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DES CAMPAGNES, DE PROSPECTION’ ACOUSTIQUE ” t
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P, II Y S 1 Q U E S
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M I L-Z E U
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Les’campàgnes de prospec~ios.acou~ti~ue s’effectuant sur le plateau
continental ouest&fricain, o&re leur objectif .principal - à savoir la
surveillance de I’9évolution darrs le te-ps et dans.l’espace des stocks de
poissons (pélagiques et semi-pélagiques),
la localisation des différentes
espèces et l’étude de leurs déplacements’” CG permis égaJeme?t l’étude
des conditions physicc-chimiques du milieu mrrïn;
Au niueeu du Certre ,de Recherches ‘&a- ’
zgraphiques de Dakar-Tiaroye .-
(CRODT),, la.plupart des données, physiquës relatives à ces cam$gnes sont
disponibles sous forme d’archives. Nous nous proposons ici d’en faire une
synthëse. ’ --’
. .
,
.Les’ ‘tableaux nun&f,q~es et’ les tracés bathythermographiques’ contenus
dans lesdites arohivestint”trop nombreux pour être reproduits ici. Par
ailleurs, les bathythermogrces relatifs à chaque campagne sont analysés
d’une façon globale, de manière à dfgogcr les traits caractéristiques do-
minants.
:
COURANTS. - La région copsid@$$ est caractérisée d’une manière généra-
le par deux grandes circulatGs superficielles ;
- le courant nord-équatorial vers’l’ouest (avec des eaux froides)
- le contre-courant équatorial vers l’est (avec des eaux chaudes 4t salées).
Sur le plateau continental, la circulation.est méridienne. On distingue :
- un .$ourant sud. (avec des ; eax fro,?des) de novembre à mai,, improprement
app,elé courant des ,.%anaries’? @sss?gnol D 19-63) )
-
- un ‘courant. ,nord .(avec. des ‘eBux chaudes) de juin 2 août.
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(1) Physicien:, au Ce?tre: de$Recherches’ &i&n$~r~$liq& de &ar-iiaroye
(ISBA) ,,.B.P, 2241 p: Dakar -<S.é&gal); ,! ’ .,.:
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2
Les eaux côtières sont constamment renouvelées au cours de l'année
par les processus d'upwelling. Localement, la direction de la côte, la
topographie du plateau continental et les fluctuations du régime des vents
créent.dfimportantes modifications spatiales et temporelles de cette circu-
lation qui est largement soumise à des influences extérieures à la zone du
plateau (RGbert, 1979).
HASSES D‘EAU.- On distingue trois masses d'eau principales :
- les eaux froides et salées du courant sud, "
~
- les eaux chaudek'et salées du courant nord,
- les eaux, libériennes chaudes et dessa,lées.
La zone frontale entre les eaux chaudes et les eaux froides effectue
des oscillations nord-sud de grande amplitude. Elle se situe en hiver aux
environs de IO'N et en été aux environs de 21’N. De celà résulte l'alter-
nance de deux saisons hydrologiques bien distinctes avec des périodes de
transition.
susoN FROIDE (JANVIER - MAI).- La zone au nord du cap Blanc est, en
permanence,
occupée par les eaux froides transportées vers le sud par le
courant dit des "Canaries"~ En dkembre le front des eaux chaudes reflue
plus au sud pour atteindre sa position extr$me en février. Sous l'influence
des alizés de nombreux upwellings
:
côtiers amènent en surface des eaux plus
froides.
TRANSITION SAISON FROIDE - SAISON CHAUDE (MAI - JUIN),-- Les alizés ces-
sant, les eaux froides sont progressivement recouvertes par les eaux chau-
des d'origine tropicale , associées au contre-courant Gquatorîal. Ces. eaux
chaudes se déplacent rapidement vers le nord et, seul, subsiste à cette
époque lgupwelling du cap Blanc en.Mauritanie. Au sud du cap Roxo se'ren-.
contrent ,les eaux libériennes dessalées;
'. ;
'.SAISOti'CI&WDE (JUILLET - OCTOBRE).- Elle correspond à l'extension des
eaux chaudes vèrs lti nord (cap Blanc), les eaux lîbgriennes pouvant se fer+
contrer jusqu'b 17'N (Rossignol, 1973). En septembre-octobre, le retrait
des eaux'Chaudes commence après l'établissement de l'upwelling du cap Blanc.’
TR&@'IT.ION SAISON .CHAUDE - SAISON FROIDE (NOVEMBRE -. DECEMBRE).- Dé
nombreux upwellîngs côtiers (cap Blanc, cap Timiris, Cap-Vert) apparaissent
avec. le retour des alizés, et les eaux chaudes sont chassées vers le sud.
.!
0
1 .
C A M P A G N E S
E C H O P R O S P E C T I O N I I
Ci1.N E.C A C.A P
7 3.0 8
( 2 3 M A R S - 5
:
A V R I L ' 1 9 7 3 )
Durant"cette campagne qui "s'&st effectuée sur le plateau continental
ouest-afrf&in entké 10’ et 17* nord, 19 stations de physique ont été oc&-
pées : 11 stations avec la sonde STD au-dessus du rebord du plateau conti-
nental et 8 statioris'bathythermographiques aux isobathes 50 m. En surface,
les températures étaient relevées en continu et des prélèvements dgéchan-
tillons d'eau effectués toutes les heures pour la salinîtlé et la,chlorophylle
Nous n?avons.pss-retrouvé’de résultats rèlatîfs’à cette caupagne au
i&xTeau du CRODT. Dans le.compte rendu de, mission qui J est disponible, 'il
est tout' de même succîuctement indiqué que la "zotie d'uptielling est'bîen
apparente sur tout le plateau continental de 17’N 2 11”N (les Bissagos) oci
l‘on passe à des eaux chaudes dont la température est supérieure à 22'C".
2 .
C A M P A G N E
C O N J O I M T E
G U I J I G A E T ' 3
L A U R E N T
A M A R O (23-30
A 0 u T
1 9 7 4 )
2.1. DESCRIPTION
Cette campagne a été effect&e au large des côtes du Sénégal dans le
cadre des accords de coopération scientifiques passés entre la République
du Sénégal et, l'URSS.
'
Du point':de vue ,de& objectifs physiTaes, le LAURENT AHARO a enreg?strg
les tem$ratures de surface.et le GUIJIGR a effectué 37 stations hydrofogi-
pues aux isobathes 10,50 et 200 m (fig. 2a.et 2b) en relevant la tê@&ratu-
re, la salinité et l'.olxygèrie dissous .à l'.aide de bouteilles ‘à renvers.e&nt
aux profondeurs standard.' --.
:
1 :
2.2. ANALYSE DES RESULTATS
2.2.1. En surface
_ .
Les eaux sont chaudes et ont une temp<rature-comprise entre 29 et 27'C
(fig. 2c et 2d). Les eaux'les pIus chaudes sont plaquées vers la côte. La'
salinité (fig. 24 supéi-iéure à 35,9 X0 -au niveau de.Dakar, diminue réguli&-
rement vers le sud. Au rïiveau des embouchures des fleuves Gambie et Cakmance,
les eaux sont dessalées (salinité inférieure à 34,6 X0), étant contaminées
par les apports dPeaux'.douces ,fluvisles. La teneur en oxyg&e dissous
'.
(fig. X),iuférieuré a.4,0 ml/1 vers la côte,augmente en allant vers le'
large pour. être supérieure à 4,4 ml/1 sur les fonds de:200 m. La teneur la:
plus forte (4.;6 nltl) est localisée au niveau du fleuve Casamance.
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. .
?.
2.2.2. Sur le fond
Les isothermes gardent une allure parallèle à la côte (fig. 2g), Les
eaux sont chaudes sur les petits
fonds (28oÇ.aur les. .lO--2@ mètres) et‘
froides sur les grands fonds (temp$r%ure inférieure B 14'C sur les 200 m).
Les isohalines .(fig&. 2h)'bnt à peu près la même,atructure qu'en surface.
Les salinités gardetit'dans lPensomble les mêmes aaleurs..Cependant on re-
marque un certain deSsalïssement sur le fond au niveau de Dakar (35,4 %,
contre 35,3 X0 en 'surface?. Sur les petits fonds la teneur en oxygène dis-
sous (fig. 2i)ne varie pas avec la profondeur (inférieure à. 4,O ml/l). Elle
diminue tout de même régulièrement vers le large pour être inférieure 2
2,0 ml/1 près des.fonds de 200 m.
., .,
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'/
2.2.3. Coupes
La coupe'de'temp&zature (fig. 2j) net'en relief une thermocline située
d'une manière générale'.entre 25 et 50 n. Elle est surtout bien marquee au
niveau du Saloum et de la Gambie, Au sud de Saint+Lo.uis (partie nord) .et
au sud de Mbour (partie sud) les~%sother&$ ont tendance 2 remonter, .alors
qu'elles s'enfoncent au niveau même‘de Mbour., En-dessous de 50 m les tempé-
ratures sont inférieures :s 2O'C et &croissent.rPgulièrement avec la Pr&-
fondeur.
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L &-7e 1
AJ,At3e (fig. Zk),se localise .aux'ènvirons des profondeurs de.53 m,
Au niveuu de la fosse de Kayar, à 35-40 m on. note une teneur' en oxygene ri--
lativemcnt forte (supdrieure à 5,s ml/l). En dessous de 100 m leoxygène se
raréfie (i,6 à 1,2 ml/l) et sa teneur varie t,r.?% peu'.
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3 .
C R O I S I E R E
C A. P R I C 0 ii M E
7 4 0 7
E T
7498
(DU
19
AU
2 8
O C T O B R E
1 9 7 4
E T
DU
1er AU 29
N 0 V E M B R E.
1 9 7 4 )
3.1. DESCRIPTION
Ces deux;campagnes ont couvert lsensemble du plateuu conti%nental ouest-
africain compris entre les parallèles 11” et 3” nord. Au cours de ces deux
nissions 3 313 bathythermogrammes (B.T.) espacés de 5 à 10 milles ont ét6
réalis&. L’appareil. utií’isé, a (Sté 1.e B’.T. no 2232 TX-Q-250 m appartenant
au Centre de ‘Récherches océanographiques d’Abidjsn. ‘Les température-s de
-.
surface de 1”eau et’ celles de l’air ont, été relev6es. Les. B.T. r$partis en
.,
zones selon,la fig.‘3a ont permis d’appréhender la structure verticale de
la température de 1 ‘eau.
3.2. ANALYSE DES RESULTATS
3.2.1. Zone 1 (cap Verga - Cap-Vert)
Dans cette partie, la tempéirature est quasi homogène de la surface aux
profondeurs 10 mètres (27OC).,De 10 a 50 mètres les B.T, indiquent une dé-
croissance nette et rapide de la température : c’est le siège de la ther-
mocline. A 50 mètres la tempGrat.ure de l’eau est de 17’C en moyenne.
