REPUELIQUE DU SENEGAL \ _ IFSTITUT ...
1
REPUELIQUE DU SENEGAL
\\
_ IFSTITUT SENEGALAIS
_-_-_-_-_------
i’jBF-2
:DE RECHERCHES AGRICOLES
.
MIKISTERE DU DEVELOPPEMENT
-_-e---w
RURAL
___e___-__-___-
b
DEPARTEMEKT
DE RECHERCHES
SUR
-
LES FRODUCTIONS HALIEUTICUES ET L'OCEANKRAPHIE
.----------
RAPPORT SCIENTIFIGUE 1986
-----e--w-

PROGRAMMES
ET OPERATIONS
DE RECHERCHE
MENES EN 1986
I
----__--__--
.
l.-
PROGRAMME
PECHE CHALUTIERE
:
.
Opération
1 : Collecte
et
traitement
des
statistiques
de
___------
-
peche
des
flottilles
chalutières
nationales
et
étrangères.
.
Opération
2 : Biologie
et
écologie
des
principales
espèces
___-----
-
démersales
côtières
et
profondes.
.
Opération
3 : Dynamique
et
évaluation
des
ressources
démersa-
---------
-
les
côtières
et
profondes.
.
Opération
4 : Exploitation
rationnelle
des
stocks
et
aména-
---------
-
gement
des
pêcheries
chalutières.
I
2.-
PROGRAMME
PECHE SARDINIERE
:
Opération
1 : Collecte
et
traitement
des
statistiques
de
.
----.-----
-
pêche.
Opération
2 : Biologie
des
principales
espèces
pélagiques
--------
-
.
côtières.
Opération
3 : Evaluation
de la biomasse
par
échointégration.
---------
-
.
Opération
4 : Exploitation
rationnelle
des
stocks
de petits
--------
-
pélagiques.
I
3.-
PROGRAMME
PECHE THONIERE
:
6
Opération
1 : Collecte
et
traitement
des
statistiques
de
---------
-
pêche
thonière.
Opération
2 : Marquage
de thonidés.
---------
-
Opération
3 : Biologie
et
écologie
des
thonidés
et
isotio-
---------
-
phoridés
de l'Atlantique
tropical.
Opération
4 : Biologie,
écologie
et
dynamique
des
stocks
de
___-----
-
petits
thonidés
côtiers.
Opération
5 : Exploitation
rationnelle
des
stocks
de thonidés
---------
-
1

Opération
10 : Bolon
de Biqnona.
__------
--
Opération
11 : Systèmes
de production
et
de distribution
dans
_-------
--
le
secteur
des
pêches.
.
8.-
PROGRAMME
TELEDETECTION
:
Opération
1 : Océanographie-Thermoqraphie
de
surface.
____-----
-
Opération
2 : Climatologie.
_--------
-
Opération
3 : Evaluation
de la
biomasse
dans
le
Ferlo.
------m-v
-
Opération
4 : Environnement
de la
Casamance
.
-------
-
Opération
5 : Delta
du Fleuve
Sénégal-Pédologie.
_-------
-
Opération
6 : Développement
de logiciel.
---------
-
3

,
PECHE CHALUTIERE

PROGRAMME
PECHE CHALUTIERE
JUSTIFICATION
:
Ce
programme
porte
sur
l'étude
d'ensemble
de
la
pêche
chalutière
démersale
tant
nationale
qu'étrangère.
11 se justifie
par
l'importance
de ce secteur
de la
pêche
dans
l'économie
sénégalaise,
en raison
notamment
:
- de la
forte
valeur
commerciale
des
captures,
- du volume
des
exportations,
- de la
forte
valeur
ajoutée,
- de la
main
d'oeuvre
importante
employée
aussi
bien
en
mer
qu'à
terre.
La finalité
du programme
est
de proposer
aux
autorités
respon-
sables
différents
schémas
d'aménagement
possibles
de la
pêcherie
en
faisant
ressortir
les
options
où le maximum
de bénéfice
peut
être
envisagé,
compte
tenu
des
caractéristiques
biologiques
des
diffé-
rents
stocks.
MOYENS HUMAINS
:
_-----
------
- Chercheurs
:
--__-----
M. THIAM
: Biologiste
des
pêches,
ISRA
, Coordonnateur
du programme
D. THIAM
: Biologiste
des
pêches,
ISRA
A. CAVERIVIERE
:
II
11
ORSTOM
A. FONTANA
:
II
11
11
(temps
partiel)
- Techniciens
supérieurs
:
----------
----------
Y. LE HIR
: ORSTOM
S. SYLLA
: ISRA
(temps
partiel)
- Techniciens
et
enquêteurs
:
____--__-
--
----------
3 techniciens
ISRA
3 enquêteurs
PSPS
(Projet
Protection
et
Surveillance
des
Pêches
au Sénégal).
1

OPERATIONS
DE RECHERCHES
:
----------
--
----------
Opération
l.-
Collecte
et
traitement
des
statistiques
de
pêche
des
flottilles
chalutières
nationales
et
étrangères
Opération
2.-
Biologie
et
écologie
des
principales
espèces
démersales,
côtières
et
profondes.
Opération
3.-
Dynamique
et
évaluation
de.5 ressources
démersa-
les
côtières
et
profondes.
Opération
4.-
Exploitation
rationnelle
des
stocks
et
aménage-
ment
des
pêcheries.
2

OPERATION
No 1 : COLLECTE
ET TRAITEMENT
DES STATISTIQUES
DE PECHE DES FLOTTILLES
CHALUTIERES
1.
DESCRIPTION
:
_-------v-e
Le
système
de collecte,
de compilation
et
de traitement
comprend
:
- des
enquêtes
journalières
réalisées
au port
de
Dakar
par
les
techniciens
du programme
;
- le
suivi
quotidien
du mouvement
des
chalutiers
par
pointage
exhaustif
des
unités
à quai
;
- la
collecte
et
la
compilation,des
statistiques
de
dé-
barquement
au niveau
des
armements
et
des
usines
de
transfor-
mation
;
- les
mensurations
des
tailles
des
principales
espèces
débarquées
;
- la
collecte
et
la
compilation
des
déclarations
de
cap-
ture
des
armateurs
étrangers
;
- la
compilation
des
bordereaux
de pêche
des
observateurs
sénégalais
embarqués
sur
les
navires
étrangers
;
- l'élaboration
de programmes
informatiques
et
le
traite-
ment
de l'ensemble
des
statistiques.
2.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
--------
-_-----
--
---
a.-
Chalutiers
de pêche
côtière
:
---------
--
--_--
------
- Les
statistiques
de pêche
des
chalutiers
sénégalais
basés
à Dakar
ont
été
traitées
et
publiées
pour
l'année
1985,
à
l'exception
de
quelques
navires
en
général
d'origine
coréenne
pour
lesquels
les
données
détaillées
ne
sont
pas
disponibles.
- Les
statistiques
de pêche
de 1986
des
chalutiers
séné-
galais
et
étrangers
(italiens,
grecs,
gambiens)
ont
été
par-
tiellement
traitées,
du fait
des
données
manquantes
de
cer-
tains
navires
d'origine
coréenne
et
gambienne.
Il
faut
noter,
pour
les
chalutiers
sénégalais
régulière-
ment
basés
à Dakar
:
.
L'apparition
de
modifications
dans
la
composition
qualitative
de la
flottille,
certains
glaciers
ayant
été
con-
vertis
en congélateurs.
Ces
transformations
sont
liées
aux
difficultés
économi-
ques
rencontrées
par
la
flotte
glacière.
3

Les
débarquements
ont
augmenté
de 8 % entre
1985
et
a
1986
;
cette
augmentation
est
essentiellement
due
aux
fortes
prises
de poulpe
réalisées
exceptionnellement
pendant
la
sai-
son
chaude
1986.
- Poursuite
de la
collecte
de données
économiques
(prix
au débarquement)
sur
la
pêche
chalutière.
- Confection
de bordereaux
et
mise
au point
de programmes
informatiques
pour
le
traitement
des
données
de patrouilles
de
surveillance
des
pêches.
b.-
Chalutiers
de pêche
profonde
:
----__---
--
----
-------_
- Les
statistiques
de pêche
des
chalutiers
espagnols
et
sénégalais,
qui
exploitent
les
stocks
profonds,
ont
été
trai-
tées
et
publiées
pour
1985.
- Les
données
disponibles
sur
la pêcherie
espagnole
de
1977
à 1979
ont
été
re-traitées
en vue
d'une
harmonisation
des
appellations
(rubriques
commerciales,
zones
de pêche)
et
d'une
standardisation
de l'effort
de pêche,
par
rapport
aux
fichiers
1980-1985.
- Poursuite
du
codage
des
données
de 1986
à partir
des
rapports
des
observateurs.
4

OPERATION
No2
: BIOLOGIE
ET ECOLOGIE
DES PRINCIPALES
ESPECES
DEMERSALES,
COTIERES
ET PROFONDES
1.
DESCRIPTION
:
----------
- Etude
de la
distribution
spatio-temporelle
des
popula-
tions
et
de leur
relation
avec
les
facteurs
environnementaux.
- Etude
des
paramètres
biologiques
permettant
d'appréhen-
der
le
comportement
des
espèces
et
l'impact
de
la
pêche,
.
paramètres
indispensalbles
à maîtriser
dans
le
cadre
de
modè-
les
de gestion
performants.
.
2-
_-_______
RESULTATS
_______
OBTENUS
-_
EN __--
1986
:
a.-
Stocks
démersaux
côtiers
:
-----
------se
-----me
- Les
mensurations
effectuées
pour
l'étude
des
structures
démographiques
et
de
certains
paramètres
biologiques,
se
poursuivent
au
port
de Dakar
sur
les
principales
espèces
exploitées.
L'analyse
des
résultats
obtenus
jusqu'ici
ne
permet
pas
de
mettre
en évidence
une
tendance
marquée
dans
l'évolution
des
tailles
moyennes
de ces
espèces.
l'apparition
de
biais
dans
le
système
d'échantillonnage,
en rapport
avec
les
modifi-
cations
de stratégies
commerciales
et
de pêche
expliquerait
ce
résultat.
Une
amélioration
est
donc
nécessaire,
après
analyse
critique
du système.
Une
chaine
informatique
pour
le
traitement
des
mensura-
tions
effectuées
a été
mise
au point
et
publiée,
de
même
qu'une
chaîne
de traitement
des
mensurations
obtenues
lors
des
campagnes
de chalutages.
- Les
fréquences
de tailles
de Drepane
africana
ont
éga-
------_
-------_
lement
été
traitées
et
analysées
;
une
croissance
saisonnière
a été
ainsi
mise
en évidence.
- Une
étude
des
taux
de mortalité
de
l'espèce
Drepane
------
africana
a été
faite.
Le taux
de mortalité
totale
a été
décom-
--------
posé
en ses
deux
composantes
: mortalité
naturelle
et
mortali-

par
pêche.
b.-
Stocks
profonds
:
---PM
__-----_
- L'étude
de la
ponte
et
de la
croissance
des
crevettes
profondes
d'intérêt
commercial
a démarré
en cours
d'année.
5

Elle
porte
essentiellement
sur
trois
(3)
espèces
:
Parapeneaus
longirostris,
Aristeus
varidens
et
Solenocera
---_-------
_-----------
--------
_-----_
----------
africana
-------;- Cinq
(5)
campagnes
mensuelles
de chalutages
ont
été
réa-
lisées
dépuis
juillet
1986,
à bord
du "Louis
Sauger",
selon
des
radiales
préalablement
définies.
Les
échantillons
biologiques,
ainsi
collectés,
ont
été
traités
à bord
(mensuration)
et
au laboratoire
(détermination
des
stades
de maturité
sexuelle
à
l'échelle
microscopique,
décomposition
des
distributions
de fréquences
de
tailles
en
classes
d'âges).
Le prélèvement
d'échantillons
sera
poursuivi
sur
un cycle
annuel.
Des programmes
informatiques
de traitement
ont
été
élabo-
rés
et/ou
adaptés
aux
systèmes
d'exploitation
disponibles
au
CRODT.
En particulier,
le
logiciel
ELEFAN
1,
permettant
d'es-
timer
les
paramètres
de croissance
à partir
des
fréquences
de
tailles,
a été
corrigé
et
amélioré
par
addition
d'un
nouveau
subroutine
de calcul.
Cette
nouvelle
version
du logiciel
a été
demandée
et
installée
par
plusieurs
laboratoires
d'Europe,
d'Afrique
et
d'Amerique.
Ce
travail
a
été
réalisé
durant
la
participation
du
chercheur
responsable
à un stage
de dynamique
des
populations
organisé
par
la
fondation
FAO/DANIDA
au Danemark.
La publica-
tion
correspondante
a été
préparée
au CRODT.
- L'étude
des
variations
nycthémèrales
d'abondance
de
la
crevette
P.
longistris
est
toujours
au stade
de codage
_-__---_--
des
données
compte
tenu
de l'insuffisance
du personnel
technicien
au niveau
du programme
de recherche.
6

OPERATION
No3
: DYNAMIQUE
ET EVALUATION
DES STOCKS DEMERSAUX
Les
activités
de recherche
menées
au sein
de cette
opéra-
tion
peuvent
être
regroupées
selon
quatre
(4)
axes
principaux
:
- les
campagnes
d'évaluation
par
chalutages
expérimentaux,
- la
détermination
de l'état
des
stocks
démersaux
côtiers,
- l'étude
des
espèces
accessoires
de la
pêcherie
crevet-
tière
(rejets,
relations
trophiques).
- la
détermination
de
paramètres
dynamiques
de
certaines
espèces
importantes.
Compte
tenu
du
nombre
limité
de
chercheurs,
certains
thèmes
de recherche
ont
été
confiés
à des
stagiaires.
a.-
Stocks
côtiers
:
------
--w---w
- Un
programme
à long
terme
d'évaluation
des
stocks
cô-
tiers
par
chalutage
a été
mis
en place.
Basées
sur
la
méthode
d'échantillonnage
aléatoire
strati-
fié,
les
campagnes
vont
couvrir
le plateau
continental
entre
les
isobathes
10 et
200
mètres.
La
première
campagne
a été
exécutée
à
bord
du
"Louis
Sauger"
du 30 octobre
au 15 novembre.
Elle
a été
précédée
d'une
sortie
prépara-toire
en
mer
pour
tester
l'efficacité
des
chaluts
à grande
ouverture
verticale.
Une
chaîne
de programmes
informatiques
pour
le
traitement
des
données
des
campagnes
expérimentales
de chalutages
a
été
mise
au point
et publiée.
- Finalisation
de l'analyse
des
résultats
des
campagnes
d'évaluation
des
stocks
démersaux
du plateau
continental
et
élaboration
d'un
document
de synthèse.
- L'état
des
stocks
démersaux
du plateau
continental
séné-
galais
a
été
étudié
à partir
des
statistiques
de
pêche
in-
dustrielle
et
artisanale
;
l'analyse
faite
repose
sur
l'appli-
cation
de modèles
globaux
aux
séries
chronologiques
disponibles
sur
les
principales
espèces.
Afin
de déterminer
les
espèces-
cibles
des
marées
des
chalutiers,
des
seuils
de
pourcentage
et/ou
de rendement
ont
été
fixés
au niveau
de certaines
classes
de tonnage
de jauge
brute
de navires.
L'état
d'exploitation
des
espèces
importantes
a été
ainsi
déterminé,
de même que
leurs
potentiels
de capture.
Une approche
globale
"toutes
espèces"
a
également
été
tentée,
qui
a permis
de d'estimer
la
prise
annue-
lle
optimale
et
l'effort
de pêche
correspondant.
7

- Une
étude
a également
été
entreprise
sur
les
espèces
secondaires
de la
pêche
à la
crevette
Penaeus
notialis
par
un
-------
________
stagiaire
de
la
FAO
sous
l'encadrement
d'un
chercheur
du
programme.
Ce travail,
réalisé
en 15 mois
environ,
a porté
sur
l'ana-
lyse
des
statistiques
de pêche
crevettière
et
des
échantillons
biologiques
collectés
à bord
du "Louis
Sauger"
et
des
crevet-
tiers
sénégalais.
Les
résultats
les
plus
importants
de cette
étude
sont
:
.
l'estimation
qualitative
et
quantitative
des
rejets
de
poissons
et
crustacés
opérés
par
les
crevettiers
sénégalais
en
fonction
des
saisons
hydrologiques.
.
les
régimes
alimentaires
des
prédateurs
potentiels
de
la
crevette
blanche.
Cette
étude
a débouché
sur
une
thèse
de 3ème
cycle
soute-
nue
en décembre
1986.
- Les
paramètres
dynamiques
du rouget
(Pseudupenaeus
pra-
yensis)
ont
également
été
déterminés
(croissance,
mortalité...)
et
ont
permis
l'application
d'un
modèle
de RICKER.
Cette
étude
a
été
réalisée
en six
(6)
mois
par
un stagiaire
de 1'ENSAR
de
RENNES sous
l'encadrement
de deux
chercheurs
du programme.
b .-
Stocks
profonds
:
-----_
----e--m
- Dans
le
cadre
du programme
scientifique
prévu
dans
l'Accord
de pêche
entre
le
Sénégal
et
l'Espagne,
une
campagne
a
été
exécutée
à bord
du chalutier
espagnol
"ISLA
DE LANZAROTE".
Axée
sur
l'évaluation
des
crevettes
profondes,
cette
sor-
tie
a
été
réalisée
conjointement
avec
les
chercheurs
de
l'Institut
Espagnol
d'océanographie
(Centre
des
Canaries).
Initialement
programmée
pour
quinze
(15)
jours,
la
durée
effective
de cette
campagne
n'a
été
que
de six
(6)
jours
(17-22
novembre),
pour
des
raisons
administratives.
Les
résultats
obtenus
ne couvrent
de ce fait
qu'une
partie
de la
zone
initiale
d'étude.
- Tenue
d'un
groupe
de
travail
conjoint
CRODT/IEO
(Institut
Espagnol
d'océanographie)
sur
les
stocks
profonds
du
Sénégal,
et
élaboration
d'un
document
de synthèse
sur
les
quatre
(4)
campagnes
d'évaluation
effectuées
dans
le
cadre
de
l'Accord
de pêche
Sénégal-Espagne.
8

OPERATION
No 4 : EXPLOITATION
RATIONNELLE
DES STOCKS
DEMERSAUX
ET AMENAGEMENT
DES PECHERIES
a.-
Stocks
côtiers
:
--__-
_---_--
Les
résultats
obtenus
au niveau
des
autres
opérations
de
recherche
du programme
ont
permis
de dégager
des
schèmas
d'ex-
ploitation
rationnelle
des
stocks
démersaux
côtiers.
Leur
valo-
risation
s'est
traduite
sous
diverses
formes
au
niveau
du
Développement.
- La
prise
annuelle
optimale
(artisanale
et
industrielle)
a
été
estimée
à 105-106000
tonnes
pour
un effort
de
pêche
de
9.250.000
tjb
x jours
de mer
(en
unités
"glaciers").
Les
potentiels
de capture
et
les
niveaux
d'exploitation
des
stocks
les
plus
importants
économiquement
ont
été
détermi-
nés
(crevette
blanche,
rouget,
soles
langues,
etc...).
L'ensemble
de ces
résultats
ont
été
présentés
et
discutés
avec
les
professionnels
de
la pêche
et
l'administration
des
pêches
dans
le
cadre
du groupe
de travail
institué
pour
le
suivi
et
la
rationalisation
de la
pêche
chalutière.
Le
schéma
de partage
des
ressources
démersales
entre
le
secteur
artisanal
et
le
secteur
industriel,
décidé
lors
d'une
rencontre
entre
la
Recherche
et
le
Développement,
a permis
de
fixer
l'effort
optimal
des
chalutiers
à 4.892.000
tjb
x jours
de mer.
Ces
résultats
sont
également
été
utilisés
lors
des
réunions
de la
Commission
(nationale)
consultative
de délivrance
.
des
licences
de pêche.
- Les
résultats
intéressants
obtenus
sur
les
rejets
des
chalutiers
ont
été
exposés
au
cours
d'une
consultation
organisée
par
la
FAO au Mexique
sur
la
mise
au point
de chaluts
sélectifs
à crevette.
le
but
de cette
réunion
était
de trouver
des
solutions
technologiques
aux
problèmes
des
rejets
des
crevettiers.
Ils
ont
aussi
été
discutés
avec
le
Développement
(PSPS).
- La
synthèse
et
l'analyse
de résultats
disponibles
ont
permis
au programme
d'intervenir
tant
au niveau
de
l'élabora-
tion
que'
de
l'application
des
réglementations
des
pêches.
Plusieurs
notes
techniques
ont
ainsi
été
faites
suite
à
l'interpellation
de 1'Administration.
- Enfin,
le
programme
a
participé
activement
à
la
définition
des
stratégies
et
priorité
de
protection
et
de
surveillance
des
pêches.
9

b .-
Stocks
profonds
:
------
__------
- Les
résultats
disponibles
sur
les
ressources
profondes
ont
été
présentés
par
les
chercheurs
du
programme
aux
professionnels
de
la
pêche,
aux
bailleurs
de
fonds
et
à
1'Administration
des
Pêches
(DOPM,
SERA)
lors
d'une
rencontre
provoquée
à cet
effet.
Elle
a eu comme
principales
retombées
l'identification
de
nouveaux
projets
d'exploitation
de
certaines
espèces
profondes
par
de nouvelles
techniques
de
pêche
(casiers
à crabe,
palangre...).
Ces projets
ont
été
retenus,
pour
étude
de faisabilité,
dans
le
Programme
d'Actions
de la
Pêche
maritime
sénégalaise
(1986).
- Les
différents
résultats
ont
également
permis
de
proposer
des
règlementations
pour
l'exploitation
des
stocks
profonds.
.
.
.
10

PECHE SARDINIERE

PROGRAMME
PECHE SARDINIERE
I
JUSTIFICATION
:
-------_---I
.
Les
stocks
de poissons
pélagiques
côtiers,
avec
un potentiel
.
évalué
à prés
de 1.000.000
tonnes,
représentent
la
ressource
quan-
titativement
la
plus
importante
au Sénégal.
Ces
espëces
constituent
près
de 55 % du total
des
débarquements
sur
le plan
national.
Son
.
faible
prix
de vente,
outre
son
rôle
de régulateur
de marché,
en
fait
un produit
accessible
à tous
d'où
son
importance
alimentaire
capitale.
Ainsi,
son
abondance
et
la
relative
stabilité
des
apports
en font
un produit
facile
à exporter
dans
les
pays
de la
Région.
De
.
plus
l'exploitation
de
ces
espèces
intéresse
de
nombreux
pays
étrangers
susceptibles
d'opérer
au Sénégal,
dans
le
cadre
d'accords
de pêche
ou de société
d'économie
mixte.
Il
est
donc
primordial
que
.
le
Sénégal,
gère
en étroite
collaboration
avec
ses
voisins
exploi-
tant
les
mêmes
stocks,
les
ressources
en petits
pélagiques
côtiers
de la
Région.
.
L'objectif
final
est
une
exploitation
rationnelle
de
ces
stocks
au mieux
de l'intérêt
national.
.
Les
résultats
attendus
de ce programme
sont
:
- Identification
et
localisation
des
epsèces
exploitées
ou
.
exploitables,
- Connaissance
de la
biologie
et
du comportement
des
espèces,
- Evaluation
spécifique
des
stocks,
- Rationalisation
de l'exploitation.
.
MOYENS HUMAINS
:
_-----
----D-w
.
- Chercheurs
:
__-_------
Jean
Jacques
LEVENEZ
: ORSTOM - Biologiste
des
pêches
Coordonnateur
de programme
Birane
SAMB
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
Jacqueline
LOPEZ
II
11
11
- Techniciens
supérieurs
:
_--------
------A--
Abdoulaye
SARRE
: ISRA
- Electronicien
Jean
SEVELEC
: ORSTOM -
II
Ibrahima
sow
: ISRA
- Statistique
- Techniciens
et
enquêteurs
: 4
--------w-w
I
-_--------
1

.
OPERATIONS
DE RECHERCHE
:
_---v---e
--
_-_------
Opération
1 : Collecte
et
traitement
des
statistiques
de pêche
Opération
2 : Biologie
des
principales
espèces
Opération
3 : Evaluation
de la
biomasse
par
écho-intégration
Opération
4 : Exploitation
rationnelle
des
stocks
de
petits
pélagiques.
2

OPERATION
No1
: COLLECTE
ET TRAITEMENT
DES
STATISTIQUES
DE PECHE
1.
DESCRIPTION
:
____--_----
Récolte
des
données
concernant
l'effort
de
pêche,
les
prises,
les
fréquences
de taille
et
les
zones
de pêche
de la
pêcherie
industrielle
(Port)
et
artisanale
(Mbour
et
Joal).
Au
CRODT,
codage,
saisie
et
vérification
de ces
informations
sur
fichier
informatique.
Traitement
annuel
des
données
pour
publication
des
statistiques
de la pêcherie
des
petits
péla-
giques
côtiers
au Sénégal.
2.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
__--_____
-------
--
----
Durant
cette
année,
aucun
grand
senneur
n'a
travaillé
au
Sénégal.
L'essentiel
de
l'effort
de pêche
déployé
sur
les
petits
pélagiques
côtiers
a été
effectué
par
les
sardiniers
dakarois
et
les
filets
tournants
de
la
pêche
artisanale
principalement
ceux
opérant
à Mbour
et
Joal.
*
_-------------
- Sardiniers
dakarois
:
--_--____-
_--_----
Le
déroulement
de cette
opération
se
poursuit
normale-
ment.
Le taux
d'enquête,
très
élevé,
reste
satisfaisant.
En 1986,
la
forte
tendance
à la
baisse
de l'activité
des
sardiniers
dakarois
déjà
enregistrée
les
années
précédentes
se
poursuit.
Le nombre
de bateaux
ayant
fréquenté
la
pêcherie
est
passé
de 9 à 5 et
le
nombre
de marées
de 1057
à 681.
La
prise
totale
effectuée
par
ces
5 bateaux
n'a
été
que
de
3148
tonnes
soit
une
baisse
de 47 % par
rapport
à
l'année
précédente.
Quant
à l'effort
de pêche
mesuré
en terme
de jour
de
mer,
il
est
passé
de 452
en 1985
à 315
en 1986
soit
une
diminution
de 30 %.
En ce qui
concerne
les
rendements
moyens
annuels
exprimés
en tonnes
par
jour
de mer
entre
1985
et
1986,
la
chute
est
de
25 %.
Cette
mauvaise
performance
des
sardiniers
s'explique
principalement
par
l'état
vétuste
de la
flottille
et
la pros-
pection
de zones
de pêche
essentiellement
limitée
au sud
de la
presqu'île
du Cap-Vert.
3

.
Les
sardinelles
composent
l'essentiel
des
prises
avec
la
prédominance
croissante
des
sardinnelles
rondes
qui
représen-
tent
45 % du total
des
captures.
On peut
remarquer
que
l'im-
portance
croissante
des
sardinelles
rondes
a été
sensible
à
.
partir
de 1985.
- Filets
tournants
à Mbour
et
Joal
:
------
--A-----
- s--w-
--
---
.
Une
hausse
de la production
est
observée
aussi
bien
à
Mbour
qu'a
Joal.
Cette
augmentation
est
beaucoup
plus
sensible
au niveau
des
prises
des
sennes
tournantes
: 11 % à Joal
et
42
% à Mbour.
La composition
spécifique
des
captures
est
dominée
par
les
sardinelles
principalement
la
sardinelle
ronde
qui
représente
plus
de 40 % du total
des
débarquements.
Pour
les
.
filets
maillants,
ce sont
surtout
ceux
à petites
mailles
qui
sont
à l'origine
des
fortes
captures
débarquées
à Joal.
4

OPERATION
No 2 : BIOLOGIE
DES PRINCIPALES
ESPECES

1.
DESCRIPTION
:
-----w----e
Etude
des
principaux
paramètres
biologiques
des
princi-
pales
espèces
de poissons
pélagiques
côtiers
:
croissance,
reproduction,
relation
taille-poids,
facteur
de condition.
Ces
informations
biologiques
sont
indispensables
pour
la
compré-
hension
de la
dynamique
des
populations.
2.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_--__-___
_-____-
--
_---
L'étude
biologique
entreprise
depuis
deux
ans
et
portant
sur
les
cinq
principales
espèces
capturées
a été
achevée.
Les
équations
de croissance,
les
études
de la
reproduction,
les
.
relations
taille-poids,
les
facteurs
de conditions
des
princi-
pales
espèces
ont
été
publiés.
Les
résultats
relatifs
aux
chinchards
et
maquereaux,
en complément
de ceux
fournis
par
.
les
scientifiques
étrangers
travaillant
sur
les
mêmes
espèces
de
la
région
dans
le
cadre
des
réunions
du COPACE,
vont
con-
tribuer
à une
meilleure
connaissance
des
cycles-biologiques.
Tout
au
long
de l'année,
des
échantillons
de
petits
pélagiques
côtiers
ont
été
prélevés
des
différents
points
de
débarquement.
L'analyse
des
paramètres
relevés
interviendra
dès
que
l'échantillonnage
aura
été
jugé
suffisant.
Les
paramètres
de croissance
en longueur
de la
sardinelle
plate
ont
été
estimés
par
la
méthode
ELEFAN
qui
utilise
les
fréquences
de taille.
Cette
espèce
peu
étudiée,
montre
une
variabilité
saisonnière
de la
croissance
en longueur
avec
un
ralentissement
en
saison
froide,
période
pendant
laquelle
l'upwelling
est
intense
sur
nos
côtes
et
par
conséquent
la
nourriture
est
abondante.
Un tel
résultat,
qui
peut
paraître
curieux,
est
toutefois
en conformité
avec
les
travaux
(J.H.S.
BLAXER
et
J.R.
HUNTER,
19821
qui
soutiennent
qu'en
période
de
fort
enrichissement
la
croissance
pondérale
est
favorisée
par
rapport
à la
croissance
en longueur
.

