1, s, R* A, B-s-- DÉPARTEMENT DE RECHERCHES ...
1, s, R* A,
B-s--
DÉPARTEMENT DE RECHERCHES
SUR
LES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES ET L'OCEANOGRAPHIE
RAPPORT SCIENTIFIQUE 1982 - 1983

S O M M A I R E
- Introduction
- Fiche programmes-opérations 1982-1983
- Résultats
.
. Programme Environnement
. Programme Pêche thonière
. Programme Pêche pélagique côtière
. Programme Pêche chalutière
. Programme Pêche artisanale
. Programme Socio-économie
. Programme Informatique
- Bibliographie 1982-1983
- Fiche programmes-opérations et effectifs pour 1984
- Annexe (opération Casamance et marchés intérieurs)

I N T R O D U C T I O N
Le département de Recherches sur les Productions Halieutiques et
l’océanographie gère cinq programmes de recherche dont quatre portent sur
l’étude de pêcheries spécifiques exploitant des stocks ou fractions de
stocks bien précis et le cinquième sur l’environnement marin.
Ces programmes sont intimement liés à deux autres programmes menés
au sein du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) :
le programme “SocioGconomie des pêches” (sous la responsabilité du Bureau
d’llnalyses Macro-Economiques de 1’ISRA) et le programme “Informatique’
(Département Appui)*.
L’objectif général des travaux effectués par le Département est la
gestion rationnelle des stocks de la zone économique maritime du Sénégal,
La démarche choisie consiste à étudier les stocks non seulement en
tant qu’entités biologiques mais également à travers leur système d’exploi-
tation et mieux leur système de production. Nous avons ainsi privilégié
l’approche globale ou multidisciplinaire qui seule permet d’intégrer
l’ensemble des facteurs (biologiques, environnementaux, sociaux, historiques
et économiques) inter-agissant au sein du système de production aquatique
/
et qui, seule également, permet de fournir aux responsables du Développement

et aux opérateurs économiques des fondements solides de choix en matière
d’aménagement et de gestion de pêcheries ou de valorisation de productions
;
halieutiques.
!
L’ensemble de ces programmes de recherche a pu se développer au fil

des ans grâce à un renforcement progressif des effectifs, l’acquisition
d’un important matériel scientifique et informatique et l’extension des
infrastructures terrestres. La fourniture prochaine d’un nouveau navire
océanographique de 32 mètres permettra de plus une intensification des
opérations de recherches en mer.
Il convient toutefois de noter que depuis quelques années, u n e f f o r t
particulier a été consenti pour le développement des études en socio-économie L
des pêches, études qui devront néanmoins s’intensifier dans l’avenir.
* Vu leur étroite imbrication avec les programmes du Département, nous
avons jugés indispensable de donner dans ce document les résultats de ces
deux programmes.

En outre l’analyse des facteurs environnementaux occupe une place de
‘plus en plus importante en raison notamment des changements hydroclimatiques
!Survenus depuis quelques années et qui arrivent maintenant à avoir une action
‘prépondérante sur l’abondance et la disponibilité des ressources.
Le Département intervient dans toutes les régions maritimes du Sénégal
avec les laboratoires centraux à Dakar (CRODT), des stations à Saint-Louis,
jKayar, Mbour, Jôal et depuis peu un laboratoire en Casamance, à Ziguinchor.
/
Ses préoccupations ne sont cependant pas uniquement nationales puis-
1qu’i.l oeuvre pour un renforcement de la coopération scientifique aussi bien
irégionale (qui a déjà pu se concrétiser avec le Cap-Vert et la Mauritanie)
‘qu’internationalc(France, Canada, USA).
Mais que représente actuellement la pêche maritime au Sénégal ?
C’est tout d’abord une flottille de pêche industrielle d’environ 300
navires (dont les 2/3 nationaux), une flottille artisanale de 4500 pirogues
motorisées, pouvant atteindre jusqu’à 20 tonnes de capacité, réparties sur
700 km de côtes, des captures annuelles de l’ordre de 270.000 tonnes (dont
60 % réalisées par le secteur artisanal) pour un potentiel exploitable
d’environ 500.000 tonnes. Mais la pêche c’est aussi,et surtout,170.G00
emplois directs ou indirects, la principale source de protéinesanimales et
la deuxième source de revenus à l’exportation.
On comprend donc la volonté de développement que les autorités politi-
jques et scientifiques entendent donner à ce secteur prometteur pour lequel
‘les préoccupations principales portent sur une optimisation de l’exploitation,
!Une meilleure valorisation de la production et la recherche d’aménagement
Ifavorisant une augmentation de la valeur ajoutée au Sénégal.
Dans ce but, le Département est très fréquemment consulté par le
:Secrétariat d’Etat à la Pêche maritime pour tous les diagnostics concernant
;l’état des stocks et des pêcheries. Il joue également le rôle de cellule
Jconseil pour tout nouveau projet de pêche, est associé aux négociations
id’accords de pêche et effectue des études ponctuellesà la demande du gouver-
in
/
ement ou d’organismes nationaux ou internationaux.
Le présent rapport fait le point des résultats scientifiques obtenus
ipour chacun des programmes en 1982-83. Cependant, compte tenude leur impor-
!tance, ils ont été exprimés ici sous une forme très synthètique. Pour plus
ide détails,le lecteur se reportera donc aux documents originaux dont la liste
[est donnéeenpages roses. Les fiches programmes,1984 sont d’autre part
détaillées enpages vertes et l’exposé des deux nouvelles opérations (Marché
I$ntérieur et Casamance) enpages bleues.
Le Directeur du Département
/
A. FONTANA
Janvier 1984

I
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!
!
I
PROGRAMMES ET OPERATIONS DE RECHERCHE
!
1982 - 1983
I
/
/
DEPARTEMENT DE RECHERCHE
SUR LES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES ET L'OCEANOGRAPHIE
/
I
1
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!
I
‘0 1
- Programme "Environnement" : (Jean PAGES)
q-
op. 1 : Interaction Océan-Atmosphère
op. 2 : Télédétection
/
op. 3 : Environnement Côtier
/
op. 4 : Biomasse algale.
4:2- Programme "Pêche thonière" : (Patrice CAYRE)
p
op. 1 : Biologie et écologie des espèces de thonidés et istiophonidés
de l'Atlantique tropical est.
op. 2 : Marquage de thonidés.
op. 3 : Recueil des statistiques de la pêche thonière internationale au
port de Dakar.
op. 4 : Biologie, écologie et dynamique des populations des petits thonidéd
côtiers.
Op. 5 : Dynamique et exploitation rationnelle des stocks de thonidt-s de
l'Atlantique centre est.
3- Programme "Pêche pélagique côtière" : (Jean Jacques LEVENEZ)
op. 1 : Statistique de la pêche des sardiniers dakarois.
op. 2 : Statistique de la Grande pêche étrangare.
op. 3 : Biologie des principales espèces.
op. 4 : Evaluation de la biomasse par échointqgration.
op. 5 : Exploitation rationnelle des pélagiques côtiers.

404 - Programme
._---
“Pêche chalutière” : (Modou THIAM)
--.---
op. 1 : Statistique de pêche chalutière.
Op. 2 : Biologie et dynamiqw des principales espèces.
Op. 3 : Ecologie des populations démersales.
op . $ : Exploitation rationnelle des stocks démersaux.
405 - Programme “Pêche artisanale” : (Alassane SAMBA)
..-----
Op. 1 : Statistique de la pêche piroguière sénégalaise.
Op. 2 : Biologie et pêche des céphalopodes.
op. 3 : Etude de la pêcherie crevettière en Casamance.
op. r : Analyse de la pêcherie artisanale au nord du Cap-Vert et de ses
interactions avec la pêche industrielle.
Op. 5 : Biologie et pêche des Serranidae.
op. :j : Technologie des engins de pêche.
BUREAU D’ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE
-----_--------------
Prokrramme socio-économie :
.---?--..---.- - ---.-.---
op. 1 : Analyse èconomique de la pêche artisanale.
op. 2 : Analyse dconomique de la production de la pêche.
OP. 13 : Etude du mareyage au Sénegal.
op. 4 : Suivi et analyse des prix.
op. 5 : FIi.storique et sociologie de la pêche.
op. 6 : 1:1c%onomie et financement des pêches industriel I-es.
DEPARTEMENT APPIII
_-_-...--------_

.
P RO (5 Rit M ME
ENVIRONNEME%T

“)PEKATlON PI” 1 : INTERACTIONS OCEAN-ATMOSPHEKP
1,DESCRIPTION
?lodélisation quantifiée des échanges thermiques et de l’action
dynamique du vent.
2 . R E S U L T A T S
0 8 ‘1’ li N U S
E N
1 3 8 2 - - 8 3
‘2.1. ECHAVGE THEIWIQUE :
Le programme de travail sur les interactions océan-atmosphere a porté
sur un de leurs aspects fondamentaux, 5 savoir les échanges thermiques a
l’interface air-mer. Il y est fait cas également d’un modèle de prilvision
ii court terme de la structure thermique verticale de la mer. Les dcjnnées
utilisées sont celles de 1981. La zone d’étude est la baie de Gorét:.
Ainsi ont été calculés :
- le rayonnement effectif de la surface de la mer,
-. le flux de chaleur mis en jeu par évaporation (chaleur latente),
- le flux de chaleur mis en jeu par conduction thermique turbulente
(chaleur sensible),
- le bilan thermique de la surface de la mer.
Les iSchanges de chaleur par conduction turbulente se font au profit
de l’atmosphère et il y a formation de mouvements convectifs dans l’air.
Le bilan thermique de la surface de la mer, le rayannement effectif de la
mer ainsi que la chaleur sensible ont leurs valeurs les plus élevées en
saison. froide, surtout dans les zones d’upwelling qui constituent des p0 lf2S
d’interactions thermique intenses entre l’océan et l’atmosphèrefi L’évapora-
tion est quant à elle, particulièrement forte en saison chaude.
Unlnodèle de calcul exponentiel du profil vertical de la temperature
d.e l’eau a été testé.
Dans le futur, l’étude des interactions océan-atmosphère devra i$tre
approfondie et élargie en considérant également les intéractions dynamiques,
E)lle devra rentrer dans le programme global sur la dynamique et la circu-
lation des eaux.
2.2, DYNAMIQUE :
Une application numérique de la théorie d’Ekman à la topographie par-
ticulière de la côte senégalaise a permis de simuler la réaction thermique
du système des eaux du plateau continental à diverses conditions d’alizés.
En déterminant un indice d’upwelling pour diverses portions de la :*ôte, la
simulation a coXncidé de façon satisfaisante avec les situations rCeI1emen.t
observées.
Ce travail a 6té regrettablement interrompu dans son développement
logi.que (simulation de:: paramètres chimiques) par le départ du chercheur
responsable.

OPERATION N" 2 : 'TELEDETECTION
l.DESCRLPTION
Utilisation des données satellitaires (Météosat - Nimbus 7) et de
radiométrie aérienne pour une meilleure connaissance de la cartographie
thermique et de la production primaire des eaux de surface du plateau
continental. Les résultats obtenus doivent permettre de déterminer les
zones de forte probabilité de concentration de poissons.
7
i. R E S U L T A T S
0 BTE NU S
E N
1 9 8 2 - 8 3
2.1. DONNEES SATELLITAIRES :
a.- Météosat:
Cette action est menée dans le cadre de La coopération scientifique
:entre I'ORSTOM et L'ISRA-CRODT. Après des débuts prometteurs, elle piétine
actuellement en raison d'un manque de disponibilité de l'équipe ORSTOM
qui est chargéedu traitement d'image au Centre de Météorologie Spatiale de
Lannion. Les cartes températures qui ont été jusqu'à présent fournies par
cette équipe nous ont été très utiles pour appréhender d'une manière plus:
~~lobale
43
la distribution des différentes masses d'eau et leur évolutïon
dans le temps.
b.- Nimbus 7 :
Cette action est menée dans ie cadre de la coopération scientifique
entre l'Agence Spatiale Européenne, l'ORSTOM, le JRC d'Ispra (CEE) et l'ISRA-
CRODT.
Grâce à son capteur CSCZ, le satellite américain Nimbus 7 fournit des
données calorimétriques sur les eaux de surface. Après traitement approprié
de ces données numériques, il est alors possible d'avoir une cartographie
de la biomasse phytoplanctonique.
Cette action très complexe, parce que faisant intervenir diff6rents
organismes, est longue à se mettre en place. A l'heure actuelle, une carte
seulement a pu nous être fournie par l'équipe d'ISPRA.
2.2. RADIOMETRIE AERIENNE :
Dans le cadre du programme "Protection surveillance des pêches sénéga-
laises" le CRODT a fait installé sur l'avion de surveillance un radiomètre
infra rouge BARNS. Les premiers essais réalisés en juin 1983 se sont dérou-
lés de manière satisfaisante. Cette action démarrera de manière effective
en janvier 1984.

OPERATION N” 3 : ENVIRONNEMENT COTIER
l.DESCR 1 PT [ON
Cette opération doit permettre d’acquérir les connaissances nilcessai.--
:Ces à la prise en compte de l’environnement marin et de ses fluctuations
dans les cnodèles de production. Elle intéresse la zone dite “Petite Côte”
qui abrite les nourriceries de nombreuses espèces de poissons.
La première phase de l’opération qui est en cours, a deux objectifs :
-- obtenir une bonne connaissance du milieu, en particulier les méca-
nismes d’enrichissement trophique, de manière à comprendre, ne serait-ce
que qualitativement, les relations entre la productivité 2 différents ni--
ve.aux e t certains paramètres du milieu.
établir un systi?me de surveillance en routine, représentatif mais rela-
tivement léger, de divers paramètres.
La réalisation de ces objectifs devrait permettre, d’une part de faire
des hypothèses pour la recherche de corrélations intelligentes entre la
production tertiaire et les paramètres du milieu, d’autre part de compléter
les séries de données existantes pour effectuer ces corrélations.
Nous avons cherché, au cours de cette phase du programme, à recouvrir
l’éventail environnemental le plus large possible ; la profondeur de l’ana-
lyse s’est évidemment ressentie de ce choix. Il sera toutefois possible,
ultérieurement 9 d’étidier plus en détail tel ou tel aspect de l’environne-
ment. Les disciplines suivantes sont concernéespar l’opération :
- Sédimentologie,
- Océanographie physique,
- Phytoplancton,
- Macro phytobenthos 9
- Zoobenthos,
- Ichtyologie, (surtout jeunes poissons).
Naturellement ce programme s’articule avec les autres programmes du
CRODT et en particulier ceux orientés vers les différents secteurs de la
pêche.Le CKODT n’ayant pas les moyens de réaliser seul un tel programme, il
a été fait appel à des chercheurs enseignants de l’Université et de I’Ecole
des Pêches. Cette collaboration a obligé à des concessions réciproques dans
la définition des objectifs ; elle a eu toutefois pour avantage de mobili-
ser sur un programme intéressant pour le développement du Sénégal les moyens
forcément limités en chercheurs et en matériel dont dispose ce psy: et
prend ainsi valeur d’exemple pour d’autres actions de recherche.
Les actions entreprises dans le cadre de cette opération ont débuté 2
partir de 1981 au fur et à mesure des possibilités matérielles et sont donc
3 des stades d’avancement inégaux. Cependant, toutes ont débutes il > a eu
au moins un an.
A ce stade, il est apparu souhaitable de faire un point approf’ondi sur
l-es actions engagées. Un document, qui a évidemment un caractère provisoire
a été rédigé, il devrait permettre de susciter des critiques et suggestions
au sujet des méthodologies utilisées et d’analyser les résultats : “ETUDE
DE L’ENVIRONNEMENT COTTER AU SUD DU CAP-VERT”. Rapport provisoire, 240 [J
Ce document constitue donc une étape avant la publication des rGs:tl.tats
déf initifi;.
Il devrait en outre faciliter la réflexion sur la suitp 2. donner
2 la phase actuelle de l’opération.

2.
ii PI S U L T A T S
0 B ‘!’ E N U S
E N
1 9 8 2 - 8 3
2 <j 1. SEDIMENTOLOGI E :
La finalite est la recherche des facteurs du sédiment susceptibles
,d’ influencer la répartition des populations benthiques + Cette recherche,
au moyen d’une analyse appropriée des correspondances, sera réaliste ultt-i-
rieurement. 3n se born.era donc à présenter ici les caractères principaux
du sédiment et les remarques qu’ils appellent.
Le revêtement meuble du plateau continental sénégalais entre Dakar et
le parallèle de la Pointe de Sangomar est constitué de sept unités sédimen-
tologiques caractérisées généralement par un type sédimentaire specifique.
- Les sablons de Gorée représentent un facies de remaniement d”apports
eoliens actuels.
- Les sables détritiques du Saloum se manifestent sosdeux facies,
l’un récent constitué de sables fins, l’autre plus ancien de sables moyens.
- Les sables bioclastiques des hauts fonds prélittoraux sont un élé-
ment
actuel de la sédimentation ; peu déplacés, ils auréolent les zones
irrégulières où affleurent les roches consolidées.
- Les sables fins des cordons littoraux submergés et du rivage actuel
reflètent la position de traits de côte successifs momentanément fixés au
cours des évènements transgressifs postglaciaires.
- Les sables détritiques de la plateforme moyenne et des paléovallees
constituent un des composants fondamentaux de la sédimentation dans la ré-
gion. Mis en place & cours du quaternaire, peut-être pendant le cycle gla-
cioeustatique qui précède la régression ogolienne, leur remaniement ulté-
rieur, sans effacer cependant les domaines paléogéographiques 06 ils se
sont déposés, les a étalés sur presque toute la plateforme.
- Les sables bioclastiques de la plateforme externe sont distingués
par la répartition des carbonates qui soulignent l’existante d’une abondan-
te fraction organogène au-delà de la ligne des 50 m. Le manque d’informations,
variées sur cette unité peu échantillonnée ne permet pas d’interpréter ce
type sédimentaire.
- Les sablons du large n’ont pas été non plus suffisamment rencontrés 9
faute de pré èvements serrés sur la plateforme externe. Il est toutefois
1
possible de les assimiler aux “sables glauconieux” de MASSE dont ils présen-
tent la situation.
21.2. OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE :
a . - Campagne de haute mer :
Le plateau continental a été exploré entre Dakar et la pointe de San-
gomar au cours de 1981 et jusqu’en juin. 1982. Les paramètres principaux
de l’hydroclimat (salinité, température, oxygène dissous, nitrate, trans-
parence) ont été mesur6s selon un réseau de stations (grille de 10 milles) =
L’étude a été poursuivie plus au sud, jusqu’au Cap ROXO, jusqu’en .juin 198j0
Seuls les résultats concernant la partie nord de la zone d’étude ont éte
interprétes pour le moment.
L’upwelling &tier, comme la plupart des upwellings du nord-ouest afri-
cain, est induit par les vents alizés du nord. C’est un upwelling saisonnier
dont la dur6e est fonction de la position, au sud de la baie de Garée, du
frond intertropical (FIT) lors de sa migration zonale.

Le refroidissement des eaux superficielles de la baie n’est p;is uni-
quement dii ;Z la remontse des eaux profondes, il peut Egalement se faire
par conduction thermique lors du transfert dans cette région des masses
d’air froides des latitudes plus élevées. Ce phénomène a lieu dans la
période précédant la saison de l’upwelling proprement dit. Ensuite, le re-
froidissement constaté est essentiellement dû à la présence en surface
d’eaux plus froides ré-équilibrant le transport d’Ekman vers le large ; en
effet au JI~US fort de l’upwelling les eaux superficielles sont plus froides
que 1’ air (del OC environ) , et le flux de chaleur sensible se fait alors
au bénéfice de l’océan,
- Habituellement, l’upwelling commence en baie de Gorée au mois d’octo-
bre avec l’installation des vents alizés (nord-est). Les observations hiver-
nales des années 1981 et 1982 ont bien confirmé cela, bien qu’en novembre
1981, se soit produit un relâchement dans la tension des vents entraînant
un arrêt de la remont6P des eaux durant un mois environ. C’est pourquoi,
en 198f , ‘le démarrage de l’upwelling du plateau continental sud du SiSnégal
n’a été effectif qu’ en décembre. Ce début de l’upwelling se manifeste d’abord
par l’évacuation des eaux chaudes et dessalées de surface (eaux guinisennes)
qui, sous l’action des vents de secteur nord-est, refluent vers le sud et
le large.
- Au fur et à mesure du développement de ces vents, leur composante
;:onale diminue et il-s deviennent de secteur nord “pur”.Avec cette direction,
les vents sont presque parallèles à la côte et favorisent la remontée plus
importante des eaux profondes à l’intérieur
de la baie. Alimentées par le
sous-courant profond, qui longe vers le nord Les côtes ouest-africaines,
ces eaux profondes sont essentiellement constituées par les Eaux Centrales
Sud Atlantique (ECSA). Le maximum dans la remontée des eaux se caractérise
par la prizsence en surface des ECSA à l’état pur et plus au large sur les
fonds de 80 mètres, un mélange ECSA et Eaux Centrales Nord Atlantique (ECNA)
est alors observé.
La remontée de ces eaux s’effectue principalement à la côte ; mais
l’utilisation de modèle de calcul se basant sur l’équation de diffusion
turbulente nous révèle qu’avec l’augmentation de la couche profonde qui,
soulève en surface la pycnocline, toute la baie de Gorée devient le siège
de mouvements verticaux ascendants qui, à certaines périodes (février-mars),
sont aussi puissants au large, sur les fonds de 80 mètres, qu’à la côte à
proorement parler.
L’enrichissement en sels nutritifs des eaux de surface se fait cepen-
dant plus intenséments à la côte grâce aux remontées, qu’au
large par diffu-,
sion turbulente.
- La fin des cipwellings a lieu en mai-juin, lorsque les vents faiblis-
-
sent et que la composante ouest de ces vents commence à devenir importante ;
ceci a pour conséquence de ramener vers l’intérieur de la baie les eaux
chaudes elr salées, dites “eaux tropicales”, en provenance du sud.
b.- Stations côtières :
-
-
Les stations côtières (St. Louis, Kayar, Dakar-Yoff, Dakar-Thiaroye,
Mbotir) ont 6té occupées régulièrement en 1982 et 1983. Les observations
serrées ont permis, entre autres, de préciser l’ampleur des phénomZ!nes anor-
maux de 1982-l 98.3 (relevés aussi sur tout le globe). Les alizés faibles (et
i.rr6guliers, n’ont provoqué qu’un llpwelling peu marqué ; la temp6ra:ure il
ilta de &OC supérieure 3 la moyenne. Les effets biologiques d’u~le t:i?l le ano-
mal. ie commençaient à se faire sentir dès mai 1983.

2.3. PRODUCTION PRlMAIRE : PHYTOPLANCTON
Aux deux grandes saisons hydrologiques correspondent deux syst ~IX:; de
:produc t ion :
a.- En saison chaude, lorsqu’une couche homogène de surf ace, Cpuis6e
(en sels nutritifs, est présente, le développement du phytoplancton près de
‘la côte est relativement faible et se fait par régénération à partie de la
matière organique provenant des fleuves et des rivières (ou du port de
Dakar). Au large, le maximum de la population phytoplanctonique (2-4 mg/m3)
se situe au sommet de la nitracline (à l’immersion 20 mètres environ) dans
‘Les eaux stables et écl.airées à 1’ intérieur de la pycnocline. La transpa-
rence relativement grande des eaux (la profondeur de disparition du disque
de Scchi est de l’ordre de 18 mètres) permet un développement en profon-
deur du phytoplancton (jusqu’à plus de 50 mètres), en dessous de 1~. nitra-
cline : ce sont les “Situations Tropicales Typiques (STT)“.
A cause de la présence dans les eaux côtières de matière organique
d’origine continentale, celles-ci apparaissent légèrement sous-saturées en
.^..
oxygène par rapport aux eaux superficielles du large.
b.- En saison froide, c’est le système typique des upwellings côtiers.
Durant ceizte saison, on peut successivement distinguer trois phases :
- Au début de l’upwelling, le développement du phytoplancton est favo-
risé par les fortes vitesse verticales ascendantes dans les couches inter-
nédiaire et profonde qui injectent les sels nutritifs dans la couche stable
et bien éclairée de la pycnocline. La valeyr de la biomasse intégr6e est
alors modérée et oscille autour de 25 mg/m .
- Au milieu de l’upwelling, lorsque les vents sont forts et les vagues
puissantes, on assiste à un accroissement. de la turbulence verticale et de
la turbidité des eaux côtières, ce qui va augmenter l’absorption et la dif-
fusion du rayonnement solaire par les matières dissoutes et en suspension
dan5 1’ eau. L’épaisseur de la couche riche en phytoplancton, en conséquence,
climinue (elle occupe les 20-30 premiers mètres de surface). Par ailleurs,
à cause du caractère récent de l’enrichissement en sels nutritifs des eaux
superficielles 9 et peut-être aussi de la turbulence verticale, Xa biomasse
intégrée n’est pas encore très importante (20mg/m2 seulement).
La quantité de matières organiques est plus importante à cette période
(elles proviendraient probablement de la remise en suspension des ;)articules
sédimentaires déposées dans cette zone par les fleuves avoisinants, Z!l.i moment
où ils débitent le plus : octobre-décembre), alors que la biomasse phyto-
planctonique est relativement faible ; en conséquence, la consommation d’oxy-
gène l’emporte sur la production par photosynthèse.
- Le maximum de la biomasse intégrée (70 mg/m2 environ) est observ6
juste aprÉis la période la plus intense de la remontée des eaux, soit en
--- la diminution de la teneur en oxygène des eaux côtières par
mars-mai. ;
I’oxy..
dation de la matière organique est alors renforcée par l’état dt: sous-satu-
ration des eaux de remontée récente. Dans les eaux du large moins turbides,
a.vec une biomasse phytoplanctonique importante, la production photosynth6-
tique d’oxygène l’emporte nettement sur les consommations oxydatives,
Au mois de mai , alors que l’upwelling a pratiquement cessé, 1.~1 poussée
phytoplanctonique qui se poursuit s’effectue probablement en Ut:ilisant 3,~s
sels nutritifs issus de la régénération, en effet, l e s vitessesverticales
ascendantes sont alors presque nul les, et pourtant la teneur en nitrate:.
des eaux superficielles r e s t e é l e v é e ( 4 à 10 atg/l), Ceci eut: cJ’r!~l:lei~r!.

corroboré par la baisse sensible du taux de saturation en oxygene de ce:;
eaux (SO ;i 100 SO) alors que ce taux variait entre 60 et 130 X a” moi.5 ci’?
mars lorsque l’upwelling était intense.
2.L. PRODUCTION PRIMAIRE : MACROPHYTOBENTHOS :
Ce volet était destiné à estimer le rôle des algues macrophytes dans
l’écosystème et B 6valuer leur biomasse en vue de leur utilisation éventuel-
le comme engrais.
Vingt cinq espèces ont été repertoriées. La plupart des algues vivent
fixées ou en dérive entre 4 et 7 m de profondeur.
TJc?s algues sont surtout abondantes en saison froide quoique beaucoup
d’espèces soient présentes toute l’année. Une seule espèce n’a été trouvee
qu’ en saison chaude. Il apparaît donc que la croissance des algues macrophy-
tes est conditionnée essentiellement par les apports de l’upwelling. Cette
opinion est confirmée par le fait qu’en 1983, année où les alizés ont été
nettement moins forts qu’en 1982, l’abondance des algues a été moindre et
l’aire de répartition plus réduite.
Les 6chouages d’algues sur les plages sont observés essentiellement
entre février et juillet. Les phénomènes de reminéralisation accompagnant
1. a
d&,radation de ces algues peuvent contribuer à un enrichissement secon-
daire non négligeable de la zone située en deçà de l’isobathe 10 m.
Les quantités d’algues échouées sur les plages voisines du Cap-Vert
ont été estimées à 15 000 tonnes (poids sec) en 1981-82 et nettement moins,
2 500 tonnes, en 1982-83.
;!.5* ZOOPLANCTON :
Ce volet comporte deux actions de recherche :
a.- Zooplancton de la côte sud de la presqu’île du Cap-Vert.:
En 1982 , 511 prélèvements zooplanctoniques ont été réalis& par des
fonds de 5m à 23m & Dakar à Pointe Rouge. Le début d’ure étude qualitative
a permis de dénombrer déjà 107 espèces de Copépodes. Les résultats de
l’étude quantitative (Biomasse et abondance) sont résumés dans le texte
ci-après.
- SAISON FROIDE : EAUX FROIDES ET SALEES DE FEVRIER A MI-MAI
La biomasse est forte. Deux zones de plus forte biomasse s’établissent
au Sud-Est de Thiaroye sur les fonds de 10 à 20 m et au sud de Rufisque sur
les fonds de 20 III. La richesse de ces deux zones est probablement due a
/.
?’ upwellings côtiers. La plupart du temps la biomasse augmente quand on
i; ‘éloigne dela côte et quand on se déplace d’Est en Ouest.
Pendant cette saison froide deux espèces de copépodes dominent. très
nettement ; ce sont Paramrtia grnnii, espèces côtières et c07(1170? ?e:‘ , Lt?),’ -
T?U ï%s > espèce typique des eaux froides.
- PERIODE DE TRANSITION DE LA SAISON FROIDE VERS LA SAISON CHAUDE,
(FIN MAL A <JUILLET)
Jusqu’en mai la biomasse augmente de la côte vers le large, c*:)mrne nen-
dant la saison froide. A partir de juillet c’est l’inverse qui se produit.
Cette biomasse est plus importante à l’ouest qu’à l’est de la radial c> de Mhao.

