Gouvernement de la République du %néyaL ...
Gouvernement de la République du %néyaL
Ministère de I’fconomie Rurale.
S e r v i c e d e I’ilcéanoyraphie e! d e s Péches Maritimts.
INDICE RELATIF D’ABQNDANCE
SAISONNIÈRE DES SARDINELLES
LA PETITE COTE DU SËNË
p a r C. CHAMPACNAT
CFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
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CENTRE D’OCÉANOGRAPHIE DE DAK#AR - THIAROYE
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lN3lCE REL:‘\\TIF D’ABCINDANCE S A I S O N N I E R E
DES SARDINELLES DE LA “PETITE COTE” DU SENEGiiL
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La prise par coup de filet retenue comme unitb d’effort caractérise
l’abondance relative de Sardinella aurita C.V. et de S, ebca C.V. sur la c3te
sén+jalaise au Sud de la priesqu’Île du Cap Vert.
L’@twde, de 1963 ? 1965, du cahier de bord d’un senneur permet de
relier cet indice d’abondance uux conditions hydrologiques du milieu,,
L’abondance des deux especes est maximum en saison froide, pgriode
pendant laquelle prbdomine S. aurita. Les rendements diminuent sans jamais
s’annuler en saison chaude et S. eba paraît moins sensible à I’blbvation 3e la
temp&ature.
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The catch per haul, as a catch per unit effort index, indicates the
relative abundance of Sardinella aurita 5.V. and 5. eba C.V. in waters off the
coost of Senegal, south of Dakar.
4 study, from 1963 to 1965, of the logbook of CJ purse-selner, has made
it possible tn find a relationship betwcen this abundance index and the environ-
mental hydrologie conditions.
The abundance of the two species is at a maximum during the cold
season, the period during which S. aurita is predominant - The catch-rote
decreases without ever reducing to zero in the warm season gnd S, eba seems
to be less affected Sy rising temperatures.
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les .ZIlupeid@s, sardinelles ou “yaboys” (Sardinella aurita, S, eba
et ethmaloses au “coSos” (Ethmalosa fimbriata) reprbentent une partie imaortantb
des upcortç reaIis6s par la pêche artisanale s6negalaise.
On estime pour 1965 CO 38 008 tonnes les quantitbs Jr ces espèces
mises Q terre par les pirogues dont CO-% pachbes au Sud de la presqu’rle r.!u
Cap Vert a
!Depuis une dizaine d’annees la baie de Gor6e et lu zene qui s’btenf
de l’embouchure du Saloum à celte de la Casamance permettent .*:ux t!wni4rs ..Ie
se procurer les quantitb d’app& vivant qui leur sont necessaires.
Enfin en 1961 une pêche de type industriel, limitee iI est vrai, puisctw
conduite par un seul sardinier jusqu’à la fin de 1965, s’est dbveloppée à partir
de 5akar alimentant tout d’abrd yetites conserveries, usine de farine de poisson,
marck:: d’exportation vers le Ghana et fournissant B t’armement cori”ier l’app8t
nbcessaire h la capture des poissons de fond.
Plus &emment, 21 l’initiative de (‘armateur, AAonsiour :ZDi:IEN et
sous l’impulsion Je la Direction du Service des Pêches cette activite a connu un
&vel:>ppement notable avec la cr&ation Je circuits de commercialisation qui
bivent approvisionner en produits frais les centres de l’intérieur du pays, y appor-
tant ainsi une protCine bon marche,
/V;ais, plus que les realisations actuelles, les ressources potentielles
qu’offrent des sardinelles conduisent b aborder I’btude de leurs stocks sur les
c6tes Ju Sb&gal et dans un tout premier stade h suivre les variations saisonni5res
‘C~C: leur vulnérabilitb aux filets tournants.
I - LES DONNEES
Dopuis 1961, un sardinier, le “Fils de la Vierg:.” (ancien thonier
transformb d’uno capacite de conservation en glace de 3.5 tonnes de poisson)
a travailt6-5 r6gulièrement de la presqu’île du Zap-Vert au 13’ degr4 de latltudb Ed,
Par sortie, le cahier de bord de le bateau mentionne les lieux de
pêche pratiqués, le nombre et la position des lancers de filet et les quantités
capturees par espbces ou groupe5 d’especes.
La comparaison des tonnges indiques avec les chiffres port& sur les
carnets de mareyage montre qu’il est possible de les utiliser en tant que Ibgero
sous-estimation de: quantites effectivezent commercialisees ainsi que de celles
eventuellement rejetees,
La distinction entre “ronde” (S.aurita) et “plate” (S.eba n’est pas
toujours effectu,‘e et les deux especes ont cl0 être traitée globalement. -Cependrnt
S.aurita prddomine sauf pendant l’hivernage (Juillet-Octobre) ob S,ebr: espece
plus meridionale peut représenter une part importante des captures jusqu’en !3aic
de Garée.