La température de surface (fig. 3b) est croissante du nord au sud de
façon régulière : 24*C au niveau. de Dakar et 28°C au niveau de l’archipel
des Bissagos. Dans les parages du Cap-Vert on note un faible upwelling
côtier. avec des tempgratures inférieures 2 24*C, Au niveau du Saloum et de
la Gambie la température est inférieure B 27’C sur 1e:s fonds de 200 m tan-
dis que près de la côte elle est supérieure à 28’C.
La température de l’air est en moyenne de 26°C.
J.2,2. Zone II.(Cap-Vert - cap Blanc)
Cette.partie est compoke de deux sous-zones thermiquement distinctes.
- Du ‘Cap-Vert & cap Timiris, la couche d’eau quasi homogène (19”É: -
20°C) occupe les IO.et, quelques fois 9 les ‘20 premiers mètres. La thermo- -“.
cline est en.général assez nette entre 20 et SO mètres.(16°C en moyenne à”
50 mètres)..’
La températur e moyenne de l’air est de 2O”C.,
- D u
cap Tiuiris au’..cap Blanc,la temperature est homogiine dans les
20 premiers mètres (18’~ en noyel~ne) . La thermocline a pratiquement disparu’,
La température de l’air est en moyenne égale à 17°C.
Les upwellings sont apparents tout le long de la côte maüritanienne
(fig. 13~). Le front thermique se situe au niveau du fleuve Sénégal.
. .
3.2.3. !Zone III (cap Rlanc -- cap Boj adof)
La couche -.homog&e est assez épaisse., Elle occ.upe .en générai les 40.
premiers mètres (1706 en moyenne:,. La thermociine, assez peu’marqu6e se
local.ise à ‘50 nStres .de profondeur (.I5”C en moyenne),
Les teimpératures de surface (fig- 3 d ) s o n t d e 17”C, d e l a c ô t e S
l’isobathe SO mF et supérieures 2 18OC au delà des profondeurs de 200 m.
La température .moyenne de 1’ai.r est de .J7,5’C.,
.
,,
.,
3 .,2.4... Zone XV (cap Bojador - C;gadir)
La thermocline est inexistante ou trzs peu marquiie et se situe généra-
5
lement entre 10 et ZO.mètyes de profondeur. Les tmpGratures de surface sont
enmoyenne de 17°C (fig. 3e). La te&pérature moyenne de l’air est de 17’C.
:
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‘ 4 ; .; j c 2 -51 r; :4 G B E
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4 . 1 . DE$$.IPTIOiJ
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Cette’car&agne a etiZ effectuée par le chalutier de recherches
‘“BIELOGORSK” de 1’AtlantNIRO au large des côtes sénégalaises du 15 au 21
avril 1975. La température de surface a été relevée toutes les heures. A
chaque opération de pêche, un bathythermograme fut effectué avec l’appareil
de type CM7N 113;0/200 m.
4.2. ANALYSE DES RESULTATS
A la suite de remontées d’eaux froides, les températures relevées en
surface sont particulièrement basses, de l’ordre de 15,5’C au nord de Dakar
et de :14$5’C dans .la régioxi de Dakar (fig. 4a) . .El,les ,s’élèvent .ensuite ‘ré-
gulièreuent’ pour atteindre 19,5OC au sud. La structure: thermique relevée”:au
bathythemogr&phe mmt&e un abaissement rapide de la température avec la
profondeur daas la couche superficielle de 0 à 3f; $tres.
.I
5 .
C A M P A G N E
C A P R I C 0 R N E
7 6 0 5
.( A V ,R 1 L - F! A 1
19.76)
‘,
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5 . 1 . D E S C R I P T I O N
.:, : . . .
‘. /
: .:
Cette campagne a couvert en huit jours le plateau continental sé&gam-
bien, de Saint-Louis au cap- Roxo (fig. 5a- et 5b). Le secteur a Gté prospecte
par des ‘radial.&. est-ouest,.espacés .de 10 millës~ allant des fonds de 10 3
jusqu’à la limite du plateau (fands de 2% n). Les tehpératureç de surface
ont été relevées.‘
. ‘I’
‘.
5.2. ANALYSE Dl+ RWJLTATÇ
‘,.
:
1.
<
L’examen de’ la distribution des températures de surface (fig. 5c $ Sf)
indique l’existence de deux zones froides, l’une située devant Saint-Louis,
l’autre au sud de la presqu’île du Cap-Vert.
Au nord de la.presqusîle existe une zone d’eau plus chaude liée à un
phénomP,ne de convergence. Celui-ci est dû au changement d’orientation de la
côte et se reproduit chaque année à cette époque. A cette convergence peut
être associé un vortex cyclonique créant un contre courant côtier dirigé
vers le aord, ce qui serait en accord avec la répartition des températures
et le léger réchauffement observé entre 1”aller et le retour. Cependant au-
cune mesure de courant n’a été réalisée.
a
Au sud du Cap-Vert l’upwellin~ est très côtier et se traduit en surfa-
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6
ce par-une langue dseau froide d’extension limitée située.entre les isoba-
rhes 20 et 50’m.cé qui semble cor&sp&dre Z$ une cellule de circulation
verticale au--dessus du plateau continental avec convergence aussi bien cô-
tière qu’au large.
Bien que la situation semble relativement stable cet upwelling régres-
se entre le début et la fin de la campagne, ce qui est confirmée par les
mesures journalières côtiêres qui indiquant un rkhauffement de 1,5*C du
20 avril au 5 mai.
.En aval de la zone d’upwelling il semble exister de part et d’autre
de la bande centrale des lentilles d’eaux froides dues vraiie&lablement
a l’occlusion des méandres issus des oscillations latérales de la bande
d’upwelling..
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C R O I S I O R F
CAPRICOR”N’E‘
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(16 A V R I L - 1 0 HAI
1 9 7 7 )
<:
‘
6.1. DESCRIPTION
:_
Cette ‘mission ‘a couvert ‘1 *ensemble du plateau continental ouest-africain
compris‘. entre les piralle’les lO”30 et ll”41’ Nord (fig. 6a). ‘168 bathyther-
mogrammes (5.T;‘) “kspacés de 8 ‘à 12 milles ont été rt%lisés avec, 1 ‘appareil
de type B.T, TSK no 2231 cie 0 à 125 u, appartenant au CRO d’Abidjan. Les’
températures de surface ont été relevées.,
6.2. ANALYSE DBS XWJLTATS
Les isothermes de surface (fig. 5b.à Se) sont parallèles à la côte,
Au niveau de la Guinde-Bissau (fig. 6b) ) les eaux côtières sont chaudes
(25’C)., L’immersion de la thermocline est de 10 à 15 mètres (fig. 6f) o
On remarque une langue dPeaux froides (22OC) venant du large (du nord-
ouest) et descendant vers le sud!, axée entre les isobathes 20 et 50 &tres
où l’immersion de la thermocline est en moyenne de’ 15 2 20 mètres.
Les eaux froides remontées au niveau du Cap-Vert descendent vers la
Casamance et sont nettement c$lïmitées par liisotherme 20°C entre les iso:
bathes 20 e t 50 metres ( f i g . 6~). La thermooline est B une profondeur de
10 B 15 mètres en moyenne (fig. Cg).
Au sud de Kayar, entre les profondeurs 50 et 200 mètres on remarque
une rsbu.lle’5 d’eaux chaudes (24’C) 0 La zone d’upwelling est apparente de
Saint-L,ouis au cap Timiris (fig. 6d, 6e) 0 Du Cap-Ve,rt au cap Timiris 1 ‘in-
oersion de la thermocline est de 10 à 15 mètres en moyenne ( f i g . 6h, Si).
_.:.
3.:
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7 .
r, A El P A G N E
CAPRICQRNE-‘ECHOLES
((1 0 S E P T E M B R E - 5 O C T O B R E
1 9 7 7 )
:
‘. 9
. . .
1 .<
7.1. DESCRIPTION
.,
:
Cette nission sîest déroulée du cap Timiris (19”2O’N) au cap Roxo
(12’21’N) fig. .7e).
7
T?es bathythermogrames ont StE r6alis6s 3 l’aide de l’appareil ‘El:
;” 2231 (0 2 125 m) appartenant au C?i d’Abi<ljan. Qes relevés de tempkature
ont et6 effectugs 2 la surface, 2 3 mètres et à 29 metres. Les salini.t&
‘.
ont 6té mesurées au salinomètre +. induction Sisset et Eerman,
7.2, AYALYX KS RESULTATS
:
La tem&ature des eaux de surface croît répuli?rement du ,cap. Timiris’
(23“C) au cap Roxo (29’C) (fig. 7b 2’7d)‘. Les isothermes de surface. ont une
allure perpendiculaire Z la côte. On remarque des eaÜx chaqdes- de 31?‘C pla-
quées .ZZ la côte, 9 Kayar (fiE.
7c) et des eaux & m%ne tempkature’(X°C)
centrées sur l’isobathc 50 mgtres au niveau de la Casamance (fig. 3d),
La structure thermique est pratiquement la mêue 9 3 mstres qu’à la
surface (f ic‘. 7e et 7f) O
Entre l e cap Tiniris e t l c clan Ver<s, à 2Q mètres’; ‘:lés-.ëêux sont plus
f r o i d e s -6s d e l a este (21’C) qu’& larze (27°C) (fi.$;’ 7g;“7h). Tal&s ,.,
qu’entre le Ca--Vert et le Saloum elles sont -lus chaudes entire ‘les isoba:)
thes 20 et 53 &tres ( 2 7 ° C ) q u ’ a u dela.
y:
_’
Sur les fonds de Zt) et 2OG metres s 1’;.maersion de la ktiermocline ast
de 10 2 1’5’ nctres 3 entre le cari Timiris et le Cap-Vert, ‘et’ de, 1’0 ?i ‘15: &tres,
dans la partio sud (fig.. 7i à 7k).
,...<L.
En surface, la salinit6 est maximale au ;lord où. el.le est de 36, In< w,
en moyenne dans la rci;gion mauritanienne (fiz. 71 3 7n) - Au niveau dg !%ir&%
Louis, elle ‘est faible (25,Q ZO à 34 Z,) à cause des apports d’eaux douces
fluviales, de nke queau niveau de la Gambie (fi?* 71, 7n). Dans la Partie
sud7 du Cap-Vert au cari Roxo- la salinite moyenne est de 35,25 X,.
Ces deux campagnes ont eu lieu le ions des côtes mauritanienne‘ et sSnZ-
yalaise 9 respectivement en saison froide (février) et chaude (septembre).
La tem+rature et la salinité ont étc relevées en surface,
-,
_‘.
2.2. A?JALWE !)ES BFSULTATS
3,2.1, Un février
Les eaux chaudes sont localisees ,au sud’ de 1 i.‘Y (aissaaos) 9 1,’ e n s e m b l e
du plateau continental nrosnekté etant.rcco-uvert d’eaux froides et sal&s;,,
Z.2,l.l. Au nord du Cap-Vert (fis ?a- “b)
---------------------------------~~-~
_.._ ,d,;,,
,,.
