RECENSEMENT DES POINTS DE DEBARQUEMENT ET UNITES ...
RECENSEMENT DES POINTS DE DEBARQUEMENT ET UNITES
DE PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE
DU 16 AU 31 JANVIER 1984
H a m e t D i a w DIAOHIOU
RAPPORT INTERNE
N” 109

CENTRE DE REXHERCHES OCEANOGRAPXIQtJES DE DAKAR-THIAROYE
PROGRAMME CASAMlWCE
PECHES ARTISANALES
RAPPORT DE YISSION =
RECENSEMENT‘DES POINTS DE DEBARQUEMENT ET UNITES
DE PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE
DU 16 AU 31 JANVIER 1984
H a m e t D i a w DIADHIOU

CENTRE DE RECHERCHES OCEANOGRAPHIQUES DE DAKAR-THIAROYE
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-
RAPPORT DE MISSION
1. Objet :
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Evaluation de l'importance et des caractéristiques des principaux
centres de débarquement du poisson en Casamance du 16 au 31 .Janvier 84
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II. Equipe : Hamet DIAW DIADHIOU, chef de mission.
.
Ousmane BADJINKA, chauffeur.
II'. Déroulement de la mission : Chronologie
16 Janvier 1984 : 8H 3OMN départ de Dakar pour Ziguinchor
.Y*
17 Janvier 1984 :
matin : Ziguinchor SEFCA (débarcad&e) -z
après midi : Ziguinchor SEFCA (débarcad=re)
18 Janvier 1984 :
matin : Ziguinchor Boudodi-Abattoirs
après midi : Ziguinchor Boudodi-Abattoirs
19 Janvier 1984 :
matin : fin matinée arrivée 3 Diattacounda.
après midi :
réunion de travail avec un collectif
de 14 pêcheurs à la station ESSO en présence de
Mr. SARR agent de la 1D.O.P.M.
nuit : 20H - 22H visite de courtoisie et d'enquêtes
chez deux propriétaires de S.P.
20 Janvier 1984 :
matin : 5H3Omn visite du d6barcadai.re, suivi de
débarquements de pirogues.
IOHlOmn départ de Diattacounda.
.
après midi : lSH28am :réunion d'information au poste
D.O.P.M. de Goudomp avec les principaux tenants de
S.P. : Niass, W&de, Guéye, Sadio, Diop et Sagnan.
21 Janvier 1984 :
matin : 6H3Omn visite du débarcadaire et enquêt:es
auprès de pêcheurs artisans.
aprés midi : 15H - 18H observations de l'activité
de la.pêche de l'après-aiidi : sorties, arrivées des
pêcheurs, des types dle pêche.
23 Janvier 1984 :
ma'tin : 8818mn dgpart Niaguiss pour Baghagha
9H15mn vi,tiite':du debarcadaire, pointage des
arrivées, observation& des principales espèces débar-
quées, des types de pêche...
- Prise de rendez-vous pour réunion d'information
avec les pêcheurs.
apri?s midi : 15H-18H Réunion et causerie avec ].es pê-
cheurs conviés.

24 Janvier 1984 :
matin : 8H36mn départ Baghagha pour Fanda, retour
aiguinchor.
lOH15mn départ Ziguinchor pour Kafountine
arrivée 12H45mn.
après midi : réunion d'information et d'enquêtes
avec les principaux dirigeants des communautés de
pêcheurs basés à Kafountine.
25 Janvier 1984 :
matin : suivi des débarquements des pirogues à Soles
- reconnaissance des principales espèces capturées.
- organisation de l'écoulement des prises.
après midi : visite aux pêcheurs du groupement COPEC
de Kafountine ; enquêtes.
- enquêtes pirogues $ F.D poissons ;
chez les transformateurs de poisson (séchage)
- enquête de la S.T.
26 Janvier 1984 :
matin : lOH30mn départ Kafountine
12H05mn arrivée Marsassoum.
après midi : enquêtes au débarcadaire de Marsassoum
Tendâ.
27 Janvier 1984 :
matin : 6~30mn - 9H3Omn suivi des débarquements du
matin, enquêtes.
lOHl5mn départ Marsassoum pour Sédhiou
llH15mn arrivée à Sédhiou.
après midi : enquêtes parc piroguier et types de pêche
au débarcadère de Sédhiou Compagnie.
28 Janvier 1984 :
matin : enquêtes parc piroguier et types de pêche au
marché municipal de Sédhiou.
après midi : départ de Sédhiou.
30 Janvier 1984 :
après midi :' Boukott - Diembering - Cap Skirring
A
enquetes parc piroguier, types de pêches...
31 Janvier 1984 :
matin : Elinkine
ates parc piroguier, types de pêches, saison
pêche...
après midi : retour 3 Ziguinchor.
3 Février 1984 :
matin : compte rendu des données d'enquêtes B LE RESTE
etSAMBA.
aprés midi : suite du compte-rendu.
4 Février 1984 :
après midi : conclusions et mise sur pied du programme
de travail pour Février.

