Gouvernement d e l a R~~II~I~~M~ d u ...
Gouvernement
d e l a R~~II~I~~M~ d u Sékgei,
Ministère du Développement Rural.
Service de I’&éenogr~phie et des P?êches ~~~it~~es
Centre de Recherches ~~~~n~gr~~~i~~es
d e Dakar t TRioraye
INElL&A AUROPA
s LIE!5
WC SEMtiCALA1SES LaE 1966 @I 1970
T. B O E L Y
A T I O N S UNIE§ P O U R 1E ID
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DE LA R~C~~RC~~ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
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LA PECHE INDUSTRIELLF, DE SARDINELLA AURITA
DANS LEZ5 EAUX SENEGALAISE8
de 1966 à 1970
Par
T. BOELY
Océanographe-biologiste de 1'ORSTOM
JUIN 1971
-
-
-
D S P Ne31

Cette pu'blication représente unc contribution du gouvernement du Sénégal
( Centre de Recherches Oc&nographiques de Dakar-Thiaroye, Direction de l'Océano-
graphie et des Pêches Maritimes du Minist&re du Développement Rural) au Projet
PNTJD/FAO ?Etude et Mise en valeur des ressources en poissons pélagiques"*

INTXODUCTION
sur les côtes ouest-africaines, l'exploitation industrielle des poiz-
sons pélagiques n'a, debuté que depuis peu de temps. D'abord axée sur les
thonidés, elle ne s'intéresse aux petits pélagiques côtitzrs qu'a partir de
1960. Cependant POYTEL en 1954 et BLANC en 1957 signalaient déjà les impor-
tantes potentialités que devaient recéler les eaux sénégalaisos, d'ailleurs
bien connues des thoniers français qui venaient y capturer dc pr&fErcncc leur
appât,
En 1962 apparaît à Dakar le premier sardinier : lc "Fils de la Viorge'l.
Jusqu'en 1967, ce fut la sculc unité à exploiter régulièrement les petits
pélagiques et CHAWAGNAT (1967) notait qu'en 1966 celle-ci semblait avoir
atteint son efficacité maximale avcc348 marées dans l'année ot 8.8OG tonnes
mises à terre. La sardinellc rondo (Z&ardinclla aurita C&V,) rcpr&ente à
peu près la moislé des apports annuels et, de 1966 à 1970, au moins 40~000
tonnos de cette espèce furent débarquées à Dakar. Cos débarquomcnt:: sont iné-
galement repartis dans le temps et il est possible de considérer doux ztisons
do pêche, l'une en saison froide, l'autre en saison chaude et dessalec.
Bien que l'on connaisse de mieux en mioux les secteurs dc pêche, 10s
habitudes at le comportement du poisson, le rendement par jour de mer diminue
depuis 1968 et cette tendance qui nc fait que s'accélérer, particulièrement
depuis la fin do 1970, est confirmée par les résultats du premier trimestre
de 1971. Ce pourrait Qtre lc contrecoup des importantes capturas do Sardinolla
aurita réalisées par des flottc:u csscnticllement européennes entre le Bio do
Oro et les Bissajos, mais il tut encore trop tôt pour prouver une suraxploi-
tation des stocks de poissons pélagiques existants, dont seulement une très
faible partie est exploitée par les sardiniers dakarois.
I. PHYSIONOME GEXERALE DE LA PECHE SARDINIERE DUOISE
Le, flotte sardinièro qui ne s'est développée qu'à partir do 1967,
reste peu importante. Cinq unités étaicnt en service en 1970 et toutes sont

-2-
d'anciens thoniers ou chalutiers reconvertis en sardiniers. Ce sont de petits &,-
tcaux de 20 à 25 mètres de longueur, d'une puissance dc 250 CV environ, Equipés
d'in "Powcr Block", qui facilite In rcmont6e dc 1,7 sennc à bord, Colle-ci mcsu~
de ~$50 3. 600 mètre s de long et possEde une chute de 30 à 55 mètres. Chaqw uni-t;<;
peut conserver environ 30 tonnes de poissons en eau de mer réfrigérée et, à pro:.ri.-
mité dc Dakar en saison froide, embarquer 15 tonnes supplémentaires sur le pont,.
Les bancs de poissons pélagiques sont repérés à vue ou au sondeLwr Dtixx
imites possèdent un sondeur orientable manuellement (Basdic SIi;IR43). La pVche
diurne, nc devient nocturne qu'en de br&ves periodes, cn février en g3.neral. La
prise par calée est importante, dQpnssant fréquemment 15 tonnes et jusqu'à la fin
de 1970, les sardiniers sortaient pour la journée, rarement plus de 17 hawes, En
1969, la durée moyenne do la marée fut de 11 heures et la prise moyenne pn;' calée
dc !a,5 tonnes,
Jusqu'en 1971, les rcnd~m~xts obtenus ont été importants, mais la
corxncrcialisation dl1 poisson, le mode r?.î, corscrvation à la mer et les oxigcnce~s
du rnarch& locs.1 furent autant de f"tct\\.,urs limitatifs. Los sardiniers sont tenus
de rentrer chaque soir pour nlincntcr I.c marché local, mais sa saturation en
certaines périodes ,où toute la production ne peut être absorbée8 ainsi ~quc les
fai31es capacitee d,e stockage des *rigorifiqucs du port, amena dès lpf% une li-
mitation volontaire des apports à 30 tonnes par jour et par bateau en iXTi1. 2-L
mai. Parnll&lcmcnt, les sardiniers choisissaient les espèces ct les categories.
Aix;i l.eo poissons tle grande ta;.ll~:, le:: xarlines rondes 1 Les chinchartls, Los
pomadasiidés, les ethmaloses sont prYf.'CrCs aux maquereaux, à la sardine platee
Tout~s ces conditions devraient évoluer en 1971 par suite de la raréfaction du
poisson et cn raison des possibilité's oflcrtes par de nouveaux marchés tant su-
rop&ns qu'africain:;.
II. COLLGCTE DES DORNEEZ3
A) - Prise-Effort-Prise par unité d'effort
Les renseignements, fournis directement par les commandants des sar-
diniers ou collectés à partir defl13 whicrs de bord, portent S?ur les points suivants :
- Tonnage debarque en tonnes par espèce et par catêgorie
- Nombre de calées - Xombrc da calées nulles
000 / ouo