.
OPERATION
No 3 : EVALUATION
DE LA BIOMASSE
PAR ECHO-INTEGRATION
1.
DESCRIPTION
:
_-_-----m-v
.
Les
campagnes
d'écho-intégration
ont
un double
objectif
:
- Evaluer
et
suivre
l'évolution
de
la biomasse
des
stocks
de poissons
pélagiques
et
semi-pélagiques.
- Etudier
la
localisation
des
différentes
espèces
pour
en
déduire
les
déplacements
en fonction
des
conditions
hydro-
climatiques.
Cette
méthode
présente
pour
principaux
avantages,
sa
rapidité
et
l'indépendance
de ces
estimations
de biomasse
par
rapport
aux
données
statistiques
des
flottilles.
.
2.
RESULTATS
OBTENUS
:
__-------
_------
.
2.1.
Méthodoligie
:
___---------
.
L'étude
des
index
de rèflexion
acoustiques
a
été
pour-
suivie
avec
comme
espèces
:
sardinnelle
plate,
dorade
grise,
chinchard,
sompatt.
Pour
maintenir
les
poissons
dans
l'axe
acoustique
du transducteur,
une
structure
rigide
a été
cons-
truite.
Les
poissons
fraîchement
captusés
ont
été
placés
soit
dans
une
petit
cage
en filet
de 32 dm
soit
dans
une
grande
5
cage
de 1000
dm .
Un
traitement
prélimaire
fait
apparaître
une
valeur
moyenne
de TS égale
à -34.16
dB/kg.
Toutefois,
l'ensemble
des
séries
de
mesure
fera
l'objet
d'une
analyse
plus
détaillée
dans
le
cadre
d'une
publication
à
présenter
au
symposium
international
sur
les
techniques
acoustiques
appliquées
à
la
pêche
en juin
1987
à Seattle
(USA).
2.2.
Campagnes
de prospection
:
---------
--
-__--_---_
Deux
campagnes
de
prospection
ont
été
menées
sur
le
plateau
continental
sénégalais.
L'une
de
type
ECHOSAR
et
l'autre
réalisée
dans
le
cadre
de
la
campagne
acoustique
conjointe
du COPACE.
Les
résultats
de la
campagne
ECHOSAR
10,
de
saison
froide
ont
révélé
une
hausse
importante
de la
biomasse
présente.
Cette
augmentation
se réflète
d'ailleurs
dans
les
débarque-
ments
des
filets
tournants
de Mbour
et
Joal.
6

La
campagne
acoustique
conjointe
du COPACE
a
mis
en
activité
différents
bateaux
de recherche
pour
couvrir
une
zone
allant
du Maroc
au Benin.
Par
ailleurs,
un exercice
d'interca-
libration
entre
les
différents
navires
a
été
effectué
de
manière
à
permettre
une
comparaison
entre
les
différentes
estimations
des
densités.
Une
réunion
sera
organisée
en 1987
pour
permettre
la
présentation
et
l'analyse
des
differents
résultats.
Les
valeurs
de biomasse,
qui
résultent
des
mesures
effec-
tuées
à bord
du N/O
Louis
Sauger,
sont
de 39.000
tonnes
pour
la
côte
Nord
et
61.000
tonnes
pour
une
partie
de
la
Petite
Côte.
La
zone
non
couverte
par
le
navire
sénégalais
a
été
prospectée
par
le N/O
Fridtjof
Nansen
de la
Norvège.

.
OPERATION
No 4 : EXPLOITATION
RATIONNELLE
DES PELAGIQUES
COTIERS
.
1.
DESCRIPTION
:
.
Cette
action
de
recherche
utilise
les
résultats
des
quatres
opérations
précédentes.
Elle
doit
permettre,
en
y
incluant
les
données
du secteur
artisanal,
de l'environnement,
mais
aussi
les
données
des
pays
voisins
exploitant
les
mêmes
stocks,
de proposer
un schéma
pertinent
de gestion
des
stocks
de pélagiques
côtiers.
I
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
2.
_________
-------
--
----
Les
petits
pélagiques
représentent
une
ressource
commune
à la
Mauritanie,
le
Sénégal,
La Gambie
et
la
Guinée.
Au
Sénégal,
la
pêcherie
des
petits
pélagiques
côtiers
intéresse
essentiellment
les
sardinelles,
les
chinchards
et
les
maquereaux.
A titre
illustratif,
95 % du total
des
prises
réalisées
par
les
sardiniers
dakarois
en
.1986
regroupe
exclusivement
ces
espèces.
Aussi,
un suivi
régulier
de l'état
de
ces
stocks
devra
être
assuré
en
concertation
avec
nos
voisins.
Pour
les
chinchards
et
maquereaux,
un groupe
de
travail
est
organisé
par
le
COPACE une
fois
tous
les
deux
ans.
Quant
aux
sardinelles
des
modélisations
sont
fréquemment
effectuées
voire
réactualisées.
- Le
groupe
de travail
ad hoc
sur
les
chinchards
et
les
---
maquereaux
a été
préparé
et
SÏest
tenu
à Praia
(Cap-Vert)
en
1986.
Les
scientifiques
de la
région
et
ceux
des
pays
étran-
gers
dont
les
flottilles
pêchent
dans
les
eaux
sénégalo-
mauritaniennes
ont
tous
apporté
leurs
contributions.
Cette
réunion
a
ainsi
permis
de faire
le point
des
connaissances
acquises
sur
les
trois
espèces
de chinchard
et
le
maquereau.
Les
paramétres
biologiques
indispensables
à la
modélisation
ont
été
estimés
:
croissance,
taille
et
âge
à
la
première
maturité,
mortalité.
Les
statistiques
de pêche
ont
été
analysées
et
les
tra-
vaux
antérieurs
passés
en revue.
De même,
les
informations
relatives
aux
problèmes
de migration,
d'identité
des
stocks,
des
mesures
acoustiques
ont
été
discutées
et
les
conclusions
pertinentes
retenues.
Enfin,
il
a été
procédè
à une
analyse
aussi
exhaustive
que
possible
de
l'état
des
stocks
en
construisant
et
réactualisant
des
modèles.
L'ensemble
des
conclusions
de ce groupe
de travail
sera
publié
sous
l'égide
de la
FAO.
8

.
- Le
dernier
travail
effectué
sur
les
sardinelles,
et
publié
sous
forme
de thèse
en 1986
fait
état
des
difficultés
liées
a l'acquisition
d'informations
sur
toute
l'aire
de dis-
tribution
de ces
espèces.
L'absence
de telles
données
rend
souvent
illusoire
l'élaboration
des
modèles
globaux
et
structuraux.
Toutefois,
il
semble
que
l'abondance
des
sardi-
.
nelles
dépend
autant
des
conditions
climatiques
que
de
l'effort
de pêche.
De même,
il
est
également
indispensable
de
tenir
compte
des
phénomènes
socio-économiques
et
surtout
de la
disponibilité
des
espèces
pour
prévenir
les
chutes
brutales
d'abondance
observées
chez
les
sardinelles.
En tout
état
de cause,
l'importance
de la
pêche
réalisée
sur
l'ensemble
de la
zone
sénégalo-mauritanienne
par
rapport
aux
estimations
de biomasse
obtenues
par
écho-intégration
indique
que
le
niveau
d'exploitation
est
élevé
principalement
sur
la
Petite
Côte.
Il
apparait
donc
plus
logique
d'inciter
toute
la
pêcherie
industrielle
à exploiter
le plateau
conti-
nental
sur
la
côte
Nord
et
la
Casamance.
- Des
élèments
de réponse
intégrant
les
connaissances
acquises
sur
l'état
des
stocks
et
la
situation
des
pêcheries
artisanale
et
semi-industrielle
ont
été
communiqués
à la
DOPM
.
dans
le
cadre
de l'élaboration
du nouveau
code
de la
pêche.
.
.
9

.
BILAN
ET DIFFICULTES
RECONTREES
EN 1986
- PERSPECTIVES
.
Des
difficultés
liées
surtout
à des
contraintes
matérielles
.
ont
handicapé
le
déroulement
de certaines
opérations
de recherche
:
- Une
relance
a été
faite
pour
l'acquisition
de la
rallonge
de
câble
commandée
dans
le
cadre
du projet
ACDI-PSPS.
Cette
câble
est
.
indispensable
pour
l'étude
du comportement
in-situ
des
poissons
par
caméra
vidéo
marine.
- L'échantillonnage,
permettant
l'identification
des
écho-
traces
durant
les
campagnes
d'écho-prospection,
reste
toujours
inefficace.
En effet,
le
chalut
pélagique
n'est
toujours
pas
gréé
et
surtout
les
netzondes
à bord
ne sont
pas
opérationnels
malgré
les
nombreux
tests
effectués.
- Le
départ
d'un
stagiaire
qui
travaillait
sur
la
biologie
a
gêné
le
déroulement
de
cette
opération.
Actullement
un
plan
d'échantillonnage
a été
adopté
pour
collecter
des
informations
en
vue
d'un
traitement
ultérieur.
- Mis
à part
ces
points
mentionnés
ci-dessus,
l'essentiel
des
actions
programmées
pour
1986
a été
réalisé.
Deux
campagnes
d'écho-prospection
ont
été
effectuées
en saison
froide
et
en saison
chaude.
La dernière
réalisée
conjointement
avec
des
bateaux
étrangers
a
permis
la
réalisation
d'un
exercice
d'intercalibration
dont
les
résultats
sont
indispensables
pour
comparer
les
différentes
estimations.
Les
mesures
d'index
de réflexion
des
principales
espèces
de
poisson
ont
été
poursuivies
et
les
résultats
préliminaires
obtenus
apparaissent
très
fiables.
Les
programmes
de transfert
entre
les
différents
ordinateurs
du bateau
et
du centre
fonctionnent
avec
succés.
Le
groupe
de
travail
ad
hoc
sur
les
chinchards
et
les
maquereaux
s'est
tenu.
Le poizt
%;y
l'état
des
stocks
a été
fait
conjointement,avec
les
scientifiques
étrangers
travaillant
sur
ces
espèces.
L'exploitation
de fréquences
de taille
a été
entamée.
C'est
ainsi
que
les
paramètres
de croissance
de la
serdinelle
plate
ont
été
estimés.
La thèse
relative
à labiologie
des
principales
espèces
de poissons
pélagiques
côtiers
a été
soutenue
en 1986.
Concernant
les
perspectives,
les
efforts
vont
se poursuivre
et
se renforcer
autour
de la
collecte
des
statistiques,
de la
biolo-
gie,
de
la
méthodologie
en hydro-acoustique
et
de la
réactualisa-
tion
des
modèles.
10

.
La
collecte
des
statistiques
devra
être
centralisée
pour
rendre
cohérent
et
rapidement
accessible
l'ensemble
des
informa-
.
tions
sur
les
pélagiques
côtiers.
Le renforcement
du personnel
sera
souhaitable
pour
un suivi
permanent
des
études
biologiques.
Les
études
méthodologiques
seront
axées
sur
les
mesures
d'index
de
réflexion,
l'estimation
de la
biomasse
côtier,
les
comportements
du
poisson
à l'arrivée
du bateau
ou d'un
engin
de
pêche,
les
migrations
et
les
structures
et
densités
des
bancs.
La
collaboration
avec
les
programmes
"environnement"
et
"télédétection"
sera
renforcée
pour
la
réactualisation
des
modélisations.
11

.
.
.
.
.
PECHE THORI ERE
.

PROGRAMME
PECHE THONIERE
.
JUSTIFICATION
.
L'étude
des
thonidés
est
largement
motivée
au
Sénégal
par
l'importance
que
le
gouvernemant
accorde
aux
investissements
en
matière
de pêche
et
d'industrie
de transformation
des
thonidés.
.
Le
Sénégal
est
actuellement
le
troisième
pays
thoniers
des
côtes
africaines
avec
un tonnage
global
d'environ
35 000
t de thons
mis
en conserve
au Sénégal.
La zone
maritime
sénégalaise
se
situe
.
au second
rang
en matière
de richesse
(productivité)
en thons.
Les
moyens
materiels
(centre
de calcul)
et
humains
dont
dispose
le
Sénégal,
permettent
au pays
de se trouver
au premier
plan
de
la
.
scène
internationale
en matière
de recherche
sur
les
thonidés
;
la
finalité
scientifique
du
programme
est
le
suivi
de
l'état
des
stocks
de
thons
afin
que
les
autorités
sénégalaises
habilitées
disposent
des
éléments
de connaissance
pour
en assurer
une
gestion
.
rationnelle
des
stocks
au niveau
international
tout
en
préservant
au maximum
les
intérêts
nationaux.
.
MOYENS HUMAINS
-----
-------
- Chercheurs
:

P.
CAYRE
: ORSTOM - Biologiste
des
pêches
1
Coordinateur
du programme
.
T.
DIOUF
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
A. FONTENEAU
: ORSTOM
11
11
m
- Technicien
et
enquêteur
: 2
___--_-_--
-_ ---------
OPERATIONS
DE RECHERCHE
-_------
--
--------
m
Opération
1 : Collecte
et
traitement
des
statistiques
de la
_---_---
-
pêche
thonière
internationale
au port
de Dakar.
Opération
2 : Marquage
de thonidés.
.
--5---T--
-
Operation
3 : Biologie
et
écologie
des
thonidés
et
--------
-
Istiophoridés
de l'Atlantique
tropical.
Opération
4 : Biologie,
écologie
et
dynamique
des
stocks
de
_-------
-
petits
thonidés
des
côtes
sénégalaises.
Opération
5 : Exploitation
rationnelle
des
stocks
de
---------
-
thonidés.
1

OPERATION
No 1 : COLLECTE
ET TRAITEMENT
DES STATISTIQUES
DE
LA PECHE THONIERE
INTERNATIONALE
AU PORT DE DAKAR
1.
DESCRIPTION
:
-----------
.
Le recueil
des
statistiques
de pêche
constitue
un travail
de
base
essentiel
à l'évaluation
de l'état
des
stocks
de
.
thonidés.
Comme
par
le
passé
l'opération
a consisté
à
re-
cueillir
trois
types
d'informations
:
. Les
débarquements
totaux
de tous
les
thonidés
débarqués
au port
de Dakar.
.
Les
livres
de bord
des
thoniers
industriels
débarquant
à Dakar ces livres
de bord
décrivent
jour
par
jour
l'activité
dé-
taillée
des
thoniers
(position,
prise
par
espèce
et
par
taille,
temps
de pêche,
nombre
d'opérations
de pêche,
etc...).
.
Les
tailles
de thons
des
diverses
espèces
sont
échan-
tillonnées
régulièrement
lors
des
transbordements
ou dans
les
conserveries
pour
toutes
les
flottilles
opérant
à Dakar.
L'ensemble
de ces
données
collectées
au port
de Dakar
est
ensuite
remis
à 1'ICCAT
(Commission
Internationale
pour
la
conservation
des
thonidés
de l'Atlantique)
qui
les
fusionne
avec
les
données
identiques
provenant
des
autres
flottilles
débarquant
dans
d'autres
ports
de l'Atlantique.
Ces
fichiers
statistiques
au niveau
de l'Atlantique
constituent"
ensuite
la
base
des
analyses
sur
l'état
des
stocks
de thonidés.
.
2.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
-------
-------
--
----
Les
résultats
de l'opération
se mesurent
en proportion
de
bateaux
enquêtés
et
en
nombre
de
poissons
mesurés.
Les
résultats
pour
1985
sont
les
suivants
:
_______________-_-_-____________________-----------------------
:
Taux
d'enquête
: Nombre
de bateaux
:
:
:
:-----------m-w----.
_------------------_.
:Canneurs
basés
à Dakar
:
64 %
19
:Senneurs
basés
à Dakar
:
80 %
:
4
:
:Senneurs
étrangers
non
:
:
:basés
:
92 %
34
:
:-----------------------
:----------se------.
.-----------------__.
.
:Nombre
de thons
mesurés:
12 60
:-----------------------'---------------------.-------------------.
.
.
:Nombre
d'échantillons
:
239
:
prélevés
________----_--_------------------------------------------------
2

.
Ces
résultats
peuvent
être
considérés
comme
satisfai-
sants.
L'augmentation
du nombre
de poissons
mesurés
(+60
% par
rapport
à
1985)
s'explique
par
une
plus
grande
présence
de
bateau
espagnols
à Dakar.
Il
faut
en effet
noter
que
cette
opération
couvre
aussi
les
enquêtes
et
mensurations
effectuées
à
bord
des
thoniers
senneurs
espagnols
dans
le
cadre
d'un
accord
passé
entre
l'Institut0
Espanol
de Oceanografia
(IEO)
et
le
CRODT
;
cet
accord
nous
permet
d'assurer
une
couverture
statistique
complète
pour
environ
85 % des
activités
thonières
.
espagnoles
au Sénégal.
Il
faut
également
mentionner
que
les
mensurations
des
.
petits
thonidés
sont
incluses
dans
ces
résultats
(6
% du
nombre
total
de poissons
mesurés)
contrairement
aux
années
antérieures.

.
OPERATION
No 2 : MARQUAGES
DES THONIDES
.
1.
DESCRIPTION
:
--_-______-
Dans
cette
opération
sont
regroupées
les
opérations
de
marquage
en
mer
et
l'analyse
des
résultats
des
marquages
(recaptures
de poissons
marqués).
I
2.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
Dans
le
cadre
du programme
international
de
recherches
sur
l'albacore,
une
campagne
de marquage
a été
réalisée
avec
des
chercheurs
du CRO d'Abidjan
sur
le
navire
de recherche
océanographique
français
le
Nizery
-1124
individus
appartenant
à
différentes
espèces
de
thons
ont
été
marqués.
Les
recaptures
issues
de
ces
campa-gnes
et
de
celles
des
campagnes
antérieures-
sont
codées,
saisies
et
incluses
dans
le
fichier
général.
Les
traitements
de ce
fichier
ont
été
effectués
pour
chacune
des
3 espèces
dans
le
cadre
de
la
rédaction
de la
synthèse
des
connaissances
sur
les
thons
tropicaux
commanditée
par
la FAO.
Les
points
sur
les
migrations
des
.
différentes
espèces
ont
pu être
faits.
Une
mission
d'un
chercheur
du programme
a été
effectuée
en
Polynésie
française
pour
lancer
des
expérimentations
de
marquages
acoustiques
de thonidés
(Installation
du matériel
et
formations
des
chercheurs
sur
place
à la
technique
de poursuite
et
de
dépouille-
ment
des
résultats).
Les
opérations
réalisées
en mer
au cours
de
cette
mission
ont
permis
d'approfondir
les
connaissances
sur
le
comportement
des
thons
vis
à vis
d'engins
agrégatifs
(bouée).
Les
résultats
sont
publiés.
Notons
pour
mémoire,
les
campagnes
de marquage
de
petits
thonidés
effectués
à partir
d'embarcations
artisanales.
Les
ré-
sultats
sont
exposés
dans
l'opération
no 4.
4

OPERATION
No3
: ETUDE DE LA BIOLOGIE
ET DE
L'ECOLOGIE
DES
ESPECES
DE THONIDES
ET D'ISTIOPHORIDES
DE L'ATLANTIQUE
TROPICAL
EST
.
l.-
DESCRIPTION
:
_----------
Améliorer
nos
connaissances
des
espèces
pélagiques
hau-
turières,
en terme
de biologie
afin
de rendre
aussi
réalistes
que
possible
nos
propositions
en matière
d'aménagement
des
pêcheries.
.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_------
-------
-
---
.
2.1.Pêche
thonière
et
anomalie
climatique
au Cap
Lopez
:
-_-
--------
--
------
----------
--
--
----_
Cette
étude
a montré
que
la
forte
anomalie
climatique
de
l'environnement
est
sans
effets
négatifs
sur
les
rendements
de
la
pêche
thonière.
Ceci
conduit
donc
à reviser
le
classique
hypothèse
d'une
stricte
association
entre
la
zone
frontale
du
Cap Lopez
et
l'abondance
des
thons
dans
la
zone.
2.2.
Biologie
du patudo
:
___-----
-
-----
Durant
la
"Journée
Patudo"
organisé
par
1'ICCAT
pendant
le
SCRS.
Toutes
les
connaissances
obtenues
sur
le
patudo
(biologie
de la
reproduction,
croissance,
et
migrations)
ont
été
synthétisées
et
ont
fait
l'objet
de 2 publications
par
les
chercheurs
du programme.
Ces publications
soumises
à
1'ICCAT
durant
la
réunion
du SCRS représentent
aussi
une
contribution
des
chercheurs
du programme
à la
synthèse
FAO sur
les
thons
tropicaux
de l'Afrique
de l'ouest.
2.3.
Corrections
des
compositions
spécifiques
des
captures
________-__
--
-----------
---------_
---
-------
Cette
étude
a permis
de corriger
les
biais
commerciaux
constatées
dans
les
déclarations
des
captures
des
tanneurs
de
Téma
et
des
senneurs
du secteur
des
3 pointes
et
notamment
le
pourcentage
de patudo
d'albacore
et
de listao
de petite
taille
dans
les
captures.
2.4.
Albacore
_-----mm
Les
différentes
activités
scientifiques
retenues
pour
le
programme
albacore
sont
conduites.
Les
données
disponibles
feront
l'objet
d'un
traitement
en 1987-1988.
5

OPERATION
No4
: ETUDE DE LA BIOLOGIE,
DE L'ECOLOGIE,
ET DE LA
DYNAMIQUE
DES POPULATIONS
DE PETITS
THONIDES
DES COTES
SENEGALAISES
l.-
DESCRIPTION
:
Ce
programme
vise
à améliorer
les
connaissances
sur
les
populations
des
petits
thonidés
côtiers.
La thonine
(Euthynnus
allet-teratus),
la
bonite
à dos
rayé
(Sarda
sarda),
le
ma-
quereau
bonite
(Scomberomorus
tritor)
et
les
auxides
(Auxis
SP.)
- et
à développer
et
appliquer
les
méthodes
d'évaluation
des
stocks
à ces
espèces.
Les
sujets
de recherche
portent
sur
les
migrations,
la
croissance
et
la
structure
des
stocks
par
la méthode
de
mar-
quage.
En outre,
des
efforts
ont
porté
sur
une
amélioration
des
données
statistiques
ainsi
qu'une
intégration
des
données
des
différentes
pêcheries
atlantiques
exploitant
ces
espèces.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
--------
-------
EN 1985
:
--
----
- Statistiques
--_-------_-
La
collecte
des
données
statistiques
se
poursuit
au
niveau
des
pêcheries
artisanales
et
industrielles.
Les
données
obtenues
en 1986
ont
été
traités
et
ont
fait
l'objet
de publi-
cations.
Les
résultats
obtenus
montre
que
la
prise
de
ces
espèces
demeure
accessoire
de celle
des
thonidés
moyens
pour
les
flottilles
industrielles
mais
qu'au
niveau
des
pêcheries
artisanales,
elle
reste
importante.
- Biologie
- Ecologie
--------
- --------
L'analyse
des
statistiques
de pêche
confirme
les
ré-
sultats
observés
antérieurement
quand
à la période
d'abondance
de ces
espèces
au large
des
côtes
sénégalaises.
La bonite
à dos
rayé
est
présente
de décembre
à mai.
Elle
disparait
en saison
chaude.
Période
pendant
laquelle
le
ma-
quereau
bonite
présente
son
maximum
d'abondance.
L'auxide
semble
moins
côtière
que
les
autres
espèces
;
elle
est
pêchée
dans
des
eaux
chaudes
généralement.
Quand
à la
thonine,
elle
est
présente
toute
l'année
au large
des
côtes
mais
son
abondance
est
maximum
de janvier
à juin.

Les
mensurations
sont
également
menées
au
niveau
des
débarquements
échantillonnées
et
les
données
sont
regroupées
.
par
espèce,
engin
et
mois
et
intégrés
dans
le
fichier
remis
à
1'ICCAT
pour
traitement.
- Marquage
--------
Les
campagnes
de marques
initiées
en 1984
ont
été
reconduites
en 1986.
Durant
cette
année,
120
thonines
ont
été
marquées
au large
de Yoff.
Les
recaptures
observées
demeurent
faibles
mais
les
pre-
miers
résultats
semblent
montrer
des
migrations
côtières
de
cette
espèce
au niveau
sous
régional
(Sénégal-Mauritanie).

.
OPERATION
No5
: DYNAMIQUE
ET EXPLOITATION
RATIONNELLE
DES STOCKS DE THONIDES
DE L'ATLANTIQUE
CENTRE
EST
.
l.-
DESCRIPTION
:
__---------
Les
puissants
moyens
informatiques
qui
existent
au CRODT
depuis
1982
permettent
des
analyses
fines
et
complètes
des
très
importants
fichiers
des
pêches
thonières
qui
couvrent
tout
l'Atlantique
durant
plus
de trente
ans
et
regroupe
les
données
d'une
vingtaine
de pays.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_____-_--
-------
--
----
2.1.
Généralités
:
__-_-------
Les
diverses
publications
réalisées
par
les
chercheurs
du
CRODT de 1980-1982
sur
le
listao
ont
été
publiées
par
1'ICCAT.
La lenteur
de cette
publication
s'explique,
entre
autres
fac-
teurs,
par
la
haute
qualité
de l'ouvrage
et
par
les
diffi-
cuités
de
communications
postales
avec
le
Canada,
pays

cette
ouvrage
a été
préparé.
Outre
cette
publication,
de
travaux
antérieurs,
les
analyses
de l'état
des
stocks
des
principales
espèces
ont
été
approfondies
et
développées.
2.2.
Etat
des
stocks
:
----
---
-----
Des
bilans
de
l'état
des
stocks
de
l'albacore
et
du
patudo
ont
été
réalisés
et
présentés
à la
réunion
du
comité
scientifique
de 1'ICCAT
(SCRS),
en novembre
1986.
Une
atten-
tion
particulière
a été
portée
au patudo,
espèce
qui
faisait
l'objet
d'une
journée
de discussions
spéciales
durant
cette
réunion.
2.3.
Environnement
et
pêche
thonière
:
_________---
--
-----
--------
Un
aspect
important
dans
la
pêche,
la
pêche
thonière
en
particulier,
est
l'effort
des
variations
du milieu
sur
la
capturabilité
du stock.
Les
anomalies
de l'environnement
peuvent
avoir
des
consé-
quences
importantes
sur
l'évaluation
des
stocks
:
par
exemple
si
le
thon
est
une
année
"facile
à capturer"
du
fait
des
conditions
océanographiques
particulières
les
rendements
seront
élevés.
Dans
les
modèles
de gestion
des
stocks,
un
rendement
élevé
est
par
définition
interprété.
Comme
étant
du
8

à
une
forte
abondance
du stock.
Cette
surestimation
(ou
sous
estimation
si
les
conditions
écologiques
sont
défavorables)
peut
être
très
importante
dans
la
gestion
des
ressources.
Les
études
de ces
phénomènes
initiées
en 1985
au
CRODT
par
CAYRE
et
ROY
ont
donc
été
développées
en 1986
analysant
les
effets
sur
la
pêche
thonière
de l'absence
denfront
thermique
dans
la
zone
du Cap Lopez
(zone
de pêche
thonière
importante)
observée
en 1984.
2.4.
Intéraction
entre
pêcheries
__----_---
_----
--------
Les
analyses
de ce problème
complexe
initiées
en 1985
ont
été
développées
et
généralisées
en 1986.
Un modèle
de simula-
tion
de ces
interactions,
modèle
qui
utilise
les
données
de
marquages
et
celles
des
captures
par
unité
d'effort
par
taille
de
toutes
les
flottilles
a
été
développée.
Les
premières
conclusions
des
analyses
réalisées
ont
été
présentés
à
la
réunion
FAO tenue
à Colombo
en décembre
1986.
Un
groupe
de
travail
a
été
prévu
par
la FAO en 1988
pour
approfondir
ces
analyses
sur
les
interactions
de pêcheries
thonières.
2.5.
Synthèse
thon
FAO :
_-------
----
---
La rédaction
de synthèse
sur
la
dynamique
et
l'exploita-
tion
des
diverses
espèces
de thons
exploités
dans
l'Atlantique
centre
est,
destinée
à une
publication
de la
FAO,
a été
ache-
vée
en 1986
par
les
3 chercheurs
de la
section.
Cette
synthèse
est
en cours
d'impression
et
devrait
être
diffu"sée
par
la
FAO
fin
1987.
2.6.
Programme
Albacore
__-_-___-
-------
.
Le
stock
d'albacore
de l'Atlantique
est
après
avoir
été
fortement
exploité
jusqu'en
1983,
se trouve
depuis
le
départ
de
nombreux
senneurs
vers
l'Océan
indien
très
modérément
ex-
ploité.
Il
s'inscrit
que
le
stock,
après
être
descendu
à des
bas
niveaux
d'abondance
avec
une
rareté
spéciale
des
vieux
individus
se trouve
désormais
en phase
d'accroissement
rapide,
spécialement
le groupe
des
gros
albacores.
Le suivi
et
l'ana-
lyse
fine
des
mécanismes
de cette
remontée
du
stock
font
l'objet
d'un
programme
spécial
de
recherches
de
l'ICCAT,
.
l'année
internationale
de l'albacore
qui
se déroule
de janvier
1986
à juin
1987.
.
Ce
programme
a vu la
réalisation
de divers
marquages
et
le
renforcement
des
statistiques
et
des
observations
par
des
scientifiques
embarqués
sur
les
thoniers.
.
Toutes
ces
données
seront
concentrées
au CRODT
et
feront
l'objet
d'analyses
approfondies
en
1987
et
1988.