E y giw~l ii et I‘.
ccrinatus cèdent progressivement la place aux r,.~r;i .‘Zit
Ccladotères). Les copépodes ne sont plus majoritaires par rapport <iu:x autres
groupes zooplanctoniques.
- SA-[SON CHAUDE : EAUX TROPICALES CKAUDES ET SALES D’AOUT A SEPTEMB:RE
La biomasse varie très rapidement ainsi que les zones de plus forte
production, Cependant la zone de plus forte biomasse se situe à l’Ouest de
Mbao. IJne seconde zone de biomasse importante, plus faible que la précé-
dente se trouve entre Rufisque et Bargny. Ces deux zones sont séparées par
une bande de faible production.
Une étude hydrologique du Cap Manuel à Thiaroye pendant cette période
permettrait d’expliquer la cause de la variabilité de l’emplacement Ides
taches de forte biomasse.
Les eaux chaudes et salées sont caractérisées par la présence d’lJ?&--
iL24 ÏG vn@ntxr?~.s. ?hmwcaY.aflus minnr et Centropages furcatus (copépodes) . Les
i’e~??yl,ia .son~ Lou~ours le groupe dominant.
- SAISON CHAUDE : EAUX CHAUDES ET DESSALEES D’OCTOBRE A NOVEMBRE
Les eaux deviennent très pauvres. La biomasse augmente de la côte vers
le large.
Les cladocères (PeniZia et Ezjadne) et les larves de balanes (crustacés
cirrhipèdes) sont dominants. Parmi les copépodes on signalera seulement
“1’ i.mportance des LZausocaZanus,
Temora stylifora et Temora turbinaka.
- SAISON FROIDE : EAUX FROIDES ET SALEES EN DECEMBRE
L’arrivée des eaux froides est accompagnée d’une nette augmentation
de la biomasse et de l’apparition de C. carinatus. Le noyau de plus forte
biomasse réapparait sur les fonds de 20 m au Sud-Est de Thiaroye.
h.- Zooplancton côtier et son utilisation comme source de nourriture
par les juvéniles de poissons pélagiques côtiers :
Pour l’établissement desstations dans la zone d’étude qui s’étend du
Cap-Vert 3 la Somone, onze sites ont été établis en fonction de la situation
des upwellings,du gradient bathymétrique et d’un éventuel gradient côte-
large. Afin de mener à bien cette étude quatre sorties ont été effectuées
Zi bord de la vedette océanographiq,ue “LA CAURI” (avec 32 prélèvements) res-
pectivement les 28 et 30 avril, le 14 mai et le 3 juin. Une analyse facto-
rielle en composantes principales a été effectuée sur les 19 taxons-varia-
hles les mieux représentés et sur les 32 prélèvements. Un facteur”éloigne-
ment de la côte” et un autre Nord-Sud ont été mis en évidence.
Une fois les stations de prélèvement établies, un suivi mensuel des
communautés zooplanctoniques qui leur sont propres a été effectués à partir
de juin 83 durant toute la saison chaude et tous les 15 jours au cours d’e
la nériode d’upwelling ; un indice de diversité a été calculé. Ce suivi
mensuel montre deux périodes de renouvellement des populations en juin et
octobre-novembre,
phénomène surtout marqué pour les gros individus. ‘Pour
I-es petits organi.smes la transition d’octobre-novembre n’apparait qu’aux
stations les plus côtières. En paralléle avec 1’ étude du zooplancton, unt!
analyse des régimes alimentaires de plusieurs espèces de poissons péfagi-
ques a éti; faite, avec un effort particulier sur leurs juvéniles. Le pro-
blilme est de savoir si les poissons choisissent leurs proies activement
ou s ’ i l s
se contentent de filtrer l’eau passivement. Pour cela on a calcu-
lé l’indice d’ Tvlev pour chaque espèce-proie et par classe de taille. Cela
nous mène aux cotzc.lusions suivantes :

‘- les juveniles de sardinelles consomment préférentiellement les c.las-
ses de tailles prélevées avec le filet 100 um tandis que les snrtiilzt!llk &cc
plus grands que 19 cm utilisent préférentiellement les classes d+z raille
du zooplancton prélevées avec le filet 355 um.
- Aeartia SP., Euterpina sp, Euphaztia acutifmns et les larves de
&XU s nt très ronsomm& par 1
sardinelles (petites et grosses)
oZ!hma nana et Mzcrosete 77 a norvegwa ne le sont unzquement’que par
les juveniles de sardinelles, Paracartia yrarzi et les cladocères par les
SardineZZa eba adultes.
- Chez les autres espèces de poissons, qui ont approximativement les
memes tailles que les juvéniles de sardinelles, les proies consommées sont
les mêmes sauf chez Brachydeutexws auritus qui ingère des individus plus
gros (ouverture de. la bouche plus grande ou écartement des branchiospines
plus important ?>.
206, ZOOBENTHOS :
4 groupes systématiques ont été déterminés, en dehors de diverses
spèces ardues et des échantillons juvéniles.
a.- Les mollusques gastéropodes (109 espèces), surtout abondants sur
les sédiments à fraction fine dans deux zones : l’une centrée au large de
Rufisque et se prolongeant au sud, en pointe, vers les fonds de 30 m ; la
deuxième zone , plus étendue, est située entre Joal et la pointe de Sangomar,
b.- Les mollusques lamellibranches (55 espèces) à répartition approxi-
mativement identique à celle des gatéropodes, avec une plus grande extention
des 2 zones d’abondance maximale.
CC.=-
Les crustacés brachyoures (47 espèces) peu répandus ; on ne les
trouve que dans une zone bien délimitée au large de Palmarin. Ailleurs la
distribution est très irrégulière.
d.- Les céphalopodes (1 seule espèce) avec deux taches de forte densité
au large de Joal et entre Palmarin et la Pointe de Sangomar. Leur réparti-
tion est sûrement déterminée par les caractéristiques sédimentologiques
(animal fouisseur) et l’existence de courants de fond. La situation des
zones d’upwelling intervient probablement dans ce dernier Eacteur.
2 ., 7, JEIJNES POISSONS :
Les jeunes poissons ont été étudiés au niveau des sennes de plage dont
l’ouverture de maille est de 16 mm.
Les espèces les plus abondantes sont Sardine ZZa eba, 3. awLka et Eugmw
Lis encrassico lus II
Les variations saisonnières sont très différentes au nord et au sud
de I’hiaroye. Au nord les juvéniles sont surtout abondants entre juillet
et novembre alors qu’au Sud ils sont surtout abondants entre avril et juin,
Cette différence pourrait être due au fait que lorsque la nourriture
est abondante, c’est-à-dire en saison froide quand fonctionne l’upwelling,
les juvéniles préférent se concentrer au sud de Thiaroye où la pollution
est faible, En saison chaude, lorsque la nourriture dépend des apports
terrigènes ou des phénomènes de reminéralisation, le fond de la baie de Corée,
en dépit de sa pollution, deviendrait une zone attirante.


OPERATION No 4 : BIOMASSE AL,GUALE
- Etude des possibilités d’utilisati.on. agricole des algues cc~une engrai.-; r
.- Etude de oroduction de méthane.
2, R E S U L T A T S
0BTENùS E
N
1982
‘-
8i
2.1. ESTLYATION DES DEPOTS :
En 27 points de la “Petite CôtelsP
et. lors de 11 missions (3 cc1 t982,
8 cri 1983) 9 le volume des dépôts d’algues a été estimé* Une cal ibration,
basee sur plusieurs observations pour les différentes espèces, permet de
con\\;ertir ces évaluations volumétriques en évaluations pondérales D
Il apparait que les dépôts observés en 1983 sont beaucoup moins abon-
dants (2 000 tonnes, poids sec) qu’en 1982 (1 000 tonnes pour 3 mois, 10 000
,$ 15 000 estimés pour la saison 1981-1982). La faiblesse de l’upwrlling
s ‘est fait sentir, surtout à Joal ; les apports urbains
lnt amorti 1’ impact
dans la baie de Hann.
2.2, PRODUCTION DE: METHANE :
Plusieurs essais ont été effectués, en inoculant des alg.ues, en eau
de mer9 par du sédiment marin. Les gaz obten%contenaïentjusqu’à 60 % de
méthane. La production est cependant très faible ; les rai.sons en SiOnt
probablement :
- le caractere improvisé des montages initiaux,
- le mauvais contrôle de la température,
- une compétition par les sulfato-réducteurs et par ies pt1~Itl.~i;r?,lihes.
C+s c4ivers points seront contrôlés plus étroitements à l’aven:ir,
2 * 2 r EMPLOI AGRICOLE : (COLLABORATION TECHNIQIJE DU CDH)
Ce programma a débuté en mars 1982 et depuis, divers essai:, cnituraux
* .
<)nt ete effectués, principalement à partir de trois algue<+ parmi 11::s pIus
fréquentes sur nos côtes (Ulva, Hypnéa et Cladophora).
Les essais ont été réaliséssur aes parcelles de $OOmL, r:v (A i d 1‘ r f ) b J Lr c i
pour : tomate, patate douce, haricot vert et, en cours, oignon et pomme 1;e
t:erre. Des essais r, en parcelles plus petites ou en pots, ont portni! sl,r 1-i:
mil 7 le maïs, l’arachide, la laitue et le riz pluvial.
Dans tous les cas, les algues ont. eté appliquées seules, ei~, non en
fumure d Y appoint) à la dose de 5 tonneslha. Des essais préliminaires, (lui
cevront être repris, ont indiqué que cette quantite était adéquate ‘ilec:
traitements préal.ables n’ont pas d’effet net par rapport ,sux algue:- non
traitées : le broyage des algues sêchées au soleil fscili?c cepcntl;:nr i <j
,c,toçkage et l’emploi.

[,‘efr’i~ acitc; iies a l g u e s e s t v a r i a b l e , u n e i n t e r a c t i o n existe iriaIli.Icz:i-.
tem~nt enl’:r~: 1 ’ e:;pèce a l g a l e e m p l o y é e e t l a c u l t u r e consitlérCe, eni:raîndnt
des différences de 30 2 4 0 % s u r u n e m ê m e c u l t u r e , e n t r e l e s r e n d e m e n t s
extrêmes e L a rai:;on m a j e u r e s e r a i i à r e c h e r c h e r d a n s l a composi tior. r.,himi:-
q u e al,gale iuomparée a u x b e s o i n s d e l a c u l t u r e c o n s i d é r é e .
Dans tous les cas, l’algue la plus performante donne des rendement:;
--.-
--P-P
d e 8 0 à IL0 % p a r r a p p o r t à c e u x o b t e n u s a v e c u n e f u m u r e p l u s c l a s s i q u e
-TV-----
I,fumier + e n g r a i s m i n é r a l , o u , c h e z l e s m a r a î c h e r s , c o q u e d’arac:hj.c-l<T-G--
ehets de poisson).
Dans des conditions extrêmes, tine n e t t e a u g m e n t a t i o n d e l a ri!cista:rcc
a l a sêcheresse a é t é c o n s t a t é e ( m a i s n o n q u a n t i f i é e ) .
Jusqu’ i c i , i ’ effet. du sel (20 57, du poids sec des algues n’ A pas étC
o b s e r v é . T r o i s c u l t u r e s s u c c e s s i v e s s u r u n m ê m e t e r r a i n , a v e c t r o i s a p p o r t s
d ’ a l g u e s a 6 m o i s e n v i r o n d ’ é c a r t , n ’ o n t p a s p r é s e n t é d’ effet adverse. iks
e s s a i s s o n t e n c o u r s a v e c l a c o l l a b o r a t i o n d e s p é d o l o g u e s O R S T O M : l.tth
premiers résultats n ’ i n d i q u e n t qu”une très faible action. des algue- ZIIX la
composition du sol.

‘- Ket at d ciat:s i ’ exécution de 1’ opera t i on ‘felédét.,tiorlsat,l
1 itairk.
‘- Retard dans la mise en ceuvr~ du matériel. d’analyse foilrni ila:r’ J.t&
Canada,
ORIENTATION -_ PERSPECTIVES :
-__, -.._ -- --. - .---___ __ -- -
- Un atîas des courants sur le plateau continental sera réalisé en 1984,
- En matière de télédétection satellitaire, la mise en Plac:e (encore
?I l’étude) d’un atelier de traitement d’image ORSTOM au CRODT permettrait
ane redynomisaticrn de l’opération. L’action “Radiométrie aérienne” qui. va
démarrer en début 84 devrait apporter un appui important au progra.mme‘
-. La première phase de l’opération “Environnement côtier” va ~:‘,:tir.hever
il la fin du premier trimestre 84. Un groupe de travail aura lieu qui aura
Zi déterminer les suites à donner 2 cette opération.
- A la suite des excellents résultats enregistrés dans L’opération
“Biomasse algale”
(utilisation agricole), plusieurs organismes de 1.a pLat:e
(ORSTO?+l-ENSAT-CEKER) seraient prêts à collaborer et à assurer en grande
partie la relève du Département dans ce domaine.
-. Avec L’implantation d’un nouveau laboratoire du Département à Ziguin-
cho 1: , un programme filuridisciplinaire où plusieurs organismes de !.a place
collaboreront va débuter en 1984 en Casamance. (voir en annexe Programme
Casamance) .

P R O G R A M M E
P E C H E T H O N I E R E

OPERATION 3’: 1 : ETUDE DE. LA BIOLOGIE E'I DE L'ECOLOGIE DES
!~;t;PI;c:F:s DE THONTrCS F'T D'TSTIOPHORIDES J>li L'ATLANTIQUE 'rKotJ I CAi, I~?!I ,
1 .
D E S tJ R 1 P T ! 0 N
AmGliorer nos i onnaissances des espèces pélagiques hauturières y en terme
3t biol.ogie afin de rendre aussi réalistes que possible nos prc~positio-rxr en
matière d’aménagement des pêcheries.
RE S ULTATS
0 8 7‘ E N l! S
E N
19 8 2-, 8 3
;:
0
2s 1. THONIDES
‘Trois espèces de thonidae, 1. ‘albacore
‘ijijïumiu:; ,E! taxiez;:; i, le list:at:
i “‘,z :.::;cI~(wAs p”Zumis..’ et le patudo : !‘JW,KWB ibc,zSlLS! 9 qui constituent 1 ’ essen-
ti.eI. de la pêcherie thonière sénégalai.se,
ont fait l’objet d’études B :.arac:-
t@re biologique en 1982-1983.
Notons cependant qu’au cours de cette période la majeure partit de?:
activit6s de recherches sur les thonidés de l’Atlantique, étai? orientée
vers le listao, le programme International de Recherches sur le Zistao
s’étant achevé en juin 1983.
Aï.bacore
: Cette espèce a fait l’objet d’une thèse d'Etat (FONTENEAL,
-
-
décembre 1982) dans laquelle l’essentiel. des connaissances sur la bi,:,logiE:
de l’espèce est développé, On retiendra notamment lvoriginali.tt? de la cr-ois-
sance de 1 ‘espèce : après une croissance rapide des très jeunes sujets i 1.e~.
,jw.réniles d’albacores entre 35 et 70 cm ont une croissance ralentie de
1 ‘ordre de 1.4 cm/mois, la croissance reprend ensuite 1 ‘allure classique
(env. 4 cm/mois) décrite jusqu’à présent, Le ralentissement de croissant-<:
observé ch.ez les juvéniles pourrait s’expliquer par des conditions rel.at.i-,
vement défavorables du milieu dans lequel ces juvéniles sont concentrfs.
La structure de la population, composée de plusi.eurs sous s toc’ks int ercon-
nectés, est maintenant assez bien c.onnue elle aussi, du moins .iu plan qun-
litatif. Des progrès restent à accomplir dans l’esti.mation des taux d’Gc:hanges
entre ces sous-stocks,
Lïstao : Espèce très mal. connue à tous points de vue, biologiques et dyna-,
uniques, elle est devenue en 4 ans (1979-1983),
une des mieux c:rwnues dans
l’Atlantique du fait. des efforts de recherches dont elle a fait 1. ‘objet au
cours du Programme International ‘La concernant. La biologie de la rcpr&uc-
lion du listao a ét6 entièrement décrite à partir d’études menGes au CRODT.
Un mode de reproduction de type opportuniste a ainsi. été mis e?: Gviti ence s
Le Listao peut se reproduire toute l’année, dès que des condit ions de milieu
f nvorables sont rencontrées par un banc, la maturation des prociuits gÉinitaux
se déclenche et se déroule très rapidement pour abouti-r à une ponte ; piu‘;1.tllt.:;
* >
rEgi:)ns partic~ulièrement.
favorables à la ponte ont étti mises en évidence, :
zone équatoriale, archipel. du Cap-Vert, Côte bresilienne. La t$tille 3 1;~
premiï?re maturité dp l’espèce (42-45 cm) i qontre que l a
presqui, totiilit6 c!c
LT~ population exploitée a pu se reproduire au moins une fois, !:e mode :II., ~CI-
produit ti on est: assez origi.nal> e n t o u t c a s t r è s diffCtrent Cd> ,.ltii ri;3~1-i i
P:~I” 1 ’ a1 bacore et 4~. nombreux au t x‘tJ:- ~)ela~ iq”(is ,

L e s etudes dl: c roissance et d’écologie à partir des pièces oss(.u::t’:, b
c
menees en partie iiu CRODT, ont montré que cette méthode triis dé’1 l.cate et
‘3 ongiie f ne pouvait: Stre utilisée en routine pour la détermination dt
E ’ ii,;:...
de 1 ‘espect: ; ces études ont mis en évidence la complexité de l’i?coior,ie
c!e 1 ‘espèce, notamment dans ses formes de groupement (banc:; et conc*c:nt r i-.
tions instables).
P<Ltudo : Si 1 ’ espi’ce, en dehors de l’étude de sa croissance par la méth&I-
-
-
des marquages, n’a pas fait l’objet d’études spécialisées, le programme
‘îi.stao a permis tout de même de glaner de nombreuses informations sur son
écologie ; l’analyse fine des calées de senneurs a montré que les j uv!ki les
de patudo sont presque toujours mélangés en banc avec des juvéniles d’al.ba-
tore et avec les ?.istao dans le Gol.fe de Guinée. Toute réglementation visant
3 protéger les juvéniles de patudo et faisant appel à des mesures C!C: :fermw
turc de zone ou dtb quota devra donc tenir compte de cette association é-w
1 ogique é.troi te a11 niveau des juvéniles.
2 .> 2. ISTIOI’HORTDAE:
La structure en, tailie de la population d’espadon voilier, exp1.0i.téc:,3
maintenant significativement (env, 650 t/an), au large du Sénégal, csc
desormais bien connue- et suivie. Cette structure, montre que 1’ exploicarion
vise essentiellement des poissons âgés de 5 ans et plus, qui ont donc dé-,
passé la taille à la première maturité, La structure en taille de 1.a popula-
tion exploitée, très stable d’une année à l’autre, n’ indique aucune sures-
ploitation ou menace pour l’espèce,

OPERATION N“ 2 : MARQIJAGES DE ‘THONIDAE
Dans i:et te opération sont regroupées Les operations dr- marquagc:s en mer
t‘~î. ! ‘analyse des résultats de marquages (recaptures de poisson.s marcju.Gs)
‘)
‘.. 3 1. OPERATION A LA MER : MARQUAGES
En 1982, la dernière partie des opérations de marquages du prc’.iet ré-
giona 1 financé par la CEE et coordonné par le CRODT s ‘est tléroulne :IWC
succès ; rappelions que ce projet associant le Sénégal et Y.a République <lu
Cap-Vert > avait pour but, de marquer des thonidés ZI partir de thoniers C~:L--.
rieurs profess ionncls loués pour ces opérations, En 1982, 3 002 thons (2 ?94
listaos,
2 albacores, et 206 thonines) ont été marqués par le Sénégal et
4 565 (4 fi51 listaos + 14 albacores) par le Cap-Vert. Outre le grand membre
de poissons marqui;.s, ce programme a permis d’initier les sc:ientifiqueJ cctp-
verdiens aux tec.hniques de marquages et d’ instaurer une co0pérat.i on sl.!iliFFe
des deux pays en matière de recherche thonière.
2,2, ANALYSE DES RESI3LTATS
Les resultats des marquages sont en géneral analysés :;êparémenl. zc13u1
chaque espèce nous les présenterons donc ainsi :
A I.bacore
:: L’analyse des données de marquages et recaptures d’,dlbac<.r?s ..?
-HI
Gté faite dans ].a thèse concernant cette espèce” Cette ana! yse a permis de
mettre en évidence une croissance relantie (1.4 cm/cm) des albacores iuv&
niles (35-70 cm) et de mieux comprendre la structure de la populatirn en.
terme qualitatif [{“identité des stocks ; on a ainsi DU remarquer qu‘ i 1
n’existait pas à proprement parler plusieurs stocks d’albacore, mais WI
seul stock atlantique divisé en sous stocks (est-ouest et surf ace-pro.fonLteur
notamment.) > 1 es individus passant d’un sous stock à l’autrca au cour:; de T.eur
vie. L’aspect quantitatif des échanges est encore cependant imparfaitement
évalué.
Lista0
-
- : Les donnees résultantes de L’ensemble des marquages de ; istac
effectués par le SGnégal (4 534 marquages) et le Cap Vert 57 223 marquag\\::.s i
ont été analysées au CRODT. Les principaux résultats obtenus sont 1 C’S
suivants :
- Croi.ssance : il existe chez Le listao UIC composantcn saisonnière C~F
1 a croi~SZC~-Gès marquée, notamment dans la région Sénégal -- Cap-\\.‘e:~t ;
ceci conduit 2 lin taux de croissance annuel moyen plus fleuré ~..)III 1 c’.s
poissons fréquentant la zone Sénégal - Cap Vert (15 -m/an) que ~(:UT 1~~s
poissons du Golfe de Guinée (1 1 cm/an).

- tmmigration -’ Emigration :
- - - - -----“m-.----e - - - - - -
i 1 existe un fort taux d’émigratjc)n de‘.
listaos en dehors de la zone de pêche traditionnelle dès que le: pc~~ssou:~
Jiipassent La tail,e de 55 cm. Il existe parallèlement une ;Irriv&,, ni,;ssivi
cl f! jeunes individus d’origine inconnue dans la zone de pêche notamrnc::nt
::;&négalaise. AinsL les migrations apparaissent differentes pour ‘tes gros
C*l- pC>tltS pOlSSOtl:; 9
ce qui a des implications d’une importnnce i;vid~z~nte
dans la gestion rationnelle de cette espèce.
Patudo : L’analyse de 1 ‘ensemble des retours de marques de patudos tic ~‘AL-.
lantique nous a permis de calculer la courbe de croissance de cette espèi*e
et de montrer qu’il n’y a pas comme pour l’albacore de ralentissement de
tzroissance chez les juvéniles. Bien que l’on n’ait encore aucune certi t!ldc
i;ur l’identité du ou des (nord/sud) stocks de patudo l’analyse des ri2sultat.s
de marquages n’a permis de déceler aucune différence de croissance t!nt.re
les patudos de l’At.lantique nord et ceux de l’Atlantique sud : 1 ‘hya,othèsÏ-
probable d’un stock Atlantique unique se trouve renforcée.

