14s LA PECHZ CHALÜTXERE DAKAROISE : ...

14s
LA PECHZ CHALÜTXERE DAKAROISE :
DSSCRIPTION ET ANALYSE DU SYSTEME DE RZCULTE
DES STATISTIQUES DF PECHE (EFFORTS ET ?RXSUS)
UT DU PLAN D'ECHAi'lTILLONNAûE DES ES?XYS
M. THIAM
(1)
I*
\\- >
GCiS.::GGRAPHE BXOLGGISTS,
B.P. 2241 , C.R.O.D.T. , DAKAR
l

.
.
.

1 3
*il-* i

,. :, Tri de:: esnT)ccr, et
L ”
zize en cale
-
ii (5xis; c diffkmts schérms do tri selon les categories do bateaux :
- Luc pctita rougettiers (puissame inf8rieurc à 250 C V ) , consonront les ’
*

44?

1* “.2.
0,
Les diff&rrnts types de d4barauemen-t
CC t;r?e Se d<btrquozcnt z’est pratiqué que par les cialuticrs gfxisrs de
1’ .
~srr.xcrLt >~*qI)~C;fs. , soit par emiron 10 $ de la flottille.
Tous ics poissom sont puisés des cales, Co,lp drtinent par 83ixp;irt AxlY,
$1” ;:.;e ~h2~0~5c on ww & quai ; ila oant trlfa pw oa#xx~a (G:~losiücn, T)A~
J-c: I.Lx coupci, Drotula bsrbata.,.) ou par groupes d’espaces do?i?km &%nro-

.

Ur: G~~‘~m-,y~cment plxdt cn fait s’étaler sur plusieurs jours,
h ::.a:oritC dcu d!.~b~rquements or,t lieu le jour a des moments très variaXcs,
~;Jri~r~.,~crx:r,t quclqnos lxuros aprhs l’arrivée du bateau.
5::; dZber:~ucmonts de nuit se font exclusivement par la plup<:rt dos rou,::~’ . +
1,;;:; (-;.i
f ,.,,l,C
Y &r C;::<:L<~~.~ ol:aluticrs clacicrs a r r i v a n t d e n u i t ; dans c e der:,ri:L* :
. ,;‘Ar.<~:; 1~;; cxvcttcs sont d6barqu&o~-, l e p o i s s o n Qtant zonscrvC jurqu’zu :i~,:i;~:.-
aux prcmilres Cour~s dû l:-,
Xlcs se ciasscnt en 2 types : le tri par ospece et
lG!.lcs.
il8
.,:. 1. La tri ~CL;" cnp>oo (ou par ?Troupe d’cspEcr;o )
11 u'cfCectue sur du poi sson d6barquG on vrac, soit

rJ
. O'dï ;XX ccpkx donnCa(ou un groupe d'ospkes) cette mbthodu aboutit en &$-
i.-Z- .*:;l i-,
2 t,y;x:; C~C cxkxs, cornposOcY rospootivcmcnt de :
- ;:Y;:: ir,d ~vi(!;;ci f quclqueu moyens
a
- ii24 Itrl dan
::0pX3 + quelques petits
- Pc.;;tu i;îdividus.
;Ii. tut Gvi.UcrAt qur la taille absolue dcr poissons dans ces trois groupe:, Y-,
: -
pc:;i.& CL' lu structure d'e tailles des captures.
i&‘; :J:z; ; : ; iqxc a roülcaux.
.
_-.
ii es; i;:pGrtar*t de noter la cas particulier de l'usine W?XP
C:;&~CL+%~ de tailles et le tri par ezpEca se font simultan&xxit.

2.
L;7:
PLAN
3 13 c i-1 ANTI LLONNA '22:
D s S C R I P T I O N
TJT
A N A L Y S E ,
3~:t'initi.ons
2 . 1 l :I . 1 .
,R."--~--.A.WW.---
UC.
T.* >astr+Ltion S &Aantillonner peut 3tre définie t pour une.oup&co dûz:~:~, *
p.2 1' encc*r.bl e CL.?,7 chalutiers dribarquant dans une tranche de temps d’une se~,aix