D’autres espaces peuvent donner lieu B des prises importantes. Pendant
la période chaude des coups de filets de 4% b 50 tonnes de “Sompat” (Pomadasys
SP.) ne sont pas rares, de même que les captures de “plat-plat” ou “lana-lana”
(Chloroscombrus chrysurus) “brochets” (Sphyraena SP.), “yakhs” (Lutjanus sp.)
mâchoirons (Arius SP,), mulets (‘{ugil SP.), ethmaloses. En oalson froide maquereaux
(Scomber colias), “safars” (Caranx senegallus), chinchards (Caranx rihonchus, Selar
crumenophthalmus), courbines (Argyrosoma regium) repr6sentent parfois une part
appréciable des prises*
Dans une premi8rs p &-iode de Novembre 1361 B Mai 1962 le “Fils
dc\\ la Vierge” dispose d’un seul filet. Buis ii subit des transformations et reprend
son activit& en NovemSre 1962, C-iuip.6 cette fois d’un powerblock et disposant
de 2 ssnnes T*!e d0C’ et 4553 m, ce qui augmente sa puissance de pêche.
ParallElement b cette am@lioration de la technique de capture, Sa
meilleure connaissance des lieux de pêche entrainc WI accroissement des apwrts,
L’armateur doit s’attacher a multiplier le nombre de ses débouchées et c! les divcr-
sifier. F. lu fin do 1965 il semble que l’activité du ‘“Fils de la Vierge” ne soit plus
entrav6e que par un seul facteur limitatif, le volume de ses calles. Celles-ci ne
lui permettent pas de rentrer au port avec des quantités excedant 35 tonnes, sauf
Q l’occasion de marées extrêmement courtes et par temps relativement frais,
II - E.X$LQlfATlQN DES DONNEES : Evaluation et repartition de l’effort :Je pêche
Brise par unit6 d’effort.
1’) - Effort de pêche
D’un point de vue theorique, on admet, pour les espèces pélagiques,
que l’effort de p&zhe peut être considbb comme prozortisnnel aw temps consacr6
b la recherche des bancs de poissons et que,pur exemple, la surface explorCe
definit l’unité de cette grandeur.
En pratique des données insuffisantes conduisent ti lui substituer des
inL’iccs plus grossiers tels que dur6e ou nombre des sorties, nombre de cowp de filet,
Le cahier de bord du “Fils de la Vierge” porte mention des heures tfc
départ et de retour ii quinze minutes pr&s. L’annexe I donne pour chaque quinzaine
le nombre et la durée totale (exprimee en iours et fractions décimales de j:curs)
de3 marbes ainsi que le nombre des coups de filet.
- On compte 125 sorties pour la période 1941-62, 261 en 1963, 298 en
1964 et 325 en 1965.
- Leur dur6e totale est de 136 iours pour I961-6L, 162 en 1963, 150 (bn l?t’A
et 147 en 1965.
~1 Quant au nombre des coups de filet il crot’t de SI4 au cours de la
premi0te période à 629 en 1963 et b 773 en 1964. En l”65 il est de 758.
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Ces chiffres appellent deux remarques
a) Le nombre des sorties augmente année après annde alors que la c!ur:c:
totale is la mer dfminue, Zeci tient Ca un certain nombre de facteurs :
- dans une promisre phase, meilleure pratique de la senne tournante
entrainant un gain de temps appréciable au cours de l’encerclement des bancs
et des manoeuvres de fermeture et de remo>tQe du ?ilet,
- lieux de pêche plus proches de Dakar
- moins srandc Glectivitb dans la recherche des banc; (le pourcentage
pondbral das espbces autras que sardinelles est de 8 en 1963, IC en 1?6?., yrVs JC
29 en 1965).
5) L’uti lisution du powerblock introduit un facteur multiplicatic de 1:
puissance de pêche du ‘-uteau. Pour cetio raison le calcul des indices d’abonr;13n~sz
sera effectué $ partir des données de la seule période 196345 pour laquelle il ert
raisonnable d’admettre que cette yissance est restée constante.
2O) - 2Qpartition de l’effort de pêche
Certaines considgrations, QvoquGes plus loin, sur la répartition sai-
sonni&re des sardinelles ccjnduiscnt b c!iviser !CI zone d’opbfQ’tÎon ,lu sar linîer en
3L secteurs (Figure n” 1)
- Parages du Cap-Vert et baie de Garée
- “Petite c8teai de Rufisque au Sud de Joal
- De l’embouchure du Saloum au 13’ degrb de la latitude Pd
Cette derniilre aire, reconnuc~ par les thoniers comme traditionnellement
riche en appât, est progressivement délaiss6e par le “Fils de la Vierge” au béncSfice
ades 2 autres.
Ces secteurs sont eux-memes subdivis& à l’aide d’un quadrillage
statistique :!Ont les unit& ont 15 de cete en longitude et en latitude.
