de saison chaude : ROXO mai '76
0 9arquages de fin de saison chaude : RGXO septembre 74
c?t SAIVT-LWIS septembre 76 (ces deux marquages ont éte regroup$s
car le Fremicr n'était pas exploitable seul en raison du petit nombre
i-les observations retenues).
Les autres marquages ont été éliminés car le nombre de r+-
C8kfbRWi!S
insuffis.ant ne permettait pas d'obtenir des résultats si-
gnificatifs. Les équations des droites obtenues ainsi que les valeurs
des parw%trcs de l'équation de VON BERTALANFFY correspondante sont
donnés dans le tableau 2 .,
Il s'agit dPun marquage effectué en pleine saison froide0
Pour les 2 sexes., il n'y a aucune croissance,

ROXO mai 76 :
Ce marquage se Flace en début de saison chaude., Coeffi-
cient de corr&lation et pente sont significatifs pour les 2 sexese
ST. LOUIS sept, 76 et ROXO szpt, 74
Il s'agit de marquages de fin de saison chaude, Pour les
:! sexest coefficient de corrélation et pente sont hautement signi-
fficatifso
3.2,L, Influence de la température
Puisque la croissance semble influencée par la tempéra-
ture de l'eau, nous awns porté sur un graphique la variation du
pourcentage de croissances nulles dans les 60 premiers jours suivant
le marquage (les sexes sont regroupés) : figure 4,
Nous avons égalcmiznt porté sur le même graphe la tempé-
rature n:oyenne mensuelle en surface h la station côtière de MBOUR
Cie 1973 i 1976, On observe une nette corrélation négative qui montre
qu'une fraction importante des individus marqués ne grandit pas
en saison froide-
Considérant uniquement les femelles, pour lesquelles la
gamrnct de taille est plus etendue que pour les mâles, nous pouvons
porter sur un graphique les 3 droites d'ajustement obtenues0 On wit
cy c la pente augmente quand la période de liberté se rapproche dc
la saison chaude (figure 5?, Nous avons également tracé ?1 tit: ir;-
dicatif la droite obtenue i5 partir du marquage ST LOUIS nov0 73
kicn que le coefficient de corrélation et la pente ne soient pas
significatifs car,comme nous le verrons plus loin, la croissance
calculée est corroborée par les résultats de l'analyse des filia-
t i o n s modales0
Nous avons également porté sur un autre graphique (fi-
gure 6:i les valeurs de K obtenues & partir des droites préc&dentes
en fonction de la température calculée en pondérant les temperatures
rnoyennes mensuelles sur les fonds de pkhe par les nombres totaux
mensuels de jours de libert&, Les valeurs obtenues sont clordes
dans le tableau 3, Les point
correspondants sont portés sur la

figure 6, Pour le ,?Cnégal, ils sont pratiquement alignes0 Les va-
leurs dc K obtenues par GARCIA en CQte d!Ivoire ont été mentimnées
("ans le tableau $5 titre indicatif mais la comparaison directe avec
nos valeurs est sans signification car K n'est pas le seul para-
mcltre définissant une courbe de croissance0
3,3, Discussion
Un problkme est pose par les valeurs faibles de Loo
obtenues + En effet les histogrammes des populations p~chécs per-
nettent fr6quemment d'observer des individus de taille supérieure,
Hais il ne faut pas perdre C!:C vue que toutes les valeurs dos para-
iil?!trfZS qUê nous avons..calcul&s sont des valeurs moyennes caract&-
risées par un intervalle dc confiance qui peut &tre assez &tendu,
Comme l'avait observé GARCIA (19751 en C8te dtIvoire,
la dispersicn des points est plus forte en saison froide qu'on
saison chaucie,
Il attribue ce phénomène qui se traduit par des
coefficients de corrélation et par des significations statistiques
plus faibles a un allongement de la période d'intermue zn saison
froide accentuant le caractère discontinu de la croissance,
Il est démontré que la croissance ralentit en saison
froide et les observations ne permettent plus de la traduire de
façon satisfaisante par une loi de VON BERTALANFFY,
D'une façon g&néralc, la dispersion des points est plus
forte au S&négal qu'en Celte d'ivoire tandis que la vitesse dc crois-
sance y est plus faible0 Ceci peut dtre attribué au fait que 1~
saison froide plus longue ct aussi plus froide au Sénégal provoque:
dans le cycILe biologique une perturbation beaucoup plus importantti,
L#e gradient de réchauffement est également plus élevé au S&néqal
qu'en C8te c!' Ivoireo
I:'autre part on observe une croissance plus forte en
début qu'en fin de saison chaude- Il peut s'agir d'un phénomène
de déblocage-, La ponte qui a lieu pour le stock de SAINT LOUE irn
fin de saison chaude peut également être une cause du ralentissement
observé dans la croissance pendant cette période.,