-30
- Position des calées : sonde ct position à la côte
- Durée de la sortie à uns demi-heure près.
Acccssoiremznt,
nous connaissons lc tonnage par calée, mais non systématiquement.
Toutes ces données sont ensuite regroupées par quinzaine et les indices suivant,:
calculés :
- Prise par espèce/Nombrc de calées
- Prise par espèce/Tcmps passé en mer (en l/lOè de jours de mer)
- Prise par espèce/Bombre de marées
- Nombre de calées/Nombre de mo,r&s.
En théorie, pour les csp&ces pélagiques, la meilleure unitil d'effort est
proportionnelle au temps consacré 3 la recherche du poisson rapport4 à. lz :surfnve
oxplor&. 'En pratique, l'insuffisance di:s donnks récoltées nous 1.5 corkuit à lui
substituer ces indices plus grossiers dont CHAKPAGNAT a analysé en 1966 la signi-
fioation, 11 retenait Comm-Q unit6 d'effort la prise par quinzaine rapport& au nom-
bre de calées. Cependant cet indice qui reste remarquablement stable sur 5 ans
(F'ig. 'j), traduit la vulnérabilite du poi sson aux engins de pÉchc ct 1~: volume des
bancs plutôt que son abondance rklle,
La prise, rapportée au temps effectivement paSSÊ en mer, gClner;zlomcn"ri
adoptée lors des études sur les poissons pGlngiques, rcfl&te mieux l'~,bondanco nela-
ti,l,*co Au S6néga1, les marées étant cour-tus et la rccherchc du poisson commcnIjan%
~OS la sortie du port, jours de mer et jours de pêche sont pratiquement confondusS
Néanmoins cet indice reste influence, suivant la saison, par la proximit6 ou l"&
loignoment progressi f des lieux de p8cho ct il Îaudrait le ilondércr par un fwtI:ur
qu'il n'est pas possiblo d'estimer nctucllcment,
T3n vue de faciliter l'analyse des données recueillies, cinq secteurs dti
pêche ont ét& définis, eux-mimes subdivisés en carrfs sta,ti:;-i,iqucs dc: 15 &.llcr: J.c
côté (Carte 1). Les secteurs I et II rc3stent les plus frCqu;nt&, l-t::3 autres
n'&tant visitas, SalOn la saison, que lorsqu'il n'est pas possible de trouver cl<;
poisson dans les deux premiers.
B) - E~hantillonnage au port
Depuis i966, un échantillonnage régulier des captures txYt; offecFtu< lors
des débarquements. D'abord limité aux seules sardincllcs, il permet de sCpw:x :L~E:

ne6125 et 5957J

-4-
deux cspèccs (Sardinell.a aurita ot Ssrdinella cba), confondues sous une m$me
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71U-*
brique dnns 10s cahiers de bord ot les carnets de mareyagce 11 stost progrcssi-
vomcnt 6tendu k partir do 1968 aux autres cspOccs.
Les poissons sont mesurés au demi-centimètre inférieur et dans cet-tc:
nctc, toutes les ta.ilL sont cxprim&s cn longueurs à la fourche (LF)p bien que
1s longueur standard (Sa;) nit ét6 ;Iti'l.iséc jusqu'en juin 1967. Ces d;ux lüngueurs
sont liees par la relation LF = 1,625 LS J- 3,523 (en cm).
Les poissons sont ensuit: group& on classes dc t;tille do un ccrtinètro,
Par cxcmplc dans la class3 24 sont inclus tous Ics
' .
indlvldus compris s>.n5rc-: 240 c-t
249 millimètres, Les diagrammes do frSouuncc ainsi obtenus, ponder4s par li!s quan-
tités mises à tdrro sont regroupés par quinzaine (Fig.S), puis dans un scccnd
temps par mois et rapport& a 1"effor-t de plche, (Fig-7 ct 8).
c> - Echosondage - Zones ds concentration
--mm
Les sardiniers d,&arois n'i:xploitcnt qu'une très faible surface du pla-
teau contincntsl sénégalais (Carte 1) et c'est pourquoi des campagncu ~d.'6ckosondago
ont é-kg i:ntrepriscs
d'abord avec llbR$XBG on 1968, puis avec li: LkURGN'T AEXRO tin
136'3 et 1970. 11 s'agissait de délimiter des zones préférentiellos ds vüni;cntration,
dlidontificr les traccn cnrcgistrées par las sondcurs et d'Qtudicr lo comportc:wlt
.
des csneces. SI--ulc la premiPri: partio de cc programma a pu c^trc cntrcpsise pdï suitû
du défaut de moyens de captureo
Lors des campagnes d'échosondagc,
la zone à étudier était p~?ZCOLlEiC: Ii:
plus rapidcmunt possible, Les sondcurs (SUIRAD) restaient un marcho conti3w ce les
bandcs, soigncusemcat annotéos, étaiont dGpouillées à torro. A partir des Cchotra-
ces) quatre types de zones de concentration furent définies on 1968, 1:~ d6toction
isolée &hnt rare aussi. bion en surface qu'en profondeur.
. Zones sans tracos de poisson pélagique,
. Zones avec du poisson en os,ssim ou dispersé : Tracus fine:;, allongéos
pouvant aller d'un essaim ;Isncc à une dispersion assez grande. Petits
bancs=
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@ Zones à bancs compacts' bien definis, Plus de 10 bancs pour 2 millos
marrns. Traces denses' importantes, fusiformes le plus sc~uwnt' las-
ges au-dessus des petits fonds.
. Bzic isolé ou reposant sur le fond. Traces denses dont la base roposc
sur le fond, souvent par petits fonds.
Lor; renseignements ainsi obtenus Btniont report& sur la carte ainsi que la route
parcourue et 1 o trac6 des isothcrmca de surface.
A partir JC 1969, 10 NJR XT AUR0 étant doté de sondcurs 'verticaux
tr&s prGcis, nous adoptâmes une autre classification' élaborés lors d'un skinaire
à Abidjan en 1969 (Stage de formation et do standardisation accoustique du 3 'YA
7 :?&rier 1959). On a défini ainsi plusieurs catdgories d'échotraces, \\1naotine zvec
une échdllc d'intensité allant dc 1 à 4*
I. Couches diffusantes - Couche A : Plancton
- Couche R : Poissons dispcrsbs
- Couche C : Petits bancs
- Couche 3 : Bancs en formation ou w d.isl~oationo
II. Bancs mesurant plus d'un quart d'encablure
4 catégories suivant l'importnncc de:; bancs,
Dans Ci?8 deux clas*sifications, tous les termes de passage existent Jn'Uro les :Civer-
ses catégories.
En 1968, une bonne couwrturc: du plateau continental au sud de la
Presqu'île du CapVort put être réalis6c pendant lc premier semestre, rnnisl'activité
de 1'Arfan.g fut réduite au minimum au cours du second semestre par su:iU~~ d'c:lnuis
mécaniques. A partir de 1969, les campagnes d'échosondage ~'Etendircnt progrcssi-
vement vers lc nord jusqu'à la h<auti:ur du Cap Blanc. Les rcnsuigncmonts obtenus à
bo:rd des sardiniers dakarois qui -Xquentaiont les zones parcourues, auprès *les
na.Jires Etrangers et du "THES JUNIOR", navire scientifique lu "Rcgional Fisharies
Survoy in Wcst kfrica", permirent de complc%cr les observations effectuées et
d'identifier les dii'fkntes espèces rencontrées.