2.:. l 3.
2
ï,'Ec;i;~l~tillonna~~e de l'unité primaire
- - -
--l-m-
i’l Ii 2 2 G.Z;CC:
CiO t ri (‘C
, , cap;Lciti! de cale dii'rdrcntcs ;
Id: rio::;:; r-f: ) les dimensions et, leo maillages des chaluts utilisOc sont 1;~':': .'
!)?OU d';lne crrVé(;orie de bateau L une autre.
Iteü cn$~cu princi-nleir,ent rccherchCr?s, les cspéccs accosuoireu Gt les i::*.i:,i. ,:. .
,312 reqjcts diffçront d'un chalutier & l'autre.
P.8"
\\.* riillcurs les lieux de pêche fr6cpxmtés varient a,vec les k~%oaxc.
cc:: î;rctC?lrü dfhCt9ro,y5&itC pouvcnt cntrafncr pour chaque espke des :: t, TX-
_ ~.
I . î . :I . l1. 1, * GChznt illonna$e du debarquement
- - -
--m-c
r1 pe;1Y YC rCaliser directement sur le quai de débarquement ou 5 l'usine.
;; S.'(;ni.nnti!,3.'nrsacra ù cp+
L'O& tccknlquw~ent roalisable que lorsque le débarquenent se fait ;5 ,mlSn:a.
11: q-ui (cf. para@. 1.3,Z.i.). Le ?rélGvement de 1'6ohantillon a lieu e,ntro le tri

on-t C:i>l ie ùu rnndom clüntcr sampling, dé ja dc
+
1’
.:c:.r::itillorinago intervenant avant le tri par tailles : c’est un rcu;do;n
-
1.I
c!.ü::ter ucr7:nli:::~
1
,. Il eut orfcctu6 pour les crcvetbx et les route-ts, ces oo$cec
Jc;LI;-t cu:.G;tior&es à bord dans .dos caisses ou des caisscttcs.
- I,‘(‘c~;*ntil!.on:laiJe
intcrvennnt aprbs le tri par taille ct porbxit :xr :Te?s stm-
te.; c.u~~i:;;~:~xiulcs : c’est u n êchnntillonn .ge stratifie (stratified x::pl rzg). Cette
I ,:
; ,<; ,..,i!,r Trc: :: ‘a-glique actuellçment qu’aux rougets. Le nombre dc strates vxric! de 3
,_ 5 t.eiGz Ien uzines. La f r a c t i o n échantillonnse change d’une strate 5 l’aztrz :
ei:e tut 2 fois plus Lm,nàe pour la strate 1, cx qui s e ju;;?,iLie ?ar $r;- vnr;irabili’-;6
i:;t c rn c (‘I:~~ti~~::)ei:-Fortantc des taill es* Les oaissottcs éckantillo~nées ;xtr
u’,rL;c < 3,
‘s s au hasard, l’eckantillonnage est stratifié et aléz$o~c.
1)
2.1.3”
.--;- Source:; de hinis e t difficultds d u systbnc d’échnntillo~nn~;e ; L+
(:Cv’:;;:’ :: ,1 :; i’i.G!32
;i:l ü;~athrne d’~chantillannage eot ao*want entaoh d’erreurs syat6mntiyuon
*
(Li~;s) qu’il convient de dQcolor, d’estimer et au mieux d’éliminer, afip d’a-

v ,:.,i! ,-:r, tn 6:;:; t f;onnC que 1c.a con?osition par taille ne dcpend p,x du h ~xw.2.
IW.tor c0G biais n&acsito la pr&mnca du tochaaicien au moaent du t,-i.

*

2. :. 5.;:. 3;::.ir;
-SP _
I.iJs aux o@rntions de pbchc
Z.h.acn-ùg d'op6rntions cffectu&s en mer sont des sources so*uvc:~t
~b,.su ,$e '&)i&;s , lesquels sont très difficiles B estimer et encore moins
1;cr.
Il, cr;t trZü 'xportant d'ajouter que le plan d'échantillonnage ne couvre pas
1 ' e:::;c:,;Xc des dub3,rquements effectués au port ; en sont exclus :
- IA:: 2~Jt~myx:ncxts do tous les cfialutiers congélatews (environ 30 $ de la
K~t,illc), du fait que les produits sont emballés et congolds à, bord.
- Leü iiC~krquümont3 otfcctuds 9 S~.FCOP par les poi ssonnier3 s6nC1~alo-polsnuiu.
- k:; d6krquemcnts occasionnels des bateaux étrangers (polonais, espagnols...)
.x:;vcn-t transoordds en mer.
2.2. iT,;CI:~VIT~ J 1 UXE X'UDX DE COXT3OLE Dïï PLAN D'ECII~TILLO;~~AGE~
!J' tixkstcrico dc nombreuses source s de biais (potcnticllos ou rSll.es) danc
.
ur& ~ysLh;r?o 3'4chantillonna~3 pout affecter la reptisontativit6 dos échantillons
.