OPERATION NO 3 : RECUEIL DES STATISTIQUES DE LA PECHE
'1'HONIERE INTERNATlONALh: AU PORT DE DAKAR
Le rec,ueil. des statistiques dc p&%e constitue un tralfail dc bcist es-
sentiel à 1 ‘évaluation de l’état des stocks de thonidés, comme dc, toutes
les autres espèces exploitées par des pêcheries, Comme par le passe Z ‘O~C:-
ration a consisté à recueillir troi.s types d’informations :
.
les d6barqtIements totaux de tous les thonidés débarqués a’~~ pc.~ri ,ric
Dakar.. ies livres de bord des thoniers industriels débarquant 3 Dakar ; ces
livres de bord décrivent jour par jour l’acitivité détaillee des thoniers
(position, prise par espèce et par caill.e, temps de pêche, nombre d’opéra-
tions de pêche, etc. ..)*
Les tailles des thons des diverses espëces sont échantillonnées réguww
lièrement lors des transbordements ou dans les conserveries pour toutes les
f Iottilles opérant Zi Dakar.
L’ensemble de ces données collectées au port de Dakar est ensuite remis
à 1’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de
l’Atlantique) qui les fusionne avec l.es données identiques provenant des
autres flottilles débarquant dans d’autres ports de l’Atlantique, Ces
fichiers statistiques au niveau de l’Atlantique constitueront la base des
analyses sur l’état des stocks de thonidés.
r;
R E S U L T A T S
O B T E N U S
EN
1 9 8 2 -I 8 3
1.
e
Les résultats de l’opération se mesurent en proportion de bateaiix enque-
1-6s et en nombre de poissons mesurés par espèce et flottille. Les rfsultats
definitifs pour 1982 et provisoires pour 1983 apparaissent au tableau suivant :,
C:es ré:su i ta ts pewent être considérés comme très satisfaisants, :jzlui
1.~ taux il ’ enquête 4es tanneurs qui est anormalement bas durant la pCrj.od,+
1982-83 (un taux dI; 70 à 80 % serait jugé satisfaisant). Le médiocr*- t~\\us
f’s t tlL* 2 un manque récent: de coopération de certains capitaines. ; cl. p!~ob!&nt
semble toutefois, fin 1983, avoir ét6 résolu.
11 faut aussi noter que l.es résultats mentionnés ci-de,jsus, (tabI.e;i~,,
inc~luenc Ir!i cnquê:es et mensurations effectuées à bord des thonier:: st’llill;ill .:
L!cÎnap.nol :i a 1,‘:iccorii nass< entre 1 ‘institute Espanol de Oceailograiia c,Jl;(j;
cl! ;t CROD'I', I1ous .rermet d ‘assurer i~ne couverture stntist;qxlt
c amp 1 il i e I”>!i t
8fl 7 des a~:ti.vit6s tb~.~ni:~rl~s ~,cp;ir;ni 1 c<i :III SGnfp,nl.

oPEF,A’l’l:ON h u 4 : ETUDE DE LA 13101,OGIE , T)E L ‘ECOLOG~IE R’I i)l L,[>
DYNAMI’<?UC DKS POPULATIONS DE’ PETITS THONTDES DES COTES SENi:GAL,A 1 SES
Ce programme vise 5 améliorer, les connaissances acrruel les SUI.
i es ;qc> E”U”
I.ations de trois espèces de petits thoni.dés côtiers - 1-ü thonine (iii. tliyiih;?.l::
::i Ic!-,zrvtu?) > la bonite à dos rayê (,%r~fi aarda) et le maquereau bonite
i .;c,:,.zq I;,,r, 11 onic. ri.;., : I;rz’f;cjY>) et ‘2 dével.opper et: appliquer les méthodes d ‘éval uat: ion
des stocks à ces especes.
Les espèces considérees encore if y a pe’u d’années comme seconaaires,
sont maintenant dc plus en plus recherchées. Les sujets de recherchr, portent
S?I~ les migrations et la croissance par la méthode des marquagtts. Er: outre,
des efforts ont porr:és sur une meilleure connaissance des stru*.:ture: en
taille des prises er: de 1”efficacité des engins de pêche.
2 I
K h s u 1, T A T s
0 B T E N ‘II S
- Structure. démographique
des prises dans ‘les centres pr incipaclx tic
peches artisanale et industrielle.
Les ta.illes des individus captures varient en fonction: de+; saisons et.
des zones.
Les grandes tailles sont présentes dans les pêcheries de Kayar et. dt
Saint-Louis pendant la principale saison de pêche (janvier-mai? puis elles
disparaissent en saLson chaude où des petites individus sort c:ipturss à la
senne de plage.
* Autour du C.ap-Vert ) les pêcheries de petits thonidés sont actives
toute lVannée même si les gros individus sont plus abondants pendant la
saison des upwellings estiers (décembre-avril).
Dans les pêcheries industrielles, la structure en tail le des prise:; est
comparable. Toutefois des individus de grandes tailles sont pêc:hc’s au sud
du Sénégal..
> Résultats des campagnes de marquage 0 Différentes campagnes de, marquages
ont eu Lieu en juin-juillet sur la côte sud et autour du Cap-Vert de février
à mai, Les retours enregistrés jusqu’à présent sont faibles.
Des individus marqués en juin-juillet ont été recaptures <lu nord du
Cap-Vert. A cette époque les eaux tropicales envahissent le plateau conci-
ncntal sénégalais. Ces observations corroborent l’hypothèse selon laqu~l.$.~~
les thonines en particulier, sont des espèces liées aux eaux froides.
L’analyse des donnees de recapture indique des taux de croissar)Ce de
8-9 cm/an comparables à ceux obtenus par d’autres methodes uti!iscec; au
CRODT, (lecture de pièces osseuses) s

OPERATION N' 5 : DYNAMIQUE ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES
STOCKS DE l'HONIDES DE L'ATLANTIQUE TROPICAL-EST
1 .
Dl+ 5, C R 1 P T T 0 N
DE
L ' 0 P E RA'I T ON
E N
1482-1983
Les puissants moyens informatiques disponibles depuis 1982 au (.ROD’I’ mt.
permis un développement considérable de cette opération. En effet peur éva-*
luer 1’Ptat des stocks de thons, qui sont pour la plupart des espèces haute-
ment migratrices, i.1 est nécessaire de tenir compte de toutes Les pCcheries
en activités et ceci pendant de longues périodes. Le volume.
des données
à intégrer est tel que plus aucun laboratoire au monde, sauf le CRODr,, n’ci
les moyens matériels et humains pour procéder à une analyse détai.lliile de
I.‘état des stocks de thons. Ainsi 1 e CRODT a pu mener en 1982 et. 1983
les seules analyses complètes qui ont permis à 1’ICCAT de juger de ‘l’iitat
des stocks d’albacore et le listao (soit: près des 213 des prises de thons
de 1 ‘Atlantique) . Pour obtenir une analyse complète de l’état des stocks
et. des pêcheries intertropicales 9 il ne reste plus qu’à procéder à 1 ‘ana-
lyse du patudo, cc travail. étant programmé pour le Ier semestre 1984,
2 0
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 1 9 8 3
Les analyses ont porté sur l’albacore et le listao.
2 0 1. ALBACORE
Des analyses approfondies utilisant toutes les données disponibles CI~~~L
1 *Atlantique et tous les modèles mathématiques classiques de dynami.que des
populations, ont Gté menés en 1982 et 1983. Les résultats de ces travaux
montrent clairement que le stock d’albacore subit une surexploitation ca,
ractérisée. En effet, l’effort de pêche a régulièrement augmenté depuis
15 ans et a entrains une baisse considérable des rendements. La pêcherie
,ictuelle a ainsi doublé son effort de pêche en 8 ans pour ne capt-urer qu’Iinc:-
prise totale inférieure. De plus les analyses de la taille des captures
montrent qu’un nombre excessif de juveniles sont capturés dans 1.e.s aoneu du
fond du Golfe de Guinée.
Ces résultats estiment à 40 % la perte de production d’albacorc- .rés:il.-
tant des captures de juvéniles. Cette espèce demande donc Ii court t.+:rme
des mesures d’aménagement visant a rationnaliser et à optimiser son expllli.-
tation.
Ces études sont en cours au CRODT grâce à des modèles de simul..it ioii
i,e prohlèmta est d’intégrer dans les analyses les trois especes, ;tlbG~c~*rr~
I i st;ic et patudo: expl.oi.tés simultanément par les pêcheries.

-- Lista<i : L’intensité des différents flux migratoires de 1 ‘es+re,
mis en evidence,
n’est pas connue, l’analyse des retours de marques ( :;n
parallèle avec ce :le des données de la pêcherie devrait permettrre d’Ér-3 a’s.r--
çir ce point important pour la dynamique de l’espèce.
PROBLEMES XJLTISPECIFIQUES
- L’association en bancs mixtes de trois espèces, albacore, list.ao et
patudo et la fréquence de capture de tels bancs dans certaines strates spa-
tiotemporelles rendent délicate la mise au point des mesures de gestiL:n
visant à ne protéger qu’une ou deux espèces. Au cours de la période 82-83,
on a constaté une tendance certaine à la surexploitation de l’albacore
atlantique ; la patudo serait quand à lui au niveau maximum d’exploitati~.!n.
Il convient donc en 1983-1984 de développer et de proposer différentes srzra-
tiZgies visant à limiter l’effort de pêche exercé sur les juvéniles de ces
deux espèces, sans nuire aux pêcheries de listao existantes.
Cette action de recherche relativement négligée, en 1982-1983 {:-In raison
de l’importance des autres actions, sera “réactivée” en 1983-1984 en’ ,:e
qui concerne notamment :
- l’évaluation de la qualité des données statistiques (pris{: et: rffort)
concernant ces espèces, qui font l’objet de multiples pêcheries.
- mise au point de nouvelles méthodes de collecte et de traitement &e
ces statistiques.
- mise en place d’un programme de marquage en routine, afin de répondre
aux questions concernant : les migrations, l’identité des stocks et la crois-
sance.

les listaos r e s t e n t très peu de temps dans les zones de pêche de 1 ‘Atlz:-,
tique est, pour se disperser dans l’Atlantique central, où ils sont inex-
ploités. Les analyses présentes montrent aussi qu’il n’est pas utile de
protsger les jeunes listaos, le potentiel de croissance en poids de l’espece
étant faible et son taux d’exploitation actuel modéré.
La situation du stock de listao est donc diamétralement opposée 2. celle
de I’albacore,
ces deux espèces étant biologiquement très différentes. Le
problème scientifique et halieutique est désormais de pêcher plus de listao
tout en exploitant rationnellement l’albacore et le patudo.
Les études sur le patudo sont encore très préliminaires mais montrent
que la biologie et l’exploitation de cette espèce sont très comparables à
celle de l’albacore. Ces études seront menées en 1984 au CRODT, seul labora-
t.oire au monde disposant de toutes les données et de tous les modèle.; per-
mettant de mener à bien ces analyses. L’objectif sera d’analyser les C:D~-
sGqucnces sur l’état des stocks, des trois espèces et pour les pêcheries
qui les exploitent, de mesures d’aménagement visant à reduire la mortal.it.6
sur les albacores et les patudos juvéniles.

PROBLEMES RENCONTRES
Refus de transmission de livres de bord de nombreux thoniers tanneurs.
Ce problème a finalement été régie fin 83 et ne se posera plus pour
la période 84,
OKIENTATIOIS- PERSPECTIVES
Le bilan de la période 1982-83, peut-être apprécié, outre les résumés
des résultats de chaque opération exposés ci-dessus, par la liste des pu-
blications réalisées par les chercheurs du programme pêche thonière pendant
cette période ; cette liste figure à la fin de ce rapport.
Les orientations futures du programme sont déterminées assez clairement

dans l’exposé des résultats ; en effet un certain nombre de points, mis en
évidence par les résultats déjà obtenus, restent encore à éclaircir nous
donnerons ci-dessous une liste non exhaustive des questions que nous nous
attacherons à résoudre ou 1 mieux cerner au cours de la période 84 :
Statistiques :
- - - - - - - - - - -
Amélioration du taux de couverture de la pêcherie de tanneurs basés a
Dakar,Meilleure déterminatïon de la répartition spécifique des captures. Les
catégories commerciales mélangent en 1 seule espèce les albacores ou patudos
de moins de 35 kg ; une certaine partie de juvéniles d’albacore ou patudc
est commercialement déclarée comme listao (prix d’achat inférieur) ; il
convient donc de mettre au point une méthode statistique, se basant .sur les
échantillonnages biologiques (fréquences de tailles par espèce), pour mieux
déterminer la part pondérale revenant à chaque espèce dans les tonnages
débarqués,
Dynamique et biologie :
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
- Patudo : on a vue que pour le patudo, l’aspect qualitatif des migrations
observées à partir des résultats de marquage pouvait permettre de mieux QGfi-*
nir la structure du ou des stocks ; les données de recapture de poissons marqués
seront analysées en ce sens. D’autre part l’analyse de l’état des stocks de
patudo doit impérativement être réactualisée en 1984.
q- Lista0 : l’intensité des différents flux migratoires de l’espece:, mis
en évidence > n’est pas connue, l’analyse des retours de marques, en parallèle
avec celle des données de la pêcherie devrait permettre d’éclaircir e:e point
important pour la dynamique de l’espèce-
Problèmes multis@cifiques :
e^-------------- - - - - - - - -
‘- L’association. en bancs mixtes de trois espèces, albacore, listac et
patudo et la fréquence de capture de tels bancs dans certaines strates spa-
tiotemporelles rendent délicate la mise au point des mesures de gestion
visant à ne protéger qu’une ou deux espèces. Au cours de la période 82-83,
on a constaté une tendance certaine à la surexploitation de l’albacore
atlantique ; le patudo serait quand à lui au niveau maximum d’exploiration.,
Il convient donc en 1983-84 de développer et de proposer différentes
st rategies visant à limiter l’effort de pêche exercé sur les juvéniles de
es deux espèces, sans nuire aux pêcheries de listao existantes.
Petits thonidës :
--.---------,----
Cette action de recherche relativement négligée, en 1982-1983 en raison
de 1 ‘importance des autres acti.ons ) sera “réactivée” en 1983-1984 en ce qui
concerne notamment :

‘-’ l’évaluation de la qualité des données statistiques (prise et: tiffart)
:: onc‘ernant ces espèces î qui font l’objet de multiples pêcheries,
-mise au point de nouvelles méthodes de collecte et de traitement de
ces statistiques.
- mise en place d’un programme de marquage en routine, afin de répondre
~LLX questions concernant : les migrations, l’identité des stocks et La crois-
sance e

PRl)!iR!VlME
"ECHE PEL!dIWE COTIERE

OPERATION N’ i : STATISTIQIJE DE LA PECHE DES SARDINIERS DAK.AROLS
! *
D E S C R I P T I O N
Au port, récol te des données concernant l’effort de pêche et Les prises
SjpZcifiques des sardiniers dakarois r, au CROIT, saisies et vérification ‘< 1.1 r
fichier informatique. Traitement semestriel et annuel. des données.
2 .
R E S IJ L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 ‘- 8 3
Cette cpération est maintenant entrée dans un cadre routinier ; de
nouveaux prco,rammes fie traitement des données ont cependant été élaborils
par la section - les statistiques 1982 de la flotille sardinière dakaroist-
ont. été publiées en -lai 1983 dans l’archive no 120 du CRODT. Les statisti-
ques 1983 sont déjà traitées et disponibles.
cjuelques points importants sont à extraire des statistiques 1982 :
- La quantité totale débarquée s’éleve à 25 000 tonnes (31 362 tonnes
en. 1981),
- La flotille des sardiniers dakarois reste très vétuste,
- les captures r:lobales ont fortement diminué pour les sardiniers da-
karois Dar rapport 2 1981 (- 6 400 tonnes) et pour la première fois depuis
1972 n’ont pas suivi l’évolution de l’effort de pêche,
- les rendements moyens annuels baissent depuis 1972,
- après le déclin des pomadasydés ces dernières années, les sardinelles
sont actuellement tr?!s menacées, notamment la sardinelle ronde.

Deux senneurs étrangers ont travaillé dans les eaux s&Cgaiaises.
Leurs captures ont représenté nlus de 6 000 tonnes en 1982. D’autre ~)art,
une analyse dGtaillCe des données et des intéractions avec les nêcheries
locales du navire danois TOLLAKSON a nu être réaliseeS
Le navire Sjurdur Tollakson est o,érG nar une SociGté mixte senéo,-ilw
danoise SENEGAL SEAFOOD qui s’est fixé comme obiectif de rail ;:??y sli*r une
nériode de cinq ans un complexe permettant de maîtriser l’ensem’ble Ue IJ,
filière, de la production 2 la commercialisation. El1 e envisap,c en uut re L
de mettre en activité plusieurs bateaux pour réaliser une nroduction de
1OCl 000 tonnes par an.
Avant le démarrage effectif du nroiet‘ ce oremier navire a effectutf
u n e rêche exnérimentale dans les eaux sous juridiction sénésalaise 2 Il
1982” Les noissons nélaqiques côtiers, qui effectuent des migrations Lit&~~
aux déplacements des masses d’eaux, et qui font l’obiet d’une nêche imnor-
ta,nte ?ar les sardiniers et les piroques, ont Gté les esqèces cibles de
ce senneur danois.
Les statistiques disponibles, malp,rG certaines lacunes, ont nerm1.s
d’analyser cette pêcherie et d’évaluer son imoact sur la nêcherie 1ocaI.e
Le bateau (1540 CV) est doté d’un équinement électronique moderne. L”es-
sentie1 de son effort de pêche a été dénloyé au sud de la nresqu’î3.e ~II
Cap-Vert, nrincinalement sur les fonds de 25 à 75 m.
L’analyse des données a nermis de constater des variations saisonn:Sres
dans ia comoositioa spécifique des nrises et dans les rendements. I?n saison
froide, les débarquements présentent une nrGdominance de chinchards, en
maj ori. te de chinehards noirs, En saison chaude 09 les cantures sont rioninees
par les sardinelles, c’est la sardinelle plate qui est la nI.us abondante.
L’étude de la somnosition en tailles indique que l’exnloitatif.)n des
sardinelles SP Fait surtout aux dénens des jeunes reproducteurs. “ouy I.c:,
chinchards,
il S’a?it d’individus adultes,
Le poids des captures réalisées par le Sjurdur Tollakson s’é’l?ve 3
17 543 tonnes ce ~III reprGsente un neu nlus de 20 % des nrises de I ‘ens~mh!.~
CIIJS
~,ardini.~~rs en 198?. 1,‘essentiel de ces cantures a été eFfectuc; ;lrI sud
dc la nresqll’îlc dlr Cap-Vert traditionnellement exploitée n,tr la l)echeri.~.~
locale.
?ar ail leurs, il a été noti; que dans cette zone le bateau per.hcs
trZ!s souvent d.ans !es trois milles, C’est ainsi, que l’(Ztude de 1 ’ intCra8,
tion nous a rwrmis dc mettre en évidence une exploitation simultanées P;;I
1~:; diffG!rentcs fl.otti llcs des jeunes renroducteurs de sardinelIe!; CI c,ai
son chaude r)rinc in,t lemenT entre la nresqu’île du Can -Vert e?: !a Cambic.
C:C t: t 6‘ Si tlliiti0~~ qW!
corresnond à uno compGtition directe entre nêc.htlrii
.s( feit :~II tiG:riment d e s f l o t t i l l e s l o c a l e s , Le caractère exnér imtint ‘11
jrlst i fi 6% certi,S iln(> tel ltq stratégie ; mais i i serait snuhnitabiti de I:rCc.il
ni ser dec sc-h?mas (1 ‘cunloitation polir
1 a nhnst onGrationnc1 Ic q:li mcsr t t’a
Pr! a; t ivit(- nl11sic211ri: bat taux. Dans c-63 sens I i 1 a i?tG rtrtcni; q,il:

.- les n a v i r e s d e v r a i e n t o p é r e r en C a s a m a n c e a u d e l à d e s 20 ,nil It.1~ (‘11
saistm f r o i d e , e t ;e r a p p r o c h e r d e s c ô t e s j u s q u ’ à 1 2 m i l l e s e n saison
chaude >
- l e s n;iy~i rei diavr,iient suivre l e s :)oi ssons d a n s leur ~C;PI.~, tiim.nl p IlILôl:
q u e d e c o n c e n t r e r l e u r e f f o r t s u r l a P e t i t e C ô t e .
C e s m e s u r e s p e r m e t t r a i e n t d ’ u n e p a r t d e d i m u n i e r l a p r e s s i o n d e peche
s u r l a P e t i t e C ô t e q u i p r é s e n t e déj;i d e s i n d i c e s d e s u r e x p l o i t a t i o n , d ’ a u t r e
part de protéger la pêcherie locale et l’équilibre des stocks.
Compte tenu de la puissance de pêche de telles unités de pêche Indus _
trielle, l ’ é v o l u t i o n d e leur n o m b r e e t d e l e u r a c t i v i t é d e v r a etre :;ur--
Veill{!e e t contrôlse d e t r è s p r è s .

OI’EQATLON No ‘3 : BIOLOGIE DES PRINCIPALES ESPECES
1.
D E S C: R î P T 1 i) N
Etude des pr,incipaux paramètres biologiques des espec.es pélagiques
yôtières
\\.
5 notamment la croissance en taille et poids, la reproduction, les
migrations.
2.
R E S U L T A T S
0 B T E N Il S
E N
198;:
-
13
Opération de routine qui permet de publier chaque annee Les st.ructures
démographiques des principales espèces de pélagiques côtiers en vue d’une
3tude sur la croissance de ces espèces et d’une utilisation potentielle
dans les modèles structuraux de dynamiques des populations.
Les résultats d’un travail sur la reproduction et les migrations de
chinchards sont actuellement en cours de publication.

OPERATION NC’ ,+ : EVALUATION DE L<A BIOMASSE PAR ECHO-IN'L'EGRA'I'IOK
Les campagnes d’écho-intégration ont un double objectif : ~iu~veeilier
1 ‘évolution des stocks de poissons pélagiques et semi-pélagiques EJi3?? 1’ w-
timation de Leur biomasse et étudier la localisation des différentes espk-
ces pour en déduire les déplacements en fonctions des condition:; environ
nementales.
Les avantages principaux de cette méthode sont :
- l a rapidit:é : les résultats d’une campagne sont publiés un I; deux
mois après la fin de prospection.
- l’indépendance des estimations par rapport aux moyens classiques
C’évaluation des biomasses à partir des données statistiques des fiottiiles,
statistiques qu,i ne sont pas toujours très fiables.
‘,
R E S U L T A T S
0 B T E N U S
L <I
2.1. EN 198% :
L’intérêt de ces campagnes a poussé le CRODT à concevoir avec 1 “OKSTUM
un programme d’évaluation acoustique nommé ECHOSAR. Dans ce c,ldre :,.‘est
;lcéanographiques CAPRICORNE appartenant au CNEXO.
Les résultats de cette campagne sont publiés dans l’archive n’ 1 19 du
CROI)T. Les points principaux sont que la biomasse de poissons pélagiques
sur la côte nord avec 208 000 tonnes, reste proche de celle observée les
années précédentes. Par contre, sur la côte sud, la forte progression de
la biomasse qui avai.t déjà été remarquée entre 1980 et 1981 se poursuit
puisque la biomasse totale a été estimée à 1 634 000 tonnes contre 1 OOC 000
tonnes en 1981. La région de Casamance est en grande partie responsable de
cette augmentation de la biomasse. Ce phénomène pourrait s’expliquer par
l’arrêt des activités de la pêche de la flotte polonaise qui opérait essen-
tiellement dans cette région.
Il faut d’autre part souligner que de bonnes relations scient if iques
se sont instaurées entre le CRODT et le CNROP de Nouadhibou. Dans te cadre
s’est t:enu à Dakar, du 22 au 27 novembre 1982, un groupe de travail qui a
effectué une “synthèse des données hydro-acoustiques” de la region Jénegal-
Mauritanie..
Un rapport conjoint a ét.é publié. Une pl.anif ication communti
des campagnes à la mer a été adoptée pour avoir des estimations synchrones
de la biomasse dans toute la région. Ces campagnes simultanées seront sui-
vies d’une échange de résultats entre les deux organismes. Il a étC recom-
mandé que se tiennent périodiquement des groupes de travail entre le Séné-,
i;al et la Yauri.tanie pour discuter des résultats et en déduire des perspec-
tives communes en matière de recherch.es.
2.2, EN 1983 :
Le CROD’I a été doté en fin 1982 dDun matériel complet d’ëctzo-“i:11:(;~:ra-
1: ion BIOSOYICS. C*~cl a permis en mars 1983 le déroulement d’une ~~III\\)JKI~L
cmjointe entre 1s Sénégal. et la Mauritanie avec l'appui de I'ORSTW.

Trois bateaux de recherche, le Laurent AMARO (Sénégal), le NDTAGO (Mauri-
tanie) et le CAPRICORNE (France) ont couvert l’ensemble de la zone s’éten-
dant du nord Bissagos au Cap Blanc entre les fonds de 10 m et 500 m. Les
resultats de cette campagne ont été publiés dans l’archive n” 124 du CRODT.
Les points essentiels sont qu’une très forte diminution de la biomasse a
été notée tant au nord qu’au sud puisque seulement 100 000 tonnes au nord
et 310 000 tonnes au sud ont été détectées.
C’est une situation très grave à mettre en liaison :
-d’une part avec la faiblesse des alizées donc la faiblesse de l”upwel-
1 ing -’ les fortes captures réalisées dans les pays situés au nord du Séné-
gal, pays devant lesquels transitent une grande partie des stocks au cours
de Leurs migrations.
Suite à cette campagne se sont déroulées deux réunions de travail écho-
intégrations B Dakar. Leur but était
de comparer et de faire la synthèse
des résultats. La première s’est tenue du 13 au 17 juin 1983 entre le CRODT
et 1’ORSTOM et la seconde du 30 juin au 4 juillet 1983 entre le CRODT et
le CNROP. Des résultats très intéressants ont été dégagés de cette réunion
concernant notamment la fixation des seuils d’intégration et les fréquences
à utiliser.