En*L’absenEc d’i41éments [Jertiettanp d’apFr&ier l i.- t:,mpS consacrz ?Y
la recherche des bancs dans chaque secteur, l’effort y est défini par le nombre
de coups de filet. Les figures 2, 3 et 4 donnent la distribution annuelle de I’effort
de pêche de 1963 is 1365,
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3O) ” Prise par unité d’effort
On a calcuB0 pour le5 annees 63 b 65 et par quinzaine un certain
nombres d’indices (annexe t co’onnes D, CI, 7, S et F, et figures 5, 4, 7)
- Temps passé en mer = 0 durQe moyenne des sorties
Rfombre de sorties
- Nombre de coups de filet = C nombre moyen de coups de filet par sortie
Nombre de sorties
- Tonnage sardineiles = T prise par [our de mer
Temps passe en mer
- Tonnage sardinelles = S prise pur sortie
NomX>r:- de Sorti::s
= Tonnage sardinelles
= F prise par cogp de filet
Nombre de covps de filet.
L’absence de prkisions sur le temps pas& dans les diffdrentes zones,
la saturation Mquentc du bateau en période de forte abondance du pismn , les
impératifs de marché qui obligent, merne en période de faible productiJnrau rf?tCXJr
quoti<iien, rendent peu utilisable la clurhe moyenne des sorties D comme indice JC?
densitB du poisson.
Par contre= diminution progressive depuis 1961 (1.09 pour IS6i-62,
0.62 pour 1363, 0.50 C:~I fC’64 et 0.45 en 1965) traduit l’amélioration des conditions
d’exploitation ainsi que le rapprochement des lieux de pêche dc; Dakar.
Le second indice C nombre moyen de coups de filet par sortie prhente
une relation inverse avec l’abondance lu poisson. II peut &re de quelque utilit6
lorsque les données prbcises sur les apports font d&faut, encore qu’il soit Ii$ 9
I’abondancc totale des esphes p<.lagiques plut& qu’il celles des sardineiles.
Pour &re un indicateur acceptable de I’abondwce relative des
sardinelles la prise pa: iour de mer 1 bit être pondk6e par un facteur tenant
compte de l’6loianement des lieux de phhe, facteur qu’il n’est pas possible
d’estimer dans le cas présent,
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Les deUX derniers indices, prise par sodie S ef prise porcouF de filet F
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varient de fa-on beaucoup plus unifcrme. Toutefois le premier prgsente peu d’int&rêt
-1
t3our ll63 : pendant cette ~~~i~~de les C&~OU~~&S restreints obligent & un appravisionne
menP relativement constant quelle que soit la productivit6 des eaux. hur certe raison
,i, nIQtais possib\\c d’obtenir \\a distrihtisn de l’efforf de Pêche cl’Je sous
et parce qu
coop de filet a finUiemQnf itfi retenue
scJ forme nombre de lancers de filet, la Prise par
:Jour caractériser l’abondance des sc.&ine/leS,
ba prise par unit& d’effort fait appcic!ître (figure 8) des variations sai-
sonnikes de l’abondance des sardinelles avec maxima de saison froide et rendements
plus faibles en @iode chaude, variations d6iia notees par RQSSIêN6L (1952) et
analysées par TRBABEC (1963) au Congo,
Nous ne dispmns {JOUS Ia Fbriode considbrCe que de donnbes fragmentaires
et limit&es sur les caractbrcs hydrologiques des zones de pache :
1
- De Novembre 1062 ~3 Septembre 1963 temp&rature des eaux a une profon-
i
&?ur de 20 m en une station siPuQe CIlJ $ud du Ch+ !vZanueI .
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- Depuis AoOt 1964 tcmpbrature de surface observh à Gorée.
I
Pour ces deux pbricdes les relations entre tempdrature des eaux et abon-
danse du pisson sont tKXhJitC3 SUT \\Ci Tbures v a let $*
\\
Les travaux de BEERIZIT (1952) puis de i?QSSlGNQk (1365) ont mont4 la
succession de trois saisons hydrologiques sur le plateau ccntinental au Sud du Cap Vert :
eaux froides et salées, eaux chaudes et salées, eaux chaudes et dessalées.
- De Janvier b Mai I’upwelling c&ier mis en place sous l’action des aliz&
est bien btabli au Sud de Ila pres qu’Île du Cap Vert, Le refroidissement, pius ou
moins accuntu6 selon fes cnn6es, passe en g6n6raf par un maximum en FBvrier.
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“ars et Avril sont caract6ris6spar un net réchauffement suivi d’un palier
de 2101 23” en Juin pQriode de calme ou de vent du ‘l.V$.
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Novembre 1962
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Janv.63
Av.
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Les plus fartes temp&aturcs {de 26 B 2,‘) s’observent de Juillet 6
Septembre. Le dernier trimestre constitue une période de transition.
- La salinite est sta!Ae et Blevee de Janvier à ilioft, la dessalure se
produit d’>,oCt à Décembre.
Pour tenter de pkiser la relation entre yuafitb des eaux et abondance
des sardinelies, nous aurons recours ?a la distinction en secteurs d”activit4 faite
pr&cEdemment,
- Zone I : de 17” 15 b 17’ c!5 de longitude W et de 14’ 15 à 14” 45 do
latitude N, essentiellement baie de Gor6e et abords du Uap Vert.