‘,
s i .l!orl. e::repte la région B l*‘o:test du, cap Elanc aucun upwellin.3 maroue
n’a pu être mis en’évidence, les isothermes’ étant r+ilikement esnacCs- et
orient& nord-sud. La-région ‘situoe au nord. du cap Timiris pr&.en.tc un -as-
pect olus comDlexe (difficile 2 int&pr6ter).. 1,e.s salinitfs de surface mon-
trent- un gradient croissant cont’inp du’ sud au nord, les valeurs passant de . .
35 $55 X, au niveau du Cap-Vert à 3G ,O?. 2,. le long du’ banc d ‘Arp,uin.
i
8
8 2 1 2 Au sud du Cari-Vert (fi? 3~. 9r11
,L,L-l---,,,,,,,,,,--~---------~~~.-~ - - -
L’upwelling’ typique de ce secteur en saison froide est observé,
Du 4 au ii fZ+rier; nkiode nendant laquelle les alizés sont compllite-*
ment tombés, les éaux chaudes du larp,e (33OC) ont tendance à envahir to:,te
l a rSgion.
Du 2ù au 25 février : le rEzi?ne des alizes se6tant etabli aux alentours
du 1FZ février, on voit anparaître et se développer une langue d’eaux froides
(17’C) en baie de Dakar, Ces eaux froides, qui atteignent, pratiquement
l’embouchure kle la Gambie (13’3C’R) entre le 20..et le 22 fevrier, se rencon-,
trent jusqu’en Casamanee (12°3133?Q le 25.
Sur l’ensemble de la zone, les valeurs de salinitB ke surface sont tras
kxsogkes. On obsërve cenendant des eaux lZgZr&ent plus sal%es le long de
‘la “Petite Côte” dans la zone de naissance des upwellings.
2.2,2, En septembre (f i,o. ?e 2 .Zh)
Le front thermique &Parant les eaux chaudes des eaux froides a dZ.jZ
conmencé son mauvement de transgression vers le sud et a pu être localis;:,
aux alentours du 2:: seotembre, entre Youakchott et le cap Tiniris (fige Ze) O
Au nord de. ce front, au iarqe du banc d”Arquin, les eaux sont froides (entre
18’C et 20°C) et S&es (XV~C). Aü sud du front Ifensemble du Flateau COR’-
tinental est recouvert par des eaux chaudes avec des, temperatures tr3s ho-.
moysnes avoisinant 27°C. Les salinites de surface au sud rlu front sont ylus
variables qu’au’ nord g principalement du fait de l’aDport dgeau douce Far
les fleuves et les rivières (fig. ?f).
9 .
C A Y P A G 14 r;
:? P E L A G 0 s
791!9”
( J U I L L E T - S !Z P T I Y B R E
1930)
9 . 1 . DESCRIPTIW
Cette campagne a Sté effectuk par le navire espagnol “CORNIDE !!S
ShAvEDRh:~
9
du S&nZgal B la Sierra LEone, Cette zone a et6 divisge en quatre
secteurs (fig. 9a).
76 stations hydrologiques ont .stci rZalisees- avec des mesures aux pro-~
fondeurs Oi 10, 2i),.3G, 50.,.75, 100i 150, 2Ql) ct 250 mètres. La temporature
et la salinitg de surface ont ii-t6 enreqistrges en continu.
9 * 2, ANAL’ISB DES R.zXJLr;ATS
Les résultats de cette mission sont publiss par 3. RRAVO DE LAGUXA.
(EIJERO, 1981). Nous ne reproduisons pas les figures.’ de ce travail w leur
q u a n t i t é .
9.2.1. Secteur 1 (fi?. 9a)
La tempsrature moyenne en surface est de ?j°Ce Elle est quasi unifor-
me dans la couche d’eau supérisare de â :i 25 mètres.. La thermocline est 6
39 r&tres, Au sud de l’île dc Sherbro on observe des eaux froides de 24,5’C,
La concentration en chlorophylle est relativement élevée. Les valeurs
maximales Observ&es dans les aaragcs de 1 ‘île de Sherbro sont de Z,3 ~nr;/m- 3 n
Les salinités en surface sont trcs faibles (?7,0!? Zb 2 31,W Z,). A 1:‘ +tres
de nrofondeur; elle est de 3r3 2 3? Y,, Y.1162 augente avec la ;7rofonr?eür et
atteint 3?,rli7 :a 2 7.5 Gtres..
9 .2.2. Secteur II
-
-
La tempZrature e s t homoq?ne d e S -?. 3? Stres (25?3OC) q L a therpoclhne
çe situe entre 42 et 50 &tres. Au sur’ 262 Freetown (Sierra LCone) on rzqcon-
‘.
tre une zone .Jieaux froides (35,5’S).
La salinitz de surface oscille entre 331Cir3 Z, ‘(tirils de la côte) et ’
33,5 Z, (plus .w large), Tlle au;iwnte avec ‘la $rofondeUr et atteint 35:.!;2 zO
à 7 5 m. L.2 teneur en chloronhyll e est .le J ;O q/m3 et diminue jua,qu’$ ~3~ I~_.
ing/d au laroe de la côte.
9.2.3. secteur III
-
-
J,a teninerature en surface est de 27 9°C nr2s 2e- la cote et de :?G,3”C
au Lar?e, La thermocline abearait nette entre 41, @tres. (2S.,Q”::) et SC! m<;,
tres ( 19 ,O”C) S
La salinits varie entre 32,X X, (2 la côte) et 34,53 Z,, (au large),
La teneur en chlorophylle est 3.e 1 ; 5 !3.F/F.3 2 la côte et de Q,5 m.+l3 au
large (valeurs permanentes jusqupB 3fr &tres de profondeur).
9.zz.4” Secteur IV
La tenpfirature ile surface est ?7,(i°C nr%s des Iles Rissaaos et de
?!Ii
.
..>v SOC au nord du cari 30x0 o L.a thenocline est localisk entre les nrofon-
deurs 35 Gtrss (77rOoC) et 45 mètres (?3,O’C).
La salinitz est quasi homo&,* en surface et est comprise entre 34,42 ?a
e t 34950 %,. Elle sunmente avec la profonAeur et est égale 2 35,53 ioO ti
50 mètres. La concentration de chloronhylle est de 1,s mp,/m3 nr& de la CO-,
te au niveau du cap %x0., E1l.e diminue jusqu”2 !l,5 mg/m3 a~ large. Ces va-
leurs se retrouvent jusqu’2 Y mi-trcs de profondeur, !?lles varient zntre
cr,L e t c),3 nq/m? 2. ?5 iGtres.
.’
13. 1 3ESCRI?TIO!~
Gettc camyagnc: a 6tC cffectuae en @riode de transition (mois de mai)
sur le *lateau continental, du cap Xanc aii cao !?oxo.
T)es bathythenogrammes et des prises 3 ‘Echantillons d’eau de s&ace
ont et6 rGalisGs, La temnkature de surface a Et6 relev& 2 chaque mille
parcouru,
Les cartes de terwSratures de surface (fig. 1’3a, lob) indiquent bien
que l’on se trouve en période de transition, Aü nord de 17’N (fis. 13a)
In
situation est conforme ;i celle de la saison froide. On note un upwel1i.n~. ‘.
bien marque au sud 2u crin Tiniiris avec dkive vers le sud, Les eaux de sur-
face sont riches en nitrate (10 81 atp..kYJ environ) (fio,. IOC, ‘10d) e Il exis=-
te vraisemblablement un .unwellinS le lent iiu cari Rlanc. 4u sud de 17’? (fie,,-a)
1 0
des eaux plus chaudes situees au’ Iarpe ont t;-ndarice. à p&ëtrek sur le 31.~
teau. L’isotherme de surface ?C”C arrive er; biais 31 la tête à Saint-*lo&s,
Tout le lona, de la côte sud 12 concentration en chlorophylle (chl. a) ~Crie
e n t r e 19 e t 20 2 g.1-l ( f i g . !T!e, IOd).
Au sud de Dakar (fie0 IOb) on observe une zone “frontale” (23 à 25’C)
traversant en biais le plateau, de 14”2O’P? i3 13’3O’N jusqu’aux fonds de 20
mètres pour‘ ensuite repartir vers le nord, en s’approchant de la côte, si-
gne d’une dérivg des eaux a~& sur les 2G &tres. Les valeurs des nitrates
sont de 1,0 ;2 3,5 ~1 atp,.&“l sw la &Ce (fi,. IOC). A partir de In Gambie:
la fempkatu?e du surface oscille entre 25yC et 26°C avec cependant une
“bulle” un peu plus froid2 au iarge’de la Cssülr,ance, et une avancée d’eaux
chaudes du large (tem$rut~.re zCtei.gznnt 28°C) E~U:S erxircns d e 13’N. ?rès
du cap 90x0, la teneur en nitrates alteint de 1 ,O à ! ,O 11 stg,l-!. Teneur
en chlorophylle (ch1.a) est de 5 il j;.P*.
.Les p r o f i l s therzic:*
&,.cs i;tz.i:lis qar D:IChytllc~:o::rc~.~les ncntrent b i e n
1 ‘opposition entre nord ut sud : XII r.~d do 17”N, on observe une couche
d’eau frcide assez horr.ogSne de 113 surface 5 5C mètres (c;t aü fond) p ‘sans
thermocline : au sud de 17”N apparaissent des eaux plus chaudes en une cou-
che de peu d’6paisseu: (iC B ?,3 &t--,PS) et séparées ileS eaux sous-j+entes.
par une thermocline assez ‘~FE:Z m:.rquée. i?.u zud du Ca?-Vert 9 les eaux’ de sur-
face sont beaucoup plus cI:~des :~ais la then:<:lize est assez peu marqu5e.
‘_ .
11.1. DESCRLPTIO?!
I
Cette phase du vaste ;?rp:;ra-c.,n r!e >~c-+c:ioi~ zccr,sti-cc du plateau
continenral ouest-af:i ccin gcr 1.e ilavirr: ;-pvG+(;.
%r Fridtjof Nansen”
s ‘est d&oulGe daïls lu région !~r\\uritan~--~en.‘Sg-?:o.-~L1Ln~BTZle
(fi?, 1 la),
dPabord dti 30 avril zu 26 mai I991 s Cii811 itz du OR CII 28 septembre et du 5
au 14 d2cembre I/!?I 0
Plusieurs ccupes h/1 dïologiqes s:ï.j.v;yrit dër radiales o n t GtG effectuzes
en utilisant des bouteilles d’Aden. Lu s2iinltZ e t :LFêxy~ène c7t éte d é t e r -
minées à bord respectivzsent à 1. ‘<zide d’un salinonztre à induction et par
la méthode de WinXer. IL tez;6r’o;ure dc? surface a été, en outre, enregis-
trée en continu a-:;-~ un theEc;r.a;he.
11.2. APJALYSE D!3S RESCLTîiTS
11.2.1. Tem-érature d e rurfece
WI-.“.-
aI. -- En mai
-.--------...