IIIe HY3ROLOGIE DE Lk PETITE COTE
Jusqu'a présent' la p?ch~> dz Sardinclla aurita par 10s unités daknroiscs
-
s'sffoctuc au sud de la Prcsqu'îlc du CCL~ Vert, le long de la Petite Côto jusqu'a
l'cmbouchuro du fleuve Gambie. Cotte zone, très abritée, wt protegéc: d.~s inf'luon-
eus du large.
kn~lysant les conditions hfirologiques de la Presqu'îk du Cap Vert,
ROSSIGNOL ùt ABOUhX;OU!JJ (1965) dccrivent trois saisons hydrologiqucs caractQrir;éç:n
par la préscncc d,: trois des catcgories d'eaux superficicllcs sur Los qua-tri: 36fi-
nies par BARRIT (1951) pour 1s Col£o do Guinec :
- Saison froide et snléc.
"Eaux canaricnncs"
Cl
.<y 24w
I:L
S
3 35 $0
\\
- Saison chaude et saloco
1tEaux tropicales"
'17
> 24*c et,
s > 35 $0
- Saison chaude et dcssaléc."Eaux guinéennos"
n._
$ 24*C et
s ( 35 $0
La saison froide, qui s'étend dc janvier à mai, est sous l'influonco des
alizés qui sont alors bien établis ot soufflent très régulièrcmsnt, Ils provoquent
10 long do la Petite Côte un fort "upwclling"
caractérise par dus romont&s d'z~x
s;tlécs (S. supericurc à 35 $0) et froides (T. comprise entre 15" et lp*C).
La transgression dos "eaux tropicales" débutc on mai, avec l'att&uation
ÙCS
alizés qui ne soufflent plus que par intcrmittensc. ï3l.lcs ont envahi '10 pl;~t~:a~
continental sénégalais Jn. juillet. ot sont rcmplscécs à partir do suptombro psr 1~:;
"oaux guinéennes“ qui arrivent du sud ot qui no semblent p<as ~$~XXX~ la Preoq~'îl?
du Cap Vert. Le refroidissement, di3 à la réapparition dos Aizés, débute c,:n novembre
~1; 1' "upwolling" côtier en form:&icn ropoussc en décembre les “CauX g;uin&xini~~"
vers le large ct 110 sud,
Cc schema g6néral peut subir de profondos modifications avec d'impor-
tantes rcpercussions sur la p%chc. On pzut distinLuc;r des années froiikc ou ohaudos'
carsctQrisécs,
su.r la P&itc Côto cn particulier, par l'cxtcnsion, la contszction

'JU m%me l'abs?ncc d'un3 oaison marinc. Ainsi en 1968, les "c:aux w,naricn:lc:.:" XX::-
t&rcnt jusqkl'cn juillet lc long des &tcs oén.égalaiscs, tr?ndis qurt 10s "I?zux gui-
n&nnvs" no ClGpaSSBI%X% pas la hzutmr Ci-: la Gambie (Tablwu -Ci Figer,), ikL 1369u
la saison chaude o-t Sal&e commença d&s la fin du mois do mai ct LES "taux guin&n-
ultis" dkbordèront lergomcnt la Prcsqu'îlc du Cap Vert en scpl;ambrco
1) Allure générale dc la peshe de Sardinella aurita
-
-
- - -
Sardincf.1~ aurita rcprkonto chaque mnCc onviron 'j0 $ dcn d&.~rqu~r.l~n':;s
dc! poicsons p6lsgiqucs côtiers (CHAKPAGK~T, GOELY) et sc p5clrc pratiqu.C;il:cnI: t w+; 2
l.'ean& avi!c deux maxima, très nuts, l’un d.,? janvier à juin ot l'autre Qjl <:ic;t ;';y-L‘
<>t novembre (Fig.1 ct 2). Les moill~urs rondcmcnts s'obscrvont,
,uu C.~>U.~'>~ &: X:i.
prc.mièri: périùde, c:n saison frc:idc:, dans lus "eaux canaricnï;cs" ~61 cct-tc capèw
ropré::cntc environ 65 $ des mises à tsrrc, CC- rondomcnts Sont supéricurr; 3 ?tc;:inc-*
p;kr wlél: ou. à 20 tonnes par jour tic mzrn .5J0 nurita se capt9r.z cn cc%tc pkioda 3u.
.m- -<..
sl,,ntours dè in Prosqu'fi?lc du Cap Vert ct en baie dc Gorge, dans les scctC:ur:; 1 ~2%
II A (Carte i), et c'est au cours du cc: scfilcstrc que l'on trouve :ic:7 ,~,rz,~:d~:~ ?araf:.
ncl.1,~ r‘onks, di3 taille supéricurc à Fj ccntimètros, qui seront Jr jll.?.I? -.l'i yï:li~
rcchorvh6cs à partir dc 1968 (ï?ig,6)e
Les S. aurita pré&dsnt: 13 transgression des "Caux tropicalos" i>t c!.i;spz-
-
-
-
raissent des ~U'C~~CS sont Stablizs BUT ~CL: côtes sén6ga,lxises, Dc juiI13 $,
soptc>mbre, lco apports cri sard.inc.llo!; i'~:!?i&?s sont intermittents et faibles, .Zn
oct,obrc ,::t nov3mbrt., ~110s peuvc.:n-l ?4spparaîtrc en granda quantit6 .
x.L~-d2:Y:>!xG derz
petits fonda dans 1-0 sectOcur II (czrtr: ? ). ct n'cntrQr1-t pris en baie JC: GO~;%. L<>T;
rondownts sont plus faibles qu'en uiLi.son froide. La prise jlar jour ,:lc! mer avoi:;inc
n&nmuin;-: 20 tcjnnw, c-t ;l faut tinir compte de l'éloignement des li,:ur dc pbchc,
qli 7ugmentk d'autant la durée dc la mnréc3
000 /'**.a