- Zone II : limitee b I’Duest par 17’ &5 Y au Sud par 14” M elle enc;iobe
La “Petite 23te” de Rufisque ?i JOUI domaine d’action de la pêche pirogui3re aux
filets maiilaillants.
- Z3ne III : IimitGe par 17” W en longitude, les 13”’ et 14’ derjrbs 621 en
latitude, elfe constitue une zone de repli exploitbe b l’occasion et tauiwrs pro-
ductive.
Les indices de densit9 calcul& par mois (annexe 811) peur les unes
I et II et lorsqu’il y avait au moins cinq coups cle filet sont ~:ortes sur la ,Tigure 10,
- La z3ne I presente son maximum d’abondance de Janvier & Juin avec
une pointe nette en !Mars au Avril période de réchauffement des eaux et do ,f&te
productivit4 planctonique.
23s partir de Juillet, la diminution des rendements qui peut se pursuivre
jusqu’en B6cembre conduit prfois S l’abandon temporaire de cette *aIre do p8che.
II est possible que 1 a faible vuln&abilit& des sardinelles aux filets
tournants de Juillet-Août b Novembre - Dbcembre soit li&e 13 cette particularitb
hydrologiquc notée par RC~SSIGNOL : la baie de GorGe prot&&e par le Uap Vert
garderait ses eaux chaudes plus longtemps.
- LE Zone II est egalement poductive en saison froide, Les statistiyes
cle prises dbbarquées 6 Joal par la pêche pirogui&re (annexe IV et figure 91) le con-
firment, Cependant son exploitation par le “Fils de la Vierge” peut se trouver
limitée lorsque le poisson est abondant en baie de Gor6e.
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i3’aoOt 24 Septembre - i3ctobro la production marfp. un fkhisrement
mais jamais aussi accentu 6 qirten zone 1 et \\a reprise est marquce b partfE du mois
d’CWC3brCL
en :Goût et Septembre. Pendant dette p&iode les pirogues se consacrent CXfZIUSJvem
ment A ]a capture de j’ethmalose au moyen de filets dont !es mailles sont beau@ouk
tro, grandes pur retenir les surdineiles.
- Pour la zone 111 les 618monts d’apprfkiation sont insuffisants mais les
thoniers vont &guliérement capturer leur a;;@ sur le D3 degrQ de latitude N et
le “Fils de la Vierge” y Q touic’ws obtenu de bons rendements.
l-es figures 12 b 15 ginsi que l’annexe V donnent 1~ rbpartitjon trimes-
biette de t’effort de (A?ChC?, C!C$ F:rises et de [a prise par unit6 dlefforf,
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CONCLUSIQNS
En baie de GarBc le comportement de S.aurita espace prédominante
semble bien Ii6 b I’6volution des caract6ristiques surtout thermiques des masses
d’eau. Lu distribution de son abondance peut prcsenter plusieurs maxima corres-
f?ondant sans doute b la succession des classes d’t3ge : les cahiers de bord mention==
rient en d6but do saison froide la pr&ence d’une grosse sardinelie (2 ou Z individus
au kilso) qui perd facilement ses Ccailles, Elle fait progressivement son apparition
I*.!u rebord du plateau continental vers la baie. II nous a 6t6 possible de caractériser
sa présence en Janvier 66 et su disparition totale des prises en Février. Elle semble
faire l’objet dans san approche de la côte d’une exploitation au chalut pclagique
de lu part d’importan tes flottes Gtrangères.
k . maximum trbs net do Mars-AvrVil est le fait d’une classe d’individus
: Jus ieunes.
Sur la Petite ,Cbte S,aurita et S. eba coexistent. &ette derniere esp&ce
devient nettei;ient dominante vers le Sud. D’apr&s 3b:‘,ÎdBJ:(l857) la Zone qui s’btend
1
r-
tu .,-an,- de Naze a M’Bour est une aire de reproduction pour S.aurita et le plateau
de Joal ~QUO le même raie pour les deux espèces.
Les meilleurs rendements obtenus en saison chaude Aans cett ._ zone
laissent à penser que S.eba serait plus tol&ante que S,aurita aux tempbraturcs
Qlev$es et même à la dessalure.
Plus qu’ia des conclusions definitives dont la valeur serait bien frac Ic
reposant sur des données aussi limitées que peuvent l’8tre celles provenant du cahier
de bord d’un seul bateau, cette Etude nous conduit au choix d’wn certain wmbre
de voies 5 emprunter afin de poursuivre I’Gtude de la Dynamique des stocks de
sardinelles des côtes du Sén&gal.
II s’agit .rraintenant de determiner les structures r.l’âge, les zones
d’extension,de reproduction, de dbvel3ppement des larves, les param3res biolo-
giques des clifferentes populations, ce qui ne ;.c,ut se concevoir sans l’outil d’u-2
batcar affecte directement ir cette tâche,
DAKAR-T 3 1 IAROYE
SEPTEMBRE lBB6
BIBLIOGRAP3IE
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Ministère de I’fconomie Rurale.