4. ETUD& DE LA CROISSANCE PAR L,,'J METHODE DE PETERSEN
4.l.F%jthodoloqie
4,2.2, Récolte des donné:s
m"z"m
Le navire de recher&<? du CRODT n'étant pas regulièrement
disponible, il a semblé plus fiable de tenter une étude de la
crc~issawe à partir dtéchantillons prélevés sur les débarquements
des chalutiers conmerciaux $I D;ikar.
Depuis 1973, un échantillon (environ 5 kg et 250 indivi-
dus) en )rovenance du stock C?c- ST LOUIS est mesuré chaque semaine.
Les mcnsArations wnt faites ,TI l'aide d'un pied à coulisse en lon-
qeur cél!Ialothorac.iquc au mill:imGtre inférieur en séparant les
deux sex-is. La péricode de mai T: juillet, où l'effort de p8che
est tr&: faible, est de ce fait faiblement échantillonnée. Des
Inensurat -ans identiques ont étc! effectuées sur le stock de RaXcj-
RISSAGOS et leur expl.Ditation sera faite ultérieurement.
4al.2, Traitement des données
Les distributions dc fréquences des échantillons ont
Gté regr->up&s par mois, les 2 sexes étant séparés. Les effectifs
des classes de taille les plus petites ont été corrigés pour tenir
wmpte d3 la sélectivité 3. l'aide des courbes obtenues par LHOMMG
(1977) pJur une maille de 46 mi:: dtouverture (25 mm de c??té), Les
histogrammes Dnt ensuite été tracés pour chaque mois en %.
L"irrégularité de ltéchantillonnage à certains moments
de l'ann:e ainsi que la similitude constatée d'une année à l'autre
entre l.r,.; histogrammes obtenus (enplacement et taille respective
des modi-. ; au cours de Certain<>s périodes) nous ont conduit t\\ analys~:s
les histogrammes moyens sur 4 ans (1973-76) groupés par intervalles
de temps homogènes du point dc vue de la structure démographique
des capt:Ires soit : ncvembrc - ,.iécembre, janvier-mars 9 avril-mai,
juillet-septembre c-t octobre.
Les histogrammes obtanus sont représentés sur la Eigurc:
7 pour 1-s femelles et sur la figure .i pour les rnsltis. Les ilfftlc-
tifs mes-rrés par sexe pour chaaue periode (corrigés sélectivite)
sont don.& dans le tableau 8.

- 11 -
La m&thode utilis&a pour l'interprétation des histogrammes
est dite atélique car elle ni:: fait pas appel a la connaissance de
l'$ge réel des différentes classes de taille. Elle a été décrite
par DIA2 (1963) et consiste .'J relier le plus logiquement possible
les modes d'une distribution 2 ceux de la suivante. Lorsqu'un,? r)ro-,
grôssion modale peut etre suivie sur plusieurs mois, l'hypothès<:
qu'elle representc la croissance d'une classe de taille dt$ge r&c:l
inconnu est admise0
4,2, Résultats
4.2,1, Recrutement
L'examen de quelques distributions de fréquences de
tailles dont nous disposons en mars., et avril pour des individus
en migration hors du fleuve Sénégal, nous permet de fixer provi-
soiremsnt 31 25 mm LC la taille moyenne à la migration pour les
femelles.
D'autre part, la figure 8 qui représente les variations
mensuelles du tonnage de crevettes de fleuve débarquées :j ST LOUIS
en 1975-76 montre que la migration s'étend de septembre A mai, Les
dcnnks de base se trouvent dans le tableau 4,
L'arrivée de ces juvéniles peut effectivement etrc obscr-
v& sur les histogrammes de novembre-décembre, janvier-février-.:Iars,
avril-mai.
Ils constituent le mode centré sur 27 mm LC observé
en novembre-décembre pour les femelles 0 Ce mode est par son effectif
le plus important de la distribution de fréquences de tailles,
Le schéma annuel de recrutement des mâles est identique
i celui des femelles. La taille à la migration des males est genéra-
lep:\\ent inférieure ~$ celle des femelles (DE BONDY 1968, GARCIA 1972,
GALOIS 1974). Nous avons essayé d'établir une relation taille des
mgles-taille des femelles analogue 2 celle de GARCIA f1975io Nous
avons pour cela porte sur la figure 11 les valeurs des tailles ca-
ractéristiques pour les femelles dans les histogrammes calculés plus
haut (modes princinaux , plus grandes crevettes mesurées, tailles
observées en lagune dans les échantillons, etce) avec les tailles