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2) Variations annuelles des rcndesents
-a-.- --- -r--.-‘:mn I mm. PI uI_Iy ---.Y . .
selles-ci aux do:nGes 'hydrologiqutu, relcr&,? quotidiennement en baie de Coree
pays" De très bons rendements pouve::+ Gtr,: roalises aussi bi,en en saison froic~~e
qu'en saison chaude et dessalée qui t~ou;;or: de.~<' sont varacterisés par la presenoe
de masses d'eaux c8tières : les "c.aux c;:rg,riennes" et les "eaux gainàennes"* A
l'arrivée des "eaux tropicales" vena2-t du larce, Sardinella aurita tond 2, dispa-
--w- .---,a --.m
ra?tre,
35s &yv la tcmpéralure des eaux en Sllif:.?6? Dépasse 24OC (Fi~,1 a- j C- Annexes I o-t
II), Ceci est p.articulièïcment net i,o1:!r les noisc:ons do taille swkrieure
A
à 25 cen-
Linètres, ccpt.ur& on 1968 jusp'c~ juiI1c.U' ann% oi* la :sniocn froic;e fut long-c,
alois qu'ils disparurent d;38 le mois c?.c mai cn ?C;@' annéo Z. srison froido trés
courte.
Par contre, d'une année à l'autre' les rendements obtenus cn saison chau.-
d
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2-t dwsaléc sont tr&s varial;Ics c.7; l.:.fl~~ .hq~o-~Layrcc ccm.rlc 3+r&r; 2<: 1) exj;onsj,ol;
des "eaux ~tiinéennos" sur la Petite C6to (Tabl.oau II, Fiz,i$)D On n'a obscrvB do
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I : 27.7 : 35.6’7 : 1y07 o 28.G : 3~~56: 1307 : 28,7 : 3:$cI:i(2 : 11.1 :
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Octobre II D 2704 : 35077 z 904. : 26,9 : 3~jo25: 33-h : 2508 : 35.2(, : 13.2 :
: Nobcmbro
1 : 22,o : 35.66 : 21.9 o 24,8 z ~4~81: 24*3 : 223 o jgo&? : 5.0 :
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Tableau .i.I -
Températures et Sali., i %A~ C~L baie de Cor&
Prise par unité d'effort
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T/i>rilt&
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T?otal

- 13 *-
La prise annuells par jour do mer passe de 25 tonnes en 1967 à 'IC; tonncs
!>n 1970. Cette chute dca rendements , qui atteint 40 $I entre ?968 et 1970, no peut
paü Wre oculcmcnt due 3, l*~augmentation du nombro des sardiniers. A partir d'août
1970, la pêche devient mauvaise aussi bien pour Sardinella aurita que pour les au-
trcs espèces habitucll~rnent niscs h ti>rro, (Annexe IV) et cette tendanoc, au vu
dos résl~ltcts du premier trimestre de 197?, s'acoelères Bien que cc soit cncorc
difficile à évaluer, la peche sardinièr:, dakaroisc doit commencer à ressentir le
contrecoup de l'effcrt considérable do pCchc déployé depuis 1969 sur les cGtes se-
negalsise ct mauritanienne par dos ohslu-tiers et senneurs européens. I.2, aussi, pour
ces flottes' il somblo que les rendamonts en sardinclles rondes diminuent à partir
de 1970,
V. CO&IPOSITION PAR TAILIJ3 DES APPORTS
La figure 6 représente par ,annCe et pour chaque quinzaine la composition
par taille dos mises à $crrco pond&& par les tonnages débarqués, Sur 120 figures
7 et 8 cette composition par tailln est -psppcrtee mcnsuellcment à l'effort do pkhe,
1) Recrutement à la #ch-
L'apparition des jeunes dans la p%cherie se fait vers lrj centimètres
et de plus en plus, les sardiniers évitent de capturer des sardinelles d'une
taille inférieure, celles-ci se conservant moins bien et étant difficilement com-
mercialis.ables. La plupart du temps, ces jeunes sont pêches en baie de Garée et
jusqu'au Cap de Xaze, et n'apparaissent maintenant dans les prises que lorsqu'il
n'est pas possible de trouver d'autres catégories de poissonse
Abondants de décembre à juin, ceux-ci disparaissent ensuite. Plus
rarement cn trouve des poissons d'une taille inférieure à 15 centimètres de jan-
vier à mars en général. 11s correspondent aux naissances d'octobre et novembret
seconde période de reproduction do la nardinelle ronde (BOELY - CWA.NPAGIQQT -
CONAND 1969) sur les c8tes du Sén6gal. Les poissons de taille sup&ieure a 15
oentimètres capturés en janvier seraient ~16s d'avril à juin. Cette pr,-miore
période de reproduction se poursuivrait d'ailleurs le long des côtos maurita-
niennes jusqu'au mois de septembre (CO~AX11 - ,PAGETTI 1971).