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IV. Conditions de réalisation de la mission :
Elles ont été bonnes dans l'ensemble. Les agents de la DOPM basés dans les
principaux centres ont participé largement 2 la réussite de la mission, nous
présentant aux pêcheurs leur parlant de notre mission et nous aidant à faire les
enquêtes.
La maîtrise des principaux dialectes parlés dans la région a été d'un
grand intérêt, elle nous a permis d'avoir à chaque fois que le besoin s'est
présenté des discussions confiantes et claires avec les pêcheurs.
D'autre part, la somme allouée aux informateurs e!st une belle initiative
qu'on a intérêt 2 maintenir dans un travail de ce type:. Le prix de la cola:
(somme ne pouvant excéder 100 F/informateur) est un joli symbo1.e du respect que
l'on porte
à un interlocuteur, et les pêcheurs de l'intérieur sont la plu-
part sensibles B ce geste. A ce prix ils sont a même de fournir le maximum
d'informations utiles.
Au niveau du remplissage des questionnaires on s'est heurté à quelques
difficultés relatives à :
1) l'origine des pêcheurs
2) les saisons de migrations
3) la destination des migrants
4) les types,dè:pêche
5) les saisons de pêche
6) les horaires de dgbarquement
7) le parc piroguier en gros
8) la population de pêcheurs.
Ces difficultés sont surtout perceptibles au niveau des centres de pêche
intérieurs : Simbandin - Brassou, Diattacounda...
1') L'origine dei .pêcheurs :
SouventJes'$uigrant&&nstallés dans les centres dle l'intérieur sont des
.iroucouleurs.:e~~~és;,IJal6~~~~~~,~~i~stallés
depuis p~usieurs~années (plus de 10 ans),
_. _ ‘".$ ‘r;q..+, ) :>xT*:,.-
*:. ': . . .
ne rentr&t.,$ans.$l+eurs k&a&&..dto'rigine que lors dès .festl-ultés religieuses
.- 5 i, :.s 2.';. /. $icyxyy
comme par e&&$l$la Tabask&;;(;le"Gamou,... I:ls h&itentIl'& centres de $êche I
avec leur ftiille et pa&e&i:e temps à autre pour une c&p?gne de pêche de
un à deux jours 'vers d'autr&:sites non loin et .viennent déb'arquer dans leur
centre d'origine.
Il arrive qÛe des pêcheurs installés -dans d'autres.centre:;,lviennent sui-
vre le poisson d&s .une:zone et y déh'arquent leurs prises. Les $chkurs peuvent-
ils être comptés .co&e migrants au vébitable sens du mot ?
2*) Saisons de migration.:
Difficile d'en parler pour ce qui concerne les pêcheurs Toucouleur et
Walo-Walo, un B deux mois de trève est observé à l'approche de la Tabàski.,
Cette période correspond 21 la fin de campagne des serines de plage, le
capital cumulé au courant des 12 derniers mois est partagé entre l’armateur
et son gqui@ge.

4”) Types de pêche :
Là, il n’est pas toujours aisé de déterminer les espèces cibles pour un
type de pêche donné quand il s’agit d’engins de pêche comme les éperviers.
En effet, cet engin présente une diversité spécifique dans ses captures
suivant la dimension de la maille.
5”) Saisons de pêche :
Pour ce qui est de la pêche du poisson la plus grande activité semble
circonscrite en période sèche avec l’arrivée des campagnards dans les sites
comme Kafountine, Baghagha...
6”) Horaires de débarquement :
Pour les sennes de plage les débarquements ont lieu généralement très tôt
le matin entre 3h et 6h du matin. Le poisson est acheminé à cette heure vers
les principaux centres de mareyage Ziguinchor, Bignona, Kolda.
7O) Le parc piroguier :
Il s*est averé souvent difficile d’évaluer ce parc par type de pêche sur-
tout au niveau des centres de l’intérieur, vu la mixité des engins de pêche
chez bon nombre de pirogues.
8”) La population de pêcheur :
La aussi, il n’est pas toujours facile de déterminer dans des proportions
exactes le nombre de pêcheurs s’adonnant 3 un type de pêche, vu la mixité dans
l’usage des engins. Un seu’l pêcheur s’adonnait B un ou plusieurs types de pê-
che 3 la fois.
Quant 2 l’effort de pêche : nombre de sorties, nombrelde retours par tran-
che horaire,. . . Son appréciation n’a pu être possible que pour quelques centres
vu le court temps passé (1 journée en moyenne) par centre.
V. RESULTATS :
On a enregistre: dans la. irégion de Casainançe.Ibeaucoup,
de.. types .de .pêche
:‘, . . . . .
tant au niveau de 1à:partie:continentale que dans la zone m&itime.
. :
C’est au niveau de cettefkgiade maritime que l’on rencontre le plus grand
nombre de pirogues motorisées?.‘(Parc,:motorisé à 100 X), le plus grand nombre de
professionnels de la pêche, de.Pêcheurs campagnards au véritable sens du mot
(prés de 90 X.des pêcheurs). Les centres de pêche y sont ‘trts animés et bon
nombre de professionnels de.,la:,:tranpformati-on (le salagéiséchage du gros pois-
son) s’y installent. Les captkk’. sont :venéues en frais< &x‘mareyeurs :(Kafoun-
tine) ou aux hôteliers (BOUC~& Cap Ski&ng). Le non fk& est acheté par Les
transformateurs. Quelquefois ;*des espikes .:fz!akhes leur sont-$endues lorsque
l’offre excède la demande ou’que le prix’pioposi2 est peu kkléchant,
Par contre, d’autres espèces comme les Squales ou les.Rajidés sont régu-
liérement vendues aux transformateurs B 1”état frais, car-peu prisÉes des con-
sommateurs.
Pour ce qui est de l’activité des centres de pêche de la façade maritime
il y a lieu de signaler que le plus important,Kafountine,est.un site saison-
nier (fin Décembre.8 fin Juin) pourun grand nombre de campagnard6 venant de
Yenne, Tassinerre,Ndayanne, Ngaparou, Nianing,.;. Ces pêcheur6 une fois l’hi-
vernage arrivé retournent dans leurs villages d’origine d’o?i une forte réduc-
tion du parc piroguier qui ne compte plus alors qu’une vingtaine de pirogues
dont les 15 du groupement CCPEC.