S e r v i c e d e I’ilcéanoyraphie e! d e s Péches Maritimts.
INDICE RELATIF D’ABQNDANCE
SAISONNIÈRE DES SARDINELLES
LA PETITE COTE DU SËNË
p a r C. CHAMPACNAT
CFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
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CENTRE D’OCÉANOGRAPHIE DE DAK#AR - THIAROYE
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lN3lCE REL:‘\\TIF D’ABCINDANCE S A I S O N N I E R E
DES SARDINELLES DE LA “PETITE COTE” DU SENEGiiL
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La prise par coup de filet retenue comme unitb d’effort caractérise
l’abondance relative de Sardinella aurita C.V. et de S, ebca C.V. sur la c3te
sén+jalaise au Sud de la priesqu’Île du Cap Vert.
L’@twde, de 1963 ? 1965, du cahier de bord d’un senneur permet de
relier cet indice d’abondance uux conditions hydrologiques du milieu,,
L’abondance des deux especes est maximum en saison froide, pgriode
pendant laquelle prbdomine S. aurita. Les rendements diminuent sans jamais
s’annuler en saison chaude et S. eba paraît moins sensible à I’blbvation 3e la
temp&ature.
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The catch per haul, as a catch per unit effort index, indicates the
relative abundance of Sardinella aurita 5.V. and 5. eba C.V. in waters off the
coost of Senegal, south of Dakar.
4 study, from 1963 to 1965, of the logbook of CJ purse-selner, has made
it possible tn find a relationship betwcen this abundance index and the environ-
mental hydrologie conditions.
The abundance of the two species is at a maximum during the cold
season, the period during which S. aurita is predominant - The catch-rote
decreases without ever reducing to zero in the warm season gnd S, eba seems
to be less affected Sy rising temperatures.
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les .ZIlupeid@s, sardinelles ou “yaboys” (Sardinella aurita, S, eba
et ethmaloses au “coSos” (Ethmalosa fimbriata) reprbentent une partie imaortantb
des upcortç reaIis6s par la pêche artisanale s6negalaise.
On estime pour 1965 CO 38 008 tonnes les quantitbs Jr ces espèces
mises Q terre par les pirogues dont CO-% pachbes au Sud de la presqu’rle r.!u
Cap Vert a
!Depuis une dizaine d’annees la baie de Gor6e et lu zene qui s’btenf
de l’embouchure du Saloum à celte de la Casamance permettent .*:ux t!wni4rs ..Ie
se procurer les quantitb d’app& vivant qui leur sont necessaires.
Enfin en 1961 une pêche de type industriel, limitee iI est vrai, puisctw
conduite par un seul sardinier jusqu’à la fin de 1965, s’est dbveloppée à partir
de 5akar alimentant tout d’abrd yetites conserveries, usine de farine de poisson,
marck:: d’exportation vers le Ghana et fournissant B t’armement cori”ier l’app8t
nbcessaire h la capture des poissons de fond.
Plus &emment, 21 l’initiative de (‘armateur, AAonsiour :ZDi:IEN et
sous l’impulsion Je la Direction du Service des Pêches cette activite a connu un
&vel:>ppement notable avec la cr&ation Je circuits de commercialisation qui
bivent approvisionner en produits frais les centres de l’intérieur du pays, y appor-
tant ainsi une protCine bon marche,
/V;ais, plus que les realisations actuelles, les ressources potentielles
qu’offrent des sardinelles conduisent b aborder I’btude de leurs stocks sur les
c6tes Ju Sb&gal et dans un tout premier stade h suivre les variations saisonni5res
‘C~C: leur vulnérabilitb aux filets tournants.
I - LES DONNEES
Dopuis 1961, un sardinier, le “Fils de la Vierg:.” (ancien thonier
transformb d’uno capacite de conservation en glace de 3.5 tonnes de poisson)
a travailt6-5 r6gulièrement de la presqu’île du Zap-Vert au 13’ degr4 de latltudb Ed,
Par sortie, le cahier de bord de le bateau mentionne les lieux de
pêche pratiqués, le nombre et la position des lancers de filet et les quantités
capturees par espbces ou groupe5 d’especes.
La comparaison des tonnges indiques avec les chiffres port& sur les
carnets de mareyage montre qu’il est possible de les utiliser en tant que Ibgero
sous-estimation de: quantites effectivezent commercialisees ainsi que de celles
eventuellement rejetees,
La distinction entre “ronde” (S.aurita) et “plate” (S.eba n’est pas
toujours effectu,‘e et les deux especes ont cl0 être traitée globalement. -Cependrnt
S.aurita prddomine sauf pendant l’hivernage (Juillet-Octobre) ob S,ebr: espece
plus meridionale peut représenter une part importante des captures jusqu’en !3aic
de Garée.