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1

- 14 -
On note (Fige6) que très peu de poissons en dessous de 18 centimetres
Curent capturés pendant la saison froide de ~969. Les poissons de grande taille
6tsient alors tr6s recherchés, mais les apports do petites sardinelles eï1 prove-
nance de la baie de Gor&e et destinés aux usines de farine étant eux-aussi très
faibles, on ne peut exclure l'hypothèse d'une reproduction perturbée en 1468.
2) Les reproducteurs
Sardinella aurita peut se reproduire à partir de 18 centimetrss et les
reproducteurs peuvent Qtre classés on deux groupes de taille : poissons compris
,rntre 20 et 25 centimètres et poissons au-dessus de 25 centimètres, Ces drrnicrs
n'apparaissent que de janvier à juin, exceptionnellement en juillet (196fi). ~cn-
dant las mois. les plus froids, de janvier à avril, ils se tiennent aux accores du
plateau continental et se n'est qu'à partir de 1968 qu'ils furent capturés régu-
lierornent, leurs zones de concentration étant mieux connues, A partir d'avril,
avec le rechauffement des eaux, ils envahissent le plateau continental et commen-
cent à se reproduire av,ant de dispara?trc. On ne retrouve des poissons do cette
taille de juillet à septembre, qu'au nord du Cap Timiris (IYON) (Xk@RTO;JSKI-DOELY).
Le premier groupe (20 à 25 cm) est présont toute l'année dans les mi-
ws à terre, mais en pe,tite quantité do janvier à mars et de juillet ,2 septembre*
Ses maxima d'abondance se situent d'avril ct juin et d'octobre à novembre, lors
(13s deux periodes do reproduction,
cui correspondent aux periodes do transition
.,ntre les saisons hydrologiques. DC juillet à octobre, la classe dominante, pou
abondante toutefois, a son mode à 21 ccntimktres, sauf en 1968 où il C;C dSglace
à 22 cm, la croissance ayant pu duror plus longtemps par suite d'uno saison froide
cxceptionnellemont longue*
La diminution des rcndcments des sardiniers dakarois s'observe nottemont
(Fig*rl et 8) quand on rapportela composition par taille des apports iL l'effort, do
p%che. (Milliers d'individus par jour de mer). De 1966 à 19701 de moins on rno-ns
d'individus sont capturés par unité d'effort, sauf en 1969 pour lu classa de modo
21 pendant les mois dc mai, octobre et novembre.

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c
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c
.

- 18 -
On suit aussi d'une année à l'autre une évolution dans la taille dos in-
dividus capturés, En 1966, la p&che sardinière exploita surtout de jounes individus
de taille inf&ieure à 20 centimètres. A partir de 1967, les classes de mode 21 et
22 dominent nettement dans les apports. Malgré une recherche accrue,à partir de
1968,des individus de grande taille, leur pourcentage dans les tonnages du premior
semestre décroft (Tableau III) régulièrement dès 1969 et ces poissons, malgré leur
---
:
:
: 1967
:
1968
i
1969
i 1970
:
:
t
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:
t
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:
t
t
:
3
Tonnage total
t
3.961 t
6.200
:
7.240
t
11.539
t
:
t
:
s
:
:
:
Tonnage Sardinella aurita
:
2.981 :
4.310 :
4.647 :
7.027
:
:
z
:
Tonnage Sardinella aurita
:
t
t
grande taille
t
654 f
2.657
:
2.471
:
3.094
:
3
:
t
Pourcentage
t
16.5 ';
:
42.8
;
34.1
i
26.8
Tableau III -
lkises à terre au cours du premier semestre
importance pondérale, ne représentent finalement qu'une faible part numérique des ap-
ports. La pbche dakaroise s'adresse donc surtout aux jeunes et c'est une de ses ca-
ractéristiques par rapport à la p?khc étrangère qui exploite surtout des poissons de
PIUS grande taille (FAIK 1966 - ELNXRTOWSKI 1970).
VI. LB PECHE ETRANGER.33 SUR LES COTE3 SENEGALO~TJRITANIEIU'NES
Depuis 1960, des pays européens, en particulier l'URSS, s'intéressent aux
poissons pélagiques SUT les côtes ouest-africaines entre lOO&J ot 260~. l[ais oe nqest
qu'à partir de 1969 qu'un effort de pÉchc intense sur les sardinellos s'est déploye,
avec la mise en service de senncure0 chez les soviétiques et l'arriveo de flottes
norvégiennes et sud-africaines. Tandis que les chalutiers polonais, bulgaros ou al-
lemands travaillent isolément, congèlent et transforment eux-memes leur peche, 10s
chalutiers et senneurs soviétiques, sud-africains ct norvégiens opèrent en petites
flottas d'uno dizaine d'unités rattachées à un na,viro usina dc for-t tonnaga, Sauf
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. -/ : I, 11.",W# a.a w *.-,f,l*_ "..^"ll,lll. -._".l.-l.-,l.-l--l _- <. ..-