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6
Pour les centres de Cap Skirring et de Boucot il y a seulement un changement
de la destination du poisson en hivernage.
Le parc piroguier reste en général
sur place mais avec la fermeture du Club Méditerranée (principal acheteur du
poisson frais) pratiquement toute la production va à la transformation.
Pour la partie continentale la situation est beauc:oup plus complexe. On
trouve un grand nombre de pêcheurs, p rofessionnels
(Toucouleurs, Niominkas,
Walo-Walo et quelques sérères) et occasionnels, surtout paysans généralement
sans embarcation, louant ou empruntant une pirogue pour aller pischer. Cette
dernière catégorie constitue de loin la plus importante au poins de vue du
nombre de personnes concernées.
Les engins de pêche utilisés sont aussi d'une grande diversité : des fi-
lets maillants à Tilapie, à mulets, à Ethmalose, à Capitaine,... des palangres
"armandigua" des Sennes de plage %Bal Law", des lignes, des éperviers.
Cependant les filets maillants à Tilapie, à mulets, à Ethmalose et les éperviers
sont de loin les plus abondants. L'épervier qui est l'engin de pêche le plus
commun dans les centres autre que Ziguinchor,est utilisé aussi bien par des
professionnels (Niominka) que par des amateurs I (paysans, petits pêcheurs sans
embarcation) autochtones pour la plupart.
D'autres types de pêche sont pratiqués pour. la pêche au poisson dans les
eaux de l'intérieur de la Casamance ; il s'agit des barrages dizs "Kayas", des
Bandials. C'est une forme de pêche saisonnière (fin récolte du riz à début
hivernage) qui a pour espèce cible les Tilapias. Ces engins son: principale-
ment installés à Ziguinchor, à Baghagha...
VI. SUGGESTIONS :
Réaliser dans un court délai desfeuillegd'enquêtes qui pe-rmettent de dis-
tinguer les principaux types de pê.che : FM à Tilapia, 2 mulet, 2 Ethmalose,... ;
la mixité des engins utilisés...
Réaliser une systématique des -Tilapies, des mulets et des Arius rencon-
trés en Casamance.

7
Z IGU INCHOR
Au niveau des pirogues débarquant le poisson à Ziguinchor La principale
pêcherie est située à L'aval de la ville aux alentours de La première bouée
(pour la plupart des P.V) et au-delà de cette ligne pour les motorisées basées
à Pointe St-Georges, Boké, Tendouck, Diogué.
En amont on trouve principalement
les zones de pêche de la crevette : seules quelques pirogues pratiquant la pê-
che à l'épervier et celles faisant les filets maillants dérivant pêchent un peu
vers Adéane.
Ziguinchor est une zone importante où débarquent 60 filets maillants, 45
palangres, 34 éperviers et 13 sennes de plage.
La pêche est pratiquée par environ 80 pirogues dont 9 2 moteur et 71 à
voile. L'écart entre l'effectif du parc débarquant et celui basé à Ziguinchor montre
(47) L'importance des pirogues non originaires venant y débarquer Leurs prises.
Ce parc compte 10 sennes de plage et plus de La moitié des filets dormants.
Les filets à grande maille (70 3 80 mm) sont utilisés pour les gros pois-
sons : tels que Polydactylus quadrifilis, Pseudotolithus brachygnathus, Les
trachinotes, les Arius et autres espèces.
De même les palangres "Armandingua"
sont utilisées pour la pêche de ces espèces,
mais particulièrement pour pêcher les Arius, les Polydactylus, les Pseudolithus...
Quant aux filets maillants dérivant, de maillage variable de 25 à 45 mm,
ils permettent les prises d'Ethmalose, de Mulet, de Tilapia, d'Elopides... le
maillage étant pour ces types d'engins le facteur de sélection spécifique.
Ces Eiletssontposés Le soir vers 15 heures - 16 heures ou 18 heures -
19 heures et réLev% Le lendemain matin de 6H à 7H mais très souvent en
fonction de l'heure de la marée. IL en est de même pour ce qui est des "Arman-
dingue".
En ce qui concerne les éperviers il faut noter qu'ils sortent le matin comme
l'après midi. Ceux qui vont le matin,
les plus nombreux (entre 9H et IOH) rentrent
L'après midi 2 partir-de 15H et cela jusqu'aux environs de 18H alors que ceux
qui partent dans l'après midi pêchent toute la nuit et ne retournent que le
lendemain vers 7H - 8H.
Si l'étude de certains types de pêche (F.D, Palangres) est relativement
aisée car ne nécessitant chaque jour qu'une enquête l'apr&s midi, celle des é-
perviers et filets maillants nécessite deux enquêtes : une le matin et une
l'après midi. Quant aux sennes de plage une seule enquête (le matin) est suf-
iisantë.'
A Ziguinchor, les débarquements du poisson se font essentiellement en deux
endroits du rivage distants l'une de l'autre d'environ 1 Km : a la SEFCA centre
ville, à l'Escale et a Boudodi-abat;,oirà l'extrémité Ouest du rivage de Ziguin-
chor. A la SEFCA, le débarcadaire est constitué par un pont avancé en rônier de
moins de 50 m dans le fleuve. Les pirogues viennent y débarquer leurs prises.
X..proximîté, il y a un marché de poissons tenu par quelques pêcheurs et surtout
par des revendeuses Diolas.
Les espèces principalement débarquées sont les Ethmaloses, les Mulets, les
Polydactylus,
les Pseudotolithus (Brachygnatus sénegalus...$les barracudas...
mais aussi des huîtres en bonne IXtité.
- . -
Le circuit de distribution se présente comme suit :
1 - Consommation locale = Tilapie 100 X
Ethmalose 100 X ; Arius 100 X
Gros poissons : capitaines, Otolkthes
..-.
20 x
.
Trachynotes