2.7.
Composition
spécifique
des
captures
des
tanneurs
--_-----_-
--_--_----
---
--------
--
_______
ghaneens
:
-------
Il
s'agit
d'une
flottille
importante
qui
débarque
ses
prises
à Abidjan
;
la petite
taille
des
thons
capturés
(en
moyenne
moins
de 3 kg)
rend
important
le
suivi
détaillé
de
cette
flottille
qui
a un impact
potentiel
considérable
sur
la
dynamique
des
stocks
de thons
juvéniles.
Des
analyses
réalisées
au CRODT en 1986
ont
permis
de
comparer
la
composition
spécifique
des
bancs
de petits
thons
pêchés
simultanément
et
au même endroit
par
les
senneurs
de
divers
pays
et
par
les
tanneurs
ghanéens.
Cette
comparaison
révèle
des
différences
notables
dans
ces
compositions
spécifi-
ques.
Tout
laisse
à penser
que
ces
différences
sont
fictives
et
résultent
de fausses
déclarations
(volontaires
ou pas)
des
tanneurs.
Un
groupe
de travail
ICCAT
a été
chargé
d'analyser
ce
biais
et
de proposer
des
mesures
correctives
qui
permet-
tront
de réaliser
des
évaluations
de stock
non
biaisées.
La
réunion
de
ce groupe
de travail
est
prévue
pour
mi
1987
au
CRODT.
10

DIFFICULTES
RENCONTRES
- PERSPECTIVES
Une
grande
partie
de l'activité
des
chercheurs
du programme
a
été
absorbée
par
la
rédaction
de la
"synthèse"
thon
commanditée
par
la
FAO.
Cette
synthèse
est
en cours
d'impression
et
devrait
être
diffusée
en 1987.
- Statistiques
:
------------
Au niveau
de la
collecte
des
statistiques
de pêche
:
le
taux
de
couverture
statistique
des
thoniers
tanneurs
basés
à
Dakar
a
diminué.
Il
est
de 64 %.
Par
ailleurs
au niveau
du traitement
des
données,
la
détermi-
nation
de
la
composition
spécifique
des
captures
se heurte
à
des
difficultés
bien
que
des
procédures
de correction
pour
améliorer
la
précision
des
statistiques
concernant
chacune
des
espèces
aient
été
appliquées.
Ce
problème
qui
intéresse
1'ICCAT
a fait
l'objet
de
la'
créa-
tion
d'un
groupe
de travail
qui
doit
se tenir
à Dakar,
en 1987
et
être
chargé
d'analyser
le problème
et
de proposer
des
solutions.
- Biologie
- écologie
:
--------
--------
Des
difficultés
demeurent
pour
l'étude
de la
dynamique
des
populations
notamment
quand
il
s'agit
de déterminer
des
tabulations
spatio-temporelles
des
prises
des
jeunes
individus
pour
les
flot-
tilles
opérant
en Atlantique.
Les
résultats
du groupe
de travail
de
Dakar
pourraient
apporter
des
solutions
à ce problème.
Par
ailleurs
d'autres
perspectives
sont
dégagées
pour
cette
opération.
- Projet
de marquage
et
d'étude
bioacoustique
des
thonidés
______
__ __------
--
-------
------------
---
-------
au Sénégal
:
--
-------
Un
projet
de programme
sera
soumis
pour
financement
à la
CEE.
Le
programme
qui
associera
le CRODT
et
l'Université
de
Paris
VI
vise
outre
la
réalisation
de marquages
de thonidés,
à mettre
au
point
et
à tester
en mer
l'effet
des
différentes
émissions
sonores
sur
l'attraction
et
la
répulsion
des
bancs
de thons.
Les
résultats
intéresseront
'directement
les
pêcheurs
et
pourraient
accroitre
l'efficacité
des
opérations
de pêche.
- Programme
albacore
:
___-----
--------
Les
activités
relatives
à ce programme
seront
poursuivies
:
Collectes
et
traitement
des
données
statistiques.
Analyse
des
données
recueillies
en mer.
11

.
- Thon
et
Environnement
:
____
_-
--___------
Les
travaux
tendant
à mettre
en relation
les
observations
de
l'environnement
et
les
comportements
du thon
seront
poursuivis.
Elles
doivent
permettre
de
mettre
en
évidence
des
modèles
explicatifs
entre
la
distribution
des
thons
et
certains
paramètres
du milieu.
- Petits
thonidés
:
_-_-
__------
Les
difficultés
d'une
étude
plus
général
des
petits
thonidés
de
l'Atlantique
dans
son
ensemble
sont
importantes
en
raison
de
l'imperfection
des
statistiques
au
niveau
international.
Une
collaboration
entre
les
laboratoires
concernés
permettraient
probablement
de
mieux
intégrer
les
données
disponibles
sur
ces
I
espèces.
Des
études
visant
à compléter
les
données
biologiques
sont
1.
prévues
pour
ces
espèces
notamment
celles
pour
lesquelles
les
informations
sont
encore
très
fragmentaires.
- Dynamique
:
---_-----
. Analyse
des
interactions
entre
pêcheries
de l'Atlantique
:
Cette
étude
complexe
et
rarement
étudiée
a été
mené
par
un
chercheur
du programme.
Les
premiers
résultats
ont
"été
présentés
mais
un développement
futur
de ces
analyses
est
prévu
en 1987
avec
la
mise
au point
d'un
modèle
de simulation
qui
devra
utiliser
les
données
de marquages
et
de captures
par
unité
d'effort
par
taille
de toutes
les
flottilles.
12

.
I
l
1
I
.
I
I
II
PENE ARTISANALE
.
r
.
m
I
.
.
m
.
.
l

PROGRAMME PECHE ARTISANALE
JUSTIFICATION
La
pêche
artisanale
assure
les
2/3
(160
OOOT)
des
mises
à
terre
du Sénégal
et
contribue
pour
une
très
large
part
à la
couver-
ture
des
besoins
alimentaires
protéiques
des
populations,
elle
participe
également
à l'équilibre
de la balance
commerciale
car
elle
contribue
pour
plus
de 45 % au volume
des
exportations
des
produits
de la
pêche.
Par
ailleurs,
en raison
de la
sécheresse,
les
populations
rurales
se
tournent
de plus
en
plus
vers
la
mer,
augmentant
ainsi
l'effectif
déjà
très
important
des
artisans
pêcheurs
et
des
emplois
liés
à la
pêche.
En
raison
des
priorités
accordées
par
les
Pouvoirs
Publics
au
développement
rural
et
donc
au développement
de la
pêche
artisa-
nale,
une
étude
des
modes
de gestion
rationnelle
des
ressources
de
la
zone
côtière,
des
méthodes
d'aménagement
des
pêcheries
artisa-
nales
et
des
voies
de développement
de ce secteur
s'impose.
MOYENS HUMAINS
------
-------
- Chercheurs
:
Alassane
SAMB
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
Coordonnateur
de Programme
Moussa
BAKHAYOKHO
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
Mariama
BARRY GERARD
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
Françis
LALOE
: ORSTOM - Biostastiticien
Philippe
CURY
II
- Biologiste
des
pêches
- Techniciens
et
enquêteurs
= 10
OPERATIONS
DE RECHERCHES
---------
--
---------
Opération
1 : Etude
de la pêche
artisanale
sur
la
Côte
Nord
_-_-_---
-
Opération
2
--------
- : Etude
de la pêche
artisanale
au Cap-Vert
Opération'3
: Etude
de la pêche
artisanale
sur
la
Petite
---------
-
Côte
Opération
4
_-------
- : Etude
critique
du système
d'échantillonnage
Opération
5 : Technologie
des
engins
de pêche
--------
-
Opération
6 : Etude
des
relations
Pêche-Climat
---------
-

.
OPERATION
N=' 1 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE
SUR LA COTE NORD
l.-
DESCRIPTION
:
-----u----e
Cette
opération
comprend
4 actions
de recherche
:
- Collecte
et
traitement
des
statistiques
de pêche
arti-
sanale
sur
la
côte
nord
- Description
de la pêche
artisanale
piroguière
- Analyse
des
données
de pêche
(artisanale
et
industriel-
le)
d'environnement
et
d'économie
- Etude
des
interactions
pêche
artisanale
- pêche
in-
dustrielle
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
-----A---
-------
--
----
2.1.
Collecte
et
traitement
des
statistiques
de pêche
:
___----
I
-----B--v
___
___------__
-_
----
Les
statistiques
de pêche
de la
Grande
Côte
(année
1985)
ont
été
publiées
;
celles
de 1986
sont
en cours
de
publica-
tion.
La
baisse
de production
observée
à Saint-Louis
(de
8 277
tonnes
en 1985
à 7 707
tonnes
en 1986)
semble
être
due
à
une
réduction
du nombre
de sorties
des
sennes
tournantes
(de
4 189
à
3 926)
ainsi
qu'à
une
chute
des
rendements.
On observe
le
phénomène
inverse
à Kayar
où la production
croît
de
9
409
tonnes
en 1985
à 10 772
tonnes
en 1986.
Sur
la
côte
nord
il
est
intéressant
de constater
d'année
en année
une
baisse
des
rendements
et
du nombre
de sorties
des
pirogues
moteur
pêchant
à la
ligne
:
les
causes
de
cette
baisse
pourraient
s'expliquer
par
la pénurie
latente
de
mo-
teurs
et
pièces
détachées,
ainsi
que
par
la
participation
de
plus
en plus
importante
des
pêcheurs
saint-louisiens
aux
acti-
vités
de
bateaux
ramasseurs
opérant
hors
des
eaux
sénéga-
laises.
2

.
.
OPERATION
No 2 : ETUDE DE LA PECHE ARTISANALE
AU CAP-VERT
I
l.-
DESCRIPTION
:
_----------
Cette
opération
comprend
les
actions
suivantes
:
- Collecte
et
traitement
des
statistiques
de pêche
arti-
sanale
dans
la
région
du Cap-Vert
- Etude
de la migration
des
principaux
stocks
de poissons
a travers
la barrière
constituée
par
l'ensemble
presqu'île
du
Cap-Vert
/fosse
de Kayar
- Etude
des
interrelations
entre
la pêche
artisanale
et
la pêche
industrielle.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
-----_---
----_-
--
_---
2.1.
Résultats
de l'action
1.
---------
-
------
-
Dans
le
cadre
de cette
action,
un groupe
de travail
sur
la
pêche
artisanale
sénégalaise
a été
organisé-au
CRODT du 17
au 22 mars
1986.
Il
avait
pour
but
de faire
une
anlyse
globale
des
données.
Au cours
de ce groupe
de travail
ce sont
surtout
les
rendements
qui
ont
été
analysés,
les
données
de prises
et
d'effort
ont
servi
d'appoint
pour
expliquer
certains
phéno-
mènes.
Ce
travail
a également
permis
d'avancer
quelques
hypo-
thèses
quant
à la
stabilité
des
captures
totales
annuelles
aux
alentours
de 160
000
tonnes
;
cette
stabilité
serait
dûe
à la
capacité
d'adaptation
des
pêcheurs
aux
modifications
du milieu
et
de la
ressource.
Cette
adaptation
se traduisant
souvent
par
un
changement
d'engins
de pêche
et
d'espèces
cibles
;
le
facteur
marché
a également
été
évoqué
pour
expliquer
cette
stabilité
des
captures.
En définitive,
ce groupe
de travail
a
soulevé
plus
de
problèmes
qu'il
n'en
a solutionné
;
il
a
néanmoins
eu
le
mérite
de procéder
à
une
compilation
des
données
et
une
première
analyse
des
prises
et
pue
disponi-
bles,
permettant
ainsi
de tracer
des
points
de
jonction
avec
les
autres
programmes.
Dans
le
même ordre
d'idées,
un atelier
sur
les
pêches
artisanales
à
1'ORSTOM
s'est
tenu
à Paris
du
ler
au
5
septembre
1986.
Cet
atelier
avait
pour
but
de faire
un
tour
d'horizon
aussi
complet
que
possible
sur
les
pêches
artisa-
nales
et
il
a permis
de montrer
que
pour
répondre
aux
demandes
du
développement
il
était
indispensable
de prendre
en
compte
les
différents
aspects
du système
dans
des
programmes
pluri-
disciplinaires.
3

Par
ailleurs
en 1986,
des
débarquements
spectaculaires
de
poulpes
ont
été
observés
aussi
bien
par
la pêche
artisanale
que
par
la pêche
industrielle,
ce qui
a justifié
une
étude
intitulée
"les
poulpes
au
Sénégal
:
réflexions
sur
les
captures
exceptionnelles
de
1986".
Dans
cette
étude
un
inventaire
des
données
disponibles
a
été
fait
et
les
hypothèses
les
plus
brobables
sur
les
causes
et
facteurs
responsables
de ce phénomène
ont
été
discutés.
Cependant
avec
les
données
disponibles
à l'époque
il
n'a
pas
été
possible
de
savoir
s'il
y a eu réellement
explosion
des
poulpes
en 1986
ou.
recherche
de l'espèce
à cause
de l'ouverture
d'un
marché.
L'année
1986
a également
vu l'application
des
modifica-
tions
du plan
d'échantillonnage
proposées
et
testées
en
1985.
C'est
ainsi
que
les
enquêtes
de pêches
artisanales
ont
été
étendues
au
centre
de Rufisque
où 2 points
de
débarquement
(Diokoul
et
Ndeppé)
sont
enquêtés
deux
fois
par
mois.
A Yoff
pour
la
détermination
de l'effort
de pêche
le
système
de
triple
comptage
du parc
piroguier
a été
remplacé
par
le
dé-
compte
des
arrivées
;
ce qui
a permis
de distinguer
l'effort
de
pêche
des
pirogues
à moteur
pêchant
à la
ligne
de fond
de
celui
des
pirogues
à moteur
pêchant
à la
ligne
traîne
et
qui
ramènent
essentiellement
des
thonines.
Enfin
à Hann
deux
en-
quêteurs
se partagent
le travail
les
jours
d'enquête
ce qui
a
permis
d'augmenter
le
taux
d'échantillonnage
des
différents
.
types
de pêche.
Au
point
de vue
débarquement
à Rufisque
il
y a eu 3
447
tonnes
;
71,33
% de ces
captures
sont
dûes
aux
pirogues
gla-
cières
dont
l'effort
de pêche
s' élève
à 3 615
sorties.
En
ce qui
concerne
le traitement
des
données,
les
statis-
tiques
de pêche
de 1985
ont
été
corrigées
et
publiées.
Celles
de
1986
sont
en
cours
de
finalisation
;
cependant
les
premiers
résultats
montrent
qu'à
Hann
la
prise
annuelle
passe
de
12
520
tonnes
en 1985
à
20 029
tonnes
en 1986
soit
une
augmentation
de 60 %.
A Soumbédioune
et
Yoff
les
débarquement
totaux
n'ont
pratiquement
pas
changé,
on note
une
hausse
de 6
% à Soumbédioune
et
une
diminution
de seulement
9 % à
Yoff.
A
Ouakam
la
baisse
des
captures
est
plus
importante,
de
435
tonnes
en
1985
on tombe
à 340
tonnes
en 1986
soit
une
dimi-
nution
de 22 %.
L'augmentation
importante
des
captures
à Hann,
d'envi-
ron
7 500
tonnes,
est
due
principalement
aux
sennes
tournantes
dont
les
prises
sont
passées
de 10 007
tonnes
en
1985
à 16 443
tonnes
en 1986
;
cette
hausse
s'explique
par
un
accroissement
aussi
bien
de l'effort
de pêche
que
des
rendements.
Il
en est
de
même
pour
tous
les
autres
types
de pêche
sauf
pour
les
filets
maillants
encerclants
pour
lesquels
on a observé
une
diminution
des
prises
consécutive
à une
baisse
des
rendements.

A Yoff
la
légère
baisse
des
captures
(de
3 874
tonnes
en
1985
à 3 510
tonnes
en 1986)
est
du fait
des
sennes
tournan-
tes
et
des
filets
dormants,
qui
n'ont
pas
du tout
pêché
en
1986.
Enfin
à Ouakam,
en dehors
des
pirogues
à voile
pêchant
à
la
ligne
qui
ont
débarqué
21 tonnes
en 1986
contre
12
tonnes
en 1985,
on observe
pour
tous
les
autres
types
de pêche,
une
baisse
aussi
bien
de l'effort
de pêche
que
des
rendements.
2.2.
Résultats
de l'action
2.
____-----
--
-_------
-
La
première
étape
de cette
étude
était
de
faire
une
synthèse
des
travaux
existants
sur
le
problème
de l'obstacle
constitué
par
l'ensemble
presqulle
du Cap-Vert
- fosse
de
kayar
à la
migration
des
poissons.
Ce travail
est
terminé
et
a
permis
de
tracer
des
axes
de recherche.
C'est
ainsi
qu'un
programme
de traitement
des
fréquences
de taille
a été
élaboré
afin
de
vérifier
l'hypothèse
de CHAMPAGNAT
et
DOMAIN
selon
laquelle
les
individus
d'une
même espèce
capturés
de part
et
d'autre
de la
presqu'île
du Cap-Vert
étaient
de taille
diffé-
rente,
ceux
du sud
étant
généralement
plus
petits.
2.3.
Résultats
de l'action
3.
--_------
--
--------
-
Cette
action
n'a
pas
encore
été
entamée
à cause
du groupe
de
travail
sur
la
pêhe
artisanale
sénégalaise
qui
n'était
pas
programmé
pour
1986
et
de l'étude
ponctuelle
qui
a été
menée
sur
l'explosion
des
poulpes
en 1986.
2.4.
Perspectives
------e---w
- Finalisation
du document
sur
le
problème
de la
barrière
constituée
par
l'ensemble
presquîle
du Cap-Vert
- Fosse
de
Kayar
à la migration
des
poissons.
- Collecte
et
traitement
des
données
biométriques
sur
Epinephelus
aenus,
Sparus
coeruleostictus
et
Pagellus
-----e----w
-----
--_---
_----~------I-
-_-----
bellottii
et
rédaction
d'un
rapport.
--------- - Point
sur
la
pêche
artisanale
à Rufisque
- traitement
des
fréquences
de taille
- Pr,éparation
du séminaire
ICCOD.
5

OPERATION
No 3 :
ETUDE
DE LA PECHE ARTISANALE
SUR LA PETITE
COTE
.
l.-
DESCRIPTION
:
-----------
L'opération
"Etude
de la pêche
artisanale
sur
la
Petite
côte"
comporte
trois
actions
:
- Collecte,
traitement
et
exploitation
des
données
de la
pêche
artisanale
à la
ligne,
au filet
dormant,
au casier
et
à
la
senne
de plage
- Etude
des
céphalopodes
- Etude
des
interactions
entre
la
pêche
artisanale
et
la
pêche
industrielle
sur
la Petite
Côte.
.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
---------
-------
--
----
2.1.
Action
1 : Collecte
et
traitement
des
données
_-_--_
-
-------
--
----------
-_
--~--
statistiques.
-----------
Un suivi
sur
les
plages
de Mbour
et
de Joal
a été
effec-
tué.
Les
systèmes
d'échantillonnage
ont
été
adaptés
aux
condi-
tions
et
aux
moyens.
Il
ressort
des
contrôles
réalisés
que
les
systèmes
de
recueil
de
l'effort
restent
fiables
dans
l'ensemble.
Quelques
difficultés
ont
été
cependant
observées
au
troisième
trimestre
à Joal
avec
la
rareté
du poisson
qui
a
conduit
des
pêcheurs
à pratiquer
plusieurs
types
de pêches
au
cours
d'une
même
sortie.
Ces problèmes,
n'ont
concerné
que
quelques
5 % des
sorties.
Le port
de Djifère
a été
pris
en compte
dans
la
collecte
systématique
des
données
de la
Petite
Côte.
Le
système
appli-
qué
à Mbour
y a été
transféré
et
consolidé.
Les
fiches
d'effort
placées
auprès
des
pêcheurs
attitrés
pour
relever
les
sorties
dans
les
centres
secondaires
ont
été
reprises
en 1986
mais
uniquement
dans
les
ports
de Saly
et
de
Popenguine.
Les
resultats
obtenus
sont
satisfaisants.
En ce qui
concerne
les
casiers
à seiches,
un recensement
du
nombre
d'engins
fabriqués
à Joal
en 1985
et
en 1986
a
été
fait
en effectuant
des
enquêtes
par
pêcheur,
par
mareyeur
et
par
fabricant.
Il
est
apparu
qu'en
moyenne
2 500
unités
sont
fabriquées
par
an dans
cette
localité.
6

Enfin
des
statistiques
spécifiques
ont
été
recueillies
sur
le poulpe
et
la
crevette
côtière
qui
ont
connu
une
pêche
abondante
en
1986.
Elles
ont
été
exploitées
par
un
autre
chercheur
à la
demande
du Directeur
de Recherches.
S'agissant
du traitement
des
données,
un groupe
de
tra-
vail
a été
tenu
au CRODT du 17 au 22 Mars
1986
pour
effectuer
une
première
analyse
des
données
de rendements,
de prises
et
d'efforts
des
différents
types
de pêche
dans
les
différents
centres
de débarquement.
Le groupe
a conclu
à une
stabilité
des
captures
totales
autour
de 160
000
tonnes
depuis
1982.
Cette
stabilité
serait
à relier
à une
capacité
d'adaptation
des
pêcheurs
artisans
à leur
environnement
grâce
à leur
grande
souplesse
dans
l'utilisation
des
différents
types
d'engins
pour
s'adapter
à un marché
aux
capacités
limitées.
D'autres
résultats
importants
du groupe
ont
été
le
développement
de la
pêche
à la pirogue
glacière
au détriment
de celle
à la
ligne
normale
ainsi
qu'une
meilleure
efficacité
du filet
maillant
à
petites
mailles
par
rapport
à la
senne
tournante
pour
la pêche
de
la
sardinelle,
à Joal.
Un rapport
du travail
du groupe
a
été
rédigé
et
publié
en document
interne
au CRODT.
Les
statistiques
de captures
de 1985
ont
été
également
traitées
et
publiées.
Le codage
des
données
de 1986
a connu
un
grand
retard
en raïson
de l'effectif
limité
des
techniciens
et
du gros
volume
des
données.
Les
résultats
obtenus
montrent
que
les
captures
ont
été
relativement
stables
:
24 000
tonnes
en
1986
et
22000
tonnes
en 1985.
2.2.
Action
-----
2:
Etude
des
----
--
céphalopodes
----------
Les
études
menées
sur
les
céphalopodes
ont
porté
sur
les
marquages
de seiche
et
des
tests
d'efficacité
de casiers.
Les
marquages
effectués
en 1985
ont
été
exploités
dans
une
archive
du CRODT
décrivant
une
méthodologie
appropriée
à
la
seiche
capturée
au casier
à bord
de pirogue.
La
marque
proposée
est
une
épingle
en plastique
en forme
de T portant
un
numéro
sur
une
languette
de bande
de type
"DYMO".
Elle
est
implantée
avec
un pistolet
marqueur
sur
le
bord
antéro-dorso-
latéral
du manteau.
Le taux
de recapture
est
élevé
mais
les
temps
de liberté
sont
courts
(maximum
de 49 jours).
Par
ailleurs,
quatre
types
de casiers
(un
rond,
un paral-
lélépipédique
rigide,
un prismatique
et
un
parallélépidique
pliable)
ont
été
testés
pour
apprécier
leur
efficacité.
Les
expériences
ont
été
menées
de juillet
à
septembre
avec
la
collaboration
d'un
coopérant
japonais
Mr.
K.
1to.
L'appât
utilisé
était
constitué
de chair
de requin.
Les
données
ont
été
traitées
avec
l'appui
statistique
de
F.
LALOE
en utilisant
le
logiciel
Genstat.
L'analyse
de
va-
riante
a montré
qu'il
y avait
une
différence
entre
les
casiers
2
au seuil
= 1 %.
Un test
de X
a permis
d'observer
la
supério-
7
"

rite
des
casiers
rond
et
parallélépipédique
rigide
par
rapport
aux
deux
autres
types
au niveau
= 99 % .
Au
niveau
95
%
généralement
retenu,
les
casiers
rond
et
parallélépipédique
rigide
ou pliable
étaient
équivalents
mais
plus
efficaces
que
le
type
prismatique.
Un rapport
faisant
le point
de ce travail
a été
rédigé.
2.3.
Action
3 : Relation
Pêche
artisanale
et
Pêche
----
-
------a
-u--v
-------~
--
~--
industrielle
-------~-
Des
études
ont
été
faites
sur
les
destructions
de
filets
dormants
et
de casiers
au large
de Joal.
Des
rapports
ont
été
confectionnés
avec
des
propositions
de solutions
qui
ont
été
envoyées
au
Développement.
Dans
ce cadre
la
création
d'un
organe
de concertation
entre
les
différentes
parties
prenantes
de
la
pêche
à Joal
a été
suggérée.
Il
constituerait
entre
autres
une
cellule
de liaison
Recherche
- Développement
au
niveau
local.

.
OPERATION
No 4 : ETUDE CRITIQUE
DU SYSTEME
D'ECHANTILLONNAGE
MODELISATION
DE LA PECHERIE
.
I
1 .-
DESCRIPTION
:
La nature
de la
pêcherie
artisanale,
sa dispersion
sur
le
littoral,
le
très
grand
nombre
d'unités
de pêche,
l'absence
quasi
totale
de documents
écrits
sur
les
débarquements...
ont
rendu
nécessaire
la
mise
au point
d'un
lourd
suivi
des
débarquements.
Cette
opération
a été
initiée
pour
évaluer
la
précision
des
diverses
estimations
réalisées
grâce
à ce suivi.
L'opération
comporte
trois
actions
:
- l'estimantion
de
la
précision
des
résultats
obtenus
avec
le
suivi,
- l'étude
des
possibilités
à partir
de
ces
résultats,
d'utilisation
des
outils
classiques
de dynamique
des
popula-
tions
marines
exploitées.
- l'application
de modèles
multispécifiques,
multiengins
adaptés
aux
pêcheries
tropicales.
m
2 .-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
________
------
--
--
Les
recherches
ont
surtout
porté
durant
cette
année
sur
les
possibilités
de
mise
au point
du modèle
global
tenant
compte
des
caractéristiques
des
milieux
tropicaux
et
des
modestraditionnels
d'exploitation
de la
ressource.
Lesessais
sur
les
pêcheries
thonières
tropicales
ayant
donné
des
résultats
assez
probants,
les
études
se
poursuivent
en
utilisant
les
données
de pêche
artisanale.

OPERATION
N“ 5 : TECHNOLOGIE
DES ENGINS
DE PECHE ARTISANALE
l.-
DESCRIPTION
:
____------
- Confection
et
expérimentation
de nouveaux
casiers
à
seiche
pliables
pour
améliorer
l'efficacité
de ces
engins
sur
la
Petite
Côte.
- Adaptation
et
expérimentation
d'un
vire
palangre
à bord
des
pirogues
traditionnelles.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_--_-----
-------
--
----
- Pour
les
casiers
: Voir
opération
3
- Pour
le vire
palangre
:
Les
essais
méthodologiques
ont
eu lieu
sur
financement
du
CRODT à la
fin
de l'année
1986.
Des
résultats
concluants
ont
été
obtenus
quant
à l'adaptabilité
du vire
palangre
à
moteur
autonome
sur
la
pirogue
sénégalaise.
Des essais
de pêche
en
conditions
réelles
seront
tentés
en 1987
si
les
financements
suivent.
10

OPERATION
No 6 : ETUDE RELATIONS
PECHE-CLIMAT
l.-
DESCRIPTION
:
_-_-__-_--
- Analyse
de
l'action
de l'envirionnement
sur
la
pêche
des
petits
pélagiques
côtiers.
- Réaction
des
flottilles
à l'instabilité
des
ressources.
- Coordination
des
résultats
obtenus
sur
l'ensemble
des
Côtes
ouest
africaines
(participation
du Maroc,
Côte
d'ivoire,
Congo).
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
--_-_--
--____-
_-
----
- Mise
au
point
des
fihciers
biologiques
et
de
pêche
concernant
les
flottilles
ouest
africaines.
- Mise
au
point
des
fichiers
climatiques
sur
l'ouest
africain
(avec
Cl.
ROY).
- Mise
au point
de méthodologies
statistiques
permettant
d‘exploiter
les
données
pêche-climat.
Elles
permettent
d'aborder
les
problèmes
de disponibilités,
d'abondance
à court
et
moyen
terme
des
petits
pélagiques
côtiers
(cf.
liste
des
publications).
11

BILAN
ET DIFFICULTES
RENCONTREES
EN 1966
- PERSPECTIVES
- Difficultés
d'obtention
des
données
:
----------
-------_---
---
------_
. Les
destructions
d'engins
par
les
chalutiers
sont
fréquentes
sur
les
lieux
de pêche
et
poussent
les
pêcheurs
à
refuser
très
souvent
de nous
livrer
lesinformations
concernant
les
opérations
de
pêche.
En effet,
ils
pensent
que
le
CRODT
informe
les
bateaux
sur
les
zones
d'activités
des
pirogues.
.
Les
statistiques
des
céphalopodes
pêchés
par
les
navires
coréens
ou sénégalo-coréens
sont
également
difficile
à obtenir.
.
Les
vols
de casiers
sur
la
Petite
Côte
n'ont
pas
facilité
les
tests
de casiers
pliants
à Joal
(le
principal
centre
de
pêche
au casier).
. Le recensement
n'a
pas
pu avoir
lieu
en 1986
car
l'équipe
de
la
Socio-économie
maître
d'oeuvre
de cette
opération
était
occupée
par
l'étude
du marché
intérieur.
- Disponibilité
du N/O
Louis
Sauger
:
-------------
--
---
-----
------
Les
essais
des
chaluts
à céphalopodes
et
la
cartographie
des
lieux
de pêche
de la
Petite
Côte,
n'ont
pas
pu être
réalisés
en
raison
de problème
de disponibilité
du bateau.
- Difficultés
dans
le
traitement
des
statistiques
:
_______----
---
--
----------
---
-----------
Le codage
des
données
a connu
beaucoup
de retard
en raison
du
volume
important
des
enquêtes
et
de l'effectif
réduit
du personnel.
En
terme
de perspectives,
les
différentes
opérations
devront
se développer
pour
atteindre
leurs
objectifs.
Ainsi
l'accent
sera
mis
sur
la
synthèse
des
données
de la
Côte
Nord,
l'étude
des
migrations
en rapport
avec
la barrière
constituée
par
le
Cap-Vert
et
la
fosse
de Cayar,
les
essais
de casiers
pliants,
l'affinenement
du modèle
global
proposé
et
la
liaison
Pêche-Climat.
12

SOCIO-ECOf'JOMIE
DES PECHES
.

PROGRAMME
SOCIOLOGIE
ET ECONOMIE
DES PECHES
JUSTIFICATION
- OBJECTIFS
:
-----------
- ---------
Le
rôle
important
de
la
pêche
et
des
activités
connexes
(mareyage,
transformation,
exportation)
dans
l'économie
nationale,
tant
par
la
valeur
ajoutée
dégagée
que
pour
l'emploi
créé,
la
fourniture
de protéines
animales
et
les
apports
de devises,
justi-
fient
que
parallèlement
aux
études
biologiques
entreprises
de lon-
gue
date,
des
études
de Sciences
Humaines
soient
réalisées.
L'ensemble
des
connaissances
utiles
ou indispensables
à
la
mise
en valeur
des
pêcheries
couvre
un champ
très
vaste
au delà
de
la
seule
biologie
des
pêches
; l'étude
des
facteurs
non
biologiques
(sociaux,
économiques...
) qui
conditionnent
l'effort
de pêche
peut
permettre
de répondre
aux
nombreuses
questions
qui
se posent
à
la
planification
et
à l'aménagement
des
pêcheries,
Les
buts
poursuivis
par
la
recherche
se définissent
ainsi
:
produire
des
scénarios
d'aménagement,
fournir
des
élèments
nécessaires
aux
prises
de déci-
sion
cohérente
et
les
moyens
de tester
les
effets
de
ces
décisions
aux
différents
niveaux
du système.
Pour
ce faire,
il
est
indispen-
sable
de
rééaliser
un
énorme
travail
de collecte
de
données
de
base
biologiques,
économiques,
sociales,
historiques.
Les
premiers
travaux
ont
pour
but
de décrire
et
d'analyser
les
caractéristiques
générales,
de mieux
cerner
les
questions
clefs
à
poser,
d'affiner
les
méthodologies.
Parallèlement
à ces
programmes,
des
travaux
de nature
monographique,
réalisés
dans
le
cadre
de
stages,
ont
permis
d'approfondir
nos
connaissances
sur
des
points
importants
mis
en relief
par
les
recherches
d'ordre
plus
général.
Les
grands
programmes
mis
en place
au cours
de
années
suivantes
seront
axés
sur
des
problématiques
plus
spécifiques
:
analyses
régionales,
études
de filières,
circuits
d'approvisionnement.
MOYENS HUMAINS
:
------
----___
- Chercheurs
:
-------_--
M. KEBE
: ISRA
- économiste
coordonnateur
du programme
C. CHABOUD
: ORSTOM - économiste
C. DIAW
: ISRA
- sociologue
M. DEME
: ISRA
- économiste
M.C.
CORMIER
SALEM
: ORSTOM - géographe
- Techniciens
et
enquêteurs
: 11
-_____-----
--
---------

OPERATIONS
DE RECHERCHE
:
---------
--
--------
Opération
l.-
Analyse
macro-économique
de la
pêche
artisanale
UpéraF-1oïï
z.-
Suivi
et
analyse
du mareyage
et
des
prix
--------
-
Opération
3.-
Commercialisation
du
poisson
de
mer
dans
les
--_-----
-
régions
intérieures
du Sénégal
Opération
4.-
Systèmes
de production
et
de distribution
dans
---------
-
le
secteur
des
pêches
en Casamance.
Opération
5.-
Analyse
économique
et
financière
de
la
pêche
_--__--
-
sardinière.
2

OPERATION
1 : ANALYSE
MACROECONOMIQUE
DE LA PECHE ARTISANALE
1.-
DESCRIPTION
:
_---------
Cette
opération
permanente
démarrée
en 1980
vise
la
con-
naissance
de variables
de base
économiques
et
sociales
en vue
d'aider
à la
planification
du secteur
ainsi
qu'à
la
gestion
rationnelle
des
stocks
halieutiques.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
---------
------
--
----
Les
recensements
semestriels
du parc
piroguier
et
des
infrastructures
liées
à la
pêche,
effectuées
conjointement
avec
les
biologistes
permettent
de réaliser
un
dénombrement
exhaustif
du parc
piroguier
maritime.
Nous
avons
mis
en place
un
suivi
régulier
du nombre
de pirogues,
des
types
de
pêche
pratiquée,
des
mouvements
migratoires
des
pêcheurs,
des
taux
d'activité
saisonniers
des
unités
de pêche,
du mode
de propul-
sion
et
de l'origine
géographique.
Les
résultats
ainsi
obtenus
servent
de bases
d'extrapolation
nécessaire
à l'estimation
des
débarquements.
Les
recensements
permettent
également
de connaître
les
taux
d'activités
saisonniers,
les
taux
de
motorisation
par
région
et
type
de pêche.
Ils
nous
servent
aussi
à mettre
à
jour
un
dictionnaire
des
villages
de pêcheurs
dans
lequel
figurent
les
infrastructures
disponibles,
le
profil
des
acti-
vités
halieutiques,
les
modes
principaux
d'écoulement
du pois-
son.
Ce dictionnaire
permet
au planificateur
de mieux
connaî-
tre
l'environnement
d'un
projet
éventuel
et
rend
possible
le
suivi
d'une
évolution
consécutive
à la mise
en place
de
nou-
velles
infrastructures.