- 19 -
pour la flotte polonaise, on ne possède que des données statistiques partielle:;
(Tableau IV), mais on peut estimer à 200.000 tonnes en 1969 à 400~000 tonnes C;I
1970 le tonnage minimum de sardinelles capturées0
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2
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: Allcm,Est : Bulgarie :
Pologne
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:130.0 :
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: 1969 1541.4 i 138.6: 3.9 : ?
:28.1 : 507 :4x3 s 2.6 :
48.0
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:1970 :
:
~27.0 : 0.1 :
:
:2y,8 : 1.4 Y 200,o r'
50.0
u
Tableau IV - Captures annuelles en milliers de tonnes des flottes é$rangBrcc:
entre IO~N et 260~
Tant guc les poissons pélagiques sont pe^ohés avec des chaluts se!:~ï-@la-~
giques ou pélagiques (Polonais, Russes jusqu'en 196(j), les sardincllcs no rc-r&se:+
tont qu'un faible pourcentage des prises annuelles (Tableau IV),une granc'.e pal? FS
de celles-ci se composant de chinchards (Caranx rhonchus et Trachurus 9) ou de ma-
quereaux (Scombcr collas) suivant 10s objectifs des nations exploitantes.
L'apparition d'un rubrique sardinellcs dans les statistiques sovf.6tIqu13s
en 1969 et l'augmentation brusque d-Ü leurs captures (1/5è des prises ~otcles)
correspondent à la mise en service des scnneurs. Cette rubrique pc~1-t rzwuvrir plu--
sieurs espèces dans ces statistiques : Sardinclla aurita, Sardinolla *:y. pro?:~bl,+.
- y - -
ment Sardinclla maderensimu au nord de 24O de latitude nord et peut-btrc ilarfoi:;
Sardina pilchardus. Cependant Sardinella aurita représente la majoritc 6.c~ ~;rp:~~~reu:
_w_-
du moins au sud de 24O de latitude nord. Cc sont en général 1~s nsrdinellcs de gr~tr-..
de taille ( 25 cm) (FALac 1966 - ELWERTOWSKI 1970), dites "ocCaniqws"p 10s cho,.!.u.-
tiers et scnneurs opérant principalement aux accores du plateau cotytinent~l.,,
I
. . ..l ï**

- 20 -
D A K A R
:
CHALUTI.ERS POWNAIS
:
:
:
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:
:
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7
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P.U.E
:
P.U.E
:
P.U,E o
P,U,E
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:
Total
:
S. aurita :
Total :
Sardinclles i
:
:
:
:
:
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:
:
i - 1 9 0 i
54.7
:
27,2
:
19.9
i
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- _ u--z-y.-..m- "
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2402
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22.3
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; 190
i
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20.1
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16.9
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; 1970 ;
21*1
:
15.2
17.1
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:
On8
L-
:
--.,--
--p- --.-
Tableau V. - Prise annuelle par unité d'effort (en tomes prr jour
de mer) des chalutiers polonais et des sardiniers d.a':zraFc F
11 est difficile de suivre l'évolution de ces différente,: p$&eric: .
Néanmoins d'après les renseignements obtenus auprès des capitaines dc ch,1u~it.:1.~
ou de sonneurs, les rendements seraient en baisse depuis 19$. Cependant ~~r-r=-'
^. "lh."
chiffre ne peut à 1'heu:re actuelle confirmer ou infirmer cette information, w.uf
pour la flotte polonaise où l'on constate une baisesde la prise p'w ::nitS d'c~:~~
fort à partir de 1968 (Tableau V), mais qui est loin d'atteindre :l'ample.~~ dc
=alle enregistrée par les sardiniers dakarois. L'analyse des rendement> ~:.~nsur~l*;
polonais par secteur statistique (EL~JL~To~JSKI - BOELY 1971) r~nt~7 <a,v. s r: ?.. g;3.~ LX
prises de sardinellea d:iminuent surtout à partir de scptembrc 1977, c: 7.2; c*r--U
t>n corrélation avec les observations faites à Dakar (Fig,g):
V, ZONES DE PECHE ET CYCLE DE SARDIN;SLLk AURITA
Les donnees dont nous disposons permettent maintenant do prkiscr la
localisation de divors :Lieux de p?Zchc ot do concentration de Sardintilla aurit?.,
- - - - -.-.
mais on ne peut aborder cette question sans parler du cycle de l'espCcc7 ri<jR
esquissé dans une précédente publication (BOELY, CHAXPAGNAT, CONAND 1369)c LCC:
deux types de pêche que nous venons dc voir sont complémentaires, les sa.rdinicrs
dakarois exploitant plutôt les jeunes, proches des côtes, les navires hautu.ritrs
4trangers les individus âgés, plus au large. 11 semble d'autre part que ;;ou.~ so.~-
rws en présoncc sur les côtes du Sénegal de deux populations on relation avec les
différentes massos d'eaux qui se succklcnt sur ces côtes : uno pmmlat;i.o,:
t~3énégalo-mauritanienneY' et une population "guinéo-sénégalaise"O

.a &l
Q E

- 21 -
1) PopulationWénégslo-mauritaniennc~~
Trois zones préfér:nticllcs do concentration de sardinclles rondes de
grande taille furent identifiées en 1768, 1767 et 1770 de janvier à avril aux
acoorcs du plateau continental s6nhgambicn.
L’une s’ét cnd du sud de la Prcsqul~le
du Cap Vert jusqu'à la hauteur de Joal. C'est la mieux connuep car partiellement
exploitée par les sardiniers dakrois. Une autre se situe au nord de la Prcsqu'
Pie du Cap Vert à partir dç 15"15' et la troisième au large de la Gambie entre
12030 ot 13*30 de latitude nord (Carte 2). Ces deux dernières sont oxploitécs
par les chalutiers et senncurs étrangers et les concentrations dc bateaux peuwnt
dépasser 100 unités dans un rayon dc 3ij milles marins (1770-1771).
2. aurita se tient en bordurr;? des centres de remontées d'eaux froides
d'une part en dehors de l'isothcrmc dz surface 17O5 et d'autre part en des taux
riches en zooplanoton, principa1~:mcn-t en copépodes et amphipodes. Lors du ré=-
chauffemont des eaux, elle envahit 10 plateau continental, puis disparait dc la
Petite Côte en juin, sauf oirconotanws cxceptionncllcs (1768), pour réappara?tre
en janvier dc l'ann& suivante dans 1~s apports sardiniers.
Jusqu’à ces dornièrcs années, il n'était pas possiblo de précisor le
devenir de ces poissons de grande taille, Leur absence totale dans les prisos
chalutièrcs et dans les prises artisanales de juillet à dkembrc excluait un en-
foncemlznt vers le large au-dessus du plateau continental ainsi que leur dispcr-
sion. Les prcmièros sardinellcs ri2 grande taille sont à nouveau capturées cn
faible quantité à partir du 15 d4ocmbre par la pEche artisanale aux alentours
de la Presqu'Ple du Cap Vert. Ca:: grands individus devaient alors SC déplacer
bien plus loin vors le large ou bien cntamcr un mouvement quelconque de migration,
& 1767 et 1370, on 1~s retrouva plus ;2u nord dc mai à novembre, soit sur les
c&cs sud-mauritaniennes (mai-juin), soit sur les côtes du Rio do Oro (juillet),
dans des conditions hydrologiqws comparables, cn bordure d~"upwclling~~~côYi~~rs.
(Carte 3).
POSTEL (1760), rcprtinant XANC, (1757) signalait déjà que les sardi-
ncllcs rondes de taille moycnnc (21 cm) qui arrivaient en mai et juin sur la
Petite C&c et en baie de GorCc, vcnaicnt du large et du sud. Ccttc obsorvation