correspondantes pour les rnalIzso L'utilisation de cette courbe nous
c.onduit à considérer 22 mm LC comme la taille moyenne au recrute-
ment pour les m3les,
4.2.2, Croissance
4,2.2,1. Croissance des femelles
Nous avons reporte sur la figure 7 les croissances dé-
duites des expériences de marquage dkrites au paragraphe 3,2,1,
et reprises dans le tableau 5,
On constate que la croissance théorique predite par
marquage correspond assez bien au déplacement des modes réellement
observé, En particulier, le mode 1 centré en novembre-décembre sur
27 mm se retrouve à 31 mm en janvier-février-mars et avril-mai,
39,5 mm en juillet aobt-septembre et 42 mm en Octobre,
Le phénomène de recrutement continu de novembre .& mal
se superpose c5 un phénomène :!e croissance nulle de janvier 5 mai
pour produire un mode unique indkomposable en juillet-aoQt-septil~br~~
et octobre 5 structure dl&ge complexe constitué en réalité de
plusieurs cohortes différentes mais de tailles très voisines+ LG.:
modo 1 du mois d'octobre peut Etre retrouvé en novembre-décembre2
(mode 2 1 .
4.2.2.2, Croissance des m$les
Nous avons report& sur la figure 10 2es croissances do-
duites des expériences de marquage et reprises dans le tableau 6,
Ccpenclant le marquage ST LOUIS nov- 73 n'ayant pas permis d'Gtablir
une relation accroissement-taille pour les males (effectif insuf&
fisantj, nous avons établi une relation approximative à l'aide dr:
/*Cquation (l)(femelles) et de la relation entre les tailles moyennes
des m$.les et des femelles (figure 11).
On suit bien le mode principal qui passe de 25 mn en
novembre-décembre 5 28 mm en octobre, Les recrutements RI (novembre-
d&zembre) R2 (janvier-février-mars) et R3 (avril-mai) se confondent
avec ce mode en oatobre- Le recrutement R4 (juillet-aoat-septembre!
donne naissance ? un mode individualisé en octobre (23,8 mm),

4,;?,3,1, Aqe des femelles
Nous admettons que le premier mode observe en novembre-
décembre est constituk par les juvéniles venant d'être recrutes.
Nous fixerons leur âge en mer .7 0 mois sans tenir comptir d'un Gven-
tue1 temps de transfert sur les lieux de pêche0 L'évaluation de
Ir&~e de cette cohorte est indiqué ci-dessous :
Feriode
Date moyenne
Aqe théorique en mer (moisi
novembre-décembre
3OJll
0
janvier-fevrier-mars
15/2
2,5
avril-mai
30/4
5
guillBtsAo~t-septembre
15J8
875
octobre
15/10
10,s
Cette cohorte est pratiquement éteinte avant la fin dz
2 cycles annuels et elle ne participe de façon importante j la
pkzherie que pendant 1 an environ,
Schéma théorique de la croissance
Le schéma théorique de la croissance reconstituée sur un
cycle annuel est donné sur
la figure 9, Le recrutement n'étant
jamais nul, nous avons pla& chaque mois un recrutement S 25 mm LC
On aboutit, apres constitution de la structure démographique, a
un ensemble de 18 classes d'Z!.ge (en considérant arbitrairement que
tous les individus meurent a!:!r$s 18 mois, ou ne sont plus discer-
nablcso
4,2,3,2, Aqe des m%les
GARCIA (1974) ayant etabli que, pour une immersion
donnée, la structure démographique est similaire pour les 2 scxos,
nous admettrons que la structure d'âge théorique des males est
identique 5 celle des femelles capturées pendant un mois donné, La
similitude d' ;tvolution pour les mâles et les femelles permet donc
<-le doter les mâles i?'un $ge relatif, Le schéma théorique de la
croissance pour les mâles est donné sur la figure 12,