L;s c.znlpo::i.tioa par taiile, pour une espéce, d’échLJit,illons ;3r6lev6s UE de3
:,,:;!,c:, Ii.;: f::y:lpd3 du m8me cnCin et p8chant dans des lieux différents peut CTtw tr5s
vr;ri;&le :
- Bu fzit Que ics lieux de’ pêche 2cuvent correspondre à des pe-aplemnts dif-
fc:rcctu ( c n co$ocu et en tailles) et a des profondeurs diffdrcntes.
- Si l e s cupecos-cibles des bateaux sont différentes d’où des schenas de rit-
jet différents.
2.2.3. ‘J’lnri.;tBilitE des échantillons provenant de bateaux OquioGs d’cn,O;ins
- -
ii P;*(:
# 9~,‘s)yt:;
.*
L(L arrUronco dos onglns (muilla~o, ouverture verticale, oordo de dos.. .)
c2ntr:Zncnt pour une m,fmo espèce, une structtie diffdrente d e s t a i l l e s (a6locti-’
vitt5).
.

2. .$ a D: XJS.;IOS-CO:ICLUSION
:/: .s.~::;tlk:c
0’ t5cha:,itillonnnge des dSb~irq*X%icnts commcrci ;;uX CGl?%?L t ?s b%“::-
<“bu’, Le :;c/i1rce.ü dc KJla,l&J
. . ‘r.
” t
c
; l a corrcctj.on de certain biais ~6ce;.;ita :I. :,ï‘a’.:! Y.(:‘
L .A ‘, i; C: : , 1 C L c I, :; 0 i .t au (lebut &d d&byLrqnc.lcnt (dans 1~ cas d’*til él~1:::::til.l.:jl;:,‘1; : .* ;:
i,tî>”
Z;Cj’; 5 ;LU dr:-ty,lt du trj. & 1 ‘usine (dans le C;~G d’un CckLr.til!. ~r.:.a:;c: t.1 ‘; ‘.$ 1 -’
i . !; ;, 1 *(;l*,sl;:L+,ion de:; ,pc,jc,ts nécessite la mise sur pied d’un ;~xYI~IY~::;:;c~ LI ‘1’ L,.I;:c ;
2 c I,,,.. +
.‘,, . 3 LI ‘:::,c astwl d,en~uCtes d e ,~1 rejctc ne peut aboutir LLU’ZL d e s tonr,..;;i~:; c;~:*r *:-
< c : i L :;:j.::;-~J.‘~i..éSj
6,
il aiguise en plus la mc5liance des pGchours qui,c~nsC~,nl~~ du
I
t':ail~i>ii 3 il:)?
0pOm en Toc*, s e sontect contrV1éü.
!‘:iî ;,i.11 c:u~s ccrt;rins dCbaKI;1C.,:cnts
Gchappent entibrwent d 1’4ckwitii1on-
GA<\\? i>e c;ui. ijcut constituer une porte notable d’informations.
ip; tc&r~icrucs
* *
d’Gchantillonnsge utilisées au niveau du systkmu sozt :
- Lc i,random ciuster sampling’, pour toutes les especes.
- Lc ‘stratificd random sampling’,, seulement pour le rouget.
>.o~,,ci;JG:C iu;Ltioi: 2122 CO3tCi:UG
de- celles-ci. La seconde technique
ilrc;ix incùnv5rîients stntistiquos ct pratiques :
- Lû mn’me de strates varie d’une usine & l’autre.
. .
. 31ü;~e usine a 1 ‘autre, les strates de méme non n’ont pas la
,$iOH , i;uiz<uG r,e rocouvrant pas les m3;nes gammes de tailles.
- Le:; i:tra+es se chevauchent entre elles
- ;,’ :~.c::;,t.tiflo~-cage dos strates prend énormément de temps, une centaine d’ is-
~i;vLd~~s dtnzt mesurés 1 3our chacune.
- 11 est souvent difficile d’avoir les poids totaux d5banzuZs
.h.t>;*cJri t:, Gonn~.?c: n$cossairc a l’extrapolation dc 1 lCchantillon 5
Une ~r,Eliorntion du système d’6chantillonnaC;e passe obligatoirement p:~r v:;c:
.‘;:?;.o ,c .
co-,trôlc ; basée sur des comparaisons de variantes et des tests ~TA:.‘:*;
I-i:;:.c
d
,:’uude portera sur l-os degrés de variabilité des distributions de taillcc
. ‘(cc
v
.:.;.ntillons d’un ml:ne bateau, de bateaux équipés ou non des r&mes engins ct
$ki-,mt ou r.cn dans les mtkes lieux.
-r *~
i,ii sl;y,ificativit(S statistique di: ces tests entrakcrait dos c!lan,-;w~cnts
;- Yil ‘“;),:ij[; JU ,;:;z;tL;;nc ; il s’agirait entre autres :
- 3 ,:.*J:T;.ïcntcr le nombre d’êchantillons par bateau par souc4oi;antillonn.z~ de
~luüimirü coa?:trtiments.
- S’;LU.‘~CfrtCr
le nomùrc de bateaux h échantillonner, a?parter.,Lnt ou CGT1 à i n
..” $
,c. ~ c u:;ii;C c~,~c~lantillonnago. 2’une manière g&Grale lorsque lcc i215ncnts d16-
,-. \\ ,. ,. c ? , -..*y. ^
t ..“a&.” 1 - .‘“‘U<~L., -2
, (;atcax) d ’ u n systkme cent nombreux et hCtGro&es, il est rc-
,
i;s; ..:;:.ic , FG-L;- dcü cox;idGrntions de pr6cision statistique, d’cr. ~clmïJ,;l.lo:x~r
:
L CILrU afin de diminuer les variunces entre Gclrantillons ; dans la p3cAwri.e
L;iZ.,
,,‘<;‘rx: 12 c;ine, lss chalutiûrs sont hdlAro&aaa h divers points do VAO : puic;zxxw,
ç;~ixi.~‘it4 Je c a l e , rejets, otrat6gie et tactique de pSche, espèce-cible, liaxx
*
tio ;z3cix c t ci;alut Sa Lo plan sctuol oornblo ptinantor un faible taux d’Gl;han-