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- 22 -
qui se limitait aux abords immédiats de la Petite Côte, est confirmée par l'&tude
des positions successives dc p8chc des sardiniers dakarois en face dct la Pres-
qu'île du Cap Vert en avril et mai, On note un mouvcmcnt apparwt des bancs vers
le nord, qui peut 8trc rapide, puisqu'on a pu estimer à 25 millcs marins la dis-
tance minimalo pouvant être parcourue par un banc cn une journée (obscrvakion
personnelle),
ce qui conccrdc avec les données de SCl3<IDT (1971).
Ceci, joint à l'examen des positions successives (Carte 3) de= :'10ttes
étrangères qui suivent la masse du poisson ot à l'anelysc dCtaill9e d::.c captures
polonaisos en 1969 c-t 1970 (Fig.?) (ULIXRTO~JSKI - EOELY 1971), lnissc cn?;rcvoir
la possibilité d'une migration dt-s sardinellcs rondes cntrc les Bis:;ajos et le
Rio do Oro Cette espèce stabilisée entre 21° et 24O de latitude nord de juillet
à octobre, ferait mouvement vers le SUC?~ à partir de novembre jusqu'a la h~tl~~cu:r
do la Gambie où elle rcstcrait ci; f&ril>r a avril, et referait 12 chemin invarse
dès la fin d'avril.
si CC schéma est valable pour les poissons do grande taille, il doit
1'Gtro aussi, mais avec une amplitude moindre D pour les jcunca qui rcstcnt près
do la culte, De juillet à septembre, on ne trouve quo peu de sardincllos rondes
d'uno taille de 21 centim&tros, pas de poissons en-dessous de 19 cm et trCs peu
do jeunes près des côtes0 bien que la reproduction vianno d'avoir lieu. Par con-
tre, on peut chalutz qu&quc s individus de taille moycnnc (21 cm) et les
sovi&
tiques ont p8ché cn aoQt au sud de Dakar dc petites sardinollcs rondes sur les
fonds de 50 mètres, 11 se pourrait que les sardinclles wi viennent de n&tre
s'enfoncent vers lo large dans des eaux plus froides et quo la majeure pGartie
des poissons do taille moyenne suive 1~ mouvement vers lc nord lc long dos côtes,
11 se confirme que les poissons composant cette population, que: l'on
peut aussi appeler
d'"eaux froides", se tionnent dans des eaux dont In tomp&-
rature de surface est comprise ontrc lô°C et 240~. Les mcillcurs rc:ndcmcn-Us so,nt
obtenus à la limite dos "eaux canariennes" et des "Caux tropicales", lors; dos
périodes de transition, c'est-à-dire entre 22OC et 240C0 Au delà de 24% 10s
poissons commencent à quitter 1,~ zone de p%che et gagnent des eaux plus propices,
Ces seuils de 18OC et 24OC ne sont pas infranchissables et tout au plus limitent
une zone optimale de vie, Ainsi, Snrdinella aurita peut
Y.-
se rencontrer on profon-
deur avec des tumpératurcc do ï'ortirc: de 12OC (SCBNIDT 1371). 1klgré tout,, cxs

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i.L
::
i
.