2- Mareyage
.L,
Concerne principalement les gros poissons : les Barracudas, les Capitaines
vers Dakar.
3- Transformation
Elle est pratiquement inexistante.
4- La commercialisation
Il existe un système qui met en relation non le p&heur lui-même mais le
propriétaire et les acheteurs., Le poisson n'(est pas pesé pour être vendu. Sa
valeur est seulement estimée en fonction de la qualité de sa chair et en fonc-
tion de l'offre sur le marché, ainsi le gros poisson, les capitaines vendus
4 000 - 5 000 F en période de faible abondance peuvent être achetés à 2 000 F/
pièce en bonne saison.
.
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9

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SIMBANDZN
BRASSOU
Simbandin-Brassou est un centre de pêche important ou débarquent cinq
sennes de plage et plus de 15 pirogues de filets maillant:; essentiellement à
Tilapie et à Mulets.
Les sennes de plage
mobilisent un plus grand ncmbre de moyens : pêcheurs
à bord, véhicules pour le transport du poisson.
Ce type de pêche mobilise à
lui seul plus de 74 Z des pêcheurs actifs de la localité. Les engins utilisés
sont de grande taille, plus de 800 m, certains dépassent même 3 Km (sennes de
plage de MRS. WADE et NIASS de Goudomp). Les espèces capturées sont t:SSentiellement
Tilapie 2 bouche noire (Tilapia macrocephala) dont la longueur à la fourche
excède rarement les 25 cm. Les poissons capturés ne sont pas débarqués à n'im-
porte quel moment. Ils sont d'gbord emprisonnés au large dans une poche de fi-
let à maille réduite appelé 'Bl;flPINESS" et le matin de bonne heure entre 3 et 5H
ils vont être recupérés pour être transportésvers les principaux centres urbains
-_
de Ziguinchor, Kolda et Vélingara.
Quant aux filets maillants à Tilapie et à mulets les prises sont en partie
consommées dans le village alors que l'autre partie est achetée par les mare-
yeurs venus des villages environnants .
Les éperviers dont les prises se composent pour l'essentiel de Tilapie, de
mulet vendent leurs produits aux ménages du village. Ce sont pratiquement les
seuls à vendre leurs prises au kilogramme,
chaque pirogue à éperviers compte une
balance romaine.
Les prises des sennes de plage, elles, ne sont pas pesées ni même vendues
sur place. Elles sont embarquées dans des paniers plastiques (LT = 79 cm,
1 = 45 cm et h = 26 cm) ; de capacité comprise entre 25 et 50 kg suivant la den-
sité-des espèces qu'ils contiennent. Les paniers en plastique. sont transportés
dans des 404 hachées dont le poids de charge utile peut être un bon Glément
d'appréciation du tonnage global débarqué pour une espèce donnée. Les espèces
achetées après le plein des 404 par les petits mareyeurs à bicyclette sont trans-
portées dans des paniers en osier attachés à l'arrière de Peur bicyclette. Les
caractéristiques de ces paniers sont les suivantes :
71 cm(LT(76 cm
25 cm ('(30 cm
34 cm u
H
38 cm
50 <charge utile<80 kg.
La principale forme de transformation existante sur place est le "Tambadiang"
ou mulet sèché.
La pêcherie quant à elle se localiserait entre les villages de Hamdallah
et de Diattacounda. La pêche est une activité de toute saison avec cependant
beaucoup plus d'acteurs en saison sèche qu'en hivernage vu le statut social de
bon nombre de pêcheurs qui s'adonnent a l'agriculture.