OPERA'i'ION No 'i : EXPLOITATION RATIONNELLE DES PELAGIQUES COTIERS
1.
DESCHLPTI I)N
Cette opëration fait la synthèse des quacres opérations prëcédentes
pour dégager un schéma pertinent de gestion des stocks pélagiques côtiers.
2,
R E 5 Ii L T A T S
0 B T E N u s
E N
1982 - 8 I
Deux résultats sont à mettre à l’actif de cette opération :
1”) Le premier concerne l’élaboration d’un modèle de production tenant comp-
te des conditions environnementales. TAsétude a été publiée dans l’archive
no 125 du. CRODT sous le titre ” Des modèles de production appliqués à des
fractions de stock dépendantes des vents d’upwelling (Pêche sardinière au
Sénégal) “ D Cet article ne concerne que la modélisation de la production
pour une fraction des stocks (juvéniles essentiellement) dans une zone de-
terminée faisant l’objet d’une exploitation intense : la partie littorale
de la petite côte du Sénégal. Les données de 1966 à 1980 ont été traitees,
Les jeunes sardinelles (Sardinell~a mrita et SardincZ1o. made~emir)
constituent l’esseniiel des captures des flottes semi-industrielle
et arti-
sanale qui opérent sur la petite côte et débarquent jusqu’à 90 000 tonnes
par an. Les rendements de la pêche concernant ces individus semblent dépen-
dre essentiellement de l’effort de pêche déployé localement et de l’inten-
sité de 7 ‘upwelling, mais semblent très peu sensibles à l’exploitation dans
les zones périphériques, tout au moins dans les conditions actuelles. Ceci
permet: d’établir des modèles de production à trois variables résultant
d’une régression multiple entre la prise par unité d’effort des fl.otiI.l~-
l’effort de pêche et l’intensité des alizés qui sont à la base du phénomè-
ne d’upwelling.
Les données disponibles sont incomplètes et n’ont permis des calculs
qurau prix d’estimations parfois grossières, afin de compléter les séries
historiques des pêcheries artisanales. Trois modèles de production ont été
proposés : l’un pour Sard~ineZZa awittr uniquement, 1 ‘autre pour les deux
espèces de sardinelles regroupées et le troisième concerne 1”ensembl.e des
espèces pélagiques côtières. Les résultats obtenus expliquent: relativement
bi.en l’évolution des pêcheries de la petite côte au cours des quînze der-
. -.
nr,>?-es années ; cependant la validité des données de base et le nombre rela-
tivement restreint- d’observations incitent
à beaucoup de prudence pour
l’utilisation prédictive des modèles. A l’heure actuelle on se situerait
*ii un niveau d’exploitation optimum (en terme de production pontl?raLc) <,comp-,
te tenu de 1 ‘intensité relativement élevée des ,vents au cours de ces derni&
res années. Dans cette situation toute augmentation de l’effort de p&he est
improductive et n’aboutit qu’à la baisse des rendements unitaires. Si la
force des alizés venait à diminuer, la production totale serait probablement
réduite ainsi qua- les rendements, en particulier pour les sardinelles. La
situation serait vraisemblablement moins dramatique pour 1’ ensemble des
especes en raison de I ‘aspect multispécif ique de la pêcherie qui lui permet
de s’adapter en reportant son effort de pêche vers les espèces secondaires,
li condit ion que C:es dernières ne soient pas sur-exploitées dans les rCzi.ons

Périphériques. Une intensification de La force des vents serait bit:n siir
t:rès favorable à la pêcherie et pourrait permettre sans danger un accrois-
sement de l’effort de pêche. Bien qu’il soit difficile de faire des prédic-
t.ions à long terme à ce sujet, cette situation semble bien moins probable
eue la precédente. L’aménagement des pêcheries doit donc se faire dans le
sens d’une limitation de la prolifération actuelle
des unités de pêche sur
‘la petite côte, dans le secteur artisanal en particulier. Cet objectif peut
être atteint à court terme en assurant l’élargissement de la zone de pêche
en latitude et vers le large. Ceci pourrait se réaliser en modifiant les
unités de pêche et en créant de nouveaux points de débarquement. Rappelons
enfin que la politique sénégalaise des pêches ne saurait se concevoir sans
harmonisation avec celle des pays limitrophes qui partagent les mêmes
ressources. En effet, dans nos modèl.es,
apparaissent seulement deux des
causes éventuelles d’effondrement du sous-stock (sur-pêche locale et dimi-
nution des alizés), la dernière, mais non la moindre, est malheuresement
dissimulée dans les hypothèses de base ; il ssagit de la surexploitation
à l’extérieur de la petite côte, ce qui ne garantirait plus un niveau suf-
fisant de recrutement.
2”) Le second concerne. le groupe de travail chinchards-maquereaux qui s’est
tenu au CNROP de Uouadhibou du 31 janvier au 5 février 1983 auquel ie CRODT
a participé. L’ensemble des données de prise d’effort des différentes flot-
tilles artisanales, semi-industrielles et industrielles qui exploitent la
zone Guinée Bissau-Maroc ont été rassemblées et compilées. Il est apparu
que les rendements) notamment en ce qui concerne les chinchards, ont chuté
de manière catastrophique, puisqu’en 5 ans ils sont passés de 40 tonnes/jour
à 8 tonnesjjour pour un chalutier de type roumain. Les stocks de chinchards
surtout sont surexploités en zone Mauritanienne-Sud Maroc, ce qui est con-
firmé par les résultats de prospections acoustiques du Capricorne et. du
Ndiago. Des répercutions de cet état sont à prévoir au Sénégal.

PROBLEMES RENCON I KES :
- Fortes difficultës d’obtention des données de Sénégal Seaf(i:ad.
.- Manque de chercheurs, ce qui a eu pour conséquence une mise en Veil--
Leuse de l’opération “Riologie des principales espèces”. Cependant !: une
synthèse des données de la région, concernant notamment la croissance, 3
été réalisée au -ours de la réunion de travail Chinchards-Maquereaux d.ont
les résultats sont sous presse au COPACE. Le CRODT continuera à faire en
routine les mensurations sur les lieux de débarquement mais ne pourra entre-
prendre d’études sur les autres paramètres biologiques que lorsque 10 pro-
gramme disposera d’un nombre plus important de chercheurs.
ORIENTATION, PERSPECTIVES :
En 1984,
les efforts du programme vont porter sur les aspefzts methodo-
logie en échointégration.
- Elaboration et mise au point sur ‘HP 9845 de programmes de calibration
des instruments > d’acquisition et de traitement simultané des données en
cours de campaanes.
- EtUde des Index de réflexion des principales espèces de poissons
tropicaux.
-” Meilleurs identification par pêche des espèces responsables des
fortes concentrations de biomasse (le CRODT vient de recevoir un nouveau
chalut pélagique et-un Netzsonde).
-‘ Identification et étude du comportement du poisson par caméra de
télévi.sion sous-marine.
-’ A terme, étude des moyens et techniques à mettre en ceuvre pour
réussir à estimer par échointégrations ou écho-comptage la taille de la
fraction des stocks (juvéniles essentiellement) qui se trouve en eaux très
CCitières sur des fonds inférieurs à 10 n.
En 1984, sont prévues deux campagnes de prospections extentivss sur
l’ensemble du plateau continental sénégalais et plusieurs sorties d’études
tméthodologiques à bord du Laurent Amaro.
La réactualisation des études sur l’état des stocks de sardinelles,
plates et rondes, sur la petite côte va également être entreprise. Elle
est nécessité par la chute des rendements de sardinelles rondes qui se
poursuit d’année en année, en raison d’une part des mauvaises condit.ions
hvdrologiques de ces dernières années (faibles alizés) et d’autre oart
d’une surexploitation localisée.
Enfin, la coopération scientifique entre le CRODT et le CNROP devra
être poursuivie et si possible intensifiée.

.
P R O G R A M M E
P E C H E C H A L U T I E R E

OPBRATION No 1 : COLLECTE ET TRAITEMENT DES STATISTIQUES
DE PECHE CHALUTIERB
1 .
D E S C R I P T I O N
Le systeme de collecte, de compilation et de traitement comprend :
- des enquêtes journalières réalisées au port de Dakar par les techni-
ciens du programme ;
- le suivi quotidien du mouvement des chalutiers par pointage exhaus-
tif
;
- la collecte et la compilation des statistiques de débarquement au ni-
veau des usines de transformation ;
- les mensurations de tailles des principales espèces débarquées ;
- la collecte et la compilation des déclarations de capture des ar-
mateurs étrangers ;
- la compilation des bordereaux de pêche des observateurs sénégalais
embarqués sur les navires étrangers ;
- l’élaboration de programmes informatiques et le traitement de l’en-
semble des statistiques,
2+ R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 1 9 8 3
2.1 a STATISTIQUES DE PECHE DES CHALUTIERS BASES A DAKAR
- Publication des statistiques détaillées de 1982 ;
- mise en place d’une banque de données couvrant la série chronologique
de 1970 à 1983 ;
- élaboration d’une nouvelle chaîne de traitement informatique plus
opérationnelle ;
- traitement des données de 1970 à 1982.
Une série de programmes est également en cours deélaboration afin de
traiter les fréquences de tailles des principales espèces (structures dé-
mographiques).
Les résultats de pêche de 1982 indiquent :
a) pour les chalutiers de fond côtiers unediminution (-6 Z) des captw-
res totales, une constance des rendements mais un changement dans la compo-
sition spécifique des prises (diminut.ion des espèces cibles) = 46 000 tonnes
pour 1982.
b) pour les chalutiers sénégalais exploitant les stocks profonds, une
augmentation des captures de 190 % environ, par rapport à 1981.
2.2. STATISTIQUES DE PECHE DES CHALUTIERS NON BASES A DAKAR
Il s’agit des chalutiers étrangers non astreints à débarquer au S&+a* :
italiens, grecs et espagnols.

Leur, statistique, de pêche sont de deux types :
a) déclarations de capture des armateurs : du fait de leur caractère
très incomplet et peu faible, ces déclarations sont traitées à la main à
l’exception des données espagnoles. Les résultats de 1982 ont été publiés.
b) Bordereaux d’observation : un programme d’observateurs à bord des
bateaux étrangers a été mis en place en mai 1982 par le Secrétariat d’Etat
B la Pêche Maritime et rattaché au projet “Protection et Surveillance des
Pêches” (PSPS) .
Le suivi scientifique du programme a été confié au CRODT et des tech-
niciens du PSPS ont été affectés à notre service afin d’assurer La saisie
des données recueillies à bord des bateaux étrangers.
Les chercheurs du programme ont participé activement à la formation
des observateurs (élaboration du programme de formation, cours, visites
d’usines de pêche).
Des bordereaux d’observation et de codage ont été élaborés, et une
chaîne de traitement informatique des données mise en place.
Le traitement et l’exploitation de ces statistiques est confie à un
assistant technique canadien (M. Paul LAMOUREUX) effecté au programme en
septembre 1983, dans le cadre du projet “Protection et Surveillance des
Pêches”.

OPERATION No 2 : BIOLOGIE ET DYNAMIQUE DES PRINCIPALES ESPECES
1 .
D E S C R I P T 1 0 N
Etude des paramètres biologiques et dynamiques permettant d’appréhender
J-e comportement des espèces et indispensables à maitriser dans le c;Edri: de
modèle de gestion.
2
0
R E S 3 E T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 ‘_ 8 3
Les études biologiques et dynamiques de certaines espèces d&nersa.!es
côtières approchent de leur phase finale ou sont terminées (crevettes, pageots,
rougets, soles. a .).
Celles relatives au pageot (E’agsLZus bel/,ottii) ont fait l'objet d'une
thèse en juillet 1983 (reproduction, croissance, recrutement, mortalités).
Les études sur la biologie des espèces démersales (Pargpenac3-ds ,‘,0r;$%-
r7..,;5;?1’i:S, ,llris t.QiA.3
~xzride?zs, Merhxius polli, MerZuct?iu se'LeyL'I-t!i,ls,i.!;,
~~:AJc:J! maritac-) ont démarré en octobre 1982 ; elles se poursuivent dans le
cadre des volets “casier” et “chalutage” du sous-programme “STOCKS PROFONDS’s i
Les résultats prgliminaires sont donnés dans les 3 rapports élabores
conjointement par l’Institut Espagnol d’océanographie et le CRODT (programme
“pêche chalutière”)
; ils couvrent essentiellement :
~- l’inventaire de toutes les espèces présentes entre les isobathes
A50 et 1 000 mètres ;
- les structures en tailles des principales espèces en fonction de la
bathymétrie et de la zone géographique ;
-’ les relations taille/poids ;
-. les relations longueur totale/longueur céphalothoraciqw ;
- les stades de maturité sexuelle en rapport avec la bathymétr
ia
Xatitude.
Les études biologiques du crabe (Gerym maritae) entrant dans le ::adrp
du volet “CASIER”, sont axées essentiellement sur :
.- l’estimation de la croissance par sexes ;
-. l’étude de la fécondité ;
I- la détermination de la taille à la première maturité sexuelle ;
- les saisons et lieux de reproduction ;
-’ la détermination des relations d’allométrie ;
‘- l’étude du sex-ratio et de ses variations selon la profondeur, 1;;
saison et le secteur.
Ces études se poursui.vent actuellement ; l.es données sont en (:LU~C
d’infnrmatisar-Iorl.

OPERATION No 3 : ECOLOGIE DES POPULATIONS DEMEKSALES
1 .
D E S C R I P T I O N
Etude de la distribution spatiotemporelle de ces populations et de leur
relation avec les facteurs environnementaux.
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
L’écologie générale des populations démersales côtières est assez bien
connue. Les campagnes de prospection effectuées dans le cadre de l’étude
des stocks profonds ont permis d’obtenir quelques résultats préliminaires
sur la distribution bathymétrique et géographique de l’ensemble des espèces
présentes sur les fonds importants.
Les résultats préliminaires obtenus sur la distributiondes principales
espèces d’intérêt commercial sont les suivants :
Crevette
(Parapenaeus longirostrisl (Gamba) est la crevette d”intérêt commercial
la plus importante quantitativement.
Elle est pêchée entre 100 et 800 mètres de profondeur. Elle est signi-
ficativement présente entre 100 et 500 mètres : cette distribution bathymé-
trique varie selon les zones géographiques (Nord de Kayar, Petite Côte
et Casamance) et l’hydroclimat.
C~kr<steus varidens) (Alistado) : elle est rencontrée entre 200 et I 000
mètres mais essentiellement de 400 et 800 mètres où elle fait l’objet d’une
pêche commerciale espagnole et sénégalaise.
Merlu
fMerhx?ius pozzi) (merlu noir) : elle est distribuée du nord au sud
du Sénégal. Sa répartition bathymétrique est très large : elle est pêchée
dans toutes les strates de profondeurs (100 à 1 000 mètres).
(Mer3heciz~s senegalensis) (merlu sénégalais) : cette espèce se rencon-
tre surtout entre 100. et 600 mètres mais elle est quelquefois présente jus-
qu’à 80.0 mètres.
Elle semble présenter un schéma migratoire saisonnier nord-sud et sud-nord
ce qui expliquerait son absence de la zone “Casamance” durant certaines
prospecti,ons.
Ces deux merlus sont exclusivement exploités par la flottille espagnole
de pêche fraîche comme espèce-cibles.
Crabe :
.- (Geryon maritce) (crabe rouge profond) : ce crabe est présent du nord
au sud du plateau continental sénégalais, entre 150 et 1 000 mètres. Sa dis--
tribution bathymétrique semble très liée à la reproduction. Elle varie se-
Lon le sexe et la zone. Il a également été pêché autour du dôme de Rayai
lors des prospections au casier. Une nouvelle espèce de crabe profond
(Geryon affinis) a été identifiée pour la première fois sur le plateau con-
tinental sénégalais au nord de Kayar et autour du dôme.

Rascasses :
7 espèces de rascasses ont été inventoriées ; elles appartiennent à la
famille des SCORPAENIDES (poissons rouges profonds).
Elles sont présentes dans toutes les zones (Nord Kayar, Petite Côte et
Casamance) et dans toutes les strates de profondeur comprises entre 100 et
900 mètres.
(kbzi&e spp.i : ce sont des “galathées” rencontrées entre 100 et
800 mètres mais essentiellement concentrées entre 100 et 300 mètres de pro-
fondeur.
Elles ne sont pas actuellement exploitées au Sénégal.

OPERATION N” 4 : EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS DEMERSAUX
1 . D E S C R I P T I O N
Cette opération utilise les résultats de trois opérations précédentes.
Elle a pour but,de permettre la détermination des potentialités et de pro-
poser des schémas d‘exploitation.
2 . R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
2.1. PAGEOTS
L’étude est maintenant achevée et une série de propositions pour son
exploitation rationnelle a été faite.
2.2. STOCKS PROFONDS CHALUTABLES
2.2.1. Méthodologie
Des évaluations par chalutage ont été entreprises depuis le mois d’octobre
1982, date à laquelle a été effectuée la première campagne en mer. A ce jour
cinq campagnes ont été faites dont trois en collaboration avec l’Institut
espagnol d’océanographie. Ces campagnes représentent environ 90 jours de
mer et 400 coups de chalut effectués par un crevettier commercial affretr
de 35 m. La méthode choisie est l’échantillonnage stratifié. Les strates
retenues se situent entre les fonds de 150 et 800 m au nord et au sud de
la fosse de Kayar jusqu’à, respectivement, la frontière avec la Mauritanie
(zone nord) et la frontière avec la Gambie (zone centre), la troisième stra-
te correspond à la Casamance (zone sud). Des sous-strates ont été découpëes
de 150 à 500 m et de 500 à 800 m, suivant la répartition des principales
espèces. On notera que les fonds de 800 m à 1 000 m ont été échantillonnés
lors de la première campagne, puis abandonnés du fait de leur manque d’inté-
rêt. La position des traits de chalut est tirée au hasard à l’intfz,rieur des
différentes sous-strates à partir de “rectangles” de base de 5’ de lati.tude
et délimités par les isobathes 150, 200, 300, 800 m.
2.2.2. Résultats préliminaires
Les résultats détaillés pour les différentes campagnes sont donnés dans
:Les rapports cités en annexe. Nous donnerons seulement ici les principaux
résultats concernant l’abondance des espèces d’intérêt commercial.
- Les meilleurs indices d’abondance pour la crevette rose lPittdap?u?u,,?
I.Oi?girOSl:T&3~
ont été obtenus entre 200 et 300 m, avec des rendements ho-
raires moyens allant de 46 à 86 kg suivant les zones et les périodes.
- La crevette “alistado” iAristous varidens) montre des rendements mo-
yens très variables suivant les saisons, de 1 à Il,4 kg/h pour sa profondeur
de prédilection, soit de 500 à 600 m.
- L” abondance des crabes rouges profonds (Geryon. mar::taeI varie de 29
à 68 kg/h pour les profondeurs les plus favorables qui oscillent entre NO-
500 et 600-700 m suivant la période.

- L’abondance de merlu sénégalais
ikfer iuccius seneyale~wi;;i montre des,
variations qui peuvent être très importantes d’une campagne à une autre ;
ainsi en mai 1983 les abondances moyennes les plus élevées se rencontrent
de 150 à 200 m dans les zones nord et centre avec 94 et 136 kg/h, alors
qu’en juillet les meilleurs rendements ne sont que de 8,5 et 1,6 kg pour
les profondeurs de 400 à 500 m.
- Le merlu noir fMerZuccius poî2.i) montre également des variat:ions
d’abondance importantes suivant la saison (113 à 142/h de 200 à 400 m en
mai, 58 à 76 kg/h de 300 à 500 m en juillet).
- Les rascasses (Scorpaena spp. ) , non encore commercialisées sont très
abondantes entre 200 et 500 m, avec des rendements allant de 98 à 196 kg/h.
Une synthèse globale de l’ensemble des données sera effectuée après
‘la campagne de janvier-février 1984. Elle comprendra l’évaluation des bio-
masses par zone et strate et permettra d’estimer les potentiels de biomasses
par zone et strate et permettra d’estimer les potentiels de pêche. Les
déclarations de captures des crevettiers espagnols pêchant au Sénégal ont
également été traitées et analysées , pour la période allant de 1977 à 1980.
Ce travail a permis de connaître entre autres informations intéressantes :
- la stratégie de pêche des crevettiers ;
- les saisons principales de pêche pour les espèces les plus intéres-
santes sur le plan commercial ;
- les rendements des bateaux ;
- l’évolution qualitative et quantitative de la flottille crevettière,
Des propositions de réglementation des pêcheries espagnoles de MERLU
*?t de CREVETTES ont également été formulées au Secrétariat d’Etat a la
Pêche Maritime ; elles concernent les maillages des 2 types de pêcheries
et la délimitation de leurs zones de pêche.
2.3, STOCKS PROFONDS EXPLOITES AU CASIER (CRABES)
Les campagnes de prospection en mer ont pour but essentiel d’estimer
les potentialités de capture d’une pêcherie qui utiliserait des casiers com-
me engins de pêche et d’optimiser l’efficacité de ces engins. Elles sonr
principalement axées sur le crabe rouge profond et ont démarré en octobre
1982. L’étude repose sur la méthode des radiales et vise :
- 1”estimation des potentialités en crabe des eaux s&égalaises ;
- la recherche des zones, profondeurs, saison présentant les meilleurs
rendements ;
- la recherche de zones adaptées à la pêche au casier (fonds non cha’lu-
tables).
Les études d’optimisation de l’efficacité des casiers comprennent les
recherches d’un appât efficient,
d’une distance inter-casiers optimale,
d’un temps de pose optimal, des phénomènes de saturation.
Des essais de casiers à crevettes sont également effectués. Ces études
au casier se poursuivent actuellement et totalisent 8 missions en mer avec
123 poses de filières. Les résultats préliminaires montrent que les meilleures
zones pour la pêche au casier sont : la Casamance, le dôme de Kayar et le
nord de la fosse de Kayar. Les rendements totaux peuvent atteindre une ving-
taine de kilos pour les casiers tronconiques mais ils sont: général.emené as-’
sez faibles en ce qui concerne les pri.ses commercialisables, hormi:.: pou1

quelques rendements exceptionnels (environ 15 kg/casier, pour 12 heures de
pose).
2.4. STOCKS EXPLOITES A LA PALANGRE PROFONDE
Ces études n’ont pas encore démarré faute de vire-ligne.
Elles comportent trois aspects :
- la recherche des gréements les mieux adaptés pour les espèces poten-
tielles (mérous, dorades, requins...) ;
- l’évaluation des ressources exploitables avec cet engin et cartogra-
phie des fonds les plus riches ;
- identification des marchés et filières pour les sous-produits du
requin profond CC ‘y~! ?Y??~~i)KtS.
Une é t u d e préliminaire
réaI ii;Ce 2 p a r t i r des r&sultats c.1~:;
prospections par chalutage montre que le stock de C’enSro@o~z (requin-
chagrin) situé devant le Sénégal paraît à même de supporter une activité
rentable de pêche à la ligne ou/et à la palangre, à condition que des dé-
‘bouchés sûrs soient trouvés.
L’intérêt économique de ce requin est triple :
- Son foie volumineux est très riche en huile fluide utilisée en par-
fumerie et dans l’industrie comme lubrifiant (horlogerie, systèmes hydrau-
liques, aéronautique...).
- Sa chair séchée et salée est très proche du goût de la morue.
- Sa peau est très appréciée en maroquinerie de luxe,
Les possibilités de pêche de ce requin. ont fait l’objet d’une note
technique.

PROBLEMES RENCONTRES
_.
-.
.---
Ces problèmes se situent 2 trois niveaux :
- La disponibilité du Laurent Amaro ; la répartition des jours de mer
uu navire entre Les différents programmes du centre a affec:té le nombre ec
la périodicité des sorties pour le volet “CASIER” ; s’ajoutent a ce!a les
nombreuses pannes du bateau lors de certaines missions.
- Les difficultés de trésorerie ont également retardé certaines missions
‘“CASIER”,
par exemple des filières et. des bouées perdues n’ont pu être rempla-.
cées à temps.
- Le mauvais fonctionnement du treuil à partir de certaines profondeurs
a également beaucoup affecté les missions exécutées dans le cadre de l’etude
des stocks profonds ; les sorties programmées ont d’ailleurs bté supprimées
pour cette raison.
ORIENTATION .- PERSPECTIVES
- Stocks démersaux côtiers :
_-_---------------------
. Seront entrepris dès le début 84, les traitements des statistiques
détaillées (portant sur douze années) par type de chalutier (prise-effort-
rendement-zone- composi.tion spéc.if ique des prises, mensuration),
. Parallèlement seront réalisées des campagnes de chalutage suivant les
radiales explorées il y a dix ansparDOMAIN. Cette méthode d’évaluation
devrait permettre d’obtenir des résultats intéressants sur l’évolution des
stocks au cours de la dernière décennie.
. Il serait souhaitable de démarrer un programme de marquage Sénégal-
Yauritanie pour maîtriser Les schémas migratoires des espèces exploitées
et arriver à quantifier ces échanges entre zones. La collaboration avec le
CMROP (Mauritanie) devrait dans ce sens être intensifiée.
- Stocks profonds :
- - - - - - - - - - - - - -
En 1984, les actions de recherche concernant ce volet se poursuivront ;
elles pourraient meme stre étendues à d’autres types d’études si le treuil
du Laurent Amaro était fonctionnel.