- 23 -
poissons semblent suivre lc balanccmcnt des "eaux canariennes" entrù le Rio de
Or0 ct lc Cap Vert.
11 reste ccpcndant à detürminer si ce mouvement le long üu plateau
continental est réel ou bien s'il n'est qu'apparent, Sardinclla aurita s'cn-
-
fonçant vers le large au cours d:: la saison chaude avec une composante de
direction nord. Déjà en saison froide, cette espèce n'est pas inféodbc au
plateau continental et elle peut être capturée en dehors de celui-ci
(~~~~TO~~SKI 1970-1971, SCHKIDT l971), à plusieurs dizaines de milles au delà,
de cclu'l-ci0 A cette cccasion SCIXEDT a observé des déplacements verticaux '.~t
nycthéméraux de grande amplitude, depassant 250 mètrcs,mairi to*,..::,*>c: : J..*.- e-3 "?, .-,F,i,ions
furent effectuées entre 18O30*N et 19°301N et on n3 ptiut savoir si c'est 'LT'I
cffdt du hasard ou si c'est d6 à une topographie particulière à cette région,
Ce rythme, les poissons montant cn surface de nuit et regagnant le fond de jour,
est bien connu des pcchcurs, mais au-dessus du plateau contincnkal, et cc' :.~mar~~c
surtout chez les poissons âgés0 Qn ne peut donc exclure à priori l'hypothbse o~:e
1tis sardinellcs s'enfoncent vers la haute mer cn saison chaude, recherchan? !.=eb:
eaux aux conditions hydrologiqucs ct trophiques plus favorables. (J.K)I.~NII<:o!J et
NRATOW 1970).
2) Population"guinéo-s&Ggalaisc"
n-l
Alors que l'oxistcncc do la population précédente paraet probable, il
est difficile do statuer sur les sardincllcs rondes que l'on rencontre dans les
prises on octobre ot novombrc dans les "Caux guinéennes". Nous ne possédons que
peu de données sur celles-ci p qui no sont apparues cn grande quanti-t6 qu'en 1359
(DOZLY 1971). iih 1970, elles no firont qu'un très bref séjour le long do la
Pctito CÔtc on octobre ct restèrent bien plus au sud, en dessous de la Gambie,
où ECHECS furent cxploit&es par de nombreuses unités étrangères, en dehors de li-~
zone d'action des sardiniers.
La classe dominante a son mode à 21 centimètres et des poissons dc;
taille supérieure & 24 cwitimètres n'apparaissent pas dsns les prises 'des #=$yJ+
diniors dakarois, Ces individus restont près des Côtes, au-dessus dos fonds de
10 2 20 m8trcs c-t ils sont proches de la ruproduction ou en reproduction,
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- 24 -
Là aussi nous avons un mouvement apparent le long de la côttip vers le
nord on septembre cI4 octobre et VU~S le sud à la fin de novembre, La limite d'ex-
tension de ces sardinclles scmblc Stro la Presqu'île du Cap Vert et cllcs n'en-
trent pas un baie de Goséc, SC stabilisant entre le Cap de Naze ct FI'Bour dans
les secteurs II A et B, (Carte l), Les chercheurs sovi6tiqucs prnsent qu'il
.;xisto un stock guinéen, bien separi: d'un stock sénegalais qui ser:hit la popula-
tion de saison froide. 11 se pourrait que ces individus appartiennent à ce promicr
stock qui suivrait l'extension des eaux guineenncs le long des côtes africaines et
viendrait du sud.
CONCLUSION ET R%SUla
-
-
Depuis 1969, aussi bien pour les flottes hauturieres quIau Sér&gnl, on
assiste à une dBminution des rendements oMenus sur la sardinelle (Sardinoila
w-p-
aurita C. et V.) sur les &-tes ouest-africaines tintrc 10° et 26ON, Cette tund,zncv
qui n'a fait que s'accél&er à partir du second semestre de 1970, jointe & l'aug-
mcntation des co@ts d'exploitation, a amené les flottes sud-africaines ù ca>andon-
ner ces lieux de peche en 197.1. (Fishing News International 1971). Néanmoins, mal-
gré la chute des rendements cnr~gistréc par les sardiniers dakarois entre ?965 et
19700 les poissons pélagiques côtiers représentent encore un potcntiol &2onomique
important pour le Sénégal qui n'en tire à l'h.I?ure actuellu que peu Clc prolit. &l
i?ff;:t , en tenant compte des appcrts artisanaux , au maximum 15.000 tonnes dc sar-
dinelles rondes ont St& mises & terre en 1970 dans ce pays, alors qu'on estima à
JOO, tonnes au minimum les captures effectuées la m8me année sur cette cspàce
entre les Bissajos et le Rio de Oro par des nations non riveraines.
Ces deux types de pêche paraissent compl6mcntaires, la pôche d&aroise,
câtii?re, s'adressant Surtout aux jeunes, la p&ohe hauturiarc à des poissons plus
âges aux accores du plateau Continental. Au S6nega1, les meilleurs rendements et
les deux tiers des apports en sardinelles rondes s'observent en saison froiile,
pendi32at le premier semestre. Ce prélèvement, ainsi que celui de la pFche hautu-
rièrs, s ',a,ffectue principalement aux Gpends do sardinellcs que l'en peut appeler
de "saison froide" ou "population scnégalo-mauritanienno"o

- 25 -
Cos poissons se deplacent apparemment entre lc Rio de i>ro et les Bissa-
jos, cette migration, semblant Ii& au déplacement des "eaux canariannes" froides
et salées. Néanmoins, des études ultCrieures, telles que le marquage, sont nCces-
saires pour determiner la réalité de ce mouvcmcnt, 11 est possible qu‘il ne soit
qu'apparent, les poissons s'enfonçant en saison chaude vers le largo en rocher-
ch,ant des conditions de vie plus favorable, comme elle peut déjâ le faire en sai-
son froide,
11 semble SC confirmer, d'après l'analyse détailléo des sectours de
pêche polonais, l'existence dan: cotte population d'au moins deux groupes (Pig.9)
l'ti "s&égalo-mauritanien" qui se déplacerait cntro le Cap Blanc ot le Cap Vert
ot un autre "propremont mauritanien" qui SE? déplacerait lui cntrc 2Ç"M et ‘23ON.
Cependant si le mouvomont de migration nord-sud est réel, on peut for-
mulor uno autre interprétation des doux grands scctcurs do p?cho d6limit:és on
mars-avril par EUIJ~TO~$SKI (1971) : Cap Vert - Gambie et Cap Timiria - Cap Blanc.
En cffet il est possible quo l'on as,,
cistc seulement cn saison froidc: a une phase
de dispersion de Sardrnclla aurita correspondant à l'oxtonsion mnximale des eaux
canariennes, suivie d'une phas 0 de regroupemont des poissons sur les Co"tes du
Rio do Gro en été, peut-être mdme à l'e-xtérieur du plateau continental.
A Co"té de cette population "sCnégalo-mauritanienne", apparaissont en
octobre et novombre dans les eaux de Pctitc Côte du Sénegal des sardinellcs dont
1'5rigino serait "gui.nEenncs". Ces pcissons qui ne sont capturés que par inter-
mittonco sur les côtes senégambicnncs,
suivraient l'extension dz0 "Caux guinjun-
ncs" a..lr ces côtes,
Rcnorcicmonts
Ccttc: &tudc C 6t6 grandemont facilitk? par la compr&cnsion de:; iZT’ffl:l-
tcurs dakarois, Nessiours ADRIW, ARI~OUI; ot les Consorvcrics
du Sén5gal quj_ p%.:r-
mcttcnt un 6chantillonnagc rcgulior des miscs à torrc o-t par c,:llc .J.cs pa.tr,~:;
do toutos las unités qui accoptcnt dc nous fournir lc maximum C~C, r~nsei~nomi:n-i,s
au jour lc: jour, tBchc souvent ingrate.
. - - . . 1 . -

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BIBLICGRAPHIE
---w-m
Anonyme - 1969 - Stage de formation tzt dc standardisation accoustiquu du 3 x.
7 fevrior 1969. Abidjan. Report 69/2. UNDP/FAO. Rogional Fishorico
Survcy in I-lest Africa,
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International - 10 (2)$ pe7
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