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D T A T T A C O U N D A
Au niveau de cette zone la pêche aux filets est importante. On distingue
deux principales zones de pêche (aval et amont) où pêchent :
.- 27 filets maillants dérivants :
. filets maillants à Tilapia.
. filets maillants à Ethmalose
. filets maillants à Mugilidés
-- 13 filets dormants à grande maille et dont la plupart ont une activité cir-
conscrite aux périodes supposées de bonne pêche des gros poissons : approche de
l’hivernage (1 B 2 mois) et pendant cette saison (juin-juillet-août,..)
-- 17 éperviers (petites mailles).
C’est l’engin type que l’on retrouve chez la plupart des amateurs de la
pêche que sont les paysans-pêcheurs aux moyens limités, S~US pirogues.
__> 4 sennes de plage d’aumoins 800 m de longueur chacune.
Le parc piroguier se compose de 41 pirogues dont10 à moteur (6 pour les SP)
De ce parc il est rare de noter la présence de. plus de la moitié SUI: place,
quelques unes des pirogues vont des fois à des sorties de un à deux jours dans
les centres avoisinants (Baghagh8, Mancouda, Simbandin.. .) .
D’autre part il est important de noter qu’au niveau de ce centre, le nom-
bre de sorties de pêche est très variable d’un jour à l’autre.
Quant à l’action de pêche il faut noter que les pirogues à senne relèvent
leur filet le matin entre 4 et 6 heures. Les poissons capturés la veille, par-
qués dans une grande nappe de filet appelée ‘!DIm” à maille plus petite que
celle de la senne, sont embarqués dans l’une des pirogues de l’équipe pour être
acheminés vers les centres urbains de Ziguinchor, Bignona, Rolda.
Les filetpmaillants et une partie des pirogues à éperviers partis la veille,
débarquent quant à eux le matin de 6H jusqu’aux environs de 10H. Les débarquements
de l’après midi sont presque négligeables 8’Diattacounda.
Pour la consommation locale, les débarquements des petits pêcheurs à l’é-
pervier et ceux d’une bonne part de pirogues à filets dérivants sontconsommés à
Diattacounda.
La transformation concerne les poissons séchés “GUEDJ” (otolithes, arius,
polynémus...), mais B l’heure actuelle elle est en nette perte de vitesse vu
la rareté du gros poisson dans les prises de la pêche. Des fours traditionnels
8 métorah continuent quant. à eux à transformer les ethmaloses, les Arius..,,
mais en quantité relativement modeste.
Ces fours sont pour l’essentiel tenus par des étrangers, des Gui.néens de
Bissau qui transforment le poisson et vont le vendre dans leur pays d’origine+ +
A Diattacounda bon nombre des pêcheurs sont paysans en même temps ce qui
contribue largement 8 la baisse de l’activité de pêche pendant l’hivernage,
Les zones de pêche sont :
1. En aval
vers Bambaly (3 zones)
vers Diattacounda (3 secteurs)
2. En amont de Diattacounda a Temento, Niafor... le fleuve est profond et il
y a-beaucoup de piquets plantés sur le fond qui empêchent le travail de la
senne de plage;

REMARQUES
-
-
Le fleuve
Casamance étant plus profond de Diattacounda à Samine et de Niaguiss
à Adéane, les sennes de plage ne peuvent être uti’lisées dans COS localités ré-
servées à la pêche crevettière (problèmes de piquets) et les zones marécageuses
(boues).
Ces zones de grandes profondeurs de fleuve.
seront les zones de prédilec-
tion des grosses espèces en hivernage, de Baghagha à Mangacounda.
En saison chaude il y aurait abondance des Tilapies et des Ethmaloses dans
les zones de dessalure (zones profondes du fleuve).

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U.f? mrgcank
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Tknobrls4t~an:.~~

G O L J D O M E '
Le poste de contrôle de Goudomp s'étend sur 20 Km entre le village de
Mangacounda et celui de Simbandin-Balante.
I:L polarise plusieurs villages dans
les sous-préfectures de Diattacounda et de Dîendé qui
sont implantés sur chaque
côté aux abords du fleuve.
Les villages de la partie Sud sur la route goudronnée ont les actîvit6.s
de pê,che les plus marquées. Ce sont les villages de Goudomp, de Mangacounda,
Kaour, Baconding, Birkama, Djibanar et Simbandin-Balante dans la sous préfec-
ture de Diattacounda. Ceux du secteur Nord enclavés n'autorisent pas le dévelop-
pement du secteur. Parmi ces villages, on peut citér les villages de Boumouda,
Badoly, Same-Sindira, Djiredji etc...
A Goudomp, il faut noter que la principale pêcherie de poissons est du
côté aval vers les secteurs de Kaour, Mangacounda, Koundioundou... ; la partie
amont étant pratiquement la zone d'activité des pêcheurs de crevettes.
Cependant quatre points semblent assez visités dans ce secteur par les
pêcheurs sis 2 Goudomp, il s'agit des zones de Djireguy, de Birikama Beroto,
Djibanar et Simbandin-Bolon.
Quant aux débarquements des pirogues il y a lieu de signaler que sur les
5 sennes de plage qui son.t originaires de Goudomp, une seule débarque ses pri-
ses dans le village il s'agit de la senne du centre de formati0.n des pêcheurs.
Les autres types de pêche débarquent à Goudomp pour la plupart s'ils ne sont
pas en campagne dans d'autres centres.
Des pirogues à éperviers et à filets maillant:; débarquent généralement le
matin entre 7H et IOH mais il arrive en période d'abondance, e.n période de
bon hivernage qu'elles partent pêcher l'après midi, aux alentours de 13H-14H-
15H pour rentrer la nuit entre.23H et OIH du matin.
Les prises de tels débarquements sont dans la plupc,rt des -as vendues
aux fours à métorah.
Dans les autres cas, les prises des éperviers et des maillants sont ache-
tées par des mareyeurs à bicyclette venus des villages environnants et par les
consommateurs locaux.
Le poisson n'est pas pesé pour être vendu, sa vente se fait par estimn-
tion de la valeur d'un tas, d'un panier.
Pour ce qui est de l'équipage il est intéressant de noter que les piro-
gues crevettières embarquent 3 personnes alors que celles qui portent les fi-
lets maillants en prennent deux et 1eS sennes de plage de 8 à 25 (voire plus).
Les prinfipales espèce& débarquées sont les Til.apies, les crevettes, les
mulets, les ethmaloses, les arius, les~seu<iotolithus,
les capitaines de fleuve.
Les principales formes de transformation sont les métorah, les poissons
séchés, les tambadiang,"mulets séchés".
La détermination des sorties des sennes de plage est obtenue.en enquêtant
le matin entre 98 et 10H voi- 1lH de même que celles des filets dormants.
Celle des éperviers est estimée en procédant à deux enquetes
- l'une le matin entre 8H et 9H
- l'autre l'après midi entre 17H et 19H.