La structure thermique en surface ert typique-de ia région en-cette
période de transition entre cake:1 froide et saison charade (fig. 1 lb) D Au
nord d.u Cap-Vert des ten?katures infkieures
à 20°C près de la côte dCno-
tent l’existence d’upweliings. CU ?ap-Vert au cap ‘Verga, la distribution
assez complexe das te3p&atures de surface peu: “1r.e liée au fait qu”On est
en période de transition, Le front thermique est situé au sud du Cap-Vert
mais n’est. pas bien dgi-llini.
\\ .
1 1
b,- En septembre
---->--c-- ----e"-
.I
Le front est si.p$.gu qive+u du .cap Timiris ; la tempkature de surfa-
ce passe' dé 2I"~~~h~,~~~s~~~~~?~~C:..(~~ig,,lld); Au sud dc ce%& zone frontgle
aucun upwelling.-n'eS.t 'rrii'ç.[en èvidence.
,. .: ,..
'.
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,,
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j
t
c.
-
-En
‘&gc:e..b&e.
:
-
9
-----------.s-u-
Le plateau continental &négalo-mauritanien est caractérisa par une
certaine homog&gité thermique en surface, les températures restant voisines
de 24*C (fig. Ile). C'est seulement au niveau du :cap Blanc qu'on observe des
tempkatures JnfErieures à 21°C. En cette pariode; la zone frontale devant
se situer au niveau de 1" Guinée; n'a pu être observte dans la région par-e
courue,
11.2.2. Coupes . ': ~
:
a.- En mai
---.A---,--
Les coupes effectuoes dans la région du cap Blanc et du Cap-Vert
fig. lif 'à llg) montrent une ,tendance des isolignes de tempfratureE de sa-
iinit&, de densitéiet d;&ygèF,e' B.remon.ter vers la côte. Les deux coupes
plus au nord mettent en ,&vi.dence l'existence d'upwellings,.tandis que pius
au loin, aù sud, la structure en,présençe pe,ut Stre lice au courant de di-
rection sud. Au sud-du C.ap:Vert,, on.rem&que une thermocline bien nettnz r?t
l'absence d'upwelling.
b, .Zn septembre "' "'.*' " ~ . . .,
-----Y-- m--m.--
: ; :
. .
La coupe air niveau du cap Blanc (fig.
llh) met ez~ kidence lvupwclling,
Plus loin, au sud, la prdsence dgune thermocline entre 25 et SO mètres ré-
fute l'existence d'un upwelling. Les coupe? au sud du Cap-Vert sont mcntr?es
(fig. Iii).
c,- En décembre
-----.m.T----.s--...
_..
Les deux coupeS"'JYu‘.&rd.montrent un upwelling.assez faible (fig. 1l.j).
La thermocline est'obser%ee Z des profondeurs .plus grandes qu'en mai-et '
septembre.
, :
!..
.'
11,2.3. Oxygène‘et densité ,,
I
La distribution .de ~l'oxyg&re dissous montrée par les différentes couoes
indique une coïncidence de l'oxycline avec la thermocline. La quantit5
d'oxygène dissous diminue avec la profondeur juspu'à moins de 2 ml/1 sous
la thermocline, c'est-a-direaux. profondeurs où la température est eu des-
sous de 18"$~environ. So:us Jacouche, de mélange il y a une bonne corrélation
entre la tempkbture et la.quantité, d',oxygEqe. j
La struc'ture des denk'ikk est en g&&-a1 évocatrice du courant de di-
rection sud. Les isolignes.r.emoutent,, vers le. haut à la côte. Ceci est fa-
vorable à' la genSse dvu$welling!c6tiert,
-.
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.
:
.‘.
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.
,
120
'C A M P,.,A‘G'N;Ë. E C H 0.S A X 4
'
( 2 . 6 FE v R 1 E R -rt .& -. s E 'P T E $1 R'2 E ;. ! ,?"8'2 >
.;
, ,'
.;'i'i _'.' :
Pour cette campagne nous ne disposons que des relevées en surface de
1 2
la température et de la chlorophylle totale.
La température (fige
12.a) est g%néralement basse. Sa valeur maximale
est de 13°C sur les fonds de 2011 m. On note un upwelling 3 Rufisque et
Popenguine ‘(eaux de 14,5OC). La chlorophylle totale (fig. 12b) est ma&mzle
près de la côte (19 !J g.O-l 5 Elle décroît regulièrement vers le large pour
a t t e i n d r e 0,s g.R.-1.
1 ,3 .
c A ?I P :1 6 N ‘É
D u
ii / 0
F R 1.D T J O-F
N A M S E 8
(FEVRIER-MARS
1 9 8 2 )
,,I<
Cette campagne a couvert 1~: plateau continental ouest-sf.r.icain du &~OC
à la Sierra Léone. Les Gsultats sont compil& provisoirement dans un rap-
port préliminaire.
Les températures de surface ont: été <enregistrées en continü’ par un ther-
mographe. En fdvrier,
au niveau de la Sénégambie, là température de surf.tice
ne dépasse pas 1S’C. On note un upwelling côtier dans la baie de Gorae avec
des eaux de surface dont la température est de,‘lS’C. An allant vers le sud,
les eaux sont de plus. en plus chaudes et bleur température atteint 27°C au.
niveau de la Siesra Léone. Le front thermique se situe au large des îles
Bissagos.
En mars 9 entre Agadir et Dakar, les températures sont assez uniformes
et varient entre lgoC et 16°C. Qn note un upwelling au niveau du cap Timiris,
.
C O N C L U S I O N
Les r&ultnts physiques des campagnes d’écho-prospection montrent bien
que le plateau ouest-africain est diviss en deux sous-régions : une partie
nord (nord de 17,yN) et une partie sud (sud de 17OC) - nettement ‘oppo&en
du point de vue hydrologique, Ils mettent égalemerrt en évidence l’alternan-
ce, au cours de l’année de deux saisons (froide et chaude) s?parées par
des périodes de transition. Les trois masses,dseau (mentionnées .précGdem--
ment) caractéristiques de la région ont été rencontrées.
EN SAISON FROIDE
Les températures de surface sont basses ; généralement inférieures à
20°C. En février les eaux froides et salGes: couvrent pratiquement tout le
plateau continental. Au niveau de 11 ON (?les ,Bissagos) p on rencontre quand
même des eaux chaudes.
Dans la partie nord, les upwollings rencontrés en février ne.&nt pas
bien marqués en g&-Gral sauf au niveau du-éap Blanc. En mars et avril une
zone d’upwelling se remarque <aux environs du cap Timiris (17’N).
Dans la partie sud, il faut noter en février l’upwelling typique de
la “Petite CôtetE sénégalaise 9 avec des eaux froides de surface (14OC 2 15°C
environ) descendant vers le sud p parfois jusqu’an Casamance. En mars et
avril, les eaux sont toujours froides B la côte ; ;3 Dakar - l’upwelling
persiste - la thermocline se situe en moyenne entre 0 et 30 mètres.
1.
.
>
1 3
“f~]SITIO~J ShISOM Fn,oIDE -- %ISI)i.i C?d@?l
Au mpis'de 'mai,dans. la partie nordp la saison froide reste encore
sensible. La'zone d'upwelling s'etend au sud .iu cap Timiris (temp&-ature
de surface de 16 à 17*C). L'immersion de la thormocline est de 113 à i5 m?-
tres. Dans la pûrtiesud,, 1~s' eaux chaüde s sent au niveau de la Cssamancn et
de la &ine,e--Bissau (plus de 2S°C)., Une langue d"eaux; froides (molns'de
~O”C) venant,,& lrupwelling de Dakar descend nlus au sud, vers l:<'Casamance.
La .-th&*ciine se-"SJtüë 2 -- 13 "L' 15 mètr&‘.
A c~tte,pq.r~ade-,?L?ocposition.entic nord et sud est assez bien marquée.
Au nord de 17'N, la couche dPeau supfrieurt: est pratiquement'homogène de
0 2 50 mètres de profondeur. Il n'existe pas de thermocline en général.
Tandis qu'au su< de.,-17'%.des eaux plus chaudes occupent la couche supérieu-
re des 20, premiers m$tres, Au sud du Ca?--Vert la thermocline est g&érale-
ment .bieti'marqufe.;-le& eRux de surface ont une temp6rature'sup&ieure ou
égale à 20°C ; rau nord du Cap-Vert la thermocline est moins marquge, les
eaux de surface ont une température infsrieure à 20°C (up&llini): ',
i'
1
.
SAISON CVtiUDE
:
'
.
Le front thermique se remarque dans la partie nord (entre Nouakchott
et la cap Timiris en septembre). Au nord du front, les eaux sont froides
(18'C à 2OqC) et salées (plus de 35 X,) et, au sud, les eaüx chaudes sont
homogènes. On remarque un upwelling au,,large du cap,Blanc.
Dans la partie sud, l'immersion de la thîrmocline est entre 25 et 5O
mètres. Il n'existe pas dgupwelling, Vers le Guinde, on rencontre les eaux
chaudes (26 à 29'C). et .dessaZes (moins de 34,50.X,)., ia salinitg augmen-
tant avec la profondeur.
.' L
:
;
,
. .
POSITION ~L&ON CHAUDE - SAISON ~20113~
Dans la partie nord, des eaux froides (19 2 20QC au cap Timiris') et
.homogènes occupent la couche des 20 premiers mètres. La thermocline est
entre 20 et 50 mètres. Au nord du cari Timiris, les eaux sont homogènes et
leurs températures sont inférieures $ 19°C ; il n'existe pas de thermocline,
Il existe des upwelling le long de la: côte mauritanienne.
Dans la partie sud, les eaux chaudes homogenes occupent les IO.$remiers
mètres. La thermccline est e,ntre 10 et 50 mètres, La température de surface
est aux environs de 24°C à Dakar et de 28°C aux îles Bissagos.
. '.
Au cours de presque foutes ces campagnes, l'attention a 6tZ porte, sÿr
la tempsrature considér6e comme paramètrê hydrologiquc principal. Cencndant
la densité et l'oxygène dissous dans les cas 0% ils ont èta calculas, se
sont révdl& comme Stant .d'excellents traceurs pour la. localisation des
upwellings,en nette confoi%& avec'-les--renseignements obtenus par la tem-
pérature.
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des stations hydrologiques. Partie Sud
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FIG. 2 c.- Campagne Guijiga. Isotherme de surface
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FIG. 2 i.- Campagne Guijiga.
Oxygène dissous (02 ml/l) sur le fond
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j.- Campagne Guijiga. Coupe de température
surface/fond en suivante l'isobathe 200 m
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4
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6
7
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FIG. 2 k.- Campagne Guijiga. Coupe d'oxygène dissous
(0, ml/l) surface/fond en suivant l'isobathe 200 m
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FIG. 3 c.- Température de surface entre
le Cap-Vert et le Cap Blanc
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Cap-Vert au Cap Verga, septembre 1981
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Cap Blanc: au Cap-Vert, décembre 1198.1
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Les’campàgnes de prospec~ios.acou~ti~ue s’effectuant sur le plateau
continental ouest&fricain, o&re leur objectif .principal - à savoir la
surveillance de I’9évolution darrs le te-ps et dans.l’espace des stocks de
poissons (pélagiques et semi-pélagiques),
la localisation des différentes
espèces et l’étude de leurs déplacements’” CG permis égaJeme?t l’étude
des conditions physicc-chimiques du milieu mrrïn;
Au niueeu du Certre ,de Recherches ‘&a- ’
zgraphiques de Dakar-Tiaroye .-
(CRODT),, la.plupart des données, physiquës relatives à ces cam$gnes sont
disponibles sous forme d’archives. Nous nous proposons ici d’en faire une
synthëse. ’ --’
. .