OPERATION
2 : SUIVI
ET ANALYSE
DES PRIX
ET DU MAREYAGE
l.-
DESCRIPTION
:
_-_---__---
Cette
opération
vise
la
compréhension
des
mécanismes
de
formation
des
prix
le
long
de la
filière
de la
pêche
artisa-
nale
ainsi
que
la
détermination
des
quantités
commercialisées
et
de leur
destination.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
________-
--__---
--
--I
Pour
chacune
des
principales
espèces
débarquées
dans
les
principaux
points
de
débarquement
du
littoral
sénégalais
(Mbour,
Joal,
Kayar,
Saint-Louis
et
Hann)
trois
prix
sont
collectés
quotidiennement
afin
de prendre
en compte
les
impor-
tantes
fluctuations
de
prix
entre
le
début
et
la
fin
des
débarquements.
Ce suivi
est
complété
par
une
enquête
réalisée
tous
les
deux
jours
sur
le marché
de gros
de Gueule
Tapé
à
Dakar

sont
relevés
des
prix
de gros
et
de
détail,
nous
permettant
ainsi
d'estimer
les
marges
brutes
prelevées
le
long
de la
filière.
L'enquête
prix
est
complétée
par
la
saisie
des
quantités
de poisson
transformé
à partir
de Mbour
et
Joal.
Le
traitement
en continu
des
données
nous
a
permis
de
disposer
d'un
observatoire
permanent
pouvant
alimenter,
à
la
demande,
les
services
concernés
par
la
pêche
artisanale
en
données
de base
fiables.
Une
première
analyse
a permis
de montrer
clairement
que
la
dynamique
de la
pêche
piroguière
était
étroitement
liée
à
celle
de la valorisation.
Par
ailleurs,
l'importance
des
pro-
duits
halieutiques
dans
l'approvisionnement
en protéines
des
villes
de l'intérieur
a été
démontrée
par
les
enquêtes
sur
les
expéditions
de poissons
à partir
du littoral.
Dans
le
cadre
du séminaire
organsié
par
~'IsRA
sur
la
pêche
artisanale
en Casamance,
nous
avons
menè
une
étude
sur
les
aspects
liés
à la
commercialisation
du poisson
dans
cette
région.
L'analyse
des
circuits
de distribution
du
poisson
frais
et
du
poisson
transformé
a
permis
d'identifier
les
contraintes
qui
pèsent
sur
la
valorisation
des
débarquements
(enclavement,
absence
de moyens
de conservation,
difficultés
d'écoulement
vers
les
autres
régions
du Sénégal).
4

OPERATION
No 3 : ETUDE DE LA COMMERCIALISATION
DU POISSON
DE
MER DANS LES REGIONS
INTERIEURES
DU SENEGAL
l.-
DESCRIPTION
:
.
------m-v-
Cette
opération
constitue
la
conclusion
des
travaux
pré-
cèdents
entrepris
sur
la
commercialisation.
Elle
vise
la
com-
préhension
des
mécanismes
économiques
et
sociaux
qui
permet-
tent
l'approvisionnement
des
marchés
urbains
et
ruraux
du
pays
:
- estimation
des
flux
commerciaux
en volume,
en fonction
des
principales
orgines
et
destinations.
- formation
des
prix
tout
au long
de la
filière
(débar-
quement,
gros
et
détail
sur
les
marchés).
- caractéristiques
socio-économiques
des
agents
de
la
commercialisation.
- mesure
des
variations
saisonnières
de l'offre
et
des
prix.
- estimation
des
comportements
de consommation,
rôle
du
poisson
dans
l'alimentation.
.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
-----__-
_-----
--
----
L'enquête
de terrain
a duré
de janvier
1986
à mars
1987.
L'échantillon
de
marchés
a été
déterminé
à
partir
des
ré-
sultats
d'une
préenquête
réalisée
en 1984.
Outre
le
choix
des
lieux
à enquêter,
la préenquête
a permis
de tester
les
procè-
dures
de collecte
des
données.
Douze
marchés
principaux
ont
ainsi
été
choisis
sur
trois
axes
de commercialisation
(région
du Fleuve,
de Richard-TO11
à
Bakel)
;
ancien
bassin
arachidier
;
Sine
Saloum
- Sénégal
Oriental).
Six
marchés
secondaires
ont
également
été
détermi-
nés
de part
et
d'autre
de chaque
axe
afin
de tenir
compte
des
éventuels'particularismes
des
marchés
de moindre
importance.
- Les
marchés
principaux
ont
fait
l'objet
d'un
suivi
quotidien
des
prix
de gros
et
de détail,
réalisés
par
des
enquêteurs
locaux
présents
en permanence.
Durant
une
semaine
par
mois,
une
enquête
plus
lourde
est
réalisée
sur
les
arri-
vages
de poisson
frais.
D'autres
variables
sont
par
ailleurs
estimées
: consommation
(3.600
ménages
ont
ainsi
été
question-
nés),
caractéristiques
socio-économiques
des
agents
de
la
commercialisation
(mareyeurs,
détaillants).

- Le
dispositif
d'enquête
déjà
en place
sur
le
littoral
(prix
et
expéditions)
et
sur
le marché
Gueule-Tapée
à
Dakar
est
maintenu
afin
de réaliser
une
cartographie
la
plus
com-
plète
possible
des
flux
et
de disposer
d'élements
de comparai-
son
entre
les
marchés
de l'intérieur
et
le
principal
marché
du
Cap-Vert.
- Toujours
à des
fins
de comparaison,
l'enquête
de con-
sommation
a été
élargie
à la
région
du Cap-Vert
(deux
échan-
tillons
sur
Dakar
et
Pikine-Guédiawaye).

OPERATION
No4
: ETUDE DES SYSTEMES
DE PRODUCTION
ET DE
DISTRIBUTION
DANS LE SECTEUR
DES PECHES
EN CASAMANCE
cf.
Programme
Casamance

OPERATION
No 5 : ANALYSE
FINANCIERE
ET ECONOMIQUE
DE
LA PECHE SARDINIERE
AU SENEGAL
1 .-
DESCRIPTION
:
_e-----A---
La pêche
sardinière
au Sénégal
a deux
composantes
artisa-
nale
et
semi-industrielle.
L'essor
remarquable
de
la
pêche
artisanale
à la
senne
tournante
depuis
1973
est
allée
de pair
avec
une
dégradation
des
résultats
économiques
des
sardiniers
basés
à
Dakar
qui
ont
aujourd'hui
presque
cessé
toute
activité.
l'étude
entreprise
vise
à estimer
l'évolution
différen-
tielle
de la
rentabilité
des
deux
sous-secteurs
en recherchant
quels
sont
les
facteurs
explicatifs
des
tendances
observées.
Il
s'agit
de produire
un portrait
tant
descriptif,
écono-
mique
que
financier
de la
flotte
exploitant
les
stocks
de
petits
poissons
pélagiques
dans
les
eaux
sous
juridiction
sénégalaise.
2--
__------
RESULTATS
-------
OBTENUS --
EN ----
1986
:
L'étude
a
démarré
en septembre
86 avec
le
retour
de
formation
du chercheur
responsable.
Elle
constitue
un point
de
départ
des
travaux
appliqués
sur
la
socio-
économie
de la pêche
industrielle
au Sénégal.
L'étude
débouchera
sur
une
meilleure
connaissance
des
performances,
contraintes
et
limites
des
unités
de pêche
et
les
facteurs
déterminants
qui
en
sont
à
l'origine.
Cette
connaissance
acquise
servira
d'outil
de gestion
macro-économi-
que
permettant
aux
décideurs
publics
d'apprécier
les
tendances
et
opportunités
présentes
dans
l'industrie.
Elle
facilitera
le
choix
entre
les
différentes
stratégies
de développement
possi-
bles
pour
maximiser
les
bénéfices
économiques
et
sociaux
pou-
vant
être
tirés
de l'exploitation
des
ressources
pélagiques.
Cette
étude
présentera
aussi
une
certaine
utilité
micro-écono-
mique
auprès
des
armateurs
en leur
permettant
de mieux
cerner
les
facteurs
conditionnant
la
rentabilité
financière
de leurs
investissements.
Finalement,
l'analyse
permettra
de
dégager
les
possibilités
de développement
de la
pêche
sardinière
semi-
industrielle
qui
connaît
aujourd'hui
de sérieuses
difficultés.

.
BILAN
ET DIFFICULTES
RENCONTREES
EN 1986
- PERSPECTIVES
BILAN
DES ACTIVITES
DE RECHERCHE
EN 1985
:
-----
--
-------
--
---------
-_ -__
L'annéé
1985
a été
entièrement
consacrée
au développement
des
recherches
sur
la
commercialisation
(prix
et
étude
marchés
inté-
rieurs).
En
ce qui
concerne
l'étude
de la
commercialisation
du poisson
de
mer
dans
les
régions
intérieures
du
Sénégal,
le
travail
de
terrain
s'est
déroulé
entre
janvier
86 et
mars
87 et
a
mobilisé
toute
l'équipe,
ce qui
a affecté
en partie
les
autres
opérations
de
recherche.
Pour
l'opération
1 le
dénombrement
exhaustif
du parc
piroguier
n'a
pu
être
réalisé
en raison
du rythme
d'enquêté
auquel
était
soumise
l'équipe
dans
le
cadre
de l'opération
3.
Les
données
col-
lectées
lors
des
recensements
du parc
piroguier
de 1984
et
1985
ne
sont
toujours
pas
traitées
par
les
biologistes
chargés
de la
rédac-
tion
des
rapports.
Le
suivi
des
prix
et
du mareyage
(opération
2) 'a
été
étendu
aux
marchés
urbains
et
ruraux
de l'intérieur
du Sénégal.
L'opération
3
a réellement
démarré
en mars
86 et
la
fin
du
travail
de
terrain
est
prévue
en mars
1987
afin
de
disposer
des
données
sur
un cycle
annuel,
seul
horizon
susceptible
d'avoir
un
sens
compte
tenu
du caractère
éminément
saisonnier
de la
pêche,
et
des
revenus
des
habitants
de l'intérieur
du pays.
L'opération
5
a
débuté
en septembre
86 avec
le
retour
en
formation
au chercheur
responsable.
Les
premiers
résultats
de
l'étude
seront
obtenus
à l'issue
de la période
d'essai
du
cher-
cheur,
soit
en septembre
1987.
PERSPECTIVES
:
------------
L'opération
1 a été
maintenue
dans
le
sens
d'une
valorisation
des
élèments
déjà
acquis
et
d'une
actualisation
des
résultats.
Pour
les
recensements
du parc
piroguier,
il
conviendrait
d'envisager
une
analyse
approfondie
des
cinq
années
de
données
disponibles
et
d'allèger
le
dispositif
mis
en place
en diminuant
la
fréquence
des
recensements.
L'analyse
approfondie
de la
série
des
données
collectées
sur
les
prix
et
le
mareyage
sera
effectuée
dans
le
cadre
de
l'étude
de
la
commercialisation
du poisson
de mer
dans
les
régions
intérieures
du Sénégal.
9

Dans
tous
les
cas,
il
est
urgent
de
faire
le
point
sur
l'acquis
des
recherches
réalisées
à ce jour
d'en
tirer
des
con-
clusions
d'ordre
théorique,
de les
présenter
sous
une
forme
acces-
sible
a un public
non
plus
limité
à la
seule
communauté
scientifl-
que
et
aux
responsables
du développement.
L'étude
entreprise
sur
la pêche
sardinière
va
constituer
un
point
de départ
des
travaux
appliqués
sur
la
socio-économie
de
la
pêche
industrielle.
Ainsi
seront
développées
des
actions
de recher-
che
sur
la
pêche
thonière
et
la
pêche
chalutière.
Ces
études
devront
être
menées
dans
des
délais
brefs
en raison
de
la
demande
croissante
des
autorités
responsables
du développement
du secteur.
10

ENI RONNEMENT

PROGRAMME
ENVIRONNEMENT
OBJECTIF
:
--------
Ce
programme
a
pour
objectif
d'étudier
la
variabilité
de
l'environnement
hydroclimatique
pour
permettre
une
meilleure
com-
préhension
du développement
de la
biomasse
océanique.
En effet,
les
ressources
halieutiques
dépendent
du milieu
marin
pour
leur
nourri-
ture
et
de disponibilité.
Il
est
dès
lors
évident
qu'une
bonne
gestion
des
ressources
halieutiques
passe
nécessairement
par
une
bonne
maîtrise
des
connaissances
sur
la
variabilité
de l'environne-
ment
hydroclimatique.
Par
ailleurs,
l'océan
et
l'atmosphère
constituent
un couplage
indissociable
agissant
mutuellement
l'un
sur
l'autre.
Une
bonne
compréhension
des
échanges
qui
s'effectuent
à leur
interface
com-
mune
serait
d'un
apport
capital
dans
l'explication
des
variations
du climat.
JUSTIFICATION
:
Si
les
traits
généraux
de la
circulation
surperficielle
et
sub-superficielle
dans
cette
partie
de l'Atlantique
tropical
sont
connus,
en
revanche
aucune
étude
fine
n'a
été
réalisée
pour
appréhender
les
variations
saisonnières
de
la
circulation
et
de
l'hydrologie
au
large
du Sénégal.
Seul
le
plateau
continental
bordant
la
"petite
côte"
a fait
l'objet
d'un
suivi
intensif
(REBERT,
1983
; TOURE,
1983).
Au delà
du plateau
et
le
long
de la
"grande
côte",
les
observations
hydrologiques
et
courantométriques
font
cruellement
défaut.
Les
études
antérieures
sur
l'upwelling
ont
donc
été
très
localisées
et
ont
été
pour
la plupart
réalisées
sur
la
Petite
Côte
et
particulièrement
en Baie
de Gorée
sur
la
Côte
Nord.
En
raison
de l'étroitesse
de la
zone
étudiée,
un certain
nombre
de problèmes
importants
comme
par
exemple
l'origine
des
masses
d'eau
qui
se
succèdent
sur
le
plateau
continental,
ainsi
que
le
rôle
du sous
courant
profond
dans
la
genèse
et
le
développement
de la
remontée
des
eaux
profondes
demeurent
sans
réponse.
Compte
tenu
des
moyens
nouveaux
dont
dispose
le
CRODT
(N/O
Louis
Sauger),
il
nous
a
paru
indispensable
de
parfaire
nos
connaissances
sur
l'ensemble
du plateau
continental
et
ses
abords
(jusqu'à
19'
W).

.
MOYENS HUMAINS
:
------
_----A-
- Chercheurs
:
. D. TOURE
: ISRA
- Physicien
- Coordonnateur
du programme
. J.
PAGES,
: ORSTOM - Productiviste
ORSTOM
. A.O.
BA,
: ISRA
- Physicien
. 1.
GNING,
:
II
- Chimiste
. B. DIAW,
:
11
- Physicien
. C. ROY,
: ORSTOM -
II
. H. DEMARCQ
:
w
-
rl
- Techniciens
supérieurs
:
. c. NDOUR,
ISRA
. E. SUISSE
DE SAINTE
CLAIRE
ORSTOM
(à mi-temps)
I
OPERATIONS
DE RECHERCHE
:
______----
--
---------
I
Opération
1 : Surveillance
en routine
de la
frange
littorale
-----y--
-
Opération
2 : Etude
de la
circulation
et
des
mécanismes
de
_-_-----
-
production
sur
le plateau
continental
e-t ses
abords
(cIRsBN).
Opération
3 : Environnement.
Casamance.
-------
-

OPERATION
No 1 : SURVEILLANCE
EN ROUTINE
DE LA FRANGE
LITTORALE
.
I
l.-
DESCRIPTION
:
-_---------
L'étude
et
la
compréhension
des
fluctuations
hydroclima-
tiques
à moyen
et
long
termes
nécessitent
une
base
importante
de
données
recueillies
avec
un
intervalle
spatio-temporel
constant.
Cette
nécessité
a guidé
le
CRODT à mettre
en
place
le
long
du
littoral
sénégalais
six
stations
côtières
où,
quotidiennement,
sont
mesurées
la
température
et
la
salinité
de l'eau
de mer.
Ces mesures
sont
complétées
par
celles
obte-
nues
par
radiométrie
infrarouge.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
m
____-__--
------
--
----
2.1.
Stations
côtières
:
__------
--------
Mise
à
part
la
station
de Mbour,
les
températures
de
surface
relevées
aux
stations
côtières
en
1986
sont,
d'une
manière
générale,
inférieures
aux
températures
moyennes
clima-
tiques.
Au cours
d'un
même mois,
les
moyennes
par
quinzaine
varient
peu
de janvier
à avril
et
de juillet
à-septembre.
En
mai,
juin
et
juillet
(période
des
vents
faibles
en vitesse
et
instables
en direction),
la
deuxième
quinzaine
est
générale-
ment
plus
chaude
que
la première.
D'octobre
à décembre
par
contre
(début
des
vents
alizés),
on assiste
à l'inverse.
Les
salinités
de
surface
observées
en 1986
sont
supérieures
à
celles
de 1985
et
à celles
des
moyennes
climatiques
et
celà
à
toutes
les
stations
sauf
à Kayar
où les
eaux
de surface
sont
lègèrement
moins
salées
de février
à mai.
L'anomalie
maximale
de salinité
(1.92
%.)
est
enregistrée
en décembre
à Mbour.
2.2.
Radiométrie
infrarouge
:
______----
--------
Les
vols
radiométriques
n'ont
été
effectués
que
pendant
la
saison
froide
(de
janvier
à mai-juin).
Les
résultats
ob-
tenus
montrent
que
jusqu'en
avril,
les
eaux
restent
froides
:
18'C
en janvier,
20°C
en avril
sur
la
Petite
Côte.
Au sud
les
eaux
sont
relativement
plus
chaudes
:
des
températures
de
l'ordre
de 23 à 24OC ont
été
enregistrées
devant
la
Casamance.
Le
littoral
nord
est
occupé
par
une
masse
d'eau
thermique
homogène
à
partir
de mai
(19-20°C).
Cette
masse
d'eau
se
rétrécie
après
Kayar
pour
laisser
la
place
à
des
eaux
de
température
légèrement
supérieure.
,En
juin,
on assiste
à une
poussée
vers
le
nord
des
eaux
chaudes.
Des
tempéraures
de l'ordre
de 23OC
sont
alors
enre-
gistrées
devant
le
Saloum,
Joal
et
Mbour.
3

OPERATION
N“ 2 : ETUDE DE LA CIRCULATION
ET DES MECANISMES
DE
PRODUCTION
SUR LE PLATEAU
CONTINENTAL
ET SES ABORDS
l.-
DESCRIPTION
:
--------e-e
m
Ce
programme
a
pu démarrer
grâce
à
l'acquisition
de
moyens
nouveux
(N/O
Louis
Sauger
avec
son
matériel
sophistiqué
ainsi
que
l'unité
de
traitement
d'imagerie
satellitaire
(UTIS)).
Nous
nous
sommes
fixés
comme
objectif
de 1986
à 1988
de
visiter
l'ensemble
du plateau
continental
et
ses
abords
jusqu'à
19 OW à raison
de 4 sorties
au
moins
par
année.
A
l'issue
de cette
période
de collecte
des
données,
à partir
de
1988,
l'analyse
des
données
recueillies
devra
aboutir
à
l'étude
:
a.-
de
la
circulation
océanique
et
côtière,
ses
varia-
tions
saisonnières
sur
le plateau
continental
et
au large
des
côtes
sénégalaises
(jusqu'à
19'W).
Une
étude
conjointe
de
l'hydrologie
permettra
d'identifier
les
masses
d'eaux
rencon-
trées
et
de déterminer
leurs
origines.
Les
échanges
de flux
de
chaleur
et
de
vapeur
d'eau
à
l'interface
océan-atmosphère
seront
particulièrement
suivis.
b.-
des
mécanismes
de production
en procédant
par
une
étude
fine
de la variabilité
des
principaux
paramètres
chimi-
ques
et
de la biomasse
phytoplanctonique;
Cette
étude
se
limitera
au plateau
continental
et
à ses
abords
immédiats.
A
l'issue
de
cette
analyse,
il
sera
mis
en
place
un
système
de surveillance
en routine,
représentatif
mais
relati-
vement
léger,
de divers
paramètres
physico-chimiques
et
biolo-
giques
en relation
avec
les
facteurs
forçants
(vents).
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
__------
------
--
----
2.1.
Résultats
des
travaux
méthodologiques
:
____-----
---
-------
-------------
Les
deux
premiers
mois
de l'année
1986
ont
été
consacrés
à
l'expérimentation
et
au perfectionnement
de la
chaîne
d'ac-
quisition
des
données
physico-chimiques
(sonde,
courantomètre,
hydrologie)
qui
a été
conçue
sur
l'ordinateur
HP 98236
du N/O/
Louis
Sauger
en collaboration
avec
le
bureau
calcul.
Ainsi
des
programmes
ont
été
établis
pour
le
traitement
des
nombreuses
données
de la
sonde
ainsi
que
pour
la
saisie
manuelle
et
le
traitement
des
données
de chimies.
4

Au
cours
de l'année
1986
trois(3)
campagnes
océanographi-
ques
ont
pu être
réalisées
à bord
du N/O
Louis
Sauger
:
- campagne
CIRSEN
86/03
du 28-01-86
au 06-02-86
- campagne
CIRSEN
86/11
du 18-09-86
au 28-09-86
- campagne
CIRSEN
86/17
du 27-11-86
au 06-12-86.
A chaque
station
sont
réalisés
des
profils
de température
et
de
salinité
à la
sonde
CTD et
des
prélèvements
d'échan-
tillons
d'eau
sont
effectués
pour
les
analyses
biochimiques.
Pour
les
stations
situées
sur
le plateau
continental
et
des
abords
immédiats,
les
prèlèvements
sont
effectués
le
plus
près
possible
du fond
(jusqu'à
10 mètres
environ).
Les
principaux
paramètres
chimiques
qui
ont
fait
l'objet
de dosage
sont
les
suivants
:
- les
sels
nutritifs
(Nitrates,
nitrite,
phosphates,
silicate
et
amoniaque)
au technicon
auto
analyser,
- l'oxygène
dissous
selon
la méthode
de WINKLER,
- et
la
biomasse
phytoplanctonique
par
mesure
des
pig-
ments
chlorophylliens
au fluorimètre
TURWER
111.
Le
nombre
de sorties
(3)
effectuées
au cours
de
cette
année
ne
permet
pas
de réaliser
une
étude
détaillée
pour
l'année
86 de la
variabilité
saisonnière
des
paramètres
océa-
nographiques
observée.
Toutefois,
leur
combinaison
avec
les
images
satellitaires
disponibles
pour
chaque
mois
a permis
de
faire
les
observations
préliminaires
suivantes.
2.2.
Résultats
scientifiques
:
_____-_-
-------------
- Hydrodynamique
:
L'année
1986
peut
être
considérée
comme
une
année
à
upwelling
intense
caractérisée
par
des
anomalies
de
tempéra-
ture
assez
élevées
(-2'C
parfois)
par
rapport
à l'année
moyen-
ne
(1960-1986).
A la
fin
de 1985,
les
vents
alizés
du nord
se
sont
installés
assez
tôt
dans
la
région
sénégalaise.
Ainsi
dès
le
mois
d'octobre,
les
eaux
chaudes
et
salées
("eaux
tropi-
cales")
qui
occupaient
les
côtes
sénégalaises
commencent
à
être
évacuées.
Et dès
le mois
de décembre,
les
eaux
froides
apparaissent
le
long
des
côtes.
Les
images
satellitaires
mon-
trent
que
l'upwelling
est
plus
intense
le
long
de la
grande
côte
(côte
nord)
qu'aux
abords
de la
petite
côte.
En effet,
le
long
de la
grande
côte,
l'upwelling
est
bien
formé,
l'isother-
me
16OC est
situé
sur
les
fonds
de 50 m et
descend
jusqu'au
nord
de Kayar.
Sur
la
Petite
Côte
l'upwelling
était
encore
peu
développé
et
on a noté
la présence
d'une
langue
d'eau
froide
en cours
de
formation
sous
le
Cap-Vert
et
qui
descendait
jusqu'à
la
Pointe
Sarène.
On
a noté
également
la présence
d'un
front
thermique
5

dont
l'intensité
croit
vers
le
sud.
Ce front
est

à
la
juxtaposition
des
eaux
tropicales
du large
avec
les
eaux
froides
upwellées
à la
côte.
Les
champs
de salinité
de surface
aussi
indiquent
bien
la
trace
des
upwellings
côtiers
(S < 35,7
%.).
Au sud
de
13"
nord,
on
observe
la
limite
d'extension
vers
le
nord
des
eaux
chaudes
et
dessalées
dites
"eaux
guinéennes".
Les
coupes
verticales
de courant
ont
permis
de mettre
en
évidence
le
contre-courant
qui
longe
le
talus
continental
vers
le
Nord.
Ce
sous
courant
semble
être
constitué
de
deux
noyaux
:
une
cellule
superficielle
ves
100
m de profondeur
et
une
cellule
profonde
vers
300
m de profondeur.
Ce sous-courant
est
constitué
d'Eaux
Centrales
Sud Atlantique
(ECSA)
qui
se
mélangent
au cours
de leur
progression
vers
le
Nord
avec
les
Eaux
Centrales
Nord
Atlantique
(ECNA).
- Production
primaire
: Phytoplancton
:
----------
--------
- ------------_
Aux
deux
grandes
saisons
hydrologiques
correspondent
deux
systèmes
de production
:
l")
En saison
chaude
(juin-novembre)
:
lorsqu'une
couche
homogène
de surface
épuisée
en sels
nutritifs,
est
présente,
le
développement
du phytoplancton
près
de la
côte
est
relati-
vement
faible
et
se fait
par
régénération
à
partir
de
la
matière
organique
provenant
des
fleuves
et
des
rïvières
(ou
du
port
de Dakar).
Au la5ge,
le
maximum
de la
population
phyto-
planctonique
(2-4
mg/m
) se situe
au sommet
de la
nitratocline

l'immersion
20 mètres
environ)
dans
les
eaux
stables
et
éclairées
à
l'intérieur
de la
pycnocline.
La
transparence
relativement
grande
des
eaux
(la
profondeur
de disparition
du
disque
de Secchi
est
de l'ordre
de 18 mètres)
permet
un
déve-
loppement
en profondeur
du phytoplancton
(jusqu'à
plus
de
50
mètres)
en dessous
de la
nitratocline
:
ce sont
les
"Situa-
tions
Tropicales
Typiques
(STT").
En
raison
de la présence
dans
les
eaux
côtières
de
ma-
tière
organique
d'origine
continentale,
celles-ci
apparaissent
légèrement
sous-saturées
en
oxygène
par
rapport
aux
eaux
superficielles
du large.
2Ol
En saison
froide
(décembre-mai)
:
c'est
le
--
----
------
------------
système
typique
des
upwellings
côtiers.
Durant
cette
saison,
on peut
successivement
distinguer
trois
phases
:
- au
début
de l'upwelling,
le
développement
du
--_-
__ ----------
phyto-
planctoF
se fait
sur
la
base
de sels
nutritifs
injectés
dans
la
couche
stable
et
bien
éclairée
de la
pynocline.
la
valeur
de la biomasse
intégrée
est
alors
modérée
et
oscille
autour
de
25 mg/m2
;