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SAblVrU, 1984
f?EGiad:
A54PlANCP.
f’ARc ~‘~ROCUJEA 161

B A G H A G H A
Le secteur de Baghagha est une zone de pêche active où se côtoient deux
types de pêche: lapêche de la crevette et la pêche aux poissons. La première
occupait jusqu'à ces dernières années une place de choix dans l'économie ha-
lieutique de la zone (30 % des pêcheurs de Baghagha en 1982, D.O.P.M.). Le
pourcentage ne tient pas compte du grand nombre de pêcheurs clandestins de
crevettes aux engins prohibés , population de pêcheurs constituée pour l'essen-
tiel de paysans aux faibles revenus, ne pouvant s'acheter des embarcations et
qui s'adonnent à cette pêche à la traine ou "hous".
A côté de cette forme prohibée existe une pêche légale de la crevette qui
est faite de .filets. Les captures réalisées par ces engins sont constituées
principalement de crevettes mais aussi en faible proportion d'espèces comme
les Raies, les silures (Arius SP), les mulets, les otolithes (P. brachygna-
thus . ..). les soles (Soles SP), les crabes etc...
Les crevettes sont achetées sur place par des mareyeurs venus de Ziguin-
char de bonne heure entre 4H et 6~ du matin alors le peu de poissons pris en
même temps est vendu soit aux transformateurs soit aux mareyeurs ou même pris
par les pêcheurs eux-mêmes comme poisson de ménage.
Cependant pour la pêche du poisson on retrouve principalement deux grands
types : - la pêche aux filets maillants (filets maillants à Tilapie et à Eth-
malose surtout) et la pêche à la palangre. Il existe en outre une pêche non
moins importante mais saisonnière : la pêche aux barrages : "les Kayas".
C'est une pêche que pratiquent les Bandials originaires de Seleki (sous-pré-
fecture de Niaguiss). Une fois la récolte du riz achetée.en fin décembre,
janvier, ils viennent s'adonner 3 cette forme de pêche'dans la zone de Bagha-
gha où urne quinzaine de campagnards viennent planter "'958 Kaya"'. Ainsi après
chaque marée basse, équipés de 5 à 6 pirogues ils vont à la collecte de leurs
captures.-
Quant 5 la pêche à la palangre ou pêche à l""armandigua", elle est surtout
l'apanage d'étrangers venus de Guinée-Bissau : les Papeels. Ce sont des pê-
cheurs sans pirogues qui louent celles des autres pour aller disposer ou reti-
rer leur engin de l'eau. Ils débarquent principalement des Arius, des Dasya-
tis SP...
Les filets maillants 2 Tilapie, à Ethmalose, à Mulets et les filets mail-
lants dormants sont par le nombre d'engins (32 environ) et l'effectif des indi-
vidus qu'ils occupent (65 environ) de loin le deuxisme type de pêche après les
filets à crevettes.
Les espèces qui sont capturées sont par ordre d'importance les Tilapies sp,
les Mulets sp, les Ethmaloses...
Ces différents types de pêche sont pratiqué s dans des zones de pêche allant
de Niaguiss 3 Mangacounda.
A Baghagha le poisson est acheté par de petits mareyeurs à bicyclette
essentiellement pour le petit poisson
(Tilapie, Mu'let., Ethmalose...), des
transformateurs :
- pour le métorah : Ethmalose, Silures, Raies...
- le séchage : le gros poisson : Polydactylus quadrifilis, Pseudotolithus SP,
"Kayas" palissade tissée par les Bandials et disposée sur la berge.
A marée montante les poissons entrent dans le piège et ne pourront pas res-
sortir à marée basse.

Le poisson est transporté des pirogues au marché par des femmes Mankagnes dans
des bassines. Au marché le pêcheur loue les
services d’un propriétaire de ba-
lance (ZSF/heure) pour vendre son poisson.
A Sédhiou
il n’existe pas de mareyage du poisson vers d’autres localités.
Ceci s’explique en partie par l’enclavement de La ville et la faiblesse du tan-
nage débarqué (moins de 1 tonne/journée) .