w
Pcnaeus daorarum
P::ct~~l~pc!:x3us prayensis
----y roLypt)
fi P;~~yltu:; cn::pci
120
( ps::co t )
Cklcoïàcs dccndnctyluu
125
l
nonture s I;~CI~ parai ssent tr&s éleves et apportent s0uver.t peu ù la ;1r~7-
c;,:;ion ct~‘t:utiCiue; ils doivent Etre -rGajustés en fonction de ta varixiro .îlOyOK~A
i:;::; Lt.1 1108 d o cl;;que oopEoe v a l e u r obtenue d’sprcs l’dtude do contrSlc.
r~o;~,p;c tenu de llhbtéro$néité des cléments d*Cc!lnntillo~~~;Cre et de la wk-
1‘ ; :k?, i i 1. ;c C!:i ta;' * les (par espèce) sans doute plus grande entre lx;tcaux (;a’~::.;trc
cw :p;;rt iC.Cll~S d’un m$mo bateau, il vaudrait mieux mes’urcr beaucoup moins d’xdi-
v Id-u :;Ii.- x.3 :Zhe batca-~ e t augnenter le taux d’&chantillonna,c dos ~C!A~YX~
il f;l-dt anîir, ajouter qu’une Ctude d e contAle sur las évantucllos var;.;&i-
1 i I;ti.,
‘,. ,-.,:
,,.-:;onni&ren &x d6barquements par bateau., engin ou lie-i.~ de ‘-,ûc!:o ne se;:;‘ùlo
y,;.:; :Gccï;:xiro, ?c? c;~ttmc d’échantillonnage n’étant pas stratifi& en fonction
tic:; saluons puisque couvrant toute l’an&e.
3
L E SYSTEXE D E
RECOLT3
l
DZS
STRTTSTIQUES D
E
P E C H E .
L1evrJwtion du :poUen.:ie 1 d’un s t o c k par 1’a;;proche &obsle néccsxite Élie
,..,‘I -‘,-;c chronologique apr>ariee sur les efforts de pIohe et les priucs ; 10:~ prises
Ga ,vJ::t ~rxiu~ -2
1.
leü quantités effcctivcxcnt prélevdes par les c;~~~‘:rc;
Lt”* 2-z 10
3 ‘, ;, c’z- et les efforts, la pression appliquOe et correc~ondant aux prises,
“7
J. i. L’ZWORT DZ PECRE
Xcoltc dcu données d’orfort
7,. 1 . : l
-.
L’C?Y<.*stence d’un port unique de débxquemcnt facilite la récolte dcu àonnéau
;;*a 1’ ?'lJrrCIr!, ÛQ &d&&i doa ohd,u%ic?ro 1 un p00@nR0?dant total bhu Ob&ub~fi??U h
quai
ost cffcctub
permettant d’bvaluer diroctoment l’aSort no-*
t o u s
les j o u r s ,
ninal total en temps passé On mor (ou temps d’absence du port).
*