- 14 -
~i,3. Discussion
A ST LOUIS comme cn Cate d*Ivoire (GARCIA et -ily 1970,
GARCIA 1975\\, un recrutement SC plaçant en début d'annee supporte
la plus grande partie de la pêcherie jusqu'A la fin de lfann~Jt:O
Mais, alors que ce recrutement en Cbte d'Ivoire a une cr.>issctr,i:..
iifiVl&liaté,
il subit au S&-&gal un temps de latente pendant l~:iqu~l
la cr:)issance peut Itrc considérée comma nulle@ Ce phCno&ne expli+.,c
que la taille atteinte en fin d'année par ces cohortes soit nettd-
ment plus faible au Sénégal0
Les schémas de croissance obtenus pour les deux popula-
tions ne sont pas aisément conparables. En effet, si l'existcncti dc
variations saisonniPres faihlczs permet de donner une courbe C~E: Cr:>is-
sance .23yenne annuelle en C8ti d'fvoirc, cela est tout G3 fait im-
possible au Sénégal où de tr6s fortes variations liees i'i la sais,Jn
ont n&cssit& la distinction d'au moins 4 courbes de croissanceo
Comparaison avec les résultats de DE BONDY (1968) interpr&tCs par
GARCIA et al, (1970)
Les courbes de croissances obtenues sont voisines pour lc
saison chaude (mai à aoQt1 0 Vais en l'absence de données portant
sur un cycle: annuel complet, les aUtc:UrS n'avaient pu déoèler
ltarrlt dl: la croissance en saison froide (mars 5 maila
5, COP&ZLUSIoN GENERALE
L'application de la méthode de Petersen seule n.2 permet
pas dt(?tudier la croissance des individus du stock de ST LOUIS,
C:ependant le recoupement des données de marquage et de l'analysé des
structures de taille permet dc dégager des schémas de croissance
cohérents pour les males et les femelles0
La caractéristiqu&
essentielle est l~existencc de .f5rt::~
variati~3ns saisonnières de croissance entrafnant pour la ptiriode de
recrute.ncnt (novembre à avril! une fusion des modes nouvellement
rec:rutes avec les classes plus enciennes dont la croissance est
arr&& 0 Ru cours de la saison chaude, la croissance sVaccél&rc
:.ntrafnant un rattrapage des classes $Gées par les plus jeuwso Les
<iifférentes
cohortes ne sont alors plus discernables.

Li-i Fxogrcssion des mt3dcs cesse pratiquement après 18 n!:?G-;rA
et 3n peut considfrer ce temps comme étant une évaluation r!ppwxL-.
(native de la durée de vie t-r-1 mer.
LE-S classes recruttks <in d&but d9iqnnée participunt fi,rtl:-
ment 3ux cxptures Fendant m.?ins d'un ano En réalité, 11:: sch&x;1
C?C r4partition saisonni$rc- 4t-i: l'effort sur le fond de p!!!chti C~C
ST LOUIS xt tel que la plus grande partie des captures (en
nombre) est réali&e
sur les 6 ou 7 premières cohortes*