,
.Les’ ‘tableaux nun&f,q~es et’ les tracés bathythermographiques’ contenus
dans lesdites arohivestint”trop nombreux pour être reproduits ici. Par
ailleurs, les bathythermogrces relatifs à chaque campagne sont analysés
d’une façon globale, de manière à dfgogcr les traits caractéristiques do-
minants.
:
COURANTS. - La région copsid@$$ est caractérisée d’une manière généra-
le par deux grandes circulatGs superficielles ;
- le courant nord-équatorial vers’l’ouest (avec des eaux froides)
- le contre-courant équatorial vers l’est (avec des eaux chaudes 4t salées).
Sur le plateau continental, la circulation.est méridienne. On distingue :
- un .$ourant sud. (avec des ; eax fro,?des) de novembre à mai,, improprement
app,elé courant des ,.%anaries’? @sss?gnol D 19-63) )
-
- un ‘courant. ,nord .(avec. des ‘eBux chaudes) de juin 2 août.
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(1) Physicien:, au Ce?tre: de$Recherches’ &i&n$~r~$liq& de &ar-iiaroye
(ISBA) ,,.B.P, 2241 p: Dakar -<S.é&gal); ,! ’ .,.:
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; , .’ ‘. ”
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Les eaux côtières sont constamment renouvelées au cours de l'année
par les processus d'upwelling. Localement, la direction de la côte, la
topographie du plateau continental et les fluctuations du régime des vents
créent.dfimportantes modifications spatiales et temporelles de cette circu-
lation qui est largement soumise à des influences extérieures à la zone du
plateau (RGbert, 1979).
HASSES D‘EAU.- On distingue trois masses d'eau principales :
- les eaux froides et salées du courant sud, "
~
- les eaux chaudek'et salées du courant nord,
- les eaux, libériennes chaudes et dessa,lées.
La zone frontale entre les eaux chaudes et les eaux froides effectue
des oscillations nord-sud de grande amplitude. Elle se situe en hiver aux
environs de IO'N et en été aux environs de 21’N. De celà résulte l'alter-
nance de deux saisons hydrologiques bien distinctes avec des périodes de
transition.
susoN FROIDE (JANVIER - MAI).- La zone au nord du cap Blanc est, en
permanence,
occupée par les eaux froides transportées vers le sud par le
courant dit des "Canaries"~ En dkembre le front des eaux chaudes reflue
plus au sud pour atteindre sa position extr$me en février. Sous l'influence
des alizés de nombreux upwellings
:
côtiers amènent en surface des eaux plus
froides.
TRANSITION SAISON FROIDE - SAISON CHAUDE (MAI - JUIN),-- Les alizés ces-
sant, les eaux froides sont progressivement recouvertes par les eaux chau-
des d'origine tropicale , associées au contre-courant Gquatorîal. Ces. eaux
chaudes se déplacent rapidement vers le nord et, seul, subsiste à cette
époque lgupwelling du cap Blanc en.Mauritanie. Au sud du cap Roxo se'ren-.
contrent ,les eaux libériennes dessalées;
'. ;
'.SAISOti'CI&WDE (JUILLET - OCTOBRE).- Elle correspond à l'extension des
eaux chaudes vèrs lti nord (cap Blanc), les eaux lîbgriennes pouvant se fer+
contrer jusqu'b 17'N (Rossignol, 1973). En septembre-octobre, le retrait
des eaux'Chaudes commence après l'établissement de l'upwelling du cap Blanc.’
TR&@'IT.ION SAISON .CHAUDE - SAISON FROIDE (NOVEMBRE -. DECEMBRE).- Dé
nombreux upwellîngs côtiers (cap Blanc, cap Timiris, Cap-Vert) apparaissent
avec. le retour des alizés, et les eaux chaudes sont chassées vers le sud.
.!
0
1 .
C A M P A G N E S
E C H O P R O S P E C T I O N I I
Ci1.N E.C A C.A P
7 3.0 8
( 2 3 M A R S - 5
:
A V R I L ' 1 9 7 3 )
Durant"cette campagne qui "s'&st effectuée sur le plateau continental
ouest-afrf&in entké 10’ et 17* nord, 19 stations de physique ont été oc&-
pées : 11 stations avec la sonde STD au-dessus du rebord du plateau conti-
nental et 8 statioris'bathythermographiques aux isobathes 50 m. En surface,
les températures étaient relevées en continu et des prélèvements dgéchan-
tillons d'eau effectués toutes les heures pour la salinîtlé et la,chlorophylle
Nous n?avons.pss-retrouvé’de résultats rèlatîfs’à cette caupagne au
i&xTeau du CRODT. Dans le.compte rendu de, mission qui J est disponible, 'il
est tout' de même succîuctement indiqué que la "zotie d'uptielling est'bîen
apparente sur tout le plateau continental de 17’N 2 11”N (les Bissagos) oci
l‘on passe à des eaux chaudes dont la température est supérieure à 22'C".
2 .
C A M P A G N E
C O N J O I M T E
G U I J I G A E T ' 3
L A U R E N T
A M A R O (23-30
A 0 u T
1 9 7 4 )
2.1. DESCRIPTION
Cette campagne a été effect&e au large des côtes du Sénégal dans le
cadre des accords de coopération scientifiques passés entre la République
du Sénégal et, l'URSS.
'
Du point':de vue ,de& objectifs physiTaes, le LAURENT AHARO a enreg?strg
les tem$ratures de surface.et le GUIJIGR a effectué 37 stations hydrofogi-
pues aux isobathes 10,50 et 200 m (fig. 2a.et 2b) en relevant la tê@&ratu-
re, la salinité et l'.olxygèrie dissous .à l'.aide de bouteilles ‘à renvers.e&nt
aux profondeurs standard.' --.
:
1 :
2.2. ANALYSE DES RESULTATS
2.2.1. En surface
_ .
Les eaux sont chaudes et ont une temp<rature-comprise entre 29 et 27'C
(fig. 2c et 2d). Les eaux'les pIus chaudes sont plaquées vers la côte. La'
salinité (fig. 24 supéi-iéure à 35,9 X0 -au niveau de.Dakar, diminue réguli&-
rement vers le sud. Au rïiveau des embouchures des fleuves Gambie et Cakmance,
les eaux sont dessalées (salinité inférieure à 34,6 X0), étant contaminées
par les apports dPeaux'.douces ,fluvisles. La teneur en oxyg&e dissous
'.
(fig. X),iuférieuré a.4,0 ml/1 vers la côte,augmente en allant vers le'
large pour. être supérieure à 4,4 ml/1 sur les fonds de:200 m. La teneur la:
plus forte (4.;6 nltl) est localisée au niveau du fleuve Casamance.
_LI.
..
.c ,_Y
. .
?.
2.2.2. Sur le fond
Les isothermes gardent une allure parallèle à la côte (fig. 2g), Les
eaux sont chaudes sur les petits
fonds (28oÇ.aur les. .lO--2@ mètres) et‘
froides sur les grands fonds (temp$r%ure inférieure B 14'C sur les 200 m).
Les isohalines .(fig&. 2h)'bnt à peu près la même,atructure qu'en surface.
Les salinités gardetit'dans lPensomble les mêmes aaleurs..Cependant on re-
marque un certain deSsalïssement sur le fond au niveau de Dakar (35,4 %,
contre 35,3 X0 en 'surface?. Sur les petits fonds la teneur en oxygène dis-
sous (fig. 2i)ne varie pas avec la profondeur (inférieure à. 4,O ml/l). Elle
diminue tout de même régulièrement vers le large pour être inférieure 2
2,0 ml/1 près des.fonds de 200 m.
., .,
.:.:
'/
2.2.3. Coupes
La coupe'de'temp&zature (fig. 2j) net'en relief une thermocline située
d'une manière générale'.entre 25 et 50 n. Elle est surtout bien marquee au
niveau du Saloum et de la Gambie, Au sud de Saint+Lo.uis (partie nord) .et
au sud de Mbour (partie sud) les~%sother&$ ont tendance 2 remonter, .alors
qu'elles s'enfoncent au niveau même‘de Mbour., En-dessous de 50 m les tempé-
ratures sont inférieures :s 2O'C et &croissent.rPgulièrement avec la Pr&-
fondeur.
,
.,
::
,
L &-7e 1
AJ,At3e (fig. Zk),se localise .aux'ènvirons des profondeurs de.53 m,
Au niveuu de la fosse de Kayar, à 35-40 m on. note une teneur' en oxygene ri--
lativemcnt forte (supdrieure à 5,s ml/l). En dessous de 100 m leoxygène se
raréfie (i,6 à 1,2 ml/l) et sa teneur varie t,r.?% peu'.
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4
3 .
C R O I S I E R E
C A. P R I C 0 ii M E
7 4 0 7
E T
7498
(DU
19
AU
2 8
O C T O B R E
1 9 7 4
E T
DU
1er AU 29
N 0 V E M B R E.
1 9 7 4 )
3.1. DESCRIPTION
Ces deux;campagnes ont couvert lsensemble du plateuu conti%nental ouest-
africain compris entre les parallèles 11” et 3” nord. Au cours de ces deux
nissions 3 313 bathythermogrammes (B.T.) espacés de 5 à 10 milles ont ét6
réalis&. L’appareil. utií’isé, a (Sté 1.e B’.T. no 2232 TX-Q-250 m appartenant
au Centre de ‘Récherches océanographiques d’Abidjsn. ‘Les température-s de
-.
surface de 1”eau et’ celles de l’air ont, été relev6es. Les. B.T. r$partis en
.,
zones selon,la fig.‘3a ont permis d’appréhender la structure verticale de
la température de 1 ‘eau.
3.2. ANALYSE DES RESULTATS
3.2.1. Zone 1 (cap Verga - Cap-Vert)
Dans cette partie, la tempéirature est quasi homogène de la surface aux
profondeurs 10 mètres (27OC).,De 10 a 50 mètres les B.T, indiquent une dé-
croissance nette et rapide de la température : c’est le siège de la ther-
mocline. A 50 mètres la tempGrat.ure de l’eau est de 17’C en moyenne.
La température de surface (fig. 3b) est croissante du nord au sud de
façon régulière : 24*C au niveau. de Dakar et 28°C au niveau de l’archipel
des Bissagos. Dans les parages du Cap-Vert on note un faible upwelling
côtier. avec des tempgratures inférieures 2 24*C, Au niveau du Saloum et de
la Gambie la température est inférieure B 27’C sur 1e:s fonds de 200 m tan-
dis que près de la côte elle est supérieure à 28’C.
La température de l’air est en moyenne de 26°C.