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K A F O U N T I N E
Kafountine est un centre de pêche très important où travaillent 139 pi-
rogues dont seulement 20 sont originaires du village. Toutle reste se compose
de pirogues de campagnards venant de localité aussi diverses : Tassinerre,
Nianing, Yenne, N'Gaparou, N'Dayanne.
Ces pêcheurs sont là avec nombre de gens dont les activités sont étroite-
ment liées 3 la pêche : les transformateurs de poisson, les mareyeurs, les
bana-banas. La transformation (séchage) occupe principalement les femmes,
épouses des pêcheurs et autochtones de Kafountine. Elles sont plus (d'une
centaine dans l'exercice de cette profession et vendent leurs produits aux
bana-banas venant de Dakar.
Les espèces transformées sont essentiellement : les Squales (Mustelus,
Squalus fernandinus, Rhinobathus rhinobatus;...) ; les Sciaenidés (Pseudoto-
lithus sp, Argyrosoma SP,...).
Les poissons séchés sont vendus au kilogramme et à prix nettement supé-
rieur à celui du produit frais.
Quant au mareyage il concerne essentiellement les Soles, les langoustes,
les Ethmaloses, les Sardinelles, les Caranx...
Les deux premières e.spèces sont
achetéespar les mareyeurs venant presqu'exclusivement de Dakar alors que les
autres sont principalement prises par les locaux venant des villages environants
de Bignona, de Kolda.
Parmi les espèces vendues à l'état frais,
seules les soles et les langous-
tes sont pesées, les au,tres sont vendues par groupe (grosse espèces:) ou par
panier (petites Ethmaloses et Sardinelles...).
Pour la S.T et les F.D 3 Soles-le mareyage eit généralement bien organi-
sé; la pirogue arrive de mer, elle est remontée‘sur la pla*,les prises sont
débarquées par les membres de l'équipage pour la première alors que pour les
F.D à Soles les espèces autres que les Soles et les langoustes sont choisies
par chacun des acheteurs au moment de la remontée de la pirogue.
Une fois celle-ci remontée dans la zone non touchée par les eaux de marée,
les pêcheurs viennent discuter les prix avec leurs clients. Les Soles et Lan-
goustes sont alors transportées dans les Buttes:
de pesée tenues par les mare-
yeurs venant de-Dakar.
Quant aux pirogues B F.D Zr poissons, leurs prises sont débarquées B par-
tir de la zone de balancement des marées surtout lorsqu'il s'agit de captures
importantes, Les espèces sont chargées par des.femmes jusque sur les lieux de
transformation après que le prix de la quantité chargée ait été payé aux pê-
c:heurs. Cependant pour des prises de faible quantité la pirogue est remontée
plus haut et les espèces vendues.
Les engins de pêche se répartissent comme suit : 266 Filets maillants
dormants 3 poissons, Il9 à Soles et 1 Senne tournante.
Les filets maillants comportent chacun plusièurs
nappes et ::Ont aDpelés
communément en ouoloff Saint-Louisien "Sabels" ou "Takalèh". Le nombre dë ces
nappes peut varier d’une pirogue 3 une autre, d'un type de pêche à un autre
(F.D a Soles, F.D Zi poissons) ; mais en règle générale au niveau de la localité
de Kafountine le facteur limitant la longueur est surtout l'action dévastatri-
ce des petits chalutiers pêchant dans la zone.
Le nombre de nappes par F.D à poissons peut varier de 6 à 18 suivant les
pêcheurs, de 15 2 30 pour les F.D 3 soles.
Les pirogues sont toutes motorisées et embarquent entre 5 et 6 pêcheurs B
l'exception de la senne tournante qui en compte une dizaine.
Les zones de pêche qu'elles fréquentent sont dictées par l'intuition et
non par une connaissance exacte de la pêcherie.

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Cependant on peutnoter que les zones. visitées vont d'Ahen au Nord à
Saloulou au Sud. Mais en hivernage, avec le départ des campagnards (95 %
des pêcheurs) l'activité de pêche se circonscrit un peu plus dans la zone de
Kafountine et un peu plus loin au large, Seuls restent les pêcheurs dli grou-
pement COPEC et quelques pêcheurs autochtones:
à partir d'aoc,tet pour deux
mois, trêve des premiers; la pêche est alors pratiquement réduite.
La pêche est beaucoup plus active en saison sèche avec l'arrivée des cam-
pagnards , des mareyeurs et transformateurs.

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FL F.Fl.