- 16 -
6, BIBLIOGRAPHIE
ALLE:J (Go& >* COSTELLO (T-J,:, î.962.a The use of atkins type: t:-1::;s
on shrimp. U,So Fish- WildlQ Serv., Cire- n" '161 : F!i<-&!;,
COSTELLti (T.J,), ALLEN (D,D'I,), 1959.a Notes on thc migratior~
(-!n,d
growth l.>f pink shrimp -us duorarum. Proc. Gu:Lf,. (:.::lri”.J:*‘-
Fish- Inst,, 12 th cnnual session : S-9,
COYTELLO (T.J.), ALLEN (D,M, ), 1966,- Migration 2nd geoyr<lphi.c
distribution of pink shrimp Pcnaeus duorarum of
I-
'Tortugas
and Snnibel grounds:~ U*S, Fisho WildO Serve, Fish, Bull 65
(zj : 449-459 0
DE BOYfDY (C, -If 1968.- Obscrv~tions sur la bizJloyie de Penaauci
cluorarum au S&négal, Dot., SC- Centre Roch. ï,rcéanogrO
Dakar-Thiaroye : 16, 50 p.*
DZhZ (E.L,', 1963,- An incrernw~ t technique for cstimatincj gr;.:e:th
pi!rametcrs of tropical tunas, as appliec? to ycc13.cwf.i.n S,..ln;
(Thunnus albac&res). Inter,, American Tuna Comm* Bull, ti,
(71, 383-416,
GALC.,I,z (R.:, l974,- Biologie de la phase lagunairc de Penacus :fu,-
-u_
r-arum en C8te d'Ivaire, Biométrie et croissance- Dnc,, .r;c.
I w.-s.-
Centre Rech- Oc&nogro Abidjan, 5 (1 clt 2) ; 53-71,
GARCIA (S 4 >, PETIT (P,), TROADEC (J,P. > -- Biologie de Penatus
-WR
duorarum (Burkenroad) en Cbte d'Ivoireo Cr>issancoo DK.
<-
Seo Cent, RechO O&anngro Abidjan, 1 (2) : 17-48,
GARCIA (S,i 1973,- Marquages de Pcnaeus duorarum en C!!ti: ci 'Iv,~.ir~~,.
R&ultats préliminaires : taux de recapturc, mi<irations ._?:
croissance. Dot- SC* Centre RechO Océan~grO Abidjc7n 4 (3) :
29-480
Gtx?CI!7 (S * ) , 3.974 o- Biologie de Penaeus duorarum notiali.? en CrSt‘.
d~lvoire, IV Relation entre la répartition ot lt:s c: r: ‘j.-
tizns du milieu0 Etude des variations du si-x-rat:i(:lo D,x.
Sc, Centre RechO Oc&nogro Abidjan, : 3 (3-4) ; l-39,

- l7 -
(IIARCIA (S.) y 19.75 ae- Biologie de Penaeus duorarum notialis c,sn
Côte d'Ivoireo V nouvelle étude de la croissance. Dot
SC* Centre Rech, Gcéanogr. Abidjan, 6 (2) : l-L:?a
GAKCLA (Se > .; 1975 bo- Marquages de Penaeus duorarum en Côte ~Y'Ivc>.,t~~
-v--w
III Crcissance, Dot, SC, Centre Rech, Océanoqro !Ibid@!r
6; (1) : 45-66,
GULLAN~> (J,A, ., HCtT (S,J,) i l959,- Estimation of growth par,lmc:tc.ru
frorr unequal tirni: intervals J. C3nss, 25 (Il g 47-4%
GIJLLA?JC) (SbAo 1 1 1969,- Manuel des méthodes d'évaluation des stocks
d'animaux aquatiques - 1 Analyse des populations,
i?,A*O, Man. Fish, Scie FRS/N4, 160 p.
hJ!jP!ES (rio > , 197G,- The use of marking data in fish populaticjn <:\\n.=ll.{;:;:-s.
FAO FIRS/T 153, 42 po
.;LWiA (F: ,F o > I 1965 s - Evaluatiens of biological stains, inks, :Ind
fluorescent pigments as rnarks for shrimp, JJ,S, Fi::h.,
%ildl.+ Serve, SpecO Sci. RepO Fisho, 511, 8 pi0
H.JRATA (J-J.) )< 1962o- Studies on age and growth of crustace~~Y Bull.
Wokka2dc Rego Fish. Rcso Lab, 24, 115 pc,
LE RESTE (L,), MARCILLE (J.), ,1976,- Hiologic de l;i crevette Penaetis
indicus i-J0
CU
Milne E;dtl lrds ri Madagascar : croissance,
recrutement, migr;~tions, reproduction, mortalité, Con-
tribution 2 lP&tude dFune baie eutrophique tropicale,
Caho <),R.S,T,O.~Y, SGrO Gceanogr. XIV (2) : 109-127.
LHOJ!IPJE CF. ; 9 1977,- SZlectivit!';
des chaluts pour 1~3 crevette !:>I.;in~ht.~.
Pcnaeus dgorarum notialis., Rapport du Groupe de Trav;!Ll
sur l'exploitation de la crevette Penaeus duorarur:, nfc;-
---a.-III"-."..-..u
tialis du secteur Mauritanie-Liberia0 CECAF/ECAF
-
-
series 77-5 (F) : 41-44,
LH /:Q'iM E ( F 0 > , 19770. Croissance de la crevette blanche (Penaeus duo-
rarum notialg) sur le fond de pêche de SAINT-L<,U13 du
Sknegal. Rapport du Groupe de Travail sur l'exploitation
de la crevette Penaeus duorarum notialis du secteur N::;L-‘.
- -
Litanie-Liberia CECAF/ECAF series 77-5 (F) : 45-6.3,