D’autres espaces peuvent donner lieu B des prises importantes. Pendant
la période chaude des coups de filets de 4% b 50 tonnes de “Sompat” (Pomadasys
SP.) ne sont pas rares, de même que les captures de “plat-plat” ou “lana-lana”
(Chloroscombrus chrysurus) “brochets” (Sphyraena SP.), “yakhs” (Lutjanus sp.)
mâchoirons (Arius SP,), mulets (‘{ugil SP.), ethmaloses. En oalson froide maquereaux
(Scomber colias), “safars” (Caranx senegallus), chinchards (Caranx rihonchus, Selar
crumenophthalmus), courbines (Argyrosoma regium) repr6sentent parfois une part
appréciable des prises*
Dans une premi8rs p &-iode de Novembre 1361 B Mai 1962 le “Fils
dc\\ la Vierge” dispose d’un seul filet. Buis ii subit des transformations et reprend
son activit& en NovemSre 1962, C-iuip.6 cette fois d’un powerblock et disposant
de 2 ssnnes T*!e d0C’ et 4553 m, ce qui augmente sa puissance de pêche.
ParallElement b cette am@lioration de la technique de capture, Sa
meilleure connaissance des lieux de pêche entrainc WI accroissement des apwrts,
L’armateur doit s’attacher a multiplier le nombre de ses débouchées et c! les divcr-
sifier. F. lu fin do 1965 il semble que l’activité du ‘“Fils de la Vierge” ne soit plus
entrav6e que par un seul facteur limitatif, le volume de ses calles. Celles-ci ne
lui permettent pas de rentrer au port avec des quantités excedant 35 tonnes, sauf
Q l’occasion de marées extrêmement courtes et par temps relativement frais,
II - E.X$LQlfATlQN DES DONNEES : Evaluation et repartition de l’effort :Je pêche
Brise par unit6 d’effort.
1’) - Effort de pêche
D’un point de vue theorique, on admet, pour les espèces pélagiques,
que l’effort de p&zhe peut être considbb comme prozortisnnel aw temps consacr6
b la recherche des bancs de poissons et que,pur exemple, la surface explorCe
definit l’unité de cette grandeur.
En pratique des données insuffisantes conduisent ti lui substituer des
inL’iccs plus grossiers tels que dur6e ou nombre des sorties, nombre de cowp de filet,
Le cahier de bord du “Fils de la Vierge” porte mention des heures tfc
départ et de retour ii quinze minutes pr&s. L’annexe I donne pour chaque quinzaine
le nombre et la durée totale (exprimee en iours et fractions décimales de j:curs)
de3 marbes ainsi que le nombre des coups de filet.
- On compte 125 sorties pour la période 1941-62, 261 en 1963, 298 en
1964 et 325 en 1965.
- Leur dur6e totale est de 136 iours pour I961-6L, 162 en 1963, 150 (bn l?t’A
et 147 en 1965.
~1 Quant au nombre des coups de filet il crot’t de SI4 au cours de la
premi0te période à 629 en 1963 et b 773 en 1964. En l”65 il est de 758.
. . ./*. .
Ces chiffres appellent deux remarques
a) Le nombre des sorties augmente année après annde alors que la c!ur:c:
totale is la mer dfminue, Zeci tient Ca un certain nombre de facteurs :
- dans une promisre phase, meilleure pratique de la senne tournante
entrainant un gain de temps appréciable au cours de l’encerclement des bancs
et des manoeuvres de fermeture et de remo>tQe du ?ilet,
- lieux de pêche plus proches de Dakar
- moins srandc Glectivitb dans la recherche des banc; (le pourcentage
pondbral das espbces autras que sardinelles est de 8 en 1963, IC en 1?6?., yrVs JC
29 en 1965).
5) L’uti lisution du powerblock introduit un facteur multiplicatic de 1:
puissance de pêche du ‘-uteau. Pour cetio raison le calcul des indices d’abonr;13n~sz
sera effectué $ partir des données de la seule période 196345 pour laquelle il ert
raisonnable d’admettre que cette yissance est restée constante.
2O) - 2Qpartition de l’effort de pêche
Certaines considgrations, QvoquGes plus loin, sur la répartition sai-
sonni&re des sardinelles ccjnduiscnt b c!iviser !CI zone d’opbfQ’tÎon ,lu sar linîer en
3L secteurs (Figure n” 1)
- Parages du Cap-Vert et baie de Garée
- “Petite c8teai de Rufisque au Sud de Joal
- De l’embouchure du Saloum au 13’ degrb de la latitude Pd
Cette derniilre aire, reconnuc~ par les thoniers comme traditionnellement
riche en appât, est progressivement délaiss6e par le “Fils de la Vierge” au béncSfice
ades 2 autres.
Ces secteurs sont eux-memes subdivis& à l’aide d’un quadrillage
statistique :!Ont les unit& ont 15 de cete en longitude et en latitude.