- au milieu
de l'upwelling
-_
------
--
-----------'
lorsque
les
vents
sont
forts,
on assiste
à un accroissement
de la
turbulence
verticale
et
de
la
turbidité
des
eaux
côtières,
ce qui
va augmenter
l'absorp-
tion
et
la
diffusion
du rayonnement
solaire
rna$ièrfra
dissoustes
et
en suspension
dans
l'eau.
Ll!Z$iiSgeur
couche
riche
en phytoplancton,
en conséquence,
diminue
(elle
occupe
les
20-30
premiers
mètres).
Par
ailleurs,
à cause
du caractère
récent
de l'enrichis-
sement
en sels
nutritifs
des
eaux
superficielles,
et
peut
être
aussi
de la
turbulence
verticale,
le
phytoplancton
se dévelop-
pe mal
et
la
biomasse
intégrée
n'est
pas
encore
très
importan-
te
(20 mg/MZ
seulement).
La quantité
de matières
organiques
est
plus
importante
à
cette
période
(elles
proviennent
probablement
de la
remise
en
suspension
des
particules
sédimentaires
déposées
dans
cette
zone
par
les
fleuves
avoisinants
au moment
où ils
débitent
le
plus,
alors
que
la
biomasse
phytoplanctonique
est
relativement
faible
;
en conséquence,
la
consommation
d'oxygène
l'emporte
sur
la production
par
photosynthèse
;
- Le
maximum
de la
biomasse
intégrée
(70
mg/m2
environ)
est
observé
juste
après
la
période
la plus
intense
de
la
-----
-----
-
---a--
--
----
-_-----
remontée
des
eaux,
soit
en mars-mai
;
la
dimunition

la
_-___---
---
----
teneur
en
oxygène
des
eaux
côtières
par
l'oxydation
de
la
matière
organique
est
alors
renforcée
par
l'état
de
sous-
saturation
des
eaux
de remontée
récente.
Dans
les
eaux
du
large
moins
turbides,
avec
une
biomasse
phytoplanctonique
importante,
la
production
photosynthétique
d'oxygène
l'emporte
nettement
sur
les
consommations
oxydatives.
A la
fin
de l'upwelling,
la poussée
phytoplanctonique
qui
se poursuit
s'effectue
probablement
par
l'utilisation
des
sels
nutritifs
issus
de la
régénération.
Ceci
est
d'ailleurs
corro-
boré
par
la
baisse
sensible
du taux
de saturation
en
oxygène
de ces
eaux
(50
à 100
%) alors
que
ce taux
variait
entre
60 et
130
% au mois
de mars
lorsque
l'upwelling
était
intense.
En utilisant
les
données
des
stations
côtières
nous
avons
essayé
d'estimer
le
temps
de réponse
du
_---
--
développement
du
------
--
--_--
-__--
phytoplancton
consécutif
à l'apparition
du maximum
de nitrate.
------------
-----,----
- ----S-T--7--,-T
------
--
-----
Les
observations
suivantes
ont
ete
realisees.
A
la
fin
de la
saison
chaude
(de
novembre
à
décembre),
alors
que
le
pic
de nitrate
comme
la
baisse
de la
température
de surface
apparaft
trois
jours
après
l'installation
des
vents
de secteur
nord-est
la
biomasse
phytoplanctonique
est
maximale
un jour
seulement
après
le pic
de nitrate.
L'une
des
caracté-
ristiques
de cette
période
est
le
développ?ment
assez
impor-
tant
et
le maintien
de la biomasse
(4 mg/m
) longtemps
après
le
pic
de nitrate.
Ceci
étaye
bien
l'idée
que
le
phytoplancton
se développe
aussi
grâce
à la
régénération
des
sels
nutritifs.
7

A
partir
de décembre,
le
développement
de
l'upwelling
entraîne
une
forte
turbidité
;
bien
que
la
teneur
des
eaux
de
surface
en nitrate
ait
fortement
augmenté,
on n'observe
plus
de
relation
à cette
station
côtière
entre
ce nutriment
et
la
concentration
en chlorophylle
a.
-
8

OPERATION
No3
: ENVIRONNEMENT
CASAMANCE
1.
ESTUAIRE
1 .-
DESCRIPTION
:
____-----_-
I
Le
point
principal
reste
l'étude
des
lois
qui
commandent
les
variations
de l'environnement.
L'accent
sera
particulière-
ment
mis
sur
l'étude
fondamentale
qui
consiste
à mesurer
les
vitesses
du
courant
et
des
paramètres
hydrologiques
à travers
plusieurs
sections
de l'estuaire
et
au
cours
de
plusieurs
cycles
complets
de marée.
Parallèlement
aux
missions
de ter-
rain,
un
début
d'examen
et
de mise
en forme
des
résultats
a
été
entamé.
m
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
______-
-------
--
---
2.1.
Courants
:
__-----
Les
courants
de marée
sont
prédominants
en
toutes
sai-
sons.
Leur
vitesse
est
maximale
en surface,
au
niveau
du
chenal.
Elle
est
de l'ordre
de 120
cm/s
au niveau
de
Pointe
St.
Georges
et
décroit
vers
l'amont.
2.2.
Salinité
:
Une
évaporation
intense
sur
le
fleuve,
une
pente
faible
à
nulle,
et
un débit
propre
négligeable
aboutissent
à la
remon-
tée,
puis
à la
concentration,
de l'eau
de mer.
En
fin
de saison
des
pluies
(septembre),
la
salinité
a
regressé,
mais
le profil
longitudinal
reste
convexe,
avec
un
maximum
à, salinité
supérieure
à celle
de la mer.
Au cours
de la
saison
sèche,
les
salinités
augmentent
:
- les
gradients
géographiques
croissent,
- la
salinité
maximum
passe
de 50 à 120
%.
- le
pic
progresse
vers
l'amont,
réduisant
le
domaine
dessalé.
Aucune
stratification
saline
n'a
été
observée,
sauf
éphé-
mèrement,
après
de forts
orages.
9

L'aggravation
du
déficit
pluviométrique
au
cours
des
vingts
dernières
années
a provoqué
une
augmentation
de
la
salinité.
2.3.
Températures
de l'eau
:
____------
__ ----
Les
variations
diurnes
de surface
sont
fortes
(jusqu'à
5OC).
Les
moyennes
journalières
dépassent
30°
C entre
juin
et
novembre
;
les
valeurs
les
plus
basses
(21°
C) sont
atteintes
en janvier-février.
2.4.
Sels
nutritifs
et
chimie
:
----
--------
--
------
La
prépondérence
de NH+
surtout
marquée
en
extrême
amont,
et
d'autres
indices
(PK
carbones,
0
mesures
en mer)
2'
confirment
:
a.-
l'importance
de la
réminéralisation
sur
place,
b.-
les
apports
par
le
fond
et
les
berges
(mangroves,
roselières...)
et
l'absence
d'apport
par
la
mer
(à partir
de
l'upwelling
par
le
jeu
des
marées).
2.5.
Phytoplancton
:
-----------
Les
concentrations
de chlorophylle
("chl")
sont
assez
fortes.
On peut
séparer
:
X
une
portion
aval
à "chl"
relativement
faible
(2-10
lq.l-1)
X
une
zone
riche
en amont,
avec
un pic
bien
marqué
(20
à
200
pg.l-1)
situé
toujours
en amont
du pic
de salinité
dans
l'eau
à forte
matière
organique.
La
ch.1
représente
de 5 à 30 % de la
turbidité
totale
(selon
l'emplacement
et
la
saison).
Les
concentrations
sont
partout
minimales
en
fin
de sai-
son
des
pluies
(août-septembre).
Cependant,
la
production
brute
(14
) et
le
rendement
global
sont
alors
au plus
haut.
Au
cours
de 5 a saison
sèche,
une
augmentation
générale
des
chl.
se produit,
plus
spectaculaire
en amont.
La liaison
avec
la
salinité
(et
l'index
morpho-édaphique)
est
évidente,
mais
peu
"démontrable"
quant
aux
processus
fins.
10

II
.
BOLON
DE
BIGNONA
m
l.-
DESCRIPTION
:
Cette
opération
a pour
objectif
l'étude
des
conditions
physico-chimiques
de
l'environnement
aquatique
du
bolon
de
Bignona
dans
le but
d'appréhender
les
conséquences
de la
cons-
truction
d'un
barrage
anti-sel
sur
ce
milieu.
Les
données
collectées
portent
sur
la température,
la
salinité,
le
pH,
l'oxygène
dissous,
les
nitrates,
les
phosphates
et
la
chlorophylle
a.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
__---A---
-------
--
_---
II
Si
le maximum
de la
température
est
fonction
du rayonne-
ment
solaire
(maximum
entre
12 et
16 h)
celui
de la
salinité
est
lui
fonction
de la marée
et
de l'évaporation.
Lla
salinité
est
plus
forte
en marge
montante
qu'en
marée
descendante
pendant
la
saison
des
pluies.
En saison
sèche
c'est
l'inverse.
Les
variations
journalières
de
la
quantité
d'oxygène
dissous
ainsi
que
celles
des
sels
nutritifs
sont
sous
tendance
L
régulière.
La chlorophylle
(a),
en saison
des
pluies,
a ses
valeurs
les
plus
fortes
en marée
montante.
D'une
saison
à l’autre,
la
température
est
très
variable.
Elle
est
maximale
en
octobre
et
minimale
en
janvier.
La
salinité
connaît
ses
valeurs
les
plus
fortes
en
saison
des
pluies.
C'est
pendant
cette
saison
des
pluies
qu'on
observe
les
plus
faibles
valeurs
de pH,
la
plus
grande
quantité
d'oxy-
gène
dissous
ainsi
que
les
plus
fortes
concentrations
de
chlorophylle
(a),
de phosphates
et
de nitrates.
En
ce qui
concerne
la
distribution
verticale,
le
bolon
présente
une
homogéneité
plus
ou moins
grande
en
température,
salinité
et pH.
L'oxygène
dissous,
la
chlorophylle
(a),
les
phosphates,etc..
varient
avec
la profondeur
de manière
irré-
gulière..
Toute
fois
le maximum
de chlorophylle
a s'observe
en
profondeur


il
existe
le maximum
de phosphates
et
de
nitrates.
Sur
le plan
longitudinale,
le bolon
se divise
en
deux
zones
bien
distinctes
du point
de vue
des
caractéristiques
physico-chimiques
:
la
zone
1 en aval
d'llffignan
(lieu
de
construction
du barrage)
et
la
zone
2 en amont.
La température
varie
peu
le
long
du bolon,
mais
la
zone
2 est
légèrment
plus
chaude
que
la
zone
1.
D'aval
en amont,
la
salinité
est
dé-
croissante
en
saison
des
pluies
et
croissantes
en
saison
11

séche,
ses
amplitudes
de variation
étant
plus
amorties
dans
la
première
zone.
Les
eaux
de l'amont
sont
plus
acides,
plus
riches
en oxygène
dissous,
en chlorophylle
(a)
et
en nitrates
mais
plus
pauvres
en phosphates
que
celles
de l'aval.
Comparé
au bolon,
le
cours
principal
du fleuve
Casamance
s'avère
plus
alcalin
et plus
riche
en phosphates
mais
moins
riche
en oxygène
dissous
en chlorophylle
(a)
et
en nitrates.
3.
AUTRES
RESULTATS
ACQUIS
PAR LE PROGRAMME
: DISTILLATEUR
SOLAIRE
Un
modèle
expérimentale
en contre-plaqué
conçu
par
le
CRODT a fonctionné
de mars
à juin.
Un modèle
de démonstration,
en ciment
a été
construit
en novembre
et
a fonctionné
ensuite
avec
un rendement
satisfaisant
(2,6
litres
par
jour
pour
1,2
m2).
Ce opération
visait
à tester
la possibilité
d'obtenir
de
l'eau
douce
par
distillation
d'eau
de mer
un coût
raisonnable
et
accessible
aux
paysans-pêcheurs
des
îles
du
Saloum.
12

BILAN
- DIFFICULTES
RENCONTREES
- PERSPECTIVES
Le
suivi
des
stations
côtières
n'a
pas
été
des
plus
faciles.
Si
celles
de St-Louis,
Kayar,
Yoff,
Thiaroye
et
Mbour
ont
été
régulièrement
visitées,
il
n'a
pas
été
par
contre
aisé,
à cause
de
l'éloignement,
de visiter
règulièrement
celle
de Kafountine
au Sud
du Sénégal.
Quant
aux
vols
radiométriques,
ils
se sont
bien
déroulés
jusqu'à
la
fin
de l'année
où une
panne
des
piles
internes
du radio-
mètre
a empêché
la
continuité
de cette
action
de recherche.
Pour
l'opération
2,
l'une
des
difficultés
principales
a été
le
grand
trou
causé
dans
les
sorties
par
le
carrènage
du
N/O
Louis
Sauger
; ce qui
n'a
pas
permis
d'effectuer
une
bonne
couverture
des
eaux
du plateau
continental
en période
du maximum
de
l'upwelling.
l'autre
difficulté
que
rencontre
ce programme
est
le
manque
de
profileur
qui
permet
des
mesures
exactes
de
la vitesse
du courant.
Pour
l'entretien
des
appareils
électroniques
et
informatiques,
il
est
souhaitable
que
le programme
dispose
d'un
technicien
supé-
rieur
en électronique
avec
de bonnes
connaissances
en informatique.
Par
ailleurs,
la
qualité
première
d'une
bonne
analyse
des
paramè-
tres
chimique
réside
dans
le bon
lessivage
des
flacon
destinés
à
recueillir
les
échantillons.
Aussi
il
est
plus
qu'urgent
de
doter
le
programme
d'un
garcon
de la boratoire.
Une
fois
ces
difficultés
levées,
la
première
phase
de
cette
opération
qui
consiste
à une
étude
à basse
fréquence
de la
variabi-
lité
des
paramètres
hydroclimatiques
pourra
être
réalisée
de façon
satisfaisante.
Il
pourra
ensuite
être
envisagé,
l'étude
à
haute
fréquence
pour
l'occupation
régulière
d'un
point
fixe
et
la
visite
à
une
fréquence
élevée
(semaine
à 15 jours
d'une
ou
deux
ra-
diales
hydrologiques
(à déterminer
à la
fin
de la
première
phase).
Quant
à l'opération
3 (environnement
Casamance),
elle
arrive
à
son
terme.
Il
ne restera
plus
qu'à
réaliser
des
sorties
contrôlé
pour
confirmer
certaines
hypothèses.
Le dépouillement
des
données
est
entame
et
doit
aboutir
incessamment
à la
publication
des
ré-
sultats.
13

CASAMANCE

PROGRAMME CASAMANCE
JUSTIFICATION
:
--__--B-----e
Les
eaux
de la
région
de Casamance
(partie
fluviale
et
marine)
sont
très
poissonneuses.
Les
captures
réalisées
en mer
et
en
es-
tuaire
s'élèvent
en moyenne
à environ
70.000
tonnes
par
an.
Sur
ces
70.000
tonnes,
seules
un peu
plus
de 10.000
tonnes
qui
sont
capturées
par
le
secteur
artisanal,
soit
dans
l'estuaire,
soit
dans
la
façade
maritime,
profitent
à l'économie
casamançaise.
Les
autorités
sénégalaises
envisagent
donc
de
ré-équilibrer
l'exploitation
des
ressources
halieutiques
en faveur
de
l'économie
régionale.
A
cette
fin
plusieurs
projets
de développement
de
la
pêche
artisanale
sont
à l'étude,
certains
mêmes
étant
déjà
en cours
de réalisation.
La
réussite
de ces
projets
nécessite
cependant
l'acquisition
d'un
certain
nombre
de connaissances
à différents
niveaux.
Il
convient
tout
d'abord
de mieux
connaître
l'environnement.
Durant
ces
vingt
dernières
années
les
fluctuations
environnemen-
tales
interannuelles
ont
été
extrêment
importants.
Au niveau
de
Ziguinchor,
par
exemple,
des
salinités
aussi
extrêmes
que
3%.
et
44
%.
ont
été
enregistrées
en fin
de saison
humide.
Il
est
probable
que
d'autres
paramètres,
moins
visibles
que
la
salinité
présentent
également
d'énormes
variations.
Les
conséquences
sur
la
pêcherie
de
crevettes
sont
extêmement
importantes.
Il
est
certain
que
les
variations
de l'environnement
ont
également
un impact
considérable
sur
les
pêcheries
de coquillages
et
de poissons.
Il
est
donc
indis-
pensable
d'approffondir
les
connaissances
que
nous
avons
de
l'envi-
ronnement
casamançais.
D'autant
plus
que
des
projets
de développe-
ment
(barrages
antisels,
usine
de papier...)
sont
susceptibles
de
perturber
davantage
cet
environnement.
Il
est
également
nécessaire
de mieux
connaître
les
pêcheries
artisanales.
Si la
pêcherie
de crevettes
est
assez
bien
connue
du
fait
que
les
captures
transitent
par
des
usines,
les
pêcheries
de
coquillages
et
de poissons
le
sont
encore
fort
mal.
On ne
dispose
pas
de statistiques
fiables
et
il
est
donc
impossible
actuellement
de
connaître
avec
précision
le
niveau
des
captures,
la
prise
par
pêcheur,
et
à plus
forte
raison
la
façon
dont
varient
ces
captures
en
fonction
des
énormes
variations
du milieu
et
du
nombre
de
pêcheurs.
Enfin,
nombre
de projets
de développement
ont
échoué
dans
le
passé
parce
qu'on
avait
ignoré
les
contraintes
socio-économiques.
Or,
il
est
certain
que
les
contraintes
dans
ce domaine
sont
grandes
en Casamance
et
il
est
donc
impératif
de les
identifier.
1

Par
ailleurs,
un programme
de construction
de barrages
anti-
sel
est
en cours
en Casamance.
L'un
est
déjà
construit
sur
le
bolon
de Guide1
;
un autre
sur
celui
de Bignona.
Avant
de poursuivre
ce
programme
avec
des
barrages
plus
importants,
il
est
utile
de tirer
les
enseignements
de celui
déjà
construit
à Guidel.
C'est
pourquoi
un
programme
plurdisciplinaire
a été
initié
par
le
Département
Système.
Le CRODT intervient
pour
les
études
halieutiques
(environ-
nement
aquatique
et
pêche).
MOYENS HUMAINS
:
--B-m--
Chercheurs
CRODT
:
_-----WI-
-----
L.
LE RESTE,
: ORSTOM - Biologiste
des
pêches
.
coordonnateur
du programme.
A. SAMBA,
: ISRA
- Biologiste
des
pêches
.
H.D.
DIADHIOU,
11
11
II
.
S. NIANG,
11
11
11
.
B. CAPDEVILLE,
: ORSTOM
II
11
.
J.
PAGES,
11
Physicien
.
B. DIAW,
: ISRA
II
.
P.S.
DIOUF,
:
11
Planctonologiste
.
C. LE BOUTEILLER
: ORSTOM
Benthologue
.
C. DIAW
: ISRA
Sociologue
.
M.C.
CORMIER
: ORSTOM
Géographe
.
Chercheurs
Université
:
---_------
---------
D. PANDARE,
Biologiste
.
DEBENAY,
Benthologue
I
Chercheurs
CNRF/ISRA
:
---_-----
---------
S. BADIANE
Forestier
.
Chercheurs
ORSTOM
:
--------
------
J.C.
OLIVERY
Hydrologue
.
B. MILLET
rr
.
J.L.
SAOS
Sédimentologiste
.
J.J.
ALBARET
Biologiste
des
pêches
I
Techniciens
CRODT
:
---~-----
-----
C. NDOUR
Hydrologie
.
A. DIALLO'
Plancton
.
A.B.
BADJI
Socio-économie
.
A. DIATTA
II
II
.
C. BIAGUI
8,
II
.
F.
BODIAN
II
11
.
Technicien
ORSTOM
:
----------
----
Y. LE TROQER
Hydrologie
.
2

- Technicien
D/Systèmes
:
__________
_-_--_---
. c.
HIMBANE
Biologie
OPERATION
DE RECHERCHE
:
_________
_-
_--___-
A) Thème
Ressources
:
_____
__---_-e-m
Opération
l.-
Pêche
artisanale
en Casamance.
__-__-_--
-
B) Thème
Environnement
:
---_-
_---__-___--
Opération
2.-
Physico-chimie
et
production
primaire
------,--
-
Opération
3.-
Courantomètre
------T--
-
Opération
4.-
Sédimentologie
_----e--w
-
Opération
5.-
Zooplancton
_-----_--
-
Opération
6.-
Microfaune
benthique
---------
-
Opération
7.-
Macrofaune
-----_---
-
Opération
8.-
Mangrove
--,----Y---
-
Operation
9.-
Bolon
de Guide1
---------
-
Opération
lO.-
Bolon
de Bignona
--------
--
C) Thème
Socio-Economie
:
-_---
-------------
Opération
ll.-
Systèmes
de production
et
de distribution
_--------
--
dans
le
secteur
des
pêches.
ECHANCIER
:
Le programme
a débuté
en 1984,
à des
dates
variables
selon
les
1
opérations,
en
fonction
des
moyens
humains
et
matériels
disponibles.
II
1985
a été
consacré
à la poursuite
des
échantillonnages,
des
tris,
des
analyses
et
à l'exploitaion
des
données
disponibles.
L'année
-
1986
a permis
de dresser
le bilan
du programme
et
de
dégager
des
axes
prioritaires
de recherches.

.
OPERATION
Na 1 : PECHE ARTISANALE
EN CASAMANCE
l.-
DESCRIPTION
:
__-__-_----
Le
suivi
de l'exploitation
des
crevettes
en
casamance
se
poursuit
avec
la
collecte
des
données
au niveau
des
usines.
La
collecte
des
statistiques
de pêche
de
poisson
se
poursuit
grâce
au système
d'enquête
mis
en place
en mars
1984
:
4 centres
sont
enquêtées
sur
le
fleuve
(deux
à Ziguinchor
à
50
km
de
la
mer,
un à Goudomp
à 120
km et
un
à
Simbandi-
Brassou
à
160
km)
et
un
centre
sur
la
façade
maritime
(Kafountine).
Dans
chacun
de ces
cinq
centres,
des
enquêtes
sont
effec-
tuées,
trois
à
quatre
jours
par
mois,
sur
les
efforts
de
pêche,
les
quantités
et
les
espèces
débarquées,
la
structure
en taille
des
principales
espèces.
2.-
RESULTATS
:
-------
2.1.
Pêche
crevettière
:
-----
----------
Il
est
impossible
de caractériser
l'évolution‘
de la
sali-
nité
pendant
une
année
par
une
seule
valeur.
Néanmoins,
dans
un
précédent
travail
nous
avions
constaté
une
bonne
corréla-
tion
entre
les
captures
de l'année
et
la
salinité
de fin
de
saisons
sèche.
Cela
est
probablement
dû au fait
que
la
salini-

de
fin
de saison
humide
dépend
en grande
partie
de
la
salinité
de départ,
qu'il
y a généralement
une
certaine
iner-
tie
climatique
et
qu'enfin
le
recrutement
de saison
humide
a
lieu
à
une
période
où la pluviométrie
de
l'année,
en
ce
qu'elle
peut
avoir
d'excessif
dans
un sens
ou
dans
l'autre,
n'a
pas
encore
pu infléchir
la
salinité
vers
des
valeurs
extrêmes.
Nous
nous
référons
donc
aux
salinités
de
fin
de
saison
sèche
à Ziguinchor.
L'évolution
en
cloche
des
résultats
notés
pour
chacune
9
des
deux
saisons
est
encore
observée
à l'échelle
de l'année,
- Variations
des
prises
:
Les
captures
maximales
(1500
tonnes)
sont
enregistrées
lorsque
la
salinité
à Ziguinchor
est
comprise
entre
44 et
48%.
- Variations
du poids
unitaire
:
Le
poids
maximale
(18
g)
est
noté
pour
une
salinité
de
44 %.

- Variations
de la
valeur
de la
production
:
La
valeur
maximale
(2400.106
F-CFA)
correspond
à
des
salinités
comprises
entre
44 et
48 %..
L'amplitude
des
varia-
tions
est
ici
encore
plus
importante
(1 à
3,3)
que
celle
concernant
les
tonnages
(1 a 2,2).
Au
moment
du recrutement
des
potslarves
(surtout
en
fin
de
saison
sèche),
celles-ci
colonisent
tout
l'estuaire
mais
sont
surtout
abondantes
jusqu'à
Tambakounba.
Les
crevettes
grandissent
ensuite
plus
ou moins
sur
place
avant
de retourner
vers
la mer.
La taille
de
migration
est
d'autant
plus
grande
que
les
conditions
environnementales
sont
plus
favorables.
Il
existe
une
bonne
corrélation
entre
la
taille
des
crevettes
pêchées
d'une
part,
la
vitesse
du courant
et
la
salinité.
L'équation
qui
lie
les
trois
paramètres
peut
s'écrire
:
2
L=
-0,00661
s
+ 0,384
S - 0,126
V + 27,5
(L étant
la
longueur
céphalothoracique
en mm,
S la
sali-
nité
en g/l
et
V la
vitesse
maximale
du courant
de surface
en
cm/s).
2.2.
Pêche
du poisson
:
-----
--
__-----
- Bioécologie
:
Le peuplement
ichtyologique
de la
Casamance
est
riche
de
près
de
80
espèces
inégalement
réparties
de
l'aval
vers
l'amont.
Le
secteur
allant
de Ziguinchor
à l'embouchure
est
bien
diversifié
alors
que
le
secteur
situé
en
amont
de
Simbandi-Brassou
est
caractérisé
par
l'explosion
démographique
d'une
seule
espèce
:
Sarothe
rodon
melanotheron.
La
-------
-----
-----------
plupart
des
espèces
passent
leur
phase
juvénile
dans
l'estuaire.
La
distribution
des
juvéniels
marque
cependant
un léger
décalage
vers
l'amont
par
rapport
à celle
des
adultes.
A partir
de 120
% - I la disparition
des
poissons
est
totale.
Clarias
sénégalensis
constitue
l'unique
espèce
dulçaqui-
_______
-----------
cale
pêchée'en
amont
de Dianah
Malari
d'octobre
à décembre.
La
reproduction
de nombreuses
espèces
a été
observée
de
Pointe
Saint
Georges
à Dianah
Malari.
Il
s'agit
principalement
de S.
melano-
theron
TilaEia
guineensis
Ethmalosa
fimbriata
-_
-----
------L
----
--
----------Le
--------
---------
et
Liza
falcipinnis.
D'autres
espèces
moins
euryhalines
comme
___
_---------
Gerres
nigri,
Liza
dumerili,
Mugi1
bananensis
____
--------
-----
---A------L
Mugi1
-----
carena
------
et
Liza
grandisquamis
ne semblent
pas
se reproduire
en amont
de
----
____--------
Goudomp.

- Captures
totales
:
Pour
l'ensemble
de la
zone
d'étude,
la
prise
annuelle
a
été
estimée
à 14250
t.
27 % de ces
prises
ont
été
réalisées
dans
la
zone
1,
30 % dans
la
zone
II,
26 % dans
la
zone
III
et
17 % dans
la
zone
IV.
Les
principales
espèces
OU groupes
d'espèces
sont
:
les
tilapies
pour
4706
t,
les
ethmaloses
2917
t,
les
poissons
chats
1391
t,
les
mulets
1331
t et
les
otolithes
1087
t.
D'une
manière
générale,
les
prises
sont
meilleures
en
saison
fraîche
et
sèche
(fig.2).
Dans
la
zone
III
cependant,
les
meilleures
prises
sont
réalisées
en fin
de saison
sèche
et
saison
humide.
- Captures
des
tilapies
:
Les
tilapies
sont
pêchées
dans
l'estuaire
essentiellement
dans
les
zones
III
et
IV.
L'espèce
de très
loin
dominante
est
Sarotherodon
melanotheron
heudelotti.
C'est
une
espèce
pêchée
___---__----
------------
----------
toute
l'année
avec
des
maxima
en février,
mai
et
septembre-
octobre.
Les
tilapies
sont
pêchées
surtout
par
les
sennes
de
plages.
On
note
que
les
pue
de ces
sennes
sont
maximales
en
saison
humide
et
correspondent
à une
diminution
de l'effort
de
pêche.
Il
est
donc
possible
que
le
stock
ne soit
pas
pleine-
ment
exploté
à cette
saison.
- Captures
des
ethmaloses
:
Elles
sont
pêchées
dans
l'estuaire
surtout
en zone
II
et
III.
L'espèce
pêchée
est
Ethmalosa
fimbriata.
A l'échelle
de
---------
---------
l'estuaire,
les
captures
sont
importantes
de janvier
à août
et
faibles
pendant
le
reste
de l'année.
Alors
qu'en
zone
II,
les
meilleures
prises
sont
réalisées
en saison
sèche,
en zone
III,
elles
le
sont
en début
de saison
humide
(fig.
6).
Les
ethma-
loses
sont
capturées
principalement
par
les
filets
maillants
dérivants
de surface
(féle-féléà)
à ethmaloses.
Dans
la
zone
II,
l'effort
est
maximal
de mars
à septembre
et
s'accompagne
d'une
diminution
des
pue
mais
curieusement
d'une
diminition
des
prises
également.
En fait,
il
semble
que
l'effort
soit
orienté
vers
une
autre
espèce
cible
(mulet)
avec
le
même engin.
Par
contre
dans
la
zone
III,
l'effort
de pêche
maximale
d'avril
à
septembre
correspond
à des
pue
et
à
des
prises
élevées
:
l'effort
est
maximal
quand
les
disponibilités
sont
maximales.
- Captures
des
poissons-chats
:
Les
prises
sont
réalisées
essentiellement
dans
la
zone
I
et
sont
surtout
composées
d'Arius
heudelotti
et
d'Arius
gam-
-----
---------
----_
--_-
6

biensis.
Ils
sont
capturés
par
des
filets
dormants
et
cela
__----
presque
uniquement
en fin
de faison
sèche.
- Captures
des
mulets
:
Les
mulets
sont
capturés
en zone
II
et
III.
Six
espèces
sont
capturées
mais
les
plus
importantes
sont
Liza
grandis-
----
____--
quamis
et
Liza
falcipinnis.
Les
captures
dans
ces
deux
zones
------
_---
-----_-----
sont
maximales
de novembre
à juin
et
très
faibles
en
saison
des
pluies.
Les
mulets
sont
essentiellement
capturés
au
filet
maillant
dérivant
de surface
(félé-félé)
à mulets.
La pue
est
faible
en saison
des
pluies,
bien
que
l'ef-
fort
soit
peu
important
on peut
donc
conclure
à une
raréfac-
tion
des
mulets
en cette
saison.
- Captures
d'otolithes
:
Leurs
captures
sont
principalement
réalisées
en zone
1.
La
principale
epsèce
pêchée
est
Pseudolithus
brachygnathus.
------------
-------------
Les
prises
sont
maximales
en saison
sèche.
7

OPERATION
No 2 : ENVIRONNEMENT
CASAMANCE
1986
l.-
DESCRIPTION
:
-------____
Les
paramètres
physico-chimiques
et
la production
phyto-
planctonique
ont
été
mesurés
le
long
du cours
principal
de
la
Casamance
entre
Ziguinchor,
en aval
et
Diana
Malari,
en amont.
Ces mesures
ont
été
réalisées
au cours
de 4 missions
(28
jours
sur
le
terrain
en tout).
Durant
ces
missions,
tant
au cours
de stations
fixes
de
18-24
heures
que
par
des
stations
"à COUriT”,
nous
mesurons
:
salinité,
température,
oxygène
dissous,
pH,
transparence.
Des
échantillons
sont
prélevés
pour
determination
ultérieure
des
sels
nutritifs
(N,P),
de la
chlorophylle
et
de
production
photosynthétique
phytoplanctonique
(méthode
au
;
-CO
a
2
été
dosé
au laboratoire
"PIRAL"
de 1'ORSTOM.
En
préparation
de l'exploitation
des
vues
du
satellite
SPOT
(prises
de vue
prévues
pour
octobre
1986),
nous
avons
I
également
procédé
à des
mesures
de terrain
par
un
"radiomètre
de
simulation
de SPOT ;
prêté
par
l'ORSTOM-Pédologie.
Trois
séries
de mesures
ont
été
faites.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
:
--------
------
Les
missions
ont
été
faites
en mars,
juin,
septembre
et
novembre.
Nous
avons
ainsi
pu à nouveau
observer
la
remontée
progressive
du
maximum
de salinité
au cours
de
la
saison
sèche.
Une
salinité
record
de 170
%.
(soit
196
g./l)
a
été
relevée
à
Diana-Malari
en juin.
A ce moment,
les
poissons
étaient
éliminées
en amont
de Sédhiou
; la
coloration
rouge
de
l'eau
dès
avant
Soumboundou
était
due
à Dunaliella
salina,
une
----------
------
algue
microscopique
hyperhaliphile.
*
En fin
de saison
des
pluies,
la
dessalure
était
normale
(malgrè
le
record
de juin)
: un "plateau"
à une
salinité
de 50
%. s'étendait
de Diattacounda
à Sédhiou,
Les
résultats
récoltés
auparavant
ont
été
repris,
afin
de
fournir
une
synthèse
préliminaire.
d
3.-
DIFFICULTES
RENCONTREES
:
--_---_----
-----------
Les
problèmes
matériels
antérieurs
subsistent,
au niveau
du
travail
de
terrain
- dont
les
conditions
sont
toujours
assez
pénibles
-.
Le trajet
Dakar-Ziguinchor
est,
toujours,
nettement
ralenti
par
les
bacs,
surtout
à Farafeni.
8