LUCAS (C,:, YOUPJG (P,C,), BRUNDFIITT (J,K,), 1972,- Préliminary morta-
lity rates of marked prawns Penaeus plebejus in laborator?
tanks0 Aust, J, PlarJ Freshwat, ResO 23 : 143-149,
), 19690- Methods of marking shrimps.FAO ?'ish, Hep" 57 (3: :
1149-1165,
i)Er\\!id (J .fJ, j , 1975 -- Tagging cxpcriments with western king prawn
Penaeus latisulcatus Kishimmye : 1 Survival, growth, and
reproduction of taggcd prawns .Aust, J, i'lar, Freshwat,
Tics,, 26 (2:) : 197-211,
ROSSIC;PJi)L (@l.), ABOIJSSOUAN (MOT, :j , i965.,- Hydrologie marine coti$re
do la presqu'lfle du Cap vert., Centre Rech* OcéanoqrJ L)akar-
Thiaroye, UocO roneo 156 p.,
'II‘%E~J~; (K,) , 1965,- The use of plastic tags for tagging small shrimi..
(Cranqon vulqaris, Fabricius) and on tho problern of tagc:iri:;J
experiments on this species of shrimp, Symp, on crustacila
IV, Mar- Biol, AssO India : 1296-1300,

. ..s
.:
N
3
I
. . :‘>
J
E
I
cP
C?a
A
L
f
+J
!//
i
/
.’
,
‘\\
I
‘\\ i
G
\\
c
zones de pèche de
PENAEUS DUORARUM
i
Fig. l- Localisation des fonds de p6che .

-w-m-
-

V”I
,- 3 Ira
-*
--
3
s-.-w-
UI

e..--

c-
c-

--

-

--
ii

-

-

4t
e
O0
\\
1
. .
0
2,? z
i,“,. :
‘:
.:,
.:_ ‘2 7.

<.
Fig. 3- Accroissements ame~~~~
I observes .


FEMELLES
Fig. 5- Relation entre Z’accroivsement mensuel et la
taille ,à diverses périodes de l’année.
1
I
I
b
1
, wT”C
20
25
Tempiwature de surface (moyenne pondMe,)
Fig. f;- Retation entre le coefficient K de van Bertalanff
et la température moyenne pondérée de surface i
la station côtière de MBCUR.

P .J
ns
,h
1..1-..-
.
.A _.:
. . ..‘ . I... L.....
i
lsr- [marquages
- Racrulemant
1
.:,\\ < JOf Modes
importants
96
4 OCTOBRE

3
Fig. ?- Histc>grammes III~.~~~:RS 19?3- 1 9 7 6 : femelles,
Saint - Louis.

3 0
2 0
1 0
0

.

---
il
_.
-T-

NOV- DEC.
%
0
L c (mm)
i
Croïrsancss d’après
- Recrutement
L M o d e trnportant
Fig. 10” Histogrammes nioyens 1973-1976 : mâles,
Saint - Louis.

35
“0
25
20
--r--r----r- ---LC(“-LC;mm
15
2Q 25 30 35 40 45
50
$
i.' i2.
\\..
lf- Relation ent.re Ics t-ailles moyennes des
mâles et des femi!lles,

i

MARQUAGE
RECAPTURE
Tableau 1 - Opérati,Jns de marquage effectuées
M A L E S
-
-
1 ST LWIS - janvier75 J
Pas de
croissance
i
l RC;Xc! - mai 76
I
10 I -;,,74
{--R?%O&eptembre 74
\\ST LOUIS sfgto 76
84
-0,35
1 ST LOUIS novembre 73 1
1 1
I
F EM E LLE S
l
! ST LOUIS - janvier75 1
I
Pas de croissance
* non significatif
Tableau 2 : Paramc'-trcs des droites d'ajustxment et des équ;!.
tions de Von Bertalanffy.,

Tableau 3 - Valeurs cle K obil~~*nues
----Y
-
s
s.---d

-
.
“.---.w*

.