.
PROGRAMME
PECHE ARTISANALE

~:)PEu’I ‘Ic’jN N” 1 : COLLECTE ET ETUDES DES STATISTIQUES Dk LX PECHE
PIROGLJIERE, SUR LES COTES DU SENEGAL
1
.
D E S C R ï P ‘T I 0 N
Cette opération regroupe un certain nombre d’actions de recherches :
collecte, traitement et analyse critique des statistiques de la pêche piro-
guière, étude des données de sennes de plage au Cap-Vert et en relation
avec le programme socio-économique du CRODT, recensement des points de dé-
barquement et des unités de pêche
2 I
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
En 1982 et i983, des efforts très importants ont été faits pour évaluer
Les débarquements totaux de la pêche artisanale piroguière : ceci a nécessité
Le découpage de la côte en secteurs géographiques et une activation du pro-
cessus d’harmonisation de la collecte des statistiques entre la DOPM et le
CRODT amorc:é en 1980, Les résultats suivants ont été obtenus :
2-i. MISE EN PLACE D”UN SYSTEME D’ENQUETE SUR LA PETITE COTE,
Le schéma tourne depuis 1982 et un rapport est en préparation (i+?.
BAKHAYOKHO) pour décrire sa conception et sa mise en place.
2.2. ETUDE CRITIQUE DU SYSTEME D’ECHANTILLONNAGE
Cette étude est menée pour évaluer l’efficacité du système de recueil
de données mis au point par la section. Elle doit s’appuyer sur une bonne
connaissance des points enquêtés.
Au cours des années 1982-1983, nous avons travaillé pour atteindre deux
o’bjectifs :
a) Description de la pêcherie dans les points de débarquements enquêtés,
Il s’agit là d’une condition nécessaire à la description du système
d’enquêtes lui-même. fl est essentiel de disposer de documents permettant
pour chaque point de débarquement., de connaitre l’activité de la p ê c h e
(types
d’engins, déroulement des sorties, lieux de pêche, espèces cibles,
heures de départ et de retour des pirogues, zones de débarquement.. + .> . La
description concerne également le devenir du poisson (conditionnement,
mareyage,
t.ransformation etc . . .) p Le système d’enquête en pé.che artisanaic
nécessite des contacts de plus en plus importants avec les pêcheurs, les
mareyeurs, les transformatrices... Par exemple le nombre de sorties on mer
.7 .Toal est estimE actuellement à partir d’interviews de vieux pêcheurs.
Un document (BARRY, 1983) a été écrit pour la description de la pêche-
rie à Mbour et Joal. Il insiste également sur le fonctionnement du système
d’enquête.
b) Analyse du système d’enquêtes
Un document en préparation (1:. LALOEJ analyse le système d’echantillon-
naye dans les points enquêtés.
Ce système d’enquêtes a été mis. au point ‘5 partir de 15172 j)at- 1 ‘ensGmblé
(1 E. ‘.t rhercheur: er t ec:hniciens d e 1 a scact.inn - Il s’aKit d ’ u n syst.iZme d’6chan-

tillonnage à plusieurs niveaux (poisson , pirogue, jour, quinzaine, année)
dont le but est d’estimer des paramètres (effort, prise, prise par unité
d’effort) pour un grand nombre d’espèces et un grand nombre d’engins.
Les différentes hypothèses nécessaires à la validité des estimations
proposées sont énoncées et, à partir de la connaissance que nous avons de
la pêcherie, leur réalisation est discutée. Les effets dus à une non réali-
sation de ces hypothèses sont décrits (problèmes de robustesse).
Une méthode d’estimation de la précision des estimations est proposée
(variante, coefficients de variations). Cette méthode suppose qu’on connaisse
ligalement certaines erreurs commises lors des estimations effectuées “5 vue”
par les en.quêteurs sur le terrain. Une étude a été menée dans ce sens par
C. DESTANQUE ’ 1982) e
L’introduction d’estimations par “cotations d’abondance” a eté envisa-
gée. Une mission d’appui de Monsieur S. FRONTIER a été fait.e dans ce sens.
11 est apparu que cette méthode n’apporterait pas d’amélioration par rap-
port au système actuel.
2 02. ETUDE DES SENNES DE PLAGE
Dans le cadre du programme “Environnement côtier” a été menée depuis
fevrier 82 une actian de recherche sur les sennes de plage qui sont les seuls
(engins (mis à part le ,lamparo, dont les résultats sont difficilement inter-
prétables) à capturer de jeunes poissons.
Un système de collecte original a été mis au point dans la mesure OU ce
sont les pêcheurs eux-même qui remplissent les fiches de pêche sous contrôle
hebdomadai.re du CRODT.
Les résultats obtenus concernent les captures totales, ventilées en deux
catégories “petits” et “gros”, et 1 ‘effort de pêche,
Après quinze mois d’observation, il semble que les résultats des sennes
de plage pourraient être utilisés à deux fins.
a) L’abondance des “petits” pourrait peut être utilisée iomme indi.r:<a des
,raptures des subadultes et adultes quelques mois plus tard ;
b) L’abondance des “gros” dans les sennes de plage pourrait
utilisée c.omme indice de la concentration des adultes à la côte, Or,‘d’une
manière générale les adultes semblent migrer vers la côte lorsque la produc-
tivité sur l’ensemble du plateau devient faible. Ceci semble se produire nor-
malement en saison chaude mais a également été observé pendant la saison
froide 1983 alors que les alizés, et donc l’upwelling, étaient très faibles,
‘La présence “anormale” de certaines espèces dans les sennes de plage pourrait
.donc indiquer que ces espèces sont dans une situation critique : difficulté
.4 s’alimenter d’où augmentation de la mortalité naturelle et ralentissement
de la croissance ; rétrécissement de l’air de répartition vers la côte avec
augmentation concomitante de leur capturabilité et risque de surexploitation
que la seule observation des prises par effort de pêche ne permettrait peut-
être pas de mettre en évidence. 1Jn rapport préliminaire a été publi6 donnant
la ventilation des captures en petits ( 3 300 tonnes) et gros individus
(820 tonnes) par année, et les rendements par coups de benne.
2.3, ESTIMATION DES DEBARQUEMENTS TOTAUX
Chaque année les débarquements sont estimés au niveau des points enquê-
tes par le CRODT (9 sites) et étendus à l’ensemble de la côte par le biais
des résultats des recensements bi-annuels .
Pour 1982, les résultats du recensement ont été les suivants :

AVRIL
_ -..r-.. ^_.___. .-~- -~ -.- --_--_ _ --
PIROGUES
. -
ST-PP
FME
PVL-FD
TOTAL
-~-----
~- - -
----+ _-.. -- -. _
Fleuve
---F
1
12
15
0
22 i
403
Louga
0
0
0
0
4
Thiès-Nord
j 61
72
0
4 2
845
Thiès-Sud
77
5 4
18
809
106
1 1 4 3
Cap-Vert
83
0
77 i 934
237
1 410
Sine-Saloum
1 6
2 1
27
245
69 i
393 ;
0
0
29
153
2
184 /
!
/
4
-.-!
263 1 75
160 ’ 3 160
478
4 382 ’
RAPPEL 1981
252
9 0
108 : 2 738
----E-
-
-
--+
469
3 857 /
- - - - - - - - - 1
i-
--.
-_-1
SEPTEMBRE
----.-
l
!-PIROGUES

PML/FD
PVL/FD
; TOTAL
-.-
/
Fleuve

612
33 i
792
/ Louga
13
0
13
1 Thiès-Nord
345
4 2
443
I1 Thiès-Sud
844
143
1 211
/ Cap-Vert
1 086
153
1 563
/ Sine-Saloum
177
6 2
384
Casamance
113
1
120
-
-
-
-
- _----em
t
TOTAL 1982
220
314
79 189
534
4 526
L -
-
-e.-v
f-
i RAPPEL 1981L
296
79 173
3 123
479
- -
Les résultats de 1983 ne sont pas encore publiés mais un premier bilan
fa<; état de la présence de 4415 pirogues en avril contre 4457 en septembre,
Par rapport à 1982, le parc reste stable.
Les débarquements totaux de la pêche artisanale en 1982 ont èté publi6s.

P I R O G U E
P I R O G U E
F I L E T
S E N N E
Y01 LUI4
FILET
GCACI E R E
SENNt
H A I LLAYT
CIE
L I G N E
D O R M A N T
LIWE
TOURNAKTE
E N C E R C L .
P L A G E
TOT Al
=CEUVt
3 1 . 0
1233-D
18lC.2
2 6 3 . 5
4 7 9 6 . 0
G.c;
0 . 0
8136.ù
COlJGt.
0 . 0
0 . 0
9 . 1
0 . 0
0 . 0
c.0
0 . 0
9 . 1
TliIES
(NOROI
7 1 . 8
3 7 0 9 . 1
9 4 . c
0 . 0
i 1542.9
0 . 0
2 4 8 . 0
1 5 6 6 6 . 7
:AI’ VERT
L90.7
9 0 7 3 . 2
2 3 4 9 . b
4 2 . 1
1 5 1 0 8 . 9
c.0
4 1 6 0 . 0
!!724
THIES (SUD1
1.19.9
4406 e 1
1 5 1 5 7 . 8
1 1 0 0 . 2
39dbb.O
9 6 3 6 . 1
9 4 . 3
7 0 3 8 0 . 0
?tilES ~TCTALI
1 9 1 . 7
8 1 1 5 . 2
1 5 2 5 1 . 9
1 1 0 0 . 2
5 1 4 0 8 . 9
9b3C. 1
3 4 3 . 1
86047-Z
T O T A L PAQT IEc
4 1 3 . 5
1 9 2 2 1 . 5
1 9 4 2 0 . 8
1 4 0 5 . 9
7 1 3 1 5 . 9
9 6 3 6 . 1
4 5 0 3 . 1
1 2 5 9 1 7 .!
!.ALOUH (1)
9 1 1 2 .2
CASAMANCE (1)
6818.0
TOTAL GENERAL
141937 .J
1 3 5 6 8 9 . 0
ïùTAL 1 9 8 :
N B : (1) L e CRODT n e d i s p o s e p a s d ’ e n q u ê t e u r s a u n i v e a u d e s regions d u Saloum e t d e l a Cassmance : l e s c h i f f r e s p r é s e n t é s ICI
-
p r o v i e n n e n t d e s r a p p o r t s a n n u e l s d e s s e r v i c e s regionaux d e s p&ches m a r i t i m e s .

OPERATION No 2 : BIOLOGIE ET PECHE DES
CEPHALOPODES SUR LES COTES SENEGAMBIENNES
1.
D E S C R I P T I O N
Etude des statistiques des captures des céphalopodes (pêche artisana-
le et industrielle).
Biologie, écologie et dynamique des populations de seiches .
2.RESULTATS
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
2.1. INVENTAIRE FAUNISTIQUE :
En rapport avec MAIGRET, ex-chercheur de l'IFAN, la faune teuthologi-
que dans l'atlantique tropical oriental a été inventoriée. Un accent par-
ticulier a été mis sur la biométrie de Sepia officinaZis hierredda qui
est l'espèce la plus pêchée au Sénégal,
en vue de mieux la caracteriser
pour la distinguer des autres espèces dans l'étude des stocks (statistiqws,
dynamique des populations, etc...)
Ce travail a fait l'objet d'une publication dans le bulletin de L'IFAN,
2.2, IDENTITE DES POPULATIONS DE SEICHES DES COTES SENEGAMBIENNES :
TJne campagne expérimentale de chalutage a été entreprise en 1981 par 16
CRODT
et le département des pêches de Gambie pour compléter les données
existantes sur la seiche.
Les résultats obtenus, sur la distribution, les structures de taille,.
le sex ratio, les relations taille-poids indiquent que les populations
de seiches du plateau sénégambien appartiennent'au même stock. Les donnees
continuent à être recueillies en séparant celles de la Casamance de celles
de la Petite Côte et de la Gambie, mais leur exploitation se fera sur la
base d'un stock unique jusqu'à ce que les informations plus précises vien-,
nent infirmer cette hypothèse.
Les résultats de cette étude sont publiés dans le bulletin du COPACE,
(.;sriePACE) comme contribution au groupe de travail de l'évaluation des
stocks tenu en 1982 en Espagne.
2.3. MARQUAGES DE SEICHES :
Dans le but de mieux préciser lacroissance, la distribution, les mi-
grations, l'identité des populations de seiches et d'estimer quelques
paramètres dynamiques de cette espèce,
les opérations de marquage ont étG
réalisées.
Des campagnes ont été effectuées 5 Joal (mai 1982) puis à Mbour (juil-
let 1982), à bord de pirogues pêchant à la ligne et au casier. Près de 600
marques ont été faites. Les taux de récapture avoisinent 20 %. Tous les
retours de marques ont eu lieu dans le mois qui a suivi Les marquages, La
méthode paraît satisfaisante moyennant quelques améliorations à apporter

en raison, de traumatismes causés par la marque sur la chair de la seiche J
les pêcheurs ont été très sensibles à l’opération à laquelle ils cnt par-
ticipé très largement après une petite campagne publicitaire.
Un rapport faisant le point des marquages a été fait.
2.4. ELEMENTS D’APPRECIATION DE L’ETAT DU STOCK DE SEICHE :
Les données disponibles sur les statistiques et la biologie de la
seiche ont été analysées en vue d’apprécier l’état du stock de seiches
des côtes sénégambiennes.
Les prises, l’effort et les rendements ont été étudiés ainsi que la
structure démographique des captures. Ces données indiquent que le stock
tout au moins jusqu’en 1981 n’a pas été surexploité.

OPERATION No 3 : ETUDE DE LA PECHERIE CREVETTXERE
EN CASAMANCE ET REGIONS AVOISINANTES
1.
D E S C R I P T I O N
- Collecte des statistiques de pêche au niveau des usines.
- Analyse des données, modélisation de la pêcherie.
.- Suivi de la pêche artisanale crevettière en Guinée Bissau.
2.
RE SU LTATS
O B T E N U S E N
1982 - 8.3
2.1. PECHE CRBVETTIERE EN CASAMANCE :
L'accent a été particulièrement mis sur l'étude des parapètres qui
conditionnent la croissance des crevettes de manière à comprendre leur
répartition spatio-temporelle dans l'estuaire.
a) Influence de la salinité et de la force du courant. Lorsqu'elles sont
petites, les crevettes sont très tolérantes en ce qui concerne l"envi-
ronnement physico-chimique. Mais au fur et à mesure qu'elles grandissent,
elles deviennent de plus en plus exigeantes en ce qui concerne deux para-,
mètres :: la salinité et la force du courant.
La salinité :
Les crevettes ne peuvent grandir que si la salinité est comprise entre
2% et 40 2.
Le courant :
Lescrevettes ne grandissent correctement que lorsque le courant 3e--
vient inférieur à Im/s.
b) Consdquence
sur la répartition spatio-temporelle des crevettes en
Casamance. En Casamance, même lorsque la pluviométrie est importante, le
débit d'eau douce, dans la plus grande partie de l'estuaire, est 11égliwa-
ble par rapport aux courants de marée. De ce fait, comme la largeur de
l'estuaire reste à peu près constante,
la force du courant tend à décroî-
tre de l’aval vers l'amont.
Schématiquement,
du seul fait de la force du courant, on
peut dire que la zone située en aval de Ziguinchor est défavo-
rable à la croissance des grandes crevettes alors que la zone
en amont est favorable, comme la force du courant de marée ne
varie pas d'une année à l'autre cette situation est immuable.
Cela explique qu'en aval de ziguinchor on a toujours des
petites crevettes alors
qu'en amont on pourra avoir des crevettes de
grande taille.
En amont de ziguinchor, du fait de leur aversion croissante pour les
eaux soumises à un courant, les crevettes ont tendance à progresser vers
l'amont quand elles grandissent, mais cette tendance peut être contrariée
par la salinit'.
Lorsque 7 a pluviométrie était importante et la salinité faible, Les
crevettes ne pouvaient pas remonter très haut dans la Casamance car elles
se heurtaient rapidement à des salinités inférieures à leur seuil minimum
de tolérance. Mais au fil fies années la salinité correspondant 2 ,:e

seuil minimum tend à progresser vers l’amont ce qui permet aux crevettes
de remonter dans des eaux de plus en plus calmes. Dans le même temps
des salinités supérieures au seuil maximum de tolérance sont apparues en
saison sèche dans la zone Ziguinchor-Goudomp. Les conséquences de cette
évolution sont multiples :
- La zone de répartition des crevettes s’étend progressivement vers
l’amont. La réglementation tend d’ailleurs à s’adapter à ce mouvement.
Initialement fixée à Tambakounda, la limite amont a éte ensuite repoussée
jusqu’à Diattakounda.
- Les crevettes ayant accês à des zones de plus en plus favorable en
ce qui concerne le paramètre courant peuvent atteindre des tailles de plus
en plus grandes. Cette croissance n’est cependant pas accompagnée de la
maturation des gonades.
En saison sèche, la salinité devient trop grande dans la zone Ziguin-
char-Goudomp si bien que les crevettes ne peuvent y poursuivre leur crois-
sance au-delà d’une taille relativement faible.
- Potentiellement, deux saisons de pêche peuvent exister en Casamance.
Alors qu’autrefois la principale saison de pêche se situait en saison
sèche (‘les salinités de saison humide étant trop faibles), elle tend actuel-
lement 5 se situeren saison humide (les salinitésde saison sèche étant trop
fortes) D Un rapport a été remis au secrétariat d’Etat à la pêche pour sug--
gérer des modifications a la réglementation actuelle en fonction de la
situation nouvelle . .
Le modèle de production prévisionnel qui avait été mis au point et
quî était valable à l’intérieur d’une certaine fourchette de salinité ne
peut plus être considéré comme fiable maintenant que le seuil supérieur de
la fourchette est dépassé. Ce modèle sera donc modifié pour tenir compte
des nouvelles données.
2.2 < SUIVI SCIENTIFIQUE DE L’EXPLO.ITATION DES CREVETTES DE LAGUNE EN GUINgE-
BISSAU :
Cette action a permis d’obtenir les captures et efforts depuis le
début de la pêcherie, en décembre 1982. Une étude sommaire du milieu
(salinité, courantométrie) dans les rios Cacheu, Mansoa, Tor, Sao Martinhc
et Eba a été réalisée et les premiers résultats ont fait l’objet de rap-
ports c

OPERATION No 4 : ANALYSE DE LA PECHERIE ARTISANALE
AU NORD DE LA PRESQU’ILE DU CAP-VERT ET DES INTERACTIONS
AVEC LA PECHE INDUSTRIELLE
1 . D E S C R 1 P T I 0 N
1 - Analyse des données (prise, effort, paramètres biologiques) de pêche
artisanale.
2 - Analyse des données (prise, effort, paramètres biologiques) de pêche
industrielle.
3 ‘- Analyse des données physiques disponibles sur la côte nord.
2 . R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
Cette opération est tributaire de l’opération de recherche no 1 9 du pro-
gramme “Pêche chalutière” et du programme “Environnement” pour la fourniture
des éléments de travail.
On a procédé à l’estimation des débarquements totaux sur la côte nord de
1975 à 1982 en utilisant les données d’enquêtes à Saint-Louis et Kayar et les
données de divers recensements de pirogues.
Au niveau de Saint-Louis et Kayar, une cartographie de lieux de peche
a été dressée.
Notons qu’une mise au point des données de pêche artisanale sur la côte
nord de 1971 à 1975 avait été faite par un groupe de travail en 1981. L’opé-
ration 4 devant tenir compte en partie des conclusions de cette étude, il
serait utile que le document issu du groupe de travail soit disponible au
niveau du programme.
Cette opération sera poursuivie en 1984, année qui sera consacrée à la
rédaction d’un rapport final.

OPERATION N* 5 : BIOLOGIE ET PECHE DES SERRANIDAE DES COTES SENEGALAISES
1
0
D E S C R I P T I O N
- Etude des statistiques (pêche artisanale et pêche industrielle) des
,Si?rran,idae .
- Biologie et. dynamique du thiof.
2 *
R E S II L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
Les résultats constituent une première approche de l’étude de la biolo-
gie, de la pêche et de la dynamique du thiof (EpinepheZus aeneus) le long
des côtes sénégalaises. Le thiof présent sur l’ensemble du plateau continen-
tal sénégalais, est une espèce démersale prédatrice dont les individus sont
d’abord femelles puis mâles.
Il effectue des migrations importantes de la
Mauritanie à la Guinée, mouvements liés aux eaux d’upwelling.
La distinction de deux stocks situés devant les côtes sénégalaises, et
leur mode d’exploitation actuel, nous conduit à définir deux approc.hes tr?s
différentes en matière d’aménagement de cette ressource.
L’exploitation du stock situé au sud de la presqu’île du Cap Vert met
en concurrence directe la pêche artisanale piroguière, la pêche chalutière
et la pêche cordier-e. La répartition des captures se faisant entre ces trois
types de pêche, il conviendrait d’en estimer les interférences et les poten-
tialités de développement. Cette étude n’a pu être faite par manque de don-
nées statistiques.
Au nord du Cap Vert la pêche est dirigée sur des individus âgés (essen-
tiellement les classes d’âge 4 et 5) dont le recrutement annuel apparaît cons-
tant pour la période étudiée. Ce stock n’est pas surexploité mais les poten-
tialités d’accroissement de la production, en conservant la stratégie de
pêche actuelle, apparaissement relativement limitées. La prospection de nou-
velles zones de pêche pourrait toutefois permettre un essor de cette pêcherie.
En raison des migrations saisonnières des individus entre les eaux sénéga-
laises et mauritaniennes, le Sénégal et la Mauritanie devront mettre au poitrt
une stratégie commune pour l’exploitation de cette espèce. La dynamique du
stock situé au nord du Cap-Vert a été étudiée en fonction de la stratégie de
pêche actuelle. Les remarques que nous pouvons faire resteront valables tant
que cette dernière ne sera pas modifiée :
- le stock d’EpinepheZus aeneus, exploité par .la pêche artisanale sene-
galaise, n’apparai t pas surexploité. Le recrutement constant, le fort taux
de croissance des individus et l’exploitation actuelle dirigée sur les clas-
ses âgés assurent au stock un fort potentiel de production par recrue.,
- les prises équilibrées peuvent être accrues d’environ 25 à 40 % en
doublant l‘effort de pêche actuel, les prises par pirogues diminueront alors
de 30 à 40 % en volume et en valeur.
- En conservant la stratégie de pêche actuelle, la pêcherie ne pourra
connaître qu’une relative extension. On pourrait cependant envisager son de-
veloppement grâce à l’introduction de nouveaux engins de captures et. par
l’exploitation de nouvelles zones de pêche, par exemple une intensification
de la pêche dans des zones situées en Mauritanie permettrait un accroissement
de la production.

Dans l’hypothèse d’une modification du schéma d’exploitation actuel 9
il sera important de prendre en compte son impact sur la dynamique du Stoc:k.

OPERATION No 6 : TECHNOLOGIE DES ENGINS DE PECHE:
1
.
D E S C R I P T I O N
- Localisation des lieux de pêche intéressants
- Conception et/ou expérimentation d'engins plus performants.
2
n
R E S U L T A T S
O B T E N U S
E N
19 82 -83
Pour l'instant seule l'action 1 a pu être réalisée. L'action 2 d6bute-
ra en decembre 83 avec des essais de paravannes japonaises qui doivent nette-
ment améliorer l'efficacité de pêche des lignes trainantes.

DIFFICULTES RENCONTREES
----m-m
- La section déplore toujours un manque de personnel scientifique
(chercheur et technicien) qui fait défaut pour couvrir J’une manière suffi-
samment satisfaisante l’ensemble du littoral sénégalais et répondre aux
objectifs du programme.
- Mauvaise maitrise des statistiques de pêche de céphalopodes réalisee
par des navires étrangers en 1982.
ORIENTATIONS PERSPECTIVES-
- Pour 1 ‘opération 1, l’effort va se poursuivre pour l’amélioration de
la description des pêcheries : une étude concernant les points de dsbarque-
ment du Cap-Vert est en cours (BARRY, GREBER) et une description de la pc--
cherie à Rayar et Saint-Louis fera partie des rgsultats de l’opération 4,
Un accent particulier sera mis sur la formation continue des enquêteurs
(les biais commis lors des estimations à vue peuvent constituer une part
importante de l’erreur commise lors des estimations de prises annuelles).
Le recours systémat.ique aux résultats des discussions avec les pêchwrrs
permet d’améliorernotre système actuel, (collecte d’effort par exemple),
mais nous amène également à envisager sa modification pour la prisecn compte
tfe ces résultats d’une manière plus systématioue. Ceci constitue ljeuc-et,r,z *
ilne voie de recherche très importante pour les années à venir.
- Pour 1 ‘opération 2 (céphalopodes) , de nouvelles techniques de marqua-
ge, plus rapides et plus efficaces, devront être testées, notamment par
pistolets de type japonais. En fonction des disponibilités financières, des
campagnes expérimentales de chalutage seront réalisées.
- Pour l’opération 3 (Casamance) sera intensifiée.
- Pour l’opération 4 sera achevée en 1984.
- Pour l’opération 5 (thiof), l’effort devra porter sur l’identification
et l’intensification des mélanges entre les sous-stocks sud et nord du Cap
Vert. Un des événements les plus importants pour l’année 1984 sera 1 ‘ouverture
d’une antenne du CRODT à Ziguinchor qui entrainera la mise en place d’une
opération de recherche sur la pêche du poisson en Casamance. Il est déjà
envisagé d’étendre les opérations de recensement des pirogues jusqu’à Sédhio,J
et d’étudier les possibilités d’utilisation de photots aériennes pour l’Cva-
luation de l’effort de pêche.
Les opérations tendant à lgharmonisation du système de collecte des don-
nées de pêche, centre DOPM et le CRODT ont été quasiment gelées mais la re-
lance est prévue en 1984. Dans cette optique, il a été proposé une redéfini-
tion des opérations de recherche du programme permettant une responsabilisa-
tion des chercheurs au niveau de secteurs géographiques et une approche glo-
bale des pêcheries côtières intégrant les pêches artisanale, indus tricllt3s
*3
t
les données physiques et socio-économiques. Vu les développements importants
pris par certains types de pêche ces dernières années, il est prévu durant
l’année 84 de faire le point SUJ’ l’activité de pirogues “glacières” (2
ca.isse) et sur l.‘extension des sennes tournantes au Sénégal .