:; 0 -;
clfort nO;r,iLal, r6capitul~ SC une feuille cie pointap p-c c:.:;i.l., 1;:. :’
3.c p.2.z I’ 01s
a:;% connu S 2 4 heures près.
I,-: *a/..,li! !,iplioit$ au p o r t des p o i n t s dc dcbarqucmont, do ?$p?rztior: r::!; tic,
i.;Lviz;Llllcr;cnt, jointo aux fréquences des mouvements des ckalu’üior; cr. lI’dPi!!:il i
i.:i nCocz;it6 dc visiter, lors des ?ointagcs, tous les coins du port, pontluzP~ z-1:
in:;ervalle de temps le plus court possible.
?,.i.2., Choix d’une unité d’effort
co;.;m d.~rIX toute psoherie multispdcifique, l a d é f i n i t i o n d’unc *unit6 si:::.‘-
î iC:r , ivc d’crfort de pêche rcncontro maintcs difficultés ii4es :
- :I i’%tCro~-$&ite de la flottille
- AUX ci=nn;;einents constants d e stratégie et de tactique de pfiche.
Lc C-ardc des marGes est très variable.
UC tc::?s de peohe effectif par jour de mer varie énornémcnt d’ux cl;;?ll’li~r
à !.‘sut;rc .
~(2:; b;:l;cnux chnn~ycnt souvent d’espbcc-cible d’une mnri:c S, 1 ’ aul;rc 03 :Y?: ,?c
;l;ll;;,t:;ps fois ;u Gour3 d’une ;nnr&e ; il s’ensuit des ,c$iSSc,:,c~tS d
c

1 ‘t.îI’oi’C de
;,W.C ù1urk2 espèce à :l ‘autre, dont il est difficile de mesurer l*inpo~%wX .PC-
lütivo.
Xctucllcn;snt l’c,spCcc-cible d’un bv:teau est définie en po:: tcriori, :p;z ;n.?.r.1c,
5’ ;i;:rt**s lc ?roPil spCcifique du ddbarqucmcnt ; il existe pour ~21~ ut1 al;;oAti.;x
i i? tri ;~u-k~1;.1ique dc,s espcces (sous-programme TRIDEX); les irooav6nicnts mizjcurs
JC cchtc rnCt?,ode de dCtermination de l’espèce-cible d’un bateau SC situent t
troic niveaux :
3n -“alcw des neuiin de t r i dcfinis p o u r ckrque espèce ( o u :,~oupc d’ds;~?~es)
$!,: ;xJ.,~ dc; 1 laLondancc relative de 1’ espece a( ou du groqc d’ uû$ces) ; ccllc-oi
V;?I’1 ;Lllt 3’JC 2
le dCvcloppcncnt de la pkhcrie, un rCajustemcnt & court ou mo;-on
tt::hic: dcu ~ouils devra ê t r e envisa& pour toute évolution Oc l’abondance des cs-
‘>
?i,CCü.
Lc c:tr;LotL;re tro:p solcctif du tri fait que 50 à 70 $ des murées So$:t dli-
.
:z: :;C:c:; dü cuicul des prises par unit6 d’effort ; il est clair c:uc bcauco;ir, d e
.-,c;:; $y;!,T‘t:c:‘;. àitcuqmixtes4 peuvent correspondre er rklité 5 des r~ar<e:; “puras” oi;
: t(;‘.’.,acexc-ci’dc ;L XXUU~ un faible rcndemcnt (pourcentn;y infürïcur au seuil).
ri,r~ i-c.:tlc;,.r.:rit i;;o;vx c:JculC sors donc supzricur au rcndc:nont r6cl.
{‘-r
1 r. üille1.1rs l’al~orit’hme ne rend pas compte des chnp~ents d*csy&zos-ci*-
Llc.:; cri
.
cours de mari:8 , ce qui est déterminé Ctant en fait une espèce-cibla
,i-,o,wc;-x ; si la marte est réellement mixte, elle est elZninOe du calcul de rer,-
demnt .
I,‘;u.itS d’effort jusqu’à présent rûtcnue est lc temps pas:;& en nier 5 &!-
cr;q : ? ( an jours de pôcke) : c’est le temps de présence sur les lieux do $C~C
:;u3.tip?iCc par 0,75 (coefficient correspondant à 18 heures de pC;che sur 24
hourcu) l
tc.:pz dc plchc c f f e c t i v c , exprimé par le produit ciu nombre dc CO-QS dc
Le
c:.:;:ut p-z leur dur& moyenrie, donnerait la meilleure estimation de l’ef.!‘orU dc
4.:.
;-;Lr,:.C ; :c;Ll;icu:oWcment ces doux donnoes n’ont été recueillies qu’& partir de
* f s*/r
, ‘.Y a-t 3.u ünc frac-t ion c;culemcr,t des chalutiers. Actucllcaent un nouveau >ro-
[;î;L , ‘< i! Go trS.i;c:ncnt izformstiquc (CHALUT II) est en cours de mise au point ;
. i
li izciut , en plus de divers fichiers :
-. Un socs-pro%Tamnc TXDEY détcrmirwfit les espèces-cibles par marée,
- *a-i ::oL13- pro r;ranme de standardisation de l’effort de pdche par espèca-cible
w foration do la puiaannoa motrioo d o s unitéa de p00ho.
Les idces de base de CO proéyca-nmo ont 6tB jetées par CXRCIA, et on3 fait
l’objet d’un rappcti toohnlCf~0~