.
Au
niveau
des
analyses
de laboratoires,
les
problèmes
demeurent
également
inchangés
:
matériel
soumis
à une
usure
accélérée,
main
d'oeuvre
(techniciens)
insuffisante
en
quantité
et
en qualité.
--
--
-------
4 .- VALORISATION
DE LA RECHERCHE
:
--_-__-_-__
--
--
-_-__-___
. A un niveau
semi-théorique,
une
simulation
numérique
de
l'évolution
annuelle
de la
salinité
a été
réalisée
pour
1984-
85.
Il
faudra
affiner
cette
simulation
afin
de
pouvoir
l'étendre
à de longues
périodes
;
une
prédiction
deviendrait
alors
possible.
.
A un niveau
plus
appliqué,
l'exploitation
industrielle
de Dunaliella
serait
possible,
en vue
de produire
du glycerol,
-----:---
du
(carotene
et
de la
farine
azotée,
en rentabilisant
les
eaux
hypersalées.
Une
étude
des
potentialités
de
cette
biotechnologie
a été
faite
(publication
interne
CRODT),

OPERATION
No 3 : COURANTOMETRIE
(COLLABORATION
CRODT/ORSTOM)
II)
l.-
DESCRIPTION
:
-----------
- Bilan
hydrique
de l'estuaire
sur
un cycle
hydrologique
par
l'estimation
des
volumes
oscillants
à chaque
marée,
puis
du
bilan
annuel
des
écoulements
au
niveau
d'une
section
"excutoire"
à Ziguinchor.
- Distribution
longitudinale
des
champs
de vitesse.
- Bilan
salin
et
distribution
du champ
de salinité.
I)
2.-
RESULTATS
:
---------
.
Quantification
des
vitesses
d'écoulement
de
la
marée
entre
les
stations
13 et
30.
. Connaissance
de la
répartition
longitudinale,
latérales
et
verticales
des
vitesses
d'écoulement.
. Calculs
des
volumes
d'eau
oscilant
de flot
et
de jusant.
. Tentative
de bilan
hydrique.
10

OPERATION
No 4 : SEDIMENTOLOGIE
l.-
DESCRIPTION
:
__-_--_----
Cette
opération
a pour
objectif
l'établissement
d'une
carte
sédimentologique
de la
Casamance.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_------MB
------a
--
----
4 Faciès
ont
été
trouvés
en Casamance
:
- Faciès
sableux
formé
de 70 à 90 % de
sable
composé
essentiellement
de grains
de quartz.
Il
est
localisé
dans
la
région
comprise
entre
l'embouchure
et
Pointe
St-Georges,
et
dans
les
fonds
de chenaux.
- Sables
vaseux
à
gravier
:
les
sables
y
sont
hétérométriques
avec
prédominance
des
grains
grossiers.
Ce
faciès
se rencontre
au fond
du chenal
aux
stations
9,
11,
12,
13,
16 et
18.
- Vases
sableuses
à huîtres.
Ce faciès
se rencontre
plus
particulièrement
vers
les
bordures.
.
- vases
grises
génralement
molles
et
contenant
peu
de
sable.
Ce faciès
est
bien
développé
dans
les
zones
plates,
peu
profondes
et
surtout
dans
la partie
amont.
Les
analyses
granulométriques
montrent
une
assez
grande
hétérogénéité
des
sédiments
qui
sont
généralement
mal
triés.
Les
principaux
résultats
d'analyse
granulométrique
sont
consignés
dans
le
tableau
suivant
:
11

OPERATION
No 5 : ZOOPLANCTON
.
1 .-
DESCRIPTION
:
_----_-----
En 1986,
six
stations
fixes
(5,
13,
18,
27,
29,
et
35)
ont
été
échantillonées
mensuellement.
Chaque
station
est
occupée
pendant
douze
heures
avec
un trait
toutes
les
trois
heures
(8h,
llh,
14h,
17h
et
20h).
2.-
RESULTATS
:
---------
m
En plus
des
soixante
dix-neuf
espèces
- adultes
et
larves
confondus
- inventoriées
en
1985,
quatre
autres
ont
été
trouvées
:
Afrocyclops
doryphorus
(KIEFER)
-----------
----------
(Copépode),
Afromysis
bainbridget
BAINBRIDGE
(Mysidacé),
Monia
dubia
DE
---------
---------
-----
-----
GUERNE
et
RICHARD
(Cladocère)
et
un ostracode
qui
sans
aucun
doute
est
une
espèce
nouvelle
selon
Peypouquet
(spécialiste
à
qui
a été
envoyé
des
individus
de cette
espèce).
La
comparaison
de
la
diversité
spécifique
de
la
Casamance,
de la
Gambie
et
des
zones
marines
voisines
a permis
de
constater
que
la
faune
zooplanctonique
de
la
Casamance
était
plus
variée
que
celle
de la
Gambie
mais
moins
que
celle
des
zones
marines
voisines.
Comme
en 1985,
on retrouve
les
deux
minima
d'abondance,
l'une
de
saison
fraîche
et
l'autre
en fin
de saison
sèche
-
début
saison
humide.
On retrouve
également
les
deux
maxima
de
mars-avril
et
de septembre-octobre.
L'établissement
d'un
dendrogramme
et
une
analyse
factorelle
des
correspondances
ont
permis
de classer
et
de
partitionner
les
principales
espèces
en trois
groupe
;
- les
espèces
sténohalines
a affinité
marine
qu'on
trouve
surtout
en aval
;
- les
espèces
euryhalines
à
affinité
marine
qui
se
localise
vers
l'aval
mais
dont
l'aire
de
répartition
est
beaucoup
plus
grande
que
cele
du premier
;
- les
espèces
euryhalines
appartenant
à la
communauté
de
l'estuaire
moyenne.
12

OPERATION
No 6 : MICROFAUNE
BENTHIQUE
1 .-
DESCRIPTION
:
--------___
Des
échantillons
de 50 cc de sédiments
superficiel
ont
été
prélevés
à la
benne
en trois
à cinq
points
situés
sur
des
transects
couvrant
la
presque
totalité
des
quarante
stations
retenus
par
l'ensemble
des
participants
à ce programme.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_-_-__---
-----_-
--
---
I
Une
quarantaine
d'espèces
de foraminifères
avaient
été
reconnues
à
la
suite
des
premières
campagnes
de
cette
opération
;
quatorze
d'entre
elles
ayant
fourni
des
individus
vivants.
De nouvelles
espèces
ont
été
récoltées
au cours
des
I
missions
suivantes.
Quelques
unes
d'entre
elles
n'ont
pas
encore
été
identifiées
et
feront
l'objet
d'une
description
ultérieure.
Pour
les
individus
vivants,
la
richesse
spécifique
est
maximale
entre
l'embouchure
et
la
Pointe
St-Georges
avec
11
espèces.
Certaines
espèces
(Arenoparella
mexicana
__----------
---v--L
Trochammina
------
---
inflata,
Trochammina
SP.,
Ammonia
Earknisoniana,
Bolivina
_-__--
--_----e-v-
-------
-----------
--------
SPP.1
Discorbis
spp.
et-Nonion
sp)
ne se rencontrent
que
dans
I:
---
_-_----
---
------
-
cette
zone
soumise
aux
influences
marines
ou
la
salinité
n'excède
pas
40
%O.
D'autres
(Eggarellaides
scabrua
et
------------
- --~-
Asterotrochammina
SP.)
se
retrouvent
plus
en
amont.
Les
--,-----w-H---
1
especes
les
plus
tolérantes
sont
Gaudryina
exilis,
Rhezhax
---a-----
------
---
---
nana,
Ammonia
teEida
et
surtout
Ammotium
salsum.
____
_-----
--
---
-------
------
Concernant
les
thanatocenoses,
le
nombre
d'espèces
à test
calcaire
n'est
important
qu'au
voisinage
de l'embouchure.
Les
espèces
à test
agglutiné
sont
peu
abondante
sur
l'ensemble
de
la
ria.
13

OPERATION
No 7 : MACROFAUNE
BENTHIQUE
.
l.-
DESCRIPTION
:
-----------
L'étude
doit
permettre
de connaître
:
- La
répartition
du zoobenthos
le
long
de l'estuaire
en
relation
notamment
avec
la
nature
du sédiment
et
le
gradient
de salinité
;
- Les
mofications
éventuelles
de cette
répartition
entre
saison
sèche
et
saison
humide.
.
Seule
la
zone
située
en aval
d'Adéane
a été
étudiée.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
--------
------
--
----
Cette
opération
a été
interrompue
du fait
du départ
de
C. LEBOUTEILLER.
14

OPERATION
No 8 : MANGROVE
DESCRIPTION
:
Cette
étude
est
destinée
à déterminer
les
réactions
de la
mangrove
en fonction
des
variations
des
facteurs
environnemen-
taux
et
de l'action
anthropique.
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
__-------
__-----
--
----
La
mangrove
de
la Basse
Casamance
renferme
les
six
espèces
ligneuses
qu'on
rencontre
dans
les
mangroves
Ouest
africaines.
Il
s'agit
de :
- Rhizophora
racemosa
----------
_---_---
G.F.W.
MEYE
11
mangle
------
LINNE
11
harissonii
---------
LECHMAN
- Avicennia
nitida
--------
------
GAERTN
- onocarpus
erectus
~_----
-------
LINNE
Les
principaux
peuplements
sont
concentrés
entre
Diouloulou,
la
frontière
de la
Guinée
Bissau
et
Ziguinchor.
En
amont
de Ziguinchor,
la
mangrove
ne forme
qu'une
bande
bordant
les
rives
du
fleuve
jusqu'à
Diana
Malari
de
manière
.
intermittence.
L'observation
des
photographies
aériennes
et
des
images
satellites
laissant
apparaître
d'immenses
zones
nues
qui
se
sont
avérées
être
salées
ou acidifiées
d'après
les
analyses
de
pH et
de CE.
Les
raisons
de cette
dégradations
sont
multiples:
- exploitation
du bois
- récolte
des
huîtres
- extension
des
cultures
et
des
sytèmes
d'aménagement
- construction
des
routes
et
des
pistes
de production
- déplacement
du cours
d'eau
du nord
vers
le
sud
- vieillissement
des
peuplements
- sécheresse.
15

OPERATION
No9
: BOLON DE GUIDEL
I
l.-
DESCRIPTION
:
___---_-_--
Le
but
de l'étude
est
d'apprécier
les
conséquences
du barrage
SUT
l'environnement
et
la
faune
aquatique
(poisson
et
crustacés)
par
comparaison
entre
l'aval
et
l'amont
d'une
part,
entre
l'amont
du barrage
et
le
bolon
de Sindone
pris
comme
référence
d'autre
part.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
.
_______--
-----
--
----
2.1.
Conséquences
sur
l'environnement
:
___________-
---
--------------
.
- Salinité
:
--------
Si on compare
la
zone
amont
de Guide1
avec
les
deux
zones
.
de
référence,
le
trait
le plus
marquant
est
la
plus
grande
amplitude
des
variations
pendant
la période
octobre-juin
:
environ
60 %0 en amont
de Guide1
contre
20 %0 à Sindone.
Si on
considère
que
les
variations
de Guide1
aurait
été
de
l'ordre
de
30
%O.
Le barrage
à donc
considérablement
amplifié
cette
amplitude.
- Chlorophylle
a :
-----------
-
.
La teneur
moyenne
en chlorophylle
a,
en surface,
oscille
entre
les
valeurs
extrêmes
de 8 et
62 yg/l
(14
et
64 pour
la
chlorophylle
totale)
avec
une
moyenne
annuelle
de
24
cisi
(26,6
pour
chlorophylle
totale).
Les
valeurs
sont
du
même
ordre
que
celles
observées
sur
le
bolon
de Sindone.
Le barrage
ne
semble
donc
avoir
eu
aucune
conséquence,
positive
ou
négative,
sur
les
potentialités
trophiques
du milieu.
2.2.
Conséquences
du barrage
sur
___--------
--
-------
---
les
crevettes
et
les
poissons
---
---------
--
---
_-------
- Penaeidae
(crevette)
:
-_-__----
--------
Le
barrage
a
eu
pour
effet
de
supprimer
une
zone
favorable
à la
croissance
des
postlarves
et
juvéniles.
Cela
n'a
aucune
conséquence
pour
la
pêche
en amont
puisque
de toute
manière
les
crevettes
n'atteignent
pas
la
taille
commercialisable
dans
les
bolons.
Il
s'ensuit
en revanche
une
diminution
du recrutement
dans
la
pêcherie
située
sur
le
cours
principal
de la
Casamance.
- Clupeidae
:
---------
Le
barrage
a eu pour
effet
de supprimer
à la
fois
une
zone
de croissance
des
juvéniles
et
une
zone
de pêche.
16

- Mugilidae
:
___------
Puisque
de toutes
manières
les
juvéniles
sont
très
rares
dans
les
bolons,
le
barrage
n'a
eu aucun
effet
négatif,
ni
sur
le
recrutement
dans
la
pêcherie
en aval
ni
sur
la
pêche
en
amont.
- Cichlidae
:
___-_---
Il
est
possible
que
le
barrage
ait
un effet
négatif
sur
le
recrutement
dans
la pêcherie
en aval.
Il
a en revanche
un
effet
positif
sur
la pêche
en amont.
17

OPERATION
No 10
: BOLON DE BIGNONA
l.-
DESCRIPTION
:
_-_-_--__--
I
L'opération
de recherche
"Bolon
de Bignona"
a
pour
but
d'étudier
les
conditions
physico-chimiques
de l'environnement
.
aquatique
du bolon
dans
l'optique
d'appréhender
les
conséquen-
ces
de la
construction
d'un
barrage
anti-sel
sur
cet
environ-
nement.
L'année
en cours
est
consacrée
au dépouillement
et
à
.
l'analyse
des
données
collectées
l'année
précédente.
Ces don-
nées
portant
sur
la
température,
la
salinité,
le
pH,
l'oxygène
dissous,
les
nitrates,
les
phosphates
et
la
chlorophylle
(a).
.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
_--------
------
--
---
.
2.1.-
Au
cours
de la
journée,
la
température
varie
et
est
maximale
entre
12 h et
16 h.
La salinité
est
plus
forte
en
.
marée
montante
qu'en
marée
descendante
pendant
la
saison
des
pluies
*
en saison
sèche,
c'est
l'inverse.
les
variations
journalikres
de la
quantité
d'oxygène
dissous
ainsi
que
celles
.
des
sels
nutritifs
sont
sans
tendance
régulière.
La
chlorophylle
(a),
en saison
des
pluies,
a ses
valeurs
les
plus
fortes
en marée
montante.
.
2.2.-
D'une
saison
à l’aUtre,
la
température
est
très
varia-
ble.
Elle
est
maximale
en octobre
et
minimale
en janvier.
La
.
salinité
connaît
ses
valeurs
les
plus
fortes
en saison
sèche
et
les
plus
faibles
en saison
des
pluies.
C'est
pendant
la
saison
des
pluies
qu'il
y a les
plus
faibles
valeurs
de pH,
la
I
plus
grande
quantité
d'oxygène
dissoute
ainsi
que
les
plus
fortes
concentrations
de chlorophylle
(a),
des
phosphates
et
de nitrates.
II
2.3.-
Sur
le
plan
vertical,
le
bolon
est
plus
ou
moins
homogène
pour
la
tempéraure,
la
salinité
et
le
pH.
L'oxygène
m
dissous,
la
chlorophylle
(a),
les
phosphates
et
les
nitrates
varient
avec
la profondeur
de manière
irréguière.
Cependant
il
s'avère
que
les
eaux
du
fond
sont
plus
riches
en
chlrophyphylle
(a),
en phosphates
et
en nitrates.
2.4.-
Longitudinalement,
le
bolon
se divise
en
deux
zones
nettement
distinctes
du
point
de vue
des
caractéristiques
physicochimiques
:
la
zone
1 en aval
d'Affignam
(lieu
de
construction
du barrage)
et
la
zone
2 en amont.
La température
varie
peu
le
long
du bolon,
mais
la
zone
2
est
légèrement
18

plus
chaude
que
la
zone
1.
D'aval
en amont,
la
salinité
est
décroissante
en
saison
des
pluies
et
croissante
en
saison
sèche,
les
amplitudes
de variations
étant
plus
amorties
dans
la première
zone.
Les
eaux
de l'amont
sont
plus
acides,
plus
riches
en oxygène
dissous,
en chlorophylle
(a)
et
en nitrates
mais
plus
pauvres
en phosphate
que
celle
de l'aval.
Comparé
au bolon,
le
cours
principal
du fleuve
Casamance
s'avère
plus
alcalin
et
plus
riche
en phosphates
mais
moins
riche
en oxygène
dissous,
en chlorophylle
(a)
et
en nitrates.
19

OPERATION
No 11
: SYSTEMES
DE PRODUCTION
ET DE DISTRIBUTION
DANS LE SECTEUR
DE LA PECHE EN CASAMANCE
1 .-
DESCRIPTION
:
----a-----
L'objectif
est
:
l.l.-
D'appréhender
la
dynamique
des
systèmes
de production
et
de
distribution
dans
la pêche
et
comprendre
les
stratégies
de
production
expliquant
la
diversité
des
formes
d'exploitation
du milieu.
.
1.2.-
Faire
un inventaire
socio-économique
des
activités
de
.
pêche
dans
la
région.
l-3.-
Permettre
l'anticipation
des
évolutions
qui
se dessinent
.
et
mettre
en place
les
mécanismes
de suivi
de celles-ci.
.
2.-
RESULTATS
OBTENUS
EN 1986
:
---------
-------
--
---
. JANVIER
86 - JUILLET
86
:
Pendant
cette
opération
les
activités
suivantes
ont
été
menées
:
.
- Enquête
démographique
(base
= recensements
administra-
tifs
85)
auprès
de l'ensemble
des
communautés
rurales
(CRI
abritant
des
villages
de pêche.
Le but
est
de mettre
en rap-
port
le
recensement
des
unités
de pêche
avec
les
données
démographiques
générales.
- Travail
de traitement
du recensement
de 85
- Mise
en place
des
instruments
de collecte
et
de mesure
- Un sondage
(questionnaires
et
équivalents
linguistique,
codage,
tests,
corrections...).
Ce
travail
bénéficie
d'une
mission
d'appui
de 3 semaines,
financés
par
l'USAID,
de
M.
Christopher
VANDERPOOL,
professeur
de
sociologie
rurale
à
Michigan
State
University.
. 15 AVRIL
86 :
.
Réception
de la
2eme
tranche
du financement
CRDI
- Début
des
travaux
de synthèse
avec
Marie
C.
CORMIER-
SALEM.
Préparation
du séminaire
multidisciplinaire
sur
les
re-
20

cherches
halieutiques
en casamance.
Mise
en place
d'un
groupe
de travail
multidisciplinaire.
. JUIN
86
:
- Séminaire
multidisciplinaire
sur
le
programme
Casamance
avec
une
vingtaine
de chercheurs
impliquée
dans
le
cadre
des
volets
"environnement",
"biologie",
nsocio-économien
: présen-
tation
des
travaux
(voir
liste
en
annexe
IV) ,
discussions
critiques
approdoeiies,
résolutions
et
définition
de perspec-
tives
pour
une
2
phase
de recherches.
Une
quarantaine
de
représentants
du gouvernement,
d'organismes
de recherche
ou de
développement
CI'ONG,
sont
présents.
Le CRDI
est
invité
mais
n'est
malheureusement
pas
représenté
à cause
de contraintes
de
calendrier.
. JUILLET
86 :
- Finalisation
des
résultats
du séminaire
et
définition
perspectices
;
- Echantillonnage
: choix
= échantillonnage
stratifié
(au
lieu
de multiphasique).
Un échantillon
de 221
chefs
d'unités
(près
de
5 % de la
population)
est
tiré.
L'échantillon
est
beaucoup
plus
large
que
ne le
nécessitent
les
opérations
en
cours.
L'objectif
est
d'en
faire
un échantillon-mère
pour
une
seconde
phase
du programme
casamance
et
de se donner
ainsi
les
moyens
de
capitaliser
sur
les
efforts
déjà
consentis
(voir
note
et
annexe
III).
La
typologie
des
centres
de pêche
élaborées
*précedemment
sert
de base
à la
constitution
des
strates.
Pour
plus
d'effi-
cacité,
la
typologie
des
centres
est
croisée
avec
la
typologie
des
unités
de pêche.
- La mise
en place
de la
chaîne
de traitement
sur
ordina-
teur
est
retardée
par
l'absence
temporaire
(juil-sept.)
du
statisticien
du
CRODT
(congés)
qui
offrait
jusqu'alors
son
assistance
au programme.
Un certain
nombre
de difficultés
logistiques
et
matériel-
les
(véhicules,
nécessité
d'enquêteurs
supplémentaires)
retar-
dent
également
le
démarrage
du sondage
qui
devient
effectif
au
mois
d'août.
Compte
tenu
de l'ampleur
de l'enquête
(plusieurs
dizaines
de
villages
représentant
toutes
les
zones
socio-écologiques,
de l'amont
de l'estuaire
à la
côte,
compte
tenu
de l'état
du
terrain
et
des
moyens
logistiques
(pannes
fréquentes),
compte
tenu
également
du
fait
que
beaucoup
de
pêcheurs
migrants
retournés
dans
leurs
centres
d'origine
ne seront
de retour
que
dans
le
courant
des
mois
d'octobre
et
novembre,
il
est
prévi-
sible
que
la
période
d'enquête-codage-vérification
du sondage
ne dure
au moins
jusqu'aux
mois
de décembre-janvier.
Le traitement,
l'analyse
et
la
correction
des
élèments
du
21

sondage
ayant
trait
à la phase
actuelle
du
programme
"pêche
artisanale"
nécessitera
un minimum
de 2 à 3 mois
de
travail
supplémentaire
(mars
87).
Le travail
de synthèse
des
travaux
réalisés
jusqu'ici
par
M.C.
CORMIER-SALEM
et
M.C.
DIAW
a déjà
été
entamé
et
devrait
se poursuire
également
jusqu'à
cette
période.
Il
en
résulte
que
la phase
actuelle
du
programme
sera
vraisemblablement
achevée
dans
le
courant
du
mois
de
mars
1987.
22

BILAN
ET DIFFICULTES
RENCONTREES
Le
programme
se
déroule
de
manière
satisfaisante.
Pour
pratiquement
toutes
les
opérations,
nous
disposons
de
plus
de
deux
ans
de données
avec
une
bonne
fréquence
de sortie,
ce
qui
constitue
un succès
étant
donné
les
problèmes
de logistique
(une
dizaine
d'opérations
de
recherches
à
mener
à
450
km
des
laboratoires
centraux,
dans
une
zone
d'étude
s'étendent
sur
250
km).
La
vétusté
des
voitures
basées
à Ziginchor
nous
a
causé
d'énormes
problèmes
et
a
perturbé
le
fonctionnement
de
l'opération
pêche
artisanale.
En
1986,
un séminaire
a été
tenu
à Ziguinchor
du 19 au
24
juin
pour
faire
le
bilan
sur
le programme
casamance.
23

-
,
.
TELEDETECTION

.
.
PROGRAMME TELEDETECTION
---------
-------------
JUSTIFICATION
:
----__---__--
I
Le
programme
télédétection
se
justifie
par
la
capacité
I
d'information
apportée
sans
commune
mesure
avec
les
moyens
d'inves-
tigation
usuellement
mis
en oeuvre
dans
les
diverses
disciplines,
et
techniques
étudiées
à 1'ISRA.
I
La
capacité
de cette
information
se traduit
non
seulement
en
volume,
mais
aussi
en qualité
:
m
a) En océanographie
c'est
aujourd'hui
la
couverture
en
tempé-
rature
de surface
de vastes
domaines
océaniques,
qui
va permettre
de
faire
le
lien
entre
structures
locales
(façade
maritime
du
s
Sénégal
et
structures
à l'échelle
régionale
(Atlantique
intertropi-
cal)
quand
on sait
que
les
phénomènes
sont
liés.
b)
Les
régions
sahéliennes
dont
fait
partie
le
Sénégal
sont
I
très
dépendantes
du Climat.
L'étude
de celui-ci
s'appréhende
par
l'étude
de séries
temporelles
de paramètres
élèmentaires
telle
la
température
de surface
citée
précédemment
et
la
zone
intertropicale
*
de Convergence
accessible
par
t61édétection.
cl
En applications
terrestres
de la
télédétection
déjà
mises
m
en
oeuvre
à l'ISRA,
on citera
l'évaluation
de la
bathymétrie
des
zones
peu
profondes
du fleuve
Casamance
:
L'intérêt
d'une
telle
étude
(qui
n'est
qu'un
des
volets
d'un
II)
grand
programme)
tient
à ce que
ce fleuve
d'importance
économique
pour
le
Sénégal
(cultures
vivrières,
cultures
de
rente,
pêche
crevettière)
se
trouve
être
également
très
dépendant
des
aléas
I
climatiques
(pluviométrie)
qui
détermineront
le
bilan
de
sel
et
partant
l'équilibre
de cet
écosystème.
I
d)
L'évaluation
du disponible
fourrager
est
une
opération
menée
règuliérement
par
le
LNERV
;
d'année
en année
elle
bénéficie
d'une
meilleure
adéquation
des
techniques
de télédétection
et
des
algori-
thmes
de
calibration
entre
index
de végétation
et
quantité
de
I
biomasse
produite
à l'hectare.
e)
D'autres
recherches
enfin
concernent
la
connaissance
des
m
sols
salés
de la vallée
du fleuve
Sénégal
et
sont
menés
par
des
chercheurs
de la
section
Pédologie
de l'ORSTOM-Hann.