P ROG E Ai’lM E
S O C I O - E C O N O M I E

OPE:RATION I%“ 1 : ANALYSE ECONOMIQUE DE LA PRODIJCTIOIG ARIISANALL.
1 .
Il E S C R I P fl’ON
Cette opération commencée en 1980 porte sur la connaissance des donnees
de base, économiques et sociales, en vue d’a ider à la planification et 3 1 a
gestion rationnelle des pêcheries.
2 ,
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
Les activités de recherche ont été orientées vers le suivi d’un échan-
tillon d’unités de pêche et du recensement du parc piroguier.
- Suivi échantillon unités de Eêche
--------___----------------- - - - -
Contrairement au biologiste qui prend l’engin de pêche comme bise de
son echantillonnage, l’économiste est contraint de raisonner en termes d’unites
de pêche. L’unité de pêche est composée d’une ou de deux pirogues, utilisant
un ou plusieurs engins de pêches simultanément ou successivement dans le temps,
Ce suivi a été effectué sur un cycle annuel en raison de l’importance des
fluctuations saisonnières. Le recueil et le traitement des données des 80
unités de pêche sont terminés. Les résultats, en cours de publication, ont
permis de répondre aux questions relatives au capital de pêche mis en oeuvre?
au nombre de jours de pêche effectués par les unités suivies, à la mobilite
et. à 1 ‘origine des équipages, aux types et calendrier des engins de pêche
utilises, aux coûts de production, à la répartition de la valeur a:joutée Jentrt:
les armateurs et les pêcheurs et à la part de la production commercialisée,
Il est maintenant possible d’établir les comptes d’exploitation. de la
pêche artisanale qui sont susceptibles d’être actualisés.
- Recensement du parc piroguier
-_-----__------ - - - - - - - - - - -
A partir des recensements bi-annuels du parc piroguier et des infrastruc-
tures de pêche effectués en liaison avec les biologistes du programme “Pêche
artisanale”, a éte mis en place un dispositif d’estimation de donncb:.:s e;:i,nor:i!~.~e,+
de la pêche artisanale. Ces recensements permettent de saisir les courants
migratoires des pêcheurs et de mesure’r les taux d’activité de la flottille.
Leur periodicité nous a permis de disposer d’indications précieuses sur les
tendances d’évolution et d’évaluer les emplois générés par le secte:.lr+
Un dictionnaire des villages de pêcheurs est tenu à jour grâce aux infor-
mations collectées sur les infrastructures existant dans chaque point de dé-
barquement ,. Ce dictionnaire aide le planificateur à connaître 1’ environnement
d'un projet éventuel et rend possible le suivi d’une évolution conskutive 3
la mise en place de nouvelles infrastructures.

OPERATION NC 2 : ANALYSL ECONOMIQUE DE LA PRODUCTION DE
LA PECHE SEMI-INDUSTRIELLE
1 .
1) E S C R 1 P T I 0 N
Les cordiers sont de petits bateaux de 12 mètres, pêchant 5 la l.ign{< ,>
main. Il s’agit d’une expérience de pêche artisanale moderne Permet:tant
d’atteindre des li.eux de pêche plus éloignés que ceux des pirogues et de con’-
server le poisson à bord dans de bonnes conditions. La pêche cordiilre a Gté
suivie pendant un an, en vue d’en faire un bilan et d’en saisir les perspec-
ti.ves d’avenir.
2 .
R E S U L T A T S
0 i3 T E N U S
E N
1 9 8 2 -- 8 3
L’étude de la production et. de la gestion de cette pêche semi-induszrielle
est terminée, L’analyse de la pecherie de 1969 à 1982 et des échecs qu’ont
connu les différents armements a permis de mettre en évidence la nécessite: de
considérer le projet cordier, non plus comme une transition entre la pêche
artisanale et la pêche industrielle, mais comme une introduction d’un nouveau
type de pêche sur des*stocks non exploités par l’industrie et l’artisanar!,
nécessitant une formation technj qucx et plus de rigueur dans la gestion.
L’exemple des cordiers montre que toute innovation, implique 1.e boulewr-
sement non d’une technique mais de tout un système de production, mettant en
jeu des relations de production, des connaissances dans un contexte économique
et social donné.
L’analyse des données nous a permis d’établir un modèle simple de gestior
en vue d’estimer les possibilites d’évolution. et les conditions nécessai.res
au développement futur de cette pêcherie.
Les résultats de cette étude ont permis la relance du projet cordier. par
les autorités sur de nouvelles bases.

OPERATION N” 3 : ETUDE DU MAREYAGE AU SENEGAI
1 .
D E S @ R 1 P T I 0 N
Cette opérati.on vise à améliorer nos connaissances sur le mareyage clt:
poisson au Sénégal en vue de comprendre les conditions et les circuits cl?:
commercialisation du poisson de mer.
2 *
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
Les études ont porté sur les mareyeurs du Sénégal. et sur Le principal
marché en gros de poisson (Gueule-Tapée),
- Les mareyeurs du Sénégal :
- - - - - - - - ----_------- - -
L’etude du mareyage a mis en relief les caractéristiques principales de
1 ‘écoulement du poisson frais au Sénégal. L’évaluation de la consommation de
de poisson fait apparaître l’inégalité de la répartition de la consommation
entre les populations urbaines et rurales d’une part et entre les regions
d’autre part.
L’anal.yse de l’éVol.ution du commerce du poisson frais montre que celui-
ci. s’est developpe sans aucune mesure incitative notable des autorités pabli-
ques pour la diffusion du poisson à l’intérieur.
La description de mareyage actuel a permis de connaître les aspects socio-
economiques 1 iés 21 l’activité de mareyage et de déterminer les flux commerciaux
de poisson à parti-r des centres de débarquement et sur les marchés. L’analyse
des caractéristiques sociologiques de la population des mareyeurs a montré qur
le mareyage apparaît comme une continuation logique d’un métier donné, en géne-
ral pêcheur, lorsque l’âge devient un obstable physique et social à sa pratique..
En outre, l’activité du mareyage a bénéficié d’un transfert de main d’oeuvre
permanente ou saisonnière du secteur agricole. Les relations entre pêcheurs
et mareyeurs ne peuvent pas être interprêtées en termes de dépendance de-;
pêcheurs à l’egard des mareyeurs ; on assite à une intégration progressive
du mareyage et de la pêche. Pêcheurs et mareyeurs se fournissent des presta-
tions réciproques et dans certains cas, il peut exister entre eux des relations
anciennes de parente ou d’alliance.
Un modèle de calcul des coûts de commercialisation a c!té élaboré et met
en évidence l’importance des charges supportées par les mareyeurs. I,e calcul
du taux de profi.t réalisé montre que les conclusions hâtives formulées sur
les profits excessifs des mareyeurs ne sont pas fondées.
Enfin, cette étude a abouti. à des recommandations portant sur l.,a rel..her-
cher de modalités d’aide à la commercialisation;à côté de celles dbjà cntre-
prises dans le cadre du CAPAS.
Ces mesures qui concernent la fourniture de crédit aux mareyeurs et !.a
subvention pour la glace pourraient être financées par un transfert progressif
de subvention de la production à la commercialisation.
Le suivi permanent des quantités de poisson frais mareyées h partir des
zentres de deharquement et des arrivages de poisson au marché de gros de pois-
son de Gueule Tapée ont permis de déterminer les flux commerciaux et l’aire
de distribution des mareyeurs au prt;:j 1 ah1 t‘ 3 1 ‘étude des marchés intérieur*: du
3enéga 1.

Par ai ll.cuxs, un recensement
des mareyeurs et de leur parc aut.omobi3.e
a éth rGalis6 dans Les principaux centres de débarquement en juin 1983. T!
permet d’avoir une. évaluation du nombre d’ intermédiaires intervenant dans le
mareyage 2 moyenne et longue distance ainsi que de la capacité de transport
disponible. Ces données viennent compléter celles recueillies Lors du suivi
du mareyage et devraient permettre une mesure précise de 1:1 concentration
au sein de ce secteur économique.

OPI:RA’~ION N” 4 : SUIVI ET ANALYSE DES PRIX AU DEBARQUEMENT l*,‘l
SUR LE MARCHE DE GROS DE “GUEULE-TAPEE”
1 .
1) E S C R 1 P T I 0 N
Les études biologiques fournissent des evaluations precises de la produc-.
tien. L’utilisation de ces données par l’économiste ou le planificateur impli-
que de disposer d’une bonne connaissance des prix.
L’opération consiste à suivre quotidiennement les prix au débarquement
et sur le marché de Gueule-Tapée pour comprendre leur évolutionet leur mecanis-
me de formation.
2 .
R E S U L T A T S
0 B T E N U S
E N
19 8 2 - 13 3
La première analyse faite sur les prix a permis de montrer que l-es prix
pratiqués dans chaque lieu de débarquement sont influencés par les $:Ours
observés dans les autres centres.
A Saint-Louis par exemple, on a constaté pour une période donntle
qtw le
prix moyen du poisson semble relativement inélastique par rapport ~E.LX quantit.és
débarquées. Lorsque les débarquements augmentent, il tend ‘Jers un ni.veau plan-
cher à peu près égal. à 100 F. Une telle relation, sous l’hypothtse qu’elle
soit généralisable, laisse supposer que les pêcheurs, loin de subir les candi-
tiens imposées par le mareyeur, défendent leurs coûts de production, Ies Eluc-
tuations snisonnikres des prix semblent être dues aux variations de la demande,
plus que de l’offre ; les ralentissements de la transformation art.isanale, et
de la demande rurale durant l’hivernage semblent expliquer la. chute des prix
?I Mbour et à Joal. La transformation semble Jouer un rôle régulateur des prix,
L’analyse des prix a permis aussi de mettre en évidence le rôle de la
technologie dans la formation des prix. Le progrés technologi.que qu’a représen-
ttl pour la pêche pélagique l’introduction de la senne tournante a eu pour con-
quénce indirecte une croissance plus lente, par rapport aux espèces dcmersale.;,
du prix des petits pélagiques.
Sur le marchè de Gueule-Tapée, il apparaît que les fluctuati.ons de prix
s’expliquent à partir des arrivages du poisson. La sensibilité des ;,)rix aux
quantités disponibles montre que la concurrence entre mareyeurs est effective ;
en cas d’arrivages importants, il n’y a pas d’entente entre eux pour freiner
la chute des cours.
Ces résultats peuvent être considérés comme satisfaisants dans l;i mesure
& ils ont permis de disposer des premiers éléments d’évaluati.on du rappc>rt
de force entre pêcheurs et mareyeurs.

OPERATI.ON N” 5 : HISTOIKF ET SOCIOL0GIl-i DE LA PECiiE,
1 .
DESCKIPTION
En cette phase de démarrage des études sociologiques sur la pêche artisa-
nale sénégalaise, l’objectif principal était de dresser un inventaire général
des connaissances sur les transformat.ions historiques qu’a subie:; CC’ scct eur
ainsi que sur l’état actuel des pêcheries et des groupes sociaux qui le mettent
en oeuvre.
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 3 - 8 3
Trois principaux thèmes de recherche ont été développés :
- Inventaire bibliograghique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -^
Il constitue l’outil de base d’une recherche systèmatique, collecrive er
b long terme en matière de sociologie des pêches. Son objet est d’informer
sur les sources disponibles, éparpillées et souvent mal connues. Les sources
anciennes sont précieuses, car elles permettent de situer les principaux pro-
cessus de transformation qui ont abouti à la situation contemporaine,, L’outil
bibliographique est le complément indispensable de l’enquête directe - histo-
rique ou contemporaine -. auprès des pêcheurs. Elle informe en particulier sur
le contexte politique et économique général des transformations - notamment
du point de vue de la politique économique choisie par les “décideurs” qui
relève elle aussi, de la contingence historique.
- Histoire et genèse des structures sociales de la pêche artisanale.
__^_________ _--__------_------------------------
- - - - - - - - - - - - - - -
Le privilège accordé à l’analyse historique
repose sur 1 ‘hypothèse que,
pour rendre compte d’une société ou d’un secteur d’activité, l’analyse des
processus de transformation est un préa1abl.e à la compréhension du fonctio.nne-
ment des structures contemporaines.
Bien que les différentes mutations que la pêche maritime a subies, ne
constituent nullement des ruptures de continuité, deux grandes périodes se
distinguent dans 1 ‘analyse. La période qui se déroule jusqu’au début du XXe
siècle et aboutit 3 la remise en place des élèments fondamentaux de fonction-
nement contemporains ; le XXe siècle durant lequel se généralise la “petite
production marchande” comme mode spécifique d’organisation de la pêche maritime
artisanale.
Les travaux de recherche sur la première période ont mis en kidence le
puint. suivant : les sociétés de pêcheurs et l’activité de la pêche maritime
ne peuvent se comprendre en elles-mêmes ; elles sont le produit hisrorique
d’un ensemble de déterminants
globaux dont les principaux sont le processus
d’implantations européennes sur le littoral à partir du XVe siêclc, la
constitution et ?‘tivol.ution d ’ u n e s o c i é t é s p é c i f i q u e SU~: 1~3 l*tt.or,~], ;< ,; n c‘; .-
gambien, la transformation des circrlits économiques et d ’ &chaIlgc depuis
‘Le XV” siècle tant au point de vue des relations européo-africaines qu’2 celui
des rapports entre sociétés du littora.1 et sociétés de l’intérieur, enfin le
dispositif de “prise en valeur” induite par la colonisation et 1’ économie de
traite à partir du XIXe siècle.

Cela signifie qu’on ne peut expliquer la pêche par la pêche ; se,q trans-
formations anciennes et contemporaines, y compris ses transformations tei;hni-
ques sont inséparables du contexte socio-économique concernant la s4négambi.e
dans son ensemble et les différentes zones littorales en particulier.
- L’analyse des relations historiques entre pêche industrielle et pêche
artisanale a permis de mettre en évidence la forte intégration de ces deux
secteurs à l’exception de la pêche thonière.
En effet, les nouvelles pêcheries font régulièrement appel aux pêcheurs
artisans et tendent à renforcer la part relative de cet approvisionnement au
Fur et à mesure que l’armement industriel se heurte à des charges d’exploita-
tion élevées ou des baisses de rendement (cas de la pêche crevettière, dont
la pêche chal.utière s’est développée dans les années 1960 pour baisser régu-
lièrement ensuite, cas des céphalopodes dont la pêcherie industrielle a démar-
re en 1973 et où 1-a pêche artisanale n’a cessé de croître pour atteindre ‘la
moitié des prises).

OPERATION N” 6 : ECONOMIE ET FINANCEMENT DES PECHES
INDUSTRIELLES AU SENEGAL
1 .
D E S C R I P T I O N
Analyse des contraintes économiques dans ‘les secteurs de la peche indus-
trielle.
2 .
R E S U L T A T S
O B T E N U S E N
1 9 8 2 - 8 3
Ils ne sant pour l’instant que ponctuels et portent sur l’analyse des
politiques de financement et sur les limites actuelles de la politique de
développement de la pêche industrielle.
Par contraste avec le d$namisme de la pêche artisanale, Le secteur des
pêches industrielles attire peu de capitaux et crée peu de valeur ajoutée.
Contrôle en amont par le coût croissant des importants de con-
sommations intermédiaires et en aval par les prix à l’exportation sur les
marchés étrangers, la pêche industrielle présente l’image d’un secteur extra--
verti dont les produifs sont valorisés à l’étranger.
Par ailleurs, la politique de financement de ce secteur et des industries
annexes ne leur ont pas permis jusqu’ici d’atteindre les objectifs qui leur
sont assignés (notamment la substitution des armements étrangers par une
flottille nationale), Le renouvellement sélectif des flottilles, notamment
sardinières,est jusqu’ici impossible en raison de la faiblesse des apports
financiers publics et privés locaux. Le crédit maritime, mis en place par la
SOFISEDIT, ne répond qu’en partie aux besoins des industriels locaux qui par
ailleurs n’ont qu’un accès très limité
au secteur bancaire privé dont les
conditions sont trop restrictives. Une politique plus efficace de financement
ne pourrait néanmoins porter pleinement ses fruits qu’à condition que la
filière de distribution des produits soit mieux contrôlée par les agents éco--
nomiques nationaux, ce qui suppose une redéfinition de la politique actuelle
d’exportation.

PROBLEMES RENCONTRES
La principale difficulté rencontrée dans 1 ‘exécution du programme SC’
situe au niveau du traitement informatique des données. La section ne dispose
pas d’un informaticien associé au programme, ce qui est à i’origine du retard
dans la mise au point d’une chaîne de contrôle et de traitement des donnees.
OKIENTATIONS - PERSPECTIVES
La démarche suivie par l’équipe socio-économique du CKODT consiste 3”abord
2 considérer la pGche comme un tout dont les éléments sont interdép&lndants
s’interdisant de réduire le tout à l’une de ses parties ou de l’en déduire.
Ensuite elle consiste à analyser le tout dans un but de planification du secteur
d’activité, Ingestion de la ressource étant autant conséquence que condition
de cette planification.
Nous envisageons à terme la mise au point d’un observatoire économique
permanent de l’ensemble du système pêche, fonctionnant comme base de données
et comme moyen d’évaluation de tout projet de pêche.
Dans cette optique, 2 opérations nouvelles vont débuter en 1984 :
‘- Etude de la commercialisation du poisson de mer dans les régions inté-
rieures du Sénégal.- Cette étude devra permettre une meilleure compréhension
des circuits de distribution du poisson, des marchés et des comportements
alimentaires des populations de l’intérieur. Elle apportera des élèments
permettant une meilleure définition des stratégies pour l’ensemble des projets
déj,% réalisés ou en cours de réalisation concernant la commercialisation du
poisson au Sénégal (voir programme détaillé en annexe).
- Etude des systèmes de production et de distribution de La pêche en
Casamance.
Elle comportera un inventaire socio-économique des activités de
la pêche dans cette région et une étude des facteurs historiques, sociaux
culturels et économiques qui, en relation avec l’agriculture, conditionnent
le développement de ce secteur. (voir programme détaillé en annexe) e
En ce qui concerne les perspectives nous sommes conscients du fait qu’il.
est impossible de dissocier pêche artisanale et pêche industrielle, d’ktudier
sêparément les différents secteurs de l’économie nationale (primaire, secondaire
et tertiaire). Aussi nous envisageons d’orienter progressivement nos recherches
vers les diverses formes de pêche industrielle et les industries du poisson.

.
P R O G R A M M E INFORMATIQ

Depuis 2 ans, I'ISRA a acquis sa propre configuration informatique.
Fin 83, le matériel disponible au CRODT était le suivant :
1. 1 B M 4331
1. Hardware
Unité Centrale IBM 4331 avec une mémoire 1024 KB avec lecteur de
'lb
disque incorporé.
. Une imprimante IBM 3262 de 650 lignes/minutes
. Trois lecteurs de disque fixe IBM 3370 de 570 MB (disque fixe avec
deux axes).
. Deux lecteurs de bandes magnétiques de densité 1600 BP1 IBM 8809
. Une console principale IBM 3278 mode1 2
. Neuf consoles de travail IBM 3278
. Une imprimante serielle IBM 3282 de 120 caractères/S
a Un écran graphique couleur IBM 3279 B
‘ Un contrôleur de terminaux IBM 3274
Une table traçante Benson 5332 avec son lecteur de bande (1600 BP11800 BPI),
l
2. Software
Système d'exploitation DOS/VSE
VSE/Power pour-gérer les entréeslsorties
VSE/ICCF système interactif
VSE/IPCS pour analyser les causes d'incidents système
VSE/IPF pour gérer le système
CICS/VS moniteur de télétraitement
VSAM/VSE _ méthode d'accès des fichiers.
Langages
--- - a-
- COBOL ANS
- FORTRAN VS
- BASIC VSE
logiciel de la table traçante Benson
GDDM/PGM - logiciel graphique IBM
Programmes utilitaires :
- VSE/FAST COPY pour le transfert des fichiers sur différents
supports externes
- VSE/DITTO pour assurer les fonctions d'affichage, de duplication,
de modification ou d'impression de tout ou partie du fichier bande ou disque.
-- TRI/FUSION pour le tri ou la fusion de fichier.
. Produits logiciels dont :
- MPSX : logiciel de programmation linéaire
- GENSTAT : logiciel de statistique générale développé par Nume-
rical Algorithms Group Ltd (anglais)
-- STIPA base de données des sols (qui sera implanté vers juillet 1984),
- Farmap logiciel de la FAO
II. IBM 5120 -. -
- Capacité memoire 48 K. extensible
- Imprimante 5103
- Lecteur disquette incorporé

III. HP 9845 C
- Capacité mémoire 572 K
- Ecran 98770 A
- Table traçante 9872 C permettant la digitalisation .
IV. ALIMENTATIONELECTRIQUE
- Groupe stabilisateur GELSINA (20 KWA) avec ensemble de batteries
de secours.
PROBLEMES RENCONTRES :
Saturation du système lors de l'utilisation des gros logiciels sta-
tistiques (GENSTAT en particulier) ou graphique GDgM/PGM.
ORIENTATION PERSPECTIVE :
- Pour solutionner ce problème, l'unité centrale mode1 JO1 va passer
au mode1 Kil (mode1 scientifique d'IBM avec 2 mégabites en mémoire centrale),
- Acquisition d'un autre écran graphique 3279 B
- Etude d'une configuration de traitement de texte à partir du 4331.

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PROGRAMME PECHE PELAGIQIJE COTIERE
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1,EVENEX (J .: s ) , L>O.F’EZ f J <n > .- Résultats de la campagne Echosax 4 du N.3, (.apri-
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fevrier 1982) i
~,EVENEZ !‘A . .j, ) ) IIO.PEZ (J ,,, ) . - Résultats de la campagne Ectlcsax 5 dl1 ~~~~~~~~~~~~ ,~r(,,fr:L(~:
ProsFec!:ion des stocks de poissons pelagiques côtiers le long .3e~; telte:;
du S6n6gal et de la Gambie en saison. froid.e (4 au 17 mars 198s).
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Etat des stccks et des pêcheries..
SAMBY !: B e ;1 p 1983 > m La pêche du navire Tollaksorx de Senegai Se,n F’aec;.
Analyçr d e s d.w&es e t der. intctxactinns avec les pêcbcri ‘5 1.c:~ îles I
!,OPEZ 1l.I.) et- a11 o 1982.“- Statistiques de pêche des f lotti Lies industri c, 3 le:+
dans les eaux sénégalaise en 1981
:~OYEZ I.J.) c - t : SOL (if.) a 1982.- Struct:ures démographiques des i:aptutes i-tr,s
sardiniers dakarois en 1981.
I>OPEZ iJ.> er SO!+ i.1..) 1 1982.- Structures démographiques des $.:aptw e!~ a:ie fi !rxt.s
tournants P Mbaur et Joal en 198 1 r

LEVENEZ (S.J,) > 1983 .- Hydre- acoustique marine (sous presse)
LOPEZ (J.), SOW !I$I et SYLLA (M,f, 1983+- Structures démagraphiqucs de>,
captures des sardiniers dakarois en 1982.
l.,OPEZ r',J .) , SOW (I.) et SYLLA (M .) , 1983. - Structure démographique;z: des
captures des filets tournants à Mbour et 3oal.
ANONYME ( 1982) s-- SynthSse des données hydro-acoustiques dr la rZlgir:in SGrxQaS-
Mauri t.anie -' Rapport: du groupe de travail. CNROP-CRQDT (Dakar 22-27 novenlt~r~.
1982).
ANONYME (1983) ~ - Rapport de la ré«ni.<hn de Travail Echo Integriition LfiROP-XZROD"I
(Dakar 30 juin au 4 juillet 1983)
s
IEVEIJEZ (J.J.), 198:+.- Quelques réf 3 exionr SUI 1 'Echo Integration
LAl‘OE (F.), 1982.- Contribution 5 1 'étude de la variante de l'estin-:at.i.~~n de
biomasse de poissons par échoint6gration.
LEVENEZ (.J.J.), 198/.- Note sur 1 't>pération de tracking de listao.

. PROGRAMME PECHE CHALUTIER!5
THIAM C M . ) , LE HIR (Y.) 9 1982.- Statistiques des flotilles induscri,;zl i.rs pour
1981.
PONTAI%! (A, ) et DIEME (C .) ) 1983:- Note sur l’ostréiculture au r’iw.:~u de la
Petite Côte du Sénégal.
CAVEKIC’TERE CA,) > 1982.,- Le Baliste des côtes africaines - Bic?logiz ‘I Isrl:lifE!
r a t i o n et possibilité d’exploitation.
C.AVERIVIERE CA, ) 9 1983. I Bilan des connai.:;sances actuel les su1 i $1 H;nJ. istt-
dans le golfe de Guinée.
I’HI.Ql CD*) , CAVERIVTERE TA.) Y THIAM (Mj ? i 983 *- Résultats des p&:h~,; -:~:II~ag~~.~~li~:~
cie 1977 à 1980 -dans les eaux sénégalaises.
LEVENEZ (J’,J,) p 1983.- Croissance et 6valuation des stocks de Bt-ott~Le.
XRAN~~UEYILLE (C.) p 1983 .- 13iologie, écologie et dynamique des pi.>pu1~3t iwc dc:
pageots du plateau continental sénégambien.
BNON~IMF’ (CRODT/IEG:) < - Rapport de 1 a Ière t.rampagne conjointe ?IX spanr’ -s~r~c&g,a-
laise de chalutage sur les stoc,ks profonds.
ANO?JYMF (CRODT/ LEO) .,- Rapport dt: 1 a 2ème L-ampagne rwn jrinte h.1 :: pant‘ -s+Zrii:~a-
laise de chalutage sur les stocks profonds.
~?NOIJ’SM~~ (CRODT/IEC; , - Rapport de 14 3èmr trampa.gne conjointe h.1 ç pan<- -s5nega--
laise de chalutage sur les stocks profonds.
‘1‘HTAM (Mo), 1982.a. Note sur les condi.tions de p&he des pal.antgri es zso~~~~n.ol:;.
CAVERIVIERE (A. ) ., 1 982 < -. Note SUI’ i.es possibil i tes dc* p&+he dl r~t~cl”~i~l.~~..(.i;i(I-. *
grins icentrophorus spp- j au large du Senégal ^

PROGRAMME PECHE ARTISANALE
CIJRY (P,), SAMBA (A,) 9 1982.- Statistiques de débarquements de 1s ~;~tSclsc
maritime pirelguière en 1981 à Saint-Louis, Kayar, Yof f , Soumb6ctii>un,:!
e t Hann,
NDIAYE (B.), DIOUF CO.) 1 SECK (M.) t SAGNA (A.,) et SENE (T.), l982.- R<pec-
taire sunonymique des principales espèces de poissons déErarqu’:îes par
la pêrhc artisanale sénégalaise.
CURV: (P’.), SAlfBA (A.), SA.GNA (A.), NDIAYE (B,) et SENE (I‘.), :982,- Scatistiqw
des déb~~rque!nents de la pêche maritime piroguiere à Kclyar de 1 ‘47A r‘- i9&O
CIJRY (?a ) 9 SAMBA (A,) , SAGNA (A.), SENE (T.) et NDIAY’E (R.), :i98;5.-, S:aris-
tique dc’ débaxqtiements de la pêche maritime piroguière 3 Yoff ~XI !?$?CI
et 1980,
SAMBA (A, > , LALOE(F.), i3AKuYOKHO (M.) > CURY (P,) > LOPEZ (.J.) b /982” - Stzlis-
tiques de débarquements ds la pêche maritime artisanale sGn6gaLai.~t E.F 1981 r
sARRU (M. j 9 1983. - Contribution 5 la connaissance de 1:~. pêche artis.malc, sur
la Petite Côte, Description et étude critique du système d’enquêrf+ b.
Mbour et Joal.
LE RESTE (L.), 1982,- Variations spatio-temporelles de 1 ‘abondance set ci6 la
taille de la crevette &%3xw.4 not;iLt%ZI! en Casamance + 0r:eanoI ogic&
Acta, Na S,P,
LE RESTE IL,),
1982 :- Etude des variations annuelles de la prc&~ctiil,x~ cae
crevettes dans l’estuaire de la Casamance (Sénégal).