hü dûrinCes sur les captures par espèce, des chalutiers nous provie:;;;( 1 :
da deux c>ourccü :
- Le:.; patrons de pôche, au cours des enquctes mcndes journalièroî,ent ;)Fil+ 1:
.;cci;nicicn - on a alors une pramibre Cvaluation provisoire.
- LCS usines de traitement des produits cln ’ la pÉche qui donnent 1~ T>O~\\~C: P’.
des captures.
3.2.1.1. Les données d’enquêtes
:(i lcs üoi-it recueillies & quai auprès des oapitainos d’ar;;:emo:lt, AU . CC,
.; -+
i::,rit:; ou des chefs d’équipage en fin de chaque marée ; elles corrcs~onkiI:::;u :i A,..:
. .
*t:j 1U.L; c:::-çin;Gs d’apr&s le nombre de caisses ou de compartimccts rwplis 5 kt:=i 8:;:
.
cours de mûrCC*
UXX; In sajorit6 des ollaluticrs, las poids sont detaillés peur ccrl:rir.:r,
.
c:;,cccs :;culcmcnt (crevettes, soles, seiches, rou&ts) les mtrcs eu$:c~:: Gt;~rr:.
Ic!:;r~3lipccü ùans la rubrique T’X~T3S’*; dans la plupart des cas, les CS~DXY ;LT~-”
:;(:Y 1~11 :‘;LiK.c quantitl no sont pas déclnrbcs (lnngoustcs, pinces d e crabes, c,..: -
,mars. . * 1 , .
Les glaciers pi3ohan-t la seiche ne fournissent que la tournage global pZW.t:,
Inscrit dans leur r,lanifeste provisoire d’entrée.
La rccolte des données d’enquêtes se heurtent à de nombreuses difficuit6:: :
- Certains patrons refusent systèmatiquement de donner des renceigrie::er,tr; si.:*
c ,7L:.,aticrz (:::Z 10 s6né,ralais) ayant à bord des commandants japonais, ~CGÜ,
1>oloXk c ou i tnlicn s; uno traduction en COS langues des feuilles d’enqudtcs fa-
cili&, C
t*riit do \\ùcaucoup la communication et rdduirait le temps perdu.
: .2 . ; * 2. Les donnsec d’usines
C;c :;oiit des fiches Ctablics par bateau ot par marée, portant les poids 0%
Lt?:; vûlcxrü dcr; cspCccs débarqudcs a l’usine; elles sont collcct6es sur miwo-
fil:;:;, C!C fal;on pratiquenent exhaustives (pour 38 $ des :nnrCes) .
i;cn documcr.to de travail sont quelquefois inaccessibles du fait de leur ca-
2;ic ~TIPC: corif iclcntiel ; mc.+,ne
5-
accessibles, ils sont en g6néral mal présentos ou
q~.cli~ucfois incomplets.
3.2.2. 3iXicultCs d’estinntion des capturer,
.
L’Cvalustion du potentiel d’un stock nécessite, en plus d’une bonne unit6
d’effort, des statistiques fiables de captures.
3 ~2:s la p3cf;crie s6né~alaise les captures réelles ne sont jamais coruxics ;
‘SCÛ-,xoup de données Cchnppent sctuellcmcnt au syst&me de r5colte ; ces portos
a:;,
,.iforzation se situent à différents niveaux :
3.2.2.1. En mer
Les rejets et la consommation de 1’6quipage à bord constituent les deux sow-
- .
i
C(:g de i/lcAS. scz
*,
CüpJXS
rejetées en mer sont nom’weuses ( c f . parafp. 1 . 2 . 3 . 2 . ) .
7:
. .L 12 co:i.poüiti on qualitative des rejets est facile 2. connaRre nuprhs d e la
pKlfClXliOl1,
il n’en est pas de ,mê:~e pour l’estimation des quantités ; la mGfiar,cs
.
,:~~~,ifcste ÛCC pkheurs fait que le système dtenquFtes mis en place & ce sujet SP-
touti t t des chiffres fortement sous-estimés et non détaillés par espke. Il
SC-.:blc q u e 10s quantit4s rejetées sont considkables.
Lr, co~:so:nmation b bord des okslutiars bohapps B&ornant aux statistiquoo ;
1~ qwntit0 consomde peut titre assez importante, & 1 ldchollo dkna annde, pour
.