.
MOYENS HUMAINS
: (résidents
au CRODT,
internes
à la
structure
UTIS)
__----
_-----
- Chercheurs
:
_--------
J.
CITEAU
: ORSTOM - Océanographe
physicien
Responsable
du programme
H. DEMARCQ
: ORSTOM Océanographe
biologiste
- Ingénieur
:
----B-v--
J.C.
BERGES
: coopération
- Ingénieur
Système
- Technicien
:
M. CISSE
LNERV/ISRA.
MOYENS HUMAINS
: (par
opération
de recherche)
------
-------
Climatologie
: CITEAU,
BERGES et
DEMARCQ
Océanographe
: DEMARCQ,
CITEAU
et
BERGES
Evaluation
de la
biomasse
: Kh.
DIEYE,
GASTON,
BERGES
et
CITEAU
Environnement
de la
Casamance
: PAGES
Delta
du fleuve
Sénégal
: Mougenot
Développement
de logiciels
: BERGES.
OPERATIONS
DE RECHERCHE
:
----------
--
------
Opération
1 : Océanographie
----_----
-
Opération
2 : Climatologie
-----T--
-
Opération
3 : Evaluation
de la
Biomasse
---------
-
Opération
4 : Environnement
de la
Casamance
------
-
Opération
5
-_--_--
- : Delta
du fleuve
Sénégal
Opération
6 : Développement
de logiciels.
---------
-
En 1986,
l'activité
scientifique
(ayant
rapports
avec
UTIS)
a
concerné
les
différents
domaines
de recherche
suivants
:
- Océanographie
avec
DEMARCQ
et
coll.
- Climatologie
avec
CITEAU
et
coll.
- Evaluation
de
la
Production
herbacée
avec
une
équipe
du
laboratoire
National
d'Elevage
(LNERV
:
Kh.
DIEYE,
GASTON,
CISSE,
DIENE)
et
au sein
d'UTIS
par
BERGES et
coll.
- Environnement
de
la
Casamance
par
des
mesures
sur
le
terrain,
préparatoires
à la
calibration
radiométrique
de SPOT,
par
PAGES,
MOUGENOT
et
coll.
2

OPERATION
No 1 : OCEANOGRAPHIE
En
hiver
boréal,
la
côte
du Sénégal
dominée
par
un
régime
m
d'alizés
de N.E
est
le
siège
d'un
upwelling
saisonnier
amenantse;:
eaux
profondes
(froides)
en surface,
renouvelant
l'a;zort
de
nutritifs
dans
la
zone
euphotique
et
amorçant
production
"
primaire.
Il
est
moins
trivial
d'indiquer
que
ces
mécanismes
de
pro-
duction
suivis
par
le
couple
IR et
visible
(CZCS)
dépendent
aussi
I
de la
circulation
de surface,
essentiellement
liée
au vent.
En
été
boréal,
saison
(paradoxalement)
appelée
hivernale
I
(l'équateur
météorologique
traverse
le
Cap-Vert),
les
eaux
tropi-
cales
(chaudes)
remontent
vers
le Nord.
w
Ces
évolutions
thermiques,
sont
loint
d'être
monotones
ainsi
que
le
révèle
la
chronique
déjà
réalisée
en imagerie
satellitaire
depuis
janvier
1984
et
constituent
un des
paramètres
fondamentaux
de l'environnement
des
différentes
espèces
pêchables
qui
se
succè-
I
dent
devant
la
façade
maritime
du Sénégal.
Le
programme
poursuivi
actuellement
en
océanographie
(H.
11)1
DEMARCQ et
al.)
a pour
finalité
:
a.-
La maitrise
d'une
méthodologie
de cartographie
de la
tem-
iii
pérature
de surface
à l'aide
de données
METEOSAT
et
données
ships
(afin
de
corriger
le
signal
radiométrique
de l'absorption
due
à
l'atmosphère).
*
b.-
La
réalisation
d'un
Atlas
des
champs
thermiques
sur
la
façade
sénégalo-mauritannienne,
étape
vers
une
meilleure
compré-
hension
des
migrations
saisonnières.
C.-
La
variabilité
de la
distribution
de la
chloropylle
de
surface
à partir
d'images
d'archives
(CZCS),
et
l'étude
des
dif-
férentes
m
poussées
phytoplanctoniques
liées
aux
périodes
de relaxa-
tion
des
alizés.
Sur
ce point
une
publication
est
en cours
et
a déjà
donné
lieu
-
à une
présentation
(DUP~UY-DEMARQC)
au congrès
du COSPAR
(Toulouse-
1986).
*
Les
différentes
figures
jointes
(1 à 3)
(les
reproductions
sur
imprimantes
couleur
auquel
il
est
fait
référence
se trouvent
dans
le
rapport
UTIS '86)
illustrent
donc
l'état
actuel
d'avancement
des
traitements
m
réalisés
sur
UTIS
qui
peuvent
se résumer
de
la
façon
suivante
:
Redressement
:
------------
le
mode
de projection
choisi
pour
des
raisons
I
d'efficacité
en temps
calcul
est
la
projection
géographique
(repré-
sentation
cylindrique
équidistante
directe).
Il
est
opérationnel
pour
l'ensemble
des
chaines
METEOSAT
et
NOAA.
3

La projection
de Mercator
reste
possible
pour
des
applications
ponctuelles.
L'analyse
objective
:
des
champs
"bateaux"
utilise
désormais
--
la
cïGïZtZ~~ie
aë-RFYNOLDS
plus
fine
que
le
champ
SERVAIN
et
couvrant
l'Océan
Mondial.
La combinaison
des
données
satellites
: aux
champs
bateaux
est
-c-----T--
---
-----
--------T-
à
présent
possible
sur
l'ensemble
de 1 Atlantique
Tropical
et
la
partie
Océan
Indien
vue
de Météosat.
La seule
limitation
est
la qualité
des
données
"bateaux".
Lissage
et
Isocontours
:
la mise
au point
de
logiciels
de
-------
_-_-------
lissage
respectant
les
gradients
marins
autorise
l'élaboration
de
cartes
très
proches
du produit
usuel
d'isothermes
de
surface
et
n'en
différent
que
par
la
source
des
données.
Toutefois
faute
de moyens
humains
(cf.
mouvements
de
person-
nel)
l'Atlas
de la
façade
maritime
du Sénégal
n'a
pu être
réalisé.
Cet
objectif
sera
repris
en
1987,
élargie
au
domaine
Atlantique
tropical
(25N-25S,
36W-14E)
par
pas
de O"5
de
lat-lon
constituant
par
la
même une
ouverture
vers
une
océanographie
hau-
turière,
voire,
vers
une
intégration
de ces
données
dans
des
mo-
dèles
numériques
ou la validation
de ces
derniers.
La chaîne
de traitement
et
la
liste
des
figures
illustrant
les
principales
étapes
du traitement
figurent
au tableau
1. .
4

OPERATION
No 3 : EVALUATION
DE LA BIOMASSE
Si
le programme
précédent
était
a te
un
jour,
à améliorer
la
compréhension
et
la prévision
du clima
ET ,
celui-ci
se
propose
de
quantifier
aussi
rapidement
que
possible
dès
la
fin
de l'hivernage
la
quantité
de biomasse
produite,
afin
de connaître
rapidement
le
degré
d'autosuffisance
dans
ce domaine
par
le
Sénégal.
Le
poids
de cette
information
dans
les
choix
économiques
à
faire
n'est
donc
pas
négligeable.
Ce programme
est
mené
conjointement
pr
le
Laboratoire
National
de
lIElevage
et
UTIS
(est
suivi
plus
particulièrement
au
niveau
UTIS
par
BERGES et
al.).
_- --
EVALUATION
DE
---------
-
LA
--
BIOMASSE
--_---_-
A
- PARTIR
DE DONNEES
__-___
_-
-------
NOAA*l
:
La biomasse
disponible
dans
les
zones
de maturage
du Ferlo
se
constitue
pendant
une
période
très
brève
au cours
de
l'hivernage.
Pour
obtenir
une
évaluation
du disponible
fourrager
en
fin
de
saison
des
pluies
une
action
de recherche
a
été
entreprise
en
collaboration
avec
le
laboratoire
d'agrostologie
de
1'iSRA.
Les
relevés
de terrain
ont
été
réalisés
par
le LNERV
(et
partiellement
par
le
CSE*2)
alors
que
1'UTIS
assurait
le
traitement
des
données
satellitaires.
De
manière
standard
la biomasse
est
évaluée
en tenant
compte
-
de
la
bande
d'absorption
dans
le
rouge
des
pigments
chlorophylliens.
L'irradiante
dans
le
rouge
est
rapportée
à
une
irradiante
dans
le proche
infrarouge
par
différentes
formules
de
-
combinaisons
pour
obtenir
un indice.
La nébulosité
importante
en
période
d'hivernage
et
la
grande
variabilité
temporelle
des
phénomènes
imposent
l'utilisation
d'images
provenant
de satellites
météo.
La
mise
en service
de la
chaîne
d'acquisition
NOAA
à
la
II,
station
de Maspalomas
nous
a permis
d'obtenir
des
données
LAC*3
sur
l'hivernage
1986.
La station
de réception
ne nous
fournissant
que
des
bandes
au
format
HRPT
(*4),
c'est-à-dire
les
trames
émises
par
le
satellite,
il
nous
a fallu
développer
un logiciel
de prétraitement.
Nous
avons
été
assisté
dans
cette
tâche
par
le
centre
de Météorologie
Spatiale
de
Lannion
(mission
de E.
GEOFFROY
en juin
1986).
Ce
logiciel
*l
Rédigé
en collaboration
avec
le
LNERV
*2 CSE : Centre
de Suivi
des
Ecosystèmes
Sahéliens.
*3 LAC
: local
Area
Coverage
*4 HRPT : High
Resolution
Picture
Transmission
5

m
réalise
la
dérive
des
capteurs
infrarouge
et
les
redressements
qui
permettent
de
ramener
les
images
brutes,
nécessairement
très
très
déformées
à des
coordonnées
géographiques.
Rendue
assez
déli-
cate
par
les
imprécisions
des
paramètres
orbitaux,
elle
est
néan-
I
moins
très
importante,
puisqu'elle
permet
la
superposition
de V;E;
à
des
dates
différentes
ainsi
que
la mise
en
relation
avec
données
de terrain
(fig.
5).
1
Afin
de
valider
la
méthode,
nous
avons
travaillé
sur
une
dizaine
d'orbites,
sélectionnées
pour
leur
faible
couvert
nuageux,
à
être
I
partir
desquelles
trois
vues
composites
ont
pu
produites.
Les
images
de
synthèse
ont
été
produites
en prenant
le
maximum
d'index
sur
une
courte
période
et
en utilisant
l'infrarouge
comme
masque.
Cette
méthode
vise
à minimiser
les
effets
atmosphériques.
1
Par
ailleurs
l'examen
de
cartes
produites
à
des
intervalles
rapprochés
permet
de s'assurer
qu'une
structure
correspond
bien
à
une
vérité
terrain
et
non
à des
artéfacts.
1
Ces
images
composites
présentent
un
instantané
de
l'index
avant
l'hivernage
(11
et
12 juillet)
en début
de l'installation
de
la
<I
saison
des
pluies
(11
et
19 août),
et
en fin
de saison
humide
(20-22-23
septembre).
Les
délais
très
longs
de fourniture
de données
ne nous
ont
pas
1
permis
de
terminer
l'analyse
de
ces
images,
mais
quelques
informations
peuvent
déjà
en être
tirées.
a
La
vue
des
11
et
12 juillet
(fig.
6)
ne
montre
comme
végétation
active
que
la
plantation
de canne
à sucre
de
la
CSS*6
qui
sont
les
seules
cultures
irriguées
d'une
superficie
suffisante
pour
être
détectée
par
NOAA.
Par
contre,
I
la
végétation
arbustive
ne
marque
pas
l'index,
ce
qui
correspond
à
la
réduction
de
la
photosynthèse
en
période
sèche
afin
de
limiter
l'évapotranspi-
ration.
I
L'image
des
14 et
15 août
(fig.
7)
se situe
deux
semaines
après
le
début
de la
saison
humide.
Elle
peut
être
interprétée
I
comme
une
réponse
de la
végétation
aux
premières
pluies.
la
carte
des
isohyétes
produites
à partir
d'une
trentaine
de stations
dans
le
Ferlo
se superpose
bien
à l'index.
On retrouve
en
particulier
les
zones
défécitaires
autour
de Podor
et
de Matam.
-
La poussée
de
végétation
particulièrement
importante
à l'Esta
du lac
de
Guiers
correspond
également
à des
pluies
abondantes.
m
La
composition
des
20-23
septembre
(figure
8)
est
une
interprétation
plus
complexe.
Dix
jours
avant
la
fin
de la
saison
des
pluies,
elle
se situe
pendant
sa phase
active
de croissance
de
II
la végétation.
L'index
semble
devoir
être
interprété
non
seulement
en fonction
de données
pluviométriques
mais
aussi
pédologiques
et
__________---------------------------------------------------------
*5 Voir
les
images
dans
le
rapport
UTIS
86
*6 CSS Compagnie
Sucriére
Sénégalaise.

éventuellement
de la
composition
floristique.
En Mauritanie,
dans
m
la
région
de
kaedi,
l'index
distingue
les
sols
sableux
de
la
cuirasse.
L'orientation
générale
Est-Ouest
de certaines
structures
correspond
au système
dunaire.
On remarquera
la
dune
de Révane
qui
m
se distingue
très
nettement.
Par
contre
les
zones
à faible
index
de
Dagana
et
Thilogne
sont
liées
à un déficit
pluviométrique.
Enfin
le
comportement
différentiel
des
graminées
et
des
légumineuses
peut
m
expliquer
certaines
variations.

OPERATION
No 4 : ENVIRONNEMENT
DE LA CASAMANCE
Ce
programme
a
été
présenté
au
dernier
Conseil
UTIS
et
détaillé
dans
le
procès-verbal
du 21 janvier
1986.
Dans
la
présentation
de cette
étude
de
la
dynamique
d'un
écosystème
fluvio-marin
(hypersalé),
les
auteurs
PAGES et
coll.,
on
rappelé
l'insuffisance
des
connaissances
sur
les
berges
et
zones
peu
profondes
;
bathymétrie,
topographie,
délimitation
de
l'environnement
aquatique
sont
mal
connues,
telle
d'extension
des
roselières.
La figure
jointe
donne
la
localisation
des
scènes
SPOT qui
ont
été
commandées
pour
ce programme
(fig.9).
Si
faute
de réception
de cette
imagerie,
il
n'y
a pas
eu
de
sensu
stricto
de travaux
de télédétection
sur
UTIS,
les
aspects
suivants
constituent
néanmoins
une
contribution
à ce programme.
- La
logiciel
LANDSAT
et
SPOT de l'ORSTOM-Bondy,
qui
a
de
longue
date
une
expérience
en la
matière,
a
été
acquis
pour
implantation
sur
UTIS.
- Des
expériences
de calibrations
en Casamance
ont
été
menées
par
PAGES et
MOUGENOT,
avec
un radiomètre
de terrain,
donnant
les
observations
suivantes
:
SPOT Terrain
: calibration
du 15 au 18-11-86
----
------
- ----------
--
--
__ _______
4.1.
Résultats
obtenus
en 1986
:
_--_-__
-------
--
---
L'emplacement
des
stations
est
donné
en figure
10.
L'identification
des
différentes
catégories
de
cibles
(eaux
libres,
eaux
peu
profondes,
vases,
sable)
apparait
plus
aisé
avec
les
rapports
de cannaux
qu'avec
les
radiantes
brutes.
A cette
fin
ont
été
utilisés
les
rapports
suivants
:
(cana12/canall)
Rl
R3
(cana13/canall)
R2/3
(cana12/cana13)
___________-------------------------------------------------------
* Rédacteur
J.
PAGES
(CRODT)
8

Eaux
libres
:
----
-----
Le rapport
R
permet
de distinguer
plusieurs
séquences
:
2/3
I
- les
soles
émergés,
et
les
hauts
fonds,
ont
des
valeurs
basses
(R2,3
-
0.6)
;
I
- les
eaux
organiques
(bolons,
série
30 - 34)
et/ou
troubles
(
11
-
14)
ont
des
valeurs
déjà
fortes,
malgré
une
teneur
faible
en chlorophylle
totale
(R
2à3)
;
2/3
<I
- la
séquence
principale
des
eaux
relativement
claires
(en
fait,
dont
l'atténuation
est
due
surtout
aux
pigments
photosynthé-
tiques,
et
sans
couche
huileuse
de surface)
pré
te
une
relation
-
uy
:
inverse
entre
chlorophylle
totale
et
valeur
de R
5,147
-
0,828
R2/3
=
.ln
(
chl)
II
r
=
-0,967
,
n
=
7
(sur
les
moyennes
des
stations).
-
Eaux
peu
profondes
:
__--
---
--------
-
La
relation
la plus
nette
est
observée
avec
R
qui
augmente
en raison
inverse
de la profondeur
(z,
en m) pour
03;
> z > 0,Ol
:
R3
=
0,18
- 0,338.1n(z)
I
(r
= -0,18
; n = 33)
- Nous
relèverons
deux
points
opposés
:
I
Cette
relation
est
établie
sur
plusieurs
.
stations,
présentant
des
fonds
souvent
analogues
(vase
brune
ou beige)
;
le
seul
fond
de sable
claire
observé
s'intégre
bien
(+-----+)
dans
le
-
graphique
(fig.
11).
.
Inversement,
un fond
occupé
par
un phytobenthos
actif
sous
une
eau
anormalement
limpide,
donne
des
valeurs
très
élevées
(
-
2,3
de R3).
Bien
que
les
variations
locales
soient
assez
fortes
(pour
z =
-
0,l
; R
varie
entre
0,8
et
1,2)
il
semble
que
R
puisse
donner
une
bonne
iidication
de la profondeur
sur
les
terraiAs
inondés.
I
le
rapport
R2 ne semble
pas
présenter
de variation
utilisable,
malgré
une
tendance
non
significative
à des
valeurs
plus
fortes
aux
faibles
profondeurs,
9

Portions
émergées
:
----_---
-------
Les
sols
nus
de couleur
sombre,
humides
ou secs,
donnent
tous
a peu
près
le même signal
relatif
(RI
1,2
; R 2
2,O).
Les
sols
blancs
ont
aussi
la
même signature
relative,
mars
avec
une
réflec-
tance
absolue
P~US
forte.
Des
troncs
morts
de Rhizophora,
debout
dans
environ,
0,6
m
d'eau,
donnent
un signal
assez
particulier
:
malgré
une
variation
assez
forte
de la
réflectante
absolue
(2,7
à 6,5
% sur
canal
l),
les
rapports
sont
stables
(RI
= 1,25
; R3 = 2,50).
Sur
la
végétation
active,
augmente
toujours
(> 5)
tandis
R3
que
R2 varie
de façon
assez
aléatoire
(
1,O
sur
salicorne,
de 0,9
à 1,2
sur
roseaux
verts).
4.2.
Remarques
:
--------
Un essai
de mesure
sur
Rhizophora
verts
a failli
aboutir
à une
désastre.
La manoeuvre
devra
être
revue.
La
manipulation
du matériel
sur
terrain
"amphibie"
semble
assez
risquée.
L'absence
de "water
proofing"
(ou
même
seulement
de
"weather
proofing")
est
gênante
;
dans
le
milieu
sur-salé
de
la
Casamance,
le moindre
incident
pourrait
être
radical.
Le
support
du senseur
est
peu
comode
(porte
à faux
important
poids
total
non
négligeable)
surtout
en terrain
"amphibie".
4.3.
Conclusion
provisoire
:
---------
---------
Notre
projet
de bathymétrie
semble
en bonne
voie,
sous
réserve
de confirmation
des
résultats,
avec
généralisation
à tous
les
types
d'eau
et
de fonds.
10

OPERATION
N" 4 : DELTA
DU SENEGAL
PAR
B. MOUGENOT
(UR 212
ORSTOM DAKAR)
m
Seule
l'étude
d'une
image
Landsat
de 1979
sur
le
delta
du
II)
fleuve
Sénégal
réalisée
à l'ATOB,
en préparation
à une
acquisition
SPOT
pour
1987
à été
achevée
à 1'UTIS
et
doit
para2tre
début
1987.
I
Des
sorties
graphiques
couleurs
finales
présentées
dans
le
rapport
ont
également
été
réalisées
à Dakar.
Les
programmes
utilisant
les
données
du satellite
SPOT prévus
m
a
1'UTIS
fin
1986
n'ont
pu
démarrer,
faute
de
données.
Les
premières
images
SPOT prises
en octobre
1986
sur
la
Casamance
ne
sont
pas
encore
traitées.
Des résultats
préparatoires
pour
la
compréhension
des
données
SPOT
sur
le
terrain,
ont
été
obtenus
à l'aide
d'un
radiomètre
de
terrain
simulant
les
canaux
de ce satellite.
-
11

OPERATION
No 6 : DEVELOPPEMENT
DE LOGICIELS
1")
L'acquisition
d'un
poste
IBM PC/XT
avec
carte
graphique
couleur
va
permettre
de doubler
les
possibilités
de
traitement
graphiques,
voire
de
suppléer
à une
défaillance
temporaire
du
Péricolor.
En vue
de cette
acquition,
les
développements
logiciels
sont
en cours
pour
une
connexion
rapide
vers
le Mini-6.
2O)
La validation
de données
satellite
ne peut
se faire
sans
données
de terrain.
Cette
source
de données
est
physiquement
repré-
sentée
par
le
SMT (Système
Mondial
de Transmission).
Deux
opérations
ont
été
amorcées
:
a.-
à Lannion
:
acquisition
de ces
données
par
un calculateur
(compatible
PC)
à implanter
à Lannion
où il
serait
en interrogation
permanente.
Interrogation
heddomadaire
de ce
micro
centre-serveur
par
Dakar
(Liaison
modem)
à 1'ORSTOM
Hann.
Cette
opération
fournira
également
un support
de messagerie.
b.-
à
Dakar
:
la
même opération
peut
être
réalisée
à
partir
des
lignes
PARIS
A et
PARIS
B qui
arrivent
à Dakar
Yoff,

sous
réserve
d'un
accord
avec
l'ASECNA,
nous
pourrions
installer
un
compatible
PC.
Le transfert
de données
se ferait
alors
par
disquettes.
Les
réalisations
pratiques
de 1986
se résument
en
:
- le
redressement
de NOAA
- le
calcul
de l'index
de végétation
- la
refonte
de la
chaîne
de traitement
METEOSAT
- logiciel
d'émulation
d'un
PC en terminal
Mini-6.
12

FORMATION
- Contribution
au séminaire
de formation
ESA/ORSTOM/ASECNA/
CRT0
tenu
à Dakar
(NOVOTEL)
en 27 janvier
au 14 février
86).
Ce
cours
s'adressait
à la
communauté
scientifique
francophone
(météorologiste,
agrométéorologistes
océanographes,
géologues...)
de l'Afrique
de l'Ouest
étendue
jusqu'au
Maroc.
Notre
contribution
fut
composée
de 2 exposés
et
de 3
séances
de travaux
pratiques.
Au
Sénégal,
les
principaux
bénéficiaires
de ce stage
furent
les
réprésentants
de l'ASECNA,
de la Météorologie
Nationale
du
CRODT
(en
la personne
de Mr.
Diafara
TOURE).
- Stage
d'initiation
pratique
:
-----
------------
--------
Dans
le
cadre
des
travaux
futurs
à entreprendre
par
le
service
Agrostologie
pour
le
suivi
de la production
herbacée
par
Télédétec-
tion,
Messieurs
CISSE
et
DIENE,
techniciens
du
LNERV/ISRA
ont
effectué
un stage
pratique
d'initiation
à la
manipulation
du Peri-
color
(génération
de table
de couleurs,
familiarisation
avec
notion
de pixel,
compte
numérique
etc...).
- Stage
d'initiation
:
-s-w-
-_--_---I
Mr CARN (Orstom
Dakar)
a effectué
également
à la
même
période
une
initiation
à la
Télédétection
(1 fois
par
semaine
de
juin
à
juillet)
présentation
des
données,
manipulation
sur
Péricolor
(objectif
recherche
de zones
à température
élevée
(géothermie)
que
des
campagnes
avaient
relevé
en Guinée.
Cet
objetif
n'a
pu
être
atteint
avec
Météosat
dont
la
résolution
est
trop
grossière
pour
ce
type
de recherche.
- Stage
de formation
:
_--__
--
---_-----
Un
stage
de formation
a débuté
en décembre
1986
en
faveur
de
Mr Madiagne
DIAGNE
(ISRA/Bambey).
Stage
réalisé
par
périodes
d'une
semaine
à la
demance
de l'intéressé.
But
: évaluation
de l'index,
calcul
du Bilan
hydrique
(méthode
---
Sequin
INRA Avignon).
Remarque
: seuls
ces
types
de stages
orientés
à terme
vers
une
--------
application
pratique
nous
semblent
utiles,
l'équipe
UTIS
n'ayant
par
ailleurs
guère
les
moyens
matériels
ou humains
d'assurer
des
cours
généraux.
En
revanche
l'accès
à la
documentation
spécialisée
que
nous
avons
constitué
peut
être
facilité
et
aidé.
13

- Contribution
au
Séminaire
de
formation
de
Mas
Palomas
organisé
par
ESA/ONU/
et
Ministère
Fr.
de la
Coopération
sept.
86.
Ce
stage
avait
sensiblement
les
mêms
objectifs
que
celui
de
m
dakar
en janv./févr.
86.
- Différents
exposés
scientifiques
ont
été
réalisés
par
Mr
I
DEMARCQ
(fév.
86)
et BERGES
(6 nov.
86)
au CRODT.
14

VALORISATION
RELATIONS
SCIENTIFIQUES
LOCALES
:
-______-
_---__-_---__
---____
I
- Au CRODT
:
-_ -----
. pêches
hauturières
à l'occasion
d'un
congrés
ICCAT
I
. pêches
artisanales
(Mme GERARD)
recherche
d'anomalies
ther-
miques
pouvant
être
liées
à une
abondance
de poulpes
calmars.
. environnement
: contribution
à la
synthèse
environnement
et
m
pêche
initiée
par
Ph.
CURY.
- Avec
1'ORSTOM
Bel
Air
:
-_--
_-_-----
---
---
Elaboration
de certes
hebdomadaires
de températures
de surface
(Cl.
OUDOT).
Q
- Avec
~'ASECNA
Yoff
:
___-
--_--_--
----
Le
service
de la
prévision
continue
à l'occasion
d'alimenter
le
Bulletin
Veille
Climatique
et
nous
fournit
les
documents
que
nous
voulons.
-
Les
contraintes
de
travail
opérationnel
de
~'ASECNA
ne
permettent
pas
toujours
l'investissement
scientifique
de fond
que
.
certains
souhaiteraient.
Les
contraintes
de
travail
opérationnel
de
1'ASECNA
ne
m
permettent
pas
toujours
l'investissement
scientifique
de fond
que
certains
souhaiteraient.
-
VISITES
:
-_-----
-
UTIS
est
toujours
une
attraction
et
les
visites
sont
comme
par
le passé
nombreuses.
A
côté
de
visiteurs
de
marque
comme
Mr.
1'Ambassadeur
1
d'Espagne,
ou
de bailleurs
de fonds
potentiels
(CRDI,
CEE,...)
et
sans
lendemain
(pour
l'instant),
un
déplacement
mérite
d'être
signalé.
I
Celui
qu'ont
effectué
spécialement
à
notre
intention
Mr
CHRISTAINSEN
(Copenhague
bailleur
de fonds)
et
VAN PRAET,
PNUD,
New
d
York)
pour
s'assurer
de notre
capacité
à effectuer
des
traitements
d'imagerie
satellitaire.
Le domaine
concerné
était
celui
de l'évaluation
de la
biomasse
m
herbacée,


la
concurrence
entre
laboratoires
européens
et
américains
reste
sévère,

où également
la
position
de 1'UTIS
est
relativement
unique,
disposant
sur
place
de
thématiciens
(agrostologues
et
de compétences
en télédétection).
15
3

PERSPECTIVES
ET PROJETS
*
Les
projets
de travail
pour
1987
sont
indiqués
ci-après
par
programme
:
m
l")
OCEANOGRAPHIE
:
_----w--v--
a.-
Realisation
d'un
Atlas
Sénégal
(température
de surface).
*II
b.-
Réalisation
d'un
Atlas
Atlantique
tropical
(sous
réserve
de l'intérêt
escompté).
CI!*-
Contribution
à la
synthèse
Pêche
et
Climat
initiée
par
Ph.
-
CURY :
DEMARCQ
et
SAMB
:
effets
locaux
de
l'upwelling
sur
la
-
répartition
des
pélagiques
au Sénégal.
2')
CLIMATOLOGIE
:
_----m--m-
-
a.-
Poursuite
de
l'analyse
de la
position
de
la
zone
de
convergence
en Atlantique
tropical
(Veille
Climatologique).
-
b.-
Analyse
de la
position
de 1'ITCZ
en Océan
Indien.
En
effet,
une
étude
déjà
amorcée
en ce sens
a'
révèlé
des
situations
types
pour
des
années
sèches
(1972
:
la
ZITC
reste
au
111
nord)
et
des
années
humides
(1974
:
la migration
de
la
ZITC
est
parfaitement
symétrique).
-
Des
ressemblances
ou
dissemblaces
avec
la
chronique
déjà
réalisée
en
Atlantique,
on
filtrera
le
signal

aux
effets
régionaux,
pour
ne
concerver
que
l'anomalie
ayant
intéressé
la
-
circulation
générale.
Ce
projet
a
fait
l'objet
d'une
demande
d'ATP
dont
copie
jointe.
-
3')
LNERV
:
---
*
Poursuite
des
opérations
suivi
d'hivernage
et
calibration
entre
index
et
biomasse.
16

CONCLUSION
Le
bilan
d'une
année
de
fonctionnement
fait
état
pour
l'océanographie
de
la
réalisation
opérationnelle
d'un
produit
fiable
et
facilement
diffusable
de température
de surface
élaborée
par
synthèse
entre
information
METEOSAT
et
données
"SHIPS".
Débuté
sur
la
façade
du Sénégal,
un atlas
complet
des
données
à l'échelle
hebdomadaire
est
en cours
de réalisation
sur
l'Atlantique
tropical.
Ce
produit
température
de surface,
outre
son
intérêt
direct
dans
les
pêches
environnement
et
le
suivi
spatio-temporel
de
L
l'upwelling
et
de la production
primaire
devant
le
Sénégal
(pro-
gramme
CZCS) ,
fournit
à grande
échelle
un paramètre
utile
à
la
modèlisation
et
à l'étude
des
migrations
de la
zone
Intertropicale
de Convergence.
l
L'année
1986
aura
également
marqué
un effort
important
réalisé
sur
la
maîtrise
de la
donnée
NOAA.
.
Cet
investissement
réalisé
à la
demande
de 1'ISRA
(LNERV)
pour
des
questions
relatives
à l'index
de
végétation,
sera
également
m
utile
à la
connaissance
océanographique
régionale
pour
peu
que
le
CRODT
s'investisse
dans
l'analyse
de l'imagerie
NOAA reçue
à
Mas
Palomas
(les
logiciels
d'accès
à l'information
étant
bien
entendu
.
les
mêmes).
Par
ailleurs,
en
dehors
des
frontières
du
Sénégal,
cette
capacité
de
traitement
(pour
l'instant
m
unique
en
Afrique
de
l'ouest)
peu
être
un
moyen
de
rayonnement
regional
pour
les
activités
du CIPEA
et
du CRTO).
m
Cette
base
régionale
peut
être
un élèment
convaincant
pour
l'adhésion
des
pays
bailleurs
de fonds
potentiels
au
projet
de
station
de réception
NOAA à DAKAR
(CRODT).
m
Rappelons
cependant
pour
mémoire
que
la
faiblesse
des
moyens
humains
(ORSTOM
et
ISRA)
est
un facteur
limitant.
17

Bande LISTA0
! Fichiers
climatiques
Bande LISTA0
données satellitaires
f
Reynolds
données bateaux
la, 2a, ?a
f
1
Image METEOSAT
Champ Reynolds
Fichik
bateaux
redressée
1
I
1
I
Image METEOSAT
Image
bateaux
données
,
bateaux
-'@Y-
Visualisation
données bateaux
sur P 1000
.
L-------w-__
---
______--
-_
Image de synthèse figures
lb, 2c, 3b
METEOSAT bateaux
-L
/FILTRE /
1
Imagé de synthèse
lssée\\\\
Sortie en isocontours
sur traceur BENSON (figures
lc, 2d, 3c
sur P 1000
sur ACT2
Tableau -1. Enchainement des programmes de traitement.permettant
la réalisation
de cartes de température de surface "tous temps par synthèse METEOSAT
' données SHIPS.

LONGITUDE
_ -... W
^
SYN?iESE DU 6 AU 12 tlAFiS 1986
Figure
1 Synthèse
de donnges Meteosat
et de données
de
surface
sur
la façade
maritime
du Sénégal
du 6 au 12 mars 1986
(période
d'upwelling).

21
7
19
17
z
l5
D
2
;I
5
13
11
9
LONGITUDE U
SYNTHESE DU 11 AU 20 JUILLET
1986
Figure
2 Synthkse
de donnbes Meteosat
et de données
de
surface
sur
la façade
maritime
du Sénégal
du 11 au 22
juillet
1986 au 12.mars
1986 (saison
chaude).

-1
4
MNGITUDE
SYNTHESE DU 16 AU 20 DECEMBRE 1986
Figure
3 Synthèse
de donnGes Meteosat
et de données
de
surface
en Atlantique
tropical
du 16 au 20 décembre
1986.

2 1 3a il
0
b
,
-1
.
1
3b
.
-
0
--
-1
.
,0-2d01
m
8
3c
!x
64
ANNEE
O+r-
:
,
64
65
66
67
Figure 4a. - ANOMALIE
DE TEMPERATURE
DE SURFACE
2N-2S, 8W-12W.
Figure 4b. - ANOMALIE
DE POSITION
DE LA ZITC (28OWh
Figure 4~. - VITESSE
DE REMONTEE
DE LA ZITC (X 102d“Ij).
Figure 4% - ANOMALIE NORMALISEE
DE DEBIT DU FLEUVE SENEGAL.
(dans Citeau et Finaud, 1686. soumis pour publication).

I
8
8
8
*
m
w
I
I
l
1

I
I
I.
1
r-igure
3 : Lochisati!m
de l'étude.