J.2,2. Zone II.(Cap-Vert - cap Blanc)
Cette.partie est compoke de deux sous-zones thermiquement distinctes.
- Du ‘Cap-Vert & cap Timiris, la couche d’eau quasi homogène (19”É: -
20°C) occupe les IO.et, quelques fois 9 les ‘20 premiers mètres. La thermo- -“.
cline est en.général assez nette entre 20 et SO mètres.(16°C en moyenne à”
50 mètres)..’
La températur e moyenne de l’air est de 2O”C.,
- D u
cap Tiuiris au’..cap Blanc,la temperature est homogiine dans les
20 premiers mètres (18’~ en noyel~ne) . La thermocline a pratiquement disparu’,
La température de l’air est en moyenne égale à 17°C.
Les upwellings sont apparents tout le long de la côte maüritanienne
(fig. 13~). Le front thermique se situe au niveau du fleuve Sénégal.
. .
3.2.3. !Zone III (cap Rlanc -- cap Boj adof)
La couche -.homog&e est assez épaisse., Elle occ.upe .en générai les 40.
premiers mètres (1706 en moyenne:,. La thermociine, assez peu’marqu6e se
local.ise à ‘50 nStres .de profondeur (.I5”C en moyenne),
Les teimpératures de surface (fig- 3 d ) s o n t d e 17”C, d e l a c ô t e S
l’isobathe SO mF et supérieures 2 18OC au delà des profondeurs de 200 m.
La température .moyenne de 1’ai.r est de .J7,5’C.,
.
,,
.,
3 .,2.4... Zone XV (cap Bojador - C;gadir)
La thermocline est inexistante ou trzs peu marquiie et se situe généra-
5
lement entre 10 et ZO.mètyes de profondeur. Les tmpGratures de surface sont
enmoyenne de 17°C (fig. 3e). La te&pérature moyenne de l’air est de 17’C.
:
:
:
‘1
,
.I.:
-.
‘ 4 ; .; j c 2 -51 r; :4 G B E
‘D E
6 R’ ‘6 S P E C ^T 1 CI N
‘.’
.-.
P E L ,A G 1 i ‘$ E. . 6-u’
BiEi-O.GORW .(AVRIL
1 9 7 5. j
. 1
I
4 . 1 . DE$$.IPTIOiJ
.’
:
.,
:
. .
:..
,.
‘.
/
‘.
Cette’car&agne a etiZ effectuée par le chalutier de recherches
‘“BIELOGORSK” de 1’AtlantNIRO au large des côtes sénégalaises du 15 au 21
avril 1975. La température de surface a été relevée toutes les heures. A
chaque opération de pêche, un bathythermograme fut effectué avec l’appareil
de type CM7N 113;0/200 m.
4.2. ANALYSE DES RESULTATS
A la suite de remontées d’eaux froides, les températures relevées en
surface sont particulièrement basses, de l’ordre de 15,5’C au nord de Dakar
et de :14$5’C dans .la régioxi de Dakar (fig. 4a) . .El,les ,s’élèvent .ensuite ‘ré-
gulièreuent’ pour atteindre 19,5OC au sud. La structure: thermique relevée”:au
bathythemogr&phe mmt&e un abaissement rapide de la température avec la
profondeur daas la couche superficielle de 0 à 3f; $tres.
.I
5 .
C A M P A G N E
C A P R I C 0 R N E
7 6 0 5
.( A V ,R 1 L - F! A 1
19.76)
‘,
<.
5 . 1 . D E S C R I P T I O N
.:, : . . .
‘. /
: .:
Cette campagne a couvert en huit jours le plateau continental sé&gam-
bien, de Saint-Louis au cap- Roxo (fig. 5a- et 5b). Le secteur a Gté prospecte
par des ‘radial.&. est-ouest,.espacés .de 10 millës~ allant des fonds de 10 3
jusqu’à la limite du plateau (fands de 2% n). Les tehpératureç de surface
ont été relevées.‘
. ‘I’
‘.
5.2. ANALYSE Dl+ RWJLTATÇ
‘,.
:
1.
<
L’examen de’ la distribution des températures de surface (fig. 5c $ Sf)
indique l’existence de deux zones froides, l’une située devant Saint-Louis,
l’autre au sud de la presqu’île du Cap-Vert.
Au nord de la.presqusîle existe une zone d’eau plus chaude liée à un
phénomP,ne de convergence. Celui-ci est dû au changement d’orientation de la
côte et se reproduit chaque année à cette époque. A cette convergence peut
être associé un vortex cyclonique créant un contre courant côtier dirigé
vers le aord, ce qui serait en accord avec la répartition des températures
et le léger réchauffement observé entre 1”aller et le retour. Cependant au-
cune mesure de courant n’a été réalisée.
a
Au sud du Cap-Vert l’upwellin~ est très côtier et se traduit en surfa-
,_,-_
_ _ -_.__
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. -,, ^ .-_,-
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6
ce par-une langue dseau froide d’extension limitée située.entre les isoba-
rhes 20 et 50’m.cé qui semble cor&sp&dre Z$ une cellule de circulation
verticale au--dessus du plateau continental avec convergence aussi bien cô-
tière qu’au large.
Bien que la situation semble relativement stable cet upwelling régres-
se entre le début et la fin de la campagne, ce qui est confirmée par les
mesures journalières côtiêres qui indiquant un rkhauffement de 1,5*C du
20 avril au 5 mai.
.En aval de la zone d’upwelling il semble exister de part et d’autre
de la bande centrale des lentilles d’eaux froides dues vraiie&lablement
a l’occlusion des méandres issus des oscillations latérales de la bande
d’upwelling..
.,
,
_
.,
.
\\
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*
2
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6 .
C R O I S I O R F
CAPRICOR”N’E‘
7
‘
7
0
3
”
(16 A V R I L - 1 0 HAI
1 9 7 7 )
<:
‘
6.1. DESCRIPTION
:_
Cette ‘mission ‘a couvert ‘1 *ensemble du plateau continental ouest-africain
compris‘. entre les piralle’les lO”30 et ll”41’ Nord (fig. 6a). ‘168 bathyther-
mogrammes (5.T;‘) “kspacés de 8 ‘à 12 milles ont été rt%lisés avec, 1 ‘appareil
de type B.T, TSK no 2231 cie 0 à 125 u, appartenant au CRO d’Abidjan. Les’
températures de surface ont été relevées.,
6.2. ANALYSE DBS XWJLTATS
Les isothermes de surface (fig. 5b.à Se) sont parallèles à la côte,
Au niveau de la Guinde-Bissau (fig. 6b) ) les eaux côtières sont chaudes
(25’C)., L’immersion de la thermocline est de 10 à 15 mètres (fig. 6f) o
On remarque une langue dPeaux froides (22OC) venant du large (du nord-
ouest) et descendant vers le sud!, axée entre les isobathes 20 et 50 &tres
où l’immersion de la thermocline est en moyenne de’ 15 2 20 mètres.
Les eaux froides remontées au niveau du Cap-Vert descendent vers la
Casamance et sont nettement c$lïmitées par liisotherme 20°C entre les iso:
bathes 20 e t 50 metres ( f i g . 6~). La thermooline est B une profondeur de
10 B 15 mètres en moyenne (fig. Cg).
Au sud de Kayar, entre les profondeurs 50 et 200 mètres on remarque
une rsbu.lle’5 d’eaux chaudes (24’C) 0 La zone d’upwelling est apparente de
Saint-L,ouis au cap Timiris (fig. 6d, 6e) 0 Du Cap-Ve,rt au cap Timiris 1 ‘in-
oersion de la thermocline est de 10 à 15 mètres en moyenne ( f i g . 6h, Si).
_.:.
3.:
.i’
j
7 .
r, A El P A G N E
CAPRICQRNE-‘ECHOLES
((1 0 S E P T E M B R E - 5 O C T O B R E
1 9 7 7 )
:
‘. 9
. . .
1 .<
7.1. DESCRIPTION
.,
:
Cette nission sîest déroulée du cap Timiris (19”2O’N) au cap Roxo
(12’21’N) fig. .7e).
7
T?es bathythermogrames ont StE r6alis6s 3 l’aide de l’appareil ‘El:
;” 2231 (0 2 125 m) appartenant au C?i d’Abi<ljan. Qes relevés de tempkature
ont et6 effectugs 2 la surface, 2 3 mètres et à 29 metres. Les salini.t&
‘.
ont 6té mesurées au salinomètre +. induction Sisset et Eerman,
7.2, AYALYX KS RESULTATS
:
La tem&ature des eaux de surface croît répuli?rement du ,cap. Timiris’
(23“C) au cap Roxo (29’C) (fig. 7b 2’7d)‘. Les isothermes de surface. ont une
allure perpendiculaire Z la côte. On remarque des eaÜx chaqdes- de 31?‘C pla-
quées .ZZ la côte, 9 Kayar (fiE.
7c) et des eaux & m%ne tempkature’(X°C)
centrées sur l’isobathc 50 mgtres au niveau de la Casamance (fig. 3d),
La structure thermique est pratiquement la mêue 9 3 mstres qu’à la
surface (f ic‘. 7e et 7f) O
Entre l e cap Tiniris e t l c clan Ver<s, à 2Q mètres’; ‘:lés-.ëêux sont plus
f r o i d e s -6s d e l a este (21’C) qu’& larze (27°C) (fi.$;’ 7g;“7h). Tal&s ,.,
qu’entre le Ca--Vert et le Saloum elles sont -lus chaudes entire ‘les isoba:)
thes 20 et 53 &tres ( 2 7 ° C ) q u ’ a u dela.
y:
_’
Sur les fonds de Zt) et 2OG metres s 1’;.maersion de la ktiermocline ast
de 10 2 1’5’ nctres 3 entre le cari Timiris et le Cap-Vert, ‘et’ de, 1’0 ?i ‘15: &tres,
dans la partio sud (fig.. 7i à 7k).
,...<L.
En surface, la salinit6 est maximale au ;lord où. el.le est de 36, In< w,
en moyenne dans la rci;gion mauritanienne (fiz. 71 3 7n) - Au niveau dg !%ir&%
Louis, elle ‘est faible (25,Q ZO à 34 Z,) à cause des apports d’eaux douces
fluviales, de nke queau niveau de la Gambie (fi?* 71, 7n). Dans la Partie
sud7 du Cap-Vert au cari Roxo- la salinite moyenne est de 35,25 X,.
Ces deux campagnes ont eu lieu le ions des côtes mauritanienne‘ et sSnZ-
yalaise 9 respectivement en saison froide (février) et chaude (septembre).
La tem+rature et la salinité ont étc relevées en surface,
-,
_‘.
2.2. A?JALWE !)ES BFSULTATS
3,2.1, Un février
Les eaux chaudes sont localisees ,au sud’ de 1 i.‘Y (aissaaos) 9 1,’ e n s e m b l e
du plateau continental nrosnekté etant.rcco-uvert d’eaux froides et sal&s;,,
Z.2,l.l. Au nord du Cap-Vert (fis ?a- “b)
---------------------------------~~-~
_.._ ,d,;,,
,,.