I
Au colirs des ddbnrquexecnts plusieurs sources de biais existent :
Lc ravit,ai.llcment des membres de 1’Squipagc; la quantité globalo arz~.~!llO
'
X/l'
-t
2 Ire importante.
. *LA
personnes privilQgiéos, p ortant sur des es?èccs apprki6os
, cioradc3, crevettes, sales,... >*
TA:; ventes.-
Il cn:;ta ;&u. ;r.$le 1 une petite vente & la criEe effectuoc par un sCz.al m~;~::pur;
1 i ,:; prkxili I tu 2rovicnnent presque exclusivement des glaciers de 1 ‘ar.ze::t:nt i:Gri-
;,t. L;iil: ; *iii :;elit inclus dans 1~~s données d’enqugtos mais ne fivent pas dans 10;
f%, c:;* .J
0” ci’ur,incz.
tJC:i rt>il~CiflÇ!‘:it?fit Cl,I:FLrrGs sur cette criée sont recueillis chaque jour ylr le
I:.L.:Y:;~u ùt: 1 3 ;rotiuction ; leur prise en compte dans les statistiwes du C::i>X
;,: C;i::::;; !,e CT: Pli;s la connaissance du bateau et la date de debarqucmcnt ; COS
.
a
ùci,x uoLn’2cs pcuvcnt facilement 8trc obtenues par enqu2te.
;,;n dc!iors de cette criée, d’autres ventes sont quelquefois eîfcctu6os ; certai-
.
.-.c; ezp’:CC.z pôchées en petite quantité sont an g6nbrnl vendues & quai & des
.
;r,:.rcycu+s 0-u L dos restaurateurs (langoustes, cymbium,’ soles do roc&, rou&s).
3 .L.Z..:. iax usines
IA (iuny.tité pUch&c et razxx=&e A quai para un chluticr n’est donc pris totale-
,:.o;:t sci;c:mini:c à 1 ‘usine ; de mEme la quantité acheminée à l’usine n’est pas
:*~rofi.nw,% celle inscrite sur les fiches-usines : certains dons et vcntcs con5 cf-
CC!C i,iZf:,S SXL,S I%re compt,abilisés.
P:;r ailloli.rs C?G don&cs d’usi-rres ne sont pas toujours à l’abri de modifica-
* .:tiA5r::3 ; celles-ci s o n t trk difficiles S contr8ler dans le cas où l’armateur est
‘:.a
cc mc;,,.e Lfxi).c; propri&tairo de 1 ‘usine de débarquement.
i’:jUj’ c:;~timCr le dc,ryrC de fiabilité des donrkes do chnque uçinc, il nous rt:;riL2t
;: ) r;ci;::;,;rc cc Tzwccdcr ü. une Btudc comparative entre les chiffres brut:; des cnr-
,lr,;:: & pcsGe des usines et ceux des fiohes-usines correspondant aux m8mca do’bnr-
A”
c;w:non bu.
y/.2.ci.~. Lez 2,utres pOcheries
w - w -
‘;’, .’ :>‘ru~~~:p
,
tic donn6cr pondérales relatives aux espbces dd.::crsales capvurzes
, I .,.
;.:, -,*.> II: 1 ;“.d’ircc p~chcrics échappent, partiellement ou ontioronent, aux stati:;tiquco
du C Rd3 I’ ; il û ’ qi t :
- Dûÿ d6barquomcnts des pkhorio s a r t i s a n a l e e t somi-industrielle ( c o r d i e r s ) ;
~CG quz;;it&s sont importantes.
- 3e.z ù6b.2rqucrr.cnts de la pQc!ie 8trangère.
hU ç;.UluLicrs cs?agnols ‘et polonais, dont les pays respectifs sont si~a-
4,
U’zccords de p8c:he avec le S&&@L, fournissent des renseigncmcnto db-
uc;P,?i3U
-; ;i i -* ; 6 2 sur leurs dl barquement s ; ceux-ai sont occasionnels et les donnees rc-
cwillicû sont inccmplètcs.
La gMic 4-c rslncère non dCbarqu6e 9 Dakar est incozunue, 5 lfcxceqtioq. de ~11~
L(.J ci,sluti crs ivoiriens recueillit par le C.R.0 d’Abidjan c t trcinsmise au :d !‘i3D+.
:;:;kwit icllcmcnt exercée par 1~ Japon, l’URSS, la Grèce et l~Ita~i.e, cette p8ck.e
S(>r;L;t y&0 importante dans la soua4gion (Tk,uritanio, StXgal, Gambie et Guinée), !