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(r=o,9?;
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(rzo.96;
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0.01
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.03
0.05
0.10
0.20
0.50
Effet
de
h profondeur
de Iéau
(z, en fn) sur
le rdpp art
des
canaux
3 et f (R3/,
et
VariaLion
non
31
9 nf ficatfve
du
ra PPrt
des canaux
2 et l fRcO)z!vec
h pfondeur.
Qt

BILIOGRAPHIE

PROGRAMME PECHE CHALUTIERE
I
CAVERIVIERE
(A.),
1986.-
Cha!îne
de programmes
informatiques
utilisée
pour
le
traitement
des
mensurations
effectuées
au port
sur
les
espèces
démersales
débarquées
par
les
chalutiers.
CRODT,
Dakar,
I
Arch.
n0147,
38 p.
CAVERIVIERE
(A.),
1986 .-
Traitement
informatique
des
données
recueillies
lors
des
campagnes
expérimentales
de
chalutage.
.
CRODT,
Dakar,
Arch.
sci.
n'149,
45 p.
CAVERIVIERE
(A.)
et
CAYRE
(T.),
1986.-
Premières
pêches
palangrières
m
de surface
à l'espadon
(Xiphis
gladius)
au Sénégal
(1983-1984)
:
prises,
rendements
et
strutures
en taille
des
captures.
ICCAT,
Rec.
Dot.
scient.,
VOL.
XXV,
SCRS/85/42
: pp.
185-196.
I
CAVERIVIERE
(A.),
THIAM
(M.),
THIAM
(D.)
et
ABELLAN
(L.L.),
1986.-
Rapport
de
synthèse
des
quatre
campagnes
conjointes
hispono-
sénégalaises
de
chalutages
sur
les
stocks
profonds
du
Sénégal
m
(1982-1984).
CRODT,
Dakar,
arch.
scient.
233
p.
CAVERIVIERE
(A.),
et
THIAM
(M.),
1986.-
Note
succinte
sur
l'état
des
stocks
demersaux
du plateau
continental
sénégambien.
CRODT,
Dakar,
Rapport
miméo,
25 p.
FONTANA
(A.),
1986.-
Impacts
de la
limite
de pêche
à 12 milles
I
par
les
congélateurs
et
les
glaciers
> 200
tjb.
CRODT/ISRA,
Dakar,
.
Rapport
miméo,
11 p.
m
LAMOUREATJX
(P.),
1986.-
Estimation
des
stocks
démersaux
côtiers
de la
Casamance
et
structure
de taille
de certaines
espèces
capturées.
CRODT,
Dakar,
Rapport
miméo,
72 p.
m
OULD
TOUEILEB
(C-1,
1986.-
Croissance
et
dynamique
du
rouget
Pseudupeneus
prayensis
au Sénégal.
Mémoire
de fin
d'Etudes
Ecole
____-_--_---
---v--v-
I
Nat.
Sup.
Agronomique
de Rennes,
57 p.
Rapp.
int.
CRODT.
RABARISON
ANDRIAMIRADO
5G.A.),
1986.-
Les
captures
secondaires
de la
pêche
à
la
crevette
Penaeus
notialis
au
-----_-
-------
Sénégal.
Régimes
I
alimentaires
des
prédateurs
potentiels
- Rôle
dans
le
niche
écologique.
Thèse
Doctorat
troisième
cycle.
Univers.
Bretagne
Occidentale,
Brest,
220
p.
m
THIAM
(M.),
1986.-
Note
sur
l'application
de la
règlementation
des
zones
de pêche
aux
chalutiers
sénégalais.
CRODT/ISRA,
Dakar,
I
Rapport
miméo,
14 p.
THIAM
(D.),
1986.-
Some
improvements
and
corrections
to
SIM'S
version
of
ELEFAN
1,
Fisbyte,
vol.
4,
n"3,
pp.
6-10.
I)
THIAM
(M.),
1986.-
Note
sur
la
pêche
des
petits
chalutiers
glaciers
et
la
bioécologies
des
principales
espèces
pêches.
CRODT,
rapport
interne,
5 pages.
1
C

THIAM
(D.),
1986.-
Estimation
of
seasonal
growth
parameters
and
mortality
rates
of
Drepane
-----__
africana
_--__---
(OSORIO,
1912)
in
Senegalese
waters.
Dot.
FAO/DANIDA.
Hirtshalls
- (in
press).
BIBLIOGRAPHIE
PROGRAMME PECHE SARDINIERE
Anonyme,
1986.-
Description
et
évaluation
des
ressources
halieutiques
de
la
ZEE
mauritanienne.
Rapport
du
groupe
de
travail
CNROP/FAO/ORSTOM,
Mauritanie,
Mauritanie,
16-27
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1985.
ROME,
FAO.
COPACE/PACE
SERIES
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Anonyme,
1986.-
Rapport
du groupe
de travail
sur
la
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sénégalaise,
CRODT 17 au 22 mars
1986.
Document
interne
CRODT.
Anonyme,
1986.-
Rapport
du
groupe
de
travail
ad
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sur
les
chinchards
et
les
maquereaux.
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Cap-Vert,
5-10
juin
1986.
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presse.
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1986.-
Les
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pélagiques
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au
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biologie
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évaluation
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Thèse
de 3è cycle.
Université
de Bretagne
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LEVENEZ
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de la
pêche
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à la
senne
en 1985.
pp.
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In Archive
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SAMB (B.),
1986.-
Résultats
de la
campagne
"Petite
Côtes"
du
Louis
Sauqer.
Prospection
des
stocks
de poissons
pélagiques
côtiers
le
long
de la
Petite
Côte
du Sénégal
(02
au 07 sept.
1985).
Archive
CRODT no146
- 14 pp.
SAMB (B.)
1986.-
Seasonal
qrowth,
mortlaity,
recruitment
pattern
of
Sardinella
maderensis
off
Seneqal.
Hirtshals,
Danemark
5 au 30
mai
1986.
Consultation
d'experts
FAO/DANIDA.
PROGRAMME
PECHE THONIERE
I
CAYRE
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et
DIOUF
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1986.-
L'exploitation
du patudo
(Thunnus
I
(obesus)
dans
l'Atlantique
tropical
nord-est
de 1969
à 1985/<;
------
relation
pêche-température
de surface.
Dot.
Scient.
Cent.
Rech.
Oceanqr.
Dakar-Thiaroye,
no 951,
pp 7-34.
I
CAYRE
(P.),
FONTENEAU
(A.)et
BARD (F.X.),.-
L'essentiel
de ce qu'il
faut
savoir
sur
le
patudo
de
l'Atlantique
biologie
et
exploitation.
idem
pp
: 35-82
2

CAYRE
(P.),
FONTENEAU
(A.)
et
DIOUF
(T.),
1986.-
Statistiques
de la
pêcherie
thonière
FISM
durant
la
période
1969
à 1985.
idem
pp
83-92.
FONTENEAU
(A.).-
Composition
spécifique
des
captures
des
thons
de
etite
taille
(albacore,
listao
et
patudo)
par
le;ozg;gurs.
Ii t les
tanneurs
dans
le
secteur
du cap
des
Trois
.
idem
PP : 93-102.
FONTENEAU
(A.)
et
DIOUF
(T.),
1986.-
Les
pêcheries
thonières
de
l’Atlantique
tropical
est.
idem
pp
: 119-218.
.
FONTENEAU
(A.)
et
DIOUF
(T-1,
1986.-
Etat
du stock
d'albacore
de
l'Atlantique
est
au 30 octobre
1986.
idem
pp
: 103-118
"
FONTENEAU
(A.)
et
ROY (Cl.),
1986.-
Pêche
thonière
et
anomalies
climatiques
de l'environnement
dans
l'Atlantique
tropical
centre
.
est
en 1984.
idem
pp
: 219-235.
CAYRE
(P-1,
DIOUF
(T.),
FONTENEAU
(A.),
SENE (S.),
DIATTA
(J.).-
statistiques
de
la pêche
thonière
en 1986.
In
Archive
CRODT,
--
I
159.
PROGRAMME PECHE ARTISANALE
Anonyme,
1986
:
Rapport
du groupe
de travail
sur.
la
pêche
artisanale
sénégalaise
- CRODT du 17 au 22 mars
1986
Tomes
Rapport
interne
(sous
press).
Anonyme,
1986
:
Atelier
sur
les
pêches
artisanales
à 1'ORSTOM
-
Paris
du ler
au 5 Septembre
1986.
Document
ORSTOM,
1986.
BAKHAYOKHO
(M-1,
1986
:
Eléments
d'appréciation
de
l'état
du
stock
de
seiches
des
côtes
sénégambiennes
en
1982
- in
Document
COPACE/TECH/86/69
pp 145
- 160.
BAKHAYOKHO
(M. 1 ,
1986
:
Les
essais
de marquages
de la
seiche
Sepia
officinalis
hierredda
---__
-----------
--------
sur
la
côte
africaine
Résultats
méthodologiques
- Archive
CRODT no 152.
BAKHAYOKHO
(M.)
et
ITO
(K.),
1986
: Bilan
et
perspectives
au
30.11.86
de l'action
de Recherche
portant
sur
l'amélioration
du casier
à. seiche.
Rapport
CRODT - Dec.
1986.
CURY (Ph.)
:
Pressions
sélectives
et
nouveautés
évolutives
: une
hypothèse
pour
interpréter
certains
aspects
de la
dynamique
à long
terme
des
espèces
pélagiques
côtières
(sera
soumis
au
Canadien
Journal,
une
version
en anglais
sera
soumise
à
Science).

CURY (Ph.)
et
FONTANA
(A.)
:
Stratégies
démographiques
comparées
de deux
espèces
de sardinelles
(S.
aurita
et
S. maderensis)
------
--
________-
et
ses
implications
sur
la
dynamique
des
pêcheries
(article
soumis
à Océanologica
Acta).
CURY et ROY :
Migrations
saisonnières
et
abondance
apparente
du
thiof
au Sénégal
:
influence
de la
disparité
et
des
effets
locaux
de l'upwelling
Sénégalo-Mauritanien
(article
soumis
à
Océanologica
Acta).
CURY (Ph.)
and
ROY (Cl.),
1986
:
Migration
of
thiof
(Epinephelus
------me
aeneus)
and
North
Western
African
upwelling.
Article
---m-v
présenté
à Vigo
(Espagne)
lors
du
Symposium
international
sur
les
fluctuations
à longs
termes
des
populations
marines.
Les
17-21
novembre
86.
Cet
article
sera
publié
dans
les
actes
du symposium
en 1987.
FAO
:
Rapport
du
groupe
de travail
sur
l'exploitation
et
la
dynamique
des
stocks
de Chinchards
et
Maquereaux
situé
entre
le
Maroc
et
le
Sénégal.
Document
COPACE.
FAO,
1986
: Rapport
du groupe
de travail
ad-hoc
sur
les
stocks
-_----
démersaux
côtiers
(Mauritanie,
Gambie,
Sénégal)
- Dakar
5
au
10 Novembre
1984
- COPACE/TECH/86/69
- 196
pages.
GERARD
(M.)
:
Quelques
éléments
sur
les
migrations
des
principales
espèces
de poissons
des
côtes
sénégalaises
:
la
zone
fosse
de Kayar
- presqu'île
du
Cap-Vert
constitue-t-
elle
un obstacle
à ces
migrations
? - sous
presse.
GERARD
(M-1
: Les
Poulpes
au Sénégal
:
Réflexions
sur
les
captures
exceptionnelles
de 1986
- sous
presse.
MENDELSSOHN
and
CURY :
Temporal
and
spatial
dynamics
of
a
coastal
pelagic
species
(S.
maderensis)
off
the
--
-------_--
Ivory
Coast
(article
soumis
au Canadian
Journ.
Fish.Aquat.
Sci.)
MENDELSSOHN
R.
and
CURY Ph.,
1986
:
Fluctuations
of
a
fortnightly
abundance
index
of
the
Ivoirian
coastal
pelagic
species
and
associated
environmental
conditions.
Can.
Jour.
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Aquat.
Sci.,
Vol.
44.
SAMBA (A.),
BAKHAYOKHO
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NDIAYE
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NDIAYE
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NDIAYE
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: Statistiques
de la
pêche
artisanale
sénégalaise
en 1985
in
Archive
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PROGRAMME
SOCIO-ECONOMIE
CHABOUD
(C.),
KEBE (M.),
1986.-
La commercialisation
du poisson
en
Casamance.
Communication
au séminaire
ISRA
sur
la
pêche
-_----------
--
---------
----
-__
-_
___-
artisanale
en Casamance
________-
__ ------B--L
Ziguinchor
------w--L
Juin
--I
1986
----L
9 pages.
4

CHABOUD
(C.),
KEBE (M.),
1986.-
Les
aspects
socio-économiques
de
la pêche
artisanale
maritime
au Sénégal.
Mutations
technolo-
qiques
_ -
et
politiques
de
développement.
Communication
à la
---_______I_
_ __
conférence
internationale
sur
la pêche,
Rimouski
(
- Canada
----_-
).
----
--
10-15-Azx
r496,-26-pasës,-~-fïsuTeST
_----
----
__---
--
___-__
- -------
CORMIER-SALEM
(M-C.),
1986.-
La gestion
de l'espace
aquatique
en
Casamance.Communication
au séminaire
ISRA
sur
la
Casamance
_______-_--
--
------A--
----
--_
--
------e-L
Ziguinchor,
Juin
1986,
7 pages.
_---
-----
CORMIER-SALEM
(M-C.),
1986.-
La
filière
des
huîtres.
Communication
au séminaire
ISRA
Casamance
_-__-_-____
-_
----_----
----
---------L
Ziguinchor
juin
----------L
____
1986,
11 pages.
DEME
(M-1 r
1986.-
A
bio-économie
simulation
mode1
for
the
senegalese
pelagic
fishery.
Thèse
de Master,
Université
de
---------_
-_
Rhode
Island
-----
------L
108
pages.
---
------
DIAW
(C.1,
1986.-
Gestion
des
unités
de pêche
et
rapports
de
production
;
la
portée
théorique
et
pratique
du système
de
parts.
Communication
au
séminaire
ISRA
Casamance
--r-,--------
---------
----
---------L
Ziguinchor
juin
1986,
--------M-L
----
----
22 Pages
+ biblio.
+ ann..
DIAW
(C.),
1986.-
Les
conditions
historiques
du développement
de
la
pêche
en Casamance.
Communication
au
séminaire
ISRA
-------------
--------
__--
Casamance
Ziguinchor
--------L
--------m-L
Juin
1986,
14 pages,
----
----
DIAW
(C.),
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Sociologie
contemporaine
de la
pêche
et
rapports
pêche-agriculture
en Casamance.
Communication
au séminaire
ISRA
---_---------
--
----_---_
____
Casamance.
Ziguinchor,
Juin
1986.
23 pages.
-----_----
----------
PROGRAMME
ENVIRONNEMENT
TOURE
(D.).-
Temperature
time-series
data
along
the
toast
of
Senegal
1947-1983
in
time
seriesof
ocean
measurement
vol.3
1986
UNESCO
/COI
Technical
series.
DUPOUY
(C-1,
TOURE
(D-1,
REBERT
(J-P.).-
Nimbus
7
Coastal
zone
scanner
pictures
of
phytoplancton
growth
on an upwelling
front
in
Senegal
17em
piege
colloquium
(mai
1985)
"Biological
processes
at marine
physical
interfaces"
Nihoul
Editor.
GNING
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Les
estimateurs
de la biomasse
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:
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Migration
of
thiof
(Ephinephelus
saenus)
and
north
western
african
upwelling.
Presenté
au Sympo-
sium
"Long
terme
changes
in marine
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populations",
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5

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Impact
of
the
north-west
african
upwelling
on
migration
of
thiof
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37,
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Pêche
thonière
et
anomalies
climatiques
de l'environnement
dans
l'Atlantique
tropical
centre
Est
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SCRS 86.
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Recueil
des
données
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des
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de l'estuaire
de
la
Casamance
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DEBENAY
(J-P.),
DIOUF
(P.S.),
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Les
mécanismes
de
production
dans
l'estuaire
de
la
Casamance
(39-69).
DEBENAY
(J-P.),
PAGES (J.),
DIOUF
(P.S.).-
Zonation
de la
Casamance
basée
sur
les
peuplements
de foraminifères
et
de thécamoebiens.
Comparaison
avec
d'autres
zonations
écologiques
(85-90).
- Pour
la
réunion
COMAR.AF
de
1'Unesco
(19-23/12/86)
:
In
"GUILLOU
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DEBENAY
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(J.).
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aquatique
de l'estuaire
de la
Casamance.
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et
chimie
sur
les
lagunes
et
estuaires
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:
quelques
conseils
pour
le
travail
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des
estuaires
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: UNESCO
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M~~)/EPEEC,
Dakar,
déc.
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Etude
des
esfuaires
et
lagunes
du
Sénégal
: Casamance
et
Joal-Fadioudh
: 135-153.
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L'environnement
d'un
estuaire
huperhalin
tropical,
la
Casamance
: In
: ibid
: 7-33.
--
sous
PRESSE
CURY (Ph.)
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1987.-
Migration
saisonnière
du
thiof
(Epinephelus
aenus)
au Sénégal
:
influence
des
upwellings
séné-
galais
et mauritanien.
Oceano.
Act,
sous
presse
PAGES
(J.),
DEBENAY
(J.P.).-
Evaluation
saisonnière
de la
salinité
de
la
Casamance
:
Description
et
essai
de
modélisation.
Rev.
hydrobiol.
trop.
: sous
presse.
6

PAGES
(J-1
I
(DEBENAY
(J-P.),
LE
BRUSCQ
(J.Y.).-
L'environnement
estuarien
de la
Casamance.
Rev.
hydrobiol.
trop.
: sous
presse.
.
DEBENAY
(J.P.,
PAGES
(J.).-
Les
peuplements
de
Foraminifères
et
Thecamoebiens
de
l'estuaire
hyperhalin
du
fleuve
Casamance
(Sénégal).
Leur
évolution
de février
1984
à novembre
1985.
Rev.
.
hydrobiol.
trop.
: sous
presse.
.
PROGRAMME
CASAMANCE
.
ALBARET
(J.J.),
1986.-
Etat
des
peuplements
ichtyologiques
en
Casamance.
In
:
L'estuaire
de la
Casamance.
Environnement,
I
pêche
socio-économie.
Actes
du séminaire
tenu
à Ziguinchor
du
19 au 24 juin
1986.
Dakar,
L.
LE RESTE,
A.
FONTANA
et
A. SAMBA
(édit.)
: 127-136.
m
BADIANE
(S.),
1986.-
La mangrove
de Casamance.
ibid.
: 207-218.
BADIANE
(S.1,
1986.-
Impact
du barrage
anti-sel
sur
la
mangrove.
ibid.
: 317-320.
BARRY
(B.),
POSNER
(J.L.).-
Suivi
hydro-agricole
du barrage
anti-
m
sel
de Guide1
ibid.
: 291-306.
LE BRUSQ
(J.Y.1,
1986.-
Quelques
aspects
des
échanges
chimiques
sols-eaux
de surface
en Casamance.
ib;d.
: 91-96.
I
CHABOUD
(C.),
KEBE (M.),
1986.-
La commercialisation
du poisson
en
Casamance.
ibid.
: 277-290.
I
CORMIER-SALEM
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1986.-
La filière
des
huîtres
en
Casamance.
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: 219-244.
I
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1986.-
Crevetticulture
en Casamance.
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I
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et
lagunes
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foraminifères
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l'estuaire
sursalé
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I
DEBENAY
(J.P.),
PAGES
(J.),
DIOUF
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1986.-
Zonation
de la
Casamance
basée
sur
les
peuplements
de foraminifères
et
de
thécamoébiens.
Comparaison
avec
d'autres
zonations
écologi-
P
ques.
In
:
L'estuaire
de la
Casamance.
Environnement,
pêche
socio-économie.
Actes
du séminaire
tenu
à Ziguinchor
du 19 au
24 juin
1986
à Dakar
:
L.
LE RESTE,
A. FONTANA
et
A. SAMBA
I
(édit.)
: 85-90.
7

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La pêche
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Etude
de l'environnement
aquatique
sur
le bolon
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ibid.
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DIAW
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Les
conditions
historiques
du développement
de
la pêche
en Casamance.
ibid.
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(J.)
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Géographie
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l'estuaire
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DEBENAY
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PAGES
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l'estuaire
de la
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:
Etude
des
estuaires
et
des
lagunes
du Sénégal
:
Casamance
et
Joal-
Fadiouth.
Rapp.
Final.
EPEEC
: 97-108.
LE RESTE
(L.),
1986.-
Contribution
à l'étude
des
variations
quanti-
tatives
et
qualitatives
de la production
de crevette
en fonc-
tion
de
la
salinité
dans
l'estuaire
de la
Casamance.
In
:
L'estuaire
de
la
Casamance.
Environnement,
pêche,
socio-
économie.
Actes
du
séminaire
tenu
à Ziguinchor
du 19 au
24
juin
1986.
Dakar,
L.
LE RESTE,
A. FONTANA
et
A. SAMBA
(edit.)
: 23-38.:
96-110.
LE RESTE
(L.),
1986.-
La pêche
crevettière
artisanale
en Casamance.
ibid.
: 245-256.
LE RESTE(L.),
1986.-
Conséquences
d'un
barrage
écluse
anti-sel
sur
l'environnement
aquatique
et
la
pêche.
ibid.
: 387-316.
LE
RESTE
(L-1,
ODINETZ
(O.),
1986.-
Etude
des
déplacements
de
crevettes
dans
l'estuaire
de la
Casamance
(Sénégal).
Rev.
hydrobiol
trop.
(sous
presse).
MILLET
(B.),
OLIVRY
(J-c.),
LETROQUER
(Y.).-
Etude
de fOnCtiOnement
hydrologique
de la
Casamance
maritine.
Ibib
:
PAGES
(J.),
1986.-
L'environnement
d'un
estuaire
hyperhalin
tropi-
cal.
In
: Etude
des
estuaires
et
lagune
du Sénégal
: Casamance
et
Joai-Fadiouth.
Rapp.
Final
EPEEC
: 7-34.
PAGES
(J.),
BADIANE
(S.),
DEBENAY
(J.P.),
DIOUF
(P.S.)
et
LEBOUTEI-
LLER
(C.).-
Les
mécanismes
de productions
dans
l'estuaire
de
la
Casamance.
In
:
L'estuaire
de la Casamance
:
Environ-
nement,
pêche,
-socio-économie.
Actes
du
séminaire
tenu
à
Ziguinchor
'du
19 au 24 juin
1986.
Dakar,
L.
LE
RESTE,
A.
FONTANA
et
A. SAMBA
(edit.)
: 39-70.
PAGES (J.),
LEMASSON
(L.)
et
MONTEL
(Y.),
1986.-
Hydrochimie
et
chimie
sur
les
lagunes
et
estuaires
tropicaux.
Quelques
con-
seils
pour
le
travail
de terrain.
In
: Etude
des
estuaires
et
--
lagunes
du Sénégal
:
Casamance
et
Joal-Fadiouth.
Rapt.
Final
EPEEC
: 135-153.
8

PANDARE
5D.)
et
CAPDEVILLE
(B.),
1986.-
Faune
ichtyologique
de la
Casamance.
ibid
: 59-88
SAMBA (A.)
et
FONTANA
(A.),
1986.-
Filière
"Ressources
marines
en
Casamance".
In
:
L'estuaire
de la
Casamance.
Environnement,
pêche,
socio-économie.
Actes
du séminaire
tneu
à Ziguinchor
du
19 au 24 juin
1986.
Dakar,
L.
LE RESTE,
A. FONTANA
et
A. SAMBA
(édit.)
: 269-276.
SAOS (J.L.),
LE BOUTEILLER
(C.)
ET DIOP
(S.),
1986.-
Indrotuction
à
l'étude
sédimentologique
et
bathymétrique
de la
Casamance.
In.
:
Etudes
des
estuaires
et
lagunes
du Sénégal
:
Casamance-et
Joal-Fadiouth.
Rapp.
final.
EPEEC
: 35-56.
PROGRAMME
TELEDETECTION
MOUGENOT
(B.)
et
POUGET
(M.).-
Intérêt
de la
télédétection
pour
l'étude
des
états
de surface
des
sols
en domaine
salé
- delta
du fleuve
Sénégal,
image
Landsat
du 18/10/79.
ORSTOM DAKAR,
à
paraître.
MOUGENOT
(B.)
et
ZANTE
(P.).-
Study
of
factors
acting
on reflectan-
ce
of
salt
affecte
and
acid
soils
surfaces
in
Casamance
(SENEGAL)
:
first
results.
Poster
présenté
au 7ème
symposium
international,
ISPRS,
Com
VII
"Remote
sensing
for
resources
development
and
environmental
management",
25-29
august
1986,
ENSCHEDE,
THE NETHRLANDS,
A.A.
BALKEMA
Ed.
956
p.-
CITEAU
(J.),
CAMMAS
(J.P.),
GOURIOU
(Y.)
et
GUILLOT
(B.).-
Remar-
ques
sur
la
migration
de la
zone
intertropicale
de Convergence
Atlantique,
la
température
de surface
du Golfe
de Guinée
et
la
pluviométrie
régionale.
Soumis
à Oc.
ACTA,
oct.
86.
CITEAU
(J.1,
FINAUD
(L.),
CAMMAS
(J.P.)
and
GOURIOU
(Y.).-
Ques-
tions
about
the
ITCZ
migration
over
the
tropical
Atlantic,
sea
surface
temperature
in
the
Gulf
of
Guinea
and
the
Run Off
of
Seneqal
river,
Publication
soumise
a
Meteorlogiy
and
Atmospheric
physics.
DUPOUY
(C-1
and
DEMARCQ
(H.).-
CZCS as an aid
for
understanding
modalities
of
the
phytoplankton
productivity
during
upwelling
off
Senegal.
Communication
au congrès
COSPAR.
Toulouse
(7-11
juillet
1986).
1.
EN
PREPARATION
111
BERGES,
CITEAU,
DEMARCQ.-
Description
de la
chaine
de
traitement
METEOSAT
dans
la
série
Archive
CRODT.
-
BERGES.-
Note
sur
les
algorithmes
de redressement
des
satellites
9

météorologiques
dans
la
série
IDT
ORSTOM.
DEMARCQ,,
BERGES et
CITEAU.-
Atlas
des
températures
de surface
sur
la
façade
maritime
du Sénégal
- années
1985-1986.
dans
la
.
série
Travaux
et
Documents
ORSTOM.
DEMARCQ,
DUPOUY.-
Etude
par
télédétection
visible
et
infra-rouge,
.
de
la
dynamique
des
poussées
phytoplanctoniques
de
la
côte
sénégalo-mauritanienne
pendant
une
saison
d'upwelling.
(Oc.
Acta).
.
CITEAU,
BERGES
et
DEMARCQ.-
Atlas
des
témpératures
de surface
en
Atlantique
intertropical
années
1985-1986.
série
IDT.
II
BA,
DEMARCQ.-
Cartographie
fine
de la
température
de surface
du
plateau
continental
sénégalais.
Traitement
automatique
des
données
et
présentation
des
résultats
;
comparaison
avec
le
m
produit
satellitaire.
10

STAGE

PROGRAMME PECHE CHALUTIERE
Guy Arthur
RABARISON
:
Nationalité:
Malgache
Spécialité
: Biologiste
des
pêches
Origine
: FAO (Fondation
André
Mayer
Sujet
: Etude
des
especes
accessoires
de la
pêche
à la
crevette
blanche
: rejets
et
régimes
alimentaires
Durée
: 15 mois
Encadreur
: Alain
CAVERIVIERE
Cherif
Ould
TOUEILLEB
:
Nationalité
: Mauritanienne
Spécialité
: Agronome
Origine
: ENSAR
(Rennes)
Sujet
: Application
du modèle
de Rickes
au
stock
de
rouget
du Sénégal.
Durée
: 6 mois
Encadreurs
: Alain
CAVERIVIERE
: Djiby
THIAM
A. BATHILY
:
Nationalité
: sénégalaise
Origine
: EATOPM
Spécialité
: Elève
Sujet
: Etude
critique
de la pêche
chalutière
: aspects
: liés

.
PROGRAMME PECHE SARDINIERE
Ma r: ia Edellmira
Costa
Monis
CARVALLO
:
Nationalité
: Cap-verdienne
Origine
: Direction
générale
des
pêches,
PRAIA,
Cap-Vert
Durée
: Avril-Mai
1986
Sujet
: Techniques
d'évaluation
des
ressources
halieutiques
Yaye
Ndiaga
NDOYE :
Nationalité
: Sénégalaise
Origine
: Centre
de formation
professionnelle
et
technique
Sénégal-Japon
Durée
: 15 juillet
- 15 août
1986
Sujet
: Etude
des
techniques
d'écho-intégration
et
maintenance
d'appareils
destinés
à des
mesures
physico-chimiques.
Lamine
NDIAYE
:
Nationalité
: Sénégalaise
Origine
: Centre
de formation
professionnelle'et
technique
Sénégal-Japon
Durée
: 15 juillet
- 15 aoput
1986
Sujet
: Etudes
des
techniques
d'écho-intégration
et
maintenance
d'appareils
destinés
à des
mesures
physico-chimique.

PROGRAMME PECHE THONIERE
Joao
PEREIRA
: Nationalité
: Portugaise
Origine
: Université
des
Açores
Durée
: Avril
- Mai
Sujet
: Traitement
des
données
sur
le
: patudo
J.P.
HALLIER
et
F. MARSAC
: Nationalité
: Française
Origine
: ORSTOM
Durée
: 17 au 31 mai
Sujet
: Traitement
des
sta-
tistiques
des
pêches
de
l'Océan
indien
et
évaluation
de
l'état
des
stocks
d'albacore.
ENSEIGNEMENT
DISPENSE
----------
----w--e
.
T. DIOUF
: 3 heures
de cours
par
semaine
de novembre
à mai
sur
-
les
ressources
ha lieutiques
: biologie,
exp loitation
/

PROGRAMME PECHE ARTISANALE
Kossi
SEDZRO
Nationalité
Togolaise
Durée
= 7 jours
(28
mai
- 30 juin)
Qualité
: Technicien
des
Pêches
Sujet
:
Etude
du système
d'enquête
de
la
Pêche
artisanale
au Cap-Vert.
Responsable
: Mariama
BARRY GERARD.
DIA Mamoudou
Nationalité
Mauritanienne
Durée
5 jours
Qualité
: Chercheur
Sujet
: Etude
des
céphalopodes.
Responsable
: Moussa
BAKHAYOKHO.

PROGRAMME TELEDETECTION
CARN
: Nationalité
: Française
Origine
: ORSTOM Dakar
Durée
: Juin
Sujet
: Initiation
au Pericolor
CISSE
ET DIENE
: Nationalité
: Sénégalaise
Origine
: Technicien
LNERV/ISRA
d
Sujet
: Initiation
au Pericolor
Madiagne
DIAGNE
: Nationalité
: Sénégalaise
Origine
: Chercheur
ISRA
Bambey
Durée
: 3 samaines
Sujet
: Evaluation
de l'index
et
calcul
ENSEIGNEMENT
DISPENSE
-_-----es
------
Cours
donné
par
J.
CITEAU
au séminaire
ESA/ORSTOM/ASECNA/
-
CRT0
de Dakar
(Novotel)
du 27 janvier
au 14 février.