..m-
-
.-Mm
I .-a-
-sa.~^_U_<----_
e
- ..m.‘..* -
-

-.
-.,...
-e--e
-..
-
-

I
b
.
--_-_s...-
-
e
-
-
-
y
-
-
*
.

.

LA._-u_-
-
-
Y_I
“.W_

II-.._U.-_
.
..m._....
--Irl_-
CI---

-
Tableau 4 - : Tonnages mensuc:ls de juvéniles capturés dans le
Fleuve Sénégal (source : Direction de lsOcéanographie et des
P&ches Maritimes)-

L .
.
&
LI_1.m.

-*
.
.
IIY--
---
a.
.w-
<-
>“, m-w>
_ .--~~
--.--..-.-.--..a
.-
._.-
‘.-“--l.,
1
I.
i
E't?ric:>de
1 Marqua<jk utilisé
Ilielation accroisse- !
.__ -< _ ._. . .._.- .mIaI.I-e-Iyy ~--..-""
ment - taille
Y-, - -----_lll.
..‘..-"- I
? - -
----------"I.*
l
!
novefibre-dkembre
I
ii
: ST LOIJTS niwo 73
ItiCQ:+6,Oc?
i
( 1)
--v-...m-
- -V_I ..<---,._
_ ,&
I
"-Oy
i
-..a. -yII.I".l-. * -..-*--..a Y-, -- "Y - -.-- -_-.-..- - - .-.m --..i
A
=
-
I janvier-fCvrier-rnarLi
-f- '.
I
-Y
------'
L(]iJ 1: $;
j c r,v o
75 1 Croi.ssance nulle
svri.l-mai
-- --_." ^_. ,, -.,- ..-- L. .- -.-. _,~- - -- -.Y ._- ", -,, _--- - w,-..'
III -I. "-- -*
i
l
!

juillet-aodt-sept.
ROXO-mai. 76
-',313x+13,77 (3)
.s- I.zwu..*^.-ly _-.. m--e-. I %Ir
Y -L-I- - m m .--A .a me
i-.----.-m -.- - ~ --_ - _.
i-
T LOUIS-sepk, 7,:
octobre
i -Q,233x+9,98 (4)
ROXhsc>ptembre 74 :
‘...a Y-. . . ..uy_ -.m- -I-I- -
- __Y ^ <. --. r.l* _..- -.-,_-...
- 1.1-1-.. ---u-s.- --u"*--"
Tableau 5 - Relations accroi.,::ement -. taille d6duite.s des marquages
(femelles)
Péri*)de
1 Marquacie utilisg
Relation accrois-
sement - taille
II-~_ ,..-- - _-- _.--
..-.C_--. w -- .-.. ._--A-
Ls_j. _---*- *-.m. ---- i
nsvéml:re - décembre
0,2OC,x+5,8 (1') 1
ST LOlJ1.S - nov, 73
apprc)ximatinn
!
janv.-février-mars
l---- I-.-Lil. mm ,-m. "m.. .._. *. .,. -+-- .-. _ _ ^-..-D--L4
--y/-
--1 S'1 LOU .l:s - jc-ilJ.75 I accroissement nul';
avril-i:iaF
-L-..IY.. ,,.,,<-,___i_..,--..,,.." _,..._ .--
-..
ROXO - mai 76
i --),395x+12,40(3')
juillci.-aodt-sept,
- .SL-se------ __ .--. --I-l.w.-ll-~-.-.-
I_- *"-
ST LOUIS-sept. 76 t
octobre
! ROXO -
1 -0,277x+7,92 (4g)
scptw-lbre 74
T~1hle3u 6 - Relations accroissCtmC:nt - taille déduites des mar-
quages (m$les>o
Femelles
. ..- e.---e -
Males
--. -
f~(7v~!mE?remd~~ccrni~re
2 378
2 784
Janvier-février-mars
2 CG6
1 767
Avril-inai
1 345
1 214
Juillet-aoat-septembre
1 825
2 281
0ctobre
643
654
Tableau 7 :
effectif:: Qesurés