7 3
r,L L;;r:Tt&me do rocolte des statistiques de p8che conna’lt des lagunes ta.î”u
au niveau de 1 t efîort qufau niveau des prises.
zi 1 ‘offort nominal de tous les chalutiers est COTUIU SZUE diffioul-i;dI, T”‘?

i.i,i.i,?i: :C. ~16 ;cr;:;in:ltion dc l*effor-k r~ollenent appliqu6 & une CüpbCC?, flO;il’ Y.!...
!;l:L.~~~; do.rnGe, e:;t complexe; 1 t inexistence de rensei~,%c:nents sur 1a str;~.tC:‘;:.i’,
llL bacti:luc de pêcb,e et sur leurs ckngements en cours de mnroe fait que L “o:;: :.. ‘-.
cible n’est ddterminc~o qu’en moyenne et & postcri.ori.
L’ur,ite d’effort d e plche est, le temps de péche expri,mé en jours rlo ;J?(:. 1‘;
ile f,r;, :;,:; ;xas:;Li on mer à p8ciier Gtant très variable selon la spkid.ic;ati~~:: Cc,
:,:,!,l.!:L~&7
1~ cocrficient de conversion du temps passé sur les 1icLLx do p?~i.~ (ii.
Ill +,
-ri”
- i:: p1cj;e d e v r a i t Gtre reguliL;rcr;:ent coztrô16 ; ce cocf5cicnt ~oi:i“:*:~ 3 t.*$
. ,
utifid<, CG ~;oyc::nc pour chaque classe de bateGaux correspondant h UIC ~;;~?uc-c;~~~Lc-
Lthot,drog<neite d e la flottilie a entraTné la nécessité do standar6l:tir
ï
L *;:;furt de pGche par osp&ce-cible (ou groupe-cible) en fonction do la puiz~~~.~
r:,o ki cc.
La non cozpt;;%ilisation de certaines données ponderales fait que les str~-
ti.:ti~zes de CaPtllros ne sont pas connues ; seules sont comptabilicCas les do:;--
.
ïxcü A’ usiner, dont lu qualité est difficilement verifiable.
ï.lcü àor,z~Jcu d’exp&tes, incluant les ventes, les donc et le ravi tailloz.:z2
dc i ‘k~ydip~g2, devraient donner la meilleure estimation des capturiiu ; malAa:~-
*“CU.ScihiP -1-t;
_A ? eiles ne correspondent pas 2 dos quantités pesées ; en plus de lc*w
L.
cwhc d rr? +?roximnt if, ces données sont très peu détaillées >ar espèce; d’il*Ati’f3
;:,rt, cllcn 2c ocxt ;mc obtenues pour beaucoup de marées.
Lx Lon;~C:cs CL’usiixs s o n t de>uis 1978, coùécs uur le iri?he bordereau que 1 ci:
àOiWCPmI .> d~cnc,u8tez, F ;OU~ &,-y+c batcau;lcr, deux skia: sant ainsi ficil~ 5 c(,~.:JI~~~.‘:~~
JJ.~L’ mei?lcurc collaboration avec armatours, usiniers ct patrons plcketlrs,
pc: l?.il’ ‘, :. l’a.:1 1;
;;ann
aucun doute d’estimer les donnfes manquantes et de pnrvonir tr
~itYi‘.l;.lî ion ooct’ficicnts
de correct ion des dCb;zrquc:r,cnts en cap turcs.
. r,i r; bcaucoap de chalutiers Ctrangcrc prélbvcnt, on plus Cie la flottille
;;i4 .; r:;cnlr3 c t se:3 i -industrielle locales, des quantités importantos sur Les rr)s-
;cl~~rcc u dk-,ersnles du plateau continental séne~alais ; une fraction seu1c:;en-t &e
CCl:C:;-Ci est occacionnclle,mcnt d&barquGe 5 Dakar; l’autre fraction reste entisrG-
;,?c?
. t
i i:c -JrLI;tïc
\\
àc Clli;tt2 que 1 ‘effort appliqué.
2, cc I:;tt, nous nc disposons actucllencnt quo de statistiques de dobarque-
monts tortk2mcnt tronqwks, et de fiabilite difficilement mesurabls.
.