S E D HIOII
Au niveau de Sédhiou la pêcherie varie d'aval en amont en Fonction des
saisons. En saison des pluies lorsque le débit du fleuve et important la pê-
che en amont prédomine largement et en saison sèche c'est le phisnomène contraire
qui se produit.
Les principales zones de pêche sont :
- en aval
= 1. Botoyâ
2. Malandiacounda
3. Simbandin - Brassou
- en amont
= 1. Diohé (Ile du diable)
2. counaya
3. Mamcono
4. Bambadian
5. Mandina
6. SEFA
7. Sanofili] surtout pour la recherche
8. Bouna
) du groS poisson.
Zone peu importante où opèrent des pêcheurs-paysans aux moyens très limités
pêchant pour la plupart 8 l'épervier (40 % de la population des pêcheurs), engin
dont ils sont soit le propriétaire soit l'emprunteur.
La pêche de ces engins est peu.$Portante, atteignant très rarement les
100 kg. Les poissons qu'ils débarquent sont pour la plupart des juveniles dont la
longueur standard dépasse rarement les 20 cm.
Les espèces cibles sont principa-
lement les Tilapia et les Mulets.
Les filets 3 grande maille (filets à trachynoltes, il capitaines...) quand
il existent, sont utilisés en saison sèche. Les pêcheurs préfèrent dans leur
grande majori,té s'en servir en période& crues du fleuve car il semblerait que
cette périod&sGit la plus propice ;ir la capture de ces grosses espèces.
Quant aux filets maillants, on retrouve deux types au niveau de Sédhiou
les filets maillants à Tilapie communément nommé "Fourou Dialo' et les filets
maillants a Ethmalose " Tiale Dialo".
Ces deux engins sont conçus de la même manière ; seul.' diffère le maillage :
le premier a une maille étirée beaucoup plus petite (aux ailentours de 30 mm)
alors que celle du second atteint facilement 35 mm.
La détermination des sorties de ces types n'est pas simple car chaque
jour il faut deux enquêtes :
- une enquête le matin pour les filets dGrivants,les éperviers, les filets
dormants.
- une enquête le soir pour les éperviers et les serines de plage en campagne
dans la zone.
Dans cette zone la pêche crevettière est inte,rdite (cependant certains
pêcheurs s'adonnent à des formes prohibées de pêche 'le houss'.
Le débarquement se fait au débarcadaire de l'ex-compagnie senégalaise, cl'&
les pêcheurs portent les poissons au marché municipal situé non lain de 13
(environ Zi 800 m).


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ANNEXE 1 - ETAT DES DEPENSES
RELIQUAT
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Prime informateurs
6 100 Frs 1 900
Traversée bac
hiarsassoum
Essence à Bignona
de retour de
Sédhiou
Achatéchantillon
(Tilapie)
-------.
TOTAL
I 8 000 Frs 8 000 Frs
-
---__-_---
ANNEXE II - PERSONNES A CONTACTER
-
-
-
.~-_---
--
Ziguinchor 1 (SEFCA)
-
Séni Barro -. président coopérative C.P.A. SEFCA
Tamsir THIAM - mareyeur à la SEFCA
Ziguinchor 11 (Boudodi-Abattoirs
Moussa SARR - pêcheur mareyeur
Aliou BA
- pêcheur mareyeur
Baghagha
Lam TOURE "transformat:eur" de poisson (séchage)
Moulaye CISSE - pêcheur
Malang FATY
- pêcheur
Ousmane MANGA - pêcheur
Goudomp
Ibrahima Baba CISS - agent D.O.P.M.
Omar Diao - mareyeur
M'Backé FAYE - pêcheur crevettes
Bourama SONKO - président de lr coopérative
C.P.A. Goudomp
Diattacounda
---.-
Samba SARR - agent D.0.P.M
Simbandi-Brassou
Pathé GUEYE - pêcheur-mareyeur
Kafountine
Ibrahima SARR - agent D.O.P.M.
Marne Dianar GUEYE - pêcheur de S.T
Elinkine.
Issa MANE - pêcheur
Boucot t - Diembéring
Alioune DIOP - pêcheur
Babacar FALL - pêcheur
Doudou DIOP - pêcheur
-
--m.-m -
-

.
T&BLE4\\l"RKPdPITULATIP
-.
ues
Nombre engins / ty Pe pêche
Type pêche
Esp&es plus abon-
Saison pêche
Horaire des débar-
damment pêch&s
quaments
PV
pM(I
EPIS
PC(3
‘dan-
hYa
.igm
'SP(7)
ST(B)
dominant
vier
Zre(4:
(5)
:6)
(2)
atin : Obh-lOh3Cmn
Ziguinchor 1 (SEFCA)
33
114
276
40
4
?
1x4-1
(1). (4). (61, (7)
Ethmalose,Xulet.Tilapia
T o u t e l ' a n n é e
vap&s midi !jbh?ISh
.i
9
*
.2;
7h-10h
gig&xhOK II (Abattoirs)
3
41
34
6 4
36
8
(2). (41, (1).
Tilapie, Silures
T o u t e s a i s o n
Ibh-l8h
/
<$
Obh30 - 10h
Harsassoum
13
20
34
52
24
(2). (1)
Tilapie. Hu&a
T o u t e s a i s o n
14h-17h
-e
7h-10h
Sddhiou
5
51
72
47
28
(1). (2)
Tilapie, Yulets
Toute saison
<z
15h-17h-3Omn
-
7h-10h
Baghaqha
2
43
65
21
614
6
sa
18
(3). (1). (6)
Tilapie, Mulet, Silures
Toute saison
‘cg
ISh-18h
( A r i u s sp)
bh-10h
Coudomp
28
139
237
9
306
(3). (1)
Crevettes, Tilapie
Toute saison
<if
lbh-18h
4h-09h
Ciattacounda
10
38
38
17
(1). (7)
Tilapie. Volets
Toute saison
<zSP : 3h-5h matin
Simbandin-Brassou
10
17
8
7
(7). (2), (1)
Tilapie, Mulets
Toute saison
Gtres types de pêche
'Kafountine
139
386
(1)
Squales. Sciaenidés
Saison &che
Elinkinc
9
7
28
?
-
:Il. (7)
Mulets.quelques sciae-
Toute saison
OBh-10h
nid&
17h-18h
Boucott-Diembbring
20
120
:Il
Squales, Sciaenidés
Toute saison
lbh-19h
Cap Skirring
a
60
:i)
IOh-12h
iangouates. Soies
Toute saison
- - - - -
TOTAL GENERAL
280
464
4 6
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