‘,
s i .l!orl. e::repte la région B l*‘o:test du, cap Elanc aucun upwellin.3 maroue
n’a pu être mis en’évidence, les isothermes’ étant r+ilikement esnacCs- et
orient& nord-sud. La-région ‘situoe au nord. du cap Timiris pr&.en.tc un -as-
pect olus comDlexe (difficile 2 int&pr6ter).. 1,e.s salinitfs de surface mon-
trent- un gradient croissant cont’inp du’ sud au nord, les valeurs passant de . .
35 $55 X, au niveau du Cap-Vert à 3G ,O?. 2,. le long du’ banc d ‘Arp,uin.
i
8
8 2 1 2 Au sud du Cari-Vert (fi? 3~. 9r11
,L,L-l---,,,,,,,,,,--~---------~~~.-~ - - -
L’upwelling’ typique de ce secteur en saison froide est observé,
Du 4 au ii fZ+rier; nkiode nendant laquelle les alizés sont compllite-*
ment tombés, les éaux chaudes du larp,e (33OC) ont tendance à envahir to:,te
l a rSgion.
Du 2ù au 25 février : le rEzi?ne des alizes se6tant etabli aux alentours
du 1FZ février, on voit anparaître et se développer une langue d’eaux froides
(17’C) en baie de Dakar, Ces eaux froides, qui atteignent, pratiquement
l’embouchure kle la Gambie (13’3C’R) entre le 20..et le 22 fevrier, se rencon-,
trent jusqu’en Casamanee (12°3133?Q le 25.
Sur l’ensemble de la zone, les valeurs de salinitB ke surface sont tras
kxsogkes. On obsërve cenendant des eaux lZgZr&ent plus sal%es le long de
‘la “Petite Côte” dans la zone de naissance des upwellings.
2.2,2, En septembre (f i,o. ?e 2 .Zh)
Le front thermique &Parant les eaux chaudes des eaux froides a dZ.jZ
conmencé son mauvement de transgression vers le sud et a pu être localis;:,
aux alentours du 2:: seotembre, entre Youakchott et le cap Tiniris (fige Ze) O
Au nord de. ce front, au iarqe du banc d”Arquin, les eaux sont froides (entre
18’C et 20°C) et S&es (XV~C). Aü sud du front Ifensemble du Flateau COR’-
tinental est recouvert par des eaux chaudes avec des, temperatures tr3s ho-.
moysnes avoisinant 27°C. Les salinites de surface au sud rlu front sont ylus
variables qu’au’ nord g principalement du fait de l’aDport dgeau douce Far
les fleuves et les rivières (fig. ?f).
9 .
C A Y P A G 14 r;
:? P E L A G 0 s
791!9”
( J U I L L E T - S !Z P T I Y B R E
1930)
9 . 1 . DESCRIPTIW
Cette campagne a Sté effectuk par le navire espagnol “CORNIDE !!S
ShAvEDRh:~
9
du S&nZgal B la Sierra LEone, Cette zone a et6 divisge en quatre
secteurs (fig. 9a).
76 stations hydrologiques ont .stci rZalisees- avec des mesures aux pro-~
fondeurs Oi 10, 2i),.3G, 50.,.75, 100i 150, 2Ql) ct 250 mètres. La temporature
et la salinitg de surface ont ii-t6 enreqistrges en continu.
9 * 2, ANAL’ISB DES R.zXJLr;ATS
Les résultats de cette mission sont publiss par 3. RRAVO DE LAGUXA.
(EIJERO, 1981). Nous ne reproduisons pas les figures.’ de ce travail w leur
q u a n t i t é .
9.2.1. Secteur 1 (fi?. 9a)
La tempsrature moyenne en surface est de ?j°Ce Elle est quasi unifor-
me dans la couche d’eau supérisare de â :i 25 mètres.. La thermocline est 6
39 r&tres, Au sud de l’île dc Sherbro on observe des eaux froides de 24,5’C,
La concentration en chlorophylle est relativement élevée. Les valeurs
maximales Observ&es dans les aaragcs de 1 ‘île de Sherbro sont de Z,3 ~nr;/m- 3 n
Les salinités en surface sont trcs faibles (?7,0!? Zb 2 31,W Z,). A 1:‘ +tres
de nrofondeur; elle est de 3r3 2 3? Y,, Y.1162 augente avec la ;7rofonr?eür et
atteint 3?,rli7 :a 2 7.5 Gtres..
9 .2.2. Secteur II
-
-
La tempZrature e s t homoq?ne d e S -?. 3? Stres (25?3OC) q L a therpoclhne
çe situe entre 42 et 50 &tres. Au sur’ 262 Freetown (Sierra LCone) on rzqcon-
‘.
tre une zone .Jieaux froides (35,5’S).
La salinitz de surface oscille entre 331Cir3 Z, ‘(tirils de la côte) et ’
33,5 Z, (plus .w large), Tlle au;iwnte avec ‘la $rofondeUr et atteint 35:.!;2 zO
à 7 5 m. L.2 teneur en chloronhyll e est .le J ;O q/m3 et diminue jua,qu’$ ~3~ I~_.
ing/d au laroe de la côte.
9.2.3. secteur III
-
-
J,a teninerature en surface est de 27 9°C nr2s 2e- la cote et de :?G,3”C
au Lar?e, La thermocline abearait nette entre 41, @tres. (2S.,Q”::) et SC! m<;,
tres ( 19 ,O”C) S
La salinits varie entre 32,X X, (2 la côte) et 34,53 Z,, (au large),
La teneur en chlorophylle est 3.e 1 ; 5 !3.F/F.3 2 la côte et de Q,5 m.+l3 au
large (valeurs permanentes jusqupB 3fr &tres de profondeur).
9.zz.4” Secteur IV
La tenpfirature ile surface est ?7,(i°C nr%s des Iles Rissaaos et de
?!Ii
.
..>v SOC au nord du cari 30x0 o L.a thenocline est localisk entre les nrofon-
deurs 35 Gtrss (77rOoC) et 45 mètres (?3,O’C).
La salinitz est quasi homo&,* en surface et est comprise entre 34,42 ?a
e t 34950 %,. Elle sunmente avec la profonAeur et est égale 2 35,53 ioO ti
50 mètres. La concentration de chloronhylle est de 1,s mp,/m3 nr& de la CO-,
te au niveau du cap %x0., E1l.e diminue jusqu”2 !l,5 mg/m3 a~ large. Ces va-
leurs se retrouvent jusqu’2 Y mi-trcs de profondeur, !?lles varient zntre
cr,L e t c),3 nq/m? 2. ?5 iGtres.
.’
13. 1 3ESCRI?TIO!~
Gettc camyagnc: a 6tC cffectuae en @riode de transition (mois de mai)
sur le *lateau continental, du cap Xanc aii cao !?oxo.
T)es bathythenogrammes et des prises 3 ‘Echantillons d’eau de s&ace
ont et6 rGalisGs, La temnkature de surface a Et6 relev& 2 chaque mille
parcouru,
Les cartes de terwSratures de surface (fig. 1’3a, lob) indiquent bien
que l’on se trouve en période de transition, Aü nord de 17’N (fis. 13a)
In
situation est conforme ;i celle de la saison froide. On note un upwel1i.n~. ‘.
bien marque au sud 2u crin Tiniiris avec dkive vers le sud, Les eaux de sur-
face sont riches en nitrate (10 81 atp..kYJ environ) (fio,. IOC, ‘10d) e Il exis=-
te vraisemblablement un .unwellinS le lent iiu cari Rlanc. 4u sud de 17’? (fie,,-a)
1 0
des eaux plus chaudes situees au’ Iarpe ont t;-ndarice. à p&ëtrek sur le 31.~
teau. L’isotherme de surface ?C”C arrive er; biais 31 la tête à Saint-*lo&s,
Tout le lona, de la côte sud 12 concentration en chlorophylle (chl. a) ~Crie
e n t r e 19 e t 20 2 g.1-l ( f i g . !T!e, IOd).
Au sud de Dakar (fie0 IOb) on observe une zone “frontale” (23 à 25’C)
traversant en biais le plateau, de 14”2O’P? i3 13’3O’N jusqu’aux fonds de 20
mètres pour‘ ensuite repartir vers le nord, en s’approchant de la côte, si-
gne d’une dérivg des eaux a~& sur les 2G &tres. Les valeurs des nitrates
sont de 1,0 ;2 3,5 ~1 atp,.&“l sw la &Ce (fi,. IOC). A partir de In Gambie:
la fempkatu?e du surface oscille entre 25yC et 26°C avec cependant une
“bulle” un peu plus froid2 au iarge’de la Cssülr,ance, et une avancée d’eaux
chaudes du large (tem$rut~.re zCtei.gznnt 28°C) E~U:S erxircns d e 13’N. ?rès
du cap 90x0, la teneur en nitrates alteint de 1 ,O à ! ,O 11 stg,l-!. Teneur
en chlorophylle (ch1.a) est de 5 il j;.P*.
.Les p r o f i l s therzic:*
&,.cs i;tz.i:lis qar D:IChytllc~:o::rc~.~les ncntrent b i e n
1 ‘opposition entre nord ut sud : XII r.~d do 17”N, on observe une couche
d’eau frcide assez horr.ogSne de 113 surface 5 5C mètres (c;t aü fond) p ‘sans
thermocline : au sud de 17”N apparaissent des eaux plus chaudes en une cou-
che de peu d’6paisseu: (iC B ?,3 &t--,PS) et séparées ileS eaux sous-j+entes.
par une thermocline assez ‘~FE:Z m:.rquée. i?.u zud du Ca?-Vert 9 les eaux’ de sur-
face sont beaucoup plus cI:~des :~ais la then:<:lize est assez peu marqu5e.
‘_ .
11.1. DESCRLPTIO?!
I
Cette phase du vaste ;?rp:;ra-c.,n r!e >~c-+c:ioi~ zccr,sti-cc du plateau
continenral ouest-af:i ccin gcr 1.e ilavirr: ;-pvG+(;.
%r Fridtjof Nansen”
s ‘est d&oulGe daïls lu région !~r\\uritan~--~en.‘Sg-?:o.-~L1Ln~BTZle
(fi?, 1 la),
dPabord dti 30 avril zu 26 mai I991 s Cii811 itz du OR CII 28 septembre et du 5
au 14 d2cembre I/!?I 0
Plusieurs ccupes h/1 dïologiqes s:ï.j.v;yrit dër radiales o n t GtG effectuzes
en utilisant des bouteilles d’Aden. Lu s2iinltZ e t :LFêxy~ène c7t éte d é t e r -
minées à bord respectivzsent à 1. ‘<zide d’un salinonztre à induction et par
la méthode de WinXer. IL tez;6r’o;ure dc? surface a été, en outre, enregis-
trée en continu a-:;-~ un theEc;r.a;he.
11.2. APJALYSE D!3S RESCLTîiTS
11.2.1. Tem-érature d e rurfece
WI-.“.-
aI. -- En mai
-.--------...