LE RESTE CL, 11, 1()8?,- Propositions pour de nouvelles reglementat ~GI"S daim
la phherie de Casamance.
LE RESTE iL,‘r 9 llI8?.- Etude des captures des serines de plage ;~;S~IS 1 a :zr:)ji~b
Bel Air -I Bargny
LE RESTE iLa 1 9 1?87,- Suivi scientifique de la pêche artisanale dc: I:i- ;'::‘f:vtzi:rt:
de Lagune dc. Guinée-Bissau (mars 1983)
LE RESTE CL*)) 1982 -1 Suivi scientifique de la $êche artisanale de la :*Twel:te
de lagune dc: Guin&-Bissau (novembre 1983)
CHAUVEAU (J P. ) $ LALOE (F .) p 1983 * - La pêche maritime artS.sanal.fa d4:i.nk IG~:? ? tc i;
du Saloum ; bilan provisoire.
BAKHAYOKHO (M.) et MAIGRET (J.) p 1982.- La faune tcill:hol.!jp,iq~l~! dac.s l ‘A?. 1 ;w-.
tique tropical oriental.
[~KHAY~KH~ (M-1, 1483:- Eléments d'appréciation de L'Etat du ~tc-~ck de :;t?ichrz~
des côtes sén6gambiennes
L)OCECO--PECHART, I98%.- Dictionnaire des points de dêbarqtwment (Ie la PCC II(:
artisanale maritime au Sénégal en 1981.
PECHAR7', 198?.- I.es enquêtes sur la Pêche artisanale sénégaialse 3tr CROIi?:

ARTICLES GENERAUX
--- .-. --.-~=-
ANCWYE; CIIODT > i983.- Statistiques dc? la pêche maritime sénégalaise en !!481.
FONTAIvls (A.), WEBER (J.), 1982.- Aperçu sur la situation de 13 péchz rr,:lri.t ime
s6négalaise.
idEBE'3 <.r . !tp FON'TA?IA (A,), 1983.- Pêche et stratégies de développement '. ;?i.s-xurs
et r,ratiques.
F’C)F?‘Ah.? (A+ j , isous 9resse) -- La demarche marketing dans 'le domaine C~C; 1.:
recherche-
'IX@,M (7.4.) , 198$.- Eléments de ref2exion sur La planification dei: ytrw.14 .Lles
de surveillance des pêches.
FON%'AN,% (A.), I983.- ?rotection,
Survei1,I.ance et aménagement des pêchcl.5 > i‘:on+
paraison des situations canadiennes et sénégalaises.
AUDIOVISUEL
WEBER f1982,- "Manger le me.r" - Diaporama - 18 mn
FONTANA (1982).- “Lç PétroLe bleu" - Pil.m vidéo -I 30 mn,

.
FICHE PROGRAMME 1984

P k 0 G R A M M E P E C H E T El 0 N I E R E
---~--~ - .--.-lll--
II_.-_-
Responsable : Patrice CAYRE
1. JUSTIFICATION - OBJECTIFS :
L’étude des thonidés est largement motivée au Sénégal par l’im-
portance que le gouvernement accorde aux investissements en matière de
pêche et d’industrie de transformation des thonidés.
Le Sénégal est actuellement le troisième pays thonier des côtes
africaines avec un tonnage global d’environ 35 000 T de thons débarques
ou transitant par le port de Dakar. Les moyens matériels (centre de cal-~
cul) et humains dont dispose le Sénégal, permettent au pays de se prouvez
au premier plan de la scène i.nternationale en matière de rwherc:hc sur
les thonidés ; la finalite scientifique du programme est la gestion rati.on-
nelle des stocks de thons, tout en. préservant au maximum les intérêts
nationaux.
II. OPERATIONS DE RECHERCHE :
Opération 1 : Collecte et traitement des statistiques de la pêche
-
-
-
thonière internationale au port de Dakar ;
Opération 2 : Marquage de thonidés
-
-
-
-
Opération 1-z Biologie et écologie des thonidés et istiophor4dés de
l’Atlantique tropical ;
Opération 4 : Biologie, Ecologie et dynamique des stocks de petits
- -
thonidés des cotes sénégalaises.
SpiZration 2 I Exploit;!t 4.r)r, i rsticnnel ii des stocks dt: thonLd( ::; e

III. PERSONNEL SCIENTIFIQUE CADRE :
~-----
-_
CAYRE Patrice
..
ORSTOM
FONTENEAU Alain
:
ORSTOM
DIOUF Taïb
:
ISRA
ZV. ‘TECHNICIEN : 2

P R G G R A M M E 1’ E C H E P E 2, A G 1 Q U E C 0 T 1 E K 1:
- -1--- _-__ _.” --II- ~----ll-l--._-~_~-
_.-- .-., _-.^.
Responsable : Jean Jacques LEVENEZ
-
-
-
1. JUSTIFICATIOK - OBJECTIFS :
-
-
Les stocks de pélagiques côtiers représentent au niveso dé la
région la ressource quantitativement la plus importante . Leur p0tcntiel
e.st évalue à 1 QOO 000 tonnes. L’exploitation de ces espèces isardinelles,
chinchards, maquereaux) intéresse de nombreux pays étrangers, d'& 1 eelr
importance économique.
Les objectifs et les résultats attendus de ce programme peuvent
se résumer ainsi :
*
- Identification et localisation des populations exploitées.
- Connaissance de la biologiti et du comportement dei; e:;pXces,
- Evaluation par especes des différents stocks.
- Rationalisation de l’exploitation.
IX. OPERATION IX RECHERCHE :
Opération l :
___
Collecte et traitement des statistiques de $ch.e :
_^__ -----_--------------___I___________
- - - - - - -
--_-
1 1 Sardiniers dakarois
2. Grande pêche nationale et étrangère
Operation .I :
.---_- I
Biologie et dglnamique des Erincipales esgeces
-WV-- - - - - - - - - - - - ------.- - - - - - - - - - - - - - - - -
Opération i
~_~ .__.-. : Evaluation de la biomasseparécho .integration :
---.----------------------- - - - - - - - v - m - - .----__-
Opération l-* : Exploitation rationnelle des stocks de p~~“c~-.p~~~g~que:;
<--
-----a---
___I__ ___

-w.----------.----_--e---
-___
c --.-

III. PERSONNEL SCIENTIFIQUE CADRE :
~ -_.- _-~_-.-.-_I-._
LEVENEZ Jean Jacques
:
ORS'I‘OM
:
chercheur :
Biologiste ptZchf>
SAMB Birame
:
iSRA
.
11
D
:
tt
LOPE2 Jacqueline
:
ISFA
:
(1
:
II
COTEL Pascal
:
ORSTOM
: Tech. Supé. :
Elecr.ronicien
SARRE Abdoulaye
:
ISRA
:
t1
If
:
II
CAMARENA Thomas
:
Coop. Mexique :
chercheur :
Biologiste p&hc
IV. TECHNICIEN : 3

P R O G R A M M E P E C H E CHALUTIFKk
..- .-..-_. -. -..---- -1--.” _..---._ - ,._,___ -.---_---- .__.____-_--
Responsable : Modou THIAM
.--- .- .-
T.. JUSTIFICATION - OBJECTIFS :
-
-
-
-
Ce programme porte sur 1’étud.e d.‘ensemble de [.a pêche f:hal.utLère
démersa.te tant nationale qu’étrangkre,
11 st: justlf ie par 1’ importapcc accordée a ce sect etir C!E: 1 a
pêche dans 1 ‘économie- sénégalûise, en -raison notamment ;
- de ?a fort? valeur commerciaie des captures,
- du volume des exportations,
- de la forte valeur ajoutée,
- de la main-d’œuvre importante rmployée au niveau de cc? sec.-
t:eur c aussi bien en mer qu’à terre,
i,a finaliti du prograrmne est de proposer aux autoritks resporn=-
sables diffsrents schémas d’am&agement possible de La pêcherie i*n fs.im
sant ressortir ies options oil le maximum de bénéfice peut Gtrt: elrv.i:;a;;(, ,
compte tenu des caractéristiques biologiques d.es différents stocks +
II, OPERATION LJE KECHERCHE :
-
-
-
-
Opkration 1 : C o l l e c t e e t
,_
;Iraitement des statîstiqucs dtz pêche ci~+lutiir.~~ :
_-._- ----p--------------.---~~--,------ --___-_ .--.. ~ -
-
-
-

- _,-_ *_--__.
1.
Pêche chalutière nationale
‘)
‘_ Pêche chalutière
.
Ptrangere.
Opération i : Biologie&
...--I_,.~--- __
écologie et dynamique des ~rinii~ales cspèc~s
- - - - - - - -_..------ --_I__D- - - - - ---.---- .--.--.- ----_.--- ---_-
db plateau continental
--“~.------c------^-----

Opi;ration
-------_- Z! : Biologie, et des
----- ,-- .--.--_- écologie ------- dynamique ----
------- principales eqéces
----- ---.<^^-- m-.--m
profondes -------- :
Opération 4 : Evaluation des ressources démersales :
. -
-_----------------------------------
1 -' Exploitables au chalut
2- Exploitables au casier
3- Exploitables à la palangre
Opération 5 :
- - - -
Aménagement des pêcheries démersales :
_-.--- -----_*---- -------.------------
.
III. PERSONNEL SCIENTIFIQUE CADRE :
-
THIAM Modou
:
ISRA
:
chercheur :
Biolngisce pêchl-:
THIAM Djiby
:
ISRA
:
II
:
II
GAERTNER Daniel
: ORSTOM
:
,r
:
0
CAVERIVIERE Alain
:
ORSTOM
:
1,
:
II
FONTANA André
.
,t
.
II
.
ORSTOM
.
LAMOLJEEUX Paul
: Coop. Canada :
1,
:
I,
LE HIR Yves
.
.
ORSTOM
:
Tech. SU~& :
II
IV. TECHNICIEN : 7

P R O G R A M M E P E C H E A R T I S A N A L E ’
-_----
Responsable : Alassane S&IBA
1. JUSTLFICATIOIV - OBJECTIFS :
L’importance des débarquements (160 000 tonnes environ par an>
l’impact. çocio+conomique de cette pêche et l’intérêt vital des zones
côtières et des estuaires justifient l’étude de la pêcherie et deb prin-
cipaux stocks qu’elle exploite,
Ce programme contribue :
- à une cennaissance fine de 1.a pêcherie pour identifier ses
possibilités de développement,
- à l’acquisition des données fiables de prise, effort de pêche
et structure démographique des captures, grâce à l’intensification de la
collecte etr du traitement des données.
- à une maîtrise des paramètres biologiques des principales espè-.
ces exploitGes e
- à l’étude des interactions pêche traditionnel,le-pêche industrielle,
- à 1 “étude des relations entre espèces et entre les espèces et :Le
milieu.
II, OPERATION DE RECHERCHES :
Opération i : Etude de la pêche artisanale’ Eiroguière sur la côte nord :
_ _ -__-----_--- - - - - - - - - - - - - - - - - -a- ----I---------------_I
1. coilecte et traitement des données
2. analyse de la pêcherie et de ses relations avec la pêche indus-
trielle.

Opération 2 : Etude de la pêche artisanale piroguière au Gae-Vert :
__~ ------------ ---------------- --- --------__- ---_<_
1. collecte et traitement des données
2. importance de la presquPîle du. Cap Vert dans les migrations
des principales espèces
3. analyse de la pêcherie et de ses relations avec 13 pêche
industrielle.
Opération 3 : Etude de la pêche artisanale Eiroguière sur la côte sud :
------------ ---------------- --- ----------__---_~,____-
1. collecte et traitement des données
2. étude de la pêche des céphalopodes
3. analyse de 'La pêcherie et de ses relations avec la pêche
industrielle.
Opération 4 :
I-
Etude de la pêche artisanale piroguière en Casamance :
----------sm- o---O-P--------O- --- --------.--- -----,-_"
e
1, collecte et traitement des données
2. étude de la pêche crevettière artisanale
?-. etude des échanges estuaire-océan.
Opération 5 : Etude critique des systèmes d'échantillonnage :
----------- -------a --------------------- -
Opération 6 : Technologie des engins de pêche :
-------- --------- ------- ----
III. PERSONNEL SCIENTIFIQUE CADRE n
-
SAMBA Alassane
:
ISRA
:
Chercheur
:
Biologiste pêches
BAKHAYOKHO Moussa :
ISRA
:
11
:
9,
GERARD Mariama
:
ISRA
:
11
:
II
LALOE Francis
:
ORSTOM :
IV
. Ric)-St atist.ii.ier.
GREBER Pierre
..
ORSTOM VSN:
II.
Biologiste pêches
DIEDHIOU Hamet
:
ISRA
:
Ass. rech
:
r,
IV TECHNICIEN : 7

P R O G R A M M E E N V I R O N N E M E N T
Responsable:Jean PAGES
I. JUSTI~I&ATION = OBJECTIFS :
L’exploitation des ressources marines est un volet important de
? ’ &~cmomïe sénégalai se. Or, l’abondance des especes commerciales nt:iIes de-
pend pour ‘Jne grande part de l’ent ironnement physico-chimique ; 1’ act ion de
1 ‘homme pest simplement amplifier ou amortir certaines des variations nacu-
ç e 1 3. e s u L’environnement marin (hydro-bio-climat) est lui-même étroitement
dependant :des phénomènes atmospheri.ques qui. sont le facteur moti?ur de 1 ‘w-.
semble.
L’objectif ‘général du programme est de quantifier les relations
qui existent entre ! ‘atmostphère, l’hydre-climat et la biologie ; !lne bonne
;:ompréhension du réseau trophique et de ses bases peut permettre untl prédic-
tion des phénomènes et partant, une modulation des actions humaine 2.
II. OPERATIONS DE RECHERCHES :
Opération 1 : Surveillance en routine du plateau continental :
-
__
I __.____-_o---p ---Lm--- ,w__--- - ---------a--------
1 a collet te, traitement et analyse des données des stati;rns côtieres
2. collecte, traitement et analyse des donnees radiometriques,
satellitaires et aeroportés.
Opération 2 :
_--~.
Circulation et dynamique côtieres
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1. Interaction dynamique ocgan-atmosphère
2. Atlas des courants.
Uperation 3 : Environnement côtier Petite Côte :
_
----------------m--------------m
Les differentes actions de recherche de cette opération seront
:.Irrêt&!ià l’issue du groupe de travail prhu pour février 84”

Opération 4 : Environnement Casamance - Zone estuarienne :
-
^-------------------______I_____________--
1. Etude physico-chimique du milieu
2. Production primaire
'3. Zooplancton
4. Zoobenthos
Opération 5 : Environnement Casamance - Zone maritime :
Y
-
-_--_----------------~------------------
1 . Etude physico-chimique du milieu
3 Production primaire
6.
3. Production secondaire.
LII. PERSONNEL SCIENTIFIQUE CADRE :
PAGES Jean
: ORSTOM
:
chercheur
*
Productrvi st.e
:
LE: RESTE Louis
:
ORSTOM
:
1,
Biologiste
:
BA Alassane
:
ISRA
:
11
Physicien
:
TOURE Diafara
:
ISRA
:
II
Ii
.
.
RIAW Bassirou
:
ISRA
:
II
:
GAERTNER Maira
:
ORSTOM(AlLoe.
1t
.
Planctonologistc
.
SECRET Christiane
: Coop. France:
1,
:I
:
NCXNG Itaf
:
ISRA
:
Ingénieur
.
Chimiste
m
SUISSE St CLAIRE Emanuel :
ORSTOM
: Tech. Supe.
Biologiste
:
LE BOUTEIl,LER Cathérine :
:
chercheur
Benthol.ogue
:
DUE'ENHOAT Yves
: ORSTOM FOLAL:
9,
Physicien
:
Remarque :: Dans lcb i:adrc du programme Casamance, le CRODT bénéficier3 &.
-
-
-
l'appui de plusieurs chercheurs de I'ORSTOM HANN et de l'universiti de
Dakar.
IV. 'TECHNICIEN : 1

~ROCRAMME SOCIO-ECONOMIQUE DES PECHES
~.
-TI.-F - - -
Responsable ; Moustapha KEBE
-_
i, JlJSTIFlCATION
- OBJECTIFS :
Justifications :
- - - - - - - - - - - - - -
- Le rô1.e de premier plan de la pêche artisanale dans les dkba.t--.
qljement totaux, dans 1’ offre de protéines animales, dans 1;) création de
valeur ajoutée, les apports en devises et l’emploi.
- L’importance du secteur de la commercialisation dan& le prwç~s-
sus de valorisation des dc?barquements de la peche artisana.le.
Objec~tifs et résultats attendus :
- - - I- - - - ^ - - - - - - - - T - - - - - - - - - - - - -
- Connaissance des donnée-3 économiques et sociales dt! la pêche
artisanale sénégalsise cil vue d’aider à la planification et à 1.a gest.icln
rarionnelle des pêcheries,
‘- Connaissance des données économiques et sociales du secteur &z
la commercialisation afin. de fournir deoJ éléments permettant une ;.imG lioration
des conditionsd’koulement des produits de la mer.
-s Connaissance des coûts de production et de commercialisation,
des migrations de pêcheurs, des circuits de commercialisation ; kvaiuatiorr
des emplois directs et indirects générés dans ces secteurs.
Accéder à l.a compréhension globale du la filière des produits de
la mer au Sénégal.
III, OPERATIONS DE RECHERCHE :
-
-
Operation 1 :
.-,--
Suivi 2conomigue Je la @che artisanaie maritime :
_I_D--------- ---e-----w - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(dtude de,s coûts et revenus)

Opération 2 : Suivi et analyse des prix
:
-----_-^~-
v--m--------- ---m-s- ---.--
- Prix 111 débarquement à St Louis, Kayar, Hann, Mbour e>t Joal
-’ Prix de gros et de détail au marché de la Gueule Tapt’e :ii IjakVar.
Opération 3 : Etude du mareyage :
- - - - - - - - - - - - I -
I. Suivi du mareyage (quantité et destination) en frais i3i.i niveau
des points : St-Louis, Kayar, Hann, Mbour, Joal,
2. Suivi des arrivages en frais (q,uantité et origine) sur 1~ m.-lrché
de la Gueule Tapée.
3. lest d’acceptabilît& et de rent.abilité de conteneur i:;otherme.
Opération 4. t Etude de la commercialisation :
_-_-__-
-.-------.---,---------_______y__
- Suivi annuel. de 3 grands circuits de commercîalisat ion pour ~CC.
poi ~I;~II frais et. cransformé vers 1’ intérieur d.u Sénegal. (axe ~leuvt* -’ R,,:+sin
srachid ier - axe SénZgal oriental)
- Suivi plus léger en Casamance.
Opération 5 :
.--,-
Histoire et sociologie de la pêche maritime :
__---.---.---a------- ---------- -m--------w--
Opération 6 :
_
Etude des systèmes de production et de distribution de
_
-------a---
------e-e.-
.---_---------__---------.--__
..a--.-,-
la Eêche en Casamance :
- - - -----m---------w-
1 e Inventaire socio-économique
‘7I- D Etuds: des facteurs hi storîques, sociaux, economiqtie3 et ;:b.lltu.rels ~
Opération 7 : Réglementation des confiits en matière de pêche.
-,,---- -
- l--_-----------l-..------~--=----.------- ---_- ___..
IIL. PERSONNLL SCPENTIFlQUE CADRE, :
-
-,_-
-
KEBE Moustapha
:
ISRA
:
chercheur
:
E<-0n0mi:5tL~
1) IAk Chimère
:
TSRA
1
‘9
:
SociO-@concinlistt
Ci-lARWl> Christian
:
ORSTOM
:
1’
:
Ec onomi str
c:i)f~~1TS:~Chri.stine
:
ORSTOM
:
li
:
Gtiographe
I,Lo~.~RY François
:
C E E
:
31
:
.Juriset
IV. TECHNICIEN : 10
m---m

P R O G R A M M E
INFORMATIqUE
-- .--_-- ----.---~-----
-
Responsable : Héné HAYECK
I- JUSTIFICATION - OBJECTIFS :
Compte tenu de la masse considérable de données recueillies
rGgulièrement par le CRODT dans le secteur des pêches il est impGra.tif
d'utiliser des moyens calcul puissant pour permettre un traitement
approprié et rapide de l'ensemble de ces données,
II, OPERATIONS DE RECHERCHE :
Opération 1 : Saisie informatique et validation.
0pération 2 : Traitement informatique et amélioration des
proc6dure d'exploitation du 4331.
Opération 3 : Elaboration et implantation de nouveaux logiciels,
Opération 4 : Mise au point de modèle de simulation,
*
II:C. PERSONNEL SCIENTIFIOUE CADRE :
HAYECK Héni.
ISRA
Ingénieur
Informatique
PERRAS A l a i n
Coop. Canada
il
'1
LIOCHON Marc
ORSTOM VSN
,t
8'
KEBE Moustapha
ISRA
Chef d'exploitation
r,
SIDIBE Mamadou
ISRA
Tech. Sup.
*t
IV TECHNIClEN : 5
-.

A 14 61 E X E
OPÉRATION CASAMANCE
OPÉRATION COMMERCIALISATION DU POISSON DANS
L'INTÉRIEUR DU SÉNÉGAL

LA COMEIERr.IALISATIOM DU POISSON DE MER DANS L’INTERIEUR D1I SENEGAL
T.. OBJECTIFS :
- - - - - .---
Au s t;idtJ
.actuel de développement technologique de la pêche srtisanale
sénégalaise, tout gain de productivité sera en partie soit .:absorbé
Dar ‘! ‘exportation, soit perdu du filait du retard des circuit:: de commer-
cialisation,
E’ameliorstion de la commercialisation et de la distribution du poisson
frais dans l’intérieur du pays est l’un des objectifs prioritaires du
plan d’action pour la pêche sénégalaise. Cet objectif d’approvionnement
à un prix abordable a de tout temps été à la base des actious de 1’Etat
3 l’ggard de-la Pêche artisanale. C’est également dans cet tsb,jectif- que
s’ins.crit La création du CAPAS et l’installation de Centres Coopératifs
dt Mareya*<e, dont Kayar
et j-oal dZjà e n activite.
L’étude proposee aurait pour but de fournir au projet les élements indis-
pensables B sa réussite, dès lors qu’il se fixe pour objectif d’approvi-.
sionner l’intérieur du pays. Elle vise à connaître :
1 - L’organisation des circuits de distribution, de la plage au consom-
mateur.
2 -. L’organisation des marchés.
3 - Ler mécanismes de prix, du producteur au consommateur.
t -~ Les habitudes de consommation, selon les lieux.
5 -’ Les capacités d’absorption des marchés de l’intérieur.
t: - Les ttonditions d’accès à ces marchés de l’int6rieur pour Le:s centres
de mareyage et les mareyeurs c’est-à-dire :
6.1 Les coiits qu’ils auraient 2 supporter pour y acc,Gder.
ri.2 . :,,a part de marché qu’ils peuvent espèrer .
i - L’$t.udr. devrait permettre enfin un choix rationnel dec sites des
future :.:entres da mareyaqe.

II.. YETHODOLOGIE D’ ENSEMBLE :
L’enquête s’appuie sur le suivi quotidien des débarquements, des prix
et des mouvements de poisson dans les 5 principaux centres dts déb:rrque-
ment (St-Louis, Kayar, Hann, Mbour, Joal) et sur le suivi., également
quotidien, du marché de Gueule-Tapée et des usines.
L’ enquête se développe à partir d’un échantillon de 12 march6s ët:idiés
selon la misthode des passages &Pétés, Elle est complètée par le relev4
permanent des pri.x et quantités dans ces lieux et dans 12 autres, ainsi
que par la visite, 2 fois par trimestre de marchés secondaires.
Les résultats sont extrapolés à la région, en fonction de la population.
III. CONTENU :
-
-
1. Etude sur Le littoral :
_--------------------
Les débarquements de la pêche artisanale sont suivi; dans toi.ls 1.e.j centres
importants de débarquement par le CRODT.
Les prix sont relevés quotidiennement. à St-Louis, Kayar, Mann, Mbour,
*
Joal. On relève trois prix par jour par espèce pour 100 espèces.
Sur le march6 de Gueule-Tapée, le CIZODT procède au relevé_ des apports
et de leur origine, aux relevés des prix de gros et de détail.-
Pour les besoins de la présente étude, il y aurait lieu d’étendre Le
dispositif sur les points suivants :
.- destination des mareyeurs. et quantités commercialisées,
- prix d’achat par les usines,
.- quantités, destination, prix au débarquement an port de Dakar.
{environ 20 000 tonnes de poiss0n.s débarqués par la ~pi?rt-re indus-
trielle sont commercialisées ii l’intérieur).
2, Choix des
marchés de l’intérieur :
___------------------------------
11 Eaut distinguer marchés principaux et marchés secondaires Pe choix
vise à optimiser les résultats en minimisant les coûts.
,- marches principaux : 12, Ils sont choisis de telle sorte qu’ ils se
trouvent quatre par quatre sur un même axe de communica1:ion.
Exemple : Dagana, Podcr, Matam, Bakel.