En*L’absenEc d’i41éments [Jertiettanp d’apFr&ier l i.- t:,mpS consacrz ?Y
la recherche des bancs dans chaque secteur, l’effort y est défini par le nombre
de coups de filet. Les figures 2, 3 et 4 donnent la distribution annuelle de I’effort
de pêche de 1963 is 1365,
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3O) ” Prise par unité d’effort
On a calcuB0 pour le5 annees 63 b 65 et par quinzaine un certain
nombres d’indices (annexe t co’onnes D, CI, 7, S et F, et figures 5, 4, 7)
- Temps passé en mer = 0 durQe moyenne des sorties
Rfombre de sorties
- Nombre de coups de filet = C nombre moyen de coups de filet par sortie
Nombre de sorties
- Tonnage sardineiles = T prise par [our de mer
Temps passe en mer
- Tonnage sardinelles = S prise pur sortie
NomX>r:- de Sorti::s
= Tonnage sardinelles
= F prise par cogp de filet
Nombre de covps de filet.
L’absence de prkisions sur le temps pas& dans les diffdrentes zones,
la saturation Mquentc du bateau en période de forte abondance du pismn , les
impératifs de marché qui obligent, merne en période de faible productiJnrau rf?tCXJr
quoti<iien, rendent peu utilisable la clurhe moyenne des sorties D comme indice JC?
densitB du poisson.
Par contre= diminution progressive depuis 1961 (1.09 pour IS6i-62,
0.62 pour 1363, 0.50 C:~I fC’64 et 0.45 en 1965) traduit l’amélioration des conditions
d’exploitation ainsi que le rapprochement des lieux de pêche dc; Dakar.
Le second indice C nombre moyen de coups de filet par sortie prhente
une relation inverse avec l’abondance lu poisson. II peut &re de quelque utilit6
lorsque les données prbcises sur les apports font d&faut, encore qu’il soit Ii$ 9
I’abondancc totale des esphes p<.lagiques plut& qu’il celles des sardineiles.
Pour &re un indicateur acceptable de I’abondwce relative des
sardinelles la prise pa: iour de mer 1 bit être pondk6e par un facteur tenant
compte de l’6loianement des lieux de phhe, facteur qu’il n’est pas possible
d’estimer dans le cas présent,
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Les deUX derniers indices, prise par sodie S ef prise porcouF de filet F
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varient de fa-on beaucoup plus unifcrme. Toutefois le premier prgsente peu d’int&rêt
-1
t3our ll63 : pendant cette ~~~i~~de les C&~OU~~&S restreints obligent & un appravisionne
menP relativement constant quelle que soit la productivit6 des eaux. hur certe raison
,i, nIQtais possib\\c d’obtenir \\a distrihtisn de l’efforf de Pêche cl’Je sous
et parce qu
coop de filet a finUiemQnf itfi retenue
scJ forme nombre de lancers de filet, la Prise par
:Jour caractériser l’abondance des sc.&ine/leS,
ba prise par unit& d’effort fait appcic!ître (figure 8) des variations sai-
sonnikes de l’abondance des sardinelles avec maxima de saison froide et rendements
plus faibles en @iode chaude, variations d6iia notees par RQSSIêN6L (1952) et
analysées par TRBABEC (1963) au Congo,
Nous ne dispmns {JOUS Ia Fbriode considbrCe que de donnbes fragmentaires
et limit&es sur les caractbrcs hydrologiques des zones de pache :
1
- De Novembre 1062 ~3 Septembre 1963 temp&rature des eaux a une profon-
i
&?ur de 20 m en une station siPuQe CIlJ $ud du Ch+ !vZanueI .
t
- Depuis AoOt 1964 tcmpbrature de surface observh à Gorée.
I
Pour ces deux pbricdes les relations entre tempdrature des eaux et abon-
danse du pisson sont tKXhJitC3 SUT \\Ci Tbures v a let $*
\\
Les travaux de BEERIZIT (1952) puis de i?QSSlGNQk (1365) ont mont4 la
succession de trois saisons hydrologiques sur le plateau ccntinental au Sud du Cap Vert :
eaux froides et salées, eaux chaudes et salées, eaux chaudes et dessalées.
- De Janvier b Mai I’upwelling c&ier mis en place sous l’action des aliz&
est bien btabli au Sud de Ila pres qu’Île du Cap Vert, Le refroidissement, pius ou
moins accuntu6 selon fes cnn6es, passe en g6n6raf par un maximum en FBvrier.
I :’
“ars et Avril sont caract6ris6spar un net réchauffement suivi d’un palier
de 2101 23” en Juin pQriode de calme ou de vent du ‘l.V$.
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Novembre 1962
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Décembre
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Février
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Mars
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Juin
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Septembre
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Décembre
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Janv.63
Av.
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Les plus fartes temp&aturcs {de 26 B 2,‘) s’observent de Juillet 6
Septembre. Le dernier trimestre constitue une période de transition.
- La salinite est sta!Ae et Blevee de Janvier à ilioft, la dessalure se
produit d’>,oCt à Décembre.
Pour tenter de pkiser la relation entre yuafitb des eaux et abondance
des sardinelies, nous aurons recours ?a la distinction en secteurs d”activit4 faite
pr&cEdemment,
- Zone I : de 17” 15 b 17’ c!5 de longitude W et de 14’ 15 à 14” 45 do
latitude N, essentiellement baie de Gor6e et abords du Uap Vert.
- Zone II : limitee b I’Duest par 17’ &5 Y au Sud par 14” M elle enc;iobe
La “Petite 23te” de Rufisque ?i JOUI domaine d’action de la pêche pirogui3re aux
filets maiilaillants.
- Z3ne III : IimitGe par 17” W en longitude, les 13”’ et 14’ derjrbs 621 en
latitude, elfe constitue une zone de repli exploitbe b l’occasion et tauiwrs pro-
ductive.
Les indices de densit9 calcul& par mois (annexe 811) peur les unes
I et II et lorsqu’il y avait au moins cinq coups cle filet sont ~:ortes sur la ,Tigure 10,
- La z3ne I presente son maximum d’abondance de Janvier & Juin avec
une pointe nette en !Mars au Avril période de réchauffement des eaux et do ,f&te
productivit4 planctonique.
23s partir de Juillet, la diminution des rendements qui peut se pursuivre
jusqu’en B6cembre conduit prfois S l’abandon temporaire de cette *aIre do p8che.
II est possible que 1 a faible vuln&abilit& des sardinelles aux filets
tournants de Juillet-Août b Novembre - Dbcembre soit li&e 13 cette particularitb
hydrologiquc notée par RC~SSIGNOL : la baie de GorGe prot&&e par le Uap Vert
garderait ses eaux chaudes plus longtemps.
- LE Zone II est egalement poductive en saison froide, Les statistiyes
cle prises dbbarquées 6 Joal par la pêche pirogui&re (annexe IV et figure 91) le con-
firment, Cependant son exploitation par le “Fils de la Vierge” peut se trouver
limitée lorsque le poisson est abondant en baie de Gor6e.
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i3’aoOt 24 Septembre - i3ctobro la production marfp. un fkhisrement
mais jamais aussi accentu 6 qirten zone 1 et \\a reprise est marquce b partfE du mois
d’CWC3brCL
en :Goût et Septembre. Pendant dette p&iode les pirogues se consacrent CXfZIUSJvem
ment A ]a capture de j’ethmalose au moyen de filets dont !es mailles sont beau@ouk
tro, grandes pur retenir les surdineiles.
- Pour la zone 111 les 618monts d’apprfkiation sont insuffisants mais les
thoniers vont &guliérement capturer leur a;;@ sur le D3 degrQ de latitude N et
le “Fils de la Vierge” y Q touic’ws obtenu de bons rendements.
l-es figures 12 b 15 ginsi que l’annexe V donnent 1~ rbpartitjon trimes-
biette de t’effort de (A?ChC?, C!C$ F:rises et de [a prise par unit6 dlefforf,
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CONCLUSIQNS
En baie de GarBc le comportement de S.aurita espace prédominante
semble bien Ii6 b I’6volution des caract6ristiques surtout thermiques des masses
d’eau. Lu distribution de son abondance peut prcsenter plusieurs maxima corres-
f?ondant sans doute b la succession des classes d’t3ge : les cahiers de bord mention==
rient en d6but do saison froide la pr&ence d’une grosse sardinelie (2 ou Z individus
au kilso) qui perd facilement ses Ccailles, Elle fait progressivement son apparition
I*.!u rebord du plateau continental vers la baie. II nous a 6t6 possible de caractériser
sa présence en Janvier 66 et su disparition totale des prises en Février. Elle semble
faire l’objet dans san approche de la côte d’une exploitation au chalut pclagique
de lu part d’importan tes flottes Gtrangères.
k . maximum trbs net do Mars-AvrVil est le fait d’une classe d’individus
: Jus ieunes.
Sur la Petite ,Cbte S,aurita et S. eba coexistent. &ette derniere esp&ce
devient nettei;ient dominante vers le Sud. D’apr&s 3b:‘,ÎdBJ:(l857) la Zone qui s’btend
1
r-
tu .,-an,- de Naze a M’Bour est une aire de reproduction pour S.aurita et le plateau
de Joal ~QUO le même raie pour les deux espèces.
Les meilleurs rendements obtenus en saison chaude Aans cett ._ zone
laissent à penser que S.eba serait plus tol&ante que S,aurita aux tempbraturcs
Qlev$es et même à la dessalure.
Plus qu’ia des conclusions definitives dont la valeur serait bien frac Ic
reposant sur des données aussi limitées que peuvent l’8tre celles provenant du cahier
de bord d’un seul bateau, cette Etude nous conduit au choix d’wn certain wmbre
de voies 5 emprunter afin de poursuivre I’Gtude de la Dynamique des stocks de
sardinelles des côtes du Sén&gal.
II s’agit .rraintenant de determiner les structures r.l’âge, les zones
d’extension,de reproduction, de dbvel3ppement des larves, les param3res biolo-
giques des clifferentes populations, ce qui ne ;.c,ut se concevoir sans l’outil d’u-2
batcar affecte directement ir cette tâche,
DAKAR-T 3 1 IAROYE
SEPTEMBRE lBB6
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