La structure thermique en surface ert typique-de ia région en-cette
période de transition entre cake:1 froide et saison charade (fig. 1 lb) D Au
nord d.u Cap-Vert des ten?katures infkieures
à 20°C près de la côte dCno-
tent l’existence d’upweliings. CU ?ap-Vert au cap ‘Verga, la distribution
assez complexe das te3p&atures de surface peu: “1r.e liée au fait qu”On est
en période de transition, Le front thermique est situé au sud du Cap-Vert
mais n’est. pas bien dgi-llini.
\\ .
1 1
b,- En septembre
---->--c-- ----e"-
.I
Le front est si.p$.gu qive+u du .cap Timiris ; la tempkature de surfa-
ce passe' dé 2I"~~~h~,~~~s~~~~~?~~C:..(~~ig,,lld); Au sud dc ce%& zone frontgle
aucun upwelling.-n'eS.t 'rrii'ç.[en èvidence.
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c.
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‘&gc:e..b&e.
:
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9
-----------.s-u-
Le plateau continental &négalo-mauritanien est caractérisa par une
certaine homog&gité thermique en surface, les températures restant voisines
de 24*C (fig. Ile). C'est seulement au niveau du :cap Blanc qu'on observe des
tempkatures JnfErieures à 21°C. En cette pariode; la zone frontale devant
se situer au niveau de 1" Guinée; n'a pu être observte dans la région par-e
courue,
11.2.2. Coupes . ': ~
:
a.- En mai
---.A---,--
Les coupes effectuoes dans la région du cap Blanc et du Cap-Vert
fig. lif 'à llg) montrent une ,tendance des isolignes de tempfratureE de sa-
iinit&, de densitéiet d;&ygèF,e' B.remon.ter vers la côte. Les deux coupes
plus au nord mettent en ,&vi.dence l'existence d'upwellings,.tandis que pius
au loin, aù sud, la structure en,présençe pe,ut Stre lice au courant de di-
rection sud. Au sud-du C.ap:Vert,, on.rem&que une thermocline bien nettnz r?t
l'absence d'upwelling.
b, .Zn septembre "' "'.*' " ~ . . .,
-----Y-- m--m.--
: ; :
. .
La coupe air niveau du cap Blanc (fig.
llh) met ez~ kidence lvupwclling,
Plus loin, au sud, la prdsence dgune thermocline entre 25 et SO mètres ré-
fute l'existence d'un upwelling. Les coupe? au sud du Cap-Vert sont mcntr?es
(fig. Iii).
c,- En décembre
-----.m.T----.s--...
_..
Les deux coupeS"'JYu‘.&rd.montrent un upwelling.assez faible (fig. 1l.j).
La thermocline est'obser%ee Z des profondeurs .plus grandes qu'en mai-et '
septembre.
, :
!..
.'
11,2.3. Oxygène‘et densité ,,
I
La distribution .de ~l'oxyg&re dissous montrée par les différentes couoes
indique une coïncidence de l'oxycline avec la thermocline. La quantit5
d'oxygène dissous diminue avec la profondeur juspu'à moins de 2 ml/1 sous
la thermocline, c'est-a-direaux. profondeurs où la température est eu des-
sous de 18"$~environ. So:us Jacouche, de mélange il y a une bonne corrélation
entre la tempkbture et la.quantité, d',oxygEqe. j
La struc'ture des denk'ikk est en g&&-a1 évocatrice du courant de di-
rection sud. Les isolignes.r.emoutent,, vers le. haut à la côte. Ceci est fa-
vorable à' la genSse dvu$welling!c6tiert,
-.
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120
'C A M P,.,A‘G'N;Ë. E C H 0.S A X 4
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( 2 . 6 FE v R 1 E R -rt .& -. s E 'P T E $1 R'2 E ;. ! ,?"8'2 >
.;
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.;'i'i _'.' :
Pour cette campagne nous ne disposons que des relevées en surface de
1 2
la température et de la chlorophylle totale.
La température (fige
12.a) est g%néralement basse. Sa valeur maximale
est de 13°C sur les fonds de 2011 m. On note un upwelling 3 Rufisque et
Popenguine ‘(eaux de 14,5OC). La chlorophylle totale (fig. 12b) est ma&mzle
près de la côte (19 !J g.O-l 5 Elle décroît regulièrement vers le large pour
a t t e i n d r e 0,s g.R.-1.
1 ,3 .
c A ?I P :1 6 N ‘É
D u
ii / 0
F R 1.D T J O-F
N A M S E 8
(FEVRIER-MARS
1 9 8 2 )
,,I<
Cette campagne a couvert 1~: plateau continental ouest-sf.r.icain du &~OC
à la Sierra Léone. Les Gsultats sont compil& provisoirement dans un rap-
port préliminaire.
Les températures de surface ont: été <enregistrées en continü’ par un ther-
mographe. En fdvrier,
au niveau de la Sénégambie, là température de surf.tice
ne dépasse pas 1S’C. On note un upwelling côtier dans la baie de Gorae avec
des eaux de surface dont la température est de,‘lS’C. An allant vers le sud,
les eaux sont de plus. en plus chaudes et bleur température atteint 27°C au.
niveau de la Siesra Léone. Le front thermique se situe au large des îles
Bissagos.
En mars 9 entre Agadir et Dakar, les températures sont assez uniformes
et varient entre lgoC et 16°C. Qn note un upwelling au niveau du cap Timiris,
.
C O N C L U S I O N
Les r&ultnts physiques des campagnes d’écho-prospection montrent bien
que le plateau ouest-africain est diviss en deux sous-régions : une partie
nord (nord de 17,yN) et une partie sud (sud de 17OC) - nettement ‘oppo&en
du point de vue hydrologique, Ils mettent égalemerrt en évidence l’alternan-
ce, au cours de l’année de deux saisons (froide et chaude) s?parées par
des périodes de transition. Les trois masses,dseau (mentionnées .précGdem--
ment) caractéristiques de la région ont été rencontrées.
EN SAISON FROIDE
Les températures de surface sont basses ; généralement inférieures à
20°C. En février les eaux froides et salGes: couvrent pratiquement tout le
plateau continental. Au niveau de 11 ON (?les ,Bissagos) p on rencontre quand
même des eaux chaudes.
Dans la partie nord, les upwollings rencontrés en février ne.&nt pas
bien marqués en g&-Gral sauf au niveau du-éap Blanc. En mars et avril une
zone d’upwelling se remarque <aux environs du cap Timiris (17’N).
Dans la partie sud, il faut noter en février l’upwelling typique de
la “Petite CôtetE sénégalaise 9 avec des eaux froides de surface (14OC 2 15°C
environ) descendant vers le sud p parfois jusqu’an Casamance. En mars et
avril, les eaux sont toujours froides B la côte ; ;3 Dakar - l’upwelling
persiste - la thermocline se situe en moyenne entre 0 et 30 mètres.
1.
.
>
1 3
“f~]SITIO~J ShISOM Fn,oIDE -- %ISI)i.i C?d@?l
Au mpis'de 'mai,dans. la partie nordp la saison froide reste encore
sensible. La'zone d'upwelling s'etend au sud .iu cap Timiris (temp&-ature
de surface de 16 à 17*C). L'immersion de la thormocline est de 113 à i5 m?-
tres. Dans la pûrtiesud,, 1~s' eaux chaüde s sent au niveau de la Cssamancn et
de la &ine,e--Bissau (plus de 2S°C)., Une langue d"eaux; froides (molns'de
~O”C) venant,,& lrupwelling de Dakar descend nlus au sud, vers l:<'Casamance.
La .-th&*ciine se-"SJtüë 2 -- 13 "L' 15 mètr&‘.
A c~tte,pq.r~ade-,?L?ocposition.entic nord et sud est assez bien marquée.
Au nord de 17'N, la couche dPeau supfrieurt: est pratiquement'homogène de
0 2 50 mètres de profondeur. Il n'existe pas de thermocline en général.
Tandis qu'au su< de.,-17'%.des eaux plus chaudes occupent la couche supérieu-
re des 20, premiers m$tres, Au sud du Ca?--Vert la thermocline est g&érale-
ment .bieti'marqufe.;-le& eRux de surface ont une temp6rature'sup&ieure ou
égale à 20°C ; rau nord du Cap-Vert la thermocline est moins marquge, les
eaux de surface ont une température infsrieure à 20°C (up&llini): ',
i'
1
.
SAISON CVtiUDE
:
'
.
Le front thermique se remarque dans la partie nord (entre Nouakchott
et la cap Timiris en septembre). Au nord du front, les eaux sont froides
(18'C à 2OqC) et salées (plus de 35 X,) et, au sud, les eaüx chaudes sont
homogènes. On remarque un upwelling au,,large du cap,Blanc.
Dans la partie sud, l'immersion de la thîrmocline est entre 25 et 5O
mètres. Il n'existe pas dgupwelling, Vers le Guinde, on rencontre les eaux
chaudes (26 à 29'C). et .dessaZes (moins de 34,50.X,)., ia salinitg augmen-
tant avec la profondeur.
.' L
:
;
,
. .
POSITION ~L&ON CHAUDE - SAISON ~20113~
Dans la partie nord, des eaux froides (19 2 20QC au cap Timiris') et
.homogènes occupent la couche des 20 premiers mètres. La thermocline est
entre 20 et 50 mètres. Au nord du cari Timiris, les eaux sont homogènes et
leurs températures sont inférieures $ 19°C ; il n'existe pas de thermocline,
Il existe des upwelling le long de la: côte mauritanienne.
Dans la partie sud, les eaux chaudes homogenes occupent les IO.$remiers
mètres. La thermccline est e,ntre 10 et 50 mètres, La température de surface
est aux environs de 24°C à Dakar et de 28°C aux îles Bissagos.
. '.
Au cours de presque foutes ces campagnes, l'attention a 6tZ porte, sÿr
la tempsrature considér6e comme paramètrê hydrologiquc principal. Cencndant
la densité et l'oxygène dissous dans les cas 0% ils ont èta calculas, se
sont révdl& comme Stant .d'excellents traceurs pour la. localisation des
upwellings,en nette confoi%& avec'-les--renseignements obtenus par la tem-
pérature.
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des stations hydrologiques. Partie Nord
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des stations hydrologiques. Partie Sud
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Oxygène dissous (02 ml/l) sur le fond
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(0, ml/l) surface/fond en suivant l'isobathe 200 m
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le Cap-Vert et le Cap Blanc
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FIG. 2 k.- Campagne Guijiga. Coupe d'oxygène dissous
(02 ml/l> surface/fond en suivant l'isobathe 200 m
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les îles Bissagos et l.e Cap-Vert
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FIG. 3 c.- Température de surface entre
le Cap-Vert et le Cap Blanc
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d’aprer
la carte N’Z835
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FIG. 3 d.- Température de surface entre
le Cap Blanc et le Cap Bojador
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FÏG. 3 c.- Température de surf ace entre
le Cap Bojador et Agadir
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FIG. 4 a.- Isothermes de surface
32
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FIG. 5 a.- Trajet parcouru au c.ours de la campagne Cap 7605
33
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