Le choix de marchés situés sur un même axe de communication permet
de suivre le poisson d’un bout à l’autre de la chaine de distribution,
c’est-à-dire d’optimiser les résultats. Il permet en outre de réduire
les besoins en véhicule, c’est-à-dire de minimiser les coûts.
- Yarchés secondaires : i1.s sont choisis de part et d’autre de chaque
axe, pour les mêmes raisons. Leur nombre sera dépendant des densités
de population autour des axes.
3. Procédures mises en oeuvres :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
3.1. Inventaire de la population et des infrastructures de bommerc: ial 1-
sation de chaque lieu, de chaque région,
3.2. Mareyage : quantités livrées, origine des apports, prix de Vente$
type de ,véhicule, taux de glaçage, qualit du poisson, dêlais de
livraison, frais de commercialisation.
3.3. Dëtailldnts : nombre, critères d’accès à la profession, marges
pratiquées, frais de distribution.
3.4. Consommation : critères de choix des espèces, niveau de revent
monétaire, rythmes de consommation, estimation de la conaommatioa per
capita, substituabilité avec la viande, le poisson transformf? et ‘le
poisson d’ eau douce.
3. S. Suivi des prix de la viande et du poisson transforme et poisson
eau douce.
4. Périodicité :
- - - - - - - - - - -
4.1. Le principe d’ensemble est le suivant : l’équipe d’enquêteurs esl
déployés dans les quatres points de l’axe qui sont suivis sur quinze
jours, pendant lesquels un cinquième enquêteur parcourt les Tarchés
secondaires de part et d’autre de l’axe.
Puis 1 'équipe rentre à Dakar, pour se redéployer sur un ,wtrc axe ae~
début du mois suivant,
Les prix et arrivages continuent à être sui.vis sur place eli 1 ‘absence
de l’équipe du CROIT, par des temporaires, dans les Ii c-entres suirris
er dans 8 non. suivis par l’équipe, afin de disposer dc cont.rôlrs pour
l e s ext.rapolations.

3. Lchant i l lorina<t: :
_-__------VI.---
2‘- .
1. i;uivi i n t e n s i f p a r é q u i p e CYODT :
Ast, 1
3afpna,
P~idor , Natàm, &&.ri B
Rxc- 2 . Thii:s 9 D i o u r b e l 9 I.in::uGre y Loupa,
AXC ‘3 Yaoia3~k, %iguinchor, Kolda, Vflinzara + K.affrine.
5~1~nt-Lo~1ns, Mayar 9 H-:nn, Mhour, Jcal. p
i

1
2. Gu~~uY.e-Tapée,
usip.ec;, p o r t

</-‘s‘
x
\\
+
*
.
+
,

P R O G R A M M E CASAFIANCE
M 0 T 1 V A T 1 0 N S
Les eaux de la région Casamances sont très poissonneuses. ~,e$ capt.ure:;
rbalisées eT> mer et en estuaires s’élèvent en moyenne à environ 70 _ 1300 1,crnner
par an.Sur ces 7G.000 tonnes seules 10.000 tonnes, qui sont capturées par \\.e
sect-ur a.rtlsanal,soit dans l’estuaire soit sur la façade maritime, prc,j:i.tent
2 I ‘économie camançaise.
Les autorités sénégalaises envisagent dont de ré-éqb i lisjrt r ; ‘expl oita-
rion des ressources bal.ieutiques en faveur de l’économie régionale 1 Ii cette
Cin plusieurs projets de développement de la pêche artisanale sc.nt 3 l”etudtl,
“::ert‘l ins mêmes I comme le projet “GOPEC” étant déjà en cours del réa!isa?.i.on.
1,a réussite dé ces projets nécessite cependant l’acquisition d’un ter-
tain nombre de connaissances à différents niveaux.
1.1 convient tout d’abord de mieux connaître 1 ‘environnement. Durart. C~Y
‘ilnjt dernières ann.ées ‘les fluctuat.ions environnementales intcsrannai?l IYS ont:
<Sté extrêmement importantes. Au niveau de Ziguinchor, par exemple, Jes c:aI.i--
nités aussi extrêmes que 3 %, et 44 X0 ont été enregistrées en fin Je saison
-.-
humide. Il est probable que d’autres paramètres, moins visibles que: l’t sa.li--
-‘-‘présentent
nité,
éga1emen.t d’énormes variations. Les conséquences S,.II br:
;!êchcrie de crevettes sont extrêment importantes. Il est certain qw.2 Ier,
*,rarintions de l’environnement ont également un impact considérable sut’ !es
p”cheri.es de coquillages et de poissons. 11 est donc indispensable d’.appr.o-
fondir les connaissances encore sommaires que nous avons de 1 ‘environnement
casamançais. D’autant plus que des projets de développement (barrages asti-
s 2 3. s P usine de papier.. .) sont susceptibles de perturber davantage er:,.:r?re
cet environnement.
Il est egalement nécessaire de mieux connaître .Les pêchtjri,es #xrt i-anal es,
Si la pêcherie de crevettes est assez bien connue du fait qur les !.*~ptuies
transitent par des usines, les pêcheries de coquillage et de poisso~~s~ if sont
moins et il est actuellement impossible d’interpréter les variation,3 iit: crip--
turc > en quantité E*t en qualitc, signalées pour certaines esp&c<?s *
Enfin, nombre de projets de développement ont échoué dans le L)a~s(
part:t: qu ’ on avait ignore les contraintes socio-économiques, OY il i.s:;t i%r,rtai.l*
que
i es contraintl.zs dans ce domai.nc sont grandes en Casamance et il s t, t dC,l-![,
impératif de les identifier.

0 B J E C T I F S
Le programme se propose d’atteindre les objectifs suivants :
1) Connaissance des lois qui C*ommandent les variat ionn de 1 ‘en~ ironnc-
ment dans la région casamançaise.
2) Détermination des possibili t6s d’augmentation des captures I.t obten-
tion des connaissances pour une bonne organisation des pêcheries..
3) Connaissance deq contraintes soc’io-économiques en pêche art i.s;ind 1.~:.
R E S U L T A T S
A T T E N D U S
La realjsaticbn de ces objectifs permettra :
1) Une modéli s:ttion au moins qualitative et dans certains cas quantita-
tive des mécanismes de production aux différents niveaux de la chaine a! imen-
taire.
2) La mise en place et le déroulement dans les meilleures candi t:i,on:-
des projets de développement de la pêche artisanale.
3) L’amelioratian des réglementations en matière de pêche.
0 1) E R A T 1 0 N S
D E
R E C H F K C H E
1. CONNAISSANCE DF L’ENVIRONNEMENT CASAMANCAIS
1.1. En mer
1.1.1. Hydrologne (courantomètrie)
1.1.2. Physico-chimie
1.1.3. Production primaire
1.1.4. Production secondaire zooplanctonique
1.2. En estuaire
1.2.1. Topographie et bathymétrie
1.2.2. Mangrove
1.2.3. Sédimentologie
l-2.4. Hydrologie
1.2.5. Physico-chimie
1.2.6. Production primaire
1 .2. 7. Production secondaire ZiJ(‘p 1 ;i~~c.toni que
1 .2.8. Produc tien secondairt. benthique.
2. ETUDE DES STOCKS EXPLOITES
2.1. En mer
2.1.1. Biomasse par échointégration
2.1.2. Captures de la pêche industrielle
2.1.3. C,aptures de la pêche artisanale

2.2. En estliaire
Capt Lirc‘s de la pêche artisanale
3 u LNVENTAI Rli SOC1 O-ECONOMIQUE DE LA PECHE ARTISANALE EN CASAMANCE
3.1. Rassemblement de la documentation existante
3.2. Inventaire des formes de pêche
3..3. Inventaire des formes traditionnelles de gestion de 1;~ ri!ssouf’r:e
3.4. Relations entre système de production agricole tlt formes dcb p&:he
3.5. Pêche et migrations
3.6. Inventaire des formes de transformation du poisson
3.7. Inventa.ire des circuits commerciaux de poisson frais clt t.ran.s’l’ormé
M 0 D A L, 1 T E S
D ’ E X E C li T I 0 N
D E S
D :i F F I K E: N ‘l’ i; S
O P E R A T I O N S
ET
A C T I O N S
1. COURANTOMETRIE
EN MER - PHYSICO-CHIMIE EN MER El’ EN ESTUALRL; (zi tiorrs
1.1.1, 1.1.2, 1.1,3, 1.2.5 et 1.1.6).
Ces actions permettront notamment d’etudier les relat ions nier-estilaire,
les mécanismes d’apports de nutrients lupwelling, ruissellement) et tes
enrichissements p;sr reminérali.sa.tion de la matiGre organiqtte.
1.1. Etudes
1.1.1. Etudes statiques
- - - - - - - - - - - - - - -
- Hydrologie : courantomètrie (en mer seulement), profils de ternpk!raturc
et salinité. Relation avec télédétection.
- Sels nutritifs : profils de N03, PO4, Si0
O2
3 '
Recherche des éventuels déséquilibres P/Si
- Matière organique
matière organique dissoute : C, N, P
matière organique particulaire : C, N. P. chlorophylle
relation avec télédétection
- Lumière : profils de pénétration lumineuse et de turbitlité. ReLation
avec matière organique part iculaire et matière organi.que d i s sou t e . Rcl;it.ion
avec télédétection.
1.1.2. Etudes dynamiques
Cycle du carbone
;4c, incubation en in situ simulé
- fixation de 14
- production de ‘C.0 dissous
dttermination du profil de production primaire
. Cycle de N si possible
. Cycle de P si possible
Bilan C/N/P en fonction du milieu pour le phytoplanctan.

1.2. Moyens
-
-
1 ,2.1 . Personnel
e - - - - - v - -
- 3 chercheurs CRCD’T à temps partiel : PAGES, TOURE, BA
- 2 tecshnici ens CROI>T à temps partiel : SUISSE DE SA1 NTE; CI,AJ RE, NIJOI’K.
1.2.2. Moyens navigants
- - --v-m-_- --se
- Laurent Amaro : 1 semaine tous les 45 jours
- Nizery : 2 semaines demandées en mai
- Pinasse dc. 8 m avec moteur hors-bord 40 cv
1.2.3. Moyens d’analyse
- - -_---__--- - -
- Spectrophotomètre
- Fluorimètre
- Colorimétre
- Analyseur CHN
- Compteur à scintillation
- Sa1 inomètr e
- Courantorne tres
- Sonde STDC
- Quantomètre
- Turbidimètre
. 1 PRODUCTION SECONDAIKE ZOOPLANCTONTQUF EN MER ET EN ESTUAIRES 4 ac 1 ion<?.
1.1.4 et 1.2.7).
Cet t.e ac.tion permettra de connaître à intervalltks de temps t égulier:., la
hiornasse du zooplancton, sa composition (surtout: en ce qui consterne les tope-
podes) et sa répartition.
2.1. Etudes
- Détermination de biovolumes zooplanctoniques
- Comptage de quelques taxons, notamment copépodes
2.2. Moyens
2.2.1. Personnel
- - - - - - - - -
- 1 chercheur du CRODT à temps partiel : Mme CAERTNER
- 1 chercheur de 1 ‘Ecole des Pêches à temps partiel. : Mme SERE:T.
- 1 technicien du CRODT à temps partiel : DIALLO
2.2.2. Moyens navigants
- - -e-m---- - - - -
- En mer : Laurent Amaro (étude couplée avec. étude hydro et phyto!
- En estuaire : vedette de pêche Caury.
2.2.3. Moyens de prélèvement et d’analyse
- - ---Mm-- --------------e----e - -
- Filets à plancton
- Binoculaires
- 1 microscope.

1. i%POGRAPHIE E’1 LIATHYMETRIE (ac.t ion 1 .2.1 . >
Cette ar.tion permett:r,i d’obtenir un relevl precis du chenal et de
l’étendue des platiers latéraux.
3,, 1. Etudes
- Relevbs bathymétriques au niveau du chenal sur tout le C‘(JII~: II,, ii1
Casamance et des principaux marigots.
- Relevtls bat.hymétriques le I.ong de transects à différents niveaux de
la Casamance et des principaux marigots.
3 * 2. Moyens
3.2.1. Personnel
----w---w
- 1 chercheur du département de géographie de
ie 1: t r c i:;
M.r S ARR
3.2-L. Moyens navigants
- - _------- - - - -
- Vedette Caury
- Pinasse moteur hors-bord 40 cv
3.2.3. Moyens d-‘analyse
- - ------e--e - -
- Sondeur du Caury
- Sondeur portatif sur la pinasse
4. MANGROVES (action 1.2.2.)
Cette action permettra de déterminer le rôle de la mangrovç d;ins I(
stockage et le relachage de nutrients.
4.1. Etudes
- Rotation du matériel végétatif aérien
- Décomposition des matériaux organiques tombés des arbri?s
4.2. Moyens
4.2.1. Personnel
-w---s---
- 1 chercheur du Centre national. de la Recherche forestiGre à temp:.
partiel : BADIANE
4.2.2. Moyens navigants
- - - - - - - - - - --_-
- Pinasse 40 cv
- Zodiac avec moteur 8 cv
4..2.3. Moyens d’analyse
- - -----_____ _-
- AppartBils d’analyse (en part icul ier un spectrophotOmètT~‘) dri : atc:ra--
toire ISRA de Dj ibelor a Ziguinchor.

i”: . SED I.MENT(ILOGI 1.1 (:ict ion 1 .2.3. 1
Cettç, act ior pk~rmc.;t tr<i de cirltnai‘t ri’ La répart i t ion des stitl imeiit:-; ~211
I:asamance,
dtk prc:c:iser l e s .oécanismes tic s:.:dimentat ion et d’appr-e< i e:” i z.~
rôle des sédiment s dan?: le piégeage et le relachagc de nutricnt s.
5.1. Etudes
- Prilèvements d’&hantillons a la benne et au carott-ier
- Analyse du sédiment et de l’eau interstitielle
* granulométrie
. teneur en matière organique
. teneur en carbonate, C, N, P
- Etude détaillée des foraminifères
5.2. Moyens
5.2.1. Personnel
- - - - - - - - -
- 2 chercheurs du Centre ORSTOM à temps partiel : LOYER, SAOS
- 2 chercheurs du Departement geologie de la Faculté des Sciences, Ii
temps partiel : GOMEZ, DEBENAY
- 1 chercheur du département géographie de la Faculte des Science:; : SAFK
*
5.2.2. Moyens navigants
- - - - - - - - - - - - - -
- Vedette Caury
5.2.3. Moyens de prelèvements et d’analyse
- - - - - - - - - _-----_--I------_____ - -
- 1 benne
- 1 carottier
- Spectrophotomètres du CRODT et de L’ORSTOM
- Analyseur CHN du CRODT
6. HYDROLOGIE DANS L’ESTUAIRE (action 1.2.4)
Cette ac*tion devra permettre lun bilan hydrique et un bilan dc .s 1 cians
1 ‘estua.ire.
6.1. Etudes
- Mesures de courants le long de transects
- Profils de salinité
- Rassemblement des données pluviométrie, évaporation, niveau JC 1;;
nappe phrbst i.que, 1 imnimétri.e, saisies par les différents organisnx::; qui
travaillent en Casamance.
6.2. Moyens
4.2.1. Personne 1
-----_---_
- 1 ;hercheui- r’~ temps partie I du départckment hydrologie de 1 ‘l!KS~l‘OM :
OLIVRY p u i s son SilCL'?sseur.
- 1 cherchtwr à temps partie! du CKODT : DIAW.

6.2.::. Moyens navigants
_- -_----WL -m-w
- Pinasse
6.2.3. Moyens d'analyses
-- ----s--e-- ---
- Courantomètres du CRODT et de 1'ORSTOM
- Saiinomètre du CROI)T
7
, . PRODUCI'I(1N SECONDAIRE : ZOOBENTHOS (action 1.2.8.)
Cette> action permettra de déterminer la composition qua1
:. i -
t.citive du zoobenthos dans l'estuaire.
7.1. Etudes
- Poids secs
- Composition spécifique
7.2, Moyens
-
-
7.2.1. Personnel :
---------
- 1 chercheur du CRODT : Mme LE BOUTEILLEK
7.2.2. Moyens navigants
-_ --_----- ----
- Ve-dette Caury
7.2.3. Moyens de Erélèvements et d'analyse
-- ---_---- --------------------- --
- 1 benne
- 1 étuqe
- 1 loupe binoculaire
8. BIOMASSE EN MER PAR ECHOINTEGRATION (action 2.1.1.)
Cette action est citée pour mémoire. Elle est menêe en routine par la
SWtiOrl "Petits Pélagiques Côtiers" du CRODT sous la direction de Ml LEKNEZ.
9. CAPTURES DE LA PECHE INDUSTRIELLk (action 2.1.2.)
Cette action est citée pour mémoilt..Elle est menée en routine par les
scct i.ons "Petits Pélagiques Côtiers" et "Pêche démersale" du CRODT YOUS les
dirwtions respeclives de Mrs LEVENEZ et THIAM.
70. CAPTlJR?S Dl- L.1 tTCHF ARTISANALE EN MER ET EN ESTUAIRF (actions :!.l. : et 2.::.i
I--n riz- qiii Toncerne 19s Crevette:;, l'étude devra aboutir li une raodtr;lisa-
t-101; de !a pr-oducr:ion. b:n c-e qui concerne les coquillages ct les p~lrssvns
tai.1~ devr$t pttrmetr:rc de connaître les captures par espèce, les efforts dé
pi:che et: les prist>s par unité d'effort, la biologie et 1 ‘é,.:ologii: dcls prin-
pairs espi&:,, .

lG.1.1. Crevettes
-------_-
- Captures dans la pêcherie
- Ventilation des captures par catégories
- Echantillonnage semestriel pour gradiant de taille
- Effort de pêche (photographies aériennes)
- Etude croissance et migration par marquage
- Intégration des rbsultats crevet ticulture (ferme expérimenta le d’ûussouy~ 1
1G. 1.2. Huîtres
_------
- Connaissance des captures au moyen des enquêt.es socio-eco
10.1.3. Poissons
- - - - - - - -
- Effort de peche
” Recensement semestriel jusqu’à Sédhiou
. Photos aériennes
- Prise par unité d’effort, bi.ologie, écologie :
. Echantillonnage expérimental
. Carnets d’enquête a remplir par les pêcheurs GOPEC qui sont r:rl>s !<trtie,,
turés et dont certains sont passés par ‘1 ‘école de pêche de Goudomp.
.
10.2. Moyens
10.2.1. Personnel
- - s - - w - - -
- Crevettes : 1 chercheur du CRODT à temps partiel : LE RESTE
- Poissons : 1 chercheur du CRODT à temps plein
: DIADHIOU
1 chercheur du CRODT à temps plein
: ô recruter
10.2.2. Matériel
- a - - - - - -
- 1 embarcation 8 m moteur 40 cv
- 1 zodiac moteur 8 cv
- 1 camionnette 504
- 1 mobylette
ii,
INVENTAERE SOC CO-ECONOMIQUE DE LA PECHF ARTISANALE EN CASAMANCE r:act ians
3:l à 3.7j
L’étude permettra :
- de faire un inventaire soïio-économique des activités de pi‘Zctltb on
Casamance,
- de fournir aux autorités les données de hase nécessaires ;i tout pr.J,,iec
de deve loppcment des pêc!ies en Casamance,
- d’ant içiper, puis de suivre, Les evolutions qui se dessinent.
Il . l . Etudes
-_II_
1 1 . 1 . 1, Kassemblement de 1-a uocilmentat ion existante
- - - I - - I - - - - - - y - - - - - I - - - - - ~ - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 1.1 .2. Inventaire des formes de @che
--------------------_I___ -_-_
- lnvcntaire des engins util isCs

Engins
.
1 Popu 1 at ion
Sai-sonna, i ;I;2ge, sexes intercsses
. Espèç(?s c ,?pturées
- Inventaires
des formes de propriété, des formes de coopPrati.c!n et de
partage du produi.t auxquels donnent ‘lieu les différentes formes de pi-ch?.
1 1 . 1 ,3, Inventaire des formes traditionnelles de gestion de l..? ressourcta
_-_-_-_------ - - a - - - - - - - - - _ - - - - _ - - - - ---_-- _-_- _______“..____ - . ..____..
- Saison de peche pour les différentes espèces et les di f F6rentc engins
- Traditions, interdits liés à la pêche
- Forme d’appropri.ations foncières des epsèces aquatiques
. appropriations villageoises de zones de pêche
. appropriations familiales de zones de pêche
. condition d'accès pour 1ty.s allochtones
11.1 .4, Relations entre systèmes de production agricole et fcjrme de
_-_-e------_--e--
- - - - - - - - - - _--s-m- - - - - ------__----.----~--- p6chc
,- - --..
- Calendrier agricole et calendrier de pêche
- Complémentarité de temps de travaux
- Complémentaritf de revenus
11.1.5. Pêche et migrations
_-__------- - - - - - - -
- Pêcheurs migrants en Casamance (crevettes et pêche maritime)
-. Relation entre développement de la pêche et exode rur,-il
-. Pêche et relations entre communautés autochtones et allocht ione::.
11.1.6. Inventaire des formes de transformation du poisson
_____-__--------------~--~--~~--~----~-----
--_---
- Produits
- Groupes concernés
+ 1.1.7. Inventaire des circuits commerciaux de poissons frais et trans$o~m~<:
----------.,.-------------~-~-~~~-~~-----
--_---__--__--_--- -__._-.___ “<__
11.2. Moyens
t’*2-‘” ---_--__-
Personnel
-- 2 chercheurs du CRODT à temps p?.ein : Mr DIAW, Mlle CORNII;?
11 7
.L.i. Matériel
-s-_-w--
- 1 véhicule R18
- Pinasse
- Zodi.ac
F c: H 1’ A N C 1 E K
Les opt!rat i ans dc terrain débuteront en janvier lY8<1 tat ,S(. I,cllit S:i Z~~,‘Tclili
durant $6 mois.
l.3 durée tcitSile du projet est fixee à 2 ans.
I;n r’apport t:r;us dbtail 16) sous forme de pub1 i cat ic?n prov i :;aj of,. ., .‘.?
Gt;tbl i pcwr chnc;utJ action de recXherc%hcb en février 1985.

RECAP 1 TULAT 1 E'
1) E s
M O Y E N S
~NI;A c; E
S
1 . I'ERSONNEI,
1 chimiste du CROI)T' à temps plein : PAGES
3 physiciens du CKODT à temps partiel : BA, DIAW, TOURE
1 biologiste du CRODT à temps plein : DIADHIOU
3 biologistes du CRODT à temps partiel
: LE RESTE, Mmes LEBOUTEILLER et
GAEKTNER
socio-économiste du CRODT a temps ~1% .in : DIAW
géographe du CRODT à temps plein : Melle CORMIER
techniciens physique du CRODT à temps partiel :
SUISSE Dr: SAINTE CLAIRE,
technicien biologie
du CRODT à temps partiel: DIALLO
enquêteur biologie du CRODT à temps plein : à recruter
technicien socio-économie du CRODT à temps plein : à recruter
pédologue ORSTOM a temps partiel : LOYER
géologue ORSTOM à temps partiel : SAOS
hydrologue ORSTOM à temps partiel : OLIVRY
forestier CNRF à temps partiel BADIANE
géographe IJniversité Dakar à temps partiel : SARR
Sédimentologue Université Dakar à temps partiel : GOMEZ
micropaléontologue Université Dakar à temps partiel : DEBENAP
biologiste école des pêches à temps partiel : Mme SERET
1 conviendrait-en outre de prévoir,
deux missions d'appui de 7 jours
chercheurs :
1 chercheur faune interstielles
1 chercheur microphytobenthos
1 chercheur macrobenthos
1 chercheur zooplancton
1 chercheur physicien
3. INFRASTRUCTURE
- Laboratoires CRODT de Dakar
- Laboratoire CRODT de Ziguinchor
- Laboratoire
ISRA de Djibelor (Ziguinchor) pour étude mangrovc seulemeht
- Laboratoire ORSTOM de Dakar (pour études hydrologie et sédimentologie)
3. MOYENS NAVIGANTS (CRODT)
- 2 mois Laurent Amaro/an
- Vedette Caury (10 jours/mois>
- 1 pinasse en plastique de 8 m (+ moteurs h-b de 40, 25 et 20 cv)
- 1 zodiac avec moteur h-b 8 cv
- 14 jours Nizery demandés
4. vEHIsxms (CROI)T)
- 1 caminionnete 504
- 1 R18
- 2 mobylettes

5 . !MA I’l:H I HJ. Dl: PKI:J.EVJ~:MJ<NT
-. Bout ci 1 les :i renversement (CROI>T)
-’ Filets (CROI)T :
-. carottier IcKOD’1’)
- Bennes (Universi t4)
6. MA’1ERLEI. D’ANALYSE
- Spectrophotomètre (cRODT)
- Fluorimètre
II
- colorimètre
1,
- Analyseur CHN
II
- compteur 11 scientillation ICROD’K)
- courantomttres (CRODT et OKSTOM)
- sondé sm (CRODT;)
- Quantomètre (CRODT)
- Turbidomèt rt- ”
- Sa1 inomètre

- Etuve
It
- Microscope

- Loupes binoculaires (CKODT?
Pour les actions sédimentologie et mangrove 1 es moyens d ’ .ina 1 yses (jt:.
; ‘ORSTOM et de 1 ‘ISRA Dji.belor (spec trophotomètrie). pourront Ggalem~zr,t ;:trE:
1.1 t i 1 